Test Silvair-Pioneer 400 - ULM Pioneer 200 Pioneer 300 et Pioneer
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Test Silvair-Pioneer 400 - ULM Pioneer 200 Pioneer 300 et Pioneer
Alpi P400 Quadriplace avec 100 ch François Besse Photos constructeur et auteur Après deux ULM et un hélicoptère, le constructeur italien propose un monomoteur quadriplace… es débuts d’Alpi Aviation remontent à début 1999 quand trois compères décident de se lancer dans l’industrialisation d’un ULM. Corrado Rusalen et Angelo Flaiban se connaissent déjà, le premier ayant réalisé la construction d’un ULM Asso 3 conçu par Guiseppe Vidor. Ce dernier a également conçu l’Asso 5, une copie ULM du SF-260 de Stelio Frati. Les deux amis vont améliorer ce concept avec de multiples modifications. Ils font appel à Moreno Stinat pour monter le plan de financement et la production du P300, biplace côte à côte à train rentrant et Rotax 912S démarre. Gérant des ateliers de menuiserie en Croatie, Angelo Flaiban met en place un atelier croate pour la partie menuiserie, la cellule étant essentiellement en bois. L’assemblage final et la finition se font en Italie, près de Pordenone, au nord-est de Venise où se trouvent le bureau d’études et le service après-vente. L’usine est localisée sur le premier aérodrome italien, créé en 1910, d’où le nom de Pioneer donné au modèle. En 2001, “à la demande du marché”, un biplace OTER L école est conçu, le P200 (cf. Piloter n°9). Le type de construction est identique, avec un ULM à train fixe motorisé Rotax 912. La production des P300 et P200 va s’établir sur la base de 50/50. Ce n’est que ces dernières années – crise oblige ! – que le P300 (912S), plus coûteux, va prendre le dessus, avec un prix TTC hors options à 85 700 € contre 53 700 € pour le P200 (912). Une gamme diversifiée D’autres versions vont être proposées à partir des modèles de base. Pour le P300, ce sera le P330 destiné à la voltige et le P300 Hawk. Depuis peu, les premiers P300 PtF (Permit to Fly) sont disponibles, avec ailes marouflées, train amorti oléopneumatiquement et 560 kg de masse maximale. Côté P200, avec Rotax ou Sauer, la gamme va mener au P230 actuel. A la mi-juin, 327 P300 et 241 P200 avaient été produits auxquels il faut rajouter 15 P330 et 3 P300 PtF. La production actuelle est de 80 machines par an. Ceci fait d’Alpi Aviation l’un des constructeurs italiens du trio de tête avec ICP et Fly Synthesis, derrière Tecnam. Le marché américain PIL 68 En attendant l’an prochain une certification ELA1 pour une diffusion “prêt à voler”, le P400 est déjà diffusé par le biais du kit. Son éligilité au CNSK français est prévue cet été. Test du SILVAIR-PIONEER 400 paru dans «PILOTER» n° 29 et reproduit avec l’aimable autorisation du magazine. www.ulmpioneer.com SILVAIR - ULM, Avion & Hélico – Vente, école, entretien Aérodrome de Châtellerault LFCA - 86100 Châtellerault Tél. : 05 49 90 20 78 & 06 31 27 88 33 – [email protected] 1 MAGAZINE Reportage (LSA) est volontairement négligé car trop fermé (protectionisme) et difficile. En France, la marque est représentée par Silvair Services (Chatellerault) et Alp Valence. Le trio animant toujours la société a décidé de ne pas se limiter à l’ULM. En 2007, le marché hélico est attaqué via la reprise d’un projet italien initialement lancé sur la base de l’Exec 162 américain. Après de multiples modifications et l’arrivée d’une turbine, le Raven II a été racheté par Alpi Aviation pour en faire l’AH-130 Syton. La cellule repose sur une structure en tubes d’acier avec cône arrière en La gamme Alpi Aviation compte également un hélicoptère biplace à turbine mais l’effort commercial est volontairement limité en attendant le cap des 1 000 heures de vol des quelques machines déjà diffusées… arrive en fin de processus avec un dossier de justification des nombreux essais au sol et en vol. En France, l’éligibilité à la construction en kit (CNSK), par système déclaratif, devrait être acquise cet été. Le modèle ULM (450 kg maxi) est donné pour 330 à 340 kg à vide avec un 912S et une hélice pas fixe. La version avion (kit puis ELA1), avec pas variable, avionique dont transpondeur, dépasse les 400kg à vide pour 800 kg maximum. Les cellules du P400 sont aussi réalisées en Croatie avec réalisation des structures en bois, entoilage et peinture blanche, tous les matériaux provenant d’Italie. Convoyés par camion à Pordenone, les appareils sont ensuite avionnés et finis selon les choix de l’acheteur. L’usine croate a été portée à 2 400 m2, avec 23 employés contre 18 en Italie. aluminium et coque en carbone pour la cabine. Dix machines sont en vol avec 4 ex-Raven et 6 réalisées par Alpi. La cellule n°8 était en assemblage à la mi-juin. L’effort commercial est volontairement limité pour valider le concept via une école italienne servant de banc d’essai. Son biplace a passé le cap des 650 heures de vol et Corrado Rusalen attend le cap des 1 000 h pour une grande visite et faire le point. Aussi, pour l’heure, la production, faite en Italie, est limitée à trois machines par an avec la capacité l’an prochain de passer entre 6 à 12 unités annuelles. Mais en novembre 2008,Alpi Aviation a décidé de se lancer sur le segment du monomoteur quadriplace avec le P400 développé en cinq mois et présenté, premier vol déjà effectué, au salon de Friedrichshafen en avril 2009 (cf. Piloter n°16). Le P400 est considéré comme ULM par certains pays (Nouvelle Zélande, Afrique du Sud, Australie) comme l’Italie. Tout en attendant la norme européenne ELA 1 pour le certifier (objectif novembre 2012), Alpi le diffuse déjà en construction amateur. En Angleterre, le dossier d’homologation par la LAA Test du SILVAIR-PIONEER 400 paru dans «PILOTER» n° 29 et reproduit avec l’aimable autorisation du magazine. www.ulmpioneer.com Le P400 a déjà démarré en production, complétant désormais le P300, premier ULM de la gamme depuis le début des années 2000, complété par la suite du P200 à train fixe. Près de 600 Pioneer ont été diffusés à ce jour à raison de 80 machines en moyenne par an. SILVAIR - ULM, Avion & Hélico – Vente, école, entretien Aérodrome de Châtellerault LFCA - 86100 Châtellerault Tél. : 05 49 90 20 78 & 06 31 27 88 33 – [email protected] 2 Structure en bois, aérodynamique en composites La technologie est la même que pour les P200/P300 avec une cellule en bois, matériau léger et moins coûteux que le tout composite. La structure est chargée de reprendre les efforts aérodynamiques. Une coque en carbone-verre est collée pour assurer l’aérodynamique et participer en bonus au dimensionnement structural. Les deux voilures sont également en bois, entièrement coffrées et marouflées par de la fibre de verre, seules les gouvernes étant entoilées pour gain de masse. Les deux voilures sont reprises dans la partie centrale via un tunnel métallique. Avec la volonté de réaliser un Test du SILVAIR-PIONEER 400 paru dans «PILOTER» n° 29 et reproduit avec l’aimable autorisation du magazine. www.ulmpioneer.com Commandes par manches, sélecteur carburant sur la console, freins aux pieds… Structure en bois avec une coque en carbone-verre collée par dessus pour la forme aérodynamique. Les deux demivoilures sont reprises dans le fuselage sur un tunnel en métal. quadriplace économique, le Rotax 912S a été retenu. Faible puissance oblige pour un quadriplace, la voilure a été réalisée avec un bon allongement (6,9), les deux winglets en carbone augmentant la stabilité spirale, l’effet dièdre (5° pour la voilure) et limitant surtout la traînée induite. Ils ont été évalués à la masse de 750 kg et à la vitesse de 130 km/h (montée) pour optimiser le taux de montée. Ces choix technologiques permettent un devis de masse considéré moins élevé qu’en métal et en composites, ces derniers imposant un facteur de sécurité de 2,25 (1,5x1,5) contre 1,5 pour les autres. L’objectif est de proposer sur le marché un SILVAIR - ULM, Avion & Hélico – Vente, école, entretien Aérodrome de Châtellerault LFCA - 86100 Châtellerault Tél. : 05 49 90 20 78 & 06 31 27 88 33 – [email protected] 3 MAGAZINE Reportage quadriplace permettant 4 personnes à bord pour 4 heures d’autonomie et de faibles coûts d’entretien, similaires à ceux d’un ULM (Rotax). Une version haut de gamme existe avec Rotax 914. Deux P400 Turbo ont été réalisés dont l’un à destination de l’Iran.Au FL50, lors d’un essai d’un P400 Turbo avec trois adultes à bord et 70 litres de carburant, Corrado Rusalen a noté une vitesse supérieure à 130 Kt avec 32” de PA et 5 000 tr/mn. Cabine pour quatre… Pour montrer concrètement les capacités du P400, Corrado Rusalen a proposé un vol sur un modèle avion, motorisé 912S avec une hélice à pas variable Idrovario à commande hydraulique. La visite prévol apporte quelques commentaires. Les jointw des capots moteur sont très propres, les formes lisses et l’état de surface d’un bon niveau. Les prises Pitot et statique sont regroupées sous l’aile. L’accès aux deux réservoirs se fait à l’extrados de chaque aile avec une purge à l’emplanture. On note une fente importante entre l’aileron et le winglet, ce qui pourrait expliquer l’annonce de Corrado Rusalen sur une légère diminution de l’efficacité des ailerons avec les winglets. Les gouvernes ne bénéficient pas de joints d’étanchéité à l’intrados, considérés comme non nécessaires. L’aileron droit bénéficie d’un trim. Les volets, de forte corde et empêchant donc l’accès par le bord de fuite, comptent quatre braquages (0°, 12°, 20° et 30°). L’accès à bord se fait ainsi par l’avant du bord d’attaque, via un marchepied Les portes papillon, actionnées par vérin oléopneumatique, dégagent bien l’accès à bord à l’avant comme à l’arrière. costaud, puis en prenant appui sur une surface plane devant le siège. Ceci permet d’éviter de faire basculer l’appareil sur l’arrière en embarquant les passagers en premier. Les portes papillon dégagent bien l’accès à bord à l’avant comme à l’arrière. Pour la démonstration, ce vol a été effectué à quatre, avec le rédacteur en place avant droite aux côtés du leader de la patrouille Pioneer Team, avec à l’arrière Silvio Vio (Silvair Services, l’un des deux représentants français) et Mme Rusalen. L’équipage affichait environ 300 kg sur la balance avec 60 litres embarqués (42 kg) sur les 2x43 litres disponibles en standard (+30 l en option).Avec une masse à vide donnée La technologie bois a été retenue par sa légèreté, son coût et les activités déjà ménées en Croatie dans le domaine de la menuiserie. La forme extérieure est due à une coque en composites. Test du SILVAIR-PIONEER 400 paru dans «PILOTER» n° 29 et reproduit avec l’aimable autorisation du magazine. www.ulmpioneer.com SILVAIR - ULM, Avion & Hélico – Vente, école, entretien Aérodrome de Châtellerault LFCA - 86100 Châtellerault Tél. : 05 49 90 20 78 & 06 31 27 88 33 – [email protected] 4 Les saumons augmentent la surface alaire, l’effet dièdre (stabilité latérale) mais ils diminuent surtout la traînée induite durant la montée, avec une puissance relativement faible pour un quadriplace. Le modèle ci-dessus est un ULM reconnaissable à son… immatriculation. OTER Avec un train très court et relativement étroit, le P400 fait un peu pataud au sol. Cela ne l’empêche pas d’avoir un rayon de virage au sol de 6 m et de bénéficier d’un vent de travers démontré à 18 Kt. Les roues tirées du train principal absorbent bien les irrégularités des pistes en herbe. Vol d’information Corrado Rusalen a prévu de mettre en avant la distance de décollage. La 18/36 du terrain est en herbe à raison d’une balise tous les 60 m.Avec une lente mise de gaz progressive (et non pas sur freins), l’appareil va accélère tandis que mon pilote compte les balises. La rotation sera entamée après la cinquième pour un décollage effectif peut avant la sixième, soit moins de 360 m de roulage à quatre à bord, avec très peu de vent, une altitude proche du PIL 72 pour 420 kg, le total avoisinait donc les 770 kg, proches des 800 kg maxi. La porte se referme grâce à une poignée et un loquet. La cabine en place avant offre 1,10 m de largeur. Les sièges avant sont réglables en longitudinal via deux tirettes à leur base. Les palonniers étant jugés trop loin, j’ai avancé mon siège au maximum mais Corrado m’a demandé de le reculer pour éviter de limiter l’action du manche à cabrer. Avec mon 1,73 m, j’ai donc été obligé de m’allonger sur le siège pour atteindre les palonniers – ceux à gauche bénéficient d’extensions et aussi des freins. Mon dos n’est donc pas supporté par le dossier du siège. Ce point d’ergonomie peut être corrigé en rapprochant les supports de palonniers. Les commandes sont par manches. La gestion moteur se fait via la console centrale avec les trois manettes classiques. Le sélecteur carburant est à deux positions (droite/gauche) Le compensateur électrique est atteignable de l’index à partir des gaz. Test du SILVAIR-PIONEER 400 paru dans «PILOTER» n° 29 et reproduit avec l’aimable autorisation du magazine. www.ulmpioneer.com SILVAIR - ULM, Avion & Hélico – Vente, école, entretien Aérodrome de Châtellerault LFCA - 86100 Châtellerault Tél. : 05 49 90 20 78 & 06 31 27 88 33 – [email protected] 5 MAGAZINE Reportage Le P400 bénéficie du train rentrant du P300, la roulette avant étant partiellement rentrée sous le ventre. Dans le cockpit, une surface vitrée permet de contrôler sa bonne rétraction. Marchepied au bord d’attaque de la voilure. Bipale à pas variable Idrovario de bon diamètre. Soute à bagages de bon volume, limitée à 20 kg maxi. tent bien d’assurer la sécurité avant le virage. La visibilité générale est bonne malgré l’arceau avant relativement large. En croisière, un pilotage aux ailerons seuls est possible. La direction donne du roulis induit et permet de revenir ailes horizontales avec un classique léger couple piqueur. Sûrement proposé en option, on préférerait un trim en sommet de manche plutôt qu’au tableau de bord. Chaque place bénéficie d’un aérateur efficace. Retour dans le circuit pour un premier touché. Sortie du train vers 160 km/h puis un cran de volets sous 140 km/h.Aucun couple n’est constaté, pas besoin de compenser. Corrado Rusalen me demande de rester haut jusqu’au dernier virage, pour cause de voisinage et nous arrivons donc en finale avec un plan gigantesque. Tous les volets, à commande électrique (une impulsion et la courbure sort jusqu’au cran suivant) seront sortis sans constater de variation d’efforts au manche ni de couple en tangage, un bon point.Tout réduit, avec un ralenti jugé un peu haut, il sera difficile de tenir les 110 km/h préconisés pour viser l’entrée de piste. Nous toucherons à mi-piste. Les roues tirées OTER niveau de la mer mais une température proche de 30°C (Isa+15) et une forte humidité. La montée sera rapidement limitée pour cause d’espace aérien avec une base militaire à proximité. En quittant le secteur, un segment de croisière basse altitude sera simulé avec 27 pouces de PA et 5 000 tr/mn donnant 120 Kt environ sur l’écran et 225 km/h affichés au badin. Plus tard, à partir de 500 ft/sol, une montée sera simulée et suivie approximativement au chronomètre,en l’absence d’un variomètre, donnant un taux de montée d’environ 500 ft/mn. Corrado effectue ensuite deux recherches de Vs en lisse et pleins volets jusqu’à atteindre un léger buffeting. Le manuel de vol consulté en anglais, entaché de quelques erreurs issues d’un copié-collé du P300, annonce en noeuds 48, 46 et 44 Kt selon la courbure affichée. J’ai droit aux commandes pour quelques virages. Elles sont plutôt fermes si l’on compare avec les P200/P300, ce qui n’est pas gênant pour un avion de voyage. Pour la précision du pilotage, on peut prendre appui sur sa jambe en tenant le manche à la base de sa poignée. Les hublots arrière permet- PIL 73 Test du SILVAIR-PIONEER 400 paru dans «PILOTER» n° 29 et reproduit avec l’aimable autorisation du magazine. www.ulmpioneer.com SILVAIR - ULM, Avion & Hélico – Vente, école, entretien Aérodrome de Châtellerault LFCA - 86100 Châtellerault Tél. : 05 49 90 20 78 & 06 31 27 88 33 – [email protected] 6 Avec un fuselage court, la profondeur a été repoussée à l’extrémité arrière pour une stabilité longitudinale adéquate. Les ailerons sont équilibrés statiquement. DEUX DRONES En suivant un cahier des charges de l’armée italienne, Alpi Aviation s’est diversifiée avec la production de deux drones. Le premier est une aile volante d’environ 2,50 m d’envergure, à motorisation électrique (1,2 kW), décollant à partir d’une rampe, offrant 2h00 d’autonomie, un plafond de 3 000 m pour des évolutions dans un rayon de 15 km. L’appareil embarque en soute une caméra lors d’un vol entièrement automatique, avec PA et GPS. Le domaine de vol va de 40 à 85 km/h. L’appareil se pose sur le ventre, les pales de l’hélice propulsive se repliant. Les ailes peuvent servir de fusibles pour sauvegarder la charge utile. Ce drone est équipé d’un parachute balistique. 24 unités ont été livrées. Le second est un petit hélicoptère à trois rotors actionnés par six moteurs électriques. Son autonomie est de 30 mn pour un rayon d’action de 7 km, avec une trajectoire entièrement automatique. Il est pliable pour le transport. Un monomoteur avant le bimoteur Au bilan, Alpi Aviation met sur le marché un quadriplace économique, à Rotax 912S, type d’appareil qui n’est pas courant… Son concurrent prin- OTER Ces deux drones, certifiés par l’armée italienne, sont opérationnels. ■ Le kit CS23 du P400 comprend : la cellule avec 912S et Airborx, sièges réglables, réservoirs, freins aux palonniers à gauche, trim électrique (tangage et roulis), trappes de train, habillage cabine, bâche de verrière, instrumentation moteur de base. absorbent sans problème le contact du sol. A la remise des gaz, j’ai un temps de retard avec une désaxe à gauche vite rattrapée. La montée se fait à 110 km/h avec rentrée du train et des volets ne provoquant aucun couple ni variation d’effort. Un deuxième touché est effectué avec cette fois des S en finale pour raccourcir la trajectoire suite au plan volontairement trop fort. Corrado Rusalen reprend les commandes pour une nouvelle démonstration, avec une montée à 1 500 ft suivie d’un arrêt complet du moteur, afin de montrer la bonne finesse du quadriplace, donnée pour 13. Une fois au parking, la place arrière sera évaluée avec un confort relativement moyen. Le dossier est plutôt droit et surtout il n’est pas possible de glisser ses pieds sous les sièges avant, longeron de voilure oblige, d’où une assise assez droite. La visibilité aux places arrière est bonne avec la vision de la profondeur. La largeur à l’arrière est plus faible et les grands gabarits connaîtront sans doute quelques interférences avec le vérin oléopneumatique de la porte. De l’extérieur, chaque porte se referme en l’appliquant bien contre la structure, en jouant sur sa souplesse. Le modèle évalué ne disposait pas d’une fermeture des portes à clé. PIL 74 Test du SILVAIR-PIONEER 400 paru dans «PILOTER» n° 29 et reproduit avec l’aimable autorisation du magazine. www.ulmpioneer.com SILVAIR - ULM, Avion & Hélico – Vente, école, entretien Aérodrome de Châtellerault LFCA - 86100 Châtellerault Tél. : 05 49 90 20 78 & 06 31 27 88 33 – [email protected] 7 MAGAZINE Reportage cipal dans ce domaine reste le MCR-4S si l’on évoque la construction en kit, seule possible actuellement en France mais le P400 devrait aller plus loin avec une version prochainement certifiée selon le calendrier de l’EASA – ses concurrents seront alors notamment l’APM-40 Simba et le Tecnam P2010, il est vrai avec des motorisations plus traditionnelles. Pour l’heure, les prix du P400 sont de 129 766€ TTC pour le kit et 162656€ TTC pour la version prêt à voler (CS-23 RTF) selon la réglementation du pays. Délais de livraison : 4 mois. Sous la forme d’une vue d’artiste affichée à l’usine et d’une maquette d’exposition sur le bureau du patron, le prochain projet du bureau d’études, travaillant sous Catia, devrait être un bimoteur (P500?) dénommé Pioneer Twin, la “tendance du marché étant d’aller vers le haut”. Comme le Twin R issu du monomoteur MCR-4S chez Dyn’Aéro, le Pioneer Twin sera extrapolé du P400 avec deux Rotax 912S à pas variable mais avec un train rentrant, pour viser le marché des écoles de formation. Avec une masse à vide estimée de 500 kg, l’appareil pourra emporter une charge identique pour atteindre 1000 kg et rester en ELA1. Les études se poursuivent à Pordenone et l’on évoque une concrétisation pour la fin 2012. ■ A l’horizon 2012, le Pioneer Twin extrapolé à partir du P400 avec deux Rotax 912S et le train rentrant. Le RTF (Ready to Fly) est fourni avec 912S, Airbox, hélice à pas variable (hydraulique), VHF Garmin SL40, transpondeur Garmin GTX328 (mode S), 4 interphone, balise de détresse avec instruments de vol et les équipements standards de la version kit. ■■■ Alpi Aviation Alpiaviation.com Silvair Services Silvair.fr Alp Valence Alp-valence.com ■■■ ALPI AVIATION P400 (CS-23) Caractéristiques Longueur (m) Envergure (m) Surface alaire (m2) Masse maximale (kg) Réservoirs (l) Bagages max (kg) Facteurs de charge (g) Performances* Vitesse maximale (Kt) Croisière 75 % (Kt) VS0 (Kt) VNE (Kt) VX (Kt) VY (Kt) Taux de montée (ft/mn) Finesse Distance franchissable (km) Plafond (m) *Données constructeur 7,00 8,80 11,2 800 80 20 +4/-2 135 120 44 160 60 80 800 13 900 4 000 SILVAIR-PIONEER 400 OTER Ce test du est paru dans «PILOTER» n° 29 (Juillet-Août 2011). Il est reproduit par Silvair (www.ulmpioneer.com) avec l’aimable autorisation du magazine. PIL 75 Test du SILVAIR-PIONEER 400 paru dans «PILOTER» n° 29 et reproduit avec l’aimable autorisation du magazine. www.ulmpioneer.com SILVAIR - ULM, Avion & Hélico – Vente, école, entretien Aérodrome de Châtellerault LFCA - 86100 Châtellerault Tél. : 05 49 90 20 78 & 06 31 27 88 33 – [email protected] 8