Adopter une approche BPM et SOA pour une intégration

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Adopter une approche BPM et SOA pour une intégration
Adopter une approche BPM
et SOA pour une intégration
métier tout en souplesse
Un Livre Blanc Oracle
Table des matières
Introduction.................................................................................................................2
Méthode descendante: le BPM.................................................................................. 3
Méthode ascendante: l'intégration ..............................................................................4
Intégration d'applications............................................................................................5
Intégration de données................................................................................................6
Couches multiples.......................................................................................................7
Le rôle crucial de la médiation ...................................................................................8
Bien plus qu'un simple transport ................................................................................8
Couches logiques multiples ........................................................................................9
Expérience pratiques.................................................................................................10
Combiner tous les éléments......................................................................................10
Outils.........................................................................................................................10
Déploiement et gestion .............................................................................................11
Gouvernance .............................................................................................................11
Conclusion ................................................................................................................11
La flexibilité est un défi quotidien pour les professionnels des technologies de
l'information, qui doivent trouver des solutions pour permettre l'adoption de nouveaux
processus métier, s'adapter aux conditions en constante évolution et améliorer l'efficacité de l'exécution. Ils cherchent par tous les moyens à traduire leurs capacités
techniques en flexibilité métier. Mais en leur qualité d'ingénieurs, ils ne croient pas
en une approche modérée et hasardeuse. Ils ont donc besoin d'une procédure
méthodique et reproductible. L'intégration métier offre à la fois la procédure et la
technologie permettant de transformer les capacités techniques en flexibilité métier.
INTRODUCTION
Autrefois, les théoriciens avaient tendance à confondre le concept de procédure
« méthodique » avec celui du traitement « linéaire ». Les approches d'intégration
métier étaient donc soit descendantes, soit ascendantes. Les approches descendantes
consistaient à décomposer les processus métier jusqu'à obtenir certaines opérations
de calcul spécifiques. Malheureusement, ces opérations avaient souvent peu en
commun avec les fonctions logicielles existantes. Au contraire, les approches
ascendantes consistaient à produire des opérations de calcul de plus en plus abstraites ;
des opérations qui avaient souvent peu à voir avec des processus métier cohérents.
Pour couronner le tout, l'infrastructure permettant d'intégrer les opérations individuelles
était en réalité si rigide que les entreprises étaient incapables d'aligner leurs besoins
métier et l'IT suffisamment rapidement pour rester compétitif.
Une architecture orientée services (SOA) combine les méthodes descendante et
ascendante afin de contourner ces difficultés. Pour résoudre le premier problème,
elle offre une unité de travail conceptuelle et unifiée qui permet à l'IT et au métier
de travailler de concert : le service métier élémentaire. Lorsque ce concept est appliqué,
les équipes fonctionnelles peuvent utiliser leurs processus de façon descendante et le
service informatique exploiter ses ressources, systèmes et logiciels selon la méthode
ascendante. La SOA offre à chaque groupe une flexibilité unique dans son propre
domaine de compétence, mais également une visibilité sur l'autre domaine. Ils peuvent
ainsi évoluer l'un vers l'autre et se rencontrer à mi-parcours.
D'un point de vue métier, l'intégration métier basée sur l'approche SOA se concentre
en premier lieu sur un objectif métier défini et sur les processus associés. Les experts
métier utilisent des outils de modélisation pour ébaucher ou visualiser le flux de
processus. Ils recherchent des simulations de processus détaillées et la création de
prototypes d'interfaces utilisateur pour affiner le modèle jusqu'à un ensemble de
services métier élémentaires. D'un point de vue informatique, l'intégration métier
basée sur la SOA se concentre en premier lieu sur les actifs existants et leurs capacités.
Les développeurs convertissent les actifs existants en services de base.
Ils conçoivent ensuite des services de plus en plus sophistiqués, en ajoutant de
nouveaux lorsque cela est nécessaire, jusqu'à ce qu'ils puissent composer les services
métier élémentaires requis pour la prise en charge du processus métier. Bien sûr,
il convient de trouver un compromis entre les services élémentaires dont la composante
fonctionnelle a besoin et ceux que le service IT peut effectivement offrir. La SOA
leur donne un vocabulaire commun et une visibilité mutuelle. L'équipe informatique
est ainsi en mesure de comprendre les exigences fonctionnelles derrière chaque service
et les équipes métier peuvent avoir une idée des défis techniques associés à la mise
en oeuvre de chaque service.
Quant au défi d'une infrastructure d'intégration métier flexible et néanmoins de
niveau entreprise, la SOA peut naturellement tirer parti du bus de services d'entreprise
(ESB). Elle offre une couche d'indirection entre les demandeurs et les prestataires de
services. En tant qu'intermédiaire, elle peut corréler les besoins en qualité de service
avec les besoins en communication de service. Elle contrôle chaque message qui
circule entre les consommateurs de services et les services métier, en appliquant
toutes les règles de priorité, d'acheminement, de transformation et de sécurité appropriées.
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De plus, la SOA permet à l'entreprise de faire permuter en toute transparence des
mises en oeuvre de services alternatives, de migrer vers des versions plus récentes,
de réorganiser la séquence de services d'un processus, d'appliquer des règles de
gouvernance et de surveiller l'exécution des services. Grâce à l'ESB, les services
métier peuvent devenir immédiatement opérationnels conformément aux besoins
de la composante métier.
Les services métier élémentaires et l'ESB sont les clés de la réussite. Pour exploiter
tout leur potentiel et transformer la flexibilité IT en flexibilité métier, il est indispensable
d'adopter une approche d'intégration métier à 360°. Le métier et l'IT ne sont pas
monolithiques. Chaque entité comprend de nombreux rôles qui contribuent à l'ensemble
du cycle d'automatisation des processus. Les entreprises ont besoin d'outils capables
de prendre en charge chaque rôle individuellement et de coordonner leurs efforts
conjoints. Elles ont également besoin d'une infrastructure éprouvée pour l'exécution
des processus qui en résultent. Oracle propose une solution globale qui relève le défi
de l'intégration métier en offrant tous les avantages de la coopération, de la visibilité,
de la gouvernance, du délai de mise sur le marché et d'une qualité de service de
niveau entreprise.
Comme l'illustre la figure 1, l'objectif de l'intégration métier du point de vue métier
est de fournir aux participants aux processus un système agile de gestion des processus
métier basé sur des services métier élémentaires. Cette gestion des processus est
décomposée en deux parties : les modèles qui décrivent la manière dont les processus
doivent s'exécuter et le logiciel qui rend cette exécution effective.
MÉTHODE DESCENDANTE : LE BPM
Créer les modèles de processus revient en quelque sorte à écrire un scénario.
Au lieu d'un découpage par scènes, les experts métier utilisent des organigrammes.
Le brainstorming est remplacé par des simulations et le story-board par des prototypes
d'interface utilisateur. Utilisés conjointement, ces outils déterminent ce qui doit se
produire. Mais pour le concrétiser, il est indispensable de recourir à un logiciel
exécutable (l'équivalent de la « prose évocatrice » dans un scénario) ; à ce moment,
le métier doit se fier au « génie technique » de l'IT. Bien sûr, contrairement aux
scénaristes, les experts métier doivent constamment réécrire les processus afin de
répondre aux changements et d'améliorer leur efficacité. Sans oublier qu'il est autrement
plus complexe d'exécuter un processus sophistiqué que d'imprimer simplement la
version finale d'un scénario. La SOA garantit cette capacité d'adaptation et cette
réactivité supplémentaires.
Figure 1
L'intégration métier du point de vue des fonctionnels
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Les outils de modélisation, tels que le concepteur de processus dans Oracle
AquaLogic® BPM Suite, permettent aux experts métier d'élaborer « l'histoire » de
chaque processus métier en utilisant les meilleures normes disponibles, notamment
Business Process Modeling Notation (BPMN) ou Unified Modeling Language
(UML). Les experts partent d'un processus critique, tel que la « livraison de la
commande ». Ils le décomposent ensuite en différents processus plus détaillés.
Un fabricant peut ainsi décomposer le processus comme suit : « Créer la commande »,
« Choisir les composants », « Commander les pièces » et enfin « Envoyer le bon
de commande ». Une fois le dernier niveau de détail atteint (lorsqu'il est impossible
de continuer à décomposer le processus sans spécifier les détails de la mise en œuvre
technique), on considère qu'ils ont atteint un processus métier élémentaire.
A un certain niveau de la décomposition, les experts peuvent être amenés à simuler
le processus pour identifier d'éventuelles tâches manquantes ou bien des opportunités
d'amélioration. C'est pourquoi Oracle AquaLogic@ BPM Designer comprend des outils de simulation complets. Pour chaque tâche d'un processus, les experts peuvent
affecter des paramètres, notamment la moyenne et la variance du temps de traitement,
la stratégie de mise en file d'attente et la probabilité des différents résultats possibles.
Il est même possible de simuler plusieurs processus utilisant les mêmes ressources,
ce qui permet aux experts d'identifier les conflits en termes de ressources.
Les experts doivent non seulement justifier la dynamique des processus à travers la
simulation, mais également expliquer la dynamique humaine grâce à des prototypes
d'interfaces. Créer un modèle filaire pour l'écran auquel les utilisateurs devront
accéder pour exécuter une tâche est le moyen le plus éloquent de modéliser leur
interaction future avec le processus. Cette démarche garantit que toutes les informations
que le processus doit fournir à l'utilisateur, de même que toutes les informations
que l'utilisateur doit fournir au processus, ont bien été prises en compte. Au final, la
décomposition et la simulation du processus et le prototypage de l'interface conduisent
à encapsuler entièrement le comportement souhaité pour les services métier élémentaires, le tout sans aucune mise en oeuvre. Sur ce point, le métier dépend de l'IT.
Comme nous l'avons déjà souligné, le processus n'est pas linéaire. Pour certains
processus, le département informatique peut avoir déjà mis à disposition certains
des services métier élémentaires nécessaires. Les équipes métier peuvent se contenter
de les référencer et d'y accéder directement au niveau BPM. Après le déploiement
initial de n'importe quel processus, les experts seront bien évidemment en mesure
d'y apporter des modifications via la modélisation. Il leur suffit pour cela de réorganiser
la manière dont la définition du processus utilise les services métier élémentaires
disponibles. Certaines modifications nécessitent naturellement une programmation
supplémentaire. C'est pourquoi une véritable solution d'intégration métier devrait
leur permettre d'intégrer ces exigences en toute transparence auprès du service IT.
Pour garantir tous les avantages offerts par l'automatisation et l'adaptabilité, un
modèle de processus métier exige un support d'exécution robuste. Les composants
d'exécution traduisent une définition de processus en instructions exécutables avant
de faire appel aux services métier élémentaires nécessaires. Ils fournissent également
un espace de travail en ligne pour permettre aux utilisateurs d'exécuter leurs tâches
et de gérer manuellement les exceptions. Les composants de contrôle effectuent un
suivi du flux de processus en temps réel, ainsi que des mesures de processus à long
terme, afin de réduire les temps de réponse en cas des crises soudaines ou d'évolution
des environnements. Oracle AquaLogic® BPM Suite réunit tous ces composants de
modélisation, d'exécution et de gestion dans une solution offrant une fiabilité, une
disponibilité et une évolutivité éprouvées.
Comme l'illustre la figure 2, l'objectif de l'intégration métier du point de vue
informatique est de développer des services métier élémentaires à partir des actifs
MÉTHODE ASCENDANTE : L'INTÉGRATION
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existants. Cette agrégation intervient grâce à deux mécanismes : l'intégration
d'applications et l'intégration de données.
Alors que le métier doit créer les scénarii autour desquels s'articulent tous les
processus d'une entreprise, l'IT doit fournir le vocabulaire qui permettra aux
utilisateurs fonctionnels de les mettre en forme. L'équipe IT tire les « verbes » de
l'intégration des applications et les « noms » de l'intégration des données. Dans la
plupart des cas, ils ne sont pas en mesure de mettre directement en relation les actifs
existants avec les fonctions de services métier élémentaires. Ils ont au contraire
besoin de plusieurs niveaux de services d'intervention pour atteindre un degré
d'abstraction suffisant et une flexibilité de réutilisation satisfaisante. Chaque niveau
doit bien sûr offrir d'excellents niveaux de service afin de garantir la fiabilité des
processus plus larges. La SOA fournit le cadre nécessaire pour garantir un bon
niveau d'abstraction et des services fiables.
Intégration d'applications
Les technologies d'intégration d'applications fournissent les unités d'action du
vocabulaire du service métier élémentaire. Considérons par exemple une action du
type « Vérifier la commande » dans le cas d'une entreprise offrant des produits
informatiques fabriqués à la commande. Cette action permet de s'assurer qu'une
commande client peut être exécutée et livrée dans les délais spécifiés. Elle nécessite
une bonne coopération entre les applications de configuration, de stock, de
fabrication et de logistique.
Figure 2 : L'intégration métier du point de vue IT
L'intégration des applications est indispensable car ce type d'action ne se réduit pas
à une simple série d'appels d'application avec transformations de format. Le flux
principal peut être parfaitement linéaire, passant d'une application à une autre. Mais
pour prendre en compte tous les flux possibles, il est nécessaire de spécifier une
interaction plus complexe. Dans notre exemple de vérification de commande,
certaines configurations peuvent correspondre à des unités de gestion des stocks
(SKU) prédéfinies tandis que d'autres exigeront un assemblage personnalisé. Il
existe un saut conditionnel. Dans ce cas, que se passe-t-il si l'application de gestion
des stocks indique qu'un composant spécifié par l'application de configuration est
en rupture de stock ? Il convient de mettre en oeuvre une logique spéciale pour
identifier de façon itérative les substitutions potentielles. De plus, il peut parfois
s'avérer difficile de prédire ou de résoudre certaines exceptions. Lorsque des problèmes
imprévus se présentent (par exemple, un blocage entre le planificateur de fabrication
et le planificateur logistique), l'application intégrée devrait acheminer les commandes
vers un spécialiste afin d'obtenir une assistance manuelle.
Pour couvrir toutes les possibilités d'action, les entreprises ont besoin d'une plate-forme
d'intégration applicative. Au niveau le plus bas, cette plate-forme offre la connectivité
nécessaire pour communiquer avec une gamme complète d'applications packagées,
ainsi que les plates-formes existantes et modernes permettant d'exécuter les applications
personnalisées. A partir de la couche de connectivité, elle a besoin de son propre
moteur de workflow pour spécifier les séquences de tâches, les sauts conditionnels
et le traitement des exceptions. Comme nous l'avons indiqué ci-dessus, certains
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problèmes réels nécessitent une réponse plus flexible que même un moteur de workflow
ne peut gérer efficacement. C'est pourquoi la solution doit également comprendre
des fonctionnalités permettant d'ajouter des modules logiques spécialisés, des moteurs
de règles et des interventions manuelles de courtage.
Oracle WebLogic® Integration offre une plate-forme idéale pour l'intégration
d'applications dans le cadre d'une solution d'intégration métier. Les développeurs
peuvent définir visuellement les flux parmi presque toutes les applications, en
exploitant la suite complète d'options de connectivité dorsales, et peuvent insérer
de nouveaux modules logiques Java lorsqu'ils en ont besoin. Une fonction Worklist
intégrée automatise la mise à disposition d'interfaces utilisateur en ce qui concerne
les approbations et le traitement des exceptions. Son moteur de processus sous-jacent
entièrement transactionnel permet aux entreprises de maintenir une certaine cohérence
entre les applications dans les flux de processus fins. Grâce à ces fonctionnalités
avancées, le service IT peut développer rapidement la bibliothèque d'actions à la
base des services métier élémentaires.
Intégration de données
Les technologies d'intégration de données fournissent les unités d'entité du vocabulaire
du service métier élémentaire. Considérons par exemple une entité de type « Client »,
qui concerne quasiment chaque service d'une entreprise. Cette entité englobe les
informations relatives aux contacts, commandes, paiements et assistance. Pour
obtenir une vue cohérente du Client, il est indispensable de collecter les données
de chaque source de données comprenant ces types d'informations.
L'intégration des données est nécessaire car ces différentes sources de données
utilisent une grande diversité de modèles et les services qui utilisent ces données
répondent à des exigences sémantiques très variées. Dans notre exemple client, les
informations de contact peuvent être réparties entre une application SFA, une base
de données de facturation et une application CRM. De la même manière, les
informations relatives aux commandes peuvent être réparties entre une base de données
de commandes en ligne, une application ERP et une base de données de facturation.
Bien évidemment, les applications packagées fonctionnent différemment des bases
de données. En outre, les différentes applications ont une sémantique d'API différente,
tout comme les différentes bases de données reposent sur des modèles de données
différents. Certains services consommateurs peuvent exiger des dossiers client individuels référencés par identifiant. D'autres peuvent demander que tous les dossiers
client soient référencés par code postal, tandis que d'autres encore voudront définir
des filtres en fonction des différents types d'états. A tout ceci vient s'ajouter la
question épineuse de la préservation de l'intégrité transactionnelle et du contrôle
d'accès entre les différentes sources.
Pour que les informations d'entité soient disponibles pour toutes les applications qui
en ont besoin, les entreprises doivent s'appuyer sur une plate-forme d'intégration de
données. Au niveau le plus bas, cette plate-forme permet aux experts d'associer les
sources de données aux services de données. Elle doit en outre fournir toutes les
fonctions de planification de requêtes et d'optimisation nécessaires pour garantir
la réactivité de ces services. Elle doit établir le lien entre les différents modèles de
transaction et de sécurité, en traduisant les règles applicables à l'entité agrégée en
appels individuels permettant de mettre en oeuvre ces règles dans chaque source
de données.
Oracle AquaLogic Data Services Platform offre la plate-forme idéale pour l'intégration de données dans le cadre de l'intégration métier. Les experts peuvent définir
visuellement les correspondances à partir des sources de données ou utiliser un outil
XQuery avancé. Le système optimise les interactions avec les sources de données
grâce à différentes techniques : transposition des opérations dans les moteurs de
source de données sous-jacents, transfert des valeurs communes d'une source SQL
à une autre sous forme de lots, ou encore exploitation des fonctions spécifiques
de mise en oeuvre des bases de données. Pour les transactions, il utilise une
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combinaison d'enregistrements en deux phases XA et de transactions de compensation
pour les sources non XA. Sur le plan de la sécurité, il offre un modèle extrêmement
détaillé qui ne se contente pas de renseigner les champs généralement confidentiels,
tels que les numéros de sécurité sociale, mais qui peut également limiter l'accès de
façon dynamique à partir des propriétés de requête, de sorte que seul le médecin
traitant d'un patient puisse accéder à son dossier médical. Grâce à ces fonctionnalités
avancées, le service IT peut développer rapidement la bibliothèque d'entités nécessaire
à la prise en charge des services métier élémentaires.
Couches multiples
Pour optimiser la flexibilité et la réutilisation, les entreprises ont souvent besoin
de plusieurs couches d'intégration d'applications et de données. Par exemple, l'application
de gestion des stocks utilisée dans l'exemple de vérification de la commande peut
être elle-même une agrégation de différents modules de stocks, avec peut-être un
module pour les composants achetés (disques durs par exemple) et un module pour
les composants produits en interne (tels que les cartes mères).
Le nombre de couches dépend en fait des actifs existants. Si les développeurs ont
de la chance, un package moderne peut déjà fournir un haut niveau d'abstraction
des actions et des entités. Dans ce cas, ils auront peut-être besoin uniquement d'une
simple couche enveloppante, voire d'aucune. Dans le cas contraire, les packages
existants peuvent nécessiter un très bas niveau de synchronisation pour demeurer
dans un état homogène. La plupart des cas se situe à mi-chemin entre ces deux
hypothèses. Quelques packages modernes seront parfaits pour les besoins émergents
et le faible niveau de synchronisation sera déjà globalement mis en oeuvre.
Figure 3 : Plusieurs couches d'intégration de données et d'applications
La modularité et la dépendance sont les forces motrices qui déterminent le nombre
de couches nécessaires. Les analystes de données peuvent décider que le concept de
« contact » est suffisamment général pour devenir un bloc fonctionnel standard pour
les services de données de niveau supérieur. Comme nous l'avons déjà souligné,
l'application générale de gestion des stocks peut dépendre de plusieurs applications
de gestion des stocks spécifiques. La modularité et la dépendance peuvent même
franchir la frontière entre l'intégration d'applications et de données. Par exemple,
l'application de configuration mentionnée ci-dessus peut dépendre d'un service de
données qui standardise l'entité « nomenclature ». De la même manière, l'entité
« client » mentionnée plus haut peut dépendre dans les faits d'une action « ajouter un
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client » qui coordonne les applications ERP et CRM. En regardant l'architecture
d'intégration de plus près, on observe des couches empilées et intercalées telles que
les représente la figure 3. L'avantage de la SOA est qu'elle permet aux entreprises
d'utiliser le même paradigme, quel que soit le nombre de couches nécessaires, pour
adapter une série d'actifs existants à un ensemble de services métier élémentaires
souhaité.
Un ESB offre une base conceptuelle et technique pour l'exécution d'une intégration
métier basée sur une architecture orientée services et protège chaque couche de la
solution SOA contre les risques d'interruption provoquée par les modifications
apportées aux autres couches. D'un point de vue conceptuel, les équipes
fonctionnelles déterminent les services métier élémentaires dont elles ont besoin sur
le bus et le service IT s'efforce de les intégrer sur le bus comme illustré à la figure 4.
Ils peuvent donc se rencontrer à mi-parcours car un ESB ne se contente pas de
transporter des messages : il prend en charge de façon active la médiation de
services afin qu'ils puissent coopérer efficacement. Il fournit un outil offrant à la fois
une connectivité de service fiable et flexible et une protection efficace contre les
changements apportés à la mise en oeuvre des services. L'ESB prend en charge plus
que la simple médiation de services métier élémentaires. Il opère à différents
niveaux de sorte que chaque unité logique, des fonctions existantes de faible niveau
jusqu'aux activités métier encapsulées, puisse en bénéficier. En réalité, l'ESB offre
tant de fonctionnalités qu'il est parfois difficile de déterminer s'il existe un meilleur
outil pour cette tâche. Il ne supplante pas pour autant la nécessité de recourir à des
outils de processus métier ou d'intégration d'applications. Définir un ensemble de
meilleures pratiques peut permettre de déterminer quand utiliser directement un ESB
et quand utiliser l'un des autres outils disponibles pour créer un nouveau service en
relation avec l'ESB.
LE RÔLE CRUCIAL DE LA MÉDIATION
Figure 4 : Une intégration métier complète grâce à la SOA 360
Bien plus qu'un simple transport
L'interaction entre les différents services suppose d'aller plus loin que le simple
acheminement de messages d'un point à un autre. En réalité, la tâche de transport
est secondaire. La mission première de l'ESB est de promouvoir la coopération.
L'approche de base consiste à offrir une couche d'isolation intelligente entre les
demandeurs et les prestataires de services. Sans cette protection, chaque demandeur
devrait en savoir tellement sur chaque prestataire que les interactions de services
s'en trouveraient rapidement paralysées. Au lieu de quoi, l'ESB prend en charge la
médiation de services, en effectuant tout le nécessaire pour garantir une coopération
fiable et transparente.
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En servant ainsi d'intermédiaire, l'ESB peut assurer la liaison entre les protocoles
de transport. Si un demandeur utilise JMS alors que le prestataire utilise HTTP, les
deux acteurs ne remarqueront même pas la différence grâce à l'ESB. En fait, tant
que l'ESB dispose des connecteurs appropriés, les services peuvent utiliser des
protocoles de transport tels que la messagerie MQ propriétaire ou même les protocoles
de messagerie électronique. Mais le transport n'est que la partie visible de l'iceberg.
Que se passe-t-il si le demandeur et le prestataire utilisent des versions différentes
d'un format de message ou d'autres formats issus de différents organismes de normalisation ? L'ESB peut automatiquement les transformer à la volée. Tant que deux
services comprennent des messages équivalents sur le plan sémantique, l'ESB leur
permet de coopérer.
En matière de sécurité, l'ESB favorise également une interaction souple entre les
services. Différents services peuvent utiliser différents modèles de sécurité, tels que
l'application des protections d'intégrité au niveau du transport via le protocole HTTPS
ou au niveau du message via des signatures. L'ESB peut utiliser sa position éprouvée
pour fournir des protections équivalentes entre ces frontières, mais également pour
propager les identités de sécurité de sorte que chaque service puisse prendre ses propres
décisions de contrôle d'accès. Outre les règles de sécurité, l'ESB peut également
mettre en oeuvre des règles métier. L'acheminement basé sur le contenu permet à
l'entreprise d'orienter les messages des demandeurs vers des prestataires donnés en
fonction de n'importe quel critère, par exemple la localisation géographique du
client, le risque associé à la transaction ou la valeur de la commande. L'ESB fournit
des contrats de niveau de service centralisés pour la consignation, les alertes et le
traitement des exceptions qui garantissent aux entreprises une connaissance parfaite
de la manière dont ces interactions de services fonctionnent.
Couches logiques multiples
Les services métier élémentaires ne forment que l'une des couches logiques valorisées
par l'ESB. Dans les paragraphes précédents, nous avons expliqué comment le métier
atteint ces couches en décomposant les processus métier et comment l'IT les atteint
en agrégeant les services techniques. Les couches de processus de haut niveau
comme les couches techniques de bas niveau peuvent bénéficier des fonctionnalités
de l'ESB pour améliorer leur coopération.
Au-delà de la couche de services métier élémentaires, l'ESB garantit une certaine
flexibilité des processus de l'entreprise. La décomposition initiale des processus
génère des modules métier réutilisables, tous connectés par l'ESB. En cas de
changement dans l'environnement ou si une idée d'innovation se fait jour, les experts
peuvent réagir en reconfigurant simplement leurs modèles. L'ESB facilite ensuite
les nouvelles connexions entre les modules. Grâce à cette adaptabilité, l'entreprise,
qui s'appuie sur des modèles de fonctionnement, gagne en flexibilité.
Au-delà de la couche de services métier élémentaires, l'ESB garantit la flexibilité
technique de l'entreprise. Modifier les actifs existants, insérer une nouvelle logique
et améliorer l'intégration : tout devient tellement plus facile avec l'ESB. Et, parce
que l'ESB peut acheminer intelligemment les demandes vers la version appropriée
d'un service, les développeurs sont en mesure de fournir de nouvelles fonctionnalités
sans interrompre les anciennes connexions, ce qui facilite la gestion des versions et
la prise en charge des mises à niveau. La même fonctionnalité d'acheminement
permet d'insérer en toute transparence un nouveau service à valeur ajoutée dans un
service existant. On obtient ainsi une meilleure intégration des transactions, de la
sécurité et des exceptions, sans nuire à l'interaction opérationnelle des services.
Si l'ESB est, sur le plan conceptuel, le garant de la flexibilité de l'intégration métier,
il s'agit en réalité d'un utilitaire unique disponible dans toute la solution.
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Expérience pratique
Si l'ESB est un outil très puissant de la SOA, il n'en est par pour autant l'outil
toujours approprié. Oracle ayant mis au point AquaLogic® Service Bus, un ESB
leader sur le marché, ainsi que d'autres produits middleware d'entreprise avancés,
les équipes Oracle justifient d'une grande expérience qui leur permet de savoir
quand utiliser un ESB.
La principale leçon tirée des différents projets client entrepris par Oracle est que
l'adoption d'une stratégie inappropriée en matière d'ESB peut affecter les performances
et la flexibilité. La principale règle empirique est que les éléments connectés à l'ESB
nécessitent vraiment une sémantique de service. Considérons par exemple le cas de
la synchronisation d'une opération d'ajout d'un client entre les applications ERP et
CRM, tel qu'il a été mentionné plus haut. Si les applications ERP et CRM comprennent
toutes deux des API de service, il devrait être techniquement simple d'assurer cette
synchronisation via l'ESB. Pourtant, cela suppose de maintenir de nombreux états
sur le bus lui-même, ce qui réduit les performances. La nécessité de maintenir l'état
en dehors de tous les services est révélatrice d'une richesse sémantique inappropriée.
Une meilleure solution consisterait à encapsuler cet état dans le cadre de l'intégration
d'applications effectuée via WebLogic Integration.
En plus d'affecter la flexibilité, l'utilisation inappropriée de l'ESB peut également
nuire aux performances. Par exemple, il serait possible d'insérer des messages RFID
directement sur le bus pour les applications telles que le contrôle des stocks ou le
traitement des bagages. Mais cette approche inonderait le bus de messages de niveau
inférieur, pour la plupart insignifiants. Chaque application en position de demande
devrait alors prendre la peine de filtrer et d'agréger elle-même ces messages. Une
meilleure solution consisterait à encapsuler la communication RFID directe dans
un serveur d'événements, tel que Oracle WebLogic Event Server, capable d'interagir
à un niveau plus abstrait avec les services via l'ESB. Oracle collabore régulièrement
avec les clients d'AquaLogic Service Bus pour former les collaborateurs sur les
pratiques déjà rencontrées et connues, mais aussi pour développer des pratiques
personnalisées.
La SOA fournit les ingrédients de base pour obtenir une intégration métier parfaitement
flexible. Pourtant, l'intégration métier est fondamentalement un projet coopératif
dont l'efficacité ultime dépend de la coordination des contributions de tous les
individus travaillant pour le métier et l'IT avec un objectif commun. Pour optimiser
leur retour sur investissement, les entreprises ont besoin de mécanismes pour diriger
et valoriser cette synergie collaborative. L'approche complète Enterprise360° de
Oracle, ainsi que l'infrastructure associée qui réunit l'intégration métier, la gouvernance
et l'interaction sur des bases solides, favorise la collaboration, homogénéise les
opérations et optimise la visibilité.
COMBINER TOUS LES ÉLÉMENTS
Outils
Promouvoir la collaboration signifie que quiconque contribuant à l'intégration métier
dispose d'outils productifs qui s'intègrent parfaitement les uns aux autres. L'approche
de Oracle repose sur le concept WorkSpace 360 pour fournir des fonctionnalités
intégrées capables de soutenir une collaboration d'équipe et de projet. Les équipes
peuvent définir des espaces de projet communs englobant les contributeurs fonctionnels
et informatiques. Dans ces espaces de travail, ils peuvent avoir des discussions interactives, travailler conjointement sur des documents et configurer des notifications
pour les changements apportés aux éléments partagés, tout en conservant une vue
appropriée. Avec ces fonctionnalités, chaque contributeur comprend son rôle dans le
contexte plus large de l'effort d'intégration métier.
Au coeur de WorkSpace 360 se trouve un modèle de métadonnées riche qui permet
la traçabilité complète des projets d'intégration métier en surveillant la correspondance
entre le processus métier et les tâches d'intégration logicielle.
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En outre, WorkSpace 360 fournit un espace de travail adapté pour chaque public
dans le processus de développement. Les experts métier ont à leur disposition des
outils de modélisation et de prototypage. Les architectes disposent d'outils d'architecture
des composants de service et de tableaux de bord personnalisés. Les développeurs
ont à leur disposition des IDE et des aides à la réutilisation. Lorsque les problèmes
se chevauchent ou que les tâches transitent d'un rôle à un autre, WorkSpace 360
fournit la vue partagée nécessaire. Aligner la vision de l'intégration métier de chacun
a un impact direct sur l'optimisation de la flexibilité.
Déploiement et gestion
Homogénéiser les opérations signifie que les entreprises peuvent déployer et gérer
efficacement les composants logiciels d'intégration métier. Tous les composants
de Oracle peuvent s'exécuter et tirer parti de la même base WebLogic, extrêmement
fiable, tout en fonctionnant avec une infrastructure hétérogène. Cela permet aux
entreprises de gérer de façon centralisée toute l'infrastructure d'exécution ainsi que
le déploiement des modules d'intégration métier. Que les administrateurs cherchent
à mettre à niveau leurs produits Oracle ou leurs services déployés, ils disposent des
fonctionnalités nécessaires pour garantir une transition tout en douceur.
Pour les modules SOA exécutés à partir de l'infrastructure Oracle, les administrateurs bénéficient d'une configuration, d'un suivi et d'un reporting unifiés. Ils peuvent
même définir et appliquer des règles de sécurité sur l'ensemble de la plate-forme.
Tandis que l'infrastructure Oracle est capable de fonctionner en toute transparence
avec des composants tiers via des protocoles standard, les produits de la même famille
peuvent utiliser une messagerie native haute performance pour obtenir un rendement
maximum, ou intégration « à voie rapide ». Naturellement, avec des fonctionnalités
dimensionnées à l'échelle de l'entreprise, les familles de produits WebLogic et
AquaLogic, tous les services qu'elles exécutent bénéficient de leur fiabilité, de leur
disponibilité, de leurs performances et de leur évolutivité.
Gouvernance
Grâce à l'optimisation de la visibilité, les responsables peuvent exercer une gouvernance
efficace en identifiant les règles appropriées, en les communiquant aux contributeurs
et en contrôlant la conformité tout au long du cycle de vie du logiciel. Si la gouvernance
est importante dans toutes les initiatives de SOA, l'ampleur des initiatives d'intégration
métier la rend cruciale dans ce type d'installation. L'entreprise doit savoir qu'elle a
atteint ses objectifs métier et ses objectifs de qualité de service IT de manière
rentable. Lorsque les responsables peuvent mesurer l'impact initial d'une initiative
d'intégration métier, ils peuvent commencer à affiner leurs objectifs futurs.
Avec WorkSpace 360, ils peuvent associer toutes les étapes de conception et les
statistiques d'exécution aux objectifs métier. Pour un service technique donné, ils
ont un aperçu de tous les services élémentaires pris en charge et, par conséquent,
de tous les processus métier qui les utilisent. Ils sont en mesure d'évaluer dans quelle
mesure les améliorations techniques contribuent aux améliorations métier. En cas
de changement, ils peuvent anticiper le degré d'adaptation technique nécessaire
pour accompagner l'adaptation d'un processus donné. A un niveau plus détaillé,
l'équipe IT peut utiliser WorkSpace 360 pour appliquer les exigences de conformité
architecturale et des contrats de niveau de service. Chacun est responsable de la
manière dont ses efforts contribuent aux objectifs généraux d'intégration métier.
Une approche Enterprise360° de l'intégration métier optimise les bénéfices tout
en minimisant les risques. Les entreprises doivent clairement chercher à aligner
durablement les capacités IT sur les objectifs métier. La flexibilité est un facteur
important. Mais cet alignement suppose naturellement de coordonner les ressources
entre de nombreuses unités organisationnelles, et ce sur de longues périodes.
CONCLUSION
Adopter une approche BPM et SOA pour une intégration métier tout en souplesse
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La facilité de gestion est tout aussi importante. Utiliser la SOA dans l'intégration
métier garantit flexibilité et facilité de gestion.
Un ESB sert à la fois d'infrastructure favorisant la flexibilité et de passerelle
garantissant la facilité de gestion. La composante métier utilise une approche
descendante pour identifier les services métier dont elle a besoin sur le bus. Le
service IT adopte quant à lui une approche ascendante en partant des actifs existants
pour introduire ces services métier sur le bus. Au moment de l'exécution, le bus offre
la couche d'indirection nécessaire pour adapter rapidement les services disponibles
aux besoins réels. L'aptitude à surveiller en permanence le flux de messages entre
les services améliore en outre la facilité de gestion. Lors du développement, le bus
définit une ligne de but qui concentre les efforts de chacun. La facilité de gestion
est également optimisée par la capacité à mesurer la différence entre les services
nécessaires et les services disponibles.
Pour les besoins du développement, la solution Oracle Business Integration fournit
aux équipes métier tous les outils dont elles ont besoin pour décrire la manière dont
les processus doivent s'exécuter. Elle offre au service IT les outils nécessaires pour
développer le logiciel qui garantira la bonne exécution des processus. Tout aussi
important, la solution fournit l'infrastructure de développement nécessaire pour
garantir une collaboration efficace et l'infrastructure d'exécution nécessaire à une
exécution robuste. Le service IT dispose ainsi d'un logiciel flexible et les utilisateurs
métier de processus tout aussi flexibles. Avec des produits à la pointe de la
technologie, des pratiques d'excellence et des équipes qui consacrent toute leur
énergie à la mise en oeuvre de l'intégration métier dans toute l'entreprise, Oracle est
leader sur le marché en matière de flexibilité.
Adopter une approche BPM et SOA pour une intégration métier tout en souplesse
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