FM Facteur restaurateur instruments traditionnels et cordes anciens

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FM Facteur restaurateur instruments traditionnels et cordes anciens
Facteur et restaurateur d’instruments à cordes anciens
Facteur et restaurateur d’instruments traditionnels
Les métiers de
la facture
instrumentale
Archetier
Fabricant et
restaurateur
d’anches
Facteur et
restaurateur
d’accordéons
Facteur et
restaurateur de
pianos
►Facteur et
restaurateur
d’instruments à
cordes anciens
Facteur et
restaurateur
d’instruments à vent
en bois, en métal
Facteur et
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musique mécanique
Facteur et
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d’orgues
►Facteur et
restaurateur
d’instruments
traditionnels
Luthier
Luthier en guitare
…
Des facteurs d’instruments de musique choisissent de se spécialiser dans la fabrication
d’instruments moins courants que ceux de l’orchestre symphonique. Certains se sont
intéressés aux objets d’origines médiévales, de la Renaissance, ou encore de l’époque
Baroque. Les ensembles orchestraux de cette dernière période étaient le plus souvent
constitués d’instruments de la famille des violons (violon, alto, violoncelle), de la famille des
violes de gambe, de clavecins, de flûtes traversières, de flûtes à bec et quelquefois de luths
(luths, théorbes ou archiluths). Voir les fiches sur les facteurs et restaurateurs d’instruments à
vent en bois, facteurs et restaurateurs de clavecins et épinettes.
D’autres facteurs se passionnent pour les instruments de musiques traditionnelles, associées à
un pays, une région, une zone géographique, ou une communauté ethnique. Les divers
professionnels ou amateurs faisant la promotion de ces musiques mettent en général l’accent
sur son caractère actuel. Les facteurs fabriquent vielles à roue, nyckelharpas, cornemuses,
galoubets, tambourins, accordéons diatoniques (voir la fiche sur les facteurs et restaurateurs
d’accordéons), etc.
Le facteur d’instruments peut choisir de reconstituer des instruments ayant totalement disparus
mais connus grâce à l’iconographie. Il peut aussi copier des instruments anciens. La technique
de restauration des instruments de musique est différente selon son contexte de conservation.
Le luthier ou le facteur doit pouvoir remettre l’instrument en état de jeu, en respectant autant
que possible les techniques de construction d’origine. Il faut alors bien faire attention au choix
du bois lorsqu’il s’agit de remplacer une pièce, pour que la différence soit la plus discrète
possible. Si le propriétaire de l’instrument est un musée, celui-ci fait alors appel à des
restaurateurs spécialisés dans les objets d’art et plus particulièrement les instruments de
musique, mais dont la priorité n’est pas la remise en état de jeu. Avant toute intervention, le
musée doit répondre aux principes de conservation préventive ou curative. Ce n’est que
lorsque la valeur historique de l’objet est menacée qu’un restaurateur va intervenir.
Les instruments à cordes anciens
Pour les instruments à cordes, le plus courant est de trouver une table d’harmonie en résineux
comme l’épicéa, par exemple ; un fond, des éclisses et un manche en érable (essence la plus
utilisée) ; et enfin une touche en fruitier, buis ou ébène. C’est un point très important car le
choix du bois et les épaisseurs choisies influent sur la sonorité.
La viole de gambe
La première étape pour la fabrication de la viole de gambe est l’élaboration du plan, à partir
d’un modèle ancien et du relevé de ses cotes. Vient ensuite la construction du moule qui
nécessite une grande précision car il servira à cintrer et ajuster les éclisses. Deux morceaux
de bois contre-plaqués de 12mm d’épaisseur sont découpés à la scie. Ils correspondent aux
deux faces de l’instrument et sont séparés par des pièces déterminant la hauteur des éclisses.
La viole possède la particularité d’avoir un fond plié dans sa partie supérieure. Ce pan doit être
prévu dès l’élaboration du moule. Une fois le moule achevé, le luthier peut commencer à
fabriquer son instrument. Il faut tout d’abord donner forme à la ceinture d’éclisses, grâce à un
fer à plier. Des contre-éclisses viennent ensuite doubler la surface de collage. L’étape suivante
est l’ajustage du manche dont la largeur dépend du nombre de cordes. La tête est constituée
d’un chevillier qu’il faut évider, et d’une sculpture, soit en forme de tête humaine, soit d’une
coquille plus ou moins stylisée. Il est courant de trouver des têtes anthropomorphes ou
zoomorphes dans le cas d’une viole.
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Après cette étape, le luthier élabore la caisse. Le fond de la viole peut-être plat ou voûté
suivant le modèle copié. Le fond de la caisse est renforcé à l’intérieur par des barres d’épicéa.
Une fois le fond collé sur la couronne d’éclisse, le facteur se consacre à la table d’harmonie.
Comme pour le fond, il s’agit d’ajuster et d’assembler deux quartiers de bois. Il faut choisir la
hauteur du galbe de la voûte, qui influe sur la sonorité. Le facteur réalise les ouïes en forme de
«C». Une barre longitudinale (appelée barre d’harmonie) est collée sous la table avant qu’elle
ne soit assemblée au reste de l’instrument. Pour maintenir les différentes parties entre elles
pendant que la colle sèche, le luthier utilise des vis à tabler. Vient ensuite le filetage (pose des
filets), la pose de la touche, du cordier et du chevalet. L’âme, fin cylindre en épicéa, est placé à
l’intérieur de l’instrument entre la table et le fond. Elle est essentielle dans son rôle d’équilibre
des forces et transmission des vibrations au fond. Après les quelques couches de vernis, et
une fois que tous les éléments sont assemblés, des frettes sont nouées le long du manche.
L’instrument est entièrement fini une fois que les cordes sont réglées.
Le luth
Le facteur de luth part lui aussi d’un modèle ancien pour pouvoir élaborer son moule. En
revanche, celui-ci est taillé dans une masse de sapin au ciseau et au maillet. Un tasseau est
taillé dans une autre pièce en bois fixée sur la partie pointue du moule. Il prévoit la jonction
entre la coque et le manche. La caisse de résonnance est obtenue par l’assemblage d’un
nombre impair de côtes. Ce sont des lames de bois découpées et numérotées afin qu’elles
s’adaptent au mieux au moule. Elles sont cintrées au fer et disposées en alternant les couleurs
(en fonction des essences de bois utilisées) pour un meilleur effet esthétique. Elles sont
maintenues les unes contre les autres grâce à du papier collant. Les joints entre les lamelles
de bois sont renforcées à l’intérieur par un papier, un tissu, ou du parchemin. La fixation du
manche se fait par collage, renforcé uniquement par un clou traversant le tasseau. La table
d’harmonie est percée d’une rosace finement ouvragée et ajourée. Découpée au canif, elle
montre la grande habileté manuelle de son concepteur. La table d’harmonie est d’une très
faible épaisseur et doit être consolidée pour supporter la tension des cordes. Pour cela, elle est
barrée à l’intérieur par six à huit morceaux de bois de faible hauteur. Le barrage joue aussi sur
la puissance et la richesse du son. Une fois la table collée sur la coque, il faut positionner le
chevalet. Les dernières étapes sont l’application du vernis et de la touche d’ébène sur le
manche, dont le chevillier est disposé en équerre. Elle peut être décorée avec des
incrustations en ivoire avant d’être garnie de frettes -traditionnellement en boyau- et de
chevilles.
Les instruments traditionnels
La vielle à roue
Cet instrument à cordes frottées possède une roue-archet actionnée par une manivelle. Deux
cordes placées dans un clavier muni de touches permettent de jouer la mélodie. On les appelle
les chanterelles. Les touches munies de petits morceaux de bois tangents aux cordes appelés
sautereaux agissent sur la longueur de la corde vibrante. Le code de couleur des touches est
inversé par rapport au piano : les bémols et les dièses sont obtenus par les touches blanches,
et les tons par les touches noires. Elles sont accompagnées de sons continus grâce à
différentes cordes passant de part et d’autre du clavier. On les appelle les bourdons. Enfin, un
petit chevalet monté en bascule vient frapper bruyamment la table d’harmonie afin de rythmer
la mélodie. Ce petit chevalet est nommé chien et la corde, la trompette.
Les bois les plus utilisés sont l’érable, le noyer, l’épicéa et l’ébène. Mais on peut également
trouver du buis, du poirier etc. Le facteur de vielle doit lui aussi commencer par fabriquer un
moule. Les éclisses sont ensuite cintrées sur un fer chaud, ainsi que les contre-éclisses. Des
lamelles de bois sont collées sur le fond et les côtés : cela constitue le barrage. La roue est en
bois contre-plaqué recouvert d’érable ondé. Elle est tout d’abord chantournée avant qu’un
bandage préalablement cintré ne soit collé sur ses bords.
Le fond de la vielle peut être constitué de lamelles de bois comme le luth, ou être plat
lorsqu’elle adopte la forme de la guitare. Une fois le fond collé, la roue est mise en place, ainsi
que des barrages et des contre-éclisses supérieurs. Un trou rectangulaire est découpé dans la
table d’harmonie pour permettre à la roue de dépasser, ainsi que des «C» pour l’acoustique.
Les chevalets et les oreilles sont chantournés, la tête est sculptée. Enfin, pour le clavier, le
facteur doit faire attention à ne pas se tromper dans ses calculs afin que l’emplacement des
notes soit juste. Il est percé de trous qui permettront d’y placer des touches. Après avoir fixé le
clavier à la tête, les dernière pièces à placer sont le couvre-roue, le cordier, le couvercle du
clavier, et les décors. Ceux-ci sont soit peints après l’application de la première couche de
vernis, soit réalisés en marqueterie en utilisant des plaques d’os, de nacre, d’ébène et même
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quelquefois des métaux précieux. En tout, cinq à six couches de vernis sont nécessaires, avec
égrenage entre 2 couches.
La cornemuse
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Il existe une quarantaine de variétés de cornemuses en Europe. Parmi les plus connues on
trouve celles d’Ecosse et du centre de la France. Mais ces instruments ont un certain nombre
de caractéristiques communes. La caractéristique commune à tous ces instruments, est la
poche réalisée généralement en cuir, qui est gonflée soit à la bouche, soit à l’aide d’un soufflet.
L’instrument possède au minimum un tuyau mélodique, appelé hautbois et un tuyau qui donne
toujours la même note appelé bourdon. En fonction de l’origine des instruments, le nombre de
hautbois et de bourdons peut varier. Il peut aller de un bourdon et un hautbois pour le «biniou
koz» d’origine bretonne à 2 hautbois et 2 bourdons pour la «zampogne» italienne.
Tous ses tuyaux sonores possèdent à leur extrémité une anche simple ou double réalisée en
roseau. De cet élément dépend beaucoup la qualité de l’instrument.
Les bois fruitiers (prunier, cormier, sorbier) et le buis ou l’ébène sont traditionnellement utilisés
pour les tuyaux. Avant l’introduction de bois exotiques, le buis était le plus couramment choisi,
en raison de sa dureté. Les tuyaux cylindriques de la cornemuse sont réalisés au tour. Grâce à
cet outil, le facteur peut tailler de manière régulière le profil du tuyau. Les bourdons sont un
assemblage de deux ou trois pièces de bois tournées séparément et emboîtées. Vient ensuite,
le perçage avec alésoirs qui est rendu possible lui aussi grâce au tour qui tient fixement le
tuyau. Le facteur peut faire quelques finitions à la main, comme ajuster les trous. Les anches
sont invisibles car logées dans une boîte appelée boîtier et souche fixés à la poche (pour plus
d’information sur la fabrication des anches, voir la fiche facteur et restaurateur d’anches).
Le réservoir, appelé poche est réalisé en peau animale comme la chèvre ou le mouton ce qui
lui a valu (pour certaines cornemuses) son nom de cabrette qui vient de «cabre» (nom patois
de la chèvre). Aujourd’hui on peut également utiliser des matières modernes mais celles-ci
sont surtout utilisées pour les instruments de bas de gamme.
Certaines cornemuses sont très richement décorées. Le facteur peut jouer sur les reliefs des
tuyaux, sur les incrustations de métaux, sur la marqueterie, etc. Enfin, le réservoir peut être
habillé de tissus.
Les percussions sont aussi des instruments traditionnels : voir la fiche sur le facteur et
restaurateur de percussions.
Formation initiale
Aucune formation spécifique n’est dispensée dans de domaines des instruments anciens ou
traditionnels. Beaucoup de facteurs ont reçu une très bonne formation dans le domaine du
travail du bois (tournage, marqueterie, ébénisterie, vernissage ...) avant de passer à la
fabrication de ces instruments.
Formation professionnelle continue
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Quelques formations d’une durée variable permettent de suivre une initiation ou un
perfectionnement dans la fabrication ou la restauration d’instruments anciens ou traditionnels.
►Facteur et
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d’instruments
traditionnels
•
Luthier
•
Luthier en guitare
…
•
Sur le site http://www.metiersdart-artisanat.com, consultez la base de données sur la
formation initiale et la formation professionnelle continue en France.
Sur le site http://www.moveart.org retrouvez les adresses des centres de formations
européens.
Sur le site http://mediatheque.cite-musique.fr sont mises en ligne des fiches sur les
métiers de la musique, dont la facture instrumentale.
Environnement
La plupart de ces instruments sont peu à peu tombés dans l’oubli en fonction du changement
du goût musical et des évolutions techniques. La musique du Moyen Age est considérée
e
avant tout comme une musique vocale. C’est surtout à partir du XIII siècle que les formes
varient, probablement sous l’influence du Moyen-Orient, et par la route des Croisades.
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Quelques uns ont évolué de manière continue et sont considérés aujourd’hui comme les
ancêtres de nos instruments les plus courants. Par exemple on peut voir dans le rebec, qui est
avec la guitare mauresque ou encore la vihuela un des premiers instruments à archet,
l’ancêtre du violon (Luthfi Becker, La Viole de gambe, précis techniques, Paris, Dessain et
Tolra, 1982, p.13). D’autres, après avoir connu une période faste où ils répondaient aux
attentes des musiciens et de leurs auditeurs, sont tombés en disgrâce au profit d’autres
e
instruments. La viole est supplantée par le violon dès le XVIII siècle, mais tombe vraiment en
e
disgrâce avec le Romantisme. Ils ont été redécouverts à partir de la seconde moitié du XX
siècle, les musiciens professionnels souhaitant rejouer avec des instruments contemporains
les œuvres de Monterverdi, Bach etc. pour retrouver les sonorités d’origines.
Les instruments traditionnels ont connu un regain d’intérêt à partir des années 70, notamment
grâce au mouvement folk. Dès 1976 sont organisées les premières Rencontres internationales
de luthiers et maîtres sonneurs de Saint-Chartier, principalement dévolues aux musiques
traditionnelles, avec la vielle à roue et la cornemuse comme vedettes. Depuis cette date, les
facteurs d’instruments de musiques traditionnelles se sont multipliés, chacun œuvrant dans
une spécialité.
Des instruments de mauvaises qualités, et de moindre coût font concurrence aux facteurs
d’instruments. C’est notamment le cas de la cornemuse dite « pakistanaise », qui déçoit
généralement ses acheteurs. Pour exemple, une cornemuse écossaise coûte en moyenne
1050 €, alors que ces « fausses » cornemuses sont vendus en dessous de 300 €.
Salons et manifestations
Festival de la musique mécanique
Biennal, années paires
74260 Les Gets.
Tél. : 04 50 79 81 70. Fax : 04 50 79 85 67.
Ce festival est organisé tous les deux ans depuis 1982, à l’initiative des fondateurs du Musée
de la musique mécanique des Gets. Un thème différent est choisi à chaque fois.
Musicora, le salon de la musique au Carrousel du Louvre à Paris,
Annuel, mars,
Agence Sequenza,
10, avenue Jean Moulin, 75014 Paris. Tél. : 01 45 43 77 58.
Créé en 1985 autour du baroque et du classique, ce salon international a intégré le jazz puis
les musiques actuelles. Il rassemble à la fois : éditeurs, facteurs, formations, presse,
conférence, ateliers et concerts. Un thème est donné chaque année.
Salon du patrimoine culturel à Paris,
Annuel, novembre,
Ateliers d’Art de France, 6, rue Jadin, 75017 Paris.
Tél. : 01 44 01 08 30.
[email protected]
http://www.patrimoineculturel.com
Plus particulièrement consacré à l'origine aux restaurateurs, le salon du patrimoine culturel
s'est progressivement ouvert à tous les acteurs de la conservation, de la restauration et de la
mise en valeur du patrimoine mobilier et immobilier. Environ 260 exposants, ateliers
pédagogiques, conférences, remises de prix.
Concours
Prix Sema, prix Sema jeunes,
SEMA, 23, avenue Daumesnil, 75012 Paris.
Tél. : 01 55 78 85 85. Fax : 01 55 78 86 15.
[email protected]
http://www.metiersdart-artisanat.com
La Société d’encouragement aux métiers d’art (SEMA) organise deux prix pour encourager
l’excellence des savoir-faire : le prix Sema jeunes récompense des élèves ou des étudiants
en cours de formation, sélectionnés par niveau et par académie ; le prix Sema distingue des
professionnels dans les secteurs de la création, de la tradition et de la restauration. Les
sélections s’effectuent en trois étapes : départementale, régionale puis nationale.
Sources d’information
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Organisme
Les métiers de
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Association des Amis des Instruments et de la Musique Mécanique (AAIMM)
4 bis boulevard Gallieni
94360 Bry sur Marne.
Tél. : 01 53 26 72 99.
http://www.aaimm.org
Créée en 1975, cette association regroupe les passionnés d’instruments de musique
mécanique. Elle a pour buts de favoriser les rencontres, les échanges et la diffusion à un large
public.
Lieux ressources
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La Ferme des orgues (musée privé),
2 rue de l'Hollebecque 59181 Steenwerck
Tél. : 03 20 50 03 04. Fax : 09 54 09 16 00.
http://www.lafermedesorgues.com/
[email protected]
Anciennement Musée de la musique mécanique situé à Haubourdin, ce musée privé possède
des phonographes, des limonaires, des orgues de barbarie, des pianos mécaniques, et un
violon mécanique. Un atelier de restauration tenu par Patrick Desnoulez peut également être
visité.
Musée de musique mécanique (musée privé).
12 Grande Rue, 72390 Dollon
Tél. : 02 43 93 42 26. Fax : 02 43 71 53 89.
http://musicmagic.fr
[email protected]
Ce musée possède environ 200 instruments de musique mécanique en état de marche, et
couvrant la période de 1800 à 1960.
Musée de la musique mécanique des Gets (Haute-Savoie),
Place de la Mairie, 74260 Les Gets.
Tel : 04 50 79 85 75.
http://lemuseedesgets.free.fr/
[email protected]
Fondé en 1984 par une association, ce musée est le plus complet qui soit consacré
exclusivement aux instruments de musique mécanique, avec environs 400 pièces : carillons,
orgues de rue, orgues de manège, tableaux animés et automates, accordéons et violons
mécaniques, orchestrions, gramophones, etc.
Musée des arts et métiers (CNAM),
292, rue Saint-Martin, 75141 Paris Cedex 03.
Tél. : 01 53 01 82 00. Fax : 01 53 01 82 01.
www.arts-et-metiers.net/
Ce musée présente un parcours divisé selon sept domaines : instruments scientifiques,
matériaux, construction, communication, énergie, mécanique et transports. Dans le domaine
des arts mécaniques, on trouve quelques instruments de musique, des automates ou des
appareils pour perforer mécaniquement les cartons.
Maison de la musique mécanique de Mirecourt (Vosges),
24 rue Chanzy, 88500 Mirecourt.
Tel : 03 29 37 53 40.
http://www.ville-mirecourt.fr/
Jusqu’en 1954, date de la mort du dernier facteur d’orgues de Mirecourt, cette ville a été un
lieu très important dans le milieu de la facture des instruments de musique mécanique. La
Maison de la musique mécanique souhaite faire connaître ce patrimoine.
Musée de l’aventure du son (musée municipal)
Place de l’hôtel de ville, 89170 Saint-Fargeau.
Tél. : 03 86 74 13 06.
Ouvert de Mars à fin Octobre
http://www.aventureduson.fr/
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Ce musée propose de découvrir l’histoire du son, à travers une collection très complète de
phonographes
Presse
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Musiques mécaniques vivantes
Trimestriel de l’AAIMM
4 bis boulevard Gallieni, 94360 Bry sur Marne.
Revue de l’Association des amis des instruments et de la musique mécanique, publiée depuis
1976.
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Sites Internet
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musique mécanique
http://www.musicamecanica.org/musica_mecanica/index.html
Ce site est dédié à la musique mécanique. On y trouve une liste des associations et des
musées par pays, ainsi que d’autres liens utiles sur les facteurs, les sites internet etc.
http://www.leludion.com/
Site du Ludion, manufacture traditionnelle de limonaires et orgues de barbarie, fondée en
1976. On y trouve une rubrique sur la restauration d’instruments mécaniques reprenant les
étapes du travail du facteur d’orgues mécaniques.
www.orgues-de-barbarie.com
Site de l’établissement Odin, manufacture d’orgues de Barbarie, présentant notamment son
travail en atelier.
Les listes d’informations sont proposées à titre indicatif et ne sauraient prétendre à
l’exhaustivité.
Pour en savoir plus…
Consultez la médiathèque de la SEMA, une ressource unique sur les métiers d’art :
•
Des bases de données documentaires sur l’actualité des métiers d’art et des bases de données
sur les formations, accessibles sur son site internet.
•
Un fonds documentaire spécialisé : revues, dossiers, ouvrages et plus de 750 films sur ce
secteur.
Retrouvez dans le Magazine Métiers d’art, des informations précieuses qui vous plongent au cœur de
l’artisanat d’art.
SEMA, 23 avenue Daumesnil, 75012 Paris. Tél. : 01 55 78 85 85
Ouvert du mardi au vendredi de 14 à 17 heures
[email protected] - www.metiersdart-artisanat.com
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