Combattre l`air «bête » de Montréal
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Combattre l`air «bête » de Montréal
• Nouvelle piste cyclable autour de l’île • Community gardening • Eyesore on the Main • SOS Vélo • The end of civilization • “Mont-Royal avenue verte” toujours actif EL SU EN M BI Cette semaine This week Y KL EE -W BI 10ièmeAnniversaire 10thAnniversary Plateau Mont-Royal Jeanne-Mance • Mile-End • Centre-Ville 5 juillet 2003 Vol. X, no 13 • Gratuit/Free 21 000 exemplaires • 60 000 lecteurs Nuits d’Afrique Combattre l’air «bête » de Montréal Des solutions écologiques au smog s’imposent D ENIS G AUMOND P LACE P UBLIQUE Suite à la plus récente épisode de canicule de l’été en cours, nous sommes tous bien au 4 The festival begins courant de la présence du smog sur notre ville. Santropol roulant Environnement Canada a émis récemment une alerte au smog qui a duré quatre jours. Les médias n’ont cessé de rappeler les dangers pour les personnes âgées qui respiratoires et les enfants asthmatiques. suite page 2 5 Volunteers needed Smog Crisis in Montreal O LIVIA C OLLETTE P LACE P UBLIQUE L ast week’s smog period not only made for hot weather. It got some folks worried about the future. Louis Drouin, Montreal Public Health Board’s Director of Environmental Health and a medical doctor, says if the trend continues, we could be looking at an environmental crisis in 25 years. Health risks are also involved. Smog can cause respiratory problems, forest fires, water contamination, higher insect populations, and thus, infectious diseases. Sounds hopeless. Do we have a chance? "Only if we change our consumer habits," affirms Drouin. He explains that motor vehicles are a major cause of smog. There are ways to remedy this. People need to make use of another form of transportation, like public transit or bicycles. They can also use cars that require "clean" fuel. Or they can choose cars with hybrid motors. "Hybrid cars are more expensive than regular cars," Drouin declares. "So why doesn’t the government give a tax break on these because they pollute less? By not impos- ing taxes on hybrid cars, we’d be sending a strong message to the consumer public." Decreased car use seems feasible in the city, but not necessarily in the suburbs. That’s why Drouin feels much education is needed to inform suburban citizens of their options. "To me, urban planning means reducing travel and distance," he says. To treat the smog’s heat, we can create green spaces in the most unlikely places: roofs. Drouin suggests that we can actually cut air conditioning bills by planting gardens on rooftops. "Our roofs are made of black asphalt," he points out. "This absorbs heat, but greenery doesn’t. Why do you think the roofs are white in the Mediterranean regions?" The Green Roof movement has such extraordinary economic benefits that some enterprises have begun to employ it. Drouin adds that 44% of Stockholm consists of green space, a planning system he deems more "thought-out" than Montreal’s. With this city’s public consultations on urban planning coming in 2004, it seems like an appropriate time to think of ways to lessen urban hazards like smog, and to prevent a crisis in 25 years. PP Deuxième partie Montréal contaminée VALÉRIE P ROVOST P LACE P UBLIQUE Dans le dernier numéro, nous avons observé les types de sols contaminés, leurs effets sur la santé et l’inventaire des sols contaminés montréalais. Caractéristiques montréalaises a ville de Montréal, à partir des années 1850, était caractérisée par des activités industrielles, portuaires et ferroviaires. Cette ère industrialisée a conséquemment laissé des vestiges que nous subissons encore : les terrains contaminés. « Les plus grandes concentrations de terrains contaminés sont dans le sud-ouest de Montréal, où il y avait de grandes cours de triage de trains au début du siècle. Il y avait aussi des usines de métallurgie : le processus de refroidissement des pièces consistait à les tremper dans de la chaux et ça laissait des résidus, qu’on appelle de la coke; c’est resté sur les terrains », explique Martin Ponton, qui a été assistant de recherche à l’INRS-urbanisation (Institut national de recherche scientifique) lors de la réalisation d’un portrait environnemental de l’île en regard de la durabilité urbaine, en 1999. suite page 2 L DENIS GAUMOND éprouvent des difficultés 2 P L A C E P U B L I Q U E 5 J U I L L E T / J U L Y 2 0 0 3 suite de la page 1 responsable de la santé environnementale. Il est aussi question d’une vision plus écologique de la société. Les gens doivent être mis au courant On dénombre quelques 1 900 personnes à Montréal seulement de ces des alternatives à la voiture, entre autres le transport collectif, le vélo et le deux groupes qui meurent dû à la pollution atmosphérique. transport à pied. Certaines villes comme Vancouver ont mis en place des Plus de 60 % du smog qui affecte notre région provient de l’Ontario et mesures qui visent à créer de la « congestion » au centre-ville afin de du Midwest américain, soit des voitures et des centrales thermiques au décourager les gens à s’y rendre en automobile. Le Dr. Drouin souligne charbon. Même si les voitures modernes sont moins polluantes qu’autre- que Montréal devrait s’efforcer afin d’être un modèle pour les autres cités. fois, leur plus grand nombre ainsi que la présence des VSU, des 4x4 et des Bref, c’est toute une façon de penser qui devra être revue et corrigée fourgonnettes n’aident aucunement la situation. Le Dr. Louis Drouin, responsable de la santé environnementale de la Direction de santé publique de Montréal-Centre s’inquiète du manque de cohésion en politique écologique de la part des gouvernements. Selon le Dr. Drouin, il est quasiment impossible d’empêcher les gens de conduire des véhicules à moteur. La solution serait d’améliorer l’efficacité énergétique des véhicules ainsi que de fournir des essences plus propres. Le biodiesel a réduit de beaucoup la pollution. Mais à 20 ¢ de plus le litre et sans aucune subvention de la part du gouvernement provincial, ce produit a connu une mort SMOG Plus de 60 % du smog qui affecte notre région provient de l’Ontario et du Midwest américain, soit des voitures et des centrales thermiques au charbon. Place Publique n’est pas responsable du contenu de ses annonces publicitaires qui ne correspondent pas à sa philosophie éditoriale. Place Publique is published with the help of SODECM, a nonprofit corporation, and relies on the generous assistance of volunteers from the community. The newspaper is published as a tool to disseminate information, learn more about each other, and help bring us together to discuss and act upon our present and future. In this we are guided by social ecology. Place Publique is not responsible for the content of its advertisements; nor do they necessarily represent its philosophy. Politique de traduction Place Publique est un journal bilingue. La proportion d'articles en anglais et en français reste toutefois soumise aux aléas de la production (collaborations, disponibilité des traducteurs, etc.) TRANSLATION POLICY Place Publique is a bilingual newspaper. The proportion of English and French articles relies completely on the resources available to the editorial team i.e. collaborators, volunteers, translators, etc. Rédactrice/Rédacteur/Co-editors Valérie Provost et Olivia Collette Chargé de projet/Managing editor Gérald E. Doucet Directeur artistique/Art director Rodolfo Borello Journalistes/Journalists Valérie Provost, Stanley Asher, Wayne Hiltz, Denis Gaumond, Olivia Collette, Arthur Levine et Owen Rose Photographes/Photographers Wayne Hiltz, Denis Gaumond, Olivia Collette et Valérie Provost Traduction/Translation Micheline Lavigne et Olivia Collette Publisher/Éditeur for/pour SODECM Dimitri Roussopoulos DENIS GAUMOND Le smog aveuglant à Montréal la semaine dernière. subite pour l’instant. Des mesures fiscales pourraient être mise en place afin d’encourager les consommateurs à acheter des voitures hybrides. « En n'imposant pas de taxe sur un véhicule hybride, on envoie un message important au public. Ceci compense aussi pour le prix plus élevé de la voiture, » explique le conclut le Dr. Drouin. Le transport, les méthodes et les matériaux utilisés pour bâtir les maisons et les édifices ainsi que leur chauffage et climatisation, l’aménagement et la gestion des espaces verts devront être repensés. Sinon, dans 25 ans, nous nous retrouverons au cœur d’une crise environnementale. PP suite de la page 1 CONTAMINÉE Place Publique est publié avec le soutien de la SODECM et grâce à la généreuse collaboration de bénévoles de la communauté. Le journal est un véhicule d’information destiné à faire connaître notre communauté, à susciter la réflexion et la discussion ainsi qu’à encourager l’action sur notre présent et notre avenir. Pour ce faire, nous sommes guidés par l’écologie sociale. hectares la superficie de terrains vacants potentiellement contaminés à Montréal, soit environ 60 % », nous apprend un document du Plan d’action sur le développement durable. Les coûts de décontamination étant exorbitants, plusieurs de ces terrains sont condamnés à demeurer improductifs. Car, comme le précise le document de l’INRS, « il sera toujours plus simple et moins coûteux de développer un terrain vierge, en périphérie, une ancienne terre agricole ou un boisé, par exemple », développement qui amène plusieurs conséquences, dont la diminution des espaces verts. gramme ne défraie cependant que la moitié des coûts de décontamination d’un terrain; un proCes sols, de même que ceux du centre-sud de moteur qui souhaite bénéficier de ce programme l’île, sont caractérisés par une contamination doit donc défrayer l’autre moitié. inorganique (plomb, zinc, etc.) ou mixte Au premier avril 2002, le programme REVI(organique et inorganique). SOLS avait permis de décontaminer 89 terrains Les sols présentant une contamination à Montréal, ce qui équivaut à 83 % du budget organique (pétrole, huile de chauffage, BPC, alloué à la ville. Selon le bilan du programme, etc.) « se retrouvent éparpillés un peu partout 39 % de ces terrains ont été consacrés à des prodans l’île, avec une concentration dans le comjets résidentiels, 25 % l’ont été pour des projets plexe pétrochimique de l’est », indique le docuindustriels, 21 % pour des projets commerciaux ment de l’INRS. Également, ceux jouxtant le et 5 % pour des parcs. Les promoteurs privés Port de Montréal et les corridors ferroviaires auraient proposé 79 % de ces projets et la présentent ce genre de contamination. municipalité, 21 %. Les solutions La proportion de terrains ayant pu être déconLes effets économiques L’ancien gouvernement québécois a instauré, taminés grâce au programme REVI-SOLS est Plusieurs terrains contaminés de Montréal sont à l’été 1998, un programme de financement infime. Certes, près d’une centaine l’ont été jusqu’à aujourd’hui délaissés. Ainsi, « le Comité interpour la réhabilitation de terrains contaminés : maintenant, mais qu’en est-il des autres? Sans un ministériel sur les sols contaminés de l’île de REVI-SOLS. D’une durée de cinq ans, ce projet financement supplémentaire, la majorité des Montréal avait estimé, en 1993, à environ 4 200 allouait 30 millions $ à Montréal. Le proterrains contaminés de Montréal le resteront. PP VENTES/SALES - ADMINISTRATION Directeur des ventes/Sales director Emmanuel Brouillette Impression/printer Hebdo Litho Distribution Distribution porte-à-porte par Publi-Sac, incluant 249 points de dépôt. PUBLICITÉ / ADVERTISING : 844-6917 CP 473, succ. Place du Parc, Montréal H2X 4A5 tél : 844-6917 email : [email protected] www.urbanecology.net www.ecologieurbaine.net All contents © Place Publique, 2003 Reproduction des articles permise avec mention de la source. Reproduction of the articles permitted with mention of the source. Tirage : 21 000 exemplaires. 60 000 lecteurs. DATE DE PARUTION: 5 juillet 2003 Prochaines parutions / next issues: 9 et 23 août Date pour la publicité / advertising deadline: 5 et 19 août Cette publication reçoit une aide financière du programme de soutien aux médias communautaires This publication is made possible with financial aid from programme de soutien aux médias communautaires Le prochain numéro de Place Publique paraîtra le 9 août. D’ici là, l’équipe de rédaction et de ventes vous souhaite une magnifique saison estivale ! The next issue of Place Publique will be published on August 9. Until then, the editorial and sales team wish you a pleasant and safe summer holiday ! ✄ Appuyez votre journal communautaire ! Support your local paper D F NOM/NAME ADRESSE/ADDRESS CODE POSTAL/POSTAL CODE TÉL PAIEMENT INCLUS/PAYMENT ENCLOSED ❑ ❑ ABONNEMENT/SUBSCRIPTION *(déductibe d'impôts / tax deductible!) 39.95 $/AN/YEAR ❑ SVP m'envoyer un reçu pour fins d'impôts ❑ Please send me a receipt for income tax purposes Faire parvenir votre chèque ou mandat poste à Place Publique : CP 473, succ. Place du Parc, Montreal H2X 4A5Make cheque payable to Place Publique: PO Box 473, Place du Parc, Montreal H2X 4A5 epuis dix ans, Place Publique vous propose des informations pertinentes qui mise sur la qualité de votre vie à Montréal et dans votre quartier. En collaboration avec le Centre d'écologie urbaine, nous continuons à vous offrir de nombreux ateliers pour améliorer votre vie et vous informer sur les enjeux gouvernementaux et sociaux qui vous touchent. Nous sommes fiers d'être votre source d'information locale de qualité ainsi que votre babillard communautaire. Mais pour assurer la poursuite et l'épanouissement de votre journal, nous avons besoin de votre soutien. S'il-vous-plaît, remplissez le coupon ci-bas et vous recevrez un abonnement d'un an à Place Publique (bi-mensuel) livré à votre domicile. Ne manquez pas un autre numéro ! L'équipe de Place Publique vous remercie sincèrement pour votre appui! or ten years Place Publique has been your reliable source of information on issues that matter to you and to your quality of life. In collaboration with the Urban Ecology Centre, we continue to offer countless workshops to improve urban living conditions and keep you informed on decisions at City Hall that affect you and your neighbourhood. We are proud to be your reliable source of quality information as well as your billboard for local happenings. However, to ensure our paper's pursuits and development, we need your help. Please fill in the coupon below and we will mail you a year's worth of Place Publique directly to your home. Don't miss another issue ! The dedicated team at Place Publique thanks you for your continued support! Publicité Advertising Emmanuel Brouillette Directeur marketing 514-844-6917 En encourageant nos annonceurs, nous appuyons le commerce local et le maintien des emplois dans nos quartiers. By supporting our advertisers you are investing in your community and in local employment 5 J U I L L E T / J U L Y 2 0 0 3 P L A C E P U B L I Q U E 3 275 Notre-Dame Pour mieux pédaler dans le dédale des défusions bâtis du centre-ville et la formulation de recommandations pour leur élimination. Cette étude doit être complétée à l'automne 2003. La stratégie pour Et bien notre maire Gérald Tremblay, l'élimination des terrains non bâtis du qui nous a affirmé qu’il ne prendrait centre-ville doit être adoptée au prinpas de vacances cet été, en aura à pédaler tout un coup s’il veut nous indi- temps 2004. Ce projet permettrait à la Ville de quer « le droit chemin » et nous servir Montréal de se doter d'une stratégie de fil d’Ariane dans le labyrinthe que sera le processus référendaire au sujet intégrée pour l'élimination graduelle des terrains non bâtis (terrains vacants des défusions. et stationnements de surface) et d'atteindre les objectifs économiques, Révision de la confusion? Le commun des mortels aura peine à s’y urbanistiques et environnementaux relatifs au développement du centreretrouver s’il devait éventuellement se ville. prononcer sur la question des défuSelon la Ville, cette stratégie consions. Le processus, expliqué dans les tribuerait ainsi à accroître l'attrait de médias, s’avère tellement compliqué Montréal auprès des investisseurs que malheureusement seuls les mieux potentiels et la qualité de vie des avertis y comprendront quelque chose. personnes qui résident au centreÀ titre d’exemple, ce ne sont pas les ville ou qui le fréquentent. Cette néologismes de dernière minute qui manquent : mégavillistes, defusionistes, stratégie générerait aussi des retombées économiques et finanouestilandistes, et on en passe. cières positives pour la Ville, notamDe plus, comble de démocratie, les ment par le biais de la taxation, en citoyens seront consultés, auscultés et favorisant le développement de terpétitionnés par les élus et les groupes d’intérêt, comme si trop était mieux que rains actuellement non bâtis. De plus, l'étude ferait aussi l'analyse pas assez, afin de réparer du même de l'offre et la demande de places coup ce que plusieurs ont qualifié de « l’absence d’égard envers la population de stationnement afin d'évaluer les besoins en places souterraines de lors de l’élaboration de cette politique remplacement. par le gouvernement sortant. » Nous Les éléments de cette stratégie auront été sommés par des groupes de nous apparaissent bien plus travail tels celui de l’administration « bétonnés » que « verts » au pre(sous l’égide de George Bossé), d’une firme privée engagé par la Ville (recom- mier coup d’oeil. mandations qui seront déposées au mois d’août), de Vision Montréal, de dif- Récupération des résidus domestiques dangereux férents intervenants des arrondissements et ainsi que par non moins que le L’administration s’apprêterait à dépenser quelque 2,2 M$ pour la gouvernement du Québec en commisrécupération des résidus domession parlementaire. tiques dangereux (RDD) incluant une Pendant que Rome brûle, tout le collecte itinérante et une collecte aux monde discute…mais est-ce que dépôts permanents, transport, condiquelqu’un écoute? tionnement, réemploi, recyclage, vaSites vacants : futurs espaces verts ou lorisation énergétique et élimination et ce, pour une période de 30 mois, à bétonnés? compter du 1er juillet 2003. La Ville de Montréal consacrera sous peu une somme de 60 000 $ pour étude sur la problématique des terrains non D ENIS G AUMOND P LACE P UBLIQUE Compostage et jardins communautaires L'organisme Terres en Ville a reçu de l’administration municipale une contribution financière de 50 000 $ pour l'implantation et la gestion des activités de compostage, sensibilisation, éducation, formation et supervision des jardiniers dans 43 jardins communautaires. On rappellera que, selon la Politique québécoise de gestion des matières résiduelles 1998-2008, la Ville de Montréal devra mettre en valeur 60 % des résidus organiques produits sur son territoire, y compris par les jardins communautaires, d'ici 2008. Sifting through the rigmarole The complex "demerger" process has so many people confused, only a privileged few seem to have a handle on the issue. In addition, citizens will be consulted, surveyed and petitioned by elected officials and interest groups to remedy what some have called "the lack of concern for the population on behalf of the exiting government during the creation of this policy." We’re going to be sounded by some of the administration’s working groups, a firm hired by the City, one for Vision Montreal, borough representatives and even a provincial parliamentary commission. Vacant lots: green like money or a deep forest hue? The City of Montreal will soon spend $60,000 to study the problem of Downtown’s vacant lots, and to create recommendations for their development. The study will also evaluate the supply and demand of parking to better assess the need for underground facilities. Research must be completed by fall 2003, and the strategy must be adopted in spring 2004. This project will allow the City to explore strategies with economic, urban, and environmental ends for Downtown’s development. The City concedes that this strategy will make Montreal more attractive to potential investors, and it could improve the quality of life for its residents. It may also have economic advantages for the City, especially in terms of taxes. One giant leap for bicycle trails Montreal has just put out an invitation for tenders to begin work on an islandwide bicycle trail. While boosting cyclo- Mix ‘n’ Match on the Main O LIVIA C OLLETTE P LACE P UBLIQUE DENIS GAUMOND I t’s hard not to notice the new Pharmaprix on St. Laurent, where the venerated Warshaw store used to be. Its façade is so modern, smooth, even a little shiny, and there’s a good reason it clashes with the rest of the street. Apparently, when the Pharmaprix company filled out its application to build on St. Laurent, it did not indicate that the building was located in a heritage sector. It wasn’t until Pharmaprix’s façade was already built that City and borough representatives realized the structure was in a significant part of Montreal. "[Pharmaprix’s] permit for the façade had been revoked," says Michel Tanguay, who spoke on behalf of the Plateau MontRoyal borough. "Construction in heritage sectors has to be approved by the consultative urban planning committee, then it goes to the borough council." Tanguay adds that it’s too soon to say whether this means Un pas de plus pour la piste cyclable Mordus du vélo, réjouissez-vous! Montréal vient de lancer un appel d'offres public pour l'exécution de travaux relatifs à l'aménagement de la voie cyclable de ceinture de l'île de Montréal. En plus de constituer un attrait important pour le cyclotourisme et favoriser l'utilisation du vélo comme moyen de transport, ce projet permettra de relier tous les arrondissements de la Ville de Montréal ainsi que les réseaux cyclables de la grande région de Montréal. Les coûts de ces travaux sont estimés à 600 000 $. La Ville de Montréal doit y affecter une somme de 450 000 $ et le reste viendra du ministère des Transports du Québec. PP New and old: Pharmaprix’s façade contrasts with the rest of the Main. tourism and the use of bicycles as a mode of transportation, the project will connect all of the city’s boroughs as well as the Greater Montreal Area’s biking networks. The cost of this project is estimated at $600,000. The City of Montreal will pay $450,000 of it, while Quebec’s Ministry of Transportation will come up with the rest. Composting and community gardening The same administration also gave $50,000 to Terres en Ville to implement and manage composting and the education, training and supervision of gardeners in 43 community gardens. Let’s not forget that according to the provincial policy on waste management, the City of Montreal has to use 60% of the organic waste produced in its territory, including that in community gardens, by 2008. PP major changes to Pharmaprix’s façade. However, one thing is certain: "it’ll have to go through the process, even if the company conformed to the consultative committee’s standards." Yet it’s surprising that it took so long for anyone in the borough or the City to pay any heed to the construction of the Pharmaprix storefront. It was clear to even passersby that materials rarely seen on that part of St. Laurent were being used. Tanguay admits that this is due, in part, to the fact that the application’s approval, and the following construction, were all done a little too quickly. He also insists it took longer to detect because of the application’s missing "X" in the heritage box. To this end, it seems rather odd that the Pharmaprix company, which has many franchises in this old city, would be oblivious to such a clause. No Pharmaprix representative was available to comment on this apparent mishap. Pharmaprix is in talks with the urban planning committee, and the store will continue to operate in the meantime. "The City is taking a conciliatory approach," says Tanguay. "This isn’t confrontational." PP 4 P L A C E P U B L I Q U E 5 J U I L L E T / J U L Y 2 0 0 3 économie sociale social economy Montreal’s African Nights Marie-Anne Parent, Eliane Habimana and Béatrice Nezerwe organizers of this year’s eclectic Nuits d’Afrique festival held from July 8 to 20. The Festival itself takes place for two weeks in the summer, but it takes a whole year to prepare the event. During this time, Productions Nuits d’Afrique ust days after Montreal’s Jazz Festival ends, promotes the festival’s artists, organizes venues, another party begins. This one tells the story of a sets up Visas for its musicians, finds sponsors, and people who, many agree, created jazz in the first much more. All the while, they listen to the music of place. From July 8 to 20, the 17th International Nuits potential artists as they work to set up the best d’Afrique Festival will host a slew of musicians, films program. Most recently, Nuits d’Afrique has also and performances hailing from African countries or been releasing annual compilations of its festival places with an "African connection," like Latin Amer- features. ica. This year, artists from a record-breaking 32 This celebration shows people the real stuff of countries were invited to join in the fun. African sounds. It’s not all percussion and reggae "We’re always thinking of the cause," says Probeats, as some might think. "South African music is very a cappella," explains Rousseau. "West Africa has its own method for playing guitar and percussion." Stella Chiweshe and Oliver Mtukudzi are both from Zimbabwe but have their own styles. And the roots of rap can be traced back to the oral tradition of Senegal’s Gri storytellers. This year’s performers include the White Cockatoo Performing Group from Australia, Abdulla Chnadeh & Nara, a Syrian group with Kurd, Greek and Irish influences, and Egypt’s Natasha Atlas, to name a few. "Our Scene from La saison des hommes from Tunisian filmmaker priority is artistic quality," Mousida Tlatli, part of the international Nuits d’Afrique Festival. Rousseau says. "It’s incredible what a person ductions Nuits d’Afrique Director Suzanne has to do to put on a good show." PP Rousseau, "and not the money." The social ecoFor more information on this year’s Nuits nomy enterprise was created in 1987, when its d’Afrique Festival, call 499-FINA or visit founder and president Lamine Touré wanted Monwww.festivalnuitsdafrique.com. Indoor contreal’s cultural scene to include African artists. certs take place at Club Balattou, the Spec"Interest in international music didn’t exist before trum and Kola Note. Outdoor shows are from we came along," says Rousseau. Now, Montreal’s July 18 to 20 at Place Émilie-Gamelin (Ste. Nuits d’Afrique even attracts European tourists. Catherine East, corner Berri). O LIVIA C OLLETTE P LACE P UBLIQUE J Du guidon à la roue PAR VALÉRIE P ROVOST P LACE P UBLIQUE L a belle saison est commencée et plusieurs personnes ressortent leurs vieux vélos, les jettent ou les vendent. Une entreprise d’économie sociale, qui est en même temps une entreprise d’insertion socioprofessionnelle pour des jeunes adultes en difficulté, se spécialise dans la récupération de vélos. Son nom : SOS Vélo. L’usine-école-boutique, située dans Hochelaga, fonctionne uniquement grâce aux dons du public. « On reçoit environ 3 000 vélos par année », estime Guy LaRocque, directeur général de l’entreprise. Les gens vont donc y porter leurs vélos usagers… et après? Les vélos qui sont en assez bon état sont réparés et vendus tels quels. Pour les autres, c’est une toute autre histoire. Les jeunes en formation accomplissent tout le travail : démontage, classement des pièces, sablage, peinture, etc. Ensuite, de nouveaux vélos sont montés, également par les apprentis. Le résultat final est unique : environ mille Écovélo par année, de toutes les couleurs, de qualité et de prix concurrentiels à ceux du marché. Les pièces qui sont inutilisées en bout de lignes ne sont pas jetées : elles servent à confectionner toute une série de produits dérivés, « qui vont du petit chandelier fabriqué avec un moyeu, jusqu'aux supports à vélos extérieurs », précise M. LaRocque, qui ajoute qu’il s’agit du « côté farfelu et amusant de SOS Vélo. » La formation rémunérée de 26 semaines n’est pas seulement en mécanique vélo; SOS Vélo donne aussi les outils nécessaires aux jeunes pour intégrer le marcher du travail. La formation comprend donc des notions de mathématiques, français, communication, attitude et connaissances en milieu de travail, etc. « On permet à de jeunes adultes qui sont marginalisés depuis plusieurs années, qui vivent des phénomènes d’exclusion, de reprendre une place dans la société », explique M. LaRocque. Les postes sont variés pour les jeunes en formation à SOS Vélo : département des pièces, de la peinture ou de la soudure, service à la clientèle à la boutique, etc. Des habilités mécaniques ne sont donc pas essentielles, affirme M. LaRocque. « Il y a plein de talents qu’on peut exploiter avec ces personnes, pour travailler avec leurs forces », ajoute-t-il. Pour vous procurer un Écovélo ou tout autre équipement, pour aller porter vos vélos usagers ou si la formation vous intéresse : SOS Vélo, 2085, Bennett (à l’est de Pie-IX, entre Rouen et Ontario), 251-8803, [email protected]. PP Chez Écovélo, on recycle les pièces inutilisées pour en faire toutes sortes Photo : Valérie Provost d’objets uniques. 5 J U I L L E T / J U L Y 2 0 0 3 P L A C E P U B L I Q U E 5 Kids Volunteer at Santropol Roulant PAR O LIVIA C OLLETTE P LACE P UBLIQUE S antropol Roulant Director Vanessa Reid thinks the idea of doing "mandatory volunteer work" to acquire high school credits is a paradox. After all, she says, "Volunteering is supposed to be something you want to do." To remedy the situation, Santropol Roulant launched a Summer CYCLE program. "CYCLE" stands for "Creating a Youth Community Leadership Experience," and that’s what Reid hopes it will do. "We want to get teens involved in volunteering," she explains, "but we want it to be educational, and we want it to nurture their interests." As such, teenagers who participate in Santropol Roulant’s CYCLE program are invited to input their ideas. While students still prepare food or deliver "meals on wheels" to members of the community, other kinds of contributions are encouraged. In the last year, for example, one teen volunteer developed a t-shirt project using silkscreen patterns. Then there’s humble, if inspired, Stefan Zebrowski-Rubin, a 17-year-old student from Lower Canada College. He didn’t realize how much he enjoyed cooking until he joined Santropol Roulant two years ago. "I loved it," he declares, adding, "I really got connected to volunteer work, so I wanted L’Étoile de l’Océan, Above: Volunteers Matthew and Tracy prepare a delivery. Left: Young Santropol Roulant regulars cook up a storm in the kitchen located at the corner of St-Urbain and Duluth. to give something back." The result: a cookbook compiling favourite recipes of Santropol volunteers. It also boasts cool illustrations and biographies of each contributing chef. That’s just the kind of initiative the CYCLE program promotes. Yet Reid believes the program can also build confidence in students. "Teens need the opportunity to define their interests. Here, they’re allowed to make mistakes and grow," she insists. Plus, the experience of volunteering itself is 101 rue Rachel est, 844-4588 Le Portugal à la portée de la main empowering. It can provide teens with a sense of belonging to a community, it can teach them the weight of responsibility, or it can just be fulfilling because of its helpful, generous nature. Santropol Roulant celebrated its eight-year anniversary on June 12, but this summer marks the first year of the CYCLE program. To find out more, call 284-9335 or visit www.santropolroulant.org/en/summercycle.html. PP Travelling without moving W C e restaurant portugais, situé au 101, rue Rachel Est, vous permettra de passer quelques heures au Portugal sans quitter la ville de Montréal. C’est sur cette note que nous accueille, le gérant Manuel Bettencourt. « Ici, les gens ne sont pas seulement des clients, ils sont nos invités. L’ambiance importe beaucoup.» S’ajoute en soirée le fado, musique traditionnelle qui nous transporte dans l’univers portugais. De plus, le propriétaire, Henrique Laranjo, nous a souligné : « Ce qui caractérise notre restaurant sont le poisson frais, les fruits de mer, les grillades, les plats exclusifs tel l’alcatra, le fado et le porto.» Afin d’ouvrir le bal, M. Bettencourt nous présente les canapés : à la morue (bacalhau); aux crevettes; de la saucisse de porc (chouriço); du calmar, une spécialité de la maison (dont la cuisson est plus importante que la recette); et des petits roulés savoureux au porc. Et pour aiguiser encore plus notre appétit, une soupe caldo verde (choux verts, pommes de terre, saucisses et huile d’olive) nous est servie. Les plats principaux se succèdent dans un tourbillon de couleurs. Premièrement, une assiette de bacalhau, qui fera la joie des amateurs de morue. Ensuite, le bœuf mijoté alcatra de l’île de Terceira aux Açores (lieu d’origine du patron), qui requiert six heures de cuisson. Il ne faut surtout pas passer sous silence les crevettes (camaroes) qui ne déçoivent pas. Pour bien arroser le tout, un vin rouge plein de fruits et un soupçon de bois, soit le Terras do Pó 2001, Vinho regional Terras do Sado. Manuel Bettencourt, gérant de l’Étoile de l’Océan, se fait un plaisir de servir notre journaliste Valérie Provost et notre directeur des ventes Emmanuel Brouillette. Et que dire des desserts. Au choix : aroz doce (riz sucré parfumé à la cannelle), flan au caramel, et les natas (tartelettes aux jaunes d’œuf saupoudrées de cannelle). Ces dernières ont fait un malheur lorsque nous les avons coiffées d’un petit porto. Une fois les au revoir et les dernières formalités complétées, nous sommes retournés au bercail, toutes et tous bien repus de notre « séjour » au Portugal. (DG) PHOTOS : DENIS GAUMOND hen we enter the Portuguese restaurant, the manager and our host, Manuel Bettencourt, tells us we’re going to take a trip to Portugal without leaving Montreal. “Here,” Bettencourt says, “people aren’t clients. They’re our guests. Atmosphere is very important to us. That’s why we make sure our service reflects that.” In the evenings, the mood is set with traditional Fado music, taking guests to a whole other universe. The owner, Henrique Laranjo, points out that his Portuguese restaurant is best known for its fresh fish, seafood, grilled goods, the exclusive Alcatra dish, Fado and Port. To start things off, Bettencourt serves a house specialty: canapés: cod (bacalhau), shrimp, sausage (chouriço), squid, and little pork-stuffed treats. Afterwards, we’re warmed to the toes by a tasty caldo verde soup, containing cabbage, potatoes and sausages., followed by a bacalhau platter for cod lovers. Then there’s the simmered Alcatra beef dish, a recipe from the owner’s Azores island home of Terceira. is stewed for six hour. The spiced shrimp (camaroes) don’t disappoint one bit. To accompany: a fruity, slightly wooded red wine is served; a Terras do Pó 2001 Vinho regional Terras do Sado. And let’s not forget desert! Aroz doce, sugared rice with a hint of cinnamon; a caramel mould; and natas, egg tartlets sprinkled with cinnamon. Once we said our goodbyes, we returned to the same ol’, same ol’, having thoroughly enjoyed our “stay” in Portugal. 6 P L A C E P U B L I Q U E 5 J U I L L E T / J U L Y 2 0 0 3 Centre d’écologie urbaine Urban Ecology Centre 3516, avenue du Parc, Montréal, Québec, H2X 2H7 (514) 282-8378 (VERT) email: s o d e c m @ w e b . n e t Mont-Royal Avenue Verte alimente le débat… PAR O WEN R OSE Q uatre conférences ont été organisées au café Toast-Thé par le comité de citoyens Mont-Royal Avenue Verte, en avril et mai derniers. Il s’agissait d’alimenter le débat sur le projet d’une avenue du Mont-Royal sans voiture. Jean Décarie, urbaniste de Montréal impliqué depuis longtemps dans la gestion des parcs et des espaces urbains « libres », a souligné la pertinence d’un tel projet, qui s’inscrit tout à fait dans le nouvel urbanisme à l’européenne. Il s’agit pour les citoyens de se réapproprier leur ville, de lui redonner sa dimension humaine au lieu de continuer le développement en périphérie vers les banlieues. Richard Bergeron, urbaniste chargé de la planification stratégique à l’AMT (Agence métropolitaine de transport) a présenté l’approche de nombreuses villes françaises où la place de l’auto est réduite de plus en plus pour faire place à un transport en commun moderne, efficace et écologique : le Nouveau Tramway. Un tel tramway est actuellement à l’étude par l’AMT pour l’Avenue du Parc. Dinu Bumbaru, d’Héritage Montréal, organisme voué à la protection du patrimoine urbain, a montré pour sa part l’importance d’insérer le projet d’une avenue Mont-Royal sans voiture dans le cadre d’un plan d’urbanisme global, en respectant les contraintes imposées par la cohabitation en ville et la préservation de la personnalité de Montréal. Il a cité des exemples d’implication de citoyens dans les décisions d’urbanisme, par le biais de pétitions, comme la création du Parc du Mont-Royal ou l’aménagement de la rue McGill College. Finalement, le Dr Louis Drouin, en charge pour Santé Publique du dossier de la qualité de l’air à Montréal, a montré, chiffres à l’appui, que les véhicules moteur sont responsables d’une grande partie du smog urbain qui afflige Montréal, chaque année un peu plus. Leurs émissions polluantes sont à l’origine de l’aggravation de certains problèmes pulmonaires, avec une augmentation du nombre de décès et d’hospitalisations lors des épisodes de smog. Il a affirmé que la solution à cette situation passait obligatoirement par “The Party’s Over” by Richard Heinberg BY A RTHUR L EVINE W ell-known economist and author Richard Heinberg addressed a full audience at McGill last month. Author of "The Party’s Over" (published by New Society Press), Heinberg described the major thesis of his book: namely, the rise and fall of industrial societies which may appear invincible and above natural laws regarding all species on Earth, but are not. To illustrate this, here is an analogy based on the author’s observations of natural cycles at work in a national park in the United States. Upon visiting this park, Heinberg couldn’t help notice a landscape carpeted wall-to-wall with countless voles (a small rodent). Upon questioning the park ranger, he learned how this came to be. Apparently, several years prior, a fire had purged the landscape. Subsequent years of rain and shine rejuvenated the park with thick high grasslands. This grass produced a plentiful supply of seeds or vole food, which was followed by a population explosion of voles. An indirect result of the fire was a greatly increased "carrying capacity" of the environment in regards to voles. In ecological terms, this is called "population bloom" which is in direct proportion to the carrying capacity of an area. Soon enough, the carnivores, the hawks and foxes moved in to take advantage of this plentiful carrying capacity and their populations "bloomed," requiring a greater supply of food from an ever diminishing population of voles. This is called "overshoot and die off." And as the vole population shrank, the foxes and hawks caught in the chain reaction went from "Bloom" to "Overkill" to "Die off." Our sun, through photosynthesis or its reaction with the chlorophyll in green plants, is the original energy source for 99% of living things and thus the source of Earth’s total carrying capacity. For most of unrecorded history, human’s ability to harvest these riches was limited by small populations and muscle power. Under this regimen, we had endless resources. About 6,000 years ago, Homosapiens created civilizations based on organized farming and domesticated animals. These new methods enabled us to increase our food supply and naturally our numbers increased. By the 1800s, we had reached about half a billion, many of whom were not well fed and struggled for survival. Then came the Machine Age or Industrial Revolution, powered at first by a plentiful supply of wood and later by coal, and finally oil came along (of course this was because the wood was depleted). In a very short order, we had increased our productivity many-fold and guess what, our populations skyrocketed from half a billion in 1861, to 1 billion in 1930, to 3 billion in 1960, to a mind numbing 6 billion by 1998, and still blooming. This was all made possible by using fossil fuels (mainly) to increase our carrying capacity. Other factors such as medicine, industrialized fishing and animal production aided this bloom. Now for the awakening. There is a limited supply of oil and we have already depleted 50% of that supply, and in a very short time, may I add. When the fuel runs out in say 20-60 years, being very liberal here, we may have to re-learn in a catastrophic way that we are a part of nature’s chain reaction of events. That chain is Bloom, Overshoot and Die Off. "Oh no", you say, by then we will have replaced fossil fuels with a HYDROGEN ECONOMY. Just one big problem here, hydrogen in all its plentifulness is always combined with oxygen. Separating it takes energy: energy produced by conventional means. Therefore we have not escaped our dependency on oil + coal + nuclear power. We have merely done a juggling act whereby the machinery which today runs directly on conventional fuels, in future will run indirectly on them. Until they deplete. Then it’s back to the Stone Age. PP Arthur Levine, an active member of the Urban Ecology Centre, attended Dr. Heinberg’s lecture and offers us a synopsis of his presentation. la réduction de la place de l’automobile en ville, mentionnant les avenues piétonnes comme l’une des façons d’y arriver. Tous les conférenciers ont insisté sur la nécessité d’un débat plus large pour déterminer les conditions de faisabilité du projet. C’est d’ailleurs ce que les 18,500 signataires de la pétition réclament à l’arrondissement et à la Ville, sous la forme d’audiences publiques. Le contenu des ces quatre conférences sera bientôt disponible en format DVD. PP Le Centre d’écologie urbaine sera fermé du 13 au 27 juillet The Urban Ecology Centre will be closed from July 13 to 27 5 J U I L L E T / J U L Y 2 0 0 3 P L A C E P U B L I Q U E 7 ARTS NOTEBOOK The Joys of July W e’re in the thick of festival heaven in our town. I’ll begin with a few other activities – after all, there’s much more to life in Montreal than mere festivals. How about a provocative photography exhibit at the Centre for Canadian Architecture? (The CCA is at 1920 Baile, between Ste. Catherine and Rene-Levesque, west of Guy, 9397026, www.cca.qc.ca). ALAIN PAIEMENT has incorporated layers of his own work, including the new Palais des Congrès downtown, in a mix of photography, painting and architecture. You can see more of his work at the Centre, Tuesdays through Sundays 11-6, Thursdays to 9 – or at www.ArtMag.com on the web. Back in festi-centre, the JFL-Just For Laughs extravaganza is about to descend on the city. I’ll leave the list of stand-up comics, all of them "names," to the mainstream media, because I like the oddball events, some of them almost dubiously linked to comedy. One is Aeros, a gymnastics show July 8-27 at Salle Pierre-Mercure, 300 De Maisonneuve E., 9876919, The show highlights the skills and talents of Romanian gymnasts, with what the press kit calls "jaw-dropping" routines. Menopause -The Musical is another JFL stand-alone event. It celebrates "every woman who has turned 40" with a tribute to 75 million baby boomers, and is built around songs of the 60s and 70s. If you remember them, you’ll like their parodies –"I Heard it Through the Grapevine. You’ll No Longer See 39" --get the idea? Tickets begin at $24, look for www.menopausethemusical.com, or phone 842-2112. The show runs July 8-20. On the French side of the festival, (Juste Pour Rire) is another peripheral, but potentially popular event. The French-language world premiere of the musical Chicago, which indeed has some comic moments, opens at Place des Arts (Theatre Maisonneuve) on July 27, running to August 3. Many of the tickets for this one have already been sold. For this and other JFL events, check www.hahaha.com or phone 790-HAHA. A semi-local connection is ARTHUR SMITH SINGS LEONARD COHEN at the Centaur on July 16 at 7 and July 17 at 9:30. Tickets are about $20 to see a mix of Leonard’s songs and the banter of comic singer Smith, who appears with a duck (so the press release claims!). He’ll even offer a free Late Night Tour of MontreaL. Call 790-HAHA to find out when and where. Marc Salem’s Mind Games is what it implies –a mentalism show that was a hit at the influential Edinburgh Fringe Festival. Apparently Salem has done consulting work for the FBI and the NYPD, and was a frequent guest on Regis and Kathy Lee. Show dates are from July 9-20 at Centaur. Tickets are slightly over $30; the theatre box office number is 2883161. Everybody knows about the Jazz Festival, but the 4th edition of the OFF FESTIVAL also thrives. July 6 is its last day, in 6 venues just "off" the downtown circuit. My choice might easily be the July 6 performance at Lion D’Or, 1676 Ontario E., of Montreal’s quintessential jazz gal Karen Young. Tickets for the 8:30 concert are $24. I have more details this week about the performances of Rope (Yes, it’s the play, from which Hitchcock’s famous film was taken). Its last evening is July 5 at 7:30, with a July 6 matinee at 2, at Smith Auditorium, 7141 Sherbrooke W., 398-7494. Tickets are $12 in advance, $15 at the door, with a slight student discount. Norm Foster is perhaps Canada’s most prolific playwright, the darling of the summer circuit. Here on the Flight Path is a comedy about a journalist whose high rise digs are on a flight path near an airport --- shades of Dorval. Next door, a string of single females get in his way, preventing him from finishing his great Canadian novel. Intrigued? Go to the Hudson Village Theatre, a half hour past Dorval on the road to Ottawa. Call 450-458-5361; tickets begin at $12; the play runs from July 827. Shakespeare in the Park is back, with a new play: Shakespeare: The Lost Play, which its producers say "will leave you breathless." Their newly updated website www.shakespeareinthepar.ca will provide details of the month-long run in various Montreal parks and venues. Everything begins at – believe it or not – the Mount Royal Cemetery on July 16, fol- lowed by 6 performances at Westmount Park, at various times until August 17. Along the way, there are stops at Montreal West Parc Lafontaine, and several West Island suburbs. Call the info line at 916-PARK. The Old Port has distributed a brochure around town with details of dozens of summer activities in Montreal’s most frequented tourist attraction. In August there’s Italian Week, there are crafts shows at Jacques Cartier Pier July 18-27, and much more. If you can’t find this map and listing brochure, call 496-PORT or consult the www.oldportofmontreal.com web site. Enjoy the myriad of activities Montreal has to offer — the Carifiesta this weekend, the African Festival July 8-20, the 300 events and activities in the city’s parks (a booklet is available at libraries or Maisons de Culture) or investigate the www.ville.montreal.qc.ca web site. We will return in early August. PP Safe…Vacations! Travel with peace of mind and no worries. Here are a few tips that will help you relax in on your vacation! • Place all valuable objects and documents in a safety deposit box. • Make a list of valuable objects and have them engraved. Pour lecture en-ligne http://www.urbanecology.net/placepublique/ F-accessplacepub.html • Do not keep any cash inside your home. • Arrange your curtains or blinds in a way that you cannot see the interior of your home from the exterior. • Make sure to give the impression that there is someone living inside your home when you are away by leaving the lights (by using a timer) and the radio (an AM radio station) turned on. • Make sure the doors and windows are securely locked. • Ask a neighbour or a person you trust to keep an eye on your dwelling. • Have someone pick up your mail or have your mail interrupted for the period that you are away. For any other questions on safety before or after your trip, contact your local Tandem Montréal office at 271-3437 ext. 207 or 849-8393 ext. 773. For online reading http://www.urbanecology.net/placepublique/ E-accessplacepub.html