Instrutor Furrupa

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Festival de Capoeira – Albi
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Notre groupe de CAPOEIRA
La Capoeira dans la région
L’association de Capoeira du Tarn existe depuis
2012. Elle a pour ambition de développer et diffuser
la culture brésilienne au travers de l’art Capoeira.
Durant la première année d’existence, l’association
participa à de nombreuses démonstrations et
stages de découverte de la Capoeira. Elle organisa
également plusieurs stages au cours de l’année et
son premier Festival de Capoeira, rassemblant des
capoeiristes de la France entière. L’année se clôtura
par l’organisation d’un voyage au Brésil pour
plusieurs de ses adhérents.
La seconde année fut très riche en évènements. De
nouveaux cours ont ouvert sur Carmaux. Les
différents stages organisés ont été tous un franc
succès. Le 2ième Festival lui a été une énorme
réussite réunissant des capoeiristes de toute
l’Europe. Les premiers projets périscolaires se
mirent en place cette même année. Le projet social
Aliança Ideal a vu le jour afin de concrétiser notre
engagement humanitaire. Un second voyage au
Brésil a été organisé pour participer à ce projet.
La troisième année a été un véritable tournant dans
la vie du groupe. Le grand travail de sensibilisation
et de valorisation de l’art Capoeira a vu ses premiers
fruits apparaitre. Le 3ième Festival fût d’une beauté
et d’une fluidité incroyable. L’adjectif revenant dans
la bouche des grands maîtres présent était
« parfait ».
Cette année, de nouveaux cours ont ouvert sur
Gaillac et Toulouse. Nous organisons aujourd’hui
notre 4ième Festival avec une envie immense de
combler tous les participants et spectateurs. De
nombreuses surprises sont au rendez-vous pour
toujours apporter un maximum aux élèves et à nos
spectateurs. Je vous souhaite un excellent
spectacle.
Nos valeurs
La Capoeira est un symbole de la résistance des
esclaves et de la lutte pour la liberté. Elle est la
preuve de la victoire de l’esclave sur son bourreau,
de l’humanité sur la barbarie, de la liberté sur
l’oppression. La liberté est une valeur forte de la
Capoeira. Elle enseigne également le respect, la
tolérance, la convivialité, l’acceptation de l’autre
quelles que soient ses différences, son vécu, son
expérience, ses convictions.
Chaque jeu (le jeu est la pratique de la Capoeira) est
un partage. Les événements comme ce Festival,
sont des moments de fraternité et d’échanges. Les
capoeiristes, lors de ces déplacements, s’hébergent
mutuellement, partagent des moments forts en
émotion.
La Capoeira est une grande famille où chacun a sa
place, où l’on peut être soi-même, et où l’entraide
est présente au quotidien. Elle donne une chance à
toute personne d’évoluer au sein d’un sport, de
développer ses aptitudes, et de trouver sa place
dans le groupe.
La discipline est aussi un élément important de la
Capoeira. Le capoeiriste travaille à avoir « un esprit
sain dans un corps sain ». La Capoeira enseigne à
celui qui la pratique à mieux se connaître, à
maîtriser son corps, et à trouver à travers le jeu son
propre équilibre (physique et psychique). Nous
privilégions à la performance une harmonie entre
nous, le respect de valeurs humaines, un partage et
une vraie solidarité.
La Capoeira est inclusive. Nous travaillons
consciemment cette qualité pour donner la
meilleure pratique à chacun en fonction de ses
envies, attentes et capacités. Tout le monde est
réuni autour de notre art, de 3 ans à 60 ans dans
notre association.
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Festival de Capoeira – Albi
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L’enseignant de Capoeira
J’ai commencé la Capoeira en 2001 à Bordeaux alors que celle-ci n’était pas répandue et commune
comme de nos jours.
Pratiquant avec un brésilien qui possédait quelques connaissances sur cet art, j’ai rencontré en parallèle le Maître
Jota-Jota qui venait de s’installer en France, à Lille. Ainsi, dès que des stages étaient organisés, dès que je pouvais,
je m’y rendais et m’entrainais avec le maître.
En 2002 je donnais mes premiers cours, au stade Caban Delmas à Bordeaux. J’ouvris aussi une section sur la ville
de Hourtin.
Je voulais réellement apprendre la Capoeira et j’avais déjà compris qu’elle et moi étions liés. Dans ma conception
des choses, et dans un but également de travail à long terme, je ne concevais pas pouvoir devenir professeur
sans avoir été élève.
En 2004, le Maître Jota-Jota m’offrit l’opportunité de faire venir un professeur brésilien, à l’époque le Monitor
Betinho, sur la région bordelaise, à condition que celui-ci puisse travailler avec la Capoeira. Alors, entouré
d’autres élèves, j’ai créé une association, toujours existante à ce jour. Betinho arriva en France en août 2004. Il
passa quasiment trois années chez moi, durant lesquelles j’ai appris beaucoup plus qu’espéré.
Il passait en moyenne la moitié de l’année en France et l’autre au Brésil. J’étais donc responsable du travail de
Capoeira lorsqu’il n’était pas là, ce qui a été très formateur pour moi d’endosser ces responsabilités.
J’ai également la fierté d’avoir, par l’intermédiaire du Contra-mestre Betinho, contribué à la venue du professeur
Pescoço, Estagiario à l’époque, en l’accueillant pendant près d’un an. Plusieurs années plus tard, j’ai organisé
seul la venue, en France du professeur Ventania. Il y passa deux fois trois mois au cours des années 2013 et 2014.
J’ai aussi eu la chance de pouvoir participer de manière extrêmement impliquée, à l’organisation de multiples
rencontres internationales, festivals, stages et démonstrations de Capoeira. J’ai également pu dispenser mon
savoir au travers de stages en France et au Brésil.
En 2012, j’ai pris la décision de partir exporter mon art dans une nouvelle ville. Je relevais là un véritable défi, en
m’installant à Albi sans rien connaître de cette ville ni de cette région. Je suis donc parti pour vivre l’un des plus
beaux challenge de ma vie.
J’ai réussi en peu de temps, à créer ce que je voulais, ce que j’idéalisais. J’ai eu un énorme privilège d’avoir
rencontré l’ensemble de mes élèves avec qui aujourd’hui je partage bien plus qu’une passion, mais une véritable
amitié. Mon but de créer une famille ouverte, portant de belles valeurs s’est réalisé.
Aujourd’hui, notre école de Capoeira compte plus de quatre-vingt élèves dans les cours, et plus de trois cents
enfants sur nos projets périscolaires.
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Le Festival de Capoeira
Le Festival commence officiellement le vendredi 13 mai au soir et se finit le lundi 16 mai en fin d’après-midi.
Durant ce temps, seront dispensés des stages par les professionnels de Capoeira invités. Le moment fort de ce
Festival se déroule le samedi après-midi, à 15h.
Le Festival est le moment que doit vivre le capoeiriste, enfant ou adulte. C’est le temps le plus fort pour un
capoeiriste. C’est également durant ce festival, que se déroule le Batizado. Il s’agit de la cérémonie que vous
vivez en ce moment même, non religieuse, symbolisant l’entrée de l’élève dans le monde de la Capoeira. Il jouera
alors avec un maître ou professeur qui lui remettra son grade, une corde de couleur.
Il s’agit aussi de la passation du savoir et de l’expérience des maîtres, auprès des plus jeunes afin que la tradition
se poursuive.
« Le batizado symbolise ce passage d’information, ce passage du savoir, la transmission du savoir. C’est cette
continuité entre les différentes générations qui permet de garder les traditions et qui permet à la Capoeira de
continuer à exister puisque s’il n’avait plus de personnes désireuses d’apprendre l’art, il s’éteindrait.
Heureusement la Capoeira connait un succès grandissant, et ça nous permet de pouvoir continuer à transmettre
cette discipline qui nous passionne. »
Programmation
Je veux faire de ce rendez-vous annuel un véritable
moment de fête, de partage et de transmission.
Pour réaliser cette vision, je peux compter sur le
soutien, la force et la passion de mes élèves qui sont
présents tout au long de l’année pour valoriser,
aimer et diffuser notre art Capoeira.
Je souhaite sincèrement que vous apprécierez ce
moment partagé avec nous, avec notre énergie et
notre folie. Et peut-être, on se sait pas, que ça vous
donnera envie de pratiquer la Capoeira… et comme
je le dis toujours, l’important n’est pas forcément
d’être un bon capoeiriste, mais un capoeiriste
bon !!! Bien évidemment, l’un n’empêche pas
l’autre.
Voici comment va se dérouler votre après-midi
Capoeira :
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présentation de la cérémonie et des
invités et des sponsors
roda de Capoeira pour tous
roda des professeurs
batizado et passage de grades des
enfants.
Solos de Capoeira
présentation du maculêlê.
roda de Capoeira pour tous
Démonstrations des enfants
batizado et les passages de grades
ados / adultes.
Surprise !
Discours de clôture, remerciements
des sponsors
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Festival de Capoeira – Albi
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Quelques notions
Afin que vous puissiez mieux comprendre l’art de la Capoeira ainsi que les manifestations afrobrésiliennes que nous allons vous présenter, voici quelques clefs pour vous permettre de profiter
pleinement du spectacle.
LA CAPOEIRA
La RODA
La Capoeira, art martial brésilien, est l’héritage
laissé par les esclaves africains dans leur lutte pour
la liberté.
A la fois lutte, danse, musique, la capoeira est
plurielle et ne peut ni être scindée ni réduite. Sa
pratique ne demande aucun pré-requis, chacun
arrive avec ses atouts et ses contraintes. Elle est
faite pour tout le monde sans aucune distinction.
Souvent méprisée voire crainte, elle a été interdite
de 1890 jusqu’en 1937. Grâce à la volonté de
quelques grands maîtres dont Maître Bimba et
Maître Pastinha, elle fut reconnue en 1953 par le
président Brésilien Getulio Vargas comme « seul
véritable sport national », et entra ainsi dans le
patrimoine immatériel du Brésil.
La Capoeira se distingue des autres arts martiaux
par son côté ludique et souvent acrobatique. Riche
dans le développement corporel et dans la
coordination des mouvements, cette discipline l’est
aussi dans toute son histoire, sa culture et sa
musicalité.
C’est le cercle formé par les capoeiristes et les musiciens
au centre duquel les joueurs (nom utilisé pour désigner
deux capoeiristes) s’affrontent, se mesurent deux à deux.
C’est le moment du jeu. Les deux personnes se cherchent,
se provoquent, se déplacent en harmonie, toujours
attentifs aux réactions du partenaire (ou adversaire, tout
dépend du moment), à ses tentatives de domination. Le
maître mot est ludique, l’agressivité est transformée en
jeu, les capoeiristes se répondent corps à corps, esprit à
esprit, un mouvement après l’autre. Les enchaînements
sont libres. L’important est la fluidité et la continuité.
Le BERIMBAU
La Capoeira est un mélange de lutte et
d’esthétisme. Elle est l’art de lutter en dansant et de
danser en luttant. C’est une discipline riche où
chacun peut trouver sa place et son
épanouissement personnel.
Aujourd’hui, elle attire un public très varié.
Beaucoup de jeunes sont attirés par les
mouvements acrobatiques, proches du Hip-Hop,
mais aussi des personnes plus âgées, attirées
souvent par son originalité, sa combinaison luttedanse, son rythme et sa musique, qui amènent les
capoeiristes à s’intéresser à toute la culture
brésilienne.
Le berimbau est l’instrument principal de la Capoeira. Il
dicte selon le rythme joué, l’évolution de la roda ainsi que
le comportement des capoeiristes.
Deux toques (rythme) sont particulièrement utilisés.
Benguela et São Bento. Le premier demande un jeu plus
lent, près du sol, très technique et stratégique. Le second
impose au capoeiriste un jeu rapide, dynamique et
martial.
Cet instrument est véritablement l’âme de la Capoeira
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LE MACULELE
LA PUXADA DE REDE
Son origine, comme beaucoup de manifestations
folkloriques d’origines africaines, est obscure et
méconnue. On pense qu’il viendrait d’un peuple
venu d’Afrique qui aurait prospéré dans les champs
de canne à sucre de Santo Amaro au XVIIIe siècle et
qu’il se serait intégré aux fêtes locales. Certains
pensent aussi que le «Maculêlê» a des racines
autochtones et serait donc afro-indien.
La Puxada de Rede est une « pièce de théâtre »
folklorique brésilienne jouée dans plusieurs
représentations de capoeira. Elle est basée sur une
traditionnelle légende brésilienne. Au Brésil,
certaines communautés, pêchent toujours ainsi, au
son de l’atabaque, qui guide et donne le rythme à
suivre pour remonter les filets de l’eau.
Une légende raconte que le «Maculêlê» serait né
dans un village où tous les guerriers étaient partis
chasser ensemble, ne laissant au village que les
femmes, les enfants et quelques anciens. C’est ce
moment qu’aurait choisi un village ennemi pour
attaquer, profitant de leur supériorité numérique.
S’armant de courts bâtons, les villageois firent face
aux envahisseurs, montrant tellement de courage
qu’ils les mirent en fuite. À leur retour, apprenant la
nouvelle,
les
chasseurs
commémorèrent
l’évènement par une grande fête où les héros
montrèrent comment ils avaient mis en déroute les
attaquants.
Par la suite, cette danse fut enrichie par des
musiques, chants et mouvements particuliers.
Le «Maculêlê» serait donc un hommage au courage
de ces valeureux guerriers.
Voici la légende de la Puxada de rede :
Un pêcheur s’en va en mer un soir sur une jangada,
un radeau navigable fait main utilisé par des
pêcheurs du nord-ouest du Brésil. Son épouse a un
mauvais pressentiment et tente de l'empêcher
d’aller pêcher ce soir-là. Quoi qu’il en soit, il y va,
laissant sa femme en pleurs et ses enfants effrayés.
Son épouse l’attend toute la nuit sur la plage, et vers
5h00 du matin, l'heure habituelle, elle voit la
jangada. Les pêcheurs semblent très attristés et
certains même pleurent, mais elle ne voit pas son
mari. Les pêcheurs lui disent qu’il est tombé
accidentellement de la jangada. Pendant qu'ils
commencent à replier le filet, ils trouvent son corps
parmi les poissons. Ses amis le portent à bout de
bras sur la plage, selon un rituel funèbre
traditionnel.
Cette manifestation afro-brésilienne fut introduite
dans le monde de la Capoeira par le mestre
Canjiquinha, pour être présentée lors de la
cérémonie du Batizado.
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Ou nous trouver la Capoeira ?
NOS COURS !
Venez essayer gratuitement l'art de la Capoeira!
Débutants acceptés tout au long de l'année
Lundi
Mercredi
18h00 à 19h00 (Cours enfants)
14h00 à 14h30 (cours Baby Capoeira)
19h00 à 19h30 (Cours enfants avancés)
Maison de quartier Cantepau,
19h30 à 21h30 (Cours adultes)
50 av Mirabeau, ALBI
21h30 à 22h00 (Cours culturel)
Maison de quartier Cantepau,
17h00 à 17h30 (cours Baby Capoeira)
50 av Mirabeau, ALBI
17h30 à 18h30 (Cours enfants)
18h30 à 20h30 (Cours adultes)
Mardi
Maison de la citoyenneté,
19h30 à 21h30 (cours adultes)
26 av Boulac Torcatis, Carmaux
Dojo de l’Oisel
VENDREDI
Avenue Guynemer, Gaillac
18h00 à 19h00 (Cours enfants)
20h30 à 22h00 (cours adultes)
19h00 à 21h00 (Cours adultes)
Salle Punch
21h00 à 22h00 (percussions)
8 Rue Jean Moulin, Plaisance-du-Touch
Stade Mazicou, salle d'armes
(Toulouse)
Avenue de Mazicou, Albi
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06-82-04-22-57
[email protected]
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