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sortir NICOLA SIRKIS “JE PRENDRAI MA RETRAITE À BRUXELLES” Le groupe culte revient en terre belge pour un concert à guichets fermés le 19 janvier prochain. Nicola Sirkis se souvient de son enfance bruxelloise. © Sony Ce n’est pas un secret pour les fans d’Indochine, Nicola Sirkis et son frère jumeau Stéphane – décédé en 1999 – ont grandi à Bruxelles, ou plus précisément à Uccle, au 90 de l’avenue Messidor. Les jumeaux Sirkis vont au Lycée français, écoutent les radios pirates, et découvrent la culture pop-rock, ici, chez nous ! kes, les Cha-Cha, les frites, Zizi, l’américain. On allait toujours à une friterie chaussée d’Alsemberg. C’est très bouffe en fait ! (Sourires). Quand on était un peu plus grand il y avait aussi les radios pirates. On était dans un autre univers ici. Quand on est arrivé à Paris, c’était un choc. Vous avez déclaré récemment vouloir habiter Bruxelles quand vous serez vieux… Oui, c’est une façon de dire que je prendrai ma retraite en Belgique. J’ai envie d’habiter Bruxelles à nouveau, de retourner à mes sources finalement. Puis j’en ai un peu marre de Paris. Quel choc ? Bruxelles c’est très ouvert culturellement, à tout le monde. Contrairement à Paris où il faut faire partie d’un petit cénacle pour avoir accès à la culture. Et puis à Paris, il y a une agressivité ambiante qu’on ne retrouve pas ici. A Bruxelles, il y a un capital sympathie plus grand, les gens sont moins agressifs de nature. Quels souvenirs gardez-vous de votre enfance à Uccle ? J’étais fort jeune. J’ai des souvenirs de Cuberdon, de Mellow-Ca- JANVIER EST ROCK N’ ROLL À TOUR&TAXIS M.C. © Caroline Lessire En concert le 19 janvier à l’AB. Complet ! INDOCHINE ET BRUXELLES, VÉRITABLE HISTOIRE D’AMOUR A l’occasion de la sortie du triple DVD, double CD “Putain de stade”, enregistré au Stade de France le 26 juin dernier, Indochine était à Bruxelles pour présenter en avant-première ce DVD à quelques fans belges. Et l’on a rarement vu une telle ambiance dans une salle de cinéma ! Dès 18h30, les heureux gagnants faisaient déjà la file avec impatience. Les portes s’ouvrent à 19h45 et c’est la cohue pour s’installer aux meilleures places. Quand Nicola, Au Stade de France, Nicola Sirkis et son groupe Oli de Sat et Mr Shoes arrivent, c’est l’hystérie. A ont vécu des moments extraordinaires. © DR peine la projection lancée, les fans hurlent, applaudissent, tapent dans les mains, chantent, dansent. Pendant près de 2h40, la salle 4 de l’UGC Toison d’Or ne laissera aucun répit à ce Putain de Stade. Pour un peu, on s’y croirait à ce fameux Stade de France ! Quand Le Dernier Jour arrive, des files se forment pour les dédicaces… qui se termineront en véritable bordel. C’est qu’on a rarement l’occasion de croiser Monsieur Sirkis au cinéma ! Le 26 juin 2010 est une date qu’Indochine gardera longtemps en mémoire. Une date que le groupe préparait depuis deux ans. 80 000 fans ont fait le déplacement. Les hôtels parisiens débordent, les métros chantent Indochine et sur le périph’ce sont de sacrés embouteillages. Pas étonnant donc que pendant Atomic Sky, Nicola est submergé d’émotion et peine à chanter. “Ça m’est arrivé sur She Night et Electrastar aussi. Forcément on est assez ému surtout sur des morceaux comme ceux-là. De voir qu’on avait réuni autant de gens qui chantaient tous ensemble, il s’est vraiment passé un truc. C’était un moment intense pour ma part, j’avais la gorge nouée.” Et pour remercier leur public belge si fidèle, Indochine sera à l’Ancienne Belgique le 19 janvier prochain. Etonnant choix de salle pour un groupe qui remplit six Forest National en quelques jours à peine. “L’AB c’est un endroit mythique car c’est un des derniers concerts que j’ai fait avec mon frère. C’était en 1997 pour le DVD Indo Live. J’ai toujours plaisir à jouer dans les salles belges. On est toujours étonné des réactions positives.” M.C. Jusqu’au 31 janvier, Tour&Taxis se transforme en temple de la musique avec l’exposition “Step Across The Light, a journey through music photography”. Sur une initiative de Caroline Lessire, l’exposition se présente comme un documentaire, un voyage dans le monde de la musique. Backstage, public, concerts, portraits,… le but est de raconter une foule, de sentir cette énergie folle que l’on vit uniquement en concerts. Toute jeune Bruxelloise, Caroline Lessire termine l’INSAS en 2008 et entreprend rapidement une exposition sur la Chine, “Fragments of China”, dont les photos sont exposées rue Antoine Dansaert, les Halles Saint-Géry et enfin Tour&Taxis. Elle s’attaque alors à sa deuxième passion : la musique. “Step Across The Light, a journey through music photography” prend forme. Pour compléter son travail, Caroline invite le collectif K.I.P. et Ulrike Biets à poser un autre regard sur la musique. (M.C.) À L’AGENDA 19 JANVIER - Soirée Freaksville au Botanique - Winter Jazz festival au Théâtre Marni 21 JANVIER - Pony Pony Run Run à l’AB - Forma.T au Fuse - Funky Bompa au Bar du Matin 20 JANVIER Sessions Urbaines au Botanique 22 JANVIER - Club new wave à La Bodega - D6bel au Wax 14 © S.A. IPM 2011. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.