dossier de presse - Institut Polonais Paris

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dossier de presse - Institut Polonais Paris
Contacts presse : Barbara Forest, Conservatrice du musée, Tél. : 00 33 (0)3 21 46 48 40
[email protected]
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Communiqué de presse
p 03
Jean-Marc Huitorel, commissaire invité
p 04
Les œuvres présentées
p 05
Les artistes
p 07
Editions
p 09
La programmation culturelle et éducative
p 10
Les visuels disponibles pour la presse
p 11
Présentation du musée
p 14
Informations pratiques
p 15
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Le musée des beaux-arts s’associe au critique et commissaire d’exposition Jean-Marc Huitorel pour
proposer un exposition temporaire sur les liens entre l’art contemporain et le sport et en particulier la
boxe. Ce projet s’est construit parallèlement à la mobilisation du territoire du Nord-pas-de-Calais pour
accueillir des équipes sportives internationales et leur offrir des conditions favorables à l’entrainement en
vue des JO de Londres de 2012. L’art est un sport de combat, exposition collective qui associe une
vingtaine d’artistes, s’interroge sur la place prise par la boxe, sport particulièrement pratiqué à Calais,
dans le champ artistique et pose l’hypothèse que l’art, en tant que geste, forme et propos est
intrinsèquement un espace de tension, voire de lutte.
L’Art est un sport de combat emprunte son titre à Pierre Bourdieu et au film documentaire que Pierre
Carles a consacré au sociologue : La sociologie est un sport de combat. C’est un clin d’œil
humoristique, mais c’est également une métaphore programmatique en ce qu’elle ouvre deux
perspectives d’approche, au moins. D’une part elle souligne l’intérêt grandissant que les artistes
manifestent à l’égard du sport et en particulier des sports de combat ; d’autre part elle dit quelque chose
de l’art lui-même, d’une conception possible de l’art. C’est sur cette double ouverture que se fonde le
projet d’exposition de Calais.
L’attention que les artistes portent au sport, dans leur vie, mais plus encore dans leur œuvre, est à
replacer dans le contexte plus général de la problématique du corps et du rapport au réel. La
représentation du corps athlétique remonte à la Grèce d’Olympie qui fut comme un âge d’or de la
sculpture. Rodin s’en souviendra qui fera de son Penseur, non pas un pur esprit, mais bien un athlète.
Comme il fera de ses Bourgeois de Calais, moins des victimes sacrificielles que de robustes gaillards que
l’âge aura dotés non seulement d’expérience et d’un sens aigu du bien commun, mais aussi d’un corps
puissant, solide support de l’esprit et de la volonté. Depuis la fin des années 1980, marquées par un
regain d’attention de l’art vis-à-vis des questions sociales et politiques, plus largement de la réalité dans
ses aspects les plus divers, les artistes ont puisé dans le sport une grande quantité d’images et de
formes, d’attitudes et de pratiques. Certains, comme Roderick Buchanan, ont fondé une large part de
leur travail sur le questionnement des représentations sportives. D’autres comme Alain Séchas ou
Monica de Miranda ont promené leurs créations du côté des salles de boxe, lieux de tension et de
manifestation des soubresauts du monde. Toutefois le sport, pour ces artistes, ne se réduit jamais à une
plate iconographie, à un thème dans l’air du temps. C’est que celui-ci, par les similitudes qu’il présente
avec l’art (la règle, le geste, la performance, la tension, l’affrontement, la violence, certaines formes de
beauté…), en même temps qu’il le nourrit, lui sert constamment de métaphore. Certes le sport n’est pas
l’art, mais faire de l’art, c’est à bien des égards se plier à un exercice qui n’est pas sans rappeler la
pratique sportive. Non que la performance sportive, le plus souvent liée à la compétition et au record, ait à
voir avec ce qu’en art on appelle une performance (issue des actions et des happenings de l’époque
dadaïste puis des années 1960), mais elle la rejoint dans ce qu’on pourrait appeler le performatif, c’est-àdire un énoncé qui est un acte et parfois aussi une forme. C’est le cas quand Julien Prévieux déplace les
gestes de kung fu vers l’univers du travail ou quand Aurélie Godard fait des traces de ponceuse les
points d’impact d’un sac de frappe de boxe française. Les apparences que les artistes donnent à cette
part de leur rapport au monde sont diverses et variées, autant que les médiums qu’ils utilisent pour les
réaliser. Ressortent cependant, et cette exposition en témoigne, la sculpture en tant que confrontation au
corps, à la matière, et la vidéo comme enregistrement dynamique du mouvement et de son contexte, des
récits qui s’y tissent, des paysages dans lesquels il s’inscrit.
Montrer la diversité et la complexité des liens entre l’art et le sport permet de présenter au public un
aspect significatif de l’expression plastique d’aujourd’hui. C’est aussi l’occasion d’affirmer un point de vue
sur l’art de ces dernières années, une conception de l’art comme sport de combat. S’il oscille
constamment entre l’auto référence et l’interrogation du monde, si sa pure autonomie est, on le sait,
largement illusoire, sa spécificité, elle, ne prête guère à discussion. En effet, si tout fait art, l’art n’est pas
tout. Par exemple, l’art n’est pas la philosophie, la sociologie, l’économie, la littérature, la religion, etc.
Quand il s’occupe du réel, questionne le monde, c’est avec ses moyens propres, des moyens qu’au
demeurant il invente et réinvente constamment et qui ne sont ni la sociologie, ni la philosophie, ni, ni…
Cela ne l’empêche pas de poser des questions qui excèdent largement son strict champ d’application
comme celle de l’affrontement. L’art évite rarement le conflit et la confrontation, avec ses propres
matériaux (la toile, la feuille de papier, la plaque à graver, la pierre ou le plâtre), autant que dans le choix
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de ses sujets. Les œuvres, toujours, sont le lieu de ces tensions, éventuellement de cette violence. On le
constate dans les toiles arrachées de Steven Parrino, les mobiles brisés de Nicolas Chardon, la
typographie singulière de Jocelyn Cottencin ou les objets très tendus de Fabrice Gygi, toutes œuvres
qui n’ont pas de lien avec le sport et qui cependant répondent à l’injonction métaphorique du sport de
combat. On le voit évidemment dans ces combats de boxe qui engagent les artistes eux-mêmes,
Zuzanna Janin par exemple, dans le choc des voitures de Stephen Dean, dans l’agressivité des chiens
de la vidéo de Denicolai/Provoost. Elle surgit encore des mises en scènes photographiques de
Mohamed Bourouissa dans le cadre des banlieues dites sensibles comme de l’œil au beurre noir du
cochon boxeur de Jean-Yves Brélivet, symbole du malaise paysan.
Choisir d’observer l’art sous l’angle de la tension et de l’affrontement, et plus spécifiquement à l’aune des
sports de combat, c’est peut-être aussi aborder d’autres questions qui ne sont certes pas propres à l’art
mais que celui-ci aborde d’une manière qui lui est propre. Ainsi et contrairement à ce qu’affirme Joyce
Carol Oates, des femmes pratiquent la boxe et des femmes artistes en particulier. Qu’est-ce que cela dit
et de la boxe, et des femmes et de l’art ? Par ailleurs quand Yves Trémorin photographie les catcheurs
mexicains, leurs visages et leurs masques, il montre certes un aspect de la société mexicaine actuelle,
férue de lucha libre, mais, en fixant certains traits, le strabisme de tel lutteur par exemple, il inscrit ces
portraits dans l’axe anthropologique du passé maya. Quand Satch Hoyt conçoit un bouddha boxeur
entièrement constitué de gants de boxe, que dit-il du corps et de l’esprit en cet autre versant du monde, et
que peut produire son face à face avec le Penseur de Rodin ?
Au bout du compte, de quoi s’agit-il alors sinon encore et toujours d’interroger le monde ? Non pas en
instrumentalisant l’art mais bien en se fondant exclusivement sur la réalité des œuvres. Cette position de
principe correspond aussi à une conception de l’art comme engagement. Non pas un art engagé dans le
sens des idéologies et dont on a pu constater les tristes conséquences dans les errements tragiques du
siècle passé, non pas un art littéral et didactique, vecteur de petites idées, ou pire, de bonnes idées. Mais
un art conçu et construit par des artistes qui ne cèdent rien, qui affirment fût-ce avec humour et légèreté,
cette indispensable spécificité de leur pratique, cette nécessaire tension, sans quoi il ne saurait y avoir
d’œuvre.
Jean-Marc Huitorel
Des photographies de Mohamed Bourouissa de la série Périphériques sont présentées à l’Ecole d’art de
Calais du 8 avril au 8 juin 2011.
Après les expositions La Beauté du geste (Centre d’art de Vassivière en 2000) et Sportivement Vôtre
(Domaine de Chamarande en 2004), Jean-Marc Huitorel poursuit sa réflexion dans le Nord-Pas-deCalais, terre de sport et d’art s’il en est. La nouvelle réflexion qu’il mène l’a déjà mené à présenter en avril
2010, à Rennes, une conférence « L’ART EST UN SPORT DE COMBAT : Un état de la recherche ».
Pendant l’hiver 2010, c’est à Metz, à l’Université lors d’un colloque puis au Centre Georges PompidouMetz pour une conférence, qu’il débattra de cette alliance a priori contre nature.
Depuis le début des années 90, Jean-Marc Huitorel publie régulièrement des articles et comptes rendus
d'exposition dans Art Press. Ses articles et préfaces de catalogues ont porté sur François
Dilasser, Marcel Dinahet, Gilbert Dupuis, Marylène Negro, Alain Séchas, Neal Beggs, Étienne Bossut,
Christelle Familiari, Berdaguer & Péjus, Alain Bernardini, Lara Almarcegui, Nicolas Chardon, Stephen
Dean, Gérard Deschamps, Benoît Laffiché, Renée Levi, Régis Perray, Guillaume Poulain, etc. Il collabore
également régulièrement à la revue Critique d’Art.
Il est l'auteur d’ouvrages monographiques sur les peintres François Dilasser (1990, 2008) et Gilbert
Dupuis (1992), Yves Chaudouët (2003), sur le photographe Yves Trémorin (1996) et d’ouvrages
théoriques "Les règles du jeu. Le peintre et la contrainte" (1999), "La Beauté du geste. L’art contemporain
et le sport" (2005), "Art et économie" (2008).
Depuis 1995, Jean-Marc Huitorel participe à de nombreuses manifestations artistiques comme critique
d’art, essayiste, commissaire d’exposition et membre de divers comités et associations. Jean-Marc
Huitorel est actuellement commissaire d'expositions indépendant. Les dernières expositions dont il a été
le curator sont : Neal Beggs/Claire Chevrier/Marcel Dinahet (Atelier/Jean Brolly- Paris, 2006) ; Mimetic
(Centre d’art de l’Yonne, 2007) ; Étienne Bossut (Abbaye de Quincy, 2007) et Roderick Buchanan. (La
Criée-Rennes, 2007).
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Jean-Yves Brélivet :
• Ils sont des nôtres (série Jours blêmes à la ferme), 2009, résine, polyester et bois, 125 x 50 x 47
cm. Courtesy de l’artiste
• Coq Canon, 2010, résine, polyester et bois, 162 x 74 x 74 cm. Courtesy de l’artiste
• La parabole des aveugles, 1992, résine, polyester et tissus, 170 x 80 x 40 cm. Courtesy de
l’artiste
• Le feu couve, 1992, résine et polyester, 70 x 30 x 20 cm. Courtesy de l’artiste
Roderick Buchanan,
• Dead Weight, 2000, 15 poufs sérigraphiés et textes sur plaques métalliques, dimensions
variables. Courtesy de l’artiste
Nicolas Chardon
• Relief Rouge, 2011, 36 fragments de bois peint, dimensions variables, Courtesy de l’artiste et
galerie Jean Brolly, Paris.
• Mobile Noir, 2011, bois peint, 2 éléments (environ 120X120 + 120X40 cm), drisse noire. Courtesy
de l’artiste et galerie Jean Brolly, Paris.
Jocelyn Cottencin,
• Family tree/Untitled/Cosmos Team, œuvre murale, 2011, Courtesy de l’artiste
Stephen Dean,
• Grand Prix - 2006, 7:30 min. single channel projection, image : Jonathan Allen, Stephen Dean,
Anne Deleporte, son : Oscar Louveau, Vince Theard, produit par Rockaway productions. (c)
Stephen Dean. Courtesy de l’artiste.
Monica de Miranda,
• Freedom, 2006, caoutchouc, sac en tricot, paillettes, métal et gants de boxe, 40 x 70 cm.
Courtesy de l’artiste.
Simona Denicolai/Ivo Provoost,
• abc, 2008, video, 17'22'' en boucle. Courtesy Aliceday Brussels / Courtesy Galerie West, La
Haye.
Aurélie Godard,
• Seeing things, 2007, bois, peinture, chaîne, 140 cm suspendu à 40 cm du sol. Courtesy galerie
dohyang lee paris
Fabrice Gygi :
• Straps-paints, 2007, aluminium, bois, polyester, 180 x 280 cm. Courtesy Galerie Chantal Crousel,
Paris
• Pylone, 2004, colonne en aluminium et base de béton, 250 H x 80 diamètre cm/ Base 35 H x 80
diiamètre cm. Collection MAMCO (Musée d’art moderne et contemporain), Genève. Acquis avec
l’aide des Amis du MAMCO.
• Y (3 éléments), 2004, cuir, crin végétal, inox, 110 x 104 x 24 cm chaque élément. Collection
MAMCO (Musée d’art moderne et contemporain), Genève. Acquis avec l’aide des Amis du
MAMCO.
Satch Hoyt,
• Wushu Warrior in Budddha pose, 2008, gants de boxe et métal, 180 x 100 x 180 cm. Courtesy de
l’artiste
Zuzanna Janin :
• Fight/Funs, 2002-2009 Vidéoprojection (31’26’’). Courtesy de l’artiste et Lokal_30 gallery,
Varsovie.
• Fight/Pas de deux, 2001, video sur moniteur (5’). Courtesy de l’artiste et Lokal_30 gallery,
Varsovie.
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Steven Parrino,
• Sans titre, 1992, laque sur toile, 92 x 92 cm. Courtesy Galerie Schmidt Maczollek, Cologne.
Julien Prévieux,
• Le tao du salarié, 2011, 5 dessins préparatoires, 50 x 75 cm chacun. Courtesy Jousse Entreprise.
Auguste Rodin,
• Le penseur, vers 1925, plâtre, 88,8 x 51,6 x 44,5 cm, n° inv. S.3469. Musée Rodin, Donation
Auguste Rodin, 1916
Alain Séchas,
• Le David, 1998, résine polyester, bois, métal, peinture acrylique, 293 x 250 x 125 cm. Collection
Frac Limousin Inv. : 200101
Yves Trémorin :
• Coco Amarillo, 2009, Tirage argentique contrecollé sur aluminium, 120 x 80. Courtesy de l’artiste
• El Matematico, 2009, Tirage argentique contrecollé sur aluminium, 120 x 80 cm. Courtesy de
l’artiste
• Homme maya, 2009, Tirage argentique contrecollé sur aluminium, 120 x 80 cm. Courtesy de
l’artiste
• Juan, 2009, Tirage argentique contrecollé sur aluminium, 120 x 80 cm. Courtesy de l’artiste
Programme Vidéo :
Aggtelek, 2o Ensayo Escultórico, 2008, video, 8’21. Courtesy Xandro Vallès and Gema Perales
Donatella Bernadii, Fortuna Berlin, 2005. Vidéo, 22’20
Mohamed Bourouissa, Légende, 2009, video, 18’. © Mohamed Bourouissa. Courtesy the artist and
kamel mennour, Paris
Jean-Charles Hue, Pitbull Carnaval, 2006, œuvre vidéographique. Copyright Jean-Charles Hue et galerie
Michel Rein, Paris
Samir Ramdani, All in the kugg, video, 18’10.
Vibeke Tandberg, Boxing, vidéo, 10’. Courtesy Galerie Klosterfelde, Berlin.
Salla Tykkä, Power, 1999, vidéo. Collection FRAC Haute-Normandie.
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-Mohamed Bourouissa.
Né en 1978 à Blida. Vit à Paris
Exposition personnelle en 2010 à la galerie Kamel Mennour, Paris
-Jean-Yves Brélivet.
Né en 1946 à Brest. Vit à Paris et à Hanvec (29)
-Roderick Buchanan.
Né en 1965 à Glasgow. Vit à Glasgow.
-Nicolas Chardon.
Né en 1974. Vit à Paris.
Exposition personnelle ABSTRACT en 2010 à la galerie Jean Brolly, Paris
www.nicolaschardon.net
-Jocelyn Cottencin.
Né en 1967. Vit à Rennes.
Exposition personnelle en 2009 I Can’t Believe The News Today, Pau
www.jocelyncottencin.com
-Stephen Dean.
Né en 1968 à Paris. Vit à Brooklyn et Paris.
Exposition personnelle au Koldo Mitxolena Kulturenea, San Sebastian en 2010
www.stephendean.com
-Simona Denicolai/Ivo Provoost.
Nés en 1972 et 1974 en Italie et en Belgique. Vivent à Bruxelles.
Exposition Uitburgeren, Baby !, Galerie West, La Haye en 2010
www.denicolai-provoost.com
-Aurélie Godard.
Née en 1979 à Rennes. Vit à Paris.
Exposition personnelle à la galerie Doyang Lee, Paris en 2011
-Fabrice Gygi.
Né en 1965 à Genève. Vit à Genève.
Exposition personnelle à la galerie Guy Bärtschi, Genève en 2008
-Satch Hoyt.
Né en 1958 à Londres. Vit à Berlin.
Exposition personnelle Infinite Island, The Brooklyn Museum, New York en 2007
www.satchhoyt.com
-Zuzanna Janin.
Née en 1961. Vit à Varsovie.
www.janin.art.pl
-Monica de Miranda.
Vit à Londres et Lisbonne.
Exposition personnelle Just do it à la Quase galleria, Oporto en 2009
www.monicademiranda.com
-Steven Parrino.
Né à New York en 1958. Mort à New York en 2005.
Rétrospective La marque Noire au Palais de Tokyo, Paris en 2007
-Julien Prévieux.
Né en 1974 à Grenoble. Vit à Paris.
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Exposition personnelle Anomalies construites, galerie Edouard Manet, Gennevilliers en 2011
www.previeux.net
-Auguste Rodin.
1840-1917
-Alain Séchas.
Né en 1955 à Colombes. Vit à Paris.
Exposition personnelle à la Galerie Baronian-Francey, Bruxelles en 2010
www.alainsechas.com
-Yves Trémorin.
Né en 1959 à Rennes. Vit à Rennes et Saint-Malo.
Exposition personnelle au Centre régional Photographique de Douchy-les-Mines en 2011
www.tremorin.wunderblock.com
Programme vidéo.
-Aggtelek. (nés en 1978 et 1982 à Barcelone. Vivent entre Barcelone et Bruxelles).
-Donatella Bernardi. (née en 1976 à Genève. Vit à Neuchatel)
-Mohamed Bourouissa. (né en 1978 à Blida, Algérie. Vit à Paris)
-Jean-Charles Hue. (né en 1968. Vit à Paris).
-Samir Ramdani. (né en 1979 à Privas. Vit à Paris)
-Vibeke Tandberg. (née en 1967 à Oslo)
-Salla Tykkä. (née en 1973 à Helsinki. Vit à Helsinki)
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L’exposition sera accompagné d’un catalogue co-édité par le
musée et les éditions Analogues écrit par le commissaire JeanMarc Huitorel, Christine Mennesson, sociologue et Barbara
Forest, conservatrice du musée des beaux-arts de Calais.
Descriptif
16,5 x 24 cm
intérieur 128 pages quadri recto / noir verso sur couché
moderne demi mat 150 g
nombre total de visuels noir ou couleur : 50
calibrage total des textes en français : 80000 signes
prix public ttc : 24 euros
Analogues, maison d’édition pour l’art contemporain existe depuis le début de l’année 2004. Les
publications sont réfléchies les unes indépendamment des autres pour répondre aux besoins réels des
artistes, des auteurs, des lieux et des lecteurs. Avant tout, Analogues n’entend engager l’œuvre ni dans
des voies déterministes ni dans des préoccupations intimistes. L’enjeu de chaque titre est de s’impliquer
dans l’existence publique sans se détacher de l’empirisme de l’œuvre, de trouver un juste équilibre entre
ce qui est donné et ce qui est reçu.
Analogues privilégie l’accès à l’art par les voies parfois les moins directes pour atteindre l’œuvre dans ses
égarements et ses détails, et pour approcher les pensées développées autour de l’art, qu’elles soient
historiques, philosophiques ou pragmatiques. Les artistes, les œuvres et les auteurs s’y croisent dans leur
singularité. Les initiatives et les compétences des acteurs de l’art et de l’édition s’y rencontrent pour
répondre à l’ampleur, l’ambiguïté et l’ambition d’un travail artistique.
En travaillant avec les professionnels liés à la scène artistique française, Analogues offre la possibilité
d’extensions à des recherches menées par des artistes dans l’atelier ou dans un lieu d’exposition, par des
critiques et historiens d’art dans leur domaine de réflexion, par des conservateurs et directeurs au sein de
leur institution. À travers leur fréquentation quotidienne d’œuvres, ces interlocuteurs sont les passeurs
privilégiés d’une histoire de l’art en train de se faire.
Livret de l’exposition
Un livret du visiteur illustré en couleurs de 44 pages, gratuit et bilingue sera mis à la disposition du visiteur
par Jocelyn Cottencin
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Au musée des Beaux-arts de Calais
Des rencontres et conférences
- 14 avril à 18h15 : Visite de l’exposition par le commissaire d’exposition Jean-Marc Huitorel suivie
par la projection de vidéos d’Annelise Ragno en présence de l’artiste en collaboration avec la
Saison Vidéo
- 14 mai : Nuit des musées. Présentation de l’ouvrage L’art est un sport de combat et rencontre
avec les auteurs.
- Jeudi 8 à 18h15 : conférence de François Blanchetière, conservateur du musée Rodin, sur Le
Penseur
- 17 et 18 septembre : Journées du patrimoine
Des visites guidées : les dimanches 17 avril, 15 mai, 5 juin et 7 août
A 15h30. Billet d’entrée du musée à acquitter.
Des performances et des spectacles
- 9 avril à 11h30 : Vernissage de l’exposition et performance de l’artiste Julien Prévieux.
Pour les plus jeunes
Vernissage junior : Le mercredi 13 avril à 15h30 (Entrée gratuite) : Inauguration de l’exposition. Visites
guidées, jeux, goûter et surprises au programme de ce vernissage.
Les ateliers des vacances de l’association des amis des musées par Erika Vauquelin
2 sessions du 18 au 22 avril et du 26 au 29 avril 2011
Forfait pour les cinq séances : 32,50 € ou 26 €
L’atelier A L’attaque , pour les 7-10 ans. Les 4, 11 et 18 mai de 14h à 17h.
A l’aide de matériaux légers et des couleurs, les enfants s’amuseront à créer une sculpture
suspendue qui évoquera un combat aérien. Une fois terminées, les sculptures seront alors
photographiées dans différents contextes grâce à l’assistance du plasticien Denis Darzacq (sous
réserve).
Tarif de l’atelier (trois séances) : 19,50 euros ou 15,60 euros (si l’enfant est déjà détenteur d’un
pass d’entrée au musée).
A l’Ecole d’art du Calaisis
- 8 avril à 18h00 : vernissage à L’école d’art de l’exposition des photographies de Mohamed
Bourouissa suivie d’une projection au cinéma L’Alhambra de Boxing Gym de Frédérick Wiseman
- 9 mai à 19h30 : Rencontre au cœur des œuvres avec Mohamed Bourouissa
Au cinéma L’Alhambra
au cinéma L’Alhambra de Boxing Gym de Frédérick Wiseman
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La version numérique du texte de ce dossier est à la disposition des journalistes et des professionnels du
tourisme dans les pages internet du musée (www .musee.calais.fr). Les visuels peuvent être envoyés sur
demande en pièce jointe d’un mél ou sur cdrom pour les visuels haute définition.
Alain Séchas.
Le David. Résine polyester, bois, métal,
peinture acrylique,1998. Collection Frac
Limousin, Limoges. © F.Magnoux, Limoges
©Adagp, Paris, 2011
Jocelyn Cottencin
Family tree/Untitled/Cosmos Team. Œuvre
murale, 2011. Courtesy de l’artiste.
Aurélie Godard.
Seeing things. Bois, peinture, chaîne, 2007.
Courtesy de l’artiste et galerie Dohyang Lee,
Paris. © aurélie godard
Roderick Buchanan.
Deadweight. Poufs sérigraphiés et textes sur
plaques, 2000. Courtesy de l’artiste.
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Jean-Yves Brélivet.
La Parabole des aveugles. Résine polyester
et tissus, 1992. Courtesy de l’artiste.
Photo : Jean-Noël Winter
Steven Parrino.
Untitled. Laque sur toile, 1992. Galerie
Schmidt & Maczollek, Cologne.
Satch Hoyt
Wushu Warrior in Buddha Pose. Gants de
boxe et métal, 2007. Courtesy de l’artiste,
Berlin. © Sadya Bairou
Yves Trémorin.
Extraits de la série La Derivada, Juan.
Tirage lambda contrecollé sur aluminium,
2009. Courtesy de l’artiste. © Yves Tremorin
© Adagp, Paris, 2011
Zuzanna Janin.
Fight/Funs. Vidéoprojection, 2002-2009.
31’26’’. Courtesy de l’artiste et Lokal_30
gallery, Varsovie.
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Stephen Dean
Grand Prix. Vidéoprojection, 2006. 7’30’’.
Courtesy de l’artiste.
Julien Prévieux.
Le Tao du salarié. Dessins, 2011. Courtesy
de l’artiste et Jousse Entreprise, Paris.
Simona Denicolai/Ivo Provoost
ABC. Vidéoprojection, 2009. 17’22’. Courtesy
Aliceday Brussels / Courtesy Galerie West,
La Haye.
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Le musée des beaux-arts de Calais conçu par l’architecte Paul Pamart et inauguré en 1966 tient sa
dénomination d’un arrêté municipal de 1958. La création du musée est pourtant bien plus ancienne.
Fondé en 1836, il a connu une évolution tant structurelle que géographique, déménageant plusieurs fois
d’un quartier à l’autre de la ville. Aux collections originelles d’histoire naturelle ont vite succédé des dépôts
de plâtres moulés sur l’antique, des dons et autres collections artistiques qui lui ont donné la nature
encyclopédique de bon nombre de musées. En mai 1940, lors de la prise de la ville par les Allemands, le
musée Place d’armes est incendié puis détruit. Plus de 300 peintures disparaissent parmi lesquelles des
œuvres de Poussin, Van Dyck, Lebrun…
e
e
Un fonds d’histoire locale, d’art ancien, de sculpture des XIX et XX siècles autour de Rodin ainsi qu’une
collection d’art contemporain (photographie et sculpture contemporaine, notamment britannique) sont
désormais les axes forts du projet scientifique et culturel du musée.
Depuis le 11 juin 2009, le musée des beaux-arts et de la dentelle est devenu musée des beaux-arts. Avec
l’ouverture de la Cité internationale de la dentelle et de la mode, les collections dentelle ont trouvé un
nouvel écrin, réaménagé par les architectes Moatti et Rivière dans l’ancienne usine textile Boulart. Suite
au déménagement de ces collections textiles, 400 m² vont être réaménagés pour accueillir les collections
permanentes. Ce sont des œuvres liées à Calais, ville de petites et grandes histoires qui ont été
sélectionnées. La ville, son architecture, son patrimoine et ses grands artistes, Louis Francia, Henry
Lhotellier et Paul Villy seront à l’honneur. La position géographique de Calais, ville de passages et
d’échanges, au croisement de l’Angleterre, des Flandres et du bassin parisien explique les liens vivaces
avec les grands centres artistiques que sont Londres, Paris ou Bruxelles. C’est à travers ce prisme que
seront montrées de la peinture, de la sculpture, de la gravure, de l’aquarelle et des œuvres
contemporaines du XVIème au XXIème siècle issues du fonds du musée et de nouveaux prêts et dépôts.
Depuis les années soixante dix, le musée organise des expositions d’art contemporain. Plus récemment, il
a décidé de confronter art ancien et art actuel au sein des expositions et de ses accrochages des
collections permanentes.
Expositions temporaires depuis 2000 :
Candida Höfer, Douze – Twelve (31 mars – 10 juin 2001)
Richard Wentworth, Point de vue ( 5 juillet – 28 octobre 2001)
Marie-Ange Guilleminot, Hiroshima Collection (14 décembre 2001 – 17 février 2002)
David Jourdan, And other bargain goods (15 mars – 19 mai 2002)
Phoebe Dingwall, Calais – Peintures (11 décembre 2004 – 16 janvier 2005)
Norman Dilworth, Traversée de la Manche (17 septembre – 18 décembre 2005)
Olga Boldyreff, Voyages et autres investigations. (1) (15 mars – 25 août 2008)
Anthony Caro, Les Barbares (1 octobre 2008 – 23 février 2009)
Pat Andrea, Pat Andrea & Alice (4 avril – 24 août 2009)
Georges Rousse, Le Vide & Le Plein (12 septembre 2009 – 24 janvier 2010)
Philippe Bazin. Circulations, La radicalisation du monde. (27 février – 27 juin 2010)
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Conférence de presse : Samedi 9 avril à 10h15 au musée
Vernissage : Samedi 9 avril à 11h30 au musée
Vernissage junior : Mercredi 13 avril à 15h30.
Ouverture de l’exposition au musée
Du mardi au samedi, de 10h à 12h et de 14h à 18h. Le dimanche, de 14h à 18h
Fermé le lundi et les jours fériés
Conditions de visite
Tarifs d’entrée pour les visiteurs individuels :
plein tarif : 4 € (pour toute personne de plus de 5 ans)
tarif famille ou tarif réduit : 2 € (liste des réductions à l’accueil du musée)
Entrée gratuite pour les moins de 5 ans
Entrée gratuite pour tous les premiers dimanches des mois de juin et septembre, lors de la
Nuit des Musées (14 mai 2010) et des Journées du patrimoine (17 et 18 septembre).
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Visite guidée thématique certains 1 et 3 dimanche du mois à 15h30 pour les individuels.
Visites guidées pour les scolaires, les groupes associatifs, les enseignants, les publics handicapés
(sur réservation auprès du service des publics, tél. : 03 21 46 48 41 / 03 21 46 43 16) et atelier de
pratique artistique pour le jeune public. Jeux d’observation et puzzles pour les enfants dans
l’espace coussins du musée.
L’ensemble du musée est accessible aux visiteurs à mobilité réduite. Le musée est labellisé
Tourisme et Handicap pour le handicap mental et le handicap moteur.
Le musée est partenaire du label « Savoir plaire » Nord-Pas de Calais.
Conditions d’accès au musée
En voiture : autoroute A 26 ou A 16, sortie 43, puis prendre la direction centre-ville ou souspréfecture (le musée est situé dans le quartier de Calais Nord, en direction de la plage).
En train : Gare sncf de Calais ville ou de Calais Frethun (accès par navette)
Deux heures de trajet environ depuis Paris (Gare du Nord) par TGV, Eurostar.
Contacts presse
Musée des beaux-arts
25, rue Richelieu – 62100 Calais
Barbara Forest, conservatrice du musée
Tél. 03 21 46 48 40 / fax 03 21 46 48 47
courriel : [email protected]
www.musee.calais.fr
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