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Vivre
à Rabastens
N° 10 • juillet 2013
l
Cinq années de gestion responsable
et solidaire
l P atrimoine : les chapelles rurales
l P ortrait : Marie-Laure de Decker
mairie INFOS
Extraits des délibérations des conseils municipaux
Vivre à Rabastens a choisi de ne pas lister les délibérations des conseils municipaux dont l’intégralité peut être lue
sur le site de la mairie mais d’en choisir quelques unes qui seront plus détaillées et expliquées.
Séance du 31 janvier 2013
En attente du vote du budget primitif 2013 le maire est autorisé à engager des
dépenses d’investissement si les crédits de reports ne permettent pas de faire
face à une opération à régler en urgence.
Urbanisme
• Rétrocession des voiries et réseaux lotissement Clos Saint Jean
Les parties communes du lotissement du Clos Saint Jean sont rétrocédées au domaine public pour un euro symbolique.
• Transfert dans le domaine public des équipements communs lotissement « Le
jardin de l’écolier »
Le maire est autorisé à signer une convention de transfert des équipements
communs dans le domaine public. Il s’agit de la réalisation d’équipements
communs (voirie, réseaux, espaces verts…). Ce transfert ne pourra s’effectuer
qu’après constat du parfait achèvement des ouvrages.
• Giratoire route d’Albi
Dans le cadre de l’aménagement de ce giratoire, la commune va acquérir deux
parcelles, l’une de 31 m2, l’autre d 110 m2.
Subventions à Festiv’Halle pour la manifestation sur l’Amérique latine et au
Lion’s club de Rabastens au profit de l’enfance défavorisée.
Chacune de ces subventions est de 500 euros.
Indemnité de logement : dotation spéciale instituteur.
Pour un instituteur non chargé de famille l’indemnité représentative de logement
est fixée à 2 184,60 e par an. Les majorations éventuelles s’appliquent automatiquement.
Séance du 13 mars 2013
Un point est fait sur le dossier Dexia : aucun compromis n’ayant été trouvé, la fin
de la médiation est actée (cf séance du 15 novembre). La commune demande de
poursuivre l’action judiciaire sous toutes ses formes.
Personnel
• Les taux antérieurs de l’Indemnité d’Exercice des Missions des Préfectures (IEMP)
sont maintenus, ceci dans un esprit d’équité. En effet pour certains personnels l’IEMP
se trouvait diminuée alors que pour d’autres personnels elle se trouvait augmentée.
• Augmentation de 60 e de la prime de fin d’année
• L’IEMP coefficient 0,38 sera versée à certaines catégories d’agents qui ne la
percevaient pas alors qu’ils pouvaient y prétendre.
• Avancement d’échelons et de grades. Le tableau des effectifs est modifié, certains grades n’existant plus.
Finances
• Examen des comptes administratifs et comptes de gestions ville et assainissement
L’éco-chèque logement
Midi-Pyrénées
La lutte contre la précarité énergétique
est l’une des priorités de la région.
L’éco-chèque logement a été instauré
pour que les ménages les plus modestes
puissent bénéficier d’aides conséquentes
afin de réaliser des travaux d’économie
d’énergie dans leur logement.
Son montant est de 1 500 euros pour les
propriétaires occupants et de 1 000 euros
pour les propriétaires bailleurs.
Pour plus d’informations consulter le site
internet de la région
http://www.midi pyrénées.fr/ecocheque
ou celui de la mairie de Rabastens.
Vivre à Rabastens
Les comptes administratifs retracent toutes les opérations comptables de fonctionnement et d’investissement réalisées en recettes et en dépenses de l’année
écoulée. Ils font apparaître les restes à réaliser. Les comptes de gestion établis par
la Direction des Finances Publiques sont conformes aux comptes administratifs
de la commune.
L’année 2012 s’est soldée par un excédent de fonctionnement pour la commune de
862.849 e, affectés en investissement et en fonctionnement.
L’assainissement est également excédentaire de 228.309 e affectés en totalité à
l’investissement
• Débat d’orientations budgétaires.
Il permet aux conseillers d’exprimer leurs vues sur une politique budgétaire d’ensemble, de présenter leurs priorités ainsi que les modifications à envisager par
rapport au budget antérieur
Séance du 10 avril 2013
La modification simplifiée du PLU est approuvée. Le public a pu consulter le registre d’enquête mis à sa disposition du 28/01 au 28/02.
Finances
• Maintien des taux d’imposition 2012
• Maintien des taux 2012 de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères
• Approbation du budget ville assainissement
Convention assainissement Rabastens-Couffouleux
Une commission paritaire est créée afin de mettre en œuvre la convention proposée
par Rabastens et approuvée par Couffouleux.
Pour Rabastens les membres titulaires sont J.-C. Hermet et A.Brest ; les membres
suppléants sont C.Deltour et Y.Rieugné
Séance du 14 avril 2013
• Validation du projet d’aménagement des rythmes scolaires dans le primaire
Les nouveaux rythmes scolaires seront appliqués dés la rentrée 2013, soit une
semaine de neuf journées et demi incluant le mercredi matin.
Séance du 15 mai 2013
Subventions aux associations
Votées au budget primitif 2013, ces subventions ne sont versées que lorsque les
associations auront fourni tous les éléments prévus par l’article 1611-4 du CGCT.
Séjours d’été CLSH
Les conventions seront signées entre le maire, les organisateurs des séjours et
les familles participantes.
citoyenneté
Les jeunes rabastinois
qui ont eu ou qui auront
18 ans en 2013 doivent
se faire inscrire sur les
listes électorales avant la
fin décembre s’ils veulent
participer aux élections
municipales de 2014.
L’État Civil en
quelques chiffres
Depuis le mois de janvier,
il a été enregistré à
Rabastens :
• 28 naissances
• 7 mariages
• 30 décès
recensement
Le recensement des habitants de la commune
débutera le 16 janvier 2014 et se termirera le
15 février. Les agents chargés du recencement
présenteront une carte officielle d’identification.
édito
MAIRIE INFOS
Les conseils municipaux
mairie pratique
P. 2
EDITORIAL
P. 3
TRAVAUX
Réalisations et projets
P. 4
COUP D’ŒIL DANS
LE RETRO responsabilité
et solidarité
le visage et l’esprit
de rabastens
P. 5
P. 6 à 8
P. 9
ENFANCE-JEUNESSE : d’jeuns en lices
le conseil municipal
des jeunes
PATRIMOINE-CULTURE P. 10 & 11
Les chapelles rurales
P. 12 & 13
portrait marie-laure de decker
LOISIRS – BREVES
P. 14
TRIBUNES LIBRES
P. 15
L’AGENDA
second semestre 2013
P. 16
Photo de couverture :
Marie-Laure de Decker, Autoportrait
L’été à Rabastens sera comme chaque année jalonné
d’animations variées : marchés nocturnes, apérosconcerts, festival de musique, exposition au musée,
fêtes générales, autant d’occasions pour que chacun
puisse découvrir, participer ou partager des émotions.
Ce programme estival qui vous est proposé est le fruit
de l’engagement de la municipalité et de celui d’acteurs associatifs ainsi que de bénévoles. Qu’ils soient
ici remerciés pour leur investissement au service de
la vie de la cité et de ses animations.
La période estivale est également l’occasion de découvrir le patrimoine et l’histoire de notre cité, de
flâner dans ses ruelles, de rencontrer la nature dans
ses côteaux et ses vignes, de se détendre au bord de
l’eau ou de parcourir les sentiers de randonnée.
Pour son exposition d’été, le musée a le plaisir d’accueillir cette année notre compatriote rabastinoise,
la photographe Marie-Laure de Decker et j’invite nos
concitoyens à voir ou découvrir cette artiste de grand
talent qui vient de se voir décerner récemment le prix
international Planète Albert Kahn.
Nous sommes fiers, malgré un contexte difficile pour
notre ville, d’avoir pu chaque année proposer à nos
concitoyens des activités et manifestations estivales de qualité. Ce combat nous le menons pour tous
et à vos côtés, en n’oubliant pas celles et ceux qui
n’auront pas la chance de partir en vacances cet été.
Dans ce domaine comme dans les autres, nous acceptons démocratiquement la critique, mais pas la
déformation de la vérité que certains propagent sans
retenue (lire la tribune libre page 15).
Je vous souhaite à tous un très bon été à Rabastens
et en Pays Rabastinois.
Vivre à Rabastens
Bulletin municipal
[email protected]
N° 10 • Juillet 2013
Mairie de Rabastens
3, quai des Escoussières 81800 rabastens
Téléphone : 05 63 33 64 00
[email protected]
Directeur de la publication : Alain Brest
Conception, Rédaction, Photos :
commission communication
Ont collaboré à ce n° :
Monique Carnevali, André Prodel
Maquette et impression :
Imprimerie Rabastinoise
Nombre d’exemplaires : 2 500
Imprimé sur papier recyclé avec encres végétales
Alain BREST
Maire de Rabastens
Président de la communauté de communes
du Pays Rabastinois
Vivre à Rabastens travaux
Les principaux travaux en cours ou à venir
Las Peyras
Plantation de haies et
équipement de la piste de skate
Localisation des réalisations et des projets
du premier semestre 2013
Cimetière
Rue des Prés
Création d’un mini giratoire.
Lices
Mise en place de jardinières
« tonneaux »
Création d’un
nouveau cimetière
Début des travaux
septembre 2013
10 000 €
La
Poste
Groupe
scolaire
Salle
Béteille
1 000 €
Av. de Toulouse
Centre ville
Peinture résine des passages piétons
et amélioration de l’éclairage.
700 €
Création de
pistes cyclables
Rte de Saurs
Collège
Gambetta
La
Halle
Promenade des Lices
4 000 €
Route d’Albi
Construction d’un giratoire.
Réfection des
trottoirs du centre ville.
Place
Auger-Gaillard
Quai de
la Libération
ND
des
Blancs
ND du Bourg
Musée
Rue
Amédée-Clausade
Port Bas
Réfection du square.
130 000 €
Mairie
Rte d’Albi
Maison de
retraite
MJC
Tarn
Les Auzerals
Camping :
• Réhabilitation de la voirie
• Réfection peinture extérieur et toiture bâtiment
• Pose de portail et clôture
Piscine :
• Travaux de maintenance
• Réfection douches et peintures intérieures
Lac :
• Mise en place de gravier blanc sur les allées
• Installation d’un équipement de surveillance de
la digue
Musée
Restauration du mur de façade.
1 000 €
11 000 €
Les travaux de voirie réalisés en zone rurale
n Entretiens de la voirie en enrobé à froid.
n Nombreux travaux d’urgence suite aux intempéries à Raust et à Fongrave
n Enduits superficiels chemins du Coteau et Auzerals.
Les travaux en
cours ou réalisés
Vivre à Rabastens
Les projets et
études
80 000 €
Coup d’œil dans le rétroviseur...
Parmi plusieurs animations proposées pendant l’hiver et le printemps,
la rédaction de Vivre à Rabastens en a choisi quelques-unes.
Le festival de
cinéma avait pour
thème l’Amérique
latine,
les 16 et 17 février.
Au printemps, plusieurs vide-greniers
et brocantes ont animé la Promenade
des Lices.
La parade de printemps,
le 13 avril.
Le forum des
métiers d’art,
les 1er et 2 juin.
Les jeudis du vendredi,
le TRIO ZEPHYR, le 7 juin.
Les D’JEUNS EN LICES, le 15 juin.
Le concert de l’été,
VIVA VIVALDI le 22 juin .
Vivre à Rabastens ACTION COMMUNALE
Responsabilités et solidarités,
Le visage et l’esprit de Rabastens
Cinq années de travail au service de la commune ont permis aux élus municipaux de redonner à Rabastens un
nouvel élan qui lui permettra d’aborder les années à venir avec sérénité et confiance.
Il n’était en effet pas acquis de reconstruire l’image de la ville après la gestion de l’ancienne municipalité qui
a laissé en héritage un endettement record, une dégradation de la vie sociale et la rupture des partenariats
publics. Ce défi a pourtant été laborieusement et méthodiquement relevé. Certes, tous les projets n’ont pas été
réalisés, mais les plus gros obstacles sont levés et les pistes permettant de donner à Rabastens les moyens
d’assurer son destin sont aujourd’hui tracées.
Le retour à l’équilibre des finances
publiques
Les nouveaux élus ont voulu donner dès leur élection un signe
fort de leur volonté d’assainir les comptes publics en décidant
de diminuer de 30 % leurs indemnités. Le rétablissement des
équilibres budgétaires reste la priorité des priorités sans laquelle la gestion de la commune se serait avérée impossible.
Rabastens n’était en effet plus en mesure en 2008 d’assurer
ses obligations, sauf à recourir à une augmentation importante de la pression fiscale. Ce n’est pas le choix qui a été fait. En
rupture avec les pratiques antérieures, le conseil municipal
a stabilisé les taux d’imposition en même temps qu’il hiérarchisait les dépenses de la commune.Le non remplacement
systématique des départs naturels du personnel, la chasse
aux dépenses inutiles, l’optimisation des services municipaux
ou la rationalisation des achats et fournitures sont devenus
les lignes permanentes de conduite de tous les élus et cadres
communaux.
Cette logique de rigueur a également conduit à se préoccuper
des emprunts en cours qui ont fait l’objet de multiples démarches, soit pour les renégocier, soit pour échapper aux risques
présentés par l’emprunt qualifié de « toxique », souscrit par
l’équipe précédente auprès de la banque DEXIA.
La baisse volontaire des indemnités des élus
aura permis d’économiser 180 000 € en 6 ans
de mandat, soit le financement de la nouvelle
cour de l’école ou une demi tranche annuelle
du programme d’aménagement du quartier du
Château.
Le partenariat institutionnel restauré
Malgré son développement et ses 5 000 habitants, notre
commune reste une entité modeste qui n’est pas en mesure
d’assurer seule les projets et équipements nécessaires à ses
habitants. Longtemps négligées, les institutions publiques
(Département, Région, Etat, Europe, institutions sociales…)
ont été systématiquement sollicitées pour les financements
des infrastructures et de l’action communale.
Vivre à Rabastens
Des compétences transférées à la Communauté de
Communes
L’intercommunalité, au cours des dernières années joue un
rôle croissant dans la vie publique du Rabastinois. Depuis
longtemps qualifiée dans le domaine économique (zones
d’activités, tourisme), la Communauté de Communes du pays
rabastinois (CORA) a acquis de nouvelles compétences antérieurement gérées par les communes : équipements sportifs,
petite enfance, habitat ou emploi. Les charges que supportait majoritairement Rabastens en tant que ville centre sont
ainsi mieux réparties sur le territoire et la mutualisation des
dépenses constitue une source d’économie appréciable. Par
ailleurs, la CORA offre des nouveaux services (amélioration
de l’habitat, culture, fonds de concours pour le financement
de projets municipaux…).
ACTION COMMUNALE
Le visage de Rabastens
progressivement redessiné
Il n’était pas facile de réaliser des investissements publics
dans un contexte de grande précarité budgétaire. Il était tout
aussi difficile de restaurer une vie culturelle et des animations
après les arrêts brutaux des manifestations phares que furent
en leurs temps la fête du cheval ou Biocybèle. Il était également ambitieux de prétendre réguler le développement urbain après une politique d’urbanisme aventureuse. La volonté
collective associée à l’écoute des citoyens et à la confiance
des forces vives de la cité ont été déterminants pour donner
un nouvel élan de vie à notre ville.
Des investissements ciblés
La municipalité actuelle n’a pas réalisé de grandes infrastructures qu’elle n’aurait de toutes façons pas eu les moyens
de financer. L’essentiel des dépenses d’investissement a été
consacré à l’entretien du patrimoine communal (école, édifices religieux, mairie…), la voirie et le parc immobilier. Des actions novatrices et ciblées
Entre 2010 et 2012, la salle
ont été menées conforméBéteille a accueilli plus de
ment aux priorités fixées
70 manifestations organisées par
par l’équipe municipale :
valoriser le patrimoine, déles associations locales.
velopper l’offre de service
aux associations, améliorer la vie quotidienne des
habitants. C’est dans cette
logique que de nouveaux
locaux ont été aménagés
dans les bâtiments publics : salle Béteille, MJC,
2e étage de la mairie. Les
principaux travaux de voirie (rond-point, place Auger Gaillard, promenade des Lices,
poursuite de l’aménagement du quartier du Château…)
concourent à moderniser et à embellir la ville.
Un développement urbain maîtrisé
Le nouveau Plan Local d’Urbanisme (PLU) a été négocié dès
2008. Actuellement opérationnel, il préserve de l’urbanisation anarchique, souvent au détriment de l’espace rural, qui
aurait coûté très cher à la commune et à ses administrés. Il
favorise une urbanisation de qualité qui n’oublie pas le logement social pour lequel notre commune est sous-équipée. Le
PLU intègre également le projet de la future voie de contournement et permet l’aménagement d’activités commerciales
au plus près du centre ville.
108 nouveaux logements
La commune a donné des
permis de lotir sur deux terrains dont elle était propriétaire à la Maurolle et route
de Toulouse.
Les aménagements préparatoires vont commencer et les
premiers logements pourraient être livrés fin 2014.
Intermarché se rapproche du centre ville.
Un nouveau magasin va être construit à l’entrée nord
de Rabastens. Son ouverture est prévue pour début
2014. Un rond-point construit à hauteur de la station
service ESSO en facilitera l’accès et sera à terme le point
d’entrée de la future déviation de la RD 988.
Partenariat et soutien du tissu associatif et social
Les associations, les
clubs sportifs ont une
fonction majeure dans
la ville en matière d’éducation, de citoyenneté et
d’animation. Le temps
où Rabastens perdait
Biocybèle ou décourageait les organisateurs
de la fête du cheval n’est
plus de mise. La municipalité actuelle a pris
le parti de soutenir activement le tissu associatif de la commune. En complément
des subventions qui sont attribuées annuellement, la ville
met à la disposition des organisateurs d’animations, les espaces publics dont elle dispose, que ce soit les places, les
promenades ou les différentes salles communales. Les aides
logistiques sont également fournies (matériel, main d’œuvre,
communication).
Depuis 2008, Rabastens connaît un renouveau d’animations,
de festivals ou de spectacles : marchés nocturnes, vide-greniers, festivals Chambre avec Vues, ou Rabastock, fêtes médiévales, D’jeuns en Lices, pour ne citer que les principales.
Le sérieux du partenariat entre la municipalité et ses associations est reconnu au delà des limites de la commune, ce qui
a conduit le Planning Familial et Toulouse en Scène à choisir
notre ville pour y installer leurs sièges et leurs permanences,
dans des locaux mis à leur disposition par la mairie. Le choix
de confier l’organisation des apéros-concerts de l’été aux associations locales relève de la même volonté de la commune
de mettre en valeur les savoir-faire associatifs.
L’action de la commune ne peut cependant pas pallier à la
défection des bénévoles qui font vivre les associations, mais
des recherches de solutions sont conduites pour maintenir
les activités associatives comme cela a été le cas pour le
Comité des Fêtes.
La culture à la portée de tous
Des initiatives apparues au cours des dernières années bénéficient du soutien direct ou indirect de la ville : Lililalu, Rabastock, Terra Mondino ou la Presse à Réaction. La ville a conclu
des partenariats pour développer les activités culturelles.
C’est le cas avec la Scène Culturelle Albigeoise qui présente
des spectacles à la Halle, ou pour les Jeudis de la chanson
qui produit des artistes de qualité. Le festival Chambre avec
Vues, l’organisation des concerts de musique classique avec
des formations de haut niveau, complètent l’offre locale de
musique classique.
La municipalité a fait le choix volontariste de sauver le cinéma La Halle menacé par la fin de la diffusion des films
Vivre à Rabastens ACTION COMMUNALE
Le festival Rabastock a
rassemblé 7 500 participants
en 2012, faisant ainsi
de cette manifestation le
premier festival de musique
rock dans le Tarn.
en 35 mm. Le cinéma a
été modernisé, il est équipé
pour proposer des projections numériques en 3D,
et dispose d’un dispositif
pour les malentendants. Sa
gestion a été confiée à l’association 7ème art pour tous qui
développe des activités nouvelles et accueille Festiv’Halle, le
rendez-vous annuel de découverte des cinémas du monde.
Le Musée du Pays Rabastinois a fait l’objet d’importants investissements : achats d’œuvres, ouverture de deux nouvelles salles et réfection du bâtiment. La gratuité de l’entrée pour
les rabastinois et le transfert dans ses murs de l’Office de Tourisme sont de nature à augmenter le nombre de visiteurs.
Le dialogue citoyen et l’action sociale
Dés son élection, l’équipe municipale s’est attachée à communiquer avec la population et à ouvrir le dialogue chaque
fois que cela était possible. Les échanges durant les travaux
préparatoires du Plan Local d’Urbanisme ont permis d’enrichir significativement le projet. Au cours des réunions publiques thématiques un dialogue
Le CCAS a traité
constructif s’est instauré entre
plus de 400 dossiers
les élus et la population. Par
entre
2008 et 2012
ailleurs, des outils de commuet
apporté
55 000 e
nication ont été développés
d’aides
financières.
et perfectionnés : Vivre à Rabastens, le site Internet de la
commune.
L’écoute de la population va aussi vers les plus défavorisés de
nos concitoyens, principalement par l’intermédiaire du Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) qui a vu ses moyens
augmentés.
Pour compléter le dispositif de la ville, des jardins familiaux
seront prochainement proposés à certaines familles selon
des critères sociaux.
Le respect et la préservation de l’environnement
L’environnement est plus que jamais une priorité que toutes les institutions et les citoyens ont le devoir de protéger.
La commune joue à la fois un rôle éducatif et moteur. La
distribution de composteurs et d’économiseurs d’eau, la recherche de solutions moins agressives dans le cadre des travaux exécutés par les services techniques, la sensibilisation
des habitants au tri des déchets, l’acquisition récente d’un
véhicule électrique sont autant d’actions qui répondent aux
engagements pris dans le cadre d’Agenda 21. Ce dernier est
la charte sur laquelle se sont engagées les collectivités en
matière de développement durable.
L’amélioration du cadre de vie et l’embellissement de la ville
sont également des démarches environnementales. Rabastens est fière du premier prix départemental des villages
fleuris de sa catégorie obtenu en 2012, lequel récompense
l’ensemble du cadre de vie et le patrimoine.
L’environnement, ce sont également des investissements
lourds à la charge de la collectivité. La réfection des réseaux
et surtout la construction d’une nouvelle station d’épuration
Vivre à Rabastens
pour laquelle les études arrivent à leur terme, constitueront
les prochains gros chantiers de la commune.
La jeunesse
« Miser sur la jeunesse, c’est investir pour l’avenir de notre
commune ». Cette devise, la municipalité l’a faite sienne. Depuis 2008, une série d’actions ont été consolidées ou entreprises pour que les jeunes se sentent bien à Rabastens. L’action
municipale s’exprime
chaque année dans
la grande parade de
printemps organisée
avec le concours de la
MJC. De même, la manifestation D’jeuns en
Lices organisée depuis
2011 à l’initiative de la
commune et animée
par des associations
volontaires
propose
un samedi de juin des
activités de découverte
qui peuvent être prolongées dans le cadre
des associations. En
complément des nombreuses activités associatives, la municipalité a remis en
place un Conseil Municipal des Jeunes (CMJ), jugé inutile
par les élus précédents. Renouvelé tous les deux ans par des
élections organisées dans les établissements scolaires primaires et secondaires, le CMJ est une authentique école de
la citoyenneté. Il a proposé des actions concrètes qui sont en
cours de réalisation : piste de skate, panneaux informatifs sur
les berges du Tarn, sans préjuger des projets en cours d’élaboration par le nouveau CMJ.
S’agissant de la responsabilité de la commune dans le domaine des écoles primaires, le choix de ne pas différer la mise
en place des nouveaux rythmes scolaires a été pris en toute
lucidité. Les activités de temps libre seront effectives dès la
prochaine rentrée en concertation avec les enseignants, les
parents et les personnels concernés.
Poursuivre et amplifier l’action publique
Même si la mandature municipale n’est pas totalement accomplie, il est important que les grands projets soient déterminés avant ce terme. La future équipe municipale trouvera
une ville en développement harmonieux, modernisée, apaisée, enrichie culturellement et disposant des moyens indispensables pour envisager sereinement l’avenir de notre cité.
Les projets ne manquent pas : la station d’épuration, les zones piétonnes et cyclables, une médiathèque intercommunale, la poursuite de la restauration de la voirie et des réseaux
en centre ville, la recherche de nouvelles manifestations populaires pour ne citer que les principaux. D’autres priorités
pourront s’imposer, des opportunités pourront également se
présenter.
Faire des choix en concertation avec la population, les financer et les assumer, la ligne de conduite des élus a été forgée
à la pratique des 5 années passées. n
enfance jeunesse
Journée D’Jeuns en Lices
Pour la 3e année consécutive, la journée pour les jeunes s’est
déroulée le 15 juin. C’est grâce à Vivre à Rabastens que cette
journée a été imaginée. En effet, en préparant notre dossier
Rencontres de Vivre à Rabastens de décembre 2010, nous
avions dialogué avec les jeunes de 10 à 16 ans. Certains trouvaient dans le sport et les copains de quoi remplir leur temps
de loisir, mais d’autres et en particulier les plus grands, avaient
exprimé le besoin d’activités « qui bougent ».
Le cadre du Contrat Educatif Local offrait la possibilité de faire
appel à la volonté des associations qui travaillent avec les jeunes, et pouvait répondre en partie aux souhaits exprimés.
C’est ainsi qu’aujourd’hui, à l’initiative et avec l’aide de la mairie, six associations se sont mises au service de la jeunesse de
Rabastens et font de cette journée D’Jeuns un temps et un
espace qui leur sont réservés. Nous les en remercions. n
Le Conseil Municipal Jeune (CMJ)
Après une information donnée par la mairie et une campagne
électorale dirigée par leurs enseignants, les élèves des 4 établissements scolaires ont élu en octobre les 16 membres du
nouveau Conseil Municipal Jeune 2012-2014. Ces jeunes
ont tout d’abord appris à se connaître avant de penser à de
nouveaux projets. Ils appréhenderont la citoyenneté au cours
de leur mandature.
Deux commissions ont décidé de travailler sur la sécurité routière, sur l’environnement, en particulier le tri des déchets et
à l’amélioration d’un parc de promenade et de rencontre. Ils
ont souhaité se faire connaître et faire connaître leurs projets par l’intermédiaire de Radio R d’Autan. Pour cela une
convention a été passée entre cette radio et la mairie. Nos
jeunes apprendront à « faire de la radio ».
Des nouvelles de l’équipe précédente :
Leurs projets que nous avions évoqués dans les précédents
numéros se concrétisent lentement mais sûrement.
Le panneau conçu pour faire connaître aux promeneurs
l’écosystème des rives du Tarn va être installé d’ici quelques
jours côte du Port Haut.
Le skate-park pour lequel les jeunes
élus avaient travaillé en collaboration
avec l’association Astuss de St Sulpice est pourvu à ce jour d’un module.
D’autres viendront s’ajouter prochainement. Une haie végétale a aussi
été plantée.
L’espace est opérationnel depuis environ 1 mois. n
Rentrée 2013
Dans le primaire six conseils d’école ont permis une large concertation
menée par les élus auprès des parents, des enseignants et des services
périscolaires. A la suite de cette concertation et après l’approbation
par le conseil municipal du 24 avril, un projet sur l’aménagement des
rythmes scolaires a été retenu.
Les modalités de ce projet peuvent être consultées en annexe de ce
conseil municipal.
Depuis quelques années la municipalité offrait un dictionnaire aux enfants des deux écoles Las Peyras et Puységur qui quittent le primaire
pour entrer en sixième.
Cette année ce sera un livre programme 6ème qui sera donné aux enfants, le Conseil Général offrant un dictionnaire de poche.
Vivre à Rabastens patrimoine
Les chapelles rurales,
Témoignages de vie de la campagne rabastinoise
Dix églises et chapelles subsistent de nos jours dans les principaux hameaux de la commune. Bien plus ont disparu ou ont été vendues et transformées. Entourées de leur cimetière la plupart furent des églises paroissiales.
Une organisation ancienne du
territoire
Depuis le Moyen-Age et jusqu’à la fin du 18e
siècle, les paroisses constituent la base de
l’organisation du territoire, autant d’ailleurs
du point de vue civil que religieux. En 1642,
on compte 10 paroisses et 17 chapelles ou
églises sur la seule partie rurale de l’actuel
territoire de la commune (voir carte). Cette
organisation territoriale témoigne d’une densité importante de la population des campagnes et d’une forte cohésion sociale, en des
temps où l’agriculture de subsistance dominait l’économie locale.
Les premiers édifices religieux ruraux n’avaient
pas l’allure de ceux que nous connaissons.
Construits sommairement avec des matériaux
pauvres (terre crue), ils se voulaient d’abord
fonctionnels et n’ont pas traversé le temps.
Les églises actuelles ont souvent été reconstruites sur les anciens sites entre le XIIIe et le
XIXe siècle.
Des édifices disparus ou oubliés
Bien que la documentation écrite ne remonte
que rarement avant le 14e siècle, les vestiges ou les témoignages toutefois rarement
inscrits dans la mémoire collective nous indiquent que la campagne rabastinoise a pu
compter une quinzaine, voire plus, de chapelles ou églises dont il ne subsiste que peu
de traces.
Parmi ces églises disparues on peut citer La
Récoste (Castel-Fresch), Saint Robert, Saint
Jean de Blaunac, Teyssode, Saint Massal ou
Saint Sernin de Bouboulé. D’autres sont encore visibles, comme Saint Caprais, à l’état
de ruine ou Saint Amans et Saint Genest,
transformées en bâtiments agricoles.
Un patrimoine de caractère
Les chapelles rurales de Rabastens présentent des caractéristiques originales et recèlent
quelques trésors artistiques. Ainsi, l’église de
Ladin est située sur les deux territoires des
communes de Lisle et de Rabastens. Celle
de Puycheval offre un point de vue inégalé
sur Rabastens et la vallée du Tarn. Située au
beau milieu d’un champ près de Saint Géry,
Saint Médard est la plus petite des chapelles
rabastinoises.
10 Vivre à Rabastens
Les églises de Ladin, Puycheval et Saint Géry
possèdent des sculptures classées à l’inventaire des mobiliers historiques. Le retable de
l’église de Vertus sculpté au 17e siècle par
l’artiste rabastinois Jacques Bouché est également classé.
Préserver un patrimoine fragile
Les chapelles rurales de la commune de
Rabastens, dont les clochers sont autant de
repères dans la campagne, relèvent quasiment toutes du parc immobilier communal.
Même si les usages cultuels de ces chapelles
ont fortement décru voire disparu, les habitants des hameaux concernés se mobilisent
pour sauvegarder ce patrimoine architectural
et historique en créant des associations de
sauvegarde. Certaines organisent des manifestations festives ou culturelles autour de
ces édifices afin de transmettre cet héritage
exceptionnel aux générations futures. n
La commune soutient
les initiatives
associatives
L’entretien des chapelles
constitue pour la
commune une charge
financière significative.
La préservation du
patrimoine (toiture, gros
œuvre) est assurée par la
commune qui s’en remet
aux associations locales
pour les autres travaux,
sous forme de subventions,
d’aides logistiques ou
de prise en charge de
certaines dépenses.
patrimoine
Les avez-vous reconnues ?
9
(réponses page 15)
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Vivre à Rabastens 11
portrait
Voyages, découvertes, émotions.
Notre rencontre avec Marie-Laure de Decker
Photographe de presse, grand reporter Marie-Laure de Decker a parcouru le monde,
couvert les conflits les plus sanglants mais aussi côtoyé un peuple de paix et de patience.
Marie-Laure de Decker nous reçoit dans sa paisible maison
protégée par de grands arbres. Avec une extrême gentillesse elle nous amène pendant plus de 2 heures à travers le
monde.
« Pourquoi avoir choisi d’habiter à Rabastens après toutes ces années à parcourir la terre ? ». C’est notre première question. Il y en aura peu, nous avons écouté avec
passion. « Rien d’étonnant, » nous répond-elle « enfant je
faisais le long voyage des Vosges à Rabastens pendant les
vacances scolaires. J’y retrouvais une partie de ma famille
et en particulier ma tante que j’aimais beaucoup. Dans ma
tête de petite fille cette région représentait pour moi une terre
lointaine et le Tarn, fleuve sauvage et mystérieux me fascinait,
il m’attire toujours. Il me rappelait ce fleuve d’Afrique, le Bandama, auprès duquel je vivais enfant. »
Nous sentons bien que l’Afrique occupera La Grande Place
dans sa vie.
Quelques portraits de surréalistes à la fin des années 60, mais
nous dit-elle « ces portraits n’intéressaient pas les gens, donc
il fallait faire ce que font les garçons, partir ». Et elle part pour
le Vietnam en 1972. C’est la guerre. C’est l’horreur d’autant
plus insupportable qu’elle est cachée. Il faut donc le témoignage par l’image. « J’étais un peu à part, je ne faisais pas de
photos de morts. Le choix de mes photos était très important
pour moi : la vie existe malgré tout, je voulais le montrer ».
12 Vivre à Rabastens
Elle remet en place le bandeau rouge qui tient ses cheveux
« toute ma vie j’ai cherché des gens qui ne se battent pas ».
Elle les trouvera bien des années plus tard. Il faudra d’abord
partir au Tchad. Nous la suivons avec les rebelles du Nord, en
1975, avec Goukouny Weeddeye, Hissène Habré, mais aussi
Françoise Claustre, otage française pendant trois ans. Marie-Laure de Decker y passe 2 années. Le soleil frappe fort,
très fort, c’est le désert du Tibesti, les combats sont rudes.
Pourtant on retrouve dans ses paroles sa foi en l’homme, son
humanisme « là bas la parole a un poids, on est jugé sur sa
parole, sur ses attitudes, les codes de vie y sont sévères mais
les liens entre personnes y sont très forts ».
Nous l’interrogeons « peu de femmes, surtout dans ces an-
nées là étaient reporters de guerre, comment étiez vous
perçue ? » Féministe engagée elle nous répond « il fallait
s’imposer, même aujourd’hui dans cette profession, il n’y a
pas beaucoup d’évolution »
Puis c’est le Chili en 1983 sous la dictature d’Augusto Pinochet, l’Union Soviétique, la Chine, le Mozambique. Elle en
revient avec des reportages de sociétés. Militante des droits
de l’homme elle nous parle de ces dictatures où la personne
n’est rien. « Dans tous ces endroits où une vie, la votre
aussi, est à tout moment menacée, n’avez-vous pas eu
peur ? » « La peur est toujours là, j’ai toujours imaginé la balle
qui allait me tuer ; j’imaginais le moment, l’endroit où elle était
portrait
« PULAKU ». Ce sont les 3 règles de conduite qui dictent leur
vie : « la patience, la conscience de ce qui nous unit et nous
lie, la honte (ne jamais se trouver dans cette situation) ». En
écoutant nous suivons les coutumes de ce peuple, l’amour
pour leurs vaches qui les nourrissent de leur lait, leur montrent la route à suivre et sont leur unique source de richesse
et de vie. Amusés, nous suivons la découverte de la France
par deux Wodaabés. A la fin de leur séjour, Marie-Laure de
Decker leur pose la question : « dites moi ce qui vous est apparu étrange dans notre mode de vie ». « Nous sommes étonnés par les grands trous que vous faites dans la terre pour
mettre vos voitures, et aussi par les femmes qui rejettent très
souvent leurs cheveux en arrière » répondent-ils.
Mais la réalité revient « ils vont sûrement disparaître » nous
dit-elle. Alors pour leur beauté « le seul art qu’ils aient c’est
eux-mêmes », et leur authenticité, elle choisit de les photographier tous, un par un, comme Curtis, photographe et
ethnologue américain le fit pour les Indiens.
Notre voyage commencé il y a deux heures s’achève. Nous
avons vécu un moment précieux, insolite, un vrai cadeau.
Petite confidence : nous avions pris nos appareils photos
mais… chut ! ils sont restés dans nos sacs. Nous repartons
fascinés, subjugués, silencieux, souriants de bonheur. Bien
mieux que l’image il nous reste en mémoire cet instant de
magie. n
fabriquée, sa trajectoire avant de m’atteindre.
Sur le moment on est dans le combat, mais
après c’est une émotion énorme ».
On retrouve la militante en Afrique du Sud
en 1986, à un moment où « on se demandait
si l’apartheid tomberait un jour ». Elle suivra
la libération de Nelson Mandela, la chute de
l’apartheid et la progression de la démocratie.
On peut imaginer que la rencontre avec Nelson Mandela en 1993 fut pour Marie-Laure
de Decker une belle rencontre.
Un intermède, une pose autour d’un thé. Des
photos de Coluche, Prévert, Gainsbourg ou
Deneuve circulent. Elles nous montrent qu’il
y a eu quelques périodes plus calmes dans
cette vie d’engagements.
Et nous partons au sud du Tchad chez « ce
peuple de paix et de patience » que MarieLaure de Decker cherchait. Ce sont les Wodaabés ou « Peuple de l’Interdit ». Elle vit avec
eux pendant 2 ans et tisse ainsi une amitié
indéfectible. Chaque année elle va retrouver ces pasteurs du désert qui « cultivent la
beauté et la dignité ». Elle adopte avec eux le
Vivre à Rabastens vous invite à visiter l’exposition
les Wodaabés, au Musée du 1er juillet au 30 septembre.
A lire également l’Echo de Rabastens qui consacre
un article à Marie Laure de Decker.
Vivre à Rabastens 13
brèves • loisirs
Solidarité intercommunale
La saison 2013 aux Auzerals
C’est sous un soleil radieux, après presque une année de
travaux enterrant 14 km de canalisations que s’est opérée le
14 juin la connexion de Lisle au syndicat d’adduction d’eau de
la moyenne vallée du Tarn (SIAEP). De nombreux élus présents
autour de la préfète inauguraient sur le poste de Ladin cette
réalisation. Désormais, l’eau de Rabastens alimente la commune de Lisle. Bel exemple de solidarité intercommunale.
Piscine :
La piscine sera ouverte du 2 juillet au 1er septembre
tous les jours sauf le lundi.
Horaires d’ouverture : de 10 h 30 à 12 h 30 et de 15 h
à 19 h. Contact : 05 63 40 68 77
Camping :
Le camping est ouvert de mai à octobre. Le nouveau
gérant vous accueille et répond au 05 63 33 70 36
Les chapelles rurales de Rabastens
(photos de la page 10)
1 - Guidal
2 - Ladin
3 - Mareux
4 - Puycheval
5 - Raust
6 - Saint Caprais (ruines)
7 - Saint Amans (actuellement
bâtiment agricole)
8 - Saint Géry
9 - Saint Martin de Mours
A lire,
La bibliothèque de Rabastens vous conseille
Concerto pour deux marmottes et
plein d’enfants de Edouard Manceau (éd. Frimousse, 2013)
Rien de mieux que
des onomatopées pour
apprendre à parler
aux bébés. Ce livre est
comme un morceau de
musique. Cet album au
langage très musical fera babiller
les tout-petits. Une vraie réussite, un morceau de musique, une
partition dans laquelle de superbes portraits photographiques
d’animaux invitent le lecteur à
partager un secret.
10 - Saint Médard
11 - Saint Salvy
12 - Vertus
L’art face à l’histoire
de Nicolas Martin et Eloi Rousseau
(éd. La Palette 2013)
Du 14 juillet 1789 au
11 septembre 2011,
50 évènements de l’histoire
contemporaine
racontés par les plus
grands artistes ! Depuis
David qui glorifiait la
Révolution et l’Empire,
jusqu’à Bansky et JR qui dénoncent par
leur art l’édification de la barrière de séparation israélienne, ce documentaire retrace
un siècle d’histoire sous l’œil aiguisé des
plus grands peintres. Une approche interdisciplinaire captivante.
Maine de J. Courtney Sullivan
(éd. Rue Fromentin, 2013)
La famille Kelleher passe tous
ses étés dans sa propriété du
Maine, au bord de l’eau, selon
différentes modalités, à des
moments différents, sans que
les protagonistes ne se voient.
Cette année, rien ne va plus,
le planning est mis à mal et
il va falloir cohabiter… Cette merveille de
roman donne la parole à quatre femmes :
Alice, la matriarche, 83 ans, Kathleen, son
aînée, Maggie, la fille de Kathleen et enfin
Ann Marie, pièce rapportée épouse du fils
d’Alice. Les personnages sonnent juste. Le
lecteur se prend à les aimer et à les détester.
Une comédie douce-amère à la construction
parfaitement maîtrisée.
Notre recette :
Elles sont rouges, roses, noires ou jaunes et omniprésentes dans nos
jardins, paniers et menus d’été. Je veux parler des tomates, ce fruit
en botanique ou légume en cuisine, originaire d’Amérique du Sud.
Elles grandissent chez nous et offrent à la saison une déclinaison
large de plats variés. Voici la recette du gaspacho, potage espagnol
nommé ainsi en raison du plat creux dans lequel il est traditionnellement réalisé.
gaspacho
Pour 4 personnes, il faut : 600 g de tomates mûres, 1 poivron rouge,
1 petit concombre, 1 gousse d’ail, 100g de mie de pain, 10 cl d’huile
d’olive, 1 c à soupe de vinaigre, sel, poivre, feuilles de basilic.
Préparation : 30 mn et 1 h minimum de réfrigération
Imbibez la mie de pain avec le vinaigre et 10 cl d’eau. Plongez les tomates
dans l’eau bouillante. Pelez, épépinez. Epluchez le concombre, épépinez
le poivron. Déposez les légumes coupés en dés dans le bol du robot ainsi
14 Vivre à Rabastens
que l’ail haché, la mie de pain, l’huile, le sel et
le poivre. Mixer le tout. Ajoutez de l’eau en fonction de la consistance désirée.
Peut être servi dans des verrines et décoré avec
brins de persil, basilic ou dés de tomates.
IL NE SUFFIT PAS DE PASSER LE PONT...
patrimoine de Rabastens. En restaurant Notre Dame du Bourg, en
ouvrant de nouvelles salles au Musée, les statistiques montrent que
l’accueil des visiteurs et des groupes est en constante augmentation sur ces sites. Quant au tourisme, le maire de Couffouleux, qui
en est pourtant un éminent spécialiste, semble ignorer que cette
compétence relève de l’Office de Pays.
Ouvrir Rabastens au monde qui l’entoure : mais, cher voisin, savezvous que l’équipe municipale a changé en 2008 ? Depuis cinq ans,
Rabastens s’est réinvestie à 100 % dans le partenariat institutionnel et intercommunal. Elle le prouvera lorsque le moment sera venu
de rendre des comptes aux Rabastinois. S’opposer au partenariat et
déclarer que les autres manquent d’ouverture d’esprit, cela revient
à énoncer : « Faites ce que je dis mais pas ce que je fais »
Appuyer les initiatives privées et associatives, il est vrai que l’exercice
est difficile avec des moyens financiers limités, mais Pierre Verdier
ne doit pas souvent fréquenter les manifestations et animations de
notre commune. Il aurait remarqué que l’effort de la commune, relayé dans certains cas par la CORA n’a jamais été aussi important.
Il aurait entre autres entendu parler de Chambre avec Vues, des
jeudis de la chanson, des spectacles en partenariat avec l’Athanor,
des concerts, de D’jeuns en Lices, de Rabastock, du festival Lililalu, de la modernisation du cinéma, des nombreux vide-greniers et
marchés soutenus par la Ville, des 70 manifestions associatives qui
se sont tenues à la salle Béteille depuis son aménagement.
Monsieur le maire de Couffouleux, il paraît que vous habitez à Rabastens. Sans doute irez-vous un jour à la rencontre des Rabastinois, qui connaissent bien mieux que vous les actions que nous
avons conduites pour notre commune, qui les apprécient et qui
savent que nous les poursuivrons.
Alors, vous vous rendrez compte que nos actes valent au moins
autant que vos promesses.
Groupe majoritaire – Rassembler pour l’avenir de Rabastens
Dans le dernier N° de « Vivre à Rabastens »
l’équipe majoritaire a fait état des finances
de la commune et le maire indique « Pour
la 1re fois depuis plus de 8 ans la comptabilité de la commune fait apparaître une
capacité d’autofinancement positive. »
C’est vrai mais à y regarder de plus près on
s’interroge. La dette de la commune est de
12 000 000 € et on rembourse 300 000 €
d’emprunt par an.
Pour financer les travaux d’assainissement
et de voirie dans le quartier du château,
elle doit emprunter 300 000 € par tranche.
En 2012-2013 aucun travaux n’a été fait et
la tranche 2013-2014 n’est pas programmée, nous faisons donc des économies à
court terme. Nous sommes tenus pourtant
par les pouvoirs publics de capter et traiter
rapidement tous les rejets directs dans le
Tarn.
La vente de deux terrains communaux, l’un
en face de la gendarmerie, l’autre à la Croix
Blanche rapportera environ 1 000 000 €
mais le rachat du contrat d’aménagement
de la Dressiére (SEM 81) a été financé par
un nouvel emprunt de 1 500 000 € remboursable sur 25 ans. Deux lotissements
vont être réalisés, celui situé route de Toulouse sera uniquement des HLM, et celui
de la Croix Blanche, constructions privées
et HLM. Dans ce lotissement, la voie de
contournement de Rabastens passera en
son milieu suite à une modification de son
tracé initial.
Enfin le changement des rythmes scolaires
dés 2013 va avoir une répercussion sur le
reste à charge de la commune et sur la participation financière des parents. Des dépenses raisonnées et utiles pourraient être
faites en respectant une programmation
permettant le financement des investissements mais les choix éparpillés ne vont pas
toujours là où c’est vraiment nécessaire !
Dans un tract distribué samedi dernier sur le marché, le maire de
Couffouleux annonce son intention de se présenter à Rabastens aux
prochaines élections municipales à la tête d’une liste qu’il qualifie
d’« ouverte », sans tout à fait préciser son interprétation de cet adjectif. Les paraboles de ce Grand Homme auraient toujours de quoi
en étonner plus d’un si on ne les savait pas dictées par un sens
de l’opportunisme hors du commun. Heureusement nous savons
lire entre les lignes et il faut reconnaître que ce flot de contradictions et d’animosité conduit Pierre Verdier à la plus généreuse des
conclusions :
Reconnaître l’action de l’équipe actuelle à Rabastens. Préserver le caractère rural de la commune, c’est exactement ce que nous avons
fait avec le nouveau Plan Local d’Urbanisme (PLU) lequel n’a jamais autant protégé les zones agricoles de l’urbanisme sauvage.
Le PLU garantit à notre commune un développement maîtrisé qui
renforce sa dominante rurale à laquelle nous sommes attachés. Il
suffit de faire quelques pas pour s’en convaincre : ce n’est peut-être
pas le cas de toutes les communes limitrophes de Rabastens…
Rechercher la collaboration et les synergies entre Rabastens et Couffouleux, nous n’avons cessé de le faire, mais faut-il rappeler au
maire de Couffouleux son refus à partager les coûts de certains
services comme l’École de musique ou la MJC ? Faut-il revenir sur
ses volte-face et ses hésitations à construire une station d’épuration
intercommunale ? Faut-il lui rappeler son refus de mutualiser au
sein de la CORA les ressources fiscales des zones d’activité créées
par la Communauté de Communes ? Par sa décision de ne plus
siéger à la CORA, il a exclu les habitants de Couffouleux de la table
des négociations.
Miser sur notre patrimoine historique et culturel, cela ne ressemblet-il pas à un jeu ? Nous ne misons pas, nous investissons, et nous
pouvons nous appuyer sur des conseils efficaces pour valoriser le
Liste « Agir ensemble pour Rabastens »
Vivre à Rabastens 15
(ndlr) Chaque groupe disposant du même espace d’expression libre, les textes trop longs imposent une diminution de la taille des caractères pour pouvoir être publiés ans leur intégralité.
La mise en page respecte la présentation des documents remis à la rédaction.
tribuneS libreS
loisirs-culture
L’agenda des animations du début juillet à fin décembre
Du 1er juillet au 30 septembre
Expo d’été
au musée. Les Wodaabés,
photos de
Marie-Laure De Decker.
8 août
Apéro-concert Something Else, 18 h 30, cour
de la mairie.
du 14 au 18 août
Fêtes générales organisées par Rabasfêtes, avec spectacle au pied des remparts,
bals, Vélocipèdes rabastinois, feu d’artifice…
20 août
Marché nocturne, Promenade des Lices.
1er septembre
4 juillet
Apéro-concert Duo à 2, 18 h 30, cour de la
mairie.
7 juillet
Toute la journée : Repas des anciens
combattants de la FNACA.
11 juillet
Apéro-concert Bazaar Boutik, 18 h 30, cour
de la mairie.
18 juillet
Apéro-concert
Artecombo et
ouverture du 5e
festival itinérant
Chambres avec
vues, 18 h 30, cour
de la mairie.
du 18 au 21 juillet
Festival
Chambres avec
vues, hommage à
Led Zeppelin.
Endurance tout
terrain motos quads
Les 4 heures de
Grazac-Rabastens,
organisé par le motoclub rabastinois.
du 3 au 7 septembre
Exposition
photos de Raoul
Décros : les
Rabastinois de
1957 à 1970
au Cinq.
8 septembre
Forum des
associations,
promenade des Lices.
15 septembre
Brocante des vendanges, promenade des
Lices.
14 & 15 septembre
Journées nationales du patrimoine.
19 & 20 juillet
7e édition du festival Rabastock, plaine de
Fongrave. Musique, jeux, skate, animations,
expos.
25 juillet
Apéro-concert Kawa, 18 h 30, cour de la
mairie.
1er août
20, 21 & 22 septembre
Festival country, salle Béteille.
du 10 au 13 octobre
Exposition avicole, salle Béteille.
19 & 20 octobre
Rallye des Côtes du Tarn.
7 décembre
Apéro-concert Swingteam, 18 h 30, cour de
la mairie.
Téléthon.
5 & 6 août
Pour en savoir plus sur le programme des
manifestations culturelles, consultez le site Internet de
la commune :
http://www.mairie-rabastens-tarn.fr
ou les sites des associations organisatrices.
Brocante nationale, Promenade des Lices.
16 Vivre à Rabastens

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