Itinéraires admirables

Transcription

Itinéraires admirables
> Agglopole
Provence
Un territoire
à découvrir
Itinéraires admirables
au coeur de la Provence
www.agglopole-provence.fr
Alleins•Aurons•La Barben•Berre l’Etang•Charleval•Eyguières
La Fare les Oliviers•Lamanon•Lançon-Provence•Mallemort•Pélissanne
Rognac•Saint-Chamas•Salon-de-Provence•Sénas•Velaux•Vernègues
À lire
AVANTDE PARTIR
e guide décrit les itinéraires avec le plus de précision possible : se munir
C
d’un atlas routier ou utiliser un GPS est toujours utile pour se repérer.
Pour enrichir chacune de vos étapes…
> Les Offices de tourisme mentionnés dans cette brochure vous accueillent,
vous conseillent, vous donnent des idées (hébergements, produits du
terroir, activités de plein air, manifestations…) et vous guident tout au long
des belles routes.
> Des visites audioguidées sont disponibles pour chaque commune
traversée : vous pouvez ainsi profiter de commentaires détaillés sur
l’histoire et le patrimoine, la nature et les paysages. Les appareils d’écoute
sont disponibles dans les Offices de tourisme.
Pour votre sécurité et la protection des forêts, l’accès à l’ensemble
des massifs mentionnés dans ce guide est réglementé du 1er juin au 30
septembre. En appelant la veille de votre balade le 0 811 20 13 13, vous
connaîtrez le niveau de danger « feu de forêt » : orange (accès libre), rouge
(accès entre 6h et 11h du matin seulement), ou noir (promenade, circulation,
stationnement interdits toute la journée).
Malgré le soin apporté à la réalisation de ce guide, des erreurs ou des omissions peuvent s’y
être glissées ; nous vous prions de bien vouloir nous en excuser et de nous en informer.
Un territoire au coeur de la Provence
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17 villes et villages situés au cœur de la Provence constituent une véritable
destination touristique, un territoire qui ne manque pas d’attraits, riche
de traditions, de savoir-faire ancestraux, d’un patrimoine naturel préservé
et de sites historiques remarquables.
Cette brochure vous permettra à travers trois circuits Val de Durance,
Collines salonaises et Etang de Berre de découvrir cette offre touristique
exceptionnelle et diversifiée qui se dévoilera au cours de vos balades.
133 sites et monuments, 18 festivals, 215 restaurants dont 12 gastronomiques,
chacun pourra parcourir ce territoire à son rythme et selon ses envies.
Nicolas ISNARD
Président d’Agglopole Provence
Maire de Salon-de-Provence
Faire découvrir ces richesses et valoriser ainsi les atouts touristiques de nos
communes, tels sont les objectifs de ce guide édité par la Communauté
d’Agglomération Agglopole Provence. Cette réalisation s’inscrit dans une
politique touristique plus large visant à promouvoir le territoire auprès des
touristes, mais également auprès de ses habitants. Le tourisme est un secteur
d’activité essentiel pour notre territoire et un levier important en terme de
croissance économique et donc de création d’emplois. Nous remercions les
professionnels du tourisme qui œuvrent au quotidien afin de vous proposer
une qualité d’accueil et un art de vivre bien spécifiques à notre territoire.
Les offices de tourisme sont également à votre disposition pour vous
accueillir, vous informer et vous proposer des séjours ou des escapades
correspondant à vos envies.
Philippe GRANGE
Vice-président d’Agglopole Provence
délégué au tourisme
Maire d’Alleins
Nous vous souhaitons de belles découvertes.
SOMMAIRE
Itinéraire 1
Itinéraire 2
Itinéraire 3
Route du Val de Durance................ 4
• Mallemort...................................... 5
• Sénas............................................. 7
• Eyguières....................................... 8
• Lamanon........................................ 9
• Pont-royal...................................... 11
• Charleval........................................ 12
Route de l’Etang de Berre.............. 14
• Lançon-Provence........................... 15
• Saint-Chamas................................. 17
• Berre l’Etang.................................. 18
• Rognac........................................... 19
• Velaux............................................ 21
• La Fare les Oliviers........................ 23
Route des Collines Salonaises........ 24
• Pélissanne...................................... 25
• La Barben...................................... 27
• Vernègues...................................... 29
• Alleins............................................ 30
• Aurons........................................... 32
• Salon-de-Provence........................ 33
Route du Val de Durance
Présence et mémoire d'une grande rivière provençale
itinér
aire 1
La route du Val de Durance
sillonne l’ancien lit de la rivière,
qui coulait entre Alpilles et Chaîne
des Côtes pour piquer droit vers la
Méditerranée, 12 millions d’années
avant notre ère. Dans la plaine
alluvionnaire et ses alentours, la
Durance irrigue la plupart des villages
traversés, via les canaux de Craponne,
de Marseille et d’EDF, dont le tracé
suit celui de la rivière des temps
lointains. De ces chemins d’eau, les
hommes ont fait un paysage : les
champs en culture, les serres et les
vergers (pommes, poires, cerises…)
vous accompagneront tout au long de
la route. Les lignes douces du Luberon
et les sommets acérés des Alpilles
seront vos balises.
Et souvenez-vous : l’eau, son souvenir,
son histoire, son patrimoine, seront
toujours près de vous…
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> Parcours et étapes
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Peinture, sculpture, poterie, les ateliers-galeries
se visitent sur rendez-vous. À voir : les tableaux
de la Provence signés Armelle Andreis. Et pour les
amateurs d’antiquités, rendez-vous dans la
belle bastide du Mas de Chatelan.
Renseignements à l’Office de tourisme
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SAINT-CHAMAS
> Les artistes du village
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place Raoul Coustet
Départ et retour : Mallemort,
Distance estimée : 70 km
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place Raoul Coustet,
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devant l’Office de tourisme
pleine d’envie
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ÉTANG DE BERRE
> Votre route commence par… une jolie balade dans le
village. Établi à l’époque romaine, dès l’aube de notre
ère, Mallemort tire son nom d’un sombre Moyen-Age
où le brigandage dans les forêts alentours et les marais
dans la plaine marquaient les lieux de la « mauvaise
mort ». Le salut est venu de la Durance et d’un
ingénieux système d’irrigation imaginé au XVIe siècle
par Adam de Craponne. La plaine fertilisée, le village
devint capitale agricole au début du XXe siècle.
Dans ses ruelles anciennes bat aujourd’hui le pouls
d’une cité animée, où la vie file comme la rivière que
Mallemort domine du haut de sa colline.
ROGNAC
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Dans le village :
instants d'émois
> Empruntez la rue Fernand Pauriol,
elle vous emmène au cœur du vieux
Mallemort, jusqu’à l’église Saint-Michel,
reconstruite entre 1751 et 1756. Les rues
qui l’environnent révèlent au fil des pas
tout leur charme historique : façades
XVIIIe, passage pavé cours Marius Taché,
chemin de pierre rue du Cosmonaute…
Rue du Château d’eau, admirez un
premier point de vue sur la plaine.
La table d'orientation : balcon sur Durance
> Pour accéder au plus grand paysage de votre route, contournez l’église
et grimpez le raidillon qui mène à la table d’orientation. Derrière vous
sommeillent les ruines d’un château du XIIe siècle. À vos pieds, le petit
Luberon et la Durance se frôlent dans un paysage cultivé. Vous apercevez
aussi le célèbre pont suspendu construit à la mi-XIXe.
POURSUIVRE
VOTRE
ROUTE
Laissez l’Office de tourisme sur votre gauche. Tout droit
au premier rond-point, puis à gauche au deuxième rondpoint, direction Sénas. Roulez sur la D23 : juste avant un
grand carrefour, une petite route s’échappe sur la droite.
Suivez-la, et vous voici dans ce paysage typique de la
Provence fertile en bord de Durance.
Les hautes haies brise-vent bordent votre chemin de
cyprès et de peupliers, protégeant les champs et les
vergers. Sur votre droite, le petit Luberon. Vers le 4e
kilomètre, un croisement : prenez tout droit. Au 8e
kilomètre, la vieille route de Mallemort s’achève, prenez
la N7 à droite, puis tout droit jusqu’à Sénas. Après
un rond-point, suivez la direction du centre ville, puis
tournez à droite cours Jean-Jaurès.
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Km 9. Sénas, cours Jean Jaurès
devant l’Office de tourisme / théâtre de l’Eden
Sénas
> Le théâtre de l’Eden
le goût des choses
> Au milieu des vergers et maraîchages
entre Alpilles et Luberon, Sénas est le fruit
d’une histoire dont les traces renvoient à
l’origine de l’Humanité…
À l’exemple de ces stèles préhistoriques
aujourd’hui exposées au musée Calvet
(Avignon), premier témoignage d’une
présence sur le site. Le village a conservé
un petit patrimoine plus récent qui se
visite agréablement (église Saint-Amand
et ses fresques du XVIIIe siècle, lavoir du
Pont de la pierre, pont du Bosquet…).
Connu pour proposer à l’année un
calendrier festif qui réenchante les
traditions, Sénas s’honore aussi d’un des
plus beaux marchés paysans de la région.
Le marché :
tout ce que la nature donne
> Le long des platanes de la place Auguste Jaubert, une
bonne quarantaine de producteurs locaux fourbissent
leurs étals sur un beau marché dédié au riche terroir de la
plaine de Durance. Ici tout, ou presque, est cultivé dans
un rayon d’une trentaine de kilomètres. La variété et la
saisonnalité sont au rendez-vous de la qualité, avec nombre
de productions en bio ou en agriculture raisonnée. Outre les
fruits et légumes, on trouve aussi
toute l’offre en produits : du terroir,
poissonnerie, boulangerie, sans
oublier les fleurs coupées, les plantes
potagères et de pépinières. Couleurs,
senteurs, saveurs : une symphonie
provençale se joue là, l’été chaque
matin sauf le dimanche (du 1er juin au
30 septembre), et le reste de l’année,
les lundis, mercredis, vendredis et
samedis.
Derrière la façade art déco, il y eut
un cinéma, puis un supermarché.
Rendu à la culture, l’espace
de 200 places accueille une
programmation dense, variée et
tout public de septembre à juin.
Tél. 04 90 57 79 36
POURSUIVRE
VOTRE
ROUTE
Remontez le cours Jean-Jaurès.
En face à droite, prenez la direction
d’Eyguières (attention, le repérage
du panneau est malaisé). Traversez
une voie ferrée et tout droit, direction
Eyguières. Le paysage de vergers
et les alignements arborés cèdent
peu à peu la place à de grands
champs cultivés, aux oliveraies, aux
étendues de pins et d’amandiers.
La tour des Opies, sommet des
Alpilles (498 m), aiguise ses
crêtes à l’horizon. On aperçoit
alors, sur la droite, les
ruines millénaires du
château de la Reine
Jeanne au sommet d’un
îlot rocheux. Après un
virage, voici Eyguières.
Dans le village, suivez la
direction de Miramas.
Un peu plus loin sur
votre gauche, un
parking vous accueille
place Monier.
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Km 17. Eyguières, place Monier
Pour rejoindre l’Office de tourisme, empruntez le passage
voûté piéton au nord de la place, traversez la rue Raoul Jauffret
et suivez la ruelle qui monte derrière la fontaine cocotte.
eyguières
cité des trois sources
> « L’aigo fai veni poulit », l’eau rend beau en
provençal : cette devise empruntée à Frédéric Mistral
est celle d’Eyguières, porte des Alpilles. Entre Crau et
Durance, trois sources irriguent la destinée du village :
la Gilouse, la Borme et la Fontvieille.
Une promenade au hasard des rues, à la découverte
des maisons de maître ou du théâtre de verdure, fait
déjà une belle étape. Mais il y a mieux encore : dans
ce village, l’histoire se raconte au fil de l’eau…
• Circuit au fil de l’eau :
visite guidée gratuite
sur réservation.
Groupes : 2 € par personne
Rens. à l’Office de tourisme
Fontaines et patrimoine,
le village pas à pas
> En visite libre ou guidée, Eyguières livre
ses secrets réunis dans un circuit de 10 lieux
où l’eau chemine sous vos pieds : vous
croisez ainsi 5 des 7 fontaines du village,
dont la fontaine Coquille, insolite balise du
chemin de Saint-Jacques de Compostelle
(le GR6 passe par Eyguières). Également au
programme, la porte Calade, qui protégeait
l’entrée du village au Moyen-âge, la
médiathèque dans un ancien moulin à huile
restauré, l’Église Notre-Dame-de-Grâce
dont l’intérieur révèle vitraux rares et beaux
autels, où encore la Croix de l’hirondelle,
la plus connue des nombreux oratoires et
croix que compte Eyguières.
POURSUIVRE
VOTRE
ROUTE
Un crochet par le Vallon des Glauges est
recommandé. De la place Monier, prenez la
D17 direction Aureille. Après le tunnel de
platanes longeant le cimetière avec ses ifs
joliment taillés, la direction du Vallon est
indiquée à 1km à droite, suivre le chemin de
Saint-Pierre, puis le chemin des Glauges.
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Le vallon des Glauges, paysage de rêve
> Le chemin révèle un paradis naturel, peuplé d’oliviers, tapissé de
vignes et de garrigue, écrin d’un iris sauvage qui a donné son nom
au vallon. Main droite, les dentelles calcaires de la Coste Fère ; main
gauche, la masse minérale des Opies. Au milieu coulait une rivière,
il y a des millions d’années : la Durance. On croise des départs de
balades (GR6, Mont Menu…). Après 1 km environ, voici le domaine
du Vallon des Glauges, qui propose une huile d’olive savoureuse et
des vins médaillés, tout en AOC
et agriculture raisonnée. Un peu
Domaine du Vallon des Glauges
plus loin sur le chemin débute
• Tél. 04 90 59 81 45
l’ascension en randonnée vers la
• www.vallondesglauges.com
Tour des Opies et son panorama
extraordinaire.
Km 31. Lamanon, parking de la Maison
du Temps Libre.
Pour rejoindre le centre du village, repassez
par l’allée des platanes jusqu’au bourg.
lamanon
le village au pied
d’un massif forestier
POURSUIVRE
VOTRE
ROUTE
Revenez tout droit à Eyguières, jusqu’au
rond-point de la vierge. Tout droit encore,
direction Lamanon. Sur votre droite, pardelà une vaste oliveraie, le regard porte
jusqu’à la Crau salonaise. Le relief des
Alpilles s’estompe. Au km 30, un quartier
résidentiel à l’ombre d’une forêt communale
annonce Lamanon. Arrivé à un rondpoint à l’entrée du bourg, prenez à droite
direction Salon. Sur votre gauche, le géant
de Provence (voir plus loin)… Puis tout de
suite à gauche vers le parking.
> Bâti sur l’ancien lit de la Durance,
Lamanon fut créée en 1745 lorsqu’une
cinquantaine de maisons prirent place
autour du château édifié vers 1660 par les
seigneurs Lamanon de Cadenet. Le village
coquet tout en longueur a gardé son
paysage très arboré, au pied d’une colline
de chênes et de pins où se cache un site
exceptionnel.
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Le site de Calès : sensation d'histoire
> Depuis le village, on monte par une calade où la roche et
les couches de pierres révèlent les occupations successives
du lieu : les Romains dans un castrum au Ve siècle, un seigneur
catalan en son château médiéval au XIIe siècle, des villageois
jusqu’au XVIe siècle. Bientôt apparaît un cirque de nature
dont les falaises de grès montrent de curieuses excavités :
les grottes de Calès. Anciennes carrières exploitées pour
construire le château, elles ont été aménagées en quelques
116 grottes d’habitations et alimentaires pour devenir village
troglodytique : 200 âmes vivaient là à la fin du XIIIe siècle.
Pour comprendre le fonctionnement de cette communauté,
et plus généralement tout savoir sur le site depuis le
Néolithique, une visite commentée est recommandée.
En visiteur libre, comptez deux bonnes heures pour faire
le tour de ce concentré d’histoire et de nature, unique en
France, qu’est le site de Calès : chapelle SaintDenis, contemporaine du château médiéval
et bien restaurée, le plateau Saint-Jean et son
panorama sur les Alpilles, le Ventoux et même
les Alpes… Attention : certaines zones du site
sont dangereuses. Suivre très attentivement
les recommandations des panneaux d’accueil.
De retour au village, le musée de Calès
vous attend dans l’hôtel particulier appelé
«le Cabaret» où loge également l’Office
de tourisme.
Association Calès Saint-Denis
• Tél. 06 76 51 76 22
• [email protected]
• www.cales-lamanon.fr
• Entrée gratuite au musée de Calès
• Visites de Calès commentées
par les bénévoles : réservées au
groupe à partir de 15 personnes
Le géant de Provence,
monument de nature
> De ce platane d’Orient, le plus grand
d’Europe (20 m de hauteur et 7,5 m en
tour de tronc), on dit qu’il fut planté
par Catherine de Médicis de passage à
Lamanon pour aller écouter les prédictions
de Nostradamus à Salon. Cette légende
lui donne dans les 400 ans, il en a
plus sûrement 300… On l’admire sans
l’approcher, il vit sur une propriété privée…
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POURSUIVRE
VOTRE
ROUTE
Repartez direction Alleins par
la D17d. Après environ 2 km,
prendre à droite, toujours vers
Alleins. La route passe au-dessus
du canal EDF.
La campagne agricole s’étend
entre le petit Luberon, au loin,
et les garrigues des collines de
Roquerousse. Arbres fruitiers et
serres rythment le trajet. Dans
pont-royal
Km 41. Pont Royal, entrée
du domaine de Pont-Royal
chic et charme
> Aujourd’hui village touristique piétonnier qui compte l’été quelque 3500
habitants, Pont-Royal fut autrefois un simple hameau dont l’origine remonte au
Moyen-âge. Vers le XIIIe siècle, le moulin de Vernègues était le moulin à grains de
la seigneurie locale et plus tard un relais routier pour les calèches. Il accueille de
nos jours un élégant hôtel - restaurant 4*. Au XVe siècle, le Roy René chassait sur
les terres alentour, dont 180 hectares sont aujourd’hui dédiés aux loisirs sportifs.
Alleins, suivez le centre ville puis
Pont Royal, puis Mallemort par
la D16. Prenez ensuite à droite la
N7 direction Pont Royal. L’entrée
du domaine se fait par le D561
après un grand rond-point.
Pont-Royal
Village-club Pierre&Vacances
• Tél. 0 892 70 01 30
• www.pierreetvacances.com
• www.golf-pontroyal.com
Le golf de Pont-Royal :
swing de soleil
> Seul green en France dessiné par le maître
Severiano Ballesteros, le golf du domaine aligne ses
18 trous dans un paysage superbe de garrigues et
pinèdes, dont le vallonnement offre de nombreux
panoramas sur les massifs. Dès l’entrée dans le
domaine, on longe le fairway verdoyant des trous
n°4 et 5. Apprécié des amateurs, le parcours est
aussi l’étape des professionnels lors des Masters 13,
tournoi annuel international.
Dernièrement créé, le centre d’entraînement de
la Durance 6 trous permet de s’échauffer ou de
s’entrainer, dans un complexe entièrement dédié à
l’apprentissage et au perfectionnement du golf.
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Val de D
POURSUIVRE
VOTRE
ROUTE
De retour au rond-point, prenez la direction
du hameau de Cazan par la N7. 1 km après
Cazan, prenez à gauche la direction de
Charleval. La route commence dans les
vignes et se poursuit en longeant la forêt
communale de Charleval, au pied de
la chaîne des Côtes. Sur votre gauche,
toujours le petit Luberon et les étendues
agricoles en plaine. À l’arrivée sur Charleval,
suivez l’avenue du Bois puis tournez à droite
sur l’avenue Gaston Roux, jusqu’à la place
André Leblanc.
Km 52. Charleval,
place André Leblanc,
devant l’Office de tourisme
Charleval
rurale pas Ibanale
> Fondée en 1741 par César de Cadenet qui voulait loger les
familles chargées de cultiver ses terres, Charleval a obéi à la
vision rectiligne de son créateur. Autour du château, à l’époque
relais de chasse, les rues tracées au cordeau forment un bourg
ancien aux perspectives singulières en Provence. La présence
agricole est forte sur la commune, parsemée de jardins, vergers
et parcelles cultivées. Très convivial et familial, Charleval est
aussi le territoire de multiples loisirs et sports de nature (dont
un parcours aventure en forêt et une piscine dans la pinède).
Le centre ancien : géométrie fleurie
> L’avenue du Château est l’artère centrale du vieux Charleval. Elle mène jusqu’au canal
de Craponne, sous la façade XIXe du château, offrant un beau point de vue sur les rues
bien alignées du village (et un départ de balade le long du canal).
De là, on peut musarder au gré de l’inspiration, entre fontaines et maisons fleuries, en
passant par la mairie et les écoles de style néo-classique, l’église datée de 1745, ou
encore la bibliothèque municipale dans l’ancien moulin.
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Randonnée en forêt
sur les traces du passé
> Depuis le parking de l’Office de tourisme, il est
possible de rejoindre les itinéraires balisés en forêt
communale de Charleval (un sentier botanique est
proposé à l’orée des bois), pour une boucle de
5h30 entre vallons et crêtes de la Chaîne des Côtes.
Garrigue, chênaies et jardins naturels se succèdent,
avec de nombreux points de vue sur le Luberon, les
Alpilles, la plaine de Durance, Pont-Royal, Vernègues…
En chemin, on aperçoit les châteaux de Valbonnette
et Bonneval-Taillaides, souvenances de l’époque où
Charleval, avant de s’installer en plaine, se cantonnait
aux terres de coteaux.
Randonnées Topo 13,
• Chaîne des Côtes, Charleval, du côté de la Durance
POURSUIVRE
VOTRE
ROUTE
Du parking, repartez à droite par l’avenue de la Libération. Sur votre
gauche, les vignes du domaine de Sainte-Croix. Arrivé à la D561, prenez
à gauche direction La Roque d’Anthéron. Quelques centaines de mètres
plus loin, guettez une petite route sur votre gauche (D22) et empruntez-la.
Après un passage de garrigue en pente douce, vous pénétrez au cœur
de la plaine agricole.
Document disponible à l’Office de tourisme
ou sur www.visitprovence.com
Deux possibilités s’offrent à vous :
• Au premier croisement, prenez à gauche la D23
(« route des pylônes ») et filez droit sur Mallemort.
• … ou continuez tout droit au fond du val et suivez alors les
routes communales qui traversent tout près de la rivière
les champs, les serres et les hameaux fermiers du Colombiers,
des Hautes et Basses Royères, des Capriers et de Bramejean pour
retomber sur la D23. Un peu plus longue, mais pittoresque, cette
variante comporte très peu d’indications routières : il est prudent de
disposer d’un atlas routier ou d’un système GPS pour se repérer.
Dans un cas comme dans l’autre, vous passez, aux environs du km
68, devant l’Étang de pêche de Mallemort : une halte paisible avec
guinguette et restauration, où même les novices pourront taquiner
la truite. Un peu plus loin, c’est le retour à Mallemort. Après le canal
EDF, gardez la droite. Au carrefour, à gauche vers le village. Tout droit
jusqu’à un feu, puis à gauche et enfin à droite au rond-point suivant.
Vous voici revenu à votre point de départ…
Route de l'Etang de Berre
Un littoral dans les terres
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aire 2
La route de l’Étang de Berre signe la rencontre (ou les retrouvailles) avec un littoral et avec
l’Histoire. Celle qui nous relie à l’Antiquité, quand l’Empire romain creusait un canal pour faire
de l’étang le petit frère de la Méditerranée. Celle qui, de Rome et des civilisations antérieures,
nous a laissé d’étonnants vestiges tout au long du chemin. Le patrimoine qui vous attend est
aussi naturel : unique en France, l’écosystème de l’Étang est une mosaïque de milieux fragiles,
à la rencontre des nappes salées et de l’eau douce des rivières et fleuves affluents. Quant au
paysage, il vous en fera voir de toutes les couleurs : rives étincelantes de la mer intérieure,
richesse de la terre agricole sur la plaine alluvionnaire, sentiers secrets aux replis des collines…
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> Parcours et étapes
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Départ et retour : Lançon-Pro
Distance estimée : 75 km
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Pour rejoindre l’Office de tourisme remontez
l’avenue Saint-Cyr.
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SALON-DE-PROVENCE
PÉLISANNE
D22a
> Foyer de civilisation au Néolithique,
s’organise en domaine à
l’époque romaine. Puis elle intègre
la seigneurie des Baux au XIIe siècle,
époque de construction d’un château
autour duquel les villageois se
regroupent aux XIVe et XVe siècles.
Lançon se développe ensuite en
préservant un terroir peu avare
de ses richesses et un beau
patrimoine bâti en son cœur
ancien. C’est ici que commence
votre belle route…
CAZAN Lançon
D22b
D16
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LA BARBEN
D572
Etang de
Berre
POURSUIVRE
VOTRE
Le coeur historique : adorables ruelles
> Denis Nayrac
Ce ferronnier d’art vous ouvre
les portes de son atelier
afin de vous faire partager
sa passion du métal.
Dans ce lieu atypique,
de nombreuses œuvres
et sculptures sont exposées
de façon permanente.
www.denis-nayrac.com
> Au départ de l’Office de tourisme, une
boucle en dix étapes traverse les siècles,
du Moyen-âge au XIXe siècle : la seule rue
bien nommée Pavé d’Amour présente des
façades des XVIe, XVIIe et XVIIIe. Dans cette
rue, la Maison des templiers (ou Hôtel de
Foresta), de style Renaissance, est datée du
XVIe et classée monument historique. Rue
Puits de Picard, derrière le château médiéval,
on repère les contours des anciennes
fortifications dont le village a gardé trace.
Sur l’esplanade en haut de la rue de la Tour,
une table d’orientation illustre le magnifique
panorama de la plaine salonaise et la
base aérienne, surplombées par les reliefs
ondulants des collines environnantes et ceux
plus tranchés des Alpilles. La visite égrène
ainsi de rue en rue les façades nobles, les
portes anciennes, les hôtels particuliers, les
édifices religieux, les lieux muséaux dédiés
à l’archéologie et aux arts et traditions
provençales… Tout ici murmure une grande
Histoire parfois piquée d’anecdotes, et tout
se raconte en visites guidée, audioguidée,
et même théâtralisée avec comédiens en
costumes.
ROUTE
Remontez l’avenue de Saint-Cyr. Au
feu à gauche, puis suivez la direction
de Saint-Chamas. Vignes, prairies,
bosquets à droite, massif de Lançon
à gauche, par dessus la butte qui
cache le canal EDF… Agriculture et
nature dialoguent autour de vous. Au
4e kilomètre environ, on aperçoit le
village perché de Cornillon-Confoux
sur la droite.
C’est alors que le paysage
s’épaissit et se vallonne :
on descend vers l’Étang.
De beaux ensembles arborés se
succèdent, le Parc communal des
Creusets apparaît bientôt sur la
gauche. Après deux ronds-points,
c’est l’arrivée sur Saint-Chamas.
Encore un rond-point (le Pont Flavien
est sur votre droite) : suivez les
directions centre ville et descendez
vers le port par l’avenue René
Seyssaud. Vous découvrez alors
l’anse de Saint-Chamas. La route
longe le port de plaisance jusqu’à
une patte d’oie. Virez à gauche, et
voici le port de pêche.
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Itin coeur
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Km 10. Saint-Chamas, place du 8 mai 1945
Pour rejoindre l’Office de tourisme, laissez le port
derrière vous pour emprunter à pied la rue Marcel
Bœuf, après 5 rues croisées, vous y êtes.
Saint-Cham
as
> Marius Bernard
impressions sensIIbles
> Tout part du Baou, cette colline de
safre couronnée de calcaire qui définit la
géographie si particulière de Saint-Chamas.
Du Ve au XVIe siècle, le village vit perché là,
protégé par des fortifications. Puis il s’organise
au pied du baou en deux quartiers : le Pertuis
côté étang, le Delà côté terres. Ces contrastes
plaisent aux peintres du XIXe, dont un grand
précurseur du fauvisme, René Seyssaud, qui
finira sa vie ici. Le village, très plaisant à visiter,
reste une terre d’accueil pour les artistes
présents dans leurs galeries, ainsi qu’à la
chapelle Saint-Pierre et au Musée Municipal.
Entreprise historique
de l’économie saintchamasseenne,
le fabricant
de spécialités
provençales cuisinées
vient de fêter ses 50
ans. « L’usine qui
sent bon » se visite
sur demande.
www.marius-bernard.fr
Le circuit des sites et monuments :
le village bien né
Le port et les habitats
troglodytiques : un goût d'ailleurs
> À l’arrivée sur le port de Saint-Chamas,
place du 8 mai, l’ambiance de village de
pêcheurs est au moins aussi authentique
qu’en Méditerranée. Il y a des muges et
des loups dans l’étang, un signe de plus
de sa renaissance dont bénéficie la pêche
artisanale locale. En levant le nez, on
remarque que le baou est constellé de
baies vitrées. Édifiées à partir du début
XVIIe pour la plupart, les baumes creusées
dans le safre ont servi d’entrepôts avant
de devenir de confortables appartements
(une vingtaine, dont un meublé de
tourisme).
> Saint-Chamas propose à la découverte des curieux une
douzaine de sites historiques et naturels. Le Pont Flavien,
monument classé du 1er siècle avant JC, reste le fleuron du
patrimoine local : les attelages reliant Massilia (Marseille) à
Arelate (Arles) ont laissé leurs traces…
L’Ancienne Poudrerie constitue aujourd’hui un parc naturel
remarquable : la fabrication de poudre à munitions a
laissé place à la sérénité d’un espace de balade sur 120 ha
où s’épanouit une biodiversité exceptionnelle.
Etang de
Berre
POURSUIVRE
VOTRE
ROUTE
Repartez le long du port de plaisance, au
carrefour tout droit pour continuer à longer le
golfe. Sur la droite, avant un virage, le lavoir
des contagieux, daté du XVIIIe. Suivez la route,
puis tournez à gauche au premier rond-point. Au
deuxième tout droit, et retour à l’entrée de SaintChamas. Prenez à droite la D10, direction Berre.
Après un dernier rond-point, l’Étang de Berre
apparaît en majesté. Admirez sur la droite le
paysage de marais de la Petite Camargue, où
coexistent une faune et une flore aussi fragiles
que précieuses.
Km 31. Berre l’Étang, avenue du 8 mai 1945
Pour rejoindre l’Office de tourisme, remontez à
la pointe du parking à pied, suivez l’avenue qui
oblique à gauche pour revenir au rond-point,
prenez à droite l’avenue Roger Salengro.
L’itinéraire se poursuit entre l’étang et les
garrigues de la chaîne de La Fare. Au km 20,
la direction de Berre par la D21b apparaît,
suivez-la. La route parcourt l’Étang, dans une
plaine lagunaire semée de cultures et d’épaisses
roseraies. Après 3 km environ, une voie sur la
droite (pile en face des bâtiments Fouré-Lagadec)
vous mène à la plage de Champigny, aussi
nommée plage des merveilles : palmiers,
plaisance, bistrots, plage de sable avec vue sur
Saint-Chamas… Si vous voulez vous baigner
dans l’Étang, c’est l’endroit idéal. Après le
hameau de Mauran, vignes, terres agricoles
et prairies se succèdent. Peu après, vous
entrez dans Berre. Au premier rond-point tout
droit, puis suivez la direction du centre ville au
prochain carrefour. Au deuxième rond-point,
prenez la direction de l’Office de tourisme. Arrivé
sur la place de l’Hôtel de ville, prenez à gauche
et remontez l’avenue du 8 mai 1945 jusqu’à un
parking.
ng
BERRE l’éta
visage Ibalnéaire
> La puissance industrielle de Berre l’Étang appartient à l’histoire récente. L’histoire
ancienne date des premières occupations de ses rives au néolithique, comme en
témoigne des vestiges d’une cité antique aux environs de la plage de Champigny.
À partir du XIe siècle, Berre est une place forte convoitée. Ses attraits
d’aujourd’hui sont multiples : un important terroir viticole et maraîcher,
15 km de littoral sauvage et préservé, un art de vivre riche de traditions et
de festivités, un goût partagé de fleurir la ville…
La Chapelle Notre Dame de Caderot
> Située à l’entrée de Berre par la D21, près du cimetière, c’est le 2e monument historique
le plus ancien de la ville. Construite dès le 2e siècle sur les fondations d’un temple païen,
la chapelle est déjà répertoriée au 3e siècle de notre époque. Elle fut détruite lors des
guerres de religions par les Italiens en 1591 et subit une destruction partielle. Elle sera
reconstruite à l’identique au 17e siècle. Les plans n’ont jamais été modifiés, seule la toiture,
à l’origine en pierre plate, a été refaite. La chapelle était utilisée lors de pèlerinages
jusqu’au milieu du 19e siècle. Longue de 32 mètres, on trouve à l’intérieur de l’édifice, un
imposant et magnifique retable, parfaite représentation de la Renaissance et datant de
1507, avec une statue de la Vierge en marbre de Carrare, un autel, un tabernacle et des
stalles sculptées. Une légende raconte qu’en l’an 1325, un majestueux taureau qui traversa
à la nage l’Étang de Berre sortit de l’eau et s’arrêta au pied d’un genévrier appelé en
Provençal : Cade. Curieux de voir cet animal au pied de cet arbuste, certains paysans
y découvrirent une urne comportant des écrits, des cheveux et un vase en cristal
contenant du lait de la Vierge Marie. Frappés par ce signe, les paysans édifièrent un
oratoire qui deviendra au fil des siècles la fameuse Chapelle Notre Dame de Caderot.
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au
Km 35. Rognac, boulevard Frédéric Mistral
Sentier de randonnée
> L’étang de Berre offre des paysages d’une grande
diversité situés au cœur du département et connectés
à la plupart des grands massifs naturels. Le réseau
de sentiers permettant de parcourir ses rives est
abondant. Un sentier de 8,8 km, inauguré en 2012,
est accessible tout le long de l’année. Il longe l’étang
pour découvrir une petite Camargue Berroise.
Celui-ci débute de la cave coopérative
de Berre l’Étang, pour rejoindre
l’embouchure de l’Arc via les bords
de l’étang pour revenir à son point
de départ en longeant le cours d’eau.
Ce nouveau parcours se rajoutera, à
moyen terme, à la série de différents
sites ouverts autour de l’étang pour
une découverte pédestre de la faune
et de la flore locale.
POURSUIVRE
VOTRE
ROUTE
Ressortez du parking pour emprunter la patte d’oie qui lui fait face par la droite. Un peu
plus loin sur votre droite, le parc Henri Fabre. Au rond-point, direction Rognac par la D21
vous longez l’imposant complexe pétrochimique de Berre, le plus grand d’Europe (visites
possibles, renseignements à l’Office de tourisme). Sur votre droite, l’Étang de Vaïne, et à
l’arrivée sur Rognac, le marais de la Tête Noire vaste espace naturel préservé (17 ha de
zone humide). Deux itinéraires sont alors possibles pour vous. Soit vous prenez à droite la
D113 et longez l’Etang de Vaine jusqu’à la base nautique de Rognac, soit vous continuez
tout droit et vous apercevez en face de vous un vaste plateau souligné d’escarpements
calcaires. Si vous allez tout droit, vous quittez la
D21 par la droite en direction du centre de Rognac.
En sortant de cette bretelle, prenez tout de suite à
gauche en passant sous le pont de chemin de fer, puis
la deuxième à gauche : vous voici sur le boulevard
Frédéric Mistral. De là, deux options s’offrent à vous :
prendre la deuxième rue à droite (boulevard Aristide
Briand) pour faire étape dans le patrimoine rognacais
(Église et Centre Culturel, pigeonnier, oratoire…) ou
continuer tout droit en direction du plateau.
Rognac
rivages, plaine et
plateaux escarpés
> Dans le relief contrasté du territoire
rognacais, les hommes ont longtemps
cherché leur place : les rives de l’Etang
pour les chasseurs- pêcheurs d’il y a
cinq millénaires, un village en plaine
et un refuge sur les hauteurs pour les
Ligures, plusieurs domaines disséminés
à l’époque romaine, un château
seigneurial et son village perché au pied
du Castellas vers l’an Mil, des hameaux,
embryons de la ville actuelle, parmi les
terres fertiles en bordure de l’Etang
au XVe siècle. Rognac est aujourd’hui,
une cité vivante courant de rivages
en collines.
Etang de
Berre
Le plateau de Rognac : panorama géant
> Des parkings vous accueillent à chaque niveau de
plateau. Sur le premier plateau, les vignes alternent
avec les champs d’oliviers. La forêt, dévastée par le
grand incendie de 2004 renaît progressivement et un
chemin vous conduit au pied de la croix de Rognac qui
surplombe la ville.
Sur le deuxième plateau, l’endroit vous réserve le plus
beau point de vue de la route. L’Etang de Berre, bien
sûr, mais aussi le Ventoux au nord-ouest, les chaînes
des Côtes de la Fare, et au sud, le massif de la Nerthe…
Entre le littoral urbanisé et le calme sauvage des
hauteurs, le contraste est saisissant. Vous êtes sur
le plateau de l’Arbois, site Natura 2000.
Depuis peu, le GR 2013 traverse ce site magnifique
jusqu’à la gare TGV plus à l’est. Ici est un point de
départ ou de passage de multiples itinéraires de
randonnées pédestres ou cyclistes qui serpentent
dans la colline où vous pourrez découvrir la cascade
de Rognac.
Le massif de l’Arbois est un vaste espace naturel de
plus de 2000 ha qui permet de préserver une faune et
une flore très riche, mais il est surtout le royaume de
l’emblématique et rare Aigle de Bonelli que vous aurez
peut-être la chance d’apercevoir.
POURSUIVRE
VOTRE
ROUTE
Redescendez jusqu’au boulevard F. Mistral, prenez à
droite l’avenue Gustave Courbet. Au premier rondpoint à droite et au deuxième rond-point tout droit
direction Velaux. La route longe le plateau en traversant
les champs d’oliviers, et révèle sans tarder la longue
façade de Velaux, étendue sur la colline et surmontée
de sa tour ronde.
Un rond-point indique la direction du village de Velaux
à droite, quelques mètres avant la coopérative oléicole
où une halte est bienvenue.
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Km 54. Velaux, place François Caire
Velaux
les temps des collines
La coopérative oléicole de Velaux :
étape gourmandise
> Dernier des trois moulins
du village, c’est aussi l’un des
rares en Provence fonctionnant
encore avec meules en granit
et presses. La récolte d’un
bon millier de coopérateurs
permet de produire chaque
année un large choix d’huiles
traditionnelles, AOC Aix-enProvence et bio, disponibles
sur place aux côtés de diverses
spécialités artisanales du
terroir provençal local.
Coopérative oléicole de Velaux
• Tél. 04 42 46 31 07
• www.moulindevelaux.com
> Le patrimoine de Velaux
se dévoile tout au long
de l’itinéraire des Flâneries :
église Saint-Trophime, beffroi,
plateau de La Palun, mairie
du XIXe siècle, etc. La Tour
du XIVe siècle qui domine
le centre-ancien devient,
dans les années 1980, le
premier musée de la ville.
Elle présente l’histoire de
Velaux et les collections issues
des sites archéologiques de la
commune, notamment celui de
Roquepertuse. Ses terrasses
offrent un beau belvédère
sur l’Etang de Berre et les
paysages alentours. Au Moulin
Seigneurial, ancien moulin
à huile converti en musée,
sont entre autres exposés les
fossiles de l’Atsinganosaurus
Velauciensis, unique spécimen
de ce dinosaure du Crétacé
Supérieur découvert à Velaux.
POURSUIVRE
POURSUIVRE
VOTRE
VOTRE
ROUTE
La route monte en douceur vers le
village, accompagnée de quelques
coteaux de vignes et d’étendues
agricoles en piémont. Après le
cimetière, tout droit au premier
carrefour, puis à gauche au second.
Remontez l’avenue de la République
jusqu’au parking des places JeanBaptiste Comte ou du Bon Puits, ou
bien jusqu’à la place François Caire.
ROUTE
Du centre ancien, laissez la place François
Caire sur votre gauche pour redescendre
par l’avenue de la gare. Prenez la direction
de Coudoux à la bifurcation. Devant les
quatre tours, suivez l’avenue à droite.
Juste avant de traverser la voie ferrée,
empruntez la petite route qui file à droite et
roulez jusqu’au panneau signalant le site
de Roquepertuse. Suivez le chemin en face
du parking, le long de la forêt : le site est à
quelques centaines de mètres plus loin, sur
la gauche.
Etang de
Berre
Le moulin à huile de la Fare :
trois siècles d'activité
> Installé dans une jolie bastide, le moulin de La Fare
est le plus ancien des moulins en activité de la région :
achevé en 1710, il a résisté aux crises et intempéries
pour devenir coopérative en 1925. Dans une belle
boutique sous la voûte, on trouve les gammes issues
des oliveraies alentours : AOC Aix-en-Provence,
assemblage traditionnel de quatre variétés et huiles
monovariétales (Aglandau, Picholine, Salonenque).
L'oppidum de Roquepertuse :
mémoire millénaire
Moulin à huile de la Fare
• Tél. 04 90 57 65 07
• www.lemoulindelafare.fr
> Situé contre le plateau des amandiers en surplomb de
la vallée de l’Arc, ce site classé monument historique a
révélé des traces d’occupation remontant au néolithique,
puis deux séquences d’habitats villageois, au Ve puis au
IIIe siècle avant notre ère, lorsque le village celto-ligure
occupait plus de 5000 m2 du site. La découverte de
plusieurs pièces sculptées à cette époque ont donné
au site une renommée mondiale. Les tables de lecture
installées parmi les vestiges vous guident dans la
compréhension de ce lieu dont la destruction, vers - 200
avant JC, reste un mystère.
POURSUIVRE
VOTRE
ROUTE
Revenez au passage à niveau, le
franchir pour suivre la D20, direction
La Fare les Oliviers. Au rond-point,
à gauche. Jolie perspective à droite
sur la chaîne de La Fare, tandis qu’on
laisse à gauche les contreforts de la
colline de Velaux. À l’approche de La
Fare les Oliviers, vers le km 65, un
panneau indique le moulin à huile sur
la gauche.
POURSUIVRE
VOTRE
ROUTE
Revenez sur l’avenue principale et remontez
jusqu’au cours Charles Galland pour vous
garer au cœur du village de La Fare les Oliviers.
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VOTRE
Km 67. La Fare les Oliviers, cours Charles Galland
Oliviers
La Fare les
terre d’huile
> Les Romains sont les premiers habitants connus de la plaine de La Fare.
Au Moyen-âge, le peuplement va sur les hauteurs, autour de la place forte
du Castellas dont on peut encore visiter les ruines aujourd’hui, réparties
sur trois terrasses autour d’une épine rocheuse dominant le village. Sous la
seigneurie des Forbins, débutée au XIVe, les villageois irriguent et cultivent
les terres, La Fare connaît une certaine prospérité entre vignes, maraîchage,
céréales et bien sûr oliviers. L’agriculture restera longtemps sa principale
richesse. Aujourd’hui, La Fare est un village dynamique doté d’un bel
espace en pleine nature avec en toile de fond la colline farenque. On peut y
pratiquer la randonnée, le VTT, l’escalade ou encore la course d’orientation.
ROUTE
Reprenez l’avenue principale de La Fare.
En sortie de village, un rond-point : prenez la D10
direction Saint-Chamas. Entre domaines viticoles
(Château-Virant et plus loin vers Saint-Chamas
Château Calissane et Suriane), serres maraîchères
et oliveraies (on croise le Moulin d’Hortense et Perle
de Provence), la route sillonne le terroir de
Lançon-Provence : il est possible de s’arrêter
chez tous ces producteurs qui jalonnent la
route pour visiter (sur rendez-vous, liste
complète et renseignements auprès de
l’Office de tourisme de Lançon) et/ou acheter
à la propriété. Vers le km 70, une bifurcation
à droite indique la direction de Lançon.
On monte dans le massif sur fond de
garrigue rase à chênes kermès et romarins.
Les roches éparses se rassemblent et
culminent au rocher de Château-Virant qui
se rapproche sur la gauche.
Un parking vous permet d’admirer un
merveilleux panorama, le dernier de votre belle
route : ultime coup d’œil sur l’Étang de Berre, alors
qu’au loin, plein sud-est, la massive Sainte-Victoire
se dessine. Il est temps de redescendre vers Lançon.
La cave coopérative : vins de qualité
> Elle propose des vins accessibles et de
très bonne qualité (17 médailles décernées
en 2014). La construction de la cave vinicole
en 1929 marqua un tournant dans l’activité
agricole du village. Petit à petit, les pieds de
vigne ont remplacé les oliveraies, tendance
précipitée par le froid des hivers de 1929 et
1956. La cave produit chaque année près de
15 000 hectolitres de vin.
Cave coopérative
• 04 90 42 61 47
• www.vignerons-castellas.fr
Au km 75, c’est l’arrivée : traversez la nationale
(remarquez sur la gauche la chapelle Saint-Cyr,
joyau de l’art roman). En remontant l’allée parallèle
à la nationale, vous arrivez à la majestueuse Cave
des Coteaux de Lançon.
Route des Collines Salonaises
Le charme en relief du massif des Costes
itinér
aire 3
La route des collines salonaises est une
balade entre les îlots de garrigues et les
vallons cultivés du Massif des Costes, avec
une belle fin de parcours en descente
dans la forêt du val de Cuech jusqu’à
Salon-de-Provence. Oliviers, chênes verts,
pins d’Alep et genévriers accompagnent
votre itinéraire, marqué par de grands
moments de paysage.
Une certaine idée de la Provence s’offre
à vous, entre images familières et vrais
étonnements à la rencontre de villages,
de patrimoine, de nobles vestiges, d’un
terroir vivant à déguster, d’artistes,
d’artisans d’art et de métiers rares, de
grands espaces naturels à explorer…
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> Parcours et étapes
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Départ : Pélissanne, parc Rou
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Arrivée : Salon-de-P
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Distance esti
• D22a jusqu’à La Barben
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• D22 via Cazan et D22b jusq
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• D68 et D16 jusqu’à Salon-d
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SALON-DE-PROVENCE
PÉLISANNE
D22a
LA BARBEN
D572
Km 0. Pélissanne, parc Roux-de-Brignoles,
devant l’Office de tourisme
Pélissanne
la Ibelle de la Touloubre
> Découvertes sur le site archéologique de la Chapelle
Saint-Laurent-de-Cabardel, les premières traces
d’habitat dans le village remontent à la Préhistoire
(vers 4000 av. JC). Dès l’Antiquité, Pélissanne est un
carrefour d’échanges commerciaux : la voie aurélienne
et les voies à ornières des Côtes et de Redourtière
relient alors la cité aux grandes villes romaines (certains
tronçons sont encore visibles aujourd’hui). Au XVIe
siècle, l’agriculture connaît un nouvel essor grâce au
Canal de Craponne. Pélissanne prospère au-delà de
ses fortifications : absorbés dans de belles demeures
construites lors des siècles suivants, les remparts du
XVe donnent au cœur du village sa forme circulaire.
alonaises
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s
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n
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l
l
o
C
Le centre ancien :
dans les pas des époques
> Votre belle route débute par une flânerie
au fil des ruelles historiques du centre
de Pélissanne. Les siècles architecturaux
se conjuguent en façades : XVIe, XVIIe et
XVIIIe sur la Place Cabardel, par exemple,
à côté du beffroi. Les maisons de village
style Renaissance et de nombreux hôtels
particuliers bien conservés éclairent le
regard, également sollicité par la fontaine
du Pélican, datée de 1769 et classée
monument historique, par le lavoir, le
presbytère dont l’entrée date du XVIIe,
l’église néo-classique Saint-Maurice, la
chapelle des Pénitents gris…
> Le marché de Pélissanne
À voir le dimanche, les allées
qui s’étendent au pied du village
rassemblent producteurs locaux
et bio ainsi qu’une belle offre en
artisanat d’art.
Du moulin Jean Bertrand
au moulin des Costes
> Dernier représentant d’une intense activité moulinière
observée jusqu’au XIXe sur le canal de Craponne et la
Touloubre voisine, le moulin des Costes est installé à côté
des voûtes d’arêtes du moulin Jean Bertrand, construit
en 1775 pour le moulin à farine et 1786 pour le moulin à
huile. Les anciennes et nouvelles installations se visitent
sur demande.
Proposée dans la boutique en
AOC Aix-en-Provence, fruité
vert/pays, fruité noir/tradition et
variétale, l’huile d’olive du moulin
est la plus médaillée de France :
six fois au concours général
agricole.
Moulin des Costes
• Tél. 04 90 55 30 00
• www.moulindescostes.com
POURSUIVRE
VOTRE
ROUTE
Quittez le parc Roux-de-Brignoles,
remontez le boulevard Gambetta
et prenez à gauche sur l’avenue du
Général de Gaulle. Au rond-point,
prenez tout droit la direction de La
Barben. Jalonnée de haies feuillues,
la route traverse à l’ombre des
platanes une succession de hameaux
résidentiels dispersés dans les
bosquets. Après 2 km, La Barben
apparaît.
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au
Château de La Barben
• Tél. 04 90 55 25 41
• [email protected]
• www.chateau-de-la-barben.fr
• Visites avec guides costumés,
jeux-découvertes pour les enfants.
• Animations thématiques.
• Chambres d’hôtes.
Km 2. La Barben, place Jean Moulin
La BarIben
sa majesté nature
> Village tranquille et largement boisé, la Barben
s’épanouit en rive de Touloubre autour d’un petit bourg
où le marché prend ses quartiers chaque semaine.
L’histoire des lieux semble liée pour l’éternité au
château qui se dresse sur un éperon rocheux depuis un
millénaire, à deux kilomètres vers l’est.
POURSUIVRE
VOTRE
ROUTE
Prenez à droite la direction
du château et du zoo. Après
quelques villas, le paysage se
dégage : vignes, vergers et
oliviers se répandent sur les
coteaux. Puis on longe une futaie
pour voir apparaître le château,
en apesanteur par dessus
d’immenses platanes au milieu
desquels trône un séquoia géant.
Le Château de la Barben :
un joyau de Provence
> D’abord forteresse médiévale au service du Roi René
puis des marquis de Forbin, le château abandonne
sa vocation défensive au XVIIe siècle pour devenir
résidence de plaisance. De fait, cohabitent dans
l’enceinte de ce monument historique les tours austères
de l’ancienne place forte et l’élégance classique du
château restauré au temps des Lumières. L’ensemble
compte une soixantaine de pièces (dont
un quart se visite), entièrement décorées
et meublées d’époque : tapisseries
d’Aubusson, plafonds à la française,
décors de gypserie, toiles peintes,
cuir de Cordoue… Le Nôtre, ami des
Forbins, a dessiné les magnifiques
jardins à la française au pied du
château. La terrasse d’honneur dévoile
une très belle vue sur l’oasis de verdure
du Vallon Maurel (on peut randonner
dans le vallon à pied ou à vélo depuis
le parking du château), et au-delà vers
l’Étang de Berre.
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VOTRE
Parc zoologique : l'arche de la Touloubre
> À proximité du château, le plus grand parc animalier de Provence
Alpes Côte d’Azur présente au public près de 400 animaux du
monde entier, au fil de 9 km de sentiers dans un parc verdoyant
de 33 hectares. Un zoo nature, axé culture de la biodiversité :
nombreuses activités pédagogiques au programme.
ROUTE
Repartez par la route du château. Bifurquez tout
de suite sur la D22, direction route de la source.
Quelques mas contemplent la vigne en pied de
colline. Vers le km 7, guettez sur votre droite
la source d’Adane, que les Romains buvaient.
Cette source est un mystère : elle ne tarit jamais
et personne ne sait d’où elle vient. Arrivé sur la
D15, prenez à gauche, puis la première à droite
direction Cazan. Les collines douces des Costes
soulignent l’horizon. Bientôt la route s’élève
dans le massif, le long de garrigues, oliveraies
et affleurements calcaires.
Après un virage, les vignes de Château Bas
s’installent dans le relief habillé de maquis.
Une dernière côte et vers le km 12, un panneau
indique la direction de Cazan qu’il faut suivre. La
route redescend dans le vignoble, révélant un peu
Parc animalier
• Tél. 04 90 55 19 12
• www.zoolabarben.com
• Aires de jeux et de pique-nique,
restauration, boutiques…
plus loin une vue splendide sur le Luberon et le
viaduc du TGV Méditerranée. Au km 14, sur la
droite, le caveau de Château Bas où est proposée
la production du domaine (visites et dégustations
commentées possibles). Derrière le bâtiment,
on trouve les ruines d’un temple romain, qui
signale la présence vers 20-30 avant JC d’une
cité antique. Juste après, prenez à gauche pour
entrer dans le hameau de Cazan, à gauche encore
direction Vernègues par la D22b, à gauche enfin
pour entamer la montée vers Vernègues. On
croise sur la droite la chapelle Saint-Symphorien,
richement décorée (ex-votos et tableaux
séculaires). Au km 18, le château de Vernègues
surgit soudain par-delà les bois et les champs.
La route serpente parmi les restanques et vous
voici dans le village.
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Le vieux Vernègues :
mémoire d'un séisme
Km 19. Vernègues, rue de la Transhumance
Vernègues
terroir d’histoire
> Le plateau du Grand Puech qui domine le village est depuis plus
de 7000 ans témoin des allées et venues de l’homme à Vernègues.
Après les premières occupations au Néolithique et à l’âge de
Fer, les populations descendent cultiver la vallée de Cazan à
l’époque romaine (la cité antique de Château Bas le montre), puis
reviennent pour échapper aux invasions du Moyen-âge. Au VIIIe
siècle, un premier castrum annonce le château fortifié
de Vernègues, bâti entre le Xe et le XVe. Un village naît
dans ses remparts. Le 11 juin 1909, presque tout est
détruit par un violent tremblement de terre qui secoue
la Provence. Le nouveau village sera construit en
contrebas.
Randonnées Topo 13
• Chaîne des Côtes - Vernègues,
balade autour du village
Document disponible à l’Office de tourisme
ou sur www.visitprovence.com
> Du parking, rejoindre à pied le plateau : une
lande étirée offre une vue panoramique sur
les Bouches-du-Rhône, à contempler depuis
une table d’orientation installée sur l’ancien
moulin de Vernègues : à l’est la montagne
Sainte-Victoire, au sud l’Étang de Berre, à
l’ouest les Alpilles, au nord le Luberon.
Une balade de 2 km est possible autour des
ruines du village, de l’église Saint-Jacques
et du château seigneurial. À voir également
sur le plateau, un amandier âgé d’un demimillénaire et au nord-ouest une nécropole
rupestre paléochrétienne.
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Le jeune Vernègues :
métiers vivants
> Le village s’étage joliment en piémont
du plateau, offrant des vues élevées sur
le paysage provençal et la vallée de la
Durance. En cheminant, on croise les
échoppes, ateliers et galeries d’une
santonnière, d’un chevrier, d’un faïencier,
de sculpteurs, d’un artiste-peintre et d’un
ferronnier, ainsi que le patrimoine de ce
bourg déjà centenaire : le lavoir de Naud,
issu d’une fontaine utilisée dès le Moyenâge et l’église Notre-Dame-de-Lourdes.
Le village est aussi point de départ de
randonnées.
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VOTRE
ROUTE
Dans le village, continuez sur
la D22b, direction Alleins, puis
prenez à droite la D22d. La
route longe la pointe ouest du
plateau dont le dénivelé est
façonné par les restanques.
Arrivé à un carrefour, prenez
à droite, toujours vers Alleins.
Remarquez sur la gauche la
chapelle Saint-Jean de style roman provençal, datée du XIIe.
Le contournement du plateau du Grand Puech se poursuit sous une pente
forestière. On longe un talus planté, et la descente de la route du Calvaire
commence. La silhouette massive du petit Luberon s’impose à l’horizon,
au fil de lacets bien serrés et balisés de croix, glissant vers la plaine de
la Durance entre les alignements de pins nobles. 14 points de halte offrent
autant de panoramas sur Alleins en contrebas. Un parking vous attend dès
l’entrée du village, devant l’église à droite.
Km 25. Alleins, place de l’église
Alleins
merveille des siècles
> Alleins doit son existence à la
« Grand Fount », source autour
de laquelle bien des générations
d’hommes ont fait étape ou
se sont installés depuis le
Néolithique. Les Romains en
guerre contre les Teutons
établissent un premier
castrum. Un château primitif est
construit au Xe siècle. Le village
se développe autour, et s’enrichit
grâce à l’irrigation des terres par
le canal de Craponne qui longe
encore le bourg au nord.
Très bien conservées, les rues
anciennes d’Alleins regorgent
d’attraits architecturaux du XIIIe au
XVIIIe siècle : portes et portails, arcs
et croisées, façades, tour d’angle et
rempart…
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Le Beffroi,
frontière du vieux village
> Entrée principale d’Alleins au XVIe siècle, le
beffroi reste le vestige le plus monumental du
rempart qui s’étendait alors de l’église actuelle à la
chapelle des Pénitents. La herse et les mâchicoulis
sont d’époque, au contraire de la tour qui coiffe
le beffroi, ajoutée aux XVIIe et XVIIIe siècles.
Les fragments de frises sculptées sous la voûte
(guirlandes végétales, angelots et masque de
comédie) proviennent d’un mausolée gallo-romain.
Le château : éloquents vestiges
> Après avoir franchi le beffroi, on se rend
à pied au château qui occupe le cœur du
village. Reconstruit à la fin du XVe, il fut
occupé par la famille des Renaud jusqu’à son
démantèlement à la Révolution. Ses ruines de
grande envergure constituent un ensemble
remarquable pour revivre l’aube de la
Renaissance : esplanade, portail monumental,
cour du château, tour escalier, logis seigneurial
composé de plusieurs salles, remparts…
POURSUIVRE
VOTRE
ROUTE
Repartez par le calvaire et suivez la direction
d’Aurons sur la D16. La route monte alors vers
la forêt, laissant à droite le plateau agricole
du Sonnailler, où l’on peut randonner dans une
atmosphère de Toscane parmi les vignes et les
champs cultivés. Vers le km 30, on croise l’accès
au Château du Petit Sonnailler. Installé dans
une vaste demeure dont l’origine remonte au Xe
siècle, ce domaine viticole propose d’élégantes
chambres d’hôtes et des vins expressifs. Après
deux kilomètres, c’est l’arrivée sur le plateau
du Farigoulet, où le paysage prend des airs
de moyenne montagne. Un parking sur la
gauche permet de faire une halte pour admirer
le panorama bosselé entre collines et vallons
(départs de randonnées possibles à cet endroit).
Juste au niveau du parking, une bifurcation sur
la gauche indique la direction d’Aurons. Roulez
jusqu’au village entre les pins et les chênes et
suivez la rue principale pour arriver à un grand
platane.
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Le village :
concentré de Provence
Km 32. Aurons, place Louis Étienne
> La mairie, le jeu de boules, le
lavoir, l’église… Tout est là, autour de
l’immense platane à quatre bras qui
fêtera en 2020 ses 200 ans. Depuis ce
cœur pittoresque, la balade s’enroule dans les ruelles pour
révéler une trilogie du charme villageois : fleurissement,
pierres apparentes et tuiles en génoises. On peut monter
sur le rocher pour aller voir Notre Dame d’Aurons, vierge à
l’enfant en pierre d’Oppède : vue magnifique sur les collines
environnantes, la plaine salonaise se devine par-delà les
reliefs. Sous le rocher, les grottes du Castellas : ces salles
troglodytiques sont les uniques traces du château primitif,
aujourd’hui aménagées en salles d’exposition.
Aurons
la perle du Val de Cuech
> Vieux de onze siècles, Aurons a été peuplé dès la
Préhistoire et fut un camp romain dans l’Antiquité.
Une bonne partie de son histoire sommeille dans
les ruines du château du Castellas. Construit au Xe
siècle, il a connu une histoire mouvementée, de
nombreux propriétaires - des Comtes de Provence
à la maison des Cordoue - et deux emplacements :
sur le rocher jusqu’aux guerres de religion, puis en
contrebas du village où ne subsiste que deux tours
et une colonnade.
Les randonnées,
de plateau en plateau
> Le centre du village est aussi
départ d’une boucle de 3h30, qui
relie le plateau du Farigoulet au
plateau du Sonnailler à travers
pinèdes, chênaies, massifs de
genévriers et d’argelas, vignobles,
maraîchages, fermes médiévales…
avec un passage près de la
chapelle romaine de Saint-Martindu-Sonnailler (XIIIe).
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VOTRE
ROUTE
Revenez sur la D16, et prenez à gauche
direction Salon-de-Provence.
La route suit le plateau, puis amorce,
vers le km 36, la descente dans
la forêt du Val de Cuech, dans un
épais manteau de chênes, frênes,
micocouliers et pins, d’où surgissent
les aplombs rocheux.
Km 42. Salon-de-Provence, cours Gimon
Salon-de-Pr
ovence
l’invitation au Ibonheur
On traverse le massif du Tallagard,
paradis de promenades entre bories
et Bancaou, pinèdes et oliveraies,
garrigues et genêts, falaises et
cultures… Les résidences se font
plus nombreuses et, au détour d’un
virage, les premiers immeubles de
Salon apparaissent. Passez le canal,
prenez à droite au rond-point et suivez
la direction du centre ville pour entrer
dans le centre historique. Saluez la
statue d’Adam de Craponne en face de
la Mairie, et tournez à gauche sur le
cours Gimon (passage devant l’Office
de tourisme, parking souterrain de
l’Emperi quelques dizaines de mètres
plus loin).
La route est terminée ? Pas tout à
fait… Bienvenue à Salon-de-Provence !
> Datée à 871, la première mention écrite
connue de Salon situe les prémisses de la
cité sur un domaine agricole carolingien.
Au siècle suivant apparaît une position
fortifiée sur le rocher du Puech : le château
de l’Emperi domine la cité naissante qui
s’entoure de remparts au XIIIe siècle. À la
Renaissance, Adam de Craponne conçoit
et fait creuser un canal qui de la Durance
amène à Salon l’eau qui lui manque. Au
mitan du XVIe siècle, l’irrigation de la ville
et de la plaine de la Crau voisine marque
le début d’une ère de développement
économique qui voit Salon sortir de ses
remparts au XVIIe siècle. Fin XIXe/début
XXe, l’industrie savonnière connaît
un grand essor. En 1918, Salon-deCrau devient Salon-de-Provence.
La traversée du XXe siècle la voit
devenir un des grands pôles
d’attractivité du département, tout
en écrivant sa propre définition du
bien-être et de l’art de vivre.
Le centre ancien :
une atmosphère
et l'Histoire
> Autour de la place des
Centuries, Salon offre au
promeneur une riche expérience
de son patrimoine, entre rues
piétonnes animées et terrasses
ombragées : nombreuses
fontaines, (dont la plus célèbre
reste la Fontaine Moussue, datée
de la fin XVIIIe), monuments
médiévaux et renaissances
(Église Saint-Michel, collégiale
Saint-Laurent, tours du Bourg neuf,
de Galagaspe, de l’Horloge, Hôtel
de ville…), et statues illustres.
• Visites guidées
dans le cadre des Flâneries,
instants privilégiés.
Rens. à l’Office de tourisme
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La maison de Nostradamus :
esprit d'un visionnaire
> Michel de Nostredame passa la dernière
partie de sa vie à Salon-de-Provence, entre
1547 et 1566. Située dans la rue qui porte son
nom, la maison où l’apothicaire-astrophile
écrivit les Prophéties accueille aujourd’hui
un musée qui permet de mieux connaître
ce brillant et énigmatique érudit de la
Renaissance, attaché à la transmission des
savoirs et ami des rois (visite audioguidée).
Le château et le musée
de l'Empéri : 10 000 objets
dans un écrin
> Classée parmi les plus anciennes forteresses de
Provence, le Château est un remarquable exemple
de l’architecture castrale du XIIIe au XVIe siècle.
Résidence des archevêques d’Arles jusqu’à la
Renaissance, bien public à la Révolution, caserne au
XIXe siècle, il est aujourd’hui musée d’art et d’histoire
militaire
française, avec
une collection
de rang mondial.
Le musée Grévin
de la Provence :
figures majeures
> Consacré à l’histoire et aux
légendes de la Provence, de
l’Antiquité à nos jours, le musée
restitue en 16 tableaux sophistiqués
(décors, lumières, effets sonores et
olfactifs…) et audioguidés quelques
moments fondateurs : l’arrivée
des Saintes Maries en Camargue,
le cours d’Aix au XIIIe siècle,
Adam de Craponne en 1559, année
d’achèvement du canal…
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Les savonneries :
authentique douceur
> Au XIXe siècle, Salon tire parti
de la culture de l’olivier, de la
mécanisation et de l’arrivée du
chemin de fer pour devenir un des
principaux centres régionaux pour le
négoce des huiles et du savon. Une
riche bourgeoisie industrielle peuple
dès lors la ville de belles demeures
et d’hôtels particuliers qu’on peut
encore admirer aujourd’hui. Deux
savonneries traditionnelles et plus
que centenaires sont toujours en
activité : Marius Fabre et Rampal
Latour. Leurs fabriques et muséesboutiques se visitent.
Terre de Pastoralisme
Savonnerie Rampal-Latour
• Tél. 04 90 56 07 28
• www.rampalpatou.com
Savonnerie Marius Fabre
• Tél. 04 90 53 82 75
• www.marius-fabre.fr
> L’agenda événementiel
de Salon-de-Provence
De très nombreux festivals, spectacles,
concerts et fêtes animent la ville toute
l’année, dans des lieux de qualité tels
que la Cour d’honneur du Château
de l’Emperi, le café-musique
Portail Coucou, le théâtre
Armand, l’école de jazz, l’IMFP…
Baladez-vous à pied ou à vélo dans la plaine de la
Crau. Ici s’étendait la Durance 18 000 ans avant notre
ère. Son cours se modifiant au fil des évolutions
géologiques, elle a quitté ce lit, ne laissant qu’une
steppe semée de galets. En créant son canal,
l’ingénieur Adam de Craponne a ramené les eaux de la
Durance dans la plaine. Avec elles, la fertilité
est venue, ainsi que ce paysage si
caractéristique de prairies denses,
intensément vertes et fleuries l’été,
encadrées par de hautes haies de
cyprès et de frênes. Le système né
au XVIe siècle est toujours utilisé
pour irriguer les champs de foin AOC
de Crau. Pendant l’hiver, on peut
voir les moutons pâturer sur la
plaine. C’est ici que s’est établi le
Domaine du Merle, la seule école de
bergers en France et la Maison de la
Transhumance.
Terre de loisirs
Salon-de-Provence est
aussi une terre de loisirs :
accro passion, vol à voile,
kart, stage de pilotage,
cyclotourisme, randonnées
dans la Massif du Tallagard
et le célèbre GR2013 traverse
la ville.
Un territoire à vivre
préparer vos itinéraires
Office de tourisme de Charleval
2, place André Leblanc
Tél. 04 42 28 45 30
Office de tourisme de Berre l’Étang
Avenue Roger Salengro
Tél. 04 42 85 01 70
Service Communication de Rognac
Hôtel de ville, 21 avenue Charles De Gaulle
Tél. 04 42 87 76 19
Office de tourisme d’Eyguières
Place de l’ancien hôtel de ville
Tél. 04 90 59 82 44
Service Communication de La Fare les Oliviers
Hôtel de ville, Place Camille Pelletan
Tél. 04 90 45 46 00
Office de tourisme de Saint-Chamas
17, rue du 4 septembre
Tél. 04 90 50 90 54
[email protected]
www.lafarelesoliviers.fr
[email protected]
www.saintchamas.com
Mairie de Lamanon
Hotel de ville
Tél. 04 90 59 54 62
Office de tourisme de Lançon-Provence
Square Vogogna, avenue Saint-Cyr
Tél. 04 90 45 71 32
Service Patrimoine de la ville de Velaux
Hôtel de ville, Place de Verdun
Tél. 04 42 87 73 59
Office de tourisme de Mallemort
7, avenue des Frères Roqueplan
Tél. 04 90 57 41 62
Office de tourisme du Massif des Costes
[email protected]
www.charleval-en-provence.org
[email protected]
www.tourisme-eyguieres.com
[email protected]
www.mallemortdeprovence.com
Office de tourisme de Sénas
28, cours Jean Jaurès
Tél. 04 90 59 20 25
[email protected]
www.ville-de-senas.fr
[email protected]
www.tourisme-berreletang.fr
[email protected]
www.lancon-provence-tourisme.com
[email protected]
www.mairie-rognac.fr
www.velaux.fr
(Alleins, Aurons, La Barben, Pélissanne, Vernègues)
Parc Roux de Brignoles à Pélissanne
Tél. 04 90 55 15 55
[email protected]
www.ot-massifdescostes.com
Office de tourisme de Salon-de-Provence
56, cours Gimon - Tél. 04 90 56 27 60
[email protected]
www.visitsalondeprovence.com
Application MOBITOUR Salon-de-Provence
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Retrouvez les manifestations
des 17 communes sur notre site Internet
www.agglopole-provence.fr
Alleins•Aurons•La Barben•Berre l’Etang•Charleval•Eyguières
La Fare les Oliviers•Lamanon•Lançon-Provence•Mallemort•Pélissanne
Rognac•Saint-Chamas•Salon-de-Provence•Sénas•Velaux•Vernègues
Crédit photos : Agglopole Provence : JN. Lanthiez, CDT13 : D. MARCHE, C. DURANTI, G. MARTIN-RAGET, S. FRAISSARD,
C. FASSANARO, D. GORGEON, A. BARROIL, J. DEMEURS, F. FERREIRA, JC. GESQUIERE, J. GUILLARD, F. JOLIOT, J. NICOLAS,
Ville de Rognac, OT Salon Eric FABRER, Stratis, x.
pour
stratis (stratis.fr) • 10/14
En savoir plus

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