Juin 2005 - Site de la Cmcas Finistère-Morbihan

Transcription

Juin 2005 - Site de la Cmcas Finistère-Morbihan
SANTE : les risques au soleil
REFLETS
Mensuel d’information de la Caisse Mutuelle Complémentaire d’Action Sociale du personnel EDF-GDF du Nord-Finistère
NO 191 -
www.brest.cmcas.com
p. 6-7
JUIN
2005
20 ANS DE CYCLOS
...ET
DES BRETONS SOUS
LE CRACHIN
DOSSIER
p. 8
Bourses Solidarité Vacances
Un dispositif contre l’exclusion
Le thème CCAS de l’année
ALSACIEN
CHINE
de Pékin à Shangaï
p. 14
p.11
TOUTE
EN
É
L’INFO
LIGNE...
@
Pour vous tenir informé de l’actualité
de la CMCAS, abonnez-vous à sa lettre
d’information (newsletter) en ligne ! Vous
recevrez régulièrement par e-mail un
panorama de l’actualité , avec un résumé des principaux articles. Cette
lettre mentionne par ailleurs les nouveautés mises en ligne dans les différentes rubriques du site.
Inscrivez-vous sur :
http://www.brest.cmcas.com
M
O
Aquagym
Pour la saison 2005-2006, deux nouvelles
plages horaires sont à l’étude à la piscine
de l’IME du Relecq Kerhuon :
Le mardi de 19h à 20 h et le jeudi de
19h à 21h.
Ces disponibilités seront effectives si un
nombre suffisant de personnes se montre intéressé (de 8 à 10 personnes). Pour
permettre à la section Lumina de conserver une priorité sur ces créneaux horaires,
contactez l’Accueil de Proximité de Brest
au 02 98 00 75 63 ou Jean-Luc Balay : 02
98 80 15 39 (soir) le plus tôt possible.
Rappel : La plage horaire du mercredi de
12H15 à 13h45 à l’IME du Relecq Kerhuon
est maintenue. Une dizaine de personnes
viennent régulièrement.
Rappel des horaires des cours à la
piscine de Recouvrance :
Lundi de 21h à 22 h
• Enfants à partir de 6 ans : Natation (apprentissage)
• Adultes : Natation (perfectionnement sur 3
lignes d’eau)
• Aquagym
Mardi de 20h à 21 h
• Enfants de moins de 16 ans : Natation
(perfectionnement)
www.visitlondon.com
M
Les jeunes
à London
Tu as entre 15 et 17 ans ? Tu as sûrement reçu un courrier t’invitant à découvrir Londres du 25 au 28 octobre. Ne
rate pas cette occasion que t’offre la commission jeunesse,
parles-en vite à tes parents !
La date limite d’inscription approche : tu as jusqu’au lundi 20
juin pour retourner ton bulletin d’inscription à ton accueil de
proximité.
NB : Si tu as perdu ce courrier, contacte Brest au 02 98 00 75
63 ou Morlaix au 02 98 63 14 70.
INSCRIPTION
AUX SEJOURS
CCAS
Vous avez jusqu’au mardi 21
juin pour adresser vos demandes de vacances à vos
accueils de proximité pour
les périodes :
Automne 2005 (toutes destinations, outre-mer inclus)
Hiver 2005 (outre-mer)
Campeurs Libres
Bénéficier du confort des centres de vacances
CCAS sans réservation préalable : c’est possible grâce à la formule «campeurs libres».
Demandez votre carte Campeurs Libres à votre
Accueil de Proximité. Vous la présenterez, ainsi
que votre carte Activ’, en arrivant dans le centre
de vacances. A noter, la nouveauté pour 2005 :
une carte individuelle sera délivrée aux ayantsdroit de 18 à 26 ans, non accompagnés par
l’ouvrant droit de leur famille.
Autre brochure nécessaire aux voyageurs itinérants : le calendrier des campeurs.
Vous y trouverez la liste des 69 centres où vous pourrez séjourner au maximum,
avec leurs dates d’ouverture et leurs numéros de téléphone, le tableau des participations financières, le nombre d’emplacements disponibles, ainsi que l’accès éventuel
au service de plats cuisinés.
Les réservations ne sont pas nécessaires. Cependant, pour vous assurer qu’il reste
bien des places à l’endroit où vous souhaitez séjourner. En périodes rouge et orange
d’été, la durée totale du séjour ne peut éxèder 21 jours, consécutifs ou non, totalisés
dans un ou plusieurs centres. Vous pouvez contacter le 0 891 67 67 97 du 13 juin au
28 août (24h/24, 0.225 € / min).
Attention ! Concernant le centre de Mimizan, le calendrier contient une erreur : pour
la période du 26 juin au 28 août 2005, 32 emplacements pour tentes et caravanes
sont disponibles (et non pas deux comme mentionné !).
Rappel : si la mention «NR» pour «non renseigné» apparaît sur votre carte Activ! à
la rubrique coefficient social, si une information manque ou est erronée, la CMCAS
peut vous délivrer une attestation qui corrigera ou complètera ces informations.
Assurances
Le représentant régional de Faugère & Jutheau, M. Marc Horveno, se tiendra à votre
disposition pour tout renseignement, demande de tarification ou dossier portant sur
les contrats-groupe d’assurance (sauf IDCP et Obsèques), à l’Accueil de proximité
de Brest jeudi 23 juin de 13h30 à 16h30.
Il est préférable de prendre rendez-vous au 02 98 00 75 63.
SORTIES
À BORD DU
JULUTIN
L’équipe des skippers du Julutin, le voilier de la CMCAS, compte un nouveau membre à
son bord : Philippe Tanguy.
Voici un rappel des dates encore disponibles cet été. N’hésitez pas à contacter l’un des
skippers pour une sortie d’un week-end ou une journée.
Dates
Skipper
Téléphone
Serge Pouliquen
06 62 01 91 45
Samedi 9 et dimanche 10 juillet
Philippe Tanguy
06 85 71 67 27
Samedi 30 et dimanche 31 juillet
Gérard Le Ridant
02 98 45 84 75
06 84 48 26 50
Philippe Tanguy
06 85 71 67 27
Gérard Le Ridant
02 98 45 84 75
06 84 48 26 50
Samedi 2 et dimanche 3 juillet
Du vendredi 12 au dimanche 15 août
Samedi 27 et dimanche 28 août
2R
EFLETS
NO191 • JUIN 2005
É
SOMMAIRE
D
REFLETS N° 191 - JUIN 2005
MÉMO
Newsletter du site internet
Les jeunes à Londres
Dates limites séjours CCAS
Piscine : nouvelles plages horaires
Campeurs Libres
Faugère & Jutheau : permanences
Agenda du Julutin
2
EDITO
3
ACTUALITÉ
Sortie pensionniés au Pays Basque
Sortie orpaillage
Rencontres nationales de Golf
4
SANTÉ
Attention aux coups de soleil
Dépistage du cancer colo-rectal
Choix du médecin traitant
6
LE DOSSIER DU MOIS
Bourses Solidarité Vacances
et discrimination
8
ACTIVITÉS : Le TOP 2 du mois
20 ans de cyclos dans les pattes
Des bretons sous le crachin alsacien
10
I
Bonjour à toutes et à tous,
COMMISSIONS/SLV
Sortie à Océanopolis
Secourisme avec la SLV 11
Ils ont posé le pied sur Bréhat
Voyage en Chine
Rando à Pont-Aven
12
12
13
14
16
CULTURE
Les Francofolies
17
MÉDIATHÈQUE
Les nouveautés
18
P’TITS EXTRAS
Jeu-Concours
Recettes chinoises
17
19
LE PORTRAIT DU MOIS
La commission
prévention - santé - solidarité
20
Non. Les français ont voté non au référendum sur la constitution
européenne, cela ne veut pas dire que les français soient contre
l’Europe. Cela veut dire qu’ils ne veulent pas de l’Europe proposée
ce 29 mai 2005. Au moment où je vous écris, les chiffres tombent :
70% de participation et près de 55% de non. Ce résultat est un refus
non négligeable du monde libéral qui ne propose pas beaucoup de
perspectives positives pour les citoyens, principalement en matière
sociale et économique.
L’Europe doit être un espoir social et économique pour tous les
européens, quel que soit le pays d’origine. Nous nous devons de
vouloir une harmonisation vers le haut des salaires, de la justice,
de l’emploi et du pouvoir d’achat. Nous ne pouvons accepter une
régression sociale.
Ce non est aussi un signe fort sur la volonté de défendre nos
services publics (la santé, l’éducation, la Poste, EDF-GDF…)
Dès aujourd’hui, nous devons revendiquer une France et une
Europe de proximité, plus sociales, plus humaines, plus en adéquation avec le monde rural et de les classes ouvrières qui ont exprimé
leur malaise : la régression sociale.
Cet été, dans les institutions CCAS, vous verrez des affiches ou
entendrez des débats sur la discrimination et le commerce équitable,
deux thèmes retenus cette année. Ce dernier n’a pas pour but de
remplacer le commerce actuel, mais de faire prendre conscience à
chaque citoyen qu’il est responsable de ses actes. La discrimination est quant à elle plus insidieuse, et se faufile dans des mots qui
semblent anodins, des blagues, des réflexes de ségrégation sociale
ou raciale que véhicule notre attitude quotidienne. Autant de signes
blessants voire dangereux. Faisons notre possible pour en prendre
conscience et les éviter. Plus que jamais, nous pouvons peser le fait
que nous sommes tous des citoyens français, européens, du monde,
des citoyens responsables.
Le Non sorti des urnes a soufflé le château de cartes d’une Europe libérale. A chacun de veiller désormais à ce que les maîtres
d’œuvres en bâtissent un nouveau, habitable par tous, et sorti de
terre par des hommes debouts.
•••
T
O
Je tiens à vous informer du décès d’André LARRIVIERE, administrateur CGT de notre CMCAS. Grand acteur de nos activités sociales et mutualistes, André a présidé la commission Info-com qu’il
a initiée et impulsée durant de nombreuses années. Il présidait la
commission Sports et était tous les étés responsable principal d’un
centre de vacances.
Merci Dédé pour ton investissement.
Le président de la CMCAS
Kaelig JULIEN
Mensuel d’information de la caisse mutuelle complémentaire
d’action sociale du personnel EDF-GDF du Nord-Finistère.
Contacter la CMCAS
Accueils de Proximité
Brest
7, rue de Vendée
BP 75
29 802 Brest Cedex 9
Tél.: 02 98 00 75 63
Morlaix
Agence EDF-GDF
Rue Jean Riou
29 600 Morlaix
Tél.: 02 98 63 14 70
www.brest.cmcas.com
Impression : Cloître-Imprimeurs - St Thonan
Directeur de la publication : Kaelig JULIEN
Réalisation et mise en page : la commission InfoCom
et le personnel de la CMCAS
Tél. : 02.98.00.75.90
Fax : 02.98.00.75.91
photo couverture : J.Y. Meudec
PARUTION DE VOS ARTICLES
Vos articles, billets d’humeur, courriers, calendriers d’activités, de
réunions… doivent parvenir à la CMCAS
AVANT LE 10 DU MOIS EN COURS
POUR LE NUMERO DU MOIS SUIVANT
• Par courrier : 7 rue de Vendée - BP 75 - 29802 BREST CEDEX 9
• Par Fax : 02.98.00.75.91
• Par courriel : [email protected]
REFLETS NO 191 • JUIN 2005
3
COMMISSION PENSIONNÉS INTER-GÉNÉRATIONS
A
C
T
U
La commission pensionnés intergénérations vous propose de découvrir
le Pays Basque, l’Euskadi, du 9 au 16
octobre 2005. Le Pays Basque n’offrait
encore récemment qu’une image
d’Epinal un peu rude : une population
peu accueillante, un pays hostile aux
étrangers où les violences politiques
ont été, à une époque, quotidiennes.
Aujourd’hui, c’est une région où il fait
bon vivre, grâce entre autres à une
civilisation riche et diverse, une histoire
forte et une culture transfrontalière.
Programme
Dimanche 9 octobre :
Arrivée dans l’après-midi et installation
à la Maison Familiale d’Anglet. Réunion
d’accueil et cocktail de bienvenue. En
soirée présentation du Pays basque avec
un film vidéo.
Lundi 10 octobre :
Les artisans du Pays Basque
Matin : Visite du village de La BastideClairence et de ses artisans.
Après-midi : Visite de Bayonne et d’un
atelier de fabrication de jambon.
Soirée : le Pays basque vu par un Basque.
Mardi 11 octobre :
La maison basque et la Rhune
Départ le matin pour la Rhune et ascension
en petit train de cette montagne mythique
(sous réserve de faisabilité). Déjeuner à
Sare pour son célèbre méchoui dans les
grottes. Retour par la route de la Nive et visite
d’une maison basque « la petite Labouraient ».
Soirée : repas en commun animé par un
groupe local.
Mercredi 12 octobre : Biarritz
Matin : Visite commentée de Biarritz en
petit train.
Après-midi : visite du dernier fabricant de
Chistera et balade des falaises.
Jeudi 13 octobre : Les chemins
des pèlerins de Saint-Jacques-deCompostelle
Visite du musée d’Hastingues, puis
déjeuner à Iholdy.
Visite de Saint-Jean-Pied-de-Port en passant
par Lacarre et Saint-Jean-le-Vieux, puis
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EFLETS
NO191 • JUIN 2005
retour au centre par la vallée de la Nive.
Soirée : chorale basque ou danses basques.
Vendredi 14 octobre :
Saint-Jean-de-Luz
Matin : matinée libre, promenade sur
le littoral ou visite d’une chocolaterie.
Déjeuner au centre.
Après-midi : visite de l’écomusée de
l’Artisanat et des traditions basques. Visite
guidée de Saint-Jean-de-Luz.
Soirée : l’histoire de l’Adour et de Bayonne
avec un conférencier.
Samedi 15 octobre : le Pays basque
en Espagne
Départ pour une journée en Espagne.
Visite de Guetaria, port de pêche.
Déjeuner dans une cidrerie typique
d’Astigarraga.
Retour par les ventas frontalières espagnoles.
Soirée libre ou soirée dansante.
Dimanche 16 octobre :
Départ d’Anglet dans la matinée.
Hébergement
Maison familiale d’Anglet en pension
complète. Deux personnes par gîte.
Prix : 420 € par personne, à régler en 1
ou 2 versements.
(Les repas pris au cours des trajets aller et
BLOC-NOTES
Retraités
Venant sur notre CMCAS
MASCLET Jean
LE MOIGNE Monique
KERGRESSE André
Ayant quitté notre CMCAS
SAMSON Jean Marie
BLANCHARD Jean Pierre
BROQUERE Dominique
Actifs
Nouveaux embauchés
GENEST Pierre
Muté sur notre CMCAS
LOISEL Aurélien
Ayant quitté notre CMCAS
BOGE Serge
LE TORCH Claude
© L.Corbel/CCAS
retour sont compris dans ce prix).
Cette activité est réservée aux seuls
bénéficiaires de la CMCAS.
Attention, le nombre de places est limité
aux 49 premières personnes inscrites. Audelà , une liste d’attente sera constituée. En
cas de désistement et de libération d’une
place La CMCAS préviendra les personnes
concernées sur la liste d’attente.
Inscriptions auprès de la CMCAS – 7, rue
de Vendée – 29200 BREST
La grande plage de Biarritz
© Pavlovsky
Escapade
en Euskadi
DERNIÈRE MINUTE
La commission organisera une sortie à
Loctudy le 15 septembre prochain. Infos
et inscriptions dans le prochain Reflets
Nous avons eu le regret de perdre
AUFFRET Louis
CLOAREC Marie Françoise
BERTHOU Marie Renée
CAER Alfred
LORGEOU Denise
DUIGOU Jean
DORVAL Daniel
GRANDI Odette
BEUTIER Marc
LAGADEC Joséphine
LE MOGUEN Claude
MONFORT Maria
CAER Marie Thérèse
MORVAN Renée
JOINTRE Jean-Claude
LANNUZEL Robert
KERHOAS Robert
MUZELLEC Jacques
LARRIVIERE André
WEEK-END DÉCOUVERTE DE L’ORPAILLAGE
Ruée vers l’or
en Centre Bretagne
A
C
T
Les 24 et 25 septembre 2005, la SLV 18 (Brest Centre et Ports) vous
propose de passer un week-end de détente dans les Monts d’Arrée
et de découvrir à cette occasion les secrets des chercheurs d’or.
Découverte de l’orpaillage. Chacun pourra
manier la batte pour récolter (peut-être)
quelques pépites !
Randonnée. Une balade « hors pistes »
sera proposée pendant le week-end.
Soirée animée par un conteur (à la belle
étoile si le temps le permet)
Rendez-vous au centre du tourisme et de
l’environnement de Braspart le samedi 24
septembre à partir de 10h.
Coût du week-end : 50€
Ce prix comprend :
• Les repas du samedi (déjeuner et dîner)
• Les repas du dimanche (petit déjeuner et
déjeuner)
• L’hébergement en chambre double
• La soirée conte
• La randonnée
En option : découverte de l’orpaillage : + 10 €
Places limitées à 50 personnes
Inscriptions le plus rapidement possible et au plus tard
le 31 juillet auprès des Accueils de Proximité.
Contact : R. Tanneau 06.72.28.78.38
© José Le Guenno
Au programme :
U
la rivière d’argent avant le gouffre
RENCONTRES NATIONALES DE GOLF 2005
L’EQUIPE BRESTOISE EN FINALE
Le 23 mai dernier se disputait à Blois une rencontre interrégionale sélective
en vue de la finale organisée à Marseille les 7 et 8 octobre prochains. L’équipe
brestoise, composée de Williams Foustoul, Sébastien Belin, Alain Floch et Marc
Audouin s’est qualifiée pour cette finale.
N
otre groupe rassemblait 18
équipes venant de Vannes,
Tours, Blois, Angers, Rennes…
La formule de cette compétition - scramble – est basée sur le prin-
Le club des 4 savoure sa victoire
cipe suivant : chaque joueur joue une
balle, au coup suivant, c’est l’emplacement de la balle la mieux placée qui est
retenu pour que chacun tape son 2ème
coup. Il s’agit donc de jouer solidaire et
complémentaire : l’un attaque et l’autre
assure ! Williams et Marc étaient associés ainsi que Sébastien et Alain. Le
parcours très boisé, disputé sous un
beau soleil en a dérouté plus d’un par
l’extrême rapidité de ses greens ! Concentration et motivation ont marqué cette partie qui a tout de même duré 4 heures, au terme desquelles nous avons
pu deviser sur les bons et les mauvais
coups. Comme chacun sait, le golf est
affaire de moyenne ; à la lecture du palmarès nous avons eu la surprise de découvrir que nous sommes qualifiés pour
la finale nationale ! Classés 8èmes sur
18, nous sommes la dernière équipe
qualifiée. En tant qu’unique équipe bretonne à descendre à Marseille, nous
nous efforcerons de représenter dignement notre région !
Texte : Alain Floch
Photo : Sébastien Belin
REFLETS NO 191 • JUIN 2005
5
S
A N T É
Malgré un ensoleillement plutôt modéré, le Finistère détient un sombre record : celui du nombre de
nouveaux cas de cancers cutanés le plus important
de France. Voici quelques conseils pour profiter de
l’été sans danger.
CHAUD
«
SERA
!
Le rayonnement ultraviolet est
aussi important dans le Finistère
qu’ailleurs ». Le Dr Bruno Sassolas, dermatologue et médecin
hospitalier au CHU de Brest est clair sur
ce point : les nuages ou le vent souvent
présents sur notre département atténuent la
sensation de chaleur, mais absolument pas
les UV. Ainsi, sans ce signal d’alarme, l’exposition est souvent prolongée jusqu’à la brûlure. Pour le Dr Sassolas, nos gènes seraient
aussi en partie responsables : la population
finistérienne a majoritairement la peau claire,
elle est ainsi plus sensible que les habitants
d’autres départements.
Les finistériens plus que les
autres doivent donc avoir le réflexe protection lorsqu’ils s’exposent au soleil (voir les conseils ci-dessous). « Les visites
périodiques et systématiques
chez un dermatologue ne sont
pas nécessaires. Par contre, il
ne faut pas hésiter à consulter
si vous vous découvrez une
lésion cutanée dont l’aspect
change continuellement » explique le Dr Sassolas. « De même, auscultez-vous régulièrement si vous présentez un
ou plusieurs des facteurs de risque suivants :
© Didier le Scour CCAS
L’ É T É
Les brûlures seront facilement évitées en suivant ces quelques règles élémentaires :
A faire sans modération
Protégez-vous toujours entre
12h et 16h, même par ciel voilé
ou chaleur modérée.
Les meilleures protections sont
encore les vêtements. Pensez aux tee-shirt,
chapeau, lunettes. Certaines matières synthétiques étudiées pour diminuer l’action des UV sont
particulièrement recommandées pour les enfants.
Appliquez une crème solaire toutes les deux
heures minimum (et après chaque baignade).
L’indice de protection sera adapté à votre peau
et le produit aussi efficace contre les UV A
que les UV B (voir encadré). Pour les enfants,
préférez un écran solaire, véritable barrière entre
la peau et les rayons, à un filtre solaire qui amoindrit
seulement l’action des rayons par une action
biochimique, sans les arrêter.
A éviter
Rester sans aucune protection entre 12h et 16h.
Fréquenter les cabines d’UV
pour préparer sa peau au soleil :
c’est inutile et néfaste de surcroît.
Exposer un enfant de moins de 6 mois au
soleil et ce quelle que soit l’heure. Les plus
grands peuvent en profiter un peu mais
doivent être très protégés : crème, chapeau,
vêtements légers et lunettes de soleil (pour
garantir leur efficacité, choisissez un modèle
aux normes CE affichant un indice de protection de 3 à 5).
É
PLAN SOLIDARITE
ETE 2005
Afin de prévenir et de limiter les
effets d’une éventuelle canicule,
la CCAS mettra en place, du 1er
juillet au 31 août, un n° vert gratuit que vous pouvez contacter,
que vous soyez vous-même en
difficulté, ou quelqu’un de votre
entourage :
0 800 500 931
SAMU : 15
CMCAS :
02.98.00.75.63
02.98.63.14.70
En cas de coup de soleil, stoppez immédiatement l’exposition (vêtements,
ombre), hydratez la peau et appliquez un traitement local anti-inflammatoire.
A B
quantité importante de grains de beauté sur le
corps et le visage, peau claire, antécédents
familiaux de cancers cutanés. » A.F.
C
É D A I R E
D E S
U V
Les UV A attaquent le derme en profondeur et sont responsables
du vieillissement cutané Les UV B ont une action plus superficielle : ils touchent l’épiderme et sont responsables des coups
de soleil et des cancers. Les UV C sont quant à eux arrêtés par
l’atmosphère, nous ne les recevons pas.
6R
EFLETS
NO191 • JUIN 2005
© Eric Raz CCAS
A retenir
La journée nationale de dépistage des cancers cutanés ne sera pas
organisée cette année. Les dermatologues entendent ainsi protester
contre la non prise en compte des actes pratiqués durant cette journée
de dépistage dans la cotation des actes. Des nouvelles journées auront
lieu dès 2006.
Illustrations : B. Person
LÉSIONS SUPECTES :
A U T O D É P I S TA G E
E N 8 É TA P E S
Le visage,
sans oublier les
oreilles
Le cuir chevelu, en vous
aidant d’un sèche-cheveux.
La paume et le
dos des mains,
sans oublier
les ongles, les
avant-bras.
Les coudes,
les bras, les
aisselles.
Le cou, la poitrine (en regardant bien sous
les seins chez
les femmes) et le
ventre.
Dans une glace,
avec l’aide d’un
miroir à main, la
nuque, les épaules et le dos.
Les fesses et la
face postérieure
des cuisses.
La face antérieure des cuisses,
les jambes, le
dos et la plante
des pieds, sans
oublier les ongles
et la région génitale.
source : www.syndicatdermatos.com
DERNIERS JOURS POUR CHOISIR
VOTRE MÉDECIN
TRAITANT
Il ne vous reste plus que quelques
jours pour choisir votre médecin traitant et lui faire valider le dossier que
vous avez reçu à votre domicile.
Les personnes de 16 ans et plus, assurées et bénéficiaires, ont à déclarer un médecin traitant avant le 1er
Juillet 2005.
Ce médecin peut être, au choix :
Un généraliste
Un spécialiste
Un médecin en inactivité
Un médecin hospitalier
Un médecin salarié d’un
centre de santé
Comment procéder ?
Profitez d’une visite chez votre médecin pour faire remplir le document
que vous avez reçu. Si vous n’avez
pas besoin de consulter, contactez
votre cabinet médical par téléphone.
Si vous avez égaré votre formulaire,
la CMCAS tient à votre disposition
des exemplaires vierges.
Sachez que vous pourrez revenir sur
votre choix et changer de médecin
traitant si nécessaire à l’avenir.
Sans médecin traitant déclaré,
les actes médicaux pourront être
moins bien remboursés.
CAMPAGNE DE DÉPISTAGE DU CANCER COLO-RECTAL
A VOS TESTS !
Vous venez de recevoir une lettre de relance pour vous inviter à effectuer un
test de dépistage du cancer colo-rectal ? N’hésitez pas à répondre présent à
l’appel. Ce test est gratuit, et la prévention toujours payante !
La campagne de dépistage du cancer
colo-rectal lancée en septembre dernier
dans l’ensemble du Finistère poursuit en
effet son cours. Il vous est dorénavant
possible d’aller retirer votre test Hemoccult II® non seulement chez votre médecin traitant mais également chez votre
pharmacien habituel. Après avoir effectué le test, il vous suffit de le retourner,
avec le questionnaire inclus dans la pochette, au Centre d’examens de santé de
la CPAM des Côtes d’Armor (enveloppe
pré-affranchie). Après réception, le résultat vous sera communiqué sous 48 h.
Avec 36000 nouveaux cas par an, le
cancer colo-rectal tue 16000 personnes
chaque années. C’est, après le cancer
du poumon, le cancer responsable de la
plus grande mortalité. Il touche plus les
hommes (68 pour 100 000 habitants chaque année) que les femmes (55 pour 100
000).
En augmentation constante, le nombre de
nouveaux cas par an est passé en France
de 12 500 cas en 1980 à 19 400 en 2000
pour les hommes et de 11 480 en 1980 à
16 800 en 2000 pour les femmes. Pour le
Finistère, ce sont 550 nouveaux cas qui
sont dénombrés chaque année.
En outre, il a été constaté que le risque
de cancer colo-rectal est plus fréquent à
partir de 50 ans. C’est la raison pour laquelle le dépistage est proposé de 50 à
74 ans. En dehors de cette tranche d’age,
il convient de tenir compte de la situation
individuelle de chaque personne où le risque d’avoir de gros polypes ou un cancer est important (symptômes coliques
d’apparition récente, sang visible dans
les selles…). Il convient de tenir compte
par ailleurs des antécédents familiaux de
cancer ou de polype colique, car le risque
peut être multiplié.
Dans un but préventif, cette campagne,
prise en charge par l’Assurance Maladie
(tests et lecture), concerne 246 587 personnes à savoir 105 237 hommes et 121
350 femmes âgés de 50 à 74 ans et 20
000 personnes entrant dans cette tranche
d’âge. Elle se terminera fin août 2006 et
sera renouvelée tous les 2 ans.
REFLETS NO 191 • JUIN 2005
7
Un dispositif de
lutte contre l’exclusion
8R
EFLETS
NO191 • JUIN 2005
économiques. Le but ? Faire vivre concrèrecherche des places dans ses centres et
tement « le droit aux vacances pour tous
les met à la disposition de BSV, par exem». Le 20 avril dernier, le « réseau » maillait
ple cinq places à la maison familiale de
quelque 855 partenaires !
Morgat. Suivant la liste des places disponiConcrètement, les professionnels du
bles, les associations partenaires ont alors
tourisme mettent à disposition de BSV des
un choix de destination vacances à proposéjours de vacances et de loisirs à un coût
ser aux familles, contre un dédommagement.
très marginal. Toutes les destinations sont
» Cette participation financière est demandée
représentées : la mer, la montagne et la
sur un barème défini par BSV -de 60 € à 90
campagne, en été comme en hiver. Ils ga€ par famille pour un séjour à la CCAS-. Les
rantissent des vacances de qualité « comme
familles reçues le sont donc au même titre que
tout le monde et avec tout le monde », dans
les agents eux-mêmes, à la seule différence
un principe de mixité et de brassage social.
qu’il s’agit de séjours d’une semaine maximum,
Les partenaires sociaux inscrivent les
hors périodes rouges.
personnes concernées,
L’été dernier, 1485
les aident à préparer
personnes ont été reun projet de vacances,
çues en centre CCAS,
assurent le suivi des faréférées par les asmilles jusqu’à leur départ
sociations comme le
et après leur retour. Pour
Secours
Populaire,
sa part, l’équipe de Boursoit la moitié des plase Solidarité Vacances
ces proposées. Près
coordonne le dispositif,
d’une famille sur deux
les besoins et les dispopart pour la toute prenibilités. Même le transmière fois en vacanport, coût généralement
ces. Dans la même
important dans le budget
proportion, il s’agit de
des vacanciers, est pris
familles monoparentaen compte notamment
les, généralement de
grâce aux offres tarifaires
mères (les papas moadaptées de la SNCF et
noparentaux représend’Air France, qui soutien- Jean-Pierre Guyon, vice-président tent aujourd’hui 3%).
nent le dispositif.
« Chaque famille a pu
de la CCAS et chargé des quesbénéficier
des activités
tions de solidarité.
BSV et la CCAS
CCAS et elles y ont parLa CCAS est partenaire depuis les preticipé pleinement. Cette mixité est d’ailleurs
miers pas de Bourse Solidarité Vacances.
bonne pour tous » affirme Jean-Pierre
C’est sans doute une des raisons qui a conGuyon. C’est aussi l’avis de Dominique Deduit Jean Lavielle, ancien président de la
vriendt, Chargée de mission Solidarité à la
CCAS, à accepter de présider aujourd’hui
CCAS: « On a même pu constater que pour
ce Groupement d’Intérêt Public.
les enfants issus de milieux défavorisés [Ils
Dans le cadre de son partenariat, la
étaient 650 l’été dernier], le fait de partir en
CCAS a proposé pas moins de 2596 sévacances était très bénéfique pour l’année
jours cet été sur l ‘ensemble des régions, et
scolaire suivante. Et dès la rentrée, lorsqu’on
ce exclusivement en pensions complètes,
leur demande à l’école ce qu’ils ont fait, ils
dans un souci de solidarité, d’équité et de
ont quelque-chose à raconter. »
réelle mixité.
Reste à savoir quel est l’avenir de BSV.
Jean-Pierre Guyon, vice-président de la
Sur ce point, Jean-Pierre Guyon est perCCAS et administrateur chargé des quesplexe : « La CCAS reste partenaire du Setions de solidarité, tient à rappeler la règle
crétariat d’Etat. Mais je crains que la volond’or de cette solidarité active : « il ne s’agit
té première du gouvernement ne soit pas
pas d’assister les familles défavorisées,
dans le développement de ce type d’initiamais bien de les aider à s’offrir des vacantives solidaires… »
ces. Quelques mois à l’avance, la CCAS
>>>
© Charles Crié/CCAS
L
es congés payés sont acquis, de
droit. Mais partir en vacances est
encore un luxe que cinq à six millions de français ne peuvent se
payer. Pour tenter de pallier cette inégalité,
« Bourse Solidarité Vacances » tisse depuis six ans sa toile entre associations, CE,
professionnels du tourisme et collectivités
locales et territoriales. Plus de 30 000 personnes ont ainsi pu bénéficier de vacances
l’an dernier grâce à elle. Depuis le début,
la CCAS s’inscrit dans cette chaîne de la
solidarité et propose cet été près de 2 600
places réparties dans ses centres.
Bourse Solidarité
BILAN NATIONAL DE Vacances,
« BSV »
L’ANNÉE 2004
de son petit nom, a
été créée en mai 1999
• 64 807 offres de
à l’initiative de l’exséjours et de loisirs ont
secrétaire d’Etat au
été collectées vers 825
Tourisme Michèle Dedestinations différentes
messine, dans le cadre
en France métropolitaine
de la loi de Lutte contre
auprès de 97 partenaires
les exclusions de juillet
touristiques.
1998. Placée sous la
• Sur les 41 593 persontutelle du ministère dénes qui se sont inscrites
légué au Tourisme, BSV
est constituée en Groudans le dispositif, 31 567
pement d’Intérêt Public.
en ont bénéficié.
• 44 % des bénéficiaires
Une chaîne de
de BSV sont des familles
solidarité
monoparentales. 38 %
L’expérience inédite
des familles vivent en
de BSV permet à l’ofcouple 18% sont des perfre des professionnels
sonnes isolées (souvent
du tourisme autant
retraitées).
social et associatif
• L’âge moyen des
que marchand et des
adultes est de 37 ans et
CE de grandes entrede 9 ans pour les enfants. prises nationales de
La composition moyenne
rencontrer la demande
des associations de
des foyers est de 3,5
chômeurs, des assopersonnes.
ciations humanitaires,
• Les revenus moyens,
caritatives, de chô(revenus des transferts
meurs, ou de quartier,
compris) sont de 871€
des collectivités locasoit 248€ par personne et
les et territoriales, pour
par mois.
offrir des séjours à des
• Pour 28 % des bénéficiai- personnes et à des fares, il s’agit d’un premier
milles qui n’ont pas, ou
départ en vacances et
n’ont plus, accès aux
59 % n’étaient pas partis
vacances pour des
depuis plus de 10 ans.
motifs essentiellement
© Didier le Scour/CCAS
BOURSE SOLIDARITÉ VACANCES
LA CCAS LUTTE
CONTRE
© Didier le Scour/CCAS
>>>
BSV en Bretagne
Depuis 1999, Jean Porhel s’implique dans
l’accueil des « familles BSV ». L’actuel trésorier de la CMCAS, a été responsable
des centres de Plonevez-Porzay et de Tregunc. Il a donc accueilli ces cinq dernières
années une trentaine de familles sur ces
deux centres. Une expérience positive et
très enrichissante selon lui.
« Une semaine, c’est trop court ! Souvent,
j’ai pu voir à quel point cela leur faisait du
bien d’être là. Même si parfois j’ai pu réaliser combien il faut être attentif aux moindre
signes. Par exemple cette femme, enceinte
jusqu’aux yeux sous le soleil et qui revenait
du distributeur les mains vides. J’ai compris
trop tard qu’elle n’avait pas les 15 centimes
d’euros pour se payer un soda. Ou encore
cette famille qu’il avait fallu convaincre de
sortir de son logement, en HLM dans la région parisienne : les parents avaient peur
se retrouver sous une toile de tente, où
rien n’est mis sous clé sur 14 hectares. Tu
n’as pas deux familles pareilles. Dans les
réunions d’accueil, j’informe les vacanciers
de la présence de personnes en difficulté,
sans les nommer évidemment, et c’est bien
pris par les agents. Sans rien dire, simplement, la solidarité se ressent. Les familles
défavorisées sont au maximum trois, alors
elles peuvent s’intégrer plus facilement, et
participent pleinement aux activités. On ne
leur fait rien payer sur le centre. Et pour
une sortie payante, si cela pose un problème financier pour les familles, on les aide.
En près de cinq ans, je n’ai jamais connu
de problème majeur avec ces familles, pas
plus qu’avec les agents EDF.
Seul bémol peut-être : le lien parfois trop
distendu entre les associations et les centres de vacances selon Jean. « Il ne faut pas
hésiter à appeler les associations qui nous
envoient les familles, et tenter d’en savoir
un peu plus. Aussi, parfois, des familles se
désistent juste avant leur départ. Il peut y
avoir bien des raisons, mais souvent, cela
vient de la seule appréhension des personnes en difficulté, qui savent qu’elles vont se
retrouver entourées de familles « normales
», avec une vie normale, un réseau d’amis,
du fric, un boulot … » D.P.
A LIRE SUR LE SUJET...
Le tourisme social et associatif en France,
acteur majeur de l’économie sociale, Jacques Chauvin, Ed. Tourismes et Sociétés,
L’Harmattan, 2002, 15,25 €.
Un véritable récapitulatif de ce qui se fait
aujourd’hui en France en matière de tourisme social et associatif.
LA DISCRIMINATION
L’
année dernière, la CCAS
avait impulsé une réflexion sur le thème des «
Peuples solidaires ».
Cette idée généreuse a
suscité de nombreux forums, expositions,
discussions soit dans les CMCAS, soit
sur les lieux de vacances. Cette initiative
a permis une prise de conscience des
difficultés de vie de populations entières,
et à cette occasion facilité la découverte
d’autres peuples et d’autres civilisations.
Cette année, dans la continuité des réflexions que doit mener une mutuelle
solidaire, le thème sera « Discrimination,
exclusion, racisme ».
Par les temps qui courent, le thème n’est
pas innocent, et, Evelyne Valentin, présidente de la CCAS ne s’est pas trompée
en faisant de ce sujet son éditorial d’un
récent CCAS INFO.
De son côté, le gouvernement, qui semble prendre conscience de l’importance
du sujet, vient de nommer l’ancien Président de RENAULT, secrétaire d’état national en charge des problèmes de discrimination et de racisme en France.
A la CCAS la réflexion se fera sur les discriminations du quotidien. Une réflexion
sur nos attitudes conscientes ou non en
regard du respect mutuel entre femmes et
hommes, de la compréhension entre les
générations, de la solidarité entre les gens
qui ont travail et ceux qui n’en ont pas, de
la couleur de peau de notre voisin...
Quelques notions bien banales, et pourtant…
La discrimination est un fait du quotidien : choix d’embauche entre individus
de couleurs différentes, entre femmes et
hommes, faveurs envers un groupe d’individus plutôt qu’un autre…
Le racisme est la doctrine qui essaye de
justifier, par la violence et des discours
manipulateurs la supériorité d’un groupe, d’une race, par rapport à un autre :
les esclavagistes, les néo-nazis, les révisionnistes, les intégristes religieux de
tout poils…
L’exclusion, c’est le fait d’ignorer une
population par le fait qu’elle n’est pas
dans le standard en vigueur : les SDF,
certains immigrés…
De la part du gouvernement et des directions des entreprises EDF et GDF, vu le
contexte actuel des politiques financières,
il n’y a pas d’axe fort sur ce sujet et ce
vecteur de prise de conscience sera sû-
rement de la responsabilité des régions.
Pour autant notre mutuelle doit s’engager
dans une dynamique à long terme, de solidarité efficace, vers les jeunes agents et
les plus anciens en difficultés.
La non-discrimination doit se faire au
quotidien , et doit devenir une réflexion
naturelle dans l’entreprise.
... Et à la CCAS ?
Dans nos centres de vacances nous
avons quelques familles en difficulté
(Bourses solidarité vacances) qui semblent peu acceptées par les bénéficiaires.
Pourquoi ? La CCAS s’interroge sur l’opportunité du moment de se rapprocher
des associations qui dominent totalement
ces problèmes. Le débat reste ouvert !!!!
Pour toutes nos réflexions et nos réunions
sur ce thème , nous avons à notre dispositions le FASILD (Fonds d’action sociale,
d’intégration et de lutte contre la discrimination). Cet établissement public dépend du ministère de l’action sociale et
possède des antennes sur Rennes et
Brest. Le rôle de cette structure consiste à accueillir les nouveaux immigrants,
encourager la promotion sociale, agir
contre l’intolérance et veiller à l’égalité
des chances.
La CCAS doit s’inscrire dans un mouvement de longue haleine et non uniquement lors des vacances ou les agents ne
sont pas toujours réceptifs à de longues
discussions ni aux discours militants,
c’est le rôle entre autres, des représentations syndicales ; la CCAS s’inscrit ici
dans le cadre de ses idéaux de solidarité
et de partage.
Rémi LE PAPE
FASILD Bretagne
Pascale Petit
18, place de la Gare
35000 Rennes
Tél. 02 99 31 03 73
Fax. 02 23 44 03 09
[email protected]
REFLETS NO 191 • JUIN 2005
9
L
E
T
O
P
Cette année encore et pour
la 17ème fois, la section cyclotourisme de Lumina Sports a
passé une semaine à rouler en
montagne. Cette année, c’est
l’institution CCAS de Kaysersberg en Alsace qui l’a accueillie (voir page ci-contre).
Ce séjour permet aux membres de la section de se réunir,
de pédaler ensemble et de
profiter d’un dépaysement
complet. On peut affirmer que
c’est grâce à ce séjour que
la section existe encore à ce
jour. Zoom sur l’une des plus
anciennes sections sportives
de notre CMCAS.
A
C S E C
T
I Les
T I O N
De Brest à Toulouse pour la Ligue
contre le cancer en 1993
C
Y C L O T O U R I S M E
rois de la petite reine
L
a section a connu ses heures de
gloire il y a maintenant une vingtaine d’années quand le cyclotourisme FSGT prenait son envol et que
les clubs d’entreprises et de « patro »
brestois comprenaient de très nombreux licenciés dans leurs rangs. C’était
l’époque des grandes randonnées allant
jusqu’à 200 km. Lumina a d’ailleurs pour
sa part organisé son brevet annuel de
200 km jusqu’en 1999.
Les cyclos de Lumina ont également
organisé en 1990 et 1996 les finales nationales CCAS « Fernand Flaujac » qui
regroupent tous les deux ans en quatre
endroits différents les cyclotouristes des
industries électrique et gazière de toute
la France.
Quelques années plus tard, la création de clubs dans de très nombreuses
communes, parfois par des licenciés
de Lumina, a clairsemé les rangs de nombreux clubs d’entreprises. Ce transfert de
licenciés permettait aux cyclos d’évoluer
près de leur domicile et de faire de nouvelles relations avec les habitants de leur
commune ou quartier dans lesquels ils venaient parfois de construire.
Actuellement, la section se compose
d’une quinzaine de licenciés ou d’adhérents. Ceux-ci sont très dispersés géographiquement ; beaucoup sont licenciés
dans le club de leur commune (certains en
sont même présidents) mais sont toutefois
adhérents à Lumina Sports. D’autres sont
licenciés à Lumina mais se donnent rendez-vous tous les dimanche au local de
l’Entente Cyclotouriste de Milizac et participent aux sorties qu’elle organise.
Chaque année le séjour à la montagne
est très attendu car il permet à tous, certains avec leurs épouses, de se retrouver
Villars de Lans en 1996, lors du franchissement du fameux
Col du Lautaret
10 R
EFLETS
NO191 • JUIN 2005
ensemble dans un contexte de vacances
où chacun fait du vélo suivant son niveau
ou sa forme du moment. C’est le vélo « à
la carte » car l’essentiel est l’amitié, la convivialité et le respect de l’autre. Ce séjour,
qui s’effectue en Maison Familiale CCAS
et en formule « pension complète », n’est
pas un stage intensif et une grande part
est accordée à la découverte des régions
visitées.
La section cyclos qui voudrait bien
s’étoffer et surtout rajeunir accueillerait
volontiers tous ceux qui souhaiteraient participer à ce séjour dans la mesure où ils
aiment la vie en groupe et respectent les
règles en vigueur mises en place lors de
ces séjours.
Texte : J.Y Meudec
CONTACTS :
Photos : La section cyclos
Jean-Yves Meudec : 02.98.07.94.52 ou
06.70.99.97.18
René Bouzeloc : 02.98.45.91.47
Une partie de l’équipe réunie à l’Ile de Ré en 1992. Les reconnaissez vous ?
S
É J O U R
À
K
A Y S E R S B E R G
DES BRETONS
SOUS LE CRACHIN ALSACIEN
Déjà 17 ans que notre section cyclos de Lumina
Sports organise un séjour d’une semaine en montagne. Cette année c’est l’institution CCAS de Kaysersberg en Alsace qui nous a accueillis du 14 au 21 mai.
le soleil qui ose, comme pour nous narguer, se montrer généreux le dernier jour.
Sans vergogne nous en profitons pour pique-niquer.
Quant à la partie tourisme de la semaine, c’est également sous la pluie que nous
effectuons les visites de Riquewihr, de
Kaysersberg et d’autres curiosités locales
dont une cave où chacun fait ses petites
emplettes.
Quittant l’Alsace sous une pluie battante, nous regagnons Brest sans regrets. A
notre arrivée, un coup de vent nous cueille
et nous rappelle que dans chaque région, il
y a les bons et les mauvais jours. Toutefois,
pour les années suivantes et pour limiter
les aléas météorologiques, nous tacherons
de descendre un peu plus vers le Sud.
C
oup de chapeau :
René et Jean-Yves
n’ont jamais manqué
aucune de nos sorties annuelles. Et pour
toute récompense, la
douche froide sous le
ciel alsacien !
Comme la météo conditionne beaucoup à la réussite de ce genre de séjour,
certains internautes n’avaient pas manqué de consulter les prévisions à dix jours
pour la région d’Alsace. Leur pessimisme
n’augure rien de bon et la suite va malheureusement le confirmer.
Après un voyage sans encombre le
samedi, c’est la pluie qui nous accueille au
saut du lit dès le dimanche matin. Scrutant
le ciel derrière les vitres, la décision de ne
sortir que l’après-midi est prise. Toutefois,
certains éléments incontrôlables, profitant d’une éclaircie, prennent la route et
affinent ainsi leur condition pour le circuit
Textes et photos : J.Y. Meudec
de l’après-midi. Malgré la
météo défavorable, René
s’est quand même attelé,
avec professionnalisme, à
nous proposer des circuits
comportant quasi toutes
les difficultés locales : col
du Linge, col de Freland,
col des Bagenelles, Haut
Koenisbourg, col du Bonhomme, col de la Schlutz
et le point culminant du
grand ballon d’Alsace
avec ses pentes à 10
voire 12%.
Toute la semaine, de
consultation météo en observation du ciel, nous partons affronter les éléments
et les difficultés du jour.
Pluie, froid et brouillard
sont plus souvent nos
compagnons de route que
REFLETS NO 191 • JUIN 2005
11
LA SLV13 DANS LE GRAND BASSIN
B
ranle-bas de combat devant
l’agence de Carhaix ce samedi 21
mai : la SLV 13 passe la journée
à Océanopolis – départ à 8h15.
Tous les inscrits sont présents et embarqués à Huelgoat, la Feuillée et Morlaix.
Arrivés à Océanopolis, Frédéric, notre
guide, nous prend en charge. La visite
commence par le pavillon polaire : à bord
d’un brise-glace nous cassons la banquise
et survolons l’Antarctique en hélicoptère
sur cinq écrans géants ; impressionnant,
ça bouge, ça donne le tournis ! Les manchots, phoques, oiseaux, vivant sur cette
partie du globe ne sont pas dérangés par
l’homme. Juste quelques scientifiques
osent affronter cette nature hostile mais
sereine. Dans les aquariums
qui nous entourent nous
voyons « pour de vrai » les
phoques, les manchots, les
pingouins.
Au pavillon tempéré, nous
descendons jusqu’à 200 m
de profondeur avec faune
et flore . Nous y côtoyons
les poissons que nous connaissons et retrouvons dans
nos assiettes : dorades,
maquereaux, langoustines,
langoustes (beaucoup plus
rarement), etc.
Pause déjeuner au restaurant du site avec vue sur le
port du Moulin Blanc.
L’après-midi, direction le Pavillon Tropical :
dans l’ascenseur qui nous emmène dans le
récif corallien, les requins nous entourent.
Les poissons tropicaux nous émerveillent
par leurs couleurs vives et leurs drôles de
formes. Nous assistons à leur nourrissage
par une plongeuse dans une eau à 26°.
Oh, la veinarde, dehors il fait 14 ! Némo
nous dit bonjour et repart jouer avec ses
congénères parmi les anémones de mer.
Ensuite temps libre pendant une heure, les
hommes en profitent pour aller se désaltérer (voir tant d’eau donne soif !) et les femmes vont faire quelques emplettes dans
les boutiques du centre.
Tout au long de cette journée, notre « chauffeuse de car » Sabine accompagne les 32
participants et est bien intégrée au groupe.
Elle nous ramène à bon port et chacun regagne ses quartiers, les jambes un peu fatiguées mais la tête pleine de jolis poissons
colorés.
Textes et photos : D. Novarra
LES PREMIERS GESTES
Photos : Alain Faivre
DE LA SLV 11
Daniel en plein massage cardiaque sous
l’oeil vigilent du Président de la Croix Rouge de Lesneven
12 R
EFLETS
NO191 • JUIN 2005
L
e samedi 30 avril 2005,
un après-midi d’initiation aux premiers gestes
de secours a été suivi par Douze personnes étaient présentes au stage de premiers
les bénéficiaires de la SLV
secours organisé par la SLV 11 le 30 avril dernier.
de Lesneven.
faire en cas d’accident de la route, de maL’initiateur et l’animateur de cette demilaise, d’étouffement ou d’électrisation.
journée était Dominique Bodilis, agent de
Chacun d’entre nous a pu réaliser
Lesneven et président de la Croix Rouge
combien il est aisé de pratiquer ces prede Lesneven.
miers gestes qui sauvent comme la prise
Après présentation de tous les particide PLS (position latérale de sécurité) ou
pants, c’est sous forme ludique et simple
encore la pratique du bouche à bouche
que les thèmes essentiels et pratiques
(que tous se rassurent c’est un manneont été abordés. Nous savons maintenant
quin que je me suis exercé, mon épouse
quelles sont les choses à faire et à ne pas
Escale sur l’île de
Bréhat
Bréhat , l’île de fleurs et
de rochers roses... Cent
cinquante participants :
cette fois encore, succès
incontesté pour cette
sortie du 12 mai dernier.
Soucieuse de découvrir
les clés de cette réussite, la rédaction de Reflets y a missionné trois
envoyés spéciaux.
D
ès sept heures du matin, avec une
ponctualité quasi militaire, la flottille
des trois cars Labat appareille de
Crozon, St Renan et Lesneven. A chaque
point de ramassage nous commençons
déjà à entrevoir une des clés du succès : le
plaisir qu’ont les gens à se retrouver.
Arrivés à l’abbaye maritime de Beauport,
près de Paimpol, pile-poil à l’heure prévue
comme nous le fait fièrement remarquer
monsieur M., les trois groupes suivent et
écoutent religieusement (normal dans une
ne voulait pas que pas que j’essaie sur
ma voisine).
Mais les gestes qui sauvent, c’est aussi
savoir alerter, comment le faire, qui et surtout quoi dire. Il n’est pas nécessaire d’être
médecin pour apprécier l’état d’une vicitime, c’est le plus souvent une affaire de
bon sens.
En fait, s’il n’y avait qu’une chose à retenir de cette après-midi axée sur l’initiation
aux premiers secours, c’est cette devise :
Un Cœur, Un Souffle, Une Vie.
Nous invitons toutes les SLV à prendre
contact avec la Croix Rouge locale pour suivre elles aussi une initiation aux premiers
secours et peut-être, vous, un jour, qui que
vous soyez, vous sauverez une vie.
Un après-midi instructif à Lesneven, qui
n’aurait pas été complet sans un goûter
bien mérité pour les participants.
Ecoute religieuse à l’abbaye de Beauport
abbaye) les charmantes et sympathiques
guides. Malgré une fraîcheur saisissante
en ce jour des Saints de Glace, les groupes
restent soudés, ne font remarquer aucun
signe d’impatience et nous pouvons assurer
que maintenant chacun des participants
connaît tout sur la vie des Chanoines et
des différents propriétaires qui ont occupé
cette Abbaye de 1200 à nos jours. Les
guides ont d’ailleurs félicité messieurs M.,
R. et A., notre direction tricéphale du jour,
pour l’excellente tenue de nos visiteurs.
Le culturel passé, il s’agit maintenant, à
l’heure de midi, de passer à une autre partie
importante de la journée : le repas. A voir les
sourires de chacun et la convivialité générée par
ce moment privilégié, il ne fait aucun doute que
cela aussi contribue au succès de l’opération.
Pour l’après-midi, nos mentors nous
avaient programmé le tour de l’archipel
de Bréhat en bateau puis une visite libre
d’environ une heure sur l’île. Pointe de
l’Arcouest, il est 14h30, embarquement
immédiat sur le Rosédo et c’est parti pour
Le bureau de la SLV a décidé, à cette
occasion, d’effectuer un don de 50 € à la
Croix Rouge. Le chèque a été remis à l’issue du stage par M. Roué, le vice-président
de la SLV 11.
Texte : Daniel Bricka
Remise du don à la Croix Rouge par Jo
Roué, vice-président de la SLV 11.
la découverte de l’archipel. Certains se
prennent pour le commandant de l’Abeille
Flandres et s’installent tout à l’avant du
navire. Mais ils déchantent très vite car la
mer est forte et préfèrent revenir aux abris.
La promenade inoubliable à travers
ces îles aux noms enchanteurs terminée,
nous accostons sur l’île et nous nous
réjouissons à l’idée de passer une petite
heure de liberté sur celle-ci quand, toutà-coup, nous découvrons un mot terrible
: l’amplitude. Messieurs M., R et A. sont
paniqués car, à cause de cette amplitude,
ils doivent nous annoncer que nous ne
pourrons faire q’une centaine de mètres sur l’île
car vous l’aviez deviné, cette fameuse amplitude
consiste en la réglementation du temps de travail
des chauffeurs de cars. Nous devions donc
impérativement partir à 17 heures.
Malgré le coup du sort, tout le monde
reste zen et surtout il est remarquable que
personne ne songe un instant à faire des
reproches aux responsables. Le respect,
cela aussi est une autre clé du succès.
Nous somme parés pour un autre voyage et
souhaitons que le mot intergénérations, inclus
dans la nouvelle appellation de la commission
pensionnés, prenne tout son sens avec
une participation de jeunes pensionnés et,
pourquoi pas, d’actifs en RTT.
Textes et photos : DG, RR, JYM
REFLETS NO 191 • JUIN 2005
13
Sur la route...
des Pékins à Shangaï
«
Alors, c’était comment la Chine ? » Question maintes fois
entendue depuis notre retour. Mais comment répondre à une
question à priori si simple et si directe. Il y a tant de choses
à dire ! Par quoi commencer ? D’autant que chacun ne va pas
forcément rechercher la même chose dans un tel voyage.
C
e voyage, on a bien failli ne pas
le faire : à la descente de l’avion de Brest à Orly, l’ami Jean
(il se reconnaîtra), s’est aperçu
qu’il avait perdu ses billets pour la Chine.
Comme on avait un visa commun détenu
par notre G.O. Jaqueline, pas question de
partir sans lui. Heureusement, le chef de
cabine les avait retrouvés dans l’avion, et
remis à l’accueil. Ouf !
Dépaysement
Le périple pouvait commencer, et ceux
qui étaient venus essentiellement pour
le dépaysement n’ont pas été déçus. En
commençant le séjour par Pékin et ses 14
millions d’habitants, il ne pouvait en être
autrement. Marcher sur la grande muraille de Chine, quelle émotion ! Un mur
qui épouse crêtes et sommets sur plus de
14 R
EFLETS
NO191 • JUIN 2005
6000 km dans des paysages somptueux.
X’sian, capitale pendant plus de mille ans, et
sa fabuleuse armée en terre cuite. Six mille
soldats et cavaliers enterrés et figés pour
l’éternité en ordre de bataille. Luoyang, une
‘petite ville’ de 3 millions d’habitants nous
précisa notre guide, et
ses étonnantes grottes de Lunmen, dans
la vallée du Fleuve
Jaune. Des centaines
de grottes remplies de
sculptures de bouddhas, mesurant de 2
cm à plusieurs mètres. Qui n’a pas rêvé
de voir le Yang Tsé Kiang si large déjà au
milieu de la ville de Nankin et parcouru par
d’énormes tankers ? Puis ce fut Suzhou,
la Venise chinoise, ses magnifiques jardins
couverts de fleurs et de bonzaïs et la balade en bateau sur les canaux. Que dire
alors de la dernière
étape ! Le gigantisme
de Shangaï, 16 millions d’habitants. Plus
un mot dans le car en
pénétrant dans la ville.
Nous étions comme
écrasés par l’immensité de ses buildings
aux formes si diverses, de verre, d’acier
et de béton. Sinon les
pancartes en Chinois,
on aurait pu se croire
à Los Angeles ou Manhattan.
Des lieux chargés
d’histoire
Ceux qui étaient venus
à la recherche de lieux
chargés d’histoire ont
également été comblés. Premier contact
avec la Chine par le Temple du Ciel et
sa triple rotonde circulaire au milieu d’un
parc où les chinois de tous âges aiment à
pratiquer leur gymnastique, arts martiaux,
ou qi gong quotidiens. Nous
y avons admiré nos premiers
bouddhas, et notre guide nous
a expliqué, en prenant notre
ami Jean en exemple, qu’un
petit ventre replet est signe de
bonheur.
Et puis bientôt, l’immense
place Tien An Men avec entre
autre le musée de la révolution et le mausolée de Mao Tsédong. Des
milliers de Chinois s’y promènent et certains n’hésitaient pas à regarder de près
ces ‘longs nez’ européens que nous étions.
Nous avons aussi visité la Cité Interdite
où l’on imagine les secrets de la vie des
empereurs encore présents jusqu’en 1911,
LA CHINE
EN CHIFFRES
UN PAYS 18 FOIS PLUS GRAND QUE LA FRANCE.
1,4 MILLIARDS D’HABITANTS
MONNAIE : LE YUAN ( 1 EURO = 10 YUAN)
SALAIRE MOYEN MENSUEL D’UN OUVRIER : 600 YUAN (60 €)
LES TROIS ENSEIGNEMENTS : CONFUCIANISME, TAOÏSME,
BOUDDHISME.
LANGUE OFFICIELLE : LE MANDARIN
LES PRINCIPALES RESSOURCES AGRICOLES : RIZ, BLÉ, MAÏS, COTON
LES PRINCIPALES RESSOURCES INDUSTRIELLES : FER, SEL,
CIMENT, ACIER, ENGRAIS, FILATURES.
‘Et combien d’images encore se bousculent dans nos esprits, comme des photos que nous pourrons garder longtemps en souvenir.’
et où les femmes de notre groupe furent
particulièrement intéressées par celle des
concubines et des eunuques. Et puis encore le site des 13 tombeaux de la dynastie
des Ming desservis par l’allée des esprits.
La pratique des cultes n’était pas absente
avec l’impressionnant temple des Lamas
Tibétains, tout proche de celui de Confucius, consacré à la religion des Manchous.
Des contacts humains
S’il y eut un petit manque dans ce périple,
peut-être est-ce ceux qui recherchaient
les contacts humains qui furent les moins
gâtés. On l’a vu, les visites furent concentrées sur les villes. Peu de regards sur les
villages et les populations paysannes qui
représentent pourtant 70% des 1,4 milliards de chinois. Heureusement, les transferts s’effectuèrent en car ou en train de
nuit (en couchettes molles !) ou de jour (en
sièges mous !). Des trains où les chinois
furent à nouveau étonnés par ces drôles
de voyageurs, surtout quant ceux-ci, amenés par les choristes du groupe, se mirent
à entonner quelques chants bien bretons.
Ces transferts nous ont permis de traverser des campagnes presque totalement
cultivées à la main. On ne trouve quasiment pas de machines agricoles dans ces
villages d’apparence assez pauvres. Etonnant aussi de voir ça et là dans les champs
des pierres tombales et des couronnes
de fleurs surplombant des monticules de
terre de récents enterrements. Et puis il
y eut les visites de vieilles villes, à pied à
travers de petites ruelles donnant sur des
cours où habitent plusieurs membres d’une
même famille. Nous fûmes d’ailleurs reçu à
boire le thé dans l’une d’elle à Pékin. Les
marchés et leurs étalages de viande, de
poissons, de légumes et d’épices. Autres
contacts au travers de visites d’usines de
travail du jade à X’sian sur d’antiques ma-
chines tournantes, ou encore de fabrique
de tissus de soie à Suzhou que l’on a pu
découvir l’élevage des vers, le dévidage
des cocons à soie et le tissage du fil. Tout
cela par du personnel uniquement féminin.
Une excellente ambiance
Une excellente ambiance a reigné durant
tout ce voyage. Nous avons tous apprécié
la cuisine chinoise présentée sur de grands
plateaux tournants. Pas facile de se servir
des baguettes, n’est-ce pas Jean (un autre
qui se reconnaîtra aussi) qui un soir était
tout fier de n’avoir fait aucune tâche mais
arborait un magnifique trou à son tee shirt
brûlé en se penchant trop près du feu de
la fondue chinoise (voir recette page 19).
Quant à Jeannine, elle arpenta les couloirs d’hôtels et de trains sa pharmacie à
la main pour réparer tous les petits bobos.
Des trains où le soir hommes et femmes
se séparèrent dans deux compartiments
différents pour goûter le saké d’un côté en
écoutant l’inénarrable raconteur Armand
et de l’autre savourer quelques douceurs
chinoises. A signaler aussi le plaisir de
marchander les prix des achats de vêtements, soieries, bijoux et autres bibelots.
Et puis partout, la circulation à la force des
klaxons, on se demande comment il n’y a
pas plus d’accidents parmi les milliers de
vélos qui s’y faufilent. Le somptueux cirque
de Shangaï, l’opéra de Pékin auront également marqué nos mémoires. Et combien
d’images encore se bousculent dans nos
esprits comme des photos que nous pourrons garder longtemps en souvenir.
Texte : Daniel Léon
Photos : Jacqueline Tréhoret
Daniel Léon
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LA SLV
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ET LA SECTION RANDONNEE PEDESTRE
Rando dans le Grand Sud
Texte : Henry Baudray
Photos : Jean Luc Le Pollès
N
ous avons
choisi
le
week-end
des 21 et 22 mai
afin de bénéficier
d’un ensoleillement
et de températures
propices à la randonnée. L’itinéraire
choisi nous a mené
de l’Aven à la Bélon par les sentiers
côtiers aménagés
autour de leurs berges. Nous avons débuté notre périple de Port Manech, accompagnés pour ne pas dire arrosés par des
averses qui auraient pu transformer notre
virée en parcours du combattant tant la
terre devenait boueuse.
Après avoir déjeuné sous un hangar de
fortune entre le tracteur et la remorque, les
auspices nous furent plus favorables et
nous avons repris notre bâton de pèlerin
par un beau temps qui ne nous a plus quitté du week-end. Il est arrivé avec la marée
montante. A cette occasion nous n’avons
hélas pas pu apercevoir le mascaret, cette
vague d’estuaire qui la précède.
Treize kilomètres en amont de Port Manech, nous arrivons à Pont Aven, cité des
peintres où il est plus
facile d’acheter un tableau qu’une baguette
de pain ! Nous avons
pu profiter d’une visite
guidée de la ville par
une jolie rousse qui
n’aurait pas laissé
Gauguin indifférent.
16 R
EFLETS
NO191 • JUIN 2005
Nous
avons
ensuite descendu
l’Aven en bateau
jusqu’à son embouchure puis remonté
la rivière de Bélon,
célèbre pour ses
huîtres,
jusqu’au
port de Bélon. Nous
avons admiré les
belles villas et châteaux, et appris la
différence entre une
ria et un aber. La connaissez-vous ? Une
ria, c’est lorsque la mer remonte une rivière.
Un aber, c’est la même chose ! Le breton
possède tout simplement deux termes pour
désigner le même phénomène : aber pour
le nord Finistère et ria pour le sud.
Vers 17h00, l’heure du repos a sonné, le
signal du départ vers nos gîtes est donné.
Nous avons été accueillis chaleureusement
à Riec-sur-Bélon dans un village de vacances VTF, un équivalent de nos maisons familiales CCAS. On a enfin pu soigner nos
ampoules (un comble pour un agent EDF
!) et nous détendre
autour d’un pot de
bienvenue, salvateur
et revigorant.
Après un bon repas chaud, une soirée chants avec accordéon diatonique
et une bonne nuit réparatrice, nous étions
prêts pour la suite
des festivités.
Au port de Bélon,
nous avons traversé par le bac : on se serait cru sur le ferry-boat du vieux port de
Marseille, l’accent d’Escartefigue en moins
! Nous sommes ensuite partis pour une
marche dominicale de 18 km tout autour
de la sinueuse Bélon, où le sentier épouse
les berges de la rivière qui parait tentaculaire. On a cru plusieurs fois avoir atteint
les confins mais que nenni, ce n’était qu’un
des nombreux bras de la rivière ! Ici et là
apparaissent de cages où les huîtres grandissent et s’affinent jusqu’à obtenir ce petit
goût de noisette qui les caractérise.
Retour à la case départ en fin d’aprèsmidi après cette belle boucle. Nous avons
regagné nos pénates fourbus et un petit
peu fatigués, mais heureux d’avoir passé
un week-end basé sur l’amitié et la bonne
humeur. Un grand merci à l’organisatrice
en chef Mireille Le Pollès qui a concocté
ce programme avec brio. Merci aussi au
village VTF et à la CMCAS qui à participé
à hauteur de 30% du coût de cette activité.
Si vous aussi avez des projets d’activité,
n’hésitez pas à en parler à la CMCAS !
FRANCOFOLIES
LA ROCHELLE
La CMCAS de la Rochelle propose à tous les
bénéficiaires de la CCAS des places à des tarifs préfentiels et des solutions d’hébergement
pour le festival des Francofolies, qui aura lieu
du 12 au 17 juillet.
B
luffés ! Cette année encore. Mais
comment fait ce festival pour proposer une affiche aussi éclectique, réunissant Juliette Gréco et
Kool, Gérald de Palmas et Sinsemillia ?
Pour sa 21ème édition, la programmation
des «Franco’» est hallucinante, tant par le
nombre d’artistes présents que par la variété de leurs répertoires. Jugez en vousmême :
Tiken Jah Fakoly, Mano Solo, Vaguement
la Jungle, Bernard Lavilliers, Paris Combo,
Pink Martini, Calogero, La Rue Kétanou,
Marcel et son Orchestre, Zoé, Vincent Delerm, Pierre Bondu, Mickey 3D, Arno, Luke,
Camille, Kent, Dee Nasty, MC Jamalski,
Wallen, Rohff, Rokia Traoré, Les Wriggles,
Dolly, Louis Bertignac, Michel Delpech et
beaucoup, beaucoup d’autres encore…
A cette occasion la CMCAS de La Rochelle propose une billetterie à tarifs
préférentiels (jusqu’à 5,00€ de réduction selon les concerts).
Le bon de commande est disponible sur
le site internet : www.brest.cmcas.com
ainsi que dans vos accueils de proximité.
Une solution hébergement en camping
est également proposée :
3.05 € la nuitée (hébergement en
chambre double)
© Francofolies/S. Roussillona
1.52 € le petit déjeuner
Il sera aussi possible de préparer soi-même
ses autres repas sur place.
Paiement sur place.
Pour réserver, rendez-vous sur le site
www.brest.cmcas.com ou dans vos accueils de proximité.
Camping Municipal « Le Soleil »
Avenue Michel Crépeau
Les Minimes
17000 La Rochelle
voir p. 96 et p.118 du catalogue CCASINFOS printemps été 2005
JEU-CONCOURS
Jean Péron
CONNAISSANCE
DE NOTRE RÉGION
Voici les 2 clichés que nous vous proposons ce mois-ci :
Photo 1
Question
Où ont été prises
ces photos :
Guerlesquin,
Guisseny, Kerlouan,
Plouguerneau,
Plounéour-Menez
ou St Thégonnec ?
Le tirage au sort désignera 2 gagnants :
Photo 2
Photos : Alain Poplumont
1 dans la catégorie Actifs
1 dans la catégorie Retraités + Ayants droit
Pour ce 2ème jeu, nous vous proposons 1 billet aller-retour (validité 2005 hors WE et
vacances scolaires) pour l’île de votre choix : Ouessant, Molène ou Sein.
Participation ouverte à tous les agents (actifs ou retraité(e)s), ainsi qu’à leur famille,
mais interdite aux membres de la Commission Info-Com.
Les résultats des tirages de ces 2 premiers jeux (Mai et Juin) paraîtront dans Reflets
de juillet-août.
Répondez et vous gagnerez
peut-être votre billet pour les îles !
Vous trouverez le coupon-réponse inséré dans ce numéro.
Retournez-le à la CMCAS avant le
lundi 4 juillet
EFLETSN
NOO191
191•• JUIN
JUIN 2005
RREFLETS
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L
e
s
n
Livres
o
PAUL NIZAN
LE CHEVAL DE
TROIE
L’auteur retrace
la vie de son père
puis les évènements sociaux
et politiques de
l’après-guerre.
Acerbe, lucide et
passionnée, cette œuvre est un des
rares exemples en France de roman
politique de qualité.
C. TAUBIRA-DELANNON
L’ESCLAVAGE RA-
u
v e
a
u
t
é
s
Ce mois-ci, Jeanine, Irène et Evelyne vous ont selectionné quelques
ouvrages parmi les nouveautés achetées en mai.
Jean Michel et Bernard vous proposent quant à eux une selection de
CD et de DVD.
Comme chaque année, la bibliothèque sera fermée en
juillet et en août. Vous avez jusqu’au mercredi 29 juin
pour venir emprunter les ouvrages que vous lirez ou écouterez en vacances.
PERMANENCE TOUS LES MERCREDIS DE 14 H À 18 H.
A BIENTÔT À LA BIBLIOTHÈQUE !
JEAN MECKERT
LA MARCHE AU CANON
Court récit d’un « pauvre gars » mobilisé en 1939, jeté dans
la tourmente d’une guerre dont il ne voit rien, ne comprend
rien sinon qu’il s’agit d’une cruelle mascarade jouée aux
dépens des petits, des sans-grade.
Récit d’une drôle de guerre avec ses horreurs et la bêtise
pour quotidien.
CONTÉ À MA FILLE
Dans les programmes scolaires, du
primaire à l’université, un pesant
silence occulte une
part de l’Histoire de
France : la traite et l’esclavage. Pourquoi
ce silence ? La honte ? Les conquêtes
coloniales ont eu entre autres comme effet
pervers de convaincre les Européens que
leur civilisation est supérieure aux autres.
Christiane Taubira-Delannon, mère
militante et passionnée raconte à sa fille
l’histoire des souffrances et des révoltes
des peuples victimes de l’esclavage.
CD et DVD
ROLLING STONES
ROCK’N ROLL
CIRCUS
DVD mythique des
Rolling Stones
avec en guest John
Lennon, Marianne
Faithfull, etc…
M.T.ESNAULT
LES PARFUMS DE
MARIAMA BÂ
UNE SI LON-
LA LIBERTÉ
GUE LETTRE
Ambiance carcérale, haine calfeutrée, fureur enterrée, visages qui se
ferment, gardiens
aseptisés… On ne
passe pas par la
case prison sans être profondément
transformé, laminé, purifié.
Ses doutes, ses espoirs, ses blessures, son combat, Marie-Thérèse
Esnault vous invite à les partager
dans ce livre empreint d’humanité et
de générosité.
Ramatoulaye Fall,
institutrice
sénégalaise
évoque ses
souvenirs
d’adolescente, son mariage forcé, l’absence
des droits des femmes, la polygamie…
Elle est la première romancière
africaine à décrire la place faite
aux femmes africaines dans la
société.
ON
DIRAIT
NINO
Les plus beaux succès de
Nino Ferrer repris par de
grandes voix : Bashung, Arno,
Cali, etc. A savourer bien
frais, en terrasse...
QUEENS OF THE STONE AGE
LULLABIES TO PARALYZE
L’évènement 2005 du rock subtil et primitif de
Los Angeles.
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EFLETS
NO191 • JUIN 2005
CUISINE
- LES
RECETTES DU MOIS
Ce mois-ci, l’honorable maître Daniel
nous invite à découvrir ou redécouvrir les saveurs de la Chine avec deux
recettes empreintes d’orient, chargées
d’exotisme et très faciles à réaliser.
Fondue chinoise
à la viande
Préparez le bouillon : dans une grande casserole, faites dissoudre le concentré de bouillon de volaille dans 1 litre d’eau.
Pelez les légumes et émincez-les finement. Ajoutez-les au
bouillon ainsi que la sauce soja. Poivrez, portez doucement à
ébullition et laissez frémir pendant un bon quart d’heure.
Coupez toutes les viandes en très fines lamelles et rangez-les
en éventail sur un grand plat creux.
Portez à ébullition ½ litre d’eau et plongez-y les germes de
soja ; faites-les blanchir pendant 1 minute puis rincez et
égouttez-les. Procédez de la même façon avec le vermicelle
chinois.
Effeuillez, lavez et essorez la laitue. Otez éventuellement la
nervure centrale qui peut être un peu dure. Lavez la menthe
et effeuillez-la.
Dans des raviers, disposez le soja, le vermicelle chinois, le gingembre rapé et les feuilles
de menthe. Mettez les feuilles de laitue dans un saladier.
Quand le bouillon est prêt, versez-le dans le caquelon et posez celui-ci sur le réchaud,
au centre de la table. Maintenez à température moyenne.
Chaque convive se servira de la façon suivante : dans un petit panier métallique individuel, il placera une feuille de laitue, un morceau de viande, un peu de soja et/ou de
vermicelle, du gingembre et de la menthe. Il plongera son panier dans le bouillon bien
chaud jusqu’à la cuisson désirée.
Ingrédients
Dert chinois
au maïs
Préparation : 5 mn - Cuisson : 20 mn
Ingrédients (pour 4 personnes) :
600 g de grains de maïs doux en
conserve
6 cuillères à soupe de sucre
1 boîte de lait de coco de 400 ml
sel
Préparation
Mixer les grains de maïs.
Ajouter le sucre et le lait de coco.
Saler.
Faire cuire 20 minutes dans une
casserole.
Servir dans des bols individuels.
Préparation
Faire ramollir les feuilles de gélatine dans un bol d’eau froide, puis les presser
entre les doigts pour les essorer.
Faire chauffer le lait dans une casserole, y mettre à fondre la gélatine, mélanger soigneusement, ajouter la noix de coco.
Fouetter au batteur électrique la crème fluide. Quand celle-ci devient ferme,
ajouter le sucre vanillé. Incorporer cette chantilly à la préparation précédente,
verser sans attendre dans des petit ramequins individuels.
Laisser les entremets toute une nuit au réfrigérateur.
Pour les démouler, plonger les ramequins quelques secondes dans de l’eau
chaude, puis les retourner sur quatre petites assiettes.
Petite dégustation conviviale de
cette recette in situ SVP !
Ingrédients
Préparation et cuisson : 40 min
400 g de filet de bœuf
200 g de blanc de poulet
200 g de filet de canard
250 g de germes de soja
1 laitue
1 petit morceau de gingembre
frais râpé
250 g de vermicelle chinois
4 branches de menthe
Pour le bouillon :
1 tablette de concentré de
bouillon de volaille
1 cuillérée à soupe de sauce soja
1 petite carotte
2 petits oignons nouveaux
1 blanc de poireau
Poivre du moulin
Entrems à
la noix de
coco
Ingrédients
(pour 4 personnes) :
150 g de noix de coco
30 cl de lait
150 g de sucre en poudre
40 cl de crème fluide
6 feuilles de gélatine alimentaire
2 sachets de sucre vanillé
REFLETS NO 191 • JUIN 2005
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P
I
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a
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d
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s
Un suivi santé
Solidaire
Des centaines de dossiers lui
sont passés entre les mains.
Besoins d’aides ménagères, de
compléments pour des frais optiques, dentaires, une assistance
des familles lors d’une longue
maladie, d’un décès, l’installation
de la tété-assistance à domicile,
des problèmes de surendettement de familles dans l’impasse,
la liste des sujets qu’elle traite est
aussi longue que son titre : commission Prévention Santé Solidarité. Portrait de cette commission
à travers son président.
nutile de chercher : «Il n’y a pas d’aspect ludique dans
la commission Prévention Santé Solidarité.» Joël Bozec
l’affirme d’emblée, avis aux intéressés. Le budget vient
pourtant bien du fonds du 1%, concédé aux activités
des électriciens et gaziers, mais ici, point de sorties. De la
solidarité pure, « et une implication politique forte ». Le Secrétaire Général de la CMCAS de Brest le savait déjà avant
de pousser la porte de cette commission. C’était en 1982,
bien avant d’en prendre la présidence en 1995, avant le
boom du chômage, avant les projets de privatisation,
avant la course à l’individualisme, avant l’arrivée de ses
cheveux gris.
« Quand je suis rentré à EDF
en 1969, j’ai eu d’emblée cette
volonté de m’impliquer dans
le social. Il fallait comprendre :
c’était [et c’est encore] la seule
entreprise qui laissait gérer cet
aspect totalement par ses employés. Lors de mon arrivée à
Brest début 1980, cette commission cherchait des membres, et
j’y suis entré.
Les personnes qui nous demandaient de l’aide, il fallait pouvoir leur répondre aussitôt. Et c’était souvent un vrai soutien
social à apporter. Souvent, au boulot, en plein milieu d’un
devis de branchement, on me téléphonait sur le portable,
quelqu’un au bout du fil avait un problème... difficile d’être
réceptif, et cruel de ne pas l’être. C’est là que j’ai pu me
rendre compte à quel point les bénéficiaires ignorent leurs
droits, les réglementations en vigueur, ou la marche à suivre pour se sortir de l’impasse. Mais il faut le comprendre,
même pour nous qui suivons les dossiers ce n’est déjà pas
simple ! Il faut être rigoureux, organisé, suivre l’actualité en
matière de droit social, connaître la réglementation sur les
aides extérieures, les aides internes… Avec les années, on
s’est rendu compte que la bonne volonté ne suffisait pas.»
Dans cette commission, où il s’agit de répondre aux besoins de bénéficiaires ou de familles souvent en difficulté, il
faut tenter de voir plus loin que ce qui est exprimé, se rendre
au domicile, et y consacrer du temps. Alors, pour répondre
plus humainement aux attentes, la commission a souhaité
se professionnaliser et choisir une personne clairement identifiée par les bénéficiaires, à l’écoute de leurs besoins. C’est
à partir de ce constat que le poste d’accompagnatrice sociale
a été mis sur pieds à la CMCAS, en 2002.
Relayées par les proches, les SLV ou encore la commission Pensionnés-Intergénérations -qui reprend d’ailleurs cet
été ses visites systématiques des personnes de plus de 80
ans- , les demandes d’aide solidarité parviennent à l’accompagnatrice sociale, généralement par ce bouche à oreilles.
Au signalement d’une personne en difficulté, le réseau solidaire se met en marche.
Si la commission a toujours au moins une
personne pour signaler un besoin, il reste que
l’approche est souvent délicate. Se confier
n’est pas évident, et accepter de se reconnaître en difficulté, même passagère, n’est pas
une démarche naturelle. Dommage. Ici, les
tabous sont le lot quotidien, et la commission
les respecte.
Aujourd’hui, chaque dossier arrive construit
en commissions, une fois par mois. L’ ayantdroit pensionnée a-t-elle contacté la CRAM
pour sa pension de droit direct ? Une veuve son
indemnité de secours immédiat à la CNIEG
pour l’aider à couvrir les frais d’obsèques? Et
la demande d’APA au Conseil Général ? La jeune maman at-elle tous ses droits CAF ? La personne en invalidité à 80%
est-elle en lien avec la COTOREP ? Le dossier est complet,
les pistes d’aides ont déjà été explorées. À en croire le soupir
profond de Joël, c’est un précieux temps de gagné : « Il n’y a
plus de dossiers retardés par manque d’infos, on peut alors
les traiter plus à fond, avoir un suivi avec les bénéficiaires, et
notre rôle de membre peut enfin s’élargir à la prévention. »
Le mot est lâché, et Joël n’en démord pas : « la prévention, c’est un objectif primordial que l’on s’est fixé ». Déjà des
bilans de santé ont été réalisés en partenariat avec le centre
CPAM de St-Brieuc, et les contacts avec de nombreux prestataires extérieurs, comme la CRAM, l’ADMR, ou Serenitis
suivent leur cours. Les projets grouillent dans les tuyaux,
aussi variés qu’utiles, du soutien scolaire pour les jeunes bénéficiaires aux conférences-débats en lien avec la santé au
travail. Tout un programme !
Textes et photo : D.P.
Avec les années,
«
on s’est rendu compte
que la bonne volonté
ne suffisait pas.
»