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Collège au cinéma 2014 / 2015
6ème - 5ème
RUMBA
Dominique Abel, Fiona Gordon et Bruno Romy, 2008, 1h17
SYNOPSIS
Un couple d’instituteurs passionnés de danse tente de reprendre le cours de leur vie après l’accident tragique qui a coûté
une jambe à l’une et la mémoire à l’autre.
Documents pédagogiques > sur le site de Ciné32 rubrique « Actions pédagogiques »
L’affiche du film
Le dossier pédagogique élaboré par le CNC dans le cadre du dispositif Collège au cinéma
L’extrait de la séquence d’ouverture du film
EN AMONT, avant la projection
Présenter les cinéastes-acteurs en quelques lignes
Nés la même année de 1957, l’un en Belgique, l’autre en Australie, Dominique Abel et Fiona Gordon se rencontrent en 1980
dans un cours à l’école internationale de théâtre Jacques Lecoq à Paris. Tous deux passionnés de bandes dessinées et de
films burlesques, ils ont pour idoles Jacques Tati, Charles Chaplin, Buster Keaton, Laurel et Hardy.
Ensemble, ils créent des spectacles burlesques et visuels. Après des débuts difficiles, ils joueront leur premier spectacle « La
danse des poules » deux mille fois dans vingt pays. Leur mode d’expression est basé sur les mouvements du corps laissant
peu de place au dialogue afin de ne pas enfermer la pensée.
C’est suite à la rencontre de Bruno Romy (alors gestionnaire d’un théâtre, ex-professeur de mathématique, ex-directeur de
supermarché, ex-clown...) que les deux clowns vont devenir cinéastes.
Pour écrire à trois mains, les réalisateurs ont une méthode qu’ils utilisent depuis leur premier court métrage. Travaillant à distance dans
un premier temps, c’est à partir de différentes idées émises par chacun qu’ils écrivent la trame de l’histoire. Ensuite, à l’aide d’une caméra vidéo, ils enregistrent des improvisations et mettent au point
des scènes. La phase d’écriture du scénario à proprement parlé a alors
lieu. Puis vient la phase finale du tournage dans laquelle de petits
changements peuvent venir parfaire le scénario.
Les réalisateurs se reconnaissent comme des « burlesques » «C’est dans la tradition du burlesque que d’être devant et derrière la
caméra ; le burlesque ne s’écrit pas à table, il s’écrit avec la caméra,
dans un va et vient permanent entre l’écriture et le jeu.»
sur le tournage
«(...) la différence serait plutôt entre une comédie et un burlesque. On
ne joue pas sur la psychologie des personnages et de leurs relations
comme dans une comédie. On joue sur la maladresse humaine. Le
burlesque offre une vision plus clownesque et poétique. C’est ce qu’on
vise : faire un film drôle et touchant. » (Dominique Abel)
EXERCICE : voir fiche élève n°1
Qu’est ce que le burlesque ?
«Burlesque» de l’italien «burlesco» dérivé de «burla» signifiant « farce, plaisanterie »
Genre cinématographique typique du cinéma muet dont Charles Chaplin, Buster Keaton, Harold Loyd, Laurel et Hardy sont
les cinéastes de référence (1910 à 1930). C’est un comique de l’absurde, de l’irrationnel et de la démesure articulé autour
du corps comme vecteur d’accidents. Le burlesque cherche à amuser le public, à déclencher le rire ou le sourire, mais il se
distingue par des effets comiques inattendus et fulgurants (gags) qui font entrer le spectateur dans un univers loufoque et
spectaculaire. Les personnages burlesques font naître le désordre là où le monde est figé par des normes sociales, morales.
Le maquillage et les exagérations gestuelles et vestimentaires sont mises à l’honneur.
L’une des caractéristiques du burlesque est aussi la simplicité du scénario, ce qui donne naissance à des films essentiellement visuels, s’attachant plus particulièrement à montrer plutôt qu’à tenter de raconter.
Il est important de noter que le cinéma burlesque des années 1920 donnait à voir l’envers du décors du rêve américain (la
pauvreté, la guerre, la crise économique), tout comme Jacques Tati qui, un peu plus tard, n’envisageait pas de comique sans
critique de la société. (Il serait intéressant de faire le parallèle avec Mon Oncle pour les classes de 5ème qui l’ont vu l’année
passée).
Vous pouvez visionner un court-métrage de l’époque du cinéma muet. Par exemple : Charles Chaplin dans Charlot marin, Laurel et Hardy dans Liberty, Buster Keaton dans Cops.
DE RETOUR EN CLASSE, après la projection
Retour sur le genre
Rumba nous fait rire, nous fait sourire, nous émeut. Il est intéressant de revenir avec les élèves sur le genre burlesque à
travers ce film et tenter d’identifier les liens avec le cinéma des années 1920 appartenant à ce genre.
Le corps dans tous ses états Ce film visuel prend le corps des personnages comme ressource comique. Ils apparaissent comme maladroits alors même
que les comédiens font preuve d’une grande agilité avec leur corps.
Des inadaptés / laissés pour compte de la société
L’histoire est simple et Dom et Fiona font naître le désordre, cassent les normes (habituellement on ne change pas de vêtement de la sorte tout en conduisant, les adultes ne doivent pas crier comme les enfants en sortant de classe,...). Les deux
personnages principaux sont mal adaptés au monde qui les entoure si bien qu’ils perdront leur emploi et leur maison.
Détournements Tout au long du film nous pouvons observer des détournements d’objets (la jambe de bois qui sert à attiser le feu, le verre
d’eau pour éteindre un incendie...) alors même que les situations sont dramatiques (maison qui brûle, suicide de Gérard,
accident de voiture, perte de mémoire, jambe amputée, etc.).
Réalisateur-acteur-personnage
A l’instar de Charles Chaplin, les réalisateurs conservent leur prénom ou diminutif (Dom et Fiona) pour interpréter leur
personnage respectif.
Filmer de face
Faisant référence à la naissance du cinéma burlesque (né du music hall, tout comme D. Abel et F. Gordon qui ont débuté
sur les planches), les réalisateurs ont souvent choisi de filmer les scènes de face créant ainsi un lien particulier avec le spectateur.
Comment le cinéma créé-t-il ou renforce-t-il le burlesque ?
Il s’agit ici de voir comment les réalisateurs se servent du langage cinématographique pour déclencher le burlesque. Mais
tout d’abord, d’où naît le gag ?
Pour qu’il y ait gag, il faut qu’il y ait une infraction à ce que nous considérons être le cours «normal» des choses. Cette norme
peut être sociale ou morale ou bien relever du sens commun, du cours habituel des choses ou de la simple logique (il est a
priori impossible qu’une fleur lancée contre le vent revienne à plusieurs reprises dans la main du lanceur). Autrement dit,
alors que nous nous conformons à de multiples normes dans notre vie quotidienne, le gag nous permet, de façon ponctuelle
et limitée, de nous libérer de ces contraintes et de nous réjouir de les voir transgressées.
- Le travail de mise en scène : N’importe quelle rupture dans «l’ordre normal» des choses ne va pas pour autant susciter le
rire. Un «bon» gag suppose un travail de mise en scène.
- Cadrages (et sur-cadrages), valeurs de plan, jeu d’acteur, déplacement des acteurs, bande-son, sont autant d’éléments
avec lesquels les réalisateurs jouent pour donner corps à leur gags.
- Le choix d’un montage image et son pour créer
l’attente et renforcer le gag
Dans la première séquence du film, les plans fixes
longs créent une attente chez le spectateur : que
peut-il encore se passer ? Puis quand les enfants
sont sortis et que l’entrée est vide, que pourrait-il
encore arriver ? Cette attente, fortement sollicitée, est alors surprise par la sortie bruyante des
enseignants.
Il est important également de souligner le rôle
de la bande-son. Par exemple dans cette même
séquence, filmée en plan fixe, la scène se caractérise par une évidente continuité spatiale et temporelle. En revanche, la bande-son est marquée
par de fortes variations : course des enfants, silence, sonnerie bruyante, cris aigus des enfants,
silence, cris plus graves des instituteurs.
A votre avis, rions-nous avec les personnages ou rions-nous d’eux ?
Notre rire est-il complice ou moqueur ?
EXERCICE : voir fiche élève n°2
Esthétique et poésie
Les réalisateurs ont eu à cœur de composer les plans avec une grande rigueur esthétique qui participe à la fois au burlesque
et au sens mais dont il émane aussi une certaine poésie.
On pourra se pencher plus particulièrement sur :
- les couleurs : éclatantes, vives et pures, elles se
juxtaposent grâce au choix des costumes et des
éléments du décors qui expriment une gaité, une
vivacité, la vie, la franchise...
- la composition du cadre : le sur-cadrage, l’équilibre de la composition, l’appel du hors champ
(utilisation fréquente de l’espace hors cadre d’où
sortent par exemple les bras et jambes des danseurs invisibles), l’enfermement des personnages
que créent les cadrages...
- la présence de tableaux dans le décor, projection
de leur passion (la danse)
- des personnages simples, naïfs, spontanés, dont
les actes sont les reflets du cœur
- des trucages d’une grande lisibilité et visibilité (les
ombres dansantes, le couple dansant sur l’horizon
- le jeu très frontal dont nous avons déjà parlé qui
rappelle que nous sommes devant une représentation artistique et non pas devant une reproduction
de la réalité. Réduisant la profondeur de champ,
cette frontalité a pour effet d’écraser la perspective
et de participer également à l’enfermement des
personnages dans l’espace, dans leur monde, dans
leur couple, dans leur obsession du bonheur.
EXERCICES : voir fiches élève n°3 et 4
Au-delà de l’accumulation de gags, que nous dit Rumba ? Ou « la quête permanente du bonheur »
Tout pourrait plonger les personnages dans le malheur et l’abattement mais leur aspiration au bonheur est plus forte. Et
cette joie de vivre sort des personnages et s’exprime à l’écran par les couleurs, la beauté de la composition des cadres, la
lumière.
Une joie de vivre plus forte que le reste
Rumba est un film optimiste qui nous dit combien il est important d’affronter les épreuves, de ne pas se laisser abattre par
elles, de les dépasser. Malgré les épreuves que les personnages de Dom et Fiona traversent, ils gardent le moral, ils vont
de l’avant, ils sont actifs. Contrairement au personnage de Gérard qui, en opposition, est en bonne santé physique mais
dépressif, cherchant en vain à se suicider.
Aimer et être aimé
La clé de cette joie de vivre et de cet optimisme face à la vie est ici le combat contre la solitude. Dom et Fiona sont un couple,
deux individus différents mais qui s’aiment, se complètent et paraissent inséparables. C’est ce lien qui leur donne la force
d’avancer malgré les catastrophes qui leur tombent dessus.
Vivre intensément
Cet amour qui porte Fiona et Dom est basé sur la passion commune qui les habite : la danse. Cette passion est le fondement
de leur complicité. On notera que l’accident n’arrive pas avant le concours de danse lorsqu’ils prennent des risques considérables en roulant vite et en se changeant en conduisant, mais après, une fois que l’apaisement est là. Vivre intensément ses
passions n’est donc pas la cause des catastrophes. Vivre à fond ses rêves et ses passions est le moteur de ces personnages,
ce qui les anime et leur permet de dépasser le malheur.
Etre est plus important qu’avoir
Tout au long du film Fiona et Dom sont dépossédés de choses matérielles : la voiture, une jambe, leur travail respectif, leur
maison et même la mémoire. Mais ils ne semblent pas beaucoup affectés par ces pertes accumulées. A aucun moment dans
le film ne sont rappelées ces pertes. Par contre les personnages souffrent de ne plus pouvoir danser. Cette très belle scène
où la projection de leur conscience montre en ombres chinoises leur corps dansant la rumba est chargée de douleur, de
tristesse et de nostalgie. Seule la perte de la danse ampute les personnages de la jouissance de leur bonheur. Le gros plan
subjectif de Fiona montrant la seule chose qu’elle souhaite sauver des flammes – une photo du couple en train de danser –
montre bien à quel point les choses matérielles ont peu de valeur, l’important est ce qui est impalpable: le rêve, la passion,
les idéaux, l’amour.
Et vous, quelle est votre conception du bonheur et du malheur ?
Quelques REFERENCES
Abel et Gordon rencontrent des élèves : http://www.dailymotion.com/video/xbi1f2_abel-gordonrumba-rencontrent-les-e_shortfilms
http://www.ciclic.fr/education-artistique/editions-et-recherches-pedagogiques/mister-frise/histoiredu-cinema-burlesque
http://www.grignoux.be/dossiers/256/documents.php#_ftn2
http://www.cinergie.be/webzine/l_iceberg
Court-métrage « Walking on the Wild side » (2000)
Les films de Charles Chaplin
FICHE ELEVE N°1 / Emettre des hypothèses sur l’histoire
- A votre avis, de quoi le film va-t-il parler ? A quel genre cinématographique pourrait-il appartenir ?
- Citez les différents éléments du décor. Pourquoi les objets sont-ils intégrés dans l’image? Que peut signifier ce
« M » cassé ?
- Repérez toutes les composantes non réalistes de l’affiche (continuité mur/plancher, couleurs, objets suspendus,
opposition des lignes...).
FICHE ELEVE N°2 / Le burlesque
- A travers les photogrammes suivants, définissez les caractéristiques du burlesque de Rumba.
- Quels sont les points communs et les différences avec le cinéma burlesque classique ?
- Qu’ont inventé Dominique Abel et Fiona Gordon ?
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FICHE ELEVE N°3 / Questions de mise en scène
A travers ces photogrammes, discutez des choix de mise en scène. En quoi créent-ils ou renforcent-ils le gag ?
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FICHE ELEVE N°4 / Poésie et esthétique
A travers ces photogrammes, dites en quoi les scènes sont poétiques et/ou esthétiques.
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