Itinéraires admirables
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Itinéraires admirables
> Agglopole Provence Un territoire à découvrir Itinéraires admirables au coeur de la Provence www.agglopole-provence.fr Alleins•Aurons•La Barben•Berre l’Etang•Charleval•Eyguières La Fare les Oliviers•Lamanon•Lançon-Provence•Mallemort•Pélissanne Rognac•Saint-Chamas•Salon-de-Provence•Sénas•Velaux•Vernègues À lire AVANTDE PARTIR e guide décrit les itinéraires avec le plus de précision possible : se munir C d’un atlas routier ou utiliser un GPS est toujours utile pour se repérer. Pour enrichir chacune de vos étapes… > Les Offices de tourisme mentionnés dans cette brochure vous accueillent, vous conseillent, vous donnent des idées (hébergements, produits du terroir, activités de plein air, manifestations…) et vous guident tout au long des belles routes. > Des visites audioguidées sont disponibles pour chaque commune traversée : vous pouvez ainsi profiter de commentaires détaillés sur l’histoire et le patrimoine, la nature et les paysages. Les appareils d’écoute sont disponibles dans les Offices de tourisme. Pour votre sécurité et la protection des forêts, l’accès à l’ensemble des massifs mentionnés dans ce guide est réglementé du 1er juin au 30 septembre. En appelant la veille de votre balade le 0 811 20 13 13, vous connaîtrez le niveau de danger « feu de forêt » : orange (accès libre), rouge (accès entre 6h et 11h du matin seulement), ou noir (promenade, circulation, stationnement interdits toute la journée). Malgré le soin apporté à la réalisation de ce guide, des erreurs ou des omissions peuvent s’y être glissées ; nous vous prions de bien vouloir nous en excuser et de nous en informer. Un territoire au coeur de la Provence 2 3 bles mirarovence d a res a P érai de l Itin coeur au 17 villes et villages situés au cœur de la Provence constituent une véritable destination touristique, un territoire qui ne manque pas d’attraits, riche de traditions, de savoir-faire ancestraux, d’un patrimoine naturel préservé et de sites historiques remarquables. Cette brochure vous permettra à travers trois circuits Val de Durance, Collines salonaises et Etang de Berre de découvrir cette offre touristique exceptionnelle et diversifiée qui se dévoilera au cours de vos balades. 133 sites et monuments, 18 festivals, 215 restaurants dont 12 gastronomiques, chacun pourra parcourir ce territoire à son rythme et selon ses envies. Nicolas ISNARD Président d’Agglopole Provence Maire de Salon-de-Provence Faire découvrir ces richesses et valoriser ainsi les atouts touristiques de nos communes, tels sont les objectifs de ce guide édité par la Communauté d’Agglomération Agglopole Provence. Cette réalisation s’inscrit dans une politique touristique plus large visant à promouvoir le territoire auprès des touristes, mais également auprès de ses habitants. Le tourisme est un secteur d’activité essentiel pour notre territoire et un levier important en terme de croissance économique et donc de création d’emplois. Nous remercions les professionnels du tourisme qui œuvrent au quotidien afin de vous proposer une qualité d’accueil et un art de vivre bien spécifiques à notre territoire. Les offices de tourisme sont également à votre disposition pour vous accueillir, vous informer et vous proposer des séjours ou des escapades correspondant à vos envies. Philippe GRANGE Vice-président d’Agglopole Provence délégué au tourisme Maire d’Alleins Nous vous souhaitons de belles découvertes. SOMMAIRE Itinéraire 1 Itinéraire 2 Itinéraire 3 Route du Val de Durance................ 4 • Mallemort...................................... 5 • Sénas............................................. 7 • Eyguières....................................... 8 • Lamanon........................................ 9 • Pont-royal...................................... 11 • Charleval........................................ 12 Route de l’Etang de Berre.............. 14 • Lançon-Provence........................... 15 • Saint-Chamas................................. 17 • Berre l’Etang.................................. 18 • Rognac........................................... 19 • Velaux............................................ 21 • La Fare les Oliviers........................ 23 Route des Collines Salonaises........ 24 • Pélissanne...................................... 25 • La Barben...................................... 27 • Vernègues...................................... 29 • Alleins............................................ 30 • Aurons........................................... 32 • Salon-de-Provence........................ 33 Route du Val de Durance Présence et mémoire d'une grande rivière provençale itinér aire 1 La route du Val de Durance sillonne l’ancien lit de la rivière, qui coulait entre Alpilles et Chaîne des Côtes pour piquer droit vers la Méditerranée, 12 millions d’années avant notre ère. Dans la plaine alluvionnaire et ses alentours, la Durance irrigue la plupart des villages traversés, via les canaux de Craponne, de Marseille et d’EDF, dont le tracé suit celui de la rivière des temps lointains. De ces chemins d’eau, les hommes ont fait un paysage : les champs en culture, les serres et les vergers (pommes, poires, cerises…) vous accompagneront tout au long de la route. Les lignes douces du Luberon et les sommets acérés des Alpilles seront vos balises. Et souvenez-vous : l’eau, son souvenir, son histoire, son patrimoine, seront toujours près de vous… La D SÉNAS b ran ce 14 - E7 Grotte de Calès D DF lE na Ca D17d D1 6 A7 D 72 23 bles mirarovence d a res a P érai de l Itin coeur au MALLEMORT LAMANON EYGUIÈRES Du 4 5 D 23 7n PONT ROYAL D CHARLEVAL D 561 7n 22 D D17e > Parcours et étapes ne on lE DF na Peinture, sculpture, poterie, les ateliers-galeries se visitent sur rendez-vous. À voir : les tableaux de la Provence signés Armelle Andreis. Et pour les amateurs d’antiquités, rendez-vous dans la belle bastide du Mas de Chatelan. Renseignements à l’Office de tourisme Ca ld na Ca 1 SAINT-CHAMAS > Les artistes du village D2 eC rap D 15 place Raoul Coustet Départ et retour : Mallemort, Distance estimée : 70 km ortEjusqu’à Sénas llem ROVENC DE-P ANÇON de -Ma • D23b et vieille rouLte iante par la D569) • D72 jusqu’à Eyguières (var • D17e jusqu’à Lamanon domaine de Pont Royal • D17d, D16 et N7 jusqu’au a) D71 et b D71 (variante par les al LA FARE-LES-OLIVIERS rlev Cha u’à jusq D22 • N7 puis les audacieux ort (variante pourD10 llem Ma u’à jusq D23 puis 561 • D ) ean D10et de Bramej par les hameaux du Colombier 6 D1 0 A7 D10 D2 Arc 71 -E 4 5 mallemort D5 1b D2 Arc VELAUX c Km 0.DMallemort, place Raoul Coustet, 55 devant l’Office de tourisme pleine d’envie 1 D2 ÉTANG DE BERRE > Votre route commence par… une jolie balade dans le village. Établi à l’époque romaine, dès l’aube de notre ère, Mallemort tire son nom d’un sombre Moyen-Age où le brigandage dans les forêts alentours et les marais dans la plaine marquaient les lieux de la « mauvaise mort ». Le salut est venu de la Durance et d’un ingénieux système d’irrigation imaginé au XVIe siècle par Adam de Craponne. La plaine fertilisée, le village devint capitale agricole au début du XXe siècle. Dans ses ruelles anciennes bat aujourd’hui le pouls d’une cité animée, où la vie file comme la rivière que Mallemort domine du haut de sa colline. ROGNAC BERRE-L’ETANG DF lE na Ca ance ur Val de D Dans le village : instants d'émois > Empruntez la rue Fernand Pauriol, elle vous emmène au cœur du vieux Mallemort, jusqu’à l’église Saint-Michel, reconstruite entre 1751 et 1756. Les rues qui l’environnent révèlent au fil des pas tout leur charme historique : façades XVIIIe, passage pavé cours Marius Taché, chemin de pierre rue du Cosmonaute… Rue du Château d’eau, admirez un premier point de vue sur la plaine. La table d'orientation : balcon sur Durance > Pour accéder au plus grand paysage de votre route, contournez l’église et grimpez le raidillon qui mène à la table d’orientation. Derrière vous sommeillent les ruines d’un château du XIIe siècle. À vos pieds, le petit Luberon et la Durance se frôlent dans un paysage cultivé. Vous apercevez aussi le célèbre pont suspendu construit à la mi-XIXe. POURSUIVRE VOTRE ROUTE Laissez l’Office de tourisme sur votre gauche. Tout droit au premier rond-point, puis à gauche au deuxième rondpoint, direction Sénas. Roulez sur la D23 : juste avant un grand carrefour, une petite route s’échappe sur la droite. Suivez-la, et vous voici dans ce paysage typique de la Provence fertile en bord de Durance. Les hautes haies brise-vent bordent votre chemin de cyprès et de peupliers, protégeant les champs et les vergers. Sur votre droite, le petit Luberon. Vers le 4e kilomètre, un croisement : prenez tout droit. Au 8e kilomètre, la vieille route de Mallemort s’achève, prenez la N7 à droite, puis tout droit jusqu’à Sénas. Après un rond-point, suivez la direction du centre ville, puis tournez à droite cours Jean-Jaurès. 6 7 bles mirarovence d a res a P érai de l Itin coeur au Km 9. Sénas, cours Jean Jaurès devant l’Office de tourisme / théâtre de l’Eden Sénas > Le théâtre de l’Eden le goût des choses > Au milieu des vergers et maraîchages entre Alpilles et Luberon, Sénas est le fruit d’une histoire dont les traces renvoient à l’origine de l’Humanité… À l’exemple de ces stèles préhistoriques aujourd’hui exposées au musée Calvet (Avignon), premier témoignage d’une présence sur le site. Le village a conservé un petit patrimoine plus récent qui se visite agréablement (église Saint-Amand et ses fresques du XVIIIe siècle, lavoir du Pont de la pierre, pont du Bosquet…). Connu pour proposer à l’année un calendrier festif qui réenchante les traditions, Sénas s’honore aussi d’un des plus beaux marchés paysans de la région. Le marché : tout ce que la nature donne > Le long des platanes de la place Auguste Jaubert, une bonne quarantaine de producteurs locaux fourbissent leurs étals sur un beau marché dédié au riche terroir de la plaine de Durance. Ici tout, ou presque, est cultivé dans un rayon d’une trentaine de kilomètres. La variété et la saisonnalité sont au rendez-vous de la qualité, avec nombre de productions en bio ou en agriculture raisonnée. Outre les fruits et légumes, on trouve aussi toute l’offre en produits : du terroir, poissonnerie, boulangerie, sans oublier les fleurs coupées, les plantes potagères et de pépinières. Couleurs, senteurs, saveurs : une symphonie provençale se joue là, l’été chaque matin sauf le dimanche (du 1er juin au 30 septembre), et le reste de l’année, les lundis, mercredis, vendredis et samedis. Derrière la façade art déco, il y eut un cinéma, puis un supermarché. Rendu à la culture, l’espace de 200 places accueille une programmation dense, variée et tout public de septembre à juin. Tél. 04 90 57 79 36 POURSUIVRE VOTRE ROUTE Remontez le cours Jean-Jaurès. En face à droite, prenez la direction d’Eyguières (attention, le repérage du panneau est malaisé). Traversez une voie ferrée et tout droit, direction Eyguières. Le paysage de vergers et les alignements arborés cèdent peu à peu la place à de grands champs cultivés, aux oliveraies, aux étendues de pins et d’amandiers. La tour des Opies, sommet des Alpilles (498 m), aiguise ses crêtes à l’horizon. On aperçoit alors, sur la droite, les ruines millénaires du château de la Reine Jeanne au sommet d’un îlot rocheux. Après un virage, voici Eyguières. Dans le village, suivez la direction de Miramas. Un peu plus loin sur votre gauche, un parking vous accueille place Monier. ance ur Val de D Km 17. Eyguières, place Monier Pour rejoindre l’Office de tourisme, empruntez le passage voûté piéton au nord de la place, traversez la rue Raoul Jauffret et suivez la ruelle qui monte derrière la fontaine cocotte. eyguières cité des trois sources > « L’aigo fai veni poulit », l’eau rend beau en provençal : cette devise empruntée à Frédéric Mistral est celle d’Eyguières, porte des Alpilles. Entre Crau et Durance, trois sources irriguent la destinée du village : la Gilouse, la Borme et la Fontvieille. Une promenade au hasard des rues, à la découverte des maisons de maître ou du théâtre de verdure, fait déjà une belle étape. Mais il y a mieux encore : dans ce village, l’histoire se raconte au fil de l’eau… • Circuit au fil de l’eau : visite guidée gratuite sur réservation. Groupes : 2 € par personne Rens. à l’Office de tourisme Fontaines et patrimoine, le village pas à pas > En visite libre ou guidée, Eyguières livre ses secrets réunis dans un circuit de 10 lieux où l’eau chemine sous vos pieds : vous croisez ainsi 5 des 7 fontaines du village, dont la fontaine Coquille, insolite balise du chemin de Saint-Jacques de Compostelle (le GR6 passe par Eyguières). Également au programme, la porte Calade, qui protégeait l’entrée du village au Moyen-âge, la médiathèque dans un ancien moulin à huile restauré, l’Église Notre-Dame-de-Grâce dont l’intérieur révèle vitraux rares et beaux autels, où encore la Croix de l’hirondelle, la plus connue des nombreux oratoires et croix que compte Eyguières. POURSUIVRE VOTRE ROUTE Un crochet par le Vallon des Glauges est recommandé. De la place Monier, prenez la D17 direction Aureille. Après le tunnel de platanes longeant le cimetière avec ses ifs joliment taillés, la direction du Vallon est indiquée à 1km à droite, suivre le chemin de Saint-Pierre, puis le chemin des Glauges. 9 bles mirarovence d a res a P érai de l Itin coeur au Le vallon des Glauges, paysage de rêve > Le chemin révèle un paradis naturel, peuplé d’oliviers, tapissé de vignes et de garrigue, écrin d’un iris sauvage qui a donné son nom au vallon. Main droite, les dentelles calcaires de la Coste Fère ; main gauche, la masse minérale des Opies. Au milieu coulait une rivière, il y a des millions d’années : la Durance. On croise des départs de balades (GR6, Mont Menu…). Après 1 km environ, voici le domaine du Vallon des Glauges, qui propose une huile d’olive savoureuse et des vins médaillés, tout en AOC et agriculture raisonnée. Un peu Domaine du Vallon des Glauges plus loin sur le chemin débute • Tél. 04 90 59 81 45 l’ascension en randonnée vers la • www.vallondesglauges.com Tour des Opies et son panorama extraordinaire. Km 31. Lamanon, parking de la Maison du Temps Libre. Pour rejoindre le centre du village, repassez par l’allée des platanes jusqu’au bourg. lamanon le village au pied d’un massif forestier POURSUIVRE VOTRE ROUTE Revenez tout droit à Eyguières, jusqu’au rond-point de la vierge. Tout droit encore, direction Lamanon. Sur votre droite, pardelà une vaste oliveraie, le regard porte jusqu’à la Crau salonaise. Le relief des Alpilles s’estompe. Au km 30, un quartier résidentiel à l’ombre d’une forêt communale annonce Lamanon. Arrivé à un rondpoint à l’entrée du bourg, prenez à droite direction Salon. Sur votre gauche, le géant de Provence (voir plus loin)… Puis tout de suite à gauche vers le parking. > Bâti sur l’ancien lit de la Durance, Lamanon fut créée en 1745 lorsqu’une cinquantaine de maisons prirent place autour du château édifié vers 1660 par les seigneurs Lamanon de Cadenet. Le village coquet tout en longueur a gardé son paysage très arboré, au pied d’une colline de chênes et de pins où se cache un site exceptionnel. ance ur Val de D Le site de Calès : sensation d'histoire > Depuis le village, on monte par une calade où la roche et les couches de pierres révèlent les occupations successives du lieu : les Romains dans un castrum au Ve siècle, un seigneur catalan en son château médiéval au XIIe siècle, des villageois jusqu’au XVIe siècle. Bientôt apparaît un cirque de nature dont les falaises de grès montrent de curieuses excavités : les grottes de Calès. Anciennes carrières exploitées pour construire le château, elles ont été aménagées en quelques 116 grottes d’habitations et alimentaires pour devenir village troglodytique : 200 âmes vivaient là à la fin du XIIIe siècle. Pour comprendre le fonctionnement de cette communauté, et plus généralement tout savoir sur le site depuis le Néolithique, une visite commentée est recommandée. En visiteur libre, comptez deux bonnes heures pour faire le tour de ce concentré d’histoire et de nature, unique en France, qu’est le site de Calès : chapelle SaintDenis, contemporaine du château médiéval et bien restaurée, le plateau Saint-Jean et son panorama sur les Alpilles, le Ventoux et même les Alpes… Attention : certaines zones du site sont dangereuses. Suivre très attentivement les recommandations des panneaux d’accueil. De retour au village, le musée de Calès vous attend dans l’hôtel particulier appelé «le Cabaret» où loge également l’Office de tourisme. Association Calès Saint-Denis • Tél. 06 76 51 76 22 • [email protected] • www.cales-lamanon.fr • Entrée gratuite au musée de Calès • Visites de Calès commentées par les bénévoles : réservées au groupe à partir de 15 personnes Le géant de Provence, monument de nature > De ce platane d’Orient, le plus grand d’Europe (20 m de hauteur et 7,5 m en tour de tronc), on dit qu’il fut planté par Catherine de Médicis de passage à Lamanon pour aller écouter les prédictions de Nostradamus à Salon. Cette légende lui donne dans les 400 ans, il en a plus sûrement 300… On l’admire sans l’approcher, il vit sur une propriété privée… 1 1 0 1 bles mirarovence d a res a P érai de l Itin coeur au POURSUIVRE VOTRE ROUTE Repartez direction Alleins par la D17d. Après environ 2 km, prendre à droite, toujours vers Alleins. La route passe au-dessus du canal EDF. La campagne agricole s’étend entre le petit Luberon, au loin, et les garrigues des collines de Roquerousse. Arbres fruitiers et serres rythment le trajet. Dans pont-royal Km 41. Pont Royal, entrée du domaine de Pont-Royal chic et charme > Aujourd’hui village touristique piétonnier qui compte l’été quelque 3500 habitants, Pont-Royal fut autrefois un simple hameau dont l’origine remonte au Moyen-âge. Vers le XIIIe siècle, le moulin de Vernègues était le moulin à grains de la seigneurie locale et plus tard un relais routier pour les calèches. Il accueille de nos jours un élégant hôtel - restaurant 4*. Au XVe siècle, le Roy René chassait sur les terres alentour, dont 180 hectares sont aujourd’hui dédiés aux loisirs sportifs. Alleins, suivez le centre ville puis Pont Royal, puis Mallemort par la D16. Prenez ensuite à droite la N7 direction Pont Royal. L’entrée du domaine se fait par le D561 après un grand rond-point. Pont-Royal Village-club Pierre&Vacances • Tél. 0 892 70 01 30 • www.pierreetvacances.com • www.golf-pontroyal.com Le golf de Pont-Royal : swing de soleil > Seul green en France dessiné par le maître Severiano Ballesteros, le golf du domaine aligne ses 18 trous dans un paysage superbe de garrigues et pinèdes, dont le vallonnement offre de nombreux panoramas sur les massifs. Dès l’entrée dans le domaine, on longe le fairway verdoyant des trous n°4 et 5. Apprécié des amateurs, le parcours est aussi l’étape des professionnels lors des Masters 13, tournoi annuel international. Dernièrement créé, le centre d’entraînement de la Durance 6 trous permet de s’échauffer ou de s’entrainer, dans un complexe entièrement dédié à l’apprentissage et au perfectionnement du golf. ance ur Val de D POURSUIVRE VOTRE ROUTE De retour au rond-point, prenez la direction du hameau de Cazan par la N7. 1 km après Cazan, prenez à gauche la direction de Charleval. La route commence dans les vignes et se poursuit en longeant la forêt communale de Charleval, au pied de la chaîne des Côtes. Sur votre gauche, toujours le petit Luberon et les étendues agricoles en plaine. À l’arrivée sur Charleval, suivez l’avenue du Bois puis tournez à droite sur l’avenue Gaston Roux, jusqu’à la place André Leblanc. Km 52. Charleval, place André Leblanc, devant l’Office de tourisme Charleval rurale pas Ibanale > Fondée en 1741 par César de Cadenet qui voulait loger les familles chargées de cultiver ses terres, Charleval a obéi à la vision rectiligne de son créateur. Autour du château, à l’époque relais de chasse, les rues tracées au cordeau forment un bourg ancien aux perspectives singulières en Provence. La présence agricole est forte sur la commune, parsemée de jardins, vergers et parcelles cultivées. Très convivial et familial, Charleval est aussi le territoire de multiples loisirs et sports de nature (dont un parcours aventure en forêt et une piscine dans la pinède). Le centre ancien : géométrie fleurie > L’avenue du Château est l’artère centrale du vieux Charleval. Elle mène jusqu’au canal de Craponne, sous la façade XIXe du château, offrant un beau point de vue sur les rues bien alignées du village (et un départ de balade le long du canal). De là, on peut musarder au gré de l’inspiration, entre fontaines et maisons fleuries, en passant par la mairie et les écoles de style néo-classique, l’église datée de 1745, ou encore la bibliothèque municipale dans l’ancien moulin. 3 1 2 1 bles mirarovence d a res a P érai de l Itin coeur au Randonnée en forêt sur les traces du passé > Depuis le parking de l’Office de tourisme, il est possible de rejoindre les itinéraires balisés en forêt communale de Charleval (un sentier botanique est proposé à l’orée des bois), pour une boucle de 5h30 entre vallons et crêtes de la Chaîne des Côtes. Garrigue, chênaies et jardins naturels se succèdent, avec de nombreux points de vue sur le Luberon, les Alpilles, la plaine de Durance, Pont-Royal, Vernègues… En chemin, on aperçoit les châteaux de Valbonnette et Bonneval-Taillaides, souvenances de l’époque où Charleval, avant de s’installer en plaine, se cantonnait aux terres de coteaux. Randonnées Topo 13, • Chaîne des Côtes, Charleval, du côté de la Durance POURSUIVRE VOTRE ROUTE Du parking, repartez à droite par l’avenue de la Libération. Sur votre gauche, les vignes du domaine de Sainte-Croix. Arrivé à la D561, prenez à gauche direction La Roque d’Anthéron. Quelques centaines de mètres plus loin, guettez une petite route sur votre gauche (D22) et empruntez-la. Après un passage de garrigue en pente douce, vous pénétrez au cœur de la plaine agricole. Document disponible à l’Office de tourisme ou sur www.visitprovence.com Deux possibilités s’offrent à vous : • Au premier croisement, prenez à gauche la D23 (« route des pylônes ») et filez droit sur Mallemort. • … ou continuez tout droit au fond du val et suivez alors les routes communales qui traversent tout près de la rivière les champs, les serres et les hameaux fermiers du Colombiers, des Hautes et Basses Royères, des Capriers et de Bramejean pour retomber sur la D23. Un peu plus longue, mais pittoresque, cette variante comporte très peu d’indications routières : il est prudent de disposer d’un atlas routier ou d’un système GPS pour se repérer. Dans un cas comme dans l’autre, vous passez, aux environs du km 68, devant l’Étang de pêche de Mallemort : une halte paisible avec guinguette et restauration, où même les novices pourront taquiner la truite. Un peu plus loin, c’est le retour à Mallemort. Après le canal EDF, gardez la droite. Au carrefour, à gauche vers le village. Tout droit jusqu’à un feu, puis à gauche et enfin à droite au rond-point suivant. Vous voici revenu à votre point de départ… Route de l'Etang de Berre Un littoral dans les terres itinér aire 2 La route de l’Étang de Berre signe la rencontre (ou les retrouvailles) avec un littoral et avec l’Histoire. Celle qui nous relie à l’Antiquité, quand l’Empire romain creusait un canal pour faire de l’étang le petit frère de la Méditerranée. Celle qui, de Rome et des civilisations antérieures, nous a laissé d’étonnants vestiges tout au long du chemin. Le patrimoine qui vous attend est aussi naturel : unique en France, l’écosystème de l’Étang est une mosaïque de milieux fragiles, à la rencontre des nappes salées et de l’eau douce des rivières et fleuves affluents. Quant au paysage, il vous en fera voir de toutes les couleurs : rives étincelantes de la mer intérieure, richesse de la terre agricole sur la plaine alluvionnaire, sentiers secrets aux replis des collines… ne 15 rap on D Ca na lE DF bles mirarovence d a res a P érai de l Itin coeur au 1 D2 Ca na ld eC 5 1 4 1 LANÇON-DE-PROVENCE LA FARE-LES-OLIVIERS D10 SAINT-CHAMAS D10 6 D1 0 D2 Arc A7 VELAUX 71 -E D10 4 c 55 D5 5 1b D2 D Arc 1 D2 ÉTANG DE BERRE ROGNAC BERRE-L’ETANG > Parcours et étapes r vence, place Saint-Cy Départ et retour : Lançon-Pro Distance estimée : 75 km • D15 jusqu’à Saint-Chamas l’Etang • D10 et D21b jusqu’à Berre nac Rog u’à jusq • D21 F • D55 et D55c jusqu’à Velaux nal ED a Oliviers les e Far C La u’à 20 et D10 jusq •D • D10 puis D21 jusqu’à Lançon ALLEINS Km 0. Lançon-Provence, Place Saint-Cyr Pour rejoindre l’Office de tourisme remontez l’avenue Saint-Cyr. LanCon-Pro 6 médiévale altitude D1 2b D2 D2 2d VERNÈGUES 8 D6 D 68 A7 AURONS D22 14 E7 16 D SALON-DE-PROVENCE PÉLISANNE D22a > Foyer de civilisation au Néolithique, s’organise en domaine à l’époque romaine. Puis elle intègre la seigneurie des Baux au XIIe siècle, époque de construction d’un château autour duquel les villageois se regroupent aux XIVe et XVe siècles. Lançon se développe ensuite en préservant un terroir peu avare de ses richesses et un beau patrimoine bâti en son cœur ancien. C’est ici que commence votre belle route… CAZAN Lançon D22b D16 vence LA BARBEN D572 Etang de Berre POURSUIVRE VOTRE Le coeur historique : adorables ruelles > Denis Nayrac Ce ferronnier d’art vous ouvre les portes de son atelier afin de vous faire partager sa passion du métal. Dans ce lieu atypique, de nombreuses œuvres et sculptures sont exposées de façon permanente. www.denis-nayrac.com > Au départ de l’Office de tourisme, une boucle en dix étapes traverse les siècles, du Moyen-âge au XIXe siècle : la seule rue bien nommée Pavé d’Amour présente des façades des XVIe, XVIIe et XVIIIe. Dans cette rue, la Maison des templiers (ou Hôtel de Foresta), de style Renaissance, est datée du XVIe et classée monument historique. Rue Puits de Picard, derrière le château médiéval, on repère les contours des anciennes fortifications dont le village a gardé trace. Sur l’esplanade en haut de la rue de la Tour, une table d’orientation illustre le magnifique panorama de la plaine salonaise et la base aérienne, surplombées par les reliefs ondulants des collines environnantes et ceux plus tranchés des Alpilles. La visite égrène ainsi de rue en rue les façades nobles, les portes anciennes, les hôtels particuliers, les édifices religieux, les lieux muséaux dédiés à l’archéologie et aux arts et traditions provençales… Tout ici murmure une grande Histoire parfois piquée d’anecdotes, et tout se raconte en visites guidée, audioguidée, et même théâtralisée avec comédiens en costumes. ROUTE Remontez l’avenue de Saint-Cyr. Au feu à gauche, puis suivez la direction de Saint-Chamas. Vignes, prairies, bosquets à droite, massif de Lançon à gauche, par dessus la butte qui cache le canal EDF… Agriculture et nature dialoguent autour de vous. Au 4e kilomètre environ, on aperçoit le village perché de Cornillon-Confoux sur la droite. C’est alors que le paysage s’épaissit et se vallonne : on descend vers l’Étang. De beaux ensembles arborés se succèdent, le Parc communal des Creusets apparaît bientôt sur la gauche. Après deux ronds-points, c’est l’arrivée sur Saint-Chamas. Encore un rond-point (le Pont Flavien est sur votre droite) : suivez les directions centre ville et descendez vers le port par l’avenue René Seyssaud. Vous découvrez alors l’anse de Saint-Chamas. La route longe le port de plaisance jusqu’à une patte d’oie. Virez à gauche, et voici le port de pêche. 17 6 1 bles mirarovence d a res a P érai de l Itin coeur au Km 10. Saint-Chamas, place du 8 mai 1945 Pour rejoindre l’Office de tourisme, laissez le port derrière vous pour emprunter à pied la rue Marcel Bœuf, après 5 rues croisées, vous y êtes. Saint-Cham as > Marius Bernard impressions sensIIbles > Tout part du Baou, cette colline de safre couronnée de calcaire qui définit la géographie si particulière de Saint-Chamas. Du Ve au XVIe siècle, le village vit perché là, protégé par des fortifications. Puis il s’organise au pied du baou en deux quartiers : le Pertuis côté étang, le Delà côté terres. Ces contrastes plaisent aux peintres du XIXe, dont un grand précurseur du fauvisme, René Seyssaud, qui finira sa vie ici. Le village, très plaisant à visiter, reste une terre d’accueil pour les artistes présents dans leurs galeries, ainsi qu’à la chapelle Saint-Pierre et au Musée Municipal. Entreprise historique de l’économie saintchamasseenne, le fabricant de spécialités provençales cuisinées vient de fêter ses 50 ans. « L’usine qui sent bon » se visite sur demande. www.marius-bernard.fr Le circuit des sites et monuments : le village bien né Le port et les habitats troglodytiques : un goût d'ailleurs > À l’arrivée sur le port de Saint-Chamas, place du 8 mai, l’ambiance de village de pêcheurs est au moins aussi authentique qu’en Méditerranée. Il y a des muges et des loups dans l’étang, un signe de plus de sa renaissance dont bénéficie la pêche artisanale locale. En levant le nez, on remarque que le baou est constellé de baies vitrées. Édifiées à partir du début XVIIe pour la plupart, les baumes creusées dans le safre ont servi d’entrepôts avant de devenir de confortables appartements (une vingtaine, dont un meublé de tourisme). > Saint-Chamas propose à la découverte des curieux une douzaine de sites historiques et naturels. Le Pont Flavien, monument classé du 1er siècle avant JC, reste le fleuron du patrimoine local : les attelages reliant Massilia (Marseille) à Arelate (Arles) ont laissé leurs traces… L’Ancienne Poudrerie constitue aujourd’hui un parc naturel remarquable : la fabrication de poudre à munitions a laissé place à la sérénité d’un espace de balade sur 120 ha où s’épanouit une biodiversité exceptionnelle. Etang de Berre POURSUIVRE VOTRE ROUTE Repartez le long du port de plaisance, au carrefour tout droit pour continuer à longer le golfe. Sur la droite, avant un virage, le lavoir des contagieux, daté du XVIIIe. Suivez la route, puis tournez à gauche au premier rond-point. Au deuxième tout droit, et retour à l’entrée de SaintChamas. Prenez à droite la D10, direction Berre. Après un dernier rond-point, l’Étang de Berre apparaît en majesté. Admirez sur la droite le paysage de marais de la Petite Camargue, où coexistent une faune et une flore aussi fragiles que précieuses. Km 31. Berre l’Étang, avenue du 8 mai 1945 Pour rejoindre l’Office de tourisme, remontez à la pointe du parking à pied, suivez l’avenue qui oblique à gauche pour revenir au rond-point, prenez à droite l’avenue Roger Salengro. L’itinéraire se poursuit entre l’étang et les garrigues de la chaîne de La Fare. Au km 20, la direction de Berre par la D21b apparaît, suivez-la. La route parcourt l’Étang, dans une plaine lagunaire semée de cultures et d’épaisses roseraies. Après 3 km environ, une voie sur la droite (pile en face des bâtiments Fouré-Lagadec) vous mène à la plage de Champigny, aussi nommée plage des merveilles : palmiers, plaisance, bistrots, plage de sable avec vue sur Saint-Chamas… Si vous voulez vous baigner dans l’Étang, c’est l’endroit idéal. Après le hameau de Mauran, vignes, terres agricoles et prairies se succèdent. Peu après, vous entrez dans Berre. Au premier rond-point tout droit, puis suivez la direction du centre ville au prochain carrefour. Au deuxième rond-point, prenez la direction de l’Office de tourisme. Arrivé sur la place de l’Hôtel de ville, prenez à gauche et remontez l’avenue du 8 mai 1945 jusqu’à un parking. ng BERRE l’éta visage Ibalnéaire > La puissance industrielle de Berre l’Étang appartient à l’histoire récente. L’histoire ancienne date des premières occupations de ses rives au néolithique, comme en témoigne des vestiges d’une cité antique aux environs de la plage de Champigny. À partir du XIe siècle, Berre est une place forte convoitée. Ses attraits d’aujourd’hui sont multiples : un important terroir viticole et maraîcher, 15 km de littoral sauvage et préservé, un art de vivre riche de traditions et de festivités, un goût partagé de fleurir la ville… La Chapelle Notre Dame de Caderot > Située à l’entrée de Berre par la D21, près du cimetière, c’est le 2e monument historique le plus ancien de la ville. Construite dès le 2e siècle sur les fondations d’un temple païen, la chapelle est déjà répertoriée au 3e siècle de notre époque. Elle fut détruite lors des guerres de religions par les Italiens en 1591 et subit une destruction partielle. Elle sera reconstruite à l’identique au 17e siècle. Les plans n’ont jamais été modifiés, seule la toiture, à l’origine en pierre plate, a été refaite. La chapelle était utilisée lors de pèlerinages jusqu’au milieu du 19e siècle. Longue de 32 mètres, on trouve à l’intérieur de l’édifice, un imposant et magnifique retable, parfaite représentation de la Renaissance et datant de 1507, avec une statue de la Vierge en marbre de Carrare, un autel, un tabernacle et des stalles sculptées. Une légende raconte qu’en l’an 1325, un majestueux taureau qui traversa à la nage l’Étang de Berre sortit de l’eau et s’arrêta au pied d’un genévrier appelé en Provençal : Cade. Curieux de voir cet animal au pied de cet arbuste, certains paysans y découvrirent une urne comportant des écrits, des cheveux et un vase en cristal contenant du lait de la Vierge Marie. Frappés par ce signe, les paysans édifièrent un oratoire qui deviendra au fil des siècles la fameuse Chapelle Notre Dame de Caderot. 1 19 bles mirarovence d a res a P érai de l Itin coeur au Km 35. Rognac, boulevard Frédéric Mistral Sentier de randonnée > L’étang de Berre offre des paysages d’une grande diversité situés au cœur du département et connectés à la plupart des grands massifs naturels. Le réseau de sentiers permettant de parcourir ses rives est abondant. Un sentier de 8,8 km, inauguré en 2012, est accessible tout le long de l’année. Il longe l’étang pour découvrir une petite Camargue Berroise. Celui-ci débute de la cave coopérative de Berre l’Étang, pour rejoindre l’embouchure de l’Arc via les bords de l’étang pour revenir à son point de départ en longeant le cours d’eau. Ce nouveau parcours se rajoutera, à moyen terme, à la série de différents sites ouverts autour de l’étang pour une découverte pédestre de la faune et de la flore locale. POURSUIVRE VOTRE ROUTE Ressortez du parking pour emprunter la patte d’oie qui lui fait face par la droite. Un peu plus loin sur votre droite, le parc Henri Fabre. Au rond-point, direction Rognac par la D21 vous longez l’imposant complexe pétrochimique de Berre, le plus grand d’Europe (visites possibles, renseignements à l’Office de tourisme). Sur votre droite, l’Étang de Vaïne, et à l’arrivée sur Rognac, le marais de la Tête Noire vaste espace naturel préservé (17 ha de zone humide). Deux itinéraires sont alors possibles pour vous. Soit vous prenez à droite la D113 et longez l’Etang de Vaine jusqu’à la base nautique de Rognac, soit vous continuez tout droit et vous apercevez en face de vous un vaste plateau souligné d’escarpements calcaires. Si vous allez tout droit, vous quittez la D21 par la droite en direction du centre de Rognac. En sortant de cette bretelle, prenez tout de suite à gauche en passant sous le pont de chemin de fer, puis la deuxième à gauche : vous voici sur le boulevard Frédéric Mistral. De là, deux options s’offrent à vous : prendre la deuxième rue à droite (boulevard Aristide Briand) pour faire étape dans le patrimoine rognacais (Église et Centre Culturel, pigeonnier, oratoire…) ou continuer tout droit en direction du plateau. Rognac rivages, plaine et plateaux escarpés > Dans le relief contrasté du territoire rognacais, les hommes ont longtemps cherché leur place : les rives de l’Etang pour les chasseurs- pêcheurs d’il y a cinq millénaires, un village en plaine et un refuge sur les hauteurs pour les Ligures, plusieurs domaines disséminés à l’époque romaine, un château seigneurial et son village perché au pied du Castellas vers l’an Mil, des hameaux, embryons de la ville actuelle, parmi les terres fertiles en bordure de l’Etang au XVe siècle. Rognac est aujourd’hui, une cité vivante courant de rivages en collines. Etang de Berre Le plateau de Rognac : panorama géant > Des parkings vous accueillent à chaque niveau de plateau. Sur le premier plateau, les vignes alternent avec les champs d’oliviers. La forêt, dévastée par le grand incendie de 2004 renaît progressivement et un chemin vous conduit au pied de la croix de Rognac qui surplombe la ville. Sur le deuxième plateau, l’endroit vous réserve le plus beau point de vue de la route. L’Etang de Berre, bien sûr, mais aussi le Ventoux au nord-ouest, les chaînes des Côtes de la Fare, et au sud, le massif de la Nerthe… Entre le littoral urbanisé et le calme sauvage des hauteurs, le contraste est saisissant. Vous êtes sur le plateau de l’Arbois, site Natura 2000. Depuis peu, le GR 2013 traverse ce site magnifique jusqu’à la gare TGV plus à l’est. Ici est un point de départ ou de passage de multiples itinéraires de randonnées pédestres ou cyclistes qui serpentent dans la colline où vous pourrez découvrir la cascade de Rognac. Le massif de l’Arbois est un vaste espace naturel de plus de 2000 ha qui permet de préserver une faune et une flore très riche, mais il est surtout le royaume de l’emblématique et rare Aigle de Bonelli que vous aurez peut-être la chance d’apercevoir. POURSUIVRE VOTRE ROUTE Redescendez jusqu’au boulevard F. Mistral, prenez à droite l’avenue Gustave Courbet. Au premier rondpoint à droite et au deuxième rond-point tout droit direction Velaux. La route longe le plateau en traversant les champs d’oliviers, et révèle sans tarder la longue façade de Velaux, étendue sur la colline et surmontée de sa tour ronde. Un rond-point indique la direction du village de Velaux à droite, quelques mètres avant la coopérative oléicole où une halte est bienvenue. 1 2 20 bles mirarovence d a res a P érai de l Itin coeur au Km 54. Velaux, place François Caire Velaux les temps des collines La coopérative oléicole de Velaux : étape gourmandise > Dernier des trois moulins du village, c’est aussi l’un des rares en Provence fonctionnant encore avec meules en granit et presses. La récolte d’un bon millier de coopérateurs permet de produire chaque année un large choix d’huiles traditionnelles, AOC Aix-enProvence et bio, disponibles sur place aux côtés de diverses spécialités artisanales du terroir provençal local. Coopérative oléicole de Velaux • Tél. 04 42 46 31 07 • www.moulindevelaux.com > Le patrimoine de Velaux se dévoile tout au long de l’itinéraire des Flâneries : église Saint-Trophime, beffroi, plateau de La Palun, mairie du XIXe siècle, etc. La Tour du XIVe siècle qui domine le centre-ancien devient, dans les années 1980, le premier musée de la ville. Elle présente l’histoire de Velaux et les collections issues des sites archéologiques de la commune, notamment celui de Roquepertuse. Ses terrasses offrent un beau belvédère sur l’Etang de Berre et les paysages alentours. Au Moulin Seigneurial, ancien moulin à huile converti en musée, sont entre autres exposés les fossiles de l’Atsinganosaurus Velauciensis, unique spécimen de ce dinosaure du Crétacé Supérieur découvert à Velaux. POURSUIVRE POURSUIVRE VOTRE VOTRE ROUTE La route monte en douceur vers le village, accompagnée de quelques coteaux de vignes et d’étendues agricoles en piémont. Après le cimetière, tout droit au premier carrefour, puis à gauche au second. Remontez l’avenue de la République jusqu’au parking des places JeanBaptiste Comte ou du Bon Puits, ou bien jusqu’à la place François Caire. ROUTE Du centre ancien, laissez la place François Caire sur votre gauche pour redescendre par l’avenue de la gare. Prenez la direction de Coudoux à la bifurcation. Devant les quatre tours, suivez l’avenue à droite. Juste avant de traverser la voie ferrée, empruntez la petite route qui file à droite et roulez jusqu’au panneau signalant le site de Roquepertuse. Suivez le chemin en face du parking, le long de la forêt : le site est à quelques centaines de mètres plus loin, sur la gauche. Etang de Berre Le moulin à huile de la Fare : trois siècles d'activité > Installé dans une jolie bastide, le moulin de La Fare est le plus ancien des moulins en activité de la région : achevé en 1710, il a résisté aux crises et intempéries pour devenir coopérative en 1925. Dans une belle boutique sous la voûte, on trouve les gammes issues des oliveraies alentours : AOC Aix-en-Provence, assemblage traditionnel de quatre variétés et huiles monovariétales (Aglandau, Picholine, Salonenque). L'oppidum de Roquepertuse : mémoire millénaire Moulin à huile de la Fare • Tél. 04 90 57 65 07 • www.lemoulindelafare.fr > Situé contre le plateau des amandiers en surplomb de la vallée de l’Arc, ce site classé monument historique a révélé des traces d’occupation remontant au néolithique, puis deux séquences d’habitats villageois, au Ve puis au IIIe siècle avant notre ère, lorsque le village celto-ligure occupait plus de 5000 m2 du site. La découverte de plusieurs pièces sculptées à cette époque ont donné au site une renommée mondiale. Les tables de lecture installées parmi les vestiges vous guident dans la compréhension de ce lieu dont la destruction, vers - 200 avant JC, reste un mystère. POURSUIVRE VOTRE ROUTE Revenez au passage à niveau, le franchir pour suivre la D20, direction La Fare les Oliviers. Au rond-point, à gauche. Jolie perspective à droite sur la chaîne de La Fare, tandis qu’on laisse à gauche les contreforts de la colline de Velaux. À l’approche de La Fare les Oliviers, vers le km 65, un panneau indique le moulin à huile sur la gauche. POURSUIVRE VOTRE ROUTE Revenez sur l’avenue principale et remontez jusqu’au cours Charles Galland pour vous garer au cœur du village de La Fare les Oliviers. 3 2 22 bles mirarovence d a res a P érai de l Itin coeur au POURSUIVRE VOTRE Km 67. La Fare les Oliviers, cours Charles Galland Oliviers La Fare les terre d’huile > Les Romains sont les premiers habitants connus de la plaine de La Fare. Au Moyen-âge, le peuplement va sur les hauteurs, autour de la place forte du Castellas dont on peut encore visiter les ruines aujourd’hui, réparties sur trois terrasses autour d’une épine rocheuse dominant le village. Sous la seigneurie des Forbins, débutée au XIVe, les villageois irriguent et cultivent les terres, La Fare connaît une certaine prospérité entre vignes, maraîchage, céréales et bien sûr oliviers. L’agriculture restera longtemps sa principale richesse. Aujourd’hui, La Fare est un village dynamique doté d’un bel espace en pleine nature avec en toile de fond la colline farenque. On peut y pratiquer la randonnée, le VTT, l’escalade ou encore la course d’orientation. ROUTE Reprenez l’avenue principale de La Fare. En sortie de village, un rond-point : prenez la D10 direction Saint-Chamas. Entre domaines viticoles (Château-Virant et plus loin vers Saint-Chamas Château Calissane et Suriane), serres maraîchères et oliveraies (on croise le Moulin d’Hortense et Perle de Provence), la route sillonne le terroir de Lançon-Provence : il est possible de s’arrêter chez tous ces producteurs qui jalonnent la route pour visiter (sur rendez-vous, liste complète et renseignements auprès de l’Office de tourisme de Lançon) et/ou acheter à la propriété. Vers le km 70, une bifurcation à droite indique la direction de Lançon. On monte dans le massif sur fond de garrigue rase à chênes kermès et romarins. Les roches éparses se rassemblent et culminent au rocher de Château-Virant qui se rapproche sur la gauche. Un parking vous permet d’admirer un merveilleux panorama, le dernier de votre belle route : ultime coup d’œil sur l’Étang de Berre, alors qu’au loin, plein sud-est, la massive Sainte-Victoire se dessine. Il est temps de redescendre vers Lançon. La cave coopérative : vins de qualité > Elle propose des vins accessibles et de très bonne qualité (17 médailles décernées en 2014). La construction de la cave vinicole en 1929 marqua un tournant dans l’activité agricole du village. Petit à petit, les pieds de vigne ont remplacé les oliveraies, tendance précipitée par le froid des hivers de 1929 et 1956. La cave produit chaque année près de 15 000 hectolitres de vin. Cave coopérative • 04 90 42 61 47 • www.vignerons-castellas.fr Au km 75, c’est l’arrivée : traversez la nationale (remarquez sur la gauche la chapelle Saint-Cyr, joyau de l’art roman). En remontant l’allée parallèle à la nationale, vous arrivez à la majestueuse Cave des Coteaux de Lançon. Route des Collines Salonaises Le charme en relief du massif des Costes itinér aire 3 La route des collines salonaises est une balade entre les îlots de garrigues et les vallons cultivés du Massif des Costes, avec une belle fin de parcours en descente dans la forêt du val de Cuech jusqu’à Salon-de-Provence. Oliviers, chênes verts, pins d’Alep et genévriers accompagnent votre itinéraire, marqué par de grands moments de paysage. Une certaine idée de la Provence s’offre à vous, entre images familières et vrais étonnements à la rencontre de villages, de patrimoine, de nobles vestiges, d’un terroir vivant à déguster, d’artistes, d’artisans d’art et de métiers rares, de grands espaces naturels à explorer… al n Ca F ED 5 2 24 bles mirarovence d a res a P érai de l Itin coeur au D1 6 ALLEINS 2b D2 D2 2d CAZAN D22b > Parcours et étapes VERNÈGUES D6 8 x-de-Brignoles Départ : Pélissanne, parc Rou rs Gimon cou e, enc rov Arrivée : Salon-de-P km 42 : mée Distance esti • D22a jusqu’à La Barben u’à Vernègues • D22 via Cazan et D22b jusq Alleins u’à jusq D16 et • D22b, D22d ons Aur u’à jusq D68 et • D16 e-Provence • D68 et D16 jusqu’à Salon-d D 68 D16 A7 AURONS D22 4 71 -E 16 D SALON-DE-PROVENCE PÉLISANNE D22a LA BARBEN D572 Km 0. Pélissanne, parc Roux-de-Brignoles, devant l’Office de tourisme Pélissanne la Ibelle de la Touloubre > Découvertes sur le site archéologique de la Chapelle Saint-Laurent-de-Cabardel, les premières traces d’habitat dans le village remontent à la Préhistoire (vers 4000 av. JC). Dès l’Antiquité, Pélissanne est un carrefour d’échanges commerciaux : la voie aurélienne et les voies à ornières des Côtes et de Redourtière relient alors la cité aux grandes villes romaines (certains tronçons sont encore visibles aujourd’hui). Au XVIe siècle, l’agriculture connaît un nouvel essor grâce au Canal de Craponne. Pélissanne prospère au-delà de ses fortifications : absorbés dans de belles demeures construites lors des siècles suivants, les remparts du XVe donnent au cœur du village sa forme circulaire. alonaises S s e n i l l o C Le centre ancien : dans les pas des époques > Votre belle route débute par une flânerie au fil des ruelles historiques du centre de Pélissanne. Les siècles architecturaux se conjuguent en façades : XVIe, XVIIe et XVIIIe sur la Place Cabardel, par exemple, à côté du beffroi. Les maisons de village style Renaissance et de nombreux hôtels particuliers bien conservés éclairent le regard, également sollicité par la fontaine du Pélican, datée de 1769 et classée monument historique, par le lavoir, le presbytère dont l’entrée date du XVIIe, l’église néo-classique Saint-Maurice, la chapelle des Pénitents gris… > Le marché de Pélissanne À voir le dimanche, les allées qui s’étendent au pied du village rassemblent producteurs locaux et bio ainsi qu’une belle offre en artisanat d’art. Du moulin Jean Bertrand au moulin des Costes > Dernier représentant d’une intense activité moulinière observée jusqu’au XIXe sur le canal de Craponne et la Touloubre voisine, le moulin des Costes est installé à côté des voûtes d’arêtes du moulin Jean Bertrand, construit en 1775 pour le moulin à farine et 1786 pour le moulin à huile. Les anciennes et nouvelles installations se visitent sur demande. Proposée dans la boutique en AOC Aix-en-Provence, fruité vert/pays, fruité noir/tradition et variétale, l’huile d’olive du moulin est la plus médaillée de France : six fois au concours général agricole. Moulin des Costes • Tél. 04 90 55 30 00 • www.moulindescostes.com POURSUIVRE VOTRE ROUTE Quittez le parc Roux-de-Brignoles, remontez le boulevard Gambetta et prenez à gauche sur l’avenue du Général de Gaulle. Au rond-point, prenez tout droit la direction de La Barben. Jalonnée de haies feuillues, la route traverse à l’ombre des platanes une succession de hameaux résidentiels dispersés dans les bosquets. Après 2 km, La Barben apparaît. 7 2 26 bles mirarovence d a res a P érai de l Itin coeur au Château de La Barben • Tél. 04 90 55 25 41 • [email protected] • www.chateau-de-la-barben.fr • Visites avec guides costumés, jeux-découvertes pour les enfants. • Animations thématiques. • Chambres d’hôtes. Km 2. La Barben, place Jean Moulin La BarIben sa majesté nature > Village tranquille et largement boisé, la Barben s’épanouit en rive de Touloubre autour d’un petit bourg où le marché prend ses quartiers chaque semaine. L’histoire des lieux semble liée pour l’éternité au château qui se dresse sur un éperon rocheux depuis un millénaire, à deux kilomètres vers l’est. POURSUIVRE VOTRE ROUTE Prenez à droite la direction du château et du zoo. Après quelques villas, le paysage se dégage : vignes, vergers et oliviers se répandent sur les coteaux. Puis on longe une futaie pour voir apparaître le château, en apesanteur par dessus d’immenses platanes au milieu desquels trône un séquoia géant. Le Château de la Barben : un joyau de Provence > D’abord forteresse médiévale au service du Roi René puis des marquis de Forbin, le château abandonne sa vocation défensive au XVIIe siècle pour devenir résidence de plaisance. De fait, cohabitent dans l’enceinte de ce monument historique les tours austères de l’ancienne place forte et l’élégance classique du château restauré au temps des Lumières. L’ensemble compte une soixantaine de pièces (dont un quart se visite), entièrement décorées et meublées d’époque : tapisseries d’Aubusson, plafonds à la française, décors de gypserie, toiles peintes, cuir de Cordoue… Le Nôtre, ami des Forbins, a dessiné les magnifiques jardins à la française au pied du château. La terrasse d’honneur dévoile une très belle vue sur l’oasis de verdure du Vallon Maurel (on peut randonner dans le vallon à pied ou à vélo depuis le parking du château), et au-delà vers l’Étang de Berre. alonaises S s e n i l l o C POURSUIVRE VOTRE Parc zoologique : l'arche de la Touloubre > À proximité du château, le plus grand parc animalier de Provence Alpes Côte d’Azur présente au public près de 400 animaux du monde entier, au fil de 9 km de sentiers dans un parc verdoyant de 33 hectares. Un zoo nature, axé culture de la biodiversité : nombreuses activités pédagogiques au programme. ROUTE Repartez par la route du château. Bifurquez tout de suite sur la D22, direction route de la source. Quelques mas contemplent la vigne en pied de colline. Vers le km 7, guettez sur votre droite la source d’Adane, que les Romains buvaient. Cette source est un mystère : elle ne tarit jamais et personne ne sait d’où elle vient. Arrivé sur la D15, prenez à gauche, puis la première à droite direction Cazan. Les collines douces des Costes soulignent l’horizon. Bientôt la route s’élève dans le massif, le long de garrigues, oliveraies et affleurements calcaires. Après un virage, les vignes de Château Bas s’installent dans le relief habillé de maquis. Une dernière côte et vers le km 12, un panneau indique la direction de Cazan qu’il faut suivre. La route redescend dans le vignoble, révélant un peu Parc animalier • Tél. 04 90 55 19 12 • www.zoolabarben.com • Aires de jeux et de pique-nique, restauration, boutiques… plus loin une vue splendide sur le Luberon et le viaduc du TGV Méditerranée. Au km 14, sur la droite, le caveau de Château Bas où est proposée la production du domaine (visites et dégustations commentées possibles). Derrière le bâtiment, on trouve les ruines d’un temple romain, qui signale la présence vers 20-30 avant JC d’une cité antique. Juste après, prenez à gauche pour entrer dans le hameau de Cazan, à gauche encore direction Vernègues par la D22b, à gauche enfin pour entamer la montée vers Vernègues. On croise sur la droite la chapelle Saint-Symphorien, richement décorée (ex-votos et tableaux séculaires). Au km 18, le château de Vernègues surgit soudain par-delà les bois et les champs. La route serpente parmi les restanques et vous voici dans le village. 2 29 bles mirarovence d a res a P érai de l Itin coeur au Le vieux Vernègues : mémoire d'un séisme Km 19. Vernègues, rue de la Transhumance Vernègues terroir d’histoire > Le plateau du Grand Puech qui domine le village est depuis plus de 7000 ans témoin des allées et venues de l’homme à Vernègues. Après les premières occupations au Néolithique et à l’âge de Fer, les populations descendent cultiver la vallée de Cazan à l’époque romaine (la cité antique de Château Bas le montre), puis reviennent pour échapper aux invasions du Moyen-âge. Au VIIIe siècle, un premier castrum annonce le château fortifié de Vernègues, bâti entre le Xe et le XVe. Un village naît dans ses remparts. Le 11 juin 1909, presque tout est détruit par un violent tremblement de terre qui secoue la Provence. Le nouveau village sera construit en contrebas. Randonnées Topo 13 • Chaîne des Côtes - Vernègues, balade autour du village Document disponible à l’Office de tourisme ou sur www.visitprovence.com > Du parking, rejoindre à pied le plateau : une lande étirée offre une vue panoramique sur les Bouches-du-Rhône, à contempler depuis une table d’orientation installée sur l’ancien moulin de Vernègues : à l’est la montagne Sainte-Victoire, au sud l’Étang de Berre, à l’ouest les Alpilles, au nord le Luberon. Une balade de 2 km est possible autour des ruines du village, de l’église Saint-Jacques et du château seigneurial. À voir également sur le plateau, un amandier âgé d’un demimillénaire et au nord-ouest une nécropole rupestre paléochrétienne. alonaises S s e n i l l o C Le jeune Vernègues : métiers vivants > Le village s’étage joliment en piémont du plateau, offrant des vues élevées sur le paysage provençal et la vallée de la Durance. En cheminant, on croise les échoppes, ateliers et galeries d’une santonnière, d’un chevrier, d’un faïencier, de sculpteurs, d’un artiste-peintre et d’un ferronnier, ainsi que le patrimoine de ce bourg déjà centenaire : le lavoir de Naud, issu d’une fontaine utilisée dès le Moyenâge et l’église Notre-Dame-de-Lourdes. Le village est aussi point de départ de randonnées. POURSUIVRE VOTRE ROUTE Dans le village, continuez sur la D22b, direction Alleins, puis prenez à droite la D22d. La route longe la pointe ouest du plateau dont le dénivelé est façonné par les restanques. Arrivé à un carrefour, prenez à droite, toujours vers Alleins. Remarquez sur la gauche la chapelle Saint-Jean de style roman provençal, datée du XIIe. Le contournement du plateau du Grand Puech se poursuit sous une pente forestière. On longe un talus planté, et la descente de la route du Calvaire commence. La silhouette massive du petit Luberon s’impose à l’horizon, au fil de lacets bien serrés et balisés de croix, glissant vers la plaine de la Durance entre les alignements de pins nobles. 14 points de halte offrent autant de panoramas sur Alleins en contrebas. Un parking vous attend dès l’entrée du village, devant l’église à droite. Km 25. Alleins, place de l’église Alleins merveille des siècles > Alleins doit son existence à la « Grand Fount », source autour de laquelle bien des générations d’hommes ont fait étape ou se sont installés depuis le Néolithique. Les Romains en guerre contre les Teutons établissent un premier castrum. Un château primitif est construit au Xe siècle. Le village se développe autour, et s’enrichit grâce à l’irrigation des terres par le canal de Craponne qui longe encore le bourg au nord. Très bien conservées, les rues anciennes d’Alleins regorgent d’attraits architecturaux du XIIIe au XVIIIe siècle : portes et portails, arcs et croisées, façades, tour d’angle et rempart… 1 3 30 bles mirarovence d a res a P érai de l Itin coeur au Le Beffroi, frontière du vieux village > Entrée principale d’Alleins au XVIe siècle, le beffroi reste le vestige le plus monumental du rempart qui s’étendait alors de l’église actuelle à la chapelle des Pénitents. La herse et les mâchicoulis sont d’époque, au contraire de la tour qui coiffe le beffroi, ajoutée aux XVIIe et XVIIIe siècles. Les fragments de frises sculptées sous la voûte (guirlandes végétales, angelots et masque de comédie) proviennent d’un mausolée gallo-romain. Le château : éloquents vestiges > Après avoir franchi le beffroi, on se rend à pied au château qui occupe le cœur du village. Reconstruit à la fin du XVe, il fut occupé par la famille des Renaud jusqu’à son démantèlement à la Révolution. Ses ruines de grande envergure constituent un ensemble remarquable pour revivre l’aube de la Renaissance : esplanade, portail monumental, cour du château, tour escalier, logis seigneurial composé de plusieurs salles, remparts… POURSUIVRE VOTRE ROUTE Repartez par le calvaire et suivez la direction d’Aurons sur la D16. La route monte alors vers la forêt, laissant à droite le plateau agricole du Sonnailler, où l’on peut randonner dans une atmosphère de Toscane parmi les vignes et les champs cultivés. Vers le km 30, on croise l’accès au Château du Petit Sonnailler. Installé dans une vaste demeure dont l’origine remonte au Xe siècle, ce domaine viticole propose d’élégantes chambres d’hôtes et des vins expressifs. Après deux kilomètres, c’est l’arrivée sur le plateau du Farigoulet, où le paysage prend des airs de moyenne montagne. Un parking sur la gauche permet de faire une halte pour admirer le panorama bosselé entre collines et vallons (départs de randonnées possibles à cet endroit). Juste au niveau du parking, une bifurcation sur la gauche indique la direction d’Aurons. Roulez jusqu’au village entre les pins et les chênes et suivez la rue principale pour arriver à un grand platane. alonaises S s e n i l l o C Le village : concentré de Provence Km 32. Aurons, place Louis Étienne > La mairie, le jeu de boules, le lavoir, l’église… Tout est là, autour de l’immense platane à quatre bras qui fêtera en 2020 ses 200 ans. Depuis ce cœur pittoresque, la balade s’enroule dans les ruelles pour révéler une trilogie du charme villageois : fleurissement, pierres apparentes et tuiles en génoises. On peut monter sur le rocher pour aller voir Notre Dame d’Aurons, vierge à l’enfant en pierre d’Oppède : vue magnifique sur les collines environnantes, la plaine salonaise se devine par-delà les reliefs. Sous le rocher, les grottes du Castellas : ces salles troglodytiques sont les uniques traces du château primitif, aujourd’hui aménagées en salles d’exposition. Aurons la perle du Val de Cuech > Vieux de onze siècles, Aurons a été peuplé dès la Préhistoire et fut un camp romain dans l’Antiquité. Une bonne partie de son histoire sommeille dans les ruines du château du Castellas. Construit au Xe siècle, il a connu une histoire mouvementée, de nombreux propriétaires - des Comtes de Provence à la maison des Cordoue - et deux emplacements : sur le rocher jusqu’aux guerres de religion, puis en contrebas du village où ne subsiste que deux tours et une colonnade. Les randonnées, de plateau en plateau > Le centre du village est aussi départ d’une boucle de 3h30, qui relie le plateau du Farigoulet au plateau du Sonnailler à travers pinèdes, chênaies, massifs de genévriers et d’argelas, vignobles, maraîchages, fermes médiévales… avec un passage près de la chapelle romaine de Saint-Martindu-Sonnailler (XIIIe). 3 3 32 bles mirarovence d a res a P érai de l Itin coeur au POURSUIVRE VOTRE ROUTE Revenez sur la D16, et prenez à gauche direction Salon-de-Provence. La route suit le plateau, puis amorce, vers le km 36, la descente dans la forêt du Val de Cuech, dans un épais manteau de chênes, frênes, micocouliers et pins, d’où surgissent les aplombs rocheux. Km 42. Salon-de-Provence, cours Gimon Salon-de-Pr ovence l’invitation au Ibonheur On traverse le massif du Tallagard, paradis de promenades entre bories et Bancaou, pinèdes et oliveraies, garrigues et genêts, falaises et cultures… Les résidences se font plus nombreuses et, au détour d’un virage, les premiers immeubles de Salon apparaissent. Passez le canal, prenez à droite au rond-point et suivez la direction du centre ville pour entrer dans le centre historique. Saluez la statue d’Adam de Craponne en face de la Mairie, et tournez à gauche sur le cours Gimon (passage devant l’Office de tourisme, parking souterrain de l’Emperi quelques dizaines de mètres plus loin). La route est terminée ? Pas tout à fait… Bienvenue à Salon-de-Provence ! > Datée à 871, la première mention écrite connue de Salon situe les prémisses de la cité sur un domaine agricole carolingien. Au siècle suivant apparaît une position fortifiée sur le rocher du Puech : le château de l’Emperi domine la cité naissante qui s’entoure de remparts au XIIIe siècle. À la Renaissance, Adam de Craponne conçoit et fait creuser un canal qui de la Durance amène à Salon l’eau qui lui manque. Au mitan du XVIe siècle, l’irrigation de la ville et de la plaine de la Crau voisine marque le début d’une ère de développement économique qui voit Salon sortir de ses remparts au XVIIe siècle. Fin XIXe/début XXe, l’industrie savonnière connaît un grand essor. En 1918, Salon-deCrau devient Salon-de-Provence. La traversée du XXe siècle la voit devenir un des grands pôles d’attractivité du département, tout en écrivant sa propre définition du bien-être et de l’art de vivre. Le centre ancien : une atmosphère et l'Histoire > Autour de la place des Centuries, Salon offre au promeneur une riche expérience de son patrimoine, entre rues piétonnes animées et terrasses ombragées : nombreuses fontaines, (dont la plus célèbre reste la Fontaine Moussue, datée de la fin XVIIIe), monuments médiévaux et renaissances (Église Saint-Michel, collégiale Saint-Laurent, tours du Bourg neuf, de Galagaspe, de l’Horloge, Hôtel de ville…), et statues illustres. • Visites guidées dans le cadre des Flâneries, instants privilégiés. Rens. à l’Office de tourisme alonaises S s e n i l l o C La maison de Nostradamus : esprit d'un visionnaire > Michel de Nostredame passa la dernière partie de sa vie à Salon-de-Provence, entre 1547 et 1566. Située dans la rue qui porte son nom, la maison où l’apothicaire-astrophile écrivit les Prophéties accueille aujourd’hui un musée qui permet de mieux connaître ce brillant et énigmatique érudit de la Renaissance, attaché à la transmission des savoirs et ami des rois (visite audioguidée). Le château et le musée de l'Empéri : 10 000 objets dans un écrin > Classée parmi les plus anciennes forteresses de Provence, le Château est un remarquable exemple de l’architecture castrale du XIIIe au XVIe siècle. Résidence des archevêques d’Arles jusqu’à la Renaissance, bien public à la Révolution, caserne au XIXe siècle, il est aujourd’hui musée d’art et d’histoire militaire française, avec une collection de rang mondial. Le musée Grévin de la Provence : figures majeures > Consacré à l’histoire et aux légendes de la Provence, de l’Antiquité à nos jours, le musée restitue en 16 tableaux sophistiqués (décors, lumières, effets sonores et olfactifs…) et audioguidés quelques moments fondateurs : l’arrivée des Saintes Maries en Camargue, le cours d’Aix au XIIIe siècle, Adam de Craponne en 1559, année d’achèvement du canal… 5 3 34 bles mirraroovveennccee d a P res a p érai de l Itin coeur au Les savonneries : authentique douceur > Au XIXe siècle, Salon tire parti de la culture de l’olivier, de la mécanisation et de l’arrivée du chemin de fer pour devenir un des principaux centres régionaux pour le négoce des huiles et du savon. Une riche bourgeoisie industrielle peuple dès lors la ville de belles demeures et d’hôtels particuliers qu’on peut encore admirer aujourd’hui. Deux savonneries traditionnelles et plus que centenaires sont toujours en activité : Marius Fabre et Rampal Latour. Leurs fabriques et muséesboutiques se visitent. Terre de Pastoralisme Savonnerie Rampal-Latour • Tél. 04 90 56 07 28 • www.rampalpatou.com Savonnerie Marius Fabre • Tél. 04 90 53 82 75 • www.marius-fabre.fr > L’agenda événementiel de Salon-de-Provence De très nombreux festivals, spectacles, concerts et fêtes animent la ville toute l’année, dans des lieux de qualité tels que la Cour d’honneur du Château de l’Emperi, le café-musique Portail Coucou, le théâtre Armand, l’école de jazz, l’IMFP… Baladez-vous à pied ou à vélo dans la plaine de la Crau. Ici s’étendait la Durance 18 000 ans avant notre ère. Son cours se modifiant au fil des évolutions géologiques, elle a quitté ce lit, ne laissant qu’une steppe semée de galets. En créant son canal, l’ingénieur Adam de Craponne a ramené les eaux de la Durance dans la plaine. Avec elles, la fertilité est venue, ainsi que ce paysage si caractéristique de prairies denses, intensément vertes et fleuries l’été, encadrées par de hautes haies de cyprès et de frênes. Le système né au XVIe siècle est toujours utilisé pour irriguer les champs de foin AOC de Crau. Pendant l’hiver, on peut voir les moutons pâturer sur la plaine. C’est ici que s’est établi le Domaine du Merle, la seule école de bergers en France et la Maison de la Transhumance. Terre de loisirs Salon-de-Provence est aussi une terre de loisirs : accro passion, vol à voile, kart, stage de pilotage, cyclotourisme, randonnées dans la Massif du Tallagard et le célèbre GR2013 traverse la ville. Un territoire à vivre préparer vos itinéraires Office de tourisme de Charleval 2, place André Leblanc Tél. 04 42 28 45 30 Office de tourisme de Berre l’Étang Avenue Roger Salengro Tél. 04 42 85 01 70 Service Communication de Rognac Hôtel de ville, 21 avenue Charles De Gaulle Tél. 04 42 87 76 19 Office de tourisme d’Eyguières Place de l’ancien hôtel de ville Tél. 04 90 59 82 44 Service Communication de La Fare les Oliviers Hôtel de ville, Place Camille Pelletan Tél. 04 90 45 46 00 Office de tourisme de Saint-Chamas 17, rue du 4 septembre Tél. 04 90 50 90 54 [email protected] www.lafarelesoliviers.fr [email protected] www.saintchamas.com Mairie de Lamanon Hotel de ville Tél. 04 90 59 54 62 Office de tourisme de Lançon-Provence Square Vogogna, avenue Saint-Cyr Tél. 04 90 45 71 32 Service Patrimoine de la ville de Velaux Hôtel de ville, Place de Verdun Tél. 04 42 87 73 59 Office de tourisme de Mallemort 7, avenue des Frères Roqueplan Tél. 04 90 57 41 62 Office de tourisme du Massif des Costes [email protected] www.charleval-en-provence.org [email protected] www.tourisme-eyguieres.com [email protected] www.mallemortdeprovence.com Office de tourisme de Sénas 28, cours Jean Jaurès Tél. 04 90 59 20 25 [email protected] www.ville-de-senas.fr [email protected] www.tourisme-berreletang.fr [email protected] www.lancon-provence-tourisme.com [email protected] www.mairie-rognac.fr www.velaux.fr (Alleins, Aurons, La Barben, Pélissanne, Vernègues) Parc Roux de Brignoles à Pélissanne Tél. 04 90 55 15 55 [email protected] www.ot-massifdescostes.com Office de tourisme de Salon-de-Provence 56, cours Gimon - Tél. 04 90 56 27 60 [email protected] www.visitsalondeprovence.com Application MOBITOUR Salon-de-Provence w w w . v i s i t p r o v e n c e . c o m Retrouvez les manifestations des 17 communes sur notre site Internet www.agglopole-provence.fr Alleins•Aurons•La Barben•Berre l’Etang•Charleval•Eyguières La Fare les Oliviers•Lamanon•Lançon-Provence•Mallemort•Pélissanne Rognac•Saint-Chamas•Salon-de-Provence•Sénas•Velaux•Vernègues Crédit photos : Agglopole Provence : JN. Lanthiez, CDT13 : D. MARCHE, C. DURANTI, G. MARTIN-RAGET, S. FRAISSARD, C. FASSANARO, D. GORGEON, A. BARROIL, J. DEMEURS, F. FERREIRA, JC. GESQUIERE, J. GUILLARD, F. JOLIOT, J. NICOLAS, Ville de Rognac, OT Salon Eric FABRER, Stratis, x. pour stratis (stratis.fr) • 10/14 En savoir plus