la cellule de prévention des situations de détresse de la personne
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la cellule de prévention des situations de détresse de la personne
LA CELLULE DE PRÉVENTION DES SITUATIONS DE DÉTRESSE DE LA PERSONNE ÂGÉE DU DÉPARTEMENT DE L’AIN DR NAZ FRANCOISE BÉNÉDICTE CARRE LYON 8 FÉVRIER 2013 UN PROJET EN PLUSIEURS ETAPES, le partenariat, le concept fondateur et original La naissance la cellule : une action essentiellement sur le bassin burgien 1999, une opportunité, deux structures dédiées aux personnes âgées ouvrent sur Bourg en Bresse : Un acteur sanitaire, le Centre Psychothérapique de l’ Ain Un acteur social, l’ADAG BB Les missions du Centre Psychothérapique de l’Ain : Un Centre Médico Psychologique spécialisé personnes âgées Une équipe mobile de psychogérontologie Des services hospitalier L’ADAG BB : une association qui anime et gère des dispositifs d’information, de coordination, de prévention pour les personnes âgées de plus de 60 ans et leur famille et les professionnels Un partenariat entre le sanitaire et le social. Pourquoi? La prévention se situe par définition en amont du soin Pas de prévention possible sans intégration aux réseaux gérontologiques Pour les acteurs sociaux, un besoin de compétences spécialisées La prévention conduit à repérer et à accompagner les situations de crise psychique et nécessite que l’approche psychique de la crise soit accessible à l’ensemble des acteurs gérontologiques LA CELLULE : Des moyens, des missions et des actions définis, adaptés, évalués et réajustés Les missions de la cellule Sensibiliser les acteurs gérontologiques, mais aussi les usagers et le grand public Repérer et prévenir les situations de crise et de rupture Accompagner les professionnels et les personnes confrontées à une situation de détresse Les actions de la cellule 1ère action : sensibiliser, former les acteurs • Mettre à disposition des professionnels les moyens de détecter et d’évaluer les situations de détresse • Sensibilisation des professionnels du domicile, des Services de soins, des libéraux, des Etablissements d’hébergement pour personnes âgées médicalisés, foyers logement, petites unités de vie, des bénévoles, des organismes de tutelles, des services sociaux…. •Un constat : former n’est pas suffisant. Les acteurs de terrain ont besoin ensuite de pouvoir réinterpeller des professionnels compétents quand ils sont inquiets pour une personne âgée 2ème action : auprès de la personne âgée en situation de détresse Une réunion régulière des référents cellule • Un signalement effectué par les professionnels • Recueil des informations : facteur de risque, urgence, dangerosité, protection • Concertation avec le médecin traitant de la personne, les intervenants • Evaluation de la cellule parfois au domicile • Suivi régulier de la situation de la personne : mise en place d’un dispositif de vigilance Des outils et des moyens mis en place • Un outil de médiation réalisée : - Une grille d’évaluation des situations de détresse de la personne âgée pour le domicile et les établissements (risque, urgence, dangerosité, protection) • Des réunions régulières entre les membres de la cellule • Des réunions de synthèse proposées aux différents intervenants 3ème action Quand le suicide n’a pu être évité : possibilité d’intervenir dans des situations traumatiques post suicide Au domicile, auprès des proches et des professionnels En institution, auprès des proches et des professionnels Sous forme de soutien individualisé, de groupe de parole… 4ème action : Des actions d’information auprès des personnes âgées, du public, un moyen d’être plus précocement préventif Sensibilisation et information à travers : - Des conférences - Des réunions auprès des clubs de retraités, des mutuelles... Le CLIC, acteur de proximité, recense les besoins et organise les actions Il s’agit aussi de faire évoluer l’opinion publique, à priori assez indifférente La création d’un réseau départemental de prévention, une démarche de projets : 5 années pour la mettre en œuvre Une extension géographique de la cellule : pourquoi? • Des demandes d’intervention sur l’ensemble du département • 2005, le conseil général de l’Ain met en œuvre sa politique gérontologique en s’appuyant sur le réseau des CLIC : maillage médico-social du territoire • 2007, demande de la DDASS (le financeur ETAT) d’étendre le territoire de l’action : des moyens proposés pour lancer une étude et mettre en œuvre une démarche de départementalisation La mise en place de cellules relais sur chaque territoire • Le CPA : une institution à vocation départementale qui a identifié sur chaque CMP un binôme référent personnes âgées (médecin psychiatre et infirmier). Pour cette mise en œuvre, le CPA s’est appuyé sur un comité de coordination entre les Secteurs et le Dispositif de Psychiatrie du Sujet Âgé • Des CLIC (Centre Locaux d’Information et de Coordination) présents sur tout le département qui ont vocation à coordonner les acteurs sur un territoire délimité et dont le Conseil général de l’Ain et également la CARSAT reconnaissent la mission de prévention médico-sociale : la mission cellule de prévention est inscrite dans le cahier des charges départemental des CLIC Cartographie des Cellules relais pourrelais la Cellule de Prevention des situations Cartographie des Cellules pour la Cellule de de détresse de la personne âgée dans le département de l’Ain Prevention des situations de détresse de la personne âgée dans le département de l’Ain : un référent sanitaire et un référent social Cellule relais de la Bresse : 04 74 30 35 28 Cellule relais du bassin Burgien : 04 74 22 11 11 Cellule relais de la Dombes 04 74 98 39 29 Cellule relais des Trois cantons : 04.74.55.15.39 Cellule relais du Pays Bellegardien : 04.74 48.71.64 Cellule relais du Pays de Gex : 04.50.41.04.04 Cellule relais du Haut Bugey : 04.74.75.67.79 Cellule relais du Pays du Bugey : 04.79.87.24.23 Cellule relais de la plaine de l’ain : 04.74.46.19.04 la côtière : renvoi vers cellule du Bassin Burgien 04.74.22.11.11 Quelques chiffres • Depuis 99, plus de 3 000 professionnels sensibilisés • Des situations qui relèvent majoritairement du domicile • Ce sont les partenaires du social, médicosocial qui interpellent : services à domicile, services sociaux, organismes de tutelle, … • Finalement, un renforcement des aides sociales et médico-sociales majoritairement • Le partenariat avec l’acteur sanitaire facilite l’accès aux soins spécialisés si nécessaire Le financement Le montage financier réalisé : la mutualisation de compétences et de moyens •L’ADAG BB a obtenu pour la première fois un financement ARS sur la base d’un Contrat Pluriannuel d’Objectifs et de Moyens 2012-2014. Il permet de financer un poste de coordination de l’action. •Le Centre Psychothérapique de l’Ain met à disposition des compétences cliniques (psychiatres, psychologues, infirmiers spécialisés). La mise à disposition est valorisée dans le budget •Les CLIC mettent à disposition leurs compétences en coordination comptabilisées et valorisées dans le budget Cellule LES PERSPECTIVES • L’ouvrage est toujours à remettre sur le métier • Pour le réseau gérontologique, la psychiatrie est devenue accessible • La configuration du département au niveau social, sanitaire, médico-social facilite le partenariat • Ces projets vivent parce qu’ils sont portés par des personnes • L’importance du partage d’expériences et le développement du réseau régional de prévention du suicide de la personne âgée MERCI DE VOTRE ATTENTION