Dossier de presse
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FRICHE LA BELLE DE MAI • MARSEILLE LES 7, 8 ET 9 JANVIER 2016 À 20H LA SOUCOUPE ET LE PERROQUET un spectacle de PAUL PASCOT Librement inspiré de La Soucoupe et le perroquet , reportage de Strip-tease diffusé sur France 3 en 1993. Production Friche la Belle de Mai - École régionale d’acteurs de Cannes avec le soutien du FIJAD-Fonds d’insertion pour jeunes artistes dramatiques de la Région et de la DRAC PACA, dans le cadre de leur mobilisation pour accompagner la professionnalisation des jeunes artistes formés à l’ERAC. Avec le soutien de la Chartreuse-CNES. Ils ont une heure et sont deux sur le plateau. Ils sont Corinne et Didier. Lui, rêve de prendre de la hauteur. Elle, ne fait qu’essayer de l’aider et cherche souvent les bons mots. Mais il ne lui dit pas TOUT, vous savez. Ah non, il sait que ça pourrait être COMPROMETTANT pour l’avenir du PROJET. Il ne leur reste que 4 minutes maintenant Et ne reste que vous et eux. LA SOUCOUPE ET LE PERROQUET Ecriture et mise en scène de PAUL PASCOT Collaboration artistique & aide à l’écriture: JULIE CARDILE Musique : COMBO BELGE SOYONS MODERNES Et les comédiens de l’ensemble 22 de l’ERAC : MORGAN DEFENDENTE, FLORINE MULLARD Voix Off : JULIEN BREDA • Création Lumière : NANOUK MARTY Regisseur général & Lumière : NEILLS DOUCET • Regisseur son : PAULINE PARNEIX Spectacle conseillé à partir de 12 ans • Durée 1h10 LES 7, 8 ET 9 JANVIER 2016 À 20H Tarifs : 10 € , réduit 6 € Réservations : 04 95 04 95 95 Friche la belle de mai • petit plateau UNE HISTOIRE Corinne et Didier sont deux amants de longue date, habitant ensemble, s'étant construit une vie commune. Ils pourraient être de simples gens, et ils le sont, mais leur réalité est incomparablement singulière. Lui, construit son engin bionique, rêveur d'étoiles et de constellations. Son désir profond de s'envoler prend de la place dans leur quotidien et nous laissera découvrir la monstruosité de la réalité quand elle est ancrée dans un rêve. Elle, Corinne, soutient son mari, elle l'aide, tout en continuant à s’occuper de ses choux qu'elle vend au marché tous les dimanches. Le cadavre de Cri-cri, son perroquet mort il y a 7 ans, la contraint à garder un œil nostalgique sur le passé et à passer à côté de la réalité quotidienne. Le rêve de Didier est un cache-misère, la poétique pâte à tartiner qu'il étale sur sa maladie, sur ses vices puis vous savez, les mots en cachent parfois beaucoup d'autres... Paul Pascot UNE NOTE L'année dernière, je découvre grâce à Julie Cardile un documentaire datant de 1993 et s'intitulant la Soucoupe et le Perroquet (Émission Strip-tease sur FR3, réalisée par Frédéric SIAUD). Une vieille maman et son fils de 50 ans habitent ensemble. Elle s'occupe des récoltes, de l'assemblage des poireaux, qu’elle vend ensuite au marché. Elle garde un perroquet mort depuis 17 ans dans une boîte à chaussures. Ce perroquet, qui prend toute la place dans son testament. Puis Lui et sa soucoupe volante en “bois bionique” qu'il est en train de finir en plein milieu de leur jardin. Autour de cet engin “bionique”, il n'y a plus d'herbe, à force de réfléchir en marchant. Oui oui, et il décollera de manière "PARANORMALE"... Je suis tout de suite conquis par la poésie émanant de ce vieux reportage. Je pose alors naïvement cette question à Julie : « Et alors ? Ça a décollé ? ! », ce à quoi elle a tout de suite répondu: « non, non, lui est parti en prison pour pédophilie et elle, elle est morte ». Voilà, le départ simple, clair et précis de cette aventure. Touché par une “poésie”, leur rêve, j'ai rêvé. Puis compris que derrière l’élaboration, la construction d’un rêve, même poussé, il y a des souterrains sous ses fondations qui peuvent le rendre instable, fragile, dangereux. Je commence grâce à cette Soucoupe et à ce Perroquet : deux étrangetés au rapport inconcevable, inimaginable. Aucune reproduction / parodie de l’épisode ne me tente. Il y aura un rêve d’envol, un perroquet mort, deux personnages et je change leur rapport Mère / Fils. Ils deviennent des amants naissant du mythe d’Aristophane, développé dans Le Banquet de Platon, sur l'origine de l’amour. Un qui rêve de s’envoler, pour qui ce rêve prend toute la place dans leur couple. Et Une qui s'immisce au maximum dans le rêve de l’autre, n’ayant comme souvenir que ce perroquet, cette nostalgie déplumée. Elle, Corinne, l’attend Lui, Didier et cherche les bons mots à lui dire. Je remplace les poireaux par des choux, pour tout ce que cela provoque dans mon imaginaire poétique. Deux “petites gens” confrontées à la simplicité de leur langage poétique ayant comme usage de les rendre autres que de simples humains : des monstres. Morgan DEFENDENTE et Florine MULLARD, de par leur fraîcheur de jeux, de par leur amour des mots, sont une évidence, pour ce texte écrit pour eux, ces deux jeunes comédiens issus de l’Ensemble 22 de ma promotion de l’ERACM. Il sera Didier et elle, Corinne. Paul Pascot TRAVAIL D’ÉCRITURE Pendant un an, j'ai écrit sur des cahiers, j'ai cherché à trouver leur relation, leur faiblesse, leur humour, leur manque, leurs cauchemars, leurs mots en utilisant cette histoire de soucoupe et perroquet comme prétexte “à dire”. Prétexte à parler de nos rêves, de l’amour, de la mort, de l’envie. Puis j'ai finalisé le montage textuel avec l'aide de Julie CARDILE, sans laquelle rien n’aurait pris force. J’ai cherché à inventer leur propre langage, force de parole. Procéder à une recherche de réinvention des expressions du langage commun de notre génération, pour nous les faire redécouvrir. Il fallait aussi des mots que les acteurs puissent porter avec leur corps, leur être. Chercher les bon mots, ceux qui permettent de propager leur poésie, et de transformer les acteurs en personnages à la fois touchants et monstrueux. Aussi, essayer de bannir toute forme de réalisme. En revisionnant le reportage de Strip-tease, j’ai compris que leur langage, lorsqu’il devenait savant, leur faisait mâcher les mots comme jamais. J’ai donc appliqué cette règle au texte théâtral. Certains mots sont comme en MAJUSCULES et forceront les comédiens à se déconnecter de toute forme de “conversation”. Je comprends vite, dans l’écriture, qu’ils pourront se parler entre eux, à eux-mêmes et au public. Ce dernier étant celui qui s’immisce dans leur quotidien, comme la caméra dans le reportage FR3. Je crois que le texte est avant tout un spectacle. Il est difficile de le concevoir en matière simplement textuelle. Si les 21 tableaux de La Soucoupe et le perroquet sont écrits le plus précisément possible, le sens même du texte, noir sur blanc, ne peut exister que grâce à l’univers 3D, inventé et rêvé pour ce spectacle. Comme si l’écriture propre du projet était déjà une écriture de plateau. J’écris et mets en scène ce spectacle. Je n’arrive donc pas à me détacher des corps de Morgan et Florine et de l’espace dans lequel ils évoluent tout au long du spectacle. C’est important de comprendre cela. Car je me défais d’une pression dite d’ “écrivain”. Je ne suis pas écrivain. Je fais, fabrique, invente un spectacle, mais sûrement pas une oeuvre littéraire universelle. Ce texte est écrit avec l’aide de Julie pour Florine et Morgan et pour être joué sous ma direction. Ce spectacle est écrit pour nous aider à le jouer. Le texte n’a réellement de sens et d’intérêt que parce qu’il est un spectacle à part entière, le nôtre. Paul Pascot EXTRAIT — CORINNE — Elle fait un signe pour qu’on baisse le son. Elle prend place dans son perchoir et regarde Didier. Pause. Son regard se pose ensuite sur le public, puis sur Didier, puis sur le public. Elle choisit chaque mot et chaque image avec une précision PARANORMALE. Il a commencé sa construction il y a 4 ans déjà. Alors c'était certainement une drôlerie qui semait la pagaille sur la route du devant, bien sûr. C'est pour ça la haie maintenant. Comme ça, ça parle, mais pas sous nos fenêtres au moins. Vous savez j'ai tout gardé. Y'a ça. Y'a ça aussi. Et ça. ÇA C’EST POUR LA SÉCURITÉ Elle présente un flingue: le sortir délicatement et le pointer vers le public J'ai tout gardé moi. Alors l’article? l'article! J’en cherche chaque jour des nouveaux, on sait jamais puis ça fait ma lecture Voilà Ça, c'est l'article. Le premier, qu'est sorti sur notre PROJET. Le Mardi du 7 en mars 89. Il y avait plus d'un mois que Didier avait commencé. Voilà, on voit bien la machine quand même. Enfin. Elle se retourne pour regarder l’ombre de la soucoupe, ou son spectre Elle a poussé depuis, quand même. Et on voit les pieds de Didier. Elle explose de son rire le plus fou, c’est son rire. Voyez, y'a le gauche et le droit on ne le voit qu'à moitié. Et puis Toc Toc Toc... Je ne sais pas ce qu'il fabriquait dans son Nichon l’appelle comme ça. — DIDIER — Elle dit TOUT elle — CORINNE — Continuant son récit au public IL NE ME DIT PAS TOUT, VOUS SAVEZ. Ah non, Il sait que ça pourrait être COMPROMETTANT pour l'avenir du PROJET. Vous savez, à partir du moment où les choses deviennent MÉDIATIQUES C'est là qu'on sait qu'on a touché juste. Ils ont compris qu'il avait le message dans le cœur. Toc Toc Toc... Vous pouvez garder cet exemplaire. Prenez, c'est tout le plaisir. On avait acheté une quarantaine pour la famille. Mais y'a la JALOUSIE. Alors personne est venu faire la récupération. Vous savez pas. Aussi. Y'a mon cricri. — DIDIER — Corinne, arrête ton spectacle. — CORINNE — Finis la manœuvre, Didier ! Je m'en vais chercher Cricri. SCÉNOGRAPHIE Côté cour, une grande structure métallique de 4 mètres de haut pour Corinne. Trois niveaux à cette structure : • Son sous-sol, où ses choux et son intimité vont de pair • Son Milieu, Son endroit de parole et peut-être aussi le “juste milieu” que Didier a oublié, obnubilé par son Projet. • Un dernier étage avec son lit, son perroquet (ce qu’il en reste), sa solitude, cet endroit où malgré elle, elle sera bien plus proche des étoiles que lui. Côté jardin, l'atelier de Didier, légèrement surélevé d'un mètre. Son endroit d'apparition / disparition. Son supposé endroit de travail, d'INTIMITÉ. Puis un dernier passage au centre de la scène devant les deux premiers espaces. Cet endroit dénué d’accessoire, où il se rencontrent, se frôlent, s’engueulent, parfois blaguent sans jamais réellement réussir à se retrouver. LA MUSIQUE La musique de l'album Soyons modernes de Combo Belge vient servir l’action et porter les silences. Cet orchestre qui avait signé la BO de l'émission Strip-tease donne une dimension BD au spectacle. Une radio et d’autres éléments sonores viennent ponctuer le spectacle. Ce sont des sons de décollage, de tension, qui temporisent l’espace scénique et mental de Corinne et Didier. TRAVAIL CORPOREL Ce travail demande aux comédiens d’avoir un “lâcher prise” comparable à celui des clowns. Ils doivent constamment “prendre la température” du public. Il était indispensable de trouver l’évolution de leur corps au cours du spectacle. Nous nous sommes vite rendus compte lors de nos séances de travail que le corps permettait la parole, produisait les mots, et que les différentes phases par lesquelles passaient les personnages devaient être traitées. Et c’est Aurélien DESCLOZEAUX qui va permettre d’ouvrir, d’explorer ce chantier corporel. Les comédiens travailleront sur la lourdeur, la légèreté, l’amplitude de leur propre corps. ÉCRITURE ET MISE EN SCÈNE PAUL PASCOT Il intègre l’Ecole départementale de théâtre de l’Essonne en 2010. Il y suit une formation de deux ans en CEPIT sous la direction de Christian Jehanin, Claire Avelyne, Jean-Louis Hourdin, Gille David, Clara Chabalier... En 2012, il intègre l’Ecole Régionale d’Acteurs de Cannes où il est formé par Valerie Dreville, Catherine Germain, Julien Gosselin, Agnès Regolo, Christian Esnay, Richard Sammut... Parallèlement à ses études, il anime un atelier théâtre avec des jeunes à Kinshasa en RDC et dans les quartiers de Courcouronnes en Essonne. En 2015, il écrit et met en scène, avec la complicité de Julie Cardile, La Soucoupe et le Perroquet avec des élèves de sa promotion. Il sera invité en résidence d’écriture au Centre National. En 2015, il écrit et met en scène, avec la complicité de Julie Cardile, La Soucoupe et le Perroquet avec des élèves de sa promotion. Il sera invité en résidence d’écriture au Centre National des Ecritures du Spectacle pour ce projet qui sera reçu au Festival du JT16 au nouveau théâtre de Montreuil ainsi qu’au Festival Emergence(s) en Avignon. Parallèlement, en tant qu’acteur, Il joue sous la direction de Jacques Allaire dans son dernier spectacle : Le dernier contingent . AIDE À L’ÉCRITURE ET COLLABORATRICE ARTISTIQUE JULIE CARDILE Julie est née à Nice en 1990 et c'est également à Nice qu'elle suit de 2007 à 2012 les cours du Conservatoire d'art dramatique dirigé par Cyril Cotinaut. D'anciens élèves fondent le collectif La machine en 2010 avec lequel elle joue notamment Prozak et C-O-C dont elle signe la co-écriture. En 2012, elle est reçue à l’ERAC. Elle est dirigée par Richard Sammut, Christian Esnay, Thomas Gonzales, Agnès Regolo, Célie Pauthe, Laurent Gutman, Catherine Germain, Valérie Dréville, Grégoire Ingold, Jean-François Peyret, Judith De Paule, Julien Gosselin... Elle sort en 2015. Parallèlement à son activité de comédienne, Julie écrit des nouvelles, dont certaines font l'objet d'adaptations, de performances, de courtes pièces ou encore de court-métrages. LES COMÉDIENS FLORINE MULLARD Parallèlement à ses années au Lycée Voltaire, à Orléans, Florine Mullard intègre le Conservatoire d’Art Dramatique, sous la direction de Christophe Maltot, puis de Fabrice Pruvost. En 2011, elle obtiendra son diplôme d’Etudes Théâtrales (DET), en mettant en scène « Faire et se taire. Et avoir de la patience. Moi je ne peux pas. », inspiré de Ronald, le clown de Mc Donald, de Rodrigo Garcia. L’année suivante, elle participe à l’atelier du Lundi, au théâtre de la Colline, dirigé par Sharif Andoura. Cette même année, elle entre à l’Ecole Nationale Supérieure d’Art Dramatique de l’ERAC. Elle y travaille avec Alain Zaepfell, Jean-Pierre Ryngaert, Michel Corvin, Richard Sammut, Agnès Regolo, Célie Pauthe, Christian Esnay, Catherine Germain, Bertrand Bossard, Julien Gosselin, Valérie Dréville, Dider Galas. Avec ce dernier, elle travaillera sur La République de Platon, par Alain Badiou, au Festival d’Avignon 2015. MORGAN DEFENDENTE Morgan débute le théâtre en 2010 à Cavalaire-sur-mer, sa ville natale, dans la Compagnie des Tragos où il jouera des rôles de jeunes valets avant de rentrer au Conservatoire National à Rayonnement Régional de Toulon dans la section Cycle 3 spécialisé. En cours de formation, il intégrera la promotion 22 de l’Ecole Régionale d'Acteurs de Cannes et Marseille où il sera formé par les même intervenants que Florine, Paul et Julie. CHORÉGRAPHE/TRAVAIL CORPOREL AURÉLIEN DESCLOZEAUX Suite à une formation très diversifiée (École du cirque, danse, théâtre...) il collabore avec de nombreux chorégraphes et metteurs en scène dont Pierre Doussaint, Pierre Droulers, Olivia Grandville, Xavier Marchand, Catherine Marnas, Laurent Gutmann. Il développe, en parallèle, un travail personnel, volontairement décloisonnant, imprégné de cultures urbaines, mêlant danse, cinéma, théâtre, chant... Avec le film O.S., de Marie Vanaret, il reçoit le Taghit d'or du meilleur acteur. Le film Trick Baby a fait l'objet d'une version spectacle vivant présentée en ouverture du Festival des Arts Multiples de Marseille (2011). Enseignant à L'Ecole Régionale d'acteurs de Cannes ( ERAC), il puise dans les danses de ghettos d'ailleurs et d'ici (krump, hip hop, gumboots, pantsula, house dance...) pour insuffler aux jeunes acteurs, liberté de jeu, énergie et engagement. Il crée en collaboration avec ERAC / La Friche la Belle de Mai / DJAB : Cabaret Urbain (2013) / Entre chien et loup (2014) / Mascarade (2014). Chorégraphe et danseur de la Compagnie TAMERANTONG, il travaille à l'épanouissement et à la construction personnelle, par le théâtre, d'enfants issus de quartiers populaires. Le dernier spectacle, La Tsigane de Lord Stanley, est actuellement en tournée. PROJETS PERSONNELS D'ÉLÈVES DE L’ECOLE RÉGIONALE D’ACTEUR DE CANNES-MARSEILLE (ERAC) Depuis la saison dernière, la Friche la Belle de Mai, en partenariat avec l'ERAC, initie une démarche d'accompagnement à la professionnalisation des jeunes diplômés de l'ERAC, à l'échelle du territoire régional et au-delà. Parmi les 4 projets personnels proposés par les élèves de 3e année dans le cadre de leur cursus, il s'agit d'identifier le spectacle qui semble le plus “près de” et le plus “prêt à” être présenté à un large public via le réseau de diffusion professionnel. Le projet choisi est alors produit la saison qui suit la sortie de l'école, selon un cadre et des conditions définis par la Friche la Belle de Mai et l'ERAC, pour une résidence de recréation et une présentation sur l'un des plateaux de la Friche où sont invités les principaux opérateurs de la région (et certains autres selon relations et parcours) dans le but d'organiser une tournée la saison suivante, en région et au-delà. La Friche la Belle de mai, en partenariat avec l'ERAC et grâce au FIJAD (Fonds d'Insertion pour les Jeunes Artistes Dramatiques financé par la Région PACA et la DRAC PACA), produit la reprise et la tournée du spectacle, en intégrant d'éventuelles participations à des festivals spécialisés dans la programmation de projets issus des écoles nationales d'acteurs. ll s'agit de permettre à ces jeunes artistes formés sur notre territoire de se confronter à la réalité concrète de leur métier, de rencontrer un premier réseau de diffuseurs - partenaires potentiels de futurs projets, et de s'exercer à la rencontre d'un public, d'équipes professionnelles et de réalités différents selon les lieux. L’accompagnement se fait à tous les niveaux de la vie du projet : de la conception à la diffusion, en passant par la production, la communication, la sensibilisation. En 2015, Reste(s) de Laureline Le Bris-Cep (promotion 2014) En 2016, La Soucoupe et le perroquet de Paul Pascot (promotion 2015) CONTACTS PRESSE OLIVIER QUIÉRO ÉCOLE RÉGIONALE D’ACTEURS DE CANNES - MARSEILLE 04 95 04 95 78 [email protected] ODILE THIÉRY FRICHE LA BELLE DE MAI 04 95 04 95 08 / 06 11 45 43 72 [email protected] FRICHE LA BELLE DE MAI 41 rue Jobin 13003 Marseille www.lafriche.org