Les hommes des cavernes Toit et moi !

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Les hommes des cavernes Toit et moi !
Toit et moi !
fascicule 06
Les hommes des cavernes
Grâce aux nouvelles découvertes
archéologiques, nous sommes en mesure de
dire que les hommes préhistoriques avaient un
habitat très convenable. Ils ont su s'adapter et
affronter la nature hostile. On ne trouve pas de
grottes partout ; il y en a dans le Sud de la
France, dans les Pyrénées, dans le Nord de
l'Espagne, dans le Sud de l'Allemagne, et dans
d'autres pays aux chaînes de montagnes
calcaires. Alors comment faire là, où il n'y avait
pas de cavernes ? Les chasseurs du
Paléolithique ont résolu le problème en
construisant eux-mêmes leurs abris.
Quand nous nous demandons comment vivaient nos ancêtres, nous nous
mettons tout naturellement à observer les grands singes qui en sont, en quelque
sorte, la réplique. Nous constatons alors qu'ils ont l'habitude de construire des
abris de branches et de feuilles, la plupart du temps dans les arbres, mais
également à même le sol. En général, ils n'y passent qu'une seule nuit. Il y a
des chances pour que nos ancêtres aient fait de même. Il est évident que nous
ne pourrons jamais le vérifier mais, après tout, cela n'a pas vraiment
d'importance, car ce n'étaient pas encore des hommes. Après qu'ils eurent
adopté la vie sur la terre ferme, ils abandonnèrent la construction de leurs abris.
Il a bien fallu trouver autre chose, mais quoi ?
On peut envisager toutes sortes d'hypothèses : ils pouvaient dormir à la belle
étoile, dans des buissons, dans un arbre creux ou bien dans un trou, lorsqu'un
arbre se déracinait, dans une grotte ou dans un abri sous roche. Toutes ces
éventualités ont un dénominateur commun : elles ne laissent pas de traces, on
ne peut pas les vérifier. Ainsi, nous ne saurons jamais, quelle était la ou les
bonnes solutions.
[…] www.fossiliraptor.be/viedeshommes5.htm
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fascicule 06 : page 21
Venise, une ville sous pilotis
C’est une erreur de penser que Venise a été
construite sur l’eau, tant elle semble vraiment sortir
de l’eau. En réalité les maisons sont édifiées sur la
bordure d’eau des rivières et des ruisseaux qui
parcourent la lagune, ou sur les îlots que les
alluvions ont dessinés, qui sont au nombre de 117.
La stature des bâtiments plus ou moins importants,
plus ou moins légers, décide du choix de la technique
des fondations. Les bâtisses qui ont peu de poids
peuvent reposer directement sur le sol. Les
constructions plus importantes, plus amples, plus
élevées, sont soutenues, à terre, par une plantation
de pieux (pali) qui renforce le terrain et le gèle.
Les pieux de bois de deux à quatre mètres de longueur sont enfoncés jusqu’à
atteindre la couche plus solide dénommée « carento ». Sur ces pieux alignés, se
touchant presque, est posé à l’horizontale un plancher de bois, de plus ou moins
grande épaisseur sur lequel commence le travail de maçonnerie.
Les éléments de ce ponton de bois peuvent être mêlés de briques. En ce qui
concerne les édifices construits au bord de l’eau, c’est surtout la résistance à la
corrosion de l’eau de mer qui est prise en compte. La pierre d’Istrie très
compacte a fait l’affaire pendant des siècles. C’est une pierre blanche, d’un
beau grain, très résistante qui vient des Balkans, longtemps sous domination
vénitienne.
En regardant les façades des grands palais on voit, quelquefois, que des légères
déformations des éléments architecturaux existent. Cela tient au fait que dans le
développement ample d’une grande construction, différentes techniques de
fondations ont été choisies, suivant la distribution des murs et la hauteur des
bâtiments.
Venise est la ville artificielle par excellence, un organisme urbain appelé à
exercer des fonctions et des tâches inhabituelles. Par exemple toute la ville a été
obligée de s’adapter pour remédier à la pénurie de ressources en eau, en se
dotant d’un système de collecte, de conservation et d’approvisionnement en
eaux qui n’a pas son pareil dans le reste du bassin de la Méditerranée.
[…] www.italie-decouverte.com/venise-une-ville-sur-pilotis
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fascicule 06 : page 22
Une maison sur Mars
La NASA vient de présenter Valkyrie, un robot
qui mesure 1,90 mètre avec un logo lumineux
sur la poitrine comme Iron Man. Ce robot, qui a
été construit en un peu moins de 9 mois, est une
femme.
Valkyrie, que nous appellerons parfois Val, a été développée pour le « DARPA
Robotics Challenge » qui se tiendra à la fin du mois. Les robots de ce concours
doivent être capable d’aider les humains en cas de catastrophe. Pour tester ses
capacités, la compétition de la DARPA (Agence pour les projets de recherche
avancée de défense) va faire vivre l’enfer à Val. Elle devra conduire un véhicule,
enlever des débris, faire un trou dans un mur et faire tout un tas d’autres choses
pour montrer qu’elle est compétente.
Nicolaus Radford, le chef d’équipe de Valkyrie, veut que sa robote aille sur Mars.
Voici ce qu’il dit : « Il y a des chances que la NASA envoie d’abord des robots
sur la planète. Ces robots commenceront à préparer le terrain pour les
explorateurs humains et quand les humains arriveront, les robots et les humains
travailleront ensemble, en conjonction, pour construire des habitations, poser des
fondations ou simplement travailler dans une relation de confiance. Des
technologies comme Valkyrie serviront à définir le type de système robotique qui
un jour sera à bord des premières missions avant que les astronautes ne posent
le pied sur Mars. »
Certains membres de l’équipe travaillant sur Valkyrie ont auparavant travaillé sur
Robonaut. Pour ceux qui ne le savent pas, Robonaut était le premier robot
humanoïde à bord de la « Station spatiale internationale » (ISS). Et l’agence
américaine a annoncé que Robonaut 2, qui se trouve actuellement attaché à un
poteau dans l’ISS, aura des jambes en 2014.
Valkyrie est superbe, elle est bourrée de caméras, elle dispose d’une liberté de
mouvements à 44 degrés. Elle est plus intelligente que Robonaut et elle est
également beaucoup plus autonome dans ses décisions. Elle est très forte et
possède des actuateurs qui lui permettent de bouger sa taille et de la protéger si
elle tombe en avant.
[…] www.gizmodo.fr
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fascicule 06 : page 23
Maisons étranges
Un site internet s'est spécialisé dans le
recensement des constructions les plus
incroyables du monde. Des plus biscornues aux
plus modernes, voici quelques maisons parmi les
plus spectaculaires de la planète :
La maison Nautilus de Mexico, Mexique : conçue par l'architecte mexicain
Javier Senosiain et achevée en 2007, cette maison allie architecture moderne et
art contemporain et appartient à la catégorie de « travail organique » de
l'architecte, inspirée par la mer.
Bibliothèque de Kansas City, Missouri, USA : ce
bâtiment, situé dans le cœur de Kansas City, représente
un des projets pionniers de la revitalisation de la ville.
Les habitants ont été invités à aider les concepteurs à
choisir les livres les plus représentatifs de la cité pour
créer ses façades.
La maison tordue de Sopot, Pologne : La maison
tordue a été construite en 2004 à Sopot, d'après un
plan des architectes Szotyski et Zaleski. Ceux-ci se
sont inspirés des dessins oniriques de Jan Marcin
Szancer et de Per Dahlberg.
Habitat 67 à Montréal, Canada : c’est un ensemble
de logement situé à Montréal sur le quai Marc-Drouin,
qui longe le fleuve Saint-Laurent. Construit dans les
années 1960 dans le cadre d'Expo 67, le bâtiment a
apporté une notoriété mondiale à son créateur, Moshe
Safdie.
La maison dansante de Prague, Rèpublique
tchèque : La « maison dansante » est le surnom
donné à l'immeuble Nationale-Nederlanden, un
immeuble de bureaux du centre de Prague. Œuvre
de l'architecte tchèque Vlado Miluni et de l'architecte
américano-canadien Frank Gehry, il est situé sur les
quais de la rive droite de la rivière Vltava.
[…] www.tdg.ch
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fascicule 06 : page 24