SLN - FREQUENCE NICKEL N°47 OK.indd

Transcription

SLN - FREQUENCE NICKEL N°47 OK.indd
AOÛT 2015
47
Un million
d’heures
sommaire
Stratégie & compétitivité
• Domaine minier : 30 % de surfaces favorables libres
• Compétitivité : de bons premiers résultats
• Remplacement de la centrale électrique : c’est parti !
• Investissements : 140 milliards sur les mines et l’usine
Environnement
• Qualité de l’air : la SLN bonne élève
• Biodiversité : sauvegarder les espèces rares
Sécurité
• La sûreté au quotidien
• Le risque industriel
Poster I EGR : le département qui réalise les investissements
La responsabilité sociétale
• La SLN, ascenseur social
Dossier : Générations SLN
sans accident avec
arrêt à Kouaoua
Depuis le 24 février 2015, le centre
de Kouaoua a rejoint le club des sites
SLN totalisant au moins un million
d’heures sans accident avec arrêt. Pour
Ferdinand Ouary, technicien sécurité
de Kouaoua, « ce million d’heure sans
ATAA démontre le travail de l’encadrement en termes de management de
la sécurité dans les services, dans les
équipes, mais aussi l’implication active
de tous les opérateurs. La sécurité doit
devenir une culture et c’est un travail
d’équipe ». Le centre minier de Thio
a dépassé ce cap symbolique le
27 novembre 2013 et le maintient
depuis avec une grande vigilance.
Depuis le mois de février, le centre de
Tiébaghi a atteint le cap TF1=0, c’est-àdire un an sans accident avec arrêt. Ces
centres miniers sont la démonstration
que la disparition durable des accidents
graves est possible sur l’ensemble de
nos sites et départements.
Et vous, où en êtes-vous ?
I04
I04
I06
I08
I10
I14
I14
I16
I17
I17
I18
I20
I22
I22
I24
Les 52 familles SLN
qui ont traversé les
7 générations SLN
vous accompagnent
en photos dans
ce magazine.
I32
• Initiatives Nickel SLN
50 ans de mécénat pour la SLN
• Mouvements du personnel
• Des nouvelles du groupe Eramet
• Le nickel, à quoi ça sert ?
I
Dans une cabine
ou à terre, sur mine
ou dans les ateliers,
la vigilance et
le partage sont
de mise pour
préserver la
sécurité de tous.
I36
I38
I39
I
Direction de la publication : Jérôme Fabre Direction de la rédaction : Olivier Béligon Édité par : Service de la communication de la SLN BP E5
98848 Nouméa CEDEX. Tél. : 24 55 55 Dépôt légal : août 2015 Conception graphique : EUDANLA Rédaction & photos : Flore Vignoles, Emmanuelle Pourre,
David Becker, Marc Le Chélard, collections SLN et ERAMET, Stéphane Ducandas (familles) Impression Graphoprint Tiré à 6 000 exemplaires.
I
I
I
I
I
Encres sans huiles minérales
Famille
Burck
Frédéric Burck (ingénieur informaticien), avec son
frère Ludovic (bureau technique déchargement)
et ses cousins Thierry (affinage) et Antoinette
(conductrice au Camp des Sapins), représentent
la 4e génération de la famille à travailler à la SLN.
Cette photo illustrant plusieurs facettes des 52 familles recensées a été choisie pour représenter
les générations SLN sur la grande affiche de
l’usine, visible depuis la voie express.
édito
« 52 familles calédoniennes
à l’honneur pour vous
recevoir »
B
ienvenue à la SLN, première entreprise la SLN, et donc de la gestion durable du nickel
du pays qui a employé directement ou au profit de l’économie du pays.
indirectement au moins un membre En traversant les époques depuis 1880, la SLN
d’une famille calédonienne. 2 200 salariés vous a toujours su s’adapter, innover pour aller de
attendent, aux quatre coins de la Grande terre, l’avant, et a été précurseur dans de nombreux
partout où ils travaillent, pour ces Journées domaines, notamment techniques, environPortes Ouvertes. À Doniambo tout d’abord, en nementaux, sociaux, voire sociétaux. C’est
septembre, puis dans les villages miniers en « L’esprit de Jules », un de nos pionniers, découvreur du minerai de nickel,
octobre et novembre.
du procédé d’extracÀ cette occasion, vous découLa SLN a toujours inventeur
tion du métal et cofondateur de
vrirez 52 de nos salariés, des fasu s’adapter,
la SLN. Un esprit dynamique et
milles calédoniennes, comptant
entrepreneurial, qui souffle entrois générations successives
innover pour
core aujourd’hui sur la SLN et
au moins à la SLN. Ces familles
aller
de
l’avant.
anime ses 2 200 salariés.
racontent leur entreprise et leur
C’est ce que l’on Sept générations de Calédopays. Cette histoire mêlée d’une
société pas comme les autres, appelle « L’esprit niens vous attendent. Celles
des salariés de la SLN.
car elle fait partie intégrante de
de
Jules
».
Alors venez nombreux nous
l’histoire de presque chaque
rencontrer.
famille calédonienne. Une histoire avec ses hauts et ses bas, mais surtout
avec de la passion et du cœur.
Et justement, il est sans doute temps de tordre
le cou aux idées reçues sur la SLN sur les
questions d’investissements, de préservation
de l’environnement, de gestion du domaine
minier, de promotion sociale, de formation inJérôme Fabre
terne... La critique est souvent facile, mais ces
Directeur général de la SLN
familles illustrent l’engagement au service de
www.sln.nc
SLN – Le Nickel
Date de parution : août 2015
Famille
Filimokailagi
Enéa, qui vous accueille lors de tous
vos passages au bâtiment direction de
la SLN, est la 3e génération de sa famille à travailler dans cette entreprise
depuis 1947, date de leur arrivée en
provenance de Wallis-et-Futuna. Son
grand-père était transporteur de scorie et son père y a déroulé sa carrière
de 1974 à 2009.
47 // août 2015
3
Famille
Trigalleau
Avec son DEUST Géosciences en poche,
Marie-Clémentine a rejoint la SLN après son
grand-père et son arrière-grand-père, tous
deux décédés. Elle a travaillé sur le domaine
minier, en tant que technicien-géologue,
avant d’être mutée dernièrement au département Environnement.
stratégie //
Domaine minier :
un investissement
pour préparer l’avenir
Aujourd’hui, la SLN consacre à la géologie (prospection et recherche) des moyens humains
et matériels très importants. L’essentiel de son domaine est connu. D’ici fin 2018, elle aura
affiné l’exploration de l’essentiel des surfaces favorables de son domaine minier destiné
à alimenter l’usine de Doniambo pendant les 45 prochaines années.
C
ompte tenu de sa longue histoire
dans le paysage minier calédonien, de ses compétences en matière de géologie et des investissements
importants qu’elle a réalisés en termes
d’exploration, notamment les sondages,
la SLN dispose déjà d’une très bonne
connaissance de son domaine minier.
2 milliards par an
Cet investissement permet à la SLN d’afficher un plan minier garantissant l’approvisionnement de l’usine de Doniambo
jusqu’en 2060. Un horizon lointain expliquant l’investissement dans une nouvelle centrale électrique qui accompagnera l’usine pyrométallurgique pendant
ces années, comme l’actuelle centrale l’a
fait durant les 45 dernières années.
Mais connaître davantage son domaine
minier reste une des priorités de la SLN
qui y consacre un budget annuel de près
de 2 milliards de francs. Depuis deux
ans, la cadence s’est accélérée. « Pour
préserver et défendre notre domaine, il
faut connaître sa place dans le milieu.
Ce travail avec toutes les équipes géologiques de la SLN a permis d’avoir
une vision globale. Nous avons passé
en revue l’ensemble de notre domaine
pour apprécier le potentiel des surfaces
favorables qu’il couvre. Pour apprécier
la place de notre domaine au sein du
paysage minier calédonien, nous avons
pris comme référence le travail qui a été
4
200 km de sondages de reconnaissance sont réalisés chaque année par la SLN.
fait par le BRGM », explique Mohamed connaissance de ce domaine. Il faut
Kadar, Chef du Département Géologie et savoir que prospections et recherches
Études Minières.
sont réalisées au minimum 5 à 10 ans
avant le début d’une exploitation. « La
Des équipes mobilisées
SLN a cette volonté d’apporter l’éclairage
L’étude du domaine minier, pour en affi- nécessaire concernant son domaine, pour
ner la connaissance et en valoriser les le gérer de la façon la plus optimale pour
ressources, est un travail au quotidien. l’intérêt de la SLN et du territoire. Plus on
Elle est du même coup indispensable et connaîtra notre domaine, mieux on le géprioritaire pour assurer la pérennité de rera, insiste Mohamed Kadar. Mettre en
l’entreprise, et de ce fait ses retombées valeur ce domaine, c’est un engagement
économiques pour le pays. Il est donc important. Nous avons aujourd’hui une
très important pour la SLN d’estimer équipe bien dimensionnée, constituée de
ses réserves minières. Une quinzaine géologues et de techniciens compétents,
de techniciens et ingénieurs géologues qui ont pour mission de couvrir l’enest donc affectée à l’exploration et à la semble de notre domaine minier ».
Famille
Famille
Tessier-Armand
Médard
e
Aurélie Armand est de la 5 génération des
Tessier, sans compter les époux et les frères.
La SLN est une affaire de famille entamée par
l’arrière-arrière-grand-père paternel d’Aurélie.
Sa maman, Pascale, a tenu plusieurs postes de
secrétariat jusqu’à être l’assistante de la direction générale. Aurélie travaille aujourd’hui pour
le département Tâcherons, une part croissante
dans la valorisation du domaine minier.
Depuis 1911, la famille maternelle de Mikaël
Médard travaille à la SLN. C’est Eugène Giraud,
l’arrière-grand-père de Mikaël, qui y est entré
le premier. Il est aussi l’ancêtre de la famille
Giraud-Delort (cf. p 25). Mikaël est technicien
structures au département Matériel mines.
Le domaine minier de la SLN couvre
30 % des surfaces favorables
E
n prenant en compte la carte
géologique réalisée par le BRGM
(Bureau de Recherches Géologiques et Minières, établissement public
national) définissant les zones potentiellement minéralisées en nickel (les
surfaces dites favorables) de NouvelleCalédonie, on s’aperçoit que les 790 titres
miniers de la SLN couvrent un peu plus
de 30 % de ces surfaces favorables, 27 %
sont détenus par les autres opérateurs
miniers, et plus de 43 % des surfaces
favorables sont « libres de droit », dont
30 % sont accessibles à tout demandeur
agréé d’un permis de recherche.
Par
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ne se trouvent pas forcément dans les
concessions les plus étendues. Bien au
contraire, au vu de la réalité du domaine
minier des acteurs calédoniens.
Autant de métal contenu dans les
30 % de surfaces favorables de la SLN
que dans le seul massif du Koniambo
avec ses 3 % de surfaces favorables, car
ce dernier est hautement minéralisé
(90 %).
tion optimisée de la ressource naturelle
font qu’aujourd’hui il lui reste encore des
30 % de surfaces favorables en minerais exploitables.
nickel sont libres de droit : tout opérateur minier agréé peut y demander une
1,6 % : la SLN est seule au monde à
co
concession.
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usine
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Répartition des surfaces favorables en nickel en Nouvelle-Calédonie
Zones libres
30 %
SLN 30 %
Réserve
technique
provinciale
2%
Zones protégées
SMSP/NMC 8%
11 %
KNS 3 %
43 %
des surfaces
favorables
sont libres
de droit
mais
30 %
des surfaces
favorables
sont accessibles
à tout demandeur
(agréé)
d’un permis
de recherche
Tiers 3 %
SMT 6%
Vale NC 4 %
SMGM 3 %
Encore une idée fausse : la SLN dispose de 30 %
des surfaces favorables en nickel, et 30 % sont
disponibles à qui demanderait des concessions
minières aux autorités compétentes.
47 // août 2015
5
fiabilisation
usine
PLANS D’ACTIONS CIBLÉS
COURT / MOYEN TERME
PYRAMIDE
DÉFAILLANCES
ANALYSES DÉFAILLANCES
année 2015 - cumul à fin mai
compétitivité //
DÉMARCHES STRUCTURÉES
MOYEN / LONG TERME
5 PAPs
NIVEAU 4
26
NIVEAU 3
22
NIVEAU 2
53
NIVEAU 1
1001
ZÉRO
PANNE
5S
Cellule « FIAB » : limiter
les pertes de production
Afin d’être plus performant dans le traitement des incidents qui peuvent engendrer
d’importantes pertes de production, une cellule Fiabilité a été mise en place en 2010.
Ses effectifs ont aujourd’hui été doublés.
des outils comme le « zéro panne » ou
l’audit organe sont utilisés par la cellule
pour cibler les axes d’amélioration, redéfinir et pérenniser les états standards
des équipements.
Des interventions hiérarchisées
Dans une recherche d’amélioration de
la compétitivité, la Cellule Fiabilité s’appuie sur une pyramide (comme celle
existant sur la sécurité) où sont répertoriées toutes les défaillances de l’usine
par niveau de gravité : les défaillances
les plus graves sont celles de niveau 4,
elles correspondent à une perte de plus
de 20 tonnes de nickel ou un surcoût de
plus de 20 millions CFP ou un incident
environnemental déclaré. Cette classification des défaillances permet de
De gauche à droite : Yannick Lacroix, Christian Deschamps, Nicolas Bourbier, Philippe Creugnet et Fabien
prioriser les actions de la cellule sur les
Lahary de la cellule FIAB.
sujets à forts enjeux.
attachée au département Main- mances et réduire leur niveau de défailtenance Usine, la cellule compte lance. « Notre cellule vient en support
aujourd’hui deux ingénieurs, des services d’exploitation et de mainteFabien Lahary et Jénance sur des sujets Un des dossiers en cours de traitement
rôme Bloch (ce derprécis sources de par la cellule Fiabilité vise à amélionier devant prendre
perte de tonnes nickel, rer les performances d’expédition des
ses fonctions en sepexplique Fabien La- poussières (des électrofiltres à la calcitembre prochain), et
hary. Chaque dossier nation) et ainsi d’accroître la durée de
quatre techniciens fiapeut prendre quelques vie de la toile de fluidisation, qui déchibilistes, chacun avec
semaines à plusieurs rait au bout de 15 jours. En analysant
une spécialité mécamois de travail ». Pour les causes racines de la déchirure, la
nique ou électrique.
traiter ces sujets, la cellule a pu demander aux équipes de
cellule FIAB travaille l’atelier général de confectionner un
Comment cela
étroitement avec l’ex- cône perforé venant soutenir la toile. Le
fonctionne ?
ploitation, la mainte- challenge est en bonne voie, car après
En étroite collaboration avec les opé- nance, mais aussi les services centraux trois mois de fonctionnement sur le
rationnels, cette cellule a pour mission (achats, études, informatique indus- four rotatif n°10, la toile est toujours en
de fiabiliser les installations de produc- trielle principalement). À l’aspect tech- bon état, avec des débits d’expédition à
tion de l’usine, améliorer leurs perfor- nique s’ajoute un aspect méthode où la valeur nominale.
R
Et concrètement ?
« Notre cellule
vient en support
(...) sur des
sujets précis
sources de
perte de tonnes
nickel »
6
zoom
sur le chiffre
100 milliards
d’investissement
à l’usine en 12 ans
Un investissement de près
de 5 milliards pour améliorer
la compétitivité de l’usine
Point culminant de Doniambo à 51 mètres de hauteur, l’Atelier de Traitement du Charbon
Pulvérisé (ATCP) vient d’entrer en fonctionnement. Cet investissement de 4,8 milliards CFP,
destiné à améliorer la compétitivité de l’usine, est le plus important chantier de Doniambo
depuis la réfection du four de fusion DEMAG en 2008.
C
et atelier va servir à broyer le
charbon brut pour obtenir une
poudre utilisée comme combustible destiné à se substituer au fioul
afin d’alimenter les deux sécheurs de
minerai et les cinq tubes de calcination.
La capacité du nouvel atelier sera de
42 tonnes de charbon par jour, contre 20
pour l’actuel. Or, le charbon étant un
combustible quatre fois moins cher que
le fioul lourd, d’importantes économies
vont donc être générées. « Il s’agit vraiment d’un investissement destiné à faire
des économies. Quand la décision a été
prise en 2012 de lancer ce grand chantier,
les économies calculées représentaient
1,9 milliard de francs par an », explique
Jean-Charles Ritter, le directeur technique. Quant à l’impact environnemental, il est quasi nul. Les premiers essais
ont été réalisés fin juin, suivis par la
montée en puissance.
Comment cela fonctionne ?
L’ATCP est entièrement automatisé et
piloté via des écrans de contrôle par le
personnel de quart, depuis le département Calcination-Fusion (FB) dont
les responsables sont Denis Angonin
et Arno d’Arcangelo, l’encadrement
du service calcination. « D’un côté avec
une pelleteuse, on charge le charbon
brut dans l’extracteur, explique Frédéric
Martin, chef de la construction pour EGR
(le département qui conçoit les investissements et les réalise). Une trémie
de stockage tampon d’une capacité de
300 tonnes est alimentée par une série
100 milliards d’investissement
à l’usine en 12 ans
La SLN a investi 100 milliards à l’usine
et 40 milliards sur les mines ces
12 dernières années, pour améliorer
ses outils de production et réduire de
manière significative son impact environnemental. Au travers de ses investissements, la SLN contribue ainsi à
l’économie calédonienne en optimisant
ses achats locaux et en réservant le
maximum de ses travaux à des soustraitants calédoniens. Elle peut ainsi
s’enorgueillir de posséder des outils de
production de la dernière génération.
« La capacité
du nouvel atelier
sera de 42 tonnes
de charbon par
jour, contre 20
pour l’actuel »
de convoyeurs et d’élévateurs à godets.
Le charbon brut se retrouve ainsi tout
en haut de la structure, au-dessus du
broyeur. Une fois le charbon broyé, un
flux d’air chaud assèche le charbon et le
transporte vers un gros filtre à manche.
Le filtre sépare l’air du charbon pulvérisé
qui est ensuite stocké dans une trémie située en dessous du filtre en attente d’expédition vers les sécheurs ou les tubes de
calcination ».
Et 100 milliards pour une
nouvelle centrale électrique
Dans le cadre de sa pérennité pour les
45 prochaines années, de l’amélioration de sa performance environnementale et de sa compétitivité, la SLN
va remplacer sa centrale électrique.
Montant de l’investissement : 100 milliards CFP.
L’ensemble de ces investissements
font du site industriel de Doniambo un
site moderne, conforme aux réglementations environnementales les
plus strictes, et dont la compétitivité au
plan international sera enfin retrouvée !
47 // août 2015
7
Famille
Amat-Teuira
compétitivité //
Ghista Amat est la petite-fille d’Étienne Teuira
qui a débuté à la SLN dans les années 60,
d’abord aux fours Elkem puis aux fours rotatifs de calcination. Puis son père Denis y fit
sa carrière. Ghista est employée technique
au département Maintenance & Électricité,
tandis que son compagnon Sylvain Holdrinet,
prenant la relève de son père, est dessinateur
au département des Investissements.
Investissement d’avenir :
le futur est en marche
Le groupe ERAMET va investir 100 milliards de francs CFP auprès de la SLN dans la
construction d’une nouvelle centrale électrique pour Doniambo. Aux normes environnementales européennes de 2013 et calédoniennes de 2014, et plus économique, la Centrale
« C » va surtout améliorer la compétitivité de la SLN aux côtés de ses performances environnementales.
U
ne gigantesque réalisation
dont va bénéficier la NouvelleCalédonie en termes de distribution publique d’électricité, mais aussi
de retombées économiques estimées à
30 milliards CFP durant la construction.
La première tranche de cette centrale
électrique d’un genre nouveau devrait
entrer en service en 2019, au terme de
trois ans et demi de travaux qui réclameront la mise en place d’une base-vie
sur le site.
L’enquête publique est relancée
du 1er au 30 septembre 2015.
Les Nouméens sont appelés à donner
leur avis à l’annexe de la mairie
de Nouméa.
Enquête publique
Les Calédoniens seront consultés et
invités à donner leurs avis et suggestions sur cette réalisation. En effet, une
enquête publique destinée aux habitants du Grand Nouméa sera prochainement lancée, et un registre sera mis à
leur disposition à la mairie de Nouméa. gagner en compétitivité et pérenniser
De la même manière et dans un souci l’activité de la SLN pour au moins 40 ans,
suite à l’arrêt prode bonne inforgrammé de sa
mation, la SLN a
centrale actuelle.
mis en place un
La Centrale C, utishowroom à Dolisant le charbon
niambo, dans lequel
comme combusles visiteurs détible pour fabricouvrent les points
quer de l’électriciclés du projet deté, aura un impact
puis près d’un an.
environnemental
positif : les émisUn triple
sions de dioxyde
objectif
de soufre seront
La réalisation de
la Centrale C répond à un triple objectif : divisées par 10 (*), celles de poussière
diminuer l’impact sur l’environnement, par 15 et de CO2 de 13 %, réduisant en
« La future centrale
électrique permettra
à elle seule de
diminuer la totalité
des émissions
de poussières
du site de Doniambo
de 40 % »
8
cela l’empreinte carbone de la SLN toute
entière. De plus, grâce à un vaste programme d’étude engagé depuis plus
de deux ans, 30 % des cendres et plus
encore de gypse devront pouvoir être
réutilisés par l’industrie du ciment calédonien ! C’est à ce titre que le projet de
Centrale C peut être qualifié d’exemplaire.
Par ailleurs, avec elle, la SLN continuera
à fournir de l’électricité à la distribution
publique, évitant ainsi à la Calédonie des
investissements coûteux à court terme.
(*) Par rapport à la centrale électrique actuelle
de Doniambo dont les résultats sur la qualité
de l’air sont pourtant très bons, lire en page
14 et 15.
Famille
Famille
Delahunty
Bocahut
Trois générations de la famille Delahunty ont
travaillé à la SLN. Constant Pétro, d’origine
martiniquaise, le grand-père maternel, est
entré à l’usine de Doniambo en 1946, suivi de
son gendre, William Delahunty, du petit-fils
Rodney. Tous deux œuvrent aux ateliers généraux qui répondent aux besoins de maintenance de toute l’entreprise.
Christophe Bocahut est chauffeur sur le site
de Tiébaghi. Son père, Frédéric, et ses deux
frères Jean et Maxime sont tous les trois retraités de la SLN. Le grand-père de Christophe
était quant à lui entré à la SLN dans les années
30 sur le site de Tiébaghi.
Préparer la mise en route
du chantier de la Centrale C
L’importance du chantier de construction de la Centrale C nécessite la réalisation en annexe
d’un certain nombre d’aménagements.
La plateforme qui va accueillir la future centrale, avant (fin 2012) et après (mai 2015).
L
e chantier de la Centrale C, d’une
durée de quatre ans, sera d’une
très grande ampleur. Ainsi, au
plus fort de la construction, ce sont au
quotidien plus de 1 000 personnes qui
seront amenées à y circuler.
Démarrage des travaux
périphériques
C’est la raison pour laquelle un accès
spécifique va être mis en place, afin de
séparer l’entrée des véhicules dédiés au
chantier de l’entrée principale de l’usine
et limiter ainsi les risques d’interface
entre ces deux grandes activités. Un
parking de 200 places sera mis en ser-
Le nouveau pont, qui relie le futur parking à la piste
d’accès.
vice là où est actuellement installée
la société Koueta Baie SARL, chargée
d’assurer la vente de scorie. Il a également été prévu la construction de deux
ponts. Le premier, dont la construction
est déjà terminée, reliera ce futur parking à la piste d’accès du chantier de
construction de la
centrale dont ce sera
l’accès principal. Le
second permettra la
livraison de scorie
à Koueta Baie sur
son nouvel emplacement au sud de
l’usine, de l’autre côté du canal. Ce pont
sera réservé aux véhicules lourds de
transport de scories. Les travaux préparatoires de ce second pont ont débuté,
et son entrée en service est programmée pour mars/avril 2016.
« Il y avait beaucoup de choses à cet endroit de par son historique. Aujourd’hui,
tout a été vidé et remis à niveau, cela
représente une surface totale de 14 hectares », explique Jean-Marie Malmartel, Manager Ingénierie du projet. La
mise en place de
conduites d’alimentation en eau brute
figure parmi les
autres travaux périphériques qui ont
débuté. Il faut en effet
amener au constructeur de la centrale de
l’eau brute à travers
une nouvelle conduite d’1 km de long
et de 30 cm de diamètre, et de l’eau potable à travers une nouvelle conduite de
300 m de long et de 5 cm de diamètre.
Par ailleurs, l’aménagement du projet
de centrale C prévoit un plan paysager
de Doniambo. « Nous allons embellir le
futur parking, conclut Jean-Marie MalDes ouvrages qui prennent
martel, planter des arbres le long de la
forme
Depuis deux ans, les équipes travaillent voie d’accès, des massifs et des arbustes,
à un préterrassement de la plateforme de manière à mieux intégrer l’usine dans
devant accueillir la future Centrale C. son paysage ».
« L’aménagement
du projet
de centrale C
prévoit un plan
paysager
de Doniambo »
47 // août 2015
9
Famille
Vu Van Long-Vibert
compétitivité //
Le grand-père paternel de Fabienne, Louis,
a été chef de quart sur les sites de Poro, Thio
et Népoui. Son grand-père maternel, Sarimin
Martot a été lui chef d’équipe sur ces trois
sites. Jean-Pierre Vu Van Long, fils de Louis, a
commencé à Poro dans les années 80. Sa fille
Fabienne (épouse Vibert) travaille aujourd’hui
au centre minier de Népoui comme chef du
laboratoire.
Travaux sur la laverie de Népoui
Sur Népoui, tout le minerai extrait de la mine doit passer par la laverie avant d’être expédié
sur Doniambo. La trémie et l’extracteur, point d’entrée de la totalité du minerai produit par
le centre, très abimés après 20 ans de fonctionnement, viennent d’être remplacés par des
équipements similaires, mais plus robustes.
15
à 20 ans de durée de vie supplémentaire pour NépouiKopéto ; 275 millions CFP
d’investissement : les travaux, pilotés par les équipes du département
d’Études générales et Réalisations, ont
duré quatre semaines, suspendant ainsi
la production du centre. Mais la reprise
a eu lieu le 12 juin dernier, comme prévu.
Ces travaux spectaculaires complètent
un vaste programme qui avait permis
de créer une nouvelle prise de poste en
2014 à Népoui, et dont l’objectif est de relancer pour la 4e fois l’activité minière de
ce centre minier du cœur de la Grande
Terre. En effet, ouvert en 1880, Népoui
a été fermé et rouvert plusieurs fois en
raison des conditions économiques.
En 2015, le centre minier avec ses 180 emplois directs et autant de sous-traitants
est reparti pour au moins 20 ans !
18 mai - Les travaux de démontage de l’ancienne
trémie démarrent, la découpe et la dépose des différents éléments de la trémie vont durer huit jours.
22 mai - Les travaux ont nécessité l’utilisation conjointe de deux grues (dont une grue de
300 tonnes, la plus grosse grue du territoire) pour
les phases de dépose de l’ancien extracteur et de
pose du nouvel extracteur.
26 mai - La pose du nouvel extracteur est une étape délicate, nécessitant une coordination
précise des deux grues.
28 mai - La nouvelle trémie est en cours de montage, les tôles d’usure de cette nouvelle trémie sont de taille plus restreinte que sur l’ancienne, ce qui rendra plus aisées les opérations
de maintenance.
2 juin - La trémie haute est en cours de montage lors de la visite à Népoui de Bertrand Madelin, Directeur Général Délégué – Branche Nickel Eramet, de Jérôme Fabre, Directeur Général
de la SLN et de Marc Mounier-Vehier, Directeur des Mines de la SLN. Après deux semaines
de montage des nouveaux éléments, il a fallu une semaine pour réaliser les essais de mise
en service.
10
Famille
Famille
Castel
Viratelle
Enrik Castel est la troisième génération de la
famille à travailler à la SLN, après son père
Édouard, et son grand-père, Camille Lombard,
qui a débuté en 1954 sur Kouaoua. Son oncle
Steeve Lombard, aujourd’hui à la retraite,
a également travaillé à la SLN, ainsi que sa
cousine Audrey Lepigeon, toujours en poste à
l’atelier Engins Mobiles de Doniambo.
Trois générations ont travaillé à la SLN. Raoul
Hardy, le grand-père, Alain Viratelle, le père,
et les fils Patrice et Richard. Patrice d’abord,
chef de quart au plateau de Thio, a repris ses
études et est devenu ingénieur maintenance.
Richard, lui, a été embauché à l’atelier Fer.
Kouaoua réceptionne
son nouveau « laveur de cailloux »
Élément indispensable permettant d’extraire le minerai sur Kouaoua, le tube constituant le
trommel est arrivé en fin de vie. Son remplacement est le grand chantier de l’année 2015 à
Méa.
E
xploité depuis 1970, le tube du
trommel montrait déjà depuis
quelques années des signes de
fatigue. Cela se traduisait par l’apparition de fissures qui étaient réparées
au fur et à mesure. Tout un tronçon de
ce tube avait même dû être remplacé
en 2013, mais l’ensemble menaçait de
rompre. Après le lancement d’un appel
d’offres international, c’est en Chine que
le nouveau tube a été réalisé. Arrivé début avril sur le territoire, son montage
à Méa (la mine principale de Kouaoua)
est une opération complexe pilotée par
le service Réalisations du département
d’Études générales, qui est présent sur
place pour contrôler les travaux et coordonner les différents intervenants.
Un trommel « lave les cailloux » afin de récupérer le minerai qui tombe à travers les grilles sur un convoyeur situé en dessous. Ici, en 2013, il avait déjà fallu
changer un tronçon du tube.
La pièce à changer en elle-même représente près de 35 tonnes pour une longueur de 16,20 m et un diamètre de 2,60 m. Arrivée à Kouaoua, elle a été placée sur zone de préfabrication pour permettre l’assemblage de ses différents
équipements : tôles d’usure et grilles. La mise en place de ce nouveau tube au
point M0 est prévue en 2016, elle nécessitera cinq semaines d’arrêt. Le point M0
est l’atelier qui prépare le minerai avant sa descente au bord de mer avec le
convoyeur Serpentine (11 km de long).
C’est par convoi exceptionnel que ce nouveau tube a été acheminé jusqu’à
Kouaoua. Une traversée de la Chaîne qui a pris plus de 6 heures avec des
arrêts fréquents sur les passages un peu difficiles pour réorienter les roues de
la remorque. Le camion, la remorque et le tube du trommel pesaient dans leur
ensemble 70 tonnes, soit la limite légale autorisée de transport de marchandises sur les routes calédoniennes.
47 // août 2015
11
Famille
Arsapin
Anthony Arsapin est la troisième génération à travailler au centre SLN de Thio. Didier
Arsapin, son père, est toujours en poste, au
téléphérique du Camp des Sapins à Thio, depuis 1983. Le père de Didier est lui entré à la
SLN en 1962, aussi à Thio. Il y est resté 29 ans,
notamment au chargement du minerai.
vie des sites //
Poum
Lancement de l’exploitation de Spur
avec une société locale
D
ate historique de l’avis des coutumiers de Poum, jeudi 23 juillet, lors de
l’inauguration du lancement de la valorisation du gisement « Spur A » à Poum en
présence des coutumiers de l’aire Hoot
ma Whaap, de représentants de la commune de Poum, de l’État, du partenaire
sous-traitant SONAREP et de la SLN.
Un long dossier ayant connu des hauts
et des bas a abouti de la plus belle des
façons avec la mise en place de la SONAREP, société d’actionnaires des clans
et des tribus de Poum, avec l’appui technique d’une filiale de Nord Avenir (Sofinor). « C’est un modèle de développement qui est lancé aujourd’hui en bonne
intelligence avec la SLN. Nous souhaitons
voir se développer ce type de partenariat
ailleurs », soulignait le représentant de
l’institution publique. Comme elle le fait
du nord au sud et d’est en ouest de la
Grande Terre où elle travaille, la SLN a
une fois de plus mis en place un partenariat gagnant-gagnant avec une
société locale. « Un accord équilibré,
qui sécurise les conditions économiques
Visite de terrain : le premier chantier est environnemental, avant l’exploitation dès 2016 de 100 000 t nécessaires à la SLN et à la société sousau moins de minerai destiné à l’usine de Doniambo. traitante ».
Tous autour de Narcisse Baouva, président du
conseil d’administration de la SONAREP, société
locale composée des clans et tribus de Poum,
partenaire de la SLN mais aussi de Nord Avenir,
soutien technique.
Dix emplois sont créés dans un premier temps, avant une montée en puissance de ce gisement de Spur. Puis
une quarantaine d’emplois à Poum.
« Nous sommes très heureux d’être ici,
à l’extrême Nord de la Calédonie, pour
célébrer cette étape importante pour le
développement de la SONAREP en une
société locale d’exploitation minière, avec
ses moyens propres, dans le cadre d’un
partenariat équilibré et compétitif avec la
SLN », a déclaré Jérôme Fabre, directeur général de la Société Le Nickel.
Tiébaghi
Vider un bassin sans
impacter l’environnement
L
es équipes exploitation ont conçu et
sont en train de réaliser la vidange d’un
bassin de retenue des eaux de la mine.
Cette vidange doit permettre de récupérer le minerai au fond et autour du
bassin. L’engagement environnemental
a conduit à deux objectifs : garder l’eau
claire et ne pas augmenter significativement le débit du creek en aval. Ce qui
a nécessité des travaux préalables pour
ouvrir le bassin en son point le plus bas,
avec un débit maîtrisé ; suivi d’un ouvrage drainant, puis d’un cheminement
préservant le calme de l’eau pour ne
pas éroder sur son passage, coupé par
un nouveau décanteur qui refiltre l’eau
avant qu’elle n’arrive dans le creek, avec
des valeurs de débit et de clarté proches
de l’état naturel. « Ce chantier est un
12
grand défi », nous rapporte Jérôme
Payet, assistant infrastructures verses
du Centre. Nous avons lancé la première
étape de vidange en mars 2015, après un
mois d’études. À ce jour, 200 000 m3 ont
été évacués. Les exploitants prévoient
de finir cette opération d’ici fin avril 2016.
Ce bassin artificiel a filtré 300 000 m3 d’eau
recueillie sur les versants de la mine. Il est vidangé
sans moyen mécanique, uniquement par le sens
naturel de l’eau qui coule du haut vers le bas. On
appelle ça une vidange gravitaire.
Famille
Famille
Kabar
Loxton
e
Le père de Fabrice Kabar (4 génération),
Jean-Michel, a terminé sa carrière en tant
que chef d’atelier au Camp des Sapins et au
Tamon. Son grand-père, Georges, a travaillé
à la SLN de 1945 à 1968, à Thio mais surtout
à Kouaoua. Gustave, l’arrière-grand-père a
notamment participé à la construction des
maisons SLN de Tiéta (Voh).
Le grand-père de Philippe, Léopold Loxton,
est entré à la SLN en 1933 comme géomètre, il
y restera jusqu’en 1969. Son père Raymond est
lui rentré en 1961 à la SLN en tant qu’aide-magasinier ; il a fini comme chef du bureau de la
comptabilité en 2000. Ainsi, trois générations
de Loxton auront embrassé une carrière à la
SLN.
Doniambo
Thio
Des travaux de titan
sur le tank à fioul T04
de Doniambo
Dernière ligne
droite pour
les travaux
de curage
L
e curage des deux creeks Nakélé
et Nemburu, sur Thio, est sur le
point de prendre fin après quatre
mois de travaux. Réalisés par deux
entreprises de Thio, Pwimuru et Thio
Wake, l’objectif était de faire des travaux à proximité de zones sensibles,
habitées (tribus de Saint-Pierre et de
Nakalé). Cela se traduit par l’enlèvement des matériaux (cailloux, gravats, graviers) en fond de creek et
par le nettoyage du chenal principal
de la rivière. L’objectif est de réduire
l’impact des crues de récurrence
(2 heures/2 ans). Pour rappel, après
le protocole d’accord avec le Collectif
de Thio, créé après les inondations
qui ont affecté la vallée de Thio en
2013, une enveloppe de travaux de
120 millions de francs (80 % Fonds
Nickel et 20 % SLN) a été dédiée au
désengravement des deux rivières.
L
« Le tank à fioul T04
de Doniambo est
le plus gros du
territoire avec ses
62 m de diamètre
et sa capacité
de 60 000 m »
e tank à fioul T04 de Doniambo,
le plus gros du territoire avec ses
62 mètres de diamètre et sa capacité
de 60 000 m3, a subi des travaux de
rénovation importants. Au vu des déformations de la structure supportant sa
toiture, la SLN avait pris la décision de
changer le toit du tank et de sa structure sans toucher au reste. Une struc3
ture interne a donc été mise en place
pour soutenir la toiture. Ainsi, des tanks
Jacking Blocks servant normalement à soulever la robe d’un réservoir lors
d’un changement de fond ont été importés d’Australie et empilés à l’intérieur
jusqu’à former une tour d’étaiement
pouvant supporter jusqu’à 900 tonnes.
Les travaux ont pris quatre mois sous la
maîtrise d’œuvre de la SLN. La mise en
production du réservoir T04 est prévue
d’ici fin septembre.
La rivière Nemburu.
La rivière Nakalé.
47 // août 2015
13
zoom
environnement //
La norme
Prélèvement de poussières aux cheminées.
ISO 14001
certifie la
mise en place d’un système de management de l’environnement qui crée une
dynamique d’amélioration continue. La
certification permet de mettre l’environnement au cœur des priorités, au même
niveau que la production et la sécurité.
Qualité de l’air :
la SLN bonne élève
La majeure partie du temps (le site travaille 365/365, 24/24), la vision du site de Doniambo est celle d’une usine pyrométallurgique produisant du nickel métal, et
dont les émissions atmosphériques sont extrêmement réduites.
Métropole, Europe, monde : Nouméa fait partie des villes
dont la qualité de l’air fait rêver malgré la présence du site
industriel de Doniambo. En effet, en 25 ans, la SLN a divisé
par quatre ses émissions de poussières fines, et en 5 ans,
ses émissions de dioxyde de soufre par deux. Ceci au prix
d’importants investissements.
L
a qualité de l’air de la Ville de
Nouméa est bonne, et ce n’est
pas la SLN qui l’affirme, mais
Scal-Air, l’Association de Surveillance
Calédonienne de la
Qualité de l’Air, dont
la mission est de
mesurer, surveiller et informer les
habitants sur la qualité de l’air. Dans son
rapport annuel 2014,
l’association spécifie que « les objectifs
de qualité et valeurs
limites annuelles
européennes sont largement respectés
pour l’ensemble des polluants mesurés,
sur l’ensemble des sites de mesure. Si
des valeurs limites et seuils basés sur des
courtes durées (horaire ou journalière)
font encore l’objet de dépassements sur
certains quartiers de la ville, le nombre et
l’ampleur de ces épisodes ont diminué de
façon notable entre
2013 et 2014 ».
2
« 4 pics de SO
en 2014 contre
46 en 2013, grâce
à l’optimisation
de la qualité
du combustible
utilisé »
14
Nouméa :
une bonne
qualité de l’air
À noter que les seuils
autorisés à Nouméa
sont identiques à
ceux des villes européennes.
C o n cer na nt
le s
poussières fines (PM10), le nombre de
jours de dépassement des seuils autorisés n’a jamais excédé 4 jours par an,
pour une tolérance réglementaire de
35 jours de dépassement par an et par
station. Pour le dioxyde de soufre (SO2),
s’il subsiste encore quelques pollutions
de pointe épisodiques de quelques
heures (9 en 2014 sur l’ensemble du
réseau de surveillance), leur nombre a
La mauvaise image
des incidents
Lors du démarrage d’un groupe de
la centrale électrique ou lors de la
mise à l’air libre d’un four destinée à
éviter une surpression, sa perte ou un
danger pour le personnel, les émissions atmosphériques peuvent être
spectaculaires et donnent une image
de « pollueur » au site industriel. Ces
incidents doivent être relativisés : les
émanations sont très occasionnelles
et limitées dans le temps, et génèrent
tout au plus un dépassement de pic
d’information ou d’alerte du public.
La majeure partie du temps, le site
industriel fonctionne sans incident
et ses rejets atmosphériques sont
contrôlés et conformes.
Poussières (PM10) : les moyennes annuelles dans le monde (en ug/m3)
49
0 0-29 0-49 0-99 00-1 150
2
<
2
3
5
1
≥
Avec une moyenne annuelle
autour de 20 ug/m3, Nouméa
se place parmi les villes
où une bonne qualité de l’air
est observée
Poussières (PM10) :
les moyennes annuelles à Nouméa (en ug/m3)
Valeur pour la protection de la santé
40
35
Objectif de qualité
30
25
20
15
FAUBOURG BLANCHOT
10
LOGICOOP
5
MONTRAVEL
0
2010
2011
2012
2013
2014
Évolution des concentrations annuelles de SO2 (en ug/m3)
22
20
18
16
14
12
10
8
6
4
2
0
depuis
2014
Nouméa
< 3 ug/m3
CENTILE 90 STATIONS
INDUSTRIELLES
CENTILE 10 STATIONS
INDUSTRIELLES
MOYENNE STATIONS
INDUSTRIELLES
CENTILE 90 STATIONS
DE FOND URBAIN
CENTILE 10 STATIONS
DE FOND URBAIN
MOYENNE STATIONS
DE FOND URBAIN
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
drastiquement diminué avec l’optimisa- la SLN a su prendre les choses en main
tion dans le choix de la qualité du com- et que l’environnement reste au cœur de
bustible utilisé.
ses préoccupations. « Il y a un vrai travail
des équipes, en lien avec les exploitants,
pour continuer à diminuer les rejets de
Au cœur des préoccupations
Avec l’entrée en service de la future cen- poussières. Le maintien et la fiabilisation
trale électrique en 2019, la SLN poursuit de ces installations sont une préoccupason programme de diminution de ses tion permanente », insiste Frédéric Bart,
impacts atmosphériques : ses rejets chef du département Environnement.
de poussières vont encore diminuer de La certification ISO 14001 du site indus60 % cette fois, et il y aura une suppres- triel en 2014 confirme cette intégration
de la préoccupation environnementale
sion totale des pics de pollution SO2.
Ces excellents résultats confirment que dans toutes les actions de la SLN.
Une stratégie Air
en trois étapes
La SLN a travaillé par priorités au
cours des 25 dernières années pour
suivre l’évolution de la réglementation et apporter sa contribution à
l’exceptionnelle qualité de l’air de
la ville de Nouméa. Des investissements très importants ont été réalisés pour cela.
Diminution des rejets canalisés :
diminution par 30 depuis 1990. Respect des normes européennes.
Diminution des rejets de la centrale électrique : un vrai mieux depuis l’utilisation de fuel à bas soufre
et à très bas soufre. La nouvelle
centrale électrique sera aux normes
européennes de mai 2013 (reprises
en 2014 par la province Sud).
Diminution des rejets diffus du
site industriel : plan en cours avec un
objectif cumulé d’une baisse de 60 %
des poussières en 2020, année de
mise en service de la future centrale
électrique.
47 // août 2015
15
Famille
Rousseau
Éric Rousseau, technicien environnement, et
son frère Karl, employé au service topographie, sont la quatrième génération de la famille à travailler à la SLN. Leur arrière-grandpère, Jules Rousseau, est entré à la SLN à la
fin du XIXe siècle à bord des remorqueurs, puis
il travailla à la mine de Thio.
biodiversité //
Sauvegarder
les espèces rares
Claire
NicolasGueunier,
ingénieur Permitting
et Biodiversité
Répertoriée comme espèce rare, le Neisosperma Sevenetii est un arbre de forêt endémique au
massif de Tiébaghi. Un programme de sauvegarde de l’espèce a été mis en place par la SLN.
Ainsi, 135 plants ont été réintroduits
avec succès entre le 8 et le 11 juin. « Le
travail sur cette espèce a commencé à
la fin des années 90, avant le début de
l’exploitation du nickel sur le massif »,
explique Claire Nicolas-Gueunier ; malgré une bonne germination des graines,
il était difficile de récupérer beaucoup de
graines, en partie mangées par les rats.
Nous avons tenté aussi la culture in vitro
sur cette espèce, mais cela n’a pas bien
fonctionné. Actuellement, l’équipe de
l’IAC travaille sur des techniques de bouturage et nous poursuivons également la
collecte de graines ».
La société SIRAS Pacifique est en charge de la réintroduction de l’espèce sur site. Des consignes précises lui
ont été données par Végécal, bureau spécialisé en revégétalisation, afin de manipuler les plants avec soin
et de respecter le site naturel d’accueil contenant lui-même des individus.
P
arce que l’exploitation du nickel tifique avec l’IAC (Institut Agronomique
impacte la biodiversité du mas- Néo-calédonien), pour travailler sur la
sif concerné, la SLN a évalué les reproduction végétale de ces espèces
menacées.
impacts de ses pro« L’objectif est de
jets miniers sur les
reproduire autant
espèces et identifié
d’individus qu’il le
les mesures à mettre
faudra afin de les réinen œuvre pour la
troduire en quantité
sauvegarde des
suffisante au sein d’un
espèces rares. C’est
conservatoire de biodans ce contexte que
diversité où l’espèce
le Neisosperma seveest déjà présente.
netii fait l’objet d’un
Cela doit permettre,
programme de sauà terme, d’exploiter
vegarde depuis la fin
la ressource minière
des années 90.
présente sous une partie de la population existante », souligne Claire Nicolas,
Partenariat avec l’IAC
La SLN a conclu un partenariat scien- ingénieur Permitting et Biodiversité.
« Le travail
sur cette espèce
a commencé à la
fin des années 90,
avant le début
de l’exploitation
du nickel sur
le massif »
16
Une fois en terre, les plants bénéficient d’un suivi
mensuel. Il s’agit de vérifier leur croissance, leur
état de santé, et de vérifier l’impact éventuel des
cerfs et cochons sauvages afin d’y remédier
rapidement. Chaque plant est numéroté et marqué
par un tube en PVC dont le bout est peint en bleu.
25 agents SLN relèvent
le défi de la sûreté de leur outil
de travail industriel à Doniambo.
Un service sûreté repensé
La sûreté à Doniambo est une priorité. Hier externalisée, elle est aujourd’hui entièrement
internalisée. 25 agents SLN relèvent ce défi : être une identité à part entière rigoureuse et efficace.
L
a sûreté à Doniambo est un domaine très vaste : prise en compte
de la protection des personnes
contre les agressions, de la protection
de l’outil de production contre les vols
et la dégradation, de la protection des
secrets industriels, informatiques et numériques,
ainsi que la sûreté portuaire. Auparavant, cette
mission était externalisée
auprès de sous-traitants.
Études et réflexions ont
été menées pour établir
une nouvelle stratégie
en quête d’une meilleure
efficacité, ce qui a conduit à créer un
service interne de sûreté, géré par du
personnel SLN, et en cours d’agrément
par les services de l’État. Pendant un an,
progressivement, ce personnel est venu
renforcer les équipes externes, et désormais, depuis le mois de mai, la sûreté est
assurée entièrement par des agents SLN.
Un challenge relevé !
avons défini une situation intermédiaire
Le challenge de départ était de faire ad- avec des missions qui seront mises en
hérer tous les acteurs à un projet com- application au fur et à mesure ».
mun, avec de réelles perspectives. « Le
challenge était de définir les attentes en Implication des agents et…
matière de sûreté, explique David Mas- relooking !
semin, Chef du service Remplir cette mission n’aura pas été une
Sûreté Aménagement mince affaire ! En effet, et pour mieux
du Site (SAS), de les faire comprendre l’ampleur de la tâche, le
accepter par l’adminis- site de Doniambo fait 220 hectares et
tration, par le comité de l’on y compte quelque 800 mouvements
direction et par les parte- entrants de véhicules par période de
naires sociaux, et définir 8 heures.
les contours d’un projet L’implication des agents dans leur noucommun : quel niveau de velle mission s’est accompagnée de
sûreté souhaite-t-on pour modifications dans leurs conditions de
la SLN ? Quelles missions donner au ser- travail. Des investissements ont été réavice sûreté ? Quelle image ? Il fallait don- lisés afin de permettre l’aménagement
ner envie à tous les agents de sûreté de du poste de sûreté, l’achat de nouvelles
venir défendre leur société. À partir de ce tenues et de nouveaux outils de travail,
constat, nous avons défini une situation la mise en place de formations pour
idéale que l’on souhaiterait atteindre d’ici tous. Les agents eux-mêmes ont partiquelques années. En attendant, et pour cipé à l’élaboration d’une charte visuelle
faire les choses progressivement, nous (logo).
« Notre
objectif :
créer un
véritable
métier sûreté
à la SLN »
47 // août 2015
17
GUIDE
D’INFORMATIONS
SUR LES RISQUES INDUSTRIELS
Doniambo / SLN
POI et PPI
sécurité //
afin de maîtriser au mieux
le risque industriel
Destiné à vous qui habitez, travaillez ou venez
faire des courses près de l’usine de Doniambo.
Arrêté N°11387-2009/ARR/DIMEN modifié
du 12 novembre 2009 portant autorisation
d’exploiter l’usine de traitement de nickel de
Doniambo.
Notre activité…
La Société Le Nickel recherche et exploite des
mines et carrières, traite et transforme du minerai en nickel. Le site industriel de Doniambo
utilise du fioul, stocké dans des réservoirs pour
garantir le maintien de son activité industrielle.
Doniambo : la maîtrise
du risque industriel
intégrée dans un PPI
En matière d’activité industrielle, le risque zéro n’existe pas. C’est une donnée que la SLN
a prise en compte depuis de très longues années. Au-delà du Plan d’Opération Interne mis
en œuvre à Doniambo, la Sécurité Civile a demandé l’instauration d’un Plan Particulier
d’Intervention, destiné à organiser des secours à la population.
Lister tous les dangers
Jusqu’alors, c’est la SLN elle-même qui,
en interne, réalisait ces études. Il a été
décidé en 2013 de les confier à un prestataire spécialisé dont la mission a été
de recenser tous les dangers liés à l’activité de l’usine ou aux matières stockées.
« À ce titre, précise David Massemin, la
SLN a modernisé son étude de dangers
pour tenir compte des contraintes réglementaires qui ont évolué et de l’augmentation de l’exigence des autorités responsables en la matière ». Dans cette étude
Consultation publique
et exercice PPI
Les dispositifs de lutte contre l’incendie sont vérifiés régulièrement pour garantir leur bon fonctionnement
en cas de besoin.
L
’accident ou incident industriel, un certain nombre de préalables avant
selon la définition officielle, est un de pouvoir entrer en fonctionnement
événement accidentel se produi- ou poursuivre leurs activités. « La SLN,
sant sur un site indusexplique David Mastriel et entraînant des
semin, Chef du serconséquences pour le
vice Sûreté Aménapersonnel, les popugement du Site (SAS),
lations avoisinantes,
est considérée comme
une société soumise à
les biens et l’enviautorisation ; cela sironnement. Dans ce
gnifie qu’elle doit actuacontexte, toutes les
liser régulièrement ses
installations indusétudes de dangers. La
trielles, suivant leur
dernière version est en
niveau de dangerocours d’actualisation ».
sité, sont soumises à
18
« La probabilité
d’un scénario
catastrophe est
extrêmement
faible, mais nous
devons quand
même la prendre
en compte »
« Le Plan Particulier d’Intervention
sera soumis au public d’ici le 4e trimestre 2015 ; les riverains auront accès au contenu du plan. Ce plan sera
précédé d’un exercice qui permettra
de tester son efficacité. Il n’y a pas de
risque nouveau à la SLN, précise David Massemin. Il y en a même moins
puisqu’un certain nombre de dispositions, dont la réduction du stock de
soufre et la limitation des quantités de
fuel, ont permis de réduire de façon
notable les risques. La probabilité d’un
scénario catastrophe est extrêmement faible, mais nous devons quand
même la prendre en compte ».
Une sirène
tous les 1ers mercredis du
mois. Parmi les nouveautés
figure l’installation d’une sirène destinée à informer les populations en cas d’accident et à assurer leur évacuation. Chaque
premier mercredi du mois, à midi, elle retentira dans le cadre
d’un exercice.
Soufre et
hydrocarbures
à la baisse
La volonté de la SLN a été de réduire
le risque à la source, et elle y est
parvenue pour le soufre en réduisant
de façon drastique les quantités
stockées à Doniambo. Un autre
risque concernait les hydrocarbures
stockés. Jusqu’à la mise en fonction
de la future centrale électrique, la
SLN dispose d’une grande quantité
d’hydrocarbures, pour alimenter
principalement la centrale, mais aussi
ses unités de production. La SLN a
réduit sa quantité de fuel stockée de
manière à réduire la zone d’impact
en cas de départ de feu (un accident
pouvant impacter le domaine public
surviendrait plusieurs heures après
le début d’un incendie de fuel – 17 à
34 heures – ce qui laisse le temps
d’intervenir aux moyens privés et
publics dédiés.)
de dangers, deux types de phénomènes
ont été étudiés : ceux qui peuvent se
produire mais dont les effets ne sortent
pas de l’enceinte de la SLN, et ceux,
qualifiés de risques industriels majeurs,
qui pourraient dépasser les limites du
site industriel et donc impacter la population voisine s’ils se produisaient. C’est
sur cette base que la sécurité civile a
souhaité réaliser un plan de secours.
Une procédure à suivre
Pour ce qui est du risque industriel, et
pour planifier les interventions à réaliser en cas d’accidents, il existe deux
types de documents qui établissent
les procédures à suivre. Le premier de
ces documents, appelé POI, pour Plan
d’Opération Interne, est exigible à tous
les établissements soumis à autorisation, comme l’est le site de Doniambo.
Le POI apporte une réponse à chacun
des risques listés dans l’étude de dangers relatifs aux sinistres dont les effets
sont limités à l’enceinte de la SLN. Pour
DUCOS
D
OS
ANSE
UNDU
ANSE
UARE
RD
D POINT
OINT
PAP
PAPEETE
PEETE
LE CERCLE DE DANGER :
ZONE DE DANGER POTENTIEL
DONIAMBO
ON
NIAMBO
LE NICKEL
CK SLN
MONT
M
ONT
ONTAGNE
COUPÉ
C
PÉE
PÉ
É
GRANDE
RADE
RD P
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BE
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DU
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TIR
T
ANSE
DE TIR
PORT
PO
ORT
RT AUT
AUTO
UTON
UT
ONOM
NOME
E
Le risque principal à Doniambo réside dans l’inflammation d’un tank à fuel.
Dans le pire des scénarios, il se produirait une boule de feu (boil over) qui
pourrait se propager au maximum jusqu’au cercle jaune (voir dessin).
ce qui est du risque pouvant impacter
le domaine public, le second document
est le PPI pour Plan Particulier d’Intervention. « Ce PPI, précise David Massemin, est l’émanation locale du plan
ORSEC métropolitain, pour concourir à
l’évacuation ou la mise à l’abri des populations. Cette disposition date de 2013 ».
Ce plan ne concerne qu’une dizaine
d’entreprises en Nouvelle-Calédonie.
Il ne s’applique pas de manière systématique au site de Doniambo ; en revanche, compte tenu de l’emplacement
urbain de l’usine, le Haut-Commissaire
et le Gouvernement de la NouvelleCalédonie ont décidé de rendre la
rédaction d’un PPI opposable. L’un
des aspects positifs de cette nouvelle
réglementation est qu’elle organise
le secours aux populations. Le grand
principe du PPI est d’impliquer tous les
acteurs, et chacun dans son domaine
de compétence. Et parmi les acteurs,
on trouve les salariés de la SLN ;
« dans cette perspective, conclut David
Massemin, il convient de poursuivre le
développement d’une culture sécurité au
sein de la SLN ».
47 // août 2015
19
Le département qu
EGR (Études Générales et Réalisations)
une équipe de 50 spécialistes aux compétences
variées :
• Technique : Génie-Civil, Mécanique, Aéraulique,
Hydraulique, Électricité…
• Conduite de Projets : Recensement et description
des prestations et/ou travaux à réaliser,
Planification, Estimation et Contrôle Budgétaire,
Administration contractuelle des marchés
de travaux, Suivi administratif, documentaire
et juridique…
ui construit l’avenir
Au cours des 10 dernières années, ils ont réalisé
120 milliards CFP d’investissements, notamment :
• Infrastructures (ponts, routes, installations
portuaires, tour radar).
• Installations industrielles complexes (ATCP,
Électrofiltre EF3, réservoirs d’hydrocarbures).
• Installations sur mines (prétriage de Kopéto,
trommel de Kouaoua, concassage de Tiébaghi).
focus
l’ascenseur social
Promotions internes et parcours de formation adaptés
permettent de valoriser l’effort et les compétences des
salariés de la SLN.
portraits //
Des parcours exemplaires…
La SLN produit un effort significatif pour former son personnel et faire monter en
compétences ses agents. Ainsi, la possibilité d’évoluer est réelle, et la SLN donne une vraie
perspective à ses salariés les plus motivés de pouvoir progresser d’un collège à un autre.
C’est ce qu’on appelle l’ascenseur social de la SLN.
Jean-Michel Nestor,
un mécanicien devenu
chef de mine
Entré comme mécanicien, intéressé et engagé, Jean-Michel
devient technicien sécurité, et il est aujourd’hui responsable
de la mine de Kouaoua. Comment est-il arrivé jusque-là ?
À
Kouaoua, deux mines sont en au CHSCT* et une première opportunité
activité : Méa et Kiel, enfoncée se présente : devenir technicien sécurité. Il dit oui et reprend
dans la chaîne.
Jean-Michel est resles cours, part trois mois
ponsable de ces deux
en France, se construit
sites, une centaine
une solide expérience
de personnes dont
pendant 12 ans. En 2003,
82 conducteurs d’ennouvelle opportunité, il
gins. Ils manipulent
revient à l’exploitation et
4 600 000 tonnes par
devient chef de poste. Il
an. Jean-Michel a coms’imprègne des subtilimencé à la SLN comme
tés de la mine. En 2006,
mécanicien à Kouaoua. Bientôt, il est élu il retourne en formation, à l’institut
national de la santé et de la sécurité au
travail, suivre un cycle technique et devient coordinateur sécurité des centres
miniers. En 2009, le poste de chef de
mine de Kouaoua est à pourvoir, il se
lance. À la fois manager des hommes
et des femmes organisés en équipes
postées, producteur de tonnes de minerai, gestionnaire des biens confiés, il
danse sur les sommets entre Méa où
est son bureau et 60 % de l’activité, et
Kiel qui apporte 40 % de la production
Deux fois par semaine, Jean-Michel et Christian,
chef de poste, visitent les chantiers et font le point du centre avec 30 personnes. Jean-Mides hommes, du matériel, des projets.
chel résume son parcours : « Je suis
22
« J’ai fourni
un travail, la
SLN m’a fait
confiance,
c’est donnantdonnant »
Portrait chinois
Si j’étais un animal, je serais…
un cheval
Si j’étais une chanson, je serais…
la chanson « you raise me up »
de Josh Groban
Si j’étais un sport, je serais…
le hand-ball
Si j’étais un plat, je serais…
une salade exotique
Si j’étais une ville, je serais…
Sydney
100 % SLN, car même si j’ai fourni un
travail, la SLN m’a fait confiance, c’est
donnant-donnant. » Parcours remarquable mais possible à la SLN : de
2006 à 2014, 217 ouvriers sont devenus
agents de maîtrise.
* CHSCT : Comité Hygiène, Sécurité et Conditions de Travail (institution représentative du
personnel)
Jeanne Setiano, la volontaire
Jeanne Setiano en famille, la vraie, travaille aussi dans une grande famille professionnelle, celle de la SLN.
A
près avoir été pendant 5 ans chef
du département Relations Sociales et du Travail à Doniambo,
Jeanne Setiano est depuis 2015 chef
du centre minier de Kouaoua. Elle est
la première femme à occuper une telle
fonction de responsable d’un centre
minier en Nouvelle-Calédonie. Femme
de caractère sous des traits toujours
calmes, cette descendante de Futu-
niens, posée et réfléchie, excelle dans
la gestion des ressources humaines.
Son engagement au sein de la SLN ne
doit rien au hasard, c’est quasiment
par atavisme familial puisque tous les
hommes de sa vie, son grand-père, son
père et son mari, Pierre de Bascoche,
ont travaillé au « Nickel ». Trois générations successives de Setiano.
C’est le père de Jeanne, Sakopo, qui lui
a inculqué le goût de l’effort et l’envie de
se surpasser, en l’encourageant à poursuivre des études supérieures. Suivant
les conseils paternels, Jeanne a donc
repris le chemin des études et quitté la
Nouvelle-Calédonie et le cocon familial
pour la métropole afin d’y poursuivre
une formation complémentaire. À son
retour, c’est sans surprise que Jeanne a
intégré la SLN dans laquelle elle mène
une carrière reconnue et respectée qui
l’a donc conduite à la direction du centre
minier de Kouaoua avec ses 200 salariés et presqu’autant de sous-traitants.
Jonathan Leuchart,
d’agent de maîtrise
à Cadre
BTS en poche, Jonathan Leuchart entre à la SLN, fin 2002, en
tant qu’intérimaire au département Achats. Rapidement, ce
jeune Calédonien d’adoption gravit tous les échelons d’agent
de maîtrise avant de partir en formation en métropole. Il est
aujourd’hui Cadre – Acheteur en engins mobiles pour le
département Achats-DAN.
Après 10 ans à la SLN, vous décidez mation complémentaire et passer cadre.
de repartir sur les bancs de l’école en Vous êtes donc parti en 2013 pour suivre
métropole, pourquoi ?
un Master Achats InJe pouvais continuer
ternationaux-Innovacomme cela, mais
tion à Bordeaux…
potentiellement, à parOui je suis parti
tir d’un moment, je
15 mois, 9 mois de
n’aurais pas pu évoluer
cours théoriques et
davantage. La seule
6 mois de stage que j’ai
solution qui s’offrait à
effectué chez Colas Sud
moi était que la SLN me
Ouest. Cela a été une
soutienne afin que je
très belle expérience,
puisse boucler une fornous étions une pro-
« À mon retour,
le département
avait été
réorganisé et
j’ai pu accéder
à un poste
de Cadre »
motion de 90 personnes avec des profils
très différents.
Cette formation vous a-t-elle ouvert de
nouvelles perspectives au sein de la
SLN ?
À mon retour, le département avait été
réorganisé et j’ai pu accéder à un poste
de Cadre. Cela m’ouvre effectivement de
nouvelles perspectives, car c’est un poste
que je n’aurais pas pu occuper en tant
qu’agent de maîtrise. À terme, j’aurai la
possibilité, par exemple, d’accéder à un
poste d’encadrement.
47 // août 2015
23
Famille
Abdelkader
Julien Abdelkader est la quatrième génération à travailler à la SLN (à Népoui), après
son père, Jean-Jacques, entré
en 1984 (technicien calcination). Les deux grands-pères
de Julien étaient également
au Nickel. L’arrière-grandpère, François, entré en
1940, a terminé sa carrière
en tant que chef d’atelier aux
fours Elkem. Un autre de
ses arrière-grands-pères,
Edouard Legrand, a aussi
travaillé à la SLN dans les
années 50.
Famille
Famille
Giraud-Delort
Mararheu
Daniela Delort, actuellement au département Informatique est très
fière de son grand-père Édouard Preud’homme, embauché à la fonderie de Thio, le plus vieux retraité SLN encore en vie à 98 ans. Son père,
Eugène Giraud, a travaillé au Nickel de 1954 à 1991. Son mari, Jérôme,
déroule également sa carrière d’ingénieur maintenance à la SLN.
En 1964, la SLN démarre à Poro une usine de traitement du minerai où
est embauché Daniel Mararheu, le grand-oncle, et Kaleba, le grandpère de Harry Mararheu, puis son père Yvon. Lorsque l’activité s’arrête,
Yvon rejoint l’usine de Doniambo. Son fils y est aujourd’hui opérateur
et chauffeur polyvalent au département Préparation des charges.
Famille
Famille
Luaki
Yokohama
Michel Wesley Luaki, son père, son beau-père et le grand-père de
celui-ci, Sosefo Holokaukau, ont œuvré pour la SLN. Michel a débuté
comme manutentionnaire, puis au conditionnement et à l’expédition
du ferronickel. Sosefo, le grand-père, intégra la famille dans la SLN
en 1964 à l’atelier Bessemer, et jusqu’en 1981.
Troisième génération de la famille à travailler à la SLN, Maurice
Yokohama a été à la SLN de 1980 à 2013, après son père, et son grandpère qui était prospecteur au centre minier de Voh en 1930. Ses deux
oncles, Jean-Jacques et Édouard Lecourieux, sont également tous
les deux retraités de la SLN.
24
dossier
Générations SLN
L
a SLN et ses employés ont traversé les époques depuis Les 52 photos
1880. Aujourd’hui, la 7e génération (*) de Calédoniens des familles SLN
travaille à la SLN. Des hommes et des femmes venus présentées dans
ce magazine sont
d’horizons très divers et issus de communautés différentes issues du livre
qui ont créé le melting-pot de la Nouvelle-Calédonie « Générations SLN ».
contemporaine. Par leur travail, ces familles calédoniennes
forgent, encore aujourd’hui, la société Le Nickel et sont le
moteur du développement économique du pays tout entier.
Chaque année, les 97 % de Calédoniens qui composent la
première entreprise du Pays, génèrent une activité dont 60 % du chiffre d’affaires
est réinjecté dans l’économie du pays (**). Plus de 60 milliards CFP en 2014, soit
10 % de la richesse totale du pays.
Ces générations sont notre fierté, comme la SLN doit l’être, en tant que fer de
lance de l’économie calédonienne sur les marchés mondiaux. Il était donc temps
de célébrer les 52 familles qui assurent une continuité familiale à la SLN et au
pays, ces générations de mineurs et de métallurgistes, à travers un ouvrage
historique richement illustré (***) dont voici un survol…
(*) Par génération entendre une période de 20 années.
(**) Les 40 % restants sont à plus de 30 % les achats ne pouvant être réalisés au pays.
(***) « Générations SLN », à lire sur www.sln.nc ou QR Code.
Famille
Famille
Ulile
Campot
Jean Misra, le grand-père maternel de Jean-Emmanuel Ulile, est
entré à la SLN au début des années 60, à l’affinage. Le père, Jacques
Ulile, a travaillé à Doniambo à partir de 1955. Jean-Emmanuel a été
embauché à la SLN en 2001, tout juste âgé de 20 ans, pour l’entretien
de l’atelier Bessemer.
Jérôme Campot travaille au four. Il a suivi la voie de son père, Claude,
qui a travaillé à la SLN de 1974 à 2006. Le grand-père de Jérôme,
François Campot, était chauffeur à Doniambo dans les années 50. Il
travaillait encore à la SLN quand son fils Claude y est entré.
47 // août 2015
25
dossier
Les pho
photos sont de Stéphane Ducandas,
photographe.
pho
photog
Les tex
textes historiques de Gabriel Valet,
historien.
historie
Les ddes
dessins de Bernard Berger,
dessinateur.
dessina
Les
vidéos de Thomas Douchy, vidéaste.
Les
es vi
vid
Générations SLN
Famille
Le Corno
Robert Le Corno (magasinier du service interventionentretien usine) représente
la troisième génération de
la famille à travailler à la
SLN, après son père qui
était formateur avant de finir
sa carrière au laboratoire
d’analyse du département
d’Études techniques et d’Investigation. Son grand-père
avait débuté en 1942 sur la
mine de chrome de Tiébaghi.
« Oui, ces générations SLN fournissent la matière première pour
fabriquer les turbines des Airbus, les batteries des iPad d’Apple,
les pièces stratégiques du sous-marin Barracuda. 135 ans que cela
dure et encore autant de passionnants défis à relever ! »
26
Famille
Famille
Sorge
Ikafolau
Ferdinand Sorge représente la troisième génération de la famille à
travailler à la SLN à Thio, après son père, Adolphe-Frédéric, et son
grand-père, François. Ce dernier a démarré à la fonderie de Tao puis
celle de Thio. Son fils est rentré en 1935 à la SLN, comme conducteur
d’engins puis comme charpentier de marine. Ferdinand a suivi les
traces de ses ancêtres, il travaille au Tamon.
Le grand-père de Simon, Soane Taufana, est entré à la SLN en 1960
dans l’équipe de nettoyage des fours. Son père, Lutoviko Ikafolau, a
été engagé en 1969 à l’atelier d’expédition du ferronickel ; il prendra sa
retraite en 1999. Simon travaille aux Bessemer. Trois générations de
la famille se sont ainsi succédé à la SLN.
Famille
Canaldo
Jim Canaldo, le grand-père
de Stanley, est entré à la
SLN dans les années 30. Il a
été suivi par son fils Gaëtan
en 1959 qui a travaillé autant
à Doniambo que sur la mine
de Népoui. Ses deux frères,
Jim-Robert et Roy, ont aussi
œuvré au Nickel. Stanley a
pris la relève, il est contremaître à l’entretien des réseaux fluides.
Famille
Famille
Portmann
Michel-Villaz
Manuel Portmann (opérateur au parc homogénéisation) a suivi son
père, Constant Portmann, et son grand-père, Fernand Pétaguet, à la
SLN. Ce dernier avait été embauché sur Tiébaghi comme mineur à la
mine de chrome en 1948. Constant, lui, a commencé en 1984 comme
chauffeur-peseur. Il travaille toujours, au service expédition ferronickel et matte.
Greg Michel-Villaz fait partie de la troisième génération de la famille à
travailler à la SLN. Son grand-père, Henri, est entré à la SLN en 1949
en tant que conducteur d’engins. C’est ensuite son père, Henri Jr., qui
entama une carrière au sein du Nickel en 1972 comme mécanicien. Il
est aujourd’hui retraité.
Famille
Rague
Dans la famille, la spécialité
c’est l’affinage : Kevin, son
père Jacques et son grandpère Roger ont travaillé dans
ce département de l’usine.
Roger était entré à la SLN en
1959 en tant que manœuvre
avant de finir chef de quart.
Le père de Kévin, Jacques,
arrivé en 1984 à la SLN a suivi le même parcours et vient
de partir à la retraite en 2015.
47 // août 2015
27
dossier
Générations SLN
rw
23
Bernard Berger dessine
et raconte 10 temps forts
de la SLN depuis 1880.
Famille
Famille
Bienfait
Antongiorgi
Laurent Bienfait est instrumentiste au service informatique industriel de la SLN depuis 2001, après son père, Yves, et son grand-père,
Marie-Alexandre. Ce dernier a travaillé dans les années 20 dans la société des hauts-fourneaux, l’ancêtre de l’usine actuelle de Doniambo.
Le père de Laurent était quant à lui contremaître mécanicien à l’entretien.
Quatre générations se sont succédé à la SLN. L’arrière-grand-père
de Denis Antongiorgi (actuellement technicien instrumentation à
l’usine), Gustave Cornaille, était gardien au premier barrage de
Yaté. Son grand-père, Henry Mézières, était quant à lui menuisier
au barrage de Yaté dans les années 40. Robert, son père, était
électricien.
« Société calédonienne, la SLN compte parmi ses actionnaires
les 3 Provinces, lesquelles détiennent 34 % des parts du « Nickel »
et donc un pouvoir de contrôle sur toutes les décisions stratégiques,
garantissant au passage le parfait alignement des intérêts du pays
et de la société. »
28
Famille
Famille
Dufour
Evlakhoff
Le grand-père, Adrien Masson, fut le premier à entrer à la SLN dans
les années 40 à l’Atelier Fer. Puis son gendre, Pierre Dufour, est entré
en 1966 en tant que mécanicien dans l’équipe d’intervention. Il a travaillé sur mines, à Thio et Poro et finit sa carrière à Doniambo. Enfin le
petit-fils, Christian Dufour, a pris la suite de son père dans l’équipe de
jour du parc homogénéisation du minerai.
Michel est entré à la SLN en 1984 en tant que chauffeur au service
expédition. Son fils, Steve, est lui au service calcination-fusion depuis
2012. Le grand-père, également prénommé Michel, arrivait du Maroc
quand il a démarré à la SLN dans les années 60 en tant que mécanicien à Doniambo.
Famille
Kélétolona
Hyacinthe Kététolona est fier
de son père, Malino, et de
son grand-père, Polikalépo.
Ce dernier était entré au
Nickel en 1960 au secteur
Bessemer, il a fini sa carrière
comme ouvrier professionnel
0P2. Le père de Hyacinthe,
Malino, a démarré sa carrière
en tant que mécanicien avant
de devenir chef d’atelier au
déchargement des minerais
à Doniambo. Hyacinthe est à
l’étape précédente : à la calcination-fusion.
Famille
Famille
Canel
Lamotte
Le grand-père, Alfred Canel, a travaillé comme stockman et gérant
de la station SLN de Kua de 1921 à 1947. Alphonse, le père, était lui
à l’atelier bois pendant 40 ans. Jean-Pierre Canel, troisième de la
génération, arrive en fin de carrière comme assistant chef de projet
informatique.
Cinquième génération à travailler à la SLN, la lignée Lamotte remonte jusqu’à l’arrière-arrière-grand-père de Cédric, instrumentiste
au service informatique industriel. Ses grands-parents, Jacqueline
et André, ont débuté à la SLN en 1952 et 1953 comme analystes au
laboratoire. C’est d’ailleurs là qu’ils se sont rencontrés.
Famille
Famille
Mathieu
Teriitau
C’est le grand-père de Steeve, Jean Mathieu, qui est entré le premier
à la SLN en 1954, comme chef de quart à l’affinage. Son père, Michel,
était lui à l’affinage B1-B2 à partir de 1973. Steeve travaille aujourd’hui
au déchargement et préparation des minerais (dans l’équipe de jour).
Arrivé de Tahiti, le grand-père de Nicolas, Manua Teriitau, fut embauché de 1960 à 1980 comme chauffeur de camion à Doniambo.
Son père, Côme, entré à la SLN en 1973 comme ouvrier calcination/
fusion, est aujourd’hui à la retraite après une carrière de 38 ans.
Nicolas Teriitau travaille aujourd’hui à l’affinage du ferronickel.
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29
dossier
Générations SLN
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Famille
Alpi
Jorris
Alpi
(opérateur
Bessemer) est le troisième
de la génération à travailler à la SLN. Son père,
Raymond, avait démarré
en 1964 comme mécanicien
à l’ancienne centrale électrique. Son grand-père, Paul
Maillet, était entré en 1927
à l’atelier d’entretien de la
marine. Paul Maillet est également à l’origine de deux
autres générations SLN : les
Cariou (p. 31) et les Maillet
(p. 36).
« Enfants du pays, les salariés de la SLN ont à cœur de développer
une activité économique respectueuse de l’environnement.
Ils ont réussi – et c’est la première des sociétés minières et
métallurgiques du pays – à être certifiés ISO 14 001, la référence
internationale en matière de gestion de l’environnement. »
30
Famille
Famille
Coq-Coulon
Blum
Pascale Coq, épouse Coulon, est la troisième de la famille à travailler à la SLN, après son père, Rémi, et son grand-père, Lucien. Celuici a débuté à la SLN en 1926, il travaillait à cheval sur mine à Koné.
Pascale, elle, après 18 ans, a été promue chef de section du service
import-export.
Christophe Blum a suivi les traces de son père, de son grand-père
(conducteur de pelles) et de ses oncles : tous ont travaillé et travaillent encore à Thio, berceau de la famille. Le frère de Christophe,
René-Georges, était aussi sur la mine de Thio. Il est aujourd’hui au
département Environnement.
Famille
Cariou
Depuis 1927, la famille
Cariou travaille à la SLN,
parents, enfants, cousins.
Paul Maillet est le grandpère commun avec les Alpi
(p. 30) et les Maillet (p. 36).
Katel déroule sa carrière à
l’informatique
industriel,
son neveu Yorick, son père
Youen, son petit-cousin
Sébastien Kling, sa cousine Nathalie Willemot et
son mari Laurent MichaletArchez y sont également !
Famille
Russet-Chantreux
Aimé Bonthoux est nommé en
1927 chef d’atelier aux HautsFourneaux à Nouméa. C’est
l’arrière-grand-père de Mireille
Russet. Elle-même est entrée à
la SLN en 1981. Elle travaille au
département informatique. Son
oncle, Georges Chantreux, et son
grand-père, Charles Chantreux,
ont fait également partie de la
grande famille de la SLN.
Famille
Vincent
L’histoire de la famille
Vincent et du Nickel débute
en 1914. L’arrière-grandpère de Denis, Juntaro
Okada, débarque du Japon à
la mine de Thio. Son grandpère, Denis Tuband, est
entré à la SLN aux Grands
Travaux dans les années 40.
Son père a, lui, débuté sa
carrière sur Kouaoua. Denis
est aujourd’hui technicien
climatisation à l’usine.
47 // août 2015
31
Famille
Garnier
Jules Garnier a découvert le nickel en 1864 sur
les bords de la Dumbéa. Alexis Garnier, son
arrière-arrière-petit-fils, est entré à la SLN en
2011 ; il a toujours été fasciné par son ancêtre ;
« un jour je me suis donc décidé à venir en
Nouvelle-Calédonie pour travailler dans cette
société, la SLN, qu’il a contribué à fonder ».
initiatives //
Initiatives
Nickel SLN :
50 ans
de mécénat
Ancrée depuis plus de 135 ans en
Nouvelle-Calédonie, pays qui l’a vue
naître, la SLN s’engage à contribuer à un
développement économique harmo–
nieux dans le respect de la diversité
calédonienne.
Au-delà de ses responsabilités sociales, économiques et environnementales, la SLN a forgé son engagement
sociétal à partir des bonnes pratiques issues de la RSE et de la norme
ISO 26 000 tout en étant adossé à la
politique de Développement Durable
du groupe ERAMET.
Dans ce cadre, le programme de mécénat de la SLN « Initiatives Nickel SLN »
traduit en actes l’esprit de partage, une
composante forte de l’identité de la SLN.
Jules et son Esprit
Jules Garnier, géologue, a découvert le
minerai de nickel en 1864 sur les bords
de la Dumbéa. Il a ensuite inventé le procédé permettant d’en extraire le métal
et cofondé la SLN. Il est le cofondateur,
le découvreur, l’inventeur… C’est ça
« L’esprit de Jules », qui perdure encore
en chacun de nous à la SLN !
32
Les 5 piliers
d’intervention
Au fil des années, la SLN a créé plusieurs programmes
de mécénat. Ils sont au nombre de cinq et ont tous pour
objectif de contribuer à l’émergence de projets innovants et
profitables aux Calédoniens.
La Battuk’A Kaméré, une troupe de percussions du collège, lauréate des Nickels de l’Initiative en 2014.
D’autres collèges projettent de suivre la voie qu’ils ont tracée.
1- Les Nickels de l’initiative
Lancé en 1992, Les Nickels de l’Initiative est le premier programme de
mécénat calédonien. Une institution.
Un événement attendu chaque année
par les Calédoniens et notamment le
milieu associatif. Le principe : des projets innovants sont proposés à un jury
majoritairement composé de personnalités extérieures à la SLN. Le jury
souverain accorde un « coup de pouce »
sous forme de bourse. Entre 1992 et
2014, 238 projets ont été primés, pour
un montant de 110 millions CFP.
tions culturelles d’envergure, tout en
soutenant aussi bien des associations
œuvrant dans le micro crédit ou l’accompagnement d’étudiants. Entreprise
citoyenne, la SLN met ainsi du sens à sa
responsabilité sociétale afin d’accom-
2- Les partenariats associatifs
De longue date, la SLN est le partenaire
de plusieurs clubs sportifs ou de grands
événements sportifs, voire d’opéra-
La SLN soutient les porteurs de projets culturels
sauvegardant le patrimoine ou permettant de
mieux le connaître.
« Plus ancienne société minière et métallurgique au monde,
créée à Thio en 1880, « Le Nickel » a traversé tous les grands
courants et les époques. Si elle a su le faire, c’est bien parce que,
toujours, elle a su s’adapter, innover, anticiper : l’ADN même de
la SLN, de ses salariés et de ses partenaires sous-traitants. »
pagner la vie associative calédonienne
et de faire émerger des talents. Un volet
particulier est mis sur le savoir, l’apprentissage des savoirs et la formation,
car la jeunesse est sans doute le bien le
plus précieux de la Nouvelle-Calédonie
pour son développement harmonieux.
Des Valeurs, des
Critères, un Esprit…
Les projets soutenus par la SLN
doivent répondre à ses Valeurs et à
des critères bien établis.
La preuve par 5 !
3- Les conventions tripartites
Avec des communes minières et leur
province de rattachement
En 2008, la SLN a pris l’initiative en lançant la première convention tripartite
avec Thio, une commune où elle travaille, et sa province de rattachement.
Objectif : investir avec elles dans des
équipements choisis par les autorités,
et primordiaux dans la vie de tous les
jours. Cette convention a été reconduite
en 2015. Ces conventions sont généralement tri annuelle, et chacun des partenaires, dont la SLN, apporte un tiers du
budget de chaque opération.
Ainsi, des radiers, de l’adduction d’eau
potable, des ponts, des programmes
L’apport financier et matériel à la recherche
scientifique tournée vers le nickel est un des
5 thèmes que soutient la SLN.
CNRT. Ces programmes de recherche
permettent au pays d’avoir une meilleure connaissance de la faune et de la
flore, notamment celles installées sur
le maquis minier, et aussi l’industriel de
mieux connaître l’endémicité et la biodiversité où de futures exploitations sont
envisagées, et ainsi de mettre en œuvre
des programmes : parcs de la biodiversité, évitement de zone, création de corridors d’endémisme, récolte de graines
de plantes endémiques...
5- Les services rendus au pays
À Kouaoua, financement du réseau d’adduction
d’eau potable de la tribu de Méa.
socio-éducatifs… des dizaines de projets voient le jour depuis. Soutenir le développement durable du territoire dans
le respect de la diversité calédonienne
est l’un des engagements du projet
d’entreprise de la SLN.
4- Les partenariats
scientifiques
Pousser la connaissance
Afin de mieux appréhender la faune
et la flore calédonienne, la SLN passe
des conventions pluri annuelles avec
des partenaires scientifiques comme
l’IRD, l’UNC, le CNRS, l’IAC ou encore le
Les 5 Valeurs du groupe ERAMET :
1. Sens du client des partenaires
2. Performance durable
3. Initiative et esprit d’équipe
4. Respect et développement
des personnes
5. Courage et exemplarité
Et l’identité de la SLN :
• La culture du Partage
Les 5 domaines d’intervention :
1. L’Environnement
2. Le Sport
3. La Culture
4. Le Savoir
5. Le Sociétal
Première entreprise du pays, avec son
site industriel situé dans un endroit Les 5 critères :
stratégique aux portes du plus grand 1. La démarche durable
bassin de population de l’archipel, la 2. L’originalité et l’implication au plan
SLN, en entreprise citoyenne, a toujours
de la responsabilité sociétale
rendu service aux Calédoniens :
du projet
• En délestant chaque semaine ses 3. L’exemplarité
fours pour fournir des mégawatts de 4. L’intérêt général et/ou l’utilité
sa centrale électrique sur le réseau de
sociale
distribution publique afin d’éviter des 5. Réalisé en Nouvelle-Calédonie
coupures de courant.
ou au bénéfice de Calédoniens
• En brûlant les huiles usagées de tout le
territoire dans sa centrale électrique (*).
• En mettant à disposition sa scorie pour son site avant d’être évacuées en Asie
les travaux publics et la construction.
du Sud-Est pour recyclage.
• En stockant les ferrailles du pays sur • En recyclant les canettes d’aluminium
dans son processus industriel.
• En donnant de l’azote liquide notamment aux unités de promotion des races
animales.
• En mettant à disposition sa grosse forge
en cas de besoin majeur pour le pays.
• En incinérant dans ses fours monnaie,
armes et autres objets de saisie ou sensibles…
(*) Sous le contrôle et selon les préconisations
de la DIMENC.
47 // août 2015
33
Famille
M’Boueri
Sur Thio, Mike M’Boueri et son père travaillent
tous les deux sur la mine du Camp des Sapins,
tout comme son grand-père, Thédore, entré à
la SLN en 1957 (décédé en 1970 des suites d’un
accident de travail) et son oncle, Léon.
partenariat //
Des partenariats avec des
scientifiques pour mieux
connaître et protéger
Pour bien connaître un sujet, rien de mieux que de s’associer aux spécialistes : la SLN
soutient des travaux scientifiques dédiés aux enjeux de l’activité du nickel dans notre pays.
et complexes ; la SLN les observe (pour
mieux les protéger) avec ses valeurs
fondatrices couplées à son expertise :
le professionnalisme et la performance
durable. C’est ainsi que la préservation
de son environnement s’amplifie dans la
pérennité.
* Page 82, à propos de la recherche sur la
gestion des eaux et des stériles miniers ; page
120, à propos de la revégétalisation.
Les programmes
financés :
La culture de plantes hyper-accumulatrices de métaux est un essai lié au développement des nanotechnologies (basées sur la recherche sur les principes et propriétés existants à l’échelle nanométrique,
c’est-à-dire au niveau des atomes et des molécules ; nano signifie « diviser par un milliard »).
A
insi que le schéma de mise en
valeur des richesses minières le
précise*, la SLN a été précurseur
dans la recherche environnementale
tournée vers la mine,
en entamant, dès le
début des années 70,
des travaux d’observation et d’inventaire
pour une meilleure
connaissance des populations vivant sur
les zones minières.
40 ans plus tard, l’engagement de la SLN
est toujours bien vivace, avec les organismes scientifiques calédoniens (IAC,
IRD, DENV, UNC et CNRT principalement),
qu’ils aient une longue expérience ou
qu’ils soient plus récemment créés.
Ainsi, « Le Nickel » finance-t-il aujour
d’hui six programmes sur des sujets
très précis qui touchent aux espèces
animales endémiques,
aux plantes, aux microorganismes et également à l’évolution
des sociétés humaines liées au nickel. 50 millions CFP
sont alloués chaque
année pour ces programmes, sans compter la mise à disposition de moyens humains et matériels pour mener les travaux sur le
terrain. Les natures humaine, animale
et végétale sont des sujets très vastes
« 50 millions CFP
sont alloués
chaque année
pour ces
programmes »
34
étude sur le comportement de
pétrels et puffins dans une zone
définie (IRD)
essais en vraie grandeur sur la
culture de plantes hyper accumulatrices de métaux (IAC)
études d’espèces micro-endémiques et rares présentes sur les
sites SLN (IAC)
caractérisation et structure de
la diversité en micro-organismes
des divers terrains miniers (forêt,
maquis, terrains dénudés) (IAC)
évaluation des espèces de la flore
selon les critères de la liste rouge
internationale (UICN) (Endémia)
études anthropologiques liées à
l’économie du nickel (CNRT)
Pour en savoir plus, rendez-vous
sur notre site www.sln.nc, rubrique
L’engagement environnemental.
bon
à savoir
Dossiers à retirer dans les centres SLN (Thio, Kouaoua,
Népoui, Tiébaghi et Poum) ou aux bureaux de la communication
à Doniambo.
Téléchargeable sur le site Internet www.sln.nc
Depuis la page Facebook SLN – Le Nickel
Renseignements au numéro vert 05 2015
Date limite de dépôt des dossiers 26 septembre
Remise des prix le 12 novembre à Nouméa
La SLN au cœur des villages Nickels de
l’initiative 2015
« l’entrechoc
de cultures »
L
Jérôme Fabre, directeur général de la SLN, Jean-Patrick Toura, maire de Thio, et Philippe Michel, président
de la province Sud ont signé le 18 juin un accord de financement d’équipements pour 225 millions CFP
sur trois ans.
Une nouvelle convention
à Thio pour financer
des infrastructures
Malgré la crise qui frappe le secteur du
nickel depuis plusieurs années, la SLN
renouvelle son programme de mécénat
initié en 2008 avec Thio et la province
Sud, avec un programme de 225 millions CFP destiné à construire un chemin piétonnier entre St Philippo 2 et le
village ainsi que la maison des sports
et de la culture sur la période 2015-2017.
Thio, berceau historique de la SLN
(création en 1880), avait vu la première
convention tripartite signée en 2008
pour la réalisation d’équipements
publics d’intérêt commun. C’est ainsi
que plusieurs projets forts (adduction
d‘eau, radier, pont) ont été construits
à part égale entre les trois partenaires au cours des cinq années du
programme, dont le budget a atteint
588 millions CFP.
D’autres dispositifs
de développement
Ces moyens s’ajoutent à ceux que la
SLN engage depuis longtemps à Thio
pour le développement de la commune :
municipalisation du lotissement des
Pétroglyphes, goudronnage de la route
de St Paul, travaux hydrologiques dans
la vallée de la Koa, travaux de construction au bénéfice de la tribu d’Ouroué…
sans oublier les travaux de réhabilitation des sites dans les communes minières, financés par le biais de la délibération 104. Pour la SLN, ces conventions
sont un moyen tangible de s’impliquer
dans son rôle d’entreprise citoyenne !
D’autres conventions
tripartites en cours
• Poya en 2011, concrétisé par la réalisation du pont de Gohapin et plusieurs
opérations d’équipements publics :
forages et captages d’eau, lotissement d’habitation, réfection de portions
de routes municipales, équipement
d’écoles en panneaux solaires, travaux
de curage des rivières, etc.
• Koumac en 2011 (conservatoire culturel, lotissement d’habitation de Siqueiros, groupe scolaire Bwoadouvalan,
rampe du Port de Pandop).
• Kouaoua en 2013. Déjà plusieurs réalisations faites : alimentation en eau potable de la tribu de Méa, radier du Vieux
Méchin, et d’autres en cours, comme la
réfection d‘ouvrages routiers.
a 23e édition des Nickels de l’Initiative a commencé lundi 13 juillet 2015. Avec déjà 238 projets
environnementaux, sportifs, culturels
et solidaires en 23 ans d’existence,
récompensés par 110 millions CFP de
soutien, les Nickels de l’Initiative sont
le programme de mécénat de référence
en Nouvelle-Calédonie !
Les projets seront sélectionnés par un
jury composé majoritairement de personnalités bénévoles, extérieures à la
SLN. Il se réunira le 14 octobre
2015 pour désigner les projets
lauréats, les
meilleurs selon
les
critères
et valeurs du
concours (voir
règlement sur
le site www.
sln.nc et dans
chaque dossier
de candidature).
Les
bourses
attribuées vont
de 100 000 CFP à 1 million CFP. Ouvert à
tous, le concours prévoit cette année un
prix spécial « Entrechoc de Cultures »
destiné à faire découvrir et partager
d’autres cultures, d’autres pensées,
d’autres savoirs, peu importe par quel
moyen : musique, danse, sculpture, cuisine, etc.
Fer de lance de l’esprit d’entreprendre
en Nouvelle-Calédonie, les Nickels de
l’Initiative ont pour mission de soutenir
la réalisation de projets innovants et sérieux en donnant un « coup de pouce »
qui va permettre à un projet de devenir
une réalité et de participer à la vie du
pays : c’est ça aussi la SLN Citoyenne !
47 // août 2015
35
Famille
Marcel
Trois générations de la famille Marcel ont travaillé à la SLN : Nicolas, son père Yves, son
grand-père Émile. Sa grand-mère Jacqueline
travaillait également à la SLN, elle a épousé
Yves Martin, capitaine sur un minéralier de la
SLN. Le père était lui à la laverie Bernheim à
Népoui, là où travaille aujourd’hui Julien, frère
de Nicolas.
mouvements //
du 1er janvier au 30 juin 2015
Nouveaux 2e collège
Nouveaux cadres
Alexandre Parodi,
chef de service comptabilité
trésorerie SCT
Pierre Petit,
ingénieur études
et planification MTGL
Patrick Fullenwarth,
géologue chef de mission
GEM
Denis Richard,
chef de service études
minières GEM
Aurore Heilig,
ingénieur études
et planification MKEX
Jérémy Venelle,
géologue chef de mission
GEM
Marc Mounier-
Véhier, directeur
des mines DM
Romain Lalagüe,
acheteur leader DAN
Mickael Place,
ouvrier de nettoyage FBE
Jonathan Whaap,
conducteur engins mobiles
MBEX
Glorianne Le Gall,
conducteur engins mobiles
MBEX
Alphonse Manukula,
mécanicien d’entretien AFE
Luidjy Martin,
conducteur engins
mobiles MBEX
John Hmaloko,
mécanicien d’entretien
AFE
Pierre Poukiou,
électricien entretien AFE
Marc Moni, ouvrier
professionnel affinage
AFP
Promotion
dans le collège
des cadres
Lionel Dizien,
chef de projet réalisation
EGR
David Massemin,
resp. de la sûreté & de
l’aménagement du site
SAS
Pascal Perrel,
chef de département de
la maintenance de l’usine
DMU
Jonathan J.
Leuchart,
DAN cadre achats
Jean-Michel
Rainal, ouvrier
professionnel affinage AFP
Jordan Sinem,
conducteur engins mobiles
MNEX
Arnold Timo,
chaudronnier ASMT
Gaël Filiaga,
mécanicien engins
mobiles MTEN
Nouveaux AATAM
Patrick Guathoti,
conducteur chargeuse &
installations fixes MBBM
Jérémie Giraud,
chef brigade topo MTPL
Émilien Marie,
Didier Tuheiava,
technicien géologue logging agent technique mines
GEM
ASMT
Benjamin Noltet,
contremaître électricien
SNRJ
Anthony Louet,
technicien géologue
prospection GEM
Laurent Barthelemy,
Anderson Ponga,
conducteur engins mobiles
MKEX
Dominique Blanc,
agent technique mécanique technicien méthodes
MBBM
ordonnancement AFE
Promotions dans le collège des AATAM
36
Andy Dubois,
conducteur camion 5 tonnes ouvrier professionnel
& + MKEX
affinage AFB
Jean-Paul
Malalua, professionnel
trafic / manutention FGQ
Marine Robelin,
Fugalei Manuhaapai,
Mike Decaqueray, contremaître mécanicien MBIF
Georges Meltesale, adjoint chef de quart AFP
Julien Tone, superviseur suivi parc EM mines MTEN
nettoyage FGQ
technicienne géologue
prospection GEM
professionnel trafic /
manutention FGQ
Guillaume Venard,
Stéphane
Rovinot, mécanicien
Kinsley Parent,
Ayrton Tiaouniane,
Stéphane Durand,
Mickaele Lie,
professionnel calcination
fusion FBF
technicienne géologue
prospection GEM
ouvrier calcination fusion
FBF
technicien sécurité FB
SPS
Yannick Hnawange,
professionnel calcination
fusion FBF
Adrien Maluia, technicien dispatch MTPL
Cédric Lamotte, technicien
électro/élec/métro/instrumentation 3I
Bruno Tialetagi,
exploitant minéral
dépanneur électricité FGQ
Jacques Xozame,
ouvrier professionnel
affinage AFP
Paala Ramwell,
ouvrier calcination
fusion FBF
Makape Taitusi,
professionnel calcination
fusion FBF
Famille
Famille
Maillet
Curé-Derquennes
Jean-Paul Maillet est mécanicien à Doniambo.
Il est le petit-fils de Paul Maillet qui entra à la
SLN en 1927, à l’atelier d’entretien de la marine. Katel Cariou (p.31) et Jorris Alpi (p.30)
sont également de ses petits-fils qui ont travaillé à la SLN depuis 3 générations.
Thomas Derquennes, administrateur réseaux et télécoms, entré en 2011, est la quatrième génération de la famille à travailler
à la SLN, après sa mère Nicole Curé épouse
Derquennes toujours en activité au contrôle
de gestion, son grand-père, Guy Curé, et son
arrière-grand-père, Louis Curé.
Décès
Naissances
Jean-Daniel Poaraoupoépoé,
Zéphirin Bokoe-Gowe,
électricien industriel, MNEN
conducteur installation traitement minerai, MNLA
Ils sont partis à la retraite
responsable gardiennage
Picie (Pierre) Wacapo, SAS
Jean-michel Cazeres, AFE
contremaître mécanicien AFEM
Guy Goyetche, DMU/EMD contremaître EMD AP
Pierre Gugliermina, DG directeur général
Vincent Meandu-Gorode, MNLA
Serge André, AFP chef d’équipe affinage
chef d’équipe pilote installation laverie
Marie-Laure Colleux, DAN
Jean-Lucien Policisto, DHSE
responsable pilote projet SME
assistante achats prestations
Ils ont changé de département ou de site
Jérôme Budna, DDH a rejoint POUM
en tant que technicien géologue
Sandrine Hugues, DDH a rejoint DAN
Marie-Ève Budna, GEM a rejoint MBTP
Nicolas R. Bourbier, (ERE a rejoint FIAB
en tant que technicienne géologue pré-exploitation
en tant que technicien supérieur fiabiliste
Ramon Chang Man Sao, (AFB) a rejoint FBF
en tant que professionnel calcination fusion
Thierry Disant, (3i a rejoint SNRJ en tant que
Francis Dietrich, POUM a rejoint DTA en tant
Eric Picard, (SPS a rejoint DPC en tant que
que maître d’ouvrage projet PORO export
responsable hygiène santé et environnement
Heinrick Kananou, AFP a rejoint MKEX
en tant que conducteur camion 5 tonnes & +
Cyril Carles, (MNSG a rejoint GRH en tant que
manager relations & ressources humaines
Stéphanie Payet, SPS a rejoint MBTP en tant
Clément Marcaillou, (GEM a rejoint MBTP
que technicienne supérieure études géo-sciences
en tant que chef du service géologie Tiébaghi
Kaneijo Vendegou, POUM a rejoint MBTP
Philippe Cornaille, SPS a rejoint SAS en tant
en tant que technicien géologue pré-exploitation
que responsable urgences DBO
Stéphanie R. Chevalier, SLAM a rejoint
Guillaume Grassiot-Gandet, (NRJX
EMD en tant que magasinier
a rejoint SAS en tant qu’agent de sûreté
Aurélie Armand, DE a rejoint DTA en tant
John E. Karman, (AFB a rejoint SAS en tant
en tant qu’assistante achats département
chef de service réseau fluides et STE
que responsable projets tâcherons
qu’agent de sûreté
Jean-Philippe Berges, DTA a rejoint POUM
Alain Miloud, (FBF a rejoint SPS en tant que
en tant que responsable tâcherons nord
employé technique sécurité
Cyril Douyere, (DDH a rejoint DTA en tant que
technicien géologue tâcherons
Patrick Fere, (MTSG a rejoint GRH en tant que
manager relations & ressources humaines DU/
MK/MT
Julien M. Desgrippes, MKEX) a rejoint
Elijah, le 02/01/2015 chez Michael Ollier, (GEM)
Carel, le 05/01/2015 chez Gregor y Lallut, (MNEX)
Levanna Ohaï, le 06/01/2015 chez Jordan Young, (FGQ)
Lupe-Lifanoa, le 08/01/2015 chez Soakimi Latunina, (MKEX)
Jérémy Tony Keo, le 14/01/2015 chez Lewis Shiu, (AER)
Yaëlle, le 20/01/2015 chez Alain P. Tuai, (MNEX)
Emmanuelle, le 22/01/2015 chez Pavaki T. Tauvale, (MNGL)
Jean-Philippe, le 23/01/2015 chez Jean-Pierre Reveillon, (MNLA)
Abigaïl, le 31/01/2015 chez Nicolas Marcel, (NRJF)
Chloé, le 02/02/2015 chez Nicolas E. Rangassamy, (MBIF)
Ôlen, le 12/02/2015 chez Jean-Yves H. Pouaouande, (MBEX)
Matt, le 13/02/2015 chez Mike Paul Henri Legras, (AFEM)
Kenzo, le 21/02/2015 chez John Bouteille, (MBEX)
Israël, le 21/02/2015 chez Kicine J. Phadom, (MBLA)
Lena, le 28/02/2015 chez Stanley J. At-Chee, (MBTP)
MTGL en tant que technicien géologue pilotage des
fronts
Iasinita Sionepoe, (MNEX a rejoint MNEN
en tant que employé(e) magasin (HO
Jean-Yves Baylle, (AER a rejoint EMD
Apo Apo, (FG a rejoint SAS en tant que agent de
en tant que mécanicien engins mobiles
sûreté (HO
Pierre Epinoux, MBTP a rejoint MBSG
Steeve Flejo, (NRJBT a rejoint SPS en tant
en tant que chef du centre de Tiébaghi
qu’animateur sécurité usine
Claude Eprinchard, MKSG) a rejoint ADP en
Christian Habault, DDH) a rejoint DHSE
Gabriel est né le 17 mars et il fait la joie de ses parents Ketty
et Frédéric (tous les deux au bâtiment RH).
Maxime, le 23/03/2015 chez Stéphane Durand, (SPS)
Nathanaël Chris, le 05/04/2015 chez Jean-Barthélemy
Maxime, (FGQ)
Ethan, le 05/04/2015 chez David Song, (MBLA)
Kyle-Hendrix, le 07/04/2015 chez Kevin B. Togna, (AFP)
Pasiana, le 13/04/2015 chez Gabriel Tolufo, (MKEN)
Adrien, le 16/04/2015 chez Bob Kitchine, (MBEX)
Kesiano, le 03/05/2015 chez Kasimilo Tuiseka, (FGQ)
Gilbert, le 06/05/2015 chez Wadraw P. Kaloi, (AFP)
Djenaëlle, le 12/05/2015 chez Glenn Brown, (POUM)
Malia-Nisie, le 28/05/2015 chez Natalia (SCT et Sosefo (FGQ) Takasi,
Djaëla, le 10/06/2015 chez Ferdinand Mahatia, (STI)
Eloine, le 16/06/2015 chez Frédéric Dolbeau, (AFE)
Johanna, le 23/06/2015 chez Thierry Thomert, (MTEN)
Amaya Herenui, le 25/06/2015 chez Denis L. Vincent, (NRJE)
Matagitoka, le 30/06/2015 chez Claudio Saliga, (FGQ
tant que chef du service administration du personnel
en tant que chargé de mission
Romain Gargon, FIAB a rejoint FBE en tant
Yannick Lacroix, SMT) a rejoint FIAB en tant
qu’ingénieur méthode / développement calcination
fusion
que technicien supérieur fiabiliste
Christophe J. Fenuafanote (AFB) et Malia Fakafanuaila
Gilles Courtot, (AFP a rejoint AFX en tant que
se sont mariés le 17/04/2015
Glenn Jamin, (AFEM a rejoint AER en tant que
mécanicien-ajusteur
Gaétan Porcheron, SPS) a rejoint SAS en
tant que responsable sûreté DBO
Emilie Puybouffat, (SPS a rejoint DE en tant
qu’ingénieur environnement industriel
Mariages
chef d’atelier AFX
Damien D. Deleris (AER) et Oceanne Betfort se sont mariés
Cédric Baraduc, FGE a rejoint MBLA en tant
le 15/05/2015
que conducteur installations fixes
Esaï Wahmetu (FGQ) et Jeannette Sivitongo se sont mariés
Joseph Streeter, SAS a rejoint GEM en tant
le 17/06/2015
que employé(e) administratif GEM (HO
Hermann Talatini (ADP) et Terangi Leca se sont mariés
le 26/06/2015
47 // août 2015
37
Famille
Mafoa-Gaudefroy
Dodji Mafoa épouse Gaudefroy travaille
au département d’Études techniques et
Investigations à la SLN, à la suite de son père,
Kamaliele qui a suivi la voie de son propre
père. Kamaliele, a été pendant 8 ans à la cokerie de Doniambo. Le premier de la génération
à travailler à la SLN était son grand-père,
Kalolo, rentré à Doniambo dans les années 40.
groupe ERAMET //
Aubert & Duval au salon
Rapport
de l’aéronautique du Bourget
ERAMET
(Paris)
les visages
L
de la
performance
E
RAMET a publié son rapport annuel 2014 qui met en
avant les salariés du groupe
dans leur grande diversité. Imprimé
comme une grande frise en accordéon, des portraits de salariés de
toutes les entités du groupe sont
brossés sous l’angle de la performance, y donnant des visages et de
l’humanité. Nos collègues Patrick
Blanc (chef de centre Népoui) et
Bella Poigoune (chef de projet réalisations) sont les visages de la SLN
dans cette frise de portraits. Sur
l’autre face, les résultats économiques, environnementaux et sociétaux sont présentés, selon un rituel
bien rôdé.
e salon du Bourget est le plus
important du monde dédié à
l’industrie aéronautique et spatiale, un marché clé pour la branche
Alliages, puisqu’il représente près de
60 % de son chiffre d’affaires. Aubert &
Duval (filiale d’ERAMET) y a donc exposé ses dernières innovations technologiques entrant dans les programmes
aéronautiques en cours : Airbus A350,
Boeing 787, Bombardier CSeries, etc.
Cette année, le stand d’Aubert & Duval,
a présenté :
• un espace dédié au titane afin de promouvoir sa nouvelle filière 100 % intégrée, de l’extraction à la pièce pré-usinée, en passant par le recyclage des
copeaux, via sa filiale UKAD et le projet
EcoTitanium ;
• un espace dédié à l’offre produits longs
avec une animation vidéo ;
• un espace dédié aux poudres pour la
fabrication additive, technologie en fort
développement.
Le secteur aéronautique est également
consommateur d’applications liées au nickel : moteurs, équipements électroniques,
alliages de carlingue, grâce à sa très haute
résistance à la corrosion et à la chaleur.
Nouvelles usines et nouvelle
école supérieure au Gabon
L
Vous pouvez lire et télécharger le
document sur le site www.eramet.
com, accessible à partir de l’intranet, via la page d’accueil sur site SLN
(www.sln.nc), elle-même disponible sur l’intranet.
38
e 12 juin dernier, Patrick Buffet et
le président du Gabon ont inauguré le complexe métallurgique de
Moanda. Commencé en 2010, ce chantier
M
est le résultat d’un partenariat publicprivé puisque l’État gabonais a contribué en construisant un barrage hydroélectrique qui alimente deux nouvelles
capacités de transformation du minerai : une usine de manganèse métal
de 20 000 tonnes par an, et une usine
de silico-manganèse de 65 000 tonnes
par an. Ce complexe métallurgique, qui
renforce le complexe industriel déjà
existant depuis de nombreuses années, enracine encore plus ERAMET au
Gabon. Afin d’accompagner les jeunes
générations aspirant à travailler dans ce
secteur, le Groupe est en train de bâtir,
avec l’État gabonais, l’École des Mines
et de la Métallurgie, à vocation régionale, et qui ouvrira ses portes en 2016.
L’engagement auprès des populations
voisines n’est pas un vain mot, qu’on soit
en Nouvelle-Calédonie ou au Gabon.
Famille
Henriot
C’est en 1947 que Raymond Langouët, le
grand-père d’Éric Henriot, entre à la SLN en
tant qu’électricien au barrage de Yaté. Mais
c’est sa mère, Yannick Langouët, avec 42 ans
de carrière, qui lui donnera l’envie de travailler à la SLN. Il œuvre actuellement au service
Qualité.
Le nickel, à quoi ça sert ?
Métal non ferreux, le nickel, en particulier grâce à sa résistance à la corrosion et à
l’oxydation, est utilisé depuis très longtemps. Toutefois, son implication dans de nombreux
alliages a fait de lui un élément indispensable à la vie moderne.
« Le saviez-vous ?
Pour l’anecdote,
le nickel pur est
utilisé dans la
fabrication de
certaines cordes
de guitares
électriques,
dans celle de fil
dentaire et dans
le revêtement
des casques
des sapeurspompiers. »
télévision, de semiconduc teurs ou
d’appareils de mesure. Et dans certains cas, pour des
usages très particuliers comme
la fabrication des
cuves de navires
méthaniers. Parmi
les nombreux autres
usages du nickel, citons sa présence
dans les batteries rechargeables d’ordinateurs, de téléphones portables et bien
sûr des voitures hybrides et électriques.
Inox
Le nickel est ainsi indispensable à la
production d’acier inoxydable, le fameux
inox, que l’on retrouve dans bien des
usages : appareils électroménagers,
mais également en chirurgie, en pharmacie, dans l’industrie agroalimentaire ou la construction. Via l’inox, on
retrouve du nickel dans la production de
voitures, de trains et de camions.
Industrie de pointe
& technologie
Le nickel est considéré comme stratégique puisqu’il entre dans la composition de superalliages servant à l’industrie de pointe. Le nickel est nécessaire
à la fabrication de réacteurs, de trains
d’atterrissage ou de turbines d’avion. De
la même manière, le nickel est utilisé
dans la production d’énergie (pétrole,
gaz et nucléaire). Allié au fer, le nickel
est utilisé pour la fabrication d’écrans de
Monnaie
Il faut mentionner enfin le rôle du nickel,
encore utilisé aujourd’hui par de nombreux pays dans la fabrication de pièces
de monnaie, ainsi dans les pièces américaines, canadiennes et dans celles de
un et deux euros.
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39
D A N S L E C A D R E D U M O I S D U PAT R I M O I N E , O R G A N I S É PA R L A P R O V I N C E S U D :
G É N É R AT I O N S
Journées portes
ouvertes
PROG RAM M E
101112
septembre 2015
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52 familles qui comptent 3 générations successives salariées à la SLN.
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