ACACIA-Ciné-Club2016-17-2

Le Fanfaron de Dino Risi
16 janvier 2017 à 13 h 30
Long métrage italien en noir et blanc – Comédie dramatique - 1962 – 1 h 48
Avec Vittorio Gassman, Jean-Louis Trintignant, Catherine Spaak
Rome, le 15 août. Bruno, charmeur, volubile et insouciant, sillonne les rues désertes au volant de sa voiture de
sport. Il entraîne Roberto, jeune étudiant timide, dans une série d’aventures insolites, ridicules ou périlleuses…
Comédie de mœurs et satire de la société italienne, « Le Fanfaron » est l’un des chefs-d’œuvre de la comédie à
l’italienne. La peinture subtile de son duo de héros, l’enchaînement dynamique des séquences, la dimension
road-movie et la participation inoubliable du duo Vittorio Gassman-Jean-Louis Trintignant font du Fanfaron une
œuvre unique dans l’histoire du cinéma italien.
Le Voleur de bicyclette de Vittorio De Sica
30 janvier 2017 à 13 h 30
Long métrage italien en noir et blanc – Drame social – 1948 – 1 h 33
Avec Lamberto Maggiorani, Enzo Staiola, Lianella Carell
Chômeur depuis deux ans, Antonio Ricci trouve un emploi d’afficheur à la condition de posséder une bicyclette.
Il engage toutes ses économies pour en obtenir une mais se la fait voler dès sa première journée de travail. Le
lendemain, accompagné de son fils, il part à la recherche de sa bicyclette dans le marché aux vélos de la ville…
La crise sociale de l’après-guerre provoqua un chômage endémique sans précédent en Italie et en Europe. En
1948, Vittorio De Sica, comédien éclectique et adulé du public, décida de tourner au cœur des faubourgs de
Rome, avec des acteurs amateurs, l’inoubliable histoire d’un père et de son fils. Drame du chômage, de la
solitude, de la misère, mais aussi œuvre de tendresse et de générosité, « Le Voleur de bicyclette » demeure le
film le plus représentatif du néo-réalisme italien et une source d’inspiration permanente pour les cinéastes.
Le Jardin des Finzi Contini de Vittorio De Sica
6 février 2017 à 13 h 30
Long métrage italien en couleurs - Drame - 1970 – 1 h 35
Avec Dominique Sanda, Lino Capolicchio, Fabio Testi, Helmut Berger
Italie, 1938. Alors que l’idéologie fasciste imprègne insidieusement les mœurs italiennes, les mesures antijuives
se multiplient comme l’interdiction d’accès aux clubs sportifs. Les Finzi Contini, grande famille aristocratique de
Ferrare, accueillent des jeunes gens de la petite bourgeoisie locale sur les courts de tennis de l’immense parc qui
entoure leur palais. C’est ainsi que Giorgio a l’occasion de revoir Micol, son premier et éternel amour…
Voulant dénoncer le retour d’un certain fascisme qui frappait l’Italie à la fin des années 1960, Vittorio De Sica
réalisa cette chronique humaniste, d’une sensibilité tout en retenue et en pudeur, qui s’est depuis, inscrite au
panthéon du cinéma mondial. Trois merveilleux comédiens incarnent au plus juste cette jeunesse broyée par
l’Histoire, dont la richesse, l’influence et les illusions ne purent garantir la liberté.
Quelle heure est-il d’Ettore Scola
13 mars 2017 à 13 h 30
Long métrage italien en couleurs – Comédie dramatique – 1989 – 1 h 34
Avec Marcello Mastroianni, Massimo Troisi, Anne Parillaud
Lors d’une permission, un fils retrouve son père avec qui il n’a jamais eu de véritables relations affectives. C’est
un père envahissant qui ne sait pas comment aimer son fils, transforme son amour en cadeaux et essaie même
de le découvrir à travers la fiancée de ce dernier à laquelle il pose nombre de questions indiscrètes.
Le titre contient à lui seul les thèmes du film : le temps et l’espace. Le père et le fils se sont croisés, ont vécu
ensemble mais ne se connaissent pas. Entre les dualités vieillesse/jeunesse et passé/présent, ce constat n’est
pas définitif, il faut faire le bilan de la non-communication et remettre les pendules à l’heure. D’autre part,
l’espace toujours clos du film permet de plonger au plus profond de l’intimité des personnages.
New York-Miami de Frank Capra
27 mars 2017 à 13 h 30
Long métrage américain en noir et blanc – Comédie romantique - 1934 – 1 h 45
Avec Clarke Gable, Claudette Colbert, Walter Connolly
Ellie Andrews, jeune fille gâtée, échappe à l’emprise de son père millionnaire qui veut l’empêcher d’épouser un
play-boy sans avenir. En route pour New York, elle rencontre Peter Warner, journaliste au chômage. Mais le bus
tombe en panne et le couple impromptu se lance dans une folle randonnée improvisée.
Film de la consécration, « New York-Miami » reçut 5 Oscars : Meilleur Film, Meilleur Réalisateur, Meilleur
Scénario, Meilleur Rôle Masculin, Meilleur Rôle Féminin. Prototype de la comédie romantique américaine, il est
considéré comme le film fondateur de la « comédie loufoque », genre qui adapta, pour le cinéma parlant, les
schémas du burlesque muet dont il continua la logique en proposant des dialogues vifs et une intrigue centrée
sur les mœurs, le couple et le remariage.