vlad Dracula tepes est mort le 14 décembre 1476. voici ce qui lui est

Transcription

vlad Dracula tepes est mort le 14 décembre 1476. voici ce qui lui est
Vlad Dracula Tepes est mort
le 14 décembre 1476.
Voici ce qui lui est arrivé après...
Fabien
Nury
Mathieu
lauffray
Mario
alberti
Si Les Chroniques de Légion établissent des connexions avec
le triptyque Je suis Légion et en livre des clés essentielles, cette
série en quatre tomes est une création indépendante. Elle aurait
pu exister sans Légion, ou avant... Le fait qu’elle nous arrive
maintenant a plus à voir avec l’évolution de l’écriture de son
scénariste Fabien Nury qu’avec une volonté de coller à la mode
des « préquels » et autres « antésuites ». Attention, Vlad Tepes
a peut-être un cœur...
Les Chroniques débutent en 1476 en Transylvanie par un prologue « opératique »
selon l’expression de Fabien Nury. Mathieu Lauffray qui l’a réalisé nous offre en effet
une mise en scène grandiose, digne de la réputation sulfureuse de cette sombre partie
du monde. L’univers des Chroniques, on le comprend dès la première page, est violent,
fantastique et baroque, teinté de mythologie et de légendes. Noir et sang.
D’époque tourmentée en guerre fratricide, Vlad Tepes se promène au fil du sang de
ses victimes : c’est, pour lui et pour Radu son frère, un véhicule de choix. Ce à quoi
ils n’avaient pas songé, c’est qu’à leur tour ils vont être envahis par des pensées et
des sentiments inconnus... tellement humains. Désormais, leurs choix ne sont plus
vraiment les leurs et leur destin pourrait bien en être modifié à jamais.
livre I
livre i
livre iI
livre IIi
livre iV
livre I
Sortie nationale : le 4 mai 2011
Collection grafica / Cartonné
56 pages coul. / Format : 24 x 32 cm / Prix public TTC France : 13,50 euros
scénario
Fabien Nury
dessin
Bienvenue dans le cerveau de Vlad Tepes !
Avec Je suis Légion, Fabien Nury nous entraînait dans un univers glaçant et
paranoïaque, d’où l’espoir était banni à tout jamais. Quelques années plus tard, nourrie
par l’humanité du personnage ambigü de Il était une fois en France, son écriture s’est
enrichie d’une sensibilité nouvelle, d’émotions, de questionnements. L’intrigue est
désormais influencée par la psychologie des personnages. « Je me suis demandé si, dans
les tréfonds de l’âme de Vlad Tepes, je pourrais trouver les ressorts psychologiques qui,
petit à petit, ont construit le cloaque de Légion et conduit ces êtres en enfer. »
C’est donc du point de vue des personnages que le lecteur voit ce qui se passe,
partageant leur soif de pouvoir, leur haine respective mais aussi les changements
inattendus qui s’opèrent lentement.
Un scénariste, quatre dessinateurs...
...et quatre tomes bouclés en deux ans ! Un beau challenge, relevé avec maestria
par des artistes venus d’horizons différents : Mathieu Lauffray, Mario Alberti, Zhang
Xiaoyu, Tirso et son coloriste Javier Martin.
Chacun dessine une époque particulière, ce qui permet au lecteur d’être graphiquement,
mais subtilement, guidé au fil des incarnations des personnages. Quatre visions
différentes de l’univers de Vlad Tepes, et quatre purs talents !
Zhang
xiaoyu
Mathieu Lauffray, Mario alberti,
Zhang Xiaoyu, Tirso
C
o
n
t
France
Directrice communication, pôle BD :
Élise Brun
Relations presse : Sophie Caïola
Éditions Glénat
39, rue du Gouverneur-Général-Éboué
92130 ISSY-LES-MOULINEAUX
Tél : 01 41 46 11 28/37
[email protected]
[email protected]
www.glenat.com
a
c
t
s
p
Belgique
Paul Herman
Glénat Bénélux
Rue Saint-Lambert, 131
1200 WOLUWE SAINT-LAMBERT
Tél : 02 761 26 40
Fax : 02 761 26 45
[email protected]
r
e
s
s
e
Suisse
Edith Malzahn
Glénat Suisse
46, route de Divonne
1260 NYON
Tél : 22 990 03 03
Fax : 22 990 03 04
[email protected]
Vous pouvez télécharger les couvertures, les photos des auteurs,
ainsi que le dossier de presse à l’adresse suivante : http://www.glenat.com
N’oubliez pas de vous inscrire au pressroom afin d’avoir tous ces visuels en haute résolution.
http://www.glenat.com/dyn/glenat/pagesasp/frame/accueil.asp
www.glenat.com
tirso
Trois époques, trois visages du Mal,
trois incarnations de Vlad Dracula Tepes.
ils n’exploitent pas le potentiel illimité de la bande dessinée. Bien sûr, dans Les Chroniques il y aura des éléments
de découpage cinématographique, mais les pages dont je suis le plus content dans le tome 1 sont celles qui racontent
autrement. Un rat qui utilise le sang du personnage comme véhicule pour changer d’incarnation, c’est un concept
qui en littérature demanderait beaucoup de texte mais en bande dessinée, grâce à l’image et au mode narratif - la
« voix off » - pas besoin d’une multitude de cases ou de dialogues fastidieux. ça évite les mauvaises scènes où l’on
s’ennuie.
i nterview
Pourquoi ces Chroniques sont-elles éditées chez Glénat... ?
économie de texte, donc, et en même temps, votre écriture est plus soignée que jamais !
Paradoxalement, c’est pour ne pas changer d’éditeur. J’avais vécu l’aventure de Je suis Légion aux Humanos avec
Philippe Hauri, qui est aussi mon ami. Lorsqu’il a quitté cette maison d’édition pour rejoindre les éditions Glénat,
je l’ai suivi avec le projet des Chroniques sous le bras. ça m’a paru évident.
Heu... merci ! Dans ce type d’histoire, on a droit au lyrisme, ça va bien avec l’image. être lyrique ne veut pas dire
écrire beaucoup, au contraire, on peut dire beaucoup de choses, être grandiloquent même, avec quelques mots. à
condition de ne pas oublier l’ironie, la distance, sans quoi on est vite ridicule. Et le dessinateur est ravi : il a une
page avec très peu de texte, sur laquelle il peut choisir de dessiner cinq belles cases seulement, et ça raconte quand
même quelque chose de beau. Je rends hommage à Mario, qui a bâti des pages à la Toppi sur les réminiscences de
Gabriella : c’est lui qui a décidé cette superbe composition sans cases et c’est parfait.
Une série bouclée en deux ans, quel cadeau pour le lecteur !
J’espère que ça lui fera plaisir ! C’était un souhait, devenu possible avec le parti pris qu’on a choisi : un scénariste
mais quatre dessinateurs. Les quatre tomes sont écrits, les quatre couvertures sont prêtes, et le premier tome sort
maintenant. D’ici à fin 2012, la série des Chroniques de Légion sera bouclée.
Cette fois, on s’échappe de la première moitié du 20e siècle ! Et on voyage beaucoup...
Oui. Dans Je suis Légion on était dans l’action pure. Avec les Chroniques on découvre le pourquoi du comment.
Effectivement ! Ces époques me sont moins familières, mais pas tant que ça : j’aime l’Histoire à toutes ses périodes.
Avec les Chroniques je peux me balader avec plus de liberté que d’habitude parce que mon propos est plus
romanesque. Il était une fois en France est une histoire vraie, avec un personnage ayant réellement existé, le travail
de documentation a été énorme, il fallait être précis... Alors que là, il y a une base historique et légendaire dont je
me suis inspiré, mais je pouvais créer ma propre version. La mythologie de la Conquista, par exemple, m’intéresse
plus que ce qui s’est réellement passé.
On ne va quand même pas finir par trouver Vlad attachant, comme M. Joseph ?
Cette scène hallucinante des chevaux bloqués dans la glace a-t-elle réellement existé ?
Quatre périodes, quatre dessinateurs : comment s’est décidée la répartition ?
C’est un fait réel, mais que j’ai transposé. C’est Malaparte, auteur italien qui a couvert la Deuxième Guerre mondiale,
qui l’a décrite en 1944 dans son livre Kaputt. ça s’est vraiment passé, il a vu ces chevaux pris dans le lac gelé, il
raconte qu’on pouvait alors s’asseoir sur la tête d’un cheval congelé, brrrr... Ensuite, ce fut le dégel et là... beaucoup
moins fascinant !
Nous en avons décidé en tenant compte du trait et des souhaits des dessinateurs. Mario a toujours su dessiner de très
belles femmes dans des scénarios fantastiques, Zhang a l’habitude des scènes très guerrières... Chacun a retrouvé
son univers familier. Tous ont fait leurs couleurs sauf Tirso qui a travaillé avec son coloriste habituel, Javier Martin.
C’est très agréable de mobiliser des talents d’horizons différents.
Ces différents univers seront-ils développés dans les prochains tomes ?
Du coup, chaque époque est clairement identifiée...
Les époques principalement developpées sont celles des quatre incarnations de Vlad, les autres ne seront
qu’évoquées. On se balade donc en 1450, 1521, 1872, 1887... pour terminer en 1918, juste avant Je suis Légion.
Le pouvoir de réincarnation des personnages permet de passer d’une époque à une autre avec une liberté absolue !
Exactement. C’est subtil, on ne passe pas d’un dessin réaliste à du manga, mais la différence est suffisamment
perceptible pour que le lecteur sache immédiatement où il est.
Avec Les Chroniques on découvre la psychologie des personnages de Je suis Légion : c’est
une approche nouvelle pour vous...
En effet, c’est en travaillant sur M. Joseph, pour Il était une fois en France, que j’ai découvert le plaisir qu’on peut
prendre à développer la psychologie d’un personnage. L’incroyable aventure de Joseph a eu lieu parce que cet
homme avait des sentiments forts, qui prenaient le pas sur ses convictions. Tous ses choix découlent de ça, j’étais
donc obligé de décortiquer le processus pour expliquer son parcours exceptionnel.
C’est la partie qui lui plaisait le plus, et son planning ne lui permettait pas de dessiner tout l’album car le tome 4
de Long John Silver est très attendu. Ce prologue est très important pour la série, je voulais que ce soit fort, une
sorte d’opéra qui pose les bases de tout ce qui va se passer ensuite : Mathieu sait très bien faire ça. On s’est fait
un gros plaisir ensemble, le projet contenait un tas de trucs qu’on n’avait jamais faits ni l’un ni l’autre : dans ce
tome 1 Mathieu a dessiné sa première scène érotique ! Et malgré son emploi du temps serré, il a tenu a réaliser la
couverture, c’est un beau cadeau.
Cela a changé votre rapport à l’écriture ?
C’est impressionnant de dessiner après Mathieu Lauffray, non ?
Absolument. Ce travail particulier a vraiment donné une nouvelle direction à mon écriture. Je ne peux plus faire
ce que j’ai fait jusque là, avec de la pure intrigue, de la pure action. C’était très bien mais maintenant, entre le
personnage et l’intrigue, je pose une émotion. Même le prochain tome de W.e.s.t. laissera plus de place aux
émotions des personnages. Avec le recul je peux dire -modestement- que je suis un bon technicien de l’intrigue mais
maintenant je ressens moins le besoin d’écrire beaucoup. M. Joseph m’a libéré de ma peur du vide.
Sûr ! En lui confiant les premières pages, on proposait forcément un gros challenge aux autres dessinateurs. Surtout
à Mario, qui enchaîne les pages suivantes, mais il s’en est très bien sorti.
Le mot « liberté » revient d’ailleurs souvent dans vos propos...
Je redécouvre le potentiel extraordinaire de ce mode de narration qu’est la bande dessinée : tout est possible ! On
peut raconter des choses qui seraient compliquées à montrer, même au cinéma. Je suis Légion a été écrit sur un
mode cinématographique, mais les Chroniques sont presque impossibles à adapter au cinéma, c’est de la BD pure.
Je trouve d’ailleurs que les jeunes auteurs sont trop influencés par le cinéma et pas assez par la littérature. Du coup,
LES A U TE U RS
Va-t-on enfin savoir pourquoi Vlad et son frère sont ennemis ?
à voir... Il est lui-même surpris du fait que ses incarnations influent sur son état d’esprit. Dès le tome 1 il se passe
quelque chose, le temps d’un regard entre Gabriella (lui) et Martin. Son esprit, en passant par le sang, passe par les
sens... Il va connaître des émotions, des sentiments, ça lui fait drôle, et à nous aussi ! Et ça conditionne forcément
la fin. Ici encore, le mode narratif permet de montrer ce que ressent le personnage, alors que lui-même ne comprend
pas encore ce qui se passe.
Pourquoi Mathieu Lauffray n’a-t-il dessiné que le prologue ?
Vivre à différentes époques pour de vrai, ça vous plairait ?
Contrairement à ce qu’on pourrait croire, je ne suis pas nostalgique. J’aurais peut-être aimé vivre dans les années
1960-70, à l’époque du Parrain de Coppola et de Bernard Prince en BD... Mais je n’aime pas me dire « c’était mieux
avant ». Par contre, ce qui se passe dans la série, le fait de passer par le sang des gens pour changer d’époque,
cumule deux fantasmes forts : l’ubiquité et l’éternité. La damnation de ce pouvoir, le prix à payer, c’est une solitude
absolue, qu’on retrouve dans les films Entretien avec un Vampire ou encore Highlander. Comme le chantait Freddy
Mercury, qui a envie de vivre éternellement ? Explorer ce fantasme permet d’entrer dans un romantisme noir mais
psychologiquement très intéressant. Quant à le vivre pour de vrai...
Fabien Nury
Mathieu LAUFFRAY
Mario Alberti
Zhang XIAOYU
TIRSO
Né en 1976, Fabien Nury a coécrit W.E.S.T. avec Xavier Dorison
(Dargaud) et est le scénariste de Je suis Légion pour John Cassaday
(Humanoïdes Associés). En 2011, avec le dessinateur Sylvain
Vallée, il est récompensé du prix de la meilleure série du Festival
International de la Bande Dessinée d’Angoulême pour Il était
une fois en France.
À la fin de ses études aux Arts Déco, Mathieu Lauffray signe Le
Serment de l’Ambre (Delcourt). Il réalise ensuite les couvertures des
comics Star Wars de Vatine et travaille pour la presse, les jeux de
rôle, le jeu vidéo, le cinéma, notamment avec Roland Emmerich
ou Christophe Gans sur Le Pacte des Loups. En 2000 il entame Prophet avec la complicité de Xavier Dorison, qu’il retrouve à partir de
2006 pour une nouvelle série intitulée Long John Silver (Dargaud).
Né en Italie en 1965, il publie sa première nouvelle, Holly Conick,
en 1990. En 1994, il gagne le Prix Abertarelli avec Le Chant de
la Baleine. Auteur de Morgana avec Luca Enoch (Humanoïdes
Associés) et de Redhand sur des textes de Kurk Busiek, il réalise
également de nombreuses couvertures pour DC Comics dont
Aquaman et Wonderwoman.
Né en 1975, il est diplômé de l’école spéciale des Beaux-Arts du
Guizhou à 20 ans. Il fut rédacteur en chef des magazines BD
« Flying » et « Le Monde des S.F. ». Il a signé près de 20 albums
dont Au Fond du rêve, Crusades (Humanoïdes Associés) , Le Clown
et Chine, Regards croisés (Casterman). Il vit à Chengdu, en Chine.
Né en 1979 en Espagne, il a été directeur artistique en agence de
publicité. Dessinateur autodidacte, sa première BD, L’œil du Diable
(Paquet), remporte le Prix du Meilleur Album romanesque au
Festival de Moulins. Il a égalemnt dessiné la série Le Manoir des
Murmures (Humanoïdes Associés).