L`ELISIR D`AMORE

Transcription

L`ELISIR D`AMORE
L’ELISIR D’AMORE
L’ÉLIXIR D’AMOUR
Gaetano Donizetti
MELODRAMMA GIOCOSO
EN DEUX ACTES 1832
DIRECTION MUSICALE
Donato Renzetti
MUSIQUE
Gaetano Donizetti
(1797-1848)
LIVRET
Felice Romani
D’APRÈS
Eugène Scribe pour
Le Philtre d’Auber
MISE EN SCÈNE ET
COSTUMES
Laurent Pelly
DÉCORS
Chantal Thomas
LUMIÈRES
Joël Adam
En langue italienne
DRAMATURGIE
Agathe Mélinand
Surtitrage en français
et en anglais
CHEF DES CHŒURS
José Luis Basso
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,    
Orchestre et Chœurs
de l’Opéra national de Paris
La création
L'Élixir d'amour a été créé à Milan, au Teatro
Canobbiana, le 12 mai 1832.
L’œuvre
ADINA Aleksandra Kurzak
NEMORINO Roberto Alagna
BELCORE Mario Cassi
IL DOTTOR DULCAMARA
Ambrogio Maestri
GIANNETTA Mélissa Petit
« Je suis obligé de mettre en quatorze
jours un livret en musique. Je t'accorde une
semaine pour me préparer le livret. Nous
verrons qui a le plus de courage de nous
deux », écrivait Donizetti à son librettiste
Romani. De cette collaboration naît, deux
semaines plus tard, L'Élixir d'amour, inspiré
du Philtre de Scribe, déjà mis en musique par
Auber en 1831. L'élixir en question répand
sa douce griserie sur une partition charmante, où la sensibilité et la veine bouffe
s'équilibrent avec délicatesse. La banalité de l'intrigue (un jeune paysan timide
et naïf achète à un charlatan un philtre
d'amour, en fait un simple flacon de vin,
dans le but de conquérir la jeune fille dont
il est amoureux et la belle se rendra finalement compte qu'elle aime le jeune homme
sans l'aide de l'élixir) est compensée par un
langage musical d'une gaieté étincelante et
des mélodies particulièrement inspirées. À
l'exception du rôle comique de Dulcamara,
les personnages sont traités de manière
poétique, loin de toute bouffonnerie, et
la comédie se nuance de mélancolie. Les
amours tumultueuses de Nemorino et de la
belle Adina donnent lieu à des pages devenues célèbres, comme l'air du second acte
« Una furtiva lagrima », tendre et émouvante
romance. L'écriture témoigne d'une intarissable et féconde veine mélodique et d'une
extraordinaire virtuosité musicale, intégrant
les fioritures obligées du bel canto à l'action
avec une aisance toute rossinienne.
L’œuvre à l’Opéra de Paris
L'Élixir d'amour est entré au répertoire de
l'Opéra de Paris en 1987, dans une production d'Otto Schenk, créée ou Festival
de Vienne en 1973. Marcello Panni dirigeait Daniela Mazzucato en alternance
Elspeth Diederix, Blue bottle, 2005 de la série Selvatica plastica for Apeldoorn
avec Christine Barbaux (Adina), Luciano
Pavarotti et Dano Raffanti (Nemorino),
Bernd Weikl et Gino Quilico (Belcore),
Gabriel Bacquier (Dulcamora).
L'œuvre a été représentée pour la première
fois à l'Opéra Bastille en mai 2006, dans
la mise en scène de Laurent Pelly, sous la à la guerre dès le lendemain. Qu'à cela ne
direction d’Edward Gardner. C'est cette tienne, Adina épousera le militaire pas plus
production qui est reprise aujourd'hui.
tard que tout à l'heure. Dessoûlé, Nemorino
la supplie d'attendre (Adina credimi). Mais
Synopsis
la fermière, vexée, invite tout le village à la
noce. Nemorino est fou de douleur (Dottore !
ACTE I
Un village au temps des moissons. C'est Dottore ! Soccorso ! Pietà ! ).
l'heure de la sieste. Nemorino, un jeune et
simple paysan admire de loin, comme tous ACTE II
les jours, la belle Adina, une riche et capri- C'est la fête du mariage. On boit, on
cieuse fermière (Quantò è bella). Adina, qui s'amuse, on chante des barcarolles à deux
s'intéresse aux arts, lit la légende de Tristan voix (La Nina Gondoliera). Nemorino n'est
et Yseult et s'amuse beaucoup de l'histoire du pas venu, ce qui déçoit Adina (Compila non
philtre d'amour. Elle fait même la lecture aux mi par la vendetta). Tous sortent pour signer
paysans (Della crudele Isotta). Arrive le sergent le contrat de mariage et laissent Dulcamara
Belcore, le bien nommé, à la tête d'un esca- seul, devant le buffet. Arrive Nemorino, au
dron. Au cours d'une scène de séduction en bord du suicide (Oh me irifelice ! ). Dulcamara
public, il propose le mariage à Adina. (Come lui conseille de reprendre un peu d'élixir. Mais
Paride vezzoso). Adina lui demande d'attendre Nemorino n'a plus d'argent et se décide à
un peu (Non è si facile, Adina a conquistare) devenir soldat aux côtés de Belcore pour se
et le reçoit chez elle pour lui offrir à boire. payer une nouvelle bouteille de bordeaux
Nemorino, blessé, ouvre son cœur, veut magique (Fatti soldato et venti scudi avrai).
même mourir, mais Adina le décourage. Elle Les filles du village ont appris la mort de
est inconstante, elle ne veut pas l'aimer (Chidi l'oncle de Nemorino. Il hérite, il sera riche
all’aura lusinghiera).
(Immensa eredità). Elles trouvent Nemorino
Survient le docteur Dulcamara (Udite, udite soudain très beau et sont très aimables
rustia), un bonimenteur. Il vend un élixir avec lui. « C'est l'élixir ! » pense le paysan qui
magique guérissant tous les maux, des rides a fini la deuxième bouteille (E questa l'opera
au diabète et jusqu'à la paralysie. Némorino del magico liquore). Adina, voyant le succès
a une idée : le camelot doit sûrement pos- de Nemorino, apprenant qu'il a voulu s'engaséder le philtre de la reine Yseult (L'elisir che ger pour gagner son amour, se décide enfin
desta amore). Dulcarama, ravi de trouver un à l'aimer. Dulcamara lui propose un peu
pareil idiot, confirme (Io ne son distillatore). d'élixir mais Adina ne se fie qu'au pouvoir de
Il vend à Nemorino un flacon de bordeaux ses yeux (ln quest'occhi è l’elisir). Nemorino
et lui promet un effet certain en vingt- qui a vu le trouble d'Adina est heureux (Una
quatre heures. Le temps, pour lui, de quitter fùrtiva lagrima). Adina rend à Nemorino sa
le village. Nemorino, fou de joie, teste le feuille d'engagement, rachetée à Belcore
breuvage et finit la bouteille. Croyant res- (Prendi : perme sei libero), puis tombe enfin
sentir les premiers effets du philtre (Caro dans ses bras (Ti giuro eterno amor). Belcore
elisir !) et certain de l'amour prochain se cherchera une autre femme (Pieno di
d'Adina, Nemorino feint l'indifférence. donne è il mondo). On s'arrache l'élixir de
Adina, furieuse, accepte d'épouser Belcore Dulcamara. Cet élixir merveilleux qui vous
dans six jours. Nemorino ne s'inquiète pas. donne et l'amour et l'argent.
Demain, le philtre agira (Ah ! Va ben cosi !)
Agathe Melinand
Mais un contretemps oblige Belcore à partir
Laurent Pelly
MISE EN SCÈNE
Après avoir dirigé de 1997 à 2007
le Cargo/Centre Dramatique
national des Alpes à Grenoble,
Laurent Pelly a été nommé en 2007
co-directeur du Théâtre national de
Toulouse, où il a mis en scène
Funérailles d'hiver de Hanokh Levin,
Mille francs de récompense de
Victor Hugo, Le Menteur de Goldoni,
Talking Heads d'Alan Bennett,
Natalie Dessay chante Michel
Legrand. Il a signé la mise en scène de nombreux opéras :
La Traviata à Santa Fe et au Teatro Regio de Turin, La Petite
renarde rusée au Festival Saito Kinen et au Mai musical florentin,
Hänsel et Gretel à Glyndebourne, La Fille du régiment au Covent
Garden de Londres, au Staatsoper de Vienne et au Metropolitan
Opera de New York, à Barcelone et à San Francisco, Pelléas et
Mélisande et La Finta Semplice au Theater an der Wien, L'Amour
des trois oranges au Nederlandse Opera, Les Boréades à l'Opéra
national de Lyon et à Zurich, L'Elixir d'amour à l'Opéra national
de Paris et au Covent Garden de Londres, Ariane à Naxos et
Les Sept Péchés capitaux à l'Opéra national de Paris, Le Roi malgré
lui à l'Opéra national de Lyon et à l'Opéra Comique, Orphée aux
enfers au Grand Théâtre de Genève, La Vie parisienne, La Voix
humaine, Le Château de Barbe-Bleue à l'Opéra national de Lyon,
Platée à l'Opéra national de Paris et à Santa Fe, La Belle Hélène
au Théâtre du Châtelet, à Santa Fe et à l'English national Opéra,
Cendrillon à Santa Fe... Parmi ses dernières productions, citons
Manon au Covent Garden de Londres, au Metropolitan Opera
de New-York, à la Scala de Milan, au Capitole de Toulouse et
au Japon, Grandeur et décadence de la ville de Mahagonny
au Capitole de Toulouse et Don Quichotte à La Monnaie
de Bruxelles. GAETANO
DONIZETTI
(1797-1848)
Né à Bergame en 1797, Gaetano Donizetti
occupe une place charnière entre Rossini et
Verdi. Moins touché par le romantisme que
Bellini, et en dépit d'une production trop
vaste (une soixantaine d'opéras composés
entre 1816 et 1843, dont la plupart sont tombés dans l'oubli) et parfois
trop facile, Donizetti est le lien entre deux tendances auxquelles l'Italie
doit ses plus authentiques chefs-d'œuvre. Élève de Simon Mayr à l'école
de musique de Bergame, il fait représenter son premier opéra, Enrico di
Borgogna, en 1818, grâce à l'aide de son professeur qui avait su déceler
son jeune talent. Zoraide di Granata connait en 1822 un remarquable
succès. Une série de commandes consacre alors Donizetti compositeur
d'opéras à plein temps. De 1822 à 1830, il n'écrit pas moins de 26 opéras.
Il recueille son premier véritable triomphe avec Anna Bolena (1830).
La mort de Bellini et la retraite précoce de Rossini vont contribuer au
succès grandissant de Donizetti en Europe. Il compose Les Martyrs,
La Favorite et Dom Sebastian pour l'Opéra de Paris. La Fille du régiment
est créée à l'Opéra-Comique, Vienne lui commande Linda di Chamounix
et Maria di Rohan. Son dernier chef-d'œuvre, Don Pasquale, voit le jour au
Théâtre des Italiens en 1843. Alors qu'il est à l'apogée de sa gloire, sa
santé se dégrade rapidement. Hospitalisé à Ivry en 1846, il décède en
1848 dans sa ville natale de Bergame des suites d'une dégénérescence
cérébro-spinale. Parmi les opéras qui sont passés à la postérité, citons
aussi Lucrèce Borgia (1833), Lucia di Lammermoor, (1835), Maria Stuarda
(1835), Roberto Devereux (1837), Maria di Rudenz (1838) ou encore
Caterina Cornaro (1844).
STEPHANE
LISSNER
DIRECTEUR DE L'OPÉRA NATIONAL DE PARIS
Né le 23 janvier 1953 à Paris, Stéphane
Lissner a dirigé durant toute sa carrière
des théâtres, des festivals et des maisons
d’opéras en France et en Europe.
Il monte sa première pièce de théâtre à
l'âge de seize ans puis crée, à dix-huit
ans, son propre théâtre dans une salle
du 7e arrondissement de Paris, le Théâtre
Mécanique, où il travaille notamment
avec Alain Françon et Bernard Sobel
entre 1972 et 1975. Il y exerce tous les
métiers : régisseur, électricien, auteur ou
encore metteur en scène.
Il est ensuite nommé secrétaire général du
Centre dramatique national d'Aubervilliers
(1977-1978) puis codirige le Centre dramatique national de Nice jusqu'en 1983.
En 1984-1985, il enseigne la gestion des
institutions culturelles à l'université ParisDauphine. De 1984 à 1987, il dirige le festival parisien Printemps du théâtre.
Il est administrateur du Théâtre du Châtelet (Théâtre musical de Paris) dès 1983
puis en est nommé directeur général en
1988. Il le restera dix ans, tout en assumant en parallèle la direction générale de
l'Orchestre de Paris (1993-1995).
De 1998 à 2006, il prend la direction du
Festival international d'art lyrique d'Aix-enProvence. Il y crée l'Académie européenne
de Musique, conçue comme un prolongement du festival vers la pédagogie et la
promotion de jeunes talents.
Parallèlement, il co-dirige avec Peter Brook
le Théâtre des Bouffes du Nord entre 1998
et 2005. En 2002, il s'associe avec Frédéric Franck pour reprendre le Théâtre de la
Madeleine, qu'il quittera en 2011.
De 2005 à 2014, il devient surintendant et
directeur artistique du Teatro della Scala
de Milan. Il en est le premier directeur
non Italien. De 2005 à 2013, il est également directeur de la musique des Wiener
Festwochen en Autriche.
Au cours de sa carrière, il a travaillé avec
les plus grands chefs d’orchestre, metteurs
en scène ou chorégraphes parmi lesquels :
Daniel Barenboim, Pierre Boulez, William
Christie, Simon Rattle, Esa-Pekka Salonen… ;
Luc Bondy, Stéphane Braunschweig, Patrice
Chéreau, Klaus-Michael Grüber, Claus Guth,
Mario Martone, Peter Sellars, Peter Stein,
Dmitri Tcherniakov, Robert Wilson… ; Pina
Bausch, William Forsythe…
Nommé directeur délégué de l’Opéra
national de Paris en octobre 2012, il a pris
ses fonctions le 1er août 2014.
Stéphane Lissner est chevalier de la
Légion d'honneur, officier de l'Ordre National du mérite et de l'Ordre du Mérite de la
République italienne. PHILIPPE
JORDAN
DIRECTEUR MUSICAL
Directeur Musical de l’Opéra national de
Paris et Directeur Musical des Wiener Symphoniker depuis de la saison 2014-2015,
Philippe Jordan est déjà reconnu comme
l’un des chefs d’orchestre les plus doués et
les plus passionnants de sa génération. Il
prend à 6 ans sa première leçon de piano.
À 8 ans, il rejoint les Zürcher Sängerknaben et à 11 ans commence le violon. En
1994, à l’âge de 16 ans, il entre au conservatoire de Zurich où il obtient le diplôme
de professeur de piano avec mention. Il
étudie parallèlement avec le compositeur
suisse Hans Ulrich Lehmann et continue
ses études de piano auprès de Karl Engel.
Dans la même période, il travaille comme
assistant de Jeffrey Tate sur le Ring de
Wagner présenté au Théâtre du Châtelet.
Philippe Jordan commence sa carrière
comme Kapellmeister au Stadttheater
d’Ulm en 1994-1995. De 1998 à 2001, il est
assistant de Daniel Barenboim à la Deutsche
Staatsoper de Berlin. De 2001 à 2004, il est
Directeur musical de l’Opéra de Graz et de
l’Orchestre Philharmonique de Graz, puis de
2006 à 2010 principal chef invité à la Staatsoper Unter den Linden Berlin.
Pendant ce temps, il fait ses débuts dans les
plus importants opéras et festivals internationaux comme le Semperoper de Dresde, le
Royal Opera House Covent Garden, l'Opéra
de Zurich, la Wiener Staatsoper, le Metropolitan Opera New York, le Théâtre royal de La
Monnaie de Bruxelles, le Teatro alla Scala de
Milan, la Bayerische Staatsoper de Munich,
le Festival de Bayreuth, le Festival de Glyndebourne, le Salzburger Festspiele et le Festival d’Aix-en-Provence.
En concert, Philippe Jordan a dirigé les Berliner Philharmoniker, le Philharmonia Orchestra de Londres, l'Orchestre de Chicago,
l'Orchestre de Cleveland, l’Orchestre de Philadelphie, le National Symphony de Washington, l'Orchestre Philharmonique de New
York, les Wiener Philharmoniker, la Staatskapelle de Berlin, le NDR Hamburg, le DSO
Berlin, le Filarmonica della Scala, l’Accademia Nazionale di Santa Cecilia de Rome,
l’Orchestre Philharmonique de Radio France,
l’Orchestre Gustav Mahler des Jeunes et
le Tonhalle de Zurich. Il se produit régulièrement en tant que pianiste en récitals et
musique de chambre.
Au cours de la saison 2014/15, Philippe
Jordan se consacre entre autres, avec les
Wiener Symphoniker, à un cycle intégral des
symphonies de Schubert, à des compositions contemporaines et aux grands oratorios de Bach. À l’Opéra national de Paris, il
dirige les nouvelles productions de L’Enlèvement au sérail et du Roi Arthus, la reprise de
Pelléas et Mélisande ainsi que l’intégrale des
symphonies de Beethoven. Il sera présent au
Bayerische Staatsoper de Munich avec une
nouvelle production d’Arabella et une reprise
de Tristan et Isolde.
Philippe Jordan a enregistré en DVD Werther
(Wiener Staatsoper), Doktor Faust (Opernhaus Zurich), Salomé (Covent Garden), Les
Noces de Figaro (Opéra national de Paris).
Il a également enregistré l’intégrale des
concertos pour piano de Beethoven avec
François-Frédéric Guy et l’Orchestre Philharmonique de Radio France ainsi que
Pelléas et Mélisande avec l’Orchestre
de l’Opéra national de Paris (Naïve), le
Requiem de Verdi et des extraits symphoniques du Ring des Nibelungen (Erato/
Warner Classics). Pour ces trois derniers
enregistrements, il a été nommé « Artiste
de l’année – Classica 2013 ».
En septembre 2014 il a enregistré en CD la
symphonie Pathétique de Tchaïkovski avec
les Wiener Symphoniker.
Durée des spectacles *
OPÉRA
MADAMA BUTTERFLY
PLATÉE
DON GIOVANNI
MOSES UND ARON
L’ELISIR D’AMORE
LE CHÂTEAU DE BARBEBLEUE / LA VOIX HUMAINE
LA DAMNATION DE FAUST
WERTHER
CAPRICCIO
IL TROVATORE
IL BARBIERE DI SIVIGLIA
DIE MEISTERSINGER VON
NÜRNBERG
IOLANTA / CASSE-NOISETTE
RIGOLETTO
DER ROSENKAVALIER
LEAR
LA TRAVIATA
AIDA
BALLET
BALANCHINE / MILLEPIED /
ROBBINS
ANNE TERESA DE
KEERSMAEKER
LA BAYADÈRE
WHEELDON / MCGREGOR /
BAUSCH
BATSHEVA DANCE COMPANY
BEL / ROBBINS
IOLANTA / CASSE-NOISETTE
ROMÉO ET JULIETTE
RATMANSKY / BALANCHINE /
ROBBINS / PECK
SPECTACLE DE L'ÉCOLE DE
DANSE
LES APPLAUDISSEMENTS
NE SE MANGENT PAS
GISELLE
ENGLISH NATIONAL BALLET
PECK / BALANCHINE
FORSYTHE
1re PARTIE
ENTRACTE
2e PARTIE
19.30 - 20.25
19.30 - 20.45
19.30 - 21.05
19.30 - 21.15
19.30 - 20.45
30'
30'
35'
20.55 - 22.25
21.15 - 22.20
21.40 - 23.10
30'
21.15 - 22.15
ENTRACTE
3e PARTIE
TOTAL
2h55
2h50
3h40
1h45
2h45
19.30 - 21.25
1h55
19.30 - 20.40
19.30 - 20.20
19.30 - 22.00
19.30 - 20.45
19.30 - 21.05
30'
25'
21.10 - 22.20
20.45 - 21.25
30'
30'
21.15 - 22.25
21.35 - 22.35
17.30 - 18.55
45'
19.40 - 20.40
19.00 - 20.30
19.30 - 20.30
19.00 - 20.15
19.30 - 20.55
19.30 - 20.05
19.30 - 20.45
35'
30'
30'
30'
30'
30'
21.05 - 22.45
21.00 - 22.05
20.45 - 21.40
21.25 - 22.30
20.35 - 21.40
21.15 - 22.20
1re PARTIE
ENTRACTE
2e PARTIE
20.30 - 21.00
25'
21.25 - 22.20
1h50
19.30 - 20.25
20'
20.45 - 21.15
1h45
19.30 - 20.20
20'
20.40 - 21.20
20'
21.40 - 22.20
2h50
19.30 - 20.00
20'
20.20 - 20.50
20'
21.10 - 21.40
2h10
21.40 - 22.30
1h00
2h00
3h45
3h00
25'
21.50 - 23.00
30'
21.10 - 23.15
25'
22.05 - 23.05
25'
22.05 - 22.40
ENTRACTE
3e PARTIE
2h50
3h30
2h30
2h55
3h05
5h45
3h45
2h35
4h05
3h00
3h10
2h50
TOTAL
19.30 - 20.30
19.30 - 19.55
19.00 - 20.30
19.30 - 20.30
20'
35'
20'
20.15 - 21.30
21.05 - 22.45
20.50 - 21.20
19.30 - 20.20
20'
20.40 - 21.15
1h45
19.30 - 20.25
20'
20.45 - 21.30
2h00
20'
19.30 - 20.35
19.30 - 20.20
19.30 - 20.10
19.30 - 19.55
19.30 ! 19.55
1h05
20'
20'
20'
20'
20.40 - 21.35
20.30 - 21.00
20.15 - 21.00
20.15 ! 20.40
20'
21.20 - 21.50
20'
21.00 ! 21.25
Minutages sans applaudissement - *Horaires susceptibles d'être modifiés. Les nouveaux spectacles
Attention : L'heure de début de certains spectacles varie en fonction des jours de la semaine. Veuillez vous référer à l'heure de vos billets
2h05
2h20
1h30
1h55

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