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HABILITATION A DIRIGER DES RECHERCHES ECOLE NORMALE SUPERIEURE DE CACHAN Spécialité : MECANIQUE DES SOLIDES ET DES STRUCTURES MODELISATION ET SIMULATION NUMERIQUE DE STRUCTURES AVEC INTERFACES Patrick MASSIN (M. Guiton, M. Siavelis, IFP, H. Ben Dhia, ECP, N. Moës, ECN, D. Colombo, University of Manchester, S. Géniaut, M. Torkhani, M. Zarroug, EDF R&D/AMA, A. Caron, G. Ferté, J.B. Esnault EDF R&D/LaMSID) Soutenance du vendredi 18 mai 2012 devant un jury composé de : Pierre Alart Professeur, Université de Montpellier 2 Olivier Allix Professeur, Ecole Normale Supérieure de Cachan Hachmi Ben Dhia Professeur, Ecole Centrale de Paris Alain Combescure Professeur, Insa de Lyon Eric Lorentz Pilote Stratégique de la Simulation, EDF R&D Jean-Jacques Marigo Professeur, Ecole Polytechnique Nicolas Moës Professeur, Ecole Centrale de Nantes Laboratoire de Mécanique des Structures Industrielles Durables UMR EDF-CNRS-CEA 8193 1, avenue du Général de Gaulle 92141 Clamart cedex Rapporteur Examinateur Examinateur Rapporteur Examinateur Rapporteur Examinateur Electricité de France Division Recherches et Développement 1, avenue du Général de Gaulle 92141 Clamart cedex Introduction Motivations : • Ne pas avoir à mailler des fissures pour des géométries complexes en modifiant le maillage structurel autour de la fissure • Prendre en compte le contact au niveau des lèvres de la fissure Contraintes : • Utiliser Code_Aster Méthode Elements Finis classique Mécanique de la rupture Propagation de fissure eXtended Finite Elements Method Nécessité de mailler la géométrie de fissure Remaillage de la fissure à chaque pas de propagation Introduction d’une surface de discontinuité dans un maillage quelconque Introduction Fissuration dans un modèle complexe b a Des coûts et des délais importants Ex. de maillage sans fissure : prestation ≈ 1 semaine Ex. de maillage avec fissure : prestation ≈ 3 semaines Introduction Introduction Milieu multi-fracturé mettant en défaut les techniques de remaillage du fait de problèmes de conditionnement Introduction Ingrédients nécessaires à la propagation de fissures (fatigue le plus généralement, pour nos applications) : • Avoir une représentation de la fissure: les level sets et X-FEM • Prise en compte des conditions d’interface au niveau de la fissure • Calcul des grandeurs de mécanique de la rupture ou de la fatigue : critère de propagation et direction de propagation • Propagation géométrique des fissures Sommaire Level sets X-FEM Contact Propagation de fissure Conclusion et perspectives Level sets (Représentation et approximation géométrique: thèses A. Caron, G. Ferté) Level Sets Définition de la fissure par Level Sets Soit une interface Γ délimitant un ouvert Ω de ℜn. L’idée est de définir une fonction régulière ϕ(x,t) (au moins Lipchitzienne) telle que le sous-espace ϕ(x,t)=0 représente l’interface. La level set possède les propriétés suivantes : ϕ ( x, t ) > 0 pour x ∈ Ω ϕ ( x, t ) < 0 pour x ∉ Ω ϕ ( x, t ) = 0 pour x ∈ ∂Ω = Γ(t ). Ω Caractérisation de la fissure par deux courbes de niveau ϕn = lsn et ϕt = lst. Level Sets Définition de la géométrie par Level Sets Maillage de la géométrie sans fissure Introduction des level sets Discrétisation des level sets aux nœuds du maillage Interpolation en chaque point à l’intérieur de l’élément fini Interpolation lsnh valeur de la level set normale interpolée en x Φi(x) fonction d’interpolation EF standard i en x lsni=lsn(xi) valeurs nodales de la level set normale Level Sets Sous découpage Linéaire Quadratique Sous-intégration Level Sets Montée en ordre Ordre 1 : fonctions d’interpolation Φi linéaires Ordre 2 : fonctions d’interpolation Φi quadratiques Higher-order XFEM for curved strong and weak discontinuities, K. W. Cheng, T.P. Fries, IJNME, 2009 Level Sets Approche alternative sans montée en ordre Elément coupé par une level set avec sous-découpage récursif pour améliorer l’approximation de la géométrie Transferts d’information entre maillage géométrique et maillage d’approximation. G. Legrain, P. Cartraud, I. Perreard and N. Moës, An x-fem and level set computational approach for image based modeling: application to homogenization, International Journal for Numerical Methods in Engineering, Vol. 86, pp. 915-934, 2011. Level Sets Convergence de l’erreur Aire circulaire Pente de 1,94 pour une valeur théorique de 2 Pente de 4,04 pour une valeur théorique de 3 • Validation de l’intégration • Validation du sousdécoupage des éléments • Ordre de convergence P2≈ 2P1 • Lien à faire entre la convergence de l’erreur sur l’approximation de la surface et la convergence de la solution numérique dans son ensemble vers la solution du problème théorique (Thèse de G. Ferté, collaboration entre LaMSID et GeM) Extended Finite Element Method (Approximation élément fini, ordre de convergence et conditionnement: thèses S. Géniaut, A. Caron, G. Ferté, M. Siavelis) S. Géniaut, P. Massin, N. Moës, A stable 3D contact formulation for cracks using XFEM, Revue Européenne de Mécanique Numérique, vol. 16, n°2, p. 259-275, 2007. M. Siavelis, M.L.E. Guiton, P. Massin, N. Moës. Large sliding contact along branched discontinuities with X-FEM, submitted to Computational Mechanics. X-FEM Enrichissement de l’approximation de déplacement Terme classique Enrichissement Heaviside Enrichissement fonctions singulières N. Moës, J. Dolbow, T. Belytschko, A finite element method for crack growth without remeshing, IJNME, 1999 I L⊂I L⊂I : nœuds du maillage : nœuds enrichis par la fonction H(x). Un nœud appartient à L si son élément est coupé entièrement par la fissure : nœuds à enrichir pour modéliser la pointe de fissure. Un nœud appartient à K si son support contient la pointe de fissure ai degré de liberté classique associé au nœud i bi degré de liberté enrichi (heaviside) associé au nœud i cil degré de liberté enrichi (singularité) associé au nœud i X-FEM Modèle numérique de la plaque trouée y 1 a=0,4 x -1 -1 Convergence de l’erreur en énergie ν=0 ur 1 • Validation de l’intégration • Validation du sous-découpage des éléments • Ordre de convergence P2≈ 2P1 Higher-order XFEM for curved strong and weak discontinuities, K. W. Cheng, T.P. Fries, IJNME, 2009 : pour un Q2, ordre 3 en déplacement, ordre 2 en énergie X-FEM Définition d’une base locale en pointe de fissure utilisant les level sets lsn(x) = ∑ lsni N i (x) •x i lsn(x) lst (x) = ∑ lst N (x) i i Plan de fissure i lst(x) ∇lsn = ∑ φi , j lsni i elt ∇lst j = ∑ φi , j lsti i Fissure elt j e1 = ∑ φ ∇lsn i i i ∑ φ ∇lsn i i i , e2 = j = 1,3 ∑ φ ∇lst i ∑ φ ∇lst i i e 2 = e3 × e1 e2 i i , e 3 = e1 × e 2 i r θ Crack face e1 e3 D. Colombo, P. Massin. Fast and robust level set update for 3D non-planar XFEM crack propagation modelling. Computer Methods in Applied Mechanics and Engineering, Vol. 200, Pages 2160-2180, 2011. X-FEM Enrichissement de l’approximation de déplacement : cas particulier d’une fissure ∑ u ( x) = i∈N n ( x ) N1 ai Ni ( x) + ∑ i∈N cut ( x ) bi N i ( x)H ( x) + ∑ i∈Nbranch ( x ) ci1,4 Ni ( x)B1,4 ( x) N2 • H.N1 H.N2 • • • H +1 • • -1 + 1 si x ≥ 0 H ( x) = − 1 si x < 0 Enrichissement topologique avec un ordre de convergence en énergie limité à 0,5 θ θ θ θ B = r sin , r cos , r sin sin θ, r cos sin θ 2 2 2 2 où − lsn r = lst ² + lsn ² , θ = tan 1 lst Enrichissement géométrique pour des ordres de convergence optimaux en énergie (1 en linéaire, 2 en quadratique) X-FEM X-FEM Ordres de convergence en énergie X-FEM Enrichissement de l’approximation de déplacement pour des jonctions: réseaux de fissures ou de failles (Thèse M. Siavelis, IFP) Modèle gOcad à partir d'une expérience de boîte à sable (IFPEN) (Suzuki et al, Comput. Geosci., 2008) X-FEM Création d’un arbre hiérarchique multi-fissures Exemple : domaine de définition de l'enrichissement associé à la fissure 5 Cas non traités X-FEM Enrichissement cinématique de jonction iH iT u(x) = ∑ φino (x) a ino + ∑ H iH (ifiss , x) )b ino + ∑ TiT (lsn(x), lst (x) )cino ino iH iT =1, 4 Heaviside_1 H = +1 H = +1 θ rsin( ) 2 H = -1 Crack-tip Heaviside_2 θ rsin( ) 2 0 HH == -1 (Daux et al, IJNME, 2000) X-FEM Découpage en sous-éléments pour une intégration numérique propre des jonctions • Stratégie classique X-FEM de découpage en sous-éléments de part et d'autre des discontinuités • Utilisation pour le post-traitement fiss1 fiss2 Conditionnement X-FEM • Le fit to vertex : déplacement de la level set aux nœuds sommets • Mise à zéro des degrés de liberté heaviside • Orthogonalisation des matrices de rigidité locales ou pré-conditionnement Conditionnement Conditionnement X-FEM : fit to vertex • • • • • Rapport entre la plus grande et la plus petite vap du système δ nombre de conditionnement Erreur numérique en double précision 10−15 −15+δ Erreur relative sur le calcul 10 Dans la pratique on souhaite donc δ<9 10δ • Evolution du nombre de conditionnement en fonction de γ pour des éléments linéaires et quadratiques, le rapport entre distance au sommet le plus proche/longueur arête valant 10−γ . En pratique γ=2. • Réajustement des nœuds aux sommets: fit to vertex impossible pour hexa et quadrangles quadratiques Conditionnement Conditionnement X-FEM : élimination de ddls Heaviside • Critère volumique (Daux et al, 2000) – VH (H = {-1,0,1}) les domaines d'intégration min(V−1 , V1 ) ≤ 10−δ V−1 + V0 + V1 Si – • Pour chaque support de nœud H=1 , ddl éliminé, δ=4 H=-1 H=0 Si δ trop petit élimination de ddls en trop, si δ trop grand problème de conditionnement Critère de rigidité – On remplace les volumes par ∫φ i ,X Cφi , X dΩ Ω – Expression simplifiée (Gse barycentre des sous éléments d'intégration) 2 se – Ddl H éliminés min ∑ φi , X (G se ) ∞ Vse , ∑ φi , X (G se ) ∞ Vse se +1 se−1 ≤ 10−δ 2 ∑ φi,X (G se ) ∞ Vse 2 Si constant (ex. triangle peu déformés) -> on retrouve le critère volumique En pratique δ=9 Conditionnement Conditionnement X-FEM Evolution du conditionnement pour une interface inclinée en fonction de e/h – cube en traction uni-axiale Déplacement de la level set X+Y+Z=0 vers la droite. Le rapport e/h passe de 0 à 0,5. Conditionnement Conditionnement X-FEM Amélioration du compromis conditionnement <-> erreur optimisation possible avec pré-conditionneur local (Béchet et al, 2005 ) Conditionnement (MUMPS) Erreur relative en dépl. sur l’interface Conditionnement Conditionnement X-FEM et convergence : patch test d’un cube sous compression uniforme Avec le critère sur la rigidité, du fait des éliminations, la solution est perturbée et ne converge pas en énergie (à gauche) à mesure que le maillage est raffiné, même si le ratio du nombre de nœuds éliminés par rapport au nombre de nœuds total diminue quand le maillage est raffiné (à droite). Conditionnement Conditionnement X-FEM : orthogonalisation locale Idée issue des travaux : Béchet, E., H. Minnebo, N. Moës, et B. Burgardt (2005). Improved implementation and robustness study of the X-FEM for stress analysis around cracks. Int. J. Numer. Meth. Engng., 64 (8), 1033–1056. O M 1 1− ε et ε << 1 K= A L A = 1 1 − ε O ~ Id K = RKRT 0 ~ 1 f = Rf avec R = 0 − (1 − ε ) ~~ ~ Ku = f 2ε T~ u=R u 0 0 M O 1 0 ~ K= 0 1 L O 0 0 1 0 2ε Id Nouvelle proposition avec δ issu du critère de rigidité: ε > 10−δ 0 avec δ 0 = 5 −δ −δ 10 < ε < 10 0 ε < 10−δ avec δ = 14 on ne fait rien on applique l' orthogonalisation le degré de liberté est éliminé Conditionnement Conditionnement X-FEM : orthogonalisation locale. Résultats probants Conditionnement (MUMPS) Erreur relative en dépl. sur F2 Contact : Formulation lagrangienne augmentée (Thèses M. Zarroug, C. Zammali, M. Torkhani, S. Géniaut, A. Caron) H. Ben Dhia, M. Zarroug. Hybrid frictional contact particle-in elements, Revue Européenne des Éléments Finis, vol. 9, Pages 417-430, 2002. S. Géniaut, P. Massin, N. Moës, A stable 3D contact formulation for cracks using XFEM, Revue Européenne de Mécanique Numérique, vol. 16, n°2, p. 259-275, 2007. I. Nistor, M.L.E. Guiton, P. Massin, N. Moës, S. Geniaut. An X-FEM approach for large sliding contact along discontinuities. International Journal for Numerical Methods in Engineering, Vol.18, n°12, Pages 1407-1435 , 2009. M. Siavelis, M.L.E. Guiton, P. Massin, S. Mazet, N. Moës. Robust implementation of contact under friction and large sliding with the extended finite element method, European Journal of Computational Mechanics, Vol. 19, n°1-2-3, Pages 189-203, 2010. H. Ben Dhia, M. Torkhani, Modeling and computation of fretting wear of structures under sharp contact, International Journal for Numerical Methods in Engineering, Vol. 85, pp. 61-83, 2011. Lois du contact Définition du jeu λ Γ1 λ≤0 x1 (a) (b) dn ≤ 0 λ ⋅ d n = 0 (c) n Γ2 Loi de Signorini x1 d n = ( x 1 − x1 ) ⋅ n Forme équivalente λ − χ (gn )gn = 0 − χ fonction caractéristique de ℜ gn multiplicateur de contact augmenté gn χ (x) = dn = λ − ρ nd n 1, 0, si x ≤ 0 si x > 0 H. Ben Dhia, M. Zarroug. Hybrid frictional contact particle-in elements, Revue Européenne des Éléments Finis, vol. 9, Pages 417-430, 2002. Lois du frottement Loi de Coulomb rτ ≤ µ λ (a) si rτ ≤ µ λ alors ν τ = 0 (b) si rτ = µ λ alors ∃ α ≥ 0 ; ν τ = − α rτ (c) Rτ glissant -vτ glissant Forme équivalente rτ = µΛλ Λ − PB ( 0,1) ( gτ ) = 0 gτ = Λ + ρτν τ Λ semi-multiplicateur de frottement gτ semi-multiplicateur de frottement augmenté PB(0,1) la projection sur la boule unité ρτ paramètre >0 Formulations faibles Méthode continue pour le contact-frottement issue des travaux de Ben Dhia et al. λ Signorini dn gn = λ − ρndn Λ Coulomb g τ = Λ + ρτ v τ vτ −1 ∫ρ Γc {λ − χ (g n )g n }λ*dΓc = 0 ∫ Γc n ( − χ (g n ) ρτ {Λ − P ( ) (g )}Λ dΓ + ∫ (1 − χ (g ))ΛΛ dΓ * B 0 ,1 τ * c n c =0 Γc ) ∀ v, λ* , Λ * ∈ V0 × H × H Equilibre ∫ P(u ) : (∇ r (v )) dΩ − ∫ f ⋅ vdΩ − ∫ t ⋅ vdΓ − ∫ χ (g n )g nn ⋅ [[v ]]dΓc − ∫ χ (g n )µg n PB (0,1) (g τ )⋅ vτ dΓc = 0 T Ω Ω Γt Γc Γc (Ben Dhia & Zarroug, EJCM, 2002) Formulations faibles Description de l’intégration pour le contact Ce qui est fait actuellement dans Code_Aster: • Statuts de contact χ (g n ) aux points de colocation • Intégration nodale par défaut pour les éléments linéaires, simpson pour les éléments quadratiques • Possibilité d’utiliser des schémas d’intégration d’ordres plus élevés (gauss ordre 8, simpson ordre 4) Formulations faibles Résultats de l’intégration pour le contact y r R3 R2 R1 x |(P-Pa)/Pa| fonction de la rotation |(P-Pa)/Pa| en fonction de la rotation 5,00E-001 5,00E-001 4,50E-001 4,50E-001 4,00E-001 4,00E-001 3,50E-001 3,50E-001 Gauss 400 Sim pson2 400 Gauss10 400 3,00E-001 2,50E-001 3,00E-001 2,50E-001 1,50E-001 1,50E-001 1,00E-001 1,00E-001 5,00E-002 5,00E-002 0,00E+ 000 0,00E+ 000 1 6 11 16 21 26 31 36 41 46 51 56 61 66 71 76 81 86 91 96 2,00E-001 1 6 11 16 21 26 31 36 41 46 51 56 61 66 71 76 81 86 91 96 2,00E-001 Éléments linéaires Noeud 400 Gauss 400 Sim pson2 400 Gauss10 400 Éléments quadratiques Formulations faibles Les règles d’or de l’intégration pour le contact Les évolutions probables à court/moyen termes : •Sous-découpage adaptatif en cas de grands glissements ou montée en ordre sur les schémas d’intégration pour gérer la non compatibilité géométrique • Un champ caractéristique du contact nodal et non pas aux points de collocation • Intégration différenciée des équations d’équilibre (schéma d’intégration suffisamment riche pour les pressions de contact non nulles et les jeux non nuls) et de contact-frottement (pression nulle ou jeu nul aux nœuds) • Analyse des champs de contraintes sous la surface de contact • Introduction d’un champ moyen de saut de déplacement aux nœuds de l’élément esclave pour assurer la compatibilité totale entre le champ de pression et le champ de saut Elément esclave portant le champ de pression Elément maître Vers un élément esclave portant le champ de pression et de saut de déplacement Formulations faibles Le pourquoi des difficultés Noeud Point d’intégration NC Elément esclave portant le champ de pression Elément maître C C Vers un élément esclave portant le champ de pression et de saut de déplacement Equilibre ∫ P(u ) : (∇ r (v )) dΩ − ∫ f ⋅ vdΩ − ∫ t ⋅ vdΓ − ∫ χ (g n )g nn ⋅ [[v ]]dΓc − ∫ χ (g n )µg n PB (0,1) (g τ )⋅ vτ dΓc = 0 T Ω Ω Γt Γc Contact −1 ∫ρ Γc Frottement {λ − χ (g n )g n }λ dΓc = 0 * n d n = ∑ d ni χ i i −1 ∫ ρ {d Γc n n Γc − u .n}λ*dΓc = 0 ∫ Γc − χ (g n ) ρτ {Λ − P ( ) (g )}Λ dΓ + ∫ (1 − χ (g ))ΛΛ dΓ * B 0 ,1 τ * c n Γc Jeu nodal directement dans la formulation au prix d’une intégration d’ordre élevé Approche formulation à trois champs c =0 X-FEM contact uh linéaire (P1) 4 uh quadratique (P2) 4 8 8 i =1 j =1 u ( x) = ∑Φi ( x)ai + ∑Φ j ( x)H (lsn( x))bj u ( x) = ∑Φi ( x)ai + ∑Φ j ( x)H (lsn( x))bj λ aux “arêtes” (P1) λ aux sommets (P1) h i =1 j =1 λ aux sommets (P1) 2 h λ aux nœuds (P2) λ ( x) = ∑ λiψ i ( x) λ ( x) = ∑ λ Φ ( x) λ ( x) = ∑ λi Φ i ( x) λ ( x) = ∑ λi Φ i ( x) i i h 4 h i =1 i =1 4 h 8 h i =1 i =1 X-FEM contact 4 types de méthodologies pour satisfaire la condition LBB (richesse trop grande de l’espace des pressions par rapport au déplacement entraînant oscillations des pressions et non unicité: Ji & Dolbow, IJNME, 2004) : • Réduction de l’espace des multiplicateurs de Lagrange pour traiter le contact • Augmentation de l’espace des déplacements via des fonctions bulles • Utilisation d’une formulation à trois champs avec traitement du contact à une échelle inférieure • Stabilisation sans modification des espaces S. Géniaut, P. Massin, N. Moës, A stable 3D contact formulation for cracks using XFEM, Revue Européenne de Mécanique Numérique, vol. 16, n°2, p. 259-275, 2007 . J.E. Dolbow, L.P. Franca. Residual-free bubbles for embedded Dirichlet problems. Comput. Methods Appl. Mech. Engrg., Vol. 197, Pages 3751-3759, 2008. E. Pierrès, M.C. Baietto, A. Gravouil. A two scale extended finite element method for modelling 3D crack growth with interfacial contact. Comput. Methods Appl. Mech. Engrg., Vol. 199, Pages 1165-1177, 2010. Amdouni S., Hild P., Lleras V., Moakher M., Renard Y. ,A stabilized Lagrange multiplier method for the enriched finiteelement approximation of contact problems of cracked elastic bodies, Preprint, http://hal.archives-ouvertes.fr/hal00606313/fr/, soumis IJNME Algorithme LBB Sélection des arêtes vitales 28 1 1 1 19 2 1 2 3 10 1 2 12 11 1 2 12 4 3 1 23 1 13 1 1 1 1 2 14 15 16 1. Score du nœud : nombre nbre d’arêtes d’arêtes coupées coupées en en connexion connexion 2. Score de l’arête : minimum du score de ses nœuds 3. Sélection de l’arête de plus grand score et suppression 1 2 17 Arêtes vitales : score des arêtes coupées restantes = 1, 1 parmi les 1 Algorithme LBB Restriction de l’espace des multiplicateurs de Lagrange λ8 =λ1 λ9 = λ2 λ10 =λ2 λ1 λ2 λ3 λ11=λ3 λ4 λ12 =λ4 λ13 =λ7 λ5 =λ4 λ6=λ4 λ7 8 relations d’égalité en linéaire En linéaire, mélange entre une approche P0 et P1 5 ddls indépendants en linéaire et 11 ddls indépendants en quadratique S. Géniaut, P. Massin, N. Moës, A stable 3D contact formulation for cracks using XFEM, Revue Européenne de Mécanique Numérique, vol. 16, n°2, p. 259-275, 2007. E. Béchet, N. Moës, B. Wohlmuth, A stable lagrange multiplier space for stiff interface conditions within the extended finite element method, Int. J. Numer. Meth. Engng., vol. 78, n°8, p. 931-954, 2009. Algorithme LBB Validation sur interface droite en contact non frottant: solution sans stabilisation avec maillage non structuré p = 1 Pa Solution : pressions de contact constante sur l’interface : λ ref = −1 Normalement, pas d’oscillations Mais : no 800000% d’erreur ?? Algorithme LBB Validation sur interface droite en contact non frottant: solution avec stabilisation pour maillage non structuré Oscillations à cause de la procédure « fit to vertex » -> recalage de l’interface sur un nœud quand l’interface est “proche” de ce nœud : le problème numérique est modifié et la solution n’est pas exactement constante Erreur relative < 1% Algorithme LBB Validation sur interface droite en contact non frottant: solution sans stabilisation pour une pression quadratique Pmax = 1 Pa λ( y = 0.5) =−1 Algorithme LBB Validation sur interface droite en contact non frottant: solution avec stabilisation pour une pression quadratique Réduction des oscillations des pressions de contact Algorithme LBB Validation sur interface droite en contact non frottant pour une pression quadratique: étude de convergence ( λ h − n ⋅ σ ref ⋅ n )2 d Ω ∫ L (λ h ) = Γ 2 ref n ⋅ σ ⋅ n ) d Ω ( ∫ Γ 12 Convergence de la norme L2 de l’erreur sur les pressions de contact X-FEM contact Convergence de l’erreur sur les pressions de contact Modèle numérique de la plaque 1 y uy ν=0 Px(g) Pxy(g) 0 Px(d) Pxy(d) 0 1x • Validation de l’intégration des lois faibles de contact • Validation du sous-découpage des éléments • Ordre de convergence P2≈1,33*P1 X-FEM contact Convergence de l’erreur en énergie pour différents angles d’inclinaison de la lsn X-FEM grands glissements Elément hybride: maille dupliquée Types d'éléments de contact: H-H, H H-HF, HF-H, HF-F HF F I. Nistor, M.L.E. Guiton, P. Massin, N. Moës, S. Geniaut. An X-FEM approach for large sliding contact along discontinuities. International Journal for Numerical Methods in Engineering, Vol.18, n°12, Pages 1407-1435 , 2009 . X-FEM grands glissements Illustration X-FEM grands glissements Compatibilité entre statut de contact et approximation élément fini pour les arêtes non vitales : pas de contribution au contact, seulement à l’équilibre Variation du statut de contact FEM X-FEM naïf X-FEM avec LBB X-FEM avec LBB modifié Réaction de contact 5.0E+3 -5.0E+3 -1.5E+4 λ1 + λ2 = 0 λ1 = 0 λ2 ≠ 0 λ1 λ2 -2.5E+4 -3.5E+4 0.0 λ1 λ2 1.0 2.0 3.0 4.0 (Siavelis et al, EJCM, 2010) Perspectives contact FEM Fonction caractéristique du contact nodale. Intégration différenciée des équations de contact et d’équilibre. Introduction d’un troisième champ saut de déplacement nodal avec fonction caractéristique du contact nodale. Intégration non différenciée des équations de contact et d’équilibre. Restauration de la compatibilité complète au niveau de l’intégration numérique (souséléments virtuels): vers le cadre mortar pour les grands glissements Travail sur la normale de contact (thèse en cours de A. Kudawoo LaMSID/LMA) Perspectives contact X-FEM Idem contact FEM mais avec une fonction caractéristique du contact reposant sur les arêtes vitales transmise aux nœuds sommet Choix des liaisons permettant la satisfaction de la LBB P1-P1 non optimal en terme d’ordre de convergence pour les éléments P2-P1 et P2-P2 Thèse de G. Ferté (collaboration LaMSID/GeM) D. Chapelle D., K.J. Bathe. The inf-sup test. Computers & Structures, vol. 47, n°4/5, pages 537-54 5, 1993. Propagation de fissure D. Colombo D. Colombo, P. Massin. Fast and robust level set update for 3D non-planar XFEM crack propagation modelling. Computer Methods in Applied Mechanics and Engineering, Vol. 200, Pages 2160-2180, 2011. D. Colombo, P. Massin, Level set propagation for mixed mode crack advance, accepté dans European Journal of Computational Mechanics, 2012. D. Colombo, An implicit geometrical approach to level sets update for 3D non planar X-FEM crack propagation, accepté dans Computational Methods in Applied Mechanical Engineering, 2012. Données en fond Champ de vitesse en fond de fissure: traitement pour la fatigue en mode I+II+(III) Calcul du champ de vitesse en fond de fissure ( Erdogan & Sih 1963 ) Contrainte normale maximale Données en fond Les points bloquants Γo θ≈ θ′ m θ≠θ′ θ G<0 G<0 θ′ Plan tangent à la fissure Surface fissurée Modification du champ θ Front de fissure e Thèse de J.B. Esnault (LMS/LaMSID) + post-doc à venir (LaMSID/LMS/GeM) + Thèse université de Manchester Lissage à l’ordre 5 (Legendre) des résultats dans Aster G<0 G<0 Données en fond Les points bloquants Les différentes difficultés rencontrées sur les études EDF pour la fatigue : • Connaissance des cinétiques de propagation sur les matériels/essais expérimentaux notamment en mode mixte • La prise en compte d’une plasticité localisée en pointe de fissure notamment pour les modes mixtes (cf. S. Pommier, V. Doquet) ou les effets de surcharge (J.J. Marigo) • La prise en compte d’une plasticité généralisée en pointe de fissure Propagation Les différentes méthodes de propagation utilisables dans Code_Aster : • Sur la base de formes prédéfinies (ellipses, etc.) : limité • Utilisant un maillage indépendant de la surface fissurée qui est réactualisé géométriquement • Utilisant des équations différentielles de transport (Hamilton-Jacobi) • Utilisant une réactualisation géométrique des level-sets sans passer par des edp : robustesse et efficacité numérique T.P. Fries, M. Baydoun. Crack propagation with the extended finite element method and a hybrid explicit-implicit crack description, International Journal for Numerical Methods in Engineering, DOI:10.1002/nme.3299, 2011. S. Geniaut, E. Galenne, A simple method for crack growth in mixed mode with X-FEM, soumis à International Journal of Solids and Structures A. Gravouil, N. Moës, T. Belytschko, “Non-planar 3D crack growth by the extended finite element and level sets Part II: Level set update”, International Journal for Numerical Methods in Engineering, 53, 2569-2586, 2002. Propagation Etapes de réactualisation des levels sets 1. Propagation des level set normale et tangente ∂ϕ n (t ) + ∇ϕ n (t ).VN = 0 ∂t ∂ϕ t (t ) + ∇ϕ t (t ).VT = 0 ∂t modifiée en: ( ) = −(∇ϕ (t ).V )∆t ∆ϕ n = − ∇ϕ n (t ).VNM ∆ttot ∆ϕ t t 2. Renormalisation de la level set normale ∂ϕ n = − sign(ϕ n )( ∇ϕ n − 1) ∂τ 3. Orthogonalisation entre level set normale et level set tangente ∂ϕ t ∇ϕ n = − sign(ϕ n ) .∇ϕ t ∂τ ∇ϕ n 4. Renormalisation de la level set tangente ∂ϕ t = − sign (ϕ t )( ∇ϕ t − 1) ∂τ M T tot Propagation Etapes de réactualisation des levels sets Mise à jour des LS Réinitialisation |Grad| = 0.5 Après 24 itérations Réorthogonalisation Test combiné Itération 3 Itération 6 Itération 9 Principales références : N. Moës, A. Gravouil, T. Belytschko, “Non-planar 3D crack growth by the extended finite element and level sets - Part I: Mechanical model”, International Journal for Numerical Methods in Engineering, 53, 2549-2568, 2002.. A. Gravouil, N. Moës, T. Belytschko, “Non-planar 3D crack growth by the extended finite element and level sets - Part II: Level set update”, International Journal for Numerical Methods in Engineering, 53, 2569-2586, 2002. T. J. Barth, J. A. Sethian, “Numerical schemes for the Hamilton-Jacobi and Level set equations on triangulated domains”, Journal of computational physics, 145, 1-40, 1998. Itération 12 Itération 15 Itération 20 D. Colombo, P. Massin. Fast and robust level set update for 3D non-planar XFEM crack propagation modelling. Computer Methods in Applied Mechanics and Engineering, Vol. 200, Pages 2160-2180, 2011. Propagation 1.1 Vitesse sur le front de fissure Pour tous les points du front de fissure, on calcule : VNP = (V P .n P )n P = VNP n P VTP = (V P .t P )t P = VTP t P V pest le vecteur vitesse de propagation du front de fissure et (t p , n p )sont les vecteurs tangent à la fissure mais orthogonal au front de fissure et normal à la fissure en pointe de fissure. Propagation 1.2 Extension du champ de vitesse du front au domaine VNM = 0 si ϕ t ( M ) ≤ 0 M P V = V T ∇ϕ t ( M ) T VNM = VNM n P si ϕ t ( M ) > 0 M P P V = V T t T VNM = 0 V M = V P . ϕ t ( M ) N N VTP ∆ttot VTM = VTP Actualisation de la Level set tangente si ϕ t ( M ) ≤ 0 si ϕ t ( M ) > 0 ∀ϕ t ( M ) Actualisation de la Level set normale VNM = VNP pour ϕ t ( M ) = VTP ∆ttot Propagation 1.3 Projection sur le fond de fissure et construction de la vitesse Bases locales en fond de fissure. Utilisation des bases locales en I et J, points d’intersection du fond de fissure avec les éléments finis X-FEM pour déterminer la base locale en tout point P du fond de fissure à l’intérieur de l’élément en utilisant la rotation d’Euler θe (avec θP=s θe) qui permet de transformer la base locale en I en la base locale en J. La vitesse de propagation est connue seulement aux points I et J. La vitesse au point P est calculée à partir de la vitesse en ces points. s = IP / IJ Principe: projection non linéaire de tout point M sur le front ( ) V P = V J − V I .s + V I ϑP = (ϑJ − ϑI ).s + ϑI La direction de propagation V P dans le plan (t p , n p ) est alors obtenue de manière similaire en utilisant une interpolation linéaire entre les angles formés par les vecteurs (V I , t I ) et ( V J , t J ), soient ϑΙ et ϑJ respectivement. La vitesse V Ps’exprime ainsi de la manière suivante: [ V P = V P cos(ϑP )t P + sin (ϑP )n P ] Propagation 1.4 Projection sur le fond de fissure et construction de la vitesse Utilisation d’une méthode de dichotomie Propagation 1.5 Résultats Propagation à +89,9° d’une fissure initialement plane en 3D. Le même déplacement et le même angle de déviation ont été imposés pour tous les points de la fissure. Propagation à ±60° le long d’une fissure plane inclinée par rapport à l’éprouvette SEB. Sur l’image a on voit l’iso zéro de la level set normale. Sur l’image b on représente les courbes de niveaux pour la level set normale. Propagation Réinitialisation et réorthogonalisation des courbes de niveau 2. Renormalisation de la level set normale ∂ϕ n = − sign(ϕ n )( ∇ϕ n − 1) ∂τ Orthogonalité ou 3. Orthogonalisation entre level set normale et level set tangente ∂ϕ t ∇ϕ n = − sign(ϕ n ) .∇ϕ t ∂τ ∇ϕ n Distance signée 4. Renormalisation de la level set tangente ∂ϕ t = − sign (ϕ t )( ∇ϕ t − 1) ∂τ Compatibilité orthogonalité – distance signée établie sur le front de fissure. On finit toujours par la phase de renormalisation pour obtenir une distance signée Propagation 5. Traitement numérique des phases (2-4) par un schéma de différences finies décentrées sur grille auxiliaire régulière indépendante du maillage « mécanique » Propagation 5.1 Méthode upwind grille auxiliaire : améliorations Difficultés de mise en œuvre pour un algorithme de différence finie décentrée. Les points en blanc peuvent être calculés alors que les points en gris et noir ne sont pas calculables car l’information en amont dans la direction de u est manquante. On remplace cette information par la « vraie » distance par rapport au fond de fissure Propagation 5.2 Méthode upwind grille auxiliaire : améliorations sur le calcul de la distance à l’iso-zéro Propagation de fissure bifurquée. Les points M1, M2 et M3 aux frontières sont des points problématiques pour le schéma différence finie décentrée pour lesquels il faut imposer les conditions aux limites via un mécanisme de projection. Si une projection directe sur un élément de l’iso zéro de la courbe de niveau normale n’est pas trouvée, une technique de rabattement est trouvée sur le plus proche voisin (ici pour les points M2 et M3). Propagation 6. Techniques de localisation du domaine de calcul des levels set Le pourquoi du calcul d’une nouvelle level set: • Localisation de la fissure pour modifier les enrichissements éléments finis en pointe de fissure • Détermination de la base locale en pointe de fissure Propagation 6.1 Localisation du domaine de calcul des level set Propagation 6.2 Localisation du domaine de calcul des level set Initialisation dans le domaine blanc non grisé en amont de la fissure En gris domaine de calcul des courbes de niveau pour la propagation P1P2 Ω1 : Domaine de calcul des courbes de niveau avant la propagation P1P2 Le domaine de validité de la réinitialisation dans le domaine blanc non grisé en amont de la fissure est valable dans le demi-plan grisé Ce qui implique: Propagation 6.3 Localisation du domaine de calcul des level set Propagation Propagation 7. Remarque clé sur la réactualisation des courbes de niveau ∂ϕ n (t ) Pour un point M donné, l’évolution des levels sets + ∇ϕ n (t ).VN = 0 ∂t n’est due qu’aux seules contributions de la vitesse de ∂ϕ t (t ) transport depuis P, projection de M sur le front de + ∇ϕ t (t ).VT = 0 fissure, dans le plan (tp,np) ∂t Réinitialisation/Réorthogonalisation ∂ϕls (t ) + ∇ϕ ls (t ).u = c ∂t Changements toujours dans le plan défini par les gradients des level sets Le problème 3D de la mise à jour peut toujours être ramené à un problème 2D dans le plan (np,tp) Propagation 7. Evolution vers une méthode purement géométrique OQ = OP + ∆a.t Q ϕ n (M) = MQ.n Q n Q = − sin βt P + cos βn P ϕt (M) = MQ.t Q t Q = cos βt P + sin βn P Rmax = ∆amax . cos β max Zone ϕt ( M) < 0 exclue de la réactualisation de ϕ n ( M) seulement Rmax plus grand rayon possible pour le calcul de mécanique de la rupture (pour avoir des valeurs de la level set normale continues et la propriété d’orthogonalité lsn/lst) Propagation 7. Idée essentielle •Front de fissure défini dans l’espace comme une ligne courbe associée à une base locale •Tout point M de l’espace admet une projection P non linéaire sur cette ligne courbe (projection au sens large) Propagation 7. Evolution vers une méthode purement géométrique OQ = OP + ∆a.t Q ϕ n (M) = MQ.n Q n Q = − sin βt P + cos βn P ϕt (M) = MQ.t Q t Q = cos βt P + sin βn P Rmax = ∆amax . cos β max Zone ϕt ( M) < 0 exclue de la réactualisation de ϕ n ( M) seulement Rmax plus grand rayon possible pour le calcul de mécanique de la rupture (pour avoir des valeurs de la level set normale continues et la propriété d’orthogonalité lsn/lst) Propagation Propagation 3D en mode I Résultat Aster Propagation Exemple en mode mixte I + II + III V. Lazarus, F.G. Buchholz, M. Fulland, J. Wiebesiek. Comparison of predictions by mode II or mode III critreria on crack front twisting in three or four bending experiments. International Journal of Fracture, Vol. 153, pp. 141-151; 2008. Propagation Exemple en mode mixte I + II + III Trajet de fissuration pour une fissure inclinée à 45° par rapport à l’axe d’une éprouvette en flexion 3 points. Sur l’image a), on voit l’éprouvette déformée avec un facteur d’amplification de 5 sur le déplacement. Sur l’image b) on voit l’iso-zéro de la level set normale superposée au plan de la fissure initiale, ce qui permet de bien visualiser le déversement de la fissure pour retrouver une sollicitation en mode I. Propagation Exemple en mode mixte I + II + III Fronts de fissure obtenus pour chaque pas de propagation. Les résultats (coupe verticale à gauche Y-Z et coupe horizontale à droite X-Z) obtenus avec Code_Aster sont donnés en partie supérieure et ceux obtenus par [5] sont donnés en partie inférieure. Sur la coupe horizontale de droite la fissure initialement à 45° reprend une orientation à 90°. [5] R.Citarella, F.-G.Buchholz, Comparison of crack growth simulation by DBEM and FEM for SEN-specimens undergoing torsion or bending loading. Engineering Fracture Mechanics, Vol.75, Pages 489–509, 2008. Conclusion-Perspectives Travail sur la propagation de fissure (vers plus de physique : approches locales versus approches globales) (Thèse de J.B. Esnault LaMSID/LMS) Travail sur les éléments cohésifs/interfaces X-FEM (Thèse de G. Ferté LaMSID/ECN) Conclusion-Perspectives Quelques conclusions générales autour de X-FEM : • Outil puissant mais assez impactant au niveau numérique • Permet de retrouver des ordres de convergence optimaux, avec un peu de travail • Nécessite de développer des éléments spécifiques pour chaque domaine d’application (statique, dynamique, modal, quadratique, contact) • Moins performant numériquement par rapport à des techniques de remaillage avec optimisation si la situation le permet pour exploiter les résultats en fond de fissure Stagiaires José-Alberto Munoz-Campos Alexis Bloch Jihane Aarab Pascal Schumacher Mathieu Pallis Philippe Pereira Wenjie Liu Guilhem Ferté Tanguy Mathieu Dibakar Datta Christophe Mansoulié Axelle Caron Anh Dung Khuong Prabu Manoharan Maximilien Siavelis Brice Metge Caroline Pernet Damien Tourret Franck Haziza Nagiba Belkhir Alexandre Lachaize Roméo Fernandes Tristan Delaporte Ben Hadj Yedder Neda Haghbayan Les équipes Thésards Malek Zarroug Chokri Zammali Mohamed Torkhani Samuel Géniaut Maximilien Siavelis Axelle Caron Guilhem Ferté Jean-Baptiste Esnault Marcel Ndeffo Chercheurs et ingénieurs Hachmi Ben Dhia Nicolas Moës Martin Guiton Jean-Michel Proix Jacques Pellet Samuel Géniaut Mickaël Abbas Thomas de Soza Nicolas Tardieu Ionel Nistor Fabien Dumay Daniele Colombo Sylvain Mazet André Jaubert Alexandre Martin The end Merci pour votre attention Parcours professionnel • 1988-1991 : Magistère physique (LMD), option mécanique •1991-1994 : Master/PhD en Aerospace Engineering sur la stabilité de modèles géologiques. Application à la recherche pétrolière. • 1995 : post-doc LMS, dernière année ENS • 1996-2000 : Ingénieur chercheur à EDF R&D • 2001-2003 : Chef de projet à EDF R&D, fissuration des rotors des tranches 900 Mwe, département AMV • 2004-2005 : Chef du groupe modélisation en analyse dynamique des structures (15 collaborateurs), département AMA • 2006-2007: Chef du groupe outils d’analyse en mécanique (26 collaborateurs), département AMA • depuis 2008 : Directeur du Laboratoire de Mécanique des Structures Industrielles Durables (70 collaborateurs) Activités de recherche • 1991-1999 : stabilité de modèles élasto-visco-plastiques. 3 publications, 1 communication. •1996-2002 : éléments de structures (plaques, coques, tuyaux). 1 publication, 3 communications, 5 encadrements de stage. • 1998-2012 : contact-frottement et lois d’interface. 1 publication, 9 communications, 3 co-encadrements de thèse, 1 encadrement d’IR, 6 encadrements de stage. • 2001-2012 : fatigue sous sollicitations combinées. 1 publication, 3 communications. • 2003-2011: développement méthode X-FEM. 4 publications, 23 communications, 4 co-encadrements de thèse dont 2 en cours, 4 encadrements de post-doc ou ingénieur de recherche, 13 encadrements de stage. Activités d’enseignement • 1990-1991 : cours de physique en classe prépa intégrée • 1992-1994 : teacher assistant à l’université du Michigan en mécanique des fluides et des structures • depuis 2001 : maître de conférences à l’ensta au département de mécanique Algorithme LBB Restriction de l’espace des multiplicateurs de Lagrange: cas P2-P1 λ8 λ1 λ9 λ2 λ10 λ11 =λ7 λ3 λ4 λ12 λ5 λ13 =λ7 λ6 λ7 11 ddls (6+5) indépendants en quadratique (idem ceux de la surface milieu si on ne passe pas trop près d’un bord) : pour le P2-P1 tous les nœuds sont indépendants sauf deux qui sont liés, pour chaque groupe d’arêtes non connectées entre elles 2 relations d’égalité en quadratique L’arête portant la relation d’égalité donne son statut à ses nœuds sommet. Partant de celle-ci les autres arêtes donnent leur statut au nœud sommet qui n’en a pas encore Algorithme LBB Restriction de l’espace des multiplicateurs de Lagrange: cas P2-P1 λ8 λ1 =λ8 λ9 λ2 =λ8 λ10 λ11 λ3 λ4 λ12 =λ7 λ5 λ6 λ13 =λ7 λ7 9 ddls (5+4) indépendants en quadratique (idem ceux de la surface milieu si on ne passe pas trop près d’un bord) : pour le P2-P1 tous les nœuds sont indépendants sauf ceux pour lesquels l’interface passe trop près d’un bord. Dans ce cas toutes les arêtes coupées près de ce bord portent le même multiplicateur. Si deux tels groupes sont proches ils portent chacun un multiplicateur différent. 4 relations d’égalité en quadratique L’arête portant la relation d’égalité donne son statut à ses nœuds sommet. Partant de celle-ci les autres arêtes donnent leur statut au nœud sommet qui n’en a pas encore Algorithme LBB Restriction de l’espace des multiplicateurs de Lagrange: cas P2-P2 11 ddls (6+5+1) indépendants en quadratique (idem ceux de la surface milieu si on ne passe pas trop près d’un bord) : pour le P2-P1 tous les nœuds sont indépendants sauf deux qui sont liés, pour chaque groupe d’arêtes non connectées entre elles 24 relations d’égalité en quadratique Chaque arête coupée communique son statut aux nœuds qui lui sont attitrés. Pour les quad en 2D le statut aux points verts et celui au centre de l’élément sur l’interface Algorithme LBB Restriction de l’espace des multiplicateurs de Lagrange: cas P2-P2 11 ddls (6+5+1) indépendants en quadratique (idem ceux de la surface milieu si on ne passe pas trop près d’un bord) : pour le P2-P1 tous les nœuds sont indépendants sauf deux qui sont liés, pour chaque groupe d’arêtes non connectées entre elles 26 relations d’égalité en quadratique Chaque arête coupée communique son statut aux nœuds qui lui sont attitrés. Pour les quad en 2D le statut aux points verts et celui au centre de l’élément sur l’interface Validation sur interface droite en contact non frottant: comportement LBB en 2D pour une pression quadratique et effet de la stabilisation sur le test inf-sup numérique condition inf-sup numérique proposée par (Chapelle, 1993) appliquée à de nombreuses formulations mixtes (Bathe, 2001) (El-Abbasi et al., 2001) Test inf-sup numérique : Plusieurs maillages de plus en plus fins (h de plus en plus petit) Si βh tend vers 0 non stable β h = inf sup λh ∈H h v∈V h h1 2 b(λh , vh ) λh H 0 ( Γ ) vh c H 1 ( Γc ) b ( u , λ ) = ∫ λ ⋅ [[u ]]d Γ c Γc K A AT U FU = C λ Fλ La plus petite valeur propre non-nulle − 1 T −1 A C A )U = µ 2 KU ( h µmin est alors égale à ou βh − 1 AK −1 AT ) U = µ 2CU ( h Exemple illustratif Exemple illustratif: fissure partiellement refermée en flexion σ solution sans contact L 2a L KI < K contact I K Icontact − K I ≈ 10% K Icontact 2W σ W=5m L = 10 m a=1m E = 106 MPa ν=0 Solution avec contact Exemple illustratif: fissure partiellement refermée en flexion c 1 =− a 3 [Thresher and Smith, 1973] a t −c 2 = t dt π ( a − c ) ∫c a − t 12 -a c a K ref I [Bui, 1978] K IHEXA − K Iref ≈ 0.40% ref KI c = −0.324 a ( error ≈ 2.8% ) K IPENTA − K Iref ≈ 0.43% K Iref c = −0.321 a ( error ≈ 3.7% ) Exemple illustratif: fissure droite en contact frottant 2L = 1 m B = 0.05 m 2a = 0.5 m E = 1000 Pa ν =0 σ V = 1 Pa µ > tan (θ ) Exemple illustratif: fissure droite en contact frottant Pour chaque angle, la valeur tracée est la moyenne des valeurs obtenues le long de la fissure. L’écart maximal à la moyenne est inférieur à 1%. λ réf = −σ V cos 2 θ R réf = σ V sin θ cos θ τ Exemple illustratif: interface courbe en contact frottant Problème similaire, avec coefficient de frottement = 1 σV σ H = 1 Pa σ V = 2 Pa σH σH σV Exemple illustratif: interface courbe en contact frottant λ ref = −σ H cos 2 θ − σ V sin 2 θ Exemple illustratif: fissure circulaire en flexion Mbend = 1 N.m E = 105 Pa 2b ν = 0.3 a = 0.35 m 2a b = 0.5 m h=5m y z crack Mbend = 1 N.m Exemple illustratif: fissure circulaire en flexion. Comparaison des résultats FEM-XFEM Computation of KI with a « G-theta » method with 4 different tores closed area X-FEM Définition d’une level set jonction lst2=0 lst1=0 lsn2=0 lsj2 =0 lsn1=0 lsn1=0 lst3=0 lsj3 =0 (lsn1=0 ∩ lsn2=0) lsn3=0 Traitement du contact pour les intersections: qualité des résultats sans prise en compte du contact-frottement p=1MPa p=1MPa • • Influence non négligeable de la zone centrale (éléments enrichis plusieurs fois sans contact) qui diminue avec le raffinement Convergence vers la solution analytique Traitement du contact pour les intersections – Contact dans les intersections (petits puis grands glissements) Réflexion sur interpolation (P0 ou P1) des réactions de contact Exemples Graben avec jonction de failles Maillage et surfaces de failles Test cinématique en ouverture 2 3 1 Graben avec jonction de failles • Extension (10 %), sans frottement, contact glissière sans frottement, • Hyperélastique, E = 1 GPa, ν = 0.3 6 km Graben avec jonction de failles • Traction dans l'extrados avec glissement sur F1 • Transmission de la contrainte normale à travers F3 • Pas de contact dans les éléments enrichis par plusieurs failles • Décollement ponctuel dû à l'approche maître/esclave X-FEM grands glissements Modèle numérique de la plaque trouée P_y P_x θ α R P_y ν=0 P_x X-FEM grands glissements Convergence de l’erreur en pression de contact Pression de contact distribuée le long de la surface esclave sur maillage régulier 40x40 : en bleu quadrangles linéaires, en rouge quadrangles quadratiques. La norme L2 de l'erreur en pression de contact distribuée le long de la surface esclave pour trois maillages (rond=20x20, carré=40x40, étoile=80x80) : en bleu quadrangles linéaires, en rouge quadrangles quadratiques. Propagation 1. Propagation des level set normale et tangente Si on connaît les vitesses de propagation normale et tangente au front de fissure VN et VT, définies sur tout l’espace, l’évolution des level sets est décrite par: A. Gravouil, N. Moës, T. Belytschko, “Non-planar 3D crack growth by the extended finite element and level sets - Part II: Level set update”, International Journal for Numerical Methods in Engineering, 53, 2569-2586, 2002. Propagation 1. Propagation des level set normale et tangente M. Duflot. A study of the representation of cracks with level sets. International Journal for Numerical Methods in Engineering, Vol.70, Pages 1261-1302, 2007. Propagation 1. Propagation des level set normale et tangente ∂ϕ n (t ) + ∇ϕ n (t ).VN = 0 ∂t ∂ϕ t (t ) + ∇ϕ t (t ).VT = 0 ∂t modifiée en: ( ) = −(∇ϕ (t ).V )∆t ∆ϕ n = − ∇ϕ n (t ).VNM ∆ttot ∆ϕ t t M T tot Propagation 5. Méthode différence finie décentrée sur grille auxiliaire