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Refrain :
Ecran Total
Ô mon étoile, quand je te vois lactée
Tous les voiles de pénombre devraient bien se hâter
Intersidéral états d’âmes trame non identifiée
Je suis sidéré devant l’écran total
Une à une les pensées se défient au cul sec, j’ai la tête qui tourne et les idées avec
La lune est pleine (comme nous) silence on sirote le ciel
C’est à notre goût cette constante construction qui constelle
Refrain
La tête placée en orbite ton cœur ton corps qui palpitent
Qui fait le tour de la question, si ça te dit sois satellite
Dans le creux d’une idylle volée les aveux s’étiolent et s’éthylent
Est-il l’heure de filer pour un coin de toile tranquille
Refrain
Plume après plume, j’attends le signe
L’envol dans la brume, l’instant glycérine
Ni trop fort ni trop faible, touché par le glaive
Lac en flammes, rames en grève, arrêtez le rêve.
Troquer le scoop télé pour le télescope de l’été,
des histoires désistées dérisoires à l’instar du vide
Toit du monde petite blonde caresse une ivresse sans ride
Campé sur mes positions je tourne en rond je suis en pleine révolution
Là où tu es
Le jour nuit à mon sommeil lunatique, le soleil fuit et encore je m’attarde
Qu’ai-je omis de ne pas faire, dans quel omniscient état j’erre ?
De toi il y eut les comètes, les envolées lyriques
Les valses acharnées de poètes, les ambitions qui se fardent
Les quêtes abyssales d’existence, les cachettes spatiales immenses
Où es-tu ? Où sont tes dérives à vif
Où est l’envol éperdu, tes récits, tes récifs ?
Où sont tes voiles ? Le vent souffle-t-il toujours musical ?
Là où tu es
La somme nie l’existence des aléas tous alignés
Alinéas béats béants n’y a-t-il point de suspension ?
Aurais-je dû nier l’évidence ?
Nier la futile éloquence ?
Refrain
De toi à moi c’est une seconde un trajet un trou noir
Sans foi ni loi la vie le monde étriqué dans un boudoir
Au comble d’une énième marée
Je jongle entre le vide et l’entier
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Matins
Matin pourpre au demeurant, demeure voilée se meurt doucement
Matin souple matelas crevé de l’air siffle le vent mauvais
Matin brûlant et cette sueur celle qui te noie mieux que les pleurs
Matintamarre marabouté alors que l’ombre se mue rosée
Matin luné dunes anthracites croissants dorés café presbyte
Sommeil amarré paupières collées rêve éveillé bâillements autistes
Matin mi-figue mi-raisin migraine, éthylovée gueule d’ébène
Etale des idées en bordel et au bord d’elles la foule martèle
Matin brillant vénal en somme travaille alors que d’autres dorment
Homme croulant sous la paperasse guette sa pause-café fugace
Matin en toile qui se dévoile agnostique ostensiblement
Un peu lubrique visiblement, de l’étoile au concupiscent
Matin obèse tout à son aise se plaît beaucoup à s’ignorer
Draps chaleureux ronronne dodu un amour de grasse matinée
Matin matines sonnez-les moi ou je vais encore glander là
Et pour me lever en émoi vous pouvez toujours chanter ça
Créature Féroce
Je compte plus mes absences
Quand je t’ai sous les yeux
J’suis pétri de souciance
Tu vois j’angoisse pour deux
Tu sais quand t’es là, le rationnel s’en va
Tu sais quand t’es là, le rationnel s’en va
C’est pas facile d’être encré
Dans une illusion obstinée
Et si le sang froid a tourné
Difficile de se le cacher
J’suis pris dans la mouvance
Celle qui fait remuer
En d’autres circonstances
J’aurais bien voulu danser
Tu sais quand t’es là, la raison n’y est pas
Tu sais quand t’es là, la raison n’y est vraiment pas
C’est pas demain qu’on doit parler
C’est pas dans l’avenir qu’on doit vivre
C’est maintenant plutôt que jamais
Même si c’est pour en finir complètement ivre
Au plaisir d’être un peu entendu
Je vais la finir cette histoire
Celle d’une époque révolue
Mais à laquelle je veux encore croire.
Je suis parti
Les nuages stagnent un peu et moi je file vers d’autres lieux
Une autre ville, d’autres lumières, un horizon renouvelé
À la gare tout à l’heure j’ai choisi ma destination
C’est pour un an, c’est pour une heure, pour changer encore de station
Sédentaire, c’est dans l’air, mais plus trop dans mes ambitions
J’veux voir les mers et toutes leurs terres, les trottoirs de chaque dimension
Je suis parti un jour d’été d’un pays que j’appelais chez moi
Oui mais la vie est un mouvement, une permanente circulation
Je suis parti de ce pays, qu’on disait pourtant être le mien mais rien n’est à toi par ici,
et c’est mieux ainsi, au fond
Un regard dans ce train, un sourire amusé un peu gêné
mais certain de cette beauté futilité
Une seconde ou deux volées à la ligne tracée si droite
A s’épier à s’épouser, un instant que l’esprit s’épate
Une figure muette si belle, une bouche écarquillée
Des yeux riants si verts un bonheur qu’on ne traduit pas
L’innocence ou l’insouciance du spontané juste de quoi
S’endormir le coeur regonflé d’une putain d’envie de vivre
Et je veux sauter dans les bras de celle qui me sourit en passant
Et un jour elle me parlera et cette fois ce s’ra pas du vent
Et quand bien même si ça souffle, je serai chaud à l’intérieur
Je n’pourrai être que meilleur je n’pourrai que gravir le gouffre
Je pose mes lèvres sur l’image de ce regard qui m’embrasse
Et plus jamais embarrassé d’être embrasé un brin grisé
Je pose mes lèvres sur l’image de ce regard qui m’embrasse
Et plus jamais embarrassé d’être embrasé les freins brisés
Modiver
Laissez-moi manger la montagne
Me jeter sans comprendre dans la neige
Pour qu’à nouveau la folie me gagne
Pour un nouveau tour de manège
Laissez-moi mangez la montagne
Je vous en prie j’ai faim de sommets
Quand toutes mes illusions se fanent
J’ai feint la chute c’était glacé
Et l’horizon enclavé me pousse
À ne plus savoir où je vais
Juste se dire que ce n’est pas une course
Et que j’ai le droit de m’arrêter
La neige fond en larmes le soleil plombe
Un chaud et froid si agréable
Le manteau blanc qui réchauffe le coeur
La chaleur humaine douce comme du sable
C’est marée basse sur les monts
Et le navire reprend son trajet
De l’eau est passée sous les ponts
Laissez-moi tout digérer
Laissez-moi manger la montagne
Je vous en prie j’ai faim de sommet
Que cette photo mentale m’accompagne
Dès que j’aurai les yeux fermés
Dès que j’aurai la fringale
Dès que j’aurai besoin de mordre
Dès que j’aurai une putain de dalle
Et une mélancolie culminante
Pour que s’arpentent les montagnes
En ayant toujours aussi faim
Pour que tous les mots d’hiver se soignent
Pour pouvoir digérer enfin
Mots d’hiver, maux divers, maudits vers , maudits verres !
Fabergo c'est :
Fabien Bertrand : guitares, voix, paroles et musique.
Joanna Bertrand : voix, chœurs, œuf, tambourin.
Julien Madier : basse, guitare sur « Je suis parti », chœurs.
Romain Di Loreto : batterie, chœurs.
Jonathan Verheyen : saxophones, clarinette, piano, chœurs.
Arrangements : Fabien Bertrand, Joanna Bertrand, Julien Madier,
Romain Di Loreto, Jonathan Verheyen et Sam Ruzzu.
Julien Gaburro : trompette sur « Ecran Total » « Matins » et « Modiver ».
Greg Carrubba : saxophone sur « Ecran Total » « Matins » et « Modiver ».
Pierre Cocq Amann : Saxophone et flûte traversière sur « Là où tu es ».
Equipe graphique :
François Camoes : photographie et mise en page du livret numérique.
May Day (Mehdi Franquet) : photographie de la pochette de « l’âme ourdie ».
Antoine Morfan : dessins.
Thomas Rofidal : réalisation de la pochette de « l’âme ourdie ».
Modèle photo : Solène Burel
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Cet EP a été enregistré et mixé par Sam Ruzzu (18 bis production) et masterisé
par Jean-Pascal Boffo au studio Amper.
Sauf : « Créature Féroce », enregistré à Bruxelles par Thibault Dupont, mixé
par Sam Ruzzu et masterisé par Jean Pascal Boffo.
Remerciements :
Merci tout d’abord à nos plus proches collaborateurs (et amis) sur ce projet : François Camoes, Anne-Laure Gavoille, Thomas
Hanauer, Patrice Colardelle, Thomas Rofidal, Mehdi Franquet, Jean-Sebastien Guillaume, Solène Burel, Fabien Cruzille,
Sam Ruzzu, Jean-Pascal Boffo, Allan Ros.
Merci aux musiciens qui ont apporté leur touche sur cet album : Pierre Cocq Amann, Julien Gaburro, Greg Carrubba
Merci à nos plus proches soutiens : Manon Kownacki, Flore Pereira, Hugues Praet, Gwenaelle Nicolas, Lorene Dautreppe Moreno,
nos frères (surtout un mais je ne dirai pas lequel) et nos sœurs préféré(e)s, et bien entendu nos parents et grands-parents.
Merci aux premiers financeurs de ce projet : Edouard Bal, Michel et Véronique Bertrand, Benjamin Leseur, Thierry Caps.
Merci en vrac à Alexis Bertrand, John Efka, Mathieu Rinaldi, Guillaume Queney, Emeline Thierion, Audrey Lebastard, le Collectif
l’Appart et Choses, la Masse Hystérique, l’asso L’ivre D’hors, Ciol Haillon, Thibault Dupont, et puis aussi Sarah El Feky, Douchka
Domon, Anne-Laure Dhaine, Laura Bonvallat, Johanne Le Men, toute l’âme ourdie et tout l’amour dit.
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Enfin, merci à tous nos soutiens Ulule :
Michel et Marie Madier, Gwenaelle Nicolas, Victor Leroux et Christine Macq, Veronique Barbillon, Thierry Caps, Arnaud fresnil,
Maurice Di Loreto, Mike Le Matu, Kiligirls, Arnaud et Alex Castagna et Florence Delille, Monique Turetta, Solow Lebowski, la
Masse Hystérique, Brigitte Wiener, Morgane Miltgen, Julien Blaise, Evelyne Devouge, Sarah El Feky, le bar Chez jeanne, Michel et
Véronique Bertrand, Marie Rommelard, Estelle Brochard, Salomé Costa, Hellody Renard, J-F « Cognac » Bougnon, Jo Beck,
Romain Di Loreto, Frédéric Baron, Nelly Leseur, Jonathan Verheyen et sa famille, Alexis Bertrand, Joanna Bertrand, Laurine
Baguelin, Manon Kownacki, Odile et Daniel Kownacki, Pierre Blaise, Pascale Toniazzo, Pascale Diseurs, Benoît Ploner, Jérôme « le
flambeur » Abraham, François Boutillot, Marc et Isabelle Bernay, Claire Munier, Philippe et Christine Blas, la tribu Obelliane,
Joaquim et Zouzou Carvalho, Sylvie Rochman, Yannick Sellier, Maïna Brus et Jonathan Boutillot, Maud Untereiner, Claire
Dellevedove, Julien Madier, Meghann Christen, Sunny Ausloos, Guillaume Queney, Fabien Cruzille, Lagrazie, Ladislava, Lisa
Muchembled, Paul Guero, Matthieu Octave, Emeline et Clément Thiérion, Denise Herbillon, Eric Boutillot, Agnès Bazelaire, Lucette
Boutillot, Mr et Mme Benadi, Christine Blas, Jean-Pierre Marmont, Mireille Gasman, Anna C et Barbiche, Audrey Lebastard, M et
Mme Noël et Samantha Philippe.
CONTACTS :
FABERGO : Fabien Bertrand, 0650533715, [email protected] www.fabergo.com
18 bis Production : Sam Ruzzu, 0613832121, [email protected]
Studio Amper : Jean-Pascal Boffo, 0680083502, [email protected]
Collectif l’Appart et Choses : 06 24 47 40 55, [email protected]
Hadaly Scénographie (livret, bannières) : François Camoes, 06 45 60 14 95, [email protected]
Anne-Laure Gavoille (Communication/presse) : 0630049915
May Day (graphisme et photographie) : 0649804395
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Thomas Rofidal (réalisation de pochette, game designer, concepteur du jeu « Breaking Bad ») : 0665571909