PUB-100 ans (p 1-24) final

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PUB-100 ans (p 1-24) final
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Le
COLLÈGEChampagneur
UNE BELLE ET LONGUE HISTOIRE !
z
100 ans de réussite
z
Plusieurs milliers de jeunes ont été de passage dans ce vénérable
établissement d’enseignement secondaire afin de recevoir une
formation académique les outillant pour le travail ou les études
postsecondaires et encore vivre des expériences mémorables.
UN CARREFOUR DE RENCONTRES
Célébrer notre histoire
Les festivités du centenaire
sont l’occasion de nous
souvenir de nos racines et de
nous laisser inspirer, de
rendre grâce pour ce que nous
sommes aujourd’hui et de
nous lancer résolument dans
un deuxième siècle avec fierté
et engagement.
Sylvain Brabant,
directeur général
nnn
Le Collège, en un siècle, a fait
face à plusieurs secousses et a fait
mentir tous les prophètes de
malheur. Il a
changé comme
tout organisme
vivant. Au fil
des décennies,
des décisions
pleines de sagesse ont été
prises assurant
la survie et le
développement
de cette institution bien implantée dans la
municipalité de Rawdon.
1911
Souvent le Collège a été associé à
l’image d’une famille où les liens
sont tissés serrés. La célébration
du centenaire
est l’occasion
de belles
rencontres
d’anciens
élèves et aussi
de rencontres
avec la richesse de notre
histoire et de
ses acteurs qui
ont vécu la
mission viatorienne avec foi et
espérance.
St. Anslem’s College
1948
1958
Collège St-Anselme Collège Champagneur
Un cours commercial
en anglais
Une école francophone
Un cours secondaire
régulier en français
1911-1948: St. Anselm’s College
UN PRÉCURSEUR
Rawdon est un village bien assis sur un magnifique plateau, limité à l’ouest par la rivière Ouareau et à
l’est par la rivière Rouge. Les montagnes protègent ce joyau déjà bien connu des villégiateurs de la
région montréalaise.
L’intersection de la rue Queen (autrefois rue Principale) et de la 6e avenue (autrefois chemin de
Montréal) regrouperont dans le village le centre de vie catholique : l’église paroissiale, le couvent des
Sœurs de Sainte-Anne et le St. Anselm’s College.
Pour les Clercs de Saint-Viateur, de précieux souvenirs se rattachent à Rawdon. Dès 1866, le fondateur
en terre canadienne, le Père Étienne Champagneur, foulait le sol de Rawdon et conduisait ici le Frère
Aimé Champoux. Après le départ du Père Champagneur, le jeune Frère Champoux, nous dit la
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chronique, a versé des larmes et il y avait de quoi. Pendant neuf ans, le Frère Champoux est resté seul à
Rawdon. Il logeait au presbytère et remplissait outre la charge de maître d’école celle de maître-chantre
à l’église paroissiale. Pendant trois autres années, le Frère Champoux a eu du secours de quelques
confrères. Il avait abandonné le presbytère et tenait un petit pensionnat. Il y aurait eu d’autres frères qui
seraient venus aider Frère Champoux de façon sporadique. (Chronique du Collège).
Le petit pensionnat du Frère Champoux occupait un espace restreint dans le parterre qu’il y a
actuellement en face du collège. Abandonné par la communauté en 1878, parce que ce poste n’était pas
tenable, ce pensionnat devenait trente-trois ans plus tard, l’école Saint-Louis transportée dès lors sur la
rue Albert, en arrière du collège.
De 1878 à 1911, le petit pensionnat devint externat et reçut les enfants du village sous la direction des
institutrices. Mais il semble que les Clercs de Saint-Viateur seront de nouveau à Rawdon.
UN DIALOGUE AMORCÉ AVEC L’ÉVÊQUE
À la séance du Discrétoire (Conseil provincial) tenue à Outremont, le 30 juillet 1909, le Père Joly,
assistant-provincial des Clercs de St-Viateur, au retour d’un entretien avec Mgr Archambault, évêque de
Joliette, exposait les conditions de fondation:
1.
L’école anglaise de Rawdon sera, quant au programme, conforme aux écoles de ce genre établies
dans notre province et n’offrira point d’exigences autres que celles posées par le code de notre
instruction publique;
2.
La maison sera livrée à la Communauté sans dette, avec charge de l’entretien;
3.
La Communauté devra, la première année, fournir deux ou trois professeurs pour enseigner aux
deux ou trois premières classes du cours qui sera donné en cette maison;
4.
L’enseignement sera donné en anglais. On y enseignera pourtant le français mais d’une manière
secondaire, à peu près comme on enseigne l’anglais dans nos collèges classiques;
5.
Il sera loisible à la Communauté d’y tenir, pour commencer, un externat ou pensionnat, mais
après deux ou trois ans le pensionnat sera obligatoire;
6.
La Communauté n’aura pas tout d’abord la propriété de l’immeuble. Cette question devra être
réglée dans la suite;
7.
L’école paroissiale n’entre pour rien dans l’engagement actuel;
8.
La Communauté sera tenue de prendre la direction de cette école dans deux ans.
(Extrait du procès-verbal de cette séance).
3
Malgré la pénurie de sujets, malgré les années pénibles que la Communauté venait de traverser, les
membres du Conseil étaient unanimes à décider l’acceptation de cette école.
C’est avec joie que Mgr Archambault apprend la
décision du Conseil provincial:
« Je remercie de tout cœur, dit-il, l’administration provinciale de
s’être rendue à ma demande en acceptant la direction de cette école
pour l’automne 1911. Les conditions énumérées dans le procèsverbal répondent à mes désirs et à mes vues. …Comme j’ai eu
l’occasion de vous le dire plusieurs fois déjà, je suis maintenant
persuadé que la fondation à Rawdon d’une Académie commerciale
de langue anglaise répond à un besoin réel, et ainsi rentre dans les
desseins de la Divine Providence. Vous le savez, mes vues, en cette
affaire délicate et difficile, sont, il me semble, surnaturelles,
exclusivement surnaturelles. J’ai donc lieu d’espérer que le bon
Dieu bénira l’entreprise et la mènera à bonne fin.
Mgr Archambault,
premier évêque de Joliette
De toutes les communautés religieuses, la vôtre est certainement la
mieux préparée à se charger de la direction de la nouvelle école, et à
en assurer le succès sans nuire aux autres établissements similaires
qui existent déjà dans le diocèse de Joliette.
LE CURÉ LANDRY
La paroisse de Rawdon était menée par un curé au cœur d’or dont le dévouement aux œuvres
d’éducation n’était égalé que par sa générosité et par son ambition de doter son village d’une académie
destinée à l’enseignement de l’anglais aux jeunes Canadiens français. Son grand désir concordait
parfaitement avec les vues de son évêque. Chaque année, pendant les vacances d’été, M. le curé Joseph
Landry se rendait compte que beaucoup de jeunes, attirés par le site enchanteur de Rawdon et par la
chaleureuse hospitalité des citoyens, devenaient les hôtes des familles anglophones dans le seul but d’
apprendre la langue anglaise. Afin de favoriser cette jeunesse dans la poursuite de ce but légitime, il
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songea à la grouper dans une maison d’éducation où elle n’aurait plus à redouter le double danger du
milieu anglo-protestant : l’anglicisation totale et la perte de la foi.
Fort de l’appui de son évêque, le bon curé se mit résolument au travail. Veilles prolongées, démarches
auprès de gens influents, voyages à Québec, rien ne lui parut trop fatigant pour assurer le succès de son
entreprise. Il obtint du gouvernement provincial un substantiel montant, qui, ajouté aux souscriptions
des paroissiens et à sa généreuse contribution personnelle, lui permit de commencer immédiatement la
construction de l’Académie. La municipalité de Rawdon fit don au curé Landry d’un terrain sur la rue
Queen qu’il céda ensuite à la Fabrique. C’était pour le temps une magnifique maison de quatre-vingt-dix
pieds de longueur sur cinquante de largeur et à quatre étages. Les travaux marchèrent rondement. Vers
la fin de juin 1911, la maison était habitable. L’inauguration officielle du bâtiment eut lieu le 24 juillet
1911. Il reçut d’abord le nom d’Académie Saint-Anselme qui fut changé dès 1912 en celui de St.
Anselm’s College. On y donnera un cours commercial en anglais jusqu’en 1948.
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ARRIVÉE DES PREMIERS RELIGIEUX
Au début de juillet de la même année, les Frères Croisetière, Alexis Desrochers et Georges Boucher
prenaient possession de l’Académie.
Après une cordiale réception de la part de Monsieur le Curé et le dîner pris au presbytère, écrit l’un d’eux, les trois confrères
se rendent à l’Académie, après avoir fait une visite à l’église paroissiale. Un wagon chargé de mobilier, de comestible, etc. est
arrivé aujourd’hui même… Le Frère Boucher veut bien être le cuisinier. Un poêle est vite installé dans la salle de récréation
des élèves. À six heures, le souper est prêt. Nous le prenons de bon appétit… Puis nous installons nos lits. Monsieur le
Vicaire Dufort nous aide. La gaieté préside à nos travaux. À dix heures tout est fini et nous nous couchons dans les
chambres de l’Académie Saint-Anselme. La partie des professeurs est terminée. Les peintres travaillent encore dans les autres
pièces (Chronique du collège).
Le dimanche, au prône, Monsieur le Curé était tout heureux de dire à ses paroissiens que les bons Frères
sont à s’installer dans l’Académie, et il annonçait un grand Euchre( jeu de cartes) au profit de la dite
Académie. Les jours suivants, on s’occupa à faire disparaître du terrain en avant de l’Académie ce qui
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restait des fondations de l’école Saint-Louis. Monsieur le curé Landry, tout joyeux, ne tarissait pas
d’éloges à l’adresse des nouveaux venus : Je ne veux pas, disait-il, faire de comparaisons, mais je remercie tous les
jours le bon Dieu de nous avoir donné des Clercs de Saint-Viateur.
1911-1912
UNE PREMIÈRE ANNÉE SCOLAIRE
Les demandes d’admission affluèrent. Vers la fin d’août, une centaine d’élève auraient voulu fréquenter
cette belle maison toute neuve. Malheureusement les annales ne disent pas le nombre de la première
entrée. Sans doute les quatre classes furent-elles remplies.
En février 1912, l’Académie était heureuse de recevoir Mgr Archambault, premier évêque de Joliette.
Pour montrer toute l’estime et tout l’intérêt qu’il portait à l’Académie, il voulut lui-même, accompagné
d’une vingtaine de prêtres, bénir la chapelle et toutes les pièces de la maison. Il y célébra la messe le
lendemain, 15 février 1912. Cette même année, au cours d’un voyage en Europe, Mgr Archambault
sollicitait et obtenait de la Supérieure Générale des Sœurs des Saints-Cœurs de Jésus et de Marie
quelques religieuses pour la cuisine et la buanderie.
La cour de récréation, à cette époque, était fort restreinte, limitée par quelques immeubles. Trois
maisons, une écurie, un four à pain et plusieurs hangars occupaient la bordure ouest de la rue qui passe
en arrière du terrain de football actuel. La Communauté a acheté ce terrain et transporté l’une des
maisons en arrière de l’Académie. Elle servit pendant plusieurs années, sans changements apparents,
aux religieuses arrivées ici en septembre 1913.
Au printemps de 1912, l’Académie changeait son nom en celui de St. Anselm’s College et devenait, ainsi
que les terrains attenants, la propriété de la communauté.
LE NOUVEAU COLLÈGE PREND SON ESSOR
L’entrée record du mois de septembre 1913, atteignait le chiffre de quatre-vingt-huit pensionnaires. Elle
obligeait le nouveau directeur, le Père Lauzon, à agrandir la chapelle. On rasa un mur en arrière de
l’autel pour l’édifier à quelques pieds plus loin et la 5th form dut se résigner à restreindre l’espace dont
elle disposait.
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Le 2 novembre 1913, Mgr Forbes, accompagné de plusieurs prêtres bénissait la cloche du Collège, don
du collège Bourget de Rigaud. Pendant nombre d’années, plusieurs fois par jour, cette cloche sonnait la
rentrée des externes. Ces derniers devenus beaucoup moins nombreux, on ne vit plus la nécessité de la
sonner. On supprima le câble et elle resta muette.
Le jeu de balle au mur vit le jour au mois d’août 1914. Plusieurs religieux en vacances à Rawdon
apportèrent à sa construction leur concours bénévole. Disons ici, en passant, que Rawdon fut pendant
plusieurs années la place de choix des jeunes religieux qui suivaient des cours de vacances, ou des plus
âgés qui venaient se reposer et respirer l’arôme de ses pins et l’air vivifiant de ses montagnes. Cette
même année, un grand bienfaiteur du collège donnait $800 pour l’installation de l’éclairage électrique.
Le Révérend Père Camille Forest fut le premier aumônier du Collège. Il arrivait ici en 1918 avec le
Frère Arsenault, le fondateur, qui revenait pour un second terme. À l’été de 1922, le Révérend Père
Houle le remplaçait comme aumônier. Il s’y dépensa sans compter jusqu’à sa mort survenue subitement
le jour de Noël 1932. Ses œuvres dont bénéficieront encore les générations futures témoignent de son
zèle et de son goût prononcé pour l’arboriculture. Sa robuste santé, malgré son âge avancé, lui permit
d’accomplir beaucoup de besogne comme aumônier, professeur, menuisier, arboriculteur. C’est à lui que
nous devons les arbres qui entourent la propriété.
1938
ON FÊTE 25 ANS!
Le 5 juin 1938 marquait une étape heureuse dans la vie du Collège. On célébrait en ce jour le 25e
anniversaire de la fondation. Quelques semaines plus tôt, le Frère Wilfrid Lapointe, directeur, fondait
l’Amicale des Anciens. Grâce à la collaboration des anciens, des élèves de l’époque et du personnel
enseignant, on réussissait une belle fête de famille qui accueillait plus de trois cents élèves et plusieurs
sommités religieuses et civiles.
Cette réunion des anciens coïncidait avec la bénédiction de l’aile nouvelle ajoutée à l’angle sud-ouest du
Collège. Après s’être inscrit lui-même pour $500 à la souscription ouverte pour aider à défrayer le coût
de cette construction, Monsieur le curé Louis Beaudry procédait à la bénédiction des nouvelles pièces,
assisté de son frère, le Révérend Père Supérieur du Séminaire de Joliette.
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Le collège en images
Collection Jean Chevrette, photographe
Collection Jean Chevrette, photographe
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Le collège en images
Collection Jean Chevrette, photographe
Collection Jean Chevrette, photographe
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Le collège en images
Collection Jean Chevrette, photographe
Collection Jean Chevrette, photographe
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Le collège en images
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1948: Le Collège St-Anselme
Dans les années qui suivirent la deuxième guerre, le recrutement se fait plus difficile pour le cours
commercial en anglais. En 1948, l’établissement change radicalement d’orientation. Le St. Anselm’s
College devient le Collège St-Anselme. Le cours commercial anglais cède la place à un cours français qui
recouvre la fin du niveau élémentaire et la première partie du cours secondaire. Une caractéristique
demeure: tous les élèves sont pensionnaires.
Cette période accueille d’abord les élèves de la 4e à la 7e année; quelques années plus tard, on
accueillera les élèves jusqu’à la 9e année. Les matières enseignées sont celles que l’on retrouve dans les
écoles du réseau public de l’enseignement élémentaire et secondaire. Les élèves de 7e et de 9e année sont
présentés aux examens officiels en vue des certificats d’études décernés par le Département de
l’Instruction publique.
D’après le registre des inscriptions de l’année 1948-1949, il y eut 101 élèves inscrits. Le tableau suivant
indique, pour cette année scolaire, la provenance des élèves avec les municipalités ayant au moins deux
élèves au Collège.
MUNICIPALITÉ
MUNICIPALITÉ
NB
NB
Montréal
30
Rivière-des-Prairies
2
Joliette
21
Rouyn
2
Rawdon
6
Terrebonne
2
Ste-Mélanie
3
Ste-Élisabeth
2
L’Assomption
3
Ste-Julienne
2
Crabtree
2
St-Liguori
2
Maskinongé
2
*** de différentes municipalités d’Abitibi
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Le journal du Collège témoigne d’une vie étudiante active: organisation d’un festival d’hiver, excursions
en montagne, sortie à la cabane à sucre, festival de la Saint-Viateur, journée d’activité pour la fête du
directeur, construction d’une glissoire de 20 pieds en bois pour l’hiver, les joutes de hockey, ski alpin, balle
molle, soirée d’amateurs. À l’intérieur, on fait mention de tables de Mississippi, ballon rotatif, billard,
Monopoly. Le 3 juin 1949, le préfet de discipline annonce aux élèves un changement: l’installation d’un
haut-parleur dans le réfectoire des élèves. Un élève placé dans le comité des jeux fera tourner des disques
pendant les repas du midi.
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Des extraits du
prospectus de cette
époque
Horaire quotidien
SUR SEMAINE (LUNDI AU SAMEDI)
Formation religieuse et morale
« Un cours régulier de religion se donne quotidiennement
dans chaque classe. les enfants bénéficient, chaque
dimanche, d’un sermon et d’une lecture spirituelle; chaque
matin, d’une courte méditation. De plus, des organisations
développent les énergies, toujours en vue de l’accroissement
de la personnalité chrétienne: la confrérie de saint Jean
Berchmans, pour les servants de messe, l’Apostolat de la
prière, l’Intronisation du Sacré-Coeur, la Garde d’Honneur
du Sacré-Coeur, la confrérie des Saints Anges, la Croisade
eucharistique et la J.E.C. Enfin, grâce à une direction
spirituelle suivie par le Père Aumônier et la réception
facilitée des sacrements, les autorités du Collège croient
assurer aux enfants un climat favorable à l’épanouissement
de leur vocation d’homme et de catholique.»
6h00 Lever.
6h20 Prière. Médiation. Messe.
7h10 Étude.
7h30 Déjeuner et récréation.
8h25 Solfège pour tous.
8h45 Classe.
10h15 Récréation.
10h30 Classe.
11h30 Étude. Chant pour la chorale.
12h00 Dîner. Récréation.
13h30 Classe.
14h45 Récréation.
15h00 Classe.
16h00 Récréation.
16h30 Étude.
17h15 Chapelet.
17h30 Étude.
18h00 Souper. Récréation.
19h45 Prière du soir. Étude.
20h30 Montée au dortoir. Couvre-feu.
LE DIMANCHE
Conditions financières
INSCRIPTION ANNUELLE................10,00 $
PENSION ET ENSEIGNEMENT
40,00 $ / MOIS
(Incluant éclairage, chauffage, mobilier,
assurances, nourriture, personnel domestique,
douche hebdomadaire, entretien de la chapelle,
entretien des classes, personnel enseignant,
récompenses, une messe sur semaine,
grand’messe du dimanche, organisations
sportives, prières du soir, chant et solfège, 7
jours par semaine.)
BUANDERIE ET RACCOMMODAGE
2,00 $ / MOIS
6h40 Lever.
7h00 Prière. Méditation. Communion.
7h30 Déjeuner. Récréation.
9h00 Grand’messe. Récréation.
11h00 Étude.
12h00 Dîner. Congé.
16h15 Fin des parloirs.
16h30 Étude.
17h30 Chapelet.
Salut Très Saint Sacrement.
18h00 Souper. Récréation.
19h45 Prière du soir. Étude.
20h30 Montée au dortoir. Couvre-feu.
Les mardis et jeudis, dans l’après-midi, de 12h30
à 16h30, il y a congé comme le dimanche.
LIT GARNI..............................1,00 $ / MOIS
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1958: le Collège Champagneur
LE COLLÈGE CHAMPAGNEUR, UN JUVÉNAT RELIGIEUX (1958-1967)
La région desservie par le Collège St-Anselme est désormais rejointe par ce vaste mouvement qui tend à
multiplier les institutions d’enseignement classique au Québec. Depuis quelques temps, on assiste à de
nombreuses fondations de «sections classiques» dans l’enseignement secondaire; ces programmes sont
administrés par les Facultés des Arts des universités francophones et conduisent au diplôme
d’Immatriculation universitaire.
En 1958, le Collège St-Anselme se transforme en profondeur. Il change son nom en celui de Collège
Champagneur. Sur le plan scolaire, on y donnera désormais le cours secondaire classique sous la
juridiction de la Faculté des Arts de l’Université de Montréal. La clientèle de l’institution est spéciale: le
Collège Champagneur est un juvénat religieux qui affichera une préoccupation vocationnelle en
recrutant d’éventuels candidats à la vie religieuse dans la Congrégation des Clercs de Saint-Viateur.
En novembre 1960, les lettres patentes sont émises constituant ainsi la Corporation du Collège
Champagneur au point de vue civil.
LE COLLÈGE CHAMPAGNEUR, UNE ÉCOLE PRIVÉE D’ENSEIGNEMENT
GÉNÉRAL: 1967 À NOS JOURS
La révolution tranquille québécoise s’est accompagnée d’une vaste réforme du système scolaire et d’une
profonde remise en question des institutions religieuses. D’une part, la fonction de juvénat religieux sera
mise en veilleuse sans pour autant renoncer à proposer un projet éducatif chrétien. Ce changement
amènera au Collège une clientèle plus large et plus diversifiée. D’autre part, le Collège va s’insérer de
façon articulée à l’intérieur du nouveau régime scolaire québécois. Cette nouvelle orientation se traduit
par l'abandon de la juridiction de la faculté des Arts de l’Université de Montréal en faveur de l’adoption
des programmes et des règlementations de la Direction générale de l’Enseignement élémentaire et
secondaire du nouveau Ministère de l’Éducation.
Si le Collège Champagneur accueille désormais des élèves externes, il n’en demeure pas moins le seul
établissement de la région ouvert aux élèves pensionnaires pour les garçons du secondaire. De ce chef, il
joue réellement un rôle complémentaire spécial dans le réseau scolaire de la région.
En 1969, le ministre de l’Éducation déclare que le Collège Champagneur est une institution d’intérêt
public au sens de la Loi de l’enseignement privé. Cette reconnaissance amène une subvention provenant
du gouvernement provincial.
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UNE FERMETURE ÉVITÉE...
Les années 70 ont amené leur lot de questionnement et de remises en questions. La vie religieuse connaît
une mutation importante et les départs sont nombreux au sein de la Communauté. Une réflexion
concernant la mission et l’avenir des oeuvres a lieu dans les différentes instances des Clercs de St-Viateur.
En 1975, les C.S.V. de Joliette, réunis en chapitre provincial, décident de céder ou de fermer le Collège.
En 1976, le F. Fernand Rodrigue est nommé directeur général afin de procéder à la cession ou la
fermeture dans les meilleurs délais. Il entre en fonction et organise la vie de l’école pour vivre une
dernière année scolaire. Les inscriptions entrent de façon satisfaisante et très tôt, il demande un sursis
pour l’année suivante. Le personnel religieux et laïque de l’époque continuent à offrir une éducation de
qualité et de fil en aiguille, le sursis se prolonge.
En 1980, un revirement majeur survient. Le Collège Champagneur est reconnu «oeuvre prioritaire» par
le chapitre provincial des Clercs de St-Viateur de Joliette.
1980-1992: UN PROCESSUS DE DÉVELOPPEMENT MAJEUR
En 1980, le P. Jean-Guy Meagher est nommé directeur général et il entreprend avec l’équipe-école et les
Clercs de St-Viateur une démarche visant le développement de Collège. À cette époque, le personnel
éducatif compte 17 religieux et 9 laïcs et le Collège dispense l’enseignement des 4 premières années du
cours secondaire à 225 élèves, tous des garçons, répartis dans 7 classes. Parmi ces élèves, il y a 152
pensionnaires qui arrivent au collège le lundi matin et repartent le vendredi après-midi.
La réflexion se fait en lien avec trois préoccupations essentielles:
• l’une concerne le caractère chrétien du Collège, lié intimement au caractère viatorien de l’oeuvre;
• une autre préoccupation se réfère à l’ensemble de ses activités éducatives et a rapport aux types
d’élèves qui fréquentent le Collège.
• finalement, la réorganisation des programmes d’étude pour répondre aux nouvelles exigences
annoncées par le Ministère de l’éducation.
La conclusion d’un document du P. Meagher, SI LE COLLÈGE CHAMPAGNEUR VOUS ÉTAIT
CONTÉ... témoigne d’une sereine espérance en l’avenir: « Nous vivons depuis déjà longtemps, près de 70 ans; et
nous comptons bien un jour fêter le centenaire du Collège. Et malgré nos besoins, nous sommes heureux! Après avoir connu
une période légèrement dépressive, autour des années 75-77, le Collège a repris vigueur, son enthousiasme est revenu et
aujourd’hui le Collège Champagneur ne veut pas mourir, il ne veut pas végéter, il veut continuer cette oeuvre des Viateurs. Il a
su, au cours des années, s’adapter, pour répondre, selon les circonstances, à des besoins différents mais réels, et cela d’une
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époque à l’autre.(...) Aujourd’hui, le Collège Champagneur doit continuer ce qu’il a fait dans le passé: savoir s’adapter aux
situations nouvelles pour répondre aux besoins nouveaux qui surgissent dans le monde de l’éducation; cela, cependant, dans la
fidélité aux orientations des C.S.V....»
En 1982, le Collège accueille madame Sylvie Johnson-Laporte, qui sera la première femme à enseigner
au Collège. Très rapidement d’autres consoeurs viendront s’ajouter au personnel éducatif.
En 1983, une nouvelle aile, sur un seul étage, est construite à l’arrière longeant la rue Albert afin d’y
aménager un local pour le nouveau cours d’économie familiale et un autre pour le cours d’initiation à la
technologie.
En 1985, M. Raymond Gravel, deviendra le premier directeur général laïc et il poursuit avec son équipe
d’éducateurs la réflexion sur le développement du projet éducatif de l’établissement.
« Les éducateurs ont choisi de mettre l’accent sur la confiance en soi et sur le dynamisme intérieur de chacun. L’élève
doit se sentir capable de réussir, de canaliser ses possibilités personnelles. Cette préoccupation exige que le personnel
éducatif soutienne les élèves en reconnaissant leurs réussites dans les différents domaines de la vie étudiante, en
favorisant l’exploration de nouveau champs d’intérêt et en fournissant un cadre de travail et d’étude où l’élève aura
lui-même à gérer son temps.
Parce que le personnel croit à l’importance d’apprendre pour vrai, il accepte d’insister sur le sens de l’honnêteté. Cela
oblige élèves et éducateurs à se rendre de plus en plus authentiques dans leurs relations avec les autres, à voir la
réalité en face, à faire la vérité par rapport à ce qui se passe à l’intérieur de soi. Cela commande aussi le respect de
l’autre et interpelle notre sens de la justice.
Le projet éducatif vise la croissance du jeune sur les plans intellectuel, humain, spirituel, physique et psychologique
et cela exige la participation de tous: le jeune, les éducateurs, les parents. Le vivre-ensemble et la fierté sont d’autres
valeurs de ce projet éducatif». Relais, 665 p.12-13.
La proposition de foi se fait à travers un accompagnement des jeunes au seuil d’un choix libre de leur
destin. En amenant les jeunes au bout d’eux-même, cela va jusqu’à les éveiller à la vie intérieure et à la
foi en Jésus-Christ.
1986: CÉLÉBRATION DU 75E ANNIVERSAIRE DU COLLÈGE
Un grand rassemblement de près de 700 personnes regroupant anciens élèves et membres du personnel
a permis de belles retrouvailles. Yves Breault, enseignant maintenant décédé, était le président du comité
des Fêtes. C’est à cette occasion que le logo (CC) a été réalisé par Martin Deschamps, élève de 4e
secondaire et le thème, inspiration de David Lachance, aussi élève en 4e secondaire, était: À
CHAMPAGNEUR, ON Y A GRANDI, TRAVAILLÉ ET FÊTÉ! Les personnes présentes nous
rapportent que le plaisir des retrouvailles était manifeste et que c’était une belle atmosphère de fête.
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LE PROJET DE DÉVELOPPEMENT SE POURSUIT
L’équipe du Collège, pilotée par Raymond Gravel, continue à porter le projet éducatif et le besoin de se
doter de nouvelles infrastructures semble évident pour réaliser la mission dans l’avenir. La volonté
d’ajouter une classe de 5e secondaire afin d’offrir un cours secondaire complet, l’ajout d’un gymnase et
d’un nouveau réfectoire sont au coeur du projet.
Un comité de financement regroupant gens d’affaires, parents, personnel du Collège, Clercs de StViateur a lancé une vaste souscription qui a permis de lancer le chantier de construction en deux temps.
En 1991, deux locaux sont ajoutés à l’aile construite en 1981. Un local servira de classe pour les 5e
secondaire et l’autre local sera aménagé en local laboratoire pour l’enseignement des sciences.
En 1992, c’est la pièce de consistance. On ajoute au campus du Collège un édifice qui regroupe un
gymnase de 7000 p.c., un réfectoire, une vaste cuisine, des chambres pour les pensionnaires. Cette
nouvelle construction a aussi nécessité la démolition de l’annexe qui servait jadis de cuisine et de
résidence pour les religieuses travaillant au Collège.
Cette construction permet au Collège d’assurer sa survie, d’offrir un cours secondaire complet de qualité,
de continuer à développer la pratique des sports au Collège et finalement d’améliorer grandement la
qualité de vie de toute la communauté éducative du Collège en offrant de nouveaux espaces communs.
Plusieurs se souviendront également que, pendant plusieurs années, le Collège s’est impliqué dans le
domaine de la récupération, principalement de papier. Ce projet impliquait des élèves et membres du
personnel sous la gouverne de M. Denis Beaupré. C’est l’incarnation de valeurs qui sont passées dans
l’action !
1998: LES NEUFS PREMIÈRES FILLES
L’année 1998-1999 marque un tournant dans l’histoire du Collège Champagneur. Depuis sa fondation,
le Collège n’ouvert ses portes qu’à des garçons. Désormais, en même temps que le Collège EstherBlondin commencera à accueillir des garçons, Champagneur accueillera aussi des jeunes filles. Voici les
noms de ces 9 pionnières: Marie-Aude Boyer-Tessier, Christine Lagacé, Isabelle Laplante, Emmanuelle
Perreault, Jade Poitras-Bessette, Mélissa Gervais, Caroline Lévesque, Vicky Maltais et Jinny Pagé. On
peut s’imaginer la force de caractère que ces jeunes filles ont développée afin de faire leur place dans ce
monde masculin. Depuis 8 ans, l’effectif scolaire est composé d’environ 40% de filles et 60% de garçons.
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2003:
FERMETURE DU PENSIONNAT ET OUVERTURE SUR LA CROISSANCE
Au cours de son histoire, le Collège s’est adapté devant les situations nouvelles. Le pensionnat est un
élément qui est au coeur du projet éducatif du Collège depuis sa fondation. Dès 2001, le conseil de
direction a amorcé une analyse et a constaté une demande de plus en plus faible pour ce service, bien en
deçà du seuil de rentabilité de cette partie de notre projet éducatif. Nous devions nous rendre à
l’évidence: organiser le service de pensionnat pour une quarantaine d’élèves n’était plus viable et
monopolisait des espaces qui pourraient servir au développement de notre établissement. Ne pas agir,
aurait pu mettre en péril la poursuite de la mission de l’établissement.
En juin 2003, la porte du pensionnat a été fermée après plus de 90 ans de vie. Au fil des ans, les locaux
dédiés aux pensionnaires ont été transformés, au gré des moyens financiers qui permettront
l’aménagement de nouveaux locaux. Le grand dortoir a donné place à quatre locaux de classe, l’ancien
petit dortoir est devenu un laboratoire d’informatique double. Une vaste bibliothèque a pris la place de
la salle d’étude. Les Soeurs des Saints Coeurs ont rendu possible l’aménagement de la bibliothèque par
leur travail et leur soutien financier.
Du côté de l’aile 1992, les chambres ont pris la forme de bureaux administratifs, d’un local pour
l’enseignement de la musique, d’une salle de conférence et d’un local audiovisuel.
Du côté extérieur, grâce à la participation de la Fondation des Amis du Collège Champagneur, des
Clercs de St-Viateur, à l’appui tangible de la municipalité de Rawdon et à une campagne de souscription
menée par M. Richard Fiola, directeur général à cette époque, un magnifique terrain de football a été
aménagé. Cet aménagement a grandement contribué à développer le football, une couleur importante
de ce que nous sommes aujourd’hui. Nos installations, tant le gymnase que le terrain extérieur, servent
aux activités de la municipalité de Rawdon.
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Deux fleurons:Les Dragons
L’excellence sportive à Champagneur est une tradition incontournable. Par le biais de ses bâtisseurs
infatigables, les Dragons se sont forgé une réputation
d’excellence au sein du sport étudiant Laurentides
Lanaudière.
Il y plusieurs années nos joueurs de hockey étaient la
fierté de l’école déplaçant leurs prouesses sur toutes les
glaces extérieures
de la région. De
nos jours, ce sont
les joueurs et
joueuses de
football qui
portent fièrement
les couleurs de Champagneur. Le Collège offre du football contact
aux garçons de la 1re à la 5e secondaire et offre du touch football et
du flag football pour les filles de tous âges.
Nos Dragons sont de valeureux, respectueux et fiers compétiteurs.
Ils remportent
régulièrement
les championnats régionaux
de
leurs
catégories respectives et offrent toujours un esprit
d’équipe et une éthique de travail sans reproche. Il
suffit de regarder les murs du gymnase pour voir
toute la richesse de notre culture sportive.
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Deux fleurons: Ensemble Guitare Champagneur
Guitare-Champagneur est un ensemble de guitare composé des élèves inscrits au programme de
concentration musique de 3e et 4e secondaire. Avec discipline et complicité, ils interprètent un répertoire
varié qui va de la Renaissance jusqu’à nos jours. Par ses nombreuses activités, l’EGC contribue au
rayonnement du Collège et fait vivre aux jeunes une expérience musicale et humaine tout à fait unique :
nombreuses répétitions, concerts, concours, séances d’enregistrements, lancement d’album, rencontre
avec des artistes invités, implication sociale. En tout, une dizaine de prestations par année font vivre aux
jeunes artistes une véritable expérience de musiciens professionnels !
Prix et mentions
Médaille d’OR, au Festival-Concours de musique de
Lanaudière 2011 pour l’EGC 4e secondaire
Médaille d’OR, au Festival-Concours de musique de
Lanaudière 2011 pour l’EGC 3e secondaire
Mention OR, au MusicFest-Québec 2011 pour l’EGC 4e
secondaire
Mention ARGENT, au MusicFest-Québec 2011 pour l’EGC 3e
secondaire
Mention OR, au MusicFest-Québec 2010
Mention OR, au MusicFest-Canada 2010
Lauréat au Festival-Concours de musique de Lanaudière 2010
avec une note de 90%
Mention OR, au MusicFest-Québec 2009
Mention OR, au MusicFest-Canada 2009
Lauréat au Festival-Concours de musique de Lanaudière 2009
avec une note de 96%
Mention OR, au MusicFest-Québec 2008
Lauréat au Festival-Concours de musique de Lanaudière 2008
avec une note de 98%
Mention OR, au MusicFest-Québec 2007
Lauréat au Festival-Concours de musique de Lanaudière 2007
avec une note de 91%
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Le Bonheur en images
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Le Bonheur en images
BIBLIOGRAPHIE
- Beaudry, Alban, Notes historiques sur le Collège Champagneur, 4 publications.
- Brady, Gérard, Une belle Histoire, 1987, 210 p.
- Fournier, Marcel, Rawdon: 175 ans d’histoire, Joliette, 1974. 315 pages.
- Les annuaires des Clercs de St-Viateur, de 1911 à 1968.
- Le Relais, revue des Clercs de St-Viateur de Joliette, 1968-1994.
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Supérieurs et
directeurs généraux
au fil des ans
Académie Saint-­‐Anselme
1911 – F. Edmond Arseneault
St. Anselm’s College
1913 – P. Louis Lauzon
1918 – F. Edmond Arseneault
1920 – F. Adélard Gauthier
1921 – F. James Fallon
1927 – F. Adélard Gauthier
1929 – F. James Fallon
1932 – F. Léopold Pauzé
1934 – F. Wilfrid Lapointe
1938 – F. Stanislas Lavoie
1942 – F. Omer Beausoleil
Collège Saint-­‐Anselme
1948 – F. Jérôme Caron
1949 – P. Fabien Moisan
1950 – F. Hermyle Bélisle
1951 – F. Roch-­‐Jean Tellier
1954 – F. Laurent Lauzière
Collège Champagneur
1958 – P. Luc-­‐Émile Foisy
1960 – P. Jean-­‐Paul Forest
1963 – P. Jean-­‐Jacques Larivière
1969 – P. Luc-­‐Émile Foisy
1976 – F. Fernand Rodrigue
1980 – P. Jean-­‐Guy Meagher
1985 – M. Raymond Gravel
1999 – F. Sylvain Brabant
2004 – M. Richard Fiola
2008 – M. Sylvain Brabant
Un grand merci
La réalisation de cette publication a été rendue
possible par la généreuse contribution de la
Fondation des Amis et Amies du Collège
Champagneur.
Soulignons que la fondation célèbre cette année son
25e anniversaire de création. C’est une initiative de
M. Gaétan St-Arnaud et du regretté M.Yves Breault
afin de soutenir le développement du Collège
Champagneur suite aux fêtes du 75e anniversaire en
1986.
Les administrateurs de la fondation:
- Yanick L'Ecuyer, président
- Philippe Belleville, vice-président
- Carole Gingras, secrétaire
- Guylaine Ferron, trésorière
- Edith Bouchard, administratrice
- Vanessa Hétu-Lamy, administratrice
- Sylvain Brabant, directeur général
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