Saint-Quentin, - SQY entreprises.com

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Saint-Quentin, - SQY entreprises.com
Saint-Quentin
Loisirs
Culture
Débat sur le Grand
Paris le 16 novembre
p. 7
Une semaine
de films en 3D
p. 34
Séverine Vidal,
auteure jeunesse
p. 16
L’actualité de Saint-Quentin-en-Yvelines
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QUENTIN
n° 258
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Théâtre
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ça vous transporte…
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à Saint-Quentin
© C. Lauté
© C. Lauté
Un jour, une heure
Les couleurs de l’automne
Orange et bleu sont les couleurs tendance de l’automne. Bleu azur comme l’étang de la base de loisirs où s’est couru le 3 octobre le deuxième
relais Ekiden nature (à gauche), Orange solaire, comme la voix dorée de la soprano Rachel Guilloux (en bas) qui a charmé les spectateurs de la
Nuit de la poésie à la Ferme de Bel-Ébat le 19 octobre. Orange et bleu, couleurs complémentaires, comme le travail de Sophie Jouan (à droite)
et de la photographe Isabelle Faivre qui exposent leurs œuvres à la Commanderie des Templiers jusqu’au 27 novembre.
© C. Lauté
Visionnez la suite du reportage sur www.agglo-sqy.fr/photo
LE PETIT QUENTIN - n 258 - NOVEMBRE 2010
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I3I
édito
sommaire
ÉCONOMIE
CULTURE
SOCIÉTÉ
42
© J.J. Kraemer
© C. Lauté
20
Montrer la voie
UN JOUR, UNE HEURE
À SAINT-QUENTIN
3 L’actualité en images.
ACTUALITÉS
© C. Lauté
Que vous soyez habitant, étudiant, salarié
ou chef d’entreprise, les
transports sont l’une
de vos préoccupations
majeures. À Saint-Quentin-en-Yvelines, afin de
répondre à vos besoins,
nous avons construit le
deuxième réseau de transport en commun
de la région Ile-de-France après Paris. C’est
considérable, mais cela reste encore insuffisant. Nos projets et réalisations, vous les
découvrirez dans ce nouveau dossier du
Petit Quentin. Cette préoccupation des transports rejoint celle de l’État avec le projet de
« grand huit », aujourd’hui mis en débat
public. Cependant, nous savons bien que
les meilleurs déplacements sont ceux que
l’on évite ! Il reste essentiel de penser, pour la
nouvelle Opération d’intérêt national, à une
urbanisation intelligente et équilibrée avec
du développement économique et univer-
sitaire, mais aussi des logements pour tous
et des services publics de proximité, comme
nous l’avons fait à Saint-Quentin-en-Yvelines.
Il est également nécessaire de résoudre
les problématiques de transport actuelles.
Personne ne pourra attendre quinze ans et
l’arrivée du grand métro pour que les problèmes d’encombrements routiers et de
liaison en transport en commun soient résolus. Il faut agir et investir aujourd’hui, avec
notamment le développement des TCSP qui
doivent s’étendre sur le reste du plateau de
Saclay et rejoindre la gare TGV de Massy et,
à terme, l’aéroport d’Orly. Il faut également
penser à des nouveaux modes de transports,
comme une flotte de véhicules électriques
en libre partage qui devrait voir le jour sur
notre territoire – nous en reparlerons. Parce
que ces questions sont cruciales pour vous
et pour l’avenir de notre territoire, SaintQuentin-en-Yvelines s’engage et souhaite
montrer la voie.
Robert Cadalbert
Président de la communauté d’agglomération
I4I
LE PETIT QUENTIN - n 258 - NOVEMBRE 2010
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Saint-Quentin-en-Yvelines
7 Un grand débat
pour le Grand Paris.
8 Entretien avec Valérie Ferré,
nouvelle directrice de
l’Office de tourisme.
Communes
10 Les seniors disent Wii,
à La Verrière…
11 Biennale des peintres,
à Voisins-le-Bretonneux…
L’AGGLO ET VOUS
12
Gérondicap
inauguré
Retour sur l’inauguration
du centre du Mérantais.
Travaux
13 Une école de musique
sur mesure, à Guyancourt.
© S. Blondeau
15
DOSSIER
SPORT
CULTURE
15 Ossyane, un hymne
à l’amour et à l’espoir
Une pièce tirée du roman
d’Amin Maalouf
Les Échelles du Levant.
© C. Lauté
© M. Lemoine
22 40
Saint-Quentin, ça vous transporte…
Avec le développement de transports alternatifs, de plans de déplacements
interentreprises, d’enquêtes auprès des habitants et de nombreuses initiatives,
l’agglomération accompagne le mouvement pour mieux vous transporter.
16 Des mots plein
les poches
Séverine Vidal, une auteure
jeunesse qui grandit vite.
17 En bref
Des livres pour les bébés,
Solidarité équitable…
ÉCONOMIE
19 En bref
MSI-PME, la Cité des métiers,
Recrutements à Promopole…
21 Cadres supérieurs
Sylvie Chapuis, encadreur d’art
à Élancourt, fait des merveilles.
DOSSIER
LOISIRS
SOCIÉTÉ
24 Plan local de
déplacement, le bon plan
34 Écran blanc
et lunettes noires
41 Zéro positif
marque des points
Une offre de transport
équilibrée.
Préparez-vous
à entrer dans la 3D.
Une pièce qui aborde la
question du sida sans tabous.
26 Nouvelles mobilités,
une enquête en marche
36 Agenda
42 En bref
Vos rendez-vous loisirs
jusqu’au 4 décembre.
Parentalité, Chantiers emplois
Eserpy devient Actyv…
L’enquête sur les déplacements
dévoile ses résultats.
28 Entreprises
en mouvement
38 Agenda
43 L’Équinoxe place
l’humain au cœur
du dispositif
Zoom sur les plans de
déplacements interentreprises.
Vos rendez-vous sportifs
jusqu’au 30 novembre.
Le centre d’hébergement,
un lieu ressource.
30 Saint-Quentin
fait bouger les lignes
40 Dans le court des grands
L’agglomération s’implique
pour faciliter vos déplacements.
32 Tickets gagnants
Train, bus, etc.,
un maillage cohérent.
SPORT
Le Montigny squash club
engage une équipe
en première division.
MÉMOIRE VIVE
45 Pistons, cylindres
& Arc-en-ciel
Écoles & architecture,
quelle histoire…
Notre nouvelle série.
TRIBUNE LIBRE
46 Divers droite,
PC et apparentés,
PS et apparentés
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Contactez-nous au 01 39 44 76 10 ou par
courriel : [email protected]
Vous pouvez aussi le télécharger sur :
www.agglo-sqy.fr/petit-quentin
Les groupes politiques de
l’agglomération s’expriment.
LE PETIT QUENTIN - n 258 - NOVEMBRE 2010
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I5I
Saint-Quentin
actualités
CONSULTATION
OFFICE DE TOURISME
Un grand débat
pour le Grand Paris
Balades pour tous
© C. Lauté
É
tape saint-quentinoise de la concertation organisée du 30 septembre
au 31 janvier 2011, la rencontre du
16 novembre, à 20 h, permettra d’expliquer
les enjeux du projet de réseau de transport
porté par l’État et de faire entendre la voix
des Saint-Quentinois. Le débat public sur le
Grand Paris constituera la plus importante
concertation jamais organisée sur ce sujet.
Une soixantaine de réunions sont prévues
dans toute l’Ile-de-France. Rendu obligatoire par la loi, le débat public est organisé
par la Commission nationale du débat
public (CNDP). Il permet l’information et
l’expression de toutes les parties concernées
(maître d’ouvrage, pouvoirs publics, élus,
associations, experts, riverains, public, etc.)
pendant la phase d’élaboration du projet,
avant que les principales caractéristiques
n’en soient fixées, c’est-à-dire quand il est
encore possible de modifier voire d’aban-
donner le projet. Deux projets sont actuellement en débat. Initié par l’État, le « réseau
de transport public du Grand Paris », appelé
également « grand huit », repose sur la création d’un réseau de 155 km de métro automatique autour de la capitale.
Il est constitué de deux rocades desservant
les grands pôles économiques. Doté d’une
quarantaine de gares nouvelles, il doit permettre des déplacements rapides en Ile-deFrance.
Faites entendre votre voix
De son côté, « Arc Express », porté par la
région et le Syndicat des transports d’Ile-deFrance (Stif), est un projet de métro devant
former une boucle d’environ 60 km autour
de Paris et desservant 74 communes de la
petite couronne. Il fait également l’objet
d’un débat public. En termes de cadre de
vie et de développement économique,
ces projets auront une influence considérable. Pour construire la région qui vous
ressemble, faites entendre votre voix. ■
Le 16 novembre à 20 h, à l’UGC SQY OUEST
© C. Lauté
Le projet de réseau de transport du Grand Paris va modifier l’organisation
du territoire de l’Ile-de-France en créant un super métro. Un débat public
est donc organisé pour consulter les Franciliens. Le 16 novembre à 20 h
une réunion se tiendra à Saint-Quentin au cinéma UGC.
Pourquoi ne pas profiter des couleurs
de l’automne pour découvrir les
richesses naturelles et architecturales
du patrimoine saint-quentinois ?
Outre les nombreux circuits proposés
par l’Office de tourisme de SaintQuentin-en-Yvelines, six fiches balades
présentent des parcours accessibles
à tous. Ces dépliants, disponibles
gratuitement à l’Office et sur le site,
expliquent de façon claire et détaillée
les itinéraires adaptés aux personnes
à mobilité réduite. Les montées et
descentes sont indiquées, la facilité
d’accès, la qualité des revêtements, tout
est précisé. Base de loisirs, quartiers
des 7-Mares, ou de Villaroy, site de
Port-Royal et centre-ville, ces fiches
vous permettront de mieux connaître
Saint-Quentin et son histoire. ■
Plus d’infos sur www.debatpublic-reseau-
Office de tourisme, ouvert du mardi
grandparis.org pour le projet du Grand Paris,
au samedi de 10 h 30 à 18 h
et sur www.debatpublic-arcexpress.org
Tél. : 0 820 078 078 (0,15 €/min)
pour le projet Arc Express
www.officedetourisme.agglo-sqy.fr
ENGAGEMENT CITOYEN
Crysalis pour l’Europe
C
rysalis, ONG basée à Magny-les-Hameaux,
favorise l’engagement citoyen des jeunes en
développant la citoyenneté européenne. Pour y
parvenir, Crysalis a mis en place des chantiers
pour les jeunes. Ces rencontres réunissent des
lycéens, des étudiants ou des jeunes en difficulté.
Elles consistent à réaliser une œuvre collective et à
suivre une formation sur l’Europe, sa civilisation,
sa culture, ses valeurs et ses institutions. Un travail exemplaire reconnu par le Parlement européen
qui devrait remettre ce mois-ci une distinction à
l’association. Crysalis est par ailleurs en charge
du pilotage du réseau d’agences européennes soutenant le projet Europe Chantiers, qui a organisé
une conférence de presse au bureau d’information
pour la France du Parlement européen à Paris, le
29 octobre dernier. Ce rendez-vous a été l’occasion
de présenter l’organisation des rencontres transnationales d’Europe Chantier. ■
Crysalis, 2, rue Pierre-Nicole à Magny-les-Hameaux
Tél. : 01 30 64 56 40 – www.crysalis.fr
Retrouvez les dossiers du Petit Quentin
sur TV Fil 78 jusqu’au mois de décembre :
Du 12 novembre au 9 décembre :
- Les transports : lundi, mercredi, vendredi et samedi à 18 h ; mardi et jeudi à
21 h 45 ; vendredi à 19 h 15 ; dimanche
à 22 h
- Développement durable, Saint-Quentin-en-Yvelines innove : lundi et mercredi à 21 h 45 ; mardi, jeudi et dimanche
à 18 h ; vendredi et samedi à 22 h
LE PETIT QUENTIN - n 258 - NOVEMBRE 2010
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I7I
Saint-Quentin
actualités
OFFICE DE TOURISME
« Des richesses
patrimoniales à partager »
Pour Valérie Ferré, nouvelle directrice de l’Office de tourisme,
l’agglomération dispose de nombreux atouts à mettre en valeur.
Valérie Ferré : Nous voulons partager et
faire découvrir les richesses patrimoniales
et naturelles du territoire, en premier lieu
auprès des Saint-Quentinois. Il s’agit aussi
d’attirer davantage de touristes étrangers,
et notre voisinage avec la capitale et Versailles est un atout majeur. Enfin, de nombreuses entreprises saint-quentinoises
accueillent ponctuellement des cadres
venant d’autres pays. Nous voulons que
ces gens de passage se sentent chez eux.
Comment renforcer l’attractivité
touristique de Saint-Quentin ?
L’offre hôtelière est relativement limitée,
notamment pour les hôtels de qualité
supérieure. L’offre en matière de camping doit aussi être renforcée. En tant
qu’Office de tourisme, nous pouvons
créer une synergie avec les professionnels afin d’augmenter notre capacité
d’accueil, que nous souhaitons le plus
en accord possible avec les principes du
développement durable.
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LE PETIT QUENTIN - n 258 - NOVEMBRE 2010
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Plus d’infos sur www.saint-quentin-en-
C’EST NOUVEAU C’EST SUR LE NET
Paris-Brest-Paris
en ligne
Propos recueillis par Vincent Leymonie
Plus d’infos sur www.saint-quentin-en-yvelines.fr,
Paris-Brest-Paris, c’est parti… sur le web !
Alors que les randonneurs ne s’élanceront
qu’au mois d’août pour la 17e édition de
cette traditionnelle aventure à vélo, le
site internet, lui, est déjà prêt. Au menu,
toutes les infos pour bien préparer la
rando cyclotouriste, la carte du parcours,
les adresses utiles, des témoignages de
participants, et prochainement, des vidéos
sur les villes étapes. Dès à présent, le site
met en place une bourse aux logements,
à partir de laquelle vous pourrez trouver
diverses solutions d’hébergement pour la
durée de l’épreuve ou offrir vos services.
Depuis cent vingt ans (dont vingt à SaintQuentin-en-Yvelines), le Paris-BrestParis est une fête ; grâce aux nombreux
cyclotouristes qui y participent, et grâce
aux Saint-Quentinois qui les accueillent. ■
rubrique urbanisme/grands projets
Plus d’infos sur www.parisbrestparis.tv
Subventions
de l’agglomération
a communauté d’agglomération de SaintQuentin-en-Yvelines a décidé de poursuivre
son action en faveur de l’aide à l’accession à la
propriété. Dans le cadre du développement de
la zone d’aménagement concerté (ZAC) de l’Aérostat à Trappes, un dispositif voté par le conseil
d’agglomération a octroyé une subvention de
5 000 € à vingt-trois ménages, leur permettant de solliciter un prêt Pass-foncier (soit un
prêt de 30 000 € avec un taux d’intérêt fixe de
1,75 %). Pour mémoire, la ZAC de l’Aérostat
participe pleinement à la stratégie de valorisa-
Observatoire de la ville
yvelines.fr/chiffres
Quels sont les grands rendez-vous
pour cette année ?
Nous allons poursuivre nos partenariats
avec les structures qui font vivre la communauté d’agglomération : le Musée
de la ville, la Maison de l’environnement, la base de loisirs, l’université, etc.
Nous poursuivrons également notre
programme d’expositions thématiques
avec l’expo de Noël, une exposition sur
le Pérou au mois de mars et, enfin, nous
profiterons de Paris-Brest-Paris, le grand
événement sportif de 2011, pour présenter les différentes régions traversées par la
célèbre randonnée cyclotouriste.■
IMMOBILIER
L
C’est le nombre de personnes
fréquentant chaque jour le pôle gare de
Saint-Quentin-en-Yvelines, qui se place
ainsi en 2e position de l’ouest francilien,
après la gare de La Défense. Chez nos
voisins, la gare de Versailles-Chantiers
voit passer 55 000 personnes par jour.
À noter : chaque passage dans la gare
est comptabilisé, que la personne monte
ou descende d’un train ou d’un bus, ou
qu’elle ne fasse que traverser la gare
(lire aussi notre dossier p. 22).
Source : Codra, 2007 ■
© C. Lauté
© C. Lauté
Quels ont les objectifs de l’Office de
tourisme ?
< 70 000 >
tion de Trappes en créant une offre de logement
importante (environ 850) et variée (20 % de
logements sociaux, 30 % en accession aidée
à la propriété et 50 % en accession libre). Ce
projet s’inscrit également dans une logique de
qualité environnementale. Des constructions
aux déplacements des futurs habitants, tout a
été pensé pour préserver la nature et créer un
cadre de vie agréable. ■
communes
actualités
LA VERRIÈRE
GUYANCOURT
© DR
à 16 h, en partenariat avec
le Carmad (réseau de santé
gérontologique), au cyberespace de l’Espace Aimé-Césaire,
les ateliers proposent des activités sportives et ludiques pour
tous. Pour cela, nul besoin
d’être sportif, ni de connaître
l’informatique. La Wii est une
console très facile d’utilisation
qui offre la possibilité de partager des moments de jeux
collectifs, de s’adonner à des
activités sportives douces et de
se familiariser avec les nouvelles technologies. La mairie propose même un service de
transport gratuit pour se rendre aux ateliers,
c’est vraiment un jeu d’enfant. ■
L
es jeux vidéo, c’est pour les enfants ?
Peut-être, mais pas seulement, et la
mairie de La Verrière le prouve en mettant
en place des ateliers Wii pour les plus de
55 ans. En plus d’être amusants, les jeux
de la célèbre console sans fil permettent de
travailler les réflexes, l’équilibre… Organisés
le troisième jeudi de chaque mois de 14 h
Inscription gratuite auprès de Mme Palu
du service social
Tél. : 01 30 13 76 35
ÉLANCOURT
L’écuyer est arrivé !
© J.J. Kraemer
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LE PETIT QUENTIN - n 258 - NOVEMBRE 2010
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lancourt met encore
une fois son héritage
médiéval à l’honneur.
La nouvelle installation
artistique de Mauro Corda au
rond-point des Écuyers dans
le quartier de la Commanderie
risque de vous surprendre.
Avec ces étonnantes
sculptures de bronze, l’artiste
a mis en scène le giratoire
en faisant appel à l’imagerie
moyenâgeuse. Trois chiens
semblent surveiller les
allées et venues sur l’avenue
de La Villedieu. Utilisés
autrefois à la chasse et au
combat, ils tiennent ici
compagnie à un écuyer.
Celui-ci, le regard tendu vers
la Commanderie, guette la
venue du chevalier qui depuis
quelques années veille sur
l’entrée de la ville. ■
Les Automnales
à l’affiche
© C. Lauté
Les seniors disent Wii
Coproduit par la ville et
l’association ADAG Pro-Art,
le salon des arts plastiques
Les Automnales permet à des
artistes amateurs et confirmés
de présenter leurs créations
dans un mélange de formes, de
couleurs, de sensibilités et de
techniques qui fait le charme de
ce rendez-vous annuel. Cinq prix
– peinture, sculpture, œuvre sur
papier, ADAG Pro-Art et ville –
seront remis lors du vernissage.
Par ailleurs, un jury composé de
professionnels sélectionnera
les dessins, peintures, collages,
sculptures et autres modes
d’expression artistique qui
seront soumis au vote des
visiteurs (urne à disposition sur
place) du 17 au 24 novembre
en vue de l’attribution du prix
du public, remis à la clôture du
salon. Un sésame qui permettra
aux créatifs primés de participer
au prestigieux Salon des lauréats
(du 16 mars au 6 avril 2011) en
y exposant cette fois non plus
une, mais plusieurs de leurs
œuvres. Une exposition tremplin
toujours très attendue. ■
Mezzanine de l’hôtel de ville
Exposition du 17 novembre
au 16 décembre (1er étage)
Vernissage et remise des prix
le mercredi 24 novembre à 18 h 30
autour d’un verre
actualités
VOISINS-LE-BRETONNEUX
MONTIGNY-LE-BRETONNEUX
Biennale des peintres
Marché de Noël
A
© M. Lemoine
près une première
édition très réussie,
la 2e Biennale des peintres
vicinois se déroulera du 20
au 28 novembre à la Maison
Decauville (photo). Amateurs
ou professionnels, plus
d’une vingtaine de peintres
participeront cette année. Le
samedi 20 novembre à 18 h,
le jury choisira ses coups de
cœur et remettra des prix
dans cinq catégories (prix
Eugène-Fleuré, catégorie « toile » et catégorie « sous-verre » ; prix d’encouragement
et prix du conseil municipal des jeunes).
Dimanche 28, à 18 h 30 et à l’issue d’une
semaine où les artistes auront présenté leur
travail aux visiteurs, le prix du public sera
remis à celui qui aura su conquérir le plus
grand nombre. Cette remise de prix clôturera en beauté la biennale. Les artistes
récompensés retrouveront les primés de la
biennale de sculpture (organisée en alternance avec la biennale des peintres) lors
du Salon des lauréats organisé au mois de
mars prochain. ■
Ouvert tous les jours, de 15 h à 18 h en semaine
MAGNY-LES-HAMEAUX
et le week-end de 10 h 30 à 12 h 30
Bourse d’aide
aux projets
et de 14 h 30 à 18 h 30
Plus d’informations au service culturel
Tél. : 01 30 44 29 28
TRAPPES
© C. Lauté
Les jeunes élisent
leurs représentants
J
eudi 18 novembre sera un jour d’élection à
Trappes. Les Trappistes âgés de 11 à 15 ans
sont appelés à élire leurs représentants au conseil
municipal des jeunes. Depuis quelques jours,
une campagne de sensibilisation citoyenne est
en cours dans les collèges et les structures de la
ville dans le but d’inciter les jeunes à participer
au processus démocratique et à en découvrir le
fonctionnement.
Plus qu’un mois avant de vous lancer
dans les préparatifs de Noël. Notez
d’ores et déjà dans vos agendas :
le traditionnel marché de Noël à
la Ferme du Manet à Montignyle-Bretonneux aura lieu du 3 au
5 décembre. Une centaine d’exposants
sont attendus (70 artisans et
30 stands de produits alimentaires)
cette année. De quoi faire le plein
de cadeaux et de gourmandises.
Si les plus grands dégusteront
éventuellement, et avec modération,
un bon vin chaud, les plus jeunes
pourront quant à eux se faire prendre
en photo avec le Père Noël (le vrai !),
se faire maquiller et admirer le
travail du sculpteur de ballons. ■
Élus pour deux ans, les vingt-trois conseillers
auront un rôle consultatif. Passerelle entre la
mairie et les jeunes de la ville, le conseil s’organise autour de trois commissions thématiques :
culture et loisirs ; environnement, urbanisme et
solidarité ; santé et prévention. Les candidatures
sont à déposer jusqu’au 15 novembre. Le 18, le
vote aura lieu dans les trois collèges de la ville et
la mairie. Les nouveaux élus prendront leur fonction le 4 décembre où se tiendra une cérémonie
d’investiture. Devenir citoyen, responsable et
solidaire, avec le conseil municipal des jeunes,
c’est possible. ■
Si vous êtes Magnycois, que vous
avez entre 15 et 25 ans et des rêves
plein la tête, sachez que votre ville
peut vous aider à les réaliser. En
effet, la mairie de Magny a mis
en place un nouveau système de
bourse d’aide aux projets. Pour
bénéficier de ce dispositif, le
projet doit s’inscrire dans l’une des
thématiques suivantes : cadre de
vie, culture, solidarité, écologie,
citoyenneté, sport, science et ne pas
être monté dans un cadre associatif.
Les demandes de bourse aux projets
(entre 300 et 400 €) seront étudiées,
au mieux quatre fois par an, par un
groupe d’attribution composé d’élus
et d’agents communaux. L’équipe
du service jeunesse accompagne les
candidats à travers l’élaboration
du projet et du dossier. ■
Dossiers à retirer auprès du service
Information : conseil municipal des jeunes,
jeunesse (Cap Ados
ancienne mairie – 1 rue Carnot
11, rue Paul-Vaillant-Couturier).
Tél. : 01 30 69 16 41 – Courriel : conseil.des.
Tél. : 01 30 52 68 55), de l’accueil
[email protected]
de l’hôtel de ville
Ou auprès du service jeunesse de la mairie de
(1, place Pierre-Bérégovoy) ou sur
Trappes – Tél. : 01 30 69 18 87 ou 01 30 69 18 55
www.magny-les-hameaux.fr
LE PETIT QUENTIN - n 258 - NOVEMBRE 2010
O
I 11 I
l’agglo et vous
POLITIQUE DE SANTÉ
Gérondicap inauguré
Le 18 octobre dernier, Robert Cadalbert, président de la communauté d’agglomération,
inaugurait Gérondicap au Mérantais. L’occasion de revenir sur la création de cette
structure novatrice implantée à Magny-les-Hameaux.
« Un plus dans
notre parcours »
© C. Lauté
Le 27 septembre dernier,
Christine Corbin, responsable de
secteur au sein d’une entreprise
d’aide à la personne à domicile,
et Angélique Blaise, auxiliaire de
vie, participaient à une formation
Amadom à Gérondicap. Pour ces
professionnelles, la formation
continue est essentielle.
De gauche à droite, au premier plan : Catherine Tasca, sénatrice, Robert Cadalbert, président de la Casqy,
Jacques Lollioz, maire de Magny-les-Hameaux, Anne Boquet, préfète, Alain Schmitz, président du conseil
général, et Michel Dardé, administrateur du groupement de coopération Gérondicap.
J
usqu’à l’ouverture de Gérondicap
(pour gérontologie et handicap),
les Yvelines ne disposaient pas d’un
centre traitant tous les aspects de l’aide
à la personne. Groupement médicosocial, le centre du Mérantais concentre
sur un même lieu des structures d’accueil de jour pour les personnes atteintes
de la maladie d’Alzheimer et pour les
personnes vieillissantes en situation de
handicap, afin de soutenir et de soulager
leurs familles. Gérondicap, c’est aussi
un centre de formation pour les professionnels de l’aide à domicile (Amadom),
un centre d’information et de conseil
en aides techniques, pour améliorer la
vie quotidienne à la maison en testant
différentes solutions avec une ergothérapeute, un centre de ressources et de
documentation. Gérondicap, c’est également le lieu qui aide ceux qui aident.
Innovant dans ses objectifs, Gérondicap l’est aussi dans la façon dont le
projet a été imaginé et réalisé. Initié par
I 12 I
LE PETIT QUENTIN - n 258 - NOVEMBRE 2010
O
l’Institut de promotion de la santé de la
Casqy, il a su intégrer d’autres acteurs
publics, des associations et des entreprises, concrétisant ainsi un nouveau
mode de partenariat public-privé.
Une coopération réussie
Les locaux, un ancien couvent des
Petites Sœurs de l’Assomption, ont été
entièrement rénovés par la Casqy, le
lancement du projet a bénéficié d’une
aide financière des laboratoires Pfizer, et
le conseil général des Yvelines finance
tout ou partie des dispositifs d’accueil.
Ensemble, ces partenaires n’ont pas créé
qu’un nouvel équipement, ils ont su
mettre au point une véritable innovation de service public dans un domaine
essentiel qui nous touche tous. ■
Vincent Leymonie
Gérondicap
Route de Trappes à Magny-les-Hameaux
Tél. : 01 34 98 30 42 (Anne Baekelandt)
Que vous apportent ces formations ?
Christine : C’est ma deuxième formation
au Mérantais, et à chaque fois c’est une
occasion unique d’échanger sur nos
expériences.
Angélique : C’est un plus dans notre
parcours, on y apprend des choses qui nous
aident au quotidien. Dans nos métiers, on
est au contact de personnes fragiles ; se
former régulièrement nous permet de faire
face à toutes les situations.
Que pensez-vous de la structure ?
Angélique : On travaille dans de très
bonnes conditions. Il y a même un espace
de restauration où l’on peut se retrouver
avec les personnes accueillies ici.
D’ailleurs, ce serait bien de développer les
liens entre les formations et les accueils de
jour : on pourrait assister à leurs ateliers,
ce serait un plus dans notre formation. Une
structure comme Gérondicap permet à mon
avis ce genre de synergie.
Christine : Lors de ma première formation,
j’ai pu tester l’appartement pédagogique.
C’est très utile pour voir comment adapter
un lieu de vie à une pathologie. Regrouper
dans un même endroit, la formation,
l’accueil, une plate-forme technique pour
l’ergothérapie, etc., c’est assez unique et
c’est une très bonne idée.
travaux
l’agglo et vous
ÉQUIPEMENT
COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION
Une école de musique
sur mesure
Un siège
unique en 2011
A
près deux ans de travaux, la nouvelle
école de musique de Guyancourt a ouvert
ses portes à la rentrée. Elle forme avec la salle
de concert La Batterie un pôle musiques de
premier plan. Dans les années trente, sur ces
lieux, la société Hispano-Suiza y avait installé
une usine de moteurs destinés aux énormes
hydravions, véritables paquebots volants, qui
traversaient le ciel dans des voyages au long
cours. Aujourd’hui, le son des instruments
de musique a remplacé celui des pistons et
des chaînes de montage. La Batterie est un
ensemble cohérent, un pôle musiques où l’on
trouve : une salle de concert, des studios de
répétition et maintenant une école de musique.
Pas la moindre fausse note dans cet ensemble
qui sera inauguré le 27 novembre.
PARC DU CENTRE-VILLE
Un éclairage poétique
et sécurisant
e parc du centre-ville poursuit sa transformation
et s’anime de multiples couleurs. Ainsi, un nouvel éclairage, inspiré de la roseraie, projette sur le
sol de grands pétales colorés. Conformément à l’idée
directrice de l’ensemble du projet, la lumière crée une
identité et une ambiance propres à l’ensemble des
jardins du parc, tout en mettant l’accent sur quelques
points clefs du site, grâce un éclairage spécifique.
Le concept de lumière élaboré ici met l’accent sur la
sécurité, le balisage piéton et la mise en évidence
des perspectives. À l’éclairage fonctionnel le long des
allées privilégiant confort visuel et sécurité, vient
donc s’ajouter une dimension poétique. ■
© Citéos
L
© J.J. Kraemer
© C. Lauté
Financée par la communauté
d’agglomération (CA) de SaintQuentin-en-Yvelines, cette
école a été conçue pour permettre aux apprentis musiciens
de s’exercer dans les meilleures
conditions. Facile d’accès, elle
dispose de près de 70 places de
parking dont 47 en sous-sol.
Les locaux, dont l’acoustique
a été particulièrement soignée,
offrent de nombreuses possibilités : un auditorium de 200 places ; quatre
salles de formation musicale ; une salle de pratique collective ; quinze petits espaces pour
cordes, bois, cuivres et chant ; trois salles de
piano ; une salle pour les percussions, etc. Pour
assurer un maximum de fonctionnalités à ce
lieu, de nombreux locaux techniques ont été
aménagés. Les 450 élèves inscrits cette année
bénéficient déjà de ce cadre accueillant.
Le bâtiment a été conçu pour être le prolongement architectural de la salle de concert.
Intégré dans l’ensemble de l’ancien fort, il
en reprend les principales caractéristiques.
À l’intérieur, des murs épais, insonorisés ; à
l’extérieur, une façade en pierre et en béton,
comme un trait d’union entre le passé et le
présent, le classique et le contemporain. ■
À partir du printemps 2011, tous
les services de la communauté
d’agglomération (CA) seront
rassemblés en un seul lieu. Le
regroupement de tous les agents
de la CA sur un site unique
générera des économies de
fonctionnement majeures et
améliorera la qualité des services.
Le site retenu pour les nouveaux
locaux est celui du siège de
l’entreprise Hertz, à Trappes. Sa
surface est de 11 357 m2 répartis
sur cinq niveaux.
Quatre cents agents
Depuis le mois d’août, des
travaux sont réalisés afin
d’accueillir les quelque quatre
cents agents qui viendront y
travailler. L’opération, d’un
montant de 6,6 millions d’euros,
doit notamment permettre
l’installation du système de
chauffage et de ventilation, la
pose de matériaux isolants, le
désamiantage, l’installation
des réseaux électriques et
informatiques ainsi que le
déménagement du mobilier
existant et l’aménagement
des espaces intérieurs, et des
bureaux. L’installation de la
CA dans ces nouveaux locaux
constitue un investissement
pour l’avenir. ■
Vincent Leymonie
LE PETIT QUENTIN - n 258 - NOVEMBRE 2010
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culture
THÉÂTRE
Acteur, auteur, adaptateur, metteur en scène et directeur artistique du Théâtre de chair,
Grégoire Cuvier crée Ossyane à Saint-Quentin-en-Yvelines. Une pièce tirée du roman
d’Amin Maalouf Les Échelles du Levant qui évoque la guerre du Liban.
Ossyane, un hymne
à l’amour et à l’espoir
L
e 5 novembre, Ossyane, adaptation théâtrale de Grégoire Cuvier
d’après Les Échelles du Levant,
d’Amin Maalouf, sera présentée à la
Ferme du Mousseau (Élancourt), puis au
Théâtre de l’Institut Marcel-Rivière (La
Verrière), les 9 et 10 novembre. Cette
saga familiale épique suit le parcours d’un
homme précipité dans le maelström de
l’Histoire : génocide arménien, seconde
guerre mondiale, guerre civile du Liban,
conflit israélo-arabe.
Un être profondément meurtri, mais
debout. Une œuvre forte, empreinte de
tolérance, de nostalgie, d’exil, de folie
collective et individuelle. Une démence
interpellant Grégoire Cuvier, qui a grandi
aux côtés d’une mère en souffrance psychique. « Je cherche depuis à comprendre
notre fragilité d’être au monde, à appréhender pourquoi certains résistent quand
d’autres basculent. » Mais ne vous y trompez pas, si ce funambule traverse l’existence en scrutant l’abîme sous ses pieds,
il sait aussi éclairer son regard ténébreux
en fixant le soleil, et rayonne de vie.
De cette blessure est née une sensibilité hors du commun, une attirance
pour la différence qui a mené Grégoire
vers Madeleine Abassade, chargée des
affaires culturelles du Relais mutualiste
de l’Institut Marcel-Rivière (centre hospitalier spécialisé en psychiatrie). « Nous
nous sommes rencontrés il y a deux ans et
demi, lorsque j’ai créé Ossyane. Après la
lecture du livre et de mon adaptation, suivie
de plusieurs rencontres, Madeleine a décidé
de soutenir la pièce. Un projet audacieux :
sept comédiens sur le plateau et deux heures
pour retracer l’épopée tragique d’une famille
© J.J. Kraemer
Revisiter notre peur du fou
Les comédiens, ici en répétition, retracent durant deux heures la saga d’une famille du Levant.
du Levant. » Une invitation à reconsidérer notre représentation de la folie, à
revisiter notre peur du fou, du dangereux, du criminel, de l’étranger… notre
peur de l’autre. Un hymne à l’amour et
à l’espoir, à travers le destin détourné
d’Ossyane, interné durant trente ans en
hôpital psychiatrique.
De belles rencontres
En résidence pour deux saisons à la Ferme
du Mousseau, le Théâtre de chair y répète
actuellement Ossyane, qui sera donné le
5 novembre. « Un ensemble de coïncidences
et de belles rencontres nous ont rapprochés
de Saint-Quentin-en-Yvelines. » Un partenariat privilégié qui s’étend également
au Prisme, contribuant avec du matériel
et une équipe techniques à la réalisation
de la compagnie. « Ossyane sera ensuite
jouée onze fois dans les Yvelines, puis une
quarantaine de fois à Paris. » En amont et
parallèlement à cela, Grégoire animera
chaque mercredi – comme il le fait depuis
avril dernier – un atelier théâtre au sein
d’une unité de soins de l’Institut Marcel-Rivière. Son espoir ? Que le public
« extérieur » et les patients se retrouvent
dans la grande salle de théâtre située au
cœur de l’établissement. Un rêve pas si
fou que ça. ■
Dominique Ciarlo
www.theatredechair.com
Ferme du Mousseau à Élancourt
23, route du Mesnil – Tél. : 01 30 66 50 26
5 novembre – gratuit sur réservation
Théâtre de l’Institut Marcel-Rivière
route de Montfort à La Verrière
les 9 et 10 novembre à 20 h 30
gratuit sur réservation
Tél. : 01 39 38 77 09
www.lerelaismutualiste.org
LE PETIT QUENTIN - n 258 - NOVEMBRE 2010
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I15 I
culture
LITTÉRATURE JEUNESSE
Des mots plein les poches
Professeure des écoles, Séverine Vidal consacre son temps libre à l’écriture pour la
jeunesse. Sa ténacité vient d’être récompensée : quatre de ses livres viennent de sortir
et une douzaine d’autres seront publiés dans les prochains mois.
domicile fixe, les sans-papiers, les difficultés parentales…), aussi bien que des sujets
plus légers, avec le même humour et la même
sensibilité. Ce qui compte pour elle c’est :
« Quand la langue est vraie. » Une recherche
de vérité qui conduit cette Saint-Quentinoise, animée d’une réelle passion pour les
enfants, à produire une œuvre protéiforme,
humaine et ludique. Une œuvre qui a pour
ambition de séduire un large public. « Si
mon lectorat est majoritairement composé de
jeunes, j’essaie d’écrire des histoires qui plairont
aussi aux parents », précise l’auteure. « Après
tout, ce sont souvent eux qui lisent les histoires
à leurs enfants. »
Blog et réseaux sociaux
© C. Lauté
Dans son processus de création, Séverine
peut compter sur le soutien de son mari
et de ses trois enfants, premiers lecteurs et
critiques intraitables. Un soutien indispenérue d’écriture depuis son enfance, sable quand on consacre une partie de ses
Séverine Vidal, Élancourtoise, profes- soirées, de ses week-ends et de ses vacances à
seure des écoles et directrice d’établis- l’écriture. Auteure jeunesse et jeune auteure,
sement, a pris le temps de noircir beaucoup de Séverine est particulièrement prolifique.
pages avant de trouver sa voie et concrétiser Après avoir créé son blog – qui a grandement
son rêve : être publiée. « Auparavant, j’écrivais contribué à la faire connaître des éditeurs –,
essentiellement de la poésie, mais je finissais tou- collaboré avec plusieurs illustrateurs et s’être
jours par jeter mes textes à la poubelle, explique installée sur les réseaux sociaux, ses projets
Séverine. Je me suis récemment décidée à écrire ne manquent pas : polar « à six mains », adappour les jeunes, d’abord parce
tation d’un de ses romans en
« J’essaie d’écrire des
je me sentais plus libre, ensuite
bande dessinée, sans comphistoires qui plairont
parce que l’écriture m’apparaister une kyrielle de textes
sait plus naturelle. » Une déciqui attendent dans son
aussi aux parents. »
sion saluée par les lecteurs et
tiroir… Des mots pleins les
Séverine Vidal.
plébiscitée par les éditeurs.
poches et des histoires plein
En effet, en l’espace de quelques mois, quatre la tête. Des belles histoires à partager entre
de ses créations viennent d’être publiées chez parents et enfants. ■
quatre éditeurs différents (lire l’encadré).
Nicolas Bénard et Éric Karsenty
La poésie, les romans américains ou les
écrivains de la stature de Georges Perec – sa Séverine Vidal dédicacera ses livres
« star » –, Séverine s’intéresse à l’écriture sous le samedi 6 novembre, à 15 h
toutes ses formes. Une curiosité qui l’amène à à la librairie Le Pavé dans la mare, à Élancourt
aborder des thèmes liés à l’actualité (les sans http://severinevidal.blogspot.com
F
Quatre titres
déjà parus
tPhilo mène la danse, Talents
hauts éditions ;
tPlus jamais petite, Oskar
éditions ;
t Arsène veut grandir,
(BD illustrée par Lionel
Larchevêque), Alice jeunesse
éditions ;
t Comment j’ai connu papa,
éditions du Rouergue.
Huit albums, trois romans
(dont un chez Grasset) seront
publiés au cours du premier
semestre 2011. ■
I 16 I
LE PETIT QUENTIN - n 258 - NOVEMBRE 2010
O
en bref
culture
MÉDIATHÈQUES
Solidarité équitable
Un café, un biberon !
Les livres, c’est bon pour les bébés. Découvrez l’adage des médiathèques
de Saint-Quentin avec vos tout-petits, ils vont se régaler !
ne souris verte, qui courait dans
l’herbe, je l’attrape par la queue, je
la montre à ces messieurs… » Avec
leurs jeux de mains et leur musicalité, les
comptines font le bonheur des tout-petits.
Et bien plus encore : l’écoute ludique d’histoires et la manipulation précoce des livres
sont les premiers supports culturels des
bébés. Lire des histoires aux nouveau-nés
favoriserait même l’apprentissage de la
langue. Moments privilégiés d’échanges,
des rendez-vous lecture pour les toutpetits sont régulièrement proposés par le
réseau des médiathèques, comme l’heure
du conte.
jeu de cubes réalisé à partir des
albums de Véronique Vernette,
illustratrice, et un
petit déjeunerdébat autour du
film à la Maison
des parents. Réalisé par Marie
Desmeuzes, ce
moyen-métrage
(35 min) présente l’engagement de l’Association culturelle
contre les exclusions et les ségrégations (Acces)
dont l’objectif
est de mettre
récits et albums
à la disposition
des bébés et de
leur entourage,
en s’appuyant notamment sur les bibliothèques. « L’idée est de désacraliser le livre en
sensibilisant les parents et les professionnels de
la petite enfance à la lecture dès le plus jeune
âge », explique Nadia Benmansour, bibliothécaire en section jeunesse. La médiathèque Jean-Rousselot, à Guyancourt,
propose quant à elle des « café-biberon » :
des lectures de contes suivis de discussion
autour d’un café ou d’un biberon. Initiés
depuis trois ans avec le soutien de l’École
des parents, ces rencontres connaissent
un vrai succès. Prochain « café-biberon » :
Boutchou le petit train par Touk Touk compagnie, samedi 20 novembre, à 11 h. ■
Contes et documentaire
Médiathèque Anatole-France, à Trappes
Du 16 au 20 novembre, la médiathèque
Anatole-France, en partenariat avec la
ville de Trappes, vous propose de découvrir l’univers de bébé au travers des livres.
Au sommaire : lecture de contes par les
Conteurs de Trappes, projection du documentaire Les livres, c’est bon pour tous les
bébés, suivie d’une animation autour d’un
Lectures de contes : mardi 16 novembre
L’institut MarcelRivière, à La Verrière, publie un
nouvel ouvrage
sur l’univers de
l’hôpital psychiatrique à travers
des témoignages
de personnels
soignants (infirmières, directeur
d’établissement,
psychiatre) et des photos
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d’infirmiers
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du
pavillon A2. Ces derniers ayant participé
avec des patients, durant deux ans, à un
atelier de recherche et de création avec
Jean-Christophe Bardot, photographe, et
Sylvie Gasteau, sonographe. Cet atelier
ayant par ailleurs donné lieu à un parcours sonographique et photographique,
et à une pièce de théâtre. Un ouvrage
intimiste et profondément humain sur la
prise en charge psychiatrique. ■
à 9 h 45 et 10 h 45
Une journée peu ordinaire dans le
Projection du film suivie d’une animation jeu
quotidien d’un hôpital psychiatrique
de cubes : le 17 à 10 h et 15 h 30 et le 20 à 15 h 30
Prix : 5 € – disponible sur commande au
Maison des parents, 11 rue Maurice-Thorez à
Relais mutualiste : 01 39 38 77 09 ou sur
Trappes – Petit déjeuner / débat autour du film :
www.lerelaismutualiste.org
© J.J. Kraemer
«
Du 23 au 27 novembre, la médiathèque du
Canal vous invite à rencontrer des acteurs
du commerce équitable. Une semaine pour
comprendre, à travers des expériences
concrètes, comment les consommateurs
des pays du Nord peuvent contribuer à
la solidarité internationale en achetant
des denrées issues des producteurs du
Sud, notamment du Brésil et du Sénégal.
Au programme, du 23 au 27 novembre :
une exposition présentant le commerce
équitable dans un village sénégalais, un
stand de produits présentés par Artisans
du monde (le samedi 27 novembre de 14 h
à 18 h) et la projection du film Les Défis
du Guarana, révélant les incidences de
la récolte de ce fruit au Brésil, suivi d’un
débat à l’auditorium, à 16h. ■
U
Renseignements au 01 30 96 96 00
Une journée
peu ordinaire
samedi 20 novembre, à 9 h 30
Réservation indispensable au 01 30 50 97 21
Élisabeth Charle
LE PETIT QUENTIN - n 258 - NOVEMBRE 2010
O
I 17 I
en bref
culture
CULTURES URBAINES
© DR
Slam, rap, hip-hop…
Retrouvez le rappeur Youssoupha lors de la soirée
de clôture, le 13 novembre.
D
u 5 au 13 novembre, la scène de La
Merise à Trappes s’offre aux cultures
urbaines. Du rap en passant par le slam,
le hip-hop et l’électro : ces cultures prendront possession des lieux sous toutes leurs
formes. Cette année encore, c’est Miss
Käely, la fameuse slameuse, qui aura carte
blanche pour la soirée d’ouverture, vendredi
5 novembre à 20 h 30. Cette artiste iconoclaste multiplie les occasions pour populariser le slam. Sur le terrain, à l’occasion
de slam sessions et d’ateliers d’écriture,
elle a travaillé avec différents publics (des
élèves de l’école de musique, des slameurs,
des musiciens…) sur une mise en écriture et
en son d’un conte sur les Touaregs qui sera
présenté sur scène ce soir-là. Elle y défendra
également son dernier album, dont la sortie
est prévue en novembre. La fin de soirée
réserve une belle surprise avec la venue
de Twin Twin, un trio qui en un an a été
programmé au Printemps de Bourges, aux
Francofolies et à Rock en Seine, et dont la
musique aux accents électro hip-hop est en
train de faire voler en éclats les frontières
du slam. Le samedi 6 novembre, à 18 h 30,
place aux nouveaux talents. Cette année,
La Merise a sélectionné un ensemble d’artistes de la scène rap yvelinoise venus de
tout le département « afin de tisser des passerelles entre les différents viviers du 78, qui
regorgent de jeunes talents », explique Pier
Malgoire, de La Merise. Représentant les
couleurs de Trappes, le rappeur Gued’1
présentera son dernier album Pas facile,
dans les bacs début 2011. Pour la soirée de
clôture, le samedi 13 novembre à 20 h 30,
deux grandes figures du rap se partageront
la scène : la rappeuse Casey, qui milite
pour un rap engagé aux rimes caustiques
et poétiques, et Youssoupha, qui cultive
un rap cosmopolite. Généreux, ce dernier
a épaulé techniquement et artistiquement
La Gämm, jeune groupe local choisi cette
année pour se lancer sur scène en première
partie de concert. ■
Miss Käely et ses invités : vendredi 5 novembre,
à 20 h 30 – tarif : 13 €
Nouveaux talents hip-hop 78 : samedi 6 novembre,
à 18 h 30 – tarif : 5 €
Youssoupha et Casey : samedi 13 novembre,
à 20 h 30 – tarif : 13 €
Renseignements et réservations au 01 30 13 98 51
www.lamerise.com
Devenez danseurs !
V
ous avez entre 15 et 99 ans, vous aimez danser et vous souhaitez partager une aventure
collective et artistique originale : faites-vous
connaître auprès du Prisme, à Élancourt. Olivier
Dubois, chorégraphe en résidence au Prisme, invite
les Saint-Quentinois à partager la scène du Prisme
avec un projet chorégraphique : Envers et face à
tous. Nul besoin d’être Fred Astaire, la proposition
est ouverte à tous. N’hésitez pas non plus à vous
inscrire à plusieurs, en famille, entre voisins, amis
ou collègues : 150 places sont à pourvoir, jusqu’au
I18 I
LE PETIT QUENTIN - n 258 - NOVEMBRE 2010
O
30 novembre. Vous participerez ensuite à trois
ateliers de préparation – programmés pour 2011 –,
donnant lieu à un spectacle chorégraphique présenté le 15 mai, au Prisme. Pour découvrir Olivier
Dubois, rendez-vous le vendredi 26 novembre à
21 h, toujours au Prisme, avec L’Homme de l’Atlantique, un spectacle qui va à la rencontre de
Franck Sinatra. ■
Conversation
théâtrale
Pour mieux comprendre l’art
théâtral, sa capacité à interroger
et à éclairer notre monde,
le Théâtre de Saint-Quentin
propose cinq rencontres en
forme de conversation autour de
différents thèmes. Animés par
le metteur en scène Jean-Pierre
Vincent, considéré comme l’une
des figures majeures de la scène
française, dans le cadre de
l’Université populaire de Théâtre,
ces rendez-vous sont ouverts au
grand public, gratuitement. ■
Mardi 30 novembre à 19 h : Penser
en parlant / Parler en pensant
Réservation au 01 30 96 99 00
ou sur www.theatresqy.org
À vous de jouer !
En partenariat avec le comité
départemental de théâtre
amateur des Yvelines, la Ferme
du Mousseau, à Élancourt,
initie des ateliers de création
théâtrale dirigés par Grégoire
Cuvier, auteur, acteur, metteur
en scène et directeur artistique
de la compagnie Théâtre de chair
(lire aussi p. 15), en résidence à
la Ferme du Mousseau. Un atelier
ado est ouvert pour les 13-17
ans, le mardi de 18 h à 19 h 30
(tarif : 310 €) suivi d’un atelier
pour les adultes (à partir de 18
ans) de 20 h à 22 h (tarif : 410 €).
Les plus jeunes, de 7 à 12 ans,
pourront quant à eux participer
à un atelier d’éveil de pratique
théâtrale, le mercredi de 14 h
à 15 h 30. ■
Atelier de création théâtrale,
ado et adulte : 06 80 25 49 32
Atelier d’éveil théâtral :
01 34 84 52 19
Inscriptions jusqu’au 30 novembre au 01 30 51 75 35
ou par courriel à [email protected]
Élisabeth Charle
en bref
économie
CRÉATION
MSI-PME,
l’informatique des PME
Accompagnée par la Maison de l’entreprise et installée dans la
nouvelle pépinière Promopole du quartier des Merisiers à Trappes,
MSI-PME, jeune société créée par Walid Melliti en mars dernier,
propose aux PME de manager leur système d’information.
© C. Lauté
ficié du soutien de la
Maison de l’entreprise
de Saint-Quentin-enYvelines pour réaliser
son business plan et s’est
installée dans la nouvelle pépinière d’entreprises Promopole,
dans le quartier des
Merisiers, au cœur de
la zone franche urbaine
(ZFU) de Trappes.
Parmi ses clients figurent d’ailleurs plusieurs
jeunes entreprises de
Denis Tourniaire, commercial, et Walid Melliti, créateur de MSI-PME.
la pépinière.
ous développons trois activités prin- MSI-PME a aussi bénéficié d’un accom«
cipales, ciblées sur les PME : l’info- pagnement et d’une aide de 10 000 € de
gérance, c’est-à-dire l’entretien et la Plate-forme Saint-Quentin-en-Yvelines
la maintenance du système informatique ; la initiative, dans le cadre de la convention
création de sites internet et le référencement de revitalisation Alcatel-Lucent, qui
de sites web afin de les rendre plus visibles intègre notamment une action d’appui à la
via des mots-clés », explique Walid Mel- création d’entreprise. Cette somme a servi
liti, créateur de la société MSI-PME. « En à financer le développement d’un portail
matière de système d’information, les PME qui internet, véritable outil de travail collabose développent ont des problématiques récur- ratif permettant aux clients de suivre en
rentes. Avec l’augmentation du nombre de temps réel l’état de leur parc informatique,
postes informatiques, émergent de nouveaux le déroulement de la prestation de MSIbesoins en termes de partage en interne, de PME, la planification des interventions ou
sécurité, etc. Nous proposons à ces entreprises encore les détails de la facturation.
de superviser leur système d’information, Outre le gérant, qui pilote la partie opéraune solution qui leur coûte moins cher que de tionnelle et technique, et son associée spécialisée dans la qualité, MSI-PME emploie
recruter un informaticien. »
un commercial depuis septembre et un
Management de la qualité
téléprospecteur depuis le 1er octobre. La
Fort d’une expérience de dix ans dans l’in- société prévoit deux nouvelles embauches
formatique, notamment chez Hewlett- en 2011. « Même si pour le profil de commerPackard en tant que chef de projet ou cial senior nous n’avons pas trouvé ici cette
manager grands comptes, Walid Melliti compétence, précise Walid Melliti, pour le
veut aujourd’hui « faire profiter les PME des poste de téléprospecteur et pour nos futurs colméthodes des grands groupes ». Pour celles laborateurs techniques, nous comptons bien
qui comptent plus de cinquante postes, la recruter des habitants de la ZFU. » ■
société propose également des prestations
MSI-PME
de conseil en management de la qualité.
Créée en mars dernier, MSI-PME a béné- Tél. : 01 76 78 36 75 – www.msi-pme.fr
Les entreprises de
Promopole recrutent
Plusieurs sociétés installées à l’hôtel
d’entreprises (5, rue Maurice-Thorez)
et à la pépinière d’entreprises (2, rue
Eugène-Pottier) de Promopole à Trappes
recrutent sur des profils variés : commercial,
assistante, informaticien, technicien du
bâtiment, etc. N’hésitez pas à transmettre
votre candidature (CV + lettre de motivation)
par courriel : [email protected] ■
Rencontre économique
La Maison de l’entreprise organise,
le 16 novembre, de 8 h 30 à 10 h,
à l’hôtel d’agglomération, une
rencontre économique sur le thème
« l’administration fiscale, une adaptation
aux contraintes des entreprises ». ■
Tél. : 01 39 30 51 30
Nouveau à
la Cité des métiers
© C. Lauté
N
Depuis juin dernier, à la Cité des métiers,
des professionnels de la Validation des
acquis de l’expérience (VAE) accueillent
les personnes souhaitant s’informer
et entamer une démarche de VAE. Par
ailleurs, les personnes actives souhaitant
développer un projet de reconversion ou de
progression professionnelle peuvent venir
s’informer auprès de l’équipe et envisager
une démarche auprès du Fonds de gestion du
congé individuel de formation (Fongecif)
Ile-de-France présent à la Cité des métiers. ■
Cité des métiers de Saint-Quentin-en-Yvelines
ZA du Buisson-de-la-Couldre – 1, rue des
Hêtres à Trappes – Tél. : 01 34 82 82 61
Courriel : [email protected]
www.saint-quentin-en-yvelines.fr/
maison-de-lemploi
Michel Bazan
LE PETIT QUENTIN - n 258 - NOVEMBRE 2010
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I 19 I
en bref
économie
SERVICES
Graines de beauté
Sovima, dépannage
électroménager
Créée il y a deux ans à Guyancourt,
la société Graines de beauté propose
des soins esthétiques à domicile à
base de produits bio. Pour développer
son entreprise, Anne Cam diversifie
aujourd’hui ses activités. Maquilleuse à
la chaîne de télé locale TV Fil 78, le soir
pour le direct, elle organise également
des ateliers de massage familial,
d’automaquillage et de cosmétique
naturels pour des collectivités ou des
associations. Elle propose aussi des
soins esthétiques dans des boutiques
et dans des maisons de retraite. ■
Basée à Guyancourt, Sovima est spécialisée dans la réparation
à domicile d’appareils électroménagers. Sophie Manguin, sa
fondatrice, mise sur les compétences techniques de son mari et sur
une tarification transparente pour développer son activité.
Tél. : 06 64 99 12 86
[email protected]
Sophie Manguin et son mari.
«
J
’étais depuis dix ans salariée chez Xerox
et j’avais envie de me lancer dans la
création d’une entreprise, explique
Sophie Manguin. De son côté, mon
mari travaille depuis quatorze ans dans le
domaine de la réparation d’appareils électroménagers. C’est de cette rencontre entre mon
envie et ses compétences qu’est née Sovima. »
Une tarification transparente
Four, table de cuisson, cuisinière, microondes, hotte aspirante, lave-linge, lavevaisselle, sèche-linge, réfrigérateur,
congélateur… la société propose, depuis
avril, la réparation à domicile des appareils ménagers de toutes les marques. Son
technicien bénéficie du statut d’artisan
pour le métier de réparateur d’appareils et d’équipements électroménagers
conféré par la chambre des métiers et de
l’artisanat des Yvelines.
Station technique agréée par de nombreuses enseignes (Airlux, Glem, Küppersbusch, Viking, Asko, etc.), Sovima
se développe aujourd’hui grâce à des partenariats avec des constructeurs et des
sociétés spécialisées, qui la mandatent
auprès de leurs clients dans le cadre des
I20I
LE PETIT QUENTIN - n 258 - NOVEMBRE 2010
O
réparations sous garantie, ou en extension de garantie.
« Il est plus difficile de toucher directement
les particuliers, explique Sophie Manguin. Pour y parvenir, nous nous efforçons
de répondre à leurs attentes en matière de
rapidité et de qualité, mais aussi avec une
tarification originale. Comme l’a confirmé
notre étude de marché, la première chose
que se demandent les consommateurs
quand ils ont un problème d’électroménager, c’est : “Combien ça va me coûter ?”
Nous proposons donc un forfait d’intervention, intégrant le déplacement et la maind’œuvre. Donc une totale transparence et
aucune mauvaise surprise au moment de
la facture. »
Pour monter son projet, Sophie Manguin
a bénéficié d’un accompagnement global
de la Maison de l’entreprise de SaintQuentin-en-Yvelines. « Du conseil, du
soutien, en particulier pour l’élaboration
du business plan, précise-t-elle. C’est une
aide exceptionnelle pour des créateurs d’entreprise comme nous. » ■
Éducateur sportif de 28 ans, Jérome
Pinet a créé en juin dernier sa société
de coaching sportif à domicile, baptisé
« GoForm78 ». Diplômé en sciences et
techniques des activités physiques et
sportives, il propose des cours particuliers
pour tous niveaux et tous publics, ainsi
que des programmes personnalisés : perte
de poids, musculation, remise en forme,
préparation physique… ■
Tél. : 06 75 26 49 75
Un petit tour
à la ferme
© C. Lauté
© C. Lauté
Coaching sportif
Christine Pasternak a ouvert en mars
un magasin de fruits et légumes bio,
baptisé « Un petit tour à la ferme »,
dans le quartier de la Sourderie, place
des Causses, à Montigny-le-Bretonneux.
Pour animer sa boutique, elle organise
des journées thématiques. Prochain
rendez-vous le samedi 13 novembre. ■
Tél. : 01 30 43 60 82 / 06 63 26 45 46
www.unpetittouralaferme.fr
Sovima
Tél. : 01 78 51 48 95 – www.sovima.fr
Michel Bazan
économie
TALENTS D’ARTISANS (7)
Cadres supérieurs
Douée d’une belle sensibilité et d’un étonnant savoir-faire, Sylvie Chapuis, encadreur
d’art à Élancourt, fait des merveilles. Rencontre avec une passionnée.
L
’encadrement est un métier qui exige plus
que la connaissance des techniques qui s’y
rapportent. Un certain regard, une capacité à
mettre un document en scène avec subtilité et humilité, qu’il s’agisse d’une miniature iranienne, d’une
gravure du XVIIe siècle, d’une estampe japonaise ou
d’une œuvre abstraite. Rien ne prédestinait Sylvie
Chapuis à s’engager dans cette voie, si ce n’est son
envie, dès l’adolescence, de fréquenter l’École nationale supérieure des arts décoratifs.
« Pour mes parents, qui me destinaient à l’enseignement, être artiste n’était pas un métier. Alors j’ai traîné
mes guêtres avant de devenir assistante de fabrication
dans la publicité, histoire de rester dans mon élément :
la création. » Et puis la vie, un mari, trois enfants…
du travail jusqu’à pas d’heure, une démission suivie
d’une pause durant laquelle elle découvre l’encadrement comme loisir.
C’est l’évidence, son bonheur est là, entre un tireligne, des compas, des gommes, des pots de colle,
des pinceaux, des baguettes. « Ma
chance a été de rencontrer Michèle
« Lorsqu’on regarde une
Dhont. » Encadreur d’art de grande
œuvre, c’est le document
renommée et spécialiste du lavis
qu’on doit voir, le cadre
(procédé relevant du dessin et de
est son faire-valoir. »
la peinture qui consiste à utiliser
de l’encre de Chine ou une couleur
Sylvie Chapuis.
unique étendue d’eau), l’artiste
accepte Sylvie parmi ses élèves. « C’est grâce à elle
que des adultes ont pu accéder au CAP d’encadreur, que
j’ai préparé sous sa direction tout en m’initiant au lavis.
Une formation très rigoureuse, qui ne laissait pas de place
à l’à-peu-près. C’était un maître d’apprentissage dur et
hors pair. » Devenue professeure diplômée, Sylvie se
perfectionne en lavis à l’ancienne et s’installe à son
compte. Avec succès.
Une question d’âme
Un an plus tard, en 2006, Michèle Dhont prend sa
retraite et propose à Sylvie de conduire le cours de
formation professionnelle pour adultes qu’elle avait
fondé. Une confiance jamais trahie depuis. « J’aime
transmettre, apprendre à mes élèves aussi bien l’histoire
des styles que le geste juste, la méticulosité, la patience,
la modestie. » La tête penchée, la femme aux doigts
© C. Lauté
Son élément, la création
précieux cherche à retrouver les tons qui mettent
en valeur le document placé sur sa table lumineuse.
« Je préfère les choses épurées, lorsqu’on regarde une
œuvre, c’est le document qu’on doit voir, le cadre est son
faire-valoir. » Biseaux inversés, superposés, en creux,
doubles… tout est ici découpé au cutter. Pas de laser,
c’est une question d’âme, de respect des traditions.
Des traditions que Sylvie perpétue en dispensant
des cours à domicile à des débutants et des amateurs
éclairés, fascinés par sa maîtrise des règles de l’art, et
en sensibilisant ses clients à la valeur, à la conservation et à la protection de documents auxquels elle
donne une nouvelle intensité. ■
Dominique Ciarlo
I2Study – 9, rue de Tramelay à Élancourt
Tél. : 01 30 51 06 20 – [email protected]
LE PETIT QUENTIN - n 258 - NOVEMBRE 2010
O
I 21 I
dossier
Saint-Quentin,
ça vous transporte…
Pour les Saint-Quentinois
comme pour les entreprises,
les déplacements sont une
question majeure. Avec le
développement de transports
alternatifs, de plans de
déplacements interentreprises,
d’enquêtes auprès des
habitants et de nombreuses
initiatives, l’agglomération
accompagne le mouvement
pour mieux vous transporter.
I22I
LE PETIT QUENTIN - n 258 - NOVEMBRE 2010
O
dossier
24
Plan local
de déplacement,
le bon plan
Proposer une offre de transport
équilibrée et respectueuse de
l’environnement, c’est l’ambition
de Saint-Quentin-en-Yvelines.
26
Nouvelles
mobilités, une
enquête en marche
L’enquête sur les déplacements
conduite en 2010 par la
communauté d’agglomération
dévoile ses premiers résultats.
28
Entreprises
en mouvement
Les Plans de déplacements
interentreprises s’efforcent de
répondre aux besoins des entreprises
et des salariés de l’agglomération.
30
Saint-Quentin fait
bouger les lignes
À votre écoute, la communauté
d’agglomération s’implique pour
faciliter vos déplacements, une de
vos préoccupations quotidiennes.
32
Tickets gagnants
Train, bus, voiture, deux-roues
ou marche à pied, l’approche
multimodale un maillage cohérent.
© M. Lemoine
Retrouvez ce dossier du Petit Quentin sur TVFil 78
Du 12 novembre au 9 décembre : lundi, mercredi vendredi et samedi à 18 h ;
mardi et jeudi à 21 h 45 ; vendredi à 19 h 15 ; dimanche à 22 h.
LE PETIT QUENTIN - n 258 - NOVEMBRE 2010
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I 23 I
dossier
Plan local de
déplacement, le bon plan
© C. Lauté
Proposer une offre de transport équilibrée et respectueuse de l’environnement, c’est
l’ambition de Saint-Quentin-en-Yvelines. Pour satisfaire cette exigence, l’agglomération
prépare son nouveau Plan local de déplacement.
À
Saint-Quentin-en-Yvelines, comme
dans toute l’Ile-de-France, la question
des déplacements est un enjeu majeur.
Pour tous ceux qui se rendent quotidiennement sur leur lieu de travail ou de loisirs. C’est
aussi un facteur essentiel du développement
économique. Le Plan local
de déplacement (PLD) prend
22 % des Franciliens
en compte ces questions et
passent plus de deux
renforce notre attractivité.
heures par jour dans
I24I
les transports
Diagnostic et programme
3/4 des déplacements
en Ile-de-France se
font de banlieue
à banlieue
Pour Laurent Schlaeintzauer,
directeur des transports et
des déplacements à la communauté d’agglomération
(CA) : « La stratégie n’est pas de
LE PETIT QUENTIN - n 258 - NOVEMBRE 2010
O
s’opposer à la voiture, mais de permettre à chaque
mode de transport de trouver sa place dans un
bon équilibre qui prend en compte les objectifs
définis dans le Grenelle 2. » Le PLD nous aide à
trouver cet équilibre. Celui que Saint-Quentin
a mis en place en 2003 propose un diagnostic et un programme d’actions prenant en
charge tous les modes de transport, afin de
constituer une alternative au « tout voiture ».
Ainsi, par exemple, des actions ont été menées
pour développer les transports en commun
en site propre (TCSP, lire p. 33), qui offrent
un meilleur service sans être une gêne pour
les automobilistes.
Un bilan de ce PLD est en cours et sera terminé
d’ici la fin de l’année. Ce bilan permettra de
poser les jalons du prochain PLD, prévu pour
dossier
« Proposer un développement équilibré »
Robert Cadalbert, président de la communauté
d’agglomération, explique les enjeux
des transports en lien avec la région,
l’OIN Paris-Saclay et le Grand Paris.
Comment envisagez-vous la question des déplacements ?
Robert Cadalbert : Les meilleurs déplacements sont ceux que l’on évite. C’est à partir
de cette idée qu’ont été conçus et aménagés
les quartiers des communes de Saint-Quentin-en-Yvelines avec un équilibre entre l’emploi, le logement et les équipements publics.
Dans chaque quartier il y a par exemple des
écoles, des commerces, des lieux de vie accessibles à pied. Mais Saint-Quentin-en-Yvelines
n’est pas une ville contre les voitures, nous voulons des transports
équilibrés entre automobiles, bus, vélos et cheminements piétons.
Ainsi, si nos cœurs de ville sont souvent piétons, il y a beaucoup de
parkings souterrains.
© C. Lauté
© J.J. Kraemer
2011. Pour cela, une
grande enquête sur
les déplacements
des ménages a
été réalisée, permettant ainsi de
mieux connaître
les pratiques des
Saint- Quent inois et répondre à
leurs attentes (lire
p. 26-27). Bien sûr,
les entreprises ne
Le parking P10 à la gare de Saint-Quentin.
sont pas oubliées.
Un travail important a été (Sdrif), document d’aménaréalisé pour connaître leurs gement du territoire qui défibesoins et proposer des solu- nit une vision à long terme
tions, d’où la création des de l’Ile-de-France. Afin de
PDIE (Plan de déplacements faire face aux évolutions de la
interentreprises, lire p. 28-29). société et de la région, comme
Tous les modes de déplace- la création du Grand Paris, ce
ment sont étudiés pour éta- document doit être modifié
blir une stratégie encore plus périodiquement. Intégré aux
efficace. Le futur plan insistera objectifs du Sdrif, le Plan de
davantage sur les modes alter- déplacement urbain d’Ile-denatifs à la voiture individuelle France (PDUIF), qui organise
pour favoriser les transports la gestion des transports à
en commun, le covoiturage, le l’échelle régionale, fait en ce
vélo, la marche à pied…
moment l’objet d’une révision
pour mieux prendre en compte
Des enjeux locaux
les logiques de développement
Les déplacements se font à durable. Le PLD de Saint-Quenl’échelle régionale aussi bien tin-en-Yvelines, qui partage ces
que locale. Il convient donc objectifs, en est la déclinaison
d’articuler la vision globale aux locale. Élaboré en concertation
enjeux locaux. C’est pourquoi avec les usagers, il permettra à
la question des transports a la CA de poursuivre son déveété intégrée au Schéma direc- loppement… durable. ■
teur de la région Ile-de-France
Vincent Leymonie
Les transports en commun sont-ils la solution ?
C’en est une. Je pense par exemple au transport en commun en site
propre (TCSP). Nous avons déjà réalisé son tracé sur une partie de
l’agglomération, à Guyancourt et Montigny-le-Bretonneux. L’objectif
est à terme de relier la gare de Saint-Quentin-en-Yvelines à Orly, en
passant par Saclay et Massy gare TGV. Nous voulons que, sur cet axe,
soit proposé un très haut niveau de service, avec une cadence très
importante. Nous réaliserons également des liaisons TCSP entre nos
trois gares, Saint-Quentin, Trappes et La Verrière, et une liaison pour
améliorer la desserte de la Clef-de-Saint-Pierre. Sur le même principe,
il faut relier les gares de RER C et B, entre Versailles, Saint-Quentin et
Saint-Rémy-lès-Chevreuse. En développant des lignes structurantes,
nous pourrons établir un maillage plus large permettant des déplacements efficaces et respectueux de l’environnement.
© C. Lauté
Comment faire cela dans le cadre de l’Opération d’intérêt national
(OIN) Paris-Saclay et du Grand Paris ?
Il nous faut proposer des solutions efficaces pour aujourd’hui. Nous
ne pouvons pas nous permettre d’attendre le grand réseau de demain
(dans vingt à trente ans), qui reliera tous les pôles d’Ile-de-France et
pour lequel nous nourrissons des inquiétudes quant au financement
et aux questions techniques. Ce projet doit être en adéquation avec
les besoins définis par les collectivités, notamment par rapport au
plateau de Saclay, dont nous sommes la partie occidentale. L’enjeu,
c’est de proposer un aménagement équilibré avec des transports
adéquats, comme nous avons su le faire à Saint-Quentin-en-Yvelines.
Notre rôle, c’est d’agir et de proposer notre expérience. ■
Propos recueillis par Vincent Leymonie
LE PETIT QUENTIN - n 258 - NOVEMBRE 2010
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I25 I
dossier
Nouvelles mobilités,
une enquête en marche
© M. Lemoine
L’enquête sur les déplacements conduite en 2010 par la communauté d’agglomération
dévoile ses premiers résultats. Un bilan marqué par l’accroissement du nombre de
déplacements et la progression de la pratique de la marche.
L
e mystère est levé. À l’instar des
meilleures investigations policières,
l’enquête ménages déplacements s’est
conclue par un succès. Réalisée entre octobre
2009 et avril 2010, cette consultation avait
pour objectif de recenser les habitudes de
déplacements des Saint-Quentinois. Au total,
3,53 déplacements par jour
C’est la moyenne de déplacements, par jour et par personne, obtenue
à la suite d’une enquête en face-à-face menée sur 1 336 ménages
– soit 3 400 personnes – habitant Saint-Quentin-en-Yvelines. Ces
déplacements se répartissent de la manière suivante : 1,8 en voiture ;
1,11 en marche ; 0,52 en transports en commun ; 0,08 en deux-roues
(motorisées et vélo) ; et 0,002 avec d’autres moyens de transport.
I26I
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ce sont 2 030 ménages de l’agglomération et
de quatre communes limitrophes qui ont
répondu aux enquêteurs ; une initiative de
la communauté d’agglomération (CA) riche
d’enseignements. « Le premier point important
concerne le nombre de déplacements », remarque
Laurent Schlaeintzauer, directeur des transports et des déplacements à la CA. « La mobilité
des habitants a augmenté de manière importante
depuis 1998, ce qui indique que le nombre de leurs
activités est aussi en progression. »
Évolution des mentalités
Ce premier constat s’accompagne d’une autre
bonne surprise concernant les modes de déplacements. Si la voiture demeure le moyen de
dossier
Le Codesqy veut
plus de trains
Le Conseil de développement
de Saint-Quentin-en-Yvelines
(Codesqy), assemblée consultative
qui conduit des réflexions dans le
domaine de l’aménagement pour
un développement durable du
territoire, a étudié la question des
déplacements dans le cadre des
débats publics sur le Grand Paris
et sur les plans de transport de la
région. Il préconise une meilleure
desserte de Saint-Quentin en trains
et en RER. Aux heures de pointe,
les lignes sont saturées, tandis
qu’en heures creuses les trains
s’arrêtent le plus souvent au niveau
de Versailles. Or, l’agglomération
compte plus d’emplois et d’habitants
que Versailles, pour une offre ferrée
bien inférieure : 836 trains pour
50 000 emplois et 88 500 habitants
à Versailles, contre seulement
279 trains pour 105 000 emplois et
147 000 habitants à Saint-Quentin.
© C. Lauté
Catherine B, vit et travaille
à Guyancourt.
J’ai la chance de travailler à quelques kilomètres de mon
domicile et c’est en vélo que je me rends au bureau. En
sept minutes, je suis à bon port, sans embouteillage. C’est
un véritable coup de fouet avant le boulot et lorsque
j’en pars, je décompresse de ma journée en douceur.
J’utilise la voiture pour les courses ou pour récupérer les
enfants, mais qu’il pleuve ou qu’il vente, je ne renonce
pas à venir au travail en vélo. C’est juste une question
d’organisation : tennis aux pieds, leggings sous la robe,
je mets les talons et le rimmel dans le sac à dos pour me
transformer en working girl à l’arrivée. C’est économique :
je ne consomme rien sinon des calories !
J’ai longtemps pédalé pour me rendre à mon travail et des
ennuis de santé m’ont forcé à réutiliser la voiture, mais
dès que je le peux, je circule à pied pour les courts déplacements. Cela me permet de respirer et de me relaxer. Il
existe de nombreux chemins piétonniers qui traversent le
centre-ville et évitent de se retrouver dans les pots d’échappement. C’est une vraie chance de pouvoir bénéficier de
pistes cyclables et de zones boisées. Lorsque je n’utilise pas
la voiture, je me sens plus détendue pour entamer ma journée de travail : c’est une bouffée d’oxygène avant d’avoir la
tête dans les dossiers.
© C. Lauté
« Marcher, ma bouffée d’oxygène »
Catherine S, vit à
Montigny-le-Bretonneux,
travaille à Guyancourt
« Pas de place pour l’imprévu »
Charlène Dauvergne, vit à
Chartres, travaille à Guyancourt.
Je passe près de trois heures par jour dans ma voiture.
C’est long, c’est fatigant et pourtant, je préfère ce moyen
de locomotion aux transports en commun. Je suis une
jeune maman : ma vie est désormais chronométrée entre
la nourrice, mon travail et l’intendance familiale, et je
ne peux pas me permettre de rater un train ou de subir
un retard. Le covoiturage ne me convient pas pour le
moment, car je ne veux pas être dépendante d’une autre
personne. Ne pas être tenue par les horaires a un coût,
mais cela me convient. Avec la voiture, je me sens totalement autonome.
« Pas de ligne transversale »
Nous n’avons qu’une seule voiture pour deux et
c’est ma femme qui l’utilise. Aussi, alors que je ne
suis qu’à quelques kilomètres de mon travail (à
la Clef-de-Saint-Pierre), mon temps de parcours
en bus est de quarante minutes au lieu de dix
en voiture. Je souhaiterais pouvoir être mieux
desservi transversalement.
Propos recueillis par Élisabeth Charle
© C. Lauté
Nicolas Bénard
« Rimmel et talons dans le sac à dos »
© C. Lauté
transport privilégié, les Saint-Quentinois sont de plus en plus nombreux à pratiquer la marche. « C’est
une excellente nouvelle au regard de
notre volonté de limiter la pollution,
se réjouit-on au service transports
et déplacements. Cette évolution
des mentalités indique en outre une
volonté croissante des habitants de
s’approprier leur territoire. » Une évolution qui témoigne de la qualité
du réseau des centres commerciaux
de quartier. Les données recueillies
nous renseignent aussi sur l’utilisation des transports en commun.
Ainsi, la création de nouvelles
lignes de bus et l’ajout de départs
supplémentaires s’accompagnent
d’un accroissement du nombre des
usagers. Preuve que lorsque l’offre
est adaptée, les Saint-Quentinois
cherchent à privilégier les modes
de déplacements « propres ». Un
comportement à encourager. ■
Xavier Denis, habite à Bois-d’Arcy,
travaille à Élancourt
LE PETIT QUENTIN - n 258 - NOVEMBRE 2010
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I 27 I
dossier
Entreprises
en mouvement
© C. Lauté
Répondre aux besoins des entreprises et des salariés en améliorant les déplacements,
telles sont les missions des Plans de déplacements interentreprises. Une démarche
essentielle pour stimuler l’attractivité économique.
Devant les locaux d’EADS, à Élancourt.
A
vec 105 000 salariés pour 147 000
habitants, Saint-Quentin-en-Yvelines
est un pôle d’emplois majeur d’Ile-de-
Agglo, vélo, écolo
© C. Lauté
La création des Plans de déplacements interentreprises s’est accompagnée
d’un groupe de travail interentreprises consacré aux « modes actifs ».
« L’objectif de cet atelier était de montrer les bonnes pratiques associées au
vélo », explique Yann Maublanc, chargé d’études à la communauté d’agglomération (CA). « Les entreprises ont été particulièrement sensibles à cette démarche. »
Bouygues Construction et Malakoff Médéric
ont déjà investi dans l’achat de plusieurs
vélos à assistance électrique, tout comme
la CA, afin de proposer des vélos pour les
déplacements de leurs salariés.
I28I
LE PETIT QUENTIN - n 258 - NOVEMBRE 2010
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France. Ce qui induit beaucoup de trafic sur le
territoire. La communauté d’agglomération
(CA) et la chambre de commerce et d’industrie de Versailles Val-d’Oise – Yvelines (CCIV)
ont donc travaillé à l’élaboration de Plans de
déplacements interentreprises (PDIE), pour
développer une offre de transport de qualité et
inciter les salariés, clients et fournisseurs d’une
zone d’activité à utiliser d’autres moyens de
transport que la voiture individuelle.
Transport et logement
Les entreprises qui comptabilisent plus de 700
véhicules par jour ont l’obligation de mettre
en place un PDE. Dans l’agglomération, cinq
entreprises sont concernées : EADS, Thalès,
Bouygues Construction, Technocentre-
dossier
© C. Lauté
Deux-roues en piste
Robert Cadalbert, président de la CA, et Michel Laugier, président de la commission transports-déplacements
de la CA, s’entretiennent avant le colloque PDIE du 22 septembre au Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines qui
a réuni une cinquantaine d'entreprises.
Mutualiser les besoins
Première étape : l’élaboration, en 2008,
de trois PDIE autour des secteurs Saules –
Sangliers, Clef-de-Saint-Pierre – Pissaloup
et Technocentre – Mérantais, regroupant
30 000 salariés et connaissant une forte
croissance de l’emploi. Les discussions
menées par la CA et la CCIV, en partenariat avec les entreprises concernées, ont
permis de recouper les besoins des entreprises : améliorer l’offre en transport en
commun (nouvel arrêt, horaires adaptés,
plus de bus, liaisons à créer…), sécuriser les
pistes cyclables, fluidifier la circulation
des bus… « Cette première étape a consisté à
fédérer les entreprises d’un même secteur pour
mutualiser les besoins et les offres », indique
Maïlis Floriet, chargée d’étude à la CA.
« L’enjeu des PDIE est crucial : il s’agit d’une
part de soutenir l’attractivité économique du
territoire et des commerces de proximité, et
d’autre part de fidéliser les entreprises. » Une
vision partagée par les entreprises. « Nous
avons travaillé dans un esprit collectif et avec
une grande motivation », explique Marc
Temes, chargé des relations extérieures
de Malakoff Médéric, qui précise : « L’objectif est de satisfaire tous les partenaires et
d’obtenir des résultats. »
Le Guide de la mobilité
Plusieurs mesures ont été mises en place :
modification des horaires de bus, création d’une ligne express entre la gare de
Saint-Quentin et la Clef-de-Saint-Pierre,
création de plusieurs arrêts au plus près
des entreprises… D’autres sont en cours
d’étude. Le développement des PDIE s’est
également accompagné d’informations
en direction des salariés : forum dans les
entreprises, site internet étoffé, diffusion
du Guide de la Mobilité… Le Guide de la
mobilité recense l’ensemble des possibilités offertes sur le territoire en termes
de transport en commun et de stationnement. Cette plaquette est disponible
(1) Une carte des itinéraires cyclables à
Saint-Quentin-en-Yvelines, indiquant les lieux
de stationnement, vient d’être réactualisée
et imprimée à 10 000 exemplaires. Elle
est disponible à l’Office de tourisme et
sur le site internet de l’agglomération.
à l’hôtel d’agglomération, dans les mairies et dans les gares (et téléchargeable
sur : www.saint-quentin-en-yvelines.fr /
rubrique se déplacer).
Ces actions, menées dans le cadre des
PDIE, ont été saluées au niveau international. En effet, en 2010, la plate-forme
européenne sur la gestion de la mobilité a attribué à la CA le 2e prix du PDIE.
Depuis, un quatrième PDIE a commencé
sur la ZA de Trappes-Élancourt. ■
Nicolas Bénard
« Une préoccupation pour les salariés »
© C. Lauté
Renault et Malakoff Médéric. Ces cinq
entreprises, auxquelles il faut ajouter
Banque populaire Val de France, Novotel,
Snecma et Urban Logistics, se sont regroupées dans l’association Deltas depuis mai
dernier, pour mieux connaître les enjeux
de transport et de logement du territoire,
et pour se faire entendre auprès du Syndicat des transports d’Ile-de-France.
La communauté d’agglomération a défini un
« schéma directeur cyclable », qui s’articule
autour de trois axes : le développement
des itinéraires cyclables (de 145 km
actuellement, à 175 km d’ici 2014 puis
205 km à l’horizon 2017) ; la création de
places de stationnement à proximité des
principaux équipements ; et enfin, dès
2012, la mise en place de services dédiés
aux cyclistes : stationnement sécurisé
(consignes…) dans les trois gares de
l’agglomération et services de location,
d’entretien et de réparation (à l’étude).
En plus d’être bon pour la santé et non
polluant, le deux-roues est le moyen
de transport le plus pratique, fiable et
efficace pour tous les déplacements
de moins de 5 km en milieu urbain.
Marc Temes, chargé
des relations extérieures
à Malakoff Médéric
En s’inscrivant dans le Plan de déplacements interentreprises (PDIE), notre entreprise montre l’intérêt
qu’elle porte à ses salariés quant à l’une de leurs préoccupations centrales : le transport. Concrètement,
le PDIE nous a permis, avec la communauté d’agglomération, de mettre en place des mesures qui ont déjà
porté leurs fruits : plus de bus sur les lignes 468 et 475,
nouvel itinéraire de la ligne 475, nouvel arrêt « La Batterie », proposé quatre vélos électriques pour les courts
déplacements de nos salariés et mis en ligne un site de
covoiturage. D’autres mesures incitatives suivront.
Propos recueillis par Élisabeth Charle
LE PETIT QUENTIN - n 258 - NOVEMBRE 2010
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dossier
Saint-Quentin
fait bouger les lignes
© C. Lauté
Parce que vous vivez, travaillez ou étudiez à Saint-Quentin-en-Yvelines, les transports
sont l’une de vos préoccupations quotidiennes majeures. À votre écoute, la communauté
d’agglomération s’implique pour faciliter vos déplacements.
La ligne 100 a été créée en septembre pour relier Les Mureaux, Plaisir et Saint-Quentin-en-Yvelines en transitant
par la Clef-de-Saint-Pierre-Pissaloup.
À
Covoiturons !
Plutôt que de passer des heures seul dans votre voiture, pensez au
covoiturage ! Depuis 2008, la communauté d’agglomération a mis en ligne
un site de covoiturage gratuit, ouvert aux entreprises (www.covoiturage.
agglo-sqy.fr) et aux particuliers. Initié dans le cadre d’une démarche de
mobilité durable, il permet de trouver un « covoituré » proche de chez vous
pour un jour par semaine ou pour tous les jours. En vous inscrivant sur le site,
vous accéderez aux renseignements comme le temps de trajet, les horaires
de départ et d’arrivée proposés ainsi que le coût estimé par passager. À vous
ensuite de vous mettre en contact avec la personne pour finaliser l’équipage.
En un an, le site a été consulté plus de 10 222 fois. Un chiffre en progression.
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LE PETIT QUENTIN - n 258 - NOVEMBRE 2010
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pied, à vélo, en train, en bus ou en voiture :
à chacun sa façon de bouger. Difficile toutefois de se retrouver dans le labyrinthe des
nombreuses options offertes, tant les contraintes se
croisent entre le temps de trajet, le coût et la facilité
d’accès. Lorsque l’on sait que 22 % des Franciliens passent plus de deux heures par jour dans les transports
– soit deux fois plus qu’en province –, on comprend
que le sujet soit au cœur de vos préoccupations. Pour
vous faciliter la vie, la communauté d’agglomération
(CA) met en œuvre des solutions.
Une agence de la mobilité
Depuis 2008, un plan de réseaux des bus recense les
cinquante lignes de bus et cars, et indique les lignes
accessibles sept jours sur sept du premier au dernier
dossier
© C. Lauté
d’Urville à Élancourt en 2010 ou pour le
collège Saint-François-d’Assise à Montigny-le-Bretonneux en 2009. Avec les
entreprises, elle s’appuie sur le PDIE – Plan
de déplacements interentreprises – pour
répondre aux besoins les plus pressants.
Comme dans les quartiers des Sangliers
et de la Clef-de-Saint-Pierre (10 000 salariés chacun) qui réclamaient des courses
supplémentaires et qui a permis le renforcement des lignes 468 et 475.
Modes de circulation douce
« Notre mission est de permettre aux SaintQuentinois de mieux circuler sur le territoire », explique Muriel Larrouy, responsable des transports en commun à
la CA. « Nous jouons tantôt le rôle d’interface, tantôt celui d’un organisateur moteur,
comme lorsque nous organisons la Semaine
de la mobilité pour sensibiliser la population sur les modes de circulation douce. »
Attentive, l’agglomération tient compte
Répondre aux besoins
À l’écoute des communes, une ligne
express 464E a vu le jour à Magny-lesHameaux – permettant de relier le centre
de l’agglomération en vingt-cinq minutes
au lieu de cinquante. Pour améliorer le
transport des élèves, la CA ajoute des
courses supplémentaires et adapte les
horaires de bus à ceux des établissements
scolaires – comme pour le lycée Dumont-
© C. Lauté
des besoins de tous les acteurs sur le territoire : les communes, les entreprises et
les voyageurs. Avec le Stif – Syndicat des
transports d’Ile-de-France – la ligne 100
a été créée en septembre pour relier Les
Mureaux, Plaisir et Saint-Quentin-enYvelines en transitant par la Clef-deSaint-Pierre-Pissaloup.
À noter enfin qu’avec six lignes de bus
accessibles – matériel adapté à tous et
conducteurs formés – et 80 % de ces
arrêts adaptés aux personnes à mobilité réduite, l’agglomération dispose du
premier réseau de lignes accessibles en
grande couronne. Un point positif pour
une ville qui a opté pour la solidarité et
fait bouger les lignes. ■
Élisabeth Charle
« C’est convivial et reposant »
Je pratique le covoiturage occasionnellement depuis un an. Entre collègues, nous
nous sommes rendu compte que nous pouvions nous dépanner mutuellement
les jours de grève ou lorsque l’un d’entre nous rate son train. Travaillant sur deux
sites (à Paris et à Saint-Quentin-en-Yvelines)
et tributaire de contraintes familiales, je ne
peux le faire régulièrement, mais je le regrette,
car le covoiturage est convivial et permet de
mieux se connaître. Le voyage se révèle beaucoup plus agréable et moins fatigant. Nous
pratiquons le covoiturage de façon informelle
en nous appelant la veille au soir ou le matin
même. Nous ne sommes pas forcément voisins, mais au final tout le monde y gagne !
Élisabeth Bonneric, vit à Viroflay, travaille
© C. Lauté
train, les jours de circulation ainsi que les
équipements collectifs, scolaires, culturels ou les centres commerciaux.
Cette année, la CA va plus loin en sortant un nouvel outil : le Guide de la mobilité (plans et guides sont disponibles au
Point info à la gare de Saint-Quentin, à
l’Office de tourisme, sur le site internet
de l’agglomération). Complet et interactif, il préfigure la création d’une agence
de la mobilité qui remplacera l’actuel
point info gare. Agence d’information
par excellence, vous y trouverez tous les
renseignements liés aux déplacements
et à l’agglomération : bonnes adresses,
lieux à visiter, plans de ville, etc. Elle sera
en outre un partenaire écomobilité pour
la promotion des modes de circulation
douce (une vélo-station sera installée,
offrant un service de consignes surveillées
et de location de vélos). Avant d’emménager dans la gare de Saint-Quentin, à la
fin des travaux en cours, l’agence ouvrira
ses portes dans des locaux provisoires, dès
novembre, sur le parvis de la gare.
à Saint-Quentin-en-Yvelines et à Paris.
Propos recueillis par Élisabeth Charle
LE PETIT QUENTIN - n 258 - NOVEMBRE 2010
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I 31 I
dossier
Tickets gagnants
© C. Lauté
Train, bus, voiture, deux-roues ou marche à pied, à Saint-Quentin ces différents modes
de transport forment un maillage cohérent. C’est l’approche multimodale.
Les gares de Trappes (photo), Saint-Quentin et La Verrière accueillent plus de 100 000 voyageurs par jour.
R
enforcer le maillage des transports
en commun en offrant un service
de meilleure qualité, c’est le défi que
s’est fixé la communauté d’agglomération
(CA) qui, historiquement, s’est bâtie autour
de l’axe formé par la voie ferrée et les gares
de Saint-Quentin, de
Trappes et de La Verrière. De plus, le réseau
À Saint-Quentin, le réseau de bus représente :
de bus s’est grandetMJHOFTEFCVTVSCBJO
ment étendu, pour
tMJHOFTJOUFSVSCBJOFT
devenir le deuxième
d’Ile-de-France, juste
t1MVTEFBSS»UTTVSMBHHMPN¹SBUJPO
derrière Paris. Gares,
t NPOU¹FTQBSKPVSBVYUSPJTHBSFT
bus, quelles sont justeSPVUJºSFTEFMBHBSFEF4BJOU2VFOUJO
ment les nouveautés ?
Les bus en font plus
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LE PETIT QUENTIN - n 258 - NOVEMBRE 2010
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Demandé depuis longtemps par la CA, le prolongement de la ligne de RER C jusqu’à La
Verrière permettrait de mieux équilibrer le
territoire. Aujourd’hui, la gare de Saint-Quentin-en-Yvelines représente à elle seule deux
fois plus de passagers que les deux autres gares
(70 000 à Saint-Quentin contre 35 000 pour
les gares de Trappes et de La Verrière).
Besoin d’un nouveau souffle
« Après plus de trente-cinq ans de service, cette gare
a besoin d’un nouveau souffle », explique Muriel
Fraquet, chargée d’études à la CA. « Sa rénovation va permettre de renforcer le cœur de ville. »
En effet, d’importants travaux seront réalisés
(lire l’encadré) et c’est tout le quartier qui s’en
dossier
TCSP, quèsaco ?
Un TCSP – transport en commun en
site propre –, c’est un site préservé de
la circulation automobile réservé à un
véhicule de transport en commun. En 2001,
les premiers tronçons de TCSP ont été mis
en service avenue des Prés et sur l’avenue
du Général-Leclerc, préfigurant ainsi la
future liaison Saint-Quentin-Massy – et à
plus long terme vers Orly. Pour faire face au
point noir dans la circulation aux heures
de pointe entre la gare de Saint-Quentin
et le quartier de la Clef-de-Saint-Pierre/
Pissaloup, des portions de route seront
aménagées, réduisant de moitié la durée
du trajet. Le circuit entre les gares de La
Verrière et de Trappes est à l’étude. Des
transports en commun, rapides et fiables,
sept jours sur sept, voilà l’ambition de la
communauté d’agglomération.
trouvera changé. À Trappes, et surtout
à La Verrière, des aménagements sont
également prévus pour répondre aux
besoins des usagers. Une nouvelle entrée
de ville à partir de la RN10 permettrait à
la commune d’être plus ouverte sur son
environnement et redynamiser la zone
d’activité de l’Agiot. Le stationnement
en surface sera remplacé par un parc de
stationnement régional dans le cadre de
la réalisation d’un « pôle multimodal »,
c’est-à-dire un lieu où l’on accède à plusieurs modes de transport (train, bus,
auto, vélo…).
Offrir un service de qualité
Le lien entre les gares et le réseau Sqybus
va être renforcé. Une nouvelle gare routière va être créée à Saint-Quentin-enYvelines. Les transports en commun en
site propre (TCSP) vont se développer
entre les gares et les pôles d’activité. Le
réseau de bus de Saint-Quentin est un
enjeu important pour l’agglomération,
qui participe à hauteur de quatre millions d’euros au budget de Sqybus. Cette
convention permet d’offrir aux SaintQuentinois un service de qualité, au plus
près des besoins des utilisateurs. La ligne
415 par exemple a été prolongée et renforcée suite à une concertation avec la
ville de Bois-d’Arcy et la communauté
d’agglomération de Versailles-GrandParc ; la ligne 464 express (Magny-lesHameaux/Montigny) a permis, elle, de
réduire le temps de parcours de moitié
aux heures de pointe.
Ce souci d’amélioration de la qualité du
service se retrouve dans le soin apporté
à l’information des voyageurs. Ainsi, les
nouveaux plans du réseau mettent en
avant les lignes fonctionnant sept jours
sur sept, du premier au dernier train
(414, 415, 417a, 417b, 465). En plus de
ces lignes, six autres proposent un service
renforcé pendant les heures de pointe
avec des passages toutes les dix minutes.
Pour Muriel Larrouy « ces évolutions
constituent, avec la mise en place des TCSP,
un premier pas vers un service de bus à haut
niveau de service », proche de celui offert
par un tramway. ■
Vincent Leymonie
« Dans le bus, je m’occupe.
Le stress en moins »
Depuis dix ans, je prends le bus 464 pour me rendre à mon travail. C’est un vrai
choix car, si j’utilisais ma voiture, je diminuerais mon temps de trajet et j’aurais moins de contraintes horaires. Pourtant avec le bus, j’y gagne en qualité de
vie. Je n’ai pas besoin de me concentrer sur la
conduite, ce qui m’enlève un gros stress. Dans
le bus, je me relaxe : je peux lire mes journaux,
finir ma nuit ou discuter avec mes voisins.
Par ailleurs, je suis personnellement très bien
desservi : j’ai un arrêt de bus en face de chez
moi et un autre en face de mon emploi. Donc,
pas d’embouteillage ni de places de parking à
trouver et en plus, je fais des économies !
Didier Morin, vit à Saint-Rémy-lès© C. Lauté
La gare de Saint-Quentin va faire peau
neuve. Pour mieux répondre aux attentes
des usagers et créer un cadre plus agréable,
de nombreux aménagements seront
réalisés. Début des travaux ce mois-ci.
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t%FTUSVDUJPOEFMBODJFOOFCJCMJPUIºRVF
universitaire pour laisser place à une
nouvelle gare routière
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Gaulle, ouverte sur la ville et le parc du
centre-ville…
Les travaux s’échelonneront sur cinq
ans et permettront de créer, avec la
requalification du RD10 en boulevard
urbain, un véritable pôle multimodal au
cœur de l’agglomération.
© C. Lauté
Nouvelle vie
pour la gare
Chevreuse, travaille à Saint-Quentin-enYvelines
Propos recueillis par Élisabeth Charle
LE PETIT QUENTIN - n 258 - NOVEMBRE 2010
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loisirs
CINÉMA
Écran blanc
et lunettes noires
Du 15 au 20 novembre, préparez-vous à entrer dans la troisième dimension : le service
culturel de Magny-les-Hameaux vous propose une semaine de films en 3D projetés à la
Maison de l’environnement. Ajustez vos lunettes noires !
projection de nombreux documents
(mardi 16 novembre à 20 h 30, gratuit),
animée par Jean-Baptiste Hennion,
rédacteur du Guide technique de la cabine
de cinéma numérique. Ce dernier brossera
l’histoire des techniques du cinéma français depuis les forains, en 1896, jusqu’à
aujourd’hui, pour comprendre comment
la science fait avancer le 7e art.■
Élisabeth Charle
Projections à la Maison de l’environnement,
des sciences et du développement durable
© S. Blondeau
de Saint-Quentin-en-Yvelines
www.maisondelenvironnement.agglo-sqy.fr
Renseignements à L’Estaminet
D
urant une semaine, le cinéma
en 3D s’invite à la Maison de
l’environnement sous l’impulsion du service culturel de Magnyles-Hameaux. « Le cinéma est un art qui
manque à Magny. Or, la demande est forte »,
constate Jérôme Trystram, directeur des
affaires culturelles. Là, la commune
frappe fort en décentralisant la programmation du cinéma des 7-Mares (du réseau
Bande de Cinés) à la Maison de l’environnement équipée pour l’occasion d’une
machine ultramoderne pour diffuser du
cinéma numérique en 2D et 3D.
Pour les petits et les grands
Réservez vos dates, car pas moins de dix
films sont programmés cette semaine-là !
Plus particulièrement tournées vers le
développement durable, la nature et la
biodiversité, la plupart des projections
sont adaptées à un jeune public. Vous
pourrez ainsi (re)découvrir des films sur
les animaux tels que Un jour sur Terre ou
Océans, vous attendrir avec Le Voyage
I34I
6, rue Haroun-Tazieff à Magny-les-Hameaux
LE PETIT QUENTIN - n 258 - NOVEMBRE 2010
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extraordinaire de Samy, retomber en
enfance avec Toy Story 3, rire aux éclats
avec L’Âge de glace 3 ou vous émerveiller
avec Alice au pays des merveilles. Les plus
grands ne manqueront pas la version
longue d’Avatar et les plus téméraires se
feront peur avec Piranah. Ceux qui ne
ratent aucune sortie pourront aller voir
Le Royaume de Ga’Hoole, nouvel opus fantastique de Zack Snyder (en salle depuis
le 27 octobre).
Des séances à petits prix
Bref, vous l’aurez compris, il y en aura
pour tous les goûts. Et ne vous privez
pas, car les séances sont à tout petit prix :
6 € au tarif normal et 4 € au tarif réduit
(enfant, étudiant, adhérent, demandeur
d’emploi et retraité).
Les lunettes pour les films en 3D (seul
Un jour sur Terre est projeté en 2D) seront
fournies à l’entrée. Des séances pour les
scolaires sont également programmées
en journée. À noter enfin, une conférence sur l’histoire du cinéma avec la
Tél. : 01 30 23 44 28
Courriel : reservation@magny-les-hameaux
www.estaminet78.fr
3D, 5 jours, 10 films
t-VOEJOPWFNCSF³I
Un jour sur Terre.
t.BSEJOPWFNCSF³I
conférence sur l’histoire du cinéma
(gratuite).
t.FSDSFEJOPWFNCSF³ILe Voyage
extraordinaire de Samy ; à 14 h : L’Âge de
glace 3 ; à 16 h : Le Royaume de Ga’Hoole ;
à 18 h : Toy Story 3 ; à 20 h 30 : Alice au
pays des merveilles.
t+FVEJOPWFNCSF³IL’Âge de
glace 3 ; à 20 h 30 : Océans.
t7FOESFEJOPWFNCSF³I Alice au
pays des merveilles ; à 20 h 30 : Piranah.
t4BNFEJOPWFNCSF³ILe Voyage
extraordinaire de Samy ; à 14 h : L’Âge de
glace 3 ; à 16 h : Toy Story 3 ; à 18 h : Le
Royaume de Ga’Hoole ; à 20 h 30 : Avatar. ■
Pour toutes vos insertions publicitaires
Le mensuel des Saint-Quentinois
62 000 exemplaires
distribués dans tous les foyers
et lieux publics
Tél. : 01 39 44 81 10 – Fax : 01 30 57 12 64
courriel : [email protected]
NOUVELLE
FACTURE D’EAU
Plus de clarté
pour mieux maîtriser
votre consommation
MIEUX COMPRENDRE SA FACTURE...
La SEVESC s'engage auprès de ses clients pour une gestion durable de l'eau.
La nouvelle facture traduit cet engagement.
Plus claire et plus didactique, elle vous donne les informations pour mieux
maîtriser votre consommation.
Conçue en vous écoutant, votre nouvelle facture vous permet de mieux
comprendre vos dépenses et d'ajuster votre budget.
Les communes concernées par la nouvelle facture SEVESC sont :
Montigny-le-Bretonneux, Trappes, Guyancourt et Voisins-le-Bretonneux.
Nos futures coordonnées postales (à partir du 15 novembre) :
SEVESC - 5/7, rue Pierre Lescot - BP 518 - 78005 Versailles Cedex.
www.sevesc.fr
agenda
loisirs
Contacts
UBase de loisirs
RD 912, rond-point Éric-Tabarly
à Trappes – Tél. : 01 30 16 44 40
Entrée gratuite pour les piétons
et les cyclistes, 3 € par voiture
(gratuit pour les Saint-Quentinois
avec une carte d’accès à se
procurer en mairie ou à l’hôtel
d’agglomération, justificatif de
domicile + carte grise du véhicule)
www.basedeloisirs78.fr
UL’Estaminet
Esplanade Gérard-Philipe
quartier du Buisson
Avenue de Chevincourt
à Magny-les-Hameaux
Tél. : 01 30 23 44 28
www.estaminet78.fr
UMaison de l’environnement,
des sciences et du
développement durable
6, rue Haroun-Tazieff à Magny
Tél. : 01 30 07 34 34
www.maisondelenvironnement.
agglo-sqy.fr
Ouverte du mardi au samedi
de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h
ULe Marina
26, place Étienne-Marcel
à Montigny-le-Bretonneux
Tél. : 01 30 57 54 97
UMusée de la ville
Quai François-Truffaut, quartier
Saint-Quentin à Montigny
Tél. : 01 34 52 28 80
www.museedelaville.agglo-sqy.fr
Ouvert de 14 h à 18 h du
mercredi au samedi et le
1er dimanche de chaque mois
© C. Lauté
Café-débat
« Le rêve éveillé nous aide-t-il à
vivre ? » À débattre à 16 h 30, à la
brasserie Le Marina à Montignyle-Bretonneux avec les membres
de l’association le café-débat de
Saint-Quentin-en-Yvelines. Le
20 novembre, nouveau thème de
discussion, même heure, même
lieu : « L’augmentation du temps
de loisir modifie-t-elle la notion
de travail ? » ■
Renseignements sur http://
quentinphilo.over-blog.com
9 ET 23 NOVEMBRE
Insectes aux
cours du soir
Pour tout savoir sur ces petites
bêtes à six pattes, rendez-vous à
la Maison des insectes à l’Office
pour les insectes et leur environnement (Opie), à Guyancourt,
qui propose une série de cours
du soir, le mardi de 20 h à 22 h.
Cours gratuits réservés aux adhérents (adhésion : 15 €/an). ■
minuscules à travers la projection du film Microcosmos, le
peuple de l’herbe. L’association
Animanat proposera, le mercredi 10 novembre à 15 h, un
goûter scientifique ouvert aux
enfants, dès 7 ans. En soirée, la
projection (19 h 30) sera suivie d’un débat. À noter également, le samedi 27 novembre à
15 h, la présentation du centre
de ressources de la Maison de
l’environnement qui, en trente
minutes, présentera tous les documents (livres, films, revues,
etc.) dont elle dispose. ■
Maison de l'environnement
Renseignements et réservation
au 01 30 07 34 34
www.parc-naturel-chevreuse.fr
Salon de la reliure
Véritable métier d’art, la reliure
attire de plus en plus d’amateurs. Déjà conquis par cette
activité ou simples curieux,
ne manquez pas le salon de la
reliure amateur qui se tiendra à la Ferme du Manet (61,
av. du Manet, à Montigny-leBretonneux). Vous y trouverez
des associations de reliure
encadrées par des professionnels, des fournisseurs d’équipements, des éditeurs d’art et
des libraires de livres anciens.
Présentations et démonstrations rythmeront la journée. ■
Mardi 9 novembre :
Mardi 23 novembre : réaliser
une collection entomologique
(une seconde séance sera
programmée en décembre)
Toutes les dates sur
www.saint-quentinen-yvelines.fr/agenda
I36I
[email protected]
De 10 h à 19 h – gratuit
Renseignements au 06 13 41 50 39
ou www.reliure-montigny.fr
10 NOVEMBRE
Microcosmos
Plongez dans l’infiniment petit
et découvrez l’univers des insectes et autres habitants
LE PETIT QUENTIN - n 258 - NOVEMBRE 2010
O
© DR
auprès de Mathieu de Flores
au 01 30 44 13 43 ou
à Châteaufort – gratuit
01 30 52 09 09 ou sur
13 NOVEMBRE
Réservation indispensable
UOpie – Office pour les
insectes et leur environnement
Chemin rural n° 7 – domaine
de la Minière à Guyancourt
Tél. : 01 30 44 13 43
www.insectes.org
Au Moulin d’Ors – 66, rue d’Ors
Renseignements au
histoire de l’entomologie
ULe Scarabée
7 bis, avenue du GénéralLeclerc à La Verrière
Tél. : 01 30 13 87 40
www.ville-laverriere.com
construction, d’isolation, de
rénovation ou d’économies
d’énergie ? Cap sur le forum écohabitat organisé par le Parc naturel régional de la Haute-Vallée
de Chevreuse, en partenariat
avec l’Agence locale de maîtrise
de l’énergie où vous attendent
des architectes mandatés par
le Parc pour vous conseiller
gratuitement et faire une première analyse de vos projets. Sur
place également : conférences,
ateliers démonstrations, exposants et espace ludique pour les
plus jeunes. ■
13 ET 14 NOVEMBRE
Forum écohabitat
À la recherche d’idées, de
conseils pour vos projets d’éco-
19 NOVEMBRE
ISS projet spécial
© ISS
6 ET 20 NOVEMBRE
Pour tout savoir sur l’ISS
– International Space Station –,
station spatiale internationale
placée en orbite terrestre occupée par un équipage qui se
consacre à la recherche scientifique dans l’environnement
spatial, l’association Radio-Club
de Saint-Quentin-en-Yvelines
organise une conférence.
L’association présentera en
outre le projet Ariss (Amateur
radio on the international space
station) qu’elle mène avec le
lycée Descartes de Montignyle-Bretonneux, qui conduira la
classe à communiquer avec la
station spatiale. Un projet ambitieux puisqu’un seul échange
de ce type, par semaine et dans
loisirs
le monde, est autorisé. Date du
contact : fin 2011. ■
26 NOVEMBRE
À 21 h – au Radio-Club :
L’association Magnitude 78 vous
ouvre son planétarium pour
vous faire partager sa passion
du ciel. Avec elle, vous apprendrez à reconnaître les étoiles et
à mieux comprendre les mécanismes qui régissent le monde
planétaire. Séance gratuite ouverte à tout public. ■
1 bis, avenue des Frênes
à Montigny-le-Bretonneux
Renseignement :
[email protected]
20 NOVEMBRE
Cultiver les économies
L’association des Jardiniers de
France vous propose un aprèsmidi débat autour du thème :
« Comment réaliser des économies en cultivant son potager
et en embellissant son jardin ? »
Animé par Philippe Dreux, président de l’association, vous
pourrez trouver de précieux
conseils auprès de jardiniers
passionnés. ■
Le beau babil de bébé
Ciel, mes planètes !
L’Estaminet organise des ateliers favorisant
l’éveil sensoriel et musical des tout petits.
À 21 h – à la MJC Mérantaise,
6, rue Hodebourg à Magnyles-Hameaux – Inscription
indispensable (nombre de places
limité) au 06 87 86 55 82 ou
[email protected]
4 DÉCEMBRE
Visite exceptionnelle
de l’Observatoire
14 h – au 8, rue des Graviers
© J.J. Kraemer
à Guyancourt
Renseignements et inscriptions
auprès de Hang Defaux
© C. Lauté
au 01 30 64 04 07
20 NOVEMBRE
Cha-cha-cha pas à pas
© DR
Envie de découvrir l’une des
danses cubaines les plus
connues ? Rendez-vous au complexe sportif Europe à Élancourt
(2, rue de Varsovie) où Christine
Guery, danseuse de salon,
vous apprendra au cours d’un
stage les pas du cha-cha-cha.
Ouvert à tout public, à partir de
douze ans. ■
À l’OVSQ, Observatoire de
Versailles – Saint-Quentin, des
scientifiques conçoivent des
scénarios virtuels pour anticiper l’évolution des climats.
Des ballons sont envoyés pour
explorer le pôle Nord, et des
prototypes d’outils d’observation dans l’espace sont développés. Le Musée de la ville, à
titre exceptionnel, vous invite
à découvrir ce lieu à la pointe
de la recherche dans les sciences
de l’Univers, habituellement
fermé au public. Implanté à
Guyancourt sur l’ancienne Ferme
de Troux, vous découvrirez son
architecture contemporaine. ■
De 15 h à 17 h – rendez-vous
Bruit de gorge, de bouche, de souffle, cri perçant ou guttural : les
bébés s’émerveillent des sons qu’ils produisent et qui leur permettent de communiquer et d’appréhender le langage. L’Estaminet, à
Magny-les-Hameaux, vous propose un atelier « initiation musicale
aquatique » original où vous pourrez, avec vos tout-petits, jouer à
produire des sons. Autour d’un cercle, chaque enfant aura son espace
d’eau pour découvrir avec les mains et le souffle : les flûtes, les
tambours, les clochettes et les sons aquatiques. Inutile de préciser
qu’un change est vivement conseillé ! Ouverts aux enfants de 12 mois
à 4 ans, les ateliers durent trente minutes et favorisent l’éveil sensoriel et musical de bébé. N’hésitez pas à réserver, les places sont
limitées. Poursuivez l’aventure en allant voir le spectacle Échos,
du Théâtre du Champ exquis (vendredi 3 et samedi 4 décembre),
qui souhaite faire écho aux balbutiements de bébé en donnant à
voir et à entendre les mots, et à les faire résonner dans toute leur
musicalité. Dans ce spectacle, où vous pourrez venir avec vos enfants
dès l’âge de six mois, les sons et les images se succéderont durant
une demi-heure pour partager l’univers de bébé. ■
Ateliers « initiation musicale aquatique »
De 12 mois à 4 ans – durée : trente minutes – gratuit sur réservation
Vendredi 26 novembre : 9 h 30, 10 h 15 – 11 h
et samedi 27 novembre : 10 h et 11 h
Spectacle Échos
De 15 h à 17 h – tarif : 20,50 €
à l’OVSQ – 11, boulevard
Inscriptions à l’accueil culture-
Dès 6 mois – durée : trente minutes – tarif : 4 et 5 €
d’Alembert à Guyancourt
sport de l’hôtel de ville
Vendredi 3 décembre : 9 h 15, 10 h 30, 14 h 30
Dès 12 ans – sur réservation au
au 01 30 66 45 27
et samedi 4 décembre : 10 h, 11 h 15
Musée de la ville
Renseignements et réservation au 01 30 23 44 28 ou par courriel :
Renseignements au service
culture au 01 30 66 50 26
[email protected] – www.estaminet78.fr
Élisabeth Charle
LE PETIT QUENTIN - n 258 - NOVEMBRE 2010
O
I 37 I
agenda
sport
SQY tour
UASMB handball
Tél. : 06 08 47 37 23
(Yann Brillouet)
http://handball.montigny78.
free.fr
UCTT Élancourt
(tennis de table)
Tél. : 06 11 37 05 73
(Franck Saulnier)
www.club-tennis-tableelancourt.com
UCVSQ (voile)
Tél. : 01 30 58 91 74
www.asso.ffv.fr/cvsq
UESC Trappes
Saint-Quentin-en-Yvelines
(basket-ball)
www.sportimum.net/esct-sqy
UES Guyancourt SaintQuentin-en-Yvelines
http://esg-football.com.
pagesperso-orange.fr
UShocks d’Élancourt
(roller-hockey)
www.shocks-elancourt.com
USQY Rugby
www.sqyrugby.fr
Toutes les dates sur
www.saint-quentinen-yvelines.fr/agenda
© C. Lauté
UBadminton club
de Montigny-le-Bretonneux
Tél. : 06 75 02 95 96
(Julien Cordiez)
http://bcmb.free.fr
Après un début de championnat difficile (une défaite à
l’extérieur et un match nul à
domicile), les joueuses ignymontaines ont relevé la tête
en s’imposant 21 à 18 sur le
terrain de l’Union sportive de
Vaires entretien et compétition
(USVEC). Ragaillardie par cette
victoire, l’ASMB handball peut
désormais regarder vers le haut
du tableau. À condition de faire
le plein de points à domicile. ■
Gymnase Pierre-de-Coubertin
à Montigny-le-Bretonneux
20 h 45 – entrée gratuite
7 NOVEMBRE
RUGBY
SQY Rugby (PH) /
Rugby Aulnay Club
VOILE
Régates au fil de l’eau
La 8e Coupe nationale
des clubs de voile d’entreprise s’est tenue les
25 et 26 septembre à
la base de loisirs. Les
régates, d’une durée de
quinze minutes, se sont
déroulées par équipe de
deux bateaux en dériveur
solitaire, catamaran et
planche à voile. Dans la
catégorie dériveurs, Caroline et Pierre-Jean Gallo, du Club voile SaintQuentin (CVSQ), ont fini à la troisième place (sur cinq). En planche
à voile, le duo saint-quentinois formé par Maryse Metivier et Thierry
Seeboldt termine quatrième (sur sept). Dans la catégorie catamarans,
enfin, le CVSQ n’avait engagé aucun concurrent. Le 7 novembre, le
club saint-quentinois organise une régate de ligue planche à voile, le
14 novembre, une régate de ligue Laser (dériveur monotype). Les deux
épreuves se tiendront sur l’étang de la base de loisirs. ■
LE PETIT QUENTIN - n 258 - NOVEMBRE 2010
O
Montigny-le-Bretonneux
(N3) / HBC Corbie
Montigny-le-Bretonneux /
AC Soissons
http://puzzlebmx.skyrock.com
© C. Lauté
UASMB football
Tél. : 01 30 64 45 15
www.asmbfootball.com
Après Mont ignyle-Bretonneux le
27 juin et Voisinsle-Bretonneux le
11 septembre, la
dernière étape du
SQY Tour s’est déroulée le 25 septembre à
Magny-les-Hameaux.
L’événement, organisé par l’association Puzzle BMX, a
attiré ce jour-là un
grand nombre d’amateurs de « 270 »,
« 360 drop » et autres « bunny 360 », figures plus spectaculaires
les unes que les autres. Au programme, démonstration, initiation
et… quelques belles cabrioles ! Fondée par un groupe d’amis en
2005, Puzzle BMX cherche aujourd’hui à faire entendre sa voix.
« L’objectif du SQY tour, c’est avant tout de présenter ce sport en plein
développement », explique Samuel Tran Thanh, président de l’association. « Nous bénéficions d’un soutien financier de la communauté
d’agglomération en tant qu’association à visée intercommunale, il
nous reste maintenant à trouver des éducateurs pour encadrer les
amateurs. » Adapté à tous les âges, le BMX nécessite un investissement de base important (environ 350 €), mais sa pratique, basée
sur une certaine prise de risque, séduit de plus en plus de jeunes.
Sensations garanties, mais attention aux chutes ! ■
© C. Lauté
Contacts
I38I
6 ET 20 NOVEMBRE
HANDBALL FÉMININ
BMX
Les joueurs saint-quentinois ont
mal débuté ce début de championnat territorial avec une
défaite sur leur terrain face à
l’équipe de l’OL Groslay Enghien
Montmorency. Avant d’enchaîner trois matchs consécutifs à
l’extérieur, le SQY rugby doit se
rassurer devant son public. ■
Stade du Bout-des-Clos
à Maurepas
15 h – entrée gratuite
13 ET 27 NOVEMBRE
BASKET-BALL
ESC Trappes – SaintQuentin-en-Yvelines
sport
Gymnase Paul-Mahier à Trappes
20 h – 5 € (3 €)
14 NOVEMBRE
FOOTBALL
ES Guyancourt – SaintQuentin-en-Yvelines
(PH) / Osny FC
Les joueurs saint-quentinois ont
vécu un début de championnat
délicat avec trois défaites consécutives lors des trois premiers
matchs, avant de réagir face à
Saint-Cloud (victoire 1 but à 0).
Pour poursuivre leur remontée
au classement, d’autres victoires
sont impératives. Attention
cependant aux Onyssois, qui,
eux, n’ont pas connu de retard
à l’allumage. ■
Stade Maurice-Baquet
à Guyancourt
15 h – entrée gratuite
© C. Lauté
À l’approche de la fin de la phase
aller, l’ESCT-SQY poursuit toujours comme objectif la montée en nationale 1. Un objectif
réaliste, d’autant que l’équipe
entraînée par Jean-Paul Rebatet
a effectué un excellent départ
dans ce championnat de Nationale 2. ■
Gymnase Chastanier à Élancourt
19 h 30 – entrée gratuite
20 ET 30 NOVEMBRE
TENNIS DE TABLE
CTT Élancourt (N2
masculine) / Cugnaux
JS Villeneuve
CTT Élancourt (Pro B
féminine) / Beauchamp
Lors du tournoi qui s’est tenu à
Élancourt les 11 et 12 septembre,
la « régionale de l’étape » Yanan
Wang s’est illustrée par une
belle victoire dans l’un des onze
tableaux de la compétition. En
championnat, départ quasi parfait pour les pongistes masculins du CTTE avec deux victoires
consécutives et sans appel face à
Mer, à domicile, puis à Thorigne.
En Pro B, les filles ont elles aussi
bien débuté leur saison en ramenant deux points de leur déplacement à Bordeaux. L’équipe
sera exempte du quatrième tour
qui se tiendra le 2 novembre.
Rendez-vous le 30 novembre
contre Beauchamp. ■
COURSE D’ORIENTATION
Carton plein pour GO78
Le club de course d’orientation Guyancourt orientation 78 (GO78)
a vécu dix jours intenses lors des championnats de France qui se
sont déroulés, du 21 au 30 août, à Vieux-Boucau-les-Bains (Landes)
et Saint-Pée-sur-Nivelle (Pyrénées-Atlantiques). Le club saintquentinois a remporté pas moins de dix médailles, dont trois d’or
(Quentin Rauturier en solo ; Quentin Rauturier et Aymeric Roger
par deux fois en relais), deux d’argent (Lauriane Beauvisage en
solo ; Lucile Clouard et Lauriane Beauvisage en relais) et cinq de
bronze (Lauriane Beauvisage et Benoît Rauturier en solo ; Bernard
Jouve et Franck Guerin, Quentin Rauturier et Aymeric Roger, Camille
Clouard et Camille Rauturier en relais). Si l’an dernier, pour ses
dix ans d’existence, GO 78 n’avait pas particulièrement brillé lors
des mêmes championnats, le club guyancourtois – le plus important en France avec 140
licenciés – s’est offert
une belle revanche.
Ces excellentes performances s’ajoutent à
celles obtenues en début
de saison avec la qualification de deux coureurs
pour les championnats
d’Europe, épreuve qui se
tiendra en août 2011 en
Savoie, à Chambéry et
Aix-les-Bains. ■
www.go78.org
© C. Lauté
cette poule 15 du championnat de
Nationale 3. Avec à la clef, peutêtre, une qualification pour les
phases finales. À noter que le
samedi matin, de 9 h à 10 h, les
enfants âgés de 6 à 13 ans peuvent s’initier gratuitement à la
pratique du roller hockey. ■
© C. Lauté
(N2) / Poligny Jura
Basket Comté
ESC Trappes – Saint-Quentin-en-Yvelines / Étoile
Sportive Prissé Mâcon
Laurianne Beauvisage
entre Maxime et Quentin
Rauturier (à droite).
série) / RC Montesson
ASMB Rugby / Puteaux
Les rugbymen ignymontains
ont entamé leur saison par une
précieuse victoire à l’extérieur,
sur le terrain de Puteaux. De bon
augure pour la suite. On attend
confirmation lors des deux rencontres suivantes qui se tiendront « à la maison ». ■
Stade Roger-Couderc à Montigny
15 h – entrée gratuite
Palais des sports d’Élancourt
20 NOVEMBRE
ROLLER HOCKEY
Shocks d’Élancourt (N3) /
Franqueville
Les hockeyeurs élancourtois tenteront de faire bonne figure dans
17 h – entrée gratuite
27 NOVEMBRE
BADMINTON
21 ET 28 NOVEMBRE
RUGBY
Badminton club de
Montigny (N3) /
Hainneville
ASMB Rugby (Première
Après un départ tonitruant et
(salle de tennis de table, en bas)
une écrasante victoire 8 à 0 face
à Caen, le BCMB a donné du fil
à retordre au club de Luneray,
considéré comme le favori de
la poule, et obtenu le partage
des points (4 à 4). Pour leur
quatrième match de la saison,
le troisième à domicile, les
joueuses et joueurs ignymontains partent favoris face à
l’équipe normande d’Hainneville. Par ailleurs, le BCMB organise les 20 et 21 novembre la
seconde édition de son tournoi
SQY’BAD. ■
Gymnase Jean-Maréchal
à Montigny
16 h – entrée gratuite
Nicolas Bénard
LE PETIT QUENTIN - n 258 - NOVEMBRE 2010
O
I39I
© C. Lauté
sport
L’arrivée de Jérôme Sérusier (arrière-plan) n’est pas étrangère aux excellents résultats du club…
SQUASH
Dans le court des grands
Pour la première fois de son histoire, le Montigny squash club engage une équipe en
première division. Une belle récompense pour un club qui, depuis vingt-six ans, mise
autant sur l’esprit d’équipe que sur la convivialité et atteint le plus haut niveau.
C
ela faisait vingt-six ans que le faire preuve de solidarité et de courage,
club attendait cela. Depuis sa mais aussi d’un certain esprit de conquête.
création, le 20 novembre 1984, Pas question pour autant de sacrifier l’esjamais le Montigny squash club (MSC) prit du club sur l’autel de ses ambitions.
n’avait réussi à atteindre le plus haut Même si le MSC ne peut rivaliser avec les
niveau de la ligue de squash d’Ile-de- grands clubs franciliens, il compte sur
France. C’est chose faite désormais, grâce l’ambiance qui règne en son sein pour
à une saison 2009-2010 exceptionnelle, défendre crânement sa chance. « Notre
conclue par la montée en D1. « Nous force principale, c’est la cohésion entre les
avons passé dix ans en D2,
joueurs, explique Laurent
nous commencions à trou« Notre force principale, Cavaglieri. Notre club est
ver le temps long ! », sourit
réputé pour sa conviviac’est la cohésion
Laurent Cavaglieri, prélité, ce qui nous permet de
entre les joueurs. »
sident du club depuis
compenser certains hanLaurent Cavaglieri.
dicaps. » Et de conserver
2008. « Ces dernières
années, notre motivation
quelques motifs d’espoir
avait un peu décliné, mais l’arrivée de Jérôme pour une saison qui s’annonce difficile.
Sérusier [lire l’encadré] nous a donné l’envie Le MSC ne se résume cependant pas
de nous dépasser. » Inscrit dans une poule à cette équipe inscrite en D1. Le club
de dix équipes, le MSC aura cette saison compte aujourd’hui quarante-cinq
comme objectif le maintien.
licenciés, ce qui lui permet d’engager
trois autres équipes masculines (une en
Se maintenir au premier plan
D4, deux en D3) et une équipe féminine
« Les deux derniers de la poule descendent en (en D2) dans diverses compétitions. Tous
D2, le 8e jouera un match de barrage. À nous participent régulièrement, en plus des
d’être dans le bon wagon », précise Laurent. rencontres officielles de championnat,
Pour se maintenir au premier plan, les six à des tournois permettant de gagner
joueurs de l’équipe phare du MSC devront quelques places au classement. Le club a
I4 0I
LE PETIT QUENTIN - n 258 - NOVEMBRE 2010
O
d’ailleurs organisé son premier tournoi
officiel au mois d’avril dernier, un autre
a eu lieu les 30 et 31 octobre. Des événements qui contribuent à l’exposition et
au développement du MSC. ■
Nicolas Bénard
Montigny squash club
24, place Marcel-Guillon à Montigny
Tél. : 01 30 44 27 86 – www.idfsquash.fr
L’atout majeur
Pour assurer son maintien, le Montigny
squash club (MSC) compte sur Jérôme
Sérusier, 34 ans, classé actuellement 25e au
rang national et qui a largement contribué
à la montée en D1. « C’est vrai, c’est un peu
grâce à moi, reconnaît Jérôme. Il y a une
vraie cohésion au sein de l’équipe, et je
ne me vois pas quitter le MSC, même pour
rejoindre un club plus prestigieux. » Ce ne
sont pourtant pas les sollicitations qui
manquent, mais l’ambiance qui règne au
MSC a incité le joueur à poursuivre sa route
du côté de Montigny-le-Bretonneux. Avec
l’ambition personnelle de rester dans les
trente meilleurs joueurs français. ■
société
SEMAINE DU HANDICAP
Présentée en ouverture de la 7e édition de la Semaine du handicap de Montigny-leBretonneux, la pièce Zéro positif a abordé la question du sida en bousculant les tabous.
Zéro positif
marque des points
Z
éro positif est une pièce écrite par
José Cachin, un texte fort qui
aborde le thème du sida pour
mieux pointer du doigt le mensonge,
l’intolérance, l’homophobie… une sorte
de vaudeville violent et drôle, où rire et
gravité s’enchaînent.
Présentée le 10 octobre, salle JacquesBrel à Montigny-le-Bretonneux, ce spectacle est l’aboutissement d’une aventure
singulière.
Tout a commencé par une rencontre
entre José Cachin, directeur de l’école
Paul-Fort, et Régis Harel, parent d’élève
connu comme champion de tennis handisport. En mars 2008, tous deux sont
élus conseillers municipaux, heureux
hasard rapprochant ces citoyens qui siègent aussi au conseil d’administration
du centre communal d’action sociale
(CCAS), organisateur de la Semaine du
handicap. « Comme on s’entendait bien,
on a décidé de participer ensemble à cette
opération de sensibilisation, mais à notre
façon : en montant Art, une pièce de Yasmina Reza », indique José.
Homme de tous les défis, Régis Harel
accepte, tout comme Thierry Boulaigre,
commercial et parent d’élève enrôlé pour
jouer le troisième larron de cette histoire
d’amitié masculine tournant au règlement de compte. Dès les premières répétitions du spectacle, alors qu’ils s’étaient
engagés vis-à-vis de la ville, on apprend
que l’auteure refuse que sa pièce soit
jouée. « Comme c’était dans un contexte
caritatif, que l’intégralité de la recette était
reversée au CCAS, nous n’avions même pas
envisagé cette hypothèse », confie José.
Déçu, il prend la plume et crée, en
© C. Lauté
Une histoire d’amitié
Régis Harel et Thierry Boulaigre, lors d’une répétition à la salle polyvalente de l’école Paul-Fort, à Montigny.
trois semaines, Premier amour… dernière
volonté. « Une pièce écrite en pensant à Régis
et à Thierry, des personnages sur mesure
dans la peau desquels ils se sont glissés avec
aisance », constate l’auteur, metteur en
scène et comédien.
Les trois compères travaillent dur et remportent un tel succès en octobre 2009 que
la municipalité leur ouvre une seconde
fois les portes de la salle Jacques-Brel,
deux mois plus tard. Même récompense,
salle comble et public conquis, debout
pour les acclamer.
Clins d’œil ignymontains
« Un vrai bonheur, mais le plus beau cadeau
a été que les spectateurs ne s’aperçoivent pas
que Régis était en fauteuil », souligne José,
qui avait ponctué son texte de savoureux
clins d’œil ignymontains. Tout naturellement, les regards se sont tournés vers
le tandem lorsqu’il a été question de la
Semaine du handicap 2010.
C’est ainsi que le 10 octobre dernier, les
trois comédiens, rejoints par Julie Harel
(fille de Régis, étudiante en biologie et
ex-élève de l’école de théâtre de Montigny) sont remontés sur les planches pour
interpréter Zéro positif. « Que des rôles de
composition sur terrain glissant », ironise
Régis, heureux d’avoir une nouvelle
fois dépassé ses limites. Les meilleures
choses ayant une fin, la troupe sans nom
passera le relais au nouveau théâtre l’an
prochain, mais vient d’être contactée par
un lycée de Saint-Quentin-en-Yvelines
intéressé par une représentation de Zéro
positif dans le cadre d’une action de prévention contre le sida. ■
Dominique Ciarlo
José Cachin – Tél. : 06 77 45 18 81
LE PETIT QUENTIN - n 258 - NOVEMBRE 2010
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I 41 I
en bref
société
Guyancourt, le 19 novembre.
« Comment donner confiance
à son enfant ? » Rencontredébat, intervenante Gisèle
George, pédopsychiatre.
Vendredi 19 novembre à 20 h 30
– maison de quartier ThéodoreMonod – gratuit, inscription
conseillée auprès de l’École des
parents au 01 30 48 33 90.
Magny-les-Hameaux,
le 26 novembre. « Les
nouvelles familles ». Familles
recomposées, monoparentales,
parents célibataires, divorcés…
Mais qu’en est-il de la place de
l’enfant ? Comment s’établissent
les relations familiales ?
Atelier débat, intervenante
Anne Bacus, psychologue et
psychothérapeute. Vendredi
26 novembre à partir de
20 h 30 – L’Estaminet café –
gratuit, inscription conseillée
au 01 30 52 22 00. ■
Messages
personnels
PRÉVENTION
Lutte contre le sida
L
’Institut de promotion de la santé (IPS) et ses partenaires (1) se mobilisent, pour la 5e année consécutive,
autour de la Journée mondiale de lutte contre le sida,
le 1er décembre, pour sensibiliser les jeunes à ce fléau qu’ils
ont tendance à sous-estimer. Un travail de terrain décliné sur
de nombreux supports de communication (affichage dans les
Abribus, affichettes, tracts…) et ponctué de plusieurs temps
forts (soirée débat, journée dépistage…).
« L’objectif est de faire réfléchir le plus grand nombre de jeunes
possible aux comportements sexuels à risques, de les inciter au
dépistage des infections sexuellement transmissibles et de les alerter afin qu’ils cessent de croire qu’il existe un vaccin contre le sida et
que la prise de médicaments guérit », note Catherine Chevallier,
chargée de mission santé publique à l’IPS.
Associés à la création de l’affiche, les élus du conseil des jeunes
de Trappes ont planché durant deux sessions (sensibilisation
au thème avec Aides 78, choix de l’accroche et du visuel avec
l’agence de communication Pragma, puis séance critique
autour du rendu de la maquette), afin de transmettre un
message qui sera à découvrir le 9 décembre à 20 h au centre
social Geneviève-de-Gaulle-Anthonioz, à Élancourt (place
du Général-de-Gaulle). Une campagne qui passe aussi par
une journée de dépistage (anonyme et gratuit) organisée à
l’IPS le mercredi 1er décembre, la distribution de 5 000 préservatifs dans les bars et structures accueillant des jeunes, et
une soirée-débat sur leur sexualité et leur vie amoureuse en
direction des parents, le 9 décembre à Élancourt – précisions
dans le prochain Petit Quentin. ■
(1) Aides 78, HF prévention, le Centre de dépistage anonyme
et gratuit (CDAG), le service jeunesse de Trappes, le centre d’investigations
préventives et cliniques (IPC)...
IPS – 3, place de la Mairie à Trappes – Tél. : 01 30 16 17 80
www.saint-quentin-en-yvelines.fr/ips – www.agence-pragma.fr
Le docteur Anne Scholler,
médecin généraliste à
Montigny-le-Bretonneux, a
dû interrompre brutalement
ses consultations pour des
raisons de santé. Touchée par
les nombreux témoignages
de sympathie et de soutien
transmis par les SaintQuentinois qu’elle suit, pour
certains depuis treize ans, Anne
communique ci-dessous ses
coordonnées personnelles où
elle attend, avec impatience,
de leurs nouvelles. ■
Lisbonne - 78990 Élancourt
LE PETIT QUENTIN - n 258 - NOVEMBRE 2010
O
Dynamique nouvelle et
changement de nom pour
l’association Chantiers
emplois Eserpy, devenue
Actyv en septembre
dernier. Spécialisée dans
l’insertion par l’activité
économique, cette
structure, de sept salariés
et quarante bénévoles,
facilite l’accompagnement
des personnes en difficulté
vers un emploi durable en
leur proposant un parcours
d’intégration : suivi
individualisé, formations
adaptées et missions
ponctuelles pour une
intégration progressive au
marché du travail. Inscrite
dans une démarche de qualité
(certification Cèdre), Actyv
souhaite désormais étendre
le fichier de ses clients
aux acteurs économiques.
Un numéro à noter sur
vos tablettes que vous
soyez particulier (ménage,
repassage, jardinage,
manutention…) ou chef
d’entreprise confronté à
une absence ou à un surcroît
occasionnel de travail. Neuf
CDD de plus de six mois,
deux CDI et deux contrats
d’accès à l’emploi ont été
signés en 2009. ■
Actyv
Tél. : 01 34 82 62 69
www.chantiers-emploiseserpy.fr
© S. Blondeau
Anne Scholler – 1, rue de
I42I
Plus Actyv
que jamais
© Phovoir
© Phovoir
Parentalité,
les rendez-vous
Dominique Ciarlo
société
RÉINSERTION
L’Équinoxe, le plus grand centre d’hébergement et de réinsertion sociale du département
installé à Saint-Quentin-en-Yvelines, vient de fêter son premier anniversaire.
L’Équinoxe place l’humain
au cœur du dispositif
A
u début, nous ne savions pas quelles
populations nous allions accueillir,
nous nous sommes adaptés aux
problématiques et aux besoins, ce qui nous
a conduits à connaître les nombreux partenaires sociaux du territoire, avec lesquels
nous travaillons désormais main dans la
main », déclare Hélène Colombié, directrice du centre d’hébergement et de
réinsertion sociale (CHRS) l’Équinoxe,
installé à Montigny-le-Bretonneux il y
a tout juste un an.
Un toit, une autonomie
Cette structure divisée en deux pôles –
accueil d’urgence dédié aux femmes et
insertion – héberge et accompagne des
personnes seules et des familles aux profils différents qui connaissent de graves
difficultés (économiques, familiales, de
logement, de santé, d’accès au droit, d’insertion…). Si l’objectif est de leur offrir un
toit, il est également de les guider vers
une autonomie personnelle et sociale.
Conflit familial, surendettement, addiction, perte d’emploi, prison… Les écueils
qui expliquent leur présence sont aussi
divers que les compétences des spécialistes qui leur permettent de reprendre
confiance et d’envisager un nouveau
parcours de vie.
Pluridisciplinaire, l’équipe compte une
quarantaine de professionnels : éducateurs spécialisés, assistantes sociales,
psychologues, animateurs socioculturels, conseillères en économie sociale et
familiale, maîtresses de maison, agents
d’accueil de jour et de nuit – le CHRS est
ouvert toute l’année 24 heures sur 24.
Il y a aussi des ouvriers, chargés de la
maintenance de cette « vraie maison »
dans laquelle on se sent bien : peintures pimpantes, ameublement design
© J.J. Kraemer
«
Moment de détente dans la salle de convivialité avec des membres de l’équipe.
et confort rassurant. « Il est essentiel que
les personnes qui viennent ici pour se poser
et tenter de résoudre leurs difficultés évoluent dans un environnement agréable. »
Chacun signe, dès son arrivée, un contrat
de séjour avec deux référents sociaux
avec lesquels il dresse un état des lieux
de sa situation, fixe des objectifs et des
échéances, dessinant ainsi les contours
d’un projet individualisé. Qu’il s’agisse
des femmes du service accueil d’urgence dirigées vers le CHRS par la plateforme d’orientation des personnes sans
hébergement (le 115) ou des individus
et familles du service insertion adressés
par les services sociaux, l’humain est au
cœur du dispositif.
ment public local, est financé par l’État
dans le cadre du plan de cohésion sociale.
Seul établissement public de ce type
dans le département, l’Équinoxe est le
plus important des dix-huit CHRS des
Yvelines, avec une capacité de quinze
places pour l’accueil d’urgence (cent
vingt-huit femmes seules en situation
de détresse hébergées en un an) et de
quatre-vingt-quinze places en insertion (individuel et familles, sur site et
en appartements meublés extérieurs,
cinquante-cinq adultes et cinquante-six
enfants accueillis en un an). Des chiffres
qui parlent d’eux-mêmes. ■
Dominique Ciarlo
L’Équinoxe
Établissement public local
1, avenue Nicolas-About
Né de la volonté des élus de la communauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines, l’Équinoxe, établisse-
à Montigny-le-Bretonneux
Tél. : 01 30 48 40 00
www.chrs-equinoxe.fr (site en construction)
LE PETIT QUENTIN - n 258 - NOVEMBRE 2010
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I43I
en bref
société
4e Forum emploi handicap
© C. Lauté
l’université de Versailles – Saint-Quentin-en-Yvelines et la
communauté d’agglomération, cette
4 e édition a pour
partenaires l’Association pour l’insertion
sociale et professionnelle, l’académie de
Versailles, l’Association nationale des
DRH, les Maisons
d é p a r te me nt a le s
des personnes handicapées, le Plan local pour l’insertion et
l’emploi, Cap emploi et Pôle emploi. Cet
événement est financièrement soutenu
par la Société générale, le conseil général
des Yvelines, la Banque populaire et de la
Maison de l’emploi et de la formation de
Saint-Quentin-en-Yvelines. ■
C
e quatrième forum emploi handicap
est destiné à rapprocher de nouveau
des personnes handicapées à la recherche
d’un emploi – notamment les jeunes et les
étudiants – et une trentaine d’entreprises
et de collectivités territoriales ayant des
postes à pourvoir réservés à des personnes
handicapées. Plus de quatre cents participants sont attendus. Ils pourront, à cette
occasion, présenter leur curriculum vitæ et
passer des entretiens. Un pôle ressource
consacré à l’information et aux conseils
sera à la disposition du public.
Organisée par la Sodexo, le club Face,
Le 19 novembre de 10 h à 16 h
UVSQ – 47, bd Vauban à Guyancourt (hall d’accueil)
Renseignements auprès de Xavier Melcus
(responsable du service Emploi insertion de la
communauté d’agglomération)
Tél. : 01 30 13 40 65
TÉMOIGNAGES
Voix de l’immigration
L
a Fédération des associations de solidarité
de Saint-Quentin-en-Yvelines (FAS-SQY)
organise une soirée Cinéma solidaire intitulée
« Voix de l’immigration ». Au programme de cette
rencontre proposée dans le cadre du mois de
l’économie solidaire et sociale, la projection de
Voisines, documentaire de Manuela Frésil qui
exprime, sans jamais la manipuler, la parole de
femmes africaines vivant en France.
Des éclats de vie filmés sans voyeurisme ni complaisance, révélateurs de difficultés accentuées
par la condition d’immigré. En quelques portraits
sensibles, tout est dit, ou presque. L’espoir infini
à l’arrivée, puis les problèmes de logement, de
formation, d’emploi, d’éducation, de maladie,
de papiers… Une approche complétée par les
témoignages de bénévoles associatifs et d’élus
luttant pour le droit à la dignité. Après le film,
I44I
LE PETIT QUENTIN - n 258 - NOVEMBRE 2010
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un débat public sera organisé en présence de Stéphane Hessel (diplomate, ambassadeur, ancien
résistant, membre du Collège médiateurs pour
les sans-papiers de l’église Saint-Bernard…)
et d’associations. Une occasion aussi enrichissante qu’unique d’éprouver les sentiments et
les difficultés rencontrées par les personnes
d’origine étrangère souhaitant s’intégrer à la
société française. ■
Bien vu
Gracieusement accueillie par la ville
d’Élancourt dans son centre social,
l’association Valentin-Haüy, spécialisée
dans le conseil et l’accompagnement
des personnes déficientes visuelles et
de leur famille, y tient désormais une
permanence chaque deuxième mardi
du mois de 13 h 30 à 16 h 30. Conseil,
orientation dans les démarches, aide
pratique… avec pour volonté de lutter
ensemble pour la reconnaissance des
droits, la participation à la vie sociale
et professionnelle, le développement
de l’autonomie et l’information des
personnes déficientes visuelles. ■
Centre social
4, allée Guy-Boniface à Élancourt
Tél. : 01 30 13 10 15
Enchères solidaires
Le groupe local Saint-Quentin-est de
l’association SNL Yvelines (Solidarités
nouvelles pour le logement) organisera sa
deuxième vente aux enchères le dimanche
5 décembre. Le bénéfice de cette vente
participera au financement de trois
logements que l’association est sur le
point d’acquérir dans le quartier des Prés,
à Montigny, pour y loger trois familles
dont la situation est momentanément
précaire. Les personnes qui souhaitent
soutenir cette action sont invitées
à offrir des objets décoratifs et des
cadeaux de qualité, qui seront mis aux
enchères lors de cette vente solidaire. ■
© C. Lauté
INSERTION
Dimanche 5 décembre de 15 h 30 à 19 h
Hôtel d’agglomération
Vendredi 3 décembre à 20 h 30 (entrée gratuite
2, avenue des IV-Pavés-du-Roy
dans la limite des places disponibles)
à Montigny-le-Bretonneux
Maison de quartier Théodore-Monod
11, place Pierre-Bérégovoy à Guyancourt
SNL (renseignements et dons)
Mireille Frésil – Tél. : 01 30 64 68 71
FAS-SQY
Tél. : 01 30 64 49 35 (Marc Hanotte)
Courriel : [email protected]
et 06 03 52 68 48 – Marie-Lise Spire
Tél. : 01 30 43 79 28
Dominique Ciarlo
mémoire vive
ÉCOLES & ARCHITECTURE, QUELLE HISTOIRE…(1)
Pistons, cylindres
& Arc-en-ciel
L’architecture illustre les préoccupations de la société où elle se construit. Les écoles
saint-quentinoises témoignent de cette évolution que nous vous invitons à découvrir
dans notre nouvelle série. Premier rendez-vous à Élancourt, dans les années 1970.
D
© D. Huchon / Musée de la ville
es modules aux formes arrondies, une entrée rectangulaire
comme un sas de navette spatiale, de grandes baies vitrées donnant
sur un jardin récréatif… L’école maternelle Arc-en-ciel est à l’image du quartier
des Quatre-Arbres, à Élancourt, où elle a
vu le jour en 1975 : révolutionnaire et
audacieuse. Symbolisant une époque
pionnière où l’expérimentation guidait
les bâtisseurs de la ville nouvelle, la place
de l’enfant a joué un rôle fondamental
dans son aménagement.
Épanouissement et apprentissage
Depuis la fin de la seconde guerre mondiale et dans la mouvance de Mai-68,
l’idée d’une école ouverte sur le monde
a fait son chemin. À Saint-Quentin-enYvelines, portée par des élus souvent issus
des mouvements d’éducation populaire
(Francas, Ligue de l’enseignement…), elle
a essaimé de façon très concrète et les
écoles qui sortent de terre ces années-là
reflètent les nouveaux projets pédagogiques où l’épanouissement de l’enfant
compte autant que l’apprentissage. Dans
ce contexte, l’architecture traduit dans la
forme et dans l’espace ce changement.
Une ville qui se construit autour de l’enfant suppose en premier lieu la recherche
d’une proximité entre l’école et le domicile. L’école Arc-en-ciel offre en cela un
parfait exemple d’architecture intégrée au
lieu de vie. Élevée au cœur de la résidence
du Pré-Yvelines, elle s’harmonise avec l’architecture innovante de ses maisons individuelles. Des toits plats, des fenêtres en
losanges, des formes arrondies : ces maisons rebaptisées « Pistons et cylindres »
détonnaient dans le paysage du début des
années 1970. En déclinant cette géométrie pour l’école, les architectes Philippe
et Martine Deslandes permettaient aux
enfants de retrouver une ambiance familiale au cours des heures de classe.
Des volumes modulables
À l’intérieur, l’architecture applique le
concept clef de décloisonnement, maître
mot du nouveau modèle d’enseignement. L’ensemble est constitué de salles
rondes donnant sur un grand hall central.
Polyvalent, ce dernier sert de réfectoire,
d’espace de jeux ou de création selon les
heures. Les murs revêtus d’enduit clair
permettent aux enfants de décorer euxmêmes leur lieu de vie en donnant libre
cours à leur imagination, reconnaissant
par là le rôle majeur de l’éducation artistique. Chaque pièce est pourvue de portes
coulissantes, qui permettent de varier
le volume en fonction des usages : une
marque de fabrique de Philippe et Martine Deslandes déjà expérimentée dans le
quartier des 7-Mares, à Élancourt. À travers ces espaces modulables se lit la pédagogie novatrice de l’époque, tout entière
au service des enfants et adaptée à leur
rythme. L’école Arc-en-ciel avait d’ailleurs
expérimenté les premiers mobiliers destinés aux jeunes enfants : petites toilettes,
lavabos et jeux d’extérieur. Transformée
en crèche en 2006, l’architecture de cette
école marque un tournant : « Elle est à la
fois remarquable et invisible dans la mesure
où elle s’efface devant la vie scolaire », commente Julie Guiyot-Corteville conservatrice du Musée de la ville.■
Élisabeth Charle
De nombreuses visites, animations et
informations sur l’histoire de Saint-Quentin-enYvelines sont disponibles au Musée de la ville
et sur www.museedelaville.agglo-sqy.fr
LE PETIT QUENTIN - n 258 - NOVEMBRE 2010
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I45I
Tribune libre
Chaque mois, Le Petit Quentin donne la parole aux groupes politiques constitués au sein de la communauté
d’agglomération : Divers droite, Parti communiste et apparentés, Parti socialiste et apparentés.
Divers droite
N
ous sommes dans une période de
changement qu’il faut conduire
équitablement en tenant compte
des impératifs de toutes les parties : Casqy
et des 7 communes.
La réforme de la taxe professionnelle (TP)
permet à la Casqy de conserver ses ressources
au même niveau. La TP est remplacée :
– par une dotation pérenne de l’État qui
représente 35 % de la TP actuelle ;
– par une réversion de la valeur ajoutée des
entreprises du territoire dont le dynamisme en fera l’évolution ;
– par la taxe habitation (TH) départementale
qui deviendra donc la TH Casqy.
La Casqy doit arrêter d’effrayer notre population : c’est un transfert et non un nouvel
impôt pour les habitants des 7 communes.
Certains ajustements au mécanisme de
calcul ont été revus par l’État pour éviter
que l’application stricte de ce transfert n’engendre des prélèvements plus élevés ; nous
sommes intervenus auprès du ministère des
Finances et nous avons été entendus.
Le rapport de la chambre régionale des
comptes impose la mutation définitive de
notre ex-ville nouvelle en une communauté
d’agglomération de droit commun ; la première conséquence de cette évolution est
que la Casqy ne peut plus construire d’équipements communaux, elle peut au mieux
participer à leur financement par fonds de
concours à hauteur maximum de 50 % du
montant de l’investissement à effectuer.
Ce qui lui permet d’économiser au moins
50 % du montant de l’investissement qu’elle
consacrait aux communes.
Nous discutons depuis des mois sur ce transfert de flux financiers et nous avons du mal
à nous faire entendre. La Casqy voit en ce
point l’opportunité de pouvoir diminuer
sa dette et d’améliorer ses capacités d’investissement dans ses domaines de compétences. Les communes ne peuvent accepter
cette position : elles vont avoir à assurer la
réhabilitation de leurs équipements et/ou
la construction de nouveaux équipements
communaux jusqu’à présent réalisés par la
Casqy et donc entendent qu’elle leur transfère sous forme de dotation, les montants
nécessaires à cette nouvelle responsabilité.
La Casqy se targue d’esprit démocratique, de
solidarité et de dialogue. Il est temps pour
elle de mettre ses atouts en œuvre, en stoppant le dialogue de sourds, et de conduire
des réunions constructives pour qu’enfin
des solutions adéquates soient apportées. ■
Parti communiste
et apparentés
L
ors de la séance du 14 octobre du
conseil communautaire ont été présentées des hypothèses de travail pour
construire le budget 2010. Toutes partent
du postulat que la part des ressources de
la Casqy affectée aux dotations de fonctionnement aux communes, aujourd’hui
autour de 20 %, doit baisser. Seules seraient
à débattre l’amplitude de cette réduction
et sa répartition entre les sept communes.
Pourtant, Saint-Quentin-en-Yvelines est
aujourd’hui bien mieux équipée. Et la Casqy
ne peut légalement plus contribuer au financement des équipements communaux que
dans la limite maximale de 50 % sur critères. Cela dégage des marges de manœuvre,
quand bien même la politique gouvernementale va peser sur les établissements
publics de coopération intercommunale,
qui ne sont d’ailleurs pas l’échelon le plus
pénalisé par la réforme.
Les communes, elles, sont en première
ligne face aux conséquences de la crise
et des choix de l’État sur les populations
particulièrement les plus démunies et doivent maintenant, même en quartier neuf,
assumer des dépenses auparavant prises en
charge par la Casqy.
Si des économies sont à étudier du côté des
dépenses de cette dernière, ne doivent-elles
pas d’abord porter sur des projets et dispositifs qui ne sont pas directement utiles
aux populations ou qui ne répondent pas à
une visée globale, cohérente et partagée de
l’avenir, débattue avec les habitants ?
Pour toutes ces raisons, et aussi parce que
cette diminution pourrait être très pénalisante pour les finances de certaines d’entre
elles, les élus communistes – comme l’a vivement exprimé Pierre Sellincourt en séance
– considèrent injustifié et n’accepteront pas
que diminue la part des finances communautaires reversée aux communes à travers
les dotations de fonctionnement. ■
Parti socialiste
et apparentés
L
a réforme de la fiscalité locale et la
transformation de la taxe professionnelle en contribution économique territoriale devait être l’une des
grandes réformes du quinquennat du
président de la République. Cela devait
être simple, juste, applicable rapidement,
et créateur d’emploi.
Une fois de plus, comme la plupart des
« réformes » imposées par le gouvernement
actuel, les Français se sont vite rendu compte
du contraire, cela engendrant même une
forte augmentation des inégalités.
Cette évolution de la taxe professionnelle
entraînera une augmentation des impôts
des ménages : les habitants payeront à la
place des entreprises.
En effet, le transfert de la taxe d’habitation
départementale à la communauté d’agglomération aura pour conséquence une augmentation des impôts pour les foyers de
Saint-Quentin-en-Yvelines de onze euros en
moyenne, avec une hausse plus forte pour
les ménages les plus modestes, alors que les
foyers les plus aisés du département verront
leurs contributions diminuées.
Une fois de plus, les collectivités locales et
les habitants, et en particulier les plus défavorisés, devront subir les réformes injustes
du gouvernement.
Le conseil d’agglomération du 14 octobre
2010 a même voté à l’unanimité une motion
demandant aux parlementaires d’amender
la loi de finances 2011.
Interpellé, l’État reconnaissait lui-même la
difficulté de son application.
Malgré cette réforme fiscale gouvernementale, qui entraîne une augmentation des
inégalités, nous continuerons à Saint-Quentin-en-Yvelines à défendre le service public,
à aider au développement économique et à
lutter contre les inégalités.
Pour cela nous devons, agglomération
comme communes, mutualiser nos efforts
et nos moyens, pour mieux répondre aux
attentes des habitants et éviter ainsi des
dépenses inutiles. ■
LE PETIT QUENTIN n° 258 ET KIOSQ n° 80 - NOVEMBRE 2010 - Courriel : [email protected]
DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : Yves Machebœuf DIRECTRICE DE LA RÉDACTION : Catherine Cappelaere RÉDACTRICE EN CHEF :
Isabelle Suffit RÉDACTEUR EN CHEF KIOSQ : Nicolas Gervais JOURNALISTE : Vincent Leymonie SECRÉTAIRE DE RÉDACTION : Éric Karsenty
DIRECTEUR ARTISTIQUE et RESPONSABLE DU SERVICE PHOTOS : Stéphan Joubert PHOTOS : Serge Blondeau, Stéphan Joubert, Jean-Julien
Kraemer, Christian Lauté RESPONSABLE DE RUBRIQUE : Élisabeth Charle (Loisirs) - Tél. : 06 09 84 69 02 ASSISTANTE DES ÉDITIONS : Sabine Courant Tél. : 01 39 44 76 10 COUVERTURE : Christian Lauté / Stéphan Joubert ICONOGRAPHIE : Jean-Julien Kraemer RÉGIE PUBLICITAIRE :
Andrée Durand-Demeure - Tél. : 01 39 44 81 10 CONCEPTION GRAPHIQUE : Scoop Communication - Tél. : 02 38 63 90 00 IMPRESSION :
Vincent imprimeries - Tél. : 02 47 39 39 52 DÉPÔT LÉGAL : n° 8050. ISSN 09830936 n° DE COMMISSION PARITAIRE : 2148 ADEP
TIRAGE : 62 000 exemplaires ÉDITEUR : communauté d’agglomération, 2, avenue des IV-Pavés-du-Roy BP 46 - 78185 Saint-Quentin-enYvelines Cedex Tél. : 01 39 44 80 80 - FAX : 01 39 44 82 82 - Ce numéro comporte un encart culturel, KioSQ, de 16 pages, inséré en pages centrales
du Petit Quentin, tiré en 66 000 exemplaires. www.saint-quentin-en-yvelines.fr
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LE PETIT QUENTIN - n 258 - NOVEMBRE 2010
O
Ouverture
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REA - RCS Paris 488 885 732 - Crédit photo : Palais des Congrès - Photos non contractuelles
et d’un espace bureau avec un large choix de service hôteliers inclus ou à la carte.