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Bulletin municipal d’information - Numéro 78 - Février 2012 DOS SIER Une polit ique amb jeune itieu sse se ASSEMBLEES DE QUARTIERS Notre rendez-vous avec vous ! Tulle en images Du bleu en cascade sur la ville… Du Bleu en Hiver, c’est le remède qu’il faut à la grisaille de janvier. Le festival, en tout cas, n’entend pas lui céder sa place… Et du bleu se déverse en cascade sur la ville. Ballons de baudruche à l’entrée des salles, projecteurs sur la scène… tout se teinte de la couleur de la fameuse note de jazz. A Tulle en janvier, c’est ainsi, le jazz prend ses quartiers d’hiver. Dans tous ses styles et ses genres, il a empli et réchauffé les cœurs des Tullistes en les invitant au partage et à la fraternité, valeurs clé de cette musique aux multiples facettes. Le Bleu en Hiver, 7e du nom, a tenu ses promesses. Faisant swinguer la cité tulliste. Apéros concerts, jam sessions et autres « bœufs » improvisés, concerts d’artistes de renom ont enchanté les fans. Rétrospective en images… Sommaire Couverture : figure « invert » par Baptiste Souletie, à l’Espace Lovy. Page 14 Retour en images 2011 à 2012... Page 7 Dossier Une politique jeunesse ambitieuse Page 21 Portrait tulliste Page 12 Economie Patrick Perrier : « J’ai les couleurs bleues du Tulle Athlétic Club en moi » Commerces, les petits nouveaux TULLEmag numéro 78 - Février 2012 2 Editorial Les leçons du sergent Lovy « Mourons s’il le faut, mais sauvons les camarades ; quant à moi, ils ne m’auront pas vivant ! » Le sergent Lovy a prononcé ces paroles héroïques le 29 mars 1903, à l’âge de 23 ans, avant d’être tué par des Berbères alors qu’il protégeait la retraite d’une unité du 2e régiment de tirailleurs algériens à Ksar-el-Azoudj. Lovy est davantage à la vue des passants. Pour autant, elle n’a rien perdu de la force et de l’émotion qui s’en dégagent, bien au contraire. Une plaque de verre, reproduisant l’intégralité des inscriptions d’origine, sera installée prochainement. « On va harceler la municipalité pour qu’elle rétablisse la statue du sergent Lovy dans son état intégral », ont proclamé récemment quelques irréductibles. Les bien intentionnés, et ceux qui le sont moins parce qu’ils cherchent à exploiter cette petite controverse dans un but purement politicien. Le sergent Lovy fait partie de l’histoire de Tulle. Fils d’un ancien enfant de troupe, maire de cette ville, je le sais au moins aussi bien que d’autres. Nettoyée et rénovée, la statue du jeune sergent est aujourd’hui plus visible qu’auparavant sur la nouvelle place qui porte le nom du héros. Qu’aurait bien pu penser d’eux ce garçon de 23 ans vaillant et généreux ? Il se trouve pourtant toujours des gens bien intentionnés qui voudraient que rien ne bouge, qui regardent comme un sacrilège toute atteinte à l’image qu’ils se font du passé en refusant de voir que le monde change autour d’eux. Mais une société qui se réfugie dans un passé figé est une société qui se meurt. Oui, je veux contribuer à faire de Tulle une ville animée et attractive, une ville qui s’adapte au monde qui vient. Sans rien renier de son histoire et de son patrimoine qui font sa richesse et son âme ! Vouloir « harceler la municipalité » pour une querelle aussi dérisoire, alors que tant de gens, aujourd’hui, sont dans la précarité, le chômage, le dénuement ! Dans l’acte héroïque du sergent Lovy, je vois d’abord le sens de la solidarité et du sacrifice. Plutôt que de perdre son temps en vaine polémique, la municipalité préfère consacrer son énergie et ses moyens à améliorer le sort de ceux qui font appel à elle parce qu’ils sont confrontés à de vraies difficultés. Oui, j’ai voulu, comme les élus de la majorité, que ce quartier de Tulle revive, soit agréable pour les piétons, agrémenté de nombreux parkings et espaces verts, pratique pour les commerçants comme pour leurs clients même si l’on doit changer ses vieilles habitudes ! C’est en tout cas ainsi que je conçois l’exercice du mandat que les Tullistes m’ont confié. Je n’en dévierai pas. Bernard COMBES Maire de Tulle Vice-président du Conseil général Désormais plus basse, sans son support en pierre, la statue 3 TULLEmag numéro 78 - Février 2012 Actualités Assemblées de quartier Pour être acteur de la vie locale Soutien aux petites entreprises « Synergie » poursuit sur sa lancée La Démarche Collective Territorialisée (DCT) entre dans la deuxième année de sa phase opérationnelle et propose de nouvelles aides pour soutenir, pérenniser et dynamiser l’artisanat et les services sur le territoire du Pays de Tulle. Des rencontres entre élus et population sont organisées dans les quartiers jusqu’au 16 février. Un moment privilégié d’écoute, de débats et d’échanges. Faire vivre la démocratie locale et participative : c’est l’une des missions que s’est fixée la municipalité tulliste. Ainsi, comme chaque année au mois de février, les élus vont à la rencontre de la population lors des assemblées de quartier. Ce temps fort de la vie locale vient de débuter et se déroule cette année sur deux semaines, à raison de trois rencontres par semaine. Outil de proximité privilégié, les assemblées de quartier à Tulle fêtent leurs dix ans. Rappelons que Tulle fut une des premières villes du Limousin à instaurer ces rendez-vous. Au fil du temps, ces instances ont fait la démonstration de leur utilité. Elles s’affichent comme un moment phare d’échanges et de débats autour de problématiques locales et de préoccupations des citoyens. Présidées et animées par le maire Bernard Combes, les assemblées de quartier s’articulent autour d’un thème majeur. Cette année, il s’agit de faire le point sur le passage de la Communauté de Communes Tulle et Cœur de Corrèze en communauté d’agglomération et sur les changements que cela représente pour les Tullistes. Après la projection d’un film retraçant les grands événements de l’année écoulée à Tulle, les participants seront ainsi invités à discuter et échanger à partir du thème retenu cette année et plus largement sur les questions de leur choix. A noter sur vos agendas Lundi 6 février 2012 à 18h, cantine de l’école Croix de Bar Croix de Bar - La Vialle - Seigne - Garenne du Chat... Mardi 7 février 2012 à 19h, salle des fêtes Latreille Bas Centre ancien - Rue de la Barrière - Alverge - La Bastille Bd Clemenceau - Pra limouzi… Jeudi 9 février 2012 à 18h, école Clément Chausson Fages – Bachelerie - Treize Vents – Pièce Basse… Lundi 13 février 2012 à 18h, salle des fêtes Auzelou Auzelou - Solane - Fontaines - Rodarel - La Botte - Lavergne… Mardi 14 février 2012 à 19h, salle Marie Laurent Gare - Souilhac - avenue Victor Hugo - Pont de la Pierre - Fageardie... Jeudi 16 février 2012 à 18h, maison de quartie de Virevialle Virevialle - Maure-Cueille - Cité Bellevue... TULLEmag numéro 78 - Février 2012 4 « Synergie en Pays de Tulle » : c’est le nom du dispositif local d’accompagnement des petites entreprises de proximité. Cette DCT concerne quelques 42 communes du pays tulliste. Objectif : apporter un soutien financier aux entreprises, en secteur urbain ou rural, pour accompagner leurs projets d’investissements et leurs efforts de modernisation. La DCT apporte des aides individuelles ou collectives. Concernant la première catégorie, 2012 verra la poursuite du dispositif développé au cours de la première année du programme d’actions de Synergie. A savoir, aide aux travaux, à l’aménagement de locaux professionnels, à l’investissement matériel et immatériel, aide à la création de points multiservices. Pour le volet « collectif », de nouvelles actions sont en revanche initiées. Par exemple, l’aide à la réalisation de micro-diagnostic sur la zone de chalandise. Ou un coup de pouce au commerce non sédentaire, pour la mise en place de tournées par exemple, et la valorisation de l’offre existante. Les aides déjà existantes sont également reconduites : soutien aux démarches écoenvironnementales, à l’accès aux nouvelles technologies de l’information et de la communication, aide à la mise en accessibilité des locaux aux personnes handicapées, appui à la transmission/reprise. En 2011,en individuel, 13 projets ont été soutenus en milieu rural et 17 en milieu urbain. Pour 2012, 15 dossiers sont prévus en milieu rural et 20 en milieu urbain. Pour l’aide collective, 53 entreprises ont été aidées en 2011 tous secteurs confondus et un objectif de 80 entreprises aidées est annoncé pour 2012. Signalons par ailleurs l’édition en 2012 d’un guide des entreprises spécialisées dans la restauration du patrimoine. Pour tout renseignement, veuillez contacter : Céline Fernandez au 05 55 21 73 59 pour le secteur urbain (Tulle); Marion Neyrat-Dusson au 05 55 20 75 00 pour le secteur rural. Chantier de l’Auzelou Le gros œuvre est bien avancé Rencontre avec l’entreprise de BTP Pouquet, en charge des travaux de gros œuvre pour la future salle plurifonctionnelle de l’Auzelou. Une immense grue automotrice trône sur le site, soulève et déplace d’énormes charges de matériaux. Ici et là, des ouvriers s’affairent sur le chantier, vont et viennent. Les travaux de la salle plurifonctionnelle de l’Auzelou avancent à grand pas et le visage de l’équipement se dessine désormais. Le gros œuvre, qui a été confié à l’entreprise de BTP Pouquet, est en effet d’ores et déjà bien lancé et même en partie achevé, pour ce qui concerne la salle de spectacle en tous cas. Les murs de celle-ci sont édifiés et elle a pu être mise hors d’eau. Ici, l’aménagement intérieur va bientôt pouvoir débuter. L’entreprise Pouquet s’affaire donc pour l’heure aux parties annexes : salle des loges, cuisine, terrasse, etc. Puis viendra l’aménagement extérieur avec notamment la réalisation de l’accès pour les personnes à mobilité réduite. « La réalisation de cet équipement fait penser à un jeu de construction. Pour construire le bâtiment de la salle de spectacle, nous avons assemblé des modules pré-fabriqués en béton. Les loges en revanche seront construites en parpaings. Ce chantier ne représente pas de difficulté particulière, si ce n’est l’élévation à grande hauteur », explique Patrice Leyris, conducteur de travaux chez Pouquet. A ce jour, environ 60% du gros œuvre est réalisé, « le plus gros de notre travail est fait, en superficie, on en est à 75% de la surface totale au sol », précise Patrice Leyris. Déjà, d’autres corps de métier arrivent sur le chantier : plâtrier, électricien, plombierchauffagiste… «Nous avons l’habitude de travailler ensemble, on se connaît et cela se passe bien » poursuit le conducteur de travaux. Environ 15% de l’effectif global de l’entreprise Pouquet est mobilisé sur ce chantier, soit en moyenne 6 personnes : chef de chantier, maçon qualifié, manœuvre et grutier. En bref... De nouveaux radars à Tulle Les services de la Préfecture de la Corrèze annoncent la mise en service de quatre nouveaux radars pédagogiques sur le territoire de Tulle, d’ici 2014. Ils seront installés aux lieux et dates suivants : - 2012 : boulevard Georges Clémenceau à Tulle. - 2013 : descente de Chameyrat-RD9. - 2014 : rue Lucien Sampeix et rue du Dr Valette à Tulle. Trech : des places de stationnement à la vente La Ville de Tulle a lancé un projet de création d’un micro-parking privé rue Marc Eyrolles, dans le quartier du Trech. Il s’agira d’un parking en plein air, clos et sécurisé. Ce sont 13 emplacements de stationnement qui doivent ainsi être réalisés et mis à la vente au prix de 7 000 euros, ceci dans le cadre d’une pré-commercialisation. Pour l’heure 6 emplacements sont d’ores et déjà réservés. Avis aux personnes intéressées ! Faitesvous connaître auprès de la SEMABL (05 55 26 09 35). Les CFA ouvrent leurs portes Les Journées Portes Ouvertes du CFAI, du CFA des 13 Vents et du CFA Bâtiment auront lieu le samedi 24 mars de 8h30 à 12h pour le CFAI et le CFA des 13 vents et de 8h30 à 16h pour le CFA Bâtiment. En plus des traditionnelles Journées Portes Ouvertes, auront lieu « les Mercredis des Métiers ». Ainsi, les ateliers des 3 CFA tullistes seront ouverts au public à partir de 13h45, les mercredis 8 et 22 février et le 14 mars. A cette occasion, les visiteurs pourront, s’ils le souhaitent, participer aux ateliers avec les apprentis mais aussi échanger avec eux sur la formation en alternance, sur leur vécu en entreprise et au CFA. Une initiative permettant de découvrir et de se sensibiliser aux métiers. Boulodrome fermé Recensement de la population Cinq agents recenseurs, dont un suppléant, ont été recrutés à Tulle pour effectuer le recensement de la population, qui se déroule jusqu’au 25 février 2012. Louis Fayet, Christelle Eckhaut, Violaine Brossard, Nadia Journet et Catherine Couriaut visiteront ainsi les foyers sélectionnés par tirage au sort et les aideront pour remplir les formulaires de renseignement. Rappelons que les agents sont munis d’une carte attestant de leur qualité. 5 Du 13 au 24 février, le boulodrome sera fermé en raison de la réalisation d’un dallage. Aucune activité ne sera possible en journée, mais un passage sera laissé le soir après 17h dans le respect des travaux en cours. Le weekend du 18 et 19 février, l’accès sera possible avec des réserves en fonction de l’avancement du chantier. Merci de votre compréhension. TULLEmag numéro 78 - Février 2012 Actualités Carton plein pour le centre aquarécréatif ! Photo Jacques jallat 2011 aura été un bon cru pour le centre aquarécréatif puisque ce dernier a enregistré des records de fréquentation. C’est donc porté par un bilan particulièrement encourageant que l’équipe aborde l’année 2012. La structure sportive comptabilise un total à peu près stable de 136 450 entrées tout public sur l’année écoulée dont près de 96 000 entrées payantes. C’est dans cette dernière catégorie que le centre aquarécréatif bat tout ses records de fréquentation avec une hausse de plus de 11 000 entrées payantes par rapport à 2011. Enfin, du côté des animations, c’est là aussi le « jackpot » ! Avec 16 000 personnes qui ont fréquenté les divers cours proposés (aquafitness, aqua gym, initiation natation, aqua FAC…), le succès est au rendez-vous. La palme revient à l’activité « aquafitness » qui attire de nombreux amateurs, notamment le lundi soir. Les stages natation destinés aux enfants en période de vacances scolaires enregistrent également une forte demande. Ce bilan est à mettre à l’actif de l’ensemble du personnel du centre, une équipe particulièrement impliquée qui ne ménage pas ses efforts pour apporter un service de qualité et proposer un large panel de loisirs. Le tout en maintenant une politique tarifaire résolument attractive, l’objectif de la municipalité étant de rendre l’équipement accessible au plus grand nombre. Pari réussi ! L’école Joliot Curie se met au graph Un nouvel espace de connexion gratuit à la ville de tulle Vous possédez un téléphone portable, une tablette pc , ou un pc portable équipés du wi-fi ? Vous pouvez désormais vous connecter à internet gratuitement depuis la place Jean Tavé. Le syndicat mixte Dorsal (Développement de l’Offre Régionale de Services et de l’Aménagement des télécommunications en Limousin) a lancé une opération visant à installer un outil collectif permettant aux collectivités limousines de se doter d’une infrastructure haut débit. L’opération a été réalisée par la société Axione qui a mis en place un réseau de fibre optique et installé un boitier intelligent, une city box, sur deux réverbères. Pour profiter de cette nouvelle installation, il suffit de vous inscrire au préalable via l’interface web du point d’accès et de récupérer vos identifiants par Sms ou par adresse mail. Dès réception de vos identifiants, renseignez-les aux endroits indiqués et validez la charte d’utilisation. Vous pourrez alors naviguer pendant 3 heures. Attention, ne fermez pas la fenêtre de connexion du portail durant votre connexion sinon vous serez déconnecté. Votre identifiant est valable durant 3 jours. Passé ce délai de trois jours, il sera nécessaire, de refaire la procédure d’inscription. Retrouvez toutes les informations et détails techniques sur le site de la ville de Tulle : www.ville-tulle.fr Le Pôle de l’Autonomie, lieu d’accueil, d’information, de soutien et de prévention pour les personnes âgées et les personnes en situation de handicap, propose de nombreuses animations et activités.Voici les rendez-vous de ce mois de février : Mardi 14 février : Visite guidée de la Médiathèque avec une intervenante. L’école Joliot Curie se pare de couleurs et d’éclats. De gaieté également. Dans le cadre du Contrat Educatif Local, trois fresques murales ont été réalisées dans ses locaux. Une première sur le mur de la cantine, deux autres dans la cour de récréation. Le graffeur Mathieu Covergnat est l’auteur de ces œuvres dont l’une est réalisée avec les enfants pendant la pause de midi. Armé d’une bombe de peinture acrylique, l’artiste a ainsi laissé libre cours à son imagination et met en scène des personnages de dessins animés : Taz, le génie d’Aladin, les Barbapapas et les Petshop, à la demande d’Emilie, la principale utilisatrice de la rampe d’accès handicapés. Installé depuis trois ans en micro-entreprise, Mathieu Covergnat est spécialisé dans la décoration intérieure/extérieure et la danse hip hop. Il a déjà réalisé plusieurs fresques murales pour d’autres établissements de la ville. Initialement formé aux métiers du bâtiment, le jeune homme, qui baigne dans la culture hip hop depuis son plus jeune âge, ne se destinait pas à cette activité. « Au départ c’est une envie cachée, puis je me suis découvert ce talent, si l’on peut dire », explique-t-il. En tous cas, bravo l’artiste ! TULLEmag numéro 78 - Février 2012 6 Jeudi 16 février : Jeux de Société, Cartes autour d’un goûter. Mardi 21 février : Gym douce à la résidence de Nacre. Jeudi 23 février : Théâtre à 20h30 : Arts de la piste. Mardi 28 février : Tablette informatique SENSILIA. Le Pôle de l’Autonomie est également relais de la Médiathèque, il est donc possible de réaliser des prêts de livres. Pôle de l’Autonomie - 18 avenue Victor Hugo - 05 55 26 68 55 - 05 55 26 26 25 Photo Chase Long Dossier Une politique jeunesse ambitieuse La jeunesse. Les jeunes en général. Voilà des mots et des notions qui souvent alimentent les débats et interrogent les acteurs de la vie publique quand il s’agit de définir des actions locales en direction de cette population. Des tout-petits aux jeunes adultes, le champ des politiques publiques à mettre en œuvre est large et varié, à l’image de la diversité des problématiques que cette catégorie sociale fait émerger : santé, formation, mobilité, logement… mais aussi, loisirs, culture et divertissement. La jeunesse est « une » mais aussi « multiple ». Plurielle donc. Elle prend de nombreux visages et nécessite d’être abordée dans sa variété et sa globalité. Etre aux côtés des jeunes et les accompagner dans leur parcours, plus que jamais en cette période où ils sont les premiers frappés par la crise. Les accompagner vers l’avenir en veillant à leur offrir une égalité des chances. C’est là une ambition et un investissement dont la Ville de Tulle se fait un devoir. 7 TULLEmag numéro 78 - Février 2012 Dossier Magali Lachassagne, adjointe déléguée à la jeunesse « Soutenir les jeunes dans leurs envies et leurs projets » « La politique « jeunesse » portée par la municipalité a de multiples facettes. Je tiens tout d’abord à souligner l’importance du travail partenarial avec le tissu associatif, grâce auquel nous pouvons proposer une offre très complète et un service public de qualité en direction des jeunes. Notre action intervient à deux niveaux. D’une part, les activités de loisirs sportives et culturelles pour les jeunes âgés de 4/5 ans à 16 ans ; d’autre part, le travail en direction des plus de 16 ans avec la volonté de répondre au mieux à leurs aspirations, si tant est qu’elles soient formalisées. Dans tous les cas, nous nous efforçons d’apporter diversité et ouverture dans l’offre de services. Nous sommes présents pour soutenir les jeunes dans leurs envies et leurs projets, pour les accompagner autant qu’ils en ont besoin, pour aider également les plus fragiles et défavorisés d’entre eux, à travers le Centre Communal d’Action Sociale par exemple. Enfin, nous faisons en sorte qu’ils bénéficient d’une offre de formation professionnelle et universitaire de qualité qui leur permette de se lancer dans la vie active. Un guichet unique « jeunes » est actuellement en réflexion qui permettra de centraliser l’information les concernant. En conclusion, je rappelle que ma porte est ouverte à tous les jeunes Tullistes porteurs d’un projet d’intérêt collectif. » Le pôle universitaire sur les rails Le projet de Pôle Universitaire de Tulle est lancé. Objectif : mutualiser les ressources et l’information concernant l’offre de formation des différents établissements. Pour l’heure, il s’est agi de travailler sur la mise en réseau des différents acteurs du dispositif, la tenue d’un séminaire leur a ainsi permis de définir les attentes et besoins de chacun et d’évoquer des projets communs. « Tous les partenaires de formation de la ville ont très envie de travailler ensemble. La journée de l’intégration que la ville a organisée en direction des étudiants a déjà permis un premier pas vers la convivialité, ce fut l’occasion pour les étudiants de faire connaissance. La dynamique est enclenchée », constate Magali Lachassagne, adjointe au maire déléguée à la jeunesse et à la vie étudiante. C’est nouveau ! Réductions et bons plans pour les jeunes Tullistes ! La ville de Tulle lance dès le mois de février la carte 12-25. Totalement gratuite, elle permet de bénéficier de réductions ou avantages exclusifs chez plus de 30 commerçants et lieux culturels tullistes. Pour en bénéficier, c’est très simple ! Il suffit d’être âgé entre 12 et 25 ans et d’être scolarisé dans un établissement tulliste. Présentez-vous à l’accueil de la mairie ou au centre culturel et sportif (avenue Alsace Lorraine) muni d’une pièce d’identité, d’une photo d’identité et d’un certificat de scolarité. Toutes les infos et le détail des avantages sur le site de la ville de Tulle : www.ville-tulle.fr Jean-Marc Seijo-Lopez, directeur de la Mission Locale de Tulle « Nous accompagnons 2 000 jeunes par an » « L’insertion professionnelle des jeunes de 16 à 25 ans est le cœur de métier de la Mission Locale. Notre action comporte ainsi deux volets : l’emploi et la formation ; et le soutien au plan social autour de problématiques pouvant être un frein à l’insertion professionnelle (mobilité, logement, ressources financières). Nous travaillons ainsi sur le projet de vie. Pour ce faire, la Mission Locale a développé des collaborations avec différents partenaires économiques ou sociaux, elle a tissé des liens étroits avec les collectivités locales ainsi qu’avec les entreprises du secteur. Pour résumer, la Mission Locale intervient à plusieurs niveaux : l’accueil, l’accompagnement socioprofessionnel à travers un suivi approfondi et personnalisé, le développement local emploi qui consiste à démarcher les entreprises. En moyenne, nous accompagnons 2 000 jeunes par an, sachant que 700 jeunes sont nouvellement accueillis chaque année. Nous établissons 14 000 contacts par an et réalisons 9 000 entretiens personnalisés. En terme de résultats, cela représente, en 2011, 250 entrées en formation, 2 900 entrées en emploi pour un millier de jeunes, ce qui signifie qu’ils effectuent plusieurs contrats. Mais 380 emplois sont durables. » TULLEmag numéro 78 - Février 2012 8 Dossier Un programme d’actions municipales étoffé Accueil de loisirs Le Chambon est bien connu des enfants tullistes. C’est en effet le haut lieu de l’activité de loisirs, là où l’on vient prendre du bon temps les mercredis et pendant les vacances scolaires. L’accueil de loisirs propose ainsi des activités pour les enfants de 3 à 15 ans, en partenariat avec les associations locales : activités manuelles, sportives et de loisirs, mais aussi des séjours, des sorties à la journée et des stages à thème (tennis, kayak, piscine, VTT…). Il y en a pour tous les âges et tous les goûts. Le tout à des tarifs très attractifs, l’accent étant mis sur l’accessibilité de la structure au plus grand nombre. Ainsi par exemple, les tarifs sont identiques quelque soit le séjour ou l’activité choisis. Pour l’année scolaire 2011/2012, ils sont quelques 400 enfants inscrits au Chambon qui accueille ainsi en moyenne 100 à 110 enfants à la journée. Le pic étant bien entendu en saison estivale où ce service municipal prend alors en charge quelques 200 enfants par jour. Une équipe de 15 animateurs - 20 en été – est mobilisée sur le site. Péri-scolaire La Ville de Tulle porte également le Contrat Educatif Local (C.E.L.) qui a pour objectif d’encourager les enfants à la pratique d’activités en dehors des heures de classe. Ce temps a lieu dans l’établissement scolaire pendant la pause de midi. C’est enfin la municipalité qui met en œuvre les études surveillées (en partenariat avec l’Association culturelle et éducative pour le développement citoyen) et la garderie. Rencontres internationales de la jeunesse Chaque année, une centaine de jeunes des clubs sportifs sont invités à se rendre dans l’une des villes jumelées pour prendre part à des tournois sportifs. Cette année, ils se rendront à Bury en Angleterre, le dernier week-end de juin, à l’occasion du passage de la flamme olympique dans la jumelle anglaise. Tempo L’accès aux loisirs pour tous Soucieuse de favoriser l’accès aux activités culturelles et sportives au plus grand nombre, la Ville de Tulle a mis en place une action dénommée « Tempo ». Elle s’adresse aux familles aux revenus modestes et concerne les jeunes Tullistes âgés de 6 à 25 ans. Sous condition de ressources, Tempo, proposé par le Centre Communal d’Action Sociale (C.C.A.S.), permet de prendre en charge 75% du tarif de cotisation à une association culturelle ou sportive tulliste ayant signé la charte « Tempo » qui définit les engagements. En font ainsi partie : le club « la Tulliste », le Tulle Football Club, mais aussi le Conservatoire à rayonnement départemental, la Cour des Arts… Soit au total, une trentaine de possibilités. « Il s’agit d’une action primordiale pour notre service qui oriente ses activités vers l’insertion. L’insertion par le sport ou la culture des jeunes vivant dans des familles où les loisirs ne sont pas développés est en effet un élément à prendre en compte », souligne Laurence Gout, responsable du pôle service social du C.C.A.S. de Tulle. L’action Tempo fonctionne par année scolaire. Il convient donc, pour en bénéficier, de se présenter au C.C.A.S. muni de justificatifs de domicile et de ressources ainsi que du montant de la cotisation. C.C.A.S., 25 quai Gabriel Péri 05 55 21 73 18. Espace Jeunes Un lieu où les projets prennent vie Implanté au rez-de-chaussée du Centre Culturel et Sportif, l’Espace jeunes est un lieu où les ados aiment à se retrouver. Un lieu de détente et de convivialité, un lieu d’échanges et de partage ouvert aux 11-18 ans où l’on peut s’amuser entre copains et copines ou pratiquer des activités, au gré de ses envies. Agnès Pacherie, la maîtresse des lieux, assure l’encadrement, accueille, discute, écoute beaucoup… Toujours présente pour apporter un conseil, un soutien. « J’aide les jeunes qui fréquentent le lieu à concrétiser leurs projets et leurs envies, j’essaye d’apporter une réponse à leurs attentes mais en les poussant à s’impliquer car on ne vient pas ici pour consommer » explique l’animatrice. Les maîtres mots sont l’implication personnelle, la responsabilisation. Des valeurs indispensables sur le chemin de l’autonomisation des jeunes. « Partir en séjour, faire une sortie, cela implique au préalable la mise en place d’activités pour collecter des fonds. De même, les bénéfices des boissons vendues à l’Espace Jeunes vont au profit d’une association qui a été créée pour financer les projets » précise Agnès. Au total, 70 jeunes Tullistes sont adhérents à l’Espace Jeunes. Parmi eux, Laura, Gaëlle, Nicolas et Vincent : « on vient ici pour s’amuser avec des jeunes de notre âge », expliquent-ils. Vincent fait partie des «vieux de la vieille », voilà déjà 4-5 ans qu’il fréquente le lieu : « Au départ, parce que je ne savais pas quoi faire le mercredi. C’est un copain qui m’a amené. J’y ai fait des connaissances et j’apprécie de pouvoir participer à des voyages, des activités comme le canoë sur la Dordogne ». Diane, 11 ans, n’est là que depuis quelques mois mais est déjà une adepte : « C’est l’esprit qui m’a plu ici. Tout le monde vous accepte quelque soit votre âge. C’est une bande de copains ». Espace jeunes, Centre culturel et sportif, 36 avenue Alsace Lorraine 05 55 20 21 27. [email protected] 9 TULLEmag numéro 78 - Février 2012 Dossier Espace Lovy Le fruit d’un partenariat riche et constructif Depuis un an, les amateurs de skate, de BMX (sport cycliste acrobatique et spectaculaire), et de graff peuvent pratiquer leur activité préférée à l’Espace Lovy, à l’abri des intempéries. Ce lieu est le fruit d’un projet original et atypique. Il a pu voir le jour grâce au partenariat qui s’est instauré entre des jeunes porteurs du projet et la municipalité tulliste. Avec l’ambition commune de trouver une solution qui réponde à une double exigence : d’une part réaliser un équipement qui réponde aux attentes et au mode de fonctionnement des pratiquants de ces activités dites « urbaines » ; d’autre part, respecter les contraintes propres à un équipement public, en termes de sécurité par exemple. Tout a débuté avec le festival Culturb’ en 2007, à la suite duquel s’est engagée une réflexion sur la notion de « culture urbaine ». « Il est alors apparu qu’il serait bien d’ouvrir un espace expérimental pour que ces pratiques puissent s’exprimer de la manière qui leur est propre. C’est-à-dire dans l’esprit de liberté qui les caractérise », raconte Nicolas Guerrier, l’un des acteurs du projet. Le lieu fut trouvé, au gymnase Lovy. Restait à parvenir au nécessaire équilibre pour satisfaire toutes les parties. « Ce fut long à aboutir, de la conception jusqu’à l’auto-construction de la structure et sa certification par un bureau de contrôle. Après avoir ouvert le lieu en travaillant avec les Francas, nous avons créé l’association Coping, gérée de manière collégiale », rappelle Nicolas. L’auto-construction des rampes de skate était un des aspects que les pratiquants avaient tout particulièrement à cœur. « Nous voulons que l’on comprenne que derrière ces pratiques, il y a d’autres choses comme la philosophie du « do it yourself », des valeurs (la gratuité, l’éducation populaire...) et d’autres pratiques (photo et vidéo, publication d’un journal) », souligne l’un des membres, Vivien Vedrenne. Outre la mise à disposition du lieu, la Ville a participé en finançant l’achat des matériaux de construction. « Elle bien joué le jeu par rapport à d’autres municipalités, elle a osé prendre ce risque, ses élus ont cru en la liberté et en l’intelligence de ces pratiques. Les collectivités ont souvent comme réflexe premier d’essayer de canaliser les skaters en les enfermant dans un skatepark. Au contraire, au Lovy nous essayons de créer un espace d’ouverture », constate Nicolas. L’Espace Lovy, auto-géré par Coping, est ouvert deux jours par semaine, le mercredi et samedi et sur session à la demande. Contact : [email protected] Laurent-Gilles Mirou, directeur du Foyer Jeune Travailleur « Une palette de solutions de logement » « La mission première du FJT, c’est le logement. Nous proposons une palette de solutions de logement pour des jeunes de 16 à 30 ans afin de renforcer leur insertion sociale et professionnelle. Nous disposons à cet effet d’une résidence sociale à Tulle qui nous permet d’accueillir et de loger temporairement des jeunes, seuls ou en couple, avec ou sans enfant, et ayant de faibles ressources. A côté de cela, nous avons également développé des logements en souslocation sur l’ensemble du département de la Corrèze. Cela permet d’apporter une solution de proximité, par exemple pour des jeunes en stage sur d’autres communes. L’objectif à terme est d’accompagner les jeunes à leur propre autonomie en terme de logement. Nous pouvons ainsi effectuer un glissement de bail, nous faisons de la médiation avec les bailleurs. En parallèle, nous assurons un accompagnement socio-éducatif pour tous les jeunes qui passent par notre structure. En 2011, nous avons accueilli au sein de la résidence sociale 164 jeunes qui séjournent en moyenne 5 mois et demi. En logement extérieur, 120 jeunes ont été suivis par le service Habitat Jeunes. » Un accompagnement pour « être parent » Le Centre Communal d’Action Sociale de la ville de Tulle est l’un des acteurs du Réseau d’Ecoute, d’Appui et d’Accompagnement des Parents (R.E.A.A.P.) de Corrèze. Créée en 2001, cette instance regroupe différents partenaires (associations, institutions locales, services d’Etat…) qui œuvrent pour renforcer et développer les liens entre parents et enfants. Le réseau tente ainsi d’apporter des réponses adaptées aux questions que se posent les parents dans leur fonction d’éducation. En 2011, le R.E.A.A.P. du secteur de Tulle a ainsi mis en place un programme d’action autour du jeu. Trois après-midis récréatifs ont été organisés dans les quartiers de la ville. Ce programme s’est achevé fin janvier par une conférence-débat organisée au Centre Culturel et Sportif de Tulle. Pour 2012, le comité local du R.E.A.A.P. souhaite développer les lieux d’échange et de débat autour des problématiques ayant trait à la « parentalité ». TULLEmag numéro 78 - Février 2012 10 Environnement Les pêcheurs aménagent des nids douillets pour les truites Très active et mobilisée, l’Association Agréée de Pêche et de Protection du Milieu Aquatique (A.A.P.P.M.A.) de Tulle veille à assurer un avenir de qualité pour nos cours d’eau et leurs ressources piscicoles. Ceci en menant diverses opérations de protection et de surveillance des milieux aquatiques et de leur patrimoine. L’A.A.P.P.M.A. a tout d’abord établi un état des lieux, un diagnostic des rivières de son secteur. Diverses études ont ainsi été conduites, notamment par des étudiants en licence professionnelle « Diagnostic et Aménagement des Ressources en Eau ». Elles font au final apparaître que tous les petits tributaires sont déconnectés de la rivière par des embâcles, naturels ou dus à l’homme. Les truites ne peuvent alors plus remonter les cours d’eau pour venir frayer et se reproduisent dans les rivières mères où ces frayères naturelles sont balayées en cas de grosses crues. Pour remédier à cela, l’A.A.P.P.M.A. œuvre à la réalisation de divers aménagements et dispositifs. En 2010, elle a ainsi organisé un système de pré-bassins sur le Chadon pour permettre aux poissons de remonter la rivière et a créé une frayère dans le cadre d’un chantier-école. Un important programme qui a pu voir le jour grâce à un financement croisé (Région, Département, Agence de l’Eau, AAPPMA et fédération de pêche). En 2009, l’association s’était également attelée à ôter les embâcles sur la Menaude pour créer des zones propices à la bonne reproduction des poissons. En 2012, l’équipe projette de créer deux nouvelles frayères sur la Montane ou le Salabert et de procéder à des nettoyages pour favoriser une meilleure circulation de l’eau. « Nous travaillons en priorité avec le patrimonial, c’est-à-dire avec l’existant, mais nous soutenons les effectifs par de l’apport extérieur si cela est nécessaire », signale Marc Lescure, le président de l’association. Reste désormais à patienter pour apprécier les premiers résultats de ces programmes tant il s’agit là d’un travail de longue haleine. En partenariat avec la Fondation Danielle Mitterrand, France Libertés, Corrèze environnement et Mashikuna organisent une conférence-débat « L’eau, bien commun ou marchandise» avec Jean-Luc Touly de l’ACME (Association pour un Contrat Mondial de l’Eau), le lundi 20 février, à 20h30, salle UP Marie Laurent. Renseignements : 05 55 25 76 33 11 La chasse au frelon asiatique est ouverte ! Introduit involontairement en France en 2004 dans le Lot-et-Garonne, le frelon asiatique a déjà colonisé de nombreux départements du quart sud-ouest et menace nos populations d’abeilles. L’heure est donc à la lutte contre cet envahisseur afin d’en freiner l’expansion, son éradication semblant impossible. Le piégeage est ainsi une des actions prioritaires préconisées. S’il représente un danger pour l’homme par ses piqûres, tout comme le frelon européen, le frelon asiatique est surtout un fléau pour les ruchers. En effet, il est un grand amateur d’abeilles dont il se nourrit. Le frelon asiatique est ainsi une menace de plus pour la survie des abeilles, d’autant qu’on ne lui connaît guère de prédateurs. Pour limiter son invasion, le piégeage des reines fondatrices des colonies apparaît comme une solution efficace. En effet, les jeunes reines hibernent et ébauchent un nouveau nid au printemps. C’est donc au moment où les fondatrices sortent de l’hivernage, entre février et mai, avec un fort besoin énergétique, qu’il est possible de les piéger, alors que les ressources en sucres sont encore peu abondantes dans la nature. Le piège peut être réalisé simplement, à l’aide d’une bouteille en plastique par exemple. Un mélange de bière et de sucre servant d’appât. Reste à définir son emplacement, à proximité de points d’eau, puisque le frelon asiatique en a besoin pour construire son nid. Pour plus de renseignements, contacter le Groupement Corrézien de Défense Sanitaire. Tél. : 05.55.20.89.35. TULLEmag numéro 78 - Février 2012 Economie Commerces Les petits nouveaux Aurélien Bachellerie Mordu de pêche Le Trech a vu s’installer un nouveau commerce en février dernier, dans l’un des superbes bâtiments du quartier. Aurélien Bachellerie a en effet ouvert une boutique spécialisée dans les articles de pêche. Leurres, moulinets, hameçons, cannes à pêche… Tous ceux qui aiment taquiner le poisson trouveront ici leur bonheur. A cela, s’ajoutent des articles pour la chasse et une gamme d’articles textiles. Après une carrière dans l’armée, Aurélien a décidé de retourner à ses premières amours : la pêche. Guidé par sa passion, ce jeune homme de 33 ans entame alors sa reconversion. Il fait ses armes dans un grand magasin de sport à Verdun, pendant trois ans, avant de retrouver la Corrèze, sa terre natale et « plus belle région de France » à laquelle il est tant attaché. Ici, il s’installe à son compte et choisit de s’implanter en plein cœur de ville car, commente-t-il, « je trouvais dommage qu’il n’y ait plus de petites boutiques de pêche et autres bazars en centre-ville et le Trech est un quartier actif et dynamique ». Pour l’accompagner dans sa démarche, il se tourne vers la Chambre de Commerce et d’Industrie et bénéficie du soutien de la plateforme d’aide à la création d’entreprise Tulle Ussel Initiatives. Féru de pêche à la truite et au petit leurre ultra léger, le jeune commerçant s’est spécialisé dans les techniques de pêche sportive. Avec professionnalisme, gentillesse et bonne humeur, il vous accueille, vous guide et vous conseille pour vous équiper. « Je n’hésite pas à passer du temps avec les clients, à leur montrer comment monter une canne à pêche par exemple », signale ce passionné qui passe plusieurs demi-journées par semaine au bord de l’eau. Aussi, à l’occasion, propose-t-il aux plus novices de l’accompagner pour quelques démonstrations. Avec l’ambition de communiquer et de faire partager sa passion. Aurélien Pêche, 14 rue Riche. 05 44 40 91 02 ou 06 71 47 66 13. Ouvert du mardi au samedi de 9h à 19h en continu. Auto Bilan Corrèze Inspection sous toutes les coutures Précédemment installé rue Maurice Caquot, le centre de contrôle automobile Auto Bilan Corrèze, créé en 1985, a déménagé cet été pour s’installer dans la zone d’activité de Cueille. Il bénéficie désormais de locaux plus spacieux, aux normes pour l’accueil de personnes handicapées, ainsi que d’une meilleure visibilité. Ce nouvel emplacement lui permet d’attirer une nouvelle clientèle. Le centre s’est également équipé de nouveaux outils de contrôle plus modernes et plus performants. Institué en 1992, le contrôle automobile est en effet une affaire de professionnels. Ce système de surveillance consiste en une photo d’un véhicule à un instant donné afin de s’assurer que ses fonctions essentielles sont en état. Quelques 125 vérifications sont ainsi effectuées parmi 10 fonctions ayant toutes des points soumis à une contre-visite. Ils concernent par exemple l’état des pneus, la pollution, l’étanchéité du pot d’échappement, l’éclairage, le système de freinage… Le centre agréé doit répondre à un cahier des charges bien précis. Le contrôle technique dure une quarantaine de minutes. La contre-visite doit être effectuée sous deux mois. C’est l’employé du centre, Victor Da Costa, passionné de voitures, qui effectue ici les différentes étapes de contrôle. Le centre effectue en moyenne 3 000 contrôles par an. Rue du Dr Gaston Ramon - 05 55 20 92 54. TULLEmag numéro 78 - Février 2012 12 Téléphonie et Internet Tel and Com fait son entrée Depuis début décembre, Tulle compte un nouveau spécialiste de la téléphonie mobile et d’internet. Sous l’enseigne Tel and Com, la boutique a ouvert ses portes avenue Victor Hugo. Elle est dirigée par Christophe Brun, salarié de cette société française depuis cinq ans, et emploie deux vendeuses. Couleurs vives et pétillantes sont la marque de cette société lancée en 1997 par le groupe Norauto et qui connaît aujourd’hui un franc succès. L’enseigne, spécialiste multi-opérateurs, cible avant tout une clientèle jeune et branchée nouvelles technologies et tendances. Elle propose ainsi smartphones, tablettes numériques, mini PC, auxquels s’ajoute une large palette d’accessoires. Le tout en mettant l’accent sur la qualité du service offert et la satisfaction du client. Conseil et accompagnement sont ainsi tout particulièrement privilégiés. 49 avenue Victor Hugo – 05 55 20 69 67 Tulle Net Auto Pour que votre voiture se fasse une beauté Les dames ont leur salon d’esthétique. Mais sachez que les voitures peuvent aussi s’offrir une petite séance de remise en forme et en beauté. Créé il y a un an, Tulle Net Auto est en effet un spécialiste en la matière. Le jeune Sébastien Patte est le fondateur de ce « centre d’esthétique automobile » qui se propose de donner un coup de jeune à votre véhicule grâce à un nettoyage minutieux. Une véritable rénovation en fait plus qu’un simple nettoyage, insiste le jeune chef d’entreprise : « Le véhicule sort de mon atelier le plus net possible, astiqué dans ses moindres recoins ». Comptez 3 à 4 heures pour un lifting complet qui comprend le lavage intérieur et extérieur, le nettoyage et détachage des moquettes et tissus, de la carrosserie, la rénovation des plastiques... Sébastien Patte a tout d’abord testé son activité pendant plus d’un an, avec un simple atelier mobile, auprès d’une clientèle professionnelle. « J’ai débuté en préparant les véhicules des concessionnaires automobiles. J’avais donc un volume d’affaires qui m’a permis d’envisager avec confiance mon développement et mon installation dans des locaux. J’ai eu la chance que les concessionnaires m’aient soutenu et encouragé en me conseillant par exemple sur l’équipement nécessaire, en se montrant exigeants. Cela m’a aidé à acquérir une qualité et un sérieux indispensables ». Sébastien rénove en moyenne 180 à 200 véhicules par mois et a pour objectif de développer la clientèle de particuliers. Le créateur a bénéficié du dispositif ACCRE et d’une aide à l’investissement du Conseil Général. Au total, il a investi 40 à 50 000 euros dans l’équipement et l’aménagement de son magasin. Et ce n’est pas fini : le jeune homme travaille à l’isolation de ses locaux et à l’installation de deux pistes de lavage. Avec déjà en tête d’autres projets de développement… www.tulle-net-auto.fr Route de Brive, ZI Mulatet – 05 44 40 68 75 ou 06 23 00 15 82 Du neuf à l’agence Claude Viacroze Georges Blain et Claude Viacroze. Installé dans le Trech, l’agence Claude Viacroze cède une partie de son activité. A savoir, la partie expertise en techniques immobilières (dépistage plomb, amiante, termite, loi Carrez…) qui s’est considérablement développée et compliquée au fil des ans. Ce sont deux autres professionnels du secteur, Georges Blain et Olivier Delpuech, installés à Roanne dans la Loire, qui prennent le pôle expertise technique immobilière. A trois ans de la retraite, Claude Viacroze a ainsi souhaité restructurer son affaire et l’axer sur ses deux autres métiers : coordinateur de sécurité et de protection de la santé sur les chantiers et économiste de la construction. Le professionnel conservera également l’activité très spécifique de dépistage du radon dans les lieux publics et proposera du conseil technique en bâtiment pour les particuliers, car « il y a une demande en ce domaine », souligne-t-il. 13 TULLEmag numéro 78 - Février 2012 Retour en images 2011 Los Ramollos : acrobaties, jonglage... et fous rires ! D’une année l’autre… Avec la fête en trait d’union. 2011 s’est achevé en beauté : le père Noël a fait rêver les bambins tandis que partout dans la ville, les animations et spectacles battaient leur plein. Que de surprises pour se laisser émerveiller ! 2012 quant à elle s’est ouverte en fanfare sur les flonflons des bals et les accents de convivialité des repas offerts à nos seniors. Retour tout en images sur les événements qui ont marqué cette fin et ce début d’année. grands porté petits et Les Piafs ont em plumes ! de lon bil ur to dans un t prom Les poneys on Repas des Aînés : convivialité et bonne humeur Chaque soir, un spectacle était proposé depuis les fenêtres de la ville. Le petit train a sillonné la vi lle en musique ... TULLEmag numéro 78 - Février 2012 petits sur ené les plus 14 aud. la place Berte « Métamorphose » à la Cour des Arts... Le Père Noël a fai t des apparitions remarquées chez les commerçants tullistes Ateliers créatifs à la Cour des Arts à 2012… Fanfare et feu x d’artifice pour clôturer la gran de semaine d’a nimations... Après-midi récréative de l’Instance de Coordination Autonomie. 15 décembre ux Tullistes. lent les nouvea : les élus accueil ettent Sports se m ophées des daise an irl re à l’heu les Tr 13 janvier : 15 TULLEmag numéro 78 - Février 2012 Communauté d’agglomération Elie Bousseyrol, Président de « Tulle Agglo » « Nous avons des atouts, il nous appartient de les améliorer » « Tulle Agglo » est née le 1er janvier 2012. La communauté de communes Tulle et Cœur de Corrèze s’est ainsi transformée en une communauté d’agglomération qui regroupe 37 communes. Ce changement de statut a donné lieu à l’élection de nouveaux élus. Les 66 délégués communautaires ont élu les membres du bureau et un président, Elie Bousseyrol, qui a ainsi été reconduit dans ses fonctions jusqu’en 2014. Entretien avec le président de cette nouvelle entité. Que signifie pour vous votre reconduction à la tête de ce qui est devenu une Communauté d’Agglomération ? C’est simplement la continuité logique d’un travail accompli ensemble, avec les élus et le personnel de cette collectivité territoriale. Je me suis porté candidat à ma succession car un certain nombre d’élus communautaires me l’ont demandé, afin d’aller au bout d’un mandat. Il fallait donner à la communauté de communes un coup d’accélérateur, d’où la volonté de passer en communauté d’agglomération. Avec l’ambition d’affirmer davantage la cohérence d’un territoire qui doit se vouloir solidaire et dynamique. Cela passe par trois orientations claires : conserver et améliorer les services offerts à la population ; développer le lien social, valeur phare d’un territoire qui a beaucoup souffert au cours des vingt dernières années ; et enfin, impulser des démarches de développement, sur le plan économique notamment. Notre projet est de rendre ce territoire attractif et de permettre son développement. Quelles sont vos priorités d’action et les grands dossiers que vous souhaitez porter et défendre au cours de votre mandat ? TULLEmag numéro 78 - Février 2012 Le tourisme devra être un de nos premiers axes de travail et nous aurons ainsi prochainement à faire des choix d’orientation sur ce dossier. Il me semble également primordial de défendre l’image de « propreté » de notre territoire. Et sur ce point, il nous faudra accélérer le rythme de certaines de nos politiques. Par exemple dans le domaine du traitement et de la valorisation des déchets : nous devons rattraper notre retard par rapport à d’autres régions pour ce qui est du tri sélectif. Enfin, d’autres dossiers devront retenir notre attention, à savoir le projet de cinéma, de Musée de la mémoire et des industries tullistes ou celui de valorisation du site archéologique de Tintignac. Tout cela devra se faire, je tiens à le préciser, en veillant à rester dans des dépenses maîtrisées et raisonnables. L’agriculture et les ressources liées à la forêt font aussi partie de mes préoccupations, de même que l’habitat et l’offre de soins. Tulle Agglo devrait-elle être amenée à prendre de nouvelles compétences dans un proche avenir ? Les interrogations portent plutôt aujourd’hui sur la place de la ville-centre par rapport à l’ensemble du territoire de 16 la communauté d’agglomération. Nous avons besoin de la ville-centre et il faut continuer à lui donner un rayonnement important car l’Agglo ne vivra pas sans une ville-centre attractive. En même temps, il est indispensable que les autres communes profitent de cette évolution. Le dynamisme de Tulle Agglo passe ainsi par un équilibre entre les communes et la ville-centre. Ce qui n’est pas simple. Nous avons aujourd’hui, je pense, une belle panoplie de compétences possibles. La question qui se pose est de savoir qu’estce que la communauté d’agglomération peut apporter de mieux par rapport à ce qui se fait déjà ? Tulle Agglo, concrètement qu’est-ce que cela change pour les administrés ? Nous disposerons de quelques ressources financières nouvelles. La Dotation Globale de Fonctionnement devrait sensiblement augmenter. Ce qui permettra d’améliorer les services rendus à la population. Dans tous les cas, il est important que l’on ne fasse pas supporter ces évolutions aux contribuables. Un message que vous souhaitez passer à vos administrés en ce début d’année 2012 ? Je les inviterais à ne pas sombrer dans le pessimisme. Nous avons des atouts, il nous appartient de les conserver et de les améliorer. Il nous faut regarder devant et se battre tous les jours pour avancer. Associations Izel Dijoux En avant toutes pour l’occitan ! Les clichés sont tenaces, c’est bien connu. Passéiste, folklorique, ringard… voici quelques unes des idées reçues qui collent à la peau de l’occitan. Longtemps stigmatisée, cette langue est considérée par certains comme un vulgaire patois. Pourtant, la réalité est tout autre et la langue et la culture d’Oc ont d’ardents défenseurs, bien loin d’un passéisme poussiéreux et nostalgique. Jeune professeur d’histoire/géographie, le tulliste Izel Dijoux est de ces passionnés qui défendent la préservation de cette richesse linguistique et milite pour la reconnaissance officielle de l’occitan en tant que langue à part entière. Ses parents le parlent et la discipline qu’il enseigne a naturellement nourri son intérêt pour cette langue encore bien vivante et porteuse de toute une culture populaire. Pour lui, elle est une source d’infor- mations et de renseignements précieuse. « L’occitan permet de comprendre l’étymologie des noms locaux par exemple. Il est à l’origine de nombreux mots d’argot et mots d’usage courant tels que « que dalle », « qu’es aquò », « racaille ». Il a donc une réalité dans la vie de tous les jours », constate l’enseignant, en regrettant qu’au nom du progrès, on laisse disparaître cette langue. Et avec elle, tout un patrimoine culturel, « des légendes, un imaginaire qui ne se sont pas transmis et tombent dans l’oubli ». La transmission de l’occitan est donc son cheval de bataille. « Une langue n’est vivante que si les gens la parlent », souligne-til à ce propos. Izel rappelle les multiples intérêts de sa pratique et de son apprentissage : « Jaurès disait que c’était une sœur pour les autres langues latines ». Pour Izel Dijoux, la langue d’Oc est également une formidable « école de la diversité et de la tolérance », une façon d’être et de penser et de gagner en assurance face à la mondialisation. Ou encore un moyen de se prémunir d’une uniformisation galopante et appauvrissante. Le jeune homme s’est lancé dans l’apprentissage de cette langue qu’il étudie à l’université par correspondance. Son ambition est de l’enseigner à son tour. Bien des efforts restant cependant à faire en ce domaine. C’est pourquoi Izel Dijoux appelle à participer à la grande manifestation en faveur de la langue occitane le 31 mars 2012 à Toulouse. Un co-voiturage peut être mis en place. Pour cela, contacter Izel Dijoux : [email protected] La danse country a son club Colline des Fages « Ring ding ding car j’aime bien, le folklore américain ! » Souvenez-vous, Sheila dans les années 60. Aujourd’hui à nouveau, le folklore américain est à la mode et la danse country, qui s’en inspire, a ses adeptes. Un club s’est ainsi créé à Tulle en août dernier, sous la houlette d’Amélie Freygnac Malaga. Cette passion lui vient de ses grandsparents :« ils ont vécu aux Etats Unis et ma grand-mère m’avait appris quelques-unes de ces danses », explique Amélie. La jeune femme rejoint un temps les cours de Stephan Lawson à Sainte-Fortunade. Face à la demande grandissante sur la ville-préfecture, le professeur lui propose de lancer l’activité sur Tulle. Le club de country tulliste est né. A ce jour, une dizaine d’amatrices de tous âges (ces messieurs n’ont pas encore franchi les pas…) l’a rejoint, créant ainsi un petit groupe convivial qui se retrouve un samedi matin par mois pour un cours avec le professeur, puis répète tous les jeudis de 20h à 21h au Centre Culturel et Sportif. « C’est une danse très gaie, très vivante et dynamique. Elle se pratique seul ou en groupe, souvent en ligne. A chaque musique country correspond une danse spécifique, avec un pas particulier », résume Amélie. Créée le 7 janvier 2002, l’association « Colline des Fages » a soufflé ses dix bougies récemment. Son objectif : être un lieu de concertation et d’échange entre la population et les élus, créer du lien social et de l’échange de savoir. L’expérience a été tentée et elle a réussi… L’association propose ainsi de nombreux ateliers : alphabétisation, gymnastique, informatique, randonnée pédestre, bibliothèque, belote, atelier cuisine. Ses 87 adhérents partagent ainsi des savoir-faire, un même intérêt pour une activité et de la sympathie. Le succès du repas de quartier au mois de juin qui réunit de 150 à 160 personnes dans la convivialité, illustre bien tous ces liens créés. D’autres projets sont en gestation : animation d’anglais, animations pour les enfants en période de vacances scolaires, etc. Pour Jean-Jacques Chastanet, le nouveau président, « une association, c’est une histoire, un vécu en commun, une culture ». C’est dans le respect de cet héritage qu’il entend continuer à agir dans sa nouvelle fonction, afin qu’au-delà des différentes manières de penser, les habitants du quartier continuent à se connaître, se comprendre, se divertir et s’enrichir mutuellement ! Association Colline des Fages, HLM entrée 2, rue de la Châtaigneraie. 17 Dix ans et toujours là… TULLEmag numéro 78 - Février 2012 Gros plan Service des Archives Municipales Gardien de la mémoire de Tulle et de la Résistance Installé dans les locaux de la Maison de la Solidarité, au 25 quai Gabriel Péri, le service des Archives Municipales de Tulle est essentiel pour constituer et conserver la mémoire de l’histoire de la ville. Plan géométrique de la Ville de Tulle - 1823 Archives Municipales de Tulle 604W1 Collecte et gestion des documents de la collectivité mais aussi conservation et mise en valeur du patrimoine historique de la ville : ce sont là les deux principales missions à la charge du service municipal des archives. Ce dernier accueille également le public qui a un droit d’accès aux fonds d’archives, dans le respect toutefois des délais de communicabilité prescrits par la loi pour chaque type de document. Documents municipaux Le service des Archives Municipales doit recueillir, trier, organiser, gérer et assurer la conservation matérielle des données que les services municipaux ont légalement obligation de lui verser. « Tout est archive, commente son responsable Nicolas Giner, l’ensemble des documents produits et reçus par les services sont concernés, c’est-à-dire les documents et actes administratifs (délibérations du conseil municipal, arrêtés du Maire…) les tables de recensement, les factures, les marchés publics, mais pas seulement. Ce sont aussi les dossiers des expositions des musées, les journaux municipaux par exemple ou encore les documents de travail ». Un document public ne peut être détruit que dans le cadre d’une procédure bien précise et très réglementée. « Il y a deux raisons à la sauvegarde de ces documents municipaux, explique l’archiviste Nicolas Giner : cela doit permettre à la ville de faire foi, de se défendre en cas de litige, autrement dit, faire preuve ; mais aussi pour lui permettre de documenter ses politiques présentes et futures à la lumière des actions antérieures, c’est une ressource documentaire ». Patrimoine historique Le fonds ancien de la Ville de Tulle comporte deux parties : l’une est conservée dans les locaux des archives municipales tandis que l’autre a été déposée aux Archives Départementales. Ce fonds comprend par exemple des plans de bâtiments, les plans cadastraux, les bulletins municipaux depuis 1882, le recensement militaire depuis 1883 ou encore les dossiers concernant les travaux réalisés depuis le début du 20e siècle. Concernant les actes d’état civil, ils sont disponibles depuis la période révolutionnaire jusqu’au début du 20e siècle. Le service des Archives Municipales a par ailleurs vocation à recevoir les archives privées (émanant d’associations, de particuliers ou d’entreprises) qui participent à la valorisation du patrimoine local, et ce par le biais de legs, don, ou dépôt. C’est ainsi que l’association la Cité de l’Accordéon a déposé son fonds qui retrace l’histoire du festival « Les Nuits de Nacre ». De même, dans l’attente de la création d’un Musée de la mémoire et des industries tullistes, le service a accueilli en 2011 le fonds d’archives du Musée de la Résistance et de la Déportation de Tulle. Ce fonds a tout d’abord fait l’objet d’un colossal travail d’inventaire, de tri, de classement et de répertoriage des documents. Mais aussi de stockage, afin qu’il soit conservé dans de bonnes conditions, avec des boîtes de conditionnement sur mesure, à PH neutre notamment. Le fonds sera prochainement accessible au grand public en fonction de la règlementation légale et de la fragilité des documents. Pour Nicolas Giner, il présente « une valeur historique exceptionnelle ». Il est une source d’information précieuse pour tous les passionnés d’histoire, les étudiants ou chercheurs intéressés par cette période de l’histoire. « Ce fonds retrace toute l’histoire du mouvement des Francs Tireurs et Partisans (FTP) de la Corrèze, il renseigne sur l’organisation de la résistance en Corrèze, sur les événements qui ont marqué la ville de Tulle en juin 1944, sur l’action des résistants notamment à travers de nombreux témoignages. C’est un fonds très riche et divers qui occupe près de 15 mètres linéaires de notre magasin d’archives ». Affiche Citoyens de Tulle - 1944 Archives du Musée de la Résistance et de la Déportation de Tulle 1AFF274 Une salle de lecture est à la disposition du public pour pouvoir consulter les archives. Horaires d’ouverture au public : du lundi au vendredi de 9h à 11h30 et de 14h à 16h30. TULLEmag numéro 78 - Février 2012 18 Développement durable La vie et demie Une Transformerie pour réinventer une autre manière de consommer Vous souhaitez vous débarrasser d’un vieux meuble, de livres, de bibelots et autres objets ? Avant de les mettre définitivement au rebut, une solution alternative s’offre à vous. L’association « La Vie et Demie » se propose de récupérer vos « vieilleries » pour leur donner une seconde jeunesse. Cette Ressourcerie - ou plus exactement Transformerie ainsi que le définissent les porteurs du projet – s’est créée à Tulle il y a deux ans. De quoi s’agit-il au juste ? Adhérente au réseau national des ressourceries, cette structure s’est fixée pour mission de « transformer des déchets en ressources », de redonner une jeunesse à des objets d’occasion, de « transformer le rapport à la culture » en proposant, par exemple, des livres en prix libres. Et ce, avec l’ambition finale de « transformer notre rapport à la consommation », bref, d’interpeller et questionner tout un chacun quant à ses pratiques d’achat et de consommation. Réduire les déchets à la source est un des enjeux de ce siècle en matière de développement durable. Ce qui implique de s’orienter vers une façon de consommer différente. Car faut-il le rappeler, la quantité de déchets que nous produisons est en lien direct avec le niveau de notre consommation. Autrement dit, plus nous consommons, plus nous produisons de déchets dont l’élimination n’est pas sans poser de problème tant au niveau écologique qu’économique. La Vie et Demie développe quatre axes d’action : la collecte des déchets, la valo- risation/transformation, la revente et la sensibilisation à leur réduction. Mais ses membres n’entendent pas se limiter au seul recyclage des déchets. Ils veulent aussi impulser « un lieu d’échanges et de transformation sociale, un lieu d’expérimentations d’autres manières d’être et de faire ». Un lieu ouvert à tous où chacun peut venir boire un verre au sein d’un café associatif. L’association est en train d’acquérir un vaste bâtiment, rue Lucien Sampaix à Tulle, où elle a installé sa boutique de revente et son atelier de transformation. L’équipe, composée aujourd’hui d’une dizaine de personnes dont trois salariés, prévoit des travaux d’aménagement et de mise aux normes des locaux et lance un appel au bénévolat auprès de tous ceux qui souhaitent participer à l’aventure. En projet également, la création d’événements divers. L’association propose d’ores et déjà des soirées-lectures chaque premier vendredi du mois à 20h. Prochain rendez-vous, le 3 février. Une cotisation est nécessaire pour avoir accès au lieu, sachant que « l’adhésion est libre et gratuite, il suffit de s’inscrire sur un cahier, c’est un acte volontaire, la cotisation n’est pas obligatoire », signale Cyril, l’un des fondateurs de l’association. Pendant la période des travaux, la Vie et Demie ouvrira ses portes les mercredi et vendredi après-midi de 14h à 19h. La vie et demie, 55 avenue Lucien Sampeix – 05 44 40 95 25. Commission extramunicipale « politiques durables et équitables » La Ville de Tulle s’est dotée d’un nouvel outil de démocratie participative afin d’associer la population à ses actions « développement durable ». La commission extramunicipale « politiques durables et équitables » a donc lancé ses travaux de réflexions et de propositions au sein de quatre groupes thématiques : - Mobilités et espaces publics - Relocalisations - Energies et ressources naturelles - Mobilisation citoyenne Les associations de quartiers ont largement répondu à la sollicitation de la Ville pour prendre une part active à cette commission composée par ailleurs d’élus municipaux et de structures locales, essentiellement associatives. La vocation de la commission est d’élaborer et de porter de façon partagée des actions locales concrètes pour améliorer le cadre de vie de tous. Les Tullistes qui souhaitent participer aux travaux de la commission sont donc invités à prendre contact avec les responsables des associations de quartier ou avec le service municipal de développement durable (05 55 21 73 53). Un premier rendez-vous public est programmé, samedi 24 mars, sous forme de tables rondes ouvertes à tous publics. Les sujets abordés, liés aux thématiques définies par la commission, seront présentés dans le prochain Tulle Mag. 19 TULLEmag numéro 78 - Février 2012 Expression libre Majorité municipale Le pouvoir actuel décrète qu’il ne faut pas réduire les difficultés du système éducatif à une question de « moyens ». Soyons des élèves dociles, et ne parlons donc pas de « moyens ». Parlons d’autre chose. Par exemple des mesures prises par le pouvoir actuel. - Supprimer de fait le droit à une formation générale pour tous en décidant « d’orienter » les élèves le plus tôt possible en fonction de leurs « aptitudes », c’est décider que la culture et la formation générale joueront un rôle caché parce que le milieu familial sera plus déterminant que l’Ecole pour la réussite des élèves. Et l’Ecole contribuera à transformer les différences familiales en inégalités sociales - Supprimer des postes de professeurs et retrouver 28 élèves ou plus en grande section de maternelle ou au C.P, c’est décider que tous ont les mêmes besoins en langue orale et vont apprendre à lire au même rythme. C’est nier la réalité des élèves. - Supprimer la formation professionnelle des enseignants, c’est décider que ce sera le seul métier qui ne s’apprend pas (avec la voyance peut-être…). C’est décider que la « vocation », le désir d’enseigner ou de se mettre l’abri dans la fonction publique suffisent ! Non, bien sûr ! Car il y a quelques stages chez les enseignants « expérimentés ». On apprendrait donc à enseigner comme un perroquet à parler ? La reproduction professionnelle à tenu lieu de formation pendant des siècles. C’est l’apprentissage chez un « maître » pour toutes les professions. Et pour un enseignant, reproduire pendant 40 ans ce qu’il aura vu faire pendant sa jeunesse ! Les progrès scientifiques et sociaux vont de pair. Ils sont intervenus en même temps en Europe. Et précisément avec l’accès au plus grand nombre au savoir, à l’époque où l’on a commencé à former de véritables enseignants. Un hasard ? Sans doute… - Supprimer un enseignant qui intervient dans plusieurs écoles (soutien, remplaçant, langues étrangères, informatique) fait moins de bruit que de fermer une classe. Mais négliger le soutien, ne plus remplacer un enseignant absent, ne plus enseigner une langue étrangère, délaisser la formation « informatique » à l’école, ne pas doter les collégiens d’outils informatiques performants, c’est diriger vers le service privé payant les parents qui le peuvent, et liquider le service public pour les autres. - Supprimer les postes d’enseignants spécialisés (réseaux d’aide, I.M.E, E.R.E.A) et concentrer les suppressions sur les filières de l’enseignement technique et professionnel, c’est s’attaquer aux plus faibles. Il y a quelques années, des élèves de Tulle, ont élaboré des panneaux pour rappeler aux frontons de leurs écoles la devise de la République : « Liberté, Egalité, Fraternité ». Aujourd’hui, en ne mettant pas les moyens là où ils sont nécessaires, on nie la liberté des familles, on nie l’égalité du droit à l’éducation, on nie la fraternité qui ne se résume jamais à la compassion ni à la charité, mais commence toujours par la justice sociale. Il ne s’agit certainement pas de réduire la politique de l’Education Nationale à la quantité des moyens employés. Mais il est urgent de conduire une politique qualitative des moyens fournis par les contribuables et de les attribuer en fonction des besoins des élèves, plutôt que par calculs politiciens. C’est une exigence de justice, d’équité et tout simplement d’efficacité du système éducatif français. Serait-ce trop demander ? Yannik Séguin Opposition municipale La démocratie, un équilibre fragile. Dans la continuité de l’année précédente, l’Opposition municipale tulliste se battra en 2012 pour que soient respectés les fondements de la démocratie locale et notre droit d’expression. Respecter la loi, tout simplement la loi Tout au long de l’année 2011, nous n’avons cessé de lutter pour le droit d’expression des conseillers d’opposition en nous appuyant sur l’article L-21 21 27 du Code général de collectivités territoriales. C’est ainsi que nous avons obtenu, après une lutte acharnée de plus de six mois, un local dans l’enceinte de la mairie. Ce que la Majorité a affiché comme une largesse obéissait à une obligation législative. Nul n’est censé ignorer la loi, pas même les élus ! Ce combat, nous le poursuivons pour que le Tullemag reste le bulletin d’information qu’il doit être. Il est utilisé comme un vecteur de communication au seul profit de la Majorité. A titre d’exemple, entre 2008 et 2011, 150 photographies concernent les membres de la Majorité, 86 photos ont pour sujet le Maire, dans ce qui est, la plupart du temps, une véritable mise en scène politique du pouvoir. N’y cherchez pas l’Opposition tulliste, elle y est totalement niée et ignorée. La confiscation, comme pratique politique. Lors du précédent conseil municipal de décembre, nous avons demandé au Maire de Tulle de pouvoir disposer d’un espace sur le site internet de la ville, comme la loi du 17 février 2002 le stipule. « Le législateur a TULLEmag numéro 78 - Février 2012 voulu que le droit de disposer d’un espace d’expression pour les membres de l’opposition s’applique à toutes les formes de supports ». Il existe déjà une jurisprudence et la cour de Versailles considère que « les élus de l’opposition doivent disposer d’un espace d’expression sur le site internet de la commune » (A7. Versailles 17 avril 2009, ville de Versailles Rq n ° 06NE 00222). La réponse du Maire de Tulle a été sans appel : « Attaquez la ville devant le Tribunal administratif de la cour de Limoges ! ». Dans cette action, nous sommes certains de notre victoire mais ce seraient les contribuables tullistes qui paieraient la condamnation. Quelle ironie du sort ! L’association nationale des élus de l’opposition (elle regroupe des élus de toutes les sensibilités politiques) qui nous soutient dans cette démarche, distingue d’un bonnet d’âne de la démocratie locale les maires qui ne respectent pas le cadre fixé par la loi. L’entêtement du maire de Tulle pourrait bien lui valoir cette distinction en 2012. Ce sera moins glorieux que la Marianne d’or ! Coup de force à la Communauté d’agglomération. Le 20 janvier 2012, les élus communautaires devaient voter pour élire le nouveau président de la future communauté d’agglomération. Quatre jours avant cette désignation, les membres de cette assemblée ont pris connaissance par courrier que le Président de l’ancienne Communauté des communes s’était autoproclamé Président de la nouvelle Communauté d’agglo sans attendre le résul- 20 tat des urnes. Cet acte politique est un véritable coup de force contre les principes les plus fondamentaux de la démocratie locale. Cette dérive autocratique a pesé indéniablement sur les intentions de vote. Les maires se sont sentis pris en otage par une présidence qui a toujours le pouvoir préjudiciable de supprimer les subventions des projets dont ils sont porteurs. Ainsi en début de séance plénière, aucun de ces grands électeurs n’a osé manifester son indignation par peur des représailles. L’intimidation a marché. Ce sont les membres de l’Opposition tulliste qui ont décidé de rompre cette loi du silence en interpellant l’assemblée et en dénonçant une élection qui devenait une véritable mascarade. Les ténors de la Majorité de gauche se sont tus, la tête basse. L’ère du soupçon. Il ne peut planer plus longtemps une suspicion sur une élection aussi déterminante pour l’avenir de notre territoire. Un Président de Communauté d’agglomération soucieux de respecter les principes républicains doit proposer une nouvelle élection. Cette Communauté d’Agglo ne peut se fonder sur une faute originelle. Il ne faut pas attendre qu’une demande d’invalidation soit portée devant le contrôle de légalité de la Préfecture de la Corrèze. Pour l’instant, la situation est claire : avec la nouvelle Communauté d’agglomération ; c’est moins de dialogue, moins de concertation, moins de démocratie. Portrait tulliste Pas moins de 45 ans de présence au sein du Tulle Athlétic Club (TAC) dont 33 passés à la présidence du club. Et ce n’est pas fini. Voilà bien une « performance » qui méritait d’être saluée. Et surtout un engagement qui valait d’être honoré. Patrick Perrier était sous les feux de la rampe vendredi 13 janvier lors de la cérémonie « les Trophées du Sport » où il a été distingué par ses pairs en tant que dirigeant de club. Chapeau bas M. Perrier ! Patrick Perrier « J’ai les couleurs bleues du Tulle Athlétic Club en moi » Cela fait quelques décennies qu’il baigne dans le milieu sportif. Mais chez lui, passion et plaisir se mêlent toujours avec le même bonheur. Et ce féru de sport ne cache pas son émotion d’avoir ainsi été mis à l’honneur. 45 ans de course à pied… 33 ans de bénévolat au service d’un club. Si ce n’est un exploit, cela y ressemble fort. Cela témoigne en tous cas d’une implication sans faille qui force l’admiration. Le jury des Trophées du Sport 2012 ne s’y est pas trompé qui a attribué un trophée à Patrick Perrier. « Ce trophée est pour moi la reconnaissance d’un engagement, de l’amour porté à un club », analyse le lauréat. Les mots peuvent paraître forts. Mais pourtant, quand on discute avec Patrick Perrier, il devient évident qu’après 45 ans passés au sein d’un club, « celui-ci est quelque chose que l’on a en soi, on vit avec ». Et, confesse-t-il au final, « j’ai les couleurs bleues du TAC en moi ». Pour retracer son parcours, il nous faut remonter à l’année 1966, date à laquelle le jeune Patrick prend sa première licence au TAC, en tant que cadet. « Depuis, je suis toujours resté licencié au club », insiste-t-il, « et en 1978, j’ai pris la suite de M. Bachellerie au poste de président ». C’était tout juste un an avant les premières Foulées Tullistes. Depuis, Patrick Perrier a vu se succéder les générations de coureurs : « Je vois des jeunes avec les parents desquels j’ai couru autrefois ! ». Aujourd’hui, le dirigeant peut jeter un œil dans le rétroviseur avec fierté. « L’an dernier, le club a augmenté son nombre de licenciés de 50%, il compte 260 adhérents ». Beaucoup de jeunes notamment, 21 grâce à l’école d’athlétisme. « En 2011, le TAC a été classé deuxième école du Limousin par le challenge « Petit écureuil » et avant cela, il avait été premier ». Et le club possède des coureurs prometteurs. Patrick Perrier est aussi un sportif chevronné. Il a à son actif une trentaine de marathons, dont trois fois celui de New York, mais aussi Rome, Londres ou encore Berlin où il a réalisé son meilleur temps. Garagiste à la retraite depuis le mois de septembre dernier, notre sportif entend bien consacrer du temps à sa famille et bien entendu, à son club. Leur histoire d’amour n’est donc pas prête de s’arrêter… Questions à celui qui se dit « tulliste dans l’âme ». Lorsque vous êtes à l’extérieur de votre ville et que vous parlez de Tulle, quelle est la première image qui vous vient à l’esprit ? L’image d’une ville agréable à vivre, une ville qui gagne à être connue. Au premier abord, c’est une cité qui peut paraître austère parce qu’elle est encaissée au fond de la vallée. Mais j’ai plusieurs fois entendu des gens dire qu’ils pleuraient en arrivant à Tulle mais aussi en en partant. Il y a ici une très bonne ambiance, tout le monde se connaît. C’est une ville chaleureuse. Si vous pouviez prendre une pierre d’un bâtiment tulliste, laquelle prendriez-vous et pourquoi ? Ce serait une pierre de la maison où j’ai grandi à Tulle, la maison de mon enfance. Ma mère y habite toujours d’ailleurs. Une odeur tulliste ? Celle des champignons. J’ai plaisir à aller les ramasser avec des amis. L’odeur de la nature aussi, c’est pour moi un ensemble en fait. J’aime la nature, les balades en forêt, dans les bois. Je n’aurais d’ailleurs pas pu vivre dans une grande ville. Un air de musique lié à Tulle ? L’accordéon en général. C’est bien sûr lié à la ville et à son histoire. C’est une musique que j’aime écouter. J’apprécie par exemple tout particulièrement les Nuits de Nacre. TULLEmag numéro 78 - Février 2012 Culture Vendredi 16 mars Parcours en poésie à l’Amphithéâtre du Conseil Général. à la médiathèque Eric Röhmer « Précarités et mal logement » en débat La médiathèque intercommunale Eric Röhmer présente au public un « Parcours en poésie », du 14 février au 31 mars 2012. Une exposition présentera ainsi des affiches de poésie grand format (notre illustration : affiche n° 49, de Sophie et Claude Chambard, Editions Le Bleu du Ciel). Vernissage samedi 18 février à 18h. Des ateliers d’écriture poétique seront également proposés : les samedis 18 et 25 février de 14h30 à 16h30, 17 mars de 15h à 17h et 24 mars de 14h30 à 16h30. La soirée de clôture aura lieu samedi 24 mars à partir de 16h30 avec une lecture des participants à l’atelier d’écriture poétique. Au programme : - projection du documentaire de Claude Pinoteau : « l’Abbé Pierre, une vie pour les autres », en présence du réalisateur. - Précarités, mal-logement en France : quel état des lieux en 2011/2012 – intervention de la Fondation Abbé Pierre - Département et Ville de Tulle : les actions mises en œuvre pour lutter contre les précarités et le mal-logement. - Echange avec les associations, les bénévoles, avec les salariés d’Emmaüs notamment sur la base du film consacré à l’abbé Pierre. Ouvert à tous, grand public, associations caritatives, professionnels du secteur social et de l’humanitaire. Renseignements : Service Culturel et Coopérations – Agnès Gameiro-Delteil : 05 55 21 73 00 – 06 83 19 56 08 – agnes. [email protected] Exposition à l’Office de Tourisme Salle des Lendemains qui Chantent L’Office de Tourisme Tulle et Cœur de Corrèze présente une exposition intitulée «La Commune libre du Trech s’affiche...» jusqu’au 29 février inclus au Point Accueil de Tulle (Place Jean Tavé). Du lundi au Samedi de 9h à 12h et de 14h à 18h. Vendredi 17 février à 20h30 : Slow Joe et the Ginger Accident, suivis de la chanteuse australienne pop’n’folk Nadéah. Dimanche 19 février à 17h30 : ciné-concert : 7 weeks plays « Dead of night ». Vendredi 24 février à 20h30 : la chanteuse française Helluvah + la chanteuse belge An Pierlé & White Velvet. Renseignement et réservations : 05 55 26 09 50. www.deslendemainsquichantent.org Mairie de Tulle rue Félix Vidalin - BP 215 - 19012 TULLE CEDEX Téléphone : 05 55 21 73 00 - Télécopie : 05 55 21 73 22 Code APE : 751 A - N° SIRET : 211 927 207 000 12 N° de commune : 272 Internet : http://www.ville-tulle.fr e-mail : [email protected] Heures d’ouverture au public du lundi au jeudi : 8h30 - 12 heures et 13h30 - 17h30 le vendredi : 8h30 - 12 heures et 13h30 - 17 heures le samedi, permanence état civil : 9 - 12 heures TULLEmag n°78 Bulletin municipal d’information - Février 2012 Tirage : 10 700 exemplaires Dépôt légal : 1e trimestre 2012 Adresse : 10, rue Félix Vidalin - BP 215 - 19012 TULLE CEDEX Téléphone : 05 55 21 73 42 Directeurs de publication : Bernard Combes, maire Jean-Louis Soulier, maire-adjoint Rédaction : Hélène Delange, Flavie Favarcq Maquette : Mathieu Morel Photos : Frank Barrat-Arnal Impression : Maugein Imprimeurs - ZI Mulatet - 19000 Tulle Imprim’Vert Ce bulletin est imprimé sur papier issu de forêts durablement gérées PEFC/10-31-1508 TULLEmag numéro 78 - Février 2012 22 Distribution : La Poste 7 Collines Jeudi 9 février - 19h Vendredi 10 février - 19h Petites migrations Le Théâtre de nuit/Aurélie Morin Photo Matthieu Hagene Photo Marion Stalens Photo Nicolas Gasco Théâtre Mardi 21 février - 20h30 Les amis du Président d’Alain Gautré/Pierre Pradinas/Théâtre de l’Union, CDN du Limousin Musique Mardi 14 février - 20h30 Jeudi 23 février - 20h30 Le flamand bleu, trio Le jardin Le Maxiphone Collectif Photo Emmanuelle Sagnier Atelier Lefeuvre & André Photo Guy Delahaye Danse Vendredi 24 février - 20h30 « Apéro Gallotta » avec Luce Cathala An Pierlé & White Velvet Photo DR Vendredi 17 février - 12h15 TULLEmag numéro 78 - Février 2012