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Actualités/ 29
PENDANT QU’AU SUD ON CHERCHE À S’EN SORTIR
Ici, on tente d’éviter la crise alimentaire mondiale
RENÉ-CHARLES QUIRION
[email protected]
ORFORD — Alors qu’ici on parle
de modèles pour maintenir notre souveraineté alimentaire,
dans plusieurs pays du Sud on
cherche des solutions pour se
sortir de la crise alimentaire
mondiale.
La thématique de la souveraineté alimentaire pour répondre à la crise alimentaire
mondiale est au coeur de l’Université d’été du Groupe d’Économie solidaire du Québec
(GESQ) qui a choisi l’Estrie
pour accueillir une diversité
d’invités de la région, de partout au Québec de même que de
plusieurs pays du monde.
«Est-ce sensé que les gens
qui sont supposés nous nourrir
meurent de faim? L’intérêt humain doit passer avant l’intérêt
du commerce et de la spéculation», soulève le président de
l’Union des producteurs agricoles en Estrie (UPA-Estrie),
François Bourassa, qui était
l’un des invités à prendre la
parole à l’université d’été du
GESQ.
«Au Mali entre autres,
certains paysans ont délaissé l’agriculture paysanne au
profit de l’agriculture de rentes. Plusieurs paysans se sont
lancés dans la culture du coton, mais sans être capables
de rivaliser avec des producteurs subventionnés comme
aux États-Unis. En Haïti, il
coûte moins cher d’acheter du
riz de la Floride que le riz local», explique le président du
GESQ, René Lachapelle.
Quelques exemples qui en
bout de ligne font en sorte que
1,1 milliard de personnes souffrent de la faim dans le monde
avec femmes et enfants qui
sont les plus touchés.
«Dans les pays du Sud, certaines familles investissent
jusqu’à 70 pour cent de leurs
revenus pour la nourriture,
C’est un signal d’alarme pour
arrêter ce type de développement économique qui enlève
la place pour l’agriculture de
subsistance», estime M. Lachapelle.
«Nous sommes plongés et re-
tenus dans la crise. En Haïti,
nous produisons seulement 30
pour cent de ce que nous consommons pour notre subsistance. Le monde paysan en a
assez d’être nourri par l’aide
humanitaire. On veut se nourrir nous-mêmes», mentionne
Franklin Midy, un conférencier invité d’Haïti.
Les expériences estriennes
et québécoises de culture près
des communautés ont été présentées lors d’ateliers de l’université d’été du GESC.
«Il faut rapprocher le produit
du consommateur. Il faut minimiser le nombre d’intermédiaires et les déplacements. Pour
cela, il faut rétablir l’agriculture locale», estime René Lachapelle.
«Pour l’Estrie, cet événement offre une belle vitrine
pour présenter nos projets de
réponse citoyenne à cette problématique», mentionne Janvier Cliche de la Coopérative
du développement régional de
l’Estrie, partenaire estrien de
l’université d’été du GESQ avec
le Carrefour de solidarité in-
ternationale, COMAX-Estrie
et l’UPA-Estrie.
« Il faut rapprocher le
produit du consommateur.
Il faut minimiser le
nombre d’intermédiaires
et les déplacements.
Pour cela, il faut rétablir
l’agriculture locale. »
Le titulaire de la Chaire
de recherche du Canada en
développement des collectivités UQO-GESQ, Louis Favreau, explique que la gestion
de l’offre n’est pas seulement
une affaire du Québec ou du
Canada.
«L’échange de ces expériences permet d’apprendre ses
autres, de se mettre en réseau. Le local et l’international s’imbriquent à cause de la
mondialisation», indique M.
Favreau.
«Il faut prendre conscience que les mêmes problématiques se vivent ici ou dans
les pays du Sud», ajoute René
Lachapelle.
PALMARÈS DES URGENCES
L’Hôtel-Dieu du CHUS perd du terrain
$
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6en p2rix5
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ce sam 9 h
à1
cartes
pleines de
1 000$
819 565-7727
9193-8720
Québec
Dites-le à vos amis
inc.
Dossier 1 3 - 1 2 7 4
2010-05-27
26
01 11 23 24 25 28 compl.
309301
4
3200, rue King Ouest, Sherbrooke
-
Année
60
-
Signe
7119845
VERSEAU
2010-05-26
13 16 28 05
30 40 45 compl.
Résultats des tirages du :
12 13 33 48
43 46 49 compl.
lotoquebec.com/video
GAGNANTS
6/6
2
5/6+C
3
5/6
90
4/6
6 090
114 815
3/6
2/6+C 75 362
Ventes totales :
LOTS
5 887 390,00 $
98 046,50 $
2 699,80 $
75,60 $
10,00 $
5,00 $
14 128 572 $
GAGNANTS
0 2 000 000,00 $
0
75 000,00 $
11
750,00 $
564
75,00 $
10 421
10,00 $
9 473
5,00 $
Ventes totales :
679 268,00 $
Gros lot prochain tirage (approx.) :
7640461
4 000 000 $
CE
SOIR,
LOTS
6/6
5/6+C
5/6
4/6
3/6
2/6+C
40
MILLIONS
$
(APPROX.)
29
296961
En cas de disparité entre cette liste et la liste officielle de Loto-Québec, cette dernière a priorité.
308978
Mois
MAI
lotoquebec.com/video
-
lotoquebec.com/video
Jour
16
10 18
19 25 30
Sherbrooke vendredi 28 mai 2010 - La Tribune
845
7260
02 05 07 11 12 19 24 28 29 38
39 44 48 54 62 63 64 66 67 69
lotoquebec.com/video
Résultats des tirages du :
lotoquebec.com/video
— François Gougeon
Il EST INTERDIT DE VENDRE OU DE PROCURER
À UN MINEUR UN LIVRET, UNE CARTE OU
UN BILLET SURPRISE.
VOUS DEVEZ ÊTRE ÂGÉ(E) DE 18 ANS ET PLUS
POUR JOUER AU BINGO.
lotoquebec.com/video
SHERBROOKE — Le cinquième
palmarès des urgences du
quotidien La Presse sur les délais d’attente ne montre pas de
modification par rapport à l’an
dernier dans les hôpitaux du territoire de La Tribune, sauf pour
l’Hôtel-Dieu du CHUS.
Cette fois-ci, l’hôpital du centre-ville enregistre une décote,
passant de B+ à B-, pour une durée moyenne de séjour sur une
civière d’urgence qui s’établit à
14 h 54.
Du côté du CHUS de Fleurimont, qui maintient sa cote B,
cette durée moyenne est de 11
h 54 d’attente avant le transfert
du patient au bon endroit, en
hospitalisation, en chirurgie
ou ailleurs.
Parmi les 18 établissements
de stature universitaire du Québec, l’hôpital de Fleurimont est
au quatrième rang et l’HôtelDieu en sixième place. Comme
d’habitude, c’est du côté des urgences de Montréal qu’on enregistre les pires scores.
Pour les autres établissements
du territoire couvert par La Tribune, il n’y a aucun changement:
l’Hôtel-Dieu d’Arthabaska et
l’Hôpital Sainte-Croix, dans la
catégorie des urgences de plus
de 10 000 visiteurs par année
maintiennent les cotes A+ et B,
pour des durées moyennes de
séjour de 8 h et de 12 h 36.
C’est la même chose pour les
hôpitaux territoriaux, qui reçoivent moins de 10 000 visiteurs
par année: ceux du Granit, d’Asbestos, de Memphrémagog et de
Thetford Mines restent au même
niveau et se situent dans le peloton de tête.