Télécharger - Ville de Tulle

Transcription

Télécharger - Ville de Tulle
Bulletin municipal d’information - Numéro 78 - Février 2012
DOS
SIER
Une
polit
ique
amb
jeune
itieu
sse
se
ASSEMBLEES DE QUARTIERS
Notre rendez-vous avec vous !
Tulle en images
Du bleu
en cascade
sur la ville…
Du Bleu en Hiver, c’est le remède
qu’il faut à la grisaille de janvier.
Le festival, en tout cas, n’entend
pas lui céder sa place…
Et du bleu se déverse en
cascade sur la ville. Ballons de
baudruche à l’entrée des salles,
projecteurs sur la scène… tout se
teinte de la couleur de la fameuse
note de jazz.
A Tulle en janvier, c’est ainsi, le jazz prend ses
quartiers d’hiver.
Dans tous ses styles et ses
genres, il a empli et réchauffé
les cœurs des Tullistes en les
invitant au partage et à la
fraternité, valeurs clé de cette
musique aux multiples facettes.
Le Bleu en Hiver, 7e du nom,
a tenu ses promesses. Faisant
swinguer la cité tulliste.
Apéros concerts, jam sessions
et autres « bœufs » improvisés,
concerts d’artistes de renom ont
enchanté les fans.
Rétrospective en images…
Sommaire
Couverture : figure « invert » par Baptiste Souletie, à l’Espace Lovy.
Page 14
Retour en images
2011 à 2012...
Page 7
Dossier
Une politique jeunesse ambitieuse
Page 21
Portrait tulliste
Page 12
Economie
Patrick Perrier : « J’ai les couleurs
bleues du Tulle Athlétic Club en moi »
Commerces, les petits nouveaux
TULLEmag numéro 78 - Février 2012
2
Editorial
Les leçons du sergent Lovy
« Mourons s’il le faut, mais sauvons les camarades ; quant à
moi, ils ne m’auront pas vivant ! » Le sergent Lovy a prononcé
ces paroles héroïques le 29 mars 1903, à l’âge de 23 ans,
avant d’être tué par des Berbères alors qu’il protégeait la
retraite d’une unité du 2e régiment de tirailleurs algériens à
Ksar-el-Azoudj.
Lovy est davantage à la vue des passants. Pour autant, elle
n’a rien perdu de la force et de l’émotion qui s’en dégagent,
bien au contraire. Une plaque de verre, reproduisant
l’intégralité des inscriptions d’origine, sera installée
prochainement.
« On va harceler la municipalité pour qu’elle rétablisse la
statue du sergent Lovy dans son état intégral », ont proclamé
récemment quelques irréductibles. Les bien intentionnés, et
ceux qui le sont moins parce qu’ils cherchent à exploiter
cette petite controverse dans un but purement politicien.
Le sergent Lovy fait partie de l’histoire de Tulle. Fils d’un
ancien enfant de troupe, maire de cette ville, je le sais au
moins aussi bien que d’autres.
Nettoyée et rénovée, la statue du jeune sergent est
aujourd’hui plus visible qu’auparavant sur la nouvelle place
qui porte le nom du héros.
Qu’aurait bien pu penser d’eux ce garçon de 23 ans vaillant
et généreux ?
Il se trouve pourtant toujours des gens bien intentionnés
qui voudraient que rien ne bouge, qui regardent comme un
sacrilège toute atteinte à l’image qu’ils se font du passé en
refusant de voir que le monde change autour d’eux. Mais
une société qui se réfugie dans un passé figé est une société
qui se meurt. Oui, je veux contribuer à faire de Tulle une ville
animée et attractive, une ville qui s’adapte au monde qui
vient. Sans rien renier de son histoire et de son patrimoine
qui font sa richesse et son âme !
Vouloir « harceler la municipalité » pour une querelle aussi
dérisoire, alors que tant de gens, aujourd’hui, sont dans la
précarité, le chômage, le dénuement !
Dans l’acte héroïque du sergent Lovy, je vois d’abord le
sens de la solidarité et du sacrifice. Plutôt que de perdre son
temps en vaine polémique, la municipalité préfère consacrer
son énergie et ses moyens à améliorer le sort de ceux qui
font appel à elle parce qu’ils sont confrontés à de vraies
difficultés.
Oui, j’ai voulu, comme les élus de la majorité, que ce quartier
de Tulle revive, soit agréable pour les piétons, agrémenté
de nombreux parkings et espaces verts, pratique pour les
commerçants comme pour leurs clients même si l’on doit
changer ses vieilles habitudes !
C’est en tout cas ainsi que je conçois l’exercice du mandat
que les Tullistes m’ont confié. Je n’en dévierai pas.
Bernard COMBES
Maire de Tulle
Vice-président du Conseil général
Désormais plus basse, sans son support en pierre, la statue
3
TULLEmag numéro 78 - Février 2012
Actualités
Assemblées de quartier
Pour être acteur
de la vie locale
Soutien aux petites entreprises
« Synergie »
poursuit sur sa lancée
La Démarche Collective Territorialisée
(DCT) entre dans la deuxième
année de sa phase opérationnelle
et propose de nouvelles aides pour
soutenir, pérenniser et dynamiser
l’artisanat et les services sur le
territoire du Pays de Tulle.
Des rencontres entre élus et population sont organisées dans les quartiers jusqu’au 16 février. Un moment privilégié d’écoute, de débats et
d’échanges.
Faire vivre la démocratie locale et participative : c’est l’une des missions
que s’est fixée la municipalité tulliste. Ainsi, comme chaque année au
mois de février, les élus vont à la rencontre de la population lors des
assemblées de quartier. Ce temps fort de la vie locale vient de débuter
et se déroule cette année sur deux semaines, à raison de trois rencontres par semaine.
Outil de proximité privilégié, les assemblées de quartier à Tulle fêtent
leurs dix ans. Rappelons que Tulle fut une des premières villes du Limousin à instaurer ces rendez-vous. Au fil du temps, ces instances ont
fait la démonstration de leur utilité. Elles s’affichent comme un moment phare d’échanges et de débats autour de problématiques locales
et de préoccupations des citoyens.
Présidées et animées par le maire Bernard Combes, les assemblées de
quartier s’articulent autour d’un thème majeur. Cette année, il s’agit
de faire le point sur le passage de la Communauté de Communes Tulle
et Cœur de Corrèze en communauté d’agglomération et sur les changements que cela représente pour les Tullistes.
Après la projection d’un film retraçant les grands événements de l’année écoulée à Tulle, les participants seront ainsi invités à discuter et
échanger à partir du thème retenu cette année et plus largement sur
les questions de leur choix.
A noter sur vos agendas
Lundi 6 février 2012 à 18h, cantine de l’école Croix de Bar
Croix de Bar - La Vialle - Seigne - Garenne du Chat...
Mardi 7 février 2012 à 19h, salle des fêtes Latreille Bas
Centre ancien - Rue de la Barrière - Alverge - La Bastille Bd Clemenceau - Pra limouzi…
Jeudi 9 février 2012 à 18h, école Clément Chausson
Fages – Bachelerie - Treize Vents – Pièce Basse…
Lundi 13 février 2012 à 18h, salle des fêtes Auzelou
Auzelou - Solane - Fontaines - Rodarel - La Botte - Lavergne…
Mardi 14 février 2012 à 19h, salle Marie Laurent
Gare - Souilhac - avenue Victor Hugo - Pont de la Pierre - Fageardie...
Jeudi 16 février 2012 à 18h, maison de quartie de Virevialle
Virevialle - Maure-Cueille - Cité Bellevue...
TULLEmag numéro 78 - Février 2012
4
« Synergie en Pays de Tulle » : c’est le nom du dispositif local d’accompagnement des petites entreprises
de proximité. Cette DCT concerne quelques 42 communes du pays tulliste. Objectif : apporter un soutien
financier aux entreprises, en secteur urbain ou rural,
pour accompagner leurs projets d’investissements et
leurs efforts de modernisation.
La DCT apporte des aides individuelles ou collectives. Concernant la première catégorie, 2012 verra
la poursuite du dispositif développé au cours de la
première année du programme d’actions de Synergie. A savoir, aide aux travaux, à l’aménagement de
locaux professionnels, à l’investissement matériel et
immatériel, aide à la création de points multiservices.
Pour le volet « collectif », de nouvelles actions sont en
revanche initiées. Par exemple, l’aide à la réalisation
de micro-diagnostic sur la zone de chalandise. Ou un
coup de pouce au commerce non sédentaire, pour la
mise en place de tournées par exemple, et la valorisation de l’offre existante. Les aides déjà existantes sont
également reconduites : soutien aux démarches écoenvironnementales, à l’accès aux nouvelles technologies de l’information et de la communication, aide
à la mise en accessibilité des locaux aux personnes
handicapées, appui à la transmission/reprise.
En 2011,en individuel, 13 projets ont été soutenus
en milieu rural et 17 en milieu urbain. Pour 2012, 15
dossiers sont prévus en milieu rural et 20 en milieu
urbain.
Pour l’aide collective, 53 entreprises ont été aidées
en 2011 tous secteurs confondus et un objectif de 80
entreprises aidées est annoncé pour 2012.
Signalons par ailleurs l’édition en 2012 d’un guide
des entreprises spécialisées dans la restauration du
patrimoine.
Pour tout renseignement, veuillez contacter :
Céline Fernandez au 05 55 21 73 59 pour le secteur
urbain (Tulle);
Marion Neyrat-Dusson au 05 55 20 75 00 pour le
secteur rural.
Chantier de l’Auzelou
Le gros œuvre est bien avancé
Rencontre avec l’entreprise
de BTP Pouquet, en charge
des travaux de gros œuvre
pour la future salle plurifonctionnelle de l’Auzelou.
Une immense grue automotrice trône sur le
site, soulève et déplace
d’énormes charges de
matériaux. Ici et là, des
ouvriers s’affairent sur le
chantier, vont et viennent.
Les travaux de la salle plurifonctionnelle de l’Auzelou avancent à grand pas et le visage de l’équipement se dessine désormais. Le gros
œuvre, qui a été confié à l’entreprise de BTP Pouquet, est en effet d’ores et déjà bien
lancé et même en partie achevé, pour ce qui concerne la salle de spectacle en tous
cas. Les murs de celle-ci sont édifiés et elle a pu être mise hors d’eau. Ici, l’aménagement intérieur va bientôt pouvoir débuter.
L’entreprise Pouquet s’affaire donc pour l’heure aux parties annexes : salle des loges,
cuisine, terrasse, etc. Puis viendra l’aménagement extérieur avec notamment la réalisation de l’accès pour les personnes à mobilité réduite.
« La réalisation de cet équipement fait penser à un jeu de construction. Pour construire
le bâtiment de la salle de spectacle, nous avons assemblé des modules pré-fabriqués
en béton. Les loges en revanche seront construites en parpaings. Ce chantier ne
représente pas de difficulté particulière, si ce n’est l’élévation à grande hauteur »,
explique Patrice Leyris, conducteur de travaux chez Pouquet.
A ce jour, environ 60% du gros œuvre est réalisé, « le plus gros de notre travail est
fait, en superficie, on en est à 75% de la surface totale au sol », précise Patrice Leyris.
Déjà, d’autres corps de métier arrivent sur le chantier : plâtrier, électricien, plombierchauffagiste… «Nous avons l’habitude de travailler ensemble, on se connaît et cela se
passe bien » poursuit le conducteur de travaux.
Environ 15% de l’effectif global de l’entreprise Pouquet est mobilisé sur ce chantier,
soit en moyenne 6 personnes : chef de chantier, maçon qualifié, manœuvre et grutier.
En bref...
De nouveaux radars
à Tulle
Les services de la Préfecture de la
Corrèze annoncent la mise en service
de quatre nouveaux radars pédagogiques sur le territoire de Tulle, d’ici
2014. Ils seront installés aux lieux et
dates suivants :
- 2012 : boulevard Georges Clémenceau
à Tulle.
- 2013 : descente de Chameyrat-RD9.
- 2014 : rue Lucien Sampeix et rue du Dr
Valette à Tulle.
Trech : des places
de stationnement
à la vente
La Ville de Tulle a lancé un projet de
création d’un micro-parking privé
rue Marc Eyrolles, dans le quartier du
Trech. Il s’agira d’un parking en plein
air, clos et sécurisé. Ce sont 13 emplacements de stationnement qui doivent
ainsi être réalisés et mis à la vente au
prix de 7 000 euros, ceci dans le cadre
d’une pré-commercialisation.
Pour l’heure 6 emplacements sont
d’ores et déjà réservés.
Avis aux personnes intéressées ! Faitesvous connaître auprès de la SEMABL
(05 55 26 09 35).
Les CFA
ouvrent leurs portes
Les Journées Portes Ouvertes du CFAI,
du CFA des 13 Vents et du CFA Bâtiment auront lieu le samedi 24 mars de
8h30 à 12h pour le CFAI et le CFA des
13 vents et de 8h30 à 16h pour le CFA
Bâtiment.
En plus des traditionnelles Journées
Portes Ouvertes, auront lieu « les Mercredis des Métiers ».
Ainsi, les ateliers des 3 CFA tullistes
seront ouverts au public à partir de
13h45, les mercredis 8 et 22 février et
le 14 mars.
A cette occasion, les visiteurs pourront,
s’ils le souhaitent, participer aux ateliers
avec les apprentis mais aussi échanger
avec eux sur la formation en alternance,
sur leur vécu en entreprise et au CFA.
Une initiative permettant de découvrir
et de se sensibiliser aux métiers.
Boulodrome fermé
Recensement de la population
Cinq agents recenseurs, dont un suppléant, ont été recrutés à Tulle pour effectuer le
recensement de la population, qui se déroule jusqu’au 25 février 2012. Louis Fayet,
Christelle Eckhaut, Violaine Brossard, Nadia Journet et Catherine Couriaut visiteront
ainsi les foyers sélectionnés par tirage au sort et les aideront pour remplir les formulaires de renseignement. Rappelons que les agents sont munis d’une carte attestant
de leur qualité.
5
Du 13 au 24 février, le boulodrome
sera fermé en raison de la réalisation
d’un dallage. Aucune activité ne sera
possible en journée, mais un passage
sera laissé le soir après 17h dans le respect des travaux en cours. Le weekend du 18 et 19 février, l’accès sera
possible avec des réserves en fonction
de l’avancement du chantier.
Merci de votre compréhension.
TULLEmag numéro 78 - Février 2012
Actualités
Carton plein
pour le centre aquarécréatif !
Photo Jacques jallat
2011 aura été un bon cru
pour le centre aquarécréatif
puisque ce dernier a enregistré des records de fréquentation. C’est donc porté par
un bilan particulièrement
encourageant que l’équipe
aborde l’année 2012.
La structure sportive comptabilise un total à peu près
stable de 136 450 entrées
tout public sur l’année écoulée dont près de 96 000
entrées payantes. C’est dans
cette dernière catégorie que le centre aquarécréatif bat tout ses records de fréquentation avec une hausse de plus de 11 000 entrées payantes par rapport à 2011.
Enfin, du côté des animations, c’est là aussi le « jackpot » ! Avec 16 000 personnes qui
ont fréquenté les divers cours proposés (aquafitness, aqua gym, initiation natation,
aqua FAC…), le succès est au rendez-vous.
La palme revient à l’activité « aquafitness » qui attire de nombreux amateurs, notamment le lundi soir. Les stages natation destinés aux enfants en période de vacances
scolaires enregistrent également une forte demande.
Ce bilan est à mettre à l’actif de l’ensemble du personnel du centre, une équipe particulièrement impliquée qui ne ménage pas ses efforts pour apporter un service de
qualité et proposer un large panel de loisirs.
Le tout en maintenant une politique tarifaire résolument attractive, l’objectif de la
municipalité étant de rendre l’équipement accessible au plus grand nombre. Pari
réussi !
L’école Joliot Curie
se met au graph
Un nouvel espace
de connexion gratuit
à la ville de tulle
Vous possédez un téléphone portable, une
tablette pc , ou un pc portable équipés
du wi-fi ? Vous pouvez désormais vous
connecter à internet gratuitement depuis
la place Jean Tavé.
Le syndicat mixte Dorsal (Développement
de l’Offre Régionale de Services et de
l’Aménagement des télécommunications
en Limousin) a lancé une opération visant
à installer un outil collectif permettant aux
collectivités limousines de se doter d’une
infrastructure haut débit. L’opération a
été réalisée par la société Axione qui a mis
en place un réseau de fibre optique et installé un boitier intelligent, une city box,
sur deux réverbères.
Pour profiter de cette nouvelle installation, il suffit de vous inscrire au préalable
via l’interface web du point d’accès et de
récupérer vos identifiants par Sms ou par
adresse mail.
Dès réception de vos identifiants, renseignez-les aux endroits indiqués et validez
la charte d’utilisation.
Vous pourrez alors naviguer pendant 3
heures.
Attention, ne fermez pas la fenêtre
de connexion du portail durant votre
connexion sinon vous serez déconnecté.
Votre identifiant est valable durant 3 jours.
Passé ce délai de trois jours, il sera nécessaire, de refaire la procédure d’inscription.
Retrouvez toutes les informations et
détails techniques sur le site de la ville
de Tulle : www.ville-tulle.fr
Le Pôle de l’Autonomie, lieu d’accueil,
d’information, de soutien et de
prévention pour les personnes âgées et
les personnes en situation de handicap,
propose de nombreuses animations et
activités.Voici les rendez-vous de ce mois
de février :
Mardi 14 février :
Visite guidée de la Médiathèque avec
une intervenante.
L’école Joliot Curie se pare de couleurs et d’éclats. De gaieté également. Dans le cadre
du Contrat Educatif Local, trois fresques murales ont été réalisées dans ses locaux. Une
première sur le mur de la cantine, deux autres dans la cour de récréation.
Le graffeur Mathieu Covergnat est l’auteur de ces œuvres dont l’une est réalisée avec
les enfants pendant la pause de midi. Armé d’une bombe de peinture acrylique,
l’artiste a ainsi laissé libre cours à son imagination et met en scène des personnages
de dessins animés : Taz, le génie d’Aladin, les Barbapapas et les Petshop, à la demande
d’Emilie, la principale utilisatrice de la rampe d’accès handicapés.
Installé depuis trois ans en micro-entreprise, Mathieu Covergnat est spécialisé dans la
décoration intérieure/extérieure et la danse hip hop. Il a déjà réalisé plusieurs fresques
murales pour d’autres établissements de la ville. Initialement formé aux métiers du
bâtiment, le jeune homme, qui baigne dans la culture hip hop depuis son plus jeune
âge, ne se destinait pas à cette activité. « Au départ c’est une envie cachée, puis je me
suis découvert ce talent, si l’on peut dire », explique-t-il.
En tous cas, bravo l’artiste !
TULLEmag numéro 78 - Février 2012
6
Jeudi 16 février :
Jeux de Société, Cartes autour d’un
goûter.
Mardi 21 février :
Gym douce à la résidence de Nacre.
Jeudi 23 février :
Théâtre à 20h30 : Arts de la piste.
Mardi 28 février :
Tablette informatique SENSILIA.
Le Pôle de l’Autonomie est également
relais de la Médiathèque, il est donc
possible de réaliser des prêts de livres.
Pôle de l’Autonomie - 18 avenue Victor
Hugo - 05 55 26 68 55 - 05 55 26 26 25
Photo Chase Long
Dossier
Une politique
jeunesse
ambitieuse
La jeunesse. Les jeunes en général. Voilà des mots et des notions qui souvent
alimentent les débats et interrogent les acteurs de la vie publique quand il
s’agit de définir des actions locales en direction de cette population. Des
tout-petits aux jeunes adultes, le champ des politiques publiques à mettre
en œuvre est large et varié, à l’image de la diversité des problématiques que
cette catégorie sociale fait émerger : santé, formation, mobilité, logement…
mais aussi, loisirs, culture et divertissement.
La jeunesse est « une » mais aussi « multiple ». Plurielle donc. Elle prend de
nombreux visages et nécessite d’être abordée dans sa variété et sa globalité.
Etre aux côtés des jeunes et les accompagner dans leur parcours, plus que
jamais en cette période où ils sont les premiers frappés par la crise. Les
accompagner vers l’avenir en veillant à leur offrir une égalité des chances.
C’est là une ambition et un investissement dont la Ville de Tulle se fait
un devoir.
7
TULLEmag numéro 78 - Février 2012
Dossier
Magali Lachassagne, adjointe déléguée à la jeunesse
« Soutenir les jeunes
dans leurs envies et leurs projets »
« La politique « jeunesse » portée par la
municipalité a de multiples facettes. Je
tiens tout d’abord à souligner l’importance du travail partenarial avec le tissu
associatif, grâce auquel nous pouvons
proposer une offre très complète et un
service public de qualité en direction des
jeunes. Notre action intervient à deux
niveaux. D’une part, les activités de loisirs sportives et culturelles pour les jeunes
âgés de 4/5 ans à 16 ans ; d’autre part,
le travail en direction des plus de 16 ans
avec la volonté de répondre au mieux à
leurs aspirations, si tant est qu’elles soient
formalisées. Dans tous les cas, nous nous
efforçons d’apporter diversité et ouverture dans l’offre de services. Nous sommes
présents pour soutenir les jeunes dans leurs envies et leurs projets, pour les accompagner autant qu’ils en ont besoin, pour aider également les plus fragiles et défavorisés d’entre eux, à travers le Centre Communal d’Action Sociale par exemple.
Enfin, nous faisons en sorte qu’ils bénéficient d’une offre de formation professionnelle et universitaire de qualité qui leur permette de se lancer dans la vie active.
Un guichet unique « jeunes » est actuellement en réflexion qui permettra de centraliser l’information les concernant. En conclusion, je rappelle que ma porte est
ouverte à tous les jeunes Tullistes porteurs d’un projet d’intérêt collectif. »
Le pôle
universitaire
sur les rails
Le projet de Pôle Universitaire de Tulle
est lancé. Objectif : mutualiser les ressources et l’information concernant
l’offre de formation des différents
établissements. Pour l’heure, il s’est
agi de travailler sur la mise en réseau
des différents acteurs du dispositif, la
tenue d’un séminaire leur a ainsi permis de définir les attentes et besoins
de chacun et d’évoquer des projets
communs.
« Tous les partenaires de formation
de la ville ont très envie de travailler
ensemble. La journée de l’intégration que la ville a organisée en direction des étudiants a déjà permis un
premier pas vers la convivialité, ce
fut l’occasion pour les étudiants de
faire connaissance. La dynamique
est enclenchée », constate Magali
Lachassagne, adjointe au maire déléguée à la jeunesse et à la vie étudiante.
C’est nouveau !
Réductions et bons plans pour les jeunes Tullistes !
La ville de Tulle lance dès le mois de février la carte 12-25. Totalement gratuite, elle
permet de bénéficier de réductions ou avantages exclusifs chez plus de 30 commerçants et lieux culturels tullistes.
Pour en bénéficier, c’est très simple ! Il suffit d’être âgé entre 12 et 25 ans et d’être
scolarisé dans un établissement tulliste. Présentez-vous à l’accueil de la mairie ou au
centre culturel et sportif (avenue Alsace Lorraine) muni d’une pièce d’identité, d’une
photo d’identité et d’un certificat de scolarité.
Toutes les infos et le détail des avantages sur le site de la ville de Tulle :
www.ville-tulle.fr
Jean-Marc Seijo-Lopez, directeur de la Mission Locale de Tulle
« Nous accompagnons 2 000 jeunes par an »
« L’insertion professionnelle des jeunes de 16 à 25 ans est le
cœur de métier de la Mission Locale. Notre action comporte
ainsi deux volets : l’emploi et la formation ; et le soutien au
plan social autour de problématiques pouvant être un frein
à l’insertion professionnelle (mobilité, logement, ressources
financières). Nous travaillons ainsi sur le projet de vie. Pour
ce faire, la Mission Locale a développé des collaborations avec
différents partenaires économiques ou sociaux, elle a tissé
des liens étroits avec les collectivités locales ainsi qu’avec les
entreprises du secteur. Pour résumer, la Mission Locale intervient à plusieurs niveaux : l’accueil, l’accompagnement socioprofessionnel à travers un suivi approfondi et personnalisé,
le développement local emploi qui consiste à démarcher les
entreprises. En moyenne, nous accompagnons 2 000 jeunes
par an, sachant que 700 jeunes sont nouvellement accueillis chaque année. Nous établissons 14 000 contacts par an et réalisons 9 000 entretiens personnalisés. En terme de résultats, cela représente, en 2011, 250 entrées en formation, 2 900 entrées
en emploi pour un millier de jeunes, ce qui signifie qu’ils effectuent plusieurs contrats. Mais 380 emplois sont durables. »
TULLEmag numéro 78 - Février 2012
8
Dossier
Un programme d’actions municipales étoffé
Accueil de loisirs
Le Chambon est bien connu des enfants tullistes. C’est en effet le haut lieu de l’activité de loisirs, là où l’on vient prendre du bon temps les mercredis et pendant les
vacances scolaires. L’accueil de loisirs propose ainsi des activités pour les enfants
de 3 à 15 ans, en partenariat avec les associations locales : activités manuelles,
sportives et de loisirs, mais aussi des séjours, des sorties à la journée et des stages à
thème (tennis, kayak, piscine, VTT…). Il y en a pour tous les âges et tous les goûts.
Le tout à des tarifs très attractifs, l’accent étant mis sur l’accessibilité de la structure au plus grand nombre. Ainsi par exemple, les tarifs sont identiques quelque
soit le séjour ou l’activité choisis.
Pour l’année scolaire 2011/2012, ils sont quelques 400 enfants inscrits au Chambon qui accueille ainsi en moyenne 100 à 110 enfants à la journée. Le pic étant
bien entendu en saison estivale où ce service municipal prend alors en charge
quelques 200 enfants par jour. Une équipe de 15 animateurs - 20 en été – est mobilisée sur le site.
Péri-scolaire
La Ville de Tulle porte également le Contrat Educatif Local (C.E.L.) qui a pour objectif d’encourager les enfants à la pratique
d’activités en dehors des heures de classe. Ce temps a lieu dans l’établissement scolaire pendant la pause de midi.
C’est enfin la municipalité qui met en œuvre les études surveillées (en partenariat avec l’Association culturelle et éducative pour
le développement citoyen) et la garderie.
Rencontres internationales de la jeunesse
Chaque année, une centaine de jeunes des clubs sportifs sont invités à se rendre dans l’une des villes jumelées pour prendre
part à des tournois sportifs. Cette année, ils se rendront à Bury en Angleterre, le dernier week-end de juin, à l’occasion du
passage de la flamme olympique dans la jumelle anglaise.
Tempo
L’accès aux loisirs
pour tous
Soucieuse de favoriser l’accès aux
activités culturelles et sportives au plus
grand nombre, la Ville de Tulle a mis en
place une action dénommée « Tempo ».
Elle s’adresse aux familles aux revenus
modestes et concerne les jeunes Tullistes
âgés de 6 à 25 ans. Sous condition de
ressources, Tempo, proposé par le Centre
Communal d’Action Sociale (C.C.A.S.),
permet de prendre en charge 75% du
tarif de cotisation à une association
culturelle ou sportive tulliste ayant
signé la charte « Tempo » qui définit les
engagements. En font ainsi partie : le club
« la Tulliste », le Tulle Football Club, mais
aussi le Conservatoire à rayonnement
départemental, la Cour des Arts… Soit au
total, une trentaine de possibilités.
« Il s’agit d’une action primordiale pour
notre service qui oriente ses activités
vers l’insertion. L’insertion par le sport
ou la culture des jeunes vivant dans
des familles où les loisirs ne sont pas
développés est en effet un élément à
prendre en compte », souligne Laurence
Gout, responsable du pôle service social
du C.C.A.S. de Tulle.
L’action Tempo fonctionne par année
scolaire. Il convient donc, pour en
bénéficier, de se présenter au C.C.A.S.
muni de justificatifs de domicile et de
ressources ainsi que du montant de la
cotisation.
C.C.A.S., 25 quai Gabriel Péri
05 55 21 73 18.
Espace Jeunes
Un lieu où les projets prennent vie
Implanté au rez-de-chaussée du Centre Culturel et
Sportif, l’Espace jeunes est
un lieu où les ados aiment
à se retrouver. Un lieu de
détente et de convivialité,
un lieu d’échanges et de
partage ouvert aux 11-18
ans où l’on peut s’amuser
entre copains et copines
ou pratiquer des activités,
au gré de ses envies.
Agnès Pacherie, la maîtresse des lieux, assure
l’encadrement, accueille, discute, écoute beaucoup… Toujours présente pour
apporter un conseil, un soutien. « J’aide les jeunes qui fréquentent le lieu à concrétiser leurs projets et leurs envies, j’essaye d’apporter une réponse à leurs attentes
mais en les poussant à s’impliquer car on ne vient pas ici pour consommer » explique l’animatrice.
Les maîtres mots sont l’implication personnelle, la responsabilisation. Des valeurs
indispensables sur le chemin de l’autonomisation des jeunes. « Partir en séjour,
faire une sortie, cela implique au préalable la mise en place d’activités pour collecter des fonds. De même, les bénéfices des boissons vendues à l’Espace Jeunes vont
au profit d’une association qui a été créée pour financer les projets » précise Agnès.
Au total, 70 jeunes Tullistes sont adhérents à l’Espace Jeunes. Parmi eux, Laura,
Gaëlle, Nicolas et Vincent : « on vient ici pour s’amuser avec des jeunes de notre
âge », expliquent-ils. Vincent fait partie des «vieux de la vieille », voilà déjà 4-5 ans
qu’il fréquente le lieu : « Au départ, parce que je ne savais pas quoi faire le mercredi. C’est un copain qui m’a amené. J’y ai fait des connaissances et j’apprécie de
pouvoir participer à des voyages, des activités comme le canoë sur la Dordogne ».
Diane, 11 ans, n’est là que depuis quelques mois mais est déjà une adepte : « C’est
l’esprit qui m’a plu ici. Tout le monde vous accepte quelque soit votre âge. C’est
une bande de copains ».
Espace jeunes, Centre culturel et sportif, 36 avenue Alsace Lorraine
05 55 20 21 27.
[email protected]
9
TULLEmag numéro 78 - Février 2012
Dossier
Espace Lovy
Le fruit d’un partenariat riche et constructif
Depuis un an,
les amateurs de
skate, de BMX
(sport
cycliste
acrobatique et
spectaculaire), et
de graff peuvent
pratiquer
leur
activité préférée
à l’Espace Lovy, à
l’abri des intempéries. Ce lieu
est le fruit d’un
projet original et
atypique.
Il a pu voir le jour grâce au partenariat qui s’est instauré entre des jeunes
porteurs du projet et la municipalité tulliste. Avec l’ambition commune de
trouver une solution qui réponde à une double exigence : d’une part réaliser
un équipement qui réponde aux attentes et au mode de fonctionnement
des pratiquants de ces activités dites « urbaines » ; d’autre part, respecter
les contraintes propres à un équipement public, en termes de sécurité par
exemple.
Tout a débuté avec le festival Culturb’ en 2007, à la suite duquel s’est engagée une réflexion sur la notion de « culture urbaine ». « Il est alors apparu
qu’il serait bien d’ouvrir un espace expérimental pour que ces pratiques
puissent s’exprimer de la manière qui leur est propre. C’est-à-dire dans l’esprit de liberté qui les caractérise », raconte Nicolas Guerrier, l’un des acteurs
du projet.
Le lieu fut trouvé, au gymnase Lovy. Restait à parvenir au nécessaire équilibre
pour satisfaire toutes les parties. « Ce fut long à aboutir, de la conception
jusqu’à l’auto-construction de la structure et sa certification par un bureau
de contrôle. Après avoir ouvert le lieu en travaillant avec les Francas, nous
avons créé l’association Coping, gérée de manière collégiale », rappelle Nicolas.
L’auto-construction des rampes de skate était un des aspects que les pratiquants avaient tout particulièrement à cœur. « Nous voulons que l’on comprenne que derrière ces pratiques, il y a d’autres choses comme la philosophie du « do it yourself », des valeurs (la gratuité, l’éducation populaire...) et
d’autres pratiques (photo et vidéo, publication d’un journal) », souligne l’un
des membres, Vivien Vedrenne.
Outre la mise à disposition du lieu, la Ville a participé en finançant l’achat
des matériaux de construction. « Elle bien joué le jeu par rapport à d’autres
municipalités, elle a osé prendre ce risque, ses élus ont cru en la liberté et en
l’intelligence de ces pratiques. Les collectivités ont souvent comme réflexe
premier d’essayer de canaliser les skaters en les enfermant dans un skatepark. Au contraire, au Lovy nous essayons de créer un espace d’ouverture »,
constate Nicolas.
L’Espace Lovy, auto-géré par Coping, est ouvert deux jours par semaine, le
mercredi et samedi et sur session à la demande.
Contact : [email protected]
Laurent-Gilles Mirou,
directeur du Foyer
Jeune Travailleur
« Une palette
de solutions
de logement »
« La mission première du FJT, c’est le logement. Nous proposons une palette de solutions de logement pour des jeunes de 16
à 30 ans afin de renforcer leur insertion
sociale et professionnelle. Nous disposons à
cet effet d’une résidence sociale à Tulle qui
nous permet d’accueillir et de loger temporairement des jeunes, seuls ou en couple,
avec ou sans enfant, et ayant de faibles
ressources. A côté de cela, nous avons également développé des logements en souslocation sur l’ensemble du département
de la Corrèze. Cela permet d’apporter une
solution de proximité, par exemple pour
des jeunes en stage sur d’autres communes.
L’objectif à terme est d’accompagner les
jeunes à leur propre autonomie en terme de
logement. Nous pouvons ainsi effectuer un
glissement de bail, nous faisons de la médiation avec les bailleurs. En parallèle, nous
assurons un accompagnement socio-éducatif pour tous les jeunes qui passent par notre
structure. En 2011, nous avons accueilli au
sein de la résidence sociale 164 jeunes qui
séjournent en moyenne 5 mois et demi. En
logement extérieur, 120 jeunes ont été suivis par le service Habitat Jeunes. »
Un accompagnement pour « être parent »
Le Centre Communal d’Action Sociale de la ville de Tulle est l’un des acteurs du Réseau d’Ecoute, d’Appui et d’Accompagnement des Parents (R.E.A.A.P.) de Corrèze. Créée en 2001, cette instance regroupe différents partenaires (associations, institutions locales, services d’Etat…) qui œuvrent pour renforcer et développer les liens entre parents et enfants. Le réseau tente ainsi
d’apporter des réponses adaptées aux questions que se posent les parents dans leur fonction d’éducation.
En 2011, le R.E.A.A.P. du secteur de Tulle a ainsi mis en place un programme d’action autour du jeu. Trois après-midis récréatifs
ont été organisés dans les quartiers de la ville. Ce programme s’est achevé fin janvier par une conférence-débat organisée au
Centre Culturel et Sportif de Tulle.
Pour 2012, le comité local du R.E.A.A.P. souhaite développer les lieux d’échange et de débat autour des problématiques ayant
trait à la « parentalité ».
TULLEmag numéro 78 - Février 2012
10
Environnement
Les pêcheurs aménagent
des nids douillets
pour les truites
Très active et mobilisée, l’Association
Agréée de Pêche et de Protection du
Milieu Aquatique (A.A.P.P.M.A.) de Tulle
veille à assurer un avenir de qualité pour
nos cours d’eau et leurs ressources piscicoles. Ceci en menant diverses opérations de protection et de surveillance des
milieux aquatiques et de leur patrimoine.
L’A.A.P.P.M.A. a tout d’abord établi un
état des lieux, un diagnostic des rivières
de son secteur. Diverses études ont ainsi
été conduites, notamment par des étudiants en licence professionnelle « Diagnostic et Aménagement des Ressources
en Eau ». Elles font au final apparaître
que tous les petits tributaires sont déconnectés de la rivière par des embâcles,
naturels ou dus à l’homme. Les truites
ne peuvent alors plus remonter les cours
d’eau pour venir frayer et se reproduisent
dans les rivières mères où ces frayères naturelles sont balayées en cas de grosses
crues.
Pour remédier à cela, l’A.A.P.P.M.A.
œuvre à la réalisation de divers aménagements et dispositifs. En 2010, elle a ainsi
organisé un système de pré-bassins sur le
Chadon pour permettre aux poissons de
remonter la rivière et a créé une frayère
dans le cadre d’un chantier-école. Un important programme qui a pu voir le jour
grâce à un financement croisé (Région,
Département, Agence de l’Eau, AAPPMA
et fédération de pêche). En 2009, l’association s’était également attelée à ôter les
embâcles sur la Menaude pour créer des
zones propices à la bonne reproduction
des poissons.
En 2012, l’équipe projette de créer deux
nouvelles frayères sur la Montane ou le
Salabert et de procéder à des nettoyages
pour favoriser une meilleure circulation
de l’eau. « Nous travaillons en priorité avec
le patrimonial, c’est-à-dire avec l’existant,
mais nous soutenons les effectifs par de
l’apport extérieur si cela est nécessaire »,
signale Marc Lescure, le président de
l’association.
Reste désormais à patienter pour apprécier les premiers résultats de ces programmes tant il s’agit là d’un travail de
longue haleine.
En partenariat avec la Fondation Danielle Mitterrand, France Libertés,
Corrèze environnement et Mashikuna organisent une conférence-débat
« L’eau, bien commun ou marchandise» avec Jean-Luc Touly de l’ACME
(Association pour un Contrat Mondial de l’Eau),
le lundi 20 février, à 20h30, salle UP Marie Laurent.
Renseignements : 05 55 25 76 33
11
La chasse
au frelon
asiatique
est ouverte !
Introduit involontairement en France
en 2004 dans le Lot-et-Garonne, le
frelon asiatique a déjà colonisé de
nombreux départements du quart
sud-ouest et menace nos populations
d’abeilles. L’heure est donc à la lutte
contre cet envahisseur afin d’en freiner
l’expansion, son éradication semblant
impossible. Le piégeage est ainsi une
des actions prioritaires préconisées.
S’il représente un danger pour
l’homme par ses piqûres, tout comme
le frelon européen, le frelon asiatique
est surtout un fléau pour les ruchers.
En effet, il est un grand amateur
d’abeilles dont il se nourrit. Le frelon
asiatique est ainsi une menace de plus
pour la survie des abeilles, d’autant
qu’on ne lui connaît guère de prédateurs.
Pour limiter son invasion, le piégeage
des reines fondatrices des colonies
apparaît comme une solution efficace.
En effet, les jeunes reines hibernent et
ébauchent un nouveau nid au printemps. C’est donc au moment où les
fondatrices sortent de l’hivernage,
entre février et mai, avec un fort besoin énergétique, qu’il est possible de
les piéger, alors que les ressources en
sucres sont encore peu abondantes
dans la nature. Le piège peut être réalisé simplement, à l’aide d’une bouteille en plastique par exemple. Un
mélange de bière et de sucre servant
d’appât. Reste à définir son emplacement, à proximité de points d’eau,
puisque le frelon asiatique en a besoin
pour construire son nid.
Pour plus de renseignements, contacter
le Groupement Corrézien de Défense
Sanitaire. Tél. : 05.55.20.89.35.
TULLEmag numéro 78 - Février 2012
Economie
Commerces
Les petits nouveaux
Aurélien Bachellerie
Mordu de pêche
Le Trech a vu s’installer un nouveau commerce en
février dernier, dans l’un des superbes bâtiments
du quartier. Aurélien Bachellerie a en effet ouvert
une boutique spécialisée dans les articles de pêche.
Leurres, moulinets, hameçons, cannes à pêche…
Tous ceux qui aiment taquiner le poisson trouveront ici leur bonheur. A cela, s’ajoutent des articles
pour la chasse et une gamme d’articles textiles.
Après une carrière dans l’armée, Aurélien a décidé
de retourner à ses premières amours : la pêche.
Guidé par sa passion, ce jeune homme de 33 ans
entame alors sa reconversion.
Il fait ses armes dans un grand magasin de sport
à Verdun, pendant trois ans, avant de retrouver la
Corrèze, sa terre natale et « plus belle région de
France » à laquelle il est tant attaché. Ici, il s’installe
à son compte et choisit de s’implanter en plein cœur de ville car, commente-t-il, « je trouvais dommage qu’il n’y ait plus de
petites boutiques de pêche et autres bazars en centre-ville et le Trech est un quartier actif et dynamique ».
Pour l’accompagner dans sa démarche, il se tourne vers la Chambre de Commerce et d’Industrie et bénéficie du soutien de la
plateforme d’aide à la création d’entreprise Tulle Ussel Initiatives.
Féru de pêche à la truite et au petit leurre ultra léger, le jeune commerçant s’est spécialisé dans les techniques de pêche sportive. Avec professionnalisme, gentillesse et bonne humeur, il vous accueille, vous guide et vous conseille pour vous équiper. « Je
n’hésite pas à passer du temps avec les clients, à leur montrer comment monter une canne à pêche par exemple », signale ce
passionné qui passe plusieurs demi-journées par semaine au bord de l’eau. Aussi, à l’occasion, propose-t-il aux plus novices de
l’accompagner pour quelques démonstrations. Avec l’ambition de communiquer et de faire partager sa passion.
Aurélien Pêche, 14 rue Riche. 05 44 40 91 02 ou 06 71 47 66 13. Ouvert du mardi au samedi de 9h à 19h en continu.
Auto Bilan Corrèze
Inspection sous toutes les coutures
Précédemment installé rue Maurice Caquot, le
centre de contrôle automobile Auto Bilan Corrèze, créé en 1985, a déménagé cet été pour
s’installer dans la zone d’activité de Cueille. Il
bénéficie désormais de locaux plus spacieux,
aux normes pour l’accueil de personnes handicapées, ainsi que d’une meilleure visibilité.
Ce nouvel emplacement lui permet d’attirer une
nouvelle clientèle. Le centre s’est également
équipé de nouveaux outils de contrôle plus modernes et plus performants.
Institué en 1992, le contrôle automobile est en
effet une affaire de professionnels. Ce système
de surveillance consiste en une photo d’un véhicule à un instant donné afin de s’assurer que
ses fonctions essentielles sont en état. Quelques
125 vérifications sont ainsi effectuées parmi 10
fonctions ayant toutes des points soumis à une
contre-visite. Ils concernent par exemple l’état des pneus, la pollution, l’étanchéité du pot d’échappement, l’éclairage, le système de freinage…
Le centre agréé doit répondre à un cahier des charges bien précis.
Le contrôle technique dure une quarantaine de minutes. La contre-visite doit être effectuée sous deux mois. C’est l’employé
du centre, Victor Da Costa, passionné de voitures, qui effectue ici les différentes étapes de contrôle.
Le centre effectue en moyenne 3 000 contrôles par an.
Rue du Dr Gaston Ramon - 05 55 20 92 54.
TULLEmag numéro 78 - Février 2012
12
Téléphonie et Internet
Tel and Com fait son entrée
Depuis début décembre, Tulle compte un nouveau spécialiste de la téléphonie mobile et d’internet. Sous l’enseigne
Tel and Com, la boutique a ouvert ses portes avenue Victor Hugo. Elle est dirigée par Christophe Brun, salarié de
cette société française depuis cinq ans, et emploie deux
vendeuses. Couleurs vives et pétillantes sont la marque de
cette société lancée en 1997 par le groupe Norauto et qui
connaît aujourd’hui un franc succès. L’enseigne, spécialiste
multi-opérateurs, cible avant tout une clientèle jeune et
branchée nouvelles technologies et tendances. Elle propose
ainsi smartphones, tablettes numériques, mini PC, auxquels
s’ajoute une large palette d’accessoires. Le tout en mettant
l’accent sur la qualité du service offert et la satisfaction du
client. Conseil et accompagnement sont ainsi tout particulièrement privilégiés.
49 avenue Victor Hugo – 05 55 20 69 67
Tulle Net Auto
Pour que votre voiture se fasse une beauté
Les dames ont leur salon d’esthétique. Mais sachez que
les voitures peuvent aussi s’offrir une petite séance de
remise en forme et en beauté. Créé il y a un an, Tulle Net
Auto est en effet un spécialiste en la matière. Le jeune
Sébastien Patte est le fondateur de ce « centre d’esthétique automobile » qui se propose de donner un coup
de jeune à votre véhicule grâce à un nettoyage minutieux.
Une véritable rénovation en fait plus qu’un simple nettoyage, insiste le jeune chef d’entreprise : « Le véhicule
sort de mon atelier le plus net possible, astiqué dans ses
moindres recoins ». Comptez 3 à 4 heures pour un lifting
complet qui comprend le lavage intérieur et extérieur, le
nettoyage et détachage des moquettes et tissus, de la
carrosserie, la rénovation des plastiques...
Sébastien Patte a tout d’abord testé son activité pendant plus d’un an, avec un simple atelier mobile, auprès
d’une clientèle professionnelle. « J’ai débuté en préparant les véhicules des concessionnaires automobiles. J’avais donc un
volume d’affaires qui m’a permis d’envisager avec confiance mon développement et mon installation dans des locaux. J’ai eu
la chance que les concessionnaires m’aient soutenu et encouragé en me conseillant par exemple sur l’équipement nécessaire,
en se montrant exigeants. Cela m’a aidé à acquérir une qualité et un sérieux indispensables ».
Sébastien rénove en moyenne 180 à 200 véhicules par mois et a pour objectif de développer la clientèle de particuliers.
Le créateur a bénéficié du dispositif ACCRE et d’une aide à l’investissement du Conseil Général. Au total, il a investi 40 à 50 000
euros dans l’équipement et l’aménagement de son magasin. Et ce n’est pas fini : le jeune homme travaille à l’isolation de ses
locaux et à l’installation de deux pistes de lavage. Avec déjà en tête d’autres projets de développement…
www.tulle-net-auto.fr
Route de Brive, ZI Mulatet – 05 44 40 68 75 ou 06 23 00 15 82
Du neuf à l’agence Claude Viacroze
Georges Blain et Claude Viacroze.
Installé dans le Trech, l’agence Claude Viacroze cède une partie de son activité. A savoir, la partie expertise en techniques immobilières (dépistage
plomb, amiante, termite, loi Carrez…) qui s’est considérablement développée et compliquée au fil des ans. Ce sont deux autres professionnels du secteur, Georges Blain et Olivier Delpuech, installés à Roanne dans la Loire, qui
prennent le pôle expertise technique immobilière.
A trois ans de la retraite, Claude Viacroze a ainsi souhaité restructurer son
affaire et l’axer sur ses deux autres métiers : coordinateur de sécurité et de
protection de la santé sur les chantiers et économiste de la construction. Le
professionnel conservera également l’activité très spécifique de dépistage du
radon dans les lieux publics et proposera du conseil technique en bâtiment
pour les particuliers, car « il y a une demande en ce domaine », souligne-t-il.
13
TULLEmag numéro 78 - Février 2012
Retour en images
2011
Los Ramollos : acrobaties, jonglage... et fous rires !
D’une année l’autre… Avec la
fête en trait d’union.
2011 s’est achevé en beauté :
le père Noël a fait rêver les
bambins tandis que partout
dans la ville, les animations
et spectacles battaient leur
plein. Que de surprises pour se
laisser émerveiller !
2012 quant à elle s’est ouverte
en fanfare sur les flonflons des
bals et les accents de convivialité
des repas offerts à nos seniors.
Retour tout en images sur les
événements qui ont marqué cette
fin et ce début d’année.
grands
porté petits et
Les Piafs ont em
plumes !
de
lon
bil
ur
to
dans un
t prom
Les poneys on
Repas des Aînés : convivialité
et bonne humeur
Chaque soir,
un spectacle
était proposé
depuis les
fenêtres de
la ville.
Le petit train
a
sillonné la vi
lle
en musique
...
TULLEmag numéro 78 - Février 2012
petits sur
ené les plus
14
aud.
la place Berte
« Métamorphose »
à la Cour des Arts...
Le Père Noël a fai
t
des apparitions
remarquées chez
les commerçants
tullistes
Ateliers créatifs
à la Cour des Arts
à 2012…
Fanfare et feu
x d’artifice pour
clôturer la gran
de semaine d’a
nimations...
Après-midi récréative de l’Instance de Coordination Autonomie.
15 décembre
ux Tullistes.
lent les nouvea
: les élus accueil
ettent
Sports se m
ophées des
daise
an
irl
re
à l’heu
les Tr
13 janvier :
15
TULLEmag numéro 78 - Février 2012
Communauté d’agglomération
Elie Bousseyrol, Président de « Tulle Agglo »
« Nous avons
des atouts,
il nous appartient
de les améliorer »
« Tulle Agglo » est née le 1er
janvier 2012. La communauté
de communes Tulle et Cœur de
Corrèze s’est ainsi transformée en
une communauté d’agglomération
qui regroupe 37 communes. Ce
changement de statut a donné lieu
à l’élection de nouveaux élus. Les
66 délégués communautaires ont
élu les membres du bureau et un
président, Elie Bousseyrol, qui a ainsi
été reconduit dans ses fonctions
jusqu’en 2014. Entretien avec le
président de cette nouvelle entité.
Que
signifie
pour vous votre
reconduction
à
la tête de ce qui
est devenu une
Communauté
d’Agglomération ?
C’est simplement la
continuité logique
d’un travail accompli ensemble, avec les élus et le personnel de cette collectivité territoriale. Je me
suis porté candidat à ma succession car
un certain nombre d’élus communautaires me l’ont demandé, afin d’aller au
bout d’un mandat. Il fallait donner à la
communauté de communes un coup
d’accélérateur, d’où la volonté de passer
en communauté d’agglomération. Avec
l’ambition d’affirmer davantage la cohérence d’un territoire qui doit se vouloir
solidaire et dynamique. Cela passe par
trois orientations claires : conserver et
améliorer les services offerts à la population ; développer le lien social, valeur
phare d’un territoire qui a beaucoup
souffert au cours des vingt dernières années ; et enfin, impulser des démarches
de développement, sur le plan économique notamment. Notre projet est de
rendre ce territoire attractif et de permettre son développement.
Quelles sont vos priorités d’action et les
grands dossiers que vous souhaitez porter
et défendre au cours de votre mandat ?
TULLEmag numéro 78 - Février 2012
Le
tourisme
devra être un
de nos premiers
axes de travail et
nous aurons ainsi
prochainement
à faire des choix
d’orientation sur
ce dossier. Il me
semble
également primordial de défendre l’image de
« propreté » de notre territoire. Et sur ce
point, il nous faudra accélérer le rythme
de certaines de nos politiques. Par
exemple dans le domaine du traitement
et de la valorisation des déchets : nous
devons rattraper notre retard par rapport
à d’autres régions pour ce qui est du tri
sélectif. Enfin, d’autres dossiers devront
retenir notre attention, à savoir le projet
de cinéma, de Musée de la mémoire et
des industries tullistes ou celui de valorisation du site archéologique de Tintignac. Tout cela devra se faire, je tiens à le
préciser, en veillant à rester dans des dépenses maîtrisées et raisonnables. L’agriculture et les ressources liées à la forêt
font aussi partie de mes préoccupations,
de même que l’habitat et l’offre de soins.
Tulle Agglo devrait-elle être amenée à
prendre de nouvelles compétences dans
un proche avenir ?
Les interrogations portent plutôt aujourd’hui sur la place de la ville-centre
par rapport à l’ensemble du territoire de
16
la communauté d’agglomération. Nous
avons besoin de la ville-centre et il faut
continuer à lui donner un rayonnement
important car l’Agglo ne vivra pas sans
une ville-centre attractive. En même
temps, il est indispensable que les autres
communes profitent de cette évolution.
Le dynamisme de Tulle Agglo passe ainsi
par un équilibre entre les communes et la
ville-centre. Ce qui n’est pas simple. Nous
avons aujourd’hui, je pense, une belle
panoplie de compétences possibles. La
question qui se pose est de savoir qu’estce que la communauté d’agglomération
peut apporter de mieux par rapport à ce
qui se fait déjà ?
Tulle Agglo, concrètement qu’est-ce que
cela change pour les administrés ?
Nous disposerons de quelques ressources
financières nouvelles. La Dotation Globale de Fonctionnement devrait sensiblement augmenter. Ce qui permettra
d’améliorer les services rendus à la population. Dans tous les cas, il est important
que l’on ne fasse pas supporter ces évolutions aux contribuables.
Un message que vous souhaitez passer
à vos administrés en ce début d’année
2012 ?
Je les inviterais à ne pas sombrer dans
le pessimisme. Nous avons des atouts, il
nous appartient de les conserver et de les
améliorer. Il nous faut regarder devant et
se battre tous les jours pour avancer.
Associations
Izel Dijoux
En avant toutes pour l’occitan !
Les clichés sont tenaces, c’est bien connu. Passéiste, folklorique,
ringard… voici quelques unes des idées reçues qui collent à
la peau de l’occitan. Longtemps stigmatisée, cette langue est
considérée par certains comme un vulgaire patois. Pourtant,
la réalité est tout autre et la langue et la culture d’Oc ont d’ardents défenseurs, bien loin d’un passéisme poussiéreux et nostalgique.
Jeune professeur d’histoire/géographie, le tulliste Izel Dijoux
est de ces passionnés qui défendent la préservation de cette
richesse linguistique et milite pour la reconnaissance officielle
de l’occitan en tant que langue à part entière. Ses parents le
parlent et la discipline qu’il enseigne a naturellement nourri son
intérêt pour cette langue encore bien vivante et porteuse de
toute une culture populaire. Pour lui, elle est une source d’infor-
mations et de renseignements précieuse.
« L’occitan permet de comprendre l’étymologie des noms locaux par exemple. Il est à l’origine de nombreux mots d’argot
et mots d’usage courant tels que « que dalle », « qu’es aquò »,
« racaille ». Il a donc une réalité dans la vie de tous les jours »,
constate l’enseignant, en regrettant qu’au nom du progrès, on
laisse disparaître cette langue. Et avec elle, tout un patrimoine
culturel, « des légendes, un imaginaire qui ne se sont pas transmis et tombent dans l’oubli ».
La transmission de l’occitan est donc son cheval de bataille. «
Une langue n’est vivante que si les gens la parlent », souligne-til à ce propos. Izel rappelle les multiples intérêts de sa pratique
et de son apprentissage : « Jaurès disait que c’était une sœur
pour les autres langues latines ».
Pour Izel Dijoux, la langue d’Oc est également une formidable
« école de la diversité et de la tolérance », une façon d’être et
de penser et de gagner en assurance face à la mondialisation.
Ou encore un moyen de se prémunir d’une uniformisation galopante et appauvrissante.
Le jeune homme s’est lancé dans l’apprentissage de cette
langue qu’il étudie à l’université par correspondance. Son
ambition est de l’enseigner à son tour. Bien des efforts restant
cependant à faire en ce domaine.
C’est pourquoi Izel Dijoux appelle à participer à la grande manifestation en faveur de la langue occitane le 31 mars 2012 à
Toulouse.
Un co-voiturage peut être mis en place. Pour cela, contacter Izel
Dijoux : [email protected]
La danse country a son club
Colline des Fages
« Ring ding ding
car j’aime bien, le
folklore
américain
! » Souvenez-vous,
Sheila dans les années 60. Aujourd’hui
à nouveau, le folklore américain est à
la mode et la danse
country, qui s’en inspire, a ses adeptes.
Un club s’est ainsi
créé à Tulle en août
dernier,
sous
la
houlette
d’Amélie
Freygnac
Malaga.
Cette passion lui
vient de ses grandsparents :« ils ont vécu aux Etats Unis et ma grand-mère m’avait appris
quelques-unes de ces danses », explique Amélie. La jeune femme rejoint un
temps les cours de Stephan Lawson à Sainte-Fortunade. Face à la demande
grandissante sur la ville-préfecture, le professeur lui propose de lancer l’activité sur Tulle. Le club de country tulliste est né.
A ce jour, une dizaine d’amatrices de tous âges (ces messieurs n’ont pas
encore franchi les pas…) l’a rejoint, créant ainsi un petit groupe convivial
qui se retrouve un samedi matin par mois pour un cours avec le professeur,
puis répète tous les jeudis de 20h à 21h au Centre Culturel et Sportif.
« C’est une danse très gaie, très vivante et dynamique. Elle se pratique seul
ou en groupe, souvent en ligne. A chaque musique country correspond une
danse spécifique, avec un pas particulier », résume Amélie.
Créée le 7 janvier 2002, l’association « Colline
des Fages » a soufflé ses dix bougies récemment.
Son objectif : être un lieu de concertation et
d’échange entre la population et les élus, créer
du lien social et de l’échange de savoir. L’expérience a été tentée et elle a réussi…
L’association propose ainsi de nombreux ateliers : alphabétisation, gymnastique, informatique, randonnée pédestre, bibliothèque, belote,
atelier cuisine. Ses 87 adhérents partagent ainsi
des savoir-faire, un même intérêt pour une activité et de la sympathie. Le succès du repas de
quartier au mois de juin qui réunit de 150 à 160
personnes dans la convivialité, illustre bien tous
ces liens créés. D’autres projets sont en gestation : animation d’anglais, animations pour les
enfants en période de vacances scolaires, etc.
Pour Jean-Jacques Chastanet, le nouveau président, « une association, c’est une histoire, un
vécu en commun, une culture ». C’est dans le
respect de cet héritage qu’il entend continuer à
agir dans sa nouvelle fonction, afin qu’au-delà
des différentes manières de penser, les habitants
du quartier continuent à se connaître, se comprendre, se divertir et s’enrichir mutuellement !
Association Colline des Fages, HLM entrée 2, rue
de la Châtaigneraie.
17
Dix ans et toujours là…
TULLEmag numéro 78 - Février 2012
Gros plan
Service des Archives Municipales
Gardien de la mémoire
de Tulle et de la Résistance
Installé dans les locaux de la
Maison de la Solidarité, au 25
quai Gabriel Péri, le service des
Archives Municipales de Tulle
est essentiel pour constituer et
conserver la mémoire de l’histoire
de la ville.
Plan géométrique de la Ville de Tulle - 1823
Archives Municipales de Tulle 604W1
Collecte et gestion des documents de
la collectivité mais aussi conservation et
mise en valeur du patrimoine historique
de la ville : ce sont là les deux principales
missions à la charge du service municipal
des archives. Ce dernier accueille également le public qui a un droit d’accès
aux fonds d’archives, dans le respect
toutefois des délais de communicabilité
prescrits par la loi pour chaque type de
document.
Documents municipaux
Le service des Archives Municipales doit
recueillir, trier, organiser, gérer et assurer
la conservation matérielle des données
que les services municipaux ont légalement obligation de lui verser. « Tout
est archive, commente son responsable
Nicolas Giner, l’ensemble des documents
produits et reçus par les services sont
concernés, c’est-à-dire les documents
et actes administratifs (délibérations du
conseil municipal, arrêtés du Maire…)
les tables de recensement, les factures,
les marchés publics, mais pas seulement.
Ce sont aussi les dossiers des expositions
des musées, les journaux municipaux par
exemple ou encore les documents de travail ».
Un document public ne peut être détruit
que dans le cadre d’une procédure bien
précise et très réglementée.
« Il y a deux raisons à la sauvegarde de ces
documents municipaux, explique l’archiviste Nicolas Giner : cela doit permettre
à la ville de faire foi, de se défendre en
cas de litige, autrement dit, faire preuve ;
mais aussi pour lui permettre de documenter ses politiques présentes et futures
à la lumière des actions antérieures, c’est
une ressource documentaire ».
Patrimoine historique
Le fonds ancien de la Ville de Tulle comporte deux parties : l’une est conservée
dans les locaux des archives municipales
tandis que l’autre a été déposée aux Archives Départementales. Ce fonds comprend par exemple des plans de bâtiments, les plans cadastraux, les bulletins
municipaux depuis 1882, le recensement
militaire depuis 1883 ou encore les dossiers concernant les travaux réalisés depuis le début du 20e siècle.
Concernant les actes d’état civil, ils sont
disponibles depuis la période révolutionnaire jusqu’au début du 20e siècle.
Le service des Archives Municipales a par
ailleurs vocation à recevoir les archives
privées (émanant d’associations, de particuliers ou d’entreprises) qui participent
à la valorisation du patrimoine local, et
ce par le biais de legs, don, ou dépôt.
C’est ainsi que l’association la Cité de
l’Accordéon a déposé son fonds qui
retrace l’histoire du festival « Les Nuits
de Nacre ». De même, dans l’attente de
la création d’un Musée de la mémoire
et des industries tullistes, le service a
accueilli en 2011 le fonds d’archives du
Musée de la Résistance et de la Déportation de Tulle. Ce fonds a tout d’abord fait
l’objet d’un colossal travail d’inventaire,
de tri, de classement et de répertoriage
des documents. Mais aussi de stockage,
afin qu’il soit conservé dans de bonnes
conditions, avec des boîtes de conditionnement sur mesure, à PH neutre notamment.
Le fonds sera prochainement accessible
au grand public en fonction de la règlementation légale et de la fragilité des documents. Pour Nicolas Giner, il présente
« une valeur historique exceptionnelle ».
Il est une source d’information précieuse
pour tous les passionnés d’histoire, les
étudiants ou chercheurs intéressés par
cette période de l’histoire. « Ce fonds
retrace toute l’histoire du mouvement
des Francs Tireurs et Partisans (FTP) de
la Corrèze, il renseigne sur l’organisation de la résistance en Corrèze, sur les
événements qui ont marqué la ville de
Tulle en juin 1944, sur l’action des résistants notamment à travers de nombreux
témoignages. C’est un fonds très riche
et divers qui occupe près de 15 mètres
linéaires de notre magasin d’archives ».
Affiche Citoyens de Tulle - 1944
Archives du Musée de la Résistance
et de la Déportation de Tulle 1AFF274
Une salle de lecture est à la disposition du public
pour pouvoir consulter les archives.
Horaires d’ouverture au public : du lundi au vendredi de 9h à 11h30 et de 14h à 16h30.
TULLEmag numéro 78 - Février 2012
18
Développement durable
La vie et demie
Une Transformerie pour réinventer
une autre manière de consommer
Vous souhaitez vous débarrasser d’un
vieux meuble, de livres, de bibelots et
autres objets ? Avant de les mettre définitivement au rebut, une solution alternative s’offre à vous.
L’association « La Vie et Demie » se propose de récupérer vos « vieilleries » pour
leur donner une seconde jeunesse. Cette
Ressourcerie - ou plus exactement Transformerie ainsi que le définissent les porteurs du projet – s’est créée à Tulle il y a
deux ans. De quoi s’agit-il au juste ?
Adhérente au réseau national des ressourceries, cette structure s’est fixée pour
mission de « transformer des déchets en
ressources », de redonner une jeunesse à
des objets d’occasion, de « transformer le
rapport à la culture » en proposant, par
exemple, des livres en prix libres. Et ce,
avec l’ambition finale de « transformer
notre rapport à la consommation », bref,
d’interpeller et questionner tout un chacun quant à ses pratiques d’achat et de
consommation.
Réduire les déchets à la source est un des
enjeux de ce siècle en matière de développement durable. Ce qui implique de
s’orienter vers une façon de consommer
différente. Car faut-il le rappeler, la quantité de déchets que nous produisons est
en lien direct avec le niveau de notre
consommation. Autrement dit, plus nous
consommons, plus nous produisons de
déchets dont l’élimination n’est pas sans
poser de problème tant au niveau écologique qu’économique.
La Vie et Demie développe quatre axes
d’action : la collecte des déchets, la valo-
risation/transformation, la revente et la
sensibilisation à leur réduction.
Mais ses membres n’entendent pas se
limiter au seul recyclage des déchets.
Ils veulent aussi impulser « un lieu
d’échanges et de transformation sociale,
un lieu d’expérimentations d’autres manières d’être et de faire ». Un lieu ouvert
à tous où chacun peut venir boire un
verre au sein d’un café associatif.
L’association est en train d’acquérir un
vaste bâtiment, rue Lucien Sampaix à
Tulle, où elle a installé sa boutique de
revente et son atelier de transformation.
L’équipe, composée aujourd’hui d’une
dizaine de personnes dont trois salariés,
prévoit des travaux d’aménagement et
de mise aux normes des locaux et lance
un appel au bénévolat auprès de tous
ceux qui souhaitent participer à l’aventure.
En projet également, la création d’événements divers. L’association propose
d’ores et déjà des soirées-lectures chaque
premier vendredi du mois à 20h. Prochain rendez-vous, le 3 février.
Une cotisation est nécessaire pour avoir
accès au lieu, sachant que « l’adhésion
est libre et gratuite, il suffit de s’inscrire
sur un cahier, c’est un acte volontaire, la
cotisation n’est pas obligatoire », signale
Cyril, l’un des fondateurs de l’association.
Pendant la période des travaux, la Vie et
Demie ouvrira ses portes les mercredi et
vendredi après-midi de 14h à 19h.
La vie et demie, 55 avenue Lucien Sampeix
– 05 44 40 95 25.
Commission extramunicipale
« politiques durables et équitables »
La Ville de Tulle s’est dotée d’un nouvel outil de démocratie participative afin d’associer la population à ses actions « développement durable ».
La commission extramunicipale « politiques durables et équitables » a donc lancé
ses travaux de réflexions et de propositions au sein de quatre groupes thématiques :
- Mobilités et espaces publics
- Relocalisations
- Energies et ressources naturelles
- Mobilisation citoyenne
Les associations de quartiers ont largement répondu à la sollicitation de la Ville pour
prendre une part active à cette commission composée par ailleurs d’élus municipaux
et de structures locales, essentiellement associatives.
La vocation de la commission est d’élaborer et de porter de façon partagée des actions locales concrètes pour améliorer le
cadre de vie de tous. Les Tullistes qui souhaitent participer aux travaux de la commission sont donc invités à prendre contact
avec les responsables des associations de quartier ou avec le service municipal de développement durable (05 55 21 73 53).
Un premier rendez-vous public est programmé, samedi 24 mars, sous forme de tables rondes ouvertes à tous publics. Les sujets
abordés, liés aux thématiques définies par la commission, seront présentés dans le prochain Tulle Mag.
19
TULLEmag numéro 78 - Février 2012
Expression libre
Majorité municipale
Le pouvoir actuel décrète qu’il ne faut pas réduire les difficultés du système éducatif à une question de « moyens ». Soyons des
élèves dociles, et ne parlons donc pas de « moyens ». Parlons d’autre chose. Par exemple des mesures prises par le pouvoir actuel.
- Supprimer de fait le droit à une formation générale pour tous en décidant « d’orienter » les élèves le plus tôt possible en fonction
de leurs « aptitudes », c’est décider que la culture et la formation générale joueront un rôle caché parce que le milieu familial sera
plus déterminant que l’Ecole pour la réussite des élèves. Et l’Ecole contribuera à transformer les différences familiales en inégalités
sociales
- Supprimer des postes de professeurs et retrouver 28 élèves ou plus en grande section de maternelle ou au C.P, c’est décider que
tous ont les mêmes besoins en langue orale et vont apprendre à lire au même rythme. C’est nier la réalité des élèves.
- Supprimer la formation professionnelle des enseignants, c’est décider que ce sera le seul métier qui ne s’apprend pas (avec la
voyance peut-être…). C’est décider que la « vocation », le désir d’enseigner ou de se mettre l’abri dans la fonction publique suffisent ! Non, bien sûr ! Car il y a quelques stages chez les enseignants « expérimentés ». On apprendrait donc à enseigner comme
un perroquet à parler ? La reproduction professionnelle à tenu lieu de formation pendant des siècles. C’est l’apprentissage chez
un « maître » pour toutes les professions. Et pour un enseignant, reproduire pendant 40 ans ce qu’il aura vu faire pendant sa jeunesse ! Les progrès scientifiques et sociaux vont de pair. Ils sont intervenus en même temps en Europe. Et précisément avec l’accès
au plus grand nombre au savoir, à l’époque où l’on a commencé à former de véritables enseignants. Un hasard ? Sans doute…
- Supprimer un enseignant qui intervient dans plusieurs écoles (soutien, remplaçant, langues étrangères, informatique) fait moins
de bruit que de fermer une classe. Mais négliger le soutien, ne plus remplacer un enseignant absent, ne plus enseigner une langue
étrangère, délaisser la formation « informatique » à l’école, ne pas doter les collégiens d’outils informatiques performants, c’est
diriger vers le service privé payant les parents qui le peuvent, et liquider le service public pour les autres.
- Supprimer les postes d’enseignants spécialisés (réseaux d’aide, I.M.E, E.R.E.A) et concentrer les suppressions sur les filières de
l’enseignement technique et professionnel, c’est s’attaquer aux plus faibles.
Il y a quelques années, des élèves de Tulle, ont élaboré des panneaux pour rappeler aux frontons de leurs écoles la devise de la
République : « Liberté, Egalité, Fraternité ».
Aujourd’hui, en ne mettant pas les moyens là où ils sont nécessaires, on nie la liberté des familles, on nie l’égalité du droit à l’éducation, on nie la fraternité qui ne se résume jamais à la compassion ni à la charité, mais commence toujours par la justice sociale.
Il ne s’agit certainement pas de réduire la politique de l’Education Nationale à la quantité des moyens employés.
Mais il est urgent de conduire une politique qualitative des moyens fournis par les contribuables et de les attribuer en fonction
des besoins des élèves, plutôt que par calculs politiciens. C’est une exigence de justice, d’équité et tout simplement d’efficacité
du système éducatif français. Serait-ce trop demander ?
Yannik Séguin
Opposition municipale
La démocratie, un équilibre fragile.
Dans la continuité de l’année précédente,
l’Opposition municipale tulliste se battra en
2012 pour que soient respectés les fondements de la démocratie locale et notre droit
d’expression.
Respecter la loi, tout simplement la loi
Tout au long de l’année 2011, nous n’avons
cessé de lutter pour le droit d’expression des
conseillers d’opposition en nous appuyant
sur l’article L-21 21 27 du Code général de
collectivités territoriales. C’est ainsi que nous
avons obtenu, après une lutte acharnée de
plus de six mois, un local dans l’enceinte
de la mairie. Ce que la Majorité a affiché
comme une largesse obéissait à une obligation législative. Nul n’est censé ignorer
la loi, pas même les élus ! Ce combat, nous
le poursuivons pour que le Tullemag reste
le bulletin d’information qu’il doit être. Il
est utilisé comme un vecteur de communication au seul profit de la Majorité. A titre
d’exemple, entre 2008 et 2011, 150 photographies concernent les membres de la
Majorité, 86 photos ont pour sujet le Maire,
dans ce qui est, la plupart du temps, une
véritable mise en scène politique du pouvoir.
N’y cherchez pas l’Opposition tulliste, elle y
est totalement niée et ignorée.
La confiscation, comme pratique politique.
Lors du précédent conseil municipal de décembre, nous avons demandé au Maire de
Tulle de pouvoir disposer d’un espace sur
le site internet de la ville, comme la loi du
17 février 2002 le stipule. « Le législateur a
TULLEmag numéro 78 - Février 2012
voulu que le droit de disposer d’un espace
d’expression pour les membres de l’opposition s’applique à toutes les formes de supports ». Il existe déjà une jurisprudence et
la cour de Versailles considère que « les élus
de l’opposition doivent disposer d’un espace
d’expression sur le site internet de la commune » (A7. Versailles 17 avril 2009, ville de
Versailles Rq n ° 06NE 00222).
La réponse du Maire de Tulle a été sans
appel : « Attaquez la ville devant le Tribunal
administratif de la cour de Limoges ! ». Dans
cette action, nous sommes certains de notre
victoire mais ce seraient les contribuables
tullistes qui paieraient la condamnation.
Quelle ironie du sort ! L’association nationale des élus de l’opposition (elle regroupe
des élus de toutes les sensibilités politiques)
qui nous soutient dans cette démarche, distingue d’un bonnet d’âne de la démocratie
locale les maires qui ne respectent pas le
cadre fixé par la loi. L’entêtement du maire
de Tulle pourrait bien lui valoir cette distinction en 2012. Ce sera moins glorieux que la
Marianne d’or !
Coup de force à la Communauté d’agglomération.
Le 20 janvier 2012, les élus communautaires
devaient voter pour élire le nouveau président de la future communauté d’agglomération. Quatre jours avant cette désignation,
les membres de cette assemblée ont pris
connaissance par courrier que le Président
de l’ancienne Communauté des communes
s’était autoproclamé Président de la nouvelle
Communauté d’agglo sans attendre le résul-
20
tat des urnes. Cet acte politique est un véritable coup de force contre les principes les
plus fondamentaux de la démocratie locale.
Cette dérive autocratique a pesé indéniablement sur les intentions de vote. Les maires se
sont sentis pris en otage par une présidence
qui a toujours le pouvoir préjudiciable de
supprimer les subventions des projets dont
ils sont porteurs. Ainsi en début de séance
plénière, aucun de ces grands électeurs n’a
osé manifester son indignation par peur des
représailles. L’intimidation a marché. Ce sont
les membres de l’Opposition tulliste qui ont
décidé de rompre cette loi du silence en interpellant l’assemblée et en dénonçant une
élection qui devenait une véritable mascarade. Les ténors de la Majorité de gauche se
sont tus, la tête basse.
L’ère du soupçon.
Il ne peut planer plus longtemps une suspicion sur une élection aussi déterminante
pour l’avenir de notre territoire. Un Président de Communauté d’agglomération soucieux de respecter les principes républicains
doit proposer une nouvelle élection. Cette
Communauté d’Agglo ne peut se fonder sur
une faute originelle. Il ne faut pas attendre
qu’une demande d’invalidation soit portée
devant le contrôle de légalité de la Préfecture de la Corrèze. Pour l’instant, la situation
est claire : avec la nouvelle Communauté
d’agglomération ; c’est moins de dialogue,
moins de concertation, moins de démocratie.
Portrait tulliste
Pas moins de 45 ans de présence
au sein du Tulle Athlétic Club
(TAC) dont 33 passés à la
présidence du club. Et ce n’est pas
fini. Voilà bien une « performance
» qui méritait d’être saluée. Et
surtout un engagement qui valait
d’être honoré. Patrick Perrier était
sous les feux de la rampe vendredi
13 janvier lors de la cérémonie
« les Trophées du Sport » où il a
été distingué par ses pairs en tant
que dirigeant de club.
Chapeau bas M. Perrier !
Patrick Perrier
« J’ai les couleurs bleues
du Tulle Athlétic Club en moi »
Cela fait quelques décennies qu’il baigne
dans le milieu sportif. Mais chez lui, passion et plaisir se mêlent toujours avec le
même bonheur. Et ce féru de sport ne
cache pas son émotion d’avoir ainsi été
mis à l’honneur.
45 ans de course à pied… 33 ans de bénévolat au service d’un club. Si ce n’est
un exploit, cela y ressemble fort. Cela
témoigne en tous cas d’une implication
sans faille qui force l’admiration. Le jury
des Trophées du Sport 2012 ne s’y est
pas trompé qui a attribué un trophée
à Patrick Perrier. « Ce trophée est pour
moi la reconnaissance d’un engagement,
de l’amour porté à un club », analyse le
lauréat. Les mots peuvent paraître forts.
Mais pourtant, quand on discute avec
Patrick Perrier, il devient évident qu’après
45 ans passés au sein d’un club, « celui-ci
est quelque chose que l’on a en soi, on
vit avec ». Et, confesse-t-il au final, « j’ai
les couleurs bleues du TAC en moi ».
Pour retracer son parcours, il nous faut
remonter à l’année 1966, date à laquelle
le jeune Patrick prend sa première licence
au TAC, en tant que cadet. « Depuis, je
suis toujours resté licencié au club », insiste-t-il, « et en 1978, j’ai pris la suite de
M. Bachellerie au poste de président ».
C’était tout juste un an avant les premières Foulées Tullistes. Depuis, Patrick
Perrier a vu se succéder les générations
de coureurs : « Je vois des jeunes avec les
parents desquels j’ai couru autrefois ! ».
Aujourd’hui, le dirigeant peut jeter un
œil dans le rétroviseur avec fierté. « L’an
dernier, le club a augmenté son nombre
de licenciés de 50%, il compte 260 adhérents ». Beaucoup de jeunes notamment,
21
grâce à l’école d’athlétisme. « En 2011,
le TAC a été classé deuxième école du Limousin par le challenge « Petit écureuil »
et avant cela, il avait été premier ». Et le
club possède des coureurs prometteurs.
Patrick Perrier est aussi un sportif chevronné. Il a à son actif une trentaine de
marathons, dont trois fois celui de New
York, mais aussi Rome, Londres ou encore
Berlin où il a réalisé son meilleur temps.
Garagiste à la retraite depuis le mois de
septembre dernier, notre sportif entend
bien consacrer du temps à sa famille et
bien entendu, à son club. Leur histoire
d’amour n’est donc pas prête de s’arrêter…
Questions à celui qui se dit « tulliste dans
l’âme ».
Lorsque vous êtes à l’extérieur de votre
ville et que vous parlez de Tulle, quelle
est la première image qui vous vient à
l’esprit ?
L’image d’une ville agréable à vivre, une
ville qui gagne à être connue. Au premier
abord, c’est une cité qui peut paraître
austère parce qu’elle est encaissée au
fond de la vallée. Mais j’ai plusieurs fois
entendu des gens dire qu’ils pleuraient
en arrivant à Tulle mais aussi en en partant. Il y a ici une très bonne ambiance,
tout le monde se connaît. C’est une ville
chaleureuse.
Si vous pouviez prendre une pierre d’un
bâtiment tulliste, laquelle prendriez-vous
et pourquoi ?
Ce serait une pierre de la maison où j’ai
grandi à Tulle, la maison de mon enfance.
Ma mère y habite toujours d’ailleurs.
Une odeur tulliste ?
Celle des champignons. J’ai plaisir à aller
les ramasser avec des amis. L’odeur de la
nature aussi, c’est pour moi un ensemble
en fait. J’aime la nature, les balades en
forêt, dans les bois. Je n’aurais d’ailleurs
pas pu vivre dans une grande ville.
Un air de musique lié à Tulle ?
L’accordéon en général. C’est bien sûr lié
à la ville et à son histoire. C’est une musique que j’aime écouter. J’apprécie par
exemple tout particulièrement les Nuits
de Nacre.
TULLEmag numéro 78 - Février 2012
Culture
Vendredi 16 mars
Parcours en poésie
à l’Amphithéâtre du Conseil Général.
à la médiathèque Eric Röhmer
« Précarités et mal logement »
en débat
La médiathèque intercommunale Eric Röhmer présente au
public un « Parcours en poésie », du 14 février au 31 mars
2012.
Une exposition présentera
ainsi des affiches de poésie
grand format (notre illustration : affiche n° 49, de Sophie
et Claude Chambard, Editions
Le Bleu du Ciel). Vernissage
samedi 18 février à 18h.
Des ateliers d’écriture poétique seront également proposés : les samedis 18 et 25
février de 14h30 à 16h30, 17 mars de 15h à 17h et 24 mars
de 14h30 à 16h30.
La soirée de clôture aura lieu samedi 24 mars à partir de
16h30 avec une lecture des participants à l’atelier d’écriture
poétique.
Au programme :
- projection du documentaire de Claude Pinoteau : « l’Abbé
Pierre, une vie pour les autres », en présence du réalisateur.
- Précarités, mal-logement en France : quel état des lieux en
2011/2012 – intervention de la Fondation Abbé Pierre
- Département et Ville de Tulle : les actions mises en œuvre
pour lutter contre les précarités et le mal-logement.
- Echange avec les associations, les bénévoles, avec les salariés d’Emmaüs notamment sur la base du film consacré à
l’abbé Pierre.
Ouvert à tous, grand public, associations caritatives, professionnels du secteur social et de l’humanitaire.
Renseignements : Service Culturel et Coopérations – Agnès
Gameiro-Delteil : 05 55 21 73 00 – 06 83 19 56 08 – agnes.
[email protected]
Exposition
à l’Office de Tourisme
Salle des Lendemains qui Chantent
L’Office de Tourisme Tulle et Cœur de
Corrèze présente une exposition intitulée
«La Commune libre du Trech s’affiche...»
jusqu’au 29 février inclus au Point Accueil
de Tulle (Place Jean Tavé).
Du lundi au Samedi de 9h à 12h et de 14h
à 18h.
Vendredi 17 février à 20h30 : Slow Joe et the Ginger Accident, suivis de la chanteuse australienne pop’n’folk Nadéah.
Dimanche 19 février à 17h30 : ciné-concert : 7 weeks plays
« Dead of night ».
Vendredi 24 février à 20h30 : la chanteuse française Helluvah + la chanteuse belge An Pierlé & White Velvet.
Renseignement et réservations : 05 55 26 09 50.
www.deslendemainsquichantent.org
Mairie de Tulle
rue Félix Vidalin - BP 215 - 19012 TULLE CEDEX
Téléphone : 05 55 21 73 00 - Télécopie : 05 55 21 73 22
Code APE : 751 A - N° SIRET : 211 927 207 000 12
N° de commune : 272
Internet : http://www.ville-tulle.fr
e-mail : [email protected]
Heures d’ouverture au public
du lundi au jeudi : 8h30 - 12 heures et 13h30 - 17h30
le vendredi : 8h30 - 12 heures et 13h30 - 17 heures
le samedi, permanence état civil : 9 - 12 heures
TULLEmag n°78
Bulletin municipal d’information - Février 2012
Tirage : 10 700 exemplaires
Dépôt légal : 1e trimestre 2012
Adresse : 10, rue Félix Vidalin - BP 215 - 19012 TULLE CEDEX
Téléphone : 05 55 21 73 42
Directeurs de publication : Bernard Combes, maire
Jean-Louis Soulier, maire-adjoint
Rédaction : Hélène Delange, Flavie Favarcq
Maquette : Mathieu Morel
Photos : Frank Barrat-Arnal
Impression : Maugein Imprimeurs - ZI Mulatet - 19000 Tulle  Imprim’Vert
Ce bulletin est imprimé sur papier issu de forêts durablement gérées
PEFC/10-31-1508
TULLEmag numéro 78 - Février 2012
22
Distribution : La Poste
7 Collines
Jeudi 9 février - 19h
Vendredi 10 février - 19h
Petites migrations
Le Théâtre de nuit/Aurélie Morin
Photo Matthieu Hagene
Photo Marion Stalens
Photo Nicolas Gasco
Théâtre
Mardi 21 février - 20h30
Les amis du Président
d’Alain Gautré/Pierre Pradinas/Théâtre
de l’Union, CDN du Limousin
Musique
Mardi 14 février - 20h30
Jeudi 23 février - 20h30
Le flamand bleu, trio
Le jardin
Le Maxiphone Collectif
Photo Emmanuelle Sagnier
Atelier Lefeuvre & André
Photo Guy Delahaye
Danse
Vendredi 24 février - 20h30
« Apéro Gallotta »
avec Luce Cathala
An Pierlé & White Velvet
Photo DR
Vendredi 17 février - 12h15
TULLEmag numéro 78 - Février 2012

Documents pareils