Prévisions de CWT pour le
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Prévisions de CWT pour le
CWT Vision Conseil de CWT en matière d’étalonnage concurrentiel Numéro plus l a i c é p s eux volumin Amérique du Nord Août 2009 Prévisions pour le secteur du voyage en 2010 : Une période sans précédent à travers le monde entier Au cours des 12 derniers mois, nous avons tous pu constater que l’économie mondiale a subi des soubresauts pour le moins inattendus. L’ampleur de ces bouleversements va assurément nous obliger à repenser certains principes économiques et contribuer à redéfinir les rôles des indicateurs économiques clés à travers le monde. Ce qui s’était d’abord manifesté comme une préoccupation croissante quant au phénomène d’octroi de crédit en deçà du taux de base aux États-Unis s’est transformé à l’automne 2008 en une situation beaucoup plus sérieuse. L’économie s’est affaiblie de façon draconienne et la majorité des industries en ont été touchées. Les indices tels le Dow Jones ont subi des baisses encore jamais vues depuis la flambée des taux d’intérêt instituée par la Réserve fédérale américaine en 1994-1995, le nombre de faillites et de forclusions est monté en flèche, et le taux de chômage a grimpé à un niveau sans précédent. Au 1er trimestre 2009, la crise s’est répandue dans d’autres régions, y compris en Europe, en Asie et plus récemment, en Amérique latine. Le résultat? Élaborer des prévisions est plus difficile que jamais. Malgré l’incertitude, le temps est venu pour les acheteurs d’établir leur budget en vue de leur programme de voyage de l’an prochain. En conséquence, CWT s’est penchée sur le passé afin d’offrir sa perspective pour l’avenir. Les prévisions annuelles de cette année se fondent sur l’expertise que les consultants du groupe Solutions de CWT ont acquise dans leurs disciplines respectives, soit le transport aérien, l’hébergement en hôtel, le transport terrestre et les réunions et événements. Nous avons aussi établi un partenariat avec deux économistes chevronnés œuvrant aux États-Unis qui se spécialisent en macroéconomique et en économie mondiale. GÉNÉRIQUE Réalisé par le groupe Solutions de CWT et les équipes de gestion des fournisseurs. CWT Vision est publié trimestriellement par le service de Communications d’entreprise de CWT en Amérique du Nord : cwtcorporatecommunications. noram@ carlsonwagonlit.com Tous les montants apparaissant dans ce document sont exprimés en dollars US. Alors que les entreprises planifient pour le reste de 2009 et pour 2010, nous espérons que ces prévisions, bien qu’elles ne se veuillent pas une orientation définitive de l’exercice de budgétisation pour 2010, sauront vous être utiles et vous aideront à guider vos démarches, et viendront compléter les aperçus mis de l’avant par votre entreprise. CWT continuera de suivre l’incidence de la conjoncture économique sur le secteur des voyages gérés et offrira des mises à jour selon les conditions qui prévaudront. Puisse notre partenariat se poursuivre au cours de la prochaine année. Président, CWT Amérique du Nord Suite à la page 2 © 2009 CWT CWT Vision Amérique du Nord | Août 2009 Suite de la page 1...Prévisions pour le secteur du voyage en 2010 Transport aérien : Les perturbations se poursuivront en 2010 Comme c’est le cas dans la majorité des industries, les transporteurs aériens subissent de nouveau le récent ralentissement économique. Après le ralentissement qui a suivi les événements du 11 septembre 2001, les compagnies aériennes ont connu quelques lueurs d’espoir en 2007. Depuis lors, toutefois, la situation financière de l’industrie est encore une fois en déclin. Dynamique de l’industrie La baisse spectaculaire de la demande et du cours du pétrole après une montée en flèche record au milieu de 2008 a en effet donné lieu à un scénario de diminution des tarifs. Cependant, en prévision de 2010, il est important de considérer d’autres dynamiques qui ont eu une incidence sur l’industrie de l’aviation au cours de la dernière année et qui exerceront certainement une influence marquée sur la tarification à l’avenir. Demande. Bien que, de façon générale, la demande de transport aérien ait diminué, les transporteurs sont principalement préoccupés par la réduction de la demande de classes de service supérieures et de tarifs à rendement plus élevé. Pour contrebalancer cette situation, les transporteurs ont mis de l’avant plusieurs stratégies de tarification, y compris des soldes de tarifs, des promotions de surclassement et de nouveaux tarifs de classe affaires. Quoique ces tarifs © 2009 CWT | Page 2 Récapitulation des prévisions pour 2010 Transport aérien Vols intérieurs : Vols internationaux : Hausses de 3 à 5 % Hausses de 4 à 6 % en classe économique Hausses de 5 à 8 % en classe affaires Hôtels Baisses de 0 à 8 %, selon la dernière période de négociations des tarifs 2009 Transport terrestre Voitures de location : Limousines : Trains : Baisses de 1 à 3 % Baisses de 3 à 5 % Baisses de 3 à 5 % Réunions et événements Plafonnement des dépenses autour de 2,25 à 2,75 % des revenus soient contrôlés par la capacité et comportent des clauses d’achat à l’avance ou de remboursement, ils permettent souvent aux passagers prêts à accepter leurs restrictions supplémentaires de profiter de places en classe affaires à des tarifs très escomptés. Dans certains cas, ces tarifs sont même plus bas que les tarifs négociés dans le cadre d’ententes. Capacité. Selon OAG (Official Airline Guide), une comparaison de juin 2009 à juin 2008 a révélé que l’industrie de l’aviation en Amérique du Nord avait affiché une réduction de fréquences/vols de l’ordre de 7,5 % et une diminution du nombre de places de 7,3 %. Bien que ces chiffres se soient avérés semblables aux États-Unis, la réduction de la fréquence et du nombre de places a été de 5,9 % et 6,7 % respectivement au Canada. À des fins de comparaison, les fréquences pour l’Amérique du Nord ont grimpé de 3,2 % en 2007 par rapport à 2006 alors qu’elles ont légèrement diminué de 1,3 % en 2008 comparativement à 2007. La capacité en 2007 a augmenté de 3 % par rapport à 2006 et a été presque stagnante avec une hausse de 0,2 % en 2008. Outre les réductions de capacité imposées au 4e trimestre 2008, les transporteurs aériens continuent de réduire leurs fréquences de vols et leur nombre de places disponibles en 2009, y compris plusieurs liaisons internationales qu’ils ont maintenues même après la montée en flèche du prix du carburant l’été dernier, et de retirer des vols intérieurs en faveur de liaisons plus rentables. On prévoit que ces réductions de capacité plafonneront en 2010 et que, lorsque l’économie reprendra, les transporteurs recommenceront prudemment à augmenter leur capacité. Carburant. On s’attendait à ce que la réduction du prix du baril de pétrole de l’ordre de 52 %, soit de 145 $ en juillet 2008 au cours actuel de 70 $, fasse grimper la rentabilité de Suite à la page 3 CWT Vision Amérique du Nord | Août 2009 Suite de la page 2...Prévisions pour le secteur du voyage en 2010 Tarifs moyens par segment 2005-2009 3000 $ 2750 $ 2500 $ 2250 $ 2000 $ 1775 $ 1500 $ 1250 $ 1000 $ 750 $ 500 $ 250 $ Janv 2005 Mars 2005 Mai 2005 Juil 2005 Sept 2005 Nov 2005 Janv 2006 Mars 2006 Mai 2006 Juil 2006 Sept 2006 Nov 2006 Janv 2007 Mars 2007 Mai 2007 Juil 2007 Sept 2007 Nov 2007 Janv 2008 Mars 2008 Mai 2008 Juil 2008 Sept 2008 Nov 2008 Janv 2009 Mars 2009 Mai 2009 Juil 2009 0$ Classe économique Vols intérieurs Classe économique Vols internationaux l’industrie de l’aviation. Cependant, plusieurs transporteurs ont en fait subi des pertes en raison de positions de couverture assurées du milieu à la fin de 2008 qui les ont obligés à exploiter leur parc d’appareils à un prix de carburant supérieur au prix courant. Au milieu de 2008, tous les signes avantcoureurs indiquaient que le cours du pétrole ne serait plus jamais inférieur à 90 $ le baril et les transporteurs se sont donc sentis obligés de garantir un prix de carburant qu’ils croyaient alors plus favorable. Après les énormes pertes subies au 2e semestre 2008, plusieurs transporteurs sont maintenant réticents à recourir à des opérations de couverture pour 2010. Ils craignent de subir d’autres pertes importantes et ne sont pas en bonne posture pour avancer les énormes sommes qu’exigent ces opérations. Southwest Airlines fait toutefois exception à cette règle. Bien qu’il ait aussi subi des pertes au cours du deuxième semestre 2008, Southwest a toujours eu plus de succès avec ses investissements de couverture 1 The Wall Street Journal, le 1er août 2009. © 2009 CWT | Page 3 Classe affaires Vols internationaux de carburant et a décidé de couvrir 47 % de ses besoins de carburant prévus pour 2010, contrairement à d’autres transporteurs qui se sont montrés plus prudents, tels United Airlines qui n’a couvert que 8 % de ses dépenses en carburant, Delta Air Lines que 9 %, JetBlue que 10 % et Air Canada seulement 14 %. À ce jour, Continental Airlines n’est engagé dans aucune opération de couverture pour 20101. Diverses situations problématiques. Au cours du premier semestre 2009, on a rappelé aux transporteurs de s’attendre au pire lors de leur planification financière avec l’épidémie de grippe H1N1 provenant du Mexique qui s’est répandue dans le monde entier. Durant une période de relâche scolaire particulièrement occupée au printemps dernier dans cette région, la demande de transport aérien pour le Mexique, les Caraïbes et autres destinations en Amérique latine a diminué de façon marquée, engendrant une incertitude financière encore plus grande. Les transporteurs se préparent à composer avec d’autres répercussions de la grippe H1N1 à la fin de 2009 et au début de 2010 alors que l’Organisation mondiale de la santé prévoit que le virus se répandra davantage. Les transporteurs se demandent d’ailleurs quels autres problèmes mondiaux et sociaux auront une incidence sur le secteur du voyage. En dernier lieu, mais non le moindre, il semble que la stratégie des frais accessoires adoptée par presque tous les transporteurs nord-américains va demeurer et s’étendra probablement à d’autres produits et services qui auparavant étaient compris dans le tarif. Certains transporteurs à faibles coûts génèrent maintenant près de 20 % de leurs revenus totaux de ces frais. American Airlines a indiqué que 7 % de ses revenus proviennent de frais accessoires. (Consultez l’article intitulé Bilan de l’industrie aux pages 22 et 23.) Perspectives d’avenir CWT s’est aussi penchée sur les valeurs futures des variables macroéconomiques clés qui touchent les prix. Voici les principales hypothèses : • Fin de la récession au 3e ou 4e trimestre 2009 • Reprise de croissance lente • Croissance du produit intérieur brut (PIB) de 1,5 % en 2010 • Croissance du produit intérieur brut (PIB) de 3,1 % en 2011 Suite à la page 4 CWT Vision Amérique du Nord | Août 2009 Suite de la page 3...Prévisions pour le secteur du voyage en 2010 • Bassin de consommateurs faible • Niveau d’emploi moindre que le taux de croissance • Taux de chômage de 10,2 % en 2010 • Plafonnement des dépenses des consommateurs et hausse du taux d’épargne Montant de transaction d’hôtel moyen 2005-2009 120 $ 118 $ 116 $ 114 $ 112 $ 110 $ 108 $ 106 $ 104 $ 102 $ Tarifs pour vols intérieurs. On prévoit que la croissance économique pour le reste de 2009 sera de moins de 1 % et que le prix du pétrole demeurera relativement constant. La capacité a déjà fait l’objet de diminutions marquées. Les siègesmilles offerts sont passés de 87,5 milliards à 80 milliards entre le 4e trimestre 2007 et le 4e trimestre 2008. Bien que des données ne soient pas encore disponibles pour le 4e trimestre 2009, tout porte à croire que les transporteurs diminueront encore davantage leur offre de sièges-milles durant cette période. En conséquence, CWT prévoit que les tarifs en classe économique et dans les classes de service supérieures demeureront les mêmes en 2009. Avec la croissance économique qui devrait se situer entre 2 et 3 % d’ici le 4e trimestre 2010 et le cours du pétrole brut qui devrait augmenter d’au moins 8 $ le baril, CWT prévoit que les tarifs pour vols intérieurs connaîtront une hausse de 3 à 5 % d’ici le 4e trimestre 2010. Il © 2009 CWT | Page 4 100 $ 98 $ 96 $ Janv 2005 Mars 2005 Mai 2005 Juil 2005 Sept 2005 Nov 2005 Janv 2006 Mars 2006 Mai 2006 Juil 2006 Sept 2006 Nov 2006 Janv 2007 Mars 2007 Mai 2007 Juil 2007 Sept 2007 Nov 2007 Janv 2008 Mars 2008 Mai 2008 Juil 2008 Sept 2008 Nov 2008 Janv 2009 Mars 2009 Mai 2009 Juil 2009 En intégrant ces hypothèses dans des modèles statistiques et en analysant les valeurs prévues de variables telles la croissance du PIB, le chômage et le cours du pétrole brut, CWT a pu élaborer les prévisions suivantes : Montant de transaction d’hôtel moyen est important de noter que, faisant suite à des diminutions de capacité particulières, certains marchés pourront faire l’objet de hausses plus marquées si les diminutions donnent lieu à un déplacement du rapport offre/demande à l’avantage du fournisseur comme prévu. Secteur hébergement en hôtel : Les intervenants vont probablement s’en tenir à la tarification actuelle en 2010 Tarifs pour vols internationaux. CWT prévoit que les tarifs en classe économique n’augmenteront pas pour le reste de 2009 alors que les tarifs en classe affaires augmenteront de 3 à 5 % au 4e trimestre 2009. Jusqu’au 4e trimestre 2010, CWT prévoit une hausse de 4 à 6 % des tarifs en classe économique et une augmentation de 5 à 8 % des tarifs en classe affaires. À ce jour en 2009, la plupart des gestionnaires de voyages ont continué de constater les signes d’une économie faible se manifestant entre autres par les pressions exercées par leur entreprise afin de réduire les frais de déplacement et par les baisses de tarifs non sollicitées de la part des partenaires hôteliers cherchant à stimuler leur volume d’affaires. Il est évident que la conjoncture économique a avantagé les acheteurs de voyages d’affaires en leur redonnant un pouvoir de négociation relativement aux tarifs hôteliers. En conséquence, plusieurs acheteurs de voyages ont révisé et renégocié Toutes les prévisions de tarifs aériens dépendent évidemment de l’évolution de facteurs macroéconomiques et pourraient être modifiées par une interruption de la reprise économique ou des écarts importants par rapport aux prévisions quant au cours du pétrole brut. Suite à la page 5 CWT Vision Amérique du Nord | Août 2009 Suite de la page 4...Prévisions pour le secteur du voyage en 2010 leurs tarifs 2009 au milieu de l’année alors qu’auparavant, très peu de renégociations avaient lieu en mi-année. À la lumière de cette situation, 2009 s’est avérée l’une des années les plus intéressantes pour l’industrie hôtelière. Données historiques Avant de se tourner vers l’avenir et plus particulièrement vers 2010, l’équipe de prévisions de CWT a procédé à une analyse de données historiques pour le secteur hébergement en hôtel afin de déterminer les tendances de tarification à court et à long termes. Selon Connan Snider, professeur adjoint en économique à l’Université de Californie à Los Angeles (UCLA), « Les tarifs hôteliers atteignent généralement un sommet en juillet, étant de 5 $ plus élevés qu’en janvier. Ils diminuent ensuite d’environ 7 $ de juillet à décembre. » Si on se penche sur les tendances à long terme, depuis 2005, l’industrie hôtelière a connu une hausse relativement régulière des tarifs réservés, soit en moyenne environ 3 $ ou 3 % par année. Travaillant en étroite collaboration, le professeur adjoint Snider et le professeur Patrick Bajari, économiste à l’Université du Minnesota, ont établi une corrélation claire entre le PIB, le chômage et les tarifs hôteliers moyens. Les résultats indiquent qu’une augmentation du chômage de l’ordre de 1 % entraîne une diminution moyenne de 0,50 $ des tarifs hôteliers alors qu’une hausse de 5 % du PIB donne lieu à une augmentation d’environ 0,75 $ des tarifs. © 2009 CWT | Page 5 Le professeur Bajari a souligné « Notre analyse a révélé un fait intéressant, à savoir une forte corrélation entre les tarifs hôteliers et le taux de chômage. Alors que les tarifs aériens sont de façon générale reliés plus étroitement au PIB, il s’est avéré que les tarifs hôteliers, en comparaison, étaient plus étroitement liés au chômage. Si nous extrapolons de ces tendances historiques, on peut entrevoir une reprise lente pour les tarifs hôteliers au cours des deux prochaines années alors qu’on ne prévoit pas que le taux de chômage s’améliorera d’ici la fin de 2010 ou 2011. » Perspectives d’avenir CWT prévoit qu’une certaine dépression du marché continuera de se manifester en 2009 alors que les tarifs moyens réservés baisseront de presque 10 $ de juillet 2009 à décembre 2009. Selon l’historique de la demande, le volume de voyages va probablement grimper durant le premier semestre 2010 et les voyageurs paieront des tarifs à des niveaux semblables ou inférieurs à ceux de 2009. À mesure que les déplacements augmenteront, les tarifs devraient ensuite continuer de se renforcer jusqu’à la fin de 2010, mais demeureront inférieurs aux tarifs les plus élevés prévus en juillet. Des anomalies propres aux différents marchés se produiront évidemment là où la demande continue de dépasser l’offre et les tarifs demeureront donc élevés. Dans l’ensemble, les tarifs vont remonter à un rythme plus rapide qu’au dernier cycle de ralentissement en 2001-2002. Toutefois, la diminution rapide du chômage et le taux de croissance du PIB sont des facteurs clés qui permettront de déterminer la vitesse à laquelle les tarifs recommenceront à monter. À mesure que le taux d’occupation et le revenu par chambre disponible (RevPCD) continuent de décliner, les entreprises ne devraient certainement pas s’attendre à des hausses de tarifs et constateront probablement une stagnation ou une diminution des tarifs en 2010. Il est important pour les gestionnaires de voyages de bien comprendre le revirement des habitudes de voyage et les baisses de volume de leur entreprise ainsi que les répercussions que ces phénomènes pourraient avoir sur les résultats des négociations de tarifs en 2010. Par exemple, si une entreprise voit ses déplacements diminuer dans la région de Chicago et émet la directive d’utiliser des hôtels offrant une gamme plus restreinte de services, la stratégie pour ce marché devrait comporter deux volets : 1. Réduire le nombre d’hôtels approuvés dans ce marché en réaction à un nombre de déplacements moins élevé; 2. Remplacer les hôtels de premier choix offrant une gamme complète de services par des hôtels offrant des services plus limités ou modérés. L’offre et la demande joueront toujours un rôle prédominant dans la négociation de programmes d’hébergement en hôtel. Selon le rapport sur les projets de construction mondiaux publié en juin 2009 Suite à la page 6 CWT Vision Amérique du Nord | Août 2009 Suite de la page 5...Prévisions pour le secteur du voyage en 2010 par Smith Travel Research (STR), une étude sur les nouveaux hôtels en cours de planification ou de construction qui sera disponible en ligne ultérieurement, la construction est en baisse aux États-Unis alors que huit régions sur neuf ont fait l’objet d’une réduction à deux chiffres du nombre de chambres en construction entre juin 2008 et juin 2009. En 2010, la baisse du nombre de nouvelles constructions n’aura pas une incidence marquée sur les négociations en raison des taux d’occupation élevés qu’affichent actuellement les hôtels. Il existe une forte corrélation entre le PIB et le taux de chômage et les tarifs réservés. Toutefois, un autre facteur aura une incidence directe sur les tarifs négociés des entreprises en 2010. La période durant laquelle auront lieu les négociations de programmes d’hébergement en hôtel en 2009 exercera en effet une grande influence sur les résultats de l’an prochain. Les programmes d’hébergement en hôtel finalisés en 2008 offriront de plus grandes possibilités de baisses de tarifs que ceux où on aura négocié activement les tarifs ou ceux où on aura procédé aux négociations au milieu de 2009. • Les entreprises qui ont finalisé leurs négociations de tarifs avant novembre 2008 et ne les ont pas renégociés depuis seront plus en mesure de réduire leurs tarifs en 2010, probablement de 6 à 8 % et peut-être même plus par rapport à l’an dernier. • Les entreprises qui ont quant à elles finalisé leurs négociations de tarifs en décembre 2008 ou © 2009 CWT | Page 6 au début de 2009 sans les avoir La période durant laquelle auront lieu les négociations de programmes d’hébergement en hôtel en 2009 exercera en effet une grande influence sur les résultats de l’an prochain. ensuite renégociés devraient aussi pouvoir négocier des baisses de tarifs probablement de l’ordre de 1 à 3 %. • Les entreprises qui ont renégocié leurs tarifs de mars 2009 à maintenant ont déjà pu faire baisser de beaucoup leurs tarifs qui demeureront probablement stagnants en 2010. Économies supplémentaires Les entreprises continuent de se concentrer sur les économies à réaliser sur les frais d’hébergement en hôtel et sur la négociation de tarifs stagnants ou réduits pour 2010. Toutefois, il ne s’agit là que d’une partie de l’équation. Il est important de considérer toutes les autres possibilités d’économies à la disposition des entreprises, y comprisles changements de classe d’hôtel, les engagements de volume, les ententes échelonnées sur plusieurs années (consultez l’article en page 11), les indemnités quotidiennes, les tarifs plafonnés dans les centres urbains, les mandats, la gestion de la demande, l’utilisation d’outils permettant d’assurer le respect de la politique et l’évaluation des tarifs négociés par rapport aux tarifs payés/ réservés. Les gestionnaires de voyages qui réussissent à comprendre l’incidence des tendances économiques et de l’industrie seront plus en mesure de définir les stratégies appropriées pour 2010 qui viendront compléter la culture de l’entreprise et le programme de voyage en place. L’objectif ultime est évidemment d’optimiser les économies et de permettre aux voyages d’affaires de continuer afin de contribuer à la durabilité et à la croissance de l’entreprise. Transport terrestre : La route sera difficile en 2010 La demande dans l’industrie du transport terrestre est généralement semblable à celle de l’industrie de l’aviation. Le nombre de passagers étant maintenant moins grand, la demande de voitures de location et de limousines accuse aussi une baisse. Une exception est le secteur des voitures de location hors aéroport, lequel n’a pas subi une diminution aussi importante puisque les voyageurs optent maintenant pour les voitures de location plutôt que pour l’avion comme mode de transport pour parcourir de courtes distances. Tout comme les transporteurs aériens et les hôtels, plusieurs facteurs ont eu une incidence sur l’industrie du transport terrestre au cours des 12 derniers mois et continueront d’influencer la tarification en 2010. Suite à la page 7 CWT Vision Amérique du Nord | Août 2009 Suite de la page 6...Prévisions pour le secteur du voyage en 2010 Il y a lieu d’entrevoir la prochaine année en se penchant sur ces facteurs de faÇon plus approfondie. Au cours de 2009, l’industrie du transport terrestre a mis à pied de nombreux employés et réduit les parcs de véhicules en vue d’atteindre le seuil de la rentabilité en fonction de la demande. Plus récemment, cependant, les volumes de location de voitures ont cessé de diminuer et, en fait, ont recommencé à croître lentement, la demande estivale s’étant avérée plus élevée que prévu. Cela a donné lieu à un parc de véhicules plus restreint et à certaines irrégularités sur le plan du service. Le volet parc de véhicules est plus important que jamais Pour l’instant, les services de limousines et les sociétés de location de voitures continuent de garder leurs parcs de véhicules plus longtemps qu’auparavant et continueront de le faire en 2010. Cela signifie que ces véhicules auront un kilométrage plus élevé et seront légèrement moins récents que ceux auxquels les voyageurs sont habitués. Selon Auto Rental News, en juillet et août 2009, Hertz a réduit son parc de voitures de location de 15 % comparativement au deuxième trimestre 2008. AvisBudget Group a terminé le deuxième trimestre 2009 avec un parc de véhicules de 22 % inférieur à celui pour la même période en 2008. De façon générale, les parcs deviennent aussi plus diversifiés alors que les fournisseurs de voitures de location cherchent à se protéger des 2 The Boston Globe, le 30 mai 2009. © 2009 CWT | Page 7 Cette situation est d’autant plus défavorable pour un segment de l’industrie qui a déjà subi d’énormes réductions de volume. dissolutions de fabricants automobiles tout en agrandissant leurs parcs de véhicules importés. Toujours selon Auto Rental News, la part de marché de Chrysler, Ford et General Motors (GM) détenue collectivement auprès des fournisseurs de voitures de location a diminué de 67 % en 2008 à 48 % en 2009 parce que les parcs ont été complétés par des véhicules étrangers. Par exemple, Hertz a diversifié son parc en faisant l’acquisition de voitures de marques Toyota, Hyundai et Kia, alors qu’Enterprise, National et Alamo ont récemment signalé que des véhicules Hyundai et Kia représentaient un plus grand pourcentage de leurs parcs. Avec la diminution du prix de l’essence depuis les sommets sans précédent de l’été 2008 et la venue de la récession, la demande de véhicules hybrides de la part des consommateurs a aussi diminué, ce qui en augmente la disponibilité pour les sociétés de location de voitures qui souhaitent en faire l’acquisition. Au 1er trimestre 2008, Enterprise RentA-Car, National Car Rental et Alamo Rent A Car ont ensemble ajouté 5000 véhicules hybrides à leur parc américain, pour un total d’environ 9000 sur près de 854 000 véhicules2. Toutefois, de façon générale, le financement de nouveaux véhicules est maintenant plus difficile à obtenir et fait l’objet de taux d’intérêt plus élevés que d’habitude. Les demandes de protection en vertu du chapitre 11 sur les faillites soumises par Chrysler et GM touchent l’ensemble de l’industrie du transport terrestre, mais on ne sait pas encore dans quelle mesure. Les fournisseurs de voitures de location ne savent pas s’ils recevront l’argent qu’on leur doit pour le rachat des voitures faisant partie de programmes, ce qui pourrait représenter une perte de l’ordre de plusieurs millions de dollars. La valeur résiduelle de ces parcs est incertaine et on ne connaît pas encore l’incidence des faillites de Chrysler et de GM sur le fabricant automobile Ford. Entretemps, ce dernier a annoncé que d’ici 2011, il discontinuera la Lincoln actuellement utilisée dans l’industrie des limousines et considérée comme le véhicule symbole de ce marché. Quel véhicule remplacera la Lincoln et quels en seront les coûts d’acquisition et d’entretien? Ce véhicule de remplacement dont on ne connaît pas encore le nom pourrait avoir un effet sur les coûts d’exploitation éventuels pour ce segment. Jusqu’à ce que la question des sommes dues soit résolue et qu’on puisse déterminer la valeur résiduelle de ces véhicules, ces fournisseurs ne seront pas en mesure de prévoir avec exactitude leurs coûts d’exploitation pour 2010. Suite à la page 8 CWT Vision Amérique du Nord | Août 2009 Suite de la page 7...Prévisions pour le secteur du voyage en 2010 Nouveaux développements dans le segment des limousines De faÇon générale au cours des 12 derniers mois, le segment des limousines a été touché plus durement que d’autres fournisseurs de transport terrestre et prendra aussi plus de temps à s’en remettre. En 2008, quand Wall Street et le secteur financier ont d’abord subi les répercussions de la crise économique, les fournisseurs de services de limousine ont en effet été touchés de faÇon importante puisque la majorité de leur clientèle provient de cette industrie. En outre, en raison des réductions de capacité des transporteurs aériens, les chauffeurs de limousines ont constaté une diminution du nombre d’arrivées et de départs de vols, ce qui a eu pour effet de réduire la fréquence de leurs contrats et a donné lieu à de longues périodes sans revenus. Cette année, pour comble de malheur, l’industrie a dû faire face à l’imposition d’une nouvelle taxe sans précédent dans l’État de New York, le plus grand marché de limousines au monde. En effet, depuis le 1er juin 2009, une taxe de 8,375 % est perçue sur toutes les limousines transportant moins de 14 personnes, une situation d’autant plus défavorable pour un segment de l’industrie qui a déjà subi d’énormes réductions de volume. Attentes pour l’avenir Durant le reste de 2009 et en 2010, l’industrie de la location de voitures au Canada et aux États-Unis devrait afficher une augmentation © 2009 CWT | Page 8 très graduelle de la demande. La conjoncture économique et les volumes de location indiquent une reprise lente, mais CWT prévoit quand même que les tarifs baisseront de 1 à 3 % en 2010 alors que les fournisseurs tenteront de protéger leur volume actuel et d’attirer de nouveaux clients afin de s’assurer de couvrir leurs coûts fixes. Les entreprises peuvent s’attendre à ce que les fournisseurs de services de limousine diminuent leurs tarifs d’environ 3 à 5 % en 2010. Toutefois, comme pour les années précédentes, les acheteurs de voyages d’affaires devraient prévoir l’apparition de nouveaux frais ne faisant pas partie des tarifs de base au cours de la prochaine année. Transport ferroviaire Amtrak a signalé avoir terminé l’exercice financier 2008 avec un volume annuel record de 28,7 millions de passagers, ce qui représente une hausse de 11,1 % par rapport à 2007. Cette hausse s’explique en partie par le prix record du carburant en 2008. Toutefois, malgré que le transport ferroviaire constitue une solution de rechange au transport aérien, même Amtrak subit actuellement un affaiblissement de sa demande. Selon un rapport publié en juin 2009 par le Bureau des statistiques en transport, le volume d’Amtrak en mars 2009 accusait une baisse de 10,4 % par rapport à mars 2008, probablement en raison de la conjoncture économique et de la baisse du prix du carburant. Si le volume continue de diminuer et le prix du carburant demeure raisonnable en 2010, Amtrak devra peut-être se voir obligée de réduire ses tarifs pour attirer des voyageurs. Il sera intéressant de surveiller l’évolution du transport ferroviaire aux États-Unis au cours des prochaines années. Dans le cadre de la loi américaine sur la reprise et les réinvestissements (American Recovery and Reinvestment Act), le projet de train haute vitesse du président Obama a reçu un autre financement de 4 milliards de $ en juillet après le financement initial de 8 milliards de $ accordé en février dernier. Selon Reuters, différentes phases de projets de train haute vitesse sont en cours en Californie, en Floride, au Nevada, dans les Carolines et dans le Nord-est américain. En même temps, les gouverneurs du Midwest ont demandé au secrétaire du transport, Ray LaHood, d’accorder du financement pour la construction de corridors de transport ferroviaire haute vitesse en Illinois, en Indiana, en Iowa, au Michigan, au Minnesota, au Missouri, en Ohio et au Wisconsin. 2010 continuera d’être difficile pour l’industrie du transport terrestre, mais il faut garder espoir, car la baisse marquée est maintenant terminée et il semble même que la reprise ait commencé. Suite à la page 9 CWT Vision Amérique du Nord | Août 2009 Suite de la page 8...Prévisions pour le secteur du voyage en 2010 Secteur réunions et événements : Une mauvaise presse empire les choses Au cours de 2009, non seulement l’industrie des réunions et des événements a-t-elle subi un déclin comparable à celui de l’ensemble de l’industrie du voyage en raison de conditions macroéconomiques, mais elle a également fait l’objet d’une mauvaise presse lui donnant une réputation injustifiée de frivolité et d’excès. Ces facteurs, en plus des réductions de coûts qui ont caractérisé presque toutes les industries, ont donné lieu à des réductions importantes des dépenses dans le secteur réunions et événements au cours des 6 à 12 derniers mois. De plus, des variations de dépenses selon l’industrie, déjà un facteur prépondérant lorsqu’il s’agit de déterminer le niveau de dépenses d’une entreprise en réunions et événements, sont devenues plus apparentes. Dans les industries où les réunions et événements jouent un rôle prédominant dans la mobilisation des réseaux de vente et de marketing, par exemple, les produits pharmaceutiques, les appareils médicaux, la technologie et les services financiers, les dépenses en réunions et événements ont connu une moins grande baisse dans l’ensemble, mais ont fait l’objet d’une surveillance plus rigoureuse des processus d’approvisionnement internes et d’une analyse du rendement plus approfondie. © 2009 CWT | Page 9 Les entreprises continueront de dépenser comparativement moins pour ces événements fondés sur la récompense, particulièrement ceux qui sont destinés exclusivement aux employés. Les industries où les réunions et événements ne jouent pas un rôle primordial dans le modèle d’affaires ont affiché des diminutions importantes de leurs voyages de groupe et un accent plus prononcé sur les techniques de gestion de la demande. Les dépenses en réunions et événements d’une entreprise ont souvent été perçues comme un investissement et un poste essentiel des budgets de vente et marketing, et se situent toujours en moyenne entre 2,5 et 3 % des revenus de l’entreprise. Comme les sociétés ne cessent de voir leurs revenus diminuer, elles en font autant avec leurs dépenses de réunions et événements. En outre, les annulations, les compressions budgétaires et les réductions d’ordre général des tarifs de groupe ont contribué à une baisse des dépenses dans le secteur réunions et événements en deçà de la moyenne habituelle de 2,5 à 3 %. Les dépenses se situent actuellement à un seuil moyen de 1,5 à 2 %. En 2010, CWT prévoit que la corrélation directe entre les dépenses de réunions et événements et les revenus continuera d’être moins élevée qu’auparavant, et s’attend à un lien plus étroit entre les revenus d’entreprise, le PIB et les dépenses connexes aux réunions et événements. Les activités dans ce secteur vont commencer à retourner au niveau d’avant la récession au cours de la prochaine année et par la suite. Cependant, le volume de dépenses pourrait ne pas retourner au niveau précédent par rapport aux revenus et plafonnera probablement à environ 2,25 à 2,75 %. Plusieurs facteurs, favorables ou non, contribueront à cette lenteur de la croissance des dépenses dans le secteur réunions et événements : • Réductions de coûts grâce à une consolidation continue des programmes de réunions et d’événements. Un accent continu sur la collecte de données et une approche de gestion holistique et stratégique des réunions et des événements continueront d’accentuer l’importance des négociations avec les fournisseurs, de la réduction des tarifs des fournisseurs et du contrôle des coûts d’exploitation internes. • Souplesse accrue et risque moindre des contrats. Les hôtels et autres fournisseurs dans le secteur réunions et événements continueront de faire preuve de plus de souplesse sur le plan des taux d’attrition, des pénalités d’annulation et du report de l’inventaire annulé. CWT continue de recommander la négociation de pénalités moins sévères pour Suite à la page10 CWT Vision Amérique du Nord | Août 2009 Suite de la page 9...Prévisions pour le secteur du voyage en 2010 des annulations dans les 30 jours précédant la réunion ou l’événement et de l’ajout d’une clause d’annulation 45 jours avant la réunion ou l’événement, permettant ainsi un tampon entre les clauses de 30 et 60 jours. En outre, les planificateurs devraient viser des taux d’attrition de 15 à 20 % dans un tel contexte. • Accent plus prononcé sur la gestion de la demande, y compris la croissance continue et l’utilisation subséquente des technologies de conférence Internet et de téléprésence. • Reprise variée selon le type de réunions. Même si les dépenses dans le secteur réunions et événements vont graduellement augmenter et les réunions annulées commenceront à avoir lieu de nouveau, la reprise sera plus lente dans les catégories des voyages de motivation et des événements où le niveau de dépenses est plus élevé. Les entreprises continueront de dépenser comparativement moins pour ces événements fondés sur la récompense, particulièrement ceux qui sont destinés exclusivement aux employés. • Possibilités de réductions de coûts supplémentaires dans d’autres catégories du secteur réunions et événements, soit restauration, audiovisuel, salles de réunions, etc. Ces catégories comptent beaucoup sur la tenue de réunions et d’événements, et ont fait l’objet de réductions importantes au cours de la dernière année. © 2009 CWT | Page 10 • Possibilités d’économies grâce à une analyse plus approfondie de la destination et des occasions de réaliser des économies propres à chaque marché (consultez la section à la page suivante pour de plus amples renseignements à ce sujet). À compter d’aujourd’hui et jusqu’au 4e trimestre 2010, CWT prévoit que les tarifs de groupe seront semblables à ceux prévus pour les secteurs transport aérien, hébergement en hôtel et transport terrestre. Toutefois, les acheteurs de voyages de groupe devraient se préparer à la possibilité de hausses de tarifs dans certains marchés et, heureusement d’ailleurs, à la possibilité de plusieurs transactions propres à certains marchés. Considérons par exemple la tendance actuelle des transporteurs aériens à diminuer leur capacité. Faire déplacer un groupe de plusieurs personnes vers une destination ayant fait l’objet d’une importante diminution de capacité peut impliquer des difficultés à établir des itinéraires ou des hausses de tarifs draconiennes pour cette pourront offrir des rabais importants afin de mousser leur volume durant un ralentissement des voyages dans cette région. Il est important pour les commanditaires et planificateurs de réunions de considérer le coût total de tenir une réunion ou un événement à une destination en particulier en tenant compte de toutes les catégories de dépenses de groupe, soit le transport aérien, l’hébergement en hôtel, le transport terrestre, les services de restauration, les salles de réunions, etc. Seul le temps le dira Encore une fois, l’année prochaine s’annonce intéressante pour l’industrie du voyage. Seul le temps nous dira si l’économie reprendra comme prévu, si la demande dans le secteur du voyage recommencera à monter lentement ou si le prix du carburant sera de nouveau volatil. Plusieurs facteurs pourraient jouer un rôle différent de celui prévu dans ce rapport. Cependant, comme toujours, tous les intervenants de l’industrie du « On ne peut maintenant que remonter la pente et nous constatons déjà des signes avant-coureurs d’amélioration et de reprise économique. Les marchés de crédit ont déjà commencé à se stabiliser, la baisse du PIB a été moins marquée au deuxième trimestre qu’au premier et la plupart des pronostiqueurs déclarent publiquement que la récession touche à sa fin. 2010 sera certainement une meilleure année. » destination. Inversement, les hôtels et les fournisseurs de services de transport terrestre à cette destination qui sont habitués à un plus grand nombre de visiteurs ou de congrès voyage devront réévaluer et adapter leur position. Une chose est certaine, CWT continuera de suivre l’incidence de cette conjoncture sur sa clientèle Suite à la page11 CWT Vision Amérique du Nord | Août 2009 Suite de la page 10...Prévisions pour le secteur du voyage en 2010 et émettra des rapports au besoin. Après tout, les fournisseurs ont besoin des acheteurs et ces derniers ont besoin de voyager. Le maintien et la croissance à long terme de nos affaires reposent et continueront de reposer sur ce processus. .Comme le soulignait le professeur Bajari, « Bien que cette récession ait été particulièrement difficile, nous devons prendre un recul et réaliser qu’une situation défavorable ne peut durer à jamais. On ne peut maintenant que remonter la pente et nous constatons déjà des signes avant-coureurs d’amélioration et de reprise économique. Les marchés de crédit ont déjà commencé à se stabiliser, la baisse du PIB a été moins marquée au deuxième trimestre qu’au premier et la plupart des pronostiqueurs déclarent publiquement que la récession touche à sa fin. 2010 sera certainement une meilleure année. » Notes importantes : Bien que CWT ait entrepris de proposer des prévisions de tarification au cours des dernières années afin d’aider ses clients à établir leurs budgets pour l’année suivante, il s’agit toujours d’un exercice ardu et délicat de modélisation statistique et de spéculation éclairée. À la lumière du contexte tumultueux et en mouvance rapide qui prévaut actuellement, le défi semble encore plus monumental. Pour améliorer la perspective de CWT Amérique du Nord cette année, CWT a retenu les services de deux économistes, Patrick Bajari, professeur d’économie à l’Université du Minnesota, et Connan Snider, professeur adjoint à l’Université de Californie à Los Angeles, qui ont tous les deux offert leur expertise en modélisation statistique, en prévisions et en indexation de prix. Outre une analyse des données de CWT, les professeurs Bajari et Snider ont procédé à un examen approfondi d’autres données indépendantes, y compris des statistiques du département des Transports, les tendances du cours du pétrole, le taux de chômage, le PIB et autres indicateurs macroéconomiques. Cet exercice de modélisation a aussi tenu compte de facteurs saisonniers et irréguliers tels le prix du carburant. De plus grandes économies grâce aux réservations en ligne Alors que plusieurs programmes de voyage d’entreprise font appel aux outils de réservation en ligne depuis un certain temps déjà, on peut toujours faire mieux sur les plans de l’adoption et de la satisfaction des voyageurs. En repensant leur politique de réservation en ligne ainsi que les différentes fonctions de leur outil de réservation, particulièrement en ce qui a trait aux améliorations qui y ont été apportées récemment, les gestionnaires de voyages seront en mesure de mettre sur pied un programme de réservation en ligne plus efficace. © 2009 CWT | Page 11 Le taux d’adoption des outils de réservation en ligne est en moyenne de 60 % aux États-Unis où certaines entreprises atteignent même plus de 80 %. Au Canada, le taux d’adoption moyen est de 25 % et certaines entreprises atteignent plus de 40 %. Ces statistiques peuvent s’avérer utiles lorsqu’il s’agit de déterminer l’ampleur des possibilités d’amélioration au sein d’un programme. Toutes les tactiques décrites ci-dessous donnent lieu à une amélioration du programme. Mandat du programme. Si la réservation en ligne est la méthode de réservation privilégiée par le programme de voyage d’une entreprise, l’établir comme une exigence ou un mandat peut stimuler le taux d’adoption de façon marquée. Il arrive en effet souvent que le nombre de réservations en ligne augmente lorsque les voyageurs sont tenus d’obtenir l’autorisation d’un cadre et des codes d’exception de rapport pour réserver auprès d’un agent. L’établissement d’une politique de réservation en ligne mandatée repose sur l’appui de la direction. Les gestionnaires de voyages Suite à la page 12 CWT Vision Amérique du Nord | Août 2009 Suite de la page 11...De plus grandes économies grâce aux réservations en ligne devraient donc commencer par promouvoir l’élaboration d’une telle politique auprès de la direction en illustrant les possibilités d’économies supplémentaires qu’elle peut engendrer. Communication efficace. Les communications relativement à la politique de voyage, y compris les détails et les directives quant à l’utilisation des outils de réservation en ligne, devraient être standard pour les nouveaux employés alors que tous les employés devraient recevoir périodiquement des mises à jour et des rappels sur la politique de voyage. Certains gestionnaires de voyages estiment aussi que la gestion des attentes des utilisateurs peut s’avérer utile. Les employés s’attendent souvent à ce que l’outil de réservation en ligne de leur entreprise fonctionne tout comme les sites Web de loisirs ou des transporteurs. Toutefois, ils ne réalisent pas que l’outil de réservation en ligne choisi par leur entreprise est configuré pour effectuer leurs recherches en fonction de la politique de voyage de l’entreprise, par exemple en ne leur proposant que les fournisseurs de premier choix de leur entreprise ou des vols en classe économique. En outre, l’outil consulte leur profil de voyageur où apparaissent des préférences ou des exigences telles la nécessité d’obtenir une permission de voyager avant de faire une réservation, le choix de places et les détails sur les cartes de crédit. Enfin, le voyageur doit entrer ses propres restrictions dans les paramètres de recherche, © 2009 CWT | Page 12 Amélioration de l’adoption d’outils de réservations en ligne 100 % 80 % 60 % 90 % 84 % 91 % 84 % 90 % 69 % 65 % 62 % 60 % 83 % 78 % 74 % 40 % 20 % 0% 2006 Client #1 – Énergie / services publics 2007 2008 Client #2 – Produits pharmaceutiques 2009* Client #3 – Services financiers Les clients du groupe Solutions de CWT faisant partie de cet échantillon se sont efforcés de façon proactive d’améliorer l’adoption et l’utilisation d’outils de réservation en ligne. * Les chiffres pour 2009 ne représentent que six mois de données. par exemple, ses préférences quant à l’heure de départ. Toutes ces fonctions de recherche « intelligentes » donnent lieu à des résultats de recherche de vols, d’hôtels ou de voitures qui sont plus restreints que ceux que peut générer un site Web public, mais aussi plus conformes aux préférences du voyageur et de l’entreprise. En expliquant les nuances de la réservation à l’aide d’un outil en ligne d’entreprise, on peut diminuer les incidences de réservation par des voyageurs utilisant un outil autre que celui approuvé par l’entreprise. Communiquez à tous les employés les avantages sur les plans commodité et économies des réservations en ligne par rapport à celles effectuées par téléphone auprès d’un conseiller en voyages. Soulignez l’appui de la politique de voyage par la haute direction, particulièrement les mandats. L’équipe de gestion des voyages devrait aussi demander aux conseillers de rappeler gentiment aux voyageurs de réserver à l’aide de l’outil en ligne. Enfin, un processus de communications destiné aux voyageurs qui réservent souvent sans se conformer à la politique devrait alerter ces voyageurs et leurs superviseurs et expliquer les économies manquées en raison, par exemple, des frais d‘agence plus élevés pour les réservations téléphoniques que pour les réservations en ligne. Formation, éducation et soutien. Il est courant pour les voyageurs d’éprouver des difficultés lorsqu’ils commencent à utiliser un outil de réservation en ligne, ce qui les décourage souvent d’y avoir recours. Des séances de formation formelles devraient être offertes à différents moments aux utilisateurs finaux. Les gestionnaires de voyages devraient mettre sur pied un système de soutien des nouveaux utilisateurs par ceux qui ont déjà été formés et offrir périodiquement des séances d’appoint pour faire part des modifications apportées à l’outil. Lorsque vous mettez de l’avant des initiatives de formation, n’oubliez Suite à la page 13 CWT Vision Amérique du Nord | Août 2009 Suite de la page 12...De plus grandes économies grâce aux réservations en ligne pas que les voyages représentent la plus grande catégorie de commerce électronique achetée en ligne. Plusieurs personnes sont donc très chevronnées lorsqu’il s’agit de réserver des voyages personnels en ligne et se considèrent comme des « experts ». Puisque la formation sur l’utilisation d’un outil de réservation en ligne peut sembler élémentaire pour certains, il y a lieu de souligner les nuances des outils de réservation en ligne d’entreprise dans l’invitation aux séances de formation afin d’aborder cette fausse idée dès le départ et d’encourager la participation. Mesure des économies mensuelles. Calculez les taux d’adoption afin de souligner les prévisions d’économies, établissez des objectifs d’économies stratégiques, communiquez les progrès réalisés et créez un engouement envers le programme. On peut calculer le taux d’adoption avec exactitude en divisant le nombre de réservations en ligne par le nombre total de réservations pour la période. Ces données aident à déterminer les économies réelles qui pourraient être réalisées si les réservations téléphoniques étaient plutôt effectuées en ligne. Reconnaissance et récompenses. Envisagez de mettre sur pied un processus permettant de reconnaître et de récompenser les voyageurs qui affichent des comportements de réservation exemplaires. Les récompenses peuvent être aussi simples qu’une lettre ou un certificat, © 2009 CWT | Page 13 Économies engendrées par les outils de réservation en ligne 2007-2009** 1 000 000 $ 800 000 $ 841 611 $ 600 000 $ 400 000 $ 421 965 $ 329 253 $ 200 000 $ 0$ Client #1 300 M $* Client #2 98 M $* Client #3 53 M $* Les clients faisant partie de cet échantillon ont réalisé des économies, comme l’illustre le graphique ci-dessus, grâce à une adoption accrue d’outils de réservation en ligne. * Volume de transport aérien annuel global ** Les chiffres pour 2009 ne représentent que six mois de données. ou être plus élaborées comme la remise de petits prix en argent. La méthode de reconnaissance devrait être établie en fonction de la culture d’entreprise et recevoir un accueil favorable afin d’inciter les voyageurs à utiliser l’outil de réservation en ligne et à se conformer davantage à la politique de voyage de l’entreprise. Il ne fait aucun doute que l’établissement d’une politique de réservation en ligne dans le cadre d’un programme de transport aérien, d’hébergement en hôtel ou de location de voitures offre de grandes possibilités d’économies. Qu’il s’agisse d’un programme nouvellement créé ou déjà en place, le fait de mettre de l’avant ces stratégies peut contribuer à améliorer sensiblement le respect de la politique de voyage et assurer la réussite d’un programme de voyage d’entreprise dans les secteurs transport aérien, hébergement en hôtel et transport terrestre. Les graphiques apparaissant tout au long de cet article illustrent l’utilisation accrue des outils de réservation en ligne et les économies qu’ils ont permis de réaliser pour un échantillon de clients du groupe Solutions de CWT. Chacun d’eux a instauré et mis de l’avant les recommandations mentionnées précédemment à différents niveaux et s’est efforcé de façon proactive d’améliorer le respect de sa politique de voyage. CWT Vision Amérique du Nord | Août 2009 Diminutions de la capacité internationale et réductions de la classe affaires : Implications pour les programmes de voyages d’affaires Plusieurs transporteurs nordaméricains ont annoncé le mois dernier une autre série de diminutions de capacité sur les vols internationaux alors qu’ils faisaient part aux investisseurs de leurs résultats financiers du 2e trimestre et de leurs stratégies en vue de continuer à composer avec le contexte économique actuel. Les réductions instaurées par ces transporteurs se situent entre 7 et 15 % pour 2009 comparativement à 2008. Le ralentissement économique à l’échelle mondiale a touché les marchés internationaux de faÇon particulièrement marquée en raison d’un surplus de capacité et d’une baisse de la demande. L’an dernier, alors que le prix du carburant a grimpé au premier semestre, plusieurs transporteurs américains ont déplacé des vols de marchés intérieurs à des marchés internationaux au rendement plus élevé. Cette année, étant donné que la récession se poursuit à travers le monde entier, ce sont ces liaisons long-courriers plus coûteuses qui sont le plus fréquemment éliminées par les entreprises cherchant à améliorer leurs budgets. Les transporteurs nord-américains ont aussi indiqué le virus H1N1 comme l’une des causes de la diminution des voyages internationaux dans la région Asie-Pacifique, une situation qui rappelle celle du SRAS en 2003. © 2009 CWT | Page 14 Ce changement de comportement de voyageur a obligé les transporteurs à réagir en reconfigurant leurs avions, c’est-à-dire en déplaçant des sièges de la classe affaires à la classe économique et en ajoutant plus de tarifs en classe économique supérieure. Malgré ces réductions de capacité, la disponibilité de l’inventaire international ne posera probablement aucun problème pour les voyageurs, la chute de la demande dépassant les diminutions de capacité. Les transporteurs sont aussi aux prises avec une diminution des voyages en classes de service supérieures (première/affaires). L’Association du transport aérien international (IATA) a signalé que les voyages en classes de service supérieures étaient en effet en baisse de 23,6 % à travers le monde en mai 2009 par rapport à mai 2008. Durant la même période, les revenus de ces classes ont chuté de près de 40 %. Ces baisses découlent de changements apportés aux politiques de voyage des entreprises, y compris des gels temporaires sur les voyages. Malgré une baisse du tarif moyen par segment (TMS) dans les classes de service supérieures (consultez la section d’étalonnage Vols internationaux : TMS par classe de service à la page 25), plus de clients éliminent ou restreignent les voyages dans des classes de service supérieures pour le moment. Ce changement de comportement de voyageur a obligé les transporteurs à réagir en reconfigurant leurs avions, c’est-à-dire en déplaçant des sièges de la classe affaires à la classe économique et en ajoutant des places en classe économique supérieure. OpenSkies demeure d’ailleurs le seul transporteur à assurer des vols transatlantiques tout en classe affaires, mais son avenir est incertain. Trois autres transporteurs du même genre ont cessé leurs opérations ou fusionné au cours des deux dernières années. Tous ces changements peuvent avoir une incidence sur les ententes négociées par les entreprises avec les transporteurs tout en permettant de peaufiner les contrats déjà en place. Les entreprises qui maintiennent leurs niveaux de vols internationaux en classes de service supérieures sont en bonne posture pour négocier d’autres rabais avec leurs transporteurs de premier choix, et ce, même en cours d’entente. Suite à la page 15 CWT Vision Amérique du Nord | Août 2009 Suite de la page 14...Diminutions de la capacité internationale et réductions de la classe affaires Comme d’autres entreprises réduisent leurs voyages en classes de service supérieures, les transporteurs cherchent à vendre ces places au rendement élevé et sont plus enclins à négocier. Le TMS en classe affaires est à son plus bas niveau depuis plus de deux ans et le moment est particulièrement propice pour négocier les meilleurs tarifs garantis ou des pourcentages de rabais élevés. Il ne faut pas oublier que, puisque les TMS sont plus bas, il sera peut-être nécessaire d’ajuster les objectifs de revenus même si le volume de vols en classes de service supérieures ne diminue pas. Les entreprises qui continuent de faire des voyages internationaux, même dans une classe de service inférieure, jouissent aussi d’un avantage. Les transporteurs souhaitent en effet remplir leurs avions et, quelle que soit la classe de service, une place occupée est préférable à un siège vide. Les objectifs de performance sur le plan de la part de marché, à moins qu’ils ne soient propres à une classe de service en particulier, s’atteignent que le vol s’effectue en première classe ou en classe économique. Les voyageurs qui sont tenus d’adhérer à une politique de voyage privilégiant la classe économique disposent maintenant d’un plus grand nombre de choix grâce aux places plus nombreuses en classe économique supérieure, aux surclassements et aux autres inventaires en classe économique admissibles aux rabais. Il y a donc lieu d’intégrer ces rabais en classe économique dans les contrats négociés au besoin. © 2009 CWT | Page 15 Les entreprises qui ont réduit leurs voyages internationaux ne seront probablement pas pénalisées. Lorsque tous les transporteurs accusent des baisses de volume, l’incidence sur le marché est minimale et, de faÇon générale, les transporteurs n’ont pas jusqu’à maintenant cette année strictement respecté leurs objectifs de revenus. Ils se concentrent plutôt sur le maintien de relations d’affaires positives en vue d’un avenir plus favorable. Toutefois, lorsque la reprise économique s’amorcera et l’industrie du voyage reprendra son envol, les entreprises devraient s’attendre à un accent plus prononcé sur la performance contractuelle et à un réalignement des rabais en fonction des niveaux de dépenses courants. On prévoit que d’autres changements se produiront. Les transporteurs continueront de modifier leur capacité et leur inventaire de places en classes de service supérieures au besoin afin de s’ajuster à la dynamique de la demande mondiale et de survivre à la conjoncture économique. Les acheteurs de voyages pourront s’efforcer de profiter du contexte actuel pour modifier les ententes qu’ils ont déjà conclues avec leurs fournisseurs, mais, ce faisant, devraient faire preuve de prudence, car la poursuite énergique de tarifs défiant toute concurrence ne contribuera pas à l’équilibre économique à long terme de l’industrie de l’aviation ni à l’établissement de saines relations avec des fournisseurs de premier choix au cours des prochaines années. Air Canada met fin à sa passe de vols d’entreprise Air Canada a récemment annoncé sa décision de retirer sa passe de vols d’entreprise à compter du 1er juillet. Toutes les passes de vols d’entreprise déjà émises sont valides pendant un an à compter de la date d’achat et Air Canada continuera d’offrir du soutien relativement à ces passes jusqu’au 31 juillet 2010. Air Canada a mené des recherches auprès des voyageurs d’affaires, des sociétés de gestion de voyages telles CWT et des gestionnaires de voyages canadiens afin de mieux déterminer les besoins en passes de vols des entreprises. Les résultats de ces recherches seront dévoilés ultérieurement. Entretemps, le transporteur continue d’offrir une variété de passes de vols aux particuliers et aux petites et moyennes entreprises. La valeur que représentent ces passes pour les voyageurs d’affaires lorsqu’ils réservent des vols repose sur leur prévisibilité et leur souplesse. Le Centre de gestion de programmes de CWT offre des rapports sur les achats de passes de vols effectués par l’intermédiaire de CWT. Les gestionnaires de programmes de CWT continuent d’être à la disposition des entreprises afin de les aider à analyser les rapports coûts/avantages des passes de vols d’Air Canada. CWT Vision Amérique du Nord | Août 2009 La fusion de programmes de voyage : Un processus qui implique des négociations tant avec les fournisseurs qu’avec les voyageurs Le contexte économique actuel offre une occasion unique aux entreprises ayant de grandes réserves d’argent de faire des fusions ou des acquisitions stratégiques. Lors de telles démarches, il y a souvent lieu de fusionner aussi les programmes de voyage. Toutefois, il peut s’avérer difficile de comprendre comment combiner et aligner stratégiquement deux programmes de transport aérien, d’hébergement en hôtel, de transport terrestre ou de réunions et événements différents afin d’optimiser les économies tout en maintenant le respect de la politique de voyage et le niveau de satisfaction des voyageurs. est également essentiel à la réussite du programme. Les meilleurs tarifs négociés ne servent à rien s’il n’y a pas adhérence au programme et aux politiques. L’établissement de stratégies axées sur l’atteinte des objectifs du programme de voyage d’une entreprise nouvellement fusionnée repose sur la capacité de miser sur les volumes combinés et les liens avec les fournisseurs lors du processus de renégociation de contrat. Durant ce processus, il est important de reconnaître les synergies et de miser sur les volumes combinés pour obtenir des tarifs encore plus concurrentiels. Pour de plus amples renseignements quant à ce processus, consultez l’article en page 17. Donner le ton L’approche pour établir la nouvelle politique de voyage et la communiquer aux effectifs combinés est tout aussi importante sinon plus importante. L’appui des voyageurs © 2009 CWT | Page 16 L’appui des voyageurs est également essentiel à la réussite du programme. Les meilleurs tarifs négociés ne servent à rien s’il n’y a pas adhérence au programme et aux politiques. Dans la plupart des cas, les principales difficultés qu’engendre la combinaison de deux programmes de voyage déjà en place ont trait à beaucoup plus que la simple gestion des fournisseurs. La véritable clé du succès réside plutôt au sein de la nouvelle entreprise et dépend du personnel combiné et de sa volonté ou non d’utiliser le nouveau programme de voyage. Lors de l’intégration des politiques de voyage et des bassins de fournisseurs de premier choix en vue de mettre sur pied un programme de voyage consolidé, il y a lieu d’envisager les approches des deux entreprises et d’en conserver les meilleurs éléments. Il est important de déterminer si la nouvelle politique de voyage devra comprendre des mandats formels ou des directives plus souples, de choisir un outil de réservation en ligne, de reconnaître ce qui fonctionne ou non, et de se pencher sur la nouvelle culture que la nouvelle entreprise souhaite créer. Tout ceci doit se faire de faÇon à inciter les employés à appuyer et respecter le nouveau programme de voyage. Vous trouverez ci-dessous les principaux aspects à prendre en considération et qui, si on les ignore, peuvent contribuer à l’inefficacité des ententes négociées avec les fournisseurs de premier choix : • Choisir la politique et mettre sur pied la culture. S’il y a des écarts entre les politiques de voyage et les cultures des deux entreprises, il est important de choisir une politique qui sera acceptée par les deux et qui saura optimiser les économies grâce au volume combiné. Une fois cette politique établie, il est aussi important que les voyageurs comprennent bien les principes sous-jacents de la nouvelle politique de voyage. En effet, les employés qui sont en mesure de saisir les raisons du changement sont plus susceptibles d’adhérer aux nouvelles directives et de se Suite à la page 17 CWT Vision Amérique du Nord | Août 2009 Suite de la page 16...La fusion de programmes de voyage conformer à la politique de voyage. Pour inciter les employés à adopter le comportement qui s’impose, il suffit souvent d’expliquer les avantages sur le plan des coûts et les possibilités d’économies pour l’entreprise que présentent des activités telles les réservations en ligne par l’intermédiaire de la société de gestion de voyages, les achats à l’avance, l’utilisation de fournisseurs de premier choix, etc. Il est tout aussi important de comparer les niveaux de maturité des programmes et d’adopter des pratiques qui sont les plus appropriées pour les deux cultures sur le plan des processus de réunions et événements et des politiques, puisque les connaissances et l’expérience dans ce segment du secteur des frais de déplacements et de divertissement peuvent varier sensiblement. • Mandats de programme. Pour optimiser l’efficacité d’une politique de voyage, les gestionnaires de voyages doivent envisager d’obliger les voyageurs à s’y conformer. Les voyageurs devraient en effet être tenus d’obtenir une autorisation de la haute direction avant de dévier de la politique. Bien que l’imposition de cette directive standard soit difficile, une fusion peut s’avérer l’occasion idéale pour la mettre en application et produire ainsi des résultats importants lorsqu’il s’agit de donner le ton au nouveau programme et à la nouvelle culture de l’entreprise fusionnée. • Communication efficace, formation et éducation. La communication et la formation sont des éléments primordiaux pour former les voyageurs des deux entreprises ayant donné lieu à la nouvelle société fusionnée sur le nouveau programme de voyage. Il y a lieu d’organiser des séances de formation formelles afin de faire part aux voyageurs de la politique de voyage, des outils à leur disposition (réservation en ligne, portail de voyage, etc.), des numéros de téléphone à utiliser, des heures de service, etc., sans compter des attentes de la haute direction quant au respect de la politique de voyage. Puisqu’on demande souvent aux voyageurs de modifier leurs habitudes et préférences de réservation, il est essentiel d’établir dès le départ une communication régulière lors de fusions de programmes de voyage. Miser sur des frais de déplacement combinés lors de négociations avec les fournisseurs La fusion de deux programmes de voyage permet souvent à une nouvelle entreprise fusionnée d’obtenir des rabais plus importants et de réaliser plus d’économies, selon la hausse de ses dépenses. En reconnaissant où et comment les besoins de voyage ont changé et en amorÇant un exercice d’approvisionnement, une entreprise est en mesure de revoir ses options © 2009 CWT | Page 17 de fournisseurs de premier choix afin d’optimiser les niveaux de rabais de son nouveau programme combiné et de négocier des contrats conformément aux exigences et attentes du nouveau programme de voyage. Transport aérien. La première étape d’un processus d’optimisation des économies dans le secteur transport aérien consiste à déterminer les besoins de liaisons de la nouvelle société fusionnée. Il y a lieu d’équilibrer l’objectif de maximisation de couverture et de chevauchement minimum avec la valeur des propositions de rabais de chaque transporteur. Le service des transporteurs doit ensuite être mesuré selon les tarifs qu’ils proposent dans tous les grands Suite à la page 18 CWT Vision Amérique du Nord | Août 2009 Suite de la page 17...Miser sur des frais de déplacement combinés lors de négociations avec les fournisseurs l’autre, il y a lieu de miser sur le volume combiné en négociant avec moins d’hôtels Client #1 1,6 M $ 465 000 $ 390 000 $ pour obtenir les meilleurs tarifs et des commodités 3M$ 1,5 M $ 755 000 $ Client #2 supplémentaires telles l’accès Internet ou le petit déjeuner $11.3 11,3 MM $ 7,8 M $ $1.8 1,8 MM $ Client #3 gratuit. Il faut aussi prendre en 0% 10 % 20 % 30 % 40 % 50 % 60 % 70 % 80 % 90 % 100 % considération la classification des hôtels lorsqu’on pousse la Programme de voyage #1 – Économies de référence Programme de voyage #2 – Économies de référence concurrence des fournisseurs Économies supplémentaires réalisées en raison d’une fusion dans le processus de négociation. Si un des deux Volumes de transport aérien annuels combinés avant les renégociations : Client #1 19,5 millions $, Client #2 22,5 millions $, et Client #3 480 millions $. programmes utilise des hôtels Les économies de référence représentent les tarifs négociés vs les pleins tarifs. proposant une gamme de services limitée alors que l’autre n’a recours qu’à des marchés. Il arrive souvent que les Hébergement en hôtel. Il est hôtels offrant un service complet, transporteurs offrant un niveau de d’abord nécessaire de déterminer on pourra optimiser les économies service élevé proposent en effet quels sont les emplacements en négociant et en comparant les des tarifs non concurrentiels alors des hôtels compris dans chacun rabais avec des groupes hôteliers que ceux proposant des tarifs des deux programmes de qui offrent les options de service concurrentiels offrent un faible voyage pouvant être alignés et limité ou de service complet. niveau de service. En comparant se combiner. Contrairement à un volume de transport aérien la fusion d’un programme de Transport terrestre. On peut aussi nouvellement combiné à celui transport aérien, les dépenses réaliser de grandes économies en de l’industrie, il est plus facile d’hébergement en hôtel de fusionnant deux programmes de d’évaluer la compétitivité de chaque chaque programme ne peuvent location de voitures. Contrairement offre. Il est aussi important de pas toujours être combinées afin aux programmes de transport mener une analyse approfondie d’en tirer avantage. Si les hôtels aérien et d’hébergement en des objectifs des transporteurs de premier choix sont situés au hôtel, la consolidation avec un afin de déterminer s’ils sont centre-ville et les bureaux de la seul fournisseur principal est une atteignables. Enfin, en soulignant nouvelle entreprise fusionnée option très réalisable, étant donné aux transporteurs comment leur se trouvent en banlieue, les le nombre limité de sociétés de proposition se compare à celle dépenses d’hébergement en hôtel location de voitures d’envergure de leurs concurrents et en leur ne peuvent pas nécessairement nationale. Cette démarche est demandant de faire les concessions être combinées dans l’un ou très souhaitable, car des volumes qui s’imposent, on permet au l’autre des programmes des deux plus élevés donnent lieu à de programme combiné d’optimiser sociétés qui ont donné lieu à plus grandes économies. Si les les possibilités d’économies et de l’entreprise fusionnée. Toutefois, si programmes font appel à des couverture. les bureaux de ces deux sociétés fournisseurs différents, on peut ne sont pas très éloignés l’un de Économies en transport aérien à la suite de fusions ou d’acquisitions Suite à la page 19 © 2009 CWT | Page 18 CWT Vision Amérique du Nord | Août 2009 Suite de la page 18...Miser sur des frais de déplacement combinés lors de négociations avec les fournisseurs engager ces derniers dans un processus de renégociation afin de créer le meilleur programme de location de voitures qui soit. Il y a lieu de choisir un fournisseur principal selon le niveau de compétitivité des tarifs (quotidiens, hebdomadaires ou mensuels) et des frais supplémentaires, en considérant tous les aspects financiers de l’entente proposée. Les protections d’assurances et autres couvertures offertes sont tout aussi importantes afin que tous les employés disposent d’une couverture adéquate en cas d’accident ou de réclamation. La fusion de services de limousine exige un processus semblable pour évaluer les niveaux d’économies dans leur ensemble. Toutefois, la sécurité joue un rôle plus important dans ce segment. Il existe des milliers de fournisseurs de services de transport avec chauffeur et leur niveau de service varie beaucoup. Il est primordial d’accorder une attention très particulière à la sécurité des chauffeurs et des véhicules ainsi qu’à des éléments tels les antécédents criminels, les dossiers de conduite et les tests de dépistage de drogues et d’alcool des chauffeurs, ainsi que l’âge et la politique d’entretien du parc de véhicules. CWT recommande de retenir les services de fournisseurs secondaires dans de plus petits marchés où les principaux fournisseurs peuvent ne pas être présents. © 2009 CWT | Page 19 La fusion de services de limousine exige un processus semblable pour évaluer les niveaux d’économies dans leur ensemble. Toutefois, la sécurité joue un rôle plus important dans ce segment. Réunions et événements. Si les deux sociétés ayant donné lieu à la nouvelle entreprise fusionnée comprennent bien leurs dépenses de réunions et événements respectives par fournisseur et par emplacement, le volume combiné représente une occasion d’améliorer leurs négociations avec leurs fournisseurs privilégiés. Toutefois, le portefeuille de fournisseurs nouvellement fusionné doit correspondre aux besoins géographiques et autres de l’entreprise fusionnée. Si l’une des deux sociétés ou les deux sociétés en sont aux premiers stades de la mise sur pied de leur programme de réunions et événements, l’accumulation de données devient la première étape clé pour reconnaître les dépenses, les types de réunions et l’envergure du programme de réunions et événements de chacune des sociétés qui ont fusionné. Si l’une de ces sociétés est plus avancée dans la mise sur pied de son programme, il y a lieu de suivre les mêmes procédures et d’en tirer des leÇons. En outre, comme on le fait lorsqu’il s’agit d’aligner un programme d’hébergement en hôtel avec les attentes de classification d’hôtels, il faut s’assurer de comprendre le profil d’événements et les besoins de chaque société avant d’entreprendre des négociations avec des fournisseurs privilégiés. Il est important de se poser des questions telles « Les réunions de chaque société se tiennent généralement dans quel genre de salles? » « Certains événements spéciaux exigent-ils des dispositions particulières relativement aux hôtels ou aux déplacements? » « Où se déroulent généralement les réunions et événements? » « Ces réunions et événements sont-ils polyvalents ou doivent-ils se tenir absolument dans certaines destinations? » Les stratégies décrites ci-dessus permettent de miser sur la combinaison des dépenses et des liens avec les fournisseurs afin d’obtenir des rabais plus élevés et de développer des synergies entre les programmes et les politiques. En les suivant, les entreprises pourront être en meilleure posture pour optimiser leurs économies lors de la fusion de leurs programmes de voyage. CWT Vision Amérique du Nord | Août 2009 Le marché pourrait être prêt pour des ententes de deux ans avec les hôtels Avec la saison des demandes de propositions dans le secteur hébergement en hôtel actuellement en cours en prévision de 2010 et le ralentissement économique qui se poursuit, les gestionnaires de voyages sont à la recherche de moyens de minimiser leurs frais d’hébergement en hôtel. Conclure une entente de tarifs négociés de deux ans pourrait s’avérer une stratégie à envisager. Les ententes de tarifs de deux ans sont intéressantes si on prévoit une reprise économique dans un avenir rapproché, car les acheteurs peuvent ainsi geler pendant une période de deux ans des tarifs avantageux offerts durant une conjoncture économique moins favorable, ce qui représente un avantage définitif une fois que les tarifs publiés commencent à grimper dans le cadre d’une reprise économique. Une hausse du tarif quotidien moyen de l’industrie implique en effet des économies plus importantes durant la deuxième année de l’entente. Les hôtels peuvent profiter de leur position en tant que fournisseurs de premier choix pendant deux années consécutives, et ce, même si la deuxième année s’avère moins rentable. Tant les acheteurs de voyages d’entreprise que les hôtels peuvent profiter des ententes de deux ans en réduisant le nombre de demandes © 2009 CWT | Page 20 de propositions qu’ils ont à gérer la deuxième année. Certaines tâches doivent cependant être quand même menées la deuxième année. Le groupe Solutions de CWT recommande aux entreprises qui concluent des ententes de deux ans de reconfirmer les tarifs et de rappeler aux hôtels de télécharger les tarifs négociés pour la deuxième année. Comme toujours, la vérification des tarifs est une pratique qui permet d’assurer l’exactitude des tarifs après la conclusion de chaque demande de propositions et de chaque exercice de téléchargement de tarifs. Dans l’ensemble, les ententes de deux ans ont été relativement peu utilisées durant la saison des demandes de propositions 2009, n’ayant été conclues que par 8 % des clients du groupe Solutions de CWT en Amérique du Nord. Lorsque les conditions sont favorables pour ces ententes échelonnées sur plusieurs années du point de vue du gestionnaire de voyages, les hôtels peuvent ne pas être enclins à les accorder. Par exemple, seulement 18 % des hôtels de premier choix ont acquiescé aux demandes d’ententes de deux ans soumises en 2009 par des clients du groupe Solutions de CWT en Amérique du Nord. Bien que les hôtels ne souhaitent pas compromettre des profits éventuels, ils doivent cependant considérer cette préoccupation par rapport au risque de ne pas être choisis comme partenaires privilégiés. Même si une entente de tarifs de deux ans a été conclue entre une entreprise et un hôtel, la sécurité d’une telle entente est discutable. En effet, si un hôtel fait l’objet d’un changement de marque, la nouvelle direction ou le nouveau propriétaire pourra décider de ne pas respecter les ententes précédentes. De plus, si l’économie ralentit davantage ou si la concurrence s’intensifie, les gestionnaires de voyages pourront opter pour une renégociation des tarifs gelés pour deux ans. Les acheteurs qui envisagent des ententes de deux ans devraient s’assurer que les modalités de telles ententes sont encore plus rigoureuses afin de réduire la possibilité de modifications de tarifs la deuxième année. Selon les prévisions économiques actuelles, le groupe Solutions de CWT recommande de négocier des tarifs sans augmentation ou moins élevés pour 2010 et de conclure une entente de deux ans. La réussite des négociations et des ententes de deux ans repose sur les conditions du marché et les transactions de l’entreprise ainsi que sur le fait que les négociations ont eu lieu au milieu de 2009. Pour de plus amples détails sur les négociations avec les hôtels en prévision de 2010, consultez l’article aux pages 4, 5 et 6. CWT Vision Amérique du Nord | Août 2009 SONDAGE D’ÉTALONNAGE MENÉ AUPRÈS DES CLIENTS AU 2e TRIMESTRE 2009 Il y a place à amélioration dans le secteur réunions et événements Le sondage d’étalonnage mené auprès des clients de CWT Amérique du Nord au 2e trimestre 2009 a donné aux clients l’occasion de mesurer leur programme de réunions et événements. Les clients qui ont commencé à se pencher sur leurs dépenses dans ce secteur ont fait part de renseignements sur la maturité de leur programme, les progrès qu’ils ont réalisés lorsqu’il s’agit de mesurer le rendement de leurs réunions et événements, et l’incidence de la conjoncture économique sur leurs démarches. Les résultats du sondage ont révélé un vaste éventail de niveaux de maturité de programmes ainsi que certains chiffres intéressants sur les frais connexes aux réunions et événements et sur la collecte de données. Quelque 50 personnes ont répondu au sondage et leur volume de dépenses annuelles en réunions et événements variait entre moins de 5 millions $ et plus de 50 millions $. Le niveau de maturité du programme variait beaucoup, seulement 40 % des répondants ayant indiqué qu’ils avaient mis en place un programme centralisé formel. 28 % d’entre eux ont mentionné qu’ils étaient en voie de mettre sur pied un programme consolidé et 32 % n’ont aucune activité reliée aux réunions et événements en cours. Les projets ou activités ayant trait aux réunions et événements étaient axés sur les © 2009 CWT | Page 21 économies* engendrées grâce à l’efficacité des processus utilisés chez 58 % des répondants, sur le contrôle des contrats et d’autres politiques de gestion de risques chez 48 % des répondants, et sur les économies réalisées en misant sur le volume total auprès de fournisseurs privilégiés chez 42 % des répondants. En ce qui a trait aux répercussions de la conjoncture économique sur les programmes de réunions et événements des clients, il n’est pas surprenant que 62 % des répondants aient constaté une diminution de leurs dépenses internes dans le secteur réunions et événements, cette baisse étant de l’ordre de plus de 20 % chez 48 % des répondants. Les annulations de réunions ou d’événements ont touché 66 % des répondants, ces annulations découlant le plus souvent d’initiatives de réduction de frais de déplacement et de divertissement dans l’ensemble de l’entreprise. Cependant, les répondants ont indiqué que le ralentissement économique leur avait accordé une position plus avantageuse sur le plan des achats et des négociations : 32 % des répondants ont profité de réductions de tarifs sur les salles de réunions, les services de restauration et les chambres, alors que 20 % ont constaté que certains ou l’ensemble de ces services étaient offerts avec des concessions relativement aux coûts. Les contrats sont aussi devenus plus souples : 32 % des répondants au sondage ont indiqué que leurs fournisseurs avaient démontré une plus grande souplesse de faÇon générale lorsqu’il s’agissait d’aborder les modalités des contrats déjà en place alors que 38 % d’entre eux ont mentionné qu’ils avaient pu négocier des taux d’attrition plus souples ou l’imposition de pénalités relativement à de futures affaires. Il est intéressant de souligner que 78 % des répondants recueillent dans une certaine mesure des données quant à leurs programmes de réunions et événements, mais que 40 % d’entre eux ne sont pas certains de leur volume de dépenses en réunions et événements, 46 % ne savent pas quel est leur pourcentage de dépenses en réunions et événements par rapport au total de leurs frais de déplacement et de divertissement, et seulement 16 % utilisent des données recueillies à des fins d’étalonnage et d’analyse en vue d’améliorer leur programme. De plus, 66 % des répondants au sondage ne mesurent leur rendement sous aucune forme alors que 18 % de plus ne fondent l’analyse de leur rendement que sur la satisfaction de leurs participants. Suite à la page 22 CWT Vision Amérique du Nord | Août 2009 Suite de la page 21...Sondage d’étalonnage mené auprès des clients au 2e trimestre 2009 Ceci suggère qu’il y aurait certainement lieu d’améliorer la centralisation du processus de collecte de données, l’analyse de l’ensemble du programme ainsi que la visibilité générale des dépenses et des possibilités d’amélioration continue du programme, particulièrement sur les plans de l’efficacité des processus, de la réduction des tarifs des fournisseurs et de la mesure accrue du rendement réel des activités d’une entreprise dans le secteur réunions et événements. *Les répondants ont pu indiquer plusieurs raisons justifiant la mise en place d’un programme consolidé de réunions et événements. Sondage du 3e trimestre 2009 de CWT Vision Amérique du Nord – Économies dans les secteurs transport aérien et hébergement en hôtel Le sondage du 3e trimestre 2009 de CWT Vision Amérique du Nord porte sur les attentes d’économies dans les secteurs transport aérien et hébergement en hôtel pour 2010. Le sondage demande aux lecteurs d’exprimer leur point de vue sur les objectifs d’économies pour 2010, les paramètres de mesure d’économies et les méthodes permettant de les réaliser. Veuillez donc prendre quelques minutes pour répondre d’ici le 9 octobre prochain à ce court sondage en ligne dont les résultats apparaîtront dans le prochain numéro de CWT Vision-Amérique du Nord. Si vous éprouvez des difficultés à cliquer sur le lien ci-dessus, vous pouvez accéder au sondage à : http://www.zoomerang.com/ Survey/?p=WEB229JQ7MPJGP Bilan de l’industrie Il semble qu’une bataille bien connue se dessine de nouveau à l’horizon dans le cadre de la lutte incessante que se livrent les transporteurs et les systèmes mondiaux de distribution (SMD). Alors que les conflits passés ont donné lieu au retrait de contenu de tarifs et de soutien pour les nouveaux abonnés des systèmes mondiaux de distribution (nous n’avons qu’à penser aux tarifs Internet en 2006), un nouveau phénomène a fait son apparition sur le marché relativement à la tarification fondée sur les attributs qu’on appelle aussi tarification à la carte, frais accessoires ou marchandisage des transporteurs. Quelle que soit leur appellation, leur objectif principal est le même pour tous les transporteurs, soit d’accroître la rentabilité en percevant des frais pour des services qui étaient auparavant compris dans le prix du billet tels l’enregistrement des bagages, les places dans des rangées de sortie de secours et les repas en cours de vol pour n’en nommer que quelques-uns. Le défi consiste à inciter les transporteurs et les SMD à travailler ensemble pour résoudre les problèmes d’ordre économique et technique qu’implique le lancement de ce nouveau modèle de tarification sur le marché, ce qui revêt une importance toute particulière pour leurs entreprises clientes. La plupart de ces frais accessoires ne peuvent actuellement pas être réservés par l’intermédiaire d’un SMD et sont payés directement par les voyageurs à l’aéroport, à bord ou lorsqu’ils s’enregistrent en ligne. Cette question de réservation constitue un problème pour les programmes de voyage d’entreprise sur différents plans. D’abord, la perception de frais divers et le moment de la réservation ne permettent pas au voyageur de comparer avec exactitude le prix total du billet d’un transporteur à celui d’un autre lors de la réservation, et il est Suite à la page 23 © 2009 CWT | Page 22 CWT Vision Amérique du Nord | Août 2009 Suite de la page 22...Bilan de l’industrie donc difficile, voire impossible de déterminer le tarif le plus avantageux. Ensuite, lorsque le voyageur achète ces services accessoires et les porte à sa carte de crédit d’entreprise, les frais portés à la carte n’indiquent pas clairement si les services sont raisonnables et conformes à la politique, comme c’est le cas de l’enregistrement des bagages, ou s’il s’agit d’un service très discrétionnaire et probablement non conforme à la politique, comme un surclassement en première classe. Enfin, non seulement ces frais font-ils l’objet d’un rabais d’entreprise, mais la difficulté de suivre ces frais implique aussi que l’entreprise est incapable de miser sur l’ensemble de ses dépenses auprès du transporteur aérien durant les négociations. Ce sont tous là des effets secondaires indésirables que subit l’entreprise cliente. Sur le plan individuel, ces frais ne sont pas exorbitants. Toutefois, ils s’accumulent rapidement tant pour les transporteurs que pour les entreprises. U.S. Airways prévoit des revenus de l’ordre de 400 à 500 millions de $ provenant de frais accessoires perÇus pour l’enregistrement de bagages et les ventes de produits et services à bord. United Airlines prévoit quant à lui des revenus de 1,2 milliard en 2009 découlant de la collecte de frais accessoires, soit 600 millions en frais de billetterie, 250 millions en frais de bagages, 250 millions en frais de sélection de places et 100 millions en options de voyage supplémentaires. Ces frais deviennent rapidement une partie importante du budget de voyage des entreprises, mais sont presque impossibles à prévoir ou à suivre. Il semble clair que ces frais accessoires ne disparaîtront pas de si tôt et les transporteurs doivent donc trouver un moyen efficace d’offrir ce modèle fondé sur les attributs à leur clientèle. La distribution des produits et services des transporteurs a toujours été gérée par l’intermédiaire des SMD qui offrent le meilleur accès aux produits et services via les conseillers en voyages et les outils de réservation © 2009 CWT | Page 23 en ligne. En offrant ces produits et leurs frais connexes par l’intermédiaire des SMD, on donne aux voyageurs la possibilité de connaître le prix total de leur billet tout en proposant aux entreprises des moyens de contrôler ces frais. Les SMD se penchent actuellement sur le nouveau modèle de tarification des transporteurs et, même si certaines difficultés techniques devront être surmontées, cette bataille sera en fin de compte d’ordre économique. Les SMD souhaitent demeurer la principale source de contenu pour les transporteurs alors que ces derniers cherchent à réduire leurs coûts de distribution. La tarification fondée sur les attributs, qui fait déjà l’objet de discussions entre ces deux parties, sera probablement le principal point de débats lors des négociations avec les SMD en 2011 et même par la suite. Bien qu’il soit encore trop tôt pour déterminer exactement comment cette situation évoluera, CWT espère certainement que les difficultés qui ont marqué 2006 pourront être évitées et continuera de plaider au nom de ses clients tant corporatifs que de loisirs en incitant les transporteurs et les SMD à collaborer en vue de la mise au point d’une solution efficace qui saura satisfaire les besoins des acheteurs d’entreprise, des SMD et des transporteurs. Même si on peut déjà constater des signes avant-coureurs indiquant une telle collaboration entre certains fournisseurs pour arriver à remédier à cette situation, nous devons tous nous engager à consacrer les efforts nécessaires en prévision de ce que l’avenir nous réserve. Puissiez-vous voyager en toute sécurité. Matt Beatty Vice-président, Gestion mondiale des fournisseurs CWT Vision Amérique du Nord | Août 2009 Étalonnage Principales conclusions (vols intérieurs) : VOLS INTÉRIEURS—GRANDS TRANSPORTEURS (% d’utilisation) 90 % L’utilisation de la classe économique au 2e trimestre 2009 a augmenté de près de 3 % depuis le 2e trimestre 2008. L’utilisation de la classe affaires était de moins de 1 %. Vols intérieurs : Classe de service utilisée Total classe affaires 88 % Total classe économique 86 % Total première classe 10 % Total divers 800 $ Juin 08 juil août sept oct nov déc janv fév mars avril mai juin 09 Le TMS pour la classe économique a diminué de 52 $ entre juin 2008 et juin 2009 alors que le TMS pour la première classe a diminué de 85 $. Vols intérieurs : TMS par classe de service 700 $ Total classe affaires (TMS) 600 $ Total classe économique 500 $ Total première classe 400 $ 300 $ 100 $ Juin 08 juil août sept oct nov déc janv fév mars avril mai juin 09 L’utilisation de tarifs avec ou sans restrictions a peu fluctué au 90 % Vols intérieurs : Utilisation des tarifs avec vs sans restrictions cours des 13 derniers mois. (% d’utilisation) 80 % Total sans restrictions 70 % Total avec restrictions 60 % 50 % Classe B* 40 % 30 % 10 % Juin 08 juil août sept oct nov déc Vols intérieurs : TMS/Coût par mille fév mars avril mai 1. Données sur les clients de CWT en Amérique du Nord (Canada et États-Unis). 3. Vols internationaux = vols au départ du Canada, des États-Unis ou du Mexique à destination de villes à l’extérieur du Canada, des États-Unis ou du Mexique. 4. Données sur les billets d’avion de juin 2008 à juin 2009. 5. Réservations effectuées par des entreprises seulement (ne comprennent pas les voyages d’agrément ou pour le compte du gouvernement). 7. Le coût par mille (CPM) est le volume total de transport aérien divisé par le nombre total de passagers-milles. juin 09 Le TMS pour vols intérieurs en juin 2009 était en baisse de 64 $ comparativement à juin 2008. 0,30 $ 0,28 $ 310 $ 0,26 $ 290 $ 0,24 $ 270 $ 0,22 $ 250 $ 0,20 $ 230 $ 0,18 $ Juin 08 juil août sept oct nov déc janv fév mars avril Vols intérieurs : Achat 7 jours à l’avance : TMS / % d’utilisation mai juin 09 TMS intérieur Coût par mille (CPM) 330 $ 285 $ (TMS) janv 0,16 $ En juin 2009, le TMS pour les achats de vols intérieurs 7 jours ou + à l’avance était semblable à celui pour juin 2008. 76 % 275 $ 74 % 265 $ 72 % 255 $ 70 % 245 $ 68 % 235 $ 66 % 225 $ 64 % 215 $ 62 % 205 $ 60 % 195 $ Juin 08 juil août © 2009 CWT | Page 24 sept oct nov déc janv fév mars avril mai juin 09 58 % (% d’utilisation) (TMS) 350 $ 210 $ Hypothèses : 6. Le tarif moyen par segment (TMS) est le volume total de transport aérien divisé par le nombre de segments nets. 20 % 0% achats de vols intérieurs 14 jours ou + à l’avance était de 19 $ inférieur à celui pour les achats de vols intérieurs 7 jours ou + à l’avance. Toutefois, le TMS pour les achats de vols intérieurs 21 jours ou + à l’avance n’était que de 3 $ inférieur à celui pour les achats de vols intérieurs 14 jours ou + à l’avance. 2. Vols intérieurs = vols au départ du Canada, des États-Unis ou du Mexique à destination du Canada, des États-Unis ou du Mexique. Total divers 200 $ 0$ soit en baisse par rapport à l’an dernier, le TMS pour 2008 comprenait des frais d’enregistrement de bagages et autres frais de service qui sont maintenant considérés comme accessoires et sont distincts du prix du billet. 2. Au 2e trimestre 2009, le TMS pour les 5% 0% 1. Bien que le TMS pour les vols intérieurs TMS 7 jours ou + Utilisation 7 jours ou + 8. Pour les vols intérieurs, la classe B est généralement catégorisée comme faisant l’objet de restrictions, mais est utilisée par les transporteurs avec les caractéristiques d’un tarif sans restrictions. 9. Première classe sans restrictions : P/F Première classe avec restrictions : A Classe affaires sans restrictions : J/C/D Classe affaires avec restrictions : I/Z Classe économique sans restrictions : Y Classe économique avec restrictions : B/H/K/L/M/N/Q/S/ T/V/W/X Diverses classes : E/G/U 10.Le graphique des transporteurs à faibles coûts comprend : B6, F9, FL, HP, NK, SY, TZ, U5, US, VX, WJ, WN, WS et YX. 11.À l’exception du graphique des transporteurs à faibles coûts, tous les graphiques pour vols intérieurs comprennent tous les transporteurs. 12.L’achat de billets 7 jours ou plus à l’avance comprend les réservations faites 7 jours ou plus avant le départ. L’achat de billets 14 jours ou plus à l’avance comprend les réservations faites 14 jours ou plus avant le départ. CWT Vision Amérique du Nord | Août 2009 Étalonnage VOLS INTÉRIEURS—GRANDS TRANSPORTEURS (suite) Vols intérieurs : Achat 14 jours à l’avance : TMS / % d’utilisation 52 % 255 $ 50 % 245 $ 48 % 235 $ 46 % 225 $ 44 % 215 $ 42 % 205 $ 40 % 195 $ 38 % 185 $ 36 % 175 $ Juin 08 juil août sept oct nov déc janv fév mars avril mai juin 09 (% d’utilisation) (TSM) 265 $ Au 2e trimestre 2009, le TMS pour les achats de vols intérieurs 14 jours ou + à l’avance était en baisse de 2 % par rapport à celui au 2e trimestre 2008. TMS 14 jours ou + Utilisation 14 jours ou + 34 % VOLS INTÉRIEURS—TRANSPORTEURS À FAIBLES COÛTS 260 $ Vols intérieurs : TMS / % d’utilisation Au 2e trimestre 2009, le TMS pour les transporteurs à faibles coûts assurant des vols intérieurs était en baisse de 39 $ par rapport à celui au 2e trimestre 2008. 28 % 250 $ 240 $ (TMS) 220 $ 24 % 210 $ 200 $ 22 % (% d’utilisation) 26 % 230 $ TMS Utilisation 190 $ 180 $ 20 % 170 $ Juin 08 juil août sept oct nov déc janv fév mars avril mai juin 09 VOLS INTERNATIONAUX—GRANDS TRANSPORTEURS L’utilisation de la classe affaires en juin 2009 a diminué de 16 % par rapport à l’an dernier. Vols internationaux : Classe de service utilisée (% d’utilisation) 70 % 60 % Total classe affaires 50 % Total classe économique 40 % 30 % Total première classe 20 % Total divers 10 % 0% Juin 08 juil août sept oct nov déc janv fév mars avril mai juin 09 En raison de la diminution qu’accuse la demande de places en première classe, le TMS en première classe a diminué de 1062 $ depuis juin 2008. Vols internationaux : TMS par classe de service 3500 $ 3000 $ Total classe affaires (TMS) 2500 $ 2000 $ Total classe économique 1500 $ Total première classe 1000 $ Total divers 500 $ 0$ Juin 08 juil © 2009 CWT | Page 25 août sept oct nov déc janv fév mars avril mai juin 09 Principales conclusions (vols internationaux) : 1. L’utilisation de la classe économique et de la classe affaires pour les vols internationaux a plafonné en 2009. 2. Au 2e trimestre 2009, le TMS pour les achats de vols internationaux 14 jours à l’avance était de 416 $ moins élevé que le TMS pour les achats de vols internationaux entre 0 et 6 jours à l’avance. CWT Vision Amérique du Nord | Août 2009 Étalonnage VOLS INTERNATIONAUX—GRANDS TRANSPORTEURS (suite) Le CPM pour les vols internationaux a diminué de 0,07 $ entre juin 2008 et juin 2009. 1700 $ 0,30 $ 1650 $ 0,29 $ 1600 $ 0,28 $ 1550 $ 0,27 $ 1500 $ 0,26 $ 1450 $ 0,25 $ 1400 $ 0,24 $ 1350 $ 0,23 $ 1300 $ 0,22 $ 1250 $ 0,21 $ 1200 $ 0,20 $ 1150 $ TMS international Coût par mille (CPM) (TMS) Vols internationaux : TMS/CPM Juin 08 juil août sept oct nov déc janv fév mars avril mai juin 09 0,19 $ En avril 2009, le TMS pour les achats de vols internationaux 7 jours ou + à l’avance était à son 90 % 1600 $ 88 % 1550 $ 86 % 1500 $ 84 % 1450 $ 82 % 1400 $ 80 % 1350 $ 78 % 1300 $ 76 % 1250 $ 74 % 1200 $ 72 % 1150 $ 70 % 68 % 1100 $ (TMS) 1600 $ Juin 08 juil août sept oct nov déc janv fév mars avril mai juin 09 Vols internationaux : Achat 14 jours ou + à l’avance : TMS / % d’utilisation 70 % 1500 $ 68 % 1450 $ 66 % 1400 $ 64 % 1350 $ 62 % 1300 $ 60 % 1250 $ 58 % 1200 $ 56 % 1150 $ 54 % 1100 $ 52 % 1050 $ 50 % Juin 08 juil © 2009 CWT | Page 26 août sept oct nov déc janv fév mars avril mai juin 09 Utilisation 7 jours ou + Au 2e trimestre 2009, le TMS pour les achats de vols internationaux 14 jours ou + à l’avance était de 63 $ inférieur à celui pour les achats de vols internationaux 7 jours ou + à l’avance. 1550 $ 1000 $ TMS international 7 jours ou + (% d’utilisation) 1650 $ 48 % TMS international 14 jours ou + (% d’utilisation) (TMS) 1700 $ Vols internationaux : Achat 7 jours ou + à l’avance : TMS / % d’utilisation plus bas depuis plus de 3 ans et se situait à 1107 $. Utilisation 14 jours ou + CWT Vision Amérique du Nord | Août 2009 Étalonnage VOITURES DE LOCATION Principales conclusions : 47,50 $ 900 000 47,00 $ 800 000 46,50 $ 700 000 46,00 $ 600 000 45,50 $ 500 000 45,00 $ 400 000 44,50 $ 44,00 $ 300 000 Juin 08 juil août sept oct nov déc janv Nombre total de jours fév mars avril mai juin 09 Tarif quotidien moyen 2. Le nombre de jours de location de voitures était en baisse de 37,8 % au 2e trimestre 2009 comparativement au 2e trimestre 2008. 3. Le nombre de jours de location de voitures était en baisse de 21,5 % au 2e trimestre 2009 comparativement au 1er trimestre 2009. Hypothèses : 2. Données sur les réservations de voitures de location de juin 2008 à juin 2009 63 $ 3. Réservations effectuées par des entreprises seulement (ne comprennent pas les voyages d’agrément ou pour le compte du gouvernement) 61 $ 59 $ 54 $ 4. Le tarif quotidien moyen (TQM) est le volume total de locations de voitures divisé par le nombre total de jours de location 53 $ 52 $ 51 $ (Tarif quotidien moyen) 2e trimestre 2009 accusait une baisse de 2,8 % comparativement au 1er trimestre 2009 pour se situer à 44,27 $. 1. Données sur les locations de voitures des clients de CWT en Amérique du Nord (Canada et États-Unis) Tarif quotidien moyen par marché 65 $ 1. Le tarif quotidien moyen (TQM) au (Tarif quotidien moyen) (Nombre total de jours de location) Données de location de voitures en Amérique du Nord 1 000 000 50 $ 49 $ 48 $ 47 $ 46 $ 45 $ 44 $ 43 $ 42 $ 41 $ 40 $ 39 $ 38 $ 37 $ 36 $ Juin 08 Chicago juil août New York © 2009 CWT | Page 27 sept oct Los Angeles nov déc Philadelphie janv fév Atlanta mars Dallas avril mai Toronto juin 09 Calgary CWT Vision Amérique du Nord | Août 2009 Étalonnage Principales conclusions : HÉBERGEMENT EN HÔTEL 350 $ 1. Au 2e trimestre 2009, le tarif quotidien moyen (TQM) en Amérique du Nord a diminué de 14 % pour se situer à 136,66 $ comparativement à 159,75 $ au 2e trimestre 2008. Tarif d’hôtel quotidien moyen (CWT) 2. Le tarif quotidien moyen (TQM) international a accusé une baisse de 20 % pour totaliser 159,29 $ au 2e trimestre 2009 comparativement à 197,88 au 2e trimestre 2008. (Tarif quotidien moyen) 300 $ 3. Durant la période entre le 2e trimestre 2008 et le 250 $ 2e trimestre 2009, le volume de chambres-nuits a augmenté de 11,4 % en Amérique du Nord et a diminué de 37,6 % dans le monde entier. 200 $ 150 $ Hypothèses : 1. Données pour les réservations d’hôtel des clients de CWT en Amérique du Nord 2. Amérique du Nord = Canada et États-Unis 3. International = à l’extérieur du Canada et des États-Unis 4. Données sur les réservations d’hôtel de juin 2008 à juin 2009 5. Réservations pour des voyages d’affaires seulement (ne comprennent pas les voyages d’agrément ou pour le compte du gouvernement) 6. Les données reflètent le tarif réel réservé (combinaison de tarifs d’entreprise, de consortiums, à caractère promotionnel et négociés auprès des clients) 7. Le tarif d’hôtel quotidien moyen (TQM) est le volume total de réservations d’hôtel divisé par le nombre total de chambres-nuits vendues 8. Le taux d’occupation se définit comme le nombre total de chambres vendues divisé par le nombre total de chambres disponibles 9. Le revenu par chambre disponible (RevPCD) est le taux d’occupation multiplié par le tarif moyen par chambre 100 $ 50 $ 0$ Juin 08 juil août sept oct nov déc Amérique du Nord janv fév mars avril mai juin 09 International MARCHÉ VEDETTE DU SECTEUR HÔTELIER – Abu Dhabi 21000 1400 18000 1200 (Nombre total de chambres-nuits)* (Nombre total de chambres-nuits)* MARCHÉ VEDETTE DU SECTEUR HÔTELIER – Phoenix 15000 12000 9000 1000 800 600 6000 400 3000 200 0 0 Juin 08 juil août sept oct nov déc janv fév mars avril mai juin 09 Juin 08 juil août sept oct nov déc janv fév mars avril mai juin 09 Tendances du marché à Phoenix Tendances du marché à Abu Dhabi Phoenix est la capitale et la plus grande ville de l’État de l’Arizona, et se classe au cinquième rang des villes les plus populeuses des ÉtatsUnis. Elle est un centre de transport de premier plan en Amérique du Nord, ainsi qu’une plaque tournante financière, industrielle, culturelle et économique dans le sud-ouest américain. Axée principalement sur les marchés des congrès et des vacanciers, la région de Phoenix accuse l’un des déclins les plus marqués de l’industrie du voyage sur le plan du taux d’occupation et du TQM selon Smith Travel Research (STR). Les données d’occupation pour le mois de juin 2009 indiquent une diminution de près de 45 % comparativement à celles pour juin 2008. Toujours selon STR, Phoenix a signalé en mai que le revenu par chambre disponible (RevPCD) s’était situé à 48,41 $, soit une diminution de l’ordre de 28,6 %. La région métropolitaine de Phoenix, Scottsdale et Paradise Valley demeurent des emplacements propices à la tenue de congrès en raison d’une faible demande et de la volonté des hôtels d’offrir des tarifs de groupe concurrentiels. Au cours de l’automne 2008, on a inauguré un nouveau réseau de métro léger offrant un service de navette rapide entre l’aéroport et le centre-ville de Phoenix avec d’autres arrêts au centre des congrès et à des destinations d’affaires stratégiques. Abu Dhabi est une ville-île et la capitale fédérale des Émirats arabes unis. La deuxième ville la plus populeuse des Émirats arabes unis, Abu Dhabi est bordée à l’est par le royaume d’Oman, au sud par l’Arabie saoudite et au nord-est par Dubaï. L’économie d’Abu Dhabi se fonde en grande partie sur les revenus générés par ses ressources naturelles telles le gaz naturel et le pétrole, et le fait que plusieurs grandes multinationales y ont établi des filiales. Aucune entreprise ne paie d’impôts aux Émirats arabes unis, sauf les succursales des banques étrangères et les sociétés œuvrant dans la production de gaz naturel et de pétrole. En raison d’une pénurie de chambres et de l’activité économique continue dans la région, les tarifs hôteliers demeureront probablement parmi les plus élevés au monde. Selon STR, le revenu par chambre disponible (RevPCD) à Abu Dhabi a augmenté de 265 USD au premier trimestre 2008 comparativement à 290 $ au premier trimestre 2009. www.visitabudhabi.ae/en/business.mice/why.abudhabi.aspx http://www.abudhabi.com/v/geography/ http://www.thenational.ae/article/20090501/BUSINESS/704309832/1133 http://www.phoenix.gov/business/index.html http://www.htrends.com/article39593.html Le nombre total de chambres-nuits pour chaque marché vedette du secteur hôtelier se fonde sur des données ayant trait à des clients nord-américains de CWT.