ETUDE DE L` ADAPTATION EN BD DU DOUBLE ASSASSINAT

Transcription

ETUDE DE L` ADAPTATION EN BD DU DOUBLE ASSASSINAT
ETUDE DE L’ ADAPTATION EN BD DU DOUBLE ASSASSINAT DANS LA RUE MORGUE d’Edgar Allan Poe par
Morvan et Druet.
Biographies rapides des auteurs de cette BD à faire.
PLANCHE 3 :
ETUDE DE LA PLANCHE 3
POINTS COMMUNS
Texte-Pages 14 à 16
BD
« ce matin vers 3h »
couleurs ombres : scène
nocturne
« une petite cour
pavée »
« la gorge si
parfaitement
coupée »
«la corps gardait à
peine une apparence
humaine »
choix des plans moyens cases
4 et 5 et du plan d’ensemble
de la case 6 permettent de
voir ce détail.
choix plongée case 5 : on
voit le sang
choix du gros plan case 3 +
couleur blanche et lumière
mettent en valeur le visage.
DIFFERENCES
-Changement dans le rythme narratif :
la BD commence par présenter 3 planches
sans texte du meurtre puis flash back qui
raconte la rencontre entre le narrateur et
Dupin.
Dans le roman : ordre chronologique : on
commence par la rencontre puis récit du
meurtre.
Pourquoi ce choix ? Attirer le lecteur dès
le début et maintenir le suspens. +
influence des séries TV ?
PLANCHES 4 ET 5
ETUDE DES PLANCHES 4 ET 5
POINTS COMMUNS
Texte-Pages 14 à 16
BD
« on força la porte »
choix gros plan case 3planche 4
« un étrange désordre » + choix gros plan,
« les matelas avaient été
planche 5 : cases 1 et
arrachés » »
3
« sur une chaise on
planche 5 case 2 : vue
trouva un rasoir mouillé
en plongée : on voit
de sang »
sang qui coule encore
« une boucle d’oreille
ornée d’un topaze, trois
grande cuillère d’argent »
-
Planche 4, case 8 :
gros plan : on insiste
sur le fait que l’argent
n’est pas le mobile du
meurtre (rappelé par
le sang sur le parquet)
DIFFERENCES
-Presque tous les éléments décrits du texte sont là mais pas
dans le même ordre (matelas décrit avant les sacs d’or par
exemple dans le roman)
Dans la BD : on nous montre d’abord des détails puis état
général de la chambre : entretenir le suspens ?
-Planche 4 : cases 3 et 4 : gros plan sur le sang sur le parquet :
les lignes forment comme un chemin qui guide le lecteur vers
la suite du spectacle
TextePages 14 à
16
-« deux sacs
contenant
quatre mille
francs » :
BD
Planche 4 : on n’a pas montré
« les quatre napoléons » :
les sacs suffisent à montrer que
l’argent pas le mobile du meurtre
planche 5 : rapprochement progressif vers la
cheminée : case 4 : boucles cheveux presque
indistinctes à cause couleurs sombres, mais
regard attiré car le sang sur la partie plus
claire de la cheminée attire le regard.
Puis gros plan sur les cheveux.
Case finale : la plus grande : mise en valeur
: couleurs plus claires et lumière sur visage de
la demoiselle : mise en valeur + couleur rouge
sang présent partout
« la
On ne montre pas ces détails, la case
gorge stigmatisée
5 de la planche 5 montre
par des
suffisamment le massacre.
meurtrissures » ni les
« traces d’ongles » :
PLANCHE 18
ETUDE DE LA PLANCHE 18
-Reprise des planches 3 et 4 mais cette fois avec texte de la gazette : typographie différente et forme rectangulaire
des cadres
-Case 8 : plan d’ensemble de la chambre et insertion de plus petites cases qui montrent en gros plan les éléments
présentés de façon plus développée dans les planches 3 et 4 : les auteurs n’ont pas voulu se répéter
PLANCHE 19
ETUDE DE LA PLANCHE 19
-Planche 19 : case 2 : le corps dans la cheminée avait déjà été montré en gros plan planche 5
-Case 4 : les lignes montrent la difficulté à sortir le corps
Case 5 : met en valeur le cadavre : couleur blanche de la chemise de nuit attire le regard car la pièce est plongée
dans l’obscurité. Le corps semble désarticulé : on insiste sur l’horreur du massacre.
Case 6 : pour prouver l’horreur de la découverte, on montre l’attitude des gens présents : scène sombre mais bougie
apporte une lumière qui met en évidence les yeux effrayés des spectateurs + mise en valeur du mouchoir blanc : un
spectacle qui donne la nausée
Cases 7 et 8 : gros plan sur la gorge coupée // La méduse du Caravage : bouche ouverte, yeux exorbités, cheveux //
serpents
Le Caravage, Méduse, 1597-1598, Huile sur toile montée sur bois, 55 cm de diamètre, Florence, Galerie des Offices
Pour conférer du réalisme à l’œuvre, il choisit comme support un petit bouclier de peuplier. Toujours dans la volonté
de susciter une grande émotion, il n’hésite pas à employer ses procédés habituels : lumière violente, cri figé, sang
giclant de la tête tranchée.
Source : http://newsletters.artips.fr/Caravage_meduse
ETUDE DE LA PLANCHE 20
Une autre référence à la peinture classique ?
Cranach-Judith avec la tête d’Holophernes, env. 1530,
Kunsthistorisches Museum Vienne, 87 x 56 cm.
Pour HDA : trouver d’autres représentations de cet épisode biblique + histoire de Judith et Holopherne.