Rapport Annuel 2006 12/01/2011 | PDF - 4.9 M
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Les consommateurs ont leur banque Rapport annuel 2006 Banque Accord rapport annuel 2006 Sommaire 2 Gouvernement d’Entreprise 3Éditorial 4Faits marquants 6 Chiffres clés 20Nos engagements 22Un projet pour le plus grand nombre 24Les équipes au cœur de la création de valeur 8 Nos métiers 10 Animer le capital client des enseignes 12Des produits innovants 26 Rapport financier 14L’international 16Un développement stratégique 182006 dans nos pays 01 Profil Métiers Banque Accord est une des 4 divisions du Groupe Auchan, spécialisée dans la monétique, les solutions de paiement et le crédit à la consommation. Banque Accord ce sont aujourd’hui 1 200 collaborateurs qui servent 5 millions de clients dans 9 pays et accompagnent 780 Espaces Accord en magasin. Vision client Dans chaque pays où elle s’implante, Banque Accord déploie sa Vision : « Les consommateurs ont leur banque ». Elle adapte les règles de succès de la grande distribution aux services financiers et optimise ses coûts pour les redistribuer aux clients. Fiabilité Depuis l’origine, le développement de Banque Accord s’appuie sur la fiabilité éprouvée de ses systèmes de back office. En 2006, en France, 450 millions de transactions ont été traitées par son équipe monétique. En Europe, chaque année, 26 millions de relevés de compte sont envoyés aux clients et ses conseillers clientèle traitent 9 millions d’appels. Leadership Sa double expertise banque-commerce et sa capacité d’innovation ont fait de Banque Accord l’un des leaders de la carte de paiement d’enseigne en Europe. Au sein de l’univers de la distribution, Banque Accord veut devenir l’Entreprise des solutions de paiement. Banque Accord rapport annuel 2006 Jérôme Guillemard Président 02 Damien Guermonprez Directeur Général Gouvernement d’Entreprise Conseil d’Administration Direction Générale Jérôme Guillemard Président Damien Guermonprez Directeur Général Nicolas Dreyfus Directeur Financier Groupe Benoît Derville Directeur de l’Audit Hervé Ketelers Directeur Risque et Projets Jacques Guillaume DRH Groupe Jean-Pierre Viboud Directeur Général France Vincent Fauvet Henri Mathias Xavier de Mézerac Gérard Mulliez John Roche 03 éditorial 2006, l’année de toutes les conquêtes Pour la septième année consécutive, Banque Accord affiche d’excellentes performances opérationnelles et financières. Aujourd’hui, Banque Accord emploie 1 200 personnes et sert près de 5 millions de clients dans 9 pays. la Banque qui simplifie les solutions de paiement. Nos volumes d’activité et nos résultats dépassent les objectifs fixés. Le PNB atteint 238 millions d’euros et enregistre une progression de 18 %, tandis que l’encours de crédit brut progresse de 16 %. Notre résultat net s’établit à 37 millions d’euros, en hausse de 9 %. Autant de chiffres qui confirment la bonne santé financière de Banque Accord et confortent sa stratégie d’expansion pays, enseignes et nouveaux produits. Saluant la solidité de nos fondamentaux, l’agence de notation Standard and Poor’s a relevé la note Banque Accord à A/A-1. L’ensemble de nos pays s’est mobilisé pour atteindre ces résultats et de nombreuses conquêtes ont jalonné l’année. Nous avons ouvert la Roumanie puis la Chine ; dans le même temps, nos équipes ont testé partout de nouveaux concepts clients et techniques, afin de nourrir notre croissance organique dans un marché de plus en plus disputé. Chaque pays a pris sa part dans les succès commerciaux, en gagnant des partenaires majeurs. Entreprise profitable et en croissance, la Banque est aussi une Entreprise « durable ». Portée par son projet d’entreprise – les Consommateurs ont leur Banque – et les valeurs historiques de ses équipes, nous voulons donner au plus grand nombre les moyens d’agir et lutter contre l’exclusion financière, antichambre de l’exclusion sociale. En proposant des solutions de paiement et de financement simples et accessibles, en personnalisant le conseil, en magasin ou à distance, en aidant sur le terrain les acteurs qui luttent et proposent de nouvelles formes de solidarité et d’action dans les domaines du surendettement et du microcrédit, enfin en intégrant des collaborateurs de tous horizons, Banque Accord engage sa responsabilité sociale. Demain se prépare aujourd’hui : pour faire de Banque Accord « la Banque des solutions de paiement », proche, vivante, simple et ouverte, je sais pouvoir compter sur ses collaborateurs, qui s’engagent quotidiennement au service de nos millions de clients. Damien Guermonprez Directeur Général Banque Accord rapport annuel 2006 04 2006 l’avenir est en marche 2006 … et de 9 Après avoir ouvert une septième filiale en Russie en 2005, Banque Accord a lancé en 2006 des activités de cartes et crédits à la consommation en Roumanie et en Chine. Elle a permis à Auchan d’être le premier acteur européen à émettre une carte bancaire en Chine et le second international. Solidité financière et excellence des process Afin de financer la croissance régulière de ses encours, Banque Accord a fait appel au marché obligataire et procédé en juin à une émission d’un montant de 200 millions d’euros, souscrite auprès d’investisseurs européens. La Banque dispose d’un dossier solide qui devrait lui permettre d’obtenir l’homologation Bâle 2. 450 millions e transactions monétiques d traitées en France Une année placée sous le signe de l’innovation produits En 2006, la carte bancaire s’est généralisée dans 8 pays avec le lancement de cartes co-brandées Auchan (en Pologne, Russie, Hongrie et Chine) et Décathlon (en Espagne). Les cartes cadeaux d’enseignes se sont elles aussi fortement développées avec la création par CardOps des cartes cadeaux Alinéa, Jules, Brice, Bizzbee, GrosBill, Alcampo et de la carte Mariage Alinéa. Le crédit s’est engagé dans de nouvelles voies avec la percée dans chaque pays du crédit en ligne, la création d’une offre de rachat de crédits en France, et celle d’une réserve de crédit flexible en Espagne. 05 Faits marquants Encours de crédit (en millions d’euros) ))(0 (0(' (,0- + 12 % ((/) 0./ 99,87 % )''- )'', )''+ )''* de disponibilité de sa plateforme monétique )'') c’est l’augmentation du nombre de clients de Banque Accord en Europe Renforcement et déploiement des partenariats enseignes En 2006, tous les pays Banque Accord ont accompagné de nouvelles enseignes et développé les partenariats existants. Décathlon en Espagne, Norauto en Hongrie, Saint Maclou, Top Office, Norauto, Youg’s, Kettner et Cultura en France, ont choisi Banque Accord pour les aider à développer leur activité commerciale. CardOps, division monétique de Banque Accord, s’est engagée auprès de Jules, Bizzbee et Brice en France, et Jumbo Direct au Portugal. Au Portugal, le partenariat avec Aki s’est généralisé, tout comme celui qui unit Auchan et Banque Accord en Russie. Pour aller plus loin dans la relation avec Auchan, chaque filiale a renforcé sa présence en magasin avec des concepts d’agences qui permettent encore plus de proximité avec l’enseigne et ses clients. Banque Accord accompagne aujourd’hui 780 Espaces Accord en magasin. Banque Accord rapport annuel 2006 Ratios financiers (en (*#0 %) (*#* (*#0 ()#F (*#* (*#0 ('#, ('#+ (*#* ()#F ()#F ('#, ('#, ('#+ ('#+ 06 Données consolidées Standard and Poor’s apprécie la notation Banque Accord à A/A-1 (en millions d’euros) )*/ )') )*/ )*/ (,0 )') )') (*( (*/ (,0 (,0 (*( (*/ (*( (*/ Solvabilité )(+ )*( )'')''-)''- )'', )'',)'', )''+ )''+)''+ )''* )''*)''* )'') )''))'') )''-)'')''- )'',)'', )'', )''+)''+ )''+ )''*)''* )''* )''))'') )'') + 18 % Produit Net Bancaire )(* )(+ (.0 )(+ )*( )*( )(* )(+ )(+ )(* )(+ (.0 (.0 *. *+ *. *+ *. )+ *+ (0 )+ )+ (0 (0 (, (, Résultat Net ),#( 2005 : 2006 : A-/Stable/A-2 A/Stable/A-1 (.+ )'', )'',)'', )''+ )''+)''+ )''* )''*)''* )') (*/ (.+ )') (.+ ((* (*/ 0+ ((* (*/ 0+ ((* 0+ )'') )''))'') )''-)'')''- )'',)'', )'', )''+)''+ )''+ )''*)''* )''* )''))'') )'') Rentabilité des Fonds Propres Notation de contrepartie )') )(#( )'#( ),#( )(#, ),#( (/#)(#( )'#( )(#( )(#, )(#, (/#-)'#( (/#- )'')''-)''- )'', )'',)'', )''+ )''+)''+ )''* )''*)''* + 9 % )'')''-)''- Liquidité )'') )''))'') )''-)'')''- )'',)'', )'', )''+)''+ )''+ )''*)''* )''* )''))'') )'') (, En août 2006, l’agence de notation Standard and Poor’s a revu à la hausse sa notation de contrepartie à long et court terme Banque Accord de A-/A-2 à A/A-1. Cette note confirme la solidité financière de la Banque et consacre sa stratégie d’élargissement de gamme de produits financiers, ainsi que le positionnement stratégique de l’activité de Banque Accord au sein du Groupe Auchan. Elle anticipe aussi la bonne position de la Banque au sein de la future zone unique de paiement européen (SEPA), en raison de son expertise dans les moyens de paiement, et tient compte de sa bonne maîtrise du risque autant que de la diversification de ses sources de revenus. Ce nouveau rating a permis à Banque Accord d’améliorer ses conditions de refinancement et d’augmenter sa liquidité sur les marchés de capitaux en élargissant sa base d’investisseurs, notamment sur le marché monétaire. + 17 % )''- (()' )'', ('+' )''+ )''* )'') Fonds Propres Effectifs (après incorporation du résultat, minorés des prévisions de dividendes à verser) (en équivalent temps plein) .,. --* ,.- 07 Chiffres clés 2002 2003 2004 2006 2005 EfdYi\[\Zc`\ekj \ed`cc`\ij + 12 % 2 925 3 342 3 815 International France 4 776 4 264 <eZflij[\Zi[`k \ed`cc`fej[Ë\lifj + 16 % International France 978 1 182 1 596 2 219 1 910 Gif[lZk`fe[\Zi[`k \ed`cc`fej[Ë\lifj + 11 % 890 1 110 1 269 International France 1 802 1 624 DfekXek[\jkiXejXZk`fej gXp\jXm\Zc\jZXik\j8ZZfi[ \ed`cc`fej[Ë\lifj + 10 % 3 710 4 354 5 131 6 179 International France 6 802 Banque Accord rapport annuel 2006 4,8 millions de clients 08 Les différents canaux de contacts de Banque Accord en Europe @ek\ie\k10#/d`cc`fej [\Zfee\o`fejgXiXe jlic\j0j`k\j9Xehl\8ZZfi[ 8^\eZ\j1 +( JkXe[j8ZZfi[1 .*+ +#/d`cc`fej [\Zc`\ekj Kcg_fe\1 0d`cc`fej[Xgg\cj :flii`\ij1++d`cc`fej [\[fZld\ekji\lj\k \emfpj#[fekc\ji\c\mj [\Zfdgk\j Nos métiers 09 Banque Accord aide ses enseignes partenaires à développer leurs ventes et offre à leurs clients des moyens de paiement et de financement performants au meilleur prix. Cette double relation implique une totale concertation avec les enseignes pour leur proposer des solutions sur mesure adaptées à leurs besoins, ainsi que le développement d’une relation clientèle multicanal fine afin de servir au mieux les clients là où ils vivent. Évolution de la satisfaction clients Banque Accord France (notations sur 10) Efm\dYi\)''- .#0 DX`)''- .#. Efm\dYi\)'', .#/ DXij)'', .#. Dominique JASINSKI et Vincent LECLERCQ (Direction des Systèmes d’Information) Banque Accord rapport annuel 2006 10 Banque Accord France et la qualité La Direction Clientèle France s’est engagée, en 2006, dans une démarche de qualité totale ambitieuse. Pour mieux satisfaire les clients, elle a raccourci ses délais de traitement et d’attente. En 2006, le taux de prise d’appels s’est élevé à 89,9%, en progression de 2,2 points par rapport à 2005. Depuis avril 2006, 100 % des courriers entrants de Banque Accord France sont dématérialisés, ce qui en fait une pionnière dans le domaine. Les e-mails entrants sont désormais traités dans la journée (0,7 jour en moyenne). Cela est d’autant plus important que le mail se développe en France deux fois plus que les courriers et quatre fois plus que les appels. En 2007, la Direction Clientèle de Banque Accord France innovera encore avec la mise en place du e-relevé de compte déjà opérationnel pour tous les clients Oney. 1 La relation clientèle, pour animer le capital client Banque Accord imagine, sélectionne, package et distribue des solutions financières personnalisées pour les enseignes et leurs clients. Pour cela, à la croisée des producteurs et des distributeurs, elle gère la relation clients et garde une offre cohérente quel que soit le canal utilisé. En magasin 8 / 10 ’est la note C de satisfaction clients pour la relation sur Internet Source : Enquête de satisfaction clients Banque Accord France – 2006. En capitalisant sur la relation clients via tous ses canaux de contacts, Banque Accord fait bénéficier chaque enseigne partenaire de son expérience des flux clients importants. La relation clients commence dans le magasin : les collaborateurs des Espaces Financiers vendent à leurs clients des solutions adaptées aux besoins et accessibles. À côté des stands financement de l’enseigne, Banque Accord a créé de véritables agences bancaires en magasin ou en galerie marchande. Là aussi, les conseillers de vente Banque Accord y proposent des solutions financières adaptées aux envies et aux besoins des clients. Fin 2006, une quarantaine d’Espaces Banque Accord existent sous différentes formes, en Russie (8), Espagne (3), France (8), Pologne (20) et Hongrie (2). À distance À distance, la relation clients passe par le courrier, le téléphone, Internet et les distributeurs automatiques de billets (DAB). Chaque mois, en Europe, Banque Accord adresse 1,7 millions de relevés de compte à ses clients, reçoit 400 000 appels téléphoniques et enregistre 800 000 consultations de visiteurs uniques sur ses 9 sites Internet. Enfin, sous le nom de Lyberdade au Portugal, Oney.fr et banque-accord.fr en France, la Banque développe le crédit en ligne. Objectif, la satisfaction clients Banque Accord France a lancé en 2005 son baromètre semestriel de satisfaction clients pour la faire progresser selon les différents canaux de contact. 11 400 000 Progression du canal Internet (en million de visites) ,#) appels téléphoniques reçus chaque mois par les conseillers de Banque Accord en Europe en 2006 +#( )#- 2 1. Malika Belghit, Conseillère clientèle, Tours 2. Karen Servais, Conseillère clientèle, Tours 3. Site Banque Accord France Placée au cœur du calcul de la prime collective trimestrielle, la note attribuée par ce baromètre est l’objectif de chaque collaborateur de la Banque, qui peut et doit, avec les moyens à sa disposition, contribuer à l’améliorer. Au-delà de la prime instaurée, Banque Accord France a mis en place un programme phare qui implique chaque collaborateur : le projet CapClients. Ce mouvement de fond a déjà porté ses fruits puisque la note de satisfaction clients globale est passée de 7,7/10 en mars 2005 à 7,9/10 en novembre 2006. 3 )''- )'', )''+ '#0 )''* )'') '#, Le nombre de contacts clients Internet a été multiplié par 4 en France en 3 ans Source : Banque Accord 2006. Le crédit en ligne Pour diversifier ses sources de revenus, Banque Accord poursuit le développement du crédit sur le canal direct. Le premier axe vise à recruter des clients sur Internet avec des offres de prêts personnels, crédit revolving, cartes bancaires et épargne qui peuvent être souscrites directement en ligne. Toutes les filiales de Banque Accord proposent ou développent aujourd’hui des solutions simples et rapides pour permettre aux clients de souscrire un produit de chez eux. Le second axe vise à accompagner des enseignes e-commerce en développant des solutions de financement pour leurs clients. Pour l’ensemble des e-commerçants, offrir une solution de paiement en ligne vise à faire progresser le panier moyen sur leur site et à accéder à une clientèle plus large, traditionnellement tournée vers l’achat à crédit en magasin. Pour accompagner les enseignes dans leurs ventes en ligne comme en magasin, Banque Accord France et Oney.fr proposent des solutions intégrées au site marchand, des partenariats exclusifs et des galeries virtuelles. Banque Accord rapport annuel 2006 12 Le co-branding Courant 2007, le co-branding des cartes bancaires va être autorisé en France. Cette autorisation permettra notamment aux distributeurs ou prestataires de services non financiers d’apposer leur identité de marque sur une carte bancaire. Depuis 2003, Banque Accord France émet des cartes bancaires pour Auchan et Boulanger, aux couleurs des enseignes et des réseaux Visa et MasterCard. Avoir lancé les premières cartes bancaires issues de la Distribution en France lui donne une longueur d’avance face aux enjeux ouverts par l’avènement du SEPA. Les cartes co-brandées ou affinitaires permettent de proposer des produits et services en accord avec les intérêts des clients ou de segments de clients de l’enseigne, et donc d’affiner le marketing et personnaliser la relation. Des produits innovants, discount et accessibles Banque Accord est née de la Grande Distribution et reste au service des enseignes en apportant à leurs clients des produits simples adaptés à leurs besoins. Des produits pour les enseignes 10 millions d’euros Montant du cash-back reversé en 2006 aux clients de Banque Accord et Oney en France Fidèle à ses racines, Banque Accord propose aujourd’hui à ses partenaires distributeurs des outils d’animation sur mesure, pour développer leurs ventes tout en baissant leurs frais. Banque Accord les informe aussi sur le comportement de leurs clients tout en respectant strictement le secret bancaire auquel elle est astreinte. Dans un premier temps au service des seuls hypermarchés Auchan, Banque Accord a aujourd’hui développé des partenariats avec des enseignes leader de leur marché comme Aki, Alinéa, Boulanger, Cityper, Décathlon, Electro-Dépôt, GrosBill, Leroy Merlin, Norauto ou Saint Maclou. Elle ne cesse d’étendre son réseau de partenaires dans tous les pays où elle est présente. Des produits pour les clients Banque jeune, réactive, en position de challenger offensif, Banque Accord innove en permanence pour le pouvoir d’achat et les facilités de paiement des consommateurs. Depuis le lancement de la première carte Accord en 1983, la gamme de ses produits s’est considérablement élargie. Aujourd’hui, la carte bancaire co-brandée est venue prendre le relais de la carte privative. Depuis 2006, elle est proposée dans 6 pays Banque Accord, chaque fois au meilleur prix, avec les meilleurs avantages. En parallèle, Banque Accord, via sa division CardOps, a innové sur le segment porteur de la carte prépayée avec la carte cadeau vendue en libre service et activée en caisse (Alcampo en Espagne, Auchan, Alinéa, Jules, Brice en France). À côté des cartes, Banque Accord propose également une gamme complète de produits de financement : crédit à la consommation, prêt personnel (distribué sous blister en Italie et en France), prêt personnel Nova Gente Cad 230x297.fh11 06/08/11 17:33 Page 1 Les 13 partenariats majeurs de Banque Accord : Auchan, Leroy Merlin, Norauto, Décathlon, Atac, Alinéa, Boulanger, Saint Maclou, Cityper, Picwic, Jules, Brice, Bizzbee. 2 4,35 % rendement du contrat d’assurance-vie Accord Avenir en 2006 revolving (en 2006 en Espagne et en France). Elle offre aussi dans certains pays des produits d’épargne et d’assurance (habitation, auto, santé, protection) ainsi que des services fidélisants (téléphone moins cher, magazine à prix réduit). En 2006, Banque Accord a élargi sa gamme dans tous les pays, notamment en France avec le lancement d’offres de regroupement et de rachat de créances, et en Espagne avec la réserve d’argent Flexi Reserva et une offre de prêt personnel classique. Les taux d’intérêts proposés par Banque Accord se situent parmi les plus bas du marché. Enfin, la Banque a créé les premières agences de transfert d’argent en centre commercial en Russie et en France, en partenariat avec Western Union. 1 1 . Maxime Deneullin, Conseiller de vente, Espace Banque Accord Englos-France Une innovation signée oney.fr Plus de la moitié des internautes français achètent sur Internet(1), le commerce en ligne représentant plus des deux-tiers de la vente à distance. Pour ces e-acheteurs, Oney.fr a lancé en octobre 2006 une galerie marchande virtuelle, Cashmax, qui reverse du cash-back à chaque achat. Porte d’entrée vers une soixantaine de sites Internet parmi les plus fréquentés, cette galerie donne accès aux boutiques en ligne les plus variées (voyage, librairie, beauté, mobilier, bricolage…) et fait profiter les porteurs de la Carte Verte Oney d’un cash-back pouvant aller jusqu’à 15 %. Pour les enseignes partenaires aussi l’intérêt est majeur : elles ont accès à une base de clients internautes et surtout d’e-acheteurs motivés par le cash-back. 1. Source : TNS Sofres – 1er trimestre 2006. 13 Banque Accord rapport annuel 2006 Répartition des clients France / autres pays +..+)-+ */(, **+) )0), (en milliers d’euros) 14 Répartition des collaborateurs entre la France et l’international (évolution de 2000 à 2006) @ek\ieXk`feXc */) )''- =iXeZ\ .*/ @ek\ieXk`feXc +/ )''' =iXeZ\ *,* 8lki\jgXpj )''- )'', )''+ )''* )'') =iXeZ\ 15 L’international L’expansion internationale est l’un des trois axes de développement de Banque Accord avec ses développements Enseignes et Produits. Depuis 2000, elle crée en moyenne une nouvelle filiale par an. En 2006, elle a ouvert deux nouveaux pays, la Roumanie et la Chine, portant à neuf le nombre de ses implantations pour servir les clients de ses partenaires distributeurs ou e-commerçants. Accompagner l’expansion d’Auchan France 1983 Portugal 2000 Pologne 2001 Espagne 2001 Italie 2002 Hongrie 2003 Roumanie 2006 Russie 2005 Chine 2006 Alexandra MAES (Juriste Internationale) et Cristina FERREIRA (Directrice des Ressources Humaines Portugal) Banque Accord rapport annuel 2006 16 Une carte bancaire pour Auchan Chine Banque Accord a lancé en février 2007 une carte bancaire internationale dans les seize hypermarchés Auchan en Chine. Cette carte co-brandée « Auchan/Shenzhen Development Bank/Accord » est une carte de paiement et de fidélité à prix discount, qui propose des réductions dans les magasins Auchan en Chine tout en permettant de régler ses achats dans le monde entier, dans les réseaux d’acceptation China Union Pay et Visa. Auchan et Banque Accord sont ainsi les premiers opérateurs européens, et les seconds dans le monde à émettre une carte bancaire en Chine grâce à leur partenaire GE Money. Les clients sont déjà nombreux à plébisciter cette « Red Bird Card ». 1 L’expansion géographique, un développement stratégique Après une expansion dans les pays d’Europe Occidentale, l’Europe de l’Est et l’Asie sont désormais les nouveaux territoires de développement de la Banque : près de la moitié des clients se trouve hors de France. 45 % C’est la part de clients des filiales hors de France de Banque Accord en 2006. Une enseigne, un partenaire, un produit et s’adapte à la maturité de ses marchés. Pour accompagner le développement de ses enseignes partenaires à l’international, Banque Accord reproduit et adapte le modèle qui a fait son succès en France. Ainsi, toutes les filiales de Banque Accord développent une large gamme de produits financiers discounts pour accompagner l’activité des enseignes partenaires. L’objectif de Banque Accord est, dans un premier temps, d’accompagner Auchan dans son expansion. Après la Russie en 2005, Banque Accord s’est ainsi implantée en Chine et en Roumanie en 2006. Prête à accueillir l’avenir Chaque filiale décline et fait vivre localement la Vision de Banque Accord Les consommateurs ont leur Banque, « Il credito dei consumatori »*, « Un credit pentru fiecare »**- L’expansion géographique de Banque Accord lui apporte de nouveaux vecteurs de croissance et des perspectives pour l’avenir. Présente aujourd’hui dans 8 pays européens, la Banque est prête pour accueillir l’avenir du paiement en Europe : le SEPA***. Grâce à son expérience monétique en France et à sa connaissance des marchés, Banque Accord est aujourd’hui résolument tournée vers les possibilités qu’offre la construction de l’Europe des paiements pour les opérateurs monétiques. Telle est la mission de la division monétique CardOps, qui travaille en partenariat avec chaque filiale européenne afin d’optimiser le traitement des transactions de leurs partenaires enseignes. 17 650 000 nouveaux clients pour Banque Accord en 2006 2 1. Lancement de la carte Auchan Chine 2. Le site www.jumbo.pt 3. L’équipe CardOps 4. Carte cadeau Brice packagée 4 3 " O N Ü T I R E R C A R T E D £C OU PE ) 3 / PEX 4RAITSDECOU ue Accord - BP CardOps / Banq 6 - 59895 Lille Cedex 9 6ERSO 2ECTO 1UADRICHROM IE 4ONSDIRECT Zoom sur CardOps 1UADRICHROM 4ONSDIRECT IE /UI.ON Noir ON ICARD Pour préparer aujourd’hui l’arrivée du SEPA, Banque Accord$YNaAMdéveloppé /UI.dès .DOSSIER $ATE£DITION 9 104 6ERSION"!4 9/08 01/0 ODáLE S N O I T A C I F I 003 depuis fin 2005 une activité dédiée à laGro monétique : CardOps NSMOD TSAentièrement $ATE sbill !CCORDCLIEN T .OMDUCLIEN S E MMENTAIR 3OCI£T£ (pour Card Operations). Au service des enseignes#Ode tous les pays européens, S #OMMENTAIRE E R U T A N G I 3 l’équipe CardOps développe des solutions sur mesure pour répondre à leurs problématiques présentes et futures en s’appuyant sur une expérience0/0 ++( Xl"**)*) \Zfg`\gXi]Xo X`ej`hlËle monétique de vingt-trois ans. Elle s’est fixée deux principaux : être objectifs j\jl`mXek\1 k[Xk~cËX[i\j \ E e C ^ ` N j k A e R \ F d l er \Z\[fZ umont Le Rog des enseignes et leur proposer des p\icËfi`^`eXc[ 0 - Beaclients au plus près `[\i\emfpréoccupations D\iZdes uv eur - 2 7 1 7 6 rue Sa int S a Dynamicard solutions qui réduisent leurs coûts monétiques tout en augmentant leur chiffre d’affaires. En 2006, CardOps a développé des cartes prépayées en France (cartes cadeaux Jules, Brice, GrosBill, carte mariage Alinéa) et en Espagne (carte cadeau Alcampo). Elle a aussi démarré l’acquisition transfrontalière de flux monétiques pour www.jumbo.pt, activité directe d’Auchan au Portugal. * Le crédit des consommateurs (Italie). ** Un crédit pour tous (Roumanie). ***Single Euro Payment Area, « Espace unique de Paiement en Euro ». Banque Accord rapport annuel 2006 18 2006 dans nos pays Chine Hongrie Pologne Tang Loaec Brigitte Galliez Denis Vanbeselaere Directeur Général Directrice Générale Directeur Général En 2006, la filiale chinoise de Banque Accord a posé les bases de la collaboration avec Auchan. Cette préparation a permis le lancement en janvier 2007 de la carte Visa Auchan, première carte bancaire lancée par un acteur européen. La filiale hongroise de Banque Accord a pleinement atteint ses objectifs. Nouvelle enseigne partenaire avec Norauto, nouveaux produits avec la carte Auchan MasterCard et le prêt personnel Cash Loan dans tous les magasins Auchan, nouvelle présence en magasin avec le lancement d’Espaces tenus par des collaborateurs Accord : ces trois axes de développement ont significativement porté leurs fruits. La filiale polonaise a renforcé et étendu ses partenariats enseignes. Tous les espaces financiers en magasin Auchan sont aujourd’hui sous la responsabilité de collaborateurs Accord. Les « 10 ans d’Auchan Pologne » ont été l’occasion d’innover et accompagner la forte progression d’Auchan. Deux autres partenaires ont choisi Banque Accord Pologne, Norauto et Leroy Merlin. Enfin, la filiale polonaise a lancé la carte de crédit Visa Auchan, qui lui permet de faire monter en gamme les porteurs de cartes privatives. Espagne Italie Portugal Thierry Vinualez Franck Duprez Denis Mardon Deuxième pays de Banque Accord par le nombre de clients, la filiale espagnole a axé son année 2006 sur le développement des produits. Le déploiement du crédit revolving, le lancement du Prêt Personnel et le démarrage de l’activité de Décathlon avec une carte co-brandée viennent renforcer le positionnement d’Accord comme véritable partenaire financier des enseignes. L’Italie a mis l’accent sur le développement des produits : un prêt personnel revolving FlexiCredito pour Auchan, le déploiement du crédit classique dans les magasins Leroy Merlin, le lancement de l’offre de crédit classique et du prêt personnel à distance chez Cityper. À toutes ces nouveautés s’ajoutent le nouveau look de la carte privative Auchan et la vente de prêts personnels sous blister. Les équipes de Banque Accord au Portugal ont relevé avec brio de nombreux défis. Le back office a été consolidé avec le démarrage réussi d’un nouveau système de gestion des clients. La migration totale a été réalisée avec succès en janvier 2007. Des taux record de pénétration chez Jumbo et des niveaux de recrutement élevés chez tous les partenaires ont été atteints. L’image de la marque Lyberdade a été retravaillée, parallèlement au lancement du site Internet et de la mise en place d’outils permettant de traiter les demandes de crédit par SMS. Enfin, le 1er juillet 2006, Crediplus a été transformé en IFIC (Institution Financière de Crédit). Directeur Général Directeur Général Directeur Général Un management décentralisé Roumanie France Hervé Ketelers Jean-Pierre Viboud 19 Directeur Général Banque Accord a lancé fin 2006 des solutions de financement dès l’ouverture du premier magasin Auchan. Un espace financement encadré par Banque Accord répond aux besoins des clients. Au cours du premier semestre 2007, Banque Accord lance une carte MasterCard pour offrir à ces tous nouveaux européens un moyen de paiement moderne et international. Banque Accord France a remporté de nombreux succès en 2006 avec notamment le démarrage réussi de Norauto et la concrétisation de nouveaux partenariats enseignes prometteurs (Saint Maclou, Top Office, Kettner, Cultura, Youg’s, Jules, Bizzbee et Brice). Des innovations produits sont venues compléter ce développement : la galerie Cashmax chez Oney.fr (galerie marchande en ligne), le rachat de crédits, le transfert d’argent, le lancement de la carte Auchan MasterCard. Banque Accord France a dépassé ses objectifs de recrutement clients dans ses enseignes phares et battu ainsi un nouveau record. Enfin, le Compte Courses (produit d’épargne court terme) et le produit d’assurance vie Accord Avenir ont connu de très bonnes performances en 2005 et en 2006*. * Prix d’Excellence du Journal des Finances (2006) et des Dossiers de l’Epargne (2007) Russie Julien Cailleau Directeur Général Lancée fin 2005, l’activité de la filiale russe s’est déployée en 2006 avec la généralisation de l’offre de financement à tous les magasins Auchan et la commercialisation de la carte Visa. Pour approfondir sans attendre la relation avec l’enseigne et les clients, Banque Accord a installé des agences financières multiservices en magasin pour répondre à tous les besoins (carte bancaire, change, transfert d’argent, prêt personnel). Comité Exécutif France De gauche à droite : Robert Delobel, Directeur Commercial – Adeline Helleboid, Directrice Qualité et Organisation – Isabelle Kress, Directrice des Ressources Humaines – Benoît Liagre, Directeur Clientèle – Jean-Pierre Viboud, Directeur Général – Dominique Jasinski, Directeur des Sytèmes d’Information – Dominique Stourm-Breton, Directrice Marketing – Eva Kastler, Directrice Financière – Pierre Antoine, Directeur Crédit. Banque Accord rapport annuel 2006 17 ationalités différentes n parmi les collaborateurs de Banque Accord France 40 % es stagiaires de d Banque Accord France en 2006 ont été sélectionnés lors du Forum « Stages pour la Diversité » organisé par l’association Alliances 20 Être à l’image de nos clients et les aider à agir En restant proches de leurs besoins avec des produits simples et accessibles, conviviaux dans nos échanges, exigeants sur la qualité et attentifs à leurs réclamations, constamment mobilisés sur leur satisfaction. Nos Nos métiers engagements 21 Banque Accord a une double vocation : elle accompagne Filiale d’un acteur majeurdans de l’économie, Accord leurs ses enseignes partenaires leur activitéBanque en développant se mobilise depuis saclients création conjuguer performance ventes et offre à leurs despour produits financiers et performants intérêt à longau terme de ses etéconomique non financiers meilleur prix.clients, collaborateurs, actionnaires et partenaires. place en effet Cette double relation impliqueSon unemétier totale la concertation à lales croisée des défis par les enjeux de pouvoir avec enseignes pourposés leur proposer des solutions surd’achat, mesure d’emploi et de participation des salariés. adaptées à leurs besoins clients, ainsi que le développement d’une relation clientèle multicanale afin de servir au mieux les clients finaux en magasin ou en dehors. Devenir l’école de la réussite Se comporter en entreprise solidaire En donnant leur chance à un maximum de profils différents, en professionnalisant les parcours et facilitant la formation, en promouvant la mobilité internationale et le partage du résultat. En soutenant des acteurs qui agissent sur le terrain en lien avec notre métier, en développant des partenariats ciblés et en soutenant les initiatives éthiques de collaborateurs. Maxime DENNEULIN et Virginie VANHAVERBEKE (Espace Banque Accord – Englos-France) Banque Accord rapport annuel 2006 Répartition Hommes Femmes parmi les cadres (Banque Accord France) 22 Pyramide des âges Moyenne des banques Banque Accord françaises =\dd\j+, 2% > 60 ?fdd\j,, 55-59 50-54 Répartition Hommes Femmes Banque Accord =\dd\j-, Gfcf^e\ @kXc`\ =iXeZ\ 1% 19% 4% 15% 10% 40-44 15% 11% 35-39 30-34 20-24 ?fdd\j*, 0% 45-49 25-29 Gfikl^Xc 17% < 20 13% 24% 10% 32% 7% 1 17% 1% 1% 0% Sources : Étude Altedia/Banque Accord 2006. ?fe^i`\ <jgX^e\ Iljj`\ :_`e\ Donner sa chance au plus grand nombre Le projet d’entreprise de Banque Accord, « donner au plus grand nombre les moyens d’agir », se traduit par des partenariats exclusifs avec des associations nationales reconnues dans leur domaine, la lutte contre l’exclusion sociale ou financière. Banque Accord s’est mobilisée en 2006 auprès des populations discriminées parmi ses clients et collaborateurs, en luttant contre le surendettement et en développant la diversité. Promouvoir la diversité des talents Une politique traduite en actes Fin 2005 déjà, Banque Accord a fait partie de la première vague d’entreprises françaises signataires de la Charte de la Diversité, portée par la conviction qu’une entreprise responsable doit refléter la diversité dans son effectif. Chez Banque Accord France et au sein des équipes Groupe, les effectifs réunissent aujourd’hui quelque 800 collaborateurs de 17 nationalités. En 2006, Banque Accord a co-organisé, avec l’Association Alliances* le premier Forum « Stages pour la Diversité », mettant en relation de grandes entreprises et des candidats Bac + 5 issus de l’immigration, qui rencontrent habituellement beaucoup de difficulté à trouver un stage (marchepied essentiel pour l’emploi). À cette occasion, Banque Accord a fait partie des tout premiers pourvoyeurs de stages. Elle réitère cette opération en 2007 en doublant son offre, et accompagne d’ores et déjà Alliances dans l’organisation du Forum mondial des entreprises responsables qui se tiendra en 2010 à Lille. Banque Accord France a également lancé en 2006 une politique volontariste d’insertion de collaborateurs handicapés. Se dotant d’objectifs chiffrés et d’indicateurs, elle a augmenté de 60 % ses recrutements de salariés reconnus en handicap ou invalidité, et se donne trois ans pour atteindre ses objectifs d’embauche. Banque Accord s’engage ainsi à orienter sa politique Ressources Humaines vers une dynamique de parcours interne tirant parti de la singularité de chacun, construite dans les plans de recrutement, de mobilité et d’accompagnement des managers, qui doivent animer la diversité au quotidien. Lutter contre le fléau du surendettement Faire changer les mentalités et agir au plus près du terrain Banque Accord a été, fin 2005, le second organisme de crédit français à signer une convention nationale pour soutenir l’action de la Fédération des Crésus** (Chambres régionales du surendettement social). L’association prévient les situations de surendettement et accompagne les familles qui y sont tombées. En 2006, Crésus et Banque Accord ont élaboré ensemble un Guide pratique didactique, « Pour bien vivre avec son argent », afin d’aider, dans un langage simple et déculpabilisant, les consommateurs à mieux gérer leur budget, à prioriser leurs dépenses et à optimiser la forme et le choix de leurs 23 4,1 % Du 22 au 26 mai au lieu de chercher un emploi, vous pouvez le créer. ’est la part de la masse C salariale consacrée à la formation des collaborateurs en 2006 2 Pendant la Semaine du Microcrédit, si vous êtes au chômage et que votre projet de création d’entreprise tient la route, l’Adie vous aide à le concrétiser. www.semaine-microcredit.org 1. Guide pratique Crésus – Banque Accord pour lutter contre le surendettement 2. Georges Dogbeh, Conseiller clientèle, Tours 3. Équipe Marketing – Banque Accord France 4. Campagne publicitaire ADIE 2007 crédits. L’ouvrage donne également les coordonnées des différents organismes qui peuvent écouter, conseiller et accompagner les surendettés, l’accompagnement étant le maillon faible du dispositif de traitement du phénomène. Ce guide gratuit a été largement diffusé au sein des agences Banque Accord et des associations de consommateurs. Banque Accord est également aux côtés de Crésus pour l’instauration en France d’une centrale recensant les encours de crédit des particuliers (appelée aussi « Fichier positif »). Pour Banque Accord, un tel outil permettrait de réduire les conséquences d’un endettement additionnel que l’on retrouve dans 75 % des dossiers de surendettement, d’identifier les situations de fragilité et d’apporter des solutions plus adaptées dans les cas difficiles, tout en orientant l’offre de financement vers un nouveau public, jusqu’à présent exclu du crédit. Ce fichier est déjà adopté par la plupart des pays européens (sauf le Danemark, la Finlande et la Grèce). * www.alliances.asso.org ** www.cresus.org 4 3 L’ADIE, ASSOCIATION RECONNUE D’UTILITÉ PUBLIQUE, FINANCE GRÂCE AU MICROCRÉDIT LES PROJETS DE CRÉATEURS QUI N’ONT PAS ACCÈS AU CRÉDIT BANCAIRE. En 2005, Banque Accord a démarré sa collaboration avec l’ADIE, Association de référence pour le microcrédit en France. En 2006, la Banque a financé le numéro Vert de l’association, participé à la Semaine du Microcrédit et testé des produits bancaires spécifiques. L’attribution du prix Nobel de la Paix à Mohammed Yunus en 2006 crée un terrain favorable pour de nouvelles collaborations et Banque Accord poursuivra son effort en 2007 en développant le mécénat de compétences. www.adie.org Banque Accord rapport annuel 2006 24 Julien Cailleau, 33 ans, Directeur de la filiale russe de Banque Accord, Moscou À mon arrivée chez Banque Accord en 2000 comme Contrôleur de Gestion, j’avais quatre ans d’expérience professionnelle dans la Banque et la Finance. À peine quinze mois plus tard, je suis parti au Portugal pour devenir Contrôleur Financier de la filiale. J’y suis resté trois ans, au terme desquels je me suis vu proposer la création et le développement de la filiale russe. Ce qui m’a attiré et retenu chez Banque Accord, c’est cette conjugaison entre la réactivité et la flexibilité d’une start-up d’une part, et la puissance d’un groupe international comme Auchan d’autre part. Aucune carrière n’y est a priori préformatée, et l’évolution professionnelle fonctionne à l’énergie et à la confiance que l’entreprise vous accorde. Sur ces fondamentaux, le champ du possible est large. 1 2 Des équipes au cœur de la création de valeur Dans le cadre de sa Vision, Banque Accord met en avant les notions de partage du Savoir, du Pouvoir et de l’Avoir. C’est dans cet esprit qu’elle s’attache à bâtir un système de développement des ressources humaines attractif pour l’ensemble de ses collaborateurs. 74 % des collaborateurs sont fiers de Banque Accord 83 % pensent que Banque Accord est une bonne école de formation 86 % que leur travail est un moyen de se réaliser Source : Enquête sociale Banque Accord 2006. Contribuer de manière importante à l’emploi Une nette augmentation des effectifs pour accompagner un développement continu En 2006, poursuivant une tendance amorcée depuis six ans, Banque Accord a enrichi ses effectifs dans ses pays de 200 collaborateurs. Au-delà des recrutements effectués au Portugal, suite à la reprise à 100 % de Crediplus, l’année a été marquée par une politique active de renforcement des compétences. L’effort de recrutement s’est porté vers l’international pour accompagner les pays en forte croissance (Pologne, Portugal, Russie), notamment vers l’opérationnel avec la consolidation des équipes au contact du client en magasin dans les stands et agences Accord. Les projets de développement de Banque Accord ont continué d’alimenter les actions de promotion interne et de mobilité (promotion verticale, transversale, responsabilité à l’international). L’accent a été mis cette année sur la construction des carrières, l’attraction et la rétention des talents, en coordination avec le Groupe Auchan. Faire grandir les hommes et les femmes Formation, management, participation : une grande année La part de la masse salariale consacrée à la formation s’élève à 4,1 % en 2006. 85 % des collaborateurs ont suivi une formation. La formation est fondamentale pour Banque Accord, avec des pays en très forte croissance ou en décollage et des équipes susceptibles de constituer très rapidement des task forces pays. Plusieurs modules métiers/fonctions ont été lancés en e-learning et l’ensemble des collaborateurs y a été formé. Pour ancrer au quotidien ses valeurs et consolider un management de qualité, Banque Accord a poursuivi la mise en œuvre de son plan de 25 3,4 mois de salaire net C’est ce qu’ont touché en 2006 les collaborateurs de Banque Accord France au titre de la participation et de l’intéressement 1. Julien Cailleau, Directeur Général Russie 2. Cristina Ferreira, Directeur Ressources Humaines Portugal 3. Équipe Administration du Personnel et Paye, DRH France 4. Équipe Prêts, Direction Clientèle France 5. Animation interne de l’intéressement 3 4 5 management 2004-2008, généralisant l’agenda du manager et mettant l’accent sur les entretiens d’évaluation des collaborateurs. Banque Accord a également mené auprès de ses collaborateurs Groupe et France sa troisième enquête sociale, afin de mesurer, après les vagues de 2002 et 2004, le niveau d’engagement et de satisfaction de ses équipes et de déterminer les axes de progrès. Soucieuse de partager les fruits de la croissance avec les équipes et fidèle aux fondamentaux du Groupe, « partager le Savoir, l’Avoir, le Pouvoir », Banque Accord France met en place un système d’intéressement et de participation qui bénéficie pleinement aux collaborateurs : en 2006, ceux-ci ont perçu 3,4 mois de salaire net au titre de la participation et de l’intéressement. La démarche Groupe de Progrès pour responsabiliser les collaborateurs En 2005, Banque Accord France a réaffirmé l’importance d’un véritable management participatif. Plusieurs projets (réorganisation de services opérationnels, plans d’actions satisfaction clients) ont été conçus et mis en place par les collaborateurs constitués en Groupes de Progrès, la plupart au contact des clients. Cette démarche pragmatique et responsabilisante sera démultipliée en 2007. Contacts Direction Générale Banque Accord 4-6 rue Jeanne Maillotte 59110 La Madeleine France Tél. : (33) 03 28 38 58 00 Fax : (33) 03 28 38 59 35 Presse Direction Communication et Marques Tél. : (33) 03 28 38 59 26 Chine Accord Business Consulting n° 1750 Changyang Road Yangpu District Shanghai 200090 - PRC Tél. : (86) 21 63 28 71 47 Fax : (86) 21 63 28 98 51 Italie Accord Italia Via Messina, 38 – Torre C 20154 Milano Tél. : (39) 02 30 37 00 00 Fax : (39) 02 30 37 00 99 Espagne AccordFin Avenida de la Industria, n° 49 28108 Alcobendas Madrid Tél. : (34) 91 484 58 21 Fax : (34) 91 484 58 22 France Banque Accord 4-6 rue Jeanne Maillotte 59110 La Madeleine Tél. : (33) 03 28 38 58 00 Fax : (33) 03 28 38 59 35 Hongrie Accord Magyarorszag Tölgyfa u.28 1027 Budapest Tél. : (36) 188 73 952 Fax : (36) 188 73 999 Pologne AccordFinance Ul. Ogrodowa 58 00-876 Warszawa Tél. : (48) 71 799 7041 Fax : (48) 22 520 2014 Portugal Crediplus Accor Avenida José Gomes Ferreira, n° 9 Sala 01 Miraflores 1495 - 139 Algés Tél. : (351) 21 412 68 00 Fax : (351) 21 412 68 99 Roumanie Accord Intermed Consumer Finance Hipermarket Auchan Titan Bd. 1 Decembrie 1918 4A, etaj 3 011351 BUCAREST Tél. : (33) 03 28 38 59 30 Fax : (33) 03 28 38 59 35 Russie BAFinans 3 Ulitsa Yamskogo Polya, 18-20 125040 Moscou Tél. : (7) 095 721 20 90 Fax : (7) 095 721 17 53 www.banque-accord.com Rédaction : Direction Communication et Marques Banque Accord Crédit photo : Christine Richard/Big Band Projekt Conception et réalisation : Analystes Service Trésorerie Tél. : (33) 03 28 38 59 03 26 Rapport financier de l’année 2006 27 Focus sur la gestion du risque clients 28 Le refinancement du Groupe 29 Rapport de gestion 33 Comptes annuels 36 Annexes aux comptes consolidés 57 Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés Banque Accord rapport annuel 2006 27 Focus sur la gestion du risque clients Gestion du Risque Client L’exercice 2006 est une année charnière en termes d’outils de pilotage et de gouvernance du risque. Banque Accord France a en effet été auditée par la Commission Bancaire, au titre du passage aux normes IRBA du projet Bâle II. Le système de notation Banque Accord est en phase avec les directives du Comité de Bâle ; il présente également l’avantage d’être bâti autour de ses processus opérationnels et de gestion, pour en faciliter l’usage. Plus de 80 % de l’encours est ainsi aux normes IRBA. L’usage du système de notation bâlois, sur le sujet majeur de la rentabilité client, sera un des axes prioritaires du second semestre 2007. Les grands principes de gouvernance du risque, à la base du pilier II du projet, existaient au travers des différentes instances de décision du Groupe, mais ont été renforcés et mieux formalisés. Une filière « Risque », composée de tous les responsables du risque de crédit des pays Banque Accord, a également été instaurée. Elle permettra une meilleure harmonisation des savoir-faire et facilitera le passage des autres filiales aux normes bâloises. Au niveau de l’activité, l’exercice 2006 a vu l’encours de crédit du groupe Banque Accord progresser de 16 % par rapport à 2005, soit 2,219 milliards d’euros, avec de belles performances en particulier de l’Espagne et de la Pologne. L’ensemble des produits de Banque Accord (crédits amortissables, cartes de crédit et revolving hors carte), contribue à la croissance du Groupe et permet ainsi une meilleure diversification du Risque Client futur. Le coût du risque consolidé, sur encours, se situe à 1,47 % à fin décembre 2006, en ligne avec les objectifs. Il s’explique par l’évolution de la structure d’encours ainsi que par une légère tension du risque en France, avec une augmentation des plans de surendettement, et enfin par l’impact de la reprise de l’activité Oney.fr (ex-Egg). Dans un contexte national marqué par un surendettement en croissance continue, la France obtient malgré tout des résultats satisfaisants grâce à ses scorings de prévention du surendettement. La problématique du surendettement sera au cœur du plan d’action risque et marketing 2007 de Banque Accord France. D’autre part, la France a revu complètement la chaîne du recouvrement de l’activité Oney en adaptant son outil expert de recouvrement automatique relatif aux premiers impayés, et ses stratégies de recouvrement amiable, aux impayés des clients Oney. L’impact a été immédiat, avec une forte réduction des impayés et des entrées au recouvrement. L’effort sera poursuivi en 2007 afin de garantir la maîtrise du couple acceptation-risque. Après une année 2005 tendue, la Pologne a très fortement réduit son risque, tout en développant l’encours. Cette baisse a été permise par la souplesse des fonctionnalités de paiement de la carte bancaire, et surtout par la refonte de la chaîne du recouvrement, de son outil de pilotage et du monitoring. 28 Le refinancement du Groupe I _ La notation Standard and Poor’s relevée : Banque Accord améliore sa notation financière En septembre 2006, l’agence de notation Standard and Poor’s a relevé le rating financier de Banque Accord en lui attribuant : • la note de A contre A- précédemment sur le long terme ; • la note de A1 contre A2 précédemment sur le court terme. Cet « upgrade » récompense la qualité financière du Groupe, la stratégie d’élargissement de sa gamme de produits financiers ainsi que son rôle accru dans le commerce des enseignes partenaires. L’agence de notation a également insisté sur le positionnement stratégique de l’activité de Banque Accord au sein du groupe Auchan et tenu compte de sa bonne gestion du risque et de la diversification de ses sources de revenus. Ainsi, fait exceptionnel pour une filiale détenue à 100 %, la Banque a désormais le même niveau de rating que sa maison mère. L’amélioration de la notation financière a permis à Banque Accord d’élargir sa base d’investisseurs en matière de refinancement sur les marchés de capitaux à des coûts plus compétitifs. II _ Politique de refinancement du Groupe La politique de refinancement de Banque Accord suit trois axes principaux : • sécuriser les lignes de financement (lignes bancaires confirmées, crédit syndiqué) ; • optimiser le coût de refinancement (développement des refinancements de marché) ; • diversifier les modes de financement et les contreparties. Un poids des sources de financement issu des marchés de capitaux en augmentation Au cours de l’année 2006, Banque Accord a profité des excès de liquidité disponible sur les marchés financiers et de l’amélioration de son rating afin d’optimiser le coût de refinancement par l’accès aux marchés de capitaux. En moyenne, 65 % des ressources financières utilisées proviennent des marchés financiers (Obligataire, BMTN, Certificat de dépôt) et 35 %, de lignes de financement bancaires. Banque Accord maintient le niveau de sécurisation de ses financements avec une nouvelle émission obligataire de 200 millions d’euros Compte tenu de la croissance de l’activité et conformément à la politique du Groupe, qui consiste à sécuriser sa source de financement, en 2006 Banque Accord a réalisé une nouvelle émission obligataire à taux variable d’un montant de 200 millions d’euros pour une durée de cinq ans. Le coupon payé est égal à Euribor 3 Mois + 0,175 %. Dans un contexte de croissance soutenue des besoins de refinancement, les actions menées ont permis d’optimiser les coûts tout en renforçant la durée moyenne de sécurisation des financements. III _ Dans les pays Banque Accord SA renforce son positionnement en matière de refinancement auprès de ses filiales de la zone euro En complément des financements bancaires locaux, le Groupe a soutenu la croissance de ses filiales en augmentant le montant des prêts intra-groupe à court et moyen terme. De fait, d’un encours de lignes intra-groupe de 323 millions d’euros en 2005, le Groupe a augmenté son encours de 50 millions d’euros pour atteindre 373 millions d’euros. Pour rappel, l’ensemble des lignes de crédit intra-groupe et bancaires sont utilisées sur des durées qui correspondent à celles des actifs financés. Les filiales gèrent donc leur risque de taux par l’utilisation de leurs lignes de crédit. Hors zone euro, le refinancement est généralement assuré par le partenaire, mais est suivi régulièrement dans le cadre de Comités de Trésorerie avec tous les pays. Banque Accord rapport annuel 2006 Rapport de gestion de l’exercice clos le 31 décembre 2006 (extraits – base comptes consolidés) I _ L’environnement économique La croissance de la zone euro s’établit à 2,8 % en 2006, contre 1,4 % en 2005. L’OCDE prévoit un taux de croissance annuel d’environ 2,25 % pour 2007 et 2008. En décembre 2005, la BCE (Banque Centrale Européenne) avait relevé le taux directeur d’un quart de point, à 2,25 %. D’autres hausses en 2006 ont amené ce taux à 3,5 %. Le taux d’inflation dans la zone euro avoisine 1,9 %. La France, bien que dans une phase de reprise depuis 2003, reste en deçà de la moyenne. La croissance du PIB français s’élève à 2 % en 2006 (contre 1,2 % en 2005), portée par une consommation des ménages soutenue. Grâce au repli du prix des produits pétroliers au dernier trimestre 2006, l’inflation est restée sous la barre de 2 % en dépit du renchérissement du coût des services de santé et du logement. Malgré une croissance plus faible que la moyenne de la zone euro, l’année 2006 aura été une année de rebond. Le taux de chômage s’affiche à 8,7 % de la population active. La consommation française demeure portée, depuis mi-2005, par une progression régulière de sa demande intérieure finale, dans laquelle la consommation des ménages joue un rôle important. L’économie portugaise poursuit son redressement. Après avoir enregistré un taux de croissance du PIB de 0,4 % en 2005, elle affiche une progression aux alentours de 1,2 % en 2006. La croissance a été principalement tirée par la progression des exportations – liée au regain de santé des principaux partenaires commerciaux du pays – et par la progression de la consommation privée. Le secteur du crédit à la consommation a affiché un taux de croissance de 5,4 %. Le dynamisme que montre l’activité économique espagnole depuis 2004 se prolonge. Le taux de croissance s’élève à 3,8 % en 2006, tiré par l’accélération de la demande extérieure et intérieure. L’inflation a décéléré en fin d’année pour atteindre 2,5 %, taux le plus bas depuis trois ans. En revanche, on note la persistance de déficits extérieurs très importants et un endettement toujours plus grand des ménages. Après plusieurs années d’une croissance quasi nulle, le taux de croissance de l’Italie s’est fixé à 1,8 %, le plus élevé depuis 2001. Les principaux leviers ont été l’expansion des parts de marché à l’exportation, des conditions de crédits souples et une progression de l’emploi grâce aux réformes. Le taux des personnes sans emploi s’établit à 6,8 % en 2006 contre 7,7 % en 2005. Le déficit budgétaire passe de 4,8 % à 2,8 % du PIB. La situation économique polonaise est caractérisée par une amélioration du déficit budgétaire. La croissance s’établit à 5,8 % (3,4 % en 2005) avec un taux d’inflation chiffré à 1 %. Le taux de chômage est de 14,9 %. En Hongrie, le taux de chômage (7,6 %) est dans la moyenne des pays de la zone euro. L’enjeu économique porte sur l’adoption de l’Euro, sous la condition que le déficit budgétaire passe sous la barre des 3 % en 2008. Ce déficit atteint environ 10 % du PIB en 2006, soit trois fois plus que le niveau accepté pour les pays membres de la zone euro. Les perspectives de croissance ont été revues à la baisse : seulement + 2 % en 2007 contre + 3,8 % en 2006. L’année 2006 a été marquée, en Russie, par le maintien d’une forte croissance du PIB (6,6 %) portée par les cours du pétrole, et ce, malgré un fléchissement de ces cours en fin d’année. Le secteur de l’énergie représente 63,3 % des exportations du pays. L’inflation a poursuivi sa baisse, mais se maintient à un niveau élevé (– 9,7 %). On constate une amélioration du pouvoir d’achat conjuguée à une envie générale de consommation avec la croissance continue du crédit à la consommation. Celle-ci s’accompagne toutefois d’une forte hausse des incidents de paiements, 35 % du portefeuille selon les estimations. Le marché est encore peu mature et organisé, comme le montrent la coexistence de 23 bureaux de crédit et la pauvreté des bases de données d’historiques crédit disponibles. 29 30 La Roumanie a atteint un taux de croissance de 7 % en 2006. La croissance devrait se maintenir jusqu’en 2012, en raison d’un apport de fonds européens non remboursables de 32 milliards d’euros. Cette manne sera orientée vers les infrastructures routières et l’agriculture, qui occupe environ 40 % de la population active. La Chine a vu sa croissance s’accélérer en 2006 : les prévisions tablent sur au moins 10,5 % de progression du PIB contre 10 % en 2005. II _ Faits marquants et activité de l’exercice Le groupe Banque Accord compte 1 200 collaborateurs, 4,8 millions de clients dans 9 pays et accompagne 780 Espaces Accord en magasin. Les objectifs de production et de recrutement clients ont été dépassés. La production totale dépasse 6,8 milliards d’euros, dont 1,8 milliard d’euros à crédit. Bâle II La Banque Accord a reçu une équipe de l’Inspection de la Commission Bancaire. Cette visite est intervenue dans le cadre de l’homologation de son système de notation interne, en vue de calculer ses exigences en fonds propres réglementaires dues au titre du risque de crédit pour son portefeuille de banque de détail. Cette mission de l’Inspection s’est déroulée pendant les trois mois du dernier trimestre 2006. L’appréciation de l’Inspection est positive et la liste des travaux de mise en conformité, restreinte. Le rapport final de la Commission Bancaire, préalable au Memorandum Of Understanding (MOU) et au plan d’action afférent, a été reçu au premier trimestre 2007. Vie des pays Le 7 juillet 2006, Crediplus a obtenu le statut d’établissement financier. Le 31 juillet 2006, Banque Accord a créé la société commerciale Accord Intermed Consumer en Roumanie. Un nouveau Directeur Général a été nommé en Italie. Banque Accord a cédé 40 % des titres de sa filiale russe, signé un pacte d’actionnaires et un contrat de coopération avec Finansbank. En France Les faits qui ont particulièrement marqué l’année 2006 pour Banque Accord : • Oney.fr, lancée en septembre 2005, reçoit le prix Stratégies du meilleur nom de marque de l’année. Oney.fr a poursuivi son développement en 2006, avec la signature de plusieurs partenariats (dont Grosbill.fr, CléoSpa, Oclio.fr, Paru Vendu) ; • la confirmation de l’engagement de Banque Accord auprès des personnes défavorisées et des populations discriminées, avec la signature d’une convention de partenariat avec l’Adie (Association pour le droit à l’initiative économique) et Crésus (Chambres régionales du surendettement social). Les partenariats citoyens signés par Banque Accord concrétisent son engagement sociétal de plus en plus fort ; • le lancement d’une nouvelle charte de communication qui traduit une identité de marque renforcée, avec la mise en avant des trois composantes de la marque : discount, performance et qualité de la relation clients ; • le lancement de deux produits complémentaires : la consolidation de créances (rachat de crédits de consommation et immobilier), en partenariat avec CGI et Accorduo (rachat de crédits de consommation), géré en interne ; • le démarrage de la nouvelle carte MasterCard Auchan, commercialisée depuis mai 2006 ; • le développement des nouveaux partenariats avec les enseignes Norauto, Saint Maclou, Kettner, Cultura et Top Office. Banque Accord rapport annuel 2006 31 Au Portugal Dans la continuité de l’année 2005, l’activité de la succursale portugaise a été soutenue tout au long de l’année. La production de Prêts Personnels Revolving est en hausse de 47 % par rapport à 2005. L’identité de la marque en direct Lyberdade a été renforcée par un nouveau logo, accompagné du lancement d’un site Internet et de la mise en place d’outils informatiques permettant de traiter les SMS entrants. Le dynamisme commercial est conforme aux prévisions de début d’année. La production totale est en progression de 9 % par rapport à 2005 et la production crédit en hausse de 24 %. Le démarrage de la carte Aki est réussi (17 magasins). Crediplus a mis en production le nouveau système de gestion du fichier clients en septembre 2006. Le transfert a totalement été effectué pour la fin janvier 2007. Début 2007, Crediplus a intégré l’activité de la succursale. En Italie La production annuelle progresse de 22 % par rapport à 2005. Les productions sont réalisées chez Auchan, Leroy Merlin (présence en crédits amortissables dans 8 des 15 magasins), chez Cityper et en direct. La production en direct se compose principalement de prêts personnels mais aussi d’une part de plus en plus importante de revolving hors du réseau. Il faut signaler le lancement, fin 2006, du Flexicredito (PPR). L’encours est en progression de 54 % par rapport au 31 décembre 2005. Il est majoritairement composé de prêts personnels mais aussi d’une part de plus en plus importante de revolving. En Espagne La production globale crédit est en forte progression (+ 24 % sur l’année). Le mix produit évolue fortement, avec le développement du revolving qui représente 52 % de la nouvelle production. Les actions fortes de marketing direct, avec la réserve financière et le succès du lancement du PPR, accélèrent la production additionnelle sur fichier. L’encours crédit progresse significativement à + 41 %. L’activité Décathlon a démarré en crédit classique dans les magasins. En Hongrie 2006 a vu le lancement de la carte MasterCard. Norauto a signé un partenariat avec la filiale. Accord Hongrie met en place le prêt personnel cash loan dans tous les magasins Auchan. En Pologne Accord Finance a lancé la carte de crédit Visa en mars 2006. Dans les espaces Banque Accord (POK), l’ensemble du personnel a été intégré à la société et la production de prêts personnels a progressé très significativement. En Russie 2006 a vu le déploiement de l’offre crédit affecté dans l’ensemble des magasins Auchan à Moscou et en régions (Saint-Pétersbourg, Nijni-Novgorod, Ekaterinburg), soit 14 magasins. Ce déploiement s’est accompagné de la mise en place de solutions de remboursement gratuites (8 agences bancaires en galerie, terminaux de repaiement Elecsnet), dans un pays ou les prélèvements automatiques n’existent pas. La carte de crédit Visa co-brandée Auchan BA-Finans, de type « dual card » a été lancée à l’été 2006. 32 III _ Résultat de l’exercice IV _ Perspectives pour 2007 Le PNB atteint environ 238 millions d’euros avec une progression de 17,7 % par rapport à l’exercice 2005. Le coût du risque sur encours brut passe de 1,23 % à 1,47 % en 2006. Il s’établit à 31,3 millions d’euros contre 22,8 millions d’euros en 2005 pour un encours brut qui progress de 14,5 % et s’affiche à 2 122 millions d’euros. Le bénéfice net consolidé après impôt s’est accru de 8,5 %, atteignant 37,3 millions d’euros contre 34,4 millions en 2005. Le total du bilan consolidé ressort à 2 399 millions d’euros contre 2 062 millions en 2005. Avant affectation du résultat, on chiffre les capitaux propres à 176 millions d’euros contre 140 millions en 2005. Le ratio de solvabilité est de 10,46 % pour 10,52 % en 2005. Le ratio de liquidité est de 214 % pour 213 % en 2005. Banque Accord recrutera toujours plus de clients grâce aux nouveaux partenariats qu’elle a développés au cours de ces dernières années et elle poursuivra ainsi sa progression en 2007. Banque Accord capitalisera sur le développement du canal Internet en s’appuyant sur le succès de la marque Oney. Elle continuera de développer avec les Espaces Banque Accord son projet de banque en magasin. Elle renforcera la pertinence de son offre client en exploitant la segmentation client dans tous ses process. Elle optimisera son organisation et ses frais d’exploitation en recherchant des synergies pour la gestion des marques Accord et Oney et en optimisant ses coûts de gestion. De façon générale, l’axe principal est de simplifier la Banque, en proposant à ses clients des solutions de paiement, de financement et de fidélité simples, accessibles et toujours plus innovantes. Banque Accord rapport annuel 2006 33 Comptes annuels au 31 décembre 2006 Bilan au 31 décembre 2006 (en milliers d’euros) ACTIF IFRS-EU 31/12/2006 5 863 5 377 82 584 Caisse, Banques Centrales, CCP Instruments dérivés de couverture Créances sur les établissements de crédit À vue 17 145 À terme 63 428 Prêt subordonné 1 921 696 9 699 11 712 9 920 325 145 22 587 4 752 À terme IFRS-EU 31/12/2006 Dont résultat 6.2 6.2 6.2 6.3 6.4 6.5 6.5 6.6 6.6 46 329 1 639 1 677 423 14 787 8 679 7 548 254 382 21 873 4 986 2 062 024 6.7 32 042 IFRS-EU 31/12/2005 168 623 601 589 6.1 448 724 1 775 599 814 195 278 1 311 513 2 251 30 309 123 878 4 776 35 097 212 910 37 426 222 492 886 952 9 362 33 911 92 381 5 465 34 710 174 332 6.7 6.7 6.8 6.9 6.10 6.11 6.12 34 540 353 Intérêts minoritaires Total du passif 6.1 Notes 2 204 480 766 Dettes envers la clientèle Dettes représentées par un titre Passifs d’impôt courant Autres passifs Comptes de régularisation passifs Provisions Dettes subordonnées Capitaux propres part du Groupe Dont résultat 10 986 3 675 57 685 2 399 335 Banques Centrales, CCP Instruments dérivés de couverture Dettes envers les établissements de crédit À vue IFRS-EU 31/12/2005 9 715 2 011 Opérations avec la clientèle Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance Actifs d’impôts différés Autres actifs Comptes de régularisation Immobilisations incorporelles Immobilisations corporelles Total de l’actif PASSIF Notes – 84 39 – 127 2 399 335 2 062 024 34 Compte de résultat (en milliers d’euros) IFRS-EU 31/12/2006 Produits d’exploitation bancaire Intérêts et produits assimilés Intérêts et produits assimilés sur opérations avec les établissements de crédit Intérêts et produits assimilés sur opérations avec la clientèle Intérêts et produits assimilés sur obligations et autres titres à revenu fixe 317 915 198 729 193 759 159 796 421 Charges d’exploitation bancaire Intérêts et charges assimilés Intérêts et charges assimilés sur obligations et autres titres à revenu fixe 263 567 165 245 8.1 5 449 85 598 878 Intérêts et charges assimilés sur opérations avec la clientèle IFRS -EU 31/12/2005 4 549 Commissions (produits) Gains sur instruments financiers à la juste valeur Autres produits d’exploitation bancaire Intérêts et charges assimilés sur opérations avec les établissements de crédit Notes 8.2 72 690 32 710 25 632 79 841 50 269 8.1 61 283 33 384 16 804 13 884 131 68 33 334 19 432 Commissions (charges) Pertes sur instruments financiers à la juste valeur Autres charges d’exploitation bancaire 27 661 247 Produit net bancaire Charges générales d’exploitation Charges de personnel 47 460 Autres frais administratifs 99 069 Dotations nettes de reprises sur provisions Dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations 26 962 667 8.2 1 664 270 238 074 146 529 202 284 125 500 8.3 40 555 84 945 424 3 181 – 795 2 284 Résultat brut d’exploitation Coût du risque 87 940 31 271 Résultat d’exploitation Gains ou pertes sur actifs immobilisés 56 669 3 52 526 8 Résultat courant avant impôt Impôt sur les bénéfices 56 672 19 330 52 534 18 121 Bénéfice de l’exercice Résultat net part du Groupe Intérêts des minoritaires Nombre d’actions Résultat net part du Groupe par action 37 342 37 426 – 84 1 407 913 26,58 75 295 22 769 8.4 8.5 34 413 34 539 – 127 1 407 913 24,53 Banque Accord rapport annuel 2006 35 Tableau des flux de trésorerie consolidé (en milliers d’euros) 2006 Résultat courant avant impôt Élimination des éléments non monétaires 2005 56 672 27 752 A B 52 534 18 692 3 181 2 284 Dotations nettes de reprises sur encours clientèle 23 737 8 251 Dotations nettes de reprises sur provisions pour risques et charges – 1 567 – 767 Dotation aux amortissements et dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles Plus ou moins-values Autres mouvements Revenus des activités opérationnelles à l’exclusion des éléments non monétaires Augmentation des actifs/diminution des passifs (–) Diminution des actifs/augmentation des passifs (+) 3 –8 2 398 8 932 A + B 84 424 71 227 Prêts et avances aux clients C – 268 814 Créances/dettes vis-à-vis des établissements de crédit C – 165 495 170 773 Dettes représentées par un titre C 426 579 128 927 Actifs et passifs non financiers C – 44 454 – 39 440 Impôts décaissés C – 30 428 – 18 504 Autres mouvements C – 27 081 26 178 Flux nets de trésorerie liés à l’activité opérationnelle D = A + B + C Flux de trésorerie liés aux investissements Flux liés aux investissements incorporels et corporels Flux liés aux investissements financiers et aux participations Flux nets de trésorerie liés aux investissements Flux de trésorerie liés au financement Autres Flux nets de trésorerie liés au financement Flux nets de trésorerie liés à l’activité opérationnelle Flux nets de trésorerie liés aux investissements Flux nets de trésorerie liés au financement Effets des variations de taux de change Variation nette de trésorerie Trésorerie et équivalent de trésorerie début de période Trésorerie et équivalent de trésorerie fin de période Variation nette de trésorerie – 25 270 F D E F 29 527 – 3 245 – 3 275 0 – 21 600 – 3 245 E Augmentation de capital – 309 946 – 24 875 415 933 – 103 233 312 – 25 270 – 3 245 312 9 1 166 29 527 – 24 875 1 166 – 33 – 28 195 19 161 – 9 034 5 785 13 376 19 161 – 28 195 5 785 36 Annexes aux comptes consolidés au 31 décembre 2006 Note 1 _ Préambule 1.1 _ Cadre réglementaire L’Union européenne a adopté le 19 juillet 2002 le règlement (CE n° 1606/2002), imposant aux entreprises européennes dont les titres sont admis à la négociation sur un marché réglementé, de produire des comptes consolidés selon le référentiel IFRS à partir de 2005. Ce règlement a été complété, notamment par le règlement du 29 septembre 2003 (CE n° 1725/2003) portant sur l’application des normes comptables internationales et par le règlement du 19 novembre 2004 (CE n° 2086/2004) permettant l’adoption de la norme 39 dans un format amendé. L’ordonnance du Ministère des Finances du 20 décembre 2004 (n° 2004/1382) permet aux entreprises d’opter pour le référentiel IAS dans l’établissement de leurs comptes consolidés à partir de 2005. Cette option a été retenue pour l’ensemble des entités du Groupe Auchan. 1.2 _ Normes applicables et comparabilité Depuis l’exercice 2005, les comptes annuels consolidés sont publiés selon le référentiel IFRS. Seules les normes et interprétations figurant au Journal officiel de l’Union européenne et applicables à la date d’arrêté ont été utilisées. En revanche, les normes et interprétations dont la date d’entrée en vigueur est postérieure à l’exercice 2006 n’ont pas été retenues. 1.3 _ Format de présentation des états financiers Banque Accord utilise les formats des documents de synthèse (bilan, compte de résultat, tableau de variation des capitaux propres, tableau des flux de trésorerie) préconisés par la recommandation CNC n° 2004-R.03 du 27 octobre 2004. Le tableau des flux de trésorerie a été établi par l’analyse des flux, en partant du résultat consolidé avant impôt et en utilisant la méthode indirecte. Par ailleurs, il a été tenu compte de l’objet social de Banque Accord pour déterminer le périmètre lié à l’activité opérationnelle, aux opérations d’investissement et aux opérations de financement. Ainsi, les flux liés à l’activité de crédit à la clientèle et aux dettes refinançant cette activité de crédit ont été inclus dans le périmètre lié à l’activité opérationnelle. Enfin, la définition de la trésorerie retenue correspond à celle préconisée par la Recommandation 2004-R-03, à savoir : Caisses, Banques Centrales, CCP (actif et passif) , comptes (actif et passif) et prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit tels qu’ils apparaissent au bilan consolidé de Banque Accord des exercices considérés. Note 2 _ Cadre général 2.1 _ Présentation juridique de l’entité Banque Accord SA, immatriculée sous le numéro 546 380 197 00105, est une société domiciliée en France au 40, avenue de Flandre, à Croix (59170). Elle est spécialisée dans toutes opérations de banque et opérations connexes à l’activité bancaire, y compris la réception et la transmission d’ordres pour le compte de tiers, courtage en assurance et représentation de toutes les compagnies d’assurance. Elle est détenue à 99,63 % par Groupe Auchan SA, Société Anonyme à Conseil d’Administration dont le siège est à Croix. Banque Accord rapport annuel 2006 37 2.2 _ Organigramme simplifié du groupe Banque Accord Groupe Auchan Banque Accord SA Crediplus Portugal AccordFin Espagne AccordItalia Italie Accord Finance Pologne Accord Intermed Consumer Finance Accord Magyarorszag Hongrie Gefirus France Roumanie BA Finans Russie Note 3 _ Faits marquants et principales variations de périmètre • Le 29 août 2006, l’agence de notation Standard and Poor’s a revu à la hausse sa notation de contrepartie à long et court terme Banque Accord de « A-/A2 » à « A/A1 ». • Banque Accord a cédé 40 % de ses titres Gefirus à Finansbank. La Russie a également vu la signature d’un pacte d’actionnaires et la valorisation en hors bilan d’une call option. • Crediplus a obtenu en juillet 2006 le statut d’établissement financier. • Banque Accord a créé une société en Roumanie, dont l’activité a démarré en novembre 2006. • Il n’y a pas d’événements post-clôture ; les comptes ont été arrêtés par le Conseil d’Administration du 9 février 2007. Note 4 _ Périmètre et méthode de consolidation Les informations définies dans l’annexe aux comptes consolidés sont celles qui présentent une importance significative, permettant d’avoir une juste appréciation du patrimoine, de la situation financière du Groupe, des risques qu’il assume et de ses résultats. Ces comptes consolidés regroupent les comptes de Banque Accord et des principales entités françaises ou étrangères composant le groupe Banque Accord. Les comptes des filiales étrangères ayant été établis selon les règles comptables des pays d’origine, il a été effectué des retraitements et des reclassements afin de rendre ces comptes conformes aux principes comptables du groupe Banque Accord. 38 a) Périmètre Filiales Pays % d’intérêt % de contrôle AccordItalia Italie 100 100 Intégration globale Accord Magyarorszag Hongrie 60 100 Intégration globale Accord Finance Pologne 60 100 Intégration globale Crediplus Portugal 100 100 Intégration globale AccordFin Espagne 51 50 Gefirus France 60 100 Intégration globale BA Finans Russie 60 100 Intégration globale Accord Intermed Roumanie 100 100 Intégration globale La méthode d’intégration proportionnelle a été retenue dès lors que les circuits de décision prévoient un accord conjoint des actionnaires dans la définition des axes de développement de la Société. b) Notions de contrôle et méthodes de consolidation Les méthodes de consolidation sont fixées respectivement par les normes IAS 27, 28 et 31. Elles résultent de la nature de contrôle exercée par Banque Accord sur les entités consolidables, quelle qu’en soit l’activité et qu’elles aient ou non la personnalité morale. Intégration globale Les entreprises sur lesquelles Banque Accord exerce un contrôle exclusif sont consolidées par intégration globale. Banque Accord possède le contrôle exclusif d’une filiale lorsqu’elle est en mesure de diriger les politiques financières et opérationnelles d’une entité afin de bénéficier de ses activités. Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque Banque Accord détient, directement ou indirectement, plus de la moitié des droits de vote de la filiale ; il est attesté lorsque Banque Accord dispose du pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles de l’entité en vertu d’un accord, de nommer, de révoquer ou de réunir la majorité des membres du Conseil d’Administration ou de l’organe de direction équivalent. Méthode de consolidation Intégration proportionnelle Intégration proportionnelle Les entreprises sous contrôle conjoint sont consolidées par intégration proportionnelle. Le Groupe possède un contrôle conjoint lorsque, en vertu d’un accord contractuel, les décisions financières et opérationnelles stratégiques liées à l’activité nécessitent l’accord unanime des parties qui se partagent le contrôle. c) Opérations en devises (IAS 21) La conversion des comptes des entités dont la monnaie de présentation est différente de l’euro est effectuée par application de la méthode du cours de clôture. Selon cette méthode, tous les postes du bilan sont convertis au cours de change en vigueur à la date de clôture de l’exercice. Quant aux comptes de résultat, ils sont convertis au cours moyen de la période. Les écarts de conversion constatés, tant sur les postes du bilan que du résultat, sont portés pour la part revenant au Groupe dans ses capitaux propres sous la rubrique « Écarts de conversion » et pour la part des tiers sous la rubrique « Intérêts minoritaires ». Par application de l’option offerte par la norme IFRS 1, par transfert aux réserves consolidées, le Groupe a procédé à la mise à zéro de l’ensemble des écarts de conversion en part du Groupe et en intérêts minoritaires dans le bilan d’ouverture du 1er janvier 2004. En cas de liquidation ou de cession de tout ou partie de la participation détenue dans l’entreprise étrangère, l’écart de conversion qui figure dans les capitaux propres est réintégré au compte de résultat pour la fraction de son montant afférente à la participation cédée. Banque Accord rapport annuel 2006 39 Les taux de conversion devises/euros retenus pour les monnaies des principaux pays sont les suivants : Pays Devises Taux à la clôture 12/2006 12/2005 Hongrie Forint 0,003972 0,003955 0,003776 0,004023 Pologne Zloty 0,261028 0,259067 0,254436 0,250350 Russie Rouble 0,028835 0,029481 0,029359 0,028345 Roumanie Lei 0,295552 d) Traitement des acquisitions et des écarts d’acquisition (IFRS 3) L’écart d’acquisition ou survaleur correspond à la différence entre le prix d’acquisition et la quote-part d’intérêt de l’acquéreur dans la valeur de marché ou son équivalent des actifs, passifs et passifs éventuels identifiables à la date d’acquisition. À cette date, cet écart est inscrit à l’actif de l’acquéreur s’il est positif et est comptabilisé en résultat s’il est négatif. Les écarts d’acquisition sont enregistrés dans la monnaie fonctionnelle de la société acquise et sont convertis au cours de change en vigueur à la date de la clôture. Les écarts d’acquisition positifs ne sont pas amortis, conformément à IFRS3 – Regroupement d’entreprises. Ils font l’objet, au cours du second semestre de l’exercice, d’un test de dépréciation de valeur. Note 5 _ Principes et méthodes comptables Précision sur les impacts qui modifient les capitaux propres à l’ouverture : toute correction de valeur qui aurait dû impacter les capitaux propres – dans l’hypothèse où les normes internationales se seraient appliquées antérieurement – est enregistrée en capitaux propres. En effet, ceux-ci feront l’objet d’un ajustement lors des corrections de valeur ultérieures. 5.1 _ Les paiements fondés sur des actions (IFRS 2) La norme IFRS 2 « Paiements en actions et assimilés » impose l’évaluation des transactions rémunérées par paiements en actions et assimilés dans les résultats et au bilan de l’entreprise. Cette norme, qui s’applique aux plans accordés après le 7 novembre 2002 et dont les droits ne sont pas encore acquis au 1er janvier 2005, concerne deux cas : Taux moyen 12/2006 12/2005 0,282852 • les transactions dont le paiement est fondé sur les actions et qui sont réglées en instruments de capitaux propres ; • les transactions dont le paiement est fondé sur des actions et qui sont réglées en trésorerie. Les plans de paiement fondés sur des actions initiées par Banque Accord éligibles à la norme IFRS 2 sont uniquement du type de ceux dont le dénouement est réalisé par attribution d’instruments de capitaux propres. Les options octroyées sont évaluées à la juste valeur selon le modèle binomial. Celles-ci sont comptabilisées en charges dans la rubrique « frais de personnel », en contrepartie d’un compte de capitaux propres progressif sur la période d’acquisition des droits. 5.2 _ Les instruments financiers (IAS 32 et 39) Les actifs et passifs financiers sont traités dans les états financiers annuels 2006 selon les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par la Commission européenne le 19 novembre 2004 (version dite « carve out ») et complétée par les règlements (CE) n° 1751/2005 du 25 octobre 2005 et n° 1864/2005 du 15 novembre 2005, relatif à l’utilisation de l’option de la juste valeur. 5.2.1 _ Les passifs financiers La norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne (carve out) reconnaît deux catégories de passifs financiers : • les passifs financiers évalués par nature en juste valeur en contrepartie du compte de résultat. Les variations de juste valeur de ce portefeuille impactent le résultat aux arrêtés comptables. Il est toutefois précisé que Banque Accord n’utilise pas l’option de juste valeur sur ses passifs financiers ; 40 • les autres passifs financiers : cette catégorie regroupe tous les autres passifs financiers. Ce portefeuille est enregistré en juste valeur à l’origine (produits et coûts de transaction inclus), puis est comptabilisé ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. 5.2.2 _ Les instruments dérivés Les instruments dérivés sont des actifs ou des passifs financiers et sont enregistrés au bilan pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ces dérivés sont évalués à leur juste valeur, qu’ils soient détenus à des fins de transaction ou qu’ils entrent dans une relation de couverture. La contrepartie de la réévaluation des dérivés au bilan est un compte de résultat (sauf dans le cas particulier de la relation de couverture de flux de trésorerie). La comptabilité de couverture La couverture de juste valeur a pour objet de réduire le risque de variation de juste valeur associée à un actif ou passif financier. La couverture de flux de trésorerie a pour objet de réduire le risque inhérent à la variabilité des flux de trésorerie futurs d’un actif ou passif financier. L’enregistrement comptable de la réévaluation du dérivé se fait de la façon suivante : • Couverture de juste valeur : la réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert à hauteur du risque couvert et il n’apparaît, en net dans la ligne de résultat, que l’éventuelle inefficacité de la couverture. • Couverture de flux de trésorerie : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte spécifique de capitaux propres et la partie inefficace de la couverture est, le cas échéant, enregistrée en résultat. Les intérêts courus du dérivé sont enregistrés en résultat symétriquement aux opérations couvertes. Dans le cadre d’une intention de gestion de macrocouverture (c’est-à-dire la couverture d’un groupe d’actifs ou de passifs présentant la même exposition aux risques désignée comme étant couverte), Banque Accord a privilégié une documentation de ces relations de couverture sur la base des flux futurs de trésorerie. La justification de l’efficacité des relations de macro-couverture se fait par le biais de la comparaison mensuelle entre le stock de refinancement indexé sur l’Eonia présent et prévisionnel et le portefeuille d’instruments de couverture. Par ailleurs, la mesure de l’efficacité des relations de couverture se fait au travers de tests prospectifs et rétrospectifs. Dérivés incorporés Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride qui répond à la définition d’un produit dérivé. Le dérivé incorporé doit être comptabilisé séparément du contrat hôte si les trois conditions suivantes sont remplies : • le contrat hybride n’est pas évalué à la juste valeur par résultat ; • s éparé du contrat hôte, l’élément incorporé possède les caractéristiques d’un dérivé ; • les caractéristiques du dérivé ne sont pas étroitement liées à celles du contrat hôte. Selon la norme IAS 39, ces instruments destinés à couvrir les expositions du Groupe aux risques de marché (taux, change et actions) doivent être inscrits au bilan à leur juste valeur. Les variations de juste valeur de ces instruments sont toujours enregistrées en résultat, sauf dans le cas de relations de couverture de flux de trésorerie. Pour les dérivés éligibles à la comptabilité de couverture, la comptabilisation en instruments de couverture permet de réduire la volatilité du résultat liée à la variation de valeur des dérivés concernés. Il existe trois modèles de comptabilité de couverture d’après la norme IAS 39 : la couverture de juste valeur, la couverture de flux futurs de trésorerie et la couverture d’investissement net à l’étranger. Seuls les deux premiers modèles sont applicables au groupe Banque Accord. La plupart des dérivés utilisés par le Groupe sont éligibles à la comptabilité de couverture. Ainsi : •p our les instruments dérivés documentés comme des couvertures d’éléments actifs ou passifs enregistrés au bilan (couverture de juste valeur), la comptabilité de couverture permet l’enregistrement en résultat de la variation de la juste valeur du dérivé ; celle-ci est compensée par l’impact en résultat de la variation de juste valeur de l’élément couvert inscrit au bilan, au titre du risque couvert ; Banque Accord rapport annuel 2006 41 •p our les instruments dérivés documentés comme des couvertures de flux futurs hautement probables, les variations de valeur du dérivé sont portées en réserves (réserves de Cash Flow Hedge) à hauteur de la partie efficace de la couverture, les variations de valeur de la partie estimée inefficace sont comptabilisées, quant à elles, en résultat. changement de taux d’imposition est comptabilisé par le résultat, à l’exception de changements relatifs à des éléments comptabilisés directement en capitaux propres. Pour les dérivés non documentés comme des instruments de couverture comptable, les variations de valeur sont comptabilisées en résultat. Les déficits fiscaux et autres différences temporaires ne donnent lieu à la constatation d’un impôt différé actif que lorsque leur imputation sur des bénéfices fiscaux est probable ou lorsqu’une imputation sur des impôts différés passifs est possible. Les CAP sont utilisés comme des instruments de couverture des flux de trésorerie et font l’objet également d’un test d’efficacité. Ce test d’efficacité est réalisé en distinguant la valeur temps. Ce test d’efficacité est réalisé en distinguant la valeur intrinsèque de l’option et la valeur temps. Les variations de valeur temps sont systématiquement enregistrées en résultat. 5.2.3 _ Engagements de financement Les engagements de financement qui ne sont pas considérés comme des instruments dérivés au sens de la norme IAS 39 ne figurent pas au bilan. Ils font toutefois l’objet de provisions conformément aux dispositions de la norme IAS 37. Les impôts différés actifs et passifs sont compensés au niveau de chaque entité fiscale. Ils ne sont pas actualisés. 5.4 _ Le traitement des immobilisations (IAS 16, 36, 38, 40) Banque Accord applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l’ensemble de ses immobilisations corporelles et incorporelles. Conformément aux dispositions de la norme IAS 16, la base amortissable tient compte de l’éventuelle valeur résiduelle des immobilisations. Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d’utilisation suivant le mode linéaire ou le mode dégressif. Les principes retenus sont les suivants : 5.3 _ Les impôts différés (IAS 12) Immobilisations corporelles Cette norme impose la comptabilisation d’impôts différés sur l’ensemble des différences temporaires observées entre la valeur comptable d’un actif ou d’un passif et sa base fiscale. Les éléments suivants ne donnent pas lieu à la constatation d’impôt différé : (i) le goodwill non déductible fiscalement, (ii) la comptabilisation initiale d’un actif ou d’un passif dans une transaction qui n’est pas un regroupement d’entreprises et qui n’affecte ni le bénéfice comptable ni le bénéfice imposable, et (iii) les différences temporelles liées à des participations dans des filiales, dans la mesure où elles ne s’inverseront pas dans un avenir prévisible. Les taux d’imposition utilisés pour l’évaluation sont ceux dont l’application est attendue lors de la réalisation de l’actif ou du règlement du passif, dans la mesure où ces taux ont été adoptés ou quasi adoptés à la date de clôture. L’effet de tout Agencements, aménagement et sécurité Autres immobilisations 6 ans 2/3 à 10 ans 3 à 5 ans Immobilisations incorporelles Les logiciels acquis sont comptabilisés en autres immobilisations incorporelles et font l’objet d’un amortissement comptable sur trois ans. Les immobilisations font l’objet de tests de dépréciation dès l’apparition d’indices de pertes de valeurs et au moins une fois par an pour ce qui concerne les immobilisations incorporelles. En cas de perte de valeur, une dépréciation est enregistrée en résultat sur la ligne « Dotations aux amortissements et aux provisions pour dépréciation des immobilisations corporelles et incorporelles ». Elle peut être reprise lorsque les conditions qui ont conduit à sa constatation sont modifiées. Les plus ou moins-values de cessions d’immobilisations d’exploitation sont enregistrées en « Gains ou pertes nets sur autres actifs ». 42 5.5 _ Dépréciation des immobilisations (IAS 36) La norme IAS 36 – Dépréciation des actifs – définit les procédures qu’une entreprise doit appliquer pour s’assurer que la valeur nette comptable de ses actifs n’excède pas sa valeur recouvrable, c’est-à-dire le montant qui sera recouvré par leur utilisation ou leur vente. La valeur recouvrable d’un actif est définie comme la valeur la plus élevée entre son prix de vente net et sa valeur d’utilité. Le prix de vente net est le montant qui peut être obtenu de la vente d’un actif lors d’une transaction dans des conditions de concurrence normale entre des parties bien informées et consentantes, moins les coûts de sortie. La valeur d’utilité est la valeur actualisée des flux de trésorerie futurs et attendus de l’utilisation continue d’un actif et de sa sortie à la fin de sa durée d’utilité. Les flux de trésorerie après impôt sont estimés sur la base des plans à trois ans. Au-delà, les flux sont extrapolés par application d’un taux de croissance constant sur une période qui correspond à la durée d’utilité estimée de l’actif corporel. Pour les tests portant sur les écarts d’acquisition, les flux sont extrapolés sur une période de neuf ans, avec prise en compte d’une valeur terminale, calculée à partir de l’actualisation à l’infini des données de la 9e année. Les flux sont actualisés au coût moyen pondéré du capital après impôt, majoré d’une prime de risque spécifique à chaque pays. Le coût moyen pondéré du capital est déterminé sur la base du taux de rendement observé sur le marché actions du secteur de la distribution française. La valeur recouvrable des immobilisations corporelles et incorporelles est testée dès l’apparition d’indices de pertes de valeur. Ce test est également effectué une fois par an (en pratique en fin d’année) pour les actifs à durée de vie indéfinie tels que les écarts d’acquisition. 5.6 _ Coûts des emprunts (IAS 23) Les coûts d’emprunt sont comptabilisés en charges lorsqu’ils sont encourus conformément au traitement de référence d’IAS 23. 5.7 _ Provisions (IAS 37) Les provisions, autres que celles afférentes à des risques de crédit ou à des avantages du personnel, représentent des passifs dont l’échéance ou le montant ne sont pas fixés de façon précise. Leur constitution est subordonnée à l’existence d’une obligation du groupe Banque Accord à l’égard d’un tiers probable, du fait certain qu’elle provoquera une sortie de ressources au bénéfice de ce tiers, sans contrepartie au moins équivalente attendue de celui-ci. Cette obligation peut être légale, réglementaire ou contractuelle. Ces provisions sont estimées selon leur nature, en tenant compte des hypothèses les plus probables. Le montant de cette obligation est actualisé pour déterminer le montant de la provision, dès lors que cette actualisation représente un caractère significatif. 5.8 _ Les avantages au personnel (IAS 19) Conformément à la norme IAS 19 – Avantages au personnel – le Groupe recense et enregistre l’ensemble des avantages accordés au personnel. Ainsi, Banque Accord participe selon les lois et usages de chaque pays à la constitution des retraites de son personnel. En France, la Société a externalisé la gestion de la totalité des indemnités de fin de carrière de son personnel. Les pertes ou gains actuariels constatés sont comptabilisés en capitaux propres et non pas en résultat. Un compte épargne temps est valorisé dans les comptes sociaux. 5.9 _ Engagements de rachats de titres aux minoritaires Banque Accord a consenti à des actionnaires minoritaires de certaines filiales du Groupe consolidées par intégration globale des engagements de rachat de leurs participations. Ces engagements de rachats correspondent à des engagements optionnels (ventes d’option de vente). Le prix d’exercice de ces options est établi selon une formule de calcul prédéfinie lors de l’acquisition qui tient compte de l’activité future des entités. Banque Accord rapport annuel 2006 Conformément aux dispositions prévues par la norme IAS 32, Banque Accord a constaté un passif au titre des options de vente accordées aux actionnaires minoritaires des entités contrôlées de manière exclusive. Ce passif est comptabilisé au 1er janvier 2005 pour la valeur actualisée du prix d’exercice estimé des options de vente. La contrepartie de ce passif est enregistrée en diminution des intérêts minoritaires sous-jacents aux options et pour le solde en augmentation des écarts d’acquisition, ces derniers étant ajustés à la fin de chaque période en fonction de l’évolution du prix d’exercice des options et de la valeur comptable des intérêts minoritaires. L’obligation d’enregistrer une dette alors même que les options de vente ne sont pas exercées conduit, par cohérence, à retenir initialement le même traitement comptable que celui appliqué aux augmentations de pourcentage d’intérêts dans les sociétés contrôlées. 5.10 _ Dépréciation des actifs financiers À chaque clôture, Banque Accord détermine s’il existe des indications objectives de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements intervenus après la comptabilisation initiale de l’actif dès lors que cet (ces) évènement(s) générateur(s) de pertes a (ont) une incidence sur les flux futurs de trésorerie estimés, à condition que la perte puisse être estimée de manière fiable. Banque Accord réalise deux tests de dépréciation successifs : • un test de dépréciation sur des ensembles homogènes présentant un ou plusieurs caractères de perte avérés (notamment des créances remises aux organismes de recouvrement externe) et affectable individuellement. Dans ce cas, la provision est égale à la différence entre la valeur comptable de l’actif et la valeur actualisée (au taux d’origine du contrat) des flux futurs de trésorerie estimés recouvrables en tenant compte de l’effet d’éventuelles garanties. Le montant de cette dépréciation est comptabilisé en « Coût du risque » au compte de résultat et la valeur de l’actif financier est réduite par la constitution d’une dépréciation. Les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées en « Coût du risque » tandis que la reprise dans le temps des effets de cette actualisation est enregistrée en « Intérêts et produits assimilés » au compte de résultat. 43 • un test de dépréciation collectif sur des créances homogènes présentant un ou plusieurs caractères de perte non avérés et non encore affectable individuellement. Dans ce cas, la provision est déterminée sur la base des probabilités historiques de passage en pertes, de pertes en cas de défaut avéré et de l’encours futur estimé. Le montant de cette dépréciation est comptabilisé en « Coût du risque » au compte de résultat et la valeur de l’actif financier est réduite par la constitution d’une dépréciation. Les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées en « Coût du risque », tandis que la reprise dans le temps des effets de cette actualisation est enregistrée en « Intérêts et produits assimilés » au compte de résultat. Par ailleurs, dans le cas d’une créance faisant l’objet d’une restructuration, Banque Accord comptabilise en « Coût du risque » une perte représentant la modification des conditions du prêt lorsque l’actualisation des flux futurs recouvrables estimés au taux d’intérêt effectif d’origine aboutit à un montant inférieur au coût amorti du crédit. La reprise dans le temps de cette décote est enregistrée en « Intérêts et produits assimilés » au compte de résultat. Les créances dépréciées sont les créances présentant un risque avéré correspondant à l’une des situations suivantes : • lorsqu’il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins ; • lorsque la situation présente des caractéristiques telles, qu’indépendamment de l’existence de tout impayé, on peut conclure à l’existence d’un risque avéré ; • s’il existe des procédures contentieuses. 5.11 _ Valorisation des actifs financiers L’application du TIE a été jugée non significative après la réalisation de tests concernant l’étalement des commissions et des cotisations. Ces calculs seront faits chaque année afin de conforter ce caractère non significatif. 44 5.12 _ Transactions avec les parties liées • les swaps amortissables payeurs taux fixe sont utilisés pour couvrir les risques associés aux financements des encours à taux fixes ; • les options de taux (CAP garantie d’un taux plafond) sont utilisées pour se prémunir contre une hausse de coût de financement des encours à taux variable issue d’une forte augmentation des taux ; • dans le cadre d’une opération de financement structurée, Banque Accord a émis une dette obligataire à taux fixe qu’elle a immédiatement couverte par un swap payeur taux variable ; • les swaps de transformation ont pour objectif de transformer une dette indexée sur un taux variable (Euribor 3 mois) en une dette indexée sur un autre indice à taux variable commun à tous les financements (Eonia). Les parties liées et parties sœurs évoquées dans les annexes sont la société mère Groupe Auchan SA et la quote-part d’AccordFin non éliminée du fait de sa consolidation en intégration proportionnelle. Note 6 _ Informations sur le bilan consolidé (en milliers d’euros) 6.1 _ Instruments dérivés de couverture Les opérations sur instruments financiers à terme sur taux d’intérêt s’élèvent à 2 441 millions d’euros au 31 décembre 2006. Le portefeuille peut être identifié à travers 4 groupes : INSTRUMENTS DéRIVéS DE COUVERTURE Actif 31/12/2006 Passif Actif 31/12/2005 Passif 974 2 204 1 953 623 974 2 204 1 953 623 Couverture de juste valeur Instruments de taux d’intérêt Swaps Couverture de flux de trésorerie Instruments de taux d’intérêt Instruments fermes 4 403 1 722 3 899 1 159 504 Instruments conditionnels Total 563 5 377 2 204 3 675 623 Échéancier des instruments financiers sur taux d’intérêt Les opérations de couverture de taux représentent exclusivement de la macrocouverture. Les contreparties sont exclusivement des établissements bancaires de premier rang. L’échéancier de tombées des swaps se répartit de la façon décrite ci-dessous. 2007 Swaps simples payeurs taux fixe Vente de PUT Vente de CAP Total opérations de couverture Swaps changement de base Swaps simples payeurs taux variable Total instruments financiers Achat de CAP Total engagements 262,0 2008 2009 2010 2011 337,0 116,0 36,0 10,0 150,0 14,7 Total Juste valeur 761,0 4,0 150,0 14,7 0,6 925,7 864,0 4,6 – 0,2 262,0 561,0 501,7 153,0 116,0 150,0 36,0 10,0 823,0 167,0 821,7 266,0 36,0 10,0 167,0 1 956,7 – 1,9 2,5 823,0 484,7 1 306,4 10,0 484,7 2 441,4 0,5 3,0 266,0 36,0 Banque Accord rapport annuel 2006 45 6.2 _ Prêts et créances a) Échéancier PRÊTS ET CRÉANCES Créances à terme sur les établissements de crédit Principal < = 3 mois 3 mois < D < = 1 an 1 an < D < = 5 ans > 5 ans 31/12/2006 Pro forma 31/12/2005 40 203 7 300 15 925 0 63 428 46 329 39 641 7 300 15 925 62 866 46 085 562 244 40 203 7 300 15 925 63 428 46 329 12 0 0 1 999 2 011 1 639 1 999 1 999 562 Créances rattachées Dont entreprises liées Prêts subordonnés Principal Créances rattachées 12 Dont entreprises liées 12 1 624 12 15 1 999 2 011 1 639 Encours brut global Encours sains 366 757 339 718 577 527 505 448 1 100 715 908 429 77 297 49 096 2 122 296 1 802 691 1 852 982 1 583 560 Encours sains 331 748 505 448 908 429 49 096 1 794 721 1 577 005 72 079 192 286 28 201 319 605 7 970 Créances rattachées Encours dépréciés 27 039 7 970 6 555 269 422 b) Encours dépréciés encours dépréciés Encours sains Encours dépréciés Dépréciations Encours nets Créances rattachées Encours fin de période Poids de l’encours dépréciés/encours totaux Taux de couverture des encours dépréciés 31/12/2006 Pro forma 31/12/2005 Variations + + – 1 794 721 319 605 200 600 1 577 005 269 422 175 559 217 716 50 183 25 041 = + 1 913 726 7 970 1 670 868 6 555 242 858 1 415 = 1 921 696 15,06 % 62,76 % 1 677 423 14,54 % 65,16 % 244 273 c) Variation de la dépréciation VARIATION DE LA dépréciation 31/12/2006 31/12/2005 Dépréciations début de période 175 559 170 090 399 – 359 Dotations 27 850 18 177 Reprises 4 643 10 119 – 2 454 – 2 230 Ajustements liés aux IFRS et changement de méthode Reclassements de la décote des intérêts sur encours dépréciés Autres reclassements + écarts de conversion Dépréciations fin de période 3 889 200 600 175 559 46 6.3 _ Actifs financiers détenus jusqu’à échéance 31/12/2006 Titres Total 31/12/2005 Variation 9 699 14 787 – 5 088 9 699 14 787 – 5 088 La variation des actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance s’explique par l’amortissement des titres comptabilisé parallèlement aux dividendes reçus. L’échéance est fixée à mai 2008. 6.4 _ Actifs d’impôts différés VARIATION DE LA PROVISION 31/12/2005 Variation par résultat Variation par capitaux propres 31/12/2006 9 048 4 525 75 13 648 – 168 – 450 249 – 508 – 197 66 0 – 894 – 34 – 676 – 1 541 281 8 679 3 886 – 853 11 712 Provisions non déductibles Provisions réglementées Instruments financiers Autres Total Des impôts différés sur déficits reportables, d’un montant de 1,2 million d’euros, n’ont pas été activés, vu l’incertitude quant à leur imputation dans le futur. La forte variation d’impôts différés en 2006 sur provisions non déductibles est liée à la comptabilisation de la décote et de l’actualisation dans les comptes sociaux conformément au CRC 2002-03. 6.5 _ Comptes de régularisation et autres actifs COMPTES DE RéGULARISATION ET AUTRES ACTIFS Valeurs à l’encaissement Charges constatées d’avance Produits à recevoir Autres comptes de régularisation Autres actifs Total 31/12/2006 31/12/2005 Variation 317 372 2 584 1 681 249 296 2 859 920 68 076 – 275 761 3 508 9 920 1 307 7 548 2 201 2 372 335 065 261 930 73 135 Les valeurs à l’encaissement correspondent aux prélèvements émis sur les comptes des clients. Banque Accord rapport annuel 2006 47 6.6 _ Immobilisations corporelles et incorporelles IMMOBILISATIONS CORPORELLES ET INCORPORELLES Valeur brute 01/01/2006 Immobilisations incorporelles Écart Autres d’acquisition 20 037 Acquisitions Cessions Variation de l’écart de conversion Valeur brute 31/12/2006 Cumul amortissements et dépréciation 01/01/2006 Immobilisations corporelles Total 5 836 12 917 38 790 2 042 1 635 3 677 32 105 137 1 1 3 5 20 038 7 847 4 000 14 450 7 931 42 335 11 931 1 330 1 856 3 188 Reprises d’amortissements 2006 31 90 121 Variation de l’écart de conversion 1 –1 0 5 298 2 549 1 836 9 698 4 752 4 986 Dotation aux amortissements 2006 Cumul amortissements et dépréciation 31/12/2006 Valeur nette 31/12/2006 Valeur nette 31/12/2005 Les écarts d’acquisition constatés ont été calculés sur la base de la situation nette des sociétés à leur date d’entrée dans le périmètre : AccordFin, le 23 octobre 2001, et Crediplus, le 1er juillet 2000. Ces écarts ont été amortis sur la base d’une durée de vingt ans jusqu’au 31 décembre 2003. Des écarts d’acquisitions complémentaires ont été constatés au 1er janvier 2005 avec l’adoption des IFRS (« put » sur les minoritaires) et le rachat des titres de Crediplus détenus par Cofinoga. 20 038 20 037 14 996 27 339 26 859 Ces écarts d’acquisition ne sont plus amortis mais font l’objet de tests annuels de dépréciation. Aucune dépréciation n’est à constater suite aux tests réalisés. Les acquisitions d’immobilisations corporelles et incorporelles concernent essentiellement la France et le Portugal. 48 6.7 _ Dettes DETTES < = 3 mois 3 mois < D < = 1 an 1 an < D < = 5 ans > 5 ans Dettes envers les établissements de crédit 32 042 À vue 183 622 À terme 79 348 177 347 8 407 Dettes envers la clientèle 195 278 À vue 31/12/2006 31/12/2005 480 766 601 589 32 042 1 775 448 724 599 814 195 278 222 492 195 278 222 492 746 622 564 891 579 476 307 476 1 987 558 1 711 033 À terme Emprunts obligataires Dettes représentées par un titre (BMTN, CDN) Total 1 280 295 291 20 000 225 600 725 342 44 000 707 514 324 948 946 689 Emprunts obligataires Il s’agit d’emprunts obligataires émis pour : • 176 millions d’euros en mai 2003 pour une durée de cinq ans ; • 20 millions d’euros en mai 2004 pour une durée de trois ans ; 8 407 • 150 millions d’euros en septembre 2004 pour une durée de cinq ans ; • 200 millions d’euros en septembre 2005 pour une durée de cinq ans ; • 200 millions d’euros en juin 2006 pour une durée de cinq ans. emprunts obligatiaires Société emprunteuse Taux intérêt nominal Taux intérêt effectif Date d’émission Échéance Banque Accord Banque Accord Banque Accord Banque Accord Banque Accord Banque Accord 3,46 % E3R + 10 bp E3R + 6,5 bp E3R + 22 bp E3R + 18 bp E3R + 17,5 bp 3,26 % E3R + 10 bp E3R + 6,5 bp E3R + 22 bp E3R + 18 bp E3R + 17,5 bp Mai 2003 Mai 2004 Juillet 2004 Septembre 2004 Septembre 2005 Juin 2006 Mai 2008 Mai 2007 Juillet 2006 Septembre 2009 Septembre 2010 Juin 2011 31/12/2006 31/12/2005 176 701 20 000 176 701 20 000 30 000 150 000 200 000 150 000 200 000 200 000 Le montant des lignes de crédit à long terme et moyen terme accordées et confirmées par les banques mais non utilisées au 31 décembre 2006 est de 808,3 millions d'euros. 6.8 _ Autres passifs AUTRES PASSIFS Fournisseurs Personnel Cash back Impôts et taxes TVA Autres Total 31/12/2006 31/12/2005 Variation 9 242 6 327 5 913 1 090 7 737 10 288 5 014 4 532 2 083 11 994 – 1 046 1 313 1 381 – 993 – 4 258 30 309 33 911 – 3 602 Banque Accord rapport annuel 2006 49 6.9 _ Comptes de régularisation passifs COMPTES DE RÉGULARISATION PASSIFs 31/12/2006 31/12/2005 Variation 68 529 15 432 36 943 2 974 37 940 18 858 34 163 1 420 30 589 – 3 425 2 779 1 554 123 878 92 381 31 497 Valeurs à l’encaissement Produits constatés d’avance Charges à payer Autres Total 6.10 _ Provisions PROVISIONS 31/12/2005 Dotations Reprises Reclassement 31/12/2006 137 3 800 1 526 466 284 – 103 172 1 925 987 216 3 800 760 5 465 637 2 209 883 4 776 Avantages du personnel Provisions pour développement Provisions pour litiges* Total * En 2005, des provisions pour risques et charges avaient été positionnées en charges à payer et ont été reclassées en provisions suite à la certification des comptes sociaux. 6.11 _ Dettes subordonnées Il s’agit de cinq titres subordonnés remboursables émis pour : • 15 millions d’euros en décembre 2004 pour une durée de dix ans et souscrit par Groupe Auchan ; • 18 millions d’euros en novembre 2006 pour une durée de dix ans et souscrit par Auchan Coordination Service ; • 0,750 million d’euros en juin 2002 pour une durée de dix ans et souscrit par Groupe Santander ; (en milliers d’euros) Dettes subordonnées Dont sociétés sœurs < = 3 mois • 0,875 million d’euros en décembre 2004 pour une durée de dix ans et souscrit par Groupe Santander ; • 0,375 million d’euros en novembre 2006 pour une durée de dix ans et souscrit par Groupe Santander. Les contrats prévoient la possibilité, à la seule initiative de l’emprunteur et sous réserve de l’accord préalable de la Commission Bancaire, de procéder au remboursement anticipé partiel ou total de ces prêts. 3 mois < D < = 1 an 1 an < D < = 5 ans > 5 ans Total 2006 Total 2005 98 34 999 35 097 34 710 86 33 000 33 086 33 079 Le reliquat concerne la contribution du partenaire aux dettes subordonnées de l’Espagne pour 2 millions d’euros. 50 6.12 _ Variation des capitaux propres (part du Groupe) Le capital social est composé de 1 407 913 actions d’un montant nominal de 20 euros. Les fonds propres se décomposent de la manière suivante : Situation clôture 2004 Mouvements Affectation Augmentation de capital Capital Prime Réserves consolidées Résultat de l’exercice Écarts de conversion Total capitaux propres 25 731 24 547 62 693 24 729 34 540 0 137 701 34 540 2 335 21 208 1 186 – 24 729 92 842 0 934 Impact Cash Flow Hedge 1 828 1 828 Impact sur l’ouverture – 874 – 874 12 Écarts de conversion Divers Situation clôture 2005 Mouvements 28 158 167 23 46 764 64 858 34 540 37 426 34 540 – 34 540 Affectation 12 174 332 37 426 0 0 Augmentation de capital Impact Cash Flow Hedge 1 468 Impact sur l’ouverture – 398 1 468 – 398 3 Écarts de conversion 28 158 36 39 104 104 – 22 – 39 – 61 46 742 100 536 Écarts actuariels Divers Situation clôture 2006 12 190 37 426 48 212 910 6.13 _ Dividendes versés sur les 3 derniers exercices DIVIDENDES VERSÉS SUR LES 3 DERNIERS EXERCICES Montant Dividendes versés en actions au titre de l’exercice 2003 Dividendes versés en actions au titre de l’exercice 2004 Dividendes versés en actions au titre de l’exercice 2005 Total 18 576 23 543 0 42 119 Dividende par action 23,58 18,30 Banque Accord rapport annuel 2006 51 Note 7 _ Engagements (en milliers d’euros) Engagements donnés et reçus ENGAGEMENTS REçUS Engagements de financement Reçus des établissements de crédit et de la clientèle Engagements de garantie Reçus des établissements de crédit et de la clientèle Total ENGAGEMENTS DONNÉS Engagements de financement En faveur des établissements de crédit et de la clientèle Engagements de garantie En faveur des établissements de crédit et de la clientèle Engagements sur titre Titres à recevoir Total 31/12/2006 31/12/2005 810 458 799 688 3 412 3 404 813 870 803 092 31/12/2006 31/12/2005 8 196 933 7 188 269 144 624 95 534 95 847 65 706 8 437 404 7 349 509 Les engagements sur titres sont valorisés conformément aux accords décrits dans les protocoles signés avec les partenaires et actualisés. 31/12/2006 Actifs – 2 ans Global France Portugal Espagne (à 51 %) Italie Hongrie Succursale Portugal 2 816 000 448 136 108 328 77 133 14 312 38 107 Les engagements en faveur de la clientèle, compris au sens de la Commission Bancaire pour le calcul des ratios, c’est-à-dire hors clients inactifs depuis plus de deux ans, s’élèvent à 3,5 milliards d’euros. 7 192 000 454 383 393 215 77 133 14 312 38 107 52 Note 8 _ Informations sur le compte de résultat consolidé (en milliers d’euros) 8.1 _ Produits et charges d’intérêts Produits et charges d’intérêts 31/12/2006 Charges Produits Opérations avec les établissements de crédit Opérations avec la clientèle Opérations sur instruments financiers Total 31/12/2005 Charges Produits 16 804 131 33 334 4 549 193 759 421 13 884 68 19 432 5 449 159 796 50 269 198 729 33 384 165 245 8.2 _ Produits et charges de commissions Produits et charges de commissions Opérations avec les établissements de crédit Opérations avec la clientèle Prestations financières – dont cotisations cartes Autres Total 31/12/2006 Charges Produits 2 372 31/12/2005 Charges Produits 25 241 48 5 641 42 560 37 315 82 2 580 23 702 680 4 878 36 223 31 438 151 27 661 85 598 26 962 72 690 8.3 _ Frais de personnel FRAIS DE PERSONNEL Salaires et traitements Charges sociales Charges fiscales Participations et intéressement des salariés Total 31/12/2006 31/12/2005 28 059 11 237 3 069 5 095 24 098 9 236 2 766 4 455 47 460 40 555 Banque Accord rapport annuel 2006 53 8.4 _ Coût du risque COûT DU RISQUE Dépréciations sur opérations avec la clientèle Dépréciations pour créances dépréciées Pertes sur créances irrécouvrables couvertes par des dépréciations Récupération sur créances amorties Total Solde 31/12/2006 Charges Produits 27 850 26 24 364 52 240 31/12/2005 Charges Produits 4 643 18 177 192 41 342 16 326 20 969 59 711 31 271 10 118 26 824 36 942 22 769 8.5 _ Impôts 8.5.1 _ Charge d’impôt Charge d’impôt 31/12/2006 Impôt exigible Variation impôt différé actif Total 31/12/2005 23 216 – 3 886 25 011 – 6 890 19 330 18 121 8.5.2 _ Preuve d’impôt Preuve d’impôt Résultat avant IS et écart d’acquisition Taux normal IS théorique Différences permanentes Impôts différés non constatés Différentiel de taux Total effectif Taux effectif Montant Taux Taux 2005 + 34,43 % + 34,93 % – 0,74 % 1,70 % – 1,26 % – 0,16 % 0,57 % – 0,85 % 34,11 % 34,49 % 56 671 19 511 – 420 965 – 726 19 330 54 Note 9 _ Informations particulières au niveau consolidé 1er niveau : secteur d’activité • Crédit à la consommation • Autres (monétique, assurance, épargne, téléphonie, DAB) 9.1 _ Effectifs L’effectif en « équivalent temps plein » de l’ensemble constitué par les sociétés intégrées est de 1 103 salariés en 2006 (y compris l’effectif à 100 % des sociétés consolidées en intégration proportionnelle), contre 946 en 2005. 9.2 _ Information sectorielle 2e niveau : secteur géographique • France • Europe occidentale hors France : Espagne, Portugal et Italie • Reste du monde : Pologne, Hongrie, Chine, Russie et Roumanie Dans le cadre de l’information sectorielle par zone géographique, les produits et charges ainsi que les actifs et passifs sectoriels sont ventilés sur la base du lieu de comptabilisation de ces opérations. Les informations sectorielles sont présentées sous deux niveaux, la répartition par métier constituant le niveau primaire et la répartition géographique le niveau secondaire. 1er niveau (en milliers d’euros) Crédit Autres Externes 283 377 32 710 Internes 6 713 Éliminations Total Produits sectoriels Amortissements Charges sectorielles Provisions Coût du risque Résultat sectoriel Charges non sectorielles Charges d’impôt Résultat net Actifs sectoriels Passifs sectoriels Investissements 3 181 125 392 424 31 271 129 822 1 987 555 1 791 162 7 301 316 087 – 4 885 6 794 – 4 885 25 916 1 828 3 181 127 301 424 31 271 155 738 99 066 19 330 37 342 2 380 323 2 148 725 7 301 392 768 357 563 2e niveau (en milliers d’euros) Produits sectoriels Actifs sectoriels Investissements France Europe occidentale Reste du monde Total 241 733 1 900 449 6 185 63 833 455 295 755 12 349 24 579 361 317 915 2 380 323 7 301 Banque Accord rapport annuel 2006 9.3 _ Rémunération des dirigeants La rémunération totale (y compris les jetons de présence) versée en 2006 aux mandataires sociaux de Groupe Banque Accord s’élève à 0,8 million d’euros. Parallèlement, des stocks options ont été attribuées pour une valeur totale de 0,3 million d’euros. Note 10 _ Juste valeur À compter du 1er janvier 2005, les actifs et passifs sont comptabilisés et évalués conformément aux dispositions de la norme IAS 39. Les méthodes de comptabilisation utilisées sont les suivantes : Les disponibilités, les comptes de régularisation actifs et passifs, les autres actifs et passifs Ces actifs et passifs financiers sont évalués à leur valeur nominale dans la mesure où elle constitue une estimation raisonnable de leur valeur de marché étant donné leur caractère court terme. Les encours à taux variable Il n’y a pas de valorisation en « mark to market » à faire sur les portefeuilles d’encours à taux variable. Les encours à taux fixe La valeur de marché a été déterminée par actualisation selon une courbe de taux des flux futurs d’encaissement. Les instruments financiers Banque Accord détermine la valorisation de ses instruments financiers par l’actualisation de la courbe de zéro coupon des flux futurs anticipés de chaque instrument financier. Les dettes obligataires La valeur de marché est déterminée à partir des flux futurs de trésorerie actualisés avec les courbes de zéro coupon en vigueur à la date de clôture des exercices et avec un « spread » égal au « spread » à l’émission de l’obligation. Les dettes auprès des établissements de crédit Les valeurs de marché sont estimées à partir de l’actualisation de flux de trésorerie futurs avec les courbes zéro coupon en vigueur à la date de clôture de l’exercice, avec prise en compte du « spread » à la mise en place du financement. 55 Note 11 _ Expositions et gestion des risques Le Groupe est exposé au cours de l’exercice normal de son activité à des risques de taux d’intérêts, de change et de crédit. Il a recours à des instruments financiers dérivés pour atténuer les risques de taux. Le Groupe a mis en place une organisation permettant de gérer de façon centralisée les risques de marché (risque de liquidité, de taux et de change). Risque de contrepartie Par son activité Banque Accord est structurellement en position emprunteuse. Le risque de contrepartie se situe essentiellement sur les opérations hors bilan. Pour couvrir ce risque, Banque Accord travaille uniquement avec des banques de 1er rang sur les financements et les opérations de dérivés de taux et change. Seules les contreparties bancaires notées minimum « A » par Moody’s, Standard and Poor’s ou Fitch sont admises à conclure des contrats dérivés de taux et de change avec la Banque Accord. Au cas où, dans un pays, le rating souverain est inférieur à A et lorsqu’une filiale se trouve dans l’obligation de traiter avec une banque locale, il est autorisé de traiter avec un partenaire de rating équivalent au rating pays. Risque de taux d’intérêt La politique financière de Banque Accord vise à protéger la marge financière contre les évolutions futures des taux d’intérêt. Elle couvre donc l’intégralité des risques de taux issus de ses encours de prêt à taux fixe. Cette couverture consiste à adosser mensuellement l’amortissement de l’encours de prêt à taux fixe à un refinancement de même nature ou à utiliser des produits dérivés. Le portefeuille de produits dérivés se composera de swaps, caps et/ou collars, à l’exclusion d’instruments d’options à barrières désactivantes. Pour ce qui est de la couverture des encours à taux variable et compte tenu des possibilités de répercuter commercialement une hausse de taux aux clients, Banque Accord ne couvre pas systématiquement ce risque. La mise en œuvre de la politique de couverture est contrôlée par un Comité de Trésorerie trimestriel. 56 Dans le respect de ces normes Groupe, la politique de couverture financière est définie conjointement avec les partenaires associés. Elle est validée par les Conseils d’Administration des filiales, pour une application locale avec contrôle de chacun des partenaires. Risque de liquidité Afin de limiter son risque de liquidité, Banque Accord adopte une politique de refinancement raisonnée : •d iversification des contreparties bancaires permettant de garantir une répartition satisfaisante des financements, et ce, conformément aux recommandations du Comité de réglementation bancaire et financière ; • c ouverture de 100 % du besoin moyen de refinancement par des ressources tirées à plus d’un an et des lignes bancaires confirmées. Risque de change Banque Accord supporte un risque de change limité aux investissements en capital dans ses filiales polonaise Accord Finance, hongroise Accord Magyarorszag, russe BA Finans et roumaine Accord Intermed Consumer Finance. Au regard des montants engagés, ce risque n’a pas fait l’objet d’une couverture particulière. Couvertures de taux Couverture en fair value Les opérations de taux qualifiées de couverture de juste valeur correspondent à des opérations de swap où Banque Accord est receveur du taux fixe et payeur d’un taux variable (Euribor 3 ou 6 mois). Ces couvertures ont été mises en place à l’émission d’emprunts, obligataires ou bancaires, émis à taux fixe afin de transformer ces emprunts en dettes à taux variable. La devise de ces opérations est l’euro. La juste valeur de ces instruments inscrits au bilan est de 3 millions d’euros. Couverture en Cash Flow Hedge Les opérations de taux qualifiées de couverture de flux futurs correspondent à des opérations de swaps où Auchan est payeur du taux fixe et receveur d’un taux variable. L’objectif de ces couvertures est de fixer le niveau de taux d’intérêt pour une partie de la dette prévisionnelle émise à taux variable et donc de sécuriser les résultats « financiers » futurs (N + 1 à N + 3 maximum) en en limitant la volatilité possible. L’horizon des couvertures de ce type est de trois ans maximum. La devise de ces opérations est l’euro. Risque de client En France, l’année 2006 est marquée par la persistance des tensions sur les risques de surendettement qui sont restés soutenus tout au long de l’année. Les niveaux d’acceptation des cartes et prêts ont été sensiblement améliorés du fait d’opérations de marketing ciblées avec les enseignes. Les niveaux généraux des risques sont restés dans le cadre des prévisions budgétaires, grâce aux adaptations permanentes des chaînes de traitements de recouvrement mises en œuvre à plusieurs reprises durant l’année. Dans les autres pays, le coût du risque est au niveau attendu. Parallèlement au développement continu de la Banque, la maîtrise du risque de crédit sera renforcée avec le passage progressif de l’ensemble des sociétés du Groupe aux normes IRBA du projet Bâle II. Note 12 _ Affectation Une partie du résultat sera distribuée sous forme de dividendes, le reste sera affecté en réserves. En attente de la délibération du Conseil et de la validation de l’Assemblée Générale. Banque Accord rapport annuel 2006 57 Rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes consolidés Exercice clos le 31 décembre 2006 Banque Accord SA Siège social : 40, avenue de Flandre – 59170 Croix Capital social : 28 150 160 euros de la situation financière, ainsi que du résultat de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation. Mesdames, Messieurs, II _ Justification des appréciations En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous avons procédé au contrôle des comptes consolidés de la société Banque Accord SA relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2006, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Les comptes consolidés ont été arrêtés par le Conseil d’Administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes. I _ Opinion sur les comptes consolidés Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d’ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l’opinion exprimée ci-après. Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, En application des dispositions de l’article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants : Votre Groupe constitue des dépréciations pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités, tel que décrit en note 5.10 « Dépréciation des actifs financiers », 6.2 b) « Encours dépréciés » et 6.2 c) « Variation de la dépréciation » de l’annexe. Sur la base des éléments disponibles à ce jour, notre appréciation des dépréciations s’est fondée sur l’analyse des processus mis en place par le Groupe pour identifier et évaluer les risques, ainsi que sur l’analyse des dépréciations constituées. Nous avons procédé à l’appréciation du caractère raisonnable de ces estimations. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport. III _ Vérification spécifique Nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, à la vérification des informations données dans le rapport sur la gestion du Groupe. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés. Paris-La Défense, le 6 avril 2007 Villeneuve d’Ascq, le 6 avril 2007 Les Commissaires aux Comptes KPMG Audit Département de KPMG SA Didier de Ménonville Associé aCéa Christian Chounavelle Associé