Saint-Quentin, - SQY entreprises.com
Transcription
Saint-Quentin, - SQY entreprises.com
Saint-Quentin Loisirs Culture Débat sur le Grand Paris le 16 novembre p. 7 Une semaine de films en 3D p. 34 Séverine Vidal, auteure jeunesse p. 16 L’actualité de Saint-Quentin-en-Yvelines o 1,07 € - Novembre 2010 - n 258 www.saint-quentin-en-yvelines.fr w ww.saint-quentin-en-yvelines.fr DOSSIER Saint-Quentin, détachable en pages centrales ht Tribe Kaophoni à La Batte c Tribu rie Huster au Pr isme p.3 Pierr présente Miousik e Étaix à Bel-Ébat Papillon DANSE p. 6 L’Ho de l’Atla ntique au mme Prisme QUENTIN n° 258 - NOVEMBR E 2010 Théâtre danse, , concerts, SUPPLÉME NT GRAT UIT DU PETIT ça vous transporte… Votre supplément culturel Traversé e de Pa ris, Fran cis MUSIQUE p. 10 et Hilig CIRQUE p. 4 exposition toutes vos sorties s, à Saint-Que ntin-en- Yvel ines POUR UQNU NID OI FAIR au Théâ Les 9 et 10 no tre de Sa int-Quevembre ntin-enYvelin es # 80 Novembre 2010 Retrouvez la magie du ciné shopping À PARTIR DU 19 NOVEMBRE 2010, transformez tous vos achats chez SQY OUEST en places de cinéma et bons d’achat de 10€* *Dans la limite de 10 000 € alloués pour l’animation. pour Sqy Ouest ©Shutterstock. renseignements au kiosque accueil niveau 2 et sur www.sqyouest.fr 16 SALLES DE CINÉMA, RESTAURANTS ET GRANDES ENSEIGNES SUR 4 NIVEAUX à Saint-Quentin © C. Lauté © C. Lauté Un jour, une heure Les couleurs de l’automne Orange et bleu sont les couleurs tendance de l’automne. Bleu azur comme l’étang de la base de loisirs où s’est couru le 3 octobre le deuxième relais Ekiden nature (à gauche), Orange solaire, comme la voix dorée de la soprano Rachel Guilloux (en bas) qui a charmé les spectateurs de la Nuit de la poésie à la Ferme de Bel-Ébat le 19 octobre. Orange et bleu, couleurs complémentaires, comme le travail de Sophie Jouan (à droite) et de la photographe Isabelle Faivre qui exposent leurs œuvres à la Commanderie des Templiers jusqu’au 27 novembre. © C. Lauté Visionnez la suite du reportage sur www.agglo-sqy.fr/photo LE PETIT QUENTIN - n 258 - NOVEMBRE 2010 O I3I édito sommaire ÉCONOMIE CULTURE SOCIÉTÉ 42 © J.J. Kraemer © C. Lauté 20 Montrer la voie UN JOUR, UNE HEURE À SAINT-QUENTIN 3 L’actualité en images. ACTUALITÉS © C. Lauté Que vous soyez habitant, étudiant, salarié ou chef d’entreprise, les transports sont l’une de vos préoccupations majeures. À Saint-Quentin-en-Yvelines, afin de répondre à vos besoins, nous avons construit le deuxième réseau de transport en commun de la région Ile-de-France après Paris. C’est considérable, mais cela reste encore insuffisant. Nos projets et réalisations, vous les découvrirez dans ce nouveau dossier du Petit Quentin. Cette préoccupation des transports rejoint celle de l’État avec le projet de « grand huit », aujourd’hui mis en débat public. Cependant, nous savons bien que les meilleurs déplacements sont ceux que l’on évite ! Il reste essentiel de penser, pour la nouvelle Opération d’intérêt national, à une urbanisation intelligente et équilibrée avec du développement économique et univer- sitaire, mais aussi des logements pour tous et des services publics de proximité, comme nous l’avons fait à Saint-Quentin-en-Yvelines. Il est également nécessaire de résoudre les problématiques de transport actuelles. Personne ne pourra attendre quinze ans et l’arrivée du grand métro pour que les problèmes d’encombrements routiers et de liaison en transport en commun soient résolus. Il faut agir et investir aujourd’hui, avec notamment le développement des TCSP qui doivent s’étendre sur le reste du plateau de Saclay et rejoindre la gare TGV de Massy et, à terme, l’aéroport d’Orly. Il faut également penser à des nouveaux modes de transports, comme une flotte de véhicules électriques en libre partage qui devrait voir le jour sur notre territoire – nous en reparlerons. Parce que ces questions sont cruciales pour vous et pour l’avenir de notre territoire, SaintQuentin-en-Yvelines s’engage et souhaite montrer la voie. Robert Cadalbert Président de la communauté d’agglomération I4I LE PETIT QUENTIN - n 258 - NOVEMBRE 2010 O Saint-Quentin-en-Yvelines 7 Un grand débat pour le Grand Paris. 8 Entretien avec Valérie Ferré, nouvelle directrice de l’Office de tourisme. Communes 10 Les seniors disent Wii, à La Verrière… 11 Biennale des peintres, à Voisins-le-Bretonneux… L’AGGLO ET VOUS 12 Gérondicap inauguré Retour sur l’inauguration du centre du Mérantais. Travaux 13 Une école de musique sur mesure, à Guyancourt. © S. Blondeau 15 DOSSIER SPORT CULTURE 15 Ossyane, un hymne à l’amour et à l’espoir Une pièce tirée du roman d’Amin Maalouf Les Échelles du Levant. © C. Lauté © M. Lemoine 22 40 Saint-Quentin, ça vous transporte… Avec le développement de transports alternatifs, de plans de déplacements interentreprises, d’enquêtes auprès des habitants et de nombreuses initiatives, l’agglomération accompagne le mouvement pour mieux vous transporter. 16 Des mots plein les poches Séverine Vidal, une auteure jeunesse qui grandit vite. 17 En bref Des livres pour les bébés, Solidarité équitable… ÉCONOMIE 19 En bref MSI-PME, la Cité des métiers, Recrutements à Promopole… 21 Cadres supérieurs Sylvie Chapuis, encadreur d’art à Élancourt, fait des merveilles. DOSSIER LOISIRS SOCIÉTÉ 24 Plan local de déplacement, le bon plan 34 Écran blanc et lunettes noires 41 Zéro positif marque des points Une offre de transport équilibrée. Préparez-vous à entrer dans la 3D. Une pièce qui aborde la question du sida sans tabous. 26 Nouvelles mobilités, une enquête en marche 36 Agenda 42 En bref Vos rendez-vous loisirs jusqu’au 4 décembre. Parentalité, Chantiers emplois Eserpy devient Actyv… L’enquête sur les déplacements dévoile ses résultats. 28 Entreprises en mouvement 38 Agenda 43 L’Équinoxe place l’humain au cœur du dispositif Zoom sur les plans de déplacements interentreprises. Vos rendez-vous sportifs jusqu’au 30 novembre. Le centre d’hébergement, un lieu ressource. 30 Saint-Quentin fait bouger les lignes 40 Dans le court des grands L’agglomération s’implique pour faciliter vos déplacements. 32 Tickets gagnants Train, bus, etc., un maillage cohérent. SPORT Le Montigny squash club engage une équipe en première division. MÉMOIRE VIVE 45 Pistons, cylindres & Arc-en-ciel Écoles & architecture, quelle histoire… Notre nouvelle série. TRIBUNE LIBRE 46 Divers droite, PC et apparentés, PS et apparentés Vous ne recevez pas Le Petit Quentin ? Contactez-nous au 01 39 44 76 10 ou par courriel : [email protected] Vous pouvez aussi le télécharger sur : www.agglo-sqy.fr/petit-quentin Les groupes politiques de l’agglomération s’expriment. LE PETIT QUENTIN - n 258 - NOVEMBRE 2010 O I5I Saint-Quentin actualités CONSULTATION OFFICE DE TOURISME Un grand débat pour le Grand Paris Balades pour tous © C. Lauté É tape saint-quentinoise de la concertation organisée du 30 septembre au 31 janvier 2011, la rencontre du 16 novembre, à 20 h, permettra d’expliquer les enjeux du projet de réseau de transport porté par l’État et de faire entendre la voix des Saint-Quentinois. Le débat public sur le Grand Paris constituera la plus importante concertation jamais organisée sur ce sujet. Une soixantaine de réunions sont prévues dans toute l’Ile-de-France. Rendu obligatoire par la loi, le débat public est organisé par la Commission nationale du débat public (CNDP). Il permet l’information et l’expression de toutes les parties concernées (maître d’ouvrage, pouvoirs publics, élus, associations, experts, riverains, public, etc.) pendant la phase d’élaboration du projet, avant que les principales caractéristiques n’en soient fixées, c’est-à-dire quand il est encore possible de modifier voire d’aban- donner le projet. Deux projets sont actuellement en débat. Initié par l’État, le « réseau de transport public du Grand Paris », appelé également « grand huit », repose sur la création d’un réseau de 155 km de métro automatique autour de la capitale. Il est constitué de deux rocades desservant les grands pôles économiques. Doté d’une quarantaine de gares nouvelles, il doit permettre des déplacements rapides en Ile-deFrance. Faites entendre votre voix De son côté, « Arc Express », porté par la région et le Syndicat des transports d’Ile-deFrance (Stif), est un projet de métro devant former une boucle d’environ 60 km autour de Paris et desservant 74 communes de la petite couronne. Il fait également l’objet d’un débat public. En termes de cadre de vie et de développement économique, ces projets auront une influence considérable. Pour construire la région qui vous ressemble, faites entendre votre voix. ■ Le 16 novembre à 20 h, à l’UGC SQY OUEST © C. Lauté Le projet de réseau de transport du Grand Paris va modifier l’organisation du territoire de l’Ile-de-France en créant un super métro. Un débat public est donc organisé pour consulter les Franciliens. Le 16 novembre à 20 h une réunion se tiendra à Saint-Quentin au cinéma UGC. Pourquoi ne pas profiter des couleurs de l’automne pour découvrir les richesses naturelles et architecturales du patrimoine saint-quentinois ? Outre les nombreux circuits proposés par l’Office de tourisme de SaintQuentin-en-Yvelines, six fiches balades présentent des parcours accessibles à tous. Ces dépliants, disponibles gratuitement à l’Office et sur le site, expliquent de façon claire et détaillée les itinéraires adaptés aux personnes à mobilité réduite. Les montées et descentes sont indiquées, la facilité d’accès, la qualité des revêtements, tout est précisé. Base de loisirs, quartiers des 7-Mares, ou de Villaroy, site de Port-Royal et centre-ville, ces fiches vous permettront de mieux connaître Saint-Quentin et son histoire. ■ Plus d’infos sur www.debatpublic-reseau- Office de tourisme, ouvert du mardi grandparis.org pour le projet du Grand Paris, au samedi de 10 h 30 à 18 h et sur www.debatpublic-arcexpress.org Tél. : 0 820 078 078 (0,15 €/min) pour le projet Arc Express www.officedetourisme.agglo-sqy.fr ENGAGEMENT CITOYEN Crysalis pour l’Europe C rysalis, ONG basée à Magny-les-Hameaux, favorise l’engagement citoyen des jeunes en développant la citoyenneté européenne. Pour y parvenir, Crysalis a mis en place des chantiers pour les jeunes. Ces rencontres réunissent des lycéens, des étudiants ou des jeunes en difficulté. Elles consistent à réaliser une œuvre collective et à suivre une formation sur l’Europe, sa civilisation, sa culture, ses valeurs et ses institutions. Un travail exemplaire reconnu par le Parlement européen qui devrait remettre ce mois-ci une distinction à l’association. Crysalis est par ailleurs en charge du pilotage du réseau d’agences européennes soutenant le projet Europe Chantiers, qui a organisé une conférence de presse au bureau d’information pour la France du Parlement européen à Paris, le 29 octobre dernier. Ce rendez-vous a été l’occasion de présenter l’organisation des rencontres transnationales d’Europe Chantier. ■ Crysalis, 2, rue Pierre-Nicole à Magny-les-Hameaux Tél. : 01 30 64 56 40 – www.crysalis.fr Retrouvez les dossiers du Petit Quentin sur TV Fil 78 jusqu’au mois de décembre : Du 12 novembre au 9 décembre : - Les transports : lundi, mercredi, vendredi et samedi à 18 h ; mardi et jeudi à 21 h 45 ; vendredi à 19 h 15 ; dimanche à 22 h - Développement durable, Saint-Quentin-en-Yvelines innove : lundi et mercredi à 21 h 45 ; mardi, jeudi et dimanche à 18 h ; vendredi et samedi à 22 h LE PETIT QUENTIN - n 258 - NOVEMBRE 2010 O I7I Saint-Quentin actualités OFFICE DE TOURISME « Des richesses patrimoniales à partager » Pour Valérie Ferré, nouvelle directrice de l’Office de tourisme, l’agglomération dispose de nombreux atouts à mettre en valeur. Valérie Ferré : Nous voulons partager et faire découvrir les richesses patrimoniales et naturelles du territoire, en premier lieu auprès des Saint-Quentinois. Il s’agit aussi d’attirer davantage de touristes étrangers, et notre voisinage avec la capitale et Versailles est un atout majeur. Enfin, de nombreuses entreprises saint-quentinoises accueillent ponctuellement des cadres venant d’autres pays. Nous voulons que ces gens de passage se sentent chez eux. Comment renforcer l’attractivité touristique de Saint-Quentin ? L’offre hôtelière est relativement limitée, notamment pour les hôtels de qualité supérieure. L’offre en matière de camping doit aussi être renforcée. En tant qu’Office de tourisme, nous pouvons créer une synergie avec les professionnels afin d’augmenter notre capacité d’accueil, que nous souhaitons le plus en accord possible avec les principes du développement durable. I8I LE PETIT QUENTIN - n 258 - NOVEMBRE 2010 O Plus d’infos sur www.saint-quentin-en- C’EST NOUVEAU C’EST SUR LE NET Paris-Brest-Paris en ligne Propos recueillis par Vincent Leymonie Plus d’infos sur www.saint-quentin-en-yvelines.fr, Paris-Brest-Paris, c’est parti… sur le web ! Alors que les randonneurs ne s’élanceront qu’au mois d’août pour la 17e édition de cette traditionnelle aventure à vélo, le site internet, lui, est déjà prêt. Au menu, toutes les infos pour bien préparer la rando cyclotouriste, la carte du parcours, les adresses utiles, des témoignages de participants, et prochainement, des vidéos sur les villes étapes. Dès à présent, le site met en place une bourse aux logements, à partir de laquelle vous pourrez trouver diverses solutions d’hébergement pour la durée de l’épreuve ou offrir vos services. Depuis cent vingt ans (dont vingt à SaintQuentin-en-Yvelines), le Paris-BrestParis est une fête ; grâce aux nombreux cyclotouristes qui y participent, et grâce aux Saint-Quentinois qui les accueillent. ■ rubrique urbanisme/grands projets Plus d’infos sur www.parisbrestparis.tv Subventions de l’agglomération a communauté d’agglomération de SaintQuentin-en-Yvelines a décidé de poursuivre son action en faveur de l’aide à l’accession à la propriété. Dans le cadre du développement de la zone d’aménagement concerté (ZAC) de l’Aérostat à Trappes, un dispositif voté par le conseil d’agglomération a octroyé une subvention de 5 000 € à vingt-trois ménages, leur permettant de solliciter un prêt Pass-foncier (soit un prêt de 30 000 € avec un taux d’intérêt fixe de 1,75 %). Pour mémoire, la ZAC de l’Aérostat participe pleinement à la stratégie de valorisa- Observatoire de la ville yvelines.fr/chiffres Quels sont les grands rendez-vous pour cette année ? Nous allons poursuivre nos partenariats avec les structures qui font vivre la communauté d’agglomération : le Musée de la ville, la Maison de l’environnement, la base de loisirs, l’université, etc. Nous poursuivrons également notre programme d’expositions thématiques avec l’expo de Noël, une exposition sur le Pérou au mois de mars et, enfin, nous profiterons de Paris-Brest-Paris, le grand événement sportif de 2011, pour présenter les différentes régions traversées par la célèbre randonnée cyclotouriste.■ IMMOBILIER L C’est le nombre de personnes fréquentant chaque jour le pôle gare de Saint-Quentin-en-Yvelines, qui se place ainsi en 2e position de l’ouest francilien, après la gare de La Défense. Chez nos voisins, la gare de Versailles-Chantiers voit passer 55 000 personnes par jour. À noter : chaque passage dans la gare est comptabilisé, que la personne monte ou descende d’un train ou d’un bus, ou qu’elle ne fasse que traverser la gare (lire aussi notre dossier p. 22). Source : Codra, 2007 ■ © C. Lauté © C. Lauté Quels ont les objectifs de l’Office de tourisme ? < 70 000 > tion de Trappes en créant une offre de logement importante (environ 850) et variée (20 % de logements sociaux, 30 % en accession aidée à la propriété et 50 % en accession libre). Ce projet s’inscrit également dans une logique de qualité environnementale. Des constructions aux déplacements des futurs habitants, tout a été pensé pour préserver la nature et créer un cadre de vie agréable. ■ communes actualités LA VERRIÈRE GUYANCOURT © DR à 16 h, en partenariat avec le Carmad (réseau de santé gérontologique), au cyberespace de l’Espace Aimé-Césaire, les ateliers proposent des activités sportives et ludiques pour tous. Pour cela, nul besoin d’être sportif, ni de connaître l’informatique. La Wii est une console très facile d’utilisation qui offre la possibilité de partager des moments de jeux collectifs, de s’adonner à des activités sportives douces et de se familiariser avec les nouvelles technologies. La mairie propose même un service de transport gratuit pour se rendre aux ateliers, c’est vraiment un jeu d’enfant. ■ L es jeux vidéo, c’est pour les enfants ? Peut-être, mais pas seulement, et la mairie de La Verrière le prouve en mettant en place des ateliers Wii pour les plus de 55 ans. En plus d’être amusants, les jeux de la célèbre console sans fil permettent de travailler les réflexes, l’équilibre… Organisés le troisième jeudi de chaque mois de 14 h Inscription gratuite auprès de Mme Palu du service social Tél. : 01 30 13 76 35 ÉLANCOURT L’écuyer est arrivé ! © J.J. Kraemer É I10I LE PETIT QUENTIN - n 258 - NOVEMBRE 2010 O lancourt met encore une fois son héritage médiéval à l’honneur. La nouvelle installation artistique de Mauro Corda au rond-point des Écuyers dans le quartier de la Commanderie risque de vous surprendre. Avec ces étonnantes sculptures de bronze, l’artiste a mis en scène le giratoire en faisant appel à l’imagerie moyenâgeuse. Trois chiens semblent surveiller les allées et venues sur l’avenue de La Villedieu. Utilisés autrefois à la chasse et au combat, ils tiennent ici compagnie à un écuyer. Celui-ci, le regard tendu vers la Commanderie, guette la venue du chevalier qui depuis quelques années veille sur l’entrée de la ville. ■ Les Automnales à l’affiche © C. Lauté Les seniors disent Wii Coproduit par la ville et l’association ADAG Pro-Art, le salon des arts plastiques Les Automnales permet à des artistes amateurs et confirmés de présenter leurs créations dans un mélange de formes, de couleurs, de sensibilités et de techniques qui fait le charme de ce rendez-vous annuel. Cinq prix – peinture, sculpture, œuvre sur papier, ADAG Pro-Art et ville – seront remis lors du vernissage. Par ailleurs, un jury composé de professionnels sélectionnera les dessins, peintures, collages, sculptures et autres modes d’expression artistique qui seront soumis au vote des visiteurs (urne à disposition sur place) du 17 au 24 novembre en vue de l’attribution du prix du public, remis à la clôture du salon. Un sésame qui permettra aux créatifs primés de participer au prestigieux Salon des lauréats (du 16 mars au 6 avril 2011) en y exposant cette fois non plus une, mais plusieurs de leurs œuvres. Une exposition tremplin toujours très attendue. ■ Mezzanine de l’hôtel de ville Exposition du 17 novembre au 16 décembre (1er étage) Vernissage et remise des prix le mercredi 24 novembre à 18 h 30 autour d’un verre actualités VOISINS-LE-BRETONNEUX MONTIGNY-LE-BRETONNEUX Biennale des peintres Marché de Noël A © M. Lemoine près une première édition très réussie, la 2e Biennale des peintres vicinois se déroulera du 20 au 28 novembre à la Maison Decauville (photo). Amateurs ou professionnels, plus d’une vingtaine de peintres participeront cette année. Le samedi 20 novembre à 18 h, le jury choisira ses coups de cœur et remettra des prix dans cinq catégories (prix Eugène-Fleuré, catégorie « toile » et catégorie « sous-verre » ; prix d’encouragement et prix du conseil municipal des jeunes). Dimanche 28, à 18 h 30 et à l’issue d’une semaine où les artistes auront présenté leur travail aux visiteurs, le prix du public sera remis à celui qui aura su conquérir le plus grand nombre. Cette remise de prix clôturera en beauté la biennale. Les artistes récompensés retrouveront les primés de la biennale de sculpture (organisée en alternance avec la biennale des peintres) lors du Salon des lauréats organisé au mois de mars prochain. ■ Ouvert tous les jours, de 15 h à 18 h en semaine MAGNY-LES-HAMEAUX et le week-end de 10 h 30 à 12 h 30 Bourse d’aide aux projets et de 14 h 30 à 18 h 30 Plus d’informations au service culturel Tél. : 01 30 44 29 28 TRAPPES © C. Lauté Les jeunes élisent leurs représentants J eudi 18 novembre sera un jour d’élection à Trappes. Les Trappistes âgés de 11 à 15 ans sont appelés à élire leurs représentants au conseil municipal des jeunes. Depuis quelques jours, une campagne de sensibilisation citoyenne est en cours dans les collèges et les structures de la ville dans le but d’inciter les jeunes à participer au processus démocratique et à en découvrir le fonctionnement. Plus qu’un mois avant de vous lancer dans les préparatifs de Noël. Notez d’ores et déjà dans vos agendas : le traditionnel marché de Noël à la Ferme du Manet à Montignyle-Bretonneux aura lieu du 3 au 5 décembre. Une centaine d’exposants sont attendus (70 artisans et 30 stands de produits alimentaires) cette année. De quoi faire le plein de cadeaux et de gourmandises. Si les plus grands dégusteront éventuellement, et avec modération, un bon vin chaud, les plus jeunes pourront quant à eux se faire prendre en photo avec le Père Noël (le vrai !), se faire maquiller et admirer le travail du sculpteur de ballons. ■ Élus pour deux ans, les vingt-trois conseillers auront un rôle consultatif. Passerelle entre la mairie et les jeunes de la ville, le conseil s’organise autour de trois commissions thématiques : culture et loisirs ; environnement, urbanisme et solidarité ; santé et prévention. Les candidatures sont à déposer jusqu’au 15 novembre. Le 18, le vote aura lieu dans les trois collèges de la ville et la mairie. Les nouveaux élus prendront leur fonction le 4 décembre où se tiendra une cérémonie d’investiture. Devenir citoyen, responsable et solidaire, avec le conseil municipal des jeunes, c’est possible. ■ Si vous êtes Magnycois, que vous avez entre 15 et 25 ans et des rêves plein la tête, sachez que votre ville peut vous aider à les réaliser. En effet, la mairie de Magny a mis en place un nouveau système de bourse d’aide aux projets. Pour bénéficier de ce dispositif, le projet doit s’inscrire dans l’une des thématiques suivantes : cadre de vie, culture, solidarité, écologie, citoyenneté, sport, science et ne pas être monté dans un cadre associatif. Les demandes de bourse aux projets (entre 300 et 400 €) seront étudiées, au mieux quatre fois par an, par un groupe d’attribution composé d’élus et d’agents communaux. L’équipe du service jeunesse accompagne les candidats à travers l’élaboration du projet et du dossier. ■ Dossiers à retirer auprès du service Information : conseil municipal des jeunes, jeunesse (Cap Ados ancienne mairie – 1 rue Carnot 11, rue Paul-Vaillant-Couturier). Tél. : 01 30 69 16 41 – Courriel : conseil.des. Tél. : 01 30 52 68 55), de l’accueil [email protected] de l’hôtel de ville Ou auprès du service jeunesse de la mairie de (1, place Pierre-Bérégovoy) ou sur Trappes – Tél. : 01 30 69 18 87 ou 01 30 69 18 55 www.magny-les-hameaux.fr LE PETIT QUENTIN - n 258 - NOVEMBRE 2010 O I 11 I l’agglo et vous POLITIQUE DE SANTÉ Gérondicap inauguré Le 18 octobre dernier, Robert Cadalbert, président de la communauté d’agglomération, inaugurait Gérondicap au Mérantais. L’occasion de revenir sur la création de cette structure novatrice implantée à Magny-les-Hameaux. « Un plus dans notre parcours » © C. Lauté Le 27 septembre dernier, Christine Corbin, responsable de secteur au sein d’une entreprise d’aide à la personne à domicile, et Angélique Blaise, auxiliaire de vie, participaient à une formation Amadom à Gérondicap. Pour ces professionnelles, la formation continue est essentielle. De gauche à droite, au premier plan : Catherine Tasca, sénatrice, Robert Cadalbert, président de la Casqy, Jacques Lollioz, maire de Magny-les-Hameaux, Anne Boquet, préfète, Alain Schmitz, président du conseil général, et Michel Dardé, administrateur du groupement de coopération Gérondicap. J usqu’à l’ouverture de Gérondicap (pour gérontologie et handicap), les Yvelines ne disposaient pas d’un centre traitant tous les aspects de l’aide à la personne. Groupement médicosocial, le centre du Mérantais concentre sur un même lieu des structures d’accueil de jour pour les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer et pour les personnes vieillissantes en situation de handicap, afin de soutenir et de soulager leurs familles. Gérondicap, c’est aussi un centre de formation pour les professionnels de l’aide à domicile (Amadom), un centre d’information et de conseil en aides techniques, pour améliorer la vie quotidienne à la maison en testant différentes solutions avec une ergothérapeute, un centre de ressources et de documentation. Gérondicap, c’est également le lieu qui aide ceux qui aident. Innovant dans ses objectifs, Gérondicap l’est aussi dans la façon dont le projet a été imaginé et réalisé. Initié par I 12 I LE PETIT QUENTIN - n 258 - NOVEMBRE 2010 O l’Institut de promotion de la santé de la Casqy, il a su intégrer d’autres acteurs publics, des associations et des entreprises, concrétisant ainsi un nouveau mode de partenariat public-privé. Une coopération réussie Les locaux, un ancien couvent des Petites Sœurs de l’Assomption, ont été entièrement rénovés par la Casqy, le lancement du projet a bénéficié d’une aide financière des laboratoires Pfizer, et le conseil général des Yvelines finance tout ou partie des dispositifs d’accueil. Ensemble, ces partenaires n’ont pas créé qu’un nouvel équipement, ils ont su mettre au point une véritable innovation de service public dans un domaine essentiel qui nous touche tous. ■ Vincent Leymonie Gérondicap Route de Trappes à Magny-les-Hameaux Tél. : 01 34 98 30 42 (Anne Baekelandt) Que vous apportent ces formations ? Christine : C’est ma deuxième formation au Mérantais, et à chaque fois c’est une occasion unique d’échanger sur nos expériences. Angélique : C’est un plus dans notre parcours, on y apprend des choses qui nous aident au quotidien. Dans nos métiers, on est au contact de personnes fragiles ; se former régulièrement nous permet de faire face à toutes les situations. Que pensez-vous de la structure ? Angélique : On travaille dans de très bonnes conditions. Il y a même un espace de restauration où l’on peut se retrouver avec les personnes accueillies ici. D’ailleurs, ce serait bien de développer les liens entre les formations et les accueils de jour : on pourrait assister à leurs ateliers, ce serait un plus dans notre formation. Une structure comme Gérondicap permet à mon avis ce genre de synergie. Christine : Lors de ma première formation, j’ai pu tester l’appartement pédagogique. C’est très utile pour voir comment adapter un lieu de vie à une pathologie. Regrouper dans un même endroit, la formation, l’accueil, une plate-forme technique pour l’ergothérapie, etc., c’est assez unique et c’est une très bonne idée. travaux l’agglo et vous ÉQUIPEMENT COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION Une école de musique sur mesure Un siège unique en 2011 A près deux ans de travaux, la nouvelle école de musique de Guyancourt a ouvert ses portes à la rentrée. Elle forme avec la salle de concert La Batterie un pôle musiques de premier plan. Dans les années trente, sur ces lieux, la société Hispano-Suiza y avait installé une usine de moteurs destinés aux énormes hydravions, véritables paquebots volants, qui traversaient le ciel dans des voyages au long cours. Aujourd’hui, le son des instruments de musique a remplacé celui des pistons et des chaînes de montage. La Batterie est un ensemble cohérent, un pôle musiques où l’on trouve : une salle de concert, des studios de répétition et maintenant une école de musique. Pas la moindre fausse note dans cet ensemble qui sera inauguré le 27 novembre. PARC DU CENTRE-VILLE Un éclairage poétique et sécurisant e parc du centre-ville poursuit sa transformation et s’anime de multiples couleurs. Ainsi, un nouvel éclairage, inspiré de la roseraie, projette sur le sol de grands pétales colorés. Conformément à l’idée directrice de l’ensemble du projet, la lumière crée une identité et une ambiance propres à l’ensemble des jardins du parc, tout en mettant l’accent sur quelques points clefs du site, grâce un éclairage spécifique. Le concept de lumière élaboré ici met l’accent sur la sécurité, le balisage piéton et la mise en évidence des perspectives. À l’éclairage fonctionnel le long des allées privilégiant confort visuel et sécurité, vient donc s’ajouter une dimension poétique. ■ © Citéos L © J.J. Kraemer © C. Lauté Financée par la communauté d’agglomération (CA) de SaintQuentin-en-Yvelines, cette école a été conçue pour permettre aux apprentis musiciens de s’exercer dans les meilleures conditions. Facile d’accès, elle dispose de près de 70 places de parking dont 47 en sous-sol. Les locaux, dont l’acoustique a été particulièrement soignée, offrent de nombreuses possibilités : un auditorium de 200 places ; quatre salles de formation musicale ; une salle de pratique collective ; quinze petits espaces pour cordes, bois, cuivres et chant ; trois salles de piano ; une salle pour les percussions, etc. Pour assurer un maximum de fonctionnalités à ce lieu, de nombreux locaux techniques ont été aménagés. Les 450 élèves inscrits cette année bénéficient déjà de ce cadre accueillant. Le bâtiment a été conçu pour être le prolongement architectural de la salle de concert. Intégré dans l’ensemble de l’ancien fort, il en reprend les principales caractéristiques. À l’intérieur, des murs épais, insonorisés ; à l’extérieur, une façade en pierre et en béton, comme un trait d’union entre le passé et le présent, le classique et le contemporain. ■ À partir du printemps 2011, tous les services de la communauté d’agglomération (CA) seront rassemblés en un seul lieu. Le regroupement de tous les agents de la CA sur un site unique générera des économies de fonctionnement majeures et améliorera la qualité des services. Le site retenu pour les nouveaux locaux est celui du siège de l’entreprise Hertz, à Trappes. Sa surface est de 11 357 m2 répartis sur cinq niveaux. Quatre cents agents Depuis le mois d’août, des travaux sont réalisés afin d’accueillir les quelque quatre cents agents qui viendront y travailler. L’opération, d’un montant de 6,6 millions d’euros, doit notamment permettre l’installation du système de chauffage et de ventilation, la pose de matériaux isolants, le désamiantage, l’installation des réseaux électriques et informatiques ainsi que le déménagement du mobilier existant et l’aménagement des espaces intérieurs, et des bureaux. L’installation de la CA dans ces nouveaux locaux constitue un investissement pour l’avenir. ■ Vincent Leymonie LE PETIT QUENTIN - n 258 - NOVEMBRE 2010 O I 13 I &% % ' Z g W b :ccdkZ s e r i a d i l o s t e s e l b a r u d s e u q è Médiath Z# Zci^cd^h V^ci"fj hZ h d e c d d g i^ kdjhe adbgV Zhfj^ ZaÉV\\ j f Y h c i] d XjeVi^ hbY^V aZ# hegdX aZghZVjYZ ^X ÃjgYZ h c X cdigZh V j Z V Y Y i \Vi^dch _ZjmbV_Zjgh ^ihdc g c V ad Y d a^ g d ZaZhe ZhZc c aZZih dX^Vi^d h^i^dc cXZ_dj hVjidjgYZX iYjgVW aVhX^Z c iaÉZmed cXdcigZoaÉVhh eZbZc Z c e ^d cVaZ# V Y d ^i ad ^i h i^ Z iZ d k V ^h 9 cZck ^ciZgc ¼#GZ gZ!aV; cigZhZiYÉZme ^Z h W Y d ^i g g i^ b V d Z Y j k ] Yjf aVhda^ hjeZg gZcXd gZ :ccd ÉcZg\^Z hVchigZjc ciZiYZ dkZbW ale jcÓdg^a\ZYZ b^ZhY c ccZbZ d iZ d c + d ^g c ^ X k aV c Y hjgaZh iegdi\ZgaVe diZXi^dcYZaÉZ HVbZ encontre music a WViiVWaZ Zc Veg jgYZa 17h - R r du concert Sy 9ZkZcZo^db"\ZhiZhdjXdbZb cZoVXiZ Z k [cXh[ X c u Y c o i t h d X^ZcXZ '-del au »AZ dcYZZ HnV!Y i iZciaVh igkÊWk b g k [ j Z @ h X Y Z c ! h j d h f c V Z X h c i] j g i^ a^ Z Y ^V g Z j Y i 6 c "Nk bVcf AZhb :cVbd ci^c"Zc Z cZeVh ^ci"FjZ akdjhegdedh [cXh[ g^odc| V d Vg^i H É] Z Y Y (-del g Vhda^Y k()Wk ]}igZ Jcidj j8VcV hiZh/ ^cZYZa ]/ gi^ ZY VjI ^Vi]fj cXdcigZgaZhV bV# aVbY = V h YZgZ h j iBd Va Zgk^aaZZ i]fjZYj8Vc % B ^h d % + BY^V . ;gVc + . f %.+ BY^Vi] ZbZcih%&( c GZchZ^\ Z kZbWg le d c ' & Y^ tra KZcYgZ9h – Lecture thédâjkZaaZ 1 c gaV Xh[ ZY[c h[Wk* X c [ l de :k)& ^dc :medh^i cZg\^Z bZci ZYZaÉ HZbV^c \ZhiZhdjXdb Z " d X chig »AZh ciZhV gaVeaV Z \ i gd e h¼ Zg]gd WgZ/ jchje YXZb ) ^ Y Z HVb É6abZ a X igZVkZ GZcXdc ( ] % cXZ (%|&, 9Z&(] jZ6cVidaZ";gV ,'& (6 XdjiZ b^Zgh| gaÉVhhdX^Vi^dc # Z g e h Z a V o h e Z c Z n c d h H egded heVhh^d aZXijgZ ZihZhaZXiZjg igV^gZYZh h# ZgXaZa^i j/AZ8 jgZhYZeViViZ h c Z b j Z 6 ] g X V aj B " e , ghYÉ fjZYZh VbViZj '-.(. Y^Vi] + B ih%&(% cZbZc GZchZ^\ f %*%. BY^Vi] ih%&( cZbZc GZchZ^\ WgZ cdkZbbébés % ' j V 9j&+ s livres et des etits p De des toutW-WVj e ir a in g ima aÉjc^kZghYZ gaZh accès à l’ ou l’ djgYXdjkg^g ZhXdciZhedj h! djghe ha^kgZ bZ/Y ig FjV Z_ #6jegd\gVb jbZciV^gZ!AZ Vjhh^ h X Z YjYd h!bV^h Zha^kg c Y d W h i^ g X Z W k _Z h gd aZ igV VgZcih# i^ih!aVe Wdcedjgidjh ZXaZhe ;gVcXZ k V Z idji"eZ ig i XÉZh cXdc idaZ" ehYZgZ Y^Vi]fjZ6cV %*%.,'& B YZhiZb &( ch% hZgkVi^d ihZig c Z b Z c GZchZ^\ gZ XZbW me Y & ( j ZV hom kZbWg # utée Bon 9j(cdition - Camille TZohÉ^che^gZYZaVk^Zci! V s ] b o X p b j x E ]d id ! iZ7dc YZeajh Idj aaZV i^fjZ 8Vb^aaZ !YVchXZfjÉZ ZÃjkgZXaZX Zh# ii ¼ Vc^i Xjaeijg YZXZ »AÉ]jb ZhiVjXZcigZ Zhh^chZiYZh i":mjegn V^c gZh!YZY %) Z"YZ"H ZeZ^cij ^Vi]fjZ6cid^c Zcih%&(%+%.& Y eVcZaY b B dh^i^dc hh^aÉZme aZ½Zikdjh4¼ W jkg^gVj gV j Y i c |YXd bZ Z e aZ e ^a ad k ZaV »aZYkZ jhZY iZVjB kZa^cZh eghZc i^c"Zc"N c Z j F i" & & % ' YZHV^c gZ W j'dXid _jhfjÉV cZ GZchZ^\ ejWa^X caVg\Z aZXVYgZ Éj Y i [ g _h W Vch É^ci [dj ZeYkc ZhhjhX^iZcia i"fjZci^cd^hY ZciV^gZ bc Ó k ^g ^c Z ZciV dXjb Ce_i VhhV h hYdXjb jÒabY cihYVc hX^cb AZhÒab ÉV[ÒX]ZYZcd cVaZAZBd^hY \ZbZcieghZ \gVij^i g ^d ci |a Zihdci ^[ZhiVi^dccVi ahhdciVjhh^aV hh|aÉZbegj c d > V e # d b b g V d e X#X YZa Zh! d^hYjYd ^Vi]fj lll#b i^dchYZhbY ZX aZhXdaa h i]bZ iV^aYZh c Z k Z aVg\ fjZh½ aVXZ#AZ ihjge ÒabhhX^Zci^Ò ZgZ\VgYh c Z b Z ! c Y jk^h^dc ^ihYZhdX^i [[gZYÉVjiVci jhdjV [V edjgid kYbjh^XVjm! chi^ijZcijcZd Y d igV^ih iYZhÒabhX a^cZh! Va^ Zc"NkZ " ^c i c Z ZiaVfj iZjgh# j hV HV^ci"F YZgVa^ fjZhYZ heVgXVgiZ# ] i ^V Y i haZhb YkYZbegjc "X^YVc gZ 8Zbd^h Xi^dchZifjVi _Z YZhegd GZchZ^\cZbZcih/ %&(%.+.+'%$'&$'+ GZigdjkZoaÉVXijVa^iYZhbY^Vi]fjZhhjg lll#bZY^Vi]ZfjZh#V\\ad"hfn#[g DÉ8DBBJC>86I>DCmmmmmmmmmmmmm ^ahhjg ZhYiV g oidjha h#V\\ad"hfn#[ Z k j d jZ GZig ^Vi]Zf Y Z #b lll 9G ih%&(% cZbZc GZchZ^\ : &bV ^dc"HZ WgZ"YZ&)]| Z :medh^i dcY dkZb b c j , Y ' h ^ c hV HVbZY ZX6gi^ ZciZVk VgVcV¼ :med"k hYj<j Ò 9 h AZ b &+]/» jY^idg^j WVi"6 ;^ab$Y jZYj8VcVa .+%% culture THÉÂTRE Acteur, auteur, adaptateur, metteur en scène et directeur artistique du Théâtre de chair, Grégoire Cuvier crée Ossyane à Saint-Quentin-en-Yvelines. Une pièce tirée du roman d’Amin Maalouf Les Échelles du Levant qui évoque la guerre du Liban. Ossyane, un hymne à l’amour et à l’espoir L e 5 novembre, Ossyane, adaptation théâtrale de Grégoire Cuvier d’après Les Échelles du Levant, d’Amin Maalouf, sera présentée à la Ferme du Mousseau (Élancourt), puis au Théâtre de l’Institut Marcel-Rivière (La Verrière), les 9 et 10 novembre. Cette saga familiale épique suit le parcours d’un homme précipité dans le maelström de l’Histoire : génocide arménien, seconde guerre mondiale, guerre civile du Liban, conflit israélo-arabe. Un être profondément meurtri, mais debout. Une œuvre forte, empreinte de tolérance, de nostalgie, d’exil, de folie collective et individuelle. Une démence interpellant Grégoire Cuvier, qui a grandi aux côtés d’une mère en souffrance psychique. « Je cherche depuis à comprendre notre fragilité d’être au monde, à appréhender pourquoi certains résistent quand d’autres basculent. » Mais ne vous y trompez pas, si ce funambule traverse l’existence en scrutant l’abîme sous ses pieds, il sait aussi éclairer son regard ténébreux en fixant le soleil, et rayonne de vie. De cette blessure est née une sensibilité hors du commun, une attirance pour la différence qui a mené Grégoire vers Madeleine Abassade, chargée des affaires culturelles du Relais mutualiste de l’Institut Marcel-Rivière (centre hospitalier spécialisé en psychiatrie). « Nous nous sommes rencontrés il y a deux ans et demi, lorsque j’ai créé Ossyane. Après la lecture du livre et de mon adaptation, suivie de plusieurs rencontres, Madeleine a décidé de soutenir la pièce. Un projet audacieux : sept comédiens sur le plateau et deux heures pour retracer l’épopée tragique d’une famille © J.J. Kraemer Revisiter notre peur du fou Les comédiens, ici en répétition, retracent durant deux heures la saga d’une famille du Levant. du Levant. » Une invitation à reconsidérer notre représentation de la folie, à revisiter notre peur du fou, du dangereux, du criminel, de l’étranger… notre peur de l’autre. Un hymne à l’amour et à l’espoir, à travers le destin détourné d’Ossyane, interné durant trente ans en hôpital psychiatrique. De belles rencontres En résidence pour deux saisons à la Ferme du Mousseau, le Théâtre de chair y répète actuellement Ossyane, qui sera donné le 5 novembre. « Un ensemble de coïncidences et de belles rencontres nous ont rapprochés de Saint-Quentin-en-Yvelines. » Un partenariat privilégié qui s’étend également au Prisme, contribuant avec du matériel et une équipe techniques à la réalisation de la compagnie. « Ossyane sera ensuite jouée onze fois dans les Yvelines, puis une quarantaine de fois à Paris. » En amont et parallèlement à cela, Grégoire animera chaque mercredi – comme il le fait depuis avril dernier – un atelier théâtre au sein d’une unité de soins de l’Institut Marcel-Rivière. Son espoir ? Que le public « extérieur » et les patients se retrouvent dans la grande salle de théâtre située au cœur de l’établissement. Un rêve pas si fou que ça. ■ Dominique Ciarlo www.theatredechair.com Ferme du Mousseau à Élancourt 23, route du Mesnil – Tél. : 01 30 66 50 26 5 novembre – gratuit sur réservation Théâtre de l’Institut Marcel-Rivière route de Montfort à La Verrière les 9 et 10 novembre à 20 h 30 gratuit sur réservation Tél. : 01 39 38 77 09 www.lerelaismutualiste.org LE PETIT QUENTIN - n 258 - NOVEMBRE 2010 O I15 I culture LITTÉRATURE JEUNESSE Des mots plein les poches Professeure des écoles, Séverine Vidal consacre son temps libre à l’écriture pour la jeunesse. Sa ténacité vient d’être récompensée : quatre de ses livres viennent de sortir et une douzaine d’autres seront publiés dans les prochains mois. domicile fixe, les sans-papiers, les difficultés parentales…), aussi bien que des sujets plus légers, avec le même humour et la même sensibilité. Ce qui compte pour elle c’est : « Quand la langue est vraie. » Une recherche de vérité qui conduit cette Saint-Quentinoise, animée d’une réelle passion pour les enfants, à produire une œuvre protéiforme, humaine et ludique. Une œuvre qui a pour ambition de séduire un large public. « Si mon lectorat est majoritairement composé de jeunes, j’essaie d’écrire des histoires qui plairont aussi aux parents », précise l’auteure. « Après tout, ce sont souvent eux qui lisent les histoires à leurs enfants. » Blog et réseaux sociaux © C. Lauté Dans son processus de création, Séverine peut compter sur le soutien de son mari et de ses trois enfants, premiers lecteurs et critiques intraitables. Un soutien indispenérue d’écriture depuis son enfance, sable quand on consacre une partie de ses Séverine Vidal, Élancourtoise, profes- soirées, de ses week-ends et de ses vacances à seure des écoles et directrice d’établis- l’écriture. Auteure jeunesse et jeune auteure, sement, a pris le temps de noircir beaucoup de Séverine est particulièrement prolifique. pages avant de trouver sa voie et concrétiser Après avoir créé son blog – qui a grandement son rêve : être publiée. « Auparavant, j’écrivais contribué à la faire connaître des éditeurs –, essentiellement de la poésie, mais je finissais tou- collaboré avec plusieurs illustrateurs et s’être jours par jeter mes textes à la poubelle, explique installée sur les réseaux sociaux, ses projets Séverine. Je me suis récemment décidée à écrire ne manquent pas : polar « à six mains », adappour les jeunes, d’abord parce tation d’un de ses romans en « J’essaie d’écrire des je me sentais plus libre, ensuite bande dessinée, sans comphistoires qui plairont parce que l’écriture m’apparaister une kyrielle de textes sait plus naturelle. » Une déciqui attendent dans son aussi aux parents. » sion saluée par les lecteurs et tiroir… Des mots pleins les Séverine Vidal. plébiscitée par les éditeurs. poches et des histoires plein En effet, en l’espace de quelques mois, quatre la tête. Des belles histoires à partager entre de ses créations viennent d’être publiées chez parents et enfants. ■ quatre éditeurs différents (lire l’encadré). Nicolas Bénard et Éric Karsenty La poésie, les romans américains ou les écrivains de la stature de Georges Perec – sa Séverine Vidal dédicacera ses livres « star » –, Séverine s’intéresse à l’écriture sous le samedi 6 novembre, à 15 h toutes ses formes. Une curiosité qui l’amène à à la librairie Le Pavé dans la mare, à Élancourt aborder des thèmes liés à l’actualité (les sans http://severinevidal.blogspot.com F Quatre titres déjà parus tPhilo mène la danse, Talents hauts éditions ; tPlus jamais petite, Oskar éditions ; t Arsène veut grandir, (BD illustrée par Lionel Larchevêque), Alice jeunesse éditions ; t Comment j’ai connu papa, éditions du Rouergue. Huit albums, trois romans (dont un chez Grasset) seront publiés au cours du premier semestre 2011. ■ I 16 I LE PETIT QUENTIN - n 258 - NOVEMBRE 2010 O en bref culture MÉDIATHÈQUES Solidarité équitable Un café, un biberon ! Les livres, c’est bon pour les bébés. Découvrez l’adage des médiathèques de Saint-Quentin avec vos tout-petits, ils vont se régaler ! ne souris verte, qui courait dans l’herbe, je l’attrape par la queue, je la montre à ces messieurs… » Avec leurs jeux de mains et leur musicalité, les comptines font le bonheur des tout-petits. Et bien plus encore : l’écoute ludique d’histoires et la manipulation précoce des livres sont les premiers supports culturels des bébés. Lire des histoires aux nouveau-nés favoriserait même l’apprentissage de la langue. Moments privilégiés d’échanges, des rendez-vous lecture pour les toutpetits sont régulièrement proposés par le réseau des médiathèques, comme l’heure du conte. jeu de cubes réalisé à partir des albums de Véronique Vernette, illustratrice, et un petit déjeunerdébat autour du film à la Maison des parents. Réalisé par Marie Desmeuzes, ce moyen-métrage (35 min) présente l’engagement de l’Association culturelle contre les exclusions et les ségrégations (Acces) dont l’objectif est de mettre récits et albums à la disposition des bébés et de leur entourage, en s’appuyant notamment sur les bibliothèques. « L’idée est de désacraliser le livre en sensibilisant les parents et les professionnels de la petite enfance à la lecture dès le plus jeune âge », explique Nadia Benmansour, bibliothécaire en section jeunesse. La médiathèque Jean-Rousselot, à Guyancourt, propose quant à elle des « café-biberon » : des lectures de contes suivis de discussion autour d’un café ou d’un biberon. Initiés depuis trois ans avec le soutien de l’École des parents, ces rencontres connaissent un vrai succès. Prochain « café-biberon » : Boutchou le petit train par Touk Touk compagnie, samedi 20 novembre, à 11 h. ■ Contes et documentaire Médiathèque Anatole-France, à Trappes Du 16 au 20 novembre, la médiathèque Anatole-France, en partenariat avec la ville de Trappes, vous propose de découvrir l’univers de bébé au travers des livres. Au sommaire : lecture de contes par les Conteurs de Trappes, projection du documentaire Les livres, c’est bon pour tous les bébés, suivie d’une animation autour d’un Lectures de contes : mardi 16 novembre L’institut MarcelRivière, à La Verrière, publie un nouvel ouvrage sur l’univers de l’hôpital psychiatrique à travers des témoignages de personnels soignants (infirmières, directeur d’établissement, psychiatre) et des photos h t d’i d’infirmiers fi i d du pavillon A2. Ces derniers ayant participé avec des patients, durant deux ans, à un atelier de recherche et de création avec Jean-Christophe Bardot, photographe, et Sylvie Gasteau, sonographe. Cet atelier ayant par ailleurs donné lieu à un parcours sonographique et photographique, et à une pièce de théâtre. Un ouvrage intimiste et profondément humain sur la prise en charge psychiatrique. ■ à 9 h 45 et 10 h 45 Une journée peu ordinaire dans le Projection du film suivie d’une animation jeu quotidien d’un hôpital psychiatrique de cubes : le 17 à 10 h et 15 h 30 et le 20 à 15 h 30 Prix : 5 € – disponible sur commande au Maison des parents, 11 rue Maurice-Thorez à Relais mutualiste : 01 39 38 77 09 ou sur Trappes – Petit déjeuner / débat autour du film : www.lerelaismutualiste.org © J.J. Kraemer « Du 23 au 27 novembre, la médiathèque du Canal vous invite à rencontrer des acteurs du commerce équitable. Une semaine pour comprendre, à travers des expériences concrètes, comment les consommateurs des pays du Nord peuvent contribuer à la solidarité internationale en achetant des denrées issues des producteurs du Sud, notamment du Brésil et du Sénégal. Au programme, du 23 au 27 novembre : une exposition présentant le commerce équitable dans un village sénégalais, un stand de produits présentés par Artisans du monde (le samedi 27 novembre de 14 h à 18 h) et la projection du film Les Défis du Guarana, révélant les incidences de la récolte de ce fruit au Brésil, suivi d’un débat à l’auditorium, à 16h. ■ U Renseignements au 01 30 96 96 00 Une journée peu ordinaire samedi 20 novembre, à 9 h 30 Réservation indispensable au 01 30 50 97 21 Élisabeth Charle LE PETIT QUENTIN - n 258 - NOVEMBRE 2010 O I 17 I en bref culture CULTURES URBAINES © DR Slam, rap, hip-hop… Retrouvez le rappeur Youssoupha lors de la soirée de clôture, le 13 novembre. D u 5 au 13 novembre, la scène de La Merise à Trappes s’offre aux cultures urbaines. Du rap en passant par le slam, le hip-hop et l’électro : ces cultures prendront possession des lieux sous toutes leurs formes. Cette année encore, c’est Miss Käely, la fameuse slameuse, qui aura carte blanche pour la soirée d’ouverture, vendredi 5 novembre à 20 h 30. Cette artiste iconoclaste multiplie les occasions pour populariser le slam. Sur le terrain, à l’occasion de slam sessions et d’ateliers d’écriture, elle a travaillé avec différents publics (des élèves de l’école de musique, des slameurs, des musiciens…) sur une mise en écriture et en son d’un conte sur les Touaregs qui sera présenté sur scène ce soir-là. Elle y défendra également son dernier album, dont la sortie est prévue en novembre. La fin de soirée réserve une belle surprise avec la venue de Twin Twin, un trio qui en un an a été programmé au Printemps de Bourges, aux Francofolies et à Rock en Seine, et dont la musique aux accents électro hip-hop est en train de faire voler en éclats les frontières du slam. Le samedi 6 novembre, à 18 h 30, place aux nouveaux talents. Cette année, La Merise a sélectionné un ensemble d’artistes de la scène rap yvelinoise venus de tout le département « afin de tisser des passerelles entre les différents viviers du 78, qui regorgent de jeunes talents », explique Pier Malgoire, de La Merise. Représentant les couleurs de Trappes, le rappeur Gued’1 présentera son dernier album Pas facile, dans les bacs début 2011. Pour la soirée de clôture, le samedi 13 novembre à 20 h 30, deux grandes figures du rap se partageront la scène : la rappeuse Casey, qui milite pour un rap engagé aux rimes caustiques et poétiques, et Youssoupha, qui cultive un rap cosmopolite. Généreux, ce dernier a épaulé techniquement et artistiquement La Gämm, jeune groupe local choisi cette année pour se lancer sur scène en première partie de concert. ■ Miss Käely et ses invités : vendredi 5 novembre, à 20 h 30 – tarif : 13 € Nouveaux talents hip-hop 78 : samedi 6 novembre, à 18 h 30 – tarif : 5 € Youssoupha et Casey : samedi 13 novembre, à 20 h 30 – tarif : 13 € Renseignements et réservations au 01 30 13 98 51 www.lamerise.com Devenez danseurs ! V ous avez entre 15 et 99 ans, vous aimez danser et vous souhaitez partager une aventure collective et artistique originale : faites-vous connaître auprès du Prisme, à Élancourt. Olivier Dubois, chorégraphe en résidence au Prisme, invite les Saint-Quentinois à partager la scène du Prisme avec un projet chorégraphique : Envers et face à tous. Nul besoin d’être Fred Astaire, la proposition est ouverte à tous. N’hésitez pas non plus à vous inscrire à plusieurs, en famille, entre voisins, amis ou collègues : 150 places sont à pourvoir, jusqu’au I18 I LE PETIT QUENTIN - n 258 - NOVEMBRE 2010 O 30 novembre. Vous participerez ensuite à trois ateliers de préparation – programmés pour 2011 –, donnant lieu à un spectacle chorégraphique présenté le 15 mai, au Prisme. Pour découvrir Olivier Dubois, rendez-vous le vendredi 26 novembre à 21 h, toujours au Prisme, avec L’Homme de l’Atlantique, un spectacle qui va à la rencontre de Franck Sinatra. ■ Conversation théâtrale Pour mieux comprendre l’art théâtral, sa capacité à interroger et à éclairer notre monde, le Théâtre de Saint-Quentin propose cinq rencontres en forme de conversation autour de différents thèmes. Animés par le metteur en scène Jean-Pierre Vincent, considéré comme l’une des figures majeures de la scène française, dans le cadre de l’Université populaire de Théâtre, ces rendez-vous sont ouverts au grand public, gratuitement. ■ Mardi 30 novembre à 19 h : Penser en parlant / Parler en pensant Réservation au 01 30 96 99 00 ou sur www.theatresqy.org À vous de jouer ! En partenariat avec le comité départemental de théâtre amateur des Yvelines, la Ferme du Mousseau, à Élancourt, initie des ateliers de création théâtrale dirigés par Grégoire Cuvier, auteur, acteur, metteur en scène et directeur artistique de la compagnie Théâtre de chair (lire aussi p. 15), en résidence à la Ferme du Mousseau. Un atelier ado est ouvert pour les 13-17 ans, le mardi de 18 h à 19 h 30 (tarif : 310 €) suivi d’un atelier pour les adultes (à partir de 18 ans) de 20 h à 22 h (tarif : 410 €). Les plus jeunes, de 7 à 12 ans, pourront quant à eux participer à un atelier d’éveil de pratique théâtrale, le mercredi de 14 h à 15 h 30. ■ Atelier de création théâtrale, ado et adulte : 06 80 25 49 32 Atelier d’éveil théâtral : 01 34 84 52 19 Inscriptions jusqu’au 30 novembre au 01 30 51 75 35 ou par courriel à [email protected] Élisabeth Charle en bref économie CRÉATION MSI-PME, l’informatique des PME Accompagnée par la Maison de l’entreprise et installée dans la nouvelle pépinière Promopole du quartier des Merisiers à Trappes, MSI-PME, jeune société créée par Walid Melliti en mars dernier, propose aux PME de manager leur système d’information. © C. Lauté ficié du soutien de la Maison de l’entreprise de Saint-Quentin-enYvelines pour réaliser son business plan et s’est installée dans la nouvelle pépinière d’entreprises Promopole, dans le quartier des Merisiers, au cœur de la zone franche urbaine (ZFU) de Trappes. Parmi ses clients figurent d’ailleurs plusieurs jeunes entreprises de Denis Tourniaire, commercial, et Walid Melliti, créateur de MSI-PME. la pépinière. ous développons trois activités prin- MSI-PME a aussi bénéficié d’un accom« cipales, ciblées sur les PME : l’info- pagnement et d’une aide de 10 000 € de gérance, c’est-à-dire l’entretien et la Plate-forme Saint-Quentin-en-Yvelines la maintenance du système informatique ; la initiative, dans le cadre de la convention création de sites internet et le référencement de revitalisation Alcatel-Lucent, qui de sites web afin de les rendre plus visibles intègre notamment une action d’appui à la via des mots-clés », explique Walid Mel- création d’entreprise. Cette somme a servi liti, créateur de la société MSI-PME. « En à financer le développement d’un portail matière de système d’information, les PME qui internet, véritable outil de travail collabose développent ont des problématiques récur- ratif permettant aux clients de suivre en rentes. Avec l’augmentation du nombre de temps réel l’état de leur parc informatique, postes informatiques, émergent de nouveaux le déroulement de la prestation de MSIbesoins en termes de partage en interne, de PME, la planification des interventions ou sécurité, etc. Nous proposons à ces entreprises encore les détails de la facturation. de superviser leur système d’information, Outre le gérant, qui pilote la partie opéraune solution qui leur coûte moins cher que de tionnelle et technique, et son associée spécialisée dans la qualité, MSI-PME emploie recruter un informaticien. » un commercial depuis septembre et un Management de la qualité téléprospecteur depuis le 1er octobre. La Fort d’une expérience de dix ans dans l’in- société prévoit deux nouvelles embauches formatique, notamment chez Hewlett- en 2011. « Même si pour le profil de commerPackard en tant que chef de projet ou cial senior nous n’avons pas trouvé ici cette manager grands comptes, Walid Melliti compétence, précise Walid Melliti, pour le veut aujourd’hui « faire profiter les PME des poste de téléprospecteur et pour nos futurs colméthodes des grands groupes ». Pour celles laborateurs techniques, nous comptons bien qui comptent plus de cinquante postes, la recruter des habitants de la ZFU. » ■ société propose également des prestations MSI-PME de conseil en management de la qualité. Créée en mars dernier, MSI-PME a béné- Tél. : 01 76 78 36 75 – www.msi-pme.fr Les entreprises de Promopole recrutent Plusieurs sociétés installées à l’hôtel d’entreprises (5, rue Maurice-Thorez) et à la pépinière d’entreprises (2, rue Eugène-Pottier) de Promopole à Trappes recrutent sur des profils variés : commercial, assistante, informaticien, technicien du bâtiment, etc. N’hésitez pas à transmettre votre candidature (CV + lettre de motivation) par courriel : [email protected] ■ Rencontre économique La Maison de l’entreprise organise, le 16 novembre, de 8 h 30 à 10 h, à l’hôtel d’agglomération, une rencontre économique sur le thème « l’administration fiscale, une adaptation aux contraintes des entreprises ». ■ Tél. : 01 39 30 51 30 Nouveau à la Cité des métiers © C. Lauté N Depuis juin dernier, à la Cité des métiers, des professionnels de la Validation des acquis de l’expérience (VAE) accueillent les personnes souhaitant s’informer et entamer une démarche de VAE. Par ailleurs, les personnes actives souhaitant développer un projet de reconversion ou de progression professionnelle peuvent venir s’informer auprès de l’équipe et envisager une démarche auprès du Fonds de gestion du congé individuel de formation (Fongecif) Ile-de-France présent à la Cité des métiers. ■ Cité des métiers de Saint-Quentin-en-Yvelines ZA du Buisson-de-la-Couldre – 1, rue des Hêtres à Trappes – Tél. : 01 34 82 82 61 Courriel : [email protected] www.saint-quentin-en-yvelines.fr/ maison-de-lemploi Michel Bazan LE PETIT QUENTIN - n 258 - NOVEMBRE 2010 O I 19 I en bref économie SERVICES Graines de beauté Sovima, dépannage électroménager Créée il y a deux ans à Guyancourt, la société Graines de beauté propose des soins esthétiques à domicile à base de produits bio. Pour développer son entreprise, Anne Cam diversifie aujourd’hui ses activités. Maquilleuse à la chaîne de télé locale TV Fil 78, le soir pour le direct, elle organise également des ateliers de massage familial, d’automaquillage et de cosmétique naturels pour des collectivités ou des associations. Elle propose aussi des soins esthétiques dans des boutiques et dans des maisons de retraite. ■ Basée à Guyancourt, Sovima est spécialisée dans la réparation à domicile d’appareils électroménagers. Sophie Manguin, sa fondatrice, mise sur les compétences techniques de son mari et sur une tarification transparente pour développer son activité. Tél. : 06 64 99 12 86 [email protected] Sophie Manguin et son mari. « J ’étais depuis dix ans salariée chez Xerox et j’avais envie de me lancer dans la création d’une entreprise, explique Sophie Manguin. De son côté, mon mari travaille depuis quatorze ans dans le domaine de la réparation d’appareils électroménagers. C’est de cette rencontre entre mon envie et ses compétences qu’est née Sovima. » Une tarification transparente Four, table de cuisson, cuisinière, microondes, hotte aspirante, lave-linge, lavevaisselle, sèche-linge, réfrigérateur, congélateur… la société propose, depuis avril, la réparation à domicile des appareils ménagers de toutes les marques. Son technicien bénéficie du statut d’artisan pour le métier de réparateur d’appareils et d’équipements électroménagers conféré par la chambre des métiers et de l’artisanat des Yvelines. Station technique agréée par de nombreuses enseignes (Airlux, Glem, Küppersbusch, Viking, Asko, etc.), Sovima se développe aujourd’hui grâce à des partenariats avec des constructeurs et des sociétés spécialisées, qui la mandatent auprès de leurs clients dans le cadre des I20I LE PETIT QUENTIN - n 258 - NOVEMBRE 2010 O réparations sous garantie, ou en extension de garantie. « Il est plus difficile de toucher directement les particuliers, explique Sophie Manguin. Pour y parvenir, nous nous efforçons de répondre à leurs attentes en matière de rapidité et de qualité, mais aussi avec une tarification originale. Comme l’a confirmé notre étude de marché, la première chose que se demandent les consommateurs quand ils ont un problème d’électroménager, c’est : “Combien ça va me coûter ?” Nous proposons donc un forfait d’intervention, intégrant le déplacement et la maind’œuvre. Donc une totale transparence et aucune mauvaise surprise au moment de la facture. » Pour monter son projet, Sophie Manguin a bénéficié d’un accompagnement global de la Maison de l’entreprise de SaintQuentin-en-Yvelines. « Du conseil, du soutien, en particulier pour l’élaboration du business plan, précise-t-elle. C’est une aide exceptionnelle pour des créateurs d’entreprise comme nous. » ■ Éducateur sportif de 28 ans, Jérome Pinet a créé en juin dernier sa société de coaching sportif à domicile, baptisé « GoForm78 ». Diplômé en sciences et techniques des activités physiques et sportives, il propose des cours particuliers pour tous niveaux et tous publics, ainsi que des programmes personnalisés : perte de poids, musculation, remise en forme, préparation physique… ■ Tél. : 06 75 26 49 75 Un petit tour à la ferme © C. Lauté © C. Lauté Coaching sportif Christine Pasternak a ouvert en mars un magasin de fruits et légumes bio, baptisé « Un petit tour à la ferme », dans le quartier de la Sourderie, place des Causses, à Montigny-le-Bretonneux. Pour animer sa boutique, elle organise des journées thématiques. Prochain rendez-vous le samedi 13 novembre. ■ Tél. : 01 30 43 60 82 / 06 63 26 45 46 www.unpetittouralaferme.fr Sovima Tél. : 01 78 51 48 95 – www.sovima.fr Michel Bazan économie TALENTS D’ARTISANS (7) Cadres supérieurs Douée d’une belle sensibilité et d’un étonnant savoir-faire, Sylvie Chapuis, encadreur d’art à Élancourt, fait des merveilles. Rencontre avec une passionnée. L ’encadrement est un métier qui exige plus que la connaissance des techniques qui s’y rapportent. Un certain regard, une capacité à mettre un document en scène avec subtilité et humilité, qu’il s’agisse d’une miniature iranienne, d’une gravure du XVIIe siècle, d’une estampe japonaise ou d’une œuvre abstraite. Rien ne prédestinait Sylvie Chapuis à s’engager dans cette voie, si ce n’est son envie, dès l’adolescence, de fréquenter l’École nationale supérieure des arts décoratifs. « Pour mes parents, qui me destinaient à l’enseignement, être artiste n’était pas un métier. Alors j’ai traîné mes guêtres avant de devenir assistante de fabrication dans la publicité, histoire de rester dans mon élément : la création. » Et puis la vie, un mari, trois enfants… du travail jusqu’à pas d’heure, une démission suivie d’une pause durant laquelle elle découvre l’encadrement comme loisir. C’est l’évidence, son bonheur est là, entre un tireligne, des compas, des gommes, des pots de colle, des pinceaux, des baguettes. « Ma chance a été de rencontrer Michèle « Lorsqu’on regarde une Dhont. » Encadreur d’art de grande œuvre, c’est le document renommée et spécialiste du lavis qu’on doit voir, le cadre (procédé relevant du dessin et de est son faire-valoir. » la peinture qui consiste à utiliser de l’encre de Chine ou une couleur Sylvie Chapuis. unique étendue d’eau), l’artiste accepte Sylvie parmi ses élèves. « C’est grâce à elle que des adultes ont pu accéder au CAP d’encadreur, que j’ai préparé sous sa direction tout en m’initiant au lavis. Une formation très rigoureuse, qui ne laissait pas de place à l’à-peu-près. C’était un maître d’apprentissage dur et hors pair. » Devenue professeure diplômée, Sylvie se perfectionne en lavis à l’ancienne et s’installe à son compte. Avec succès. Une question d’âme Un an plus tard, en 2006, Michèle Dhont prend sa retraite et propose à Sylvie de conduire le cours de formation professionnelle pour adultes qu’elle avait fondé. Une confiance jamais trahie depuis. « J’aime transmettre, apprendre à mes élèves aussi bien l’histoire des styles que le geste juste, la méticulosité, la patience, la modestie. » La tête penchée, la femme aux doigts © C. Lauté Son élément, la création précieux cherche à retrouver les tons qui mettent en valeur le document placé sur sa table lumineuse. « Je préfère les choses épurées, lorsqu’on regarde une œuvre, c’est le document qu’on doit voir, le cadre est son faire-valoir. » Biseaux inversés, superposés, en creux, doubles… tout est ici découpé au cutter. Pas de laser, c’est une question d’âme, de respect des traditions. Des traditions que Sylvie perpétue en dispensant des cours à domicile à des débutants et des amateurs éclairés, fascinés par sa maîtrise des règles de l’art, et en sensibilisant ses clients à la valeur, à la conservation et à la protection de documents auxquels elle donne une nouvelle intensité. ■ Dominique Ciarlo I2Study – 9, rue de Tramelay à Élancourt Tél. : 01 30 51 06 20 – [email protected] LE PETIT QUENTIN - n 258 - NOVEMBRE 2010 O I 21 I dossier Saint-Quentin, ça vous transporte… Pour les Saint-Quentinois comme pour les entreprises, les déplacements sont une question majeure. Avec le développement de transports alternatifs, de plans de déplacements interentreprises, d’enquêtes auprès des habitants et de nombreuses initiatives, l’agglomération accompagne le mouvement pour mieux vous transporter. I22I LE PETIT QUENTIN - n 258 - NOVEMBRE 2010 O dossier 24 Plan local de déplacement, le bon plan Proposer une offre de transport équilibrée et respectueuse de l’environnement, c’est l’ambition de Saint-Quentin-en-Yvelines. 26 Nouvelles mobilités, une enquête en marche L’enquête sur les déplacements conduite en 2010 par la communauté d’agglomération dévoile ses premiers résultats. 28 Entreprises en mouvement Les Plans de déplacements interentreprises s’efforcent de répondre aux besoins des entreprises et des salariés de l’agglomération. 30 Saint-Quentin fait bouger les lignes À votre écoute, la communauté d’agglomération s’implique pour faciliter vos déplacements, une de vos préoccupations quotidiennes. 32 Tickets gagnants Train, bus, voiture, deux-roues ou marche à pied, l’approche multimodale un maillage cohérent. © M. Lemoine Retrouvez ce dossier du Petit Quentin sur TVFil 78 Du 12 novembre au 9 décembre : lundi, mercredi vendredi et samedi à 18 h ; mardi et jeudi à 21 h 45 ; vendredi à 19 h 15 ; dimanche à 22 h. LE PETIT QUENTIN - n 258 - NOVEMBRE 2010 O I 23 I dossier Plan local de déplacement, le bon plan © C. Lauté Proposer une offre de transport équilibrée et respectueuse de l’environnement, c’est l’ambition de Saint-Quentin-en-Yvelines. Pour satisfaire cette exigence, l’agglomération prépare son nouveau Plan local de déplacement. À Saint-Quentin-en-Yvelines, comme dans toute l’Ile-de-France, la question des déplacements est un enjeu majeur. Pour tous ceux qui se rendent quotidiennement sur leur lieu de travail ou de loisirs. C’est aussi un facteur essentiel du développement économique. Le Plan local de déplacement (PLD) prend 22 % des Franciliens en compte ces questions et passent plus de deux renforce notre attractivité. heures par jour dans I24I les transports Diagnostic et programme 3/4 des déplacements en Ile-de-France se font de banlieue à banlieue Pour Laurent Schlaeintzauer, directeur des transports et des déplacements à la communauté d’agglomération (CA) : « La stratégie n’est pas de LE PETIT QUENTIN - n 258 - NOVEMBRE 2010 O s’opposer à la voiture, mais de permettre à chaque mode de transport de trouver sa place dans un bon équilibre qui prend en compte les objectifs définis dans le Grenelle 2. » Le PLD nous aide à trouver cet équilibre. Celui que Saint-Quentin a mis en place en 2003 propose un diagnostic et un programme d’actions prenant en charge tous les modes de transport, afin de constituer une alternative au « tout voiture ». Ainsi, par exemple, des actions ont été menées pour développer les transports en commun en site propre (TCSP, lire p. 33), qui offrent un meilleur service sans être une gêne pour les automobilistes. Un bilan de ce PLD est en cours et sera terminé d’ici la fin de l’année. Ce bilan permettra de poser les jalons du prochain PLD, prévu pour dossier « Proposer un développement équilibré » Robert Cadalbert, président de la communauté d’agglomération, explique les enjeux des transports en lien avec la région, l’OIN Paris-Saclay et le Grand Paris. Comment envisagez-vous la question des déplacements ? Robert Cadalbert : Les meilleurs déplacements sont ceux que l’on évite. C’est à partir de cette idée qu’ont été conçus et aménagés les quartiers des communes de Saint-Quentin-en-Yvelines avec un équilibre entre l’emploi, le logement et les équipements publics. Dans chaque quartier il y a par exemple des écoles, des commerces, des lieux de vie accessibles à pied. Mais Saint-Quentin-en-Yvelines n’est pas une ville contre les voitures, nous voulons des transports équilibrés entre automobiles, bus, vélos et cheminements piétons. Ainsi, si nos cœurs de ville sont souvent piétons, il y a beaucoup de parkings souterrains. © C. Lauté © J.J. Kraemer 2011. Pour cela, une grande enquête sur les déplacements des ménages a été réalisée, permettant ainsi de mieux connaître les pratiques des Saint- Quent inois et répondre à leurs attentes (lire p. 26-27). Bien sûr, les entreprises ne Le parking P10 à la gare de Saint-Quentin. sont pas oubliées. Un travail important a été (Sdrif), document d’aménaréalisé pour connaître leurs gement du territoire qui défibesoins et proposer des solu- nit une vision à long terme tions, d’où la création des de l’Ile-de-France. Afin de PDIE (Plan de déplacements faire face aux évolutions de la interentreprises, lire p. 28-29). société et de la région, comme Tous les modes de déplace- la création du Grand Paris, ce ment sont étudiés pour éta- document doit être modifié blir une stratégie encore plus périodiquement. Intégré aux efficace. Le futur plan insistera objectifs du Sdrif, le Plan de davantage sur les modes alter- déplacement urbain d’Ile-denatifs à la voiture individuelle France (PDUIF), qui organise pour favoriser les transports la gestion des transports à en commun, le covoiturage, le l’échelle régionale, fait en ce vélo, la marche à pied… moment l’objet d’une révision pour mieux prendre en compte Des enjeux locaux les logiques de développement Les déplacements se font à durable. Le PLD de Saint-Quenl’échelle régionale aussi bien tin-en-Yvelines, qui partage ces que locale. Il convient donc objectifs, en est la déclinaison d’articuler la vision globale aux locale. Élaboré en concertation enjeux locaux. C’est pourquoi avec les usagers, il permettra à la question des transports a la CA de poursuivre son déveété intégrée au Schéma direc- loppement… durable. ■ teur de la région Ile-de-France Vincent Leymonie Les transports en commun sont-ils la solution ? C’en est une. Je pense par exemple au transport en commun en site propre (TCSP). Nous avons déjà réalisé son tracé sur une partie de l’agglomération, à Guyancourt et Montigny-le-Bretonneux. L’objectif est à terme de relier la gare de Saint-Quentin-en-Yvelines à Orly, en passant par Saclay et Massy gare TGV. Nous voulons que, sur cet axe, soit proposé un très haut niveau de service, avec une cadence très importante. Nous réaliserons également des liaisons TCSP entre nos trois gares, Saint-Quentin, Trappes et La Verrière, et une liaison pour améliorer la desserte de la Clef-de-Saint-Pierre. Sur le même principe, il faut relier les gares de RER C et B, entre Versailles, Saint-Quentin et Saint-Rémy-lès-Chevreuse. En développant des lignes structurantes, nous pourrons établir un maillage plus large permettant des déplacements efficaces et respectueux de l’environnement. © C. Lauté Comment faire cela dans le cadre de l’Opération d’intérêt national (OIN) Paris-Saclay et du Grand Paris ? Il nous faut proposer des solutions efficaces pour aujourd’hui. Nous ne pouvons pas nous permettre d’attendre le grand réseau de demain (dans vingt à trente ans), qui reliera tous les pôles d’Ile-de-France et pour lequel nous nourrissons des inquiétudes quant au financement et aux questions techniques. Ce projet doit être en adéquation avec les besoins définis par les collectivités, notamment par rapport au plateau de Saclay, dont nous sommes la partie occidentale. L’enjeu, c’est de proposer un aménagement équilibré avec des transports adéquats, comme nous avons su le faire à Saint-Quentin-en-Yvelines. Notre rôle, c’est d’agir et de proposer notre expérience. ■ Propos recueillis par Vincent Leymonie LE PETIT QUENTIN - n 258 - NOVEMBRE 2010 O I25 I dossier Nouvelles mobilités, une enquête en marche © M. Lemoine L’enquête sur les déplacements conduite en 2010 par la communauté d’agglomération dévoile ses premiers résultats. Un bilan marqué par l’accroissement du nombre de déplacements et la progression de la pratique de la marche. L e mystère est levé. À l’instar des meilleures investigations policières, l’enquête ménages déplacements s’est conclue par un succès. Réalisée entre octobre 2009 et avril 2010, cette consultation avait pour objectif de recenser les habitudes de déplacements des Saint-Quentinois. Au total, 3,53 déplacements par jour C’est la moyenne de déplacements, par jour et par personne, obtenue à la suite d’une enquête en face-à-face menée sur 1 336 ménages – soit 3 400 personnes – habitant Saint-Quentin-en-Yvelines. Ces déplacements se répartissent de la manière suivante : 1,8 en voiture ; 1,11 en marche ; 0,52 en transports en commun ; 0,08 en deux-roues (motorisées et vélo) ; et 0,002 avec d’autres moyens de transport. I26I LE PETIT QUENTIN - n 258 - NOVEMBRE 2010 O ce sont 2 030 ménages de l’agglomération et de quatre communes limitrophes qui ont répondu aux enquêteurs ; une initiative de la communauté d’agglomération (CA) riche d’enseignements. « Le premier point important concerne le nombre de déplacements », remarque Laurent Schlaeintzauer, directeur des transports et des déplacements à la CA. « La mobilité des habitants a augmenté de manière importante depuis 1998, ce qui indique que le nombre de leurs activités est aussi en progression. » Évolution des mentalités Ce premier constat s’accompagne d’une autre bonne surprise concernant les modes de déplacements. Si la voiture demeure le moyen de dossier Le Codesqy veut plus de trains Le Conseil de développement de Saint-Quentin-en-Yvelines (Codesqy), assemblée consultative qui conduit des réflexions dans le domaine de l’aménagement pour un développement durable du territoire, a étudié la question des déplacements dans le cadre des débats publics sur le Grand Paris et sur les plans de transport de la région. Il préconise une meilleure desserte de Saint-Quentin en trains et en RER. Aux heures de pointe, les lignes sont saturées, tandis qu’en heures creuses les trains s’arrêtent le plus souvent au niveau de Versailles. Or, l’agglomération compte plus d’emplois et d’habitants que Versailles, pour une offre ferrée bien inférieure : 836 trains pour 50 000 emplois et 88 500 habitants à Versailles, contre seulement 279 trains pour 105 000 emplois et 147 000 habitants à Saint-Quentin. © C. Lauté Catherine B, vit et travaille à Guyancourt. J’ai la chance de travailler à quelques kilomètres de mon domicile et c’est en vélo que je me rends au bureau. En sept minutes, je suis à bon port, sans embouteillage. C’est un véritable coup de fouet avant le boulot et lorsque j’en pars, je décompresse de ma journée en douceur. J’utilise la voiture pour les courses ou pour récupérer les enfants, mais qu’il pleuve ou qu’il vente, je ne renonce pas à venir au travail en vélo. C’est juste une question d’organisation : tennis aux pieds, leggings sous la robe, je mets les talons et le rimmel dans le sac à dos pour me transformer en working girl à l’arrivée. C’est économique : je ne consomme rien sinon des calories ! J’ai longtemps pédalé pour me rendre à mon travail et des ennuis de santé m’ont forcé à réutiliser la voiture, mais dès que je le peux, je circule à pied pour les courts déplacements. Cela me permet de respirer et de me relaxer. Il existe de nombreux chemins piétonniers qui traversent le centre-ville et évitent de se retrouver dans les pots d’échappement. C’est une vraie chance de pouvoir bénéficier de pistes cyclables et de zones boisées. Lorsque je n’utilise pas la voiture, je me sens plus détendue pour entamer ma journée de travail : c’est une bouffée d’oxygène avant d’avoir la tête dans les dossiers. © C. Lauté « Marcher, ma bouffée d’oxygène » Catherine S, vit à Montigny-le-Bretonneux, travaille à Guyancourt « Pas de place pour l’imprévu » Charlène Dauvergne, vit à Chartres, travaille à Guyancourt. Je passe près de trois heures par jour dans ma voiture. C’est long, c’est fatigant et pourtant, je préfère ce moyen de locomotion aux transports en commun. Je suis une jeune maman : ma vie est désormais chronométrée entre la nourrice, mon travail et l’intendance familiale, et je ne peux pas me permettre de rater un train ou de subir un retard. Le covoiturage ne me convient pas pour le moment, car je ne veux pas être dépendante d’une autre personne. Ne pas être tenue par les horaires a un coût, mais cela me convient. Avec la voiture, je me sens totalement autonome. « Pas de ligne transversale » Nous n’avons qu’une seule voiture pour deux et c’est ma femme qui l’utilise. Aussi, alors que je ne suis qu’à quelques kilomètres de mon travail (à la Clef-de-Saint-Pierre), mon temps de parcours en bus est de quarante minutes au lieu de dix en voiture. Je souhaiterais pouvoir être mieux desservi transversalement. Propos recueillis par Élisabeth Charle © C. Lauté Nicolas Bénard « Rimmel et talons dans le sac à dos » © C. Lauté transport privilégié, les Saint-Quentinois sont de plus en plus nombreux à pratiquer la marche. « C’est une excellente nouvelle au regard de notre volonté de limiter la pollution, se réjouit-on au service transports et déplacements. Cette évolution des mentalités indique en outre une volonté croissante des habitants de s’approprier leur territoire. » Une évolution qui témoigne de la qualité du réseau des centres commerciaux de quartier. Les données recueillies nous renseignent aussi sur l’utilisation des transports en commun. Ainsi, la création de nouvelles lignes de bus et l’ajout de départs supplémentaires s’accompagnent d’un accroissement du nombre des usagers. Preuve que lorsque l’offre est adaptée, les Saint-Quentinois cherchent à privilégier les modes de déplacements « propres ». Un comportement à encourager. ■ Xavier Denis, habite à Bois-d’Arcy, travaille à Élancourt LE PETIT QUENTIN - n 258 - NOVEMBRE 2010 O I 27 I dossier Entreprises en mouvement © C. Lauté Répondre aux besoins des entreprises et des salariés en améliorant les déplacements, telles sont les missions des Plans de déplacements interentreprises. Une démarche essentielle pour stimuler l’attractivité économique. Devant les locaux d’EADS, à Élancourt. A vec 105 000 salariés pour 147 000 habitants, Saint-Quentin-en-Yvelines est un pôle d’emplois majeur d’Ile-de- Agglo, vélo, écolo © C. Lauté La création des Plans de déplacements interentreprises s’est accompagnée d’un groupe de travail interentreprises consacré aux « modes actifs ». « L’objectif de cet atelier était de montrer les bonnes pratiques associées au vélo », explique Yann Maublanc, chargé d’études à la communauté d’agglomération (CA). « Les entreprises ont été particulièrement sensibles à cette démarche. » Bouygues Construction et Malakoff Médéric ont déjà investi dans l’achat de plusieurs vélos à assistance électrique, tout comme la CA, afin de proposer des vélos pour les déplacements de leurs salariés. I28I LE PETIT QUENTIN - n 258 - NOVEMBRE 2010 O France. Ce qui induit beaucoup de trafic sur le territoire. La communauté d’agglomération (CA) et la chambre de commerce et d’industrie de Versailles Val-d’Oise – Yvelines (CCIV) ont donc travaillé à l’élaboration de Plans de déplacements interentreprises (PDIE), pour développer une offre de transport de qualité et inciter les salariés, clients et fournisseurs d’une zone d’activité à utiliser d’autres moyens de transport que la voiture individuelle. Transport et logement Les entreprises qui comptabilisent plus de 700 véhicules par jour ont l’obligation de mettre en place un PDE. Dans l’agglomération, cinq entreprises sont concernées : EADS, Thalès, Bouygues Construction, Technocentre- dossier © C. Lauté Deux-roues en piste Robert Cadalbert, président de la CA, et Michel Laugier, président de la commission transports-déplacements de la CA, s’entretiennent avant le colloque PDIE du 22 septembre au Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines qui a réuni une cinquantaine d'entreprises. Mutualiser les besoins Première étape : l’élaboration, en 2008, de trois PDIE autour des secteurs Saules – Sangliers, Clef-de-Saint-Pierre – Pissaloup et Technocentre – Mérantais, regroupant 30 000 salariés et connaissant une forte croissance de l’emploi. Les discussions menées par la CA et la CCIV, en partenariat avec les entreprises concernées, ont permis de recouper les besoins des entreprises : améliorer l’offre en transport en commun (nouvel arrêt, horaires adaptés, plus de bus, liaisons à créer…), sécuriser les pistes cyclables, fluidifier la circulation des bus… « Cette première étape a consisté à fédérer les entreprises d’un même secteur pour mutualiser les besoins et les offres », indique Maïlis Floriet, chargée d’étude à la CA. « L’enjeu des PDIE est crucial : il s’agit d’une part de soutenir l’attractivité économique du territoire et des commerces de proximité, et d’autre part de fidéliser les entreprises. » Une vision partagée par les entreprises. « Nous avons travaillé dans un esprit collectif et avec une grande motivation », explique Marc Temes, chargé des relations extérieures de Malakoff Médéric, qui précise : « L’objectif est de satisfaire tous les partenaires et d’obtenir des résultats. » Le Guide de la mobilité Plusieurs mesures ont été mises en place : modification des horaires de bus, création d’une ligne express entre la gare de Saint-Quentin et la Clef-de-Saint-Pierre, création de plusieurs arrêts au plus près des entreprises… D’autres sont en cours d’étude. Le développement des PDIE s’est également accompagné d’informations en direction des salariés : forum dans les entreprises, site internet étoffé, diffusion du Guide de la Mobilité… Le Guide de la mobilité recense l’ensemble des possibilités offertes sur le territoire en termes de transport en commun et de stationnement. Cette plaquette est disponible (1) Une carte des itinéraires cyclables à Saint-Quentin-en-Yvelines, indiquant les lieux de stationnement, vient d’être réactualisée et imprimée à 10 000 exemplaires. Elle est disponible à l’Office de tourisme et sur le site internet de l’agglomération. à l’hôtel d’agglomération, dans les mairies et dans les gares (et téléchargeable sur : www.saint-quentin-en-yvelines.fr / rubrique se déplacer). Ces actions, menées dans le cadre des PDIE, ont été saluées au niveau international. En effet, en 2010, la plate-forme européenne sur la gestion de la mobilité a attribué à la CA le 2e prix du PDIE. Depuis, un quatrième PDIE a commencé sur la ZA de Trappes-Élancourt. ■ Nicolas Bénard « Une préoccupation pour les salariés » © C. Lauté Renault et Malakoff Médéric. Ces cinq entreprises, auxquelles il faut ajouter Banque populaire Val de France, Novotel, Snecma et Urban Logistics, se sont regroupées dans l’association Deltas depuis mai dernier, pour mieux connaître les enjeux de transport et de logement du territoire, et pour se faire entendre auprès du Syndicat des transports d’Ile-de-France. La communauté d’agglomération a défini un « schéma directeur cyclable », qui s’articule autour de trois axes : le développement des itinéraires cyclables (de 145 km actuellement, à 175 km d’ici 2014 puis 205 km à l’horizon 2017) ; la création de places de stationnement à proximité des principaux équipements ; et enfin, dès 2012, la mise en place de services dédiés aux cyclistes : stationnement sécurisé (consignes…) dans les trois gares de l’agglomération et services de location, d’entretien et de réparation (à l’étude). En plus d’être bon pour la santé et non polluant, le deux-roues est le moyen de transport le plus pratique, fiable et efficace pour tous les déplacements de moins de 5 km en milieu urbain. Marc Temes, chargé des relations extérieures à Malakoff Médéric En s’inscrivant dans le Plan de déplacements interentreprises (PDIE), notre entreprise montre l’intérêt qu’elle porte à ses salariés quant à l’une de leurs préoccupations centrales : le transport. Concrètement, le PDIE nous a permis, avec la communauté d’agglomération, de mettre en place des mesures qui ont déjà porté leurs fruits : plus de bus sur les lignes 468 et 475, nouvel itinéraire de la ligne 475, nouvel arrêt « La Batterie », proposé quatre vélos électriques pour les courts déplacements de nos salariés et mis en ligne un site de covoiturage. D’autres mesures incitatives suivront. Propos recueillis par Élisabeth Charle LE PETIT QUENTIN - n 258 - NOVEMBRE 2010 O I29I dossier Saint-Quentin fait bouger les lignes © C. Lauté Parce que vous vivez, travaillez ou étudiez à Saint-Quentin-en-Yvelines, les transports sont l’une de vos préoccupations quotidiennes majeures. À votre écoute, la communauté d’agglomération s’implique pour faciliter vos déplacements. La ligne 100 a été créée en septembre pour relier Les Mureaux, Plaisir et Saint-Quentin-en-Yvelines en transitant par la Clef-de-Saint-Pierre-Pissaloup. À Covoiturons ! Plutôt que de passer des heures seul dans votre voiture, pensez au covoiturage ! Depuis 2008, la communauté d’agglomération a mis en ligne un site de covoiturage gratuit, ouvert aux entreprises (www.covoiturage. agglo-sqy.fr) et aux particuliers. Initié dans le cadre d’une démarche de mobilité durable, il permet de trouver un « covoituré » proche de chez vous pour un jour par semaine ou pour tous les jours. En vous inscrivant sur le site, vous accéderez aux renseignements comme le temps de trajet, les horaires de départ et d’arrivée proposés ainsi que le coût estimé par passager. À vous ensuite de vous mettre en contact avec la personne pour finaliser l’équipage. En un an, le site a été consulté plus de 10 222 fois. Un chiffre en progression. I30I LE PETIT QUENTIN - n 258 - NOVEMBRE 2010 O pied, à vélo, en train, en bus ou en voiture : à chacun sa façon de bouger. Difficile toutefois de se retrouver dans le labyrinthe des nombreuses options offertes, tant les contraintes se croisent entre le temps de trajet, le coût et la facilité d’accès. Lorsque l’on sait que 22 % des Franciliens passent plus de deux heures par jour dans les transports – soit deux fois plus qu’en province –, on comprend que le sujet soit au cœur de vos préoccupations. Pour vous faciliter la vie, la communauté d’agglomération (CA) met en œuvre des solutions. Une agence de la mobilité Depuis 2008, un plan de réseaux des bus recense les cinquante lignes de bus et cars, et indique les lignes accessibles sept jours sur sept du premier au dernier dossier © C. Lauté d’Urville à Élancourt en 2010 ou pour le collège Saint-François-d’Assise à Montigny-le-Bretonneux en 2009. Avec les entreprises, elle s’appuie sur le PDIE – Plan de déplacements interentreprises – pour répondre aux besoins les plus pressants. Comme dans les quartiers des Sangliers et de la Clef-de-Saint-Pierre (10 000 salariés chacun) qui réclamaient des courses supplémentaires et qui a permis le renforcement des lignes 468 et 475. Modes de circulation douce « Notre mission est de permettre aux SaintQuentinois de mieux circuler sur le territoire », explique Muriel Larrouy, responsable des transports en commun à la CA. « Nous jouons tantôt le rôle d’interface, tantôt celui d’un organisateur moteur, comme lorsque nous organisons la Semaine de la mobilité pour sensibiliser la population sur les modes de circulation douce. » Attentive, l’agglomération tient compte Répondre aux besoins À l’écoute des communes, une ligne express 464E a vu le jour à Magny-lesHameaux – permettant de relier le centre de l’agglomération en vingt-cinq minutes au lieu de cinquante. Pour améliorer le transport des élèves, la CA ajoute des courses supplémentaires et adapte les horaires de bus à ceux des établissements scolaires – comme pour le lycée Dumont- © C. Lauté des besoins de tous les acteurs sur le territoire : les communes, les entreprises et les voyageurs. Avec le Stif – Syndicat des transports d’Ile-de-France – la ligne 100 a été créée en septembre pour relier Les Mureaux, Plaisir et Saint-Quentin-enYvelines en transitant par la Clef-deSaint-Pierre-Pissaloup. À noter enfin qu’avec six lignes de bus accessibles – matériel adapté à tous et conducteurs formés – et 80 % de ces arrêts adaptés aux personnes à mobilité réduite, l’agglomération dispose du premier réseau de lignes accessibles en grande couronne. Un point positif pour une ville qui a opté pour la solidarité et fait bouger les lignes. ■ Élisabeth Charle « C’est convivial et reposant » Je pratique le covoiturage occasionnellement depuis un an. Entre collègues, nous nous sommes rendu compte que nous pouvions nous dépanner mutuellement les jours de grève ou lorsque l’un d’entre nous rate son train. Travaillant sur deux sites (à Paris et à Saint-Quentin-en-Yvelines) et tributaire de contraintes familiales, je ne peux le faire régulièrement, mais je le regrette, car le covoiturage est convivial et permet de mieux se connaître. Le voyage se révèle beaucoup plus agréable et moins fatigant. Nous pratiquons le covoiturage de façon informelle en nous appelant la veille au soir ou le matin même. Nous ne sommes pas forcément voisins, mais au final tout le monde y gagne ! Élisabeth Bonneric, vit à Viroflay, travaille © C. Lauté train, les jours de circulation ainsi que les équipements collectifs, scolaires, culturels ou les centres commerciaux. Cette année, la CA va plus loin en sortant un nouvel outil : le Guide de la mobilité (plans et guides sont disponibles au Point info à la gare de Saint-Quentin, à l’Office de tourisme, sur le site internet de l’agglomération). Complet et interactif, il préfigure la création d’une agence de la mobilité qui remplacera l’actuel point info gare. Agence d’information par excellence, vous y trouverez tous les renseignements liés aux déplacements et à l’agglomération : bonnes adresses, lieux à visiter, plans de ville, etc. Elle sera en outre un partenaire écomobilité pour la promotion des modes de circulation douce (une vélo-station sera installée, offrant un service de consignes surveillées et de location de vélos). Avant d’emménager dans la gare de Saint-Quentin, à la fin des travaux en cours, l’agence ouvrira ses portes dans des locaux provisoires, dès novembre, sur le parvis de la gare. à Saint-Quentin-en-Yvelines et à Paris. Propos recueillis par Élisabeth Charle LE PETIT QUENTIN - n 258 - NOVEMBRE 2010 O I 31 I dossier Tickets gagnants © C. Lauté Train, bus, voiture, deux-roues ou marche à pied, à Saint-Quentin ces différents modes de transport forment un maillage cohérent. C’est l’approche multimodale. Les gares de Trappes (photo), Saint-Quentin et La Verrière accueillent plus de 100 000 voyageurs par jour. R enforcer le maillage des transports en commun en offrant un service de meilleure qualité, c’est le défi que s’est fixé la communauté d’agglomération (CA) qui, historiquement, s’est bâtie autour de l’axe formé par la voie ferrée et les gares de Saint-Quentin, de Trappes et de La Verrière. De plus, le réseau À Saint-Quentin, le réseau de bus représente : de bus s’est grandetMJHOFTEFCVTVSCBJO ment étendu, pour tMJHOFTJOUFSVSCBJOFT devenir le deuxième d’Ile-de-France, juste t1MVTEFBSS»UTTVSMBHHMPN¹SBUJPO derrière Paris. Gares, t NPOU¹FTQBSKPVSBVYUSPJTHBSFT bus, quelles sont justeSPVUJºSFTEFMBHBSFEF4BJOU2VFOUJO ment les nouveautés ? Les bus en font plus I32I LE PETIT QUENTIN - n 258 - NOVEMBRE 2010 O Demandé depuis longtemps par la CA, le prolongement de la ligne de RER C jusqu’à La Verrière permettrait de mieux équilibrer le territoire. Aujourd’hui, la gare de Saint-Quentin-en-Yvelines représente à elle seule deux fois plus de passagers que les deux autres gares (70 000 à Saint-Quentin contre 35 000 pour les gares de Trappes et de La Verrière). Besoin d’un nouveau souffle « Après plus de trente-cinq ans de service, cette gare a besoin d’un nouveau souffle », explique Muriel Fraquet, chargée d’études à la CA. « Sa rénovation va permettre de renforcer le cœur de ville. » En effet, d’importants travaux seront réalisés (lire l’encadré) et c’est tout le quartier qui s’en dossier TCSP, quèsaco ? Un TCSP – transport en commun en site propre –, c’est un site préservé de la circulation automobile réservé à un véhicule de transport en commun. En 2001, les premiers tronçons de TCSP ont été mis en service avenue des Prés et sur l’avenue du Général-Leclerc, préfigurant ainsi la future liaison Saint-Quentin-Massy – et à plus long terme vers Orly. Pour faire face au point noir dans la circulation aux heures de pointe entre la gare de Saint-Quentin et le quartier de la Clef-de-Saint-Pierre/ Pissaloup, des portions de route seront aménagées, réduisant de moitié la durée du trajet. Le circuit entre les gares de La Verrière et de Trappes est à l’étude. Des transports en commun, rapides et fiables, sept jours sur sept, voilà l’ambition de la communauté d’agglomération. trouvera changé. À Trappes, et surtout à La Verrière, des aménagements sont également prévus pour répondre aux besoins des usagers. Une nouvelle entrée de ville à partir de la RN10 permettrait à la commune d’être plus ouverte sur son environnement et redynamiser la zone d’activité de l’Agiot. Le stationnement en surface sera remplacé par un parc de stationnement régional dans le cadre de la réalisation d’un « pôle multimodal », c’est-à-dire un lieu où l’on accède à plusieurs modes de transport (train, bus, auto, vélo…). Offrir un service de qualité Le lien entre les gares et le réseau Sqybus va être renforcé. Une nouvelle gare routière va être créée à Saint-Quentin-enYvelines. Les transports en commun en site propre (TCSP) vont se développer entre les gares et les pôles d’activité. Le réseau de bus de Saint-Quentin est un enjeu important pour l’agglomération, qui participe à hauteur de quatre millions d’euros au budget de Sqybus. Cette convention permet d’offrir aux SaintQuentinois un service de qualité, au plus près des besoins des utilisateurs. La ligne 415 par exemple a été prolongée et renforcée suite à une concertation avec la ville de Bois-d’Arcy et la communauté d’agglomération de Versailles-GrandParc ; la ligne 464 express (Magny-lesHameaux/Montigny) a permis, elle, de réduire le temps de parcours de moitié aux heures de pointe. Ce souci d’amélioration de la qualité du service se retrouve dans le soin apporté à l’information des voyageurs. Ainsi, les nouveaux plans du réseau mettent en avant les lignes fonctionnant sept jours sur sept, du premier au dernier train (414, 415, 417a, 417b, 465). En plus de ces lignes, six autres proposent un service renforcé pendant les heures de pointe avec des passages toutes les dix minutes. Pour Muriel Larrouy « ces évolutions constituent, avec la mise en place des TCSP, un premier pas vers un service de bus à haut niveau de service », proche de celui offert par un tramway. ■ Vincent Leymonie « Dans le bus, je m’occupe. Le stress en moins » Depuis dix ans, je prends le bus 464 pour me rendre à mon travail. C’est un vrai choix car, si j’utilisais ma voiture, je diminuerais mon temps de trajet et j’aurais moins de contraintes horaires. Pourtant avec le bus, j’y gagne en qualité de vie. Je n’ai pas besoin de me concentrer sur la conduite, ce qui m’enlève un gros stress. Dans le bus, je me relaxe : je peux lire mes journaux, finir ma nuit ou discuter avec mes voisins. Par ailleurs, je suis personnellement très bien desservi : j’ai un arrêt de bus en face de chez moi et un autre en face de mon emploi. Donc, pas d’embouteillage ni de places de parking à trouver et en plus, je fais des économies ! Didier Morin, vit à Saint-Rémy-lès© C. Lauté La gare de Saint-Quentin va faire peau neuve. Pour mieux répondre aux attentes des usagers et créer un cadre plus agréable, de nombreux aménagements seront réalisés. Début des travaux ce mois-ci. t/PVWFMMFFOUS¹FDÄU¹3% t%FTUSVDUJPOEFMBODJFOOFCJCMJPUIºRVF universitaire pour laisser place à une nouvelle gare routière t3¹OPWBUJPOEFMBTBMMFEFTQBTQFSEVT t6OFOPVWFMMFFOUS¹FQMBDF$IBSMFTEF Gaulle, ouverte sur la ville et le parc du centre-ville… Les travaux s’échelonneront sur cinq ans et permettront de créer, avec la requalification du RD10 en boulevard urbain, un véritable pôle multimodal au cœur de l’agglomération. © C. Lauté Nouvelle vie pour la gare Chevreuse, travaille à Saint-Quentin-enYvelines Propos recueillis par Élisabeth Charle LE PETIT QUENTIN - n 258 - NOVEMBRE 2010 O I33I loisirs CINÉMA Écran blanc et lunettes noires Du 15 au 20 novembre, préparez-vous à entrer dans la troisième dimension : le service culturel de Magny-les-Hameaux vous propose une semaine de films en 3D projetés à la Maison de l’environnement. Ajustez vos lunettes noires ! projection de nombreux documents (mardi 16 novembre à 20 h 30, gratuit), animée par Jean-Baptiste Hennion, rédacteur du Guide technique de la cabine de cinéma numérique. Ce dernier brossera l’histoire des techniques du cinéma français depuis les forains, en 1896, jusqu’à aujourd’hui, pour comprendre comment la science fait avancer le 7e art.■ Élisabeth Charle Projections à la Maison de l’environnement, des sciences et du développement durable © S. Blondeau de Saint-Quentin-en-Yvelines www.maisondelenvironnement.agglo-sqy.fr Renseignements à L’Estaminet D urant une semaine, le cinéma en 3D s’invite à la Maison de l’environnement sous l’impulsion du service culturel de Magnyles-Hameaux. « Le cinéma est un art qui manque à Magny. Or, la demande est forte », constate Jérôme Trystram, directeur des affaires culturelles. Là, la commune frappe fort en décentralisant la programmation du cinéma des 7-Mares (du réseau Bande de Cinés) à la Maison de l’environnement équipée pour l’occasion d’une machine ultramoderne pour diffuser du cinéma numérique en 2D et 3D. Pour les petits et les grands Réservez vos dates, car pas moins de dix films sont programmés cette semaine-là ! Plus particulièrement tournées vers le développement durable, la nature et la biodiversité, la plupart des projections sont adaptées à un jeune public. Vous pourrez ainsi (re)découvrir des films sur les animaux tels que Un jour sur Terre ou Océans, vous attendrir avec Le Voyage I34I 6, rue Haroun-Tazieff à Magny-les-Hameaux LE PETIT QUENTIN - n 258 - NOVEMBRE 2010 O extraordinaire de Samy, retomber en enfance avec Toy Story 3, rire aux éclats avec L’Âge de glace 3 ou vous émerveiller avec Alice au pays des merveilles. Les plus grands ne manqueront pas la version longue d’Avatar et les plus téméraires se feront peur avec Piranah. Ceux qui ne ratent aucune sortie pourront aller voir Le Royaume de Ga’Hoole, nouvel opus fantastique de Zack Snyder (en salle depuis le 27 octobre). Des séances à petits prix Bref, vous l’aurez compris, il y en aura pour tous les goûts. Et ne vous privez pas, car les séances sont à tout petit prix : 6 € au tarif normal et 4 € au tarif réduit (enfant, étudiant, adhérent, demandeur d’emploi et retraité). Les lunettes pour les films en 3D (seul Un jour sur Terre est projeté en 2D) seront fournies à l’entrée. Des séances pour les scolaires sont également programmées en journée. À noter enfin, une conférence sur l’histoire du cinéma avec la Tél. : 01 30 23 44 28 Courriel : reservation@magny-les-hameaux www.estaminet78.fr 3D, 5 jours, 10 films t-VOEJOPWFNCSF³I Un jour sur Terre. t.BSEJOPWFNCSF³I conférence sur l’histoire du cinéma (gratuite). t.FSDSFEJOPWFNCSF³ILe Voyage extraordinaire de Samy ; à 14 h : L’Âge de glace 3 ; à 16 h : Le Royaume de Ga’Hoole ; à 18 h : Toy Story 3 ; à 20 h 30 : Alice au pays des merveilles. t+FVEJOPWFNCSF³IL’Âge de glace 3 ; à 20 h 30 : Océans. t7FOESFEJOPWFNCSF³I Alice au pays des merveilles ; à 20 h 30 : Piranah. t4BNFEJOPWFNCSF³ILe Voyage extraordinaire de Samy ; à 14 h : L’Âge de glace 3 ; à 16 h : Toy Story 3 ; à 18 h : Le Royaume de Ga’Hoole ; à 20 h 30 : Avatar. ■ Pour toutes vos insertions publicitaires Le mensuel des Saint-Quentinois 62 000 exemplaires distribués dans tous les foyers et lieux publics Tél. : 01 39 44 81 10 – Fax : 01 30 57 12 64 courriel : [email protected] NOUVELLE FACTURE D’EAU Plus de clarté pour mieux maîtriser votre consommation MIEUX COMPRENDRE SA FACTURE... La SEVESC s'engage auprès de ses clients pour une gestion durable de l'eau. La nouvelle facture traduit cet engagement. Plus claire et plus didactique, elle vous donne les informations pour mieux maîtriser votre consommation. Conçue en vous écoutant, votre nouvelle facture vous permet de mieux comprendre vos dépenses et d'ajuster votre budget. Les communes concernées par la nouvelle facture SEVESC sont : Montigny-le-Bretonneux, Trappes, Guyancourt et Voisins-le-Bretonneux. Nos futures coordonnées postales (à partir du 15 novembre) : SEVESC - 5/7, rue Pierre Lescot - BP 518 - 78005 Versailles Cedex. www.sevesc.fr agenda loisirs Contacts UBase de loisirs RD 912, rond-point Éric-Tabarly à Trappes – Tél. : 01 30 16 44 40 Entrée gratuite pour les piétons et les cyclistes, 3 € par voiture (gratuit pour les Saint-Quentinois avec une carte d’accès à se procurer en mairie ou à l’hôtel d’agglomération, justificatif de domicile + carte grise du véhicule) www.basedeloisirs78.fr UL’Estaminet Esplanade Gérard-Philipe quartier du Buisson Avenue de Chevincourt à Magny-les-Hameaux Tél. : 01 30 23 44 28 www.estaminet78.fr UMaison de l’environnement, des sciences et du développement durable 6, rue Haroun-Tazieff à Magny Tél. : 01 30 07 34 34 www.maisondelenvironnement. agglo-sqy.fr Ouverte du mardi au samedi de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h ULe Marina 26, place Étienne-Marcel à Montigny-le-Bretonneux Tél. : 01 30 57 54 97 UMusée de la ville Quai François-Truffaut, quartier Saint-Quentin à Montigny Tél. : 01 34 52 28 80 www.museedelaville.agglo-sqy.fr Ouvert de 14 h à 18 h du mercredi au samedi et le 1er dimanche de chaque mois © C. Lauté Café-débat « Le rêve éveillé nous aide-t-il à vivre ? » À débattre à 16 h 30, à la brasserie Le Marina à Montignyle-Bretonneux avec les membres de l’association le café-débat de Saint-Quentin-en-Yvelines. Le 20 novembre, nouveau thème de discussion, même heure, même lieu : « L’augmentation du temps de loisir modifie-t-elle la notion de travail ? » ■ Renseignements sur http:// quentinphilo.over-blog.com 9 ET 23 NOVEMBRE Insectes aux cours du soir Pour tout savoir sur ces petites bêtes à six pattes, rendez-vous à la Maison des insectes à l’Office pour les insectes et leur environnement (Opie), à Guyancourt, qui propose une série de cours du soir, le mardi de 20 h à 22 h. Cours gratuits réservés aux adhérents (adhésion : 15 €/an). ■ minuscules à travers la projection du film Microcosmos, le peuple de l’herbe. L’association Animanat proposera, le mercredi 10 novembre à 15 h, un goûter scientifique ouvert aux enfants, dès 7 ans. En soirée, la projection (19 h 30) sera suivie d’un débat. À noter également, le samedi 27 novembre à 15 h, la présentation du centre de ressources de la Maison de l’environnement qui, en trente minutes, présentera tous les documents (livres, films, revues, etc.) dont elle dispose. ■ Maison de l'environnement Renseignements et réservation au 01 30 07 34 34 www.parc-naturel-chevreuse.fr Salon de la reliure Véritable métier d’art, la reliure attire de plus en plus d’amateurs. Déjà conquis par cette activité ou simples curieux, ne manquez pas le salon de la reliure amateur qui se tiendra à la Ferme du Manet (61, av. du Manet, à Montigny-leBretonneux). Vous y trouverez des associations de reliure encadrées par des professionnels, des fournisseurs d’équipements, des éditeurs d’art et des libraires de livres anciens. Présentations et démonstrations rythmeront la journée. ■ Mardi 9 novembre : Mardi 23 novembre : réaliser une collection entomologique (une seconde séance sera programmée en décembre) Toutes les dates sur www.saint-quentinen-yvelines.fr/agenda I36I [email protected] De 10 h à 19 h – gratuit Renseignements au 06 13 41 50 39 ou www.reliure-montigny.fr 10 NOVEMBRE Microcosmos Plongez dans l’infiniment petit et découvrez l’univers des insectes et autres habitants LE PETIT QUENTIN - n 258 - NOVEMBRE 2010 O © DR auprès de Mathieu de Flores au 01 30 44 13 43 ou à Châteaufort – gratuit 01 30 52 09 09 ou sur 13 NOVEMBRE Réservation indispensable UOpie – Office pour les insectes et leur environnement Chemin rural n° 7 – domaine de la Minière à Guyancourt Tél. : 01 30 44 13 43 www.insectes.org Au Moulin d’Ors – 66, rue d’Ors Renseignements au histoire de l’entomologie ULe Scarabée 7 bis, avenue du GénéralLeclerc à La Verrière Tél. : 01 30 13 87 40 www.ville-laverriere.com construction, d’isolation, de rénovation ou d’économies d’énergie ? Cap sur le forum écohabitat organisé par le Parc naturel régional de la Haute-Vallée de Chevreuse, en partenariat avec l’Agence locale de maîtrise de l’énergie où vous attendent des architectes mandatés par le Parc pour vous conseiller gratuitement et faire une première analyse de vos projets. Sur place également : conférences, ateliers démonstrations, exposants et espace ludique pour les plus jeunes. ■ 13 ET 14 NOVEMBRE Forum écohabitat À la recherche d’idées, de conseils pour vos projets d’éco- 19 NOVEMBRE ISS projet spécial © ISS 6 ET 20 NOVEMBRE Pour tout savoir sur l’ISS – International Space Station –, station spatiale internationale placée en orbite terrestre occupée par un équipage qui se consacre à la recherche scientifique dans l’environnement spatial, l’association Radio-Club de Saint-Quentin-en-Yvelines organise une conférence. L’association présentera en outre le projet Ariss (Amateur radio on the international space station) qu’elle mène avec le lycée Descartes de Montignyle-Bretonneux, qui conduira la classe à communiquer avec la station spatiale. Un projet ambitieux puisqu’un seul échange de ce type, par semaine et dans loisirs le monde, est autorisé. Date du contact : fin 2011. ■ 26 NOVEMBRE À 21 h – au Radio-Club : L’association Magnitude 78 vous ouvre son planétarium pour vous faire partager sa passion du ciel. Avec elle, vous apprendrez à reconnaître les étoiles et à mieux comprendre les mécanismes qui régissent le monde planétaire. Séance gratuite ouverte à tout public. ■ 1 bis, avenue des Frênes à Montigny-le-Bretonneux Renseignement : [email protected] 20 NOVEMBRE Cultiver les économies L’association des Jardiniers de France vous propose un aprèsmidi débat autour du thème : « Comment réaliser des économies en cultivant son potager et en embellissant son jardin ? » Animé par Philippe Dreux, président de l’association, vous pourrez trouver de précieux conseils auprès de jardiniers passionnés. ■ Le beau babil de bébé Ciel, mes planètes ! L’Estaminet organise des ateliers favorisant l’éveil sensoriel et musical des tout petits. À 21 h – à la MJC Mérantaise, 6, rue Hodebourg à Magnyles-Hameaux – Inscription indispensable (nombre de places limité) au 06 87 86 55 82 ou [email protected] 4 DÉCEMBRE Visite exceptionnelle de l’Observatoire 14 h – au 8, rue des Graviers © J.J. Kraemer à Guyancourt Renseignements et inscriptions auprès de Hang Defaux © C. Lauté au 01 30 64 04 07 20 NOVEMBRE Cha-cha-cha pas à pas © DR Envie de découvrir l’une des danses cubaines les plus connues ? Rendez-vous au complexe sportif Europe à Élancourt (2, rue de Varsovie) où Christine Guery, danseuse de salon, vous apprendra au cours d’un stage les pas du cha-cha-cha. Ouvert à tout public, à partir de douze ans. ■ À l’OVSQ, Observatoire de Versailles – Saint-Quentin, des scientifiques conçoivent des scénarios virtuels pour anticiper l’évolution des climats. Des ballons sont envoyés pour explorer le pôle Nord, et des prototypes d’outils d’observation dans l’espace sont développés. Le Musée de la ville, à titre exceptionnel, vous invite à découvrir ce lieu à la pointe de la recherche dans les sciences de l’Univers, habituellement fermé au public. Implanté à Guyancourt sur l’ancienne Ferme de Troux, vous découvrirez son architecture contemporaine. ■ De 15 h à 17 h – rendez-vous Bruit de gorge, de bouche, de souffle, cri perçant ou guttural : les bébés s’émerveillent des sons qu’ils produisent et qui leur permettent de communiquer et d’appréhender le langage. L’Estaminet, à Magny-les-Hameaux, vous propose un atelier « initiation musicale aquatique » original où vous pourrez, avec vos tout-petits, jouer à produire des sons. Autour d’un cercle, chaque enfant aura son espace d’eau pour découvrir avec les mains et le souffle : les flûtes, les tambours, les clochettes et les sons aquatiques. Inutile de préciser qu’un change est vivement conseillé ! Ouverts aux enfants de 12 mois à 4 ans, les ateliers durent trente minutes et favorisent l’éveil sensoriel et musical de bébé. N’hésitez pas à réserver, les places sont limitées. Poursuivez l’aventure en allant voir le spectacle Échos, du Théâtre du Champ exquis (vendredi 3 et samedi 4 décembre), qui souhaite faire écho aux balbutiements de bébé en donnant à voir et à entendre les mots, et à les faire résonner dans toute leur musicalité. Dans ce spectacle, où vous pourrez venir avec vos enfants dès l’âge de six mois, les sons et les images se succéderont durant une demi-heure pour partager l’univers de bébé. ■ Ateliers « initiation musicale aquatique » De 12 mois à 4 ans – durée : trente minutes – gratuit sur réservation Vendredi 26 novembre : 9 h 30, 10 h 15 – 11 h et samedi 27 novembre : 10 h et 11 h Spectacle Échos De 15 h à 17 h – tarif : 20,50 € à l’OVSQ – 11, boulevard Inscriptions à l’accueil culture- Dès 6 mois – durée : trente minutes – tarif : 4 et 5 € d’Alembert à Guyancourt sport de l’hôtel de ville Vendredi 3 décembre : 9 h 15, 10 h 30, 14 h 30 Dès 12 ans – sur réservation au au 01 30 66 45 27 et samedi 4 décembre : 10 h, 11 h 15 Musée de la ville Renseignements et réservation au 01 30 23 44 28 ou par courriel : Renseignements au service culture au 01 30 66 50 26 [email protected] – www.estaminet78.fr Élisabeth Charle LE PETIT QUENTIN - n 258 - NOVEMBRE 2010 O I 37 I agenda sport SQY tour UASMB handball Tél. : 06 08 47 37 23 (Yann Brillouet) http://handball.montigny78. free.fr UCTT Élancourt (tennis de table) Tél. : 06 11 37 05 73 (Franck Saulnier) www.club-tennis-tableelancourt.com UCVSQ (voile) Tél. : 01 30 58 91 74 www.asso.ffv.fr/cvsq UESC Trappes Saint-Quentin-en-Yvelines (basket-ball) www.sportimum.net/esct-sqy UES Guyancourt SaintQuentin-en-Yvelines http://esg-football.com. pagesperso-orange.fr UShocks d’Élancourt (roller-hockey) www.shocks-elancourt.com USQY Rugby www.sqyrugby.fr Toutes les dates sur www.saint-quentinen-yvelines.fr/agenda © C. Lauté UBadminton club de Montigny-le-Bretonneux Tél. : 06 75 02 95 96 (Julien Cordiez) http://bcmb.free.fr Après un début de championnat difficile (une défaite à l’extérieur et un match nul à domicile), les joueuses ignymontaines ont relevé la tête en s’imposant 21 à 18 sur le terrain de l’Union sportive de Vaires entretien et compétition (USVEC). Ragaillardie par cette victoire, l’ASMB handball peut désormais regarder vers le haut du tableau. À condition de faire le plein de points à domicile. ■ Gymnase Pierre-de-Coubertin à Montigny-le-Bretonneux 20 h 45 – entrée gratuite 7 NOVEMBRE RUGBY SQY Rugby (PH) / Rugby Aulnay Club VOILE Régates au fil de l’eau La 8e Coupe nationale des clubs de voile d’entreprise s’est tenue les 25 et 26 septembre à la base de loisirs. Les régates, d’une durée de quinze minutes, se sont déroulées par équipe de deux bateaux en dériveur solitaire, catamaran et planche à voile. Dans la catégorie dériveurs, Caroline et Pierre-Jean Gallo, du Club voile SaintQuentin (CVSQ), ont fini à la troisième place (sur cinq). En planche à voile, le duo saint-quentinois formé par Maryse Metivier et Thierry Seeboldt termine quatrième (sur sept). Dans la catégorie catamarans, enfin, le CVSQ n’avait engagé aucun concurrent. Le 7 novembre, le club saint-quentinois organise une régate de ligue planche à voile, le 14 novembre, une régate de ligue Laser (dériveur monotype). Les deux épreuves se tiendront sur l’étang de la base de loisirs. ■ LE PETIT QUENTIN - n 258 - NOVEMBRE 2010 O Montigny-le-Bretonneux (N3) / HBC Corbie Montigny-le-Bretonneux / AC Soissons http://puzzlebmx.skyrock.com © C. Lauté UASMB football Tél. : 01 30 64 45 15 www.asmbfootball.com Après Mont ignyle-Bretonneux le 27 juin et Voisinsle-Bretonneux le 11 septembre, la dernière étape du SQY Tour s’est déroulée le 25 septembre à Magny-les-Hameaux. L’événement, organisé par l’association Puzzle BMX, a attiré ce jour-là un grand nombre d’amateurs de « 270 », « 360 drop » et autres « bunny 360 », figures plus spectaculaires les unes que les autres. Au programme, démonstration, initiation et… quelques belles cabrioles ! Fondée par un groupe d’amis en 2005, Puzzle BMX cherche aujourd’hui à faire entendre sa voix. « L’objectif du SQY tour, c’est avant tout de présenter ce sport en plein développement », explique Samuel Tran Thanh, président de l’association. « Nous bénéficions d’un soutien financier de la communauté d’agglomération en tant qu’association à visée intercommunale, il nous reste maintenant à trouver des éducateurs pour encadrer les amateurs. » Adapté à tous les âges, le BMX nécessite un investissement de base important (environ 350 €), mais sa pratique, basée sur une certaine prise de risque, séduit de plus en plus de jeunes. Sensations garanties, mais attention aux chutes ! ■ © C. Lauté Contacts I38I 6 ET 20 NOVEMBRE HANDBALL FÉMININ BMX Les joueurs saint-quentinois ont mal débuté ce début de championnat territorial avec une défaite sur leur terrain face à l’équipe de l’OL Groslay Enghien Montmorency. Avant d’enchaîner trois matchs consécutifs à l’extérieur, le SQY rugby doit se rassurer devant son public. ■ Stade du Bout-des-Clos à Maurepas 15 h – entrée gratuite 13 ET 27 NOVEMBRE BASKET-BALL ESC Trappes – SaintQuentin-en-Yvelines sport Gymnase Paul-Mahier à Trappes 20 h – 5 € (3 €) 14 NOVEMBRE FOOTBALL ES Guyancourt – SaintQuentin-en-Yvelines (PH) / Osny FC Les joueurs saint-quentinois ont vécu un début de championnat délicat avec trois défaites consécutives lors des trois premiers matchs, avant de réagir face à Saint-Cloud (victoire 1 but à 0). Pour poursuivre leur remontée au classement, d’autres victoires sont impératives. Attention cependant aux Onyssois, qui, eux, n’ont pas connu de retard à l’allumage. ■ Stade Maurice-Baquet à Guyancourt 15 h – entrée gratuite © C. Lauté À l’approche de la fin de la phase aller, l’ESCT-SQY poursuit toujours comme objectif la montée en nationale 1. Un objectif réaliste, d’autant que l’équipe entraînée par Jean-Paul Rebatet a effectué un excellent départ dans ce championnat de Nationale 2. ■ Gymnase Chastanier à Élancourt 19 h 30 – entrée gratuite 20 ET 30 NOVEMBRE TENNIS DE TABLE CTT Élancourt (N2 masculine) / Cugnaux JS Villeneuve CTT Élancourt (Pro B féminine) / Beauchamp Lors du tournoi qui s’est tenu à Élancourt les 11 et 12 septembre, la « régionale de l’étape » Yanan Wang s’est illustrée par une belle victoire dans l’un des onze tableaux de la compétition. En championnat, départ quasi parfait pour les pongistes masculins du CTTE avec deux victoires consécutives et sans appel face à Mer, à domicile, puis à Thorigne. En Pro B, les filles ont elles aussi bien débuté leur saison en ramenant deux points de leur déplacement à Bordeaux. L’équipe sera exempte du quatrième tour qui se tiendra le 2 novembre. Rendez-vous le 30 novembre contre Beauchamp. ■ COURSE D’ORIENTATION Carton plein pour GO78 Le club de course d’orientation Guyancourt orientation 78 (GO78) a vécu dix jours intenses lors des championnats de France qui se sont déroulés, du 21 au 30 août, à Vieux-Boucau-les-Bains (Landes) et Saint-Pée-sur-Nivelle (Pyrénées-Atlantiques). Le club saintquentinois a remporté pas moins de dix médailles, dont trois d’or (Quentin Rauturier en solo ; Quentin Rauturier et Aymeric Roger par deux fois en relais), deux d’argent (Lauriane Beauvisage en solo ; Lucile Clouard et Lauriane Beauvisage en relais) et cinq de bronze (Lauriane Beauvisage et Benoît Rauturier en solo ; Bernard Jouve et Franck Guerin, Quentin Rauturier et Aymeric Roger, Camille Clouard et Camille Rauturier en relais). Si l’an dernier, pour ses dix ans d’existence, GO 78 n’avait pas particulièrement brillé lors des mêmes championnats, le club guyancourtois – le plus important en France avec 140 licenciés – s’est offert une belle revanche. Ces excellentes performances s’ajoutent à celles obtenues en début de saison avec la qualification de deux coureurs pour les championnats d’Europe, épreuve qui se tiendra en août 2011 en Savoie, à Chambéry et Aix-les-Bains. ■ www.go78.org © C. Lauté cette poule 15 du championnat de Nationale 3. Avec à la clef, peutêtre, une qualification pour les phases finales. À noter que le samedi matin, de 9 h à 10 h, les enfants âgés de 6 à 13 ans peuvent s’initier gratuitement à la pratique du roller hockey. ■ © C. Lauté (N2) / Poligny Jura Basket Comté ESC Trappes – Saint-Quentin-en-Yvelines / Étoile Sportive Prissé Mâcon Laurianne Beauvisage entre Maxime et Quentin Rauturier (à droite). série) / RC Montesson ASMB Rugby / Puteaux Les rugbymen ignymontains ont entamé leur saison par une précieuse victoire à l’extérieur, sur le terrain de Puteaux. De bon augure pour la suite. On attend confirmation lors des deux rencontres suivantes qui se tiendront « à la maison ». ■ Stade Roger-Couderc à Montigny 15 h – entrée gratuite Palais des sports d’Élancourt 20 NOVEMBRE ROLLER HOCKEY Shocks d’Élancourt (N3) / Franqueville Les hockeyeurs élancourtois tenteront de faire bonne figure dans 17 h – entrée gratuite 27 NOVEMBRE BADMINTON 21 ET 28 NOVEMBRE RUGBY Badminton club de Montigny (N3) / Hainneville ASMB Rugby (Première Après un départ tonitruant et (salle de tennis de table, en bas) une écrasante victoire 8 à 0 face à Caen, le BCMB a donné du fil à retordre au club de Luneray, considéré comme le favori de la poule, et obtenu le partage des points (4 à 4). Pour leur quatrième match de la saison, le troisième à domicile, les joueuses et joueurs ignymontains partent favoris face à l’équipe normande d’Hainneville. Par ailleurs, le BCMB organise les 20 et 21 novembre la seconde édition de son tournoi SQY’BAD. ■ Gymnase Jean-Maréchal à Montigny 16 h – entrée gratuite Nicolas Bénard LE PETIT QUENTIN - n 258 - NOVEMBRE 2010 O I39I © C. Lauté sport L’arrivée de Jérôme Sérusier (arrière-plan) n’est pas étrangère aux excellents résultats du club… SQUASH Dans le court des grands Pour la première fois de son histoire, le Montigny squash club engage une équipe en première division. Une belle récompense pour un club qui, depuis vingt-six ans, mise autant sur l’esprit d’équipe que sur la convivialité et atteint le plus haut niveau. C ela faisait vingt-six ans que le faire preuve de solidarité et de courage, club attendait cela. Depuis sa mais aussi d’un certain esprit de conquête. création, le 20 novembre 1984, Pas question pour autant de sacrifier l’esjamais le Montigny squash club (MSC) prit du club sur l’autel de ses ambitions. n’avait réussi à atteindre le plus haut Même si le MSC ne peut rivaliser avec les niveau de la ligue de squash d’Ile-de- grands clubs franciliens, il compte sur France. C’est chose faite désormais, grâce l’ambiance qui règne en son sein pour à une saison 2009-2010 exceptionnelle, défendre crânement sa chance. « Notre conclue par la montée en D1. « Nous force principale, c’est la cohésion entre les avons passé dix ans en D2, joueurs, explique Laurent nous commencions à trou« Notre force principale, Cavaglieri. Notre club est ver le temps long ! », sourit réputé pour sa conviviac’est la cohésion Laurent Cavaglieri, prélité, ce qui nous permet de entre les joueurs. » sident du club depuis compenser certains hanLaurent Cavaglieri. dicaps. » Et de conserver 2008. « Ces dernières années, notre motivation quelques motifs d’espoir avait un peu décliné, mais l’arrivée de Jérôme pour une saison qui s’annonce difficile. Sérusier [lire l’encadré] nous a donné l’envie Le MSC ne se résume cependant pas de nous dépasser. » Inscrit dans une poule à cette équipe inscrite en D1. Le club de dix équipes, le MSC aura cette saison compte aujourd’hui quarante-cinq comme objectif le maintien. licenciés, ce qui lui permet d’engager trois autres équipes masculines (une en Se maintenir au premier plan D4, deux en D3) et une équipe féminine « Les deux derniers de la poule descendent en (en D2) dans diverses compétitions. Tous D2, le 8e jouera un match de barrage. À nous participent régulièrement, en plus des d’être dans le bon wagon », précise Laurent. rencontres officielles de championnat, Pour se maintenir au premier plan, les six à des tournois permettant de gagner joueurs de l’équipe phare du MSC devront quelques places au classement. Le club a I4 0I LE PETIT QUENTIN - n 258 - NOVEMBRE 2010 O d’ailleurs organisé son premier tournoi officiel au mois d’avril dernier, un autre a eu lieu les 30 et 31 octobre. Des événements qui contribuent à l’exposition et au développement du MSC. ■ Nicolas Bénard Montigny squash club 24, place Marcel-Guillon à Montigny Tél. : 01 30 44 27 86 – www.idfsquash.fr L’atout majeur Pour assurer son maintien, le Montigny squash club (MSC) compte sur Jérôme Sérusier, 34 ans, classé actuellement 25e au rang national et qui a largement contribué à la montée en D1. « C’est vrai, c’est un peu grâce à moi, reconnaît Jérôme. Il y a une vraie cohésion au sein de l’équipe, et je ne me vois pas quitter le MSC, même pour rejoindre un club plus prestigieux. » Ce ne sont pourtant pas les sollicitations qui manquent, mais l’ambiance qui règne au MSC a incité le joueur à poursuivre sa route du côté de Montigny-le-Bretonneux. Avec l’ambition personnelle de rester dans les trente meilleurs joueurs français. ■ société SEMAINE DU HANDICAP Présentée en ouverture de la 7e édition de la Semaine du handicap de Montigny-leBretonneux, la pièce Zéro positif a abordé la question du sida en bousculant les tabous. Zéro positif marque des points Z éro positif est une pièce écrite par José Cachin, un texte fort qui aborde le thème du sida pour mieux pointer du doigt le mensonge, l’intolérance, l’homophobie… une sorte de vaudeville violent et drôle, où rire et gravité s’enchaînent. Présentée le 10 octobre, salle JacquesBrel à Montigny-le-Bretonneux, ce spectacle est l’aboutissement d’une aventure singulière. Tout a commencé par une rencontre entre José Cachin, directeur de l’école Paul-Fort, et Régis Harel, parent d’élève connu comme champion de tennis handisport. En mars 2008, tous deux sont élus conseillers municipaux, heureux hasard rapprochant ces citoyens qui siègent aussi au conseil d’administration du centre communal d’action sociale (CCAS), organisateur de la Semaine du handicap. « Comme on s’entendait bien, on a décidé de participer ensemble à cette opération de sensibilisation, mais à notre façon : en montant Art, une pièce de Yasmina Reza », indique José. Homme de tous les défis, Régis Harel accepte, tout comme Thierry Boulaigre, commercial et parent d’élève enrôlé pour jouer le troisième larron de cette histoire d’amitié masculine tournant au règlement de compte. Dès les premières répétitions du spectacle, alors qu’ils s’étaient engagés vis-à-vis de la ville, on apprend que l’auteure refuse que sa pièce soit jouée. « Comme c’était dans un contexte caritatif, que l’intégralité de la recette était reversée au CCAS, nous n’avions même pas envisagé cette hypothèse », confie José. Déçu, il prend la plume et crée, en © C. Lauté Une histoire d’amitié Régis Harel et Thierry Boulaigre, lors d’une répétition à la salle polyvalente de l’école Paul-Fort, à Montigny. trois semaines, Premier amour… dernière volonté. « Une pièce écrite en pensant à Régis et à Thierry, des personnages sur mesure dans la peau desquels ils se sont glissés avec aisance », constate l’auteur, metteur en scène et comédien. Les trois compères travaillent dur et remportent un tel succès en octobre 2009 que la municipalité leur ouvre une seconde fois les portes de la salle Jacques-Brel, deux mois plus tard. Même récompense, salle comble et public conquis, debout pour les acclamer. Clins d’œil ignymontains « Un vrai bonheur, mais le plus beau cadeau a été que les spectateurs ne s’aperçoivent pas que Régis était en fauteuil », souligne José, qui avait ponctué son texte de savoureux clins d’œil ignymontains. Tout naturellement, les regards se sont tournés vers le tandem lorsqu’il a été question de la Semaine du handicap 2010. C’est ainsi que le 10 octobre dernier, les trois comédiens, rejoints par Julie Harel (fille de Régis, étudiante en biologie et ex-élève de l’école de théâtre de Montigny) sont remontés sur les planches pour interpréter Zéro positif. « Que des rôles de composition sur terrain glissant », ironise Régis, heureux d’avoir une nouvelle fois dépassé ses limites. Les meilleures choses ayant une fin, la troupe sans nom passera le relais au nouveau théâtre l’an prochain, mais vient d’être contactée par un lycée de Saint-Quentin-en-Yvelines intéressé par une représentation de Zéro positif dans le cadre d’une action de prévention contre le sida. ■ Dominique Ciarlo José Cachin – Tél. : 06 77 45 18 81 LE PETIT QUENTIN - n 258 - NOVEMBRE 2010 O I 41 I en bref société Guyancourt, le 19 novembre. « Comment donner confiance à son enfant ? » Rencontredébat, intervenante Gisèle George, pédopsychiatre. Vendredi 19 novembre à 20 h 30 – maison de quartier ThéodoreMonod – gratuit, inscription conseillée auprès de l’École des parents au 01 30 48 33 90. Magny-les-Hameaux, le 26 novembre. « Les nouvelles familles ». Familles recomposées, monoparentales, parents célibataires, divorcés… Mais qu’en est-il de la place de l’enfant ? Comment s’établissent les relations familiales ? Atelier débat, intervenante Anne Bacus, psychologue et psychothérapeute. Vendredi 26 novembre à partir de 20 h 30 – L’Estaminet café – gratuit, inscription conseillée au 01 30 52 22 00. ■ Messages personnels PRÉVENTION Lutte contre le sida L ’Institut de promotion de la santé (IPS) et ses partenaires (1) se mobilisent, pour la 5e année consécutive, autour de la Journée mondiale de lutte contre le sida, le 1er décembre, pour sensibiliser les jeunes à ce fléau qu’ils ont tendance à sous-estimer. Un travail de terrain décliné sur de nombreux supports de communication (affichage dans les Abribus, affichettes, tracts…) et ponctué de plusieurs temps forts (soirée débat, journée dépistage…). « L’objectif est de faire réfléchir le plus grand nombre de jeunes possible aux comportements sexuels à risques, de les inciter au dépistage des infections sexuellement transmissibles et de les alerter afin qu’ils cessent de croire qu’il existe un vaccin contre le sida et que la prise de médicaments guérit », note Catherine Chevallier, chargée de mission santé publique à l’IPS. Associés à la création de l’affiche, les élus du conseil des jeunes de Trappes ont planché durant deux sessions (sensibilisation au thème avec Aides 78, choix de l’accroche et du visuel avec l’agence de communication Pragma, puis séance critique autour du rendu de la maquette), afin de transmettre un message qui sera à découvrir le 9 décembre à 20 h au centre social Geneviève-de-Gaulle-Anthonioz, à Élancourt (place du Général-de-Gaulle). Une campagne qui passe aussi par une journée de dépistage (anonyme et gratuit) organisée à l’IPS le mercredi 1er décembre, la distribution de 5 000 préservatifs dans les bars et structures accueillant des jeunes, et une soirée-débat sur leur sexualité et leur vie amoureuse en direction des parents, le 9 décembre à Élancourt – précisions dans le prochain Petit Quentin. ■ (1) Aides 78, HF prévention, le Centre de dépistage anonyme et gratuit (CDAG), le service jeunesse de Trappes, le centre d’investigations préventives et cliniques (IPC)... IPS – 3, place de la Mairie à Trappes – Tél. : 01 30 16 17 80 www.saint-quentin-en-yvelines.fr/ips – www.agence-pragma.fr Le docteur Anne Scholler, médecin généraliste à Montigny-le-Bretonneux, a dû interrompre brutalement ses consultations pour des raisons de santé. Touchée par les nombreux témoignages de sympathie et de soutien transmis par les SaintQuentinois qu’elle suit, pour certains depuis treize ans, Anne communique ci-dessous ses coordonnées personnelles où elle attend, avec impatience, de leurs nouvelles. ■ Lisbonne - 78990 Élancourt LE PETIT QUENTIN - n 258 - NOVEMBRE 2010 O Dynamique nouvelle et changement de nom pour l’association Chantiers emplois Eserpy, devenue Actyv en septembre dernier. Spécialisée dans l’insertion par l’activité économique, cette structure, de sept salariés et quarante bénévoles, facilite l’accompagnement des personnes en difficulté vers un emploi durable en leur proposant un parcours d’intégration : suivi individualisé, formations adaptées et missions ponctuelles pour une intégration progressive au marché du travail. Inscrite dans une démarche de qualité (certification Cèdre), Actyv souhaite désormais étendre le fichier de ses clients aux acteurs économiques. Un numéro à noter sur vos tablettes que vous soyez particulier (ménage, repassage, jardinage, manutention…) ou chef d’entreprise confronté à une absence ou à un surcroît occasionnel de travail. Neuf CDD de plus de six mois, deux CDI et deux contrats d’accès à l’emploi ont été signés en 2009. ■ Actyv Tél. : 01 34 82 62 69 www.chantiers-emploiseserpy.fr © S. Blondeau Anne Scholler – 1, rue de I42I Plus Actyv que jamais © Phovoir © Phovoir Parentalité, les rendez-vous Dominique Ciarlo société RÉINSERTION L’Équinoxe, le plus grand centre d’hébergement et de réinsertion sociale du département installé à Saint-Quentin-en-Yvelines, vient de fêter son premier anniversaire. L’Équinoxe place l’humain au cœur du dispositif A u début, nous ne savions pas quelles populations nous allions accueillir, nous nous sommes adaptés aux problématiques et aux besoins, ce qui nous a conduits à connaître les nombreux partenaires sociaux du territoire, avec lesquels nous travaillons désormais main dans la main », déclare Hélène Colombié, directrice du centre d’hébergement et de réinsertion sociale (CHRS) l’Équinoxe, installé à Montigny-le-Bretonneux il y a tout juste un an. Un toit, une autonomie Cette structure divisée en deux pôles – accueil d’urgence dédié aux femmes et insertion – héberge et accompagne des personnes seules et des familles aux profils différents qui connaissent de graves difficultés (économiques, familiales, de logement, de santé, d’accès au droit, d’insertion…). Si l’objectif est de leur offrir un toit, il est également de les guider vers une autonomie personnelle et sociale. Conflit familial, surendettement, addiction, perte d’emploi, prison… Les écueils qui expliquent leur présence sont aussi divers que les compétences des spécialistes qui leur permettent de reprendre confiance et d’envisager un nouveau parcours de vie. Pluridisciplinaire, l’équipe compte une quarantaine de professionnels : éducateurs spécialisés, assistantes sociales, psychologues, animateurs socioculturels, conseillères en économie sociale et familiale, maîtresses de maison, agents d’accueil de jour et de nuit – le CHRS est ouvert toute l’année 24 heures sur 24. Il y a aussi des ouvriers, chargés de la maintenance de cette « vraie maison » dans laquelle on se sent bien : peintures pimpantes, ameublement design © J.J. Kraemer « Moment de détente dans la salle de convivialité avec des membres de l’équipe. et confort rassurant. « Il est essentiel que les personnes qui viennent ici pour se poser et tenter de résoudre leurs difficultés évoluent dans un environnement agréable. » Chacun signe, dès son arrivée, un contrat de séjour avec deux référents sociaux avec lesquels il dresse un état des lieux de sa situation, fixe des objectifs et des échéances, dessinant ainsi les contours d’un projet individualisé. Qu’il s’agisse des femmes du service accueil d’urgence dirigées vers le CHRS par la plateforme d’orientation des personnes sans hébergement (le 115) ou des individus et familles du service insertion adressés par les services sociaux, l’humain est au cœur du dispositif. ment public local, est financé par l’État dans le cadre du plan de cohésion sociale. Seul établissement public de ce type dans le département, l’Équinoxe est le plus important des dix-huit CHRS des Yvelines, avec une capacité de quinze places pour l’accueil d’urgence (cent vingt-huit femmes seules en situation de détresse hébergées en un an) et de quatre-vingt-quinze places en insertion (individuel et familles, sur site et en appartements meublés extérieurs, cinquante-cinq adultes et cinquante-six enfants accueillis en un an). Des chiffres qui parlent d’eux-mêmes. ■ Dominique Ciarlo L’Équinoxe Établissement public local 1, avenue Nicolas-About Né de la volonté des élus de la communauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines, l’Équinoxe, établisse- à Montigny-le-Bretonneux Tél. : 01 30 48 40 00 www.chrs-equinoxe.fr (site en construction) LE PETIT QUENTIN - n 258 - NOVEMBRE 2010 O I43I en bref société 4e Forum emploi handicap © C. Lauté l’université de Versailles – Saint-Quentin-en-Yvelines et la communauté d’agglomération, cette 4 e édition a pour partenaires l’Association pour l’insertion sociale et professionnelle, l’académie de Versailles, l’Association nationale des DRH, les Maisons d é p a r te me nt a le s des personnes handicapées, le Plan local pour l’insertion et l’emploi, Cap emploi et Pôle emploi. Cet événement est financièrement soutenu par la Société générale, le conseil général des Yvelines, la Banque populaire et de la Maison de l’emploi et de la formation de Saint-Quentin-en-Yvelines. ■ C e quatrième forum emploi handicap est destiné à rapprocher de nouveau des personnes handicapées à la recherche d’un emploi – notamment les jeunes et les étudiants – et une trentaine d’entreprises et de collectivités territoriales ayant des postes à pourvoir réservés à des personnes handicapées. Plus de quatre cents participants sont attendus. Ils pourront, à cette occasion, présenter leur curriculum vitæ et passer des entretiens. Un pôle ressource consacré à l’information et aux conseils sera à la disposition du public. Organisée par la Sodexo, le club Face, Le 19 novembre de 10 h à 16 h UVSQ – 47, bd Vauban à Guyancourt (hall d’accueil) Renseignements auprès de Xavier Melcus (responsable du service Emploi insertion de la communauté d’agglomération) Tél. : 01 30 13 40 65 TÉMOIGNAGES Voix de l’immigration L a Fédération des associations de solidarité de Saint-Quentin-en-Yvelines (FAS-SQY) organise une soirée Cinéma solidaire intitulée « Voix de l’immigration ». Au programme de cette rencontre proposée dans le cadre du mois de l’économie solidaire et sociale, la projection de Voisines, documentaire de Manuela Frésil qui exprime, sans jamais la manipuler, la parole de femmes africaines vivant en France. Des éclats de vie filmés sans voyeurisme ni complaisance, révélateurs de difficultés accentuées par la condition d’immigré. En quelques portraits sensibles, tout est dit, ou presque. L’espoir infini à l’arrivée, puis les problèmes de logement, de formation, d’emploi, d’éducation, de maladie, de papiers… Une approche complétée par les témoignages de bénévoles associatifs et d’élus luttant pour le droit à la dignité. Après le film, I44I LE PETIT QUENTIN - n 258 - NOVEMBRE 2010 O un débat public sera organisé en présence de Stéphane Hessel (diplomate, ambassadeur, ancien résistant, membre du Collège médiateurs pour les sans-papiers de l’église Saint-Bernard…) et d’associations. Une occasion aussi enrichissante qu’unique d’éprouver les sentiments et les difficultés rencontrées par les personnes d’origine étrangère souhaitant s’intégrer à la société française. ■ Bien vu Gracieusement accueillie par la ville d’Élancourt dans son centre social, l’association Valentin-Haüy, spécialisée dans le conseil et l’accompagnement des personnes déficientes visuelles et de leur famille, y tient désormais une permanence chaque deuxième mardi du mois de 13 h 30 à 16 h 30. Conseil, orientation dans les démarches, aide pratique… avec pour volonté de lutter ensemble pour la reconnaissance des droits, la participation à la vie sociale et professionnelle, le développement de l’autonomie et l’information des personnes déficientes visuelles. ■ Centre social 4, allée Guy-Boniface à Élancourt Tél. : 01 30 13 10 15 Enchères solidaires Le groupe local Saint-Quentin-est de l’association SNL Yvelines (Solidarités nouvelles pour le logement) organisera sa deuxième vente aux enchères le dimanche 5 décembre. Le bénéfice de cette vente participera au financement de trois logements que l’association est sur le point d’acquérir dans le quartier des Prés, à Montigny, pour y loger trois familles dont la situation est momentanément précaire. Les personnes qui souhaitent soutenir cette action sont invitées à offrir des objets décoratifs et des cadeaux de qualité, qui seront mis aux enchères lors de cette vente solidaire. ■ © C. Lauté INSERTION Dimanche 5 décembre de 15 h 30 à 19 h Hôtel d’agglomération Vendredi 3 décembre à 20 h 30 (entrée gratuite 2, avenue des IV-Pavés-du-Roy dans la limite des places disponibles) à Montigny-le-Bretonneux Maison de quartier Théodore-Monod 11, place Pierre-Bérégovoy à Guyancourt SNL (renseignements et dons) Mireille Frésil – Tél. : 01 30 64 68 71 FAS-SQY Tél. : 01 30 64 49 35 (Marc Hanotte) Courriel : [email protected] et 06 03 52 68 48 – Marie-Lise Spire Tél. : 01 30 43 79 28 Dominique Ciarlo mémoire vive ÉCOLES & ARCHITECTURE, QUELLE HISTOIRE…(1) Pistons, cylindres & Arc-en-ciel L’architecture illustre les préoccupations de la société où elle se construit. Les écoles saint-quentinoises témoignent de cette évolution que nous vous invitons à découvrir dans notre nouvelle série. Premier rendez-vous à Élancourt, dans les années 1970. D © D. Huchon / Musée de la ville es modules aux formes arrondies, une entrée rectangulaire comme un sas de navette spatiale, de grandes baies vitrées donnant sur un jardin récréatif… L’école maternelle Arc-en-ciel est à l’image du quartier des Quatre-Arbres, à Élancourt, où elle a vu le jour en 1975 : révolutionnaire et audacieuse. Symbolisant une époque pionnière où l’expérimentation guidait les bâtisseurs de la ville nouvelle, la place de l’enfant a joué un rôle fondamental dans son aménagement. Épanouissement et apprentissage Depuis la fin de la seconde guerre mondiale et dans la mouvance de Mai-68, l’idée d’une école ouverte sur le monde a fait son chemin. À Saint-Quentin-enYvelines, portée par des élus souvent issus des mouvements d’éducation populaire (Francas, Ligue de l’enseignement…), elle a essaimé de façon très concrète et les écoles qui sortent de terre ces années-là reflètent les nouveaux projets pédagogiques où l’épanouissement de l’enfant compte autant que l’apprentissage. Dans ce contexte, l’architecture traduit dans la forme et dans l’espace ce changement. Une ville qui se construit autour de l’enfant suppose en premier lieu la recherche d’une proximité entre l’école et le domicile. L’école Arc-en-ciel offre en cela un parfait exemple d’architecture intégrée au lieu de vie. Élevée au cœur de la résidence du Pré-Yvelines, elle s’harmonise avec l’architecture innovante de ses maisons individuelles. Des toits plats, des fenêtres en losanges, des formes arrondies : ces maisons rebaptisées « Pistons et cylindres » détonnaient dans le paysage du début des années 1970. En déclinant cette géométrie pour l’école, les architectes Philippe et Martine Deslandes permettaient aux enfants de retrouver une ambiance familiale au cours des heures de classe. Des volumes modulables À l’intérieur, l’architecture applique le concept clef de décloisonnement, maître mot du nouveau modèle d’enseignement. L’ensemble est constitué de salles rondes donnant sur un grand hall central. Polyvalent, ce dernier sert de réfectoire, d’espace de jeux ou de création selon les heures. Les murs revêtus d’enduit clair permettent aux enfants de décorer euxmêmes leur lieu de vie en donnant libre cours à leur imagination, reconnaissant par là le rôle majeur de l’éducation artistique. Chaque pièce est pourvue de portes coulissantes, qui permettent de varier le volume en fonction des usages : une marque de fabrique de Philippe et Martine Deslandes déjà expérimentée dans le quartier des 7-Mares, à Élancourt. À travers ces espaces modulables se lit la pédagogie novatrice de l’époque, tout entière au service des enfants et adaptée à leur rythme. L’école Arc-en-ciel avait d’ailleurs expérimenté les premiers mobiliers destinés aux jeunes enfants : petites toilettes, lavabos et jeux d’extérieur. Transformée en crèche en 2006, l’architecture de cette école marque un tournant : « Elle est à la fois remarquable et invisible dans la mesure où elle s’efface devant la vie scolaire », commente Julie Guiyot-Corteville conservatrice du Musée de la ville.■ Élisabeth Charle De nombreuses visites, animations et informations sur l’histoire de Saint-Quentin-enYvelines sont disponibles au Musée de la ville et sur www.museedelaville.agglo-sqy.fr LE PETIT QUENTIN - n 258 - NOVEMBRE 2010 O I45I Tribune libre Chaque mois, Le Petit Quentin donne la parole aux groupes politiques constitués au sein de la communauté d’agglomération : Divers droite, Parti communiste et apparentés, Parti socialiste et apparentés. Divers droite N ous sommes dans une période de changement qu’il faut conduire équitablement en tenant compte des impératifs de toutes les parties : Casqy et des 7 communes. La réforme de la taxe professionnelle (TP) permet à la Casqy de conserver ses ressources au même niveau. La TP est remplacée : – par une dotation pérenne de l’État qui représente 35 % de la TP actuelle ; – par une réversion de la valeur ajoutée des entreprises du territoire dont le dynamisme en fera l’évolution ; – par la taxe habitation (TH) départementale qui deviendra donc la TH Casqy. La Casqy doit arrêter d’effrayer notre population : c’est un transfert et non un nouvel impôt pour les habitants des 7 communes. Certains ajustements au mécanisme de calcul ont été revus par l’État pour éviter que l’application stricte de ce transfert n’engendre des prélèvements plus élevés ; nous sommes intervenus auprès du ministère des Finances et nous avons été entendus. Le rapport de la chambre régionale des comptes impose la mutation définitive de notre ex-ville nouvelle en une communauté d’agglomération de droit commun ; la première conséquence de cette évolution est que la Casqy ne peut plus construire d’équipements communaux, elle peut au mieux participer à leur financement par fonds de concours à hauteur maximum de 50 % du montant de l’investissement à effectuer. Ce qui lui permet d’économiser au moins 50 % du montant de l’investissement qu’elle consacrait aux communes. Nous discutons depuis des mois sur ce transfert de flux financiers et nous avons du mal à nous faire entendre. La Casqy voit en ce point l’opportunité de pouvoir diminuer sa dette et d’améliorer ses capacités d’investissement dans ses domaines de compétences. Les communes ne peuvent accepter cette position : elles vont avoir à assurer la réhabilitation de leurs équipements et/ou la construction de nouveaux équipements communaux jusqu’à présent réalisés par la Casqy et donc entendent qu’elle leur transfère sous forme de dotation, les montants nécessaires à cette nouvelle responsabilité. La Casqy se targue d’esprit démocratique, de solidarité et de dialogue. Il est temps pour elle de mettre ses atouts en œuvre, en stoppant le dialogue de sourds, et de conduire des réunions constructives pour qu’enfin des solutions adéquates soient apportées. ■ Parti communiste et apparentés L ors de la séance du 14 octobre du conseil communautaire ont été présentées des hypothèses de travail pour construire le budget 2010. Toutes partent du postulat que la part des ressources de la Casqy affectée aux dotations de fonctionnement aux communes, aujourd’hui autour de 20 %, doit baisser. Seules seraient à débattre l’amplitude de cette réduction et sa répartition entre les sept communes. Pourtant, Saint-Quentin-en-Yvelines est aujourd’hui bien mieux équipée. Et la Casqy ne peut légalement plus contribuer au financement des équipements communaux que dans la limite maximale de 50 % sur critères. Cela dégage des marges de manœuvre, quand bien même la politique gouvernementale va peser sur les établissements publics de coopération intercommunale, qui ne sont d’ailleurs pas l’échelon le plus pénalisé par la réforme. Les communes, elles, sont en première ligne face aux conséquences de la crise et des choix de l’État sur les populations particulièrement les plus démunies et doivent maintenant, même en quartier neuf, assumer des dépenses auparavant prises en charge par la Casqy. Si des économies sont à étudier du côté des dépenses de cette dernière, ne doivent-elles pas d’abord porter sur des projets et dispositifs qui ne sont pas directement utiles aux populations ou qui ne répondent pas à une visée globale, cohérente et partagée de l’avenir, débattue avec les habitants ? Pour toutes ces raisons, et aussi parce que cette diminution pourrait être très pénalisante pour les finances de certaines d’entre elles, les élus communistes – comme l’a vivement exprimé Pierre Sellincourt en séance – considèrent injustifié et n’accepteront pas que diminue la part des finances communautaires reversée aux communes à travers les dotations de fonctionnement. ■ Parti socialiste et apparentés L a réforme de la fiscalité locale et la transformation de la taxe professionnelle en contribution économique territoriale devait être l’une des grandes réformes du quinquennat du président de la République. Cela devait être simple, juste, applicable rapidement, et créateur d’emploi. Une fois de plus, comme la plupart des « réformes » imposées par le gouvernement actuel, les Français se sont vite rendu compte du contraire, cela engendrant même une forte augmentation des inégalités. Cette évolution de la taxe professionnelle entraînera une augmentation des impôts des ménages : les habitants payeront à la place des entreprises. En effet, le transfert de la taxe d’habitation départementale à la communauté d’agglomération aura pour conséquence une augmentation des impôts pour les foyers de Saint-Quentin-en-Yvelines de onze euros en moyenne, avec une hausse plus forte pour les ménages les plus modestes, alors que les foyers les plus aisés du département verront leurs contributions diminuées. Une fois de plus, les collectivités locales et les habitants, et en particulier les plus défavorisés, devront subir les réformes injustes du gouvernement. Le conseil d’agglomération du 14 octobre 2010 a même voté à l’unanimité une motion demandant aux parlementaires d’amender la loi de finances 2011. Interpellé, l’État reconnaissait lui-même la difficulté de son application. Malgré cette réforme fiscale gouvernementale, qui entraîne une augmentation des inégalités, nous continuerons à Saint-Quentin-en-Yvelines à défendre le service public, à aider au développement économique et à lutter contre les inégalités. Pour cela nous devons, agglomération comme communes, mutualiser nos efforts et nos moyens, pour mieux répondre aux attentes des habitants et éviter ainsi des dépenses inutiles. ■ LE PETIT QUENTIN n° 258 ET KIOSQ n° 80 - NOVEMBRE 2010 - Courriel : [email protected] DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : Yves Machebœuf DIRECTRICE DE LA RÉDACTION : Catherine Cappelaere RÉDACTRICE EN CHEF : Isabelle Suffit RÉDACTEUR EN CHEF KIOSQ : Nicolas Gervais JOURNALISTE : Vincent Leymonie SECRÉTAIRE DE RÉDACTION : Éric Karsenty DIRECTEUR ARTISTIQUE et RESPONSABLE DU SERVICE PHOTOS : Stéphan Joubert PHOTOS : Serge Blondeau, Stéphan Joubert, Jean-Julien Kraemer, Christian Lauté RESPONSABLE DE RUBRIQUE : Élisabeth Charle (Loisirs) - Tél. : 06 09 84 69 02 ASSISTANTE DES ÉDITIONS : Sabine Courant Tél. : 01 39 44 76 10 COUVERTURE : Christian Lauté / Stéphan Joubert ICONOGRAPHIE : Jean-Julien Kraemer RÉGIE PUBLICITAIRE : Andrée Durand-Demeure - Tél. : 01 39 44 81 10 CONCEPTION GRAPHIQUE : Scoop Communication - Tél. : 02 38 63 90 00 IMPRESSION : Vincent imprimeries - Tél. : 02 47 39 39 52 DÉPÔT LÉGAL : n° 8050. ISSN 09830936 n° DE COMMISSION PARITAIRE : 2148 ADEP TIRAGE : 62 000 exemplaires ÉDITEUR : communauté d’agglomération, 2, avenue des IV-Pavés-du-Roy BP 46 - 78185 Saint-Quentin-enYvelines Cedex Tél. : 01 39 44 80 80 - FAX : 01 39 44 82 82 - Ce numéro comporte un encart culturel, KioSQ, de 16 pages, inséré en pages centrales du Petit Quentin, tiré en 66 000 exemplaires. www.saint-quentin-en-yvelines.fr I46I LE PETIT QUENTIN - n 258 - NOVEMBRE 2010 O Ouverture prochaine Residhome Paris-Guyancourt Des studios et des appartements 2 pièces prêts à vivre, équipés d’un coin cuisine 6, boulevard du Château - 78280 Guyancourt Tél. : +33 (0)1 30 03 03 03 - email : [email protected] Centrale de réservation 0825 36 34 32 (0,15 € TTC/mn) www.r e si d hom e . c om GROUPE Re s id h o m e Par i s- Gu y a n co u r t REA - RCS Paris 488 885 732 - Crédit photo : Palais des Congrès - Photos non contractuelles et d’un espace bureau avec un large choix de service hôteliers inclus ou à la carte.