Le Rapport de présentation - Communauté de Communes de la

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Le Rapport de présentation - Communauté de Communes de la
Syndicat Mixte du SCOT des coteaux du Savès
Zone d’Activités Pont Peyrin - Hôtel d’Entreprises
Rue Louis Aygobère - 32600 L’ISLE-JOURDAIN
Tél : 05 62 07 49 31 - Fax : 05 62 07 71 13
Mail : [email protected]
Site : www.ccgascognetoulousaine.com
SCHEMA DE COHERENCE
TERRITORIALE
DES COTEAUX DU SAVES
Rapport de Présentation
SCOT approuvé 15 Décembre 2010
Table des matières
PRéAMbULE
5
PARTIE 1. DIAgNOSTIC DU TERRITOIRE
9
1. CONTEXTE ...............................................................................................................................................................
11
1.1 UNE dyNamiqUE dE prOjET qUi évOlUE
13
1.2 lEs démarChEs dE COOpéraTiONs vOisiNEs
15
2.diaGNOsTiC - ENjEUX ...........................................................................................................................................
17
2.1 lE dévElOppEmENT démOGraphiqUE TradUiT l’aTTraCTiviTé dU TErriTOirE dU sCOT
19
2.2 la NOUvEllE dyNamiqUE dU lOGEmENT prOpOsE UNE répONsE pOUr CET aCCUEil dE pOpUlaTiON
28
2.3 lE dévElOppEmENT éCONOmiqUE, UNE aCTiON priOriTairE pOUr éqUilibrEr habiTaT ET EmplOi
36
2.4 UN TErriTOirE Où l’aGriCUlTUrE rEsTE dyNamiqUE
44
2.5 UN TErriTOirE biEN éqUipé qUi dEvra évOlUEr
49
2.6 OrGaNisEr lEs déplaCEmENTs : UN NOUvEaU défi pOUr lEs aCTEUrs dE CE TErriTOirE
53
PARTIE 2. ARTICULATION AVEC LES AUTRES DOCUMENTS
61
PARTIE 3. ETAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT
67
1. ENvirONNEmENT physiqUE ..............................................................................................................................
69
1.2 UN rEliEf CONTrasTé
71
1.2 l’hydrOGraphiE
72
1.3 UN sOClE GéOlOGiqUE hOmOGèNE
73
1.4 UN ClimaT TEmpéré qUi va sUbir dEs ChaNGEmENTs
74
2. ENvirONNEmENT biOlOGiqUE ...........................................................................................................................
75
2.1 miliEUX NaTUrEls
77
2.2 COrridOrs ECOlOGiqUEs
83
3- rEssOUrCEs .........................................................................................................................................................
87
3.1 rEssOUrCE EN sOl
88
3.2 rEssOUrCE dU sOUs-sOl
94
3.3 rEssOUrCE EN EaU
95
3.3 rEssOUrCE EN ENErGiE
4. pOllUTiONs - NUisaNCEs .................................................................................................................................
100
103
4.1 NUisaNCEs sONOrEs
105
4.2 pOllUTiON dE l’air
107
4.3 dEChETs
107
4.4 assaiNissEmENT
109
5- risqUEs ................................................................................................................................................................
5.1 risqUEs NaTUrEls
6 . viE qUOTidiENNE ................................................................................................................................................
111
112
119
6.1 paysaGE
120
6-3 paTrimOiNE CUlTUrEl, arChiTECTUral
126
S y n d i c a t M i x t e d u S C oT d e s C o t e a u x d u S a v è s - R a p p o r t d e p r é s e n t a t i o n - S C oT a p p r o u v é - d é c e m b r e 2 0 10 - p 7. TramE NaTUrEllE paysaGErE ET aGriCOlE .............................................................................................
133
prEambUlE
135
7.1 TramE NaTUrEllE
136
7.2 TramE paysaGErE
138
7.3 TramE aGriCOlE
142
bibliOGraphiE .......................................................................................................................................................
PARTIE 4. EVALUATION ENVIRONNEMENTALE
145
149
iNTrOdUCTiON .........................................................................................................................................................
151
1. lEs iNCidENCEs, lEs mEsUrEs, lEs iNdiCaTEUrs ....................................................................................
153
1.1 lEs miliEUX NaTUrEls, la biOdivErsiTé, lE ChaNGEmENT ClimaTiqUE
154
1.2 lEs rEssOUrCEs : sOl, sOUs-sOl, EaU, éNErGiE
157
1.3 lEs pOllUTiONs ET NUisaNCEs : NUisaNCEs sONOrEs, pOllUTiON dE l’air, déChETs, assaiNissEmENT
160
1.4 lEs risqUEs : NaTUrEls, iNdUsTriEls, TraNspOrTs dE maTièrEs daNGErEUsEs
162
1.5 la viE qUOTidiENNE : lE paysaGE, l’aCCès à la NaTUrE, lE paTrimOiNE
163
PARTIE 5. RéSUMé NON TECHNIqUE
165
1 aNalysE dE l’éTaT iNiTial ................................................................................................................................
167
1.1 l’ENvirONNEmENT physiqUE : rEliEf, hydrOGraphiE, GéOlOGiE, ClimaT
169
1.2 l’ENvirONNEmENT biOlOGiqUE : miliEUX NaTUrEls, COrridOrs éCOlOGiqUEs
169
1.3 lEs rEssOUrCEs : sOl, sOUs-sOl, EaU, éNErGiE
169
1.4 lEs pOllUTiONs ET NUisaNCEs : NUisaNCEs sONOrEs, pOllUTiON dE l’air, déChETs, assaiNissEmENT
170
1.5 lEs risqUEs : NaTUrEls, iNdUsTriEls, TraNspOrTs dE maTièrEs daNGErEUsEs
171
1.6 la viE qUOTidiENNE : lE paysaGE, l’aCCès à la NaTUrE, lE paTrimOiNE
171
2 lEs iNCidENCEs NOTablEs dU sCOT sUr l’ENvirONNEmENT ET lEs mEsUrEs dEsTiNéEs à
sUpprimEr, rédUirE, OU COmpENsEr lEs iNCidENCEs NéGaTivEs .........................................................
173
2.1 lEs miliEUX NaTUrEls, la biOdivErsiTé, lE ChaNGEmENT ClimaTiqUE
175
2.2 lEs rEssOUrCEs : sOl, sOUs-sOl, EaU, éNErGiE
175
2.3 lEs pOllUTiONs ET NUisaNCEs : NUisaNCEs sONOrEs, pOllUTiON dE l’air, déChETs, assaiNissEmENT
177
2.4 lEs risqUEs : NaTUrEls, iNdUsTriEls, TraNspOrTs dE maTièrEs daNGErEUsEs
178
2.5 la viE qUOTidiENNE : lE paysaGE, l’aCCès à la NaTUrE, lE paTrimOiNE
178
3 lEs mEThOdEs UTilisEEs pOUr EvalUEr lEs iNCidENCEs NOTablEs dU sCOT sUr
l’ENvirONNEmENT ..................................................................................................................................................
181
3.1 l’aNalysE dE l’éTaT iNiTial
183
3.2 l’aNalysE dEs iNCidENCEs dU sCOT ET la défiNiTiON dEs mEsUrEs dEsTiNéEs à lEs sUpprimEr,
rédUirE, OU COmpENsEr
185
PARTIE 6. LES CHOIX RETENUS
187
1.l’EXpliCaTiON dEs ChOiX rETENUs
pOUr lE padd ................................................................................
189
2.l’EXpliCaTiON dEs ChOiX rETENUs
pOUr lE dOG.................................................................................
193
PARTIE 7. ANNEXES TECHNIqUES
197
S y n d i c a t M i x t e d u S C oT d e s C o t e a u x d u S a v è s - R a p p o r t d e p r é s e n t a t i o n - S C oT a p p r o u v é - d é c e m b r e 2 0 10 - p RAPPORT DE PRESENTATION
Préambule
S y n d i c a t M i x t e d u S C oT d e s C o t e a u x d u S a v è s - R a p p o r t d e p r é s e n t a t i o n - S C oT a p p r o u v é - d é c e m b r e 2 0 10 - p Préambule
la démarche d’élaboration du sCOT, moteur du changement au
niveau du territoire
Le Syndicat Mixte du SCOT des Coteaux de Savès, créé en 2005, a mis en œuvre sa compétence SCOT dès 2007
et engagé l’élaboration du SCOT de 2007 à 2009, avec l’assistance des consultants du réseau PARCOURIR de
Toulouse.
La démarche a été dès le début une démarche partagée et prospective dans une logique de développement et
d’aménagement durable. Elle a abouti à faire se rencontrer, réfléchir et débattre de très nombreuses personnes
(plus de 650 présences en cumulé), au cours d’une quinzaine de comités d’élus et de quatorze ateliers de travail
et rencontres prospectives, ouverts aux personnes publiques associées (Etat, Région, Départements, Chambres
consulaires), aux acteurs du territoire et aux experts dans le domaine de l’habitat et de l’urbanisme, de l’environnement,
du monde agricole, des transports et des équipements :
• 9 pendant le diagnostic de janvier à juin 2007
• 9 pendant le PADD de juin 2007 à juin 2008
• 11 pendant le DOG de juillet 2008 à septembre 2009
Elle fait partie des trois démarches retenues au niveau régional par l’ARPE1 en vue de l’intégration du développement
durable dans les Schémas de Cohérence Territoriale.
La concertation mise en œuvre l’a été bien au-delà des modalités établies dans la délibération du 19/09/2006. Le
Syndicat Mixte a communiqué sur le SCOT au moyen de différents supports :
• 3 « Lettres du SCOT » diffusés dans tous les foyers et toutes les mairies
• la mise à disposition d’une rubrique SCOT sur le site Internet de la CC de la Save Lisloise (www.ccsl-dugers.com): lettres du SCOT, documents validés et comptes rendus des réunions
• articles de presse régionale et action de communication radiophonique
• registres dans les communes
• forum public à l’attention des partenaires (personnes publiques associées, acteurs publics et privés du
territoire, associations)
• 2 réunions publiques à l’attention des élus et de la population locales ainsi qu’aux communes, EPCI et
SCOT voisins
ARPE : Association Régionale Pour l’Environnement : L’ARPE Midi-Pyrénées a animé en 2009 un groupe de travail partenarial (DREAL, AUAT, APUMP, Agence Adour Garonne, ADEME, CAUE, SAFER, Nature Midi Pyrénées, CBNP Midi Pyrénées…)
en vue de l’intégration du développement durable dans les Schémas de Cohérence Territoriale. Adossé à trois cas d’étude
(SCOT Pays d’Autan, des Coteaux du Savés, du Sud toulousain), ce travail ambitionne de donner des clefs de compréhension
et de fournir des repères aux collectivités engagées dans la préparation d’un ScoT.
S y n d i c a t M i x t e d u S C oT d e s C o t e a u x d u S a v è s - R a p p o r t d e p r é s e n t a t i o n - S C oT a p p r o u v é - d é c e m b r e 2 0 10 - p
Préambule
Cette démarche a permis aux élus communaux du territoire du SCOT de largement s’approprier le projet et d’en
débattre, entre eux mais aussi avec leurs partenaires.
Deux communes non intégrés au Syndicat Mixte l’ont finalement rejoint respectivement au 1° janvier 2008 et 1°
janvier 2009.
« Ce processus d’apprentissage collectif et cette stratégie basée sur des valeurs et des ambitions partagées »2 ont
ainsi permis d’aboutir à la fin du SCOT à la création d’une seule communauté de communes regroupant toutes les
communes gersoises des deux communautés initiales: la Gascogne toulousaine au 1° janvier 2010.
2 idem
S y n d i c a t M i x t e d u S C oT d e s C o t e a u x d u S a v è s - R a p p o r t d e p r é s e n t a t i o n - S C oT a p p r o u v é - d é c e m b r e 2 0 10 - p RAPPORT DE PRESENTATION
Partie 1. Diagnostic du territoire
S y n d i c a t M i x t e d u S C oT d e s C o t e a u x d u S a v è s - R a p p o r t d e p r é s e n t a t i o n - S C oT a p p r o u v é - d é c e m b r e 2 0 10 - p Diagnostic du territoire
1
1. CONTEXTE
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Diagnostic du territoire
1
1.1 UNE DyNAMIqUE DE PROjET qUI éVOLUE
le Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT) des Coteaux du Savès, géré par le Syndicat Mixte des Coteaux du Savès a
été créé par l’arrêté préfectoral du 3 janvier 2006.
Il est d’abord constitué de douze communes :
Auradé, Beaupuy, Clermont Savès, Endoufielle, Fontenilles, L’Isle Jourdain, Lias, Marestaing, Monferran-Savès, Pujaudran,
Razengues, Ségoufielle.
En janvier 2008 puis en janvier 2009, Frégouville et Castillon-Savès ont rejoint le Syndicat mixte.
Treize de ces communes sont situées dans le département du Gers et une (Fontenilles) dans le département de la Haute
Garonne.
Les communes gersoises appartiennent au canton de L’Isle Jourdain qui regroupe les treize communes. La commune de
Fontenilles appartient quant à elle au canton de Saint-Lys.
Il comptait 12804 habitants en 1999. Le recensement de 2006 donne 15 441 habitants soit une croissance de 20.6% et
2 637 nouveaux arrivants en 7 ans.
L’élaboration du SCoT vient renforcer la dynamique intercommunale présente sur ce territoire avec aujourd’hui deux
Communautés de Communes et un Syndicat Intercommunal à Vocation Multiple (SIVOM).
Communauté de Communes de la Save Lisloise, Communauté de Communes des Coteaux de Gascogne
2 SIVOM de Saint Lys
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1
Diagnostic du territoire
la Communauté de Communes de la save lisloise créée en 1996 regroupe 8 communes : Auradé, Beaupuy, ClermontSavès, Endoufielle, L’Isle Jourdain, Marestaing, Monferran Savès et Razengues.
La Communauté de Communes des Coteaux de Gascogne créée en 1997 associe 3 communes : Lias, Pujaudran et
Ségoufielle.
Ces deux communautés ont travaillé ensemble pour coordonner leurs actions économiques, toutes les deux ayant instauré
la TPU (Taxe Professionnelle Unique). Cette démarche commune a permis de
- faire aboutir le plan économique autour de la RN 124 en partenariat avec la CCI du Gers et le Conseil Général et
- créer un Syndicat Mixte regroupant toutes les collectivités et établissements.
Le travail collectif sur le projet de SCOT a permis aux deux communes du canton de rejoindre le Syndicat Mixte du SCOT
dès le 1° janvier 2008 et 2009.
A ce jour, une grande Communauté de Communes de la Gascogne Toulousaine regroupant les deux communautés de
communes est effective depuis 1° janvier 2010. La constitution de cette communauté de communes est un des premiers
résultats des 3 années de travail collectif et partagé que les 14 communes ont mené pour l’élaboration du SCOT, orienté
vers l’aménagement de l’espace, l’échange d’expériences et l’avenir.
Le SIVOM de Saint-Lys regroupe aujourd’hui 6 communes dont la commune de Fontenilles. C’est un SIVOM « à la
carte » qui a vu le nombre de communes adhérentes réduire du fait du développement de nouvelles intercommunalités.
Les communes de Fontenilles et Fonsorbes sont celles qui utilisent le plus ces compétences. Fontenilles utilise les
compétences suivantes : ordures ménagères, tri, déchetterie, ramassage des ordures ménagères, crèche halte-garderie,
crèche familiale, matériel, portage des repas, centre de loisirs sans hébergement, assainissement, point accueil emploi,
gendarmerie, administration.
En fonction de l’évolution de l’intercommunalité au niveau
haut garonnais et gersois, la commune de Fontenilles
devra se positionner dans une communauté.
Certaines communes du territoire SCoT appartiennent
à l’aire urbaine de Toulouse. Les acteurs de ce territoire
situé aux portes de Toulouse, ont souhaité s’engager
dans l’élaboration d’un SCoT afin de se mobiliser face à la
pression grandissante de la métropole régionale.
Conscients de posséder un cadre de vie de qualité
(paysage, environnement…), ils sont soucieux de le
préserver d’un développement résidentiel non maîtrisé.
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Diagnostic du territoire
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1.2 LES DéMARCHES DE COOPéRATIONS VOISINES
1.2.1 les sCoT voisins
Le territoire du SCoT des Coteaux du Savès est situé à proximité de plusieurs autres SCoT impliqués dans la démarche
INTER-SCOT de l’aire urbaine toulousaine.
Le SCoT Central
Le SMEAT, Syndicat Mixte existant de l’ancien Schéma Directeur de l’Agglomération Toulousaine a fait l’objet d’une
extension en août 2005 pour inclure 117 communes. Il est composé de la Communauté d’Agglomération du Grand
Toulouse, du SICOVAL, de la Communauté d’Agglomération du Muretain, de la Communauté de Communes de la Save
au Touch et de communes isolées. Il comptait 900 000 habitants en 2006.
Le SCoT du Nord Toulousain
Le SCoT du Nord Toulousain dont le périmètre concerne 62 communes, a été publié par l’arrêté préfectoral du 19
décembre 2005. Il est porté par le Syndicat Mixte du ScoT du Nord Toulousain créé par l’arrêté préfectoral du 8 juin 2006.
Il comprend les Communautés de Communes de Cadours et de Save et Garonne, ainsi qu’une partie du Pays du Girou
Tarn Frontonnais . Sa population s’élevait à 75 000 habitants en 2006
Le SCoT du Pays Sud Toulousain
Le périmètre du SCoT Sud Toulousain a été reconnu par arrêté préfectoral le 29 novembre 2005 et modifié le 9 mars 2006.
Le Syndicat Mixte a été créé en mars 2006. Il se compose de 99 communes réparties dans 11 cantons, 6 communautés
de communes et 23 communes isolées. Il regroupait 80 000 habitants en 2006.
Le SCoT Lauragais
Le périmètre du SCoT Lauragais couvre 61 communes. Il a été publié par l’arrêté préfectoral du 26 décembre 2005 et le
Syndicat Mixte créé le 6 juin 2006. Il comprend deux Communautés de Communes (Coteaux du Lauragais Sud et Cœur
Lauragais), les communes du canton de Villefranche-de-Lauragais, de Lanta , la commune de Caraman et 3 communes
du canton de Revel. Il concernait près de 30 000 habitants en 2006.
Sauf la Communauté de Communes des Coteaux Bellevue
Sauf les communes de Lauzerville et Aigrefeuille
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Diagnostic du territoire
1.2.2 le pays portes de Gascogne
Le Pays Portes de Gascogne a été concrétisé en 2003, il regroupe 159 communes du département du Gers. Sa charte
se décline en 2 volets et 9 ambitions :
1. Etre une terre d’accueil attractive et attrayante
•
•
•
•
favoriser et maintenir l’accueil et la mobilité des populations
favoriser l’emploi
œuvrer à l’accueil d’entreprises
conforter et promouvoir une filière plantes
• 2. Préserver la qualité du cadre de vie, l’identité et l’authenticité du
territoire
•
•
oeuvrer à la sauvegarde de la qualité du cadre de vie
façonner un territoire ancré dans son patrimoine, ses coutumes et ses
pratiques culturelles
• maintenir et valoriser les activités agricoles
• cultiver l’identité Gras du territoire
• favoriser l’émergence d’une identité touristique et soutenir les professionnels dans leur développement
Pays des portes de Gascogne
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Diagnostic du territoire
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2.DIAGNOSTIC - ENJEUX
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Diagnostic du territoire
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2.1 LE DéVELOPPEMENT DéMOgRAPHIqUE TRADUIT
L’ATTRACTIVITé DU TERRITOIRE DU SCOT
→ diagnostic
2.1.1 Une croissance démographique soutenue et qui s’accélère
Les 14 communes du SCoT ont connu depuis 1982, une croissance de population importante, preuve de l’attractivité de
ce territoire proche de la métropole toulousaine et offrant un cadre de vie plus rural.
1982 : 9 410 habitants
1990 : 10 993 habitants
1999 : 12 800 habitants
2006 : 15 441 habitants
S y n d i c a t M i x t e d u S C oT d e s C o t e a u x d u S a v è s - R a p p o r t d e p r é s e n t a t i o n - S C oT a p p r o u v é - d é c e m b r e 2 0 10 - p1
1
Diagnostic du territoire
Entre 1990 et 1999, le canton de L’Isle Jourdain est le pôle de développement démographique le plus important du
département gersois : 37% de l’ensemble des gains de population du Gers alors que ce territoire représente 13% de la
population totale du Gers.
Le rythme d’accroissement de la population s’est accéléré entre 1999 et 2006. En effet, entre 1990 et 1999, le rythme
d’accroissement annuel était de 2,2% ; entre 1999 et 2005 il s’élève à 2.6 %.
Les moyennes départementales sont bien en deçà de ce chiffre. Ainsi, sur la même période, le département de la Haute
Garonne a connu un taux d’accroissement annuel moyen de 1,7 % (la commune de Fontenilles a quant à elle vu sa
population croître de 3,8 % par an). Le rythme d’accroissement annuel moyen du Gers a été de 0,1% .
Tous ces pourcentages sont à relativiser sur des communes majoritairement rurales avec de petites populations (en 2006,
157 habitants à Beaupuy, 159 habitants à Razengues par exemple). C’est pourquoi, il est préférable de regarder les
chiffres bruts.
Ces tableaux sont intégrés dans les « annexes techniques » du RPP qui constitueront les premiers indicateurs des chiffres
du SCOT et serviront de base pour le suivi – évaluation du SCOT après son approbation.
2.1.2 Un territoire attractif qui attire une population extérieure au département gersois
L’augmentation de la population est due à un apport migratoire. Concernant le canton de L’Isle Jourdain, entre 1990 et 1999,
plus de 60% des nouveaux arrivants sont des personnes extérieures au département du Gers. Les nouveaux habitants de
ce canton représentent 18% des nouveaux habitants du Gers et 13% de la population totale du département.
Par ailleurs, 70% des ménages sortants (RGP 1999) de l’aire urbaine de Toulouse qui restent en Midi Pyrénées, s’installent
à moins de 70 km de Toulouse. Ces re-localisations exercent une forte pression sur les espaces en périphérie immédiate
de l’aire urbaine et plus particulièrement sur les bourgs-centres comme L’Isle Jourdain.
Cette attractivité démographique est liée à plusieurs phénomènes : la proximité de la métropole régionale, l’accessibilité
du territoire (gare SNCF de L’Isle Jourdain, RN124), le coût du foncier très attractif jusqu’au début des années 2000 avant
de subir une augmentation, le cadre de vie rural et très agréable.
Malgré l’augmentation du coût du foncier à partir de 2002, l’arrivée de population venant de la métropole s’est poursuivie
sur le territoire même si le ralentissement est net à partir de 2006.
d’après l’étude commandée en novembre 200 par le Conseil de développement du SMEAT aux chercheurs du CIRUS-CIEU de l’Université de
Toulouse le Mirail
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Diagnostic du territoire
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L’installation des personnes extérieures au Gers
Les sortants de l’aire urbaine toulousaine
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1
Diagnostic du territoire
2.1.3 Un territoire jeune
La population de ce territoire est relativement jeune puisqu’en 1999, 25,3% de la population avait moins de 20 ans et
20,1% plus de 60 ans.
Si l’on compare les données de la commune de Fontenilles au chiffre de la Haute Garonne, on remarque que la population
de Fontenilles est plus jeune : 28,4% de moins de 20 ans contre 22,9%. 13% de la population de Fontenilles est âgée de
plus de 60 ans, alors que la moyenne haute-garonnaise s’élevait à 19,2%.
Ce dynamisme se retrouve pour les communes gersoises puisque les moins de 20 ans représentaient 25% de la population
alors que la moyenne départementale était de 20%. Il en va de même pour les plus de 60 ans : 20,8% de la population des
communes gersoises du SCoT avaient plus de 60 ans en 1999, alors que la moyenne gersoise était de 30,8%.
Structure par âge de la population en 1
Cette évolution est confirmée par l’indicateur de dynamisme démographique en 1999. Cet indicateur rapporte la population
jeune (les moins de 20 ans), à la population âgée (les plus de 60 ans).
Pour le territoire du SCoT, cet indicateur est de 1,4 c’est-à-dire qu’il y a 1.4 personnes jeunes (moins de 20 ans), pour
1 personne âgée (plus de 60 ans). Si l’on détaille cet indicateur, on remarque que le territoire du SCoT est plus jeune en
1999 que la Haute Garonne et le Gers:
• Fontenilles : 2,2
• Les 14 communes du SCOT : 1.4
• Les 13 communes gersoises : 1,3
• Haute Garonne : 1,2
• Gers : 0,6
Cette donnée est confirmée par la carte au niveau du département du Gers qui montrent que peu de retraités s’installent
dans le territoire du SCOT en 1999.
S y n d i c a t M i x t e d u S C oT d e s C o t e a u x d u S a v è s - R a p p o r t d e p r é s e n t a t i o n - S C oT a p p r o u v é - d é c e m b r e 2 0 10 - p2 2
Diagnostic du territoire
1
Si l’on regarde les données du recensement INSEE 2006, la structure de la population par age n’est plus comptabilisée de
la même manière. Sont indiquées les tranches d’âges des plus de 65 ans (et non 60 ans). Ainsi le tableau de la population
par grande tranche d’âges en 2006 donnent l’indicateur de jeunesse suivant : il y a en moyenne 2 personnes jeunes
(moins de 20 ans), pour 1 personne âgée (plus de 65 ans) sur le territoire du SCOT en 2006.
S y n d i c a t M i x t e d u S C oT d e s C o t e a u x d u S a v è s - R a p p o r t d e p r é s e n t a t i o n - S C oT a p p r o u v é - d é c e m b r e 2 0 10 - p2 1
Diagnostic du territoire
Sur le territoire du SCoT, la taille moyenne des ménages était en 1999 de 2,8 personnes. Qu’il s’agisse de Fontenilles ou
bien des autres communes appartenant au département du Gers, la taille moyenne des ménages du territoire du SCoT est
supérieure aux moyennes départementales.
La taille moyenne des ménages
Territoires
1982
1990
1999
Communes du SCoT
Fontenilles
Communes gersoises du SCoT
Haute Garonne
Gers
3.0
3.4
3.0
2.8
3
2.8
3.2
2.8
2.6
2.7
2.8
3
2.7
2.3
2.4
Source: recensement RGP INSEE 982,990,999 - tableau PARCOURIR
Depuis 1982 et quelque soit le territoire étudié, la taille moyenne des ménages va en diminuant, du fait de l’augmentation
des ménages mono-parentaux, du phénomène de décohabitation, de l’allongement du temps de vie…
Les chiffres de 2004 ou 2005 pour les 8 communes recensées confirment cette tendance et en moyenne donnent 2,7
personnes par ménage.
Le recensement de 2006 montre que cette taille moyenne des ménages a finalement peu évolué (2.75 RGP 2006), même
si les variations se lisent d’une commune à l’autre (L’isle Jourdain 2.4, Lias 3), et signifient que ce sont bien de jeunes
familles qui se sont installées majoritairement depuis 1999.La taille des ménages diffère encore de celle des territoires plus
urbains qui ne dépasse guère les 2.2 personnes par ménage.
La taille des ménages par commune
(RGP INSEE 2006)
Communes
2006
Auradé
Beaupuy
Castillon-Savès
Clermont Savès
Endoufielle
Fontenilles
Frégouville
Lias
L’Isle Jourdain
Marestaing
Monferran-Savès
Pujaudran
Razengues
2.8
3
2.8
2.9
2.6
2.9
3
3
2.4
2.6
2.3
2.7
2.8
Ségoufielle
2.7
Moyenne
2.7
S y n d i c a t M i x t e d u S C oT d e s C o t e a u x d u S a v è s - R a p p o r t d e p r é s e n t a t i o n - S C oT a p p r o u v é - d é c e m b r e 2 0 10 - p2 Diagnostic du territoire
1
2.1.4 Une population aux revenus modestes
Sur le territoire du SCOT, les professions intermédiaires, les employés et ouvriers sont fortement représentés.
Répartition des emplois par catégorie socio-professionnelles
Revenus fiscal médian des ménages
Le canton de L’Isle Jourdain est l’un des cantons du Gers où les ménages sont les plus riches. En 2004, le revenu fiscal
médian annuel de ce canton s’élève à 25 100€ et plus.
Cependant, les ménages gersois ont les revenus les plus faibles de Midi Pyrénées (en moyenne 28 100€).
Le revenu fiscal moyen des ménages de la Haute Garonne s’élève à 31 100 €. C’est le plus élevé de la région.
La population du canton de Saint-Lys, auquel appartient Fontenilles, a un revenu fiscal médian compris entre 29 200 € et
32 900 €.
En 2004 les cantons de L’Isle Jourdain et de Saint-Lys sont des cantons où la part de la population couverte par les
minima sociaux (RMI ,API ,AAH ,AS ,ASS 0) est la plus faible au niveau des deux départements : moins de 6,5% de la
population. On peut en déduire que cette population est une population active, modeste mais peu précaire.
Revenu Minimal d’Insertion
Allocation de Parents Isolés
8 Allocation Adultes Handicapés
9 Allocation Supplémentaire
10 Allocation de Solidarité Spécifique
S y n d i c a t M i x t e d u S C oT d e s C o t e a u x d u S a v è s - R a p p o r t d e p r é s e n t a t i o n - S C oT a p p r o u v é - d é c e m b r e 2 0 10 - p2 1
Diagnostic du territoire
→ Enjeu: maîtriser la forte croissance démographique actuelle et à venir.
maintenir sur le territoire la population locale et jeune qui a des revenus
modestes
La forte croissance démographique qu’a connu et que connaît actuellement ce territoire devrait peu diminuer malgré le
ralentissement économique.
En effet, le territoire accroît son attractivité en 2009 :
• routière, avec la mise en service de la RN 124 entre Toulouse et Pujaudran pendant l’été
• ferroviaire, avec la fin des travaux sur les voies ferrées entre Toulouse et L’Isle Jourdain amenant la desserte
à une desserte banlieue (20 allers-retours par jour pour Toulouse, un train toutes les ½ heures aux heures de
pointe.
En 2006, 15441 habitants résidaient sur le territoire selon l’INSEE et les recensements complémentaires (L’Isle Jourdain
en particulier) permettent de faire une prévision de 17 500 habitants environ en 2009, soit une variation moyenne annuelle
de 5% et de 4.5% sur les deux communes les plus peuplées que sont Fontenilles et L’Isle Jourdain.
Ainsi, selon les dires des maires, de 2009 à 2020 le territoire du SCoT gagnerait 8000 habitants. La population totale du
territoire du SCoT serait alors de 25 400 habitants, c’est-à-dire avec un rythme moyen de 4%.
Cette estimation des maires se rapproche de l’hypothèse basse qui a été discutée lors des réunions d’élus pour caler les
projections du SCOT.
Les deux hypothèses émises s’appuient sur les dernières variations constatées entre 1999 et 2009, sur les travaux
d’amélioration de l’accessibilité du territoire, sur les incertitudes économiques actuelles et sur la hiérarchisation des
communes au sein du territoire. Quatre catégories de communes ont été identifiées.
Les « petits villages », dont la population est inférieure ou approche les 300 habitants en 2009. Il s’agit des communes
de Beaupuy, Castillon-Savès, Clermont-Savès, Frégouville, Marestaing et Razengues. Certaines communes ne pourront
pas reproduire les évolutions démographiques récentes car leurs ressources ne le permettent pas.
Les « villages » regroupent quant à eux les communes dont la population est autour de 500 habitants en 2009. Ce sont
des communes ayant des capacités de développement plus élevées : Auradé, Endoufielle, Lias.
Les « bourgs » associent les communes dont la population oscille entre 700 et 1 300 habitants en 2009 et équipés en
services de proximité. Trois communes appartiennent à cette catégorie : Monferran Savès, Pujaudran, Ségoufielle.
Enfin, la dernière catégorie concerne les «villes ». Il s’agit de Fontenilles et L’Isle Jourdain. Leur population varie de 4000
à 7000 habitants en 2009. Ces deux communes constituent 65% de la population du terrioire SCOT et la majorité des
services.
Com m une
rGp
1982
rGp
1990
rGp
1999
rGp
2006
aU r ad E
b E aU p U y
C as T il l O N -s av E s
C l E r m O N T - s av E s
E N d O U f iE l l E
f O N T E N il l E s
f r E G O U v il l E
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l 'is l E -j O U r d aiN
m ar E s T aiN G
m O N f E r r aN - s av E s
p U j aU d r aN
r aZ E N G U E s
s E G O U f iE l l E
T O T aU X
329
76
170
109
312
1791
178
174
4358
141
642
660
84
386
9 410
322
79
174
137
397
2262
191
204
5029
155
617
816
93
517
10 993
388
104
204
164
445
2920
201
315
5557
172
674
899
104
653
12 800
520
157
289
223
531
3440
286
432
6471
183
693
1217
159
840
15 441
E stim ation estim ation
des m aires taux annuel
2009
999 2009
0
200
00
200
0
000
2
00
200
0
20
0
98
1 0
,2
,
,9
2,
2,9
,
,0
,8
,
2,0
,8
,9
,9
,
,
H ypothèse H ypothèse H ypothèse
P révision
P révision
haute
haute taux
basse
des
taux annuel
horizon
annuel
horizon
m aires
2009 2020
2020
2009 2020
2020
2020
900
20
20
0
0
000
0
00
0000
00
90
2000
20
00
2 0
,
2,
0,
,
2,2
,
0,
,0
,
,0
2,
,0
,
,2
,0
80
280
0
9
00
8 000
0
800
0 9
0
000
2 22
28
00
2 160
,2
,
0,8
,
2,
,
0,9
,
,
,0
2,
,0
,
,
,
20
0
0
0
080
02
02
28
00
900
28
9
2 2
H ypothèse v ariatio n v ariatio n
basse taux an n u elle an n u elle
annuel
m o yen n e m o yen n e
2009 2020 1999-2006 1982-2006
,0
,0
,0
,0
,0
,0
,0
,0
,0
,0
,0
,0
,0
,0
,8
4 ,3
6 ,4
5 ,2
4 ,5
2 ,4
2 ,2
5 ,3
4 ,6
2 ,1
0 ,8
0 ,4
4 ,4
6 ,6
3 ,6
2 ,6
2 ,3
4 ,3
2 ,8
4 ,2
2 ,8
3 ,7
2 ,4
5 ,9
1 ,9
1 ,2
0 ,3
3 ,4
3 ,6
4 ,7
2 ,6
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Diagnostic du territoire
1
hypothèse haute : le prolongement des tendances récentes
Elle s’appuie sur la poursuite de l’attractivité de la métropole toulousaine, sur l’accessibilité améliorée du territoire et la
bonne évolution des emplois entre 1999 et 2006 (amélioration du ratio nombre d’emplois / nombre d’habitants passant de
4.6 à 3.4).
Elle montre tout de même un très léger ralentissement pour les 10 ans à venir des tendances des 10 dernières années
(4.6% en moyenne entre 2009 et 2020, pour 5.1% entre 1999 et 2009) même s’il reste largement supérieur aux évolutions
des vingt dernière années et donne 8000 habitants pour Fontenilles et près de 11 000 habitants pour L’Isle Jourdain.
hypothèse 2 : structuration du territoire et maîtrise de l’évolution démographique
La seconde hypothèse s’appuie sur une stagnation potentielle de la création des nombres d’emplois sur le territoire, en
lien avec les incertitudes économiques actuelles, les élus ne voulant pas devenir un territoire dortoir mais préserver les
ratios actuels entre emploi et habitat. Ainsi, le développement du territoire pourra être réalisé de façon plus contenue et
hiérarchisée pour maintenir le lien entre attractivité économique et démographique. Il prend en considération l’identification
des villes et bourgs relais pour une structuration du territoire et une localisation préférentielle des logements et des services.
Pour cette hypothèse, Fontenilles ne dépasse pas les 6 000 habitants et L’Isle Jourdain les 10 000 habitants.
Les deux hypothèses d’évolution démographique présentent un écart de près de 3000 habitants.
C’est vers l’hypothèse basse que les choix des élus se font pour maîtriser le développement démographique du territoire, en
fonction des capacités économiques et des capacités à s’équiper du territoire pour accueillir tout en préservant l’agriculture
et le maintien d’une qualité et d’une équité des services pour toutes les populations.
L’élaboration du SCoT, grâce au Projet d’Aménagement et de Développement Durable (P.A.D.D) et au Document
d’Orientations Générales (DOG), est l’occasion pour ces communes d’élaborer un projet capable d’encadrer cette pression
démographique.
Il faudra réfléchir aux moyens à mettre en œuvre pour accueillir la nouvelle population et garder la population locale afin de
« bien vivre ensemble » et ainsi passer d’un fonctionnement rural autour du chef lieu de canton à un fonctionnement plus
urbain avec des pôles relais, tout en maintenant la qualité du cadre de vie de ce territoire.
Afin de maintenir l’attractivité de ce territoire, il sera nécessaire de s’interroger sur les services qui devront être renforcés
ou créés, de proposer des solutions de logements (accession et location) à des prix abordables.
S y n d i c a t M i x t e d u S C oT d e s C o t e a u x d u S a v è s - R a p p o r t d e p r é s e n t a t i o n - S C oT a p p r o u v é - d é c e m b r e 2 0 10 - p2 1
Diagnostic du territoire
2.2 LA NOUVELLE DyNAMIqUE DU LOgEMENT PROPOSE UNE
RéPONSE POUR CET ACCUEIL DE POPULATION
→ diagnostic
2.2.1 Une forte représentation de l’habitat individuel…
En 1999, le parc de logements du SCoT des Coteaux du Savès comptait 5219 logements. Il se caractérise par la
prédominance de logements individuels (97,2%). En 1999, plusieurs communes ne possédaient pas de logements
collectifs. La part des propriétaires était largement supérieure à celle des locataires : 76,8% contre 22,9%.
Evolution du parc de logements
En 1999, il y avait 341 logements
vacants soit 7% du parc de
logements. En 2004 et 2005,
sur les 8 communes recensées,
6,5% du parc de logements
était vacant.
Tableau des logements vacants en 200 et 200
Ces derniers chiffres sont à relativiser,
notamment pour L’Isle Jourdain, puisque ces
dernières années d’importants programmes
immobiliers ont été commencés. En effet,
les logements en construction proposés
à la vente ou à la location sont considérés
comme vacants par l’INSEE.
Chiffres INSEE, comprenant les résidences principales, les résidences secondaires et le logement vacant
2 Selon l’INSEE un logement vacant est un logement inoccupé se trouvant dans l’un des cas suivants : proposé à la vente, à la location ; déjà attribué à un acheteur ou un locataire et en attente d’occupation; en attente de règlement de succession; conservé par un
employeur pour un usage futur au profit d’un de ses employés; gardé vacant et sans affectation précise par le propriétaire (exemple :
un logement très vétuste)
S y n d i c a t M i x t e d u S C oT d e s C o t e a u x d u S a v è s - R a p p o r t d e p r é s e n t a t i o n - S C oT a p p r o u v é - d é c e m b r e 2 0 10 - p2 Diagnostic du territoire
1
Le type de logements en 1
Commune
Fontenilles
Auradé
Beaupuy
Clermont-Savès
Endoufielle
L’Isle Jourdain
Lias
Marestaing
Monferran-Savès
Pujaudran
Razengues
Ségoufielle
Total
Ind.
1007
186
46
70
176
2012
123
75
256
353
46
235
4585
Coll.
42
0
0
0
4
572
0
0
8
6
0
2
634
2.2.2 … qui tend à diminuer à partir de 2005 grâce aux nouveaux projets de logements
Mais la dynamique de construction de maisons individuelles tend ces dernières années à se modifier.
Entre 1997 et 2006, la part de construction des logements collectifs par rapport au nombre total des logements commencés
est notable (25%).
Cette dernière a surtout été importante en 2004 et 2005 (410 logements soit 19% du total). Ce phénomène est principalement
lié à des programmes immobiliers sur la commune de L’Isle Jourdain.
Entre 1999 et 2006, le nombre de logements est ainsi passé sur le territoire du SCOT de 5393 à 6489 logements, soit plus
de 1000 logements nouveaux (20 % d’augmentation en 7 ans) avec de fortes diversités d’une commune à l’autre (voir
tableau RGP INSEE dans les annexes techniques) :
• + 43% à Razengues ( + 20 logements) et + 39% à Ségoufielle (+ 92 logements)
• + 7% à Marestaing ( + 5 logements) et + 11% à Monferran-Savès (+ 29 logements)
• + 17% à Fontenilles( + 178 logements) et + 19% à L’Isle Jourdain (+ 481 logements)
S y n d i c a t M i x t e d u S C oT d e s C o t e a u x d u S a v è s - R a p p o r t d e p r é s e n t a t i o n - S C oT a p p r o u v é - d é c e m b r e 2 0 10 - p2 1
Diagnostic du territoire
2.2.3 le territoire du sCoT, un espace très dynamique au sein du pays portes de Gascogne
Depuis le début des années 2000, la dynamique de construction s’est accélérée. Entre 2003 et 2006, le nombre de
logements commencés sur les 11 communes du territoire du SCoT appartenant au Pays Portes de Gascogne qui
compte 159 communes, représente en moyenne 37% du nombre de logements commencés sur le Pays.
2.2.4 Une offre en logement locatif qui reste insuffisante
L’offre en logement locatif reste concentrée sur la commune de L’Isle Jourdain qui regroupait en 1999, 66,5% des logements
locatifs du territoire.
Aujourd’hui, le nombre de logements locatifs reste insuffisant. En effet entre 2003 et 2006, sur les 13 communes du SCoT
appartenant au département du Gers, les logements commencés ouverts à la location ne représentent que 20% (188
logements) du nombre total de logements commencés.
De plus, les loyers sont souvent trop chers et ceci même dans les petits villages : 600 € pour une maison de type 4 à
Clermont Savès, 500 € environ pour des logements de types 2 ou 3 à Razengues.
Pour les familles à revenus modestes, les loyers T4 et T5 sont chers et les situations d’impayés fréquentes. En effet en
2007, les prix sont comparables à ceux de l’agglomération toulousaine.
Prix des loyers sur le territoire du SCoT
Disposer d’une offre en logement locatif est très importante pour une commune puisqu’elle permet d’ancrer une population
qui recherche ensuite une accession locale. Dans 90% des cas, la première accession se fait dans la commune où le
ménage loue son logement.
Le Pays Portes de Gascogne est constitué de 9 communes
S y n d i c a t M i x t e d u S C oT d e s C o t e a u x d u S a v è s - R a p p o r t d e p r é s e n t a t i o n - S C oT a p p r o u v é - d é c e m b r e 2 0 10 - p 0
Diagnostic du territoire
1
2.2.5 Une augmentation du prix du foncier qui exclut certaines catégories de population
Le territoire du SCoT subit une pression foncière du fait de la proximité de l’agglomération toulousaine qui a pour
conséquence une forte montée des prix. Aujourd’hui le prix moyen d’un terrain non équipé est de 45€/m² , pour un terrain
équipé il faut compter 69€/m². Sur certaines communes les prix sont bien plus élevés. Ainsi à Pujaudran le prix moyen d’un
terrain équipé s’élève à 130€/m², à Fontenilles 110€/m² et à L’Isle Jourdain 100€/m². Même pour les communes les plus à
l’ouest la pression foncière est forte : sur la commune d’Endoufielle les prix ont doublé en 2 ans, à Razengues les prix ont
été multipliés par 4 en l’espace de 2 à 3 ans.
Le budget moyen des jeunes ménages locaux ne correspond pas à l’offre. Pour un ménage de 4 personnes avec 2 enfants
à charge, le budget « acquisition d’un logement » (terrain+maison) s’élève en moyenne à 200 000 €, avec un crédit de
25 ans. A L’Isle Jourdain, où le prix des terrains a augmenté de + 70% en deux ans, le prix d’un terrain est de 95 000 €, il
ne reste alors plus que 105 000 € pour la construction de la maison… La solution d’acheter un logement ancien peut être
envisagée mais elle est souvent plus chère et impose de lourds coûts de travaux, avec un taux d’endettement de 32%.
Pour tenter de mieux répondre aux moyens des ménages, de nouveaux produits sont proposés sur la commune de L’Isle
Jourdain : des terrains de 300 m² vendus entre 45 000 et 50 000€.
Les promoteurs ont ainsi adapté leur stratégie. Ils travaillent avec trois types de produits logements : le lot à bâtir, le produit
de promotion, l’investissement locatif (produit de Robien).
Le lot à bâtir est le produit classique qui se vend aux alentours de 180 000 € à 200 000 € (produit final) majoritairement à
destination des primo-accédants.
Le produit de promotion est destiné à la vente. Dans ce cas de figure, le promoteur réalise le logement puis le revend. La
clientèle est essentiellement une population de primo-accédants avec un budget aux alentours de 180 000 € à 200 000 €
pour une maison jumelée (T4 en R+1). Ce produit est peu réalisé.
L’investissement locatif, est un produit qui se vend très bien grâce au réseau (en un mois en moyenne) et qui créée souvent
de gros volumes de logements. Dans ce cas, l’acheteur achète de la défiscalisation et non pas un produit immobilier. Ces
produits sont répartis en différentes zones: le territoire du SCoT appartient à la zone C (zone où les loyers applicables sont
les plus bas). Sur cette zone, le loyer applicable par l’investisseur est limité à 8,52 €/m² habitable en 2007.
2.2.6 Une offre en logement social qui ne satisfait pas la demande actuelle
Le parc locatif social actuellement à la location sur le territoire couvert par le SCoT est constitué de 251 logements.
L’essentiel du patrimoine locatif social actuellement à la location, soit 71%, se situe sur la commune de l’Isle Jourdain.
Des opérations portées par des organismes HLM sont en cours de réalisation et correspondent à 150 logements
supplémentaires. Ces derniers sont localisés sur les communes de l’Isle Jourdain (100 logements) et Fontenilles (50
logements) et sont le fruit d’une volonté de ces communes de négocier une proportion minimale de 20% de logements
sociaux dans les nouveaux programmes immobiliers.
En prenant l’hypothèse la plus favorable, le parc locatif social sur le territoire du SCoT (comprenant celui à la location, celui
en cours de réalisation et celui en projet) compterait 351 logements en 2007.
Si l’on rapproche ce chiffre du nombre de résidences principales issu des données de la taxe d’habitation 2004 (soit 5322
résidences principales), cela donne un ratio de 6,6% sur le territoire du SCOT . Ce ratio est de 11% pour la commune de
L’Isle Jourdain et de 5% pour la commune de Fontenilles.
Un « Numéro Unique » a été appliqué aux communes du département du Gers pour recenser l’ensemble des demandes
de logements sociaux faites auprès des bailleurs sociaux (organismes HLM). En mai 2007, pour les 11 communes du
département du Gers, 322 demandes de logements avaient été déposées pour 242 demandeurs.
Ces demandes concernent surtout la commune de l’Isle Jourdain, ce qui se comprend puisque tout le parc locatif HLM des
communes du Gers se concentre sur cette commune.
Les 100 logements en projet sur la commune de L’Isle Jourdain ne permettent pas de couvrir toute la demande, ceci
d’autant plus que toute opération mise à la location génère une nouvelle demande de la part de personnes qui ne faisaient
pas jusque là la démarche.
Données issues de la base d’interrogation de GEOKIT (croisement données de la Direction Générale des Impôts et de la taxe
d’habitation)
Un demandeur peut être l’auteur de plusieurs demandes s’il s’adresse à des organismes HLM différents.
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Diagnostic du territoire
Cette forte demande en logements sociaux est à mettre en relation avec le coût du foncier.
2.2.7 Une part du logement des communes gersoises potentiellement insalubres
Le porter à connaissance des services de l’Etat du Gers montre que le parc privé représente 97% du parc de résidences
principales du territoire des 11 communes gersoises.
Le Parc Privé Potentiellement Indigne (PPPI), estimé d’après le croisement des données fiscales des occupants (ressources
inférieures à 60% ou 30% du plafond HLM) et de la qualité et du confort du logement, est classé en huit tranches.
Le logement insalubre correspond aux tranches 6 (logement souvent ordinaire dans le Gers) à 8 (taudis).
Sur ce territoire 12% du parc des résidences principales est estimé potentiellement indigne (environ la moitié en tant que
propriétaire occupant, l’autre moitié en locatif).
Le parc privé potentiellement indigne
La majorité (77%) des logements potentiellement indignes concerne des logements de plus de 55m².
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Diagnostic du territoire
1
→ Enjeu: Bien accueillir les nouveaux arrivants. Diversifier l’offre de logements
pour structurer un habitat durable.
Les documents d’urbanisme
Les acteurs de ce territoire témoignent leur volonté de maîtriser l’urbanisation de leur commune grâce à leur document
d’urbanisme : en décembre 2010, sur 14 communes, 12 communes possèdent un document d’urbanisme, 7 d’entre elles
ont élaboré un PLU, 1 commune révise son PLU ( Fontenilles) et une autre transformer le POS en PLU (Pujaudran).
Dans les documents d’urbanisme des communes en vigueur sur le territoire, il s’agira de mettre de la qualité dans les zones
urbaines et à urbaniser (voir tableau détaillé de la consommation de l’espace de décembre 2010 en annexes technique) :
• 1 325 hectares estimés en partie urbaine existante, soit environ 6 % de la surface des communes
• 775 hectares estimés en surfaces d’extension de la partie urbaine, soit environ 3 % de la surface des
communes
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Diagnostic du territoire
Les projets d’habitat
Face à l’arrivée de nouveaux habitants, les élus ont déjà lancé des opérations de construction de logements.
Ainsi 1710 logements sont prévus à court et moyen terme. Sept communes ont mis en œuvre des opérations d’habitat
groupé. L’Isle Jourdain et Fontenilles sont les communes où les projets sont les plus nombreux. Presque tous les nouveaux
projets de logements de la commune de L’Isle Jourdain sont des opérations mixtes c’est à dire qu’elles intègrent une part
de logements sociaux qui permettra de répondre à la demande.
Par ailleurs, cinq communes se lancent dans la création d’opérations groupées communales. Les prix de ces produits
seront moins chers que ceux d’un promoteur. Ces projets marquent la prise de conscience des élus de l’importance de
proposer des produits à des prix abordables afin de pouvoir ancrer la population jeune et locale.
Cependant, avec l’arrivée d’ici 15 ans des 7 à 8 000 nouveaux habitants que les maires des communes prévoient, les
projets actuels de logements ne suffiront pas pour couvrir les nouveaux besoins.
Les besoins en logements
Selon les estimations projetées et avec une taille des ménages restant égale à 2,8 personnes, les besoins seraient de
produire plus de 3000 logements d’ici à 2020:
Une seconde hypothèse fixant la taille moyenne des ménages à 2,2 personnes est celle que les élus ont choisi face aux
fortes évolutions des comportements des ménages : ménages plus petits, décohabitation, familles recomposées…). Elle
nécessiterait la construction de 5 000 logements nouveaux d’ici à 2025 qui se décomposeraient de la sorte :
• de 3 300 logements pour les besoins liés aux nouveaux arrivants
• 1700 logements nouveaux pour loger la population existante (passage de 2.8 à 2.2 personnes par ménage)
Adopter une stratégie foncière
Aujourd’hui toutes les communes n’ont pas ou n’ont plus de réserves foncières. L’élaboration du SCoT permettra de
réfléchir à la constitution de nouvelles réserves foncières. La communauté de communes des coteaux de Gascogne a déjà
contracté des partenariats avec la SAFER notamment. Plusieurs outils de gestion du foncier devront être envisagés en
prenant en compte l’Etablissement Public Foncier d’Etat en cours de constitution sur la Région Midi Pyrénées. La mise en
place d’un service d’urbanisme intercommunal, en lien avec la politique du Pays, évoquée lors de l’atelier de prospective
«habitat» pourra être un outil complémentaire.
En outre, ne pas intervenir en matière de foncier risque d’engendrer la production par les sociétés de promotion, de
logements inadaptés à la demande. Par ailleurs le coût du foncier risque de rendre de plus en plus difficile la production
de logements aidés.
Lier des partenariats pour diversifier l’offre
Le Conseil Général du Gers est un partenaire actif puisqu’il a adopté en 2005 un Schéma départemental de l’habitat qui
est le support de sa nouvelle politique en la matière. Ce schéma a une durée de 3 ans, il sera prolongé puisqu’il s’inscrit
dans la durée.
L’objectif de ce schéma est de développer une offre de logements locatifs à loyer modéré sur l’ensemble du territoire
départemental dans la mesure où il y a à peine 5% de logements sociaux sur le département. Cette politique est à
mettre en relation avec le revenu des gersois, puisque presque 85% des ménages du département ont des ressources qui
leur permettent d’accéder à des logements conventionnés. Au travers de ce schéma le Conseil Général met en place un
programme d’aides aux logements HLM, aux logements communaux et logements privés dans le cadre de rénovation en
collaboration avec l’Agence Nationale pour l’Amélioration de l’Habitat (ANAH).
De nouveaux partenariats ont été créés entre le Conseil Général et la SAFER, la Caisse des Dépôts et Consignation,
l’ADIL 32, le CAUE.
Taille moyenne des ménages sur le territoire du SCoT en 200-200 (données INSEE).
Taille moyenne des ménages dans le territoire urbain en 200-200 (données INSEE).
8 C’est un chiffre inférieur à la moyenne régionale (8,%) et très inférieure à la moyenne nationale (,%).
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Le Conseil Général finance plusieurs types d’actions :
• le diagnostic territorial et les documents d’urbanisme (carte communale - PLU-SCOT) car dans le Gers seulement
30% des communes sont dotées d’un document d’urbanisme.
• la constitution de réserves foncières pour la réalisation de logements locatifs sociaux conventionnés, la création
de logements communaux qui réservent 30% des logements à du logement social.
• les lotissements communaux : l’acquisition du terrain et l’aménagement du lotissement selon deux critères :
critère social avec 30% de logements sociaux, critère de qualité environnementale : avec un travail avec le CAUE
pour la définition des projets.
• les programmes « Bourgs-Centres 2010 » d’aide aux logements locatifs pour les communes, opérateurs HLM
et privés. Des opérations spécifiques aux communes de moins de 500 habitants «Villages 2010 » permettent le
financement d’acquisition de terrains, démolitions, travaux pour des logements locatifs conventionnés publics.
Le Pays Portes de Gascogne peut également être un partenaire puisque qu’il s’est également engagé dans une démarche
habitat. En effet, en 2004 le Pays Portes de Gascogne a lancé une étude sur la projection de nouveaux habitants. Cette
étude souligne la pression exercée par Toulouse, même sur des communes localisées à 70 km de la ville-centre. Cette
étude démographique prévoit une augmentation annuelle de la population du Pays Portes de Gascogne de 2000 habitants
par d’ici à 2010. Les besoins en logement en découlant sont les suivants : + 900 à 1200 logements supplémentaires par an.
Pour anticiper et répondre à cette forte progression démographique, il s’agit de coordonner et d’anticiper le développement
urbain, de planifier l’urbanisation de manière cohérente.
Le schéma définit différents axes :
• aménagement et urbanisme, maintien des jeunes et la population du territoire,
• organisation et maîtrise de l’accueil, intégration des nouveaux arrivants, cohésion sociale à travers l’habitat et le
développement économique
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Diagnostic du territoire
2.3 LE DéVELOPPEMENT éCONOMIqUE, UNE ACTION
PRIORITAIRE POUR éqUILIbRER HAbITAT ET EMPLOI
→ diagnostic
2.3.1 l’isle jourdain, pôle d’équilibre à l’ouest de l’aire urbaine de Toulouse
L’Isle Jourdain a été identifié en 2005 par l’Agence d’Urbanisme et d’Aménagement du Territoire de Toulouse (AUAT),
comme un pôle d’équilibre principal. Trois critères sont pris en compte pour cette caractérisation :
• l’autonomie (équilibre habitants/emplois),
• le niveau d’équipement
• et l’accessibilité.
Dans les différents pôles d’équilibre identifiés sur l’aire urbaine de Toulouse, celui de L’Isle Jourdain, avec son SCoT en
cours, est le seul avec Lavaur à ne pas avoir intégré le GIP INTERSCoT de l’aire urbaine toulousaine qui comprend
quatre autres SCoT.
Les pôles d’équilibres de l’aire urbaine de Toulouse
2.3.2 le schéma de développement économique du pays portes de Gascogne
Le Schéma de développement économique a été réalisé en 2004 et définit le cadre d’actions des politiques de
développement économique pour:
• permettre aux acteurs économiques d’acquérir une connaissance exacte de leur territoire,
• répondre aux mieux aux attentes des entreprises,
• ne pas perdre de temps face à la concurrence des territoires alentours,
• bénéficier des aides à la création, à l’extension ou à la requalification de zones d’activités des partenaires
institutionnels.
9 Groupement d’Intérêt Public
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Diagnostic du territoire
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Ce schéma a mis l’accent sur les entreprises existantes puisque se sont elles qui constituent le vrai potentiel. Il a permis
d’organiser les zones d’activités par niveau (de 0 à 2). Le niveau 2 est le plus important et impose un niveau d’aménagement
important. En accord avec les 9 Communautés de Communes, les zones d’activités de niveau 2 devaient être retenues à
l’échelle du Pays : Pont Peyrin et Bouconne ont été retenues.
Les zones d’activités du Pays Portes de Gascogne
2.3.3 le territoire connaît une bonne dynamique économique
En 1999, le territoire du SCoT comptait 5 894 actifs20 soit 47,5% de la population. Sur ces 5 894 actifs, 5 270 avaient un
emploi21 soit 89,4% des actifs, 10.6 % des actifs étaient donc demandeurs d’emploi.
En 1999, le secteur de l’agriculture était encore fortement représenté, avec 11,3% des actifs travaillant dans ce domaine. Il
est intéressant de comparer ces données avec celles des départements. L’agriculture gersoise est un secteur d’activité qui
comptait en 1999, 16,1% des actifs20, alors que l’agriculture haute-garonnaise ne concernait que 1,8% des actifs20.
Le secteur de la construction regroupe quant à lui 5,3% des actifs. Il s’agit du secteur d’activité le moins représenté sur ce
territoire. Cette tendance ne suit pas les tendances départementales :
- Les 11 communes gersoise : 4,4% (Gers : 6.2%)
- Fontenilles 7,9% (Haute-Garonne : 4,9%)
20 Chiffres Insee 999
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Diagnostic du territoire
L’industrie ainsi que le tertiaire sont les deux secteurs comptabilisant le plus d’actifs :
Le tertiaire :
• Les 11 communes gersoises : 55,4% (Gers : 57,5%)
• Fontenilles : 58,5% (Haute Garonne : 66,1%)
L’industrie :
• Les 11 communes gersoises : 18,7% (Gers 10,8%)
• Fontenilles : 20,8% (Haute Garonne 13,3%)
La forte proportion du secteur de l’industrie s’explique par la présence de plusieurs grandes entreprises telles Aygobère,
Equip’Aéro, sur la commune de L’Isle Jourdain, mais aussi par la proximité de l’entreprise Airbus.
La domination du secteur des activités tertiaires s’explique par la présence de nombreux services nécessaires à la vie
locale : éducation, santé, administration, services aux particuliers et entreprises…
En 1999, l’indicateur de dépendance du territoire du SCoT était de 0,8 personne potentiellement dépendante pour 1
personne potentiellement active. Cet indicateur rapporte le nombre de personnes potentiellement « dépendantes » c’està-dire les personnes âgées de + de 60 ans ou de – de 20 ans, au nombre de personnes potentiellement actives : dont
l’âge est compris entre 20 et 60 ans.
Si l’on compare ce ratio à celui des moyennes départementales on remarque que le territoire du SCoT est plus dynamique
que la Haute Garonne et le Gers et en particulier les 11 communes gersoises :
• Les 11 communes du Gers : 0,8 (Gers : 1)
• Fontenilles : 0,7 (Haute Garonne : 0,7)
En 1999, le territoire du ScoT offrait près de 3350 emplois, soit 1 emploi pour 3,7 habitants. Cette même année en
couronne périurbaine de l’aire toulousaine ce ratio était de 1 emploi pour 5 habitants et dans le département du Gers 1
emploi pour 2,6 habitants.
2.3.4 l’artisanat est un secteur en progression
Aujourd’hui l’artisanat est un secteur fort et en progression sur le territoire :
• 1995 : 178 entreprises
• 2000 : 206 entreprises
• 2007 : 260 entreprises
La commune de Fontenilles compte 46 artisans en 2007.
L’évolution de l’artisanat est liée à l’évolution de la population, il va donc se développer.
Aujourd’hui, sur les 260 entreprises artisanales, 52% n’ont pas de salarié. La moyenne des salariés par entreprise est
de 1,8 à 2 emplois.
Pour le département du Gers, la répartition des artisans par secteur d’activité est la suivante :
• Bâtiment Travaux Publics : 40%
• Alimentation (boulangerie…) : 15%
• Production : 7 à 8%
• Services : 35%
• Autres : 2 à 3%
2 Chiffres INSEE 999
22 Données issues de la Chambre des Métiers du Gers et qui concernent donc les 11 communes gersoises.
2 Données de la commune
2 Données concernant les communes gersoises
2 Données Chambre des Métiers du Gers
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Depuis la loi relative à l’initiative économique de 2003, le nombre de création d’entreprise ne fait qu’augmenter. Chaque
année, pour le département du Gers, le solde entre le nombre de création et de radiation des entreprises est positif
d’environ 50 entreprises, alors qu’auparavant il était nul.
Afin que les activités d’artisanat se développent au sein des zones d’activités, il est nécessaire de proposer aux artisans de
bonnes conditions d’accueil : un bon niveau de sécurité des locaux, une déchetterie, des prix non dissuasifs, des réseaux
dont Internet, proposer des lots dont la taille n’est pas pré-établie afin de pouvoir moduler l’offre selon la demande.
Les prix actuels de commercialisation des lots au sein des zones d’activités est de :
• commercial : 50 €/m²
• autre : entre 20 € et 30 €/m²
Il faut savoir que 50% des artisans peuvent être installés dans du diffus car ils n’ont besoin de locaux particuliers.
2.3.5 le bassin commercial de l’isle jourdain est à renforcer.
Le Schéma de développement commercial (SDC) du Gers a été réalisé en 2004, afin de déterminer les potentialités en
développement commercial à moyen terme. Ainsi, dix bassins de consommation ont été identifiés.
Les bassins de consommation du Gers
La population de la zone de chalandise du bassin de L’Isle
Jourdain couvre 18000 habitants. Il s’agit d’un bassin de
population dynamique situé en continuité de l’agglomération
toulousaine qui est une des principales destinations d’achat. Il
manque d’attractivité pour les produits non alimentaires (forte
évasion hors du département).
Suite à ces divers constats plusieurs précautions ont été faites
dans le schéma :
• accompagner les actions de l’OMPCA afin de moderniser
l’offre et le fonctionnement commercial en centre ville,
• développer l’offre périphérique en grandes surfaces
spécialisées : bricolage/électroménager à compléter, prêt-àporter à développer, avec trois possibilités :
d’un
supermarché
en
- transformation/transfert
hypermarché,
- structuration d’un pôle non alimentaire,
- essaimage (développement sans zone commerciale définie
de manière spécifique)
- projets d’équipements commerciaux ont été autorisés :
- extension et transfert du supermarché Intermarché en
Hypermarché Hyperchampion de 3300 m² sz surface de
vente,
- création d’un Bricomarché de 4160 m².
La Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) du Gers a réalisé une étude en 2003 et 2004 afin d’orienter les projets
commerciaux sur les 5 à 10 années futures. Cette étude a permis de faire un point sur l’évasion commerciale et la fidélité
commerciale. Sur le canton de L’Isle Jourdain, l’ouverture des m² est allée plus vite que ce que le schéma de développement
commercial avait prévu. Cependant ce schéma n’avait pas forcément bien anticipé le boom démographique du canton.
Autre constat, les surfaces attribuées à l’alimentaire ainsi qu’aux magasins type bricolage sont importantes. La CCI du
Gers souhaite insuffler d’autres activités, notamment sur le canton de L’Isle Jourdain où l’évasion commerciale est très
forte, surtout en ce qui concerne l’équipement de la maison et l’équipement de la personne. Le développement de Pont
Peyrin sur sa tranche 3 devrait suivre cette vocation.
2 Données Chambre des Métiers du Gers
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Diagnostic du territoire
Une autre orientation du schéma est celle de créer des pôles d’attraction commerciale. Sur le canton de L’Isle Jourdain la
volonté du schéma est de privilégier L’Isle Jourdain, mais pas au détriment des autres communes.
De plus, l’arrivée du projet de Plaisance du Touch et la proximité avec la zone de Perget (Colomiers) ne font qu’augmenter
le risque d’évasion commerciale. La déviation de Léguevin pourrait également favoriser cette évasion.
2.3.6 les Zones d’activités Economiques : une solution pour rééquilibrer le développement
du territoire
Plusieurs zones d’activités sont implantées sur le territoire du ScoT.
Les zones d’activités du ScoT
Selon les documents d’urbanisme en vigueur sur les communes du SCoT et les estimation réalisées (voir tableau détaillé
de consommation des espaces en décembre 200 en annexes), 225 hectares sont estimés en extension de zones
d’activités.
Par exemple, sur la commune de Lias se trouve la zone d’activités de Rudelle, à vocation industrielle. Elle a été créée
en 2006 et occupe une superficie de 2 hectares. Elle a été entièrement commercialisée, 23 hectares sont prévus en
extension.
La commune de L’Isle Jourdain accueille plusieurs zones d’activités : Buconis, Mailloles, Rudelle et Pont Peyrin. Celle du
Buconis couvre 4 hectares et n’offre plus de foncier disponible. Elle est à vocation industrielle. Il en est de même des deux
autres.
La zone d’activité de Pont Peyrin a été créée en 1998. Son aménagement se fait en plusieurs tranches et sa vocation est
mixte (habitat/ loisirs, aéronautique, artisanat de production). La première tranche Pont Peyrin I occupe 16 hectares qui
sont entièrement commercialisés. La deuxième tranche couvrira 12 hectares dont 7 sont encore disponibles. 20 autres
hectares constituent une réserve foncière intéressante pour un nouveau développement de cette zone.
La zone d’activité du Roulage est localisée sur la commune de Pujaudran. A vocation industrielle, elle couvre une superficie
de 12 hectares non encore commercialisés.
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Diagnostic du territoire
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La zone d’activité de Largente est implantée sur la commune de Monferran Savès, elle a vocation à accueillir des entreprises
du secteur agro-alimentaire. Elle couvre une superficie de 4 hectares.
Il existe 3 zones d’activités sur la commune de Fontenilles. Au nord Lespeche (6 hectares) qui accueille des activités tertiaires,
et le Spire (3 hectares) qui accueille des activités liées à l’artisanat et au tertiaire. Au sud 21 hectares sont aménagés et
accueillent le collège et d’autres équipements (8 hectares), l’entreprise AVOGADRO (laboratoire pharmaceutique). La
commune possède un potentiel de réserves foncières (environ 40 hectares) destinées à une extension ou création de
nouvelles zones d’activités.
Au total 139 hectares sont inscrits dans les documents d’urbanisme, dont la moitié environ est viabilisée et commercialisée.
Elles accueillent près de 1 200 emplois sur les 4 600 emplois recensés par l’INSEE au RGP 2006. Plus de 40 hectares
sont encore disponibles et de nombreuses extensions sont prévues (voir tableaux en annexes techniques).
2.3.7 Une forte mobilisation des élus et des partenaires autour du plan rN 124
Les acteurs de ce territoire affiche la volonté de travailler ensemble et ainsi de mettre en place un développement
économique du territoire complémentaire. Ainsi, depuis six années, la Communauté de Communes de la Save Lisloise
(CCSL) et la Communauté de Communes des Coteaux de Gascogne (CCCG) travaillent ensemble, notamment sur la
thématisation des zones d’activités. L’enjeu de ce travail est la complémentarité et non la concurrence. Le développement
économique complémentaire en exercice sur les 2 Communautés de Communes devrait s’étendre à la commune de
Fontenilles.
L’agriculture, l’artisanat et le commerce sont des secteurs d’activités important de ce territoire, que les élus souhaitent
maintenir. Cette mobilisation, des élus comme des partenaires économiques (CCI et Conseil Général 32) permet de
consolider le pôle économique de l’est gersois autour du « plan RN124 ».
Le plan RN124 repose sur trois constats :
• en 2009 : ouverture de la déviation de Léguevin qui aura un double effet (désenclaver l’est gersois et ainsi le
désenclavement économique de ce territoire),
• le développement démographique constaté n’est pas accompagné d’un développement économique,
• carence en offre foncière et immobilière d’entreprises (bureaux, locaux…) sur cet espace.
Ainsi, la CCI du Gers a proposé aux quatre Communautés de Communes qui longent la RN 124 une réflexion d’un an.
Fin 2006 le projet économique est né avec la création de 150 ha de zones d’activités à l’horizon de 15 ans en prévoyant
un échéancier en fonction du remplissage des zones.
Quatre zones d’activités ont donc été choisies : trois existantes (réalisation d’extension) : Pont Peyrin à L’Isle Jourdain (20
à 25 hectares), Lafourcade à Gimont (30 à 40 hectares), le Mouliot à Auch (30 à 40 hectares) et une création : Boucone
sur la commune de Pujaudran (40 à 50 hectares).
Ce projet est un véritable projet politique car les élus ont la volonté de diffuser le développement économique le plus loin
possible, à l’intérieur du département.
Ces quatre zones sont conçues pour être complémentaires, certaines ont été choisies comme prioritaires. Les secteurs
d’activités seront :
• industrie agro-alimentaire (Auch et Gimont)
• l’aéronautique (industrie et conseil)
• à prestation logistique : préparation de commandes pour le compte d’autrui
• développement du tertiaire qui fait défaut
2 D’est en ouest : la Communauté de Communes des Coteaux de Gascogne, La Communauté de Communes de la Save Lisloise, la
Communauté de Communes de l’Arrats Gimone, la Communauté de Communes Grand Auch.
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Diagnostic du territoire
Les zones d’activités et projets économiques du ScoT
L’objectif du plan est de développer une offre économique concertée entre plusieurs acteurs pour unir les forces et les
moyens et ainsi aller plus vite dans la mise en œuvre d’un projet.
En 2007, le Conseil Général a rejoint cette démarche en validant l’intérêt commercial de ce projet. De plus, ce projet
économique sera ambitieux au niveau du développement durable car durant le premier semestre 2007 une charte de
qualité environnementale devrait être élaborée, afin d’intégrer le projet au niveau paysager dans l’environnement des
différentes zones et d’insuffler des orientations architecturales et paysagères ainsi que des orientations concernant la
gestion de l’eau. Cette démarche permet de démarquer ce projet et ainsi de lui apporter une plus-value.
Au niveau du département du Gers, les hôtels d’entreprises sont pleins. La CCI du Gers a donc mis en place une bourse
de l’immobilier. Cet outil montre qu’il n’y a pas, au niveau de ce département, une offre immobilière comparable à celle
des autres départements. Le projet RN 124 a identifié par zone d’activité une offre immobilière à mettre en place : une
pépinière d’entreprises en réflexion pour la zone de Bouconne, un village artisanal avec des locaux d’activités aux divers
dimensionnements pour Pont Peyrin et le Mouliot.
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Diagnostic du territoire
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→ Enjeux: coordonner l’aménagement des zones d’activités et structurer
l’offre commerciale et artisanale
→ maintenir l’équilibre emploi-habitat
Au regard du développement démographique prévu par les élus, de nouveaux emplois seront créés pour maintenir le ratio
emplo-habitant.
Ainsi, en 1999 pour 12 800 habitants il y avait 3356 emplois, soit 1 emploi pour 3,8 habitants. En 2020 avec 25 000
habitants projetés sur le SCoT le maintien de ce ratio nécessite la création de nouveaux emplois locaux.
Plusieurs hypothèses sont possibles suivant le ratio souhaité par les élus pour l’avenir :
• ratio du Gers en 1999 : 1 emploi pour 2,6 habitants, soit 9200 emplois totaux (+ 5600 emplois à créer)
• ratio de la couronne périurbaine de l’aire toulousaine en 1999 : 1 emploi pour 3,5 habitants, soit 6700 emplois
totaux (+ 3000 emplois à créer)
• ratio objectif 2020 INTERSCoT aire urbaine : 1 emploi pour 5 habitants, soit 4800 emplois totaux (+ 1400 emplois
à créer).
Dans ces emplois, il faut compter avec les emplois résidentiels28 qui prennent en général 12% des emplois ( soit 40, 5% des
salariés en moyenne nationale hors défense et agriculture). C’est pourquoi selon les deux hypothèses démographiques,
pour maintenir un ratio de 3.5 habitants pour 1 emploi, les besoins se décomposent ainsi à l’horizon 2020 :
• hypothèse basse : besoin de 2 100 emplois, 900 emplois résidentiels, 1 200 emplois à créer
• hypothèse haute : besoin de 3000 emplois, 1 200 emplois résidentiels, 1 800 emplois à créer
→ poursuivre la concertation entre partenaires économiques pour renforcer le pôle commercial et artisanal
autour de l’isle jourdain
Les acteurs du développement économique de ce territoire sont nombreux : deux Communautés de Communes, un Pays,
un SIVOM, un Syndicat Mixte pour le SCoT et un Syndicat Mixte pour le projet RN 124. Prochainement, une organisation
et le maintien de la concertation entre ces divers acteurs sera nécessaire afin d’assurer le développement complémentaire
de cet espace, notamment par rapport à l’aménagement futur des zones d’activités.
→ renforcer le pôle commercial et artisanal autour de l’isle-jourdain
En matière d’offre commerciale, le territoire du SCoT est fortement concurrencé par les zones commerciales de l’ouest
toulousain (zone Le Perget de Colomiers par exemple). Les acteurs de ce territoire devront donc réfléchir aux moyens à
mettre en place afin d’être en mesure d’offrir un panel assez large de commerces aux habitants. Le panel de commerces
devra être renforcé autant en centre-ville de L’Isle Jourdain qu’en périphérie avec Pont Peyrin qui a une vocation
commerciale. Les perspectives démographiques ouvrent de nouvelles implantations d’enseignes. La zone commerciale de
Ségoufielle doit également être prise en compte, tout comme le projet de zone commerciale de Fontenilles. Le commerce
de centre-ville et celui de périphérie devront être traités dans un souci d’équilibre et de complémentarité.
Concernant la question de l’artisanat, puisqu’il est en relation avec la démographie, il est donc amené à se développer
fortement. Afin de favoriser ces activités, les acteurs du territoire devront réfléchir aux moyens à mettre en place.
28 Les emplois résidentiels comprennent les emplois, publics ou privés) liés au développement résidentiel : commerces, services,
santé, social. Ils se distinguent en général des emplois localisés sur les zones d’activités qui sont plutôt à usage industriel ou mixte.
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Diagnostic du territoire
2.4 UN TERRITOIRE Où L’AgRICULTURE RESTE DyNAMIqUE
→ diagnostic
2.4.1 Une activité en restructuration et qui résiste à l’urbanisation
Sur le territoire du ScoT comme sur le reste du territoire national, l’activité agricole connaît des bouleversements. En
1988 le territoire du ScoT comptait 1042 exploitations, en 2000 il ne comptait plus que 3230 exploitations. Le nombre
d’exploitations a ainsi diminué de 69% en seulement 12 ans.
En 2000, il y avait 307 agriculteurs exploitants, aujourd’hui en 2007, il y a 269 agriculteurs sur le territoire du ScoT.
On note également le vieillissement de la population agricole. En 2000, sur les 307 agriculteurs :
• 74 agriculteurs avaient moins de 40 ans,
• 112 agriculteurs avaient entre 40 et 55 ans,
• 114 avaient plus de 55 ans.
Certes, le nombre d’agriculteurs et d’exploitations diminue mais l’espace agricole demeure. En 2000, sur les 21 157 hectares
du territoire du ScoT, 17 122 hectares étaient classés en Surface Agricole Utilisée (S.A.U), soit 81% du territoire :
• Fontenilles : 1 453 hectares
• Les 13 communes gersoises : 15 669 hectares
La volonté des élus de protéger cet espace agricole est remarquable au sein des documents d’urbanisme puisque selon
les 12 documents d’urbanisme en application sur ce territoire : 16 400 hectares sont classés en zone agricole, soit 74 %
du territoire couvert par un document d’urbanisme. En comptant les surfaces projetées dans les documents d’urbanisme
et les projets d’urbanisme connus, la surface agricole totale réelle (la SAU compte souvent des zones inscrites dans des
zones à urbaniser) représente à ce jour 94% de la surface totale soit plus de 17 000 hectares.
29 Chiffre issu du recensement agricole de 988
0 Chiffre issu du recensement agricole de 2000
31 Ces chiffres sont issus du recensement agricole de 2000, ils sont partiels car certaines communes n’avaient pas communiqué cette
information.
2 Données MSA
Chiffre issu du recensement agricole de 2000
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2.4.2 Une mutation du foncier difficile à gérer
Les agriculteurs de ce territoire qui sont devenus de « véritables chefs d’entreprises » connaissent de nouvelles
difficultés.
La perturbation du marché agricole foncier est la première menace. Les prix augmentent très vite et ne correspondent plus
à la valeur agricole réelle : des terres sont vendues 7000€/hectare alors que le prix réel est de l’ordre de 5000€/hectares.
Cette inflation ne va pas sans poser de problèmes : difficulté d’installation pour les jeunes agriculteurs, difficulté d’achat de
terres pour agrandir une exploitation existante… En parallèle à ce phénomène, certains propriétaires sont réticents à louer
leurs terres en fermage, en pensant qu’un jour elles seront constructibles.
De plus, le mode de transaction classique (vente d’agriculteur à agriculteur) change. La SAFER du département du Gers
observe depuis peu des ventes d’agriculteurs à des « acquéreurs d’espaces ». Ces « acquéreurs d’espaces » achètent
des surfaces généralement importantes et les bloquent en attendant qu’elles deviennent un jour constructibles. Ces
procédés de spéculation bloquent des terres et nuisent au développement de l’activité agricole.
Les agriculteurs doivent depuis quelques années déjà faire face à des conflits d’usages avec les nouveaux arrivants.
En effet, pour les agriculteurs l’espace est un outil de travail, alors que pour les nouveaux arrivants il s’agit d’un « espace
de confort ». Les différences de représentations peuvent parfois être difficiles à gérer pour ces deux populations qui
ne se comprennent pas toujours. Réussir l’entente entre ces deux populations est important. Ainsi, le Pays Portes de
Gascogne soutient un projet de l’A.D.A.S.E.A qui vise à créer un «espace de dialogue» entre les nouveaux arrivants et les
agriculteurs. Le Pays Portes de Gascogne soutient également les Schéma d’Aménagement Solidaire des Communautés
de Communes de la Lomagne Gersoise et du Savès qui vise à concilier l’accueil de nouveaux arrivants et maintenir une
activité agricole forte.
2.4.3 d’une agriculture traditionnelle à une agriculture raisonnée
Le « Savès toulousain » s’affirme comme la « Beauce gersoise », et comme l’un des « greniers à blé toulousain » au
même titre que le Lauragais ou ses voisines Lomagnes. C’est un territoire de grandes cultures qui laisse peu d’espaces à
la nature (les 11 communes gersoises détiennent le taux de boisement le plus faible du département : 5,5%). En 30 ans,
les deux tiers des prairies ont été mises en cultures et ont permis de développer le tournesol et le colza, mais aussi le maïs,
qui reste toutefois relativement discret et cantonné dans les fonds de vallées.
En 2005, les principales cultures étaient de deux types : les céréales (blé dur et tendre, maïs grain) et les oléagineux
(tournesol, soja).
En parallèle à cette agriculture traditionnelle, une agriculture expérimentale s’est développée sur le territoire du ScoT.
L’association des agriculteurs d’Auradé a été créée en 1992 et regroupe 33 exploitations agricoles : l’ensemble de celles
d’Auradé et quelques unes situées sur d’autres communes.
Association Départementale pour l’Aménagement des Structures des Exploitations Agricoles
Porter à Connaissance de l’Etat, Mars 200
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Diagnostic du territoire
Périmètre du bassin versant expérimental
L’objectif de cette association est de développer une agriculture durable et performante. Elle œuvre à deux échelles :
communale (action de conseil) et site expérimental sur 4 bassins versants (suivi de la qualité de l’eau très précis avec des
prélèvements toutes les 3 heures).
Son travail repose sur trois axes : la fertilisation azotée, la protection phytosanitaire, le travail du sol (nouveau). La politique
phare de cette association a été la mise en place des bandes enherbées le long des cours d’eau (35 km au total) qui a fait
ses preuves.
Bandes enherbées
Par ailleurs, depuis quelques années
l’association a mis en place un travail
expérimental en explorant des techniques
alternatives notamment des techniques
mécaniques (désherbage par binage). Les
résultats en terme de qualité de l’eau montre
bien l’efficacité et l’évolution des actions
menées : moins de pesticides détectés et à
des concentrations bien plus faibles.
2007 correspond à une année charnière
puisque cette association passe de la phase
expérimentation à la phase développement. Il s’agit du Plan d’Actions Territorial (PAT), outil proposé par l’Agence de
l’Eau.
Cet outil se décompose en plusieurs phases :
• définition d’un territoire à enjeu,
• diagnostiquer/animer/former/aider,
• une organisation.
Un échéancier a été défini pour 2007-2011 durant lequel ces trois étapes devront être réalisées : définition d’un programme,
actions, évaluation.
La zone d’action a été déterminée comme suit : le bassin versant de la Boulouze ainsi que les autres bassins versants en
amont ; ce périmètre comprend le point de captage de L’Isle Jourdain dans la Save.
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Diagnostic du territoire
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Périmètre d’étude du Plan d’Actions Territorial
Cette association illustre bien la complémentarité nécessaire entre agriculture et environnement qui a caractérisé le mode
de gestion de l’espace gersois pendant des décennies mais qui est questionné aujourd’hui.
2.4.4 Une agriculture qui façonne le paysage
La qualité de ce paysage est intimement liée à l’agriculture, puisque ce sont les agriculteurs qui, au travers de leur activité,
façonnent le paysage, véritable source de la qualité du cadre de vie de cet espace.
Le territoire du ScoT est un espace riche en biodiversité, notamment le long de la Save et de ses affluents : prairies
naturelles humides, mares, étangs, berges. 240 hectares ont été recensés et étudiés sur la commune de L’Isle Jourdain,
lors de l’élaboration du PLU.
L’Etat Initial de l’Environnement précisera ces caractéristiques.
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Diagnostic du territoire
2.4.5 Un territoire inscrit dans une démarche de pôle d’excellence rural.
Le territoire du ScoT au travers du Pays Portes de Gascogne participe à une démarche de pôle d‘excellence rural,
le « Pôle d’Application des Techniques Satellitaires » (PATS), construit grâce à un partenariat établi progressivement. Les
relations du Pays avec le consortium « Aerospace Valley » et l’enjeu du projet Farmstar36 pour les coopératives agricoles
ont créé le cadre d’une réflexion qui a d’abord réuni Airbus développement, Astrium, Infoterra. Le Pays a ensuite élargi la
réflexion à des acteurs majeurs en rapport avec l’activité satellitaire et a associé des acteurs économiques du territoire.
Le PATS contribue à l’amélioration de l’activité agricole, notamment en venant en appui de l’évolution des pratiques
agricoles (agriculture de précision, agriculture raisonnée) et en support aux services de certification des filières de
production (notamment le secteur des productions « Bio »).
→ Enjeu: maintenir une agriculture vivante. penser le projet de développement
en intégrant l’agriculture à part entière
Sur ce territoire la mobilisation des élus ainsi que celle des partenaires est forte pour préserver l’activité agricole ainsi que
les zones humides : association naturaliste, agence de l’eau Adour – Garonne, Conseils Généraux, Région Midi Pyrénées,
Union Européenne…
Pour maintenir une agriculture vivante, il sera important de soutenir cette mobilisation au risque de voir la perturbation du
marché foncier agricole s’intensifier :
• poursuivre la protection des zones agricoles dans le cadre de l’élaboration ou la révision des documents
d’urbanisme, malgré la pression foncière qui va en s’accentuant : accueil d’habitants et accueil d’activités,
• élargir la mise en place des «espaces de dialogue» entre agriculteurs et les autres habitants,
• maintenir les pratiques agricoles actuelles afin d’éviter le regroupement des parcelles, le risque d’arrachage de
haies d’arbres et le retournement des prairies humides...,
• prendre en compte l’agriculture lors du développement de l’urbanisation et des aménagements futurs afin de ne
pas gêner le fonctionnement des exploitations agricoles : circulation des engins agricoles rendue difficile par les
aménagements urbains notamment.
Il s’agit d’un service d’aide à la conduite des cultures à la parcelle élaboré à partir d’images satellites. Le programme Farmstar est
d’envergure mondiale.
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2.5 UN TERRITOIRE bIEN éqUIPé qUI DEVRA éVOLUER
→ diagnostic
2.5.1 des équipements scolaires qui répondent aux besoins actuels et futurs
Concernant les équipements scolaires, 14 écoles primaires et maternelles (publiques et privées) sont présentes sur
ce territoire et rassemblent 2165 enfants. Plusieurs communes ne possèdent pas d’écoles et sont donc organisées en
regroupement scolaire: c’est le cas de Beaupuy (avec Monbrun et L’Isle Jourdain), Clermont Savès et Razengues (avec
L’Isle Jourdain) et Marestaing (avec Monferran Savès et l’Isle Jourdain).
Deux collèges (1 public et 1 privé) et un lycée sont présents sur la commune de l’Isle Jourdain.
Les structures publiques regroupent 1150 élèves : 680 au collège (public) et 470 au lycée.
Equipements scolaires
Par ailleurs, la commune de L’Isle Jourdain s’équipe actuellement d’un nouveau groupe scolaire pouvant accueillir 25
classes.
2.5.2 Une politique active pour la petite enfance
L’Isle Jourdain s’illustre depuis longtemps par une politique dynamique d’équipement et d’accueil de la petite enfance et du
périscolaire. Ainsi on y retrouve 2 crèches, 1 halte garderie, 1 point accueil enfants/parents, 1 relais d’assistante maternelle
qui rayonne sur le canton, 3 C.L.A.E, 3 C.L.S.H.
D’autres communes lui ont emboîté le pas, puisque bien souvent les nouveaux habitants viennent de communes plus
urbaines et souhaitent voir sur leur nouvelle commune d’accueil les mêmes services.
La Communauté de Communes des Coteaux de Gascogne illustre cette démarche, avec la création d’une crèche
intercommunale sur la commune de Lias. La commune de Fontenilles accueille également sur son territoire une crèche
collective (SIVOM du canton de Saint-Lys). Peu de communes se sont lancées dans la mise en place d’une crèche car
c’est un investissement très lourd. Les C.L.S.H. sont plus faciles à mettre en place, plusieurs communes en possèdent
un : communal (Monferran Savès, Endoufielle…) ou intercommunal (Communauté de Communes des Coteaux de
Gascogne).
Ce nouveau groupe scolaire accueillera 0 classes venant du groupe scolaire situé place Paul Bert.
8 Centre de Loisirs Associé à l’Ecole
9 Centre de Loisirs Sans Hébergement
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Diagnostic du territoire
La commune de Fontenilles est également bien équipée, puisqu’on retrouve sur sont territoire :, 1 C.LA.E, 1 C.L.S.H et 1
CAJ0.
2.5.3 d’autres équipements structurent le territoire
Plusieurs équipements culturels et sportifs sont présents sur le territoire. On retrouve des équipements de proximité
(bibliothèques municipales, terrains de sports), comme des équipements dits «rayonnants» (musée, cinéma).
Les équipements culturels
0 Centre d’Accueil Jeune.
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Diagnostic du territoire
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Concernant l’accueil des personnes âgées, une maison de retraite est en fonctionnement sur la commune de L’Isle
Jourdain. Le « schéma départemental des équipements et services sociaux et médico-sociaux en faveur des personnes
âgées » du département du Gers, envisage la création de 15 nouveaux lits.
2.5.4 l’isle jourdain : ville centre et pôle d’équilibre
La commune de L’Isle Jourdain jour le rôle de ville-centre du canton et des deux communautés de communes. Elle est en
effet bien équipée aujourd’hui et a prévu l’arrivée des futurs habitants en s’équipant pour 10 000 à 12 000 habitants.
A l’heure actuelle, les équipements répondent aux besoins de l’ensemble de la population du canton. Mais l’arrivée de
nouvelles populations sur la commune devrait changer ce fonctionnement et nécessitera une meilleure répartition car les
équipements correspondront aux besoins de la seule ville centre.
Par ailleurs, l’Isle Jourdain a été identifiée comme pôle d’équilibre par l’A.U.A.T en 2005. Son offre en matière d’équipement
a été évaluée comme forte.
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Diagnostic du territoire
→ Enjeu : poursuivre l’équipement des communes pour accueillir les
nouveaux habitants. bien répartir les équipements sur le territoire.
La capacité des réseaux va limiter rapidement l’accueil de la population. La dimension prospective de la gestion de l’eau
est primordiale lors de l’élaboration de ce ScoT.
De nombreux projets d’équipements sont en cours sur les communes du ScoT. L’un des enjeux du ScoT sera d’organiser
l’implantation des futurs équipements pour anticiper l’arrivée des nouvelles populations.
Les enfants extérieurs à L’Isle Jourdain qui bénéficient actuellement des différents équipements vont être « remplacés »
par les futurs enfants projetés sur L’isle Joudain.
En effet, la prévision des 8 000 nouveaux habitants projetés par les élus entre 2009 et 2020 pourrait se répartir comme
suit :
+ 3 000 habitants à L’Isle Jourdain
+ 3 000 habitants sur les autres communes.
+ 2 000 habitants à Fontenilles
Il sera donc important de choisir une stratégie de gestion des équipements, au niveau communal ou intercommunal. Le
niveau intercommunal semblerait être le plus pertinent puisqu’il permettrait une meilleure répartition des charges. De plus,
la concentration des équipements sur une seule et même commune engendre des difficultés liées aux déplacements.
Concernant les nouvelles technologies de communication, la construction de l’itinéraire de grand gabarit (IGG) pour l’Airbus
A 380 a permis la mis en place d’un réseau de fibre optique. La desserte du territoire par un ststème ADSL performant est
déterminante pour le maintine de son attractivité aunat pour les habitants de plus en plus enclins à ces nouvelels pratiques
que les entreprises.
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Diagnostic du territoire
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2.6 ORgANISER LES DéPLACEMENTS : UN NOUVEAU DéfI
POUR LES ACTEURS DE CE TERRITOIRE
2.6.1 l’objectif du sCoT vise une mobilité durable
Les objectifs du SCoT en matière de déplacements sont clairement définis par la loi. Il doit promouvoir une mobilité durable
c’est-à-dire une mobilité qui concilie les objectifs :
• écologiques : économies d’énergies et de consommation d’espaces, réduction des nuisances, amélioration de
la sécurité des déplacements, protection des sites naturels…
• sociaux : mise en œuvre du droit au transport pour tous, en particulier pour les personnes à mobilité réduite, les
personnes socialement défavorisées et celles qui ne possèdent pas de véhicule automobile,
• économiques : assurer l’accessibilité et l’attractivité des pôles d’emploi, des lieux d’habitat, de services et faciliter
leurs liaisons, organiser la circulation des marchandises.
Aujourd’hui, sur le territoire du ScoT, les autorités organisatrices des transports (AOT) sont la Région et les
Départements.
Les autorités organisatrices des transports
L’échelle intercommunale, en accord avec les différentes autorités de transports, est particulièrement pertinente pour :
• assurer la cohérence des besoins de mobilité,
• développer une offre de services de transport adaptée
• développer différents projets incitatifs pour une mobilité durable : incitation au covoiturage, à l’utilisation des
mobilités douces (pédibus par exemple), aménagements de circulations piétonnes, etc.
2.6.2 la mobilité durable est au coeur des projets du département du Gers
L’Agenda 21 mis en place pour structurer des stratégies d’actions de développement durable sur le territoire a été lancé
en 2005 avec la phase diagnostic et le programme d’action devrait être finalisé fin 2007. A l’issu des ateliers de l’Agenda
21, trois préoccupations principales pour la population sont ressorties (50% des propositions) : les mobilités, l’agriculture,
les énergies renouvelables.
Dans le cadre de cette démarche, une étude spécifique sur la mobilité a été réalisée. Elle fait ressortir l’obligation pour les
gersois d’être mobiles pour trouver un emploi, la concentration des populations en zones périurbaines, entraînant l’usage
croissant de la voiture. En effet, un nombre croissant d’actifs trouve un emploi à Auch ou à Toulouse, mais préfère résider
en zone rurale ou périurbaine pour une meilleure qualité de vie et un foncier encore abordable à 1 heure de Toulouse.) et
peu utilisent les transports collectifs.
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Diagnostic du territoire
Dans le département du Gers, seules les zones périurbaines d’Auch et de l’est du département proches de l’aire urbaine
de Toulouse voient leur population augmenter depuis 1982.
Evolution de la population entre 12 et 1
Concernant la question des mobilités, un atelier « mobilité-insertion » réalisé par la Commission Locale d’Insertion (CLI) de
L’Isle Jourdain et de Nogaro a fait ressortir plusieurs freins récurrents à l’insertion sociale et ou professionnelle : la mobilité
a été identifiée comme l’un des principaux freins… du fait de :
• un allongement des distances quotidiennes : 20 kms par jour en 1975, 40 kms en 2000,
• la mobilité nécessaire pour accéder à l’emploi : les contrats les plus précaires (CDD et intérim) ou atypiques
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(horaires décalés, plusieurs lieux…) représentent les 2/3 des embauches et concernent les personnes les moins
qualifiées,
• 50% des ménages les plus modestes n’ont pas de voiture,
• dans le Gers l’accès aux transports en commun est particulièrement difficile,
• certaines solutions de transport collectif existantes dans le Gers sont encore peu ou pas connues. C’est le
cas par exemple des TAD (Transports A la Demande avec des circuits bien identifiés), des TAC (Transports A la
Carte constituant un service à la carte qui peut être comparé à un service de taxis). Il s’agit d’une prise en charge
publique gérée par les intercommunalités car trop difficile à gérer au niveau du Département. Ce service est
fortement subventionné :
- Région : jusqu’à 45%
- Département : 35%
Une participation de l’ordre de 15% est demandée à l’individu, l’intercommunalité doit ainsi supporter 5% du coût global
de ce service.
Le programme d’actions Agenda 21 prévoit :
• Un meilleur accès à l’information grâce à une centrale de réservation et d’information services avec un Numéro
Vert, à partir d’une centrale d’information multimodale mise en place et une mise à jour des lignes de transports
en commun régional,
• La mutualisation des solutions : développement du transport à la carte, extension de l’action du MIG 32 (association
d’Auch qui fait de la location de cyclomoteur),
• Le renforcement des permanences sur les territoires (mission locale, Pôle Emploi…) et les dispositifs de
visioconférence,
Et plus spécifiquement :
• La nécessité d’une étude des besoins de mobilité des gersois,
• Le lancement du site Internet départemental de co-voiturage,
• Le développement de lignes desservant les gares ferroviaires,
• Le lancement du projet de la CCI de « téléoffice 124 » : des bureaux en télétravail sur l’Est Gersois.
La question des mobilités est donc bien un facteur de développement territorial. L’organisation des mobilités constitue un
véritable enjeu pour ce territoire.
2.6.3 De nombreuses infrastructures sur le territoire du SCoT qui drainent des flux de
véhicules importants
La plus importante voie de communication de ce territoire est la Route Nationale (RN) 124 qui traverse le territoire d’est
en ouest.
De manière générale, le réseau routier est dense, avec de nombreuses routes départementales (RD) qui permettent une
desserte locale : RD 634, RD 654, RD 9, RD 121, RD 37.
En 2006, l’ensemble de ces différentes routes drainait chaque jour 42280 véhicules (dans les deux sens)41.
La mise en service progressive de la RN124 s’accompagne d’une augmentation globale des trafics mais elle reste un
véritable axe structurant qui joue un rôle de diffusion locale important.
Données issues du Conseil Général du Gers, direction des routes
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Diagnostic du territoire
Selon les calculs de la DRE, le nombre de véhicules / jour sur la déviation de Léguevin est estimé à 40 000 véh/jour, dont
7 % poids lourds. Aujourd’hui le trafic est estimé entre 20 000 et 25 000 véh/jour (cf étude faisabilité Sols et Cités)
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L’augmentation du trafic pose des problèmes liés au sous-dimensionnement des voies : desserte, accidents. Le Conseil
Général du Gers est engagé dans une politique volontariste de prévention routière et de sécurisation des routes.
La Direction des Routes du Conseil Général a engagé des travaux de modernisation sur le réseau principal des RD (RD
654 et RD 634), ainsi que sur le réseau secondaire qui voit aussi le trafic augmenter (RD 9 vers Toulouse et RD 121 entre
Lias et St-Lys). Ces travaux de modernisation sont accompagnés de travaux de sécurisation des entrées et traversées de
villages. Plusieurs communes du SCoT sont concernées : Ségoufielle, Endoufielle, Marestaing, pour d’autres communes,
ces travaux sont en projet : Lias, Monferran Savès, Clermont-Savès.
2.6.4 Un potentiel à exploiter de déplacements doux et alternatifs à la voiture individuelle
La route IGG doublée d’une piste cyclable ainsi que les projets des Conseils Généraux du Gers et de la Haute Garonne
qui envisagent une liaison cyclable depuis Lombez le long de la vallée de la Save préfigurent la prise en compte globale
de ces déplacements doux qui sera nécessaire pour répondre aux nouvelles demandes de la population et pour anticiper
sur l’avenir. En effet, les projets communaux nécessitent également une mise en commun pour des liaisons plus efficaces
et donc plus pratiquées.
En matière de déplacements doux, l’un des grands atouts du territoire du ScoT, avec lequel les acteurs du territoire devront
jouer pour développer l’attractivité de cet espace, est la présence de la gare SNCF sur la commune de L’Isle Jourdain, ainsi
que de celle, sur la commune de Mérenvielle 42, situées sur la ligne SNCF « Toulouse-Colomiers-Auch ».
Il y a près de 30 allers-retours par jour entre L’Isle Jourdain et Toulouse. Le cadencement est de l’ordre de toutes les 30
minutes aux heures de pointe et de 1 heure le reste de la journée. Cependant un temps de trajet moins long attirerait
davantage d’utilisateurs. La voie ferrée est une voie unique entre Colomiers et L’Isle Jourdain, ce qui limite les possibilités
de cadencement. Cependant durant l’été 2007, des travaux de modernisation de la voie sont réalisés, ce qui devrait
améliorer l’offre locale.
42 Commune jouxtant la commune de Ségoufielle
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Diagnostic du territoire
Il existe plusieurs lignes régulières de bus départementales qui desservent les communes du ScoT, notamment la commune
de Fontenilles. Dans le département du Gers, les transports en commun sont encore peu développées (hors transports
scolaires) : peu de communes sont desservies et il n’existe pas de politique tarifaire.
Ligne SNCF Auch-Toulouse
Sur la commune de Fontenilles la question des déplacements doux est prise en compte au sein du projet urbain. Des
passerelles sont construites pour relier les nouveaux quartiers au centre-ville afin d’inciter les personnes à se déplacer à
pieds, des pistes cyclables sont réalisées pour desservir le nouveau collège (RD 37), des chemins piétonniers seront créés
dans les futurs quartiers.
2.6.5 Une connexion à développer entre les différents modes de transports
La multimodalité qui concerne la mise en relation des différents modes de transports sur un territoire pour promouvoir
toutes les mobilités doit également être prise en compte lors de l’élaboration de ce SCoT. Elle est encore peu présente sur
ce territoire. On la retrouve à travers la présence du parking de la gare de L’Isle Jourdain qui va, par ailleurs être agrandi.
Ce parking permet ainsi aux utilisateurs de la gare SNCF, de rejoindre la gare en voiture ou en vélo pour ensuite prendre
le train. Depuis la gare de L’Isle Jourdain, les utilisateurs ont accès aux gares de Colomiers, « Saint-Cyprien Les Arènes »
et à la gare Matabiau de Toulouse, et ainsi aux lignes de métro et de bus de l’agglomération.
Par ailleurs, le développement d’un nouveau quartier proche de la gare de L’Isle Jourdain permettra aux nouveaux habitants
une utilisation plus facile de la gare, à pied comme à vélo, et ainsi redonnera à la gare une place centrale.
Depuis les gares de l’Isle Jourdain, de Mérenvielle mais aussi de Colomiers, on peut ainsi rejoindre les principales zones
d’activités et d’emplois de l’agglomération.
Par contre, les zones d’activités du territoire -Pont Peyrin I et II en particulier qui vont accueillir à terme près de 700
emplois, mais aussi les autres zones d’activités économiques du territoire- ScoT, ne sont à ce jour pas reliées par un
transport collectif ou une navette à ces gares.
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1
Lignes de transports en commun
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Partie 2. Articulation avec les autres documents
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Articulation avec les autres documents
2
le sCOT et les autres documents et procédures d’urbanisme
Le schéma de cohérence territoriale est un document d’urbanisme intercommunal qui propose une vision globale du
territoire, en lien avec les territoires voisins, pour une planification cohérente des projets et de l’aménagement spatial,
à l’horizon de 10-15 ans.
→ principe de subsidiarité
Le SCOT, document de planification intercommunale, apporte des orientations globales d’aménagement mais n’a
pas vocation à définir des règlements et zonages précis.
Ainsi les champs de compétences des communes sont respectés. Les objectifs et orientations du SCOT se traduisent
concrètement dans les PLU, mais il laisse aux communes une marge de liberté et d’interprétation sur la manière de
les appliquer.
Source : le SCOT : contenu et
méthodes
DGUHC / CERTU
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Articulation avec les autres documents
→ principe de compatibilité
Source : le SCOT : contenu et méthodes
DGUHC / CERTU
La compatibilité entre le PLU et le SCOT se traduit par une obligation de respecter « l’esprit et l’économie générale »
du SCOT dans le PLU et tout document ou procédure de niveau inférieur au SCOT.
Le document de niveau inférieur ne doit pas autoriser une opération qui va à l’encontre de ce qui est dit dans le
document de niveau supérieur
→ principe de conformité
Source : le SCOT : contenu et méthodes
DGUHC / CERTU
Le document de niveau supérieur impose d’appliquer les prescriptions « à la lettre » dans le document de niveau
inférieur.
Dans le SCOT, seul le cas d’espaces à protéger (2° du R.122-3) impose de faire une localisation ou délimitation à la
parcelle qui sera retranscrite dans le PLU. Le SCOT des coteaux de Savès n’a pas choisi cette option.
S y n d i c a t M i x t e d u S C oT d e s C o t e a u x d u S a v è s - R a p p o r t d e p r é s e n t a t i o n - S C oT a p p r o u v é - d é c e m b r e 2 0 10 - p 6 Articulation avec les autres documents
2
Ce chapitre décrit l’articulation du sCOT avec les autres documents d’urbanisme et d’aménagement du
territoire qui lui sont supérieurs, les plans ou programmes soumis à évaluation environnementale en application
du Code de l’Environnement (I. de l’article L.122-4).
Il a également été établi en conformité avec l’article Art. L. 122.1 du Code de l’Urbanisme, en prenant en compte
les programmes d’équipement de l’Etat, des collectivités locales et des établissement et services publics, en
particulier ceux contenus dans le Porter à Connaissance de l’Etat, le Schéma Régional d’Aménagement du Territoire
(SRADDT) et les grandes orientations des schémas de services collectifs.
A été également établi la compatibilité du SCOT avec les orientations fondamentales d’une gestion équilibrée de la
ressource en eau et les objectifs de qualité et de quantité des eaux définis par le Schéma Directeur d’Aménagement
et de gestion des Eaux en application de l’article L.212-1 du code de l’environnement. Le PADD tient également
compte de la charte de développement du Pays Porte de Gascogne.
De la même manière, le SCOT prend en compte les objectifs des autres documents cités dans le I. de l’article L.1224 du Code de l’Environnement dans l’état initial de l’environnement et l’évaluation environnementale.
Au regard de ses objectifs et de sa portée réglementaire, nous avons retenu les documents, plans et programmes
suivants pour établir cette articulation.
•
la Charte du pays porte de Gascogne a été concrétisée en 2003 et se décline en 2 volets et 9 ambitions :
→ 1. Etre une terre d’accueil attractive et attrayante
- favoriser et maintenir l’accueil et la mobilité des populations
- favoriser l’emploi
- œuvrer à l’accueil d’entreprises
- conforter et promouvoir une filière plantes
→ 2. préserver la qualité du cadre de vie, l’identité et l’authenticité du territoire
- oeuvrer à la sauvegarde de la qualité du cadre de vie
- açonner un territoire ancré dans son patrimoine, ses coutumes et ses pratiques culturelles
- maintenir et valoriser les activités agricoles
- cultiver l’identité Gras du territoire
- favoriser l’émergence d’une identité touristique et soutenir les professionnels dans leur
développement
Le SCoT est compatible avec ces orientations. Il s’est appuyé sur cette réflexion préalable à l’échelle du Pays pour
établir un diagnostic territorial ainsi que les objectifs du PADD. En effet, l’ambition de tout le schéma est de mener
une politique d’accueil, en articulant production de logements, et notamment logements sociaux avec développement
économique et création d’emplois. Le caractère attractif du territoire est équilibré, au travers de la préservation de ses
qualités environnementales, agricoles et paysagères, mais aussi de sa politique volontariste d’accueil d’entreprises
et la prise en compte de l’identité du territoire.
• le schéma directeur d’aménagement et de Gestion des Eaux du bassin adour Garonne a été approuvé
et entré en vigueur le 18 décembre 2010. Celui-ci se traduit par un ensemble d’orientations visant à
- créer les conditions favorables à une bonne gouvernance,
- réduire l’impact des activités sur les milieux aquatiques,
- gérer durablement les eaux souterraines, préserver et restaurer les fonctionnalités des milieux
aquatiques et humides.
- assurer une eau de qualité pour les activités et usages respectueux des milieux aquatiques,
- maîtriser la gestion quantitative de l’eau dans la perspective du changement climatique,
- et privilégier une approche territoriale et placer l’eau au coeur de l’aménagement du territoire.
La Directive Cadre sur l’Eau impulse une nouvelle politique de l’eau et impose une obligation de résultats qui est
d’atteindre le bon état pour tous les milieux aquatiques en 2015.
Les dispositions du SCoT sont compatibles avec les objectifs et les mesures du SDAGE Adour-Garonne en vigueur
car elles prévoient en particulier de :
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Articulation avec les autres documents
-
préserver les ressources stratégiques pour le futur,
gérer les eaux de ruissellements,
garantir l’alimentation en eau potable en qualité et en quantité,
respecter les différents espaces de fonctionnalité des milieux aquatiques.
le schéma régional d’aménagement et de développement durable du Territoire a été approuvé par
l’Assemblée Plénière le 30 mars 2009. Etabli à partir de scénarii, sa charte s’articule autour de 4 axes :
- Axe 1 : Aménager l’espace régional pour un développement équilibré et une gestion raisonnée des
ressources
- Axe 2 : Soutenir un développement garant de la qualité de vie et de la cohésion territoriale
- Axe 3 : Renforcer le rayonnement de Midi-Pyrénées 49
- Axe 4 : Développer la solidarité entre les acteurs du développement de Midi-Pyrénées
•
Le SCOT des Coteaux de Savès s’intègre principalement dans les deux premiers axes et ses dispositions sont
compatibles avec celle de la charte du SRADDT, à savoir :
- 1.1 Renforcer une armature urbaine solidaire et optimiser les liaisons entre pôles
- 1.2 Encourager une urbanisation durable sur l’ensemble des pôles : promouvoir des formes urbaines
denses et durables ; articuler les projets urbains avec les pôles d’échanges des transports collectifs ;
organiser une offre de niveau urbain performante : logements diversifiés et économes, équipements
et services accessibles, localisation stratégique de l’offre économique
- 1.3 S’appuyer sur les territoires pour un développement équilibré et adapté
- 2.1 Favoriser une croissance durable des territoires : innover, développer et maintenir le tissu
économique régional ; moderniser et valoriser l’agriculture de qualité pour des espaces ruraux
dynamiques, anticiper et innover dans toutes les activités pour développer les territoires 30
- 2.2 Maintenir et développer l’attractivité des territoires par une offre de services de qualité pour tous :
formation-qualification-emploi , équipements scolaires , culture , services publics,
- 2.3 Promouvoir la qualité de la vie par des territoires par l’excellence environnementale, , deux
éléments indissociables de l’attractivité de Midi-Pyrénées : gestion raisonnée des ressources, risques
naturels et industriels, approches environnementales spécifiques en milieu urbain
Mais aussi
- 3.1. Contribuer à l’ouverture et à la dimension internationale de la région Midi-Pyrénées : désenclaver
et ouvrir Midi-Pyrénées à travers les grandes infrastructures de communication
- 3.2 Valoriser l’image et les produits des territoires de Midi-Pyrénées
Les dispositions du SCoT sont compatibles avec les axes et objectifs du SRADDT car elles prévoient en particulier :
- l’accueil et le rééquilibrage du territoire par une structuration urbaine hiérarchisée depuis la villecentre (L’Isle Jourdain), les pôles-relais (Monferran-Savès, Pujaudran, Ségoufielle), la petite ville
(Fontenilles) et les villages.
- la préservation de l’espace rural par une urbanisation maîtrisée, en lien avec les pôles de services
et les axes de transports, la reconnaissance et la valorisation de la trame naturelle, agricole et
paysagère.
- le développement économique qui profite à l’ensemble du territoire, pour limiter les déplacements
journaliers vers la métropole : dynamiques départementales et communautaire pour les activités
industrielles, commerciales, artisanales et agricoles
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RAPPORT DE PRESENTATION
Partie 3. Etat Initial de l’Environnement
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Etat Initial de l’Environnement
3
1. ENVIRONNEMENT PHYSIQUE
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Etat Initial de l’Environnement
3
1.2 UN RELIEf CONTRASTé
Le territoire du SCOT des Coteaux du Savès est situé à l’Est du département du Gers, en limite du système des
vallées gersoises de l’éventail gascon issu du plateau de Lannemezan.
Il est constitué d’une partie de la vallée de la Save qui se déroule sur 14 km de long.
Le fond de vallée, très large, occupé par des sols alluviaux est encadré de coteaux en pentes douces.
Les pentes sont dissymétriques d’un versant à l’autre de la vallée, à l’image des vallées gasconnes.
Ces grands versants sont eux-mêmes entaillés de vallées creusées par les affluents, ce qui génèrent une deuxième
série de reliefs aux lignes perpendiculaires aux grands versants, ici celui de la vallée de la Save.
A L’Est s’élève la côte tolosane, véritable limite géographique entre l’éventail gascon du Gers et la plaine de la
Garonne. Cette crête culmine à 340m et domine les plaines et terrasses riveraines qui sont à 150m d’altitude à
Ségoufielle et 190m à Fontenilles.
Les communes de Fontenilles en entier et Pujaudran pour partie se déploient sur les terrasses supérieures de
la Garonne. Grands reliefs plats apparus au quaternaire, ils sont parcourus par des rivières orientées Ouest-Est,
comme l’Aussonnelle et le Courbet, affluents rive gauche de la Garonne. Enjeu : des terrains faciles à urbaniser à
l’est et très exposés sur les éperons
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3
Etat Initial de l’Environnement
→ Enjeu : des terrains faciles à urbaniser à l’est et très exposés sur les
éperons
Les terrains les plus plats des terrasses sont également les plus proches de la zone urbaine de l’agglomération
toulousaine et les plus soumis aux pressions urbaines.
Du côté de la vallée de la Save, les terrains plats sont en zone inondable et conservent leur vocation agricole.
Les villages qui s’étaient traditionnellement implantés sur les éperons qui dominaient la vallée voient les extensions
urbaines se positionner sur les pentes bouleversant ainsi la typologie locale des formes bâties.
1.2 L’HyDROgRAPHIE
Plusieurs cours d’eaux sillonnent le territoire : les principaux sont la Save côté Gers et l’Aussonelle côté Haute
Garonne. Tous deux affluents rive gauche de la Garonne.
Ce réseau hydrographique est complété par la Boulouze, dont le bassin versant est en grande partie situé dans le
territoire du SCOT et par de petits ruisseaux, permanents ou intermittents. Le caractère permanent ou intermittent
a joué un rôle dans le positionnement des bandes enherbées de la PAC : celles-ci doivent longer les cours d’eau
permanents sur une largeur de 5 mètres de part et d’autres, en vue de protéger les cours d’eau du ruissellement
des nitrates et autres intrants agricoles. Cependant, sur le territoire du Scot les phénomènes de lessivage sont
principalement dus aux fortes pluies, qui sont justement celles qui alimentent les cours d’eau intermittents.
Une nappe souterraine s’écoule sous la Save. Elle est particulièrement sensible aux nitrates et est identifiée dans le
SDAGE comme risquant ne pas atteindre le bon état de qualité des eaux en 2015.
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Etat Initial de l’Environnement
3
La Save à Marestaing
1.3 UN SOCLE géOLOgIqUE HOMOgèNE
La géologie du territoire détermine les reliefs, la nature du sol et du sous-sol et par là les richesses en ressources
minérales ainsi que le mode d’occupation des sols.
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Etat Initial de l’Environnement
Le territoire du SCOT se développe sur des terrains géologiques de l’aire quaternaire, issus de l’érosion des
Pyrénées : des marnes et des molasses pour les coteaux gascons, avec des inclusions de bancs calcaires ; des sols
alluviaux pour la vallée de la Save et les terrasses de la Garonne.
A noter : la côte tolosane, un évènement géologique dans le Gers, est un bourrelet composé d’alluvions très
caillouteuses de hautes terrasses.
→ Enjeu : les pentes et la nature des sols présentent des risques
d’érosion et de détérioration de la qualité des eaux dans certains modes
culturaux, notamment en tête de bassins versants.
1.4 UN CLIMAT TEMPéRé qUI VA SUbIR DES CHANgEMENTS
Le climat des Coteaux du Savès est sous une influence atlantique dominante teintée de pointes de climat méditerranéen.
Il se caractérise par une température moyenne relativement douce : hivers doux, automnes ensoleillés, « étés
gascons ». Une pluviosité annuelle de 600mm à 700mm proche de celle du Lauragais.
La côte tolosane joue un véritable rôle de barrière climatique et il n’est pas rare de trouver un temps différent de part
et d’autre de cette côte.
→ Enjeu : Anticiper les modifications climatiques éventuelles
Dans le contexte du changement climatique et du réchauffement, les épisodes climatiques extrêmes vont
s’intensifier, augmentant le nombre et l’intensité des risques sur le territoire, notamment inondation, sècheresse
perte de fertilité des sols et érosion.
De la même manière, l’observation montre une augmentation des phénomènes d’inondation, liée en partie
au changement du régime des pluies et à la modification de l’occupation des sols et des pratiques agricoles :
extension de l’urbanisation, agrandissement des parcelles agricoles, arrachage des haies et bosquets, arasement
des talus, mise en culture des prairies humides, suppression des filtres naturels (mares, fossés...)
Le réchauffement climatique a également des conséquences sur les étiages de la Save et donc sur l’alimentation
en eau potable de la commune de L’Isle Jourdain.
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2. ENVIRONNEMENT BIOLOGIQUE
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Etat Initial de l’Environnement
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2.1 MILIEUX NATURELS
Les milieux naturels sont à étudier dans le document d’urbanisme intercommunal qu’est le SCOT pour plusieurs
raisons :
• améliorer leur connaissance,
• en tenir compte dans le projet de territoire
• veiller à l’équilibre développement / protection.
Cette prise en compte prendra plusieurs dimensions :
• la protection directe des espaces,
• une attention particulière aux franges de ces espaces et aux rejets qui les affectent (eaux pluviales par
exemple),
• la mise en valeur et l’accessibilité au public pour une découverte des milieux quand cela est compatible
avec la nature des espèces.
Enfin la vision intercommunale qu’offre le SCOT permet d’envisager les liaisons entre les espaces naturels par le
maintien de corridors biologiques et des liaisons entre les espaces naturels.
2.1.1 les milieux naturels remarquables
2.1.2 les dispositifs de protection et de gestion
Le territoire du SCOT ne comporte aucun site Natura 2000 et n’est pas concerné par une zone d’intérêt communautaire
pour les oiseaux (ZICO).
Dans l’aire du SCOT on identifie deux ZNIEFF de type 1 - Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de type 1, c’est à dire une zone abritant une espèce, animale ou végétale protégée au niveau national :
•la Forêt de Bouconne, site 730010255, 2 705 ha, inventorié pour son intérêt patrimonial faunistique,
oiseaux, mammifères, floristique et pour les phanérogames (fougères). Elle est classée «forêt de
protection» depuis le 11 décembre 2009. Cela se traduit par un ensemble de mesures visant à :
- interdire tout changement d’affectation ou tout mode d’occupation du sol
- aucun défrichement, fouille, extraction de matériaux et emprise d’infrastructure publique ou privée
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Etat Initial de l’Environnement
- interdire la circulation et le stationnement de véhicules motorisés.
- la fréquentation par le public de toute forêt de protection peut être réglementée ou même interdite
s’il s’avère nécessaire d’assurer ainsi la pérennité de l’espace boisé.
•Le bois de Goujon et de Bonrepos - site 73001020258, 273 ha, inventorié pour son intérêt patrimonial
faunistique, oiseaux, mammifères, floristique et pour les phanérogames (fougères).
-
2.1.3 Inventaire floristique – Conservatoire botanique des Pyrénées
Source : conservatoire Botanique Pyrénéen, base de données CBN de Midi Pyrénées
2.1.4 la modernisation des ZNiEff
L’Etat a engagé en Midi-Pyrénées la modernisation des ZNIEFF. Pilotée par l’ex DIREN (DREAL), un très vaste
inventaire et un recueil de données scientifiques est mis en œuvre dans chaque département.
Cet inventaire réalisé par des associations de naturalistes et des bureaux d’études spécialisés alimente une base de
données qui est référencée sur un système d’information géographique.
Les observations se sont déroulées à la fois sur les espaces concernés à ce jour par les ZNIEFF pour en confirmer
ou infirmer la pertinence, ainsi que sur d’autres espaces présentant un potentiel à priori. Un comité scientifique
départemental a analysé ces inventaires et a fait des propositions de nouveaux zonages de ZNIEFF, qui feront
l’objet de plusieurs validations scientifiques. Les zonages reconnus constitueront les nouvelles ZNIEFF. Ce nouveau
zonage sera en place en 2009. Il sera important de réactualiser l’état initial de l’environnement avec ces données,
dès qu’elles seront établies. Une demande officielle a été faite par le Syndicat Mixte du SCOT à la DREAL(novembre
2010). mais les nouvelles ZNIEFF prévues ont été anticipée au niveau du DOG (zones humides de L’Isle Jourdain).
2.1.5 Les zones humides – des milieux remarquables non protégés à ce jour
Plusieurs secteurs de zones humides abritant des espèces et des habitats remarquables ont été identifiés, notamment
sur la commune de L’Isle Jourdain, le long de la Save et du ruisseau de Noailles.
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Etat Initial de l’Environnement
3
Le cuivré des marais
Ces zones humides sont constituées d’une mosaïque de prairies et autres zones en herbe, fossés, boisements et
taillis humides. Elles contiennent plusieurs types de milieux et d’espèces à haute valeur patrimoniale :
• des habitats prioritaires et d’intérêt communautaire selon la directive CEE « habitats », inscrits également
sur la liste déterminante pour le classement en ZNIEFF.
• Des espèces végétales protégées sur le plan national et inscrites en annexe II et IV de la directive CEE
« habitats », également déterminante pour le classement en ZNIEFF.
• Des espèces animales : insectes, odonates (libellules), lépidoptères (papillons), reptiles et
amphibiens(grenouilles, tritons…) faisant l’objet d’une protection nationale et européenne.
Parmi toutes les espèces concernées, on peut relever notamment la population exceptionnelle de « jacinthes
romaines » - Bellevalia Romana et du papillon « cuivré des marais » Thersamolycaena Dispar.
Certaines de ces zones, d’une grande richesse en biodiversité, ont été proposées au classement en ZNIEFF.
Jacinthe romaine
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Etat Initial de l’Environnement
Au-delà des milieux remarquables étudiés ci-dessus, le territoire est sillonné de formations naturelles et végétales
qui abritent la biodiversité que l’on pourrait qualifier d’« ordinaire » au sens où soit, elles constituent des habitats
potentiels d’espèces remarquables non inventoriées, soit elles n’abritent pas d’espèces remarquables, mais qui ont
une importance non négligeable.
En effet ces milieux jouent un rôle à plusieurs titres :
• maintien d’un maillage régulier d’espaces naturels et de continuités écologiques indispensables à la survie
des espèces, par exemple le long des cours d’eaux et des réseaux arborés
• rôle dans la gestion des eaux de ruissellement et l’expansion des crues
• rôle dans la régulation des excès climatiques, restitution hydrique, évapotranspiration, protection éolienne,
protection anti-érosive
• élément majeur de la trame paysagère
• rôle d’aménités
• support de proximité pour une pédagogie de l’environnement
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Etat Initial de l’Environnement
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Sur cette carte figurent les milieux non urbanisés et non cultivés (en vert ). Il s’agit des boisements, plantés ou
spontanés, des milieux accueillant des prairies humides, des bosquets et alignements d’arbres le long de cours
d’eau…
L’intérêt de ces formations est qu’elles constituent les grands ensembles identifiables comme réservoirs de
biodiversité, composés de mosaïques de milieux différents, au sein desquels les espèces peuvent se développer, se
reproduire, se nourrir et circuler facilitant le maintien de la biodiversité.
Leur répartition suit très clairement le relief et est orientée Nord-Est /Sud-Ouest, créant une sorte de continuité
naturelle le long de la côte tolosane.
On retrouve des boisements linéaires le long de la Save et le long des cours d’eau principaux : La Boulouze,
l’Aussonelle, l’Hesteil.
L’ensemble de ces milieux naturels constitue une trame dont la densité permet la circulation des espèces. Elle sert
de corridor biologique. Cette trame est également un réservoir de biodiversité au milieu des zones très cultivées ou
urbanisées.
Cette carte a été complétée par une cartographie plus détaillée au sein de chacune des communes du SCoT, relevant
notamment les corridors de liaisons entre les grands réservoirs.
2.1.6 le rôle des milieux agricoles
Dans la constitution d’une trame verte et d’un maillage permettant le déplacement des espèces, leur nourriture
et leur reproduction, les zones agricoles jouent un grand rôle, principalement quand les secteurs de cultures sont
entrecoupés par des réseaux de haies, de bosquets, d’arbres isolés, de ruisseaux ou de canaux dont les rives
accueillent de la végétation spontanée.
Par ailleurs, certaines espèces sont inféodées (dépendantes) aux secteurs agricoles, c’est la cas notamment de la
flore et de la faune des prairies humides : jacinthe romaine dans les prairies fauchées, le papillon cuivré des marais
dans les parcelles en gel agricole broyé tardivement..
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2.1.7 les zones naturelles des documents d’urbanisme
Les communes protègent les espaces naturels au travers des documents d’urbanisme. Les zones naturelles sont
principalement centrées sur les zones boisées, les zones inondables associées aux cours d’eau, les trames de haies
et quelques espaces ponctuels intéressants.
→ Enjeu : la constitution d’une trame naturelle, paysagère et agricole
Les communes prennent largement en compte l’aspect naturel de leur territoire dans les documents d’urbanisme,
en instaurant des zones N et en classant les espaces boisés. Cette protection participe de la constitution d’une
trame verte sur le territoire à associer aux espaces agricoles et naturels protégés.
L’intérêt du SCOT va être d’organiser la réflexion sur des territoires intercommunaux qui correspondent à des
ensembles géographiques et naturels vastes : cours d’eau, massifs forestiers, ensemble naturel et paysager …
Chacun des projets dispose d’une étude d’impact ou d’un diagnostic précis à son échelle, l’intérêt du SCOT est
d’avoir une vision globale de tous les projets et d’articuler les corridors biologiques, les circulations douces et les
modes de traitement à l’échelle d’un grand ensemble.
2.1.8 la politique des Espaces Naturels sensibles du département du Gers
Le SCOT doit prendre en compte la politique des Espaces Naturels Sensibles du département.
Le Conseil Général du Gers a entrepris un inventaire exhaustif des zones humides du département. Il s’est engagé
également dans la gestion intégrée du bassin versant de la rivière Gers, en vue de la qualité des eaux et de la lutte
contre l’érosion. Le Département prélève la taxe des espaces naturels sensibles – TDENS- sur chacun des permis
de construire du département.
Elle est utilisée prioritairement à la création et à l’entretien du PDIRP – Plan Départemental des Itinéraires de
Randonnées Pédestres, soit 650 km de chemins à l’échelle du département. Dans le territoire du SCOT, c’est le
sentier de Saint Jacques de Compostelle qui est inscrit au PDIPR.
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→ Enjeu : un accès public à la nature
L’enjeu d’un espace naturel sensible est qu’il combine une action foncière, la protection d’un espace naturel et
l’ouverture au public. Ainsi de tels espaces offrent au public l’accès à la nature dans des conditions de qualité.
Le sentier de Grande Randonnée de Saint Jacques de Compostelle traverse la forêt de Bouconne puis les
communes de Pujaudran, L’Isle Jourdain, Monferran Savès.
2.2 CORRIDORS ECOLOgIqUES
2.2.1 les corridors écologiques garants de la biodiversité
Un corridor écologique est un lien entre les milieux naturels - zones noyaux - permettant aux espèces de se déplacer
pour conquérir de nouveaux territoires, se reproduire, se nourrir... La préservation des corridors écologiques est un
enjeu majeur de la conservation de la biodiversité.
Les travaux des Grenelle de l’environnement ont mis l’accent sur la constitution de trames vertes (terrestres) et
bleues (liées à l’eau) à des échelles vastes. L’ambition est de construire une vision cohérente de l’espace en intégrant
la prise en compte de la sauvegarde de la biodiversité et du déplacement des espèces dans les politiques publiques
et les documents de planification. Le rôle des SCOT est renforcé pour l’établissement de ces trames.
La directive cadre européenne « corridors écologiques » est en cours de préparation. Elle visera à acquérir une
meilleure connaissance des corridors de déplacement des espèces à l’échelle européenne, à maintenir leur existence
sur des échelles vastes et à anticiper le déplacement des espèces, inéluctable avec le changement climatique.
Localement, la connaissance des corridors écologiques est informelle. La difficulté d’établissement de cartographie
de corridors biologiques provient de la diversité des natures de corridors qui sont liés à chaque espèce.
Par exemple, une rivière sera un corridor écologique pour toutes les espèces aquatiques mais sera un obstacle au
franchissement des mammifères terrestres.
De même pour les oiseaux, on identifie des grands couloirs de migration, mais pour certaines espèces nicheuses,
une maille de haies ou bosquets de 100 mètres est nécessaire au déplacement.
Les déplacements les plus connus sur un territoire sont ceux de la grande faune, population résidente et chasseurs
sont à même de localiser ces itinéraires.
Par ailleurs, à ce jour, le déplacement des espèces végétales et la conquête de nouveaux territoires par celles-ci
sont peu étudiés.
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Corridors écologiques pour les espèces aquatiques
Sur le territoire du SCOT, les principaux axes de déplacement des espèces aquatiques sont les cours d’eau
permanents et les canaux servant à l’irrigation et aux moulins.
Les flux principaux de grande faune –corridors d’échelle régionale
Cette carte a été établie dans le cadre du dossier du débat public du grand contournement autoroutier de Toulouse
en septembre 2007.
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les corridors écologiques locaux des communes
Sur le territoire, dans le cadre des ateliers du SCOT, les communes et leurs partenaires ont établi une trame naturelle
et paysagère, à partir de leur connaissance locale - boisements, maillage de haies, couloirs de déplacement de la
grande faune, passages à faune, coupures vertes stratégiques – ainsi que les grands obstacles aux circulations,
qu’ils soient liés aux infrastructures ou aux urbanisations.
→ Enjeu : pérenniser les corridors écologiques passant par le territoire
du sCOT
Pour établir une trame verte et bleue dans le Document d’Orientations Générales du SCOT, en l’absence d’une
connaissance territoriale fine des corridors biologiques, il sera important de :
• veiller à limiter les obstacles à la circulation des espèces sur de trop grands linéaires.
• maintenir des jonctions possibles entre les grands noyaux de milieux naturels que sont les massifs
identifiés sur les cartes ci-dessus.
• éviter la fragmentation des espaces naturels.
• éviter d’isoler des espaces naturels du reste du territoire.
Il y a plusieurs secteurs sensibles :
• la RN124 fait une coupure majeure entre la forêt de Bouconne et la série de boisements au sud, même si
un passage à faune a été prévu au sud de Pujaudran, de manière plus générale la RN124, une fois mise à
2x2 voies, et du fait de son tracé est-ouest devient une coupure pour de nombreux corridors faunistiques et
floristiques orientés nord-sud
• le linéaire d’urbanisation entre L’Isle Jourdain et Ségoufielle : veiller à laisser des passages pour la faune
entre le versant nord ouest de la forêt de Bouconne et la Save
• le linéaire d’urbanisation entre L’Isle Jourdain et Pont Peyrin, veiller à laisser des passages entre les
différentes tranches d’aménagement de la zone d’activité.
• Le linéaire d’urbanisation entre L’Isle Jourdain et Endoufielle, le long de la RD 634
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3- RESSOURCES
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3.1 RESSOURCE EN SOL
3.1.1 le territoire des coteaux de savès se caractérise encore aujourd’hui par la présence
dominante des espaces agricoles.
La SAU représente 74% de la
surface totale, soit 15 847 ha et 350
actifs en 2007.
Les cultures dominantes que
sont les productions céréalières,
en rotation avec les oléagineux,
tournesol et colza apprécient les
sols argilo-calcaires présents sur
une grande partie des coteaux1.
Les vallées de la Save ou de
la Boulouze, les terrasses de
Fontenilles sont aussi propices aux
cultures irriguées comme le maïs.
Cette agriculture bien adaptée à la qualité des sols a façonné les paysages du territoire et fait partie du patrimoine
local et de la qualité de vie au quotidien que les habitants viennent rechercher quand ils s’installent ici. La carte cidessous montre la prédominance de ces terres agricoles sur le périmètre du SCOT (en jaune).
Diagnostic agricole réalisé par la Chambre d’Agriculture du Gers en 200 pour le territoire du SCOT
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3.1.2 le marché foncier agricole est aujourd’hui perturbé.
La SAFER du Gers met en avant la contradiction entre les nouveaux arrivants qui achètent un « espace de confort »
et les agriculteurs pour lesquels l’espace est un outil de travail, travail qui a produit les paysages de ce territoire.
L’arbitrage par rapport aux prix qui flambent sous le poids de la pression de la métropole de Toulouse n’est pas aisé.
Sur l’espace du SCOT le bâti a une telle valeur que la SAFER ne peut pas intervenir car aucun agriculteur est en
mesure d’acquérir ce bâti, le prix du foncier nu est lui-même trop important.
Des terres ordinaires, au potentiel agricole limité, se vendent 7000 € / hectare (0,7€ / m²) alors que la valeur réelle
est de l’ordre de 5000 € / hectare.
Par ailleurs, les transactions changent : elles ne se font plus d’agriculteur à agriculteur mais d’agriculteur à « acquéreur
d’espace ». Une étude réalisée par la Chambre d’Agriculture du Gers montre qu’actuellement un agriculteur qui
achète du foncier aura un retour sur investissement sur 20 ans.
Le fermage est également rendu difficile car certains propriétaires refusent de louer leurs terres en pensant qu’elles
seront un jour constructibles. Cette attitude favorise la spéculation.
La SAFER a mis en place au niveau national l’indicateur de perturbation des marchés fonciers agricoles2 .
Les cartes ci-dessous montrent l’indicateur en surface sur 6 départements autour de l’aire urbaine de Toulouse et
la bonne résistance jusqu’en 2004 du territoire à l’Ouest de la métropole par rapport aux autres départements, avec
une évolution sensible entre 2003 et 2006.
2 Il rend compte du volume et du prix de biens agricoles achetés par des non agriculteurs, souvent à des fins de loisirs ou
d’amélioration du cadre de vie. Il met ainsi en évidence les zones où le marché de l’espace agricole est ouvert aux non agriculteurs (indicateur en surface) et celles où les prix pratiqués par ces non agriculteurs apparaissent très déconnectés des valeurs
agricoles (indicateur en valeur).
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3.1.3 l’urbanisation développée depuis une dizaine d’années, principalement destinée à
l’habitat, a consommé une partie de cette ressource
Entre 1999 et 2006, ont été autorisés sur le territoire, 2 620
logements, soit 320 logements/an.
Pendant la même période, la population est passée
globalement de 12 800 habitants à 15 441 habitants.
NB : Les autres usages du sol comprennent les boisements,
les friches, les infrastructures routières, ferroviaires, les plans
d’eau…
Occupation de l’espace en 200
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En faisant l’hypothèse de passer de 2.8 personnes par
logement en 2007 à 2.2 personnes par logement en
2020 et d’accueillir la population attendue, on arrive à un
besoin total de logements de 5 à 6 500 logements, selon
les hypothèses hautes ou basses.
Ces 10 dernières années la consommation a été
relativement limitée car les logements collectifs ont été
nombreux.
Hypothèse d’occupation de l’espace en 2020
L’augmentation de l’offre de logements sur le territoire à horizon 2020 pourra avoir une incidence notable sur la
consommation de l’espace en fonction des choix d’implantation et des modes d’habiter.
Les projets d’aménagement des nouvelles zones d’activités sont également importants dans les années à venir car
les élus souhaitent maintenir un ratio emploi/habitat constant (1 emploi pour 3,5 habitants).
Les documents d’urbanisme analysés en 2010 pendant l’élaboration du SCOT ainsi que les estimations prévoient
775 ha environ à urbaniser - zones AU, NA, zones d’activités, plan RN 124 - qui se décomposent ainsi :
• habitat, services : + 550 ha
• zone d’activités : + 220 ha
On passerait ainsi :
• de 1 165 ha actuels à 1 716 ha pour l’habitat et les services
• de 160 ha à 384 ha pour les activités. Ces surfaces estimées par les communes ou intercommunalités
dans leurs documents d’urbanisme ou dans leurs projets comptent les surfaces de zones d’activités liées au
« plan RN 124 » du Syndicat Mixte .
Les nouvelles infrastructures routières (mise en 2x2 voies de la RN 124, déviation de Léguevin et Fontenilles…) ainsi
que les voies d’accès, de desserte et de stationnement nécessaires au fonctionnement de ces espaces urbanisés
ponctionnent encore cette ressource.
Dans « la maîtrise foncière : clé du développement rural », Jean Pierre Boisson du Conseil Economique et Social -13
avril 2005- constate que les réseaux consomment plus que l’habitat et les activités réunis..
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Même si cette consommation prévue des sols correspond à l’artificialisation générale observée en France ces
dernières années - 55 000 hectares (la surface d’un département) disparaissent chaque année ! - on comprend que
cette consommation de surface artificialisée n’est pas durable.
→ Enjeu : l’agriculture et les espaces agricoles conservent toute leur
importance face aux nouveaux défis
Les défis du développement durable pour l’agriculture sont de plusieurs ordres :
• défi environnemental : gestion des ressources naturelles et des corridors écologiques, lutte contre le
réchauffement climatique…
• défi économique et social : production alimentaire face à la croissance démographique, accès à la
nature pour la population…
Les surfaces agricoles du territoire du SCOT méritent d’être préservées pour les productions actuelles,
majoritairement céréalières, qui en font une des régions les plus compétitives du département, mais aussi pour
les productions potentielles à venir comme la production biologique ou l’agriculture périurbaine (cf diagnostic
agricole de la Chambre d’Agriculture du Gers sur le territoire du SCOT).
Les périmètres irrigués comme les productions contractuelles, semences et autres, doivent être maintenus pour
optimiser les investissements réalisés, conforter le potentiel économique du territoire et préserver la ressource
du sol. Il en est de même pour la conservation du potentiel lié à l’activité d’élevage qui implique la mise en place
de périmètres de protection pour garantir les conditions règlementaires liées aux pratiques d’élevage. Cet enjeu
est d’autant plus important que l’élevage est associé la plupart du temps au maintien des éléments naturels fixes
(prairies, éléments arborés, mares…) nécessaires au bon équilibre général en matière d’environnement.
Le sol, agricole et naturel, est une ressource non renouvelable à préserver pour les générations futures : optimiser
le capital que constitue aujourd’hui cette ressource locale tout en répondant aux nouveaux besoins est la seule
ligne de conduite pour un aménagement et un développement durable.
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→ Enjeu : anticiper un aménagement durable et économe en ressource
et énergie
Le territoire va passer d’un fonctionnement rural à un nouveau fonctionnement avec des contraintes et des
demandes de type urbain qui exigent de :
• optimiser les zones construites existantes d’habitat et d’activités
• valoriser la place de la nature dans la ville
• préserver la trame agricole, naturelle et paysagère pour son rôle économique, social et
environnemental
• associer les différents modes de déplacement au développement urbain pour offrir une alternative au
tout voiture.
Pour un développement urbain durable, la prise en compte des coûts globaux est nécessaire:
• coûts environnementaux liés à la consommation de l’espace agricole : Sur 200 000 pavillons
construits en France en 2004, 150 000 l’ont été en diffus, 25 000 en lotissement, 25 000 avec des
promoteurs3 ;
• coûts économiques et sociaux liés à la nécessité de nouveaux services à la population en relation
avec l’allongement inévitable des réseaux urbains et pour répondre aux nouvelles demandes : croissance
démographique rapide, tendance au vieillissement global de la population.
Atelier projet urbain n°2 : « faire ville avec les lotissements » DGHUC, Arche de la Défense, le 0 mai 200
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3.2 RESSOURCE DU SOUS-SOL
Une seule carrière sur le territoire à Auradé
Le schéma départemental des carrières a été approuvé dans le Gers le 20 novembre 2002. Le département du
Gers possède peu de ressources en matériaux de carrières, liées à un contexte géologique peu favorable. Elles
sont exploitées pour les besoins de son économie : sables et graviers alluvionnaires, calcaires, pierres de taille et
argiles.
Ainsi en 1998, plus de 630 000 tonnes de matériaux ont été extraits du sous-sol du département dans 22 carrières
actives.
• les roches calcaires représentent environ 42% de la production de granulats du département,
• les matériaux alluvionnaires qui, en raison de leur qualité intrinsèque, sont indispensables pour couvrir
des besoins spécifiques, notamment les revêtements routiers, correspondent à 58% de la production de
granulats du département,
• les autres matériaux, extraits pour des besoins spécifiques (argile, pierre de taille), correspondent à une
production marginale de quelques milliers de tonnes par an.
La carrière d’argile d’Auradé est exploitée par la société IMERYS depuis 2004 pour 23 ans sise au lieu dit « à La
Laque », « au Midi de La laque », à Caygeras » pour une superficie de 21ha 71 a 49 ca.
→ Enjeu : maintenir l’accès à la ressource en matériaux
Le schéma départemental des carrières définit les conditions générales d’implantation des carrières dans le
département. Il prend en compte la couverture des besoins en matériaux, la protection des paysages et des
milieux naturels sensibles, la gestion équilibrée de l’espace, tout en favorisant une utilisation économe des
matières premières.
Les divers travaux routiers envisagés vont nécessiter un apport de matériaux (2x2 voies RN 124, déviation de
Léguevin, Fontenilles…).
L’enjeu local est de maintenir l’accès à cette ressource sur le territoire vis-à-vis des réaménagements fonciers en
cours et en particulier ceux liés à la déviation de Léguevin très proche du site d’Auradé.
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3.3 RESSOURCE EN EAU
La question de la ressource, de la qualité et de la gestion de l’eau est au cœur des préoccupations publiques, faisant
évoluer rapidement le contexte réglementaire :
• Loi sur l’eau,
• Directive Cadre européenne sur l’Eau –DCE- requérant une bonne qualité des eaux de surface et
souterraines pour 2015
• Révision du Schéma Directeur pour l’Aménagement et la Gestion de l’Eau.
Les interactions des activités humaines avec l’eau sont multiples : eau potable, rejets des eaux pluviales,
assainissement, irrigation, activités agricoles et industrielles. Une démarche globale est indispensable.
Cette question est particulièrement sensible sur le territoire du SCOT des Coteaux du Savès. En effet, qu’il s’agisse
de la quantité de la ressource, de sa qualité, de l’organisation de sa gestion, les gestionnaires du territoire sont
constamment confrontés à des ajustements et à l’évolution des politiques.
3.3.1 qualité des cours d’eau et des nappes
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3.3.2 ressource en eau potable
L’alimentation en eau potable du territoire est différente suivant les communes :
• à L’Isle Jourdain, un captage dans les eaux de surface de la Save exploitées en régie par la commune
fournit l’eau pour l’ensemble des besoins : habitat et activités
• Fontenilles est alimentée par le Syndicat des coteaux du Touch
• Ségoufielle est en régie communale.
• toutes les autres communes du SCOT des Coteaux du Savès sont alimentées par l’eau de la Barousse, en
provenance des Pyrénées, acheminée par conduite fermée par le syndicat des eaux de la Barousse
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Syndicats d’eau potable de rattachement
La capacité actuelle du réseau de la Barousse est limitée, même si en 1999, un renforcement du réseau a été réalisé
jusqu’à Marestaing. Il n’a pas été prévu pour une augmentation de la population aussi rapide.
La marge de manœuvre pour le Syndicat des Eaux concernant la desserte de nouveaux habitants est de + 1000
personnes. Cette capacité ne prend pas en compte l’ouverture de futures zones d’activités qui sont également
consommatrices d’eau. Un diagnostic concernant l’état des lieux et l’étude des capacités du Syndicat des Eaux
Barousse Comminges Save a été lancé en 2007 et va durer environ un an et demi.
Cette insuffisance de ressource en eau pourrait avoir des répercussions sur la capacité d’accueil. Certaines zones
à urbaniser prévues dans les documents d’urbanisme pourraient ne pas être ouvertes à l’urbanisation à cause
du manque d’eau. La question de l’alimentation en eau potable est donc une question centrale qui devra être
particulièrement prise en compte lors de l’élaboration du ScoT.
3.3.3 périmètres de protection des captages d’eau potable
Le seul captage d’eau potable alimentant le territoire est celui de L’Isle Jourdain. La mise en place du périmètre de
protection du captage est en cours.
Autant il est aisé de délimiter un périmètre rapproché, autant il est ardu de protéger un périmètre éloigné. En effet
plusieurs bassins versants sont concernés : celui de la Save et celui de ses affluents : la Boulouze, le Gay et l’Hesteil.
Il s’agit de bassins versants largement occupés par une agriculture intensive.
Le Plan d’Action Territoriale – PAT Save Boulouze
Une action coordonnée et concertée entre agriculteurs, agence de l’eau Adour Garonne, administrations : DRAF,
DDASS et le gestionnaire du captage d’eau potable –la commune de L’Isle Jourdain, a été engagée fin 2008 pour
une durée de 5 ans. Elle porte sur les bassins versants en amont du captage d’eau potable de la Save, ceux de La
Boulouze et du Gay et prend la forme d’un Plan d’Action Territoriale –PAT. Ce plan d’action a pour objectifs d’atteindre
une meilleure qualité de l’eau de la Save au point de captage AEP, en diminuant les pollutions par les produits
phytosanitaires. Ce plan intègre des actions en zone agricole et en zone non agricole. Six points de suivi de la qualité
de l’eau sont mis en place sur le réseau hydrographique. Le PAT implique des modifications de pratique de la part de
tous les acteurs du territoire : agriculteurs, collectivités, ménages.
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Il visera notamment à
• raisonner l’usage de certains intrants agricoles et des produits phytosanitaires utilisés par les ménages et
les collectivités (désherbants, pesticides…)
• restaurer le maillage de haies,
• aménager l’emplacement des bandes enherbées
• promouvoir une gestion spécifique des surfaces enherbées, gel, prairies
3.3.4 Eau pour l’irrigation
L’irrigation est un atout pour l’agriculture locale. La ressource existante provient de la Save alimentée par le système
du canal de la Neste et des nombreuses retenues collinaires.
Cette ressource doit être valorisée au mieux et les surfaces irrigables doivent être préservées de l’urbanisation,
d’autant plus si elles relèvent d’un périmètre syndical autorisé.
3.3.5 le syndicat intercommunal de gestion et valorisation de la save Gersoise.
Diagnostic : la Save, une rivière qui bénéficie d’une gestion coordonnée depuis 1974
Le syndicat intercommunal de gestion et valorisation de la Save Gersoise regroupe 20 communes riveraines de la
Save, de l’Aussoue et de la Lieuze.
Plusieurs communes du SCoT y sont adhérentes : Auradé, Endoufielle, L’Isle Jourdain, Marestaing, Ségoufielle.
Entre 1999 et 2004, la Save a bénéficié d’un contrat de rivière à l’échelle du bassin versant. Les objectifs du contrat
sont :
• améliorer la qualité de la ressource Save pour préserver les usages actuels et réduire l’eutrophisation,
• améliorer le mode de gestion quantitative de la ressource
• restaurer et entretenir la Save et ses affluents dans le respect de l’équilibre et dans le but de reconstituer
et maintenir une ripisylve de qualité. des écosystèmes
• améliorer la prévention du risque lié aux inondations
• revaloriser l’image des rivières du bassin et améliorer leur attractivité
• mettre en place une structure de gestion pérenne à l’échelle du bassin de la Save.
Le montant des travaux programmés représente plus de 11
millions d’euros sur 5 ans.
Afin d’harmoniser le traitement du cours d’eau sur l’ensemble
de son linéaire, une Charte de Qualité Save a été établie
et signée en 2003 par les représentants des 3 syndicats
assurant la gestion de la Save.
Dans ce contrat, le SIGV a mis en place un programme pluri
annuel de restauration pour la Save Gersoise.
Ainsi un programme de travaux est défini sur la période 20062010 et comporte notamment les travaux suivants pour la
Save:
• Entretien de la ripisylve des berges de la Save,
débroussaillage et abatage sélectif, élagage, enlèvement
d’embâcles, (L’Isle Jourdain en 2006, Marestaing en 2007, Ségoufielle en 2010)
• entretien des chemins de randonnées ouverts par le Syndicat
Pour le territoire du SCoT il s’agit d’un chemin à Marestaing, proche de la chaussée sur la Save, d’un chemin à L’Isle
Jourdain du petit Quintaret à la base de loisirs..
Comme les cours d’eaux gérés par le syndicat sont non domaniaux, le syndicat a établi un dossier de Déclaration
d’Intérêt Général, en vue de pouvoir intervenir sur les berges chez les propriétaires riverains.
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→ Enjeu : la save, est un élément clé du système hydro écologique
du territoire, sa gestion coordonnée et la prise en compte de toutes les
dimensions (biodiversité, eau potable, irrigation, loisirs…) est importante
pour le territoire.
→ Enjeu : les besoins en eau vont augmenter
Au regard des prévisions d’accueil de population et d’accueil d’activités, il est clair que les besoins en eau vont
augmenter, besoins en eau potable comme en eau brute.
L’augmentation des besoins ne se limite pas au territoire du SCOT. Le syndicat de la Barousse comporte 80
communes, il est confronté à une forte augmentation des besoins sur Gimont (installation d’industries agro
alimentaires) et sur les cantons de Samatan et Lombez qui connaissent également une forte croissance de
population.
En 2007, il restait un potentiel d’alimentation de 1000 équivalent habitants pour l’ensemble des 80 communes.
Au regard de la prospective démographique et des projets de zones d’activité – notamment ceux du plan RN 124
- cette marge de manœuvre est apparue clairement insuffisante lors des ateliers du SCOT.
Ainsi une étude des besoins est en cours de façon à mettre en place l’approvisionnement nécessaire.
3.3.6 Les objectifs du SDAGE Adour Garonne – section Garonne
Le SDAGE actuellement en vigueur est celui de 1996. Un grand chantier de révision du SDAGE a été entrepris en
2005. Il est soumis à la Directive Cadre sur l’Eau qui se donne pour objectif une bonne qualité des eaux de surface
et souterraine en 2015 dans toute l’Europe.
Soumis à la consultation du public courant 2008, le SDAGE devrait être approuvé en 2009. Globalement sur le bassin
de la Garonne, dont fait partie le territoire du SCOT des Coteaux du Savès, il est prévu un bon état en 2015 de 36%
des masses d’eaux superficielles (cours d’eau et lacs) et de 54% des masses d’eau souterraines.
L’état des lieux du SDAGE a fait ressortir :
• une altération marquée de la qualité des eaux en particulier des affluents de la Garonne dans l’agglomération
toulousaine ainsi que sur les rivières de Gascogne
• une fragilité des ressources pour la production d’eau potable à partir des eaux superficielles (rivières de
Gascogne, Garonne moyenne, Ariège)
• un déficit en eau en période d’étiage, se traduisant par un débit d’objectif d’étiage non garanti et par une gestion
de crise fréquente principalement sur la Garonne moyenne et les rivières de Gascogne
• une perturbation de la qualité biologique des cours d’eau par des aménagements hydroagricoles en particulier
sur les rivières de Gascogne.
Par rapport aux enjeux identifiés, le SDAGE propose plusieurs réponses :
• réduire l’impact des activités humaines sur les milieux aquatiques
• gérer durablement les eaux souterraines, préserver et restaurer les fonctionnalités des milieux aquatiques et
humides
• assurer une eau de qualité pour les activités et autres usages (AEP, baignade, loisirs)
• maitriser la gestion quantitative de l’eau dans la perspective du changement climatique
• créer les conditions favorables à une bonne gouvernance.
S y n d i c a t M i x t e d u S C oT d e s C o t e a u x d u S a v è s - R a p p o r t d e p r é s e n t a t i o n - S C oT a p p r o u v é - d é c e m b r e 2 0 10 - p 3
Etat Initial de l’Environnement
3.3 RESSOURCE EN ENERgIE
3.3.1 l’évolution des modes de vie et de la consommation des ménages français
augmente les besoins en énergie
En France chaque année, les besoins en énergie
fossile et électrique augmentent de plus de 2 %, du
fait de l’accroissement de la population et des modes
de vie énergivores non compensés encore par les
avancées technologiques.
L’habitat et le tertiaire, puis les transports, se placent
en tête des secteurs les plus consommateurs :
• le secteur résidentiel et tertiaire constitue le
secteur qui consomme le plus d’énergie en Midi
Pyrénées (44%).
• Le deuxième poste est lié aux transports (34%)
avec lui aussi une forte augmentation depuis 1990
due à la croissance préoccupante du transport
routier.
Les impacts des combustibles fossiles sur le
changement climatique, la qualité de l’air et la santé
publique sont importants.
Parallèlement les dépenses de consommation
des ménages augmentent à prix constants entre
2000 et 2004 avec des distances parcourues
quotidiennement de plus en plus longues et des
logements qui coûtent de plus en plus.
3.3.2 Energies renouvelables : un potentiel très peu exploité qui laisse des marges de
développement élevées.
Les économies d’énergies et l’utilisation des énergies renouvelables ont un double effet :
• solidarité écologique avec la planète,
• solidarité sociale et économique avec les ménages.
Des orientations pourront être données dans le cadre du Document d’Orientations Générales du SCOT car les élus
ont en effet manifesté la volonté de mettre en œuvre une politique commune énergétique.
Sur le territoire du SCOT, plusieurs démarches ont été initiées dans ce sens, soit de manière individuelle, soit en lien
avec la politique du Pays Portes de Gascogne, principalement sur la question du solaire.
Des sociétés commencent à contacter les propriétaires privés et les collectivités pour installer des panneaux solaires
sur les espaces agricoles.
Selon la SAFER, 5 à 6 projets solaires photovoltaïques sont en cours dans le Gers, de l’ordre de 50 ha en
moyenne.
Le règlement des zones de développement solaire n’est pas du niveau de compétences des SCOT aujourd’hui,
contrairement au ZDE, zones de développement éolien. L’axe principal reste les économies d’énergie (exemples :
isolation des bâtiments) avant de s’attaquer au développement de ces implantations.
Pour l’éolien, il semble que les vents ne correspondent pas à un développement sur le territoire. Pourtant il y a 2
siècles les moulins fleurissaient…
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Etat Initial de l’Environnement
3
→ Enjeu : la lutte contre le changement climatique, les économies
d’énergie et le développement des énergies renouvelables
L’objectif national de division par 4 des émissions de gaz à effet de serre sera renforcé par la loi suite aux
Grenelles de l’Environnement avec des objectifs à suivre : par exemple, maison économe en énergie avec un
objectif de consommation maximum de 50 kw / m² / an.
Le développement des énergies renouvelables constitue un des axes importants de la politique européenne en
matière de lutte contre le changement climatique. La directive 2001/77/CE fixe l’objectif d’élever à 21% la part de
l’électricité produite à partir de sources d’énergie renouvelables dans la consommation brute d’électricité en 2010
pour l’UE-25, avec des objectifs différenciés par Etat membre
3.3.3 aménager et construire pour économiser l’espace et l’énergie constituent l’enjeu
majeur sur le territoire du sCOT
Le logement et la voiture particulière offrent les plus gros potentiels de réduction dans leur utilisation quotidienne et
surtout au moment d’investir en profitant des incitations fiscales.
Les ateliers du SCOT ont mis en avant l’enjeu lié aux transports collectifs et à un urbanisme de proximité, un vrai
défi pour préserver la qualité de vie des générations futures :
• limiter l’utilisation de la voiture individuelle et les transports routiers,
• mettre en place une démarche bioclimatique et durable pour les bâtiments.
Les économies d’énergie réalisées feront diminuer la facture énergétique locale autant du côté des collectivités
que des consommateurs privés. Mais l’incitation ou l’exemple donné par la collectivité publique restent toujours
nécessaires pour faire évoluer les comportements individuels.
Note 2008 de l’IFEN Institut Français de l’Environnement
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Etat Initial de l’Environnement
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4. POLLUTIONS - NUISANCES
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Etat Initial de l’Environnement
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4.1 NUISANCES SONORES
Sur le territoire, l’augmentation constante du trafic routier accentue les
nuisances liées au bruit.
Les principales sources de bruit sont les nuisances sonores liées aux infrastructures de transport et aux activités
industrielles. On estime que les transports routiers et ferroviaires sont respectivement responsables de 85% et 15%
du bruit des transports terrestres.
Le territoire du SCOT est concerné par le classement acoustique des infrastructures de transport terrestres et à
l’isolation acoustique des bâtiments dans les secteurs affectés par le bruit.
Ce classement de la catégorie 1 (la plus bruyante) à la catégorie 5 (la moins bruyante) porte sur les voies interurbaines
assurant un trafic journalier supérieur à 50 trains .
Suivant le classement lié à un niveau de bruit, les constructions des bâtiments d’habitations, d’enseignements, de
santés, de soins et d’actions sociales ainsi que les bâtiments d’hébergements à caractère touristique à construire
dans les secteurs, doivent présenter un isolement acoustique et être situé à une distance minimum.
2 Arrêté du 0 mai 99 relatif aux modalités de classement des infrastructures de transports terrestres et à l’isolement acoustique des bâtiments d’habitation dans les secteurs affectés par le bruit
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Etat Initial de l’Environnement
Niveau sonore de
référence laeq (6
h-22 h) en db (a)
Niveau sonore de
référence laeq (22
h-6 h) en db (a)
Catégorie de
l’infrastructure
largeur maximale des secteurs
affectés par le bruit de part et d’autre
de l’infrastructure (1)
L > 81
L > 76
1
d = 300 m
76 < L ou à 81
71 < L ou à 76
2
d = 250 m
70 < L ou à 76
65 < L ou à 71
3
d = 100 m
65 < L ou à 70
60 < L ou à 65
4
d = 30 m
60 < L ou à 65
55 < L ou à 60
5
d = 10 m
() Cette largeur correspond à la distance comptée de part et d’autre de l’infrastructure.
→ Enjeu : localiser les lieux de vie loin des voiries, favoriser les
déplacements vélos et piétons pour les courtes distances
L’augmentation du trafic routier est annoncée. L’accessibilité du territoire en voiture va être améliorée avec les
projets d’aménagements prévus (déviation de Léguevin, de Fontenilles, mis en 2x2 voies de la RN 124) et aura
pour conséquence l’augmentation du trafic et donc des nuisances sonores sur les abords de ces axes.
La prise en compte dès aujourd’hui de ces futurs projets d’infrastructures doit orienter les autres projets pour limiter
les nuisances sonores :
• surveillance des zones exposées au bruit
• localisation des zones d’urbanisation loin de ces routes
• projets d’aménagement des voiries pour limiter la vitesse
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Etat Initial de l’Environnement
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4.2 POLLUTION DE L’AIR
la qualité de l’air fait l’objet d’une attention croissante en raison de ses
effets sur la santé et le climat.
Les activités humaines sont toutes sources de pollution de l’air. Les transports et l’habitat en sont les sources
principales avant l’industrie, les productions d’énergie électrique, le traitement des déchets et l’agriculture.
En effet, les émissions totales de gaz à effet de serre (GES) ont diminué en France de 0,8 % entre 1990 et 2004, mais
celles dues à l’habitat et à la mobilité des personnes ont augmenté.
Les impacts des combustibles fossiles sur le changement climatique, la qualité de l’air et la santé publique sont donc
importants.
→ Enjeu : limiter les nuisances liées aux transports et à l’habitat
La prise en compte dès aujourd’hui des futurs projets d’infrastructures doit orienter les autres projets pour limiter
les nuisances liés au transports et à l’habitat :
• Développer un urbanisme de proximité pour favoriser les déplacements vélos et piétons
• Eloigner des carrefours et des axes à trafic dense les équipements pour des populations sensibles :
hôpitaux, crèches, écoles
• Mettre en place une démarche bioclimatique pour les bâtiments
4.3 DECHETS
pour préserver l’environnement et économiser les ressources
naturelles, le développement d’une politique de gestion des déchets est
primordial.
La quantité totale de déchets produits chaque année en France est d’environ 600 millions de tonnes dont 40 millions
de tonnes de déchets ménagers et assimilés constituées de déchets pris en compte par les collectes traditionnelles
et sélectives de déchets.
Ils comprennent les déchets de l’activité quotidienne des ménages (la production d’ordures ménagères suivrait une
augmentation annuelle de 1,5 %) et les déchets non ménagers collectés.
Les inconvénients et les nuisances qui résulteraient d’une élimination défectueuse et d’une valorisation incomplète
des déchets sont nombreux :
• pollutions diverses,
• gaspillage de ressources en matière première et en énergie,
• incidence négative sur la balance commerciale, dégradation du cadre de vie.
Le Plan Départemental des Déchets Ménagers et Assimilés du Gers couvre les déchets produits par les ménages
ainsi que tous les déchets qui peuvent être traités dans les mêmes installations (voir annexe), les gisements des
déchets du BTP non pris en charge par le Plan départemental de gestion du BTP et les déchets automobiles.
La commune de Fontenilles est rattachée au Sivom du canton de St Lys dans la Haute-Garonne pour la collecte
(transport à l’incinérateur du Mirail) et le tri sélectif : ramassage en porte à porte dans des conteneurs individuels et
en conteneurs collectifs pour les riverains non accessibles. Une déchetterie est à la disposition de la population pour
l’apport volontaire des encombrants, déchets verts, bois, métaux, accumulateurs etc.
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Etat Initial de l’Environnement
Sur les communes du Gers, la collecte et le tri sont assurés par le SICTOM EST (MAUVEZIN) : porte à porte à
L’Isle Jourdain intra muros, conteneurs pour les villages et la campagne. Le traitement est assuré par le Syndicat
Mixte Départemental TRIGONE. La déchetterie cantonale, gérée par le SICTOM, fonctionne depuis quelques mois
au PONT PEYRIN. La Communauté de Communes de la Save Lisloise en donnant un terrain du Parc d’Activités, a
facilité grandement cette réalisation, devenue une absolue nécessité. Les prévisions de développement à l’horizon
2020 nécessiteront un agrandissement de cette déchetterie et un autre point à localiser sur le territoire, avec une
bonne accessibilité à l’étude.
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→ Enjeu : la réduction et la valorisation des déchets pour faire face
aux nouveaux besoins à venir.
Le développement d’une politique de gestion des déchets est axée sur trois orientations fondamentales :
• réduire à la source, la production des déchets en agissant prioritairement sur la conception des produits,
sur les procédés de fabrication et sur les modes de consommation,
• accroître la récupération et la valorisation des déchets,
• traiter de façon satisfaisante les déchets qui ne peuvent être valorisés : 8 % des 40 millions de
tonnes sont mis en décharge, tandis que 27 % sont incinérées, 7 % subissent un traitement biologique
(compostage ou méthanisation) et 8 % sont triées en vue de la valorisation matière.
La réduction et la valorisation des déchets constituent un progrès car aujourd’hui un habitant produit en moyenne 360
kg de déchets/an, soit deux fois plus qu’il y a 40 ans.
Le Plan départemental donne plusieurs recommandations en particulier pour inciter à une consommation responsable
par une exemplarité des collectivités, par exemple :
• lancer des campagnes d'information auprès du public sur le tri sélectif, le compostage individuel et la
réduction des déchets à la source.
• assurer la mise en place des commissions locales d'information et de surveillance, regroupant les milieux
associatifs, les spécialistes indépendants puis assurer au public une information la plus large possible,
• Inciter dès à présent les collectivités compétentes à engager une réflexion en vue de la recherche de
nouveaux sites en attente de la mise en oeuvre de nouvelles techniques de traitement des déchets ménagers
et assimilés, solutions alternatives qui seraient moins dommageables pour la protection des riverains et de
l'environnement.
En ce qui concerne les déchets de chantier du BTP, rappelons que le tonnage de ces déchets est plus important que
celui des déchets ménagers. Par conséquent, sur un territoire aussi dynamique en terme de construction, l’élimination
de ces déchets de chantier et leur valorisation est un enjeu primordial.
4.4 ASSAINISSEMENT
Pour les communes, l’assainissement est assuré de la même manière que pour l’approvisionnement en eau potable.
Les équipements sont les suivants :
• Beaupuy, Clermont Savès, Auradé ne disposent pas d’équipement collectif
• Razengues : projet de petite station pour le centre du village
• Monferran Savès, station à lagunage 400 eq/hab, une augmentation à 800eq/hab est programmée pour
le bourg.
• Marestaing dispose d’un lagunage pour 100eq /hab qui va doubler
• Endoufielle lagunage de 250eq/hab, la capacité maximale est atteinte
• Pujaudran lagunage de 230 eq/hab encours de réhabilitation par système d’épandage sur lit de roseaux
(500 EA, extension à 600 EA (janvier 2010)
• Lias actuellement 400 eq/hab, facilement extensible
• Castillon-Savès : une station d’épuration avec projet de lagunage naturel
• Frégouville : projet d’extension
• L’Isle Jourdain : assainissement collectif avec une capacité pour 10 000 habitants
• Ségoufielle : 1 200 eq/hab, suffisante
• Fontenilles : réseau d’assainissement collectif desservi par 3 stations d’épuration : village, les Genêts et
station intercommunale de Cantelauze, cette dernière à saturation.
Un collecteur de grande capacité est à l’étude (Conseil Général de la Hte Garonne) de Bonrepos sur l’Aussonnelle pour rejoindre le collecteur du Grand Toulouse, récupérant au passage les effluents de Fontenilles (opérationnel en 2013). En attendant, la
commune est en relation avec le CG pour savoir comment faire évoluer sa station..
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Etat Initial de l’Environnement
En ce qui concerne l’assainissement non collectif, les Syndicats des eaux de la Barousse et du Touch pour toutes les
communes adhérentes et les deux communes de L’Isle Jourdain et Ségoufielle assurent le service SPANC (Service
Public d’Assainissement Non Collectif ).
Certaines installations ont été contrôlées (S. des eaux de la Barousse, globalement 90% des installations sont nonconformes, c’est-à-dire qu’elles fonctionnent mais ne sont pas aux normes actuelles. Parmi elles 10% des installations
mettent en danger la santé publique. L’action du Syndicat se concentre sur ces points noirs : préconisations, aides
attribuées, en vue d’une mise en conformité des installations dans les quatre ans) sur les autres les premiers contrôles
démarrent en début d’année 2010.
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Etat Initial de l’Environnement
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5- RISQUES
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Etat Initial de l’Environnement
5.1 RISqUES NATURELS
L’élaboration d’un document d’urbanisme se fait en connaissance des risques présents sur le territoire. Ces risques
sont pris en compte dans des politiques spécifiques, cependant, le SCOT a vocation à construire un projet de
territoire, prenant en compte au mieux la santé publique et la sécurité des personnes et des biens.
5.1.1 risques d’inondation
Les caractéristiques topographiques et climatiques du département du Gers engendrent des crues océaniques
brutales, violentes et rapides.
Les zones inondables impactent de vastes pans du territoire, dont certains centres urbanisés : L’Isle Jourdain,
Fontenilles.
Les risques d’inondation proviennent des crues de la Save, de l’Aussonelle, du Courbet et de la Boulouze.
Un nouveau type d’inondation apparaît en tête de bassin versant où se combinent des phénomènes de débordement
des cours d’eau et de ruissellement des eaux de pluies en surface.
La commune de L’Isle Jourdain est dotée d’un Plan de Prévention des Risques d’Inondation. Le plan délimite les
zones exposées aux risques et définit des mesures de prévention, de protection et de sauvegarde des personnes
et des biens.
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Etat Initial de l’Environnement
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→ Enjeu, le risque inondation est bien pris en compte dans les différentes
procédures
La protection contre le risque inondation combine, les PPRI, la prévention des crues et les plans communaux de
sauvegarde.
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5.1.2 risque d’incendie
A ce jour le risque d’incendie est faible, il n’est cependant pas à négliger dans un contexte de changement climatique.
Il est important de limiter l’urbanisation au cœur des bois.
Risques de feu 13 Août 2004
Risques de feu 13 Août 2003
Année considérée comme normale
Année de sècheresse qui sera la normale en 2050
5.1.3 Risque retrait gonflement des argiles
Les communes du SCOT sont toutes soumises à un plan de prévention des risques retrait gonflement d’argile. Ce
plan prévoit notamment un certain nombre de règles sur les modes de construction et sur la distance de plantation
des arbres par rapport aux bâtiments.
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Etat Initial de l’Environnement
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Extrait du dossier risque à l’attention des constructeurs
5.1.4 prise en compte du réchauffement climatique
Le plan climat et la stratégie nationale d’adaptation soulignent le fait que les épisodes de sécheresse vont être plus
fréquents et plus longs. Il met également en avant que les évènements climatiques de type inondation ou tempêtes
auront une occurrence plus grande et une intensité accrue.
Il est donc souligné dans la stratégie nationale qu’il faut absolument éviter de créer de nouvelles constructions
dans les zones inondables, dans les zones soumises au risque incendie et de prendre toutes mesures techniques
nécessaires à la construction sur les sols argileux soumis au retrait et gonflement.
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Etat Initial de l’Environnement
5.2 RISqUES TECHNOLOgIqUES
Le territoire du SCOT n’est pas concerné par le risque de rupture de barrage, ni le risque nucléaire.
En revanche quatre installations classées présentent des risques technologiques : Total infrastructure Gaz à Lias,
Agro doc à Monferran Savès (classé SEVESO), la Cascap et Darris à L’Isle Jourdain. Les deux derniers sont en
milieu urbain.
Des études de risques plus poussées ont été menées et donnent des précisions sur les périmètres concernés par
le risque :
5.1.5 risques liés au transport de marchandises.
Le dossier des risques majeurs établi par la préfecture du Gers, fait l’état du risque lié au transport de matières
dangereuses par la route, aucune commune du SCOT n’est concernée. Par contre plusieurs d’entre elles le sont par
le risque lié au transport de gaz.
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Etat Initial de l’Environnement
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Le Dossier Communal Synthétique des Risques Majeurs - DCS a pour objectif d’informer et de sensibiliser la
population de la commune sur les risques naturels et technologiques encourus et sur les mesures de sauvegarde
destinées à s’en protéger. Les documents cartographiques de ce dossier n’ont de valeur réglementaire ni pour
l’occupation des sols ni en matière de contrats d’assurance.
Le DCS ne peut donc pas être opposable à un tiers ni se substituer aux règlements en vigueur (notamment pour la
maîtrise de l’urbanisme).
Dans le territoire du SCOT des Coteaux du Savès la commune de L’Isle Jourdain a établi un Dossier Communal
Synthétique des risques – DCS.
Pujaudran, Lias et Monferran-Savès disposent d’un Porter A Connaissance de l’Etat en vue de l’établissement
d’un DCS.
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Etat Initial de l’Environnement
→ Enjeu : des risques maîtrisés, à prendre en compte dans le sCOT
Le territoire est soumis à des risques de natures différentes. Ces risques sont bien pris en compte dans des documents
règlementaires qui s’imposent aux projets d’aménagement.
Le SCOT, en se conformant strictement aux plans de prévention, assurera une bonne prise en compte de la sécurité
des personnes.
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Etat Initial de l’Environnement
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6 . VIE QUOTIDIENNE
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Etat Initial de l’Environnement
6.1 PAySAgE
Ce chapitre est particulièrement important. En effet la qualité du paysage et le maintien de l’identité de ce territoire au
travers du développement qu’il accueille est une motivation majeure des Elus du territoire du SCoT.
« Maintenir la qualité paysagère – conserver notre identité », cela est possible, et cela passe par la détermination
très précise de ce qui fait la caractéristique de cet espace et des lieux « intouchables » ou toute urbanisation ferait
basculer un grand pan de territoire dans la banalisation informe du tissu péri urbain qui s’est développé depuis 3
décennies autour de l’agglomération de Toulouse.
L’étude du paysage a donc été faite dans ce sens, bien sûr en s’appuyant sur les grandes caractéristiques qui sont les
fondements d’un paysage : le relief, la composition géologique qui donne des formes de paysage caractéristiques,
l’utilisation du sol par les activités humaines mais surtout par un travail croisé très conséquent.
Un travail de repérage de terrain, à plusieurs saisons, du bureau d’étude, doublé d’un travail de hiérarchisation et
de cartographie réalisé par les élus au sein de chaque commune a mis en exergue les caractéristiques majeures du
paysage. Celles-ci ont donc la double entrée : « théoriques » issues du travail d’expert et telles qu’elles sont perçues
localement avec toute la dimension historique, culturelle et traditionnelle liée à la connaissance locale approfondie.
plusieurs unités de paysage aux richesses nuancées
Le territoire du Scot comporte quatre grandes unités paysagères. D’Est en Ouest : les terrasses garonnaises à
Fontenilles et Pujaudran, la côte tolosane, la vallée de la Save, les côteaux de Gascogne.
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Etat Initial de l’Environnement
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→ les terrasses de la Garonne
D’un relief très plat, correspondant aux quatrièmes terrasses de la rive gauche de la Garonne, elles sont parcourues
de cours d’eau qui sinuent et qui ont creusé de petites vallées est-ouest : l’Aussonelle et le ruisseau des Crabères
à Fontenilles, le Courbet à Pujaudran. Les sols de terrasses peu riches sont utilisés par des exploitations d’élevage
bovins et ovins principalement et quelques parcelles de grande culture.
→ la côte toulousaine
Un relief culminant à 340 mètres qui sépare nettement la plaine de la Garonne de l’ensemble de l’éventail gascon
issu du plateau de Lannemezan. Reliefs pentus et nature de sol peu riche n’ont pas généré le développement des
cultures. Cette côte présente une occupation boisée importante qui se termine au Nord par la forêt de Bouconne.
Les villages y sont perchés, orientés vers l’Est et le Sud. C’est le cas de Pujaudran-centre historique, de Lias, et on
retrouve cette même situation plus au sud : Saiguède, Bonrepos sur Aussonelle…
→ la vallée de la save
On distingue ici volontairement la vallée de la Save, en fait le lit majeur de la Save, et les coteaux qui bordent cette
vallée que l’on a appelé les coteaux de Gascogne, même si d’un point de vue géomorphologique, les seconds
n’existent que par la présence de la première.
La Save sur le territoire du SCoT est dans son régime de plaine, elle parcourt plus de 14km sur ce territoire, la largeur
de la plaine varie entre 1 km à Endoufielle et 1.5 km à Ségoufielle.
Largement inondable, elle a été longtemps bordée de prairies humides et d’un système bocager. La gestion
des inondations et notamment la volonté de protéger certaines terres a été à l’origine de la création de casiers
d’inondation. Il s’agit d’un réseau de levées de terres et de vannes qui permettent d’évacuer plus vite les eaux des
parcelles, voire de les protéger de l’inondation. Ces levées de terre sont occupées par des haies arborées créant un
paysage particulier, très cloisonné.
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Etat Initial de l’Environnement
L’habitat s’est installé en bordure immédiate du lit majeur, sur un léger talus, que ce soit sous formes de domaines
tel le château des Quintarets à L’Isle Jourdain, de fermes mais également les bourgs principaux tels L’Isle Jourdain,
et Ségoufielle. De la même façon la route principale de la vallée – RD 634 rive droite est installée sur un talus, lui
conférant une position légèrement dominante ouvrant des vues très larges sur la plaine.
Elle est bordée de coteaux très doux largement occupés par l’agriculture, qui confèrent un caractère homogène et
champêtre à ces paysages.
L’impression générale est celle d’un paysage « tenu », ni friche, ni déprise agricole.
En aval de L’Isle Jourdain, les perceptions sont plus brouillées depuis la RN 124, car l’urbanisation s’est étendue de
façon diffuse, mais presque continue le long de la voie. De ce fait les perceptions les plus globales sont possibles
depuis la route qui relie L’Isle Jourdain à Ségoufielle rive gauche.
→ les coteaux de Gascogne
Ces formations sont issues de l’érosion de la Save au cours des différentes périodes interglaciaires, chaque versant
de la vallée de la Save étant lui-même sillonné par l’érosion de petits cours d’eau perpendiculaires à la vallée
principale.
Cet ensemble a généré une succession de lignes de crêtes et de petits vallons.
Plusieurs villages se sont positionnés sur les promontoires qui dominent la vallée de la Save et sur les crêtes
attenantes : Marestaing, Endoufielle, Auradé, Monferran Savès, Clermont Savès.
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Etat Initial de l’Environnement
3
Structure type d’une vallée gersoise (extrait de l’atlas des paysages du Gers – CAUE 2, arbre et paysage 2)
→ Enjeux : les points clés du paysage à préserver et à valoriser
- Les routes de crête qui offrent des itinéraires panoramiques au paysage renouvelé à chaque saison au gré des
cultures et magnifiés par tout changement de lumière
- Les points de vue panoramiques
- Certains seuils paysagers qui permettent de découvrir d’une part la vallée de la Save, d’autre part la plaine
Garonnaise
- Les points de vue sur les silhouettes de village depuis la vallée : Marestaing, Auradé, Monferran,
- La localisation de l’habitat sur des éperons ou des crêtes, mais jamais sur des pentes
- L’importance de maintenir des zones agricoles conséquentes entre deux zones agglomérées
- Le rôle de la végétation : alignements de chênes le long des voies, haies qui sont autant d’écrins naturels aux
prairies d’élevage, anglades qui bordent les rivières et ajoutent une valeur cachet à la présence de l’eau.
- Les Arbres remarquables, tels le bouquet de pins parasols à Ségoufielle, des alignements de pins parasol à
Fontenilles, le chêne bi-centenaire qui marque l’entrée du Gers à Pujaudran ou les alignements de saules têtards
à L’Isle Jourdain et à Endoufielle.
- Petites routes bordées de végétations qui sinuent le long des vallées comme à Fontenilles, Pujaudran, L’Isle
Jourdain et dans tous les villages.
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Etat Initial de l’Environnement
6-2 ACCES A LA NATURE
Le territoire du SCOT regroupe plusieurs sites pour les loisirs
La carte ci-dessous montre les différentes échelles d’accès à la nature sur le territoire du SCOT :
• échelle européenne : chemin de St Jacques de Compostelle
• échelle métropolitaine : la forêt de Bouconne, le lac et le golf de L’Isle Jourdain
• échelle du bassin de vie : chemin de randonnées le long de la Save, Bois de Goujon
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L’accès facile et public à la nature a bien été repéré par les communes comme un service incontournable de l’accueil
de nouvelles populations et complémentaire d’une activité agricole pérenne.
Les cartes de chemins de randonnées existants dans les communes montrent ces efforts.
→ Enjeu : se soucier de l’accès à la nature en aménageant d’autres
sites pour les nouveaux habitants.
Aujourd’hui, de nombreux sites sont privés et non accessibles. Il faudrait des espaces de proximité sans avoir à
prendre la voiture quotidiennement.
Mettre en réseau l’ensemble des chemins de randonnée existants ou à créer sur chaque commune pour faire un
réseau intercommunal est la future étape des élus du SCOT.
Le plan de circulation de L’Isle Jourdain (en cours) prévoit de relier les quartiers existants ou nouveaux quartiers à
un espace vert.
En dehors de la forêt de Bouconne qui constitue un lieu de fréquentation mixte entre habitants de la métropole
et habitants du territoire SCOT, les élus mettent la priorité sur l’accès local à la nature en lien avec les nouvelles
opérations d’urbanisation sans chercher à répondre à la demande grandissante de la métropole pourtant de plus en
plus « proche en temps » avec la mise en service de la déviation de Léguevin.
Fontenilles
Chemin de Saint-Jacques à Monferran-Savès
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Etat Initial de l’Environnement
6-3 PATRIMOINE CULTUREL, ARCHITECTURAL
les formes urbaines et bâties historiques constituent un patrimoine
local bien ancré.
Bien repérées dans l’Atlas des paysages du Gers réalisé par le CAUE, les formes des villes et villages du Gers
s’appuient sur la géomorphologie des sites sur lesquels ils s’inscrivent.
Que ce soient les villages-église comme à Clermont Savès, Razengues ou Beaupuy, les villages-rue, les plus
nombreux ici comme à Auradé, Pujaudran, Ségoufielle, Lias, Marestaing, Frégouville ou Endoufielle ou les bourgs
constitués comme Monferran Savès, ancienne bastide, L’Isle Jourdain, ancien Castelnau ou Fontenilles, ils participent
à la qualité du paysage.
→ villages église
Clermont-Savès
Razengues
Beaupuy
→ villages rue
Auradé
Pujaudran
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Etat Initial de l’Environnement
Auradé
Pujaudran
Marestaing
Endoufielle
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→ bourgs constitués
Monferran-Savès
Fontenilles
L’Isle-Jourdain
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Etat Initial de l’Environnement
les silhouettes, les entrées de bourgs et villages participent de la
complémentarité ville-campagne, caractéristique du patrimoine local
Qu’elles soient sur les lignes de crêtes ou sur les pentes, les silhouettes des bourgs font partie d’un paysage séculaire
qui a peu évolué en 800 ans.
Les entrées de ville dans la vallée de la Save ou la plaine garonnaise ont toujours un premier plan agricole ou naturel
qui montre bien la complémentarité, bâtie et non bâtie des approches des villages et bourgs.
le patrimoine bâti : abbaye, église, château
L’Isle-Jourdain
Marestaing
Monferran-Savès
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Etat Initial de l’Environnement
Si le patrimoine bâti protégé est peu important sur le territoire, la qualité du patrimoine bâti « ordinaire » non protégé
reste une caractéristique à prendre en compte comme ressource locale.
→ Enjeu : revitaliser les centres bourgs, valoriser le patrimoine bâti et
les espaces publics est un préalable pour un développement durable
des communes.
Pour préserver les ressources et économiser l’espace « construire la ville sur la ville » et faire du « renouvellement
urbain » est une priorité.
Il s’agit d’optimiser les espaces déjà artificialisés du territoire pour améliorer les aménités et les services déjà
rendus aux populations en les adaptant aux nouvelles exigences des habitants qui sont de plus en plus urbaines :
monter des opérations d’ensemble en centre bourg pour les logements, les services, les équipements et espaces
publics.
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Etat Initial de l’Environnement
3
→ Enjeu : la qualité des extensions urbaines et des points de vue est
primordiale pour conserver cette qualité patrimoniale
1- Prendre conscience de ces ressources comme d’un patrimoine spécifique à valoriser est la première
étape de sensibilisation pour les élus car la forme des bourgs et villages peut évoluer très vite sous la pression
des projets d’urbanisation et d’équipement.
Les enjeux paysagers et patrimoniaux les plus forts se situent aux points de rencontre entre les projets locaux
(extension des bourgs, projets d’habitat, projets économiques, d’infrastructures routières….) et les lieux paysagers
stratégiques (cônes de vision, points de vue, entrées de ville…).
2- Réfléchir aux liaisons et aux espaces à préserver de toute construction ou équipement et penser à des
aménagements à étaler dans le temps.
Bien traiter l’aménagement des extensions urbanisées, les entrées de ville, préserver des coupures vertes
stratégiques et des cônes de vision constituent des orientations qui devront guider le projet des élus pour le
SCOT.
Monter des opérations d’ensemble avec un schéma global d’organisation pour prendre en compte et permettre
l’évolution dans le temps des projets et des représentations est une nécessité que les élus ont manifestée dans
leur volonté d’orienter le SCOT pour un « aménagement durable ».
Vallée de la Save depuis la route de Clermont-Savès à Lisle-Jourdain
La «côte toulousaine» depuis Pujaudran
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Etat Initial de l’Environnement
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7. TRAME NATURELLE PAYSAGERE ET
AGRICOLE
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Etat Initial de l’Environnement
3
PREAMbULE
L’état initial de l’environnement et le diagnostic ayant été formalisés pendant l’année 2007 en même temps que
l’élaboration du PADD (débattu en comité syndical du 11 février 2008) et les élections du printemps 2008 ayant
amené quelques changements au niveau des élus, le lancement du DOG a été l’occasion de renforcer les données
communales et d’impliquer les nouveaux élus.
Dans le cadre des ateliers organisés pour travailler sur le futur DOG, les élus ont souhaité approfondir leur
connaissance de la trame naturelle, paysagère et agricole pour maintenir les grands équilibres entre espaces
urbains et à urbaniser et les espaces naturels, agricoles et forestiers. Ils ont souhaité construire les synergies entre
l’organisation de l’espace urbain et la préservation d’une trame naturelle, agricole et paysagère, garante de la qualité
du territoire.
Par ailleurs, la volonté d’anticiper, dans la mesure du possible, le projet de loi Grenelle de l’Environnement a guidé
la définition de cette trame en se référant aux orientations nationales pour la préservation et la restauration des
continuités écologiques (TVB : trame verte et bleue).
Deux ateliers spécifiques ont été organisés pour discuter de cette trame en juillet 2008 et septembre 2008 où les
élus, les partenaires publics associés et les associations locales et départementales concernées ont débattu sur les
enjeux de cette trame.
Le bureau d’étude a fourni aux communes un fond cartographique et une légende spécifique comme support de tout
ce travail pédagogique qui a duré une année de juin 2008 à juin 2009 ;
Un travail spécifique a été demandé aux élus de chaque commune, à réaliser avec les partenaires locaux qu’ils
souhaitaient (chasseurs, pécheurs, agriculteurs, promeneurs…) pour faire un état des lieux précis et détaillé de
tous les éléments qui pouvaient entrer dans la constitution de cette trame. En effet, l’étude spécifique sur les zones
humides conduite par le Département du Gers ne permettait ce détail d’informations.
Plusieurs allers-retours ont eu lieu pendant cette année qui ont permis une meilleure compréhension de cette trame
à plusieurs niveaux :
• entre les élus de chaque commune, de nombreux échanges ont eu lieu pour se mettre d’accord sur les
éléments à faire figurer pour chaque carte et pour finaliser la version finale qu’ils proposaient à mettre en
commun dans le cadre du SCOT
• entre les élus des 14 communes lors des réunions des élus du SCOT qui ont permis de réaliser les écarts
entre chaque commune et peu à peu un consensus commun sur les éléments à prendre en compte
• entre les élus et le bureau d’étude pour bien comprendre la légende et le niveau de précision ainsi que les
implications de cet état des lieux dans les prescriptions du DOG.
Il a donc été convenu que ces cartes figureraient dans le rapport de présentation et qu’elles n’auraient donc pas de
valeur prescriptive. Elles serviront de support aux prescriptions du DOG (cartes et textes), de manière complémentaire
aux données recueillies dans les documents d’urbanisme communaux ou auprès des différents organismes, dans le
cadre de la rédaction du diagnostic et de l’état initial de l’environnement.
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Etat Initial de l’Environnement
7.1 TRAME NATURELLE
la constitution de cette carte a permis de mettre en lumière
• les petites mares et les plans d’eau qui ont une incidence sur la régulation de la gestion globale des eaux
• les ruisseaux permanents que les élus ont bien identifiés, qu’ils soient recensés comme cours d’eau
permanents ou intermittents au niveau national
• les ripisylves associées avec les dénominations locales d’ « anglade » ou « moullière »
• Les prairies humides, au-delà de celles répertoriées
• Les boisements publics et privés
• Les maillages de haies
• Les couloirs de déplacement de grande faune et les passages de faune sous la RN 124
• Les milieux naturels identifiés : pelouse, sèche, falaise calcaire…
• Les espaces à protéger particulièrement
Tous les éléments identifiés dans cette carte ont été pris en compte dans
le dOG et traduits avec 2 niveaux de prescriptions
• espaces à protéger de toute urbanisation : interdiction, localisation à la parcelle
• espaces à protéger particulièrement : maintien ou rétablissement
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Etat Initial de l’Environnement
7.2 TRAME PAySAgERE
Cette carte regroupe les éléments de la trame paysagère et d’accès
public à la nature
• les routes panoramiques : les itinéraires d’intérêt paysager, nombreux sur ce territoire très vallonné, ont été
identifiés mettant en avant de nombreux tronçons avec leurs vues panoramiques à préserver
• les points de vue remarquables sur le grand paysage, la silhouette d’un village ou un élément
caractéristique
• les éléments remarquables du paysage et du patrimoine
• les points paysagers inesthétiques : rares, ils sont localisés sur les entrées de ville de L’Isle Jourdain
• les coupures vertes à maintenir : elles concernent de grands paysages principalement agricoles que les élus
veulent préserver du mitage ou des espaces à préserver d’urbanisation entre deux bourgs ou hameaux
• les espaces de loisirs aménagés ou à aménager
• les chemins de randonnées, pistes cyclables ou équestres
• les chemins ruraux
Tous les éléments identifiés sur cette carte ont été intégrés dans des
prescriptions spécifiques au niveau du DOG
Les élus ont souhaité préserver de manière durable les éléments déjà identifiés mais aussi poursuivre la démarche
d’inventaire initiée dans le cadre du SCOT dans les documents d’urbanisme communaux et de l’enrichir d’actions
d’aménagement dans le cadre de la mise en œuvre du SCOT, en particulier au niveau de :
• la liaison intercommunale des chemins de randonnées
• la protection des vues panoramiques paysagères ou patrimoniales
• les éléments et les sites remarquables à valoriser principalement à proximité de ces deux types d’axes de
découverte du territoire
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Etat Initial de l’Environnement
légende des éléments remarquables du patrimoine
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Etat Initial de l’Environnement
7.3 TRAME AgRICOLE
Cette carte traduit l’importance de l’espace agricole pour toutes les
communes
Elle est l’aboutissement de nombreuses discussions entre élus et agriculteurs (quelquefois ce sont les mêmes), mais
aussi les partenaires de la profession (chambre d’agriculture, SAFER, Association Régionale pour l’Environnement).
En effet, lors des ateliers de travail et des réunions entre élus, la notion de « qualité agronomique » des terres a
souvent été au centre des débats pour protéger de manière durable les espaces et la profession agricoles sur le
territoire et ne plus autoriser le mitage de ces espaces de qualité.
L’élaboration d’une « carte de qualité agronomique » a été proposée par les partenaires concernés mais il s’avère
que les données existantes sont souvent trop anciennes et que l’établissement de cette carte « officielle » n’a pas
été possible à ce jour.
Les élus ont donc décidé, commune par commune, de cartographier ces terres de « qualité agronomique » ainsi que
les zones agricoles qu’ils veulent particulièrement protéger. Cette carte n’a donc pas de valeur prescriptive car elle
reste tout de même subjective mais, même si les surfaces sont irrégulières d’une commune à l’autre, elle montre
l’ampleur de la volonté des élus de protéger durablement ces espaces et de ne pas perturber le fonctionnement
agricole par un développement périurbain non contrôlé.
Les zones bénéficiant d’un aménagement ou équipement agricole ont été cartographiées, que ce soit pour
l’irrigation ou le drainage, ainsi que la localisation des sièges d’exploitations. De la même manière, ces zones ne
sont pas retranscrites de manière stricte dans les prescriptions, tout d’abord car elles ne correspondent pas toujours
exactement aux zonages déclarés par la chambre d’agriculture et puis parce que les élus veulent une réflexion plus
approfondie avec les agriculteurs et la profession agricole.
En effet, les élus souhaitent engager dans le cadre de la mise en œuvre du SCOT un « programme pour l’agriculture »,
fondamental pour l’avenir du territoire.
A ce titre, ce projet mérite de travailler de manière plus rapprochée et suivie avec la profession agricole dans les
mois qui suivront l’approbation du SCOT.
Le DOG traduit tout de même fortement la volonté de protection de l’agriculture, puisqu’il propose d’agir sur la
trame agricole, naturelle et paysagère pour préserver un espace agricole pérenne, limiter la perturbation de son
fonctionnement par la périurbanisation et économiser cette ressource non renouvelable.
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BIBLIOGRAPHIE
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2008
- Rapport d’activité 2006 et 2007, DIREN Midi Pyrénées, 2007, 2008
- SDAGE 1996 et orientations fondamentales du futur SDAGE, comité de Bassin Adour Garone,
5 déc 2005
- Développement Durable Midi-Pyrénées, Région Midi Pyrénées, 2007
- Territoires Durables Midi-Pyrénées, ARPE Midi Pyrénées, 2009
- Schémas départementaux d’élimination des déchets ménagers et assimilés du Gers et de la
Haute-Garonne
- Schémas départementaux des carrières du Gers et de la Haute-Garonne
- Reconnaissance paysagère du département de la Haute Garonne, CAUE 31, 1991
- Références méthodologiques : méthodologie pour l’évaluation des Scot au regard des
principes du développement durable, DIREN Midi Pyrénées
- Schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux, comité de bassin Adour Garonne,
1996 et projet de révision
- Diagnostic Agricole sur le territoire du SCOT, Chambre d’agriculture du Gers, janvier 2008
- Etude préalable à la mise en place d’un Agenda 21 sur le territoire du SCOT, Ecole d’Ingénieurs
de Purpan, avril 2008
- IFEN Institut Français de l’Environnement: les ménages acteurs des émissions de GES,
décembre 2006
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Partie 4. Evaluation environnementale
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Evaluation environnementale
4
Introduction
S y n d i c a t M i x t e d u S C oT d e s C o t e a u x d u S a v è s - R a p p o r t d e p r é s e n t a t i o n - S C oT a p p r o u v é - d é c e m b r e 2 0 10 - p151
4
Evaluation environnementale
la préservation de la trame naturelle, agricole et paysagère est choisie
comme grande orientation du sCOT pour préserver les grands équilibres
et garantir un aménagement durable, face à l’évolution de la trame
urbaine.
la trame urbaine composée par les espaces urbanisés des villes, bourgs et villages est reliée par le maillage
routier.
Les communes dans l’élaboration de leur document d’urbanisme ont élaboré des projets urbains qui se traduisent
par les zonages correspondants aux espaces urbanisés (zones urbaines, zones d’activités ou zones d’habitat diffus)
ou à urbaniser. Pour les communes n’ayant pas de PLU, l’analyse des photos aériennes et des cartes IGN permet de
compléter le bâti existant sur la zone y compris avec les sièges d’exploitations agricoles.
la trame naturelle, agricole et paysagère, conjonction des trames vertes et bleues du Grenelle de l’environnement,
est un système complexe et hiérarchisé qui s’articule à la trame urbaine.
C’est pourquoi les élus ont souhaité mieux connaître cette trame, comprendre comment elle était constituée pour mieux
maîtriser son évolution et respecter les espaces non bâtis nécessaires aux vocations agricoles, environnementales
et sociales.
Le travail communal réalisé, a été traduit par plusieurs cartes d’état des lieux incluses dans l’état initial de
l’environnement. A partir de cet état des lieux, le travail sur le DOG a permis de mieux comprendre le fonctionnement
et les fragilités de cette trame.
Le choix final des prescriptions et recommandations du DOG ont été établis dans l’objectif de protéger
l’environnement.
Ainsi le SCOT, document d’urbanisme intercommunal, définit les caractéristiques du projet urbain et la maîtrise de
son impact sur la trame naturelle agricole et paysagère :
• en conservant intégralement les espaces de grand intérêt naturel,
• en veillant à la préservation des circulations entre ces espaces,
• en maîtrisant les rejets effectués par les zones urbaines dans le milieu naturel, en particulier : eaux pluviales
et de ruissellements, eaux usées.
L’évaluation environnementale qui suit, décrit et évalue les incidences notables que peut avoir le SCOT sur
l’environnement.
Elle présente les incidences positives et négatives des choix du SCOT ainsi que les mesures envisagées pour éviter,
réduire et, dans la mesure du possible, compenser les incidences négatives.
Elle présente par ailleurs les indicateurs environnementaux de suivi qui serviront de support à la mise en œuvre du
SCOT ainsi qu’au suivi-évaluation piloté par le Syndicat Mixte des Coteaux de Savès.
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Evaluation environnementale
4
1. les incidences, les mesures, les
indicateurs
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4
Evaluation environnementale
1.1 LES MILIEUX NATURELS, LA bIODIVERSITé, LE
CHANgEMENT CLIMATIqUE
→ les incidences positives
Parmi les principales prescriptions du DOG du SCOT concernant les milieux naturels, la biodiversité et le changement
climatique, figurent :
• la protection contre toute urbanisation des espaces d’intérêt écologique d’intérêt majeur :
• ceux déjà répertoriés (forêt de Bouconne, Bois de Goujon), et en cours (zones humides de Save et
Noailles)
• la protection contre toute urbanisation de tous les boisements de la côte tolosane,
• non répertoriés et non protégés aujourd’hui en dehors de certains documents d’urbanisme communaux
(comme espace boisé classé)
• la meilleure connaissance et la préservation (maintien ou rétablissement) des autres réservoirs de
biodiversité :
• autres boisements et zones humides (zones inondables, prairies humides, mares ou plans d’eau
colonisés par la nature, ripisylve ou anglade), pelouses sèches.
• la meilleure connaissance et la préservation (maintien ou rétablissement) des corridors écologiques
entre ces réservoirs :
• corridors aquatiques, corridors de déplacement de grande faune, maillage de haies, alignements d’arbres
• la meilleure connaissance et la préservation (maintien ou rétablissement) de la « nature ordinaire » :
• haies, bosquets, arbres isolés, ruisseaux ou canaux dont les rives accueillent de la végétation spontanée
→ les incidences négatives du sCoT
Les incidences négatives du SCoT qui peuvent être identifiées sont les suivantes :
• La consommation et la fragmentation d’espaces naturels liée au développement de l’urbanisation et au
renforcement des sites d’accueil d’activités économiques ( 650 ha environ pour l’habitat et les activités);
• La consommation d’espaces naturels et la coupure de corridors écologiques et de couloirs de déplacement
de grande faune, liés à la mise à 2 fois 2 voies de la RN 124 entre Léguevin et Gimont
• La pression supplémentaire sur les espaces naturels due à l’accueil de populations nouvelles pour l’habitat
et les loisirs.
• L’augmentation globale des effets du réchauffement climatique par les effets de construction de nouveaux
bâtiments ou infrastructures routières
→ les mesures destinées à éviter, réduire, ou compenser les incidences négatives du sCoT
Les mesures concernent :
• Le développement de l’urbanisation que ce soit pour l’habitat ou les activités économiques: le SCoT prévoit
un certain nombre de dispositions pour
• contenir l’extension de l’urbanisation dans les contours actuels : 9% de la surface totale, 76% pour les
espaces agricoles et 15% pour les espaces naturels.
Un tableau de suivi de consommation des espaces a été réalisé par les communes et validé pour l’approbation du
SCOT en décembre 2010. Il détaille par communes les différentes surfaces prises en compte ainsi que les définition
(voir tableau détaillé joint en annexe technique)
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4
A titre de comparaison
habitants emplois
espaces urbains
% espaces
naturels ou
boisés
% espaces
ouverts
dont
agricoles
15
76
%
communes
hectares
sCOT des
Coteaux de savès
14
24 000
15 500
4 600
9
Ca siCOval
36
25 000
70 000
33 000
20
CU du Grand
Toulouse
25
36 700
670 000
49
80
13
38
• organiser les extensions urbaines prévues, dans le temps et dans l’espace, pour une meilleure prise en
compte des espaces naturels et leur intégration dans les aménagements nouveaux
• éviter ou limiter la consommation et la fragmentation des espaces naturels, l’interruption des corridors
écologiques et les conséquences de l’urbanisation et des infrastructures routières sur le réchauffement
climatique
- instauration de « coupures vertes » localisées entre espaces urbains
- respect des 5 engagements de la charte de qualité environnementale du Plan RN 124 pour les pôles
économiques qui lui sont associés :
- respect de la trame naturelle, agricole et paysagère dans l’aménagement de tous les sites
économiques et de leurs abords : maintien ou rétablissement de haies naturelles, ripisylve, chemins
enherbés, arbres remarquables, couloirs de déplacement de faune
- instauration de passages de faune sous les infrastructures dans le cas de coupure des couloirs de
déplacement
- projets d’aménagement ou création de voirie intégrant la prise en compte de la sensibilité des milieux
naturels et la nécessité du maintien des échanges biologiques.
• orienter l’ouverture et la fréquentation des espaces naturels vers des activités de pédagogie et de
découverte de la nature ;
- le développement d’un réseau d’itinéraires de promenade et l’aménagement de sites pour l’accueil
du public qui permettent d’éviter la diffusion de celui-ci dans les milieux naturels.
- la mise en place de mesures spécifiques pour éviter ou réduire l’impact des aménagements sur les
milieux et les espèces
• ne pas accentuer les effets de la modification du climat :
- maîtrise et gestion du ruissellement des eaux pluviales,
- préservation des têtes de bassin de tout projet d’urbanisation.
- maîtrise des besoins en déplacements automobiles (cohérence entre urbanisation et desserte en
TC)
- incitation au développement de quartiers durables et à la recherche de l’efficacité énergétique dans
la construction des bâtiments
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Evaluation environnementale
→ les indicateurs de suivi
indicateur
Superficie globale
et localisation des
espaces naturels et
boisés identifiés
mesure, évaluation
Lors de l’élaboration,
modification ou révision
des documents
d’urbanisme
communaux
périodicité
Suivi régulier :
association dans le
cadre des documents
d’urbanisme
communaux et projets
d’aménagement
communaux et
intercommunaux
source d’information
Etat initial
Carte des la trame naturelle du 15 %
rapport de présentation
Carte des 2 types de protection
du DOG
Documents d’urbanisme
Evaluation tous les 2
ans
Superficie d’espaces
de nature et de bois
par habitant
prise en compte de la
biodiversité ordinaire
Evaluation tous les
6 ans
Inventaires
communaux
(identification des
milieux de biodiversité
ordinaire sur la carte
de la trame naturelle)
Evaluation tous les
6 ans
Carte des la trame naturelle du
rapport de présentation
Inventaire EIE, annexes
techniques et carte des la
trame naturelle du rapport de
présentation
Carte des 2 types de protection
du DOG
Evaluation tous les
6 ans
Etude du Conseil Général
Espaces ENS
Documents d’urbanisme
Carte des la trame naturelle du
rapport de présentation
Inventaire EIE, annexes
techniques et carte des la
trame naturelle du rapport de
présentation
Carte des 2 types de protection
du DOG
Documents d’urbanisme
Entretien / gestion
des zones humides
et bords de rivière
(Syndicat)
fragmentation des
espaces de nature et
de bois
Carte des la trame naturelle du 15 %
rapport de présentation
15 500
Carte des 2 types de protection habitants
du DOG
Lors des
nouveaux projets
d’aménagement :
habitat, équipement,
activités, commerces,
infrastructures...
Nb d’espaces de
nature ou de bois de
+ de 5ha, de zones
humides de + de 1ha
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Evaluation environnementale
4
1.2 LES RESSOURCES : SOL, SOUS-SOL, EAU, éNERgIE
→ les incidences positives
Parmi les principales prescriptions et recommandations du DOG du SCOT pour la préservation des ressources,
figurent :
■ Le maintien de l’activité agricole et des espaces agricoles qui passe par :
• la protection contre toute urbanisation des espaces agricoles de la côte tolosane
• la protection des espaces agricoles contre le mitage de l’urbanisation : arrêt des extensions urbaines,
affirmation de limites claires entre rural et urbain par les coupures vertes
• la protection contre l’artificialisation des meilleures terres agricoles et des terroirs spécifiques sauf exception
(proximité bourg ou intérêt général)
• la capacité à développer des activités d’élevage et le maintien des chefs lieux d’exploitation
• la possibilité de faire évoluer les bâtiments d’exploitation pour qu’ils s’adaptent aux normes et aux nouvelles
techniques de production
• la facilitation de l’exploitation agricole : pastillage autour des sièges d’exploitation, prise en compte de la
circulation des engins agricoles dans les aménagements urbains et de l’accessibilité aux lieux de production
et stockage, interdiction du mitage des terres agricoles, la limitation des conflits d’usage avec les riverains.
■ La pérennisation de la ressource en eau qui passe par:
• la protection des cours d’eau permanents et intermittents et des zones humides qui leur sont associées :
identité et continuité :
- entretien des berges et des ripisyvles (anglades)
- délimitation et caractérisation des zones humides : prairies, mares et plans d’eau colonisés par la
nature, réseau de fossés
- transformation interdite par remblaiement, affouillement, dépôt et changement d’affectation
- incitation fiscale et au non drainage, retournement ou plantation
- ouverture au public contrôlée : pédagogie à l’environnement, vigilance au piétinement
• une vigilance pour les deux communes alimentées par la Save car la ressource est fragile en quantité et
qualité : sécurisation du point de pompage des eaux à l’Isle Jourdain en lien avec le système de la Neste
• la gestion optimale des réseaux publics : réduction des fuites, économies d’eau
■ l’urbanisation limitée dans les contours actuels : 9% de la surface totale (75% pour les espaces agricoles
et 16% pour les espaces naturels).
■ Le développement de l’infrastructure ferroviaire et des services associés (navette, co-voiturage,
cheminements à pied, déplacements vélos) plutôt que le seul développement des infrastructures routières
très consommatrices d’espace. Cette orientation permet également la diminution des besoins en déplacement
automobile.
→ les incidences négatives du sCoT
Les incidences négatives du SCoT sur l’environnement qui peuvent être identifiées sont les suivantes :
■ une artificialisation et en conséquence l’augmentation de l’imperméabilisation des sols et un accroissement
du ruissellement liés à l’urbanisation nécessaire pour répondre aux objectifs envisagés de développement
démographiques, économiques et d’accessibilité routière :
• 8 à 10 000 habitants nouveaux, 5 à 6 500 logements produits, 400 à 500 ha environ pour l’habitat
• 1 200 à 1 800 emplois à créer, 200 à 250 ha environ prévus pour les zones d’activités
• la mise à 2 fois 2 voies de la RN 124 entre Léguevin et Gimont.
■ une augmentation des besoins en énergie et de la consommations d’eau potable. : L’objectif est
d’accueillir environ 8 à 10 000 habitants supplémentaires, soit, si l’on applique des consommations
S y n d i c a t M i x t e d u S C oT d e s C o t e a u x d u S a v è s - R a p p o r t d e p r é s e n t a t i o n - S C oT a p p r o u v é - d é c e m b r e 2 0 10 - p1 4
Evaluation environnementale
journalières moyennes comprises entre 150 l et 200 l, un volume consommé supplémentaire qui sera de 1
200 à 1 600 m3/jour. Pour les activités, les besoins sont difficilement quantifiables ; ils dépendent fortement
du type d’activité.
■ une dégradation de la qualité des eaux superficielles ou souterraines, si les eaux usées des zones
d’habitat ou d’activités ne sont pas traitées correctement.
→ les mesures destinées à éviter, réduire, ou compenser les incidences négatives du sCoT
Les mesures concernent principalement les prescriptions ou recommandations suivantes :
• le maintien global de l’extension de l’urbanisation dans les contours actuels (zones urbanisées et à
urbaniser) : 9% de la surface totale du territoire.
• L’incitation au renouvellement urbain et à la réhabilitation dans les centres : épuiser les solutions possibles
avant d’ouvrir les zones à urbaniser
• l’organisation des extensions dans le temps et dans l’espace et l’incitation à de nouvelles formes
d’habitat plus économes en espaces (habitat groupé, collectif ou intermédiaire) pour une meilleure prise en
compte de la ressource sol dans les aménagements nouveaux
• Les mesures pour éviter ou limiter la consommation et la fragmentation des espaces naturels, l’interruption
des corridors écologiques… (voir chapitre précédent).
• La protection des espaces agricoles et forestiers
- la protection contre toute urbanisation des espaces agricoles de la côte tolosane
- la protection des espaces agricoles contre le mitage de l’urbanisation
- la protection contre l’artificialisation des meilleures terres agricoles et des terroirs spécifiques.
- L’étude de la faisabilité de l’application du dispositif départemental de protection et valorisation des
espaces naturels, agricoles et forestiers péri-urbains (PAEN, loi de développement des territoires
ruraux du 23/02/05, ZAP Zone d’agriculture protégée)
• L’augmentation des besoins en eau potable sera compensée par :
- des économies de consommation d’eau : réduction des fuites, meilleurs rendements des réseaux de
distribution et des ouvrages, arrosage raisonné…
- le traitement des eaux pluviales collectées sur des parkings ou des toitures
- des investissements pour le syndicat de la Barousse pour répondre au besoin croissant en eau des
zones d’habitat et d’activités
- une sensibilisation de la population aux comportements économes : équipements adaptés et
incitation à la récupération de l’eau de pluie pour les usages extérieurs.
• Les orientations en matière d’économie d’espace et de maîtrise du ruissellement pluvial contribueront à
limiter les surfaces imperméabilisées et à réduire les impacts.
• La gestion et autant que possible la récupération des eaux pluviales sur les surfaces imperméabilisées en
crêtes et en tête de micro bassins versants pour ne pas accroître les risques de pollution et les phénomènes
de lessivage et d’érosion des sols.
• La participation à la lutte contre le changement climatique et la réduction de la consommation
d’énergie par :
- La maîtrise des besoins en déplacements automobiles (cohérence entre urbanisation et desserte
en TC)
- L’incitation au développement de quartiers durables et à la recherche de l’efficacité énergétique
dans la construction des bâtiments
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- La mise en place d’une stratégie pour exploiter le potentiel des énergies renouvelables de façon
concertée et pour éviter le développement anarchique des équipements.
→ les indicateurs de suivi
indicateur
Superficie globale des
espaces agricoles
Superficie agricole
utilisée
mesure, évaluation
périodicité
source d’information
Lors de l’élaboration, modification Suivi régulier :
ou révision des documents
association dans le
cadre des documents
d’urbanisme communaux
d’urbanisme communaux
Lors des nouveaux projets
et projets d’aménagement
d’aménagement : habitat,
communaux et
équipement, activités,
intercommunaux
commerces, infrastructures...
Evaluation tous les 3 ans
Tableau de consommation des
espaces (fin 2009)
RGA
RGA , Financement PAC, DDEA
Evaluation tous les 6 ans
Etat initial
76 %
Carte des la trame agricole du
rapport de présentation
Carte de protection des espaces
du DOG
Nombre d’actifs
agricoles
RGA 2000 : La SAU
représente 74% de la
surface totale, 15 847
ha
350 actifs en 2007.
valeur agronomique
des terres agricoles
Etudes à mener en partenariat
avec la profession
Evaluation tous les 6 ans
DDEA, Chambre Agriculture,
SAFER, ADASEA, SOLAGRO
N’existe pas
Evolution de la
l’urbanisation et de
construction
Surfaces aménagées ou
construites
Nombre de logements neufs
Evaluation tous les 2 ans
Documents d’urbanisme, DDEA,
SITADEL
9%d’espaces
urbanisés actuels
ou prévus dans les
documents d’urbanisme
communaux
qualité des eaux
superficielles
(cours d’eau, eau
de baignade) et
souterraines
Classe de qualité des différents
paramètres physico-chimiques
et hydrobiologiques : Nombre de
points de mesure altérés
Evaluation tous les 6 ans
Agence de l’eau, Conseil
Général, DDASS, DREAL
Qualité des cours d’eau
en Save Aussonnelle
prélèvement et
consommation d’eau
potable
Volume d’eau prélevé et volume
d’eau consommé par les
différentes structures
Evaluation tous les 6 ans
Syndicats, communes, DDASS
Rapport entre le volume
rendement des
réseaux de distribution consommé et le volume
produit
Evaluation tous les 6 ans
DDASS
DDASS
Communes
Communes
Gestion des eaux
pluviales
Nombre de projets ayant fait
l’objet de
mesures alternatives
d’assainissement pluvial
Evaluation tous les 6 ans
développement de la
production d’énergie
à partir de sources
renouvelables
Nombre de projets (construction
Evaluation tous les 6 ans
publique, habitat collectif,
lotissement) par type
d’installation : (chauffe eau
solaire, photovoltaïque, chaudière
bois,…)
ADEME, Conseil Général,
Conseil Régional, Pays Portes
de Gascogne
Transports collectifs
fréquentation des
transports collectifs
Nombre d’usagers sur les lignes
desservant le territoire : train,
bus, navettes
Autorités Organisatrices de
Transport ; Conseil régional,
général
développement
des réseaux de
déplacement doux
Linéaire des chemins de
Evaluation tous les 3 ans
randonnées, liaisons piétonnes et
cyclables crées
Evaluation tous les 3 ans
Communes, Communauté de
Communes, Pays
S y n d i c a t M i x t e d u S C oT d e s C o t e a u x d u S a v è s - R a p p o r t d e p r é s e n t a t i o n - S C oT a p p r o u v é - d é c e m b r e 2 0 10 - p1 4
Evaluation environnementale
1.3 LES POLLUTIONS ET NUISANCES : NUISANCES SONORES,
POLLUTION DE L’AIR, DéCHETS, ASSAINISSEMENT
→ les incidences positives du scoT
Sont prévues dans le SCOT des dispositions qui auront des incidences positives quant aux nuisances sonores, à
la pollution de l’air et à l’émission des gaz à effet de serre :
• La mise en œuvre d’une politique d’urbanisme qui prend en compte les déplacements:
- prise en compte de la question des déplacements et de l’accessibilité (articulation avec les transports
en commun départementaux et régionaux, cheminements doux…) dans la localisation des grands
projets, équipements, infrastructures
- localisation des plus importantes extensions urbaines en corrélation avec une accessibilité TC ou
modes doux (arrêt bus, stationnements vélos…)
- limitation des déplacements voitures dans les bourgs et villages par une organisation urbaine
adaptée (urbanisme de proximité)
- organisation du stationnement dans les cœurs de villages ou les extensions
- proposition de hiérarchisation du réseau routier intercommunal
• Le développement des modes de déplacement doux et des différents systèmes de transports
collectifs
- renforcement de l’attractivité de l’infrastructure ferroviaire de l’Isle Jourdain, de l’intermodalité et du
développement urbain autour de la gare
- évolution des pôles-relais (Monferran-Savès, Pujaudran, Ségoufielle), mais aussi Fontenilles vers
un fonctionnement de pôles d’échange pour la mobilité (rabattement, navettes, TAD)
- développement de l’inter modalité des stationnements
- étude de faisabilité d’un plan territorial des déplacements à l’échelle du SCOT
Le SCoT ne préconise pas d’orientations spécifiques en matière de gestion des flux de déchets. Une extension de la
déchetterie est à prévoir avec un autre point à localiser.
Il prévoit par contre dans ses prescriptions, la création et la réhabilitation des stations d’épuration communales et
intercommunales ainsi que le suivi du contrôle de l’assainissement non collectif pour éviter la dégradation de la
qualité des eaux superficielles ou souterraines
→ les incidences négatives du sCoT
Le développement de l’urbanisation et la mise en service des nouvelles infrastructures routières (déviation de
Fontenilles, poursuite de l’aménagement de la RN 124) entraînera une hausse du trafic routier, à l’origine de
nuisances sonores, de pollution de l’air supplémentaires pour les populations riveraines des grands axes.
Le développement de l’urbanisation (habitat, équipements, services, activités) se traduira par une augmentation des
déchets et des eaux usées produites avec un risque potentiel plus élevé de dégradation des nappes phréatiques
et de la qualité des eaux potables ou de baignade.
→ les mesures destinées à éviter, réduire, ou compenser les incidences négatives
L’accompagnement de la mise en 2 fois 2 voies de la RN 124 entre Léguevin et Gimont et de la déviation de
Fontenilles tiendra compte des nuisances sonores et de la pollution de l’air liées au trafic :
• éloignement, le plus possible, des nouvelles zones d’habitat et des équipements scolaires, sanitaires et de
santé des sources sonores pour éviter les merlons anti-bruit.
En conformité avec le plan départemental des déchets, un effort important doit être porté sur la réduction à la source
des déchets, comme sur la valorisation afin de limiter le traitement des déchets consommateur d’énergie et souvent
source de risques de pollution. Par exemple :
• La distribution de composteurs individuels,
• La réalisation d’une campagne d’information sur les déchets.
Pour pallier le risque de dégradation des nappes phréatiques et de la qualité des eaux potables, le DOG
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Evaluation environnementale
4
prévoit :
• La sécurisation du point de pompage des eaux de la Save à L’Isle Jourdain
• La gestion concertée dès la ressource par les différents gestionnaires et usagers de l’eau : communes,
syndicats, régies, agence de l’eau, agriculteurs
• La création ou réhabilitation des stations d’épuration communales et intercommunales
• Le suivi du contrôle de l’assainissement non collectif (SPANC)
La gestion (récupération et traitement) des eaux pluviales sur les surfaces imperméabilisées est un dispositif pour
ne pas accroître les risques de pollution et les phénomènes de lessivage et d’érosion des sols.
→ les indicateurs de suivi
indicateur
mesure, évaluation
périodicité
Transports collectifs
fréquentation des
transports collectifs
Nombre d’usagers sur
Evaluation tous les
les lignes desservant le
3 ans
territoire : train, bus, navettes
développement des
réseaux de déplacement
doux
Linéaire des chemins
de randonnées, liaisons
piétonnes et cyclables crées
développement des
voiries bruyantes (routes,
voies ferrées)
Linéaires de voies bruyantes
Trafic journalier moyen
annuel
source d’information
Autorités Organisatrices de
Transport ;: Conseil régional,
général
Evaluation tous les
3 ans
Communes, Communauté de
Communes, Pays
Evaluation tous les
6 ans
DDEA, DREAL, Conseil
Général, ORAMIP, ADEME,
Observatoire régional des
transports Midi Pyrénées,
Classement acoustique des
Infrastructures
Evolution des déchets
produits
Nombre de tonnes collectés
et traités par an
Evaluation tous les
3 ans
SICTOM Est, Conseil
Général, Plan Régional, et
Départemental d’élimination
des déchets, ADEME
dispositifs
d’assainissement
autonome contrôlé
% des installations
d’assainissement individuel
contrôlées, et % mises aux
normes
Evaluation tous les
3 ans
Communauté de communes,
SPANC
Evaluation tous les
3 ans
Communauté de communes,
gestionnaires, DDASS
dispositifs
d’assainissement collectif
Nb d’ installations
d’assainissement collectif
Nb de dispositifs aux normes
Etat initial
qualité des eaux
superficielles (cours
d’eau, eau de baignade) et
souterraines
Classe de qualité des
différents paramètres
physico-chimiques et
hydrobiologiques : Nombre
de points de mesure altérés
Evaluation tous les
6 ans
Agence de l’eau, Conseil
Général, DDASS, DREAL
Qualité des cours
d’eau en Save et
Aussonnelle
Gestion des eaux
pluviales
Nombre de projets ayant fait
l’objet de
mesures alternatives
d’assainissement pluvial
Evaluation tous les
6 ans
Communes
Communes
S y n d i c a t M i x t e d u S C oT d e s C o t e a u x d u S a v è s - R a p p o r t d e p r é s e n t a t i o n - S C oT a p p r o u v é - d é c e m b r e 2 0 10 - p161
4
Evaluation environnementale
1.4 LES RISqUES : NATURELS, INDUSTRIELS, TRANSPORTS
DE MATIèRES DANgEREUSES
→ les incidences positives du sCoT
Les incidences positives du SCoT sont les suivantes :
• la préservation et l’entretien des cours d’eau, des champs d’expansion, des crues et des zones humides :
zones inondables, prairies humides, mares ou plans d’eau colonisés par la nature, ripisylve ou anglade
• Le respect des Plans de Prévention des risques sécheresse et mouvements de terrain dans tout projet
de construction en particulier celles relatives à l’adaptation des fondations et aux qualités de structures des
bâtiments
• La participation à la lutte contre le réchauffement climatique qui, par les excès météorologiques, augmentent
tous les risques naturels (inondation, sécheresse, mouvements de terrain, incendie ).
• La meilleure connaissance des quatre installations qui présentent des risques technologiques dont deux
sont en milieu urbain et la possibilité envisagée de manière concertée et si nécessaire dans le cadre du projet
autour de la gare de délocaliser la CASCAP .
→ les incidences négatives du sCoT
• Les incidences négatives de l’urbanisation, des infrastructures, équipements et activités économiques
sont :
- l’artificialisation des cours d’eau et de leur bassin versant
- l’augmentation de l’imperméabilisation des sols
- l’accroissement des ruissellements et des débits
→ les mesures destinées à éviter, réduire, ou compenser les incidences négatives
Les mesures sont les suivantes :
• L’urbanisation limitée dans les contours actuels en dehors des zones inondables et la préservation des
têtes de bassin de tout projet d’urbanisation.
• La limitation des surfaces imperméabilisées et la maîtrise et la gestion du ruissellement des eaux
pluviales,
• les aménagements de nouvelles infrastructures traversant des zones inondables seront réalisés de manière
à réduire au maximum les impacts sur l’écoulement des crues. Les projets assureront la transparence
hydraulique totale des ouvrages de franchissement.
Les communes, d’une manière générale, dans leur projet de développement veilleront à ne pas modifier l’impact sur
les crues et à ne pas exposer les biens et les personnes aux inondations.
→ les indicateurs de suivi
indicateur
Evolution des surfaces
imperméabilisées
Gestion des eaux
pluviales
mesure, évaluation
périodicité
Evaluation des surfaces
Evaluation tous les
imperméabilisées dans les nouveaux
6 ans
projets d’aménagement et d’urbanisme
Nombre de projets ayant fait l’objet
de mesures de réduction de surfaces
imperméabilisées
Nombre de projets ayant fait l’objet
de mesures alternatives de gestion
du pluvial
Evaluation tous les
6 ans
source
d’information
Etat initial
Communes, EPCI
Communes, DDEA
S y n d i c a t M i x t e d u S C oT d e s C o t e a u x d u S a v è s - R a p p o r t d e p r é s e n t a t i o n - S C oT a p p r o u v é - d é c e m b r e 2 0 10 - p16 2
Evaluation environnementale
4
1.5 LA VIE qUOTIDIENNE : LE PAySAgE, L’ACCèS à LA
NATURE, LE PATRIMOINE
→ les incidences positives du scoT
La grande qualité paysagère du territoire dépend de sa trame agricole, naturelle, forestière et paysagère.
La reconnaissance et la préservation de cette trame ont été élaborées par chaque commune dans le cadre des
travaux du SCOT pour :
• préserver les grands équilibres entre espaces urbains et à urbaniser et les espaces naturels, agricoles et
forestiers et ainsi garantir un aménagement durable
• inventorier et protéger les paysages remarquables et les paysages « ordinaires »
• développer les conditions d’accès du public à la nature et aux loisirs
• respecter les objectifs relatifs à la prévention des risques.
La gestion de la trame paysagère ainsi que les conditions d’accès du public à la nature intègrent la meilleure
connaissance et la valorisation des patrimoines paysager, bâti et urbain au niveau communal, car à ce jour peu sont
classés et protégés :
• inventorier, protéger et mettre en valeur les patrimoines et sites bâtis remarquables et « ordinaires »,
vecteurs d’identité du territoire :
- bâtiments ou ensembles de bâtiments de caractère monumental ou vernaculaire (moulin, pigeonnier,
château, parc, chapelle, croix…), ensembles urbains, naturels patrimoniaux (motte féodale, bastide,
village-rue, village- église, hameau, abord de village…)
- alignement d’arbres, arbres remarquables, formations particulières…
• développer les liaisons intercommunales des chemins de randonnées le long de ces patrimoines pour les
valoriser
• préserver les vues publiques sur les routes de crête
• conserver les points de vue panoramiques sur les paysages naturels et agricoles, les silhouettes et entrées
de ville
→ les incidences négatives du scoT
Outre les incidences sur le milieu naturel et agricole (voir mesures associées dans les chapitres concernés), le
développement urbain a des incidences sur le paysage et en particulier
• La transformation des paysages aux abords des bourgs, hameaux et des routes : bâtiments commerciaux,
industriels, panneaux publicitaires…
• La suppression de cônes de vision et de coupures vertes
→ les mesures destinées à éviter, réduire, ou compenser les incidences négatives du scoT
Les mesures proposées sont les suivantes :
• La préservation par les documents d’urbanisme de certains tronçons non construits sur les routes de crêtes
et itinéraires panoramiques
• La protection des vues par les moyens réglementaires à disposition des communes comme : zones non
constructibles, protection d’un cône de vision, création d’un espace public aux emplacements emblématiques,
limitation des hauteurs de construction, positionnement des constructions de façon à laisser le point de vue
ouvert, réglementation des hauteurs et de la nature des clôtures
• L’incitation des communes à prendre en compte leur petit patrimoine dans les documents d’urbanisme
(carte de la trame paysagère et d’accès public à la nature) : attention particulière pour les projets en relation
visuelle de ces éléments remarquables
• L’affirmation de limites naturelles, agricoles et urbaines en préservant des « coupures vertes »
S y n d i c a t M i x t e d u S C oT d e s C o t e a u x d u S a v è s - R a p p o r t d e p r é s e n t a t i o n - S C oT a p p r o u v é - d é c e m b r e 2 0 10 - p16 4
Evaluation environnementale
• Le traitement paysager des projets situés dans des emplacements stratégiques :
- parties perceptibles depuis les routes des bâtiment ou des zones d’activités (respect des vues, des
mouvements naturels de terrain et de la topographie),
- respect des vues sur les silhouettes de bourgs
→ les indicateurs de suivi
Les indicateurs proposés sont les suivants :
indicateur
mesure, évaluation
source
d’information
Etat initial
Evaluation tous les
3 ans
Communes, EPCI,
SDAP, DDEA,
DREAL
Carte de la trame
paysagère ainsi que
les conditions d’accès
du public à la nature
Evaluation tous les
3 ans
Communes, EPCI,
SDAP, DDEA,
DREAL
Carte de la trame
paysagère ainsi que
les conditions d’accès
du public à la nature
préservation des cônes
de vue
Nombre et linéaire des itinéraires
d’intérêt majeur, des points de vue
Evaluation tous les
panoramiques, entrées de ville et
3 ans
seuils paysagers identifiés : sur site et
permis de construire
Communes, EPCI,
SDAP, DDEA,
DREAL
Carte de la trame
paysagère ainsi que
les conditions d’accès
du public à la nature
Constitution du maillage
intercommunal de
chemins de randonnées
Nombre et linéaire des itinéraires
identifiés, nouvelles liaisons, accès et
stationnements crées
Communes, EPCI,
SDAP, DDEA,
DREAL
Carte de la trame
paysagère ainsi que
les conditions d’accès
du public à la nature
Evolution des
patrimoines bâtis et
paysagers reconnus et
protégés
Nombre et localisation des éléments
remarquables du paysage et du
patrimoine
périodicité
Evaluation des projets liés aux
protection et valorisation coupures identifiées : sur site et
des coupures vertes
permis de construire
Evaluation tous les
3 ans
S y n d i c a t M i x t e d u S C oT d e s C o t e a u x d u S a v è s - R a p p o r t d e p r é s e n t a t i o n - S C oT a p p r o u v é - d é c e m b r e 2 0 10 - p16 RAPPORT DE PRESENTATION
Partie 5. Résumé non technique
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Résumé non technique
5
1 Analyse de l’état initial
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Résumé non technique
5
1.1 L’ENVIRONNEMENT PHySIqUE : RELIEf, HyDROgRAPHIE,
géOLOgIE, CLIMAT
Le territoire du SCOT des Coteaux du Savès est situé à l’Est du département du Gers, en limite du système des
vallées gersoises de l’éventail gascon issu du plateau de Lannemezan.
Il est constitué d’une partie de la vallée de la save qui se déroule sur 14 km de long. Le fond de vallée, très large,
occupé par des sols alluviaux est encadré de coteaux en pentes douces.
A L’Est s’élève la côte tolosane, véritable limite géographique entre l’éventail gascon du Gers et la plaine de la
Garonne. Cette crête culmine à 340m et domine les plaines et terrasses riveraines.
Plusieurs cours d’eau sillonnent le territoire : les principaux sont la Save côté Gers et l’Aussonelle côté Haute
Garonne. Tous deux affluents rive gauche de la Garonne.
Ce réseau hydrographique est complété par la Boulouze, dont le bassin versant est en grande partie situé dans le
territoire du SCOT et par de petits ruisseaux, permanents ou intermittents.
le climat des Coteaux du Savès est sous une influence atlantique dominante, teintée de pointes de climat
méditerranéen. Il se caractérise par une température moyenne relativement douce : hivers doux, automnes
ensoleillés, « étés gascons ». Une pluviosité annuelle de 600mm à 700mm proche de celle du Lauragais. La côte
tolosane joue un véritable rôle de barrière climatique et il n’est pas rare de trouver un temps différent de part et
d’autre de cette côte. Dans le contexte du changement climatique et du réchauffement, les épisodes climatiques
extrêmes vont s’intensifier, augmentant le nombre et l’intensité des risques sur le territoire, notamment inondation,
sècheresse, perte de fertilité des sols et érosion. Le réchauffement climatique aura également des conséquences sur
les étiages de la Save et donc sur l’alimentation en eau potable de la commune de L’Isle Jourdain.
1.2 L’ENVIRONNEMENT bIOLOgIqUE : MILIEUX NATURELS,
CORRIDORS éCOLOgIqUES
les milieux naturels remarquables : Le territoire du SCOT ne comporte aucun site Natura 2000 et n’est pas
concerné par une zone d’intérêt communautaire pour les oiseaux (ZICO). Dans l’aire du SCOT, on identifie deux
ZNiEff de type 1: la forêt de Bouconne, 2 705 ha, les bois de Goujon et de Bonrepos, 273ha.
les zones humides, milieux remarquables non protégés à ce jour, constituent une mosaïque de prairies et autres
zones en herbe, fossés, boisement et taillis humides, enjeu important sur le territoire : les zones humides de la Save
et de la Noailles sont en cours de classement en ZNIEFF.
Par contre, le territoire est sillonné de nombreux milieux naturels « ordinaires » qui abritent aussi la biodiversité.
Ce sont principalement des boisements. Leur répartition suit très clairement le relief orienté Nord-Est /Sud-Ouest,
créant une sorte de continuité naturelle le long de la côte tolosane : ces boisements ont été identifiés au niveau
régional comme corridor écologique. On retrouve également des boisements linéaires le long de la Save et le long
des cours d’eau principaux. La Boulouze, l’Aussonelle, l’Hesteil.
Les zones agricoles abritent aussi la biodiversité, principalement quand les secteurs de cultures sont entrecoupés
par des réseaux de haies, de bosquets, d’arbres isolés, de ruisseaux ou de canaux dont les rives accueillent de
la végétation spontanée. Cette trame verte de milieux naturels, associée à la trame bleue des cours d’eau sert de
réservoirs ou de corridor de biodiversité au milieu des zones cultivées ou urbanisées.
Certaines communes protègent les espaces naturels au travers des documents d’urbanisme : zones boisées, zones
inondables associées aux cours d’eau, trames de haies et quelques espaces ponctuels intéressants. l’élaboration
du sCOT a permis d’améliorer l’inventaire des ces milieux naturels ordinaires au niveau communal et a abouti à
la constitution de 3 trames qui servent de support aux prescriptions du DOG : les trames naturelles, agricoles et
paysagères.
1.3 LES RESSOURCES : SOL, SOUS-SOL, EAU, éNERgIE
Le territoire du SCOT des coteaux de Savès se caractérise encore aujourd’hui par la présence dominante des
espaces agricoles. La SAU représente 74% de la surface totale, soit 15 847 ha et 350 actifs en 2007. Ces surfaces
agricoles méritent d’être préservées pour les productions actuelles, majoritairement céréalières, qui en font une
des régions les plus compétitives du département, mais aussi pour les productions potentielles à venir comme la
production biologique ou l’agriculture périurbaine.
Les espaces urbanisés en 2010occupent près de 1300 hectares et les communes prévoient près de 775 hectares à
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Résumé non technique
urbaniser dont 550 ha pour l’habitat. Quand on sait que la consommation des dix dernières années était de 1 000m²
par foyer supplémentaire dont 600 m² pour l’habitat, on voit que les hectares prévus dépassent la prévision de
construction de nouveaux logements à l’horizon 2025.
Pourtant, même si la surface urbanisable augmente de près de 50 %, elle reste largement minoritaire comparée aux
espaces agricoles, mais aussi naturels et forestiers.
La synthèse fin 2010 sur les consommations d’espaces au niveau communal donne la répartition globale suivante :
• espaces urbains existants et projets (espaces urbanisés et prévus d’être urbanisés): 9 %
• espaces naturels et forestiers : 15 %
• espaces agricoles: 76 %
Une seule carrière d’argile à Auradé est exploitée par la société IMERYS depuis 2004 pour 23 ans pour une
superficie de 21ha environ. Les divers travaux routiers envisagés vont nécessiter un apport de matériaux (2x2 voies
RN 124, déviation de Fontenilles…). L’enjeu local est de maintenir l’accès à cette ressource sur le territoire vis-à-vis
des réaménagements fonciers en cours et en particulier ceux liés à la RN 124 proche du site d’Auradé
La production et distribution en eau potable du territoire est différenciée sur le territoire:
• à L’Isle Jourdain, un captage dans les eaux de surface de la Save exploité en régie par la commune fournit
l’eau pour l’ensemble des besoins : habitat et activités
• Fontenilles est alimentée par le Syndicat des coteaux du Touch
• Ségoufielle est en régie communale.
• toutes les autres communes du SCOT des Coteaux du Savès sont alimentées par l’eau de la Barousse, en
provenance des Pyrénées, acheminée par conduite fermée par le syndicat des eaux de la Barousse
Face à la croissance démographique et des activités, les différentes communes et syndicats ont prévu des travaux
pour assurer l’approvisionnement nécessaire. Les études sont en cours. Pour le seul point de captage local, la
sécurisation du point de pompage de L’Isle Jourdain est nécessaire car la qualité a été jugée « passable » en 2003.
Une action coordonnée et concertée entre agriculteurs, Agence de l’eau Adour Garonne, administrations (DRAF,
DDASS) et le gestionnaire du captage d’eau potable a été engagée fin 2008 pour une durée de 5 ans. Elle porte sur
les bassins versants en amont du captage d’eau potable de la Save. Par ailleurs, les communes d’Auradé, Endoufielle,
L’Isle Jourdain, Marestaing, Ségoufielle ont bénéficié d’un contrat de rivière jusqu’en 2004 et actuellement d’un
programme de travaux sur la période 2006-2010 à l’échelle du Bassin versant géré par le syndicat intercommunal de
gestion et valorisation de la Save Gersoise.
La ressource en eau pour l’irrigation, un atout pour l’agriculture locale, provient de la Save alimentée par le système
du canal de la Neste et des nombreuses retenues collinaires. Elle doit être valorisée au mieux et les surfaces
irrigables doivent être préservées de l’urbanisation.
Sur le territoire du SCOT comme partout en France, l’évolution des modes de vie, de construction et de transports
augmente la consommation en énergie et l’émission des gaz à effet de serre. L’utilisation des énergies
renouvelables est faible à ce jour. Si le développement de l’éolien n’est pas pertinent sur le territoire car les vents
souvent insuffisants, le développement solaire est un potentiel à exploiter dans le cadre d’une politique globale
publique. Plusieurs démarches ont été initiées (Pays Portes de Gascogne) et sont à poursuivre. Les propriétaires
fonciers agricoles sont de plus en plus sollicités pour installer sur leurs terres des fermes éoliennes. La aussi une
réponse collective devra être apportée pour clarifier les enjeux entre le développement de ces systèmes éoliens et
la protection des sols agricoles. La prise en compte du climat et des énergies dans les pratiques de construction,
d’aménagement et d’urbanisme est un enjeu majeur pour l’avenir.
1.4 LES POLLUTIONS ET NUISANCES : NUISANCES SONORES,
POLLUTION DE L’AIR, DéCHETS, ASSAINISSEMENT
L’augmentation constante du trafic routier accentue les nuisances sonores. Le territoire du SCOT est concerné par
le classement acoustique des infrastructures de transport terrestres et à l’isolation acoustique des bâtiments dans
les secteurs affectés par le bruit. Aujourd’hui les principales infrastructures routières (RN 124, RD 37) sont classées
en catégorie 3 c’est à dire dépassant le seuil de 70 dB. Les prévisions d’augmentation de trafic sur la RN 124 comme
sur la RD 37 nécessitent une prise en compte des ces nuisances dans les futures pratiques d’aménagement et
d’urbanisme aux abords de ces voiries.
S y n d i c a t M i x t e d u S C oT d e s C o t e a u x d u S a v è s - R a p p o r t d e p r é s e n t a t i o n - S C oT a p p r o u v é - d é c e m b r e 2 0 10 - p10
Résumé non technique
5
Sur le territoire, la circulation routière est la principale cause d’émissions de polluants atmosphériques et par
conséquence de gaz à effet de serre. En dehors des zones proches des axes routiers, le territoire ne présente pas
d’autre source de pollution, la qualité de l’air est à priori bonne sur le reste du territoire.
Les communes du territoire sont regroupées au sein du SICTOM Est qui assure la collecte et le traitement des
déchets ménagers et assimilés. La zone de Pont Peyrin à l’Isle Jourdain accueille depuis cette année (2009) la
déchetterie cantonale gérée par le SICTOM Est. Elle sera bientôt à agrandir et un autre point sera à trouver sur un
autre secteur du territoire SCOT bien accessible.
La collecte et le traitement des eaux usées sont gérées de la même manière que pour l’approvisionnement en eau
potable : pour les communes du Syndicat de la Barousse, ce sont souvent des petites stations d’épuration avec
lagunage naturel ou roseaux qui sont installées aujourd’hui dans les communes avec des projets d’extension au fur
et à mesure des nouveaux besoins.
Trois communes n’ont pas d’assainissement collectif : ce sont Beaupuy, Marestaing et Auradé.
Le service du SPANC pour les assainissements individuels est également assuré sur la totalité des communes.
1.5 LES RISqUES : NATURELS, INDUSTRIELS, TRANSPORTS
DE MATIèRES DANgEREUSES
Les risques d’inondation proviennent des crues de la Save, de l’Aussonelle, et de la Boulouze. La commune de
L’Isle Jourdain est dotée d’un Plan de Prévention des Risques d’Inondation avec pour objectif de faire un PPRI Save
intégrant les communes Marestaing, Endoufielle, Auradé et Ségoufielle soumises au risque d’inondation de la Save
et de la Boulouze. Les communes de Pujaudran et Fontenilles ont des PPRI en cours d’élaboration.
Les Plans de Prévention des risques sécheresse et mouvements de terrain sont approuvés sur toutes les
communes sauf sur Fontenilles (les 2 sont prescrits).
Dans le contexte du réchauffement climatique ces trois risques ainsi que le risque incendie peuvent augmenter.
Si c’est le cas, les impacts potentiels sur les modes et la localisation de l’urbanisation seront à évaluer.
Quatre installations classées présentent des risques technologiques dont trois liés au stockage de céréales ou
produits phytosanitaires: Total infrastructure Gaz à Lias, Agro doc à Monferran Savès (classé SEVESO), la Cascap
et Darris à L’Isle Jourdain. Les deux derniers sont en milieu urbain.
Aucune commune n’est concernée par le risque lié au transport de matières dangereuses, ni de risque de
rupture de barrage. Par contre plusieurs d’entre elles le sont par le risque lié au transport de gaz le long de la
RN 124.
1.6 LA VIE qUOTIDIENNE : LE PAySAgE, L’ACCèS à LA
NATURE, LE PATRIMOINE
Le territoire du SCoT comporte quatre grandes unités paysagères : les terrasses garonnaises à Fontenilles et
Pujaudran, la côte tolosane sur Auradé,Lias, Pujaudran, L’Isle Jourdain ; la vallée de la Save et les côteaux de
Gascogne pour les neuf autres communes.
1- les terrasses de la Garonne : d’un relief très plat, correspondant aux quatrièmes terrasses de la rive gauche
de la Garonne, elles sont parcourues de cours d’eau qui sinuent et qui ont creusé de petites vallées est ouest :
l’Aussonelle et le ruisseau de las Crabères à Fontenilles, le Courbet à Pujaudran. Les sols de terrasses peu riches
sont utilisés par des exploitations d’élevage bovin et ovin principalement et quelques parcelles de grande culture.
2- la côte tolosane : un relief culminant à 340 mètres sépare nettement la plaine de la Garonne de l’ensemble
de l’éventail gascon issu du plateau de Lannemezan. Relief pentu et nature de sol peu riche n’ont pas généré le
développement des cultures. Cette côte présente une occupation boisée importante qui se termine au Nord par
la forêt de Bouconne. Les villages y sont perchés, orientés vers l’Est et le Sud comme les centres historiques de
Pujaudran et de Lias.
3- la vallée de la save : la Save dans son régime de plaine, parcourt plus de 14km sur le territoire du SCOT, la
largeur de la plaine varie entre 1 km à Endoufielle et 1.5km à Ségoufielle. Largement inondable, elle a été longtemps
bordée de prairies humides et d’un système bocager. La gestion des inondations et notamment la volonté de protéger
certaines terres a été à l’origine de la création de casiers d’inondation. L’habitat s’est installé en bordure immédiate
S y n d i c a t M i x t e d u S C oT d e s C o t e a u x d u S a v è s - R a p p o r t d e p r é s e n t a t i o n - S C oT a p p r o u v é - d é c e m b r e 2 0 10 - p11
5
Résumé non technique
du lit majeur, sur un léger talus. De la même façon, la route principale de la vallée (RD 634) est installée sur un talus
rive droite, lui conférant une position légèrement dominante ouvrant des vues très larges sur la plaine. Elle est bordée
de coteaux très doux largement occupés par l’agriculture, qui confèrent un caractère homogène et champêtre à ces
paysages.
4- les coteaux de Gascogne : ces formations sont issues de l’érosion de la Save au cours des différentes périodes
interglaciaires, chaque versant de la vallée de la Save étant lui-même sillonné par l’érosion de petits cours d’eau
perpendiculaires à la vallée principale. Cet ensemble a généré une succession de lignes de crêtes et de petits
vallons. Plusieurs villages se sont positionnés sur les promontoires qui dominent la vallée de la Save et sur les crêtes
attenantes : Marestaing, Endoufielle, Auradé, Monferran Savès, Clermont Savès.
les formes historiques urbaines et bâties qui s’appuient sur la géomorphologie des sites sur lesquels ils s’inscrivent
constituent un patrimoine local bien ancré : villages-église (Clermont Savès, Razengues ou Beaupuy), villages-rue,
(Auradé, Pujaudran, Ségoufielle, Lias, Marestaing, Frégouville ou Endoufielle), bourgs constitués comme Monferran
Savès, ancienne bastide, L’Isle Jourdain, ancien Castelnau ou Fontenilles, ils participent à la qualité du paysage.
Les silhouettes, les entrées de bourgs et villages participent de la complémentarité ville-campagne, caractéristique
du patrimoine local.
Le patrimoine bâti protégé est peu important sur le territoire :
• 3 sites inscrits, 1 site classé
• 2 castelnaux
• 4 monuments historiques
• 2 patrimoines ruraux
• 7 arrêtés de protection de vestiges préhistoriques
La présence d’un patrimoine bâti non protégé constitue une véritable ressource locale, vecteur d’identité à prendre
en compte dans le projet global du territoire.
En synthèse, les points clés du paysage et du patrimoine à préserver et à valoriser sont :
• Les routes de crête qui offrent des itinéraires panoramiques au paysage renouvelé à chaque saison au gré
des cultures et magnifiés par tout changement de lumière
• Les points de vue panoramiques et certains seuils paysagers qui permettent de découvrir d’une part la
vallée de la Save, d’autre part la plaine Garonnaise
• Les points de vues sur les silhouettes de village depuis la vallée (Marestaing, Auradé, Monferran) ou sur
des éperons ou des crêtes, mais jamais sur des pentes les espaces agricoles entre les zones agglomérées
• Les bosquets, arbres et haies, les alignements de chênes le long des voies, les haies comme écrins
naturels aux prairies d’élevage, les anglades qui bordent les rivières…
• Les arbres remarquables, tels le bouquet de pins parasols à Ségoufielle, des alignements de pins parasol
à Fontenilles, le chêne bi centenaire qui marque l’entrée du Gers à Pujaudran ou les alignements de saules
têtards à L’Isle Jourdain et à Endoufielle.
l’accès facile et public à la nature est un service incontournable de l’accueil de nouvelles populations et
complémentaire d’une activité agricole pérenne. Il est complémentaire de la découverte des paysages et des
patrimoines urbain, bâti, ou végétal. Il existe à trois échelles sur le territoire du SCOT :
• européenne : chemin de St Jacques de Compostelle
• métropolitaine : la forêt de Bouconne, le lac et le golf de L’Isle Jourdain
• locale : chemins de randonnées communaux, Bois de Goujon et autres boisements.
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Résumé non technique
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2 Les incidences notables du SCoT
sur l’environnement et les mesures
destinées à supprimer, réduire, ou
compenser les incidences négatives
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Résumé non technique
5
2.1 LES MILIEUX NATURELS, LA bIODIVERSITé, LE
CHANgEMENT CLIMATIqUE
→ les incidences positives
• la protection contre toute urbanisation des espaces d’intérêt écologique d’intérêt majeur :
• la protection contre toute urbanisation de tous les boisements de la côte tolosane,
• la meilleure connaissance et la préservation (maintien ou rétablissement) des autres réservoirs de
biodiversité :
• la meilleure connaissance et la préservation (maintien ou rétablissement) des corridors écologiques entre
ces réservoirs :
• la meilleure connaissance et la préservation (maintien ou rétablissement) de la « nature ordinaire » :
→ les incidences négatives du sCoT
• La consommation et la fragmentation d’espaces naturels
• La consommation d’espaces naturels et la coupure de corridors écologiques et de couloirs de déplacement
de grande faune
• La pression supplémentaire sur les espaces naturels due à l’accueil de populations nouvelles pour l’habitat
et les loisirs.
• L’augmentation globale des effets du réchauffement climatique
→ les mesures destinées à éviter, réduire, ou compenser les incidences négatives du sCoT
• contenir l’extension de l’urbanisation dans les contours actuels : 9% de la surface totale, 76% pour les
espaces agricoles et 15% pour les espaces naturels.
• organiser les extensions urbaines prévues, dans le temps et dans l’espace
• éviter ou limiter la consommation et la fragmentation des espaces naturels, l’interruption des corridors
écologiques et les conséquences de l’urbanisation et des infrastructures routières sur le réchauffement
climatique par des mesures spécifiques
• orienter l’ouverture et la fréquentation des espaces naturels
• ne pas accentuer les effets de la modification du climat :
→ les indicateurs de suivi
• Superficie globale et localisation des espaces naturels et boisés identifiés
• Superficie d’espaces de nature et de bois par habitant
• Prise en compte de la biodiversité ordinaire
• Fragmentation des espaces de nature et de bois
2.2 LES RESSOURCES : SOL, SOUS-SOL, EAU, éNERgIE
→ les incidences positives
Sur les espaces agricoles
• la protection contre toute urbanisation des espaces agricoles de la côte tolosane
• la protection des espaces agricoles contre le mitage de l’urbanisation
• la protection contre l’artificialisation des meilleures terres agricoles et des terroirs spécifiques
• la capacité à développer des activités d’élevage et le maintien des chefs lieux d’exploitation
• la possibilité de faire évoluer les bâtiments d’exploitation pour qu’ils s’adaptent aux normes et aux nouvelles
techniques de production
• la facilitation de l’exploitation agricole
Sur la ressource en eau
• la protection des cours d’eau permanents et intermittents et des zones humides
• une vigilance pour les deux communes alimentées par la Save car la ressource est fragile en quantité et
S y n d i c a t M i x t e d u S C oT d e s C o t e a u x d u S a v è s - R a p p o r t d e p r é s e n t a t i o n - S C oT a p p r o u v é - d é c e m b r e 2 0 10 - p1
5
Résumé non technique
qualité
• la gestion optimale des réseaux publics
• l’urbanisation limitée dans les contours actuels
• le développement de l’infrastructure ferroviaire et des services associés
→ les incidences négatives du sCoT
• une artificialisation et l’augmentation de l’imperméabilisation des sols
• un accroissement du ruissellement
• une augmentation des besoins en énergie et de la consommation d’eau potable
• une dégradation de la qualité des eaux superficielles ou souterraines, si les eaux usées des zones d’habitat
ou d’activités ne sont pas traitées correctement.
→ les mesures destinées à éviter, réduire, ou compenser les incidences négatives du sCoT
• Le maintien global de l’extension de l’urbanisation dans les contours actuels
• L’incitation au renouvellement urbain et à la réhabilitation dans les centres
• L’organisation des extensions dans le temps et dans l’espace et l’incitation à de nouvelles formes d’habitat
plus économes en espaces
• Les mesures pour éviter ou limiter la consommation et la fragmentation des espaces naturels, l’interruption
des corridors écologiques… (voir chapitre précédent).
• La protection des espaces agricoles et forestiers
• des économies de consommation d’eau
• le traitement des eaux pluviales collectées sur des parkings ou des toitures
• des investissements pour le syndicat de la Barousse pour répondre au besoin croissant en eau des zones
d’habitat et d’activités
• une sensibilisation la population aux comportements économes.
• l’économie d’espace et la maîtrise du ruissellement pluvial à limitation des surfaces imperméabilisées et à
réduire les impacts.
• La gestion et autant que possible la récupération des eaux pluviales
• La participation à la lutte contre le changement climatique et la réduction de la consommation d’énergie
→ les indicateurs de suivi
• Superficie globale des espaces agricoles
• Superficie agricole utilisée
• Nombre d’actifs agricoles
• Valeur agronomique des terres agricoles
• Evolution de la l’urbanisation et de construction
• Qualité des eaux superficielles (cours d’eau, eau de baignade) et souterraines
• Prélèvement et consommation d’eau potable
• -Rendement des réseaux de distribution
• -Gestion des eaux pluviales
• -Développement de la production d’énergie à partir de sources renouvelables
• Transports collectifs
• Fréquentation des transports collectifs
• Développement des réseaux de déplacement doux
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Résumé non technique
5
2.3 LES POLLUTIONS ET NUISANCES : NUISANCES SONORES,
POLLUTION DE L’AIR, DéCHETS, ASSAINISSEMENT
→ les incidences positives du scoT
• Sur les nuisances sonores, la pollution de l’air et l’émission des gaz à effet de serre :
• La mise en œuvre d’une politique d’urbanisme qui prend en compte les déplacements
Le développement des modes de déplacement doux et des différents systèmes de transports collectifs
Sur la gestion des flux de déchets
• Le SCoT ne préconise pas d’orientations spécifiques sur l’assainissement
• la création et la réhabilitation des stations d’épuration communales et intercommunales
• le suivi du contrôle de l’assainissement non collectif
→ les incidences négatives du sCoT
• Une hausse du trafic routier, à l’origine de nuisances sonores, de pollution de l’air supplémentaires pour
les populations riveraines des grands axes.
• Le développement de l’urbanisation : augmentation des déchets et des eaux, risque potentiel plus élevé de
dégradation des nappes phréatiques et de la qualité des eaux.
→ les mesures destinées à éviter, réduire, ou compenser les incidences négatives
Concernant les nuisances sonores et la pollution de l’air liées au trafic :
• éloignement des nouvelles zones d’habitat et des équipements scolaires, sanitaires et de santé de la 2 fois
2 voies de la RN 124 entre Léguevin et Gimont
Concernant les déchets :
• réduction à la source des déchets et valorisation
Concernant le risque de dégradation des nappes phréatiques:
• La sécurisation du point de pompage des eaux de la Save à L’Isle Jourdain
• La gestion concertée des la ressource par les différents gestionnaires et usagers de l’eau : communes,
syndicats, régies, agence de l’eau, agriculteurs
• La création ou réhabilitation des stations d’épuration communales et intercommunales
• Le suivi du contrôle de l’assainissement non collectif (SPANC)
• La gestion des eaux pluviales sur les surfaces imperméabilisées.
→ les indicateurs de suivi
• Transports collectifs
• Fréquentation des transports collectifs
• Développement des réseaux de déplacement doux
• Développement des voiries bruyantes (routes, voies ferrées)
• Evolution des déchets produits
• Dispositifs d’assainissement autonome contrôlé
• Dispositifs d’assainissement collectif
• Qualité des eaux superficielles (cours d’eau, eau de baignade) et souterraines
• Gestion des eaux pluviales
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Résumé non technique
2.4 LES RISqUES : NATURELS, INDUSTRIELS, TRANSPORTS
DE MATIèRES DANgEREUSES
→ les incidences positives du sCoT
• La préservation et l’entretien des cours d’eau, des champs d’expansion, des crues et des zones humides
• Le respect des Plans de Prévention des risques sécheresse et mouvements de terrain
• La participation à la lutte contre le réchauffement climatique
• La meilleure connaissance des installations qui présentent des risques technologiques
→ les incidences négatives du sCoT
• l’artificialisation des cours d’eau et de leur bassin versant
• l’augmentation de l’imperméabilisation des sols
• l’accroissement des ruissellements et des débits
→ les mesures destinées à éviter, réduire, ou compenser les incidences négatives
• Pas de modification de l’impact sur les crues des aménagements nouveaux
• Pas d’exposition des biens et les personnes aux inondations.
• Limitation de l’urbanisation dans les contours actuels en dehors des zones inondables
• préservation des têtes de bassin de tout projet d’urbanisation.
• limitation des surfaces imperméabilisées
• maîtrise et la gestion du ruissellement des eaux pluviales,
• réduction maximum des impacts sur l’écoulement des crues des nouvelles infrastructures traversant des
zones inondables
• transparence hydraulique totale des ouvrages de franchissement.
→ les indicateurs de suivi
• Evolution des surfaces imperméabilisées
• Gestion des eaux pluviales
2.5 LA VIE qUOTIDIENNE : LE PAySAgE, L’ACCèS à LA
NATURE, LE PATRIMOINE
→ les incidences positives du scoT
• La trame agricole, naturelle, forestière et paysagère pour garantir un aménagement durable
• la meilleure connaissance et la valorisation des patrimoines, paysager, bâti et urbain
• la meilleure connaissance, la protection et la valorisation les patrimoines et sites bâtis remarquables et
ordinaires
• les liaisons intercommunales des chemins de randonnées le long de ces patrimoines
• la préservation des vues publiques sur les routes de crête, des points de vue panoramiques sur les
paysages naturels et agricoles, des silhouettes et entrées de ville
→ les incidences négatives du scoT
• La transformation des paysages aux abords des bourgs, hameaux et des routes
• La suppression de cônes de vision et de coupures vertes
→ les mesures destinées à éviter, réduire, ou compenser les incidences négatives du scoT
• La préservation par les documents d’urbanisme de certains tronçons non construits sur les routes de crêtes
et itinéraires panoramiques
• La protection des vues par les moyens réglementaires à disposition des communes
• L’incitation des communes à prendre en compte leur petit patrimoine dans les documents d’urbanisme
S y n d i c a t M i x t e d u S C oT d e s C o t e a u x d u S a v è s - R a p p o r t d e p r é s e n t a t i o n - S C oT a p p r o u v é - d é c e m b r e 2 0 10 - p1
Résumé non technique
5
• L’affirmation de limites naturelles, agricoles et urbaines
• Le traitement paysager des projets situés dans des emplacements paysagers stratégiques
→ les indicateurs de suivi
• Evolution des patrimoines bâtis et paysagers reconnus et protégés
• Protection et valorisation des coupures vertes
• Préservation des cônes de vue
• Constitution du maillage intercommunal de chemins de randonnées.
S y n d i c a t M i x t e d u S C oT d e s C o t e a u x d u S a v è s - R a p p o r t d e p r é s e n t a t i o n - S C oT a p p r o u v é - d é c e m b r e 2 0 10 - p1 Résumé non technique
5
3 LES METHODES UTILISEES POUR EVALUER
LES INCIDENCES NOTABLES DU SCOT SUR
L’ENVIRONNEMENT
S y n d i c a t M i x t e d u S C oT d e s C o t e a u x d u S a v è s - R a p p o r t d e p r é s e n t a t i o n - S C oT a p p r o u v é - d é c e m b r e 2 0 10 - p181
Résumé non technique
5
3.1 L’ANALySE DE L’éTAT INITIAL
L’analyse de l’état initial est effectuée à partir d’un recueil de données disponibles auprès des différents détenteurs
d’informations, complété par des analyses documentaires et des investigations de terrain.
recueil de données bibliographiques
Le recueil bibliographique a compris l’examen des documents suivants :
- Agroforesterie, produire avec les arbres pour une agriculture différente, agroforesterie,
recherche et développement, 2008
- Améliorer la prise en compte de l’environnement dans les PLU en Languedoc Roussillon,
DIREN Languedoc Roussillon, Juin 2007
- Atlas du milieu naturel et urbain de l’agglomération toulousaine, Agence d’urbanisme de
l’Agglomération, toulousaine.
- Circulaire n°2006-16 du 6 mars 2006 relative à l’évaluation des incidences de certains
documents d’urbanisme sur l’environnement.
- Diagnostic environnemental relatif aux zones humides de la Save à L’Isle Jourdain, association
botanique gersoise pour la mairie de L’Isle Jourdain
- Dossier de déclaration d’intérêt général, programme pluriannuel (2006-2010) des travaux de
restauration et d’entretien de la Save, de l’Aussoue et de la Lieuze, Syndicat intercommunal de
gestion et de valorisation de la Save Gersoise
- Etude faunistique, niveau APS, RN124 Auch Toulouse, Déviation de Léguevin, Ecotone pour
DDE 31, 2001
- Grand contournement autoroutier de Toulouse, dossier du débat public, MEDAD, DRE Midi
Pyrénées, 2007
- La haie gasconne, Arbre et Paysage 32
- Inventaire des paysages du Gers, cahier 1, généralités sur les paysages de la Gascogne
gersoise, CAUE 32 et Arbres et Paysages 32
- Inventaire des paysages du Gers, cahier 2, le paysage gersois et ses étendues, CAUE 32 et
Arbres et Paysages 32
- Inventaire des paysages du Gers, cahier 3, le paysage gersois et ses composantes, lieux et
patrimoine, CAUE 32 et Arbres et Paysages 32
- La prise en compte de l’environnement dans les SCOT, démarche SCOT Témoin, journée
d’échanges du 28 septembre 2005, DGUHC, 2005
- L’évaluation environnementale des documents d’urbanisme, DIREN Bretagne, 2006
- Livre vert: adaptation au changement climatique en Europe: les possibilités d’action de l’Union
européenne, Commission des communautés européennes, 2007
- Profil environnemental de Midi Pyrénées, DIREN Midi Pyrénées, 2003
- Profil environnemental de Midi Pyrénées, tableau de bord 2007, DIREN Midi Pyrénées,
2008
- Rapport d’activité 2006 et 2007, DIREN Midi Pyrénées, 2007, 2008
- SDAGE 1996 et orientations fondamentales du futur SDAGE, comité de Bassin Adour Garone,
5 déc 2005
- Développement Durable Midi-Pyrénées, Région Midi Pyrénées, 2007
- Territoires Durables Midi-Pyrénées, ARPE Midi Pyrénées, 2009
- Schémas départementaux d’élimination des déchets ménagers et assimilés du Gers et de la
Haute-Garonne
- Schémas départementaux des carrières du Gers et de la Haute-Garonne
- Reconnaissance paysagère du département de la Haute Garonne, CAUE 31, 1991
- Références méthodologiques : méthodologie pour l’évaluation des Scot au regard des
principes du développement durable, DIREN Midi Pyrénées
- Schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux, comité de bassin Adour Garonne,
1996 et projet de révision
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Résumé non technique
- Diagnostic Agricole sur le territoire du SCOT, Chambre d’agriculture du Gers, janvier 2008
- Etude préalable à la mise en place d’un Agenda 21 sur le territoire du SCOT, Ecole d’Ingénieurs
de Purpan, avril 2008
- IFEN Institut Français de l’Environnement: les ménages acteurs des émissions de GES,
décembre 2006
Enquêtes auprès des détenteurs d’information et interview d’experts
Plusieurs enquêtes auprès de détenteurs d’information et d’experts sont venues compléter le recueil de données
bibliographiques ; les personnes enquêtées ont été les suivantes :
Entretiens directs
• Madame la responsable du Syndicat de la Save Gersoise
• Monsieur Demange et Monsieur Barrere, Syndicat des Eaux de la Barousse
• Mesdames et messieurs les maires des 14 communes
• Madame Martine Mathorel, ARPE Midi Pyrénées
• Madame Tatry, ADEME Midi Pyrénées
Entretiens téléphoniques et échanges de mail
• Madame Nadine Lavaupot, Conservatoire Botanique des Pyrénées
• Monsieur de la DIREAL Midi Pyrénées
• Monsieur Jocelyn Moreau, directeur de la Fédération Départementale de chasse du Gers
personnes ayant participé aux ateliers du scot et effectué des contributions
Mesdames et messieurs les maires des 14 communes ainsi que leurs adjoints.
Monsieur Tom Lignières et Monsieur Labant, Arbre et Paysages 32, interventions sur l’arbre hors forêt et le rôle
des haies notamment dans la lutte contre l’érosion et le maintien de la biodiversité
• Monsieur Nicolas Ilbert, chef du service agriculture du Conseil Général du Gers- intervention sur les zones
humides du Gers
• Monsieur Alain Caillau, président du Comité Départemental de la randonnée pédestre du Gers
• Monsieur Olivier, Boucherie Pays Portes de Gascogne
• Madame Françoise Faissat, ADASEA du Gers
• Madame Maud Valle et Madame Brigitte Lacassagne, Chambre d’agriculture du Gers
• Monsieur Vincent Gobert, et Monsieur XXXX, animateurs de l’association des agriculteurs d’Auradé, en charge
du montage du PAT Save Boulouze.
• Madame Isabelle Choquer, responsable de l’agenda 21 du département du Gers
• Monsieur Frédéric Poulle, CAUE du Gers, plusieurs interventions concernant les formes urbaines les documents
d’urbanisme et les paysages
• Monsieur Jean Louis Dicostanzo, Administrateur Fédération départementale des chasseurs du Gers, intervention
sur la nécessité de conserver un maillage d’espaces naturels susceptibles d’abriter la faune sauvage, et d’éviter
le mitage lié à l’habitat.
• Madame Yolande Darnaude, directrice Gers de la SAFER GHL sur la question de la pression foncière sur les
terres agricoles
• Monsieur Thierry Chaussignand, DDAF 32, service eau et environnement
• Monsieur Alain Baudry, DDAF 32
• Monsieur Damien Chamayou, responsable pôle espace, ARPE Midi Pyrénées
•
•
visites sur le terrain et interprétation de photos aériennes et cartographies
Ces investigations ont permis de compléter les informations sur les aspects suivants : le réseau hydrographique et sa
ripisylve, les milieux naturels, agricoles et forestiers, les espaces urbanisés, les infratsructures.
S y n d i c a t M i x t e d u S C oT d e s C o t e a u x d u S a v è s - R a p p o r t d e p r é s e n t a t i o n - S C oT a p p r o u v é - d é c e m b r e 2 0 10 - p1 Résumé non technique
5
3.2 L’ANALySE DES INCIDENCES DU SCOT ET LA DéfINITION
DES MESURES DESTINéES à LES SUPPRIMER, RéDUIRE, OU
COMPENSER
L’évaluation a été effectuée en reprenant les chapitres de l’Etat initial de l’Environnement et en travaillant sur les
interactions entre les thèmes, quand elles existent.
Pour chacune des prescriptions et recommandations du Document d’Orientations Générales, les incidences probables
tant négatives que positives sur l’environnement ont été analysées et discutées pour aboutir au choix final.
Cette démarche itérative s’est attachée à analyser les différentes propositions, afin d’assister le maître d’ouvrage
dans le choix du projet le moins contraignant à l’égard de l’environnement vu à travers les thématiques retenues.
Les incidences positives comme négatives ainsi que les mesures destinées à les supprimer, réduire, ou compenser,
découlent des choix finaux du projet de SCOT, à savoir le PADD et surtout le DOG, au travers de ses prescriptions
et recommandations.
Cette évaluation est quantitative et qualitative. Elle propose des indicateurs d’évaluation et de suivi : chaque fois que
cela a été possible, les éléments de l’état initial de l’environnement ont été reportés.
Ces indicateurs, comme les éléments déjà disponibles seront retravaillés par le Syndicat Mixte dans le cadre de la
mise en œuvre du SCOT et de son suivi avec les partenaires concernés.
Le choix des indicateurs de suivi proposés a été effectué à partir des critères suivants :
•
•
•
•
•
pertinence de l’indicateur pour mesurer les effets du document,
accessibilité des données,
périodicité d’acquisition des données,
niveau de précision des données à acquérir,
adaptation de l’indicateur à la communication.
S y n d i c a t M i x t e d u S C oT d e s C o t e a u x d u S a v è s - R a p p o r t d e p r é s e n t a t i o n - S C oT a p p r o u v é - d é c e m b r e 2 0 10 - p1 RAPPORT DE PRESENTATION
Partie 6. Les choix retenus
S y n d i c a t M i x t e d u S C oT d e s C o t e a u x d u S a v è s - R a p p o r t d e p r é s e n t a t i o n - S C oT a p p r o u v é - d é c e m b r e 2 0 10 - p187
Les choix retenus
6
1.L’explication des choix retenus
pour le PADD
S y n d i c a t M i x t e d u S C oT d e s C o t e a u x d u S a v è s - R a p p o r t d e p r é s e n t a t i o n - S C oT a p p r o u v é - d é c e m b r e 2 0 10 - p189
6
Les choix retenus
quatorze communes regroupées autour d’un projet commun
Du diagnostic – enjeux … aux scénarii possibles de développement … et au PADD du SCOT
de janvier 2007
18 comités de pilotage et ateliers de travail
à juin 2008
la synthèse du diagnostic-enjeux, partagée avec l’ensemble des acteurs ayant participé aux travaux des ateliers,
a mis en avant, thème par thème, les atouts, les faiblesses comme les opportunités et les menaces, ainsi que
les besoins pour les 15 ans à venir pour le territoire.
Le Syndicat Mixte s’est ensuite tourné vers le travail d’élaboration du PADD, projet d’aménagement et développement
durable du territoire, pour définir les objectifs politiques en réponse aux attentes et moyens disponibles. Il s’est donné
une ligne de conduite résolument tournée vers l’avenir en évaluant les scénarii possibles d’évolution du
territoire.
Basés sur l’analyse des tendances lourdes d’évolution, comme sur les ruptures, les changements à prévoir et les
faits émergents, ils ont été confrontés aux projets en cours sur le territoire. Ont par exemple été discutés les facteurs
d’influence externes comme :
- le changement climatique,
- la tension des coûts énergétiques,
- la concurrence internationale,
- le recul de la sphère publique,
- l’incertitude des revenus de transfert (PAC, retraites…).
Les études régionales menées dans ce sens, et en particulier, les travaux prospectifs disponibles de la DRE, ont
permis de donner un cadre plus global aux réflexions des élus :
Comment passer d’un espace rural en
mutation avec bourg centre à un pôle
d’équilibre de l’espace métropolitain ?
La proximité de la Métropole est une opportunité pour le
territoire du SCOT, en termes d’économie résidentielle et de
potentiel économique avec des activités à forte valeur ajoutée,
mais elle entraîne également des dysfonctionnements dans
ces espaces aujourd’hui en phase de transition : pression
démographique et spatiale, augmentation des flux d’actifs,
surtout par la route.
L’espace métropolitain proche met à sa disposition paysage
et image rurale, foncier disponible, actifs…
Comment ne pas être qu’un réservoir d’espace
pour la métropole ?
Source : prospective régionale
200- DRE Midi-Pyrénées
Face à ces futurs possibles, plusieurs scénarii ont été
envisagés :
- deux scénarii tendanciels, à risques autour de
l’accélération d’une centralité unique sur L’Isle Jourdain et de
la logique de développement le long de l’axe RN 124
- deux scénarii interventionnistes, plus porteurs, autour de la hiérarchisation de polarités
et de la constitution d’un maillage pour irriguer l’ensemble des communes du SCOT.
S y n d i c a t M i x t e d u S C oT d e s C o t e a u x d u S a v è s - R a p p o r t d e p r é s e n t a t i o n - S C oT a p p r o u v é - d é c e m b r e 2 0 10 - p1 0
Les choix retenus
6
le scénario de l’accélération d’une centralité unique sur l’isle jourdain
- L’Isle Jourdain concentre les équipements, l’habitat social et le logement des jeunes ménages
actifs
- Les prix du locatif continent à grimper, le parc potentiellement indigne se développe
- Les équipements de la ville ne peuvent satisfaire la totalité des besoins
- L’agriculture péri-urbaine autour de L’Isle Jourdain dysfonctionne
- Les accès et sorties de la ville sont engorgées : embouteillages aux heures d’échanges.
- Fontenilles apparaît comme une externalité au territoire
le scénario de la logique de développement le long de l’axe rN 124
- Les nouveaux axes routiers, gratuits, jouent le rôle d’aspirateur
- L’axe RN 124 avec les déviations de Léguevin et Fontenilles draine tout le développement
économique à proximité
- L’image depuis la route est un alignement de zones d’activités : banalisation, ruptures des continuités
nord-sud urbaines et environnementales
- Les villages se vident
- Le trafic local est désorganisé.
le scénario de la hiérarchisation des polarités
-
Répartition de l’habitat, des équipements et des services
Hiérarchie entre bourgs-centres et bourgs-relais
Mise en cohérence des politiques économiques, sociales et des services sur le territoire
Constitution d’une trame urbaine accompagnée d’un maillage de voiries
Développement des modes de déplacements doux pour les liaisons de proximité
le scénario de la constitution d’un maillage
- Le projet de territoire est vu de manière globale sur la totalité de l’espace : projet économique,
environnemental, social
- L’agriculture et les pôles d’activités structurent l’organisation spatiale
- Les espaces ouverts et non urbanisés, les paysages sont valorisés comme une richesse et une
ressource propre
- Les villages et les bourgs forment une trame urbaine complémentaire du maillage économique.
Les élus se sont ainsi positionnés pour les deux derniers scénarii, les plus porteurs, mais pour amorcer les choix
d’action à mettre en œuvre et les objectifs politiques à définir pour aboutir à ces scénarii, trois ateliers de travail ont
été organisés en associant les partenaires à cette réflexions :
- atelier 1 : que faut-il pour bien vivre ensemble ? : quels équipements, logements, emplois,
services, transports, loisirs ?: définition des objectifs quantifiés
- atelier 2 : où localise-t-on emplois, logements et services ? : quelle trame urbaine, quelle
organisation, quels modes de déplacements?: définition des localisations préférentielles
- atelier 3 : comment faire de la qualité globale territoriale? : quelle formes urbaines, quel cadre
de vie et de travail, quel paysage ? : définition de la trame naturelle, agricole et paysagère.
Une analyse multicritères a été proposée comme guide de travail pour les ateliers et comme aide à la décision :
1.
accueil de population, logements, emplois : place pour l’agriculture, les artisans, les
entreprises, les services
S y n d i c a t M i x t e d u S C oT d e s C o t e a u x d u S a v è s - R a p p o r t d e p r é s e n t a t i o n - S C oT a p p r o u v é - d é c e m b r e 2 0 10 - p1 1
6
Les choix retenus
2.
Equipements, modes de déplacements : mobilité durable, accessibilité, solidarité, niveau de
service, hiérarchisation des communes, accompagnement foncier et urbain
Consommation de l’espace, trame verte : biodiversité, identités et richesses locales,
agriculture, espaces ouverts, accès à la nature, structure traditionnelle des villages, seuils,
entrées, prise en compte du réchauffement climatique et des énergies
3.
Pour chaque thématique ont été déclinés :
-
Situation actuelle du territoire, Atout - Faiblesse, Comparaisons territoriales
Projets et prospective à 2020, Combien, Typologie
Risques Menaces, Comparaisons territoriales
Eléments de débat vers un choix
Conditions du développement durable
Partenaires à mobiliser
Marges de manœuvre des élus du SCOT
A l’issu de ces ateliers, le choix a été délibérément fait par les élus de faire une synthèse des débats et des décisions
validées et de les traduire progressivement dans le document du PADD.
le padd du sCOT du savès :
- un projet apte à décliner les cohérences à différentes échelles territoriales : Communes,
communautés de communes, Pays, Aire urbaine de Toulouse, SCOT voisins, Départements, Région.
- un projet apte à rendre lisible les politiques globales d’aménagement et l’organisation spatiale
qui en découle: Habitat - Économie - Déplacements - Loisirs – Paysage – Environnement.
Le PADD, Projet d’Aménagement et Développement Durable du SCOT, présente le projet politique des élus du
territoire du SCOT dans les dix – quinze ans à venir :
Il fixe le cap à suivre pour l’aménagement du territoire des douze communes du SCOT et propose un cadre de
référence pour les décisions d’aménagement et développement des partenaires locaux.
Réalisée de manière intercommunale, l’élaboration du PADD du SCOT a été un moment stratégique de réflexion et
d’action, dans une logique de développement et d’aménagement durable pour :
mettre en cohérence les politiques locales et sectorielles existantes
préparer les politiques nouvelles qui dépassent le cadre communal.
Il sera affiné et enrichi dans le cadre :
- de l’élaboration du dOG document d’Orientations Générales qui décline et précise les politiques
validées dans le PADD du SCOT
- des modalités d’application du sCOT mises en place par les politiques des communautés de
communes et des communes, en lien avec les autres collectivités territoriales : Etat, Conseil Régional,
Conseil Général, Pays Portes de Gascogne….
S y n d i c a t M i x t e d u S C oT d e s C o t e a u x d u S a v è s - R a p p o r t d e p r é s e n t a t i o n - S C oT a p p r o u v é - d é c e m b r e 2 0 10 - p1 2
Les choix retenus
6
2.L’explication des choix retenus
pour le DOG
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Les choix retenus
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se développer tout en préservant la qualité du territoire. mettre
en place les conditions d’un aménagement durable
du padd …
de juillet 2008
… au dOG du sCOT
11 comités de pilotage et ateliers de travail
à septembre 2009
Si l’élaboration du PADD s’est appuyée principalement sur cinq comités syndicaux et trois ateliers pour aboutir à un
document PADD rapidement validé, l’élaboration du DOG, qui s’est également appuyée sur six ateliers de travail et
quatre comités syndicaux mais aussi sur cinq comités de rédactions, a donné lieu à de nombreuses réunions des
élus et de leurs partenaires pour :
- définir le niveau des prescriptions pour bien traduire les ambitions du PADD
- amender et enrichir les différentes versions du document d’orientations et prescriptions.
Six versions et douze mois ont été nécessaires pour passer des objectifs aux grandes orientations, puis aux
prescriptions et pour recueillir la satisfaction de tous les élus sur la cinquantaine de pages finales du DOG.
Les six ateliers du DOG organisés pour répondre aux diverses questions posées par la mise en oeuvre du PADD ont
été largement ouverts à l’ensemble des partenaires :
-
Atelier 1 - la trame naturelle et paysagère
Atelier 1 bis - la trame agricole
Atelier 2- l’économie, l’artisanat et les commerces
Atelier 3 - l’habitat et les logements publics
Atelier 4 - les mobilités et les modes de déplacement
Atelier 5 - les équipements et services majeurs
Les orientations du SCoT se structurent sous la forme d’un préalable commun et de deux grandes parties :
- UN préalablE COmmUN : Se développer tout en préservant la qualité du territoire. Mettre en place un
aménagement durable.
- parTiE i : lEs OriENTaTiONs GéNéralEs dE l’OrGaNisaTiON dE l’EspaCE
Conforter le rôle de pôle d’équilibre du territoire du sCOT et organiser les complémentarités territoriales :
localisation des fonctions urbaines (emploi, habitat, commerces, déplacements.), des polarités et centralités
structurantes
Les objectifs relatifs à l’équipement commercial, artisanal, aux localisations préférentielles des commerces et autres
activités économiques
• Intensifier le développement économique à l’horizon 2020 pour participer à la croissance régionale
• Affirmer la dynamique communautaire pour un accueil et un aménagement durable
• favoriser l’accueil et le développement des activités commerciales, artisanales et agricoles
(touristiques)
• participer à la dynamique métropolitaine et gersoise au travers de projets communs
Les objectifs relatifs à l’équilibre social de l’habitat et de la construction de logements sociaux
• Répondre au besoin de logement lié à l’évolution démographique et des comportements
• Equilibrer l’offre d’habitat nouveau par une action publique volontariste
Les objectifs relatifs aux grands projets d’équipements et de services du territoire
• Poursuivre l’équipement au niveau communal et intercommunal
• Organiser les complémentarités territoriales au sein du territoire
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Les choix retenus
•
Conforter le rôle de pôle d’équilibre du territoire du SCOT
Les objectifs relatifs à la cohérence entre l’urbanisation et la création de desserte en transports collectifs
• mettre en œuvre une politique d’urbanisme qui prenne en compte les déplacements
• accompagner la mise en 2x2 voies de la rN 124 entre léguevin et Gimont
• développer les différents systèmes de transport en commun sur le territoire
• Organiser le transport collectif sur le territoire
- parTiE i i : lEs GraNds éqUilibrEs ENTrE EspaCEs UrbaiNs ET à UrbaNisEr ET lEs EspaCEs
NaTUrEls, aGriCOlEs ET fOrEsTiErs
préserver la trame naturelle, agricole et paysagère, garante d’un aménagement durable : maintien des
synergies entre l’organisation de l’espace urbain et la préservation d’une trame naturelle, agricole et paysagère,
garante de la qualité du territoire et témoin d’un consensus global des acteurs locaux.
Protéger les espaces naturels tout en permettant l’ouverture au public
• La forêt de Bouconne
• Les zones humides de L’Isle-Jourdain
Agir sur la trame agricole, naturelle et paysagère
• Préserver un espace agricole pérenne
• Renforcer et protéger la trame naturelle
• Gérer la trame paysagère de façon collective et concertée
Miser sur le renouvellement urbain et limiter les extensions urbaines
• Préserver les grands équilibres en limitant la consommation de l’espace
Développer les conditions d’accès du public à la nature, aux loisirs et au tourisme
Respecter les objectifs relatifs à la prévention des risques
• Prévenir les risques inondation
• Gérer les eaux de manière globale
• Prévenir les risques liés au retrait gonflement d’argile
• Prévenir les risques technologiques
• Risques pour la santé publique
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RAPPORT DE PRESENTATION
Partie 7. Annexes techniques
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Annexes techniques
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Table des matières
pOpUlaTiONs léGalEs dEs COmmUNEs EN viGUEUr aU 1 er jaNviEr 2009
EvOlUTiON dE la pOpUlaTiON 1982-2006
pOpUlaTiONs léGalEs dEs COmmUNEs EN viGUEUr aU 1 er jaNviEr 2006
NOmbrE dE lOGEmENTs
NOmbrE ET réparTiTiON dEs lOGEmENTs par COmmUNE
CONsOmmaTiON dE l’EspaCE par COmmUNE
lEs ZONEs d’aCTiviTés
défiNiTiONs
EvOlUTiON dE la saU COmmUNalE 2000-2006 (ha)
EvOlUTiON dE la saU dEs EXplOiTaTiONs 1979-1988-2000 (ha)
déChETs méNaGErs ET assimilés
OrGaNisaTiON syNdiCalE dE la COllECTE ET dU TraiTEmENT dEs OrdUrEs méNaGèrEs daNs
lE GErs (2001)
lisTE dEs parTENairEs
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Annexes techniques
Evolution de la population 982-200
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Annexes techniques
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Consommation d’espace par commune
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