Compte rendu Triathlon Beauvais
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Compte rendu Triathlon Beauvais
Compte rendu triathlon XS – Beauvais – 20 juin 2015 Enfin, depuis mon inscription en septembre dernier, je me lance dans mon tout premier triathlon. Il faut dire qu’il faut un peu de temps, quand on est novice dans les trois sports comme moi, pour s’équiper et s’entraîner convenablement. Du point de vue de l’organisation assez compliquée que demande un triathlon, j’ai décidé de commencer par une taille XS, afin de me lancer un défi qui me corresponde et ainsi me familiariser avec toute l’organisation et les règles. L’idéal est de pouvoir assister à une course sans la faire, avant de s’inscrire. Ça permet de mieux appréhender les transitions et de se rendre compte des pièges ou erreurs à éviter. Je n’avais malheureusement pas pris le temps de le faire ! Je souhaite partager mon expérience de néophyte afin de pouvoir aider ou rassurer de nouveaux adhérents qui hésiteraient à s’inscrire dans leur première course. Ce week-end là j’avais le choix entre la course de Beauvais, et celle de Saint Calais. Toutes deux à environ 1h45 de Palaiseau. J’ai choisi le XS de Beauvais simplement pour une question pratique, car il avait lieu le samedi après-midi, alors que celui de Saint Calais était le dimanche matin. Dommage car il y avait d’autres Palaisiens sur la course de Saint Calais ! Nous étions 154 à partir pour le XS de Saint Calais, dont 35% de filles ! Le parcours se décomposait entre 300m de natation en lac suivi de 10km de vélo sur route (mais j’avais presque 15km à mon compteur) et enfin 2.5km de course à pied le long de l’étang du Canada. Pour préparer la course (en plus des entraînements) je souhaitais donner quelques conseils aux débutants comme moi : - Essayer au moins une fois de faire la transition vélo – course à pied. Même sur 10km de vélo suivi de 10minutes de cap… Car ça fait vraiment « tout drôle ». Ne pas y aller seul. Ca déstresse, ça motive, c’est plus sympa et puis ça permet de faire du covoiturage… Préparer une liste du matériel à apporter (je vous donne la mienne, car j’aurais aimé en trouver une complète pour ma première course !) Pour ne pas être dans la précipitation, j’avais prévu d’arriver à midi soit 2h avant l’épreuve. Concernant l’alimentation, je ne pense pas qu’un XS nécessite beaucoup de précautions. J’ai quand même mangé le classique plat de pâtes de la veille, et un bon brunch le matin à 10h. Une barre de céréales à 11h et puis plus rien jusqu’à 14h pour ne pas manger 3h avant. Ça a fonctionné, je n’ai pas vomi (héhé) et j’avais de l’énergie pour la course… L’endroit de départ n’était pas bien indiqué, et le parking encore moins. Du coup, on était un peu perdu et on s’est garés au mauvais endroit… Un peu stressant car il a fallu déplacer plus tard la voiture avant la course, mais bon. Une fois arrivés, on cherche la tente qui remet les dossards pour pouvoir s’équiper. Dans le sac remis par l’organisation on trouve : - - Deux dossards, mais on ne va en utiliser qu’un car nous avons un porte dossard. Le porte dossard c’est une ceinture élastique sur laquelle on accroche le dossard en trois points. Elle permet de placer le dossard derrière pour le vélo, puis de la tourner pour le mettre devant à la course à pied. Ça évite de changer de tee-shirt c’est très pratique et ça coûte une dizaine d’euros. Une étiquette collante longue avec notre numéro. Celle-là elle est à coller sous la selle du vélo. Une petite étiquette collante avec notre numéro, à coller sur le devant du casque de vélo. Un bonnet de bain avec notre numéro, pour la partie natation. Un tee-shirt, souvenir de l’épreuve Des épingles à nourrice pour accrocher le dossard Une sorte de tracker à accrocher à la cheville gauche pour suivre les temps Des publicités diverses C’est assez déstabilisant car on se rend compte que la plupart des gens qui sont là ont déjà fait un triathlon et savent comment tout se passe… Du coup on est un peu perdus, on essaye de demander des conseils, de savoir si on est dans les temps niveau mise en place etc. Une fois tout le matériel récupéré, il faut alors aller installer ses affaires dans le parc à vélo. Il faut prévoir les affaires de vélo bien entendu, mais aussi de course à pied. A l’entrée du parc des arbitres vérifient que nous avons bien du matériel « dans les normes ». Si on a une trifonction il faut l’enfiler, sinon il faut mettre son maillot et par-dessus ses vêtements de vélo. Il faut aussi mettre son casque de vélo sur la tête et fermé, présenter son dossard, enfiler ses chaussures (de course à pied si on a des chaussures automatiques sur le vélo), prendre son vélo à la main et emmener un sac ou une caisse pour ses affaires de change (serviette, chaussures vélo, voire combinaison natation, lunettes, change etc.). Une personne écrit notre numéro au marker sur le bras et le mollet. C’est bon, on est prêt, toutes nos affaires sont dans le parc à vélos. C’est à ce moment-là qu’il faut aller aux toilettes pour la dernière fois, après ça sera trop tard !! On enlève nos chaussures, on les pose à côté du vélo, on installe ses affaires de la façon la plus pratique possible pour les mettre ensuite rapidement (beaucoup de vidéos existent pour l’expliquer). Puis on s’avance pour écouter le briefing d’avant course. Lors du briefing les organisateurs vont donner les règles spécifiques de l’épreuve, rappeler les distances, énoncer les pénalités existantes et donner la température de l’eau (en dessous de 16 degrés combinaison obligatoire). Pour ce triathlon, il n’y a pas le droit au drafting, c’est-à-dire pas le droit de se servir de l’appel d’air de la personne devant nous pour moins forcer en vélo ☺ Il faut respecter une distance de 6/10m entre les vélos, mais cela ne veut pas dire qu’on ne peut pas doubler !! Pour l’eau les organisateurs l’ont annoncé à 21°, mais on pourra tous vous assurer qu’elle ne dépassait certainement pas les 20° ! Enfin quoi qu’il en soit, nous l’avons découvert une fois dans l’eau, donc un peu tard pour la combinaison, et puis c’est 300m donc c’est supportable, surtout qu’enlever la combinaison fait encore perdre du temps. Nous voilà « prêts » à partir… on se dirige tous au départ de la course, les pieds dans l’eau. On a pu faire quelques mouvements de brasse le temps que tout le monde arrive, c’était bien pour se chauffer un peu et se mouiller. On discute avec les gens d’à côté, de derrière, de devant. C’est convivial, tout le monde a (encore) le sourire. On stresse un peu mais on rigole pour se détendre. Le départ est pour bientôt… D’un coup, « pan » le départ est annoncé. Tout le monde se jette à l’eau devant nous, on suit en essayant de ne pas prendre de coups. Après 10 secondes on a déjà perdu tous nos voisins de vue. C’est là que je me rends compte que je me suis mal placée… Je me suis mis en plein milieu de la bagarre, et vers l’intérieur de la boucle. Je passe sur des gens, des gens me passent dessus, coups de pied dans le ventre, un coup sur le nez (ça fait pas du bien…), on surnage et on passe en mode survie (oui oui). On se croirait dans un film sur la fin du monde, ou tout le monde essaye de sauver sa peau. En surnageant je m’aperçois qu’un groupe s’est détaché et nage devant, ils ont l’air assez nombreux, et beaucoup du même club. Le premier virage arrive, mais moi je ne l’avais pas vu arriver, du coup je me fais embarquer de force par des gens qui « coupent le virage »… Sur les 200 derniers mètres le groupe s’allonge progressivement, je prends moins de coups, je trouve des voisins qui ont mon rythme mais personne ne nage droit donc c’est un peu violent parfois… et on est forcés d’alterner crawl et mouvements de brasse de temps en temps… la route est chargée ! C’est ça les départs en vacances… Enfin arrive la berge, oui enfin car l’eau froide est handicapante, et j’ai quand même perdu beaucoup d’énergie dans la bataille. On sort de l’eau en courant, et on jette le bonnet par terre. J’ai trouvé ça très dur car j’avais les jambes engourdies par l’eau froide et le changement de température « coupe » le souffle. Mais j’entends le micro qui dit que je suis deuxième de ma catégorie à sortir de l’eau, alors ça me motive ! Je cours à mon vélo, en me trompant une fois de rangée… (Bien repérer son emplacement !!). Je me sèche très vite les pieds et puis je mets mes chaussures de vélo (il est possible de les accrocher sur les pédales et les mettre en roulant mais je ne sais pas faire). Et là, je me bats avec mes gants, les doigts ne passent pas dans les bonnes ouvertures, ils se mettent mal, je perds du temps. Je décide de les jeter par terre, tant pis. Lunettes, casque, porte-dossard, vélo et on est parti. Je me suis fait doubler par presque 10 personnes durant la transition… Il va falloir travailler ça car 2min30 quand tout le monde en met une… Le vélo se faisait en deux boucles de 10/12km. La première m’a un peu servi de repérage, le parcours commençait par une cote au bout de un km, puis un faux-plat montant et enfin une énorme descente puis du quasi plat. En vélo j’ai doublé plusieurs personnes, dans la descente j’essayais d’aller le plus vite possible et de reprendre mon souffle pour donner un peu dans la montée. Ça a bien fonctionné, je suis assez contente de mon parcours. Retour au parc à vélo pour changer de chaussures et poser le casque. Là j’ai étais plutôt efficace (je trouve). Je prends juste le temps d’une mini pause pour boire un coup, puis je pars en courant. Des gens proposent de l’eau sur le bord du parcours de course à pied, j’essaye de prendre un verre mais il a surtout servi à rincer ma trifonction :-P. La course à pied a été assez éprouvante, je croise un jeune sur le bord qui ne se sent pas bien, puis je double quelques filles qui marchent sur le parcours. Je n’avance pas vite et j’ai les jambes lourdes, mais lourdes !! Il me faut un ou deux km avant de retrouver un peu mon souffle et mes jambes. Le fait de doubler des gens me motive et me donne de l’énergie. Je me fais pas mal doubler aussi, par des hommes surtout, et par deux petits à qui je mets bien deux têtes !! Ils galopent bien… Je crois voir la ligne d’arrivée, je vois plein de monde, alors j’accélère un peu le rythme tant que mes jambes le permettent mais je sens que mes ampoules sont là… Les gens qui encouragent me poussent à tout donner…oui sauf que ce n’est pas la ligne d’arrivée, il reste un peu plus de 500m… aie ! Je ralentis un peu, je lutte vraiment car j’avais tout donné pensant que c’était la fin. Enfin je vois la ligne, j’essaye d’allonger au maximum le pas, il n’y a personne à doubler mais je trouve ça satisfaisant de terminer par un sprint. Et voilà, presque 52 minutes plus tard, c’est terminé. Les oranges du ravitaillement font quand même du bien, et ème ème j’ai bien du boire 2 litres d’eau aussi ! Je suis contente, parmi les filles de ma catégorie je suis arrivée 3 , 17 ème parmi toutes les filles (une soixantaine) et 86 au classement scratch (environ 150 participants). J’ai mieux fait que mon objectif (55"), et je me suis vraiment amusée! J’ai bien envie de tester une épreuve en équipe, car je me rends compte comme les encouragements sont une vraie adrénaline! Bilan très positif pour cette première épreuve, maintenant je sais où il faut que je m’entraîne !! Clémence La liste : - Vélo Pompe Casque Gants Lunettes Chaussures automatiques Kit de réparation Bidon d’eau Porte dossard Trifonction Chaussettes Chaussures de course à pied à équiper de lacets élastiques pour gagner du temps !! Très pratique Combinaison Serviette fine pour se sécher à la transition Lunettes de piscine Tenue complète de rechange Le pull du club ☺ Du grignotage (barres de céréales etc.) Epingles à nourrice Licence Carte d’identité Liquide Sacs plastiques pour les affaires mouillés Un sac pour poser ses affaires dans le parc à vélos Un appareil photo ☺