The Chase_Bio_short - Live

The Chase
Album : The Chase
Sortie : 5 septembre 2011
Label : Pias Recordings France
The Chase est le projet de Cyril Douay : instrumentiste, auteur, compositeur, arrangeur et réalisateur, cet artiste
aux multiples talents a connu un parcours musical riche et varié, qui l’a fait voyager de la cold-wave à l’électro
en passant par la chanson. The Chase est à la fois la somme de toutes ces expériences et… totalement autre
chose : « J’ai eu envie de monter ce groupe pour faire danser les gens. Mon rêve, c’est Manchester à la fin des
années 80, l’Hacienda, les Stone Roses, les Charlatans… Des rythmes très dansants et des guitares. »
Pour réaliser ce rêve, The Chase a fait appel à Mark Plati, incontournable producteur, connu pour ses travaux
avec David Bowie, The Cure, Rita Mitsouko, Louise Attaque, Alain Bashung ou Charlie Winston : « On voulait
un américain pour donner un gros son au projet, qui méritait ça. » Plati, de son côté, s’est totalement investi :
« J’ai tout de suite aimé ce concept, le mélange de tant d’influences, c’était très intéressant, ça ne ressemblait à
rien de connu. A l’arrivée, j’adore le disque, il est fantastique, c’est un de mes préférés de cette année ! »
Cet aspect novateur et difficilement étiquetable de The Chase est l’une de ses grandes forces. Du titre
d’ouverture, « Sos Save Our Dough ! », avec sa rythmique implacable, ses synthés vintage et sa mélodie
entêtante, à « Keep An Eye On That Line », qui clôt l’album sur une délicate touche acoustique, nous sommes
transportés dans un véritable voyage sonore, accrocheur et dépaysant, guidés par la voix mutine et sensuelle
de Sophie, sorte de Betty Boop propulsée au pays du rock et de l’electro. Un mélange étonnant et détonnant !
Cette aventure musicale inédite ne pouvait être que l’œuvre d’un artiste au vécu riche d’expériences diverses et
originales : « Ma grande sœur était à fond dans la cold wave, j’écoutais Joy Division et Cure avec elle ! J’ai
commencé la musique au collège en écoutant New Order, les Smith, beaucoup de trucs de Manchester… »
En fac à Lyon, Cyril enchaîne les groupes de rock puis, à Montpellier, il forme Les Acrobates, un duo de…
chanson française : « C’était à l’époque du premier album de Miossec et du troisième Dominique A, ils ont
donné envie à plein de gens de chanter en français. » L’aventure durera le temps de deux albums très bien
accueillis et de plus de 350 concerts : « Ça marchait vraiment pour nous, on passait régulièrement sur France
Inter, on a commencé à écrire le troisième album et là, on s’est séparés... Pendant deux ans, je n’ai plus voulu
faire de scène, ni bosser avec des chanteurs et leur ego ! »
[PIAS] France, 14 rue Milton, 75009 Paris - www.pias.com/fr - TEL : 01.44.53.71.33 FAX : 01.44.53.71.81
Cyril se lance alors dans la musique instrumentale et rencontre Stéphane Deal, avec lequel il écrit des titres
electro-rock, qui les poussent à monter un groupe « qui ne ressemblerait à rien, pour faire danser, en réaction à
la chanson française. J’ai eu envie de me faire plaisir et de demander aux gens que je trouvais beaux sur scène
de venir jouer avec nous. »
Les deux musiciens sont rejoints par Dimoné, un chanteur en pleine ascension, à la basse, Florian Brinker, le
flamboyant guitariste de Rinôçérôse, et Laurent Guillot, un des meilleurs batteurs de la région. The Chase est
né, « Dream Team du rock montpelliérain » !
Cyril : « The Chase est un instrumental de Propaganda. J’écoutais ça à 14 ans, j’étais vraiment fan de ce label,
ZTT, avec Frankie Goes To Hollywood, etc. Et puis c’est le titre d’un Western, La Poursuite impitoyable, je
trouvais que cette idée de mouvement, d’énergie, collait parfaitement au projet, avec tous ces super musiciens
alignés, ce mur de son. »
La rencontre avec Sophie Moryoussef, chanteuse de DM TSI, va renforcer l’image et l’identité de la formation.
Cyril : « J’avais écrit un morceau plus pop, « Butterfly », et je voulais le faire chanter par une fille. J’ai trouvé ce
groupe de Montpellier que j’adorais, avec cette voix incroyable. » Elle devient la chanteuse principale de The
Chase, jusqu’à interpréter plus de la moitié des titres en concert, sa voix remarquable conférant au groupe une
identité plus cohérente : « Cette petite nana toute menue, avec une espèce de service d’ordre rock’n’roll autour
d’elle, c’est à la fois amusant et intéressant. »
Grâce à des relations communes, Cyril fait mixer deux titres par Mark Plati, qui en redemande : « Mark nous
relançait régulièrement, ‘Quand est-ce qu’on fait un album ?’ Finalement, il est venu une journée, on a écouté
les morceaux, il m’a dit c’est super, je suis disponible en septembre, on y va ! »
Cyril Douay se retrouve dans son petit studio personnel de Montpellier, à enregistrer son album en
autoproduction avec Mark Plati, qui en garde un excellent souvenir : « C’était génial, quinze jours à une très
belle époque de l’année. On a beaucoup travaillé, on a refait les voix, des guitares, j’ai joué de la basse, etc.
C’était très agréable. »
Parallèlement, les portes s’ouvrent : « On a pu placer des musiques pour une appli iphone, pour un défilé de
mode à Paris, ça nous a permis d’avoir un petit buzz dans le milieu, de terminer l’album et d’attirer l’attention de
Guillaume Cointet, chez [PIAS] Recordings France. Il a écouté six morceaux et il m’a dit, il y a du single, j’adore,
je signe ! »
Cyril finalise et mixe l’album à New York, dans le studio de Mark Plati : « C’est là qu’il avait fait Earthling, de
Bowie. C’était un autre monde, des disques d’or sur les murs… Sur « I Like You », on avait besoin de cuivres, il
m’avait dit, je connais des cuivres à New York, on les fera chez moi. En fait, c’était la section de cuivres des
Rolling Stones sur scène ! »
Et voici le résultat, le premier album de The Chase, bourré de hits potentiels, au charme dévastateur, œuvre
d’un groupe original aux multiples visages : « C’est mon projet, mais sur scène, c’est un vrai groupe. Je vois The
Chase comme un groupe pop-rock avec un fonctionnement de groupe electro, parce qu’historiquement je
voulais plusieurs chanteurs. Je n’ai pas envie qu’on soit catalogué. On a une identité forte, tant mieux. C’est ce
que je voulais : que ça ne ressemble à rien ! »
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