24 - Spirit
Transcription
24 - Spirit
nov #24 04 Plaît-il? 22 Toiles & Lucarnes 30 Formes 06 Sono 24 En garde! 32 Magasinage Chahdortt Djavann, une intellectuelle perse exilée au pays des Lumières. C’est comment la France ? Philippe Méziat, Proxima Centauri, Jakob Lenz, le Chicago Blues Festival, Zones numériques et un auvergnat. Kaurismaki et les oubliés d’Helsinki, Pascale Ferran, enfin de retour à l’écran. Jean Echenoz, Prix François-Mauriac, Tom Waits et la subjective sélection mensuelle. 12 Cours & Jardins + 24 pages de grandes traversées Constanza Macras, Michel Schweizer, le retour du TNT et tout sur Région(s) en scène. 18 L’œil en faim www.spiritonline.fr [email protected] Directeur de la publication : José Darroquy Directeur associé : Cristian Tripard Rédacteur en chef : Marc Bertin Tél. : 05 56 52 50 56 [email protected] Direction artistique : Anthony Michel [email protected] Le slim, torture ou sublimation du corps ? Le vêtement, uniforme des masses ? 34 Tables & Comptoirs Rue Fondaudège, on peut très bien manger comme au Bistrot de l’Imprimerie. Pierre Hurmic, nostalgique du veau de son enfance. 36 Agenda & Peti’potin Wilfrid Almendra, Jun Yang, Chantal Raguet, les 15 ans du M.M.E.U... Tout ça est formidable ! Spirit Gironde est publié par PROXIMÉDIA 31-33, rue Buhan 33 000 Bordeaux Fax : 05 56 52 12 98 La mue de Michard Arillier, la galerie du Loup, un designer honoré et tout sur le béton. Un truc utile pour sacrifier à la civilisation des loisirs. Rédaction : Nadège Alezine, Luc Bourousse, Cécile Broqua, Emmanuelle Debur, Guillaume Gwardeath™, Isabelle Jelen, Serge Latapy, Florent Mazzoleni, Céline Musseau, André Paillaugue, Odin™, Joël Raffier, Gilles- Christian Réthoré, José Ruiz, Madeleine Sabourin, Jean-Pierre Simard, Nicolas Trespallé, Cyril Vergès Crédit photos et illustrations : Lucie Bayens (Slim), Anton Corbijn (Tom Waits), Frédéric Desmesure (Bleib), Isabelle Beljen (Pierre Hurmic), Ph. Legrand (couverture Sure), Constanza Macras (collection personnelle de l’artiste), TM™ (Jean Echenoz), Jacques Merle (Trudy Lynn), Philippe Quaisse (Chadhdortt Djavann), Madeleine Sabourin (Contrôle d’identité), David Sepeau (BTT Club), Renaud Subra (Philippe Méziat), Dorothea Wimmer-Marthaler (Winch only) Régie publicitaire : PUB.L.I.C 05 56 520 994 - Fax 05 56 52 12 98 [email protected] Publicité : Stéphane Landelle 05 56 52 50 54 - [email protected] Pao : Anthony Michel www.regie-public.com Dépôt légal à parution © Spirit Gironde 2006 Impression : Rotimpres 2005 Plaît-il? 04 Chahdortt Djavann “Le problème n’est ni de culture, ni de civilisation, c’est une guerre de position entre différents pouvoirs.” Rallumez Les Lumières L’islam en nouvel impérialisme ; une bonne partie des intellectuels français naviguant entre outrecuidance et culpabilité ; une France, nostalgique de son empire, ayant passé à la trappe sa population immigrée... Le tableau dépeint ne relève pas de la gentille figuration. Derrière ce regard acéré, une jeune femme de 39 ans, née en Iran, exilée volontaire à 23 ans, parisienne depuis 1993, et vivant aujourd’hui de sa plume dans une langue qui lui était inconnue à 25 ans. Chahdortt Djavann est incontestablement un phénomène. Marquée par la dictature de Téhéran, nourrie de la littérature du siècle des Lumières, elle a l’énergie du dernier défenseur, quitte à négliger les règles du jeu du politiquement correct et à attiser la polémique. Romancière, son premier livre, Je viens d’ailleurs, parait en 2002. Fragments documentaires sur la société iranienne, il raconte des amitiés féminines à l’heure de la révolution islamique et les retrouvailles impossibles, 20 ans plus tard. Salut à Montesquieu, Comment peut-on être français ?, est sa dernière livraison parue, début 2006. En bonne partie autobiographique, elle témoigne d’une béance schizophrène : une exilée se débat dans sa solitude entre une nouvelle société et sa langue aussi désirées qu’inconnues, et les réminiscences d’un passé et d’une langue maternelle synonyme avant tout de douleur. Mais c’est avec deux pamphlets que Chahdortt Djavann a tout d’abord défrayé la chronique : Que pense Allah de l’Europe ? (2004), et surtout Bas les voiles (2003), livre manifeste appelant à l’interdiction du voile pour les musulmanes mineures, à l’école comme ailleurs. Pour son amour d’une idée de la France universaliste, pays des libertés, pour son regard décalé fruit d’une expérience inédite, Chahdortt Djavann fera partie des invités du 17ème Festival International du Film d’Histoire de Pessac, conviés autour de l’interrogation : Douce France ? Vous serez à Pessac à l’occasion d’un débat intitulé « La France est-elle le pays où l’on vit le mieux ? ». Quelques pistes ? Faisons déjà la liste des pays où l’on vit mal : elle est bien longue, bien plus longue. Le mieux, ici ? Je ne sais pas, je m’y sens bien. Bien sûr il y a l’art de vivre : la cuisine -même s’il me fut difficile au début de rester trois heures à table Paris et ces terrasses, la littérature qui reste un sujet important, et le vin… Et puis le Français est devenu la chair de ma vie, je raconte et je me dis en cette langue, sans pour autant très bien la connaître. J’aurais toujours 25 ans de retard dans son apprentissage, mais peut-être cela me permet d’être plus claire ou de moins me perdre dans mes écrits. En fait, j’ai l’impression de devenir plus française que beaucoup de Français, dans le sens ou je reconnais les grandes valeurs de la République et que je connais leur prix. D’une manière générale, on ne se rend pas bien compte de la chance dont on jouit ici. Être une femme et s’asseoir en pleine ville, prendre, ne serait ce qu’un jus de fruit en terrasse, voilà un fait anodin ici ; il m’a été impensable des années durant. Un occidental ne sait pas ce que c’est la nécessité de l’exil, émigrer, perdre deux années dans un pays tiers juste pour un visa, arriver à destination et devoir courir, apprendre, travailler dix fois plus pour construire une existence ; que dis-je, cent fois plus. Ma vie m’a coûté très cher, un prix beaucoup trop élevé. Serions-nous de sales enfants gâtés ? On m’a demandé un jour de signer une pétition au moment des manifestations contre le CPE. Ces jeunes me racontaient également leur inquiétude pour leur retraite. Cela m’a paru surréaliste. C’est peut-être important, mais je ne comprends pas cette préoccupation à leur âge. Pour la plupart, les gens naissent ici avec un certain confort, des droits, des libertés. Tant mieux, mais cela peut ne pas durer sans un minimum de vigilance, d’honnêteté et d’effort. Il manque cette conscience de l’exception ici et de la rudesse ailleurs. Les enfants de l’immigration ont été moins gâtés. Bien sûr c’est plus difficile, comme ce fut le cas, à une autre époque, pour toutes les familles migrantes en provenance du monde rural. Mais aux problèmes culturels, éducatifs, religieux s’ajoutent la discrimination. La France n’ayant pas digéré ses guerres coloniales, elle ne s’est pas occupée de la génération des parents. Bonne pour le travail, mais ghettoïsée année après année. Cinquante ans plus tard, certains ont toujours autant de mal avec la langue française. Mais le blocage est des deux côtés. Comme l’a souligné le sociologue et historien Patrick Weil, beaucoup de familles sont venues avec le but de rentrer un jour. Les enfants ont alors grandi dans le mythe du pays d’origine. La position est schizophrène. Et ces enfants reprochent à la France d’avoir acheté leur famille si peu cher, tout en comparant leur situation à la jeunesse ici, pas de là-bas. Que dire des avis sur un déclin français ? À mon premier coup d’œil, la richesse et la liberté sont encore bien visibles. Si déclin Plaît-il? il y a, c’est peut-être du côté de la pensée, des intellectuels. Leurs mères et pères ont connu de grands combats : nazisme, colonialisme, communisme, féminisme… Les intellectuels français d’aujourd’hui ont la sensation de ne pas avoir payé bien cher leur place, de Henri IV à Normal Sup., du XVI° au IV° arrondissement, ni guerre, ni misère. Ils sont dans une culpabilité inutile, enchaînent les mea-culpa. Du coup, ils compensent par un surengagement, on est pro ou anti à 100%. Prenons l’exemple des États-Unis. Que l’on émette des critiques est bien normal, mais être anti ? On n’a pas encore descendu Chomsky ou Michael Moore que je sache ? En Russie, en Chine, si. Votre essai Bas les voiles a ainsi déclenché de vives hostilités, qualifié de livre passionné sans références, homogénéisant les populations musulmanes et pouvant aboutir à une sorte de « racisme vertueux » appuyé sur la défense des femmes. Une femme qui prend parti est passionnée, sinon on dit « quel homme engagé »... J’ai une maîtrise de sociologie. Les références, je les ai et ne les trahis pas. Je prépare pour la fin de l’année un nouvel essai qui sera lui largement documenté. Bas les voiles est un pamphlet, son but est une large diffusion hors du jargon sociologique. Avec le voile, on fait comme si une histoire millénaire n’existait pas, une histoire d’aliénation où les filles apprennent la honte de leur corps dès le plus jeune âge avant les joies de l’enfermement et la négation de leur être. Propriétés des pères ou des maris, elles ne s’appartiennent pas. Certains penseurs ont trouvé intéressant de se positionner en défenseur des libertés de quelques 05 gamines. Lâcheté politique, démagogie, intérêts économiques à l’étranger ont fait le reste dans l’adoption d’une loi qui ne regarde pas le fond du problème. En Europe, loin des théocraties, n’est-ce pas l’habitude de la jeunesse de détourner les signes distinctifs, de les vider de leur sens initial et de leur en donner de nouveau ? Joue-t-on avec l’étoile jaune ? L’histoire du voile est une histoire de ségrégation, de discrimination et de malheurs, une histoire effectivement nonenseignée. Et pour toutes ces jeunes femmes qui prennent le voile en quête soit-disant d’une liberté - pour qu’on les laisse tranquilles - leurs raisons ne marquent-elles pas cette discrimination ? Il faut que l’État leur réponde et les aide à vivre au grand jour. Et pour les mineurs, à l’école comme ailleurs, la loi doit interdire le voile et leur éviter cette culture niant le voisinage naturel des sexes et leur égalité. La problématique que vous posez ne concernet-elle pas le champ plus global des religions, tout au moins celui de l’islam que vous connaissez particulièrement? Je ne veux pas faire la guerre à toute croyance et tout croyant. Si ça fait du bien à certains, tant mieux. Je pose le problème du traitement des femmes dans le contexte d’une religion. Un islam qui ne nie pas l’autonomie de la personne et intègre l’égalité des sexes ne me dérange pas. Peut-être existe-t-il ici, né de l’immigration maghrébine des années d’après-guerre. Les hommes ont dû se bricoler une pratique de leur religion plus solitaire, puis les familles ont intégré des valeurs dites occidentales, valeurs que je qualifie plutôt d’universelles. Pour ma part, je viens de 300 ans en arrière. L’islam que j’ai appris, celui des docteurs de Qom, c’est celui de la femme coupable, mais aussi celui de la charria. Cet islam se glorifie d’être la religion la plus complète, qui s’occupe de tout, du travail, du commerce, de la fornication, de savoir quel pied utiliser pour entrer dans les toilettes… Il a vocation à régler l’intégralité de la vie politique et sociale, et à s’exporter tel un nouvel impérialisme, se nourrissant et se satisfaisant d’ailleurs très bien des autres, capitalisme en tête. C’est également cet islam qui essaie de récupérer les « brebis égarés » d’Occident à travers de nombreux groupes et associations apparues depuis une quinzaine d’année. Le problème n’est ni de culture, ni de civilisation, c’est une guerre de position entre différents pouvoirs. Face à ce prosélytisme dur, les autres musulmans sont inaudibles faute d’organisation, de courage aussi, de peur de l’amalgame... Et la faiblesse des gouvernements occidentaux inquiète. Il est leur devoir, comme celui de la société civile, de remettre l’islam à sa place. Ces dessins de Mahomet, une bombe en dulband(1), « insulte à un milliard de musulmans », ne sont pour moi qu’une caricature d’un personnage historique connu comme guerrier et conquérant, que je m’imagine bien sabre au clair. Pourquoi pas une bombe en 2006 ? Et si blasphème il y a dans le fait de représenter le prophète, c’est bien venu. Par les temps qui courent, c’est un devoir de blasphémer. [propos recueillis par José Darroquy] (1) Turban Comment peut-on être français ? Éditions Flammarion Chahdortt Djavann e FIFH èm Les grands débats du 17 Mercredi 22 novembre • 17h : Le pays où l’on vit le mieux ? avec L’Histoire. Invités : Chahdortt Djavann,Jean-Pierre Rioux, Denis Tillinac. Jeudi 23 novembre • 18h30 : La France terre d’accueil ? avec L’Histoire. Invités : Marie-Claude Blanc-Chaléard, Pascal Blanchard, Pap Ndiaye. Vendredi 24 novembre • 17h : Les Français aiment-ils la démocratie ? avec L’Histoire. Invités : Michel Guénaire, Pascal Perrineau, Michel Winock. Samedi 25 novembre • 17h - Débat-duel Faut-il sauver le modèle français ? avec L’Histoire. Invités : Nicolas Baverez et Jean-François Kahn. Dimanche 26 novembre • 11h : Provinces amères ? avec l’Université Michel de Montaigne Bordeaux III. Invités : Anne-Marie Cocula, Joël Cornette, Jean Lacouture. • 16h : Une France au-dessus de ses moyens, en-deça de ses rêves ? avec Le Monde. Invité : François Dubet. 17ème Festival International du Film d’Histoire de Pessac, du mardi 21 au lundi 27 novembre, Pessac (33600) Renseignements 05 56 46 25 43 www.cinema-histoire-pessac.com Sono 06 Philippe Méziat « Une musique de braconnage qui va chercher son beurre partout » Du Puy-de-Dôme à Bordeaux, de l’Education Nationale aux pages de Jazz Magazine, d’Armstrong au free, la vie de Philippe Méziat déroule parmi les pages les plus habitées d’une passion pour la note bleue. Après avoir embrassé une brève carrière de tromboniste, il a écouté, écrit, partagé. Et surtout initié le Bordeaux Jazz Festival. C’est un festival populaire, qui plaît au public. Les revues de presse des trois dernières années sont plus qu’élogieuses, jusqu’au niveau national. Qui, à Bordeaux, reçoit un écho aussi favorable à part les Grandes Traversées ? Le BJF a-t-il trouvé sa place ? Les trois premières éditions furent difficiles en raison de notre politique tarifaire. 2004 a marqué un frémissement. 2005, c’est une fréquentation en hausse de 50%. Donc, c’est possible. Il y avait un manque pour le public. Nous lui proposons des choses dignes de ses oreilles et de sa tête. Non de son porte-monnaie. Le public est beaucoup plus sensible au beau qu’on ne le croit. Cela dit, on a encore de l’audience à gagner. Est-ce le travail de toute une année ? Depuis quarante ans, j’ai accumulé tant d’envies que lorsque je regarde ma discothèque, j’ai déjà trois à quatre festivals d’avance. Je crois surtout au concert. J’ai besoin du live car la scène c’est la vérité. Alors, grâce à l’AFIJMA(2) on se déplace chez les collègues comme à l’étranger. Nous avons également la volonté d’exister toute l’année en organisant des concerts, des master classes, des interventions... Quel est votre parcours ? 1942, naissance à Clermont-Ferrand, puis, en 53, arrivée à Bayonne. Suivent des études de philo à Lyon. Professeur certifié en 66, je retourne au pays Basque avant de m’installer à Bordeaux, en 72. J’ai enseigné jusqu’en 91, finissant ma carrière au lycée Montesquieu. Jusqu’en 2000, j’ai été personnel de direction, notamment principal de collège à Libourne et Bacalan. En 1989, j’ai commencé à écrire sur le jazz dans Sud Ouest et Jazz Magazine. C’est en 2000, enfin retraité, que j’ai fondé le Bordeaux Jazz Festival avec Philippe Brenot. Une époque où le jazz était totalement oublié dans cette ville. Il me semblait que c’était la meilleure manière de poursuivre cette passion avec le public. Comment est-elle née ? À la petite enfance : mon frère aîné de 12 ans m’y a sensibilisé, me berçant avec ses 78T pendant qu’il révisait. Adolescent à Bayonne, j’ai repiqué au truc et commencé à acheter des disques. J’ai passé tellement d’heures à l’écouter tout comme l’opéra et le classique. Mais le jazz, je connais son histoire, sa situation actuelle. J’en suis imprégné. Totalement. Avez-vous désiré, à un moment, devenir musicien ? Comme beaucoup de ma génération, j’ai pensé dans les années 70 qu’une approche naïve de l’instrument valait autant que l’approche savante. J’ai été traversé par cette illusion mais cela nécessitait un apprentissage or je n’avais ni le courage ni l’envie de m’y mettre. Aussi, suis-je resté mélomane. Un état qui vaut toujours autant pour le festival que dans mon écriture : je vais au-delà des simples préoccupations musicales. Avez-vous des héros dans cette discipline ? Duke Ellington. Incontestablement. C’est l’intégralité du jazz : les origines, la sophistication 30/40, le blues, des folies proches du free... Il a enregistré avec tout le monde, d’Armstrong à Coltrane. Il fait lien. C’est un univers complet, une figure tutélaire, majeure. Si l’on perdait tout le jazz mais qu’Ellington demeurait, on aurait l’essentiel. Sinon, tous les musiciens noirs américains, ces fondateurs qui ont montré qu’ils étaient aussi forts que le maître en créant un truc qui l’impressionne : le jazz et, à l’intérieur, l’écriture spontanée. La beauté du jazz, c’est un peuple qui montre son génie dans l’art. Bordeaux, terre de jazz ? Absolument ! Avant guerre, il y avait une section du Hot Club très vivante. Frank Ténot(1) y est passé tout comme Pierre Merlin, célèbre dessinateur de pochettes de disques qui en signa les décors. Ensuite, pour ma part, d e 7 2 à 78, Sig ma a prés enté tous les incontournables : Miles Davis, Thelonious Monk, Stan Getz, l’Art Ensemble of Chicago... C’est quand même grâce à Roger Lafosse et Alain Boucanus - fondateur du label Musica Records - que le deuxième concert français d’Albert Ayler fut organisé, devant un public clairsemé contestant cette musique, en 1966 ! À certains moments, il faut relancer la machine mais Bordeaux est bien terre de tous les jazz. Pourquoi un festival et pourquoi l’automne ? En 2001, il nous est apparu qu’afin de relancer le jazz, seul un festival était le meilleur moyen de diffusion face à l’effacement. Fonder un club, c’était trop compliqué. En revanche, sensibiliser les élus et les partenaires sur un événement fort et ponctuel c’était possible. Quant à l’automne, j’en avais marre de voir le jazz devenir la bande son des vacances au bord de l’eau. Ça suffit. C’est de l’art ! Stop au tourisme culturel ! On peut en diffuser et l’écouter toute l’année. Alors le Bordeaux Jazz Festival, c’est l’anti JuanLes-Pins, l’anti Marciac ? Juan, oui. Marciac, non car il s’agit d’une démarche très naturelle, menée par un véritable amateur. Artistiquement, je ne vise pas 6000 personnes sous un chapiteau, préférant la découverte et 400 personnes sous la Halle des Chartrons. Le BJF est populaire, pratique des tarifs populaires ; contrairement à Marciac. J’y suis très attaché. À cinq euros, on peut risquer la chose ! « Marre de voir le jazz devenir la bande son des vacances au bord de l’eau. Ça suffit. C’est de l’art ! Stop au tourisme culturel ! » Le BJF peut-il exister sans le label Novart ? La première édition a eu lieu en octobre 2001, avant le lancement de Novart. Si par malheur, Novart disparaissait, le BJF continuerait à moins que la mairie ne nous soutienne plus. Mais je ne peux l’imaginer : pourquoi faire fi du truc pour une manifestation dont le rapport qualité/prix est aussi magistralement positif ? Quels sont les incontournables de l’édition 2006 ? Sina & Stucky, samedi 11 novembre, à 20h30. Deux chanteuses suisses qu’il faut avoir vu et entendu ! Sur une instrumentation originale (samples, tuba et accordéon), elles reprennent des standards populaires, accompagnées de projections vidéo maison. Si on a 350, 400 personnes ce soir-là, elles ne le regretteront pas. Il faut y aller maintenant parce qu’elles sont totalement inconnues ! Sinon, la soirée du jeudi 9, avec Dave Burrell et Méderic Collignon, consacrée à la rencontre entre jazz et opéra. C’est quoi le jazz en 2006 ? (long silence). Le jazz est un espace de création musicale dans lequel la surprise est encore possible. Sina & Stucky en sont le parfait exemple : démarche unique, chansons populaires, instrumentation originale, émotion. Dans le contemporain, les codes sont connus, un peu figés. Dans la variété, on produit et on vend. C’est un fait. Le jazz, lui, permet la rencontre de champs, de domaines supposés contraires aux autres. [propos recueillis par Marc Bertin] (1) Responsable de presse, critique de jazz, Frank Ténot fut secrétaire de rédaction à la revue Jazz Hot, aux côtés de Boris Vian, photographe de presse à Jazz Magazine. Avec Daniel Filipacchi, il anima Pour ceux qui aiment le jazz puis Salut les copains. Maire de Marnay-sur-Seine, de 1995 à 2001, il a contribué, avec Jean-François Bizot, à créer la station de radio parisienne TSF 89.9. (2) Association des Festivals Innovants en Jazz et Musiques Actuelles 6ème Bordeaux Jazz Festival, du lundi 6 au dimanche 12 novembre Renseignements www.bordeauxjazzfestival.com 08 Sono Éloge de la constance Grande fête annuelle de la création contemporaine, la Soirée des musiciens doit tout à l’énergique enthousiasme de Proxima Centauri. Comment ferait-on sans Proxima Centauri ? Sans leur infatigable activisme, leur indéfectible enthousiasme, leur inaltérable conviction ? Cela fait quinze ans, cette année, que Marie-Bernadette Charrier et Christophe Havel ont fondé l’ensemble. Quinze ans que ce quintette inusité réunissant flûte (Sylvain Millepied), saxophone (Marie-Bernadette Charrier), piano (Hervé N’Kaoua), percussion (Clément Fauconnet) et dispositif électroacoustique (Christophe Havel) fait flèche de tout bois, tout entier au service de la musique de son temps, suscitant la création de plus d’une centaine de pièces spécifiquement conçues pour eux par une belle famille de compositeurs - de Thierry Alla à François Rossé en passant par Jose Luis Campana ou Christian Lauba - mais s’attachant aussi à faire vivre l’œuvre de Donatoni ou de Xenakis, celle de Grisey ou de Scelsi. Créer n’est pas tout : perpétuer est probablement aussi important. Assurément, la singularité de l’effectif et ses possibilités combinatoires, comme leur adaptabilité de musiciens, permet à Proxima de défendre avec succès des œuvres relevant d’esthétiques fort différentes ; mais sans doute aussi leur volonté de ne pas s’en tenir à une simple exécution (qui après tout serait parfaitement légitime), et d’approfondir leur travail en recherchant toutes sortes de correspondances visuelles et théâtrales, grâce notamment aux créations lumière de JeanPascal Pracht. Borderlight, qui ouvre cette Soirée des musiciens annuelle, est ainsi conçu comme un véritable spectacle, dont la scénographie a été confiée au regard affûté de Michel Schweizer. Réunissant des pièces de George Crumb, Magnus Lindberg, Kaija Saariaho et deux créations (Vol de nuit de Claude Lenners et Anapoème de Gilles Racot), faisant appel à d’autres musiciens la chanteuse Géraldine Keller, Laurence Lacombe au violoncelle, Jean-Luc Rocchietti à la guitare, Matthieu Ben Hassen aux percussions et Hervé Lafon à la contrebasse -Borderlight s’annonce comme une réalisation emblématique des aspirations de l’ensemble. Introduction idéale à une soirée particulièrement prometteuse cette année avec la prestation solo du violoncelliste Christophe Roy (Xenakis, De Clercq, Berio) et Le Champ des larmes qui clôture. Cet « oratorio électronique » où l’on retrouve des échos de La Divine Comédie marque le spectaculaire retour à Bordeaux d’Art Zoyd, dont certains ont peut-être conservé le souvenir du Mariage du Ciel et de l’Enfer, ballet conçu en collaboration avec Roland Petit et présenté au Grand-Théâtre dans les années quatre-vingts, après sa création au Festival de la Scala à Milan. L’œuvre représentait une nouvelle étape dans l’histoire de l’ensemble, qui n’a eu de cesse depuis d’élargir ses activités : on attend ces retrouvailles avec une impatiente curiosité. [Lulu du Fa-Dièze, par interim] La soirée des musiciens #4, Proxima Centauri/Christophe Roy/ Art Zoyd, mardi 7 novembre, TnBA, acte #1 à 19h30 (salle Jean Vauthier), acte #2 à 22h15 (Grande salle). Renseignements 05 57 95 71 52 www.proximacentauri.fr Abîmes du romantisme Pièce inédite à ce jour à Bordeaux, le Grand-Théâtre présente Jakob Lenz, l’opéra de Wolfgang Rihm, fascinant et bouleversant produit de deux siècles de culture européenne. Adaptation d’une nouvelle de Georg Büchner, restituée par le philosophe et écrivain Michel Deutsch. Retrouvé mort dans une rue de Moscou, au matin du 24 mai 1792, Jakob Michael Reinhold Lenz était né en 1751 à Cessvaine, en Lettonie. Il suivit l’enseignement de Kant (qui l’encouragea à lire Rousseau) à Königsberg, se lia avec Goethe - poussant jusqu’à s’éprendre après lui, sans succès, de Friederike Brion -, et correspondit avec Lavater. Sa rupture avec Goethe demeure l’objet de spéculations, mais n’a sans doute pas contribué à atténuer ses tendances à l’itinérance et à l’instabilité. Une attaque de schizophrénie paranoïde le conduisit, à l’instigation de son ami Christoph Kaufmann, à faire un bref séjour dans les Vosges chez le pasteur, psychologue et philanthrope réputé Jean-Frédéric Oberlin, avant de rejoindre sa famille désormais établie à Riga, qu’il quitta bientôt pour Saint-Petersbourg, et, en dernier lieu, Moscou. Comme si les fascinantes connexions de Lenz, ouvrant sur toute la vie intellectuelle de son temps, ne suffisaient pas, les échos de son destin et de son œuvre n’ont cessé de se répercuter depuis plus de deux siècles : Die Soldaten, son drame de 1776, avant d’être la base de l’opéra du même titre de Bernd Alois Zimmermann (qui se suicidera en 1970, cinq ans après la première de cet important jalon du théâtre lyrique contemporain), sera une des sources d’inspiration du Woyzeck - posthume et inachevé - de Georg Büchner, universalisé plus tard par Alban Berg en Wozzeck . Et, dès 1835, l’année de son Dantons Tod (qui, mis en musique par Gottfried von Einem, sera en 1947 l’un des événements du Salzbourg d’aprèsguerre), le même Büchner avait commencé à publier dans la Deutsche Revue, bientôt interdite, de Wienberg et Gutzkow un bref roman intitulé Lenz, basé sur le récit laissé par Oberlin des quelques jours de visite que lui fit l’écrivain. C’est de ce roman que Michael Fröhling a tiré le livret de l’opéra de Wolfgang Rihm, créé a Hambourg en 1979, et que Bordeaux va donc voir ce mois-ci pour la première fois. Qu’on nous pardonne les multiples parenthèses qui précèdent : elles soulignent mieux que ne le feraient de longues explications l’inextricable enchevêtrement et les perpétuelles mises en abîme des idées, des perceptions, des théories qui irriguent la culture européenne, et les multiples résonances que fait surgir l’œuvre de Rihm, avant même d’être vue et entendue. On ajoutera que cette production, présentée à l’Opéra de Nancy en 2002, signée par l’écrivain et philosophe, et considérable homme de théâtre, Michel Deutsch - auquel on doit entre autres le livret de l’opéra de Philippe Manoury 60ème Parallèle est simplement exemplaire, portée par un trio sans faille (l’admirable Gregory Reinhart en Oberlin, Ian Caley en Kaufmann, et le poignant Lenz de Johannes M. Kösters) et le travail d’orfèvre du chef Olivier Dejours. Incontournable. [Lulu du Fa-Dièze, par interim] Jakob Lenz, mise en scène de Michel Deutsch, direction musicale d’Olivier Dejours, ONBA, Membres du Chœur de l’ONBA, du mardi 14 au dimanche 19 novembre, 20h, sauf dimanche 19 à 15h. Renseignements 05 56 00 85 95 www.opera-bordeaux.com Sono Madrigal Moderne Bel exemple de coopération pour ce concert présenté par l’association Renaissance de l’orgue dans le cadre de Novart : l’organiste Eva DarracqAntesberger, professeur au Conservateur de Bordeaux et titulaire des Grandes orgues de l’église Saint-Augustin, des musiciens de l’ONBA - et pas des moindres : Etienne Péclard et ses camarades du Quatuor Dyonisos, Roland Gaillard - et le Madrigal de Bordeaux (qui par parenthèse fête cette année son quart de siècle) sous la direction de sa fondatrice Eliane Lavail. Bref, un bel aréopage de musiciens reconnus réunis tout simplement pour faire de la musique nouvelle : Monteverdi est le seul compositeur non contemporain (peut-être parce qu’il est, comme Bach ou Mozart, de tous les temps). Les Harmonies pour orgue de Ligeti ont certes désormais valeur d’hommage, mais les Quatre Motets d’Olivier Penard ont été interprétés pour la première fois à Nantes en 2004, et entre la sixième et la neuvième heure… d’Emmanuel Filet est bel et bien une création mondiale. Quant à … après une lecture de Pétrarque de Philippe Capdenat, entendu dans sa première version à Radio-France en 2003, cette nouvelle mouture vient à point nommé rappeler que le Madrigal avait créé le Requiem du même compositeur, écrit à son intention, et souligner la constance de l’engagement d’Eliane Lavail en faveur de la musique de son temps : la saison de Polifonia en témoigne du reste éloquemment. Dimanche 5 novembre, abbatiale Sainte-Croix de Bordeaux. Renseignements 05 56 79 39 56 www.polifoniael.org ou www.france-orgue.fr/bordeaux La Rock School Barbey en partenariat avec le Crédit Agricole lance l’opération Tremplin Mozaic Rock Challenge 2007. Ouvert aux groupes des départements 33, 40, 47, ce concours retiendra six groupes pour participer sur scène au tremplin du samedi 17 février 2007 à la Rock School Barbey. Un groupe sera élu vainqueur par un jury de professionnels et une compilation hors commerce sera spécialement éditée pour l’occasion, comportant deux titres par groupe finaliste. Parmi les dotations : Prize money, résidence son et lumière de 2 jours à Barbey, programmation en première partie d’une tête d’affiche à Barbey et programmation sur la prochaine édition du festival Ouvre La Voix. Les fiches d’inscription sont à retirer à la Rock School Barbey ou sur le site www.rockschool-barbey.com et dans toutes les agences du Crédit Agricole d’Aquitaine (www.ca-aquitaine.fr). Le dossier complet (fiche d’inscription + CD audio 3 titres + présentation du groupe) devra être déposé dans une des agences du Crédit Agricole entre le 1er novembre et le 16 décembre. Renseignements 05 56 33 66 11 www.rockschool-barbey.com ••• Toujours à la Rock School Barbey, lundi 13 et mardi 14 novembre, c’est la traditionnelle escale bordelaise du festival des Inrocks. Au programme de l’édition 2006 : The Kooks, The Spinto Band, Boy Kill Boy, Mumm-Ra, Midlake, Love is All, The Guillemots et Bat For Lashes. Renseignements 05 56 33 66 11 www.rockschool-barbey.com ••• Jeudi 9 novembre, dans la Grande Salle du TnBA accueille Susheela Raman. Née à Londres de parents Tamouls, élevée en Australie, baignée de la ferveur mystique et de la musique sacrée de l’Inde du Sud, Susheela Raman cherche depuis toujours à fusionner musique classique indienne, rock, jazz, rythmes africains et sonorités occidentales. Son dernier album, Music for crocodiles, mélange avec une parfaite fluidité le grand répertoire carnatique du sud de l’Inde, dont une œuvre culte du XVIII° siècle ainsi que des effluves folk, blues et electro. Renseignements 05 56 33 36 80 www.tnba.org ••• Egérie à la mode au début des années 90, fille du mythique souffleur Don Cherry et demi-sœur du troubadour folk Eagle Eye Cherry, la ravissante Neneh Cherry refait surface au sein du combo batave Cirkus. Sur la lancée de Laylow, le quintet s’arrête en ville. Rencontres scolaires, lundi 20 novembre à Lormont. Forum Fnac le lendemain, à partir de 18h puis concert, à 20h30, à l’Espace culturel du Bois-Fleuri de Lormont. Renseignements 05 56 94 43 43 www.musiques-de-nuit.com ••• 10 Sono Blues en virée Le Chicago Blues Festival qui parcourt le pays chaque année à l’automne est loin d’être un cortège moribond. À l’inverse, il démontre une fois de plus dans son édition 2006 combien les forces vives y sont à l’œuvre, aux côtés des indispensables figures patrimoniales. Toujours cette histoire de transmission. Le gang Kinsey, le clan Brooks et la lignée texane, les trois artistes retenus dans cette édition 2006 du CBF incarnent un blues soucieux de sa légitimité historique. Donald Kinsey, fils de son Big Daddy de père, serait le plus versatile du lot. Pensez, il a accompagné Bob Marley et enregistré avec lui quelques plages incandescentes en 1976. Avant de revenir dans le giron familial former avec ses deux frères le Kinsey Report dont il est le leader. Aujourd’hui, il se produit sous son nom et illuminera la soirée de son jeu élégant, forgé à l’école d’Albert King. Wayne Baker Brooks, lui, raconte une autre histoire : celle du blues en devenir. Une oreille à son premier album Mystery donne à entendre des plages comme Nu Kinda blues, scratches acides sur tempo énervé, en même temps qu’un Sooner or later tout droit issu des grandes heures de l’Allman Brothers Band. Celui- là pourrait bien montrer combien il a retenu les leçons apprises à accompagner son Lonnie Brooks de paternel pendant 15 ans. Tout en signifiant l’indispensable renouveau qu’il apporte, avec son jeu de guitare lumineux, se jouant des clichés du genre. Puis vient l’heure des vétérans, et avec elle celle de Trudy Lynn. Originaire de Houston, Texas, c’est une Dame qui ont appris le blues à la sauce soul, dans les années 60, écrit, compose, et délivre un vocal au timbre rugueux, évoquant le meilleur de Koko Taylor. Un soul blues puissant, sculpté au fil de ses 30 années de carrière. Si son nom, malgré six albums, n’apparaît qu’exceptionnellement dans les encyclopédies du blues, c’est que Trudy Lynn a passé plus de temps sur les scènes que dans les studios. Raison supplémentaire pour la découvrir dans son élément naturel. Enfin, difficile de trouver nom aussi peu bluesy qu’Awek. Pourtant, cette formation toulousaine joue ici les « locaux de l’étape » avec maîtrise et conviction. Le quartet, auteur de trois solides albums, aura la charge d’ouvrir le bal. Joli défi. [José Ruiz] 14ème Chicago Blues Festival, samedi 18 novembre, 21h, Halles de Gascogne, Léognan (33850). Renseignements 05 56 45 63 23 www.jazzandbluesleognan.com Le fier amant de la terre Trouvère égaré dans un monde désenchanté, hérault du noble discours amoureux, folk man anachronique, du col de la Croix-Morand à l’azur sicilien en passant par Tucson, Jean-Louis Murat ne fait qu’enchanter le morne du quotidien. Repos de l’âme, apaisant les misères de l’être, Bergheaud d’Auvergne, sanctuaire des cœurs anéantis et des passions privées. L’été déjà commençait à mourir que Taormina venait réchauffer le peu d’humanité qui s’engouffrait comme un seul homme vers un nouvel automne. Disque de deuil et de rupture (une nouvelle maison de disques après tant d’années chez Virgin), l’opus pourtant s’abreuve à la même source que Mustango, Lilith et Moscou. Celle du Murat libre et affranchi. Crazy Horse et Neil Young à la fois, séduisant Leonard Cohen à la spasmophilie affectée, bottes maculées de fumier, flirtant avec Jennifer Charles, adaptant Arab Strap comme Le chant des partisans. Initialement, l’insatiable travaillait sur un ambitieux projet : Arverne, double album concept consacré à l’Auvergne. Mais jamais Murat ne sera pris au dépourvu. Son chant est si prolixe que chaque disque achevé sait que son successeur est quasiment mis en boîte. Entre rugosité et climats apaisés, Taormina cristallise une fois encore cette virtuosité à dire et décliner l’Amour et ses tourments. Indéniablement la marque de fabrique d’un des derniers artisans qui chaque jour compose comme on polit sa pièce sur l’établi. Certes, la chanson reste un art mais il faut bien le cultiver. Alors, autant louer la vertu domestique, ce labeur hérité du monde paysan. Composer sans relâche, guitare à la main, dans la grange aménagée, au rythme des saisons, de l’inspiration, de la vie familiale. Et toujours effluves de jasmin, d’acacia et de lila, suc de rosée, parcours de la peine, berger sous ciel de pluie, bestiaire (poney, raie manta et l’AS Dragon Michaël Garçon aux claviers sur la présente tournée). Tel est et sera jusqu’au dernier souffle Murat. Sursitaire bluesy, poète pur et cristallin, inestimable guide sur le parcours de la peine. [Rita Fournier] Jean-Louis Murat, Rockschool Barbey, jeudi 23 novembre, 20h30. Renseignements 05 56 33 66 00 www.rockschool-barbey.com Taormina (Scarlet/V2) Trans Présence Dans le cadre de Novart, Présence Capitale présente en collaboration avec le capcMusée d’art contemporain un symposium dédié aux arts sonores et au multimédia. Zones numériques ou quand la poésie rencontre les arts électroniques. La figure d’André Lombardo est si familière à Bordeaux, et depuis si longtemps, qu’elle semble avoir fini par s’imposer indépendamment, en quelque sorte, de toute activité précisément identifiée : mais ce personnage souriant évolue au cœur de réseaux internationaux patiemment constitués depuis une vingtaine d’années, dès l’époque de DMA (acronyme de Défense des Musiques Actuelles) 2, initiateur du festival annuel Divergences / Divisions - considéré alors comme l’une plus importantes manifestations vouées aux musiques industrielles en Europe avec Berlin Atonal, et dont les fastes (Das Synthetische Mischgewebe, Joan La Barbara, Laibach, Test Dept, Bourbonese Qualk... ) alimentent désormais la nostalgie de quelques survivants... Témoignage éloquent de sa passion, il a su ne pas se laisser emprisonner par ses réalisations passées, et rebondir en fondant, en 1995, Présence Capitale, association se revendiquant comme un foyer de réflexion « transnational, transversal et transdisciplinaire » sur les enjeux et les interactions entre les pratiques culturelles contemporaines, et qui organise avec le capcMusée d’art contemporain de Bordeaux ce huitième symposium des arts sonores et multimédias, auquel participent notamment Jacques Donguy, fondateur de la revue Son@rt, Joachim Montessuis d’Erratum, le compositeur Gilles Grand ou le poète hongrois Tibor Papp. Zones numériques, 8ème Symposium des arts sonores & multimédia, capcMusée d’art contemporain, samedi 18 novembre, de 16 h à 22h. Renseignements 06 88 39 71 31 11 Sono chronique Halloween Bruits de fond : la Mort et des gens qui sont comme la basse dans le mix du metal. “Je veux pas de mauvaise surprise sul terrain : tout le monde sera op ou ça va chier la calamine. Je veux que tout le monde ait sa paire de BAB, au moins une paire par binôme, et que ce soit pas une organisation de branle-quéquette ! “ Yann Moix, Panthéon Une paire de BAB, même à Bayonne-AngletBiarritz, ça désigne les bouchons antibruit. Le capitaine hurlant ses ordres aux oreilles de l’appelé Moix (dans son livre à la typographie : surprenante. Avec cette utilisation du deuxpoints tout à fait non : conventionnelle) semble avoir fait des émules jusqu’aux portes des salles de concert. La grande recommandation d’avant le show : se foutre des bouchons anti-bruit dans les oreilles. La bonne idée. Du même registre que de se coller un masque de soudeur sur les yeux pour une visite du Musée des Beaux-Arts. Tout le monde a ses bouchons, public, musiciens sur scène, et même sonorisateur, tout est prêt pour la fuite en avant. Choix de l’aberration plutôt que celui du travail de gestion sonore - il est vrai plus difficile. Pendant ce temps, les potards de la console peuvent bien être poussés plus ou moins à fond (on s’en fout, on a distribué des bouchons) et les gens continuer à devenir sourds. L’un de mes potes les plus atteints vient de se décider à partir habiter à la campagne pour soulager le martyr de ses acouphènes. Désertion du champ de bataille. Ne plus être touché par un décibel perdu. A cette époque de l’année, de la main qui caresse les touches de mon iBook j’écris mon billet pour Spirit, de celle qui plonge dans la poche de mon treillis je compte la monnaie pour acheter les Haribo que je distribuerai aux enfants de l’impasse d’Agen. Halloween, c’est rock’n’roll. Tout de même, s’habiller en morts, si jeunes. On trouvera toujours un pisse-vinaigre pour dénoncer la supercherie (la supermarcherie) d’Halloween et préférer l’honnêteté des fêtes de Noël. Ou pour préférer la tradition de la Toussaint (pour le coup beaucoup plus death metal). Halloween, c’est rock’n’roll, et, pour twister l’antimétabole, le rock’n’roll c’est Halloween. Cf., au hasard, Punish Yourself en concert, créatures dérangées s’agitant avec frénésie tels des hologrammes spectraux devant des hordes de cyberpunks attirés comme des zombies par la cervelle fraîche. Ah, bientôt la pluie et le cœur pourri de l’automne. La saison qui donne envie d’aller boire de l’hypocras dans des chopes en terre à la Taverne, rue Neuve. L’automne, parce que tout meurt. Vraie saison du rock, la musique du peuple des caves, le beat des Morlochs, des hobbits qui ne synthétisent pas la vitamine D, qui laissent le soleil aux fans de soul, de funk, de world, et de jazz en plein air. Je passe des disques dans la nuit, je révise mes mouvements de air guitar, je tourne en dansant autour de ma table de mixage, battant des mélodies à faire danser les ours (quand on voudrait attendrir les étoiles), et là, il y a toujours un énergumène pour stopper l’élan et se poser là comme musicologue des catacombes : “Franchement, à quoi elle sert la basse dans le metal ?” Eh bien vois-tu, il y a des potes qui deviennent dingues, ou sourds. Ou sourdingues. Ou morts. Ça devrait arriver de plus en souvent, avec les années. Merde. Je ne verrai plus jamais Th. de Capbreton. C’est fini sa gueule à la Tarzan et ses leçons de surf depuis les tables des bistros. Et W. qui portait un t-shirt d’Alice Donut la première fois que je l’avais rencontré, ce n’est pas la reformation du groupe qui lui a sauvé la peau. Sa sœur a fait suivre un message à tout son carnet d’adresse et Outlook Express a bien transmis le message : W. a quitté ce monde tranquillement, en ayant accepté ce coup du sort, en l’ayant compris, assimilé, digéré, et en se jouant de la douleur. Pour nous tous, la vie continue, comme le saphir sur le sillon du vinyl. La basse, dans le metal, on ne l’entend quasiment pas. Elle est comme noyée dans le mix. Mais elle rend l’ensemble cohérent, mec. Si on la vire, c’est tout le morceau qui perd son sens. Quand le destin appellera mon nom pour aller caner, j’espère bien qu’elle les aura bien enfoncés dans les cavités osseuses de ses oreilles, la Faucheuse, ses : bouchons. [Gwardeath™] Cours et jardins 12 Ceux qui ont vu Mir 3 a love story, il y a deux ans, s’en souviennent encore. Forcément. Qu’ils se dépêchent d’en parler à leurs copains car cette année, durant une semaine dans le cadre de Novart, ce n’est pas un spectacle de Constanza Macras qu’ils pourront voir mais six. Ainsi que ceux de ses amis. Attention, dégagez, faites de la place, Constanza Macras débarque ! Avec sa bande, ou plutôt, ses bandes, et ça fait du monde. Une bonne cinquantaine de personnes, plutôt jeunes voire très jeunes, bourrées de talent, d’idées et qui ont pas mal de choses à dire. Cette sixième édition des Grandes Traversées, qui s’inscrit dans le cadre de Novart, promet d’être mouvementée voire agitée. La chorégraphe née en Argentine, qui a vécu à Amsterdam, New York, puis Berlin aujourd’hui, est partout chez elle, avec son collectif Dorky Park, fondé en 2003. Et elle crée comme elle parle : très vite, en plein de langues, - donc de langages artistiques -, plutôt fort et avec un enthousiasme qui soulève des montagnes. En gros, son univers est surpeuplé, bruyant, drôle, foisonnant, absolument vivant. Que ceux qui aiment aller au spectacle, boire une tisane et aller au lit y restent. Pas la peine de se déplacer. En revanche, que ceux qui aiment être surpris, rire, découvrir la beauté de personnes singulières accourent. En tout cas, Constanza, elle, est très heureuse de passer une semaine à Bordeaux pour les Grandes Traversées. « J’ai beaucoup de chance d’avoir une sorte de rétrospective comme cela. J’ai carrément pris quelqu’un pour m’accompagner, parce que tout cela est énorme, entre les techniciens et les gens qui participent à mes pièces nous sommes plus de cinquante. Je crois que ça va être la folie. » Quand on disait qu’elle allait prendre de la place... « Je suis très contente de présenter tout cela. Notamment Big Bombay et Back to the present, qui sont des pièces représentatives de ce que je fais. Ce sont des grosses créations, qui ont tourné pendant trois ans un peu partout. Big Bombay est d’ailleurs toujours en train de grandir : c’est la plus importante que j’ai faite jusqu’à maintenant. I’m not the only one est en deux parties. C’est sur l’identité, le voyage, la relation aux choses de la mythologie, la nostalgie. Il y a beaucoup de solos dans cette pièce, mais qui abordent tous le même sujet. Et c’est pour moi une chance de pouvoir présenter des extraits en avant-première comme je vais le faire à Bordeaux. No wonder est une pièce très féminine sur la folie, sur des choses très personnelles et pour laquelle j’ai eu une vraie collaboration avec Lisi Estaras et Nicolas Vlasyslav. La façon dont nous avons travaillé a orienté ma prochaine création d’ailleurs. » Mêlant le baroque au conceptuel, Constanza Macras est également très attachée au fait d’être connectée avec la réalité et de présenter des artistes à la présence physique très forte. « La création ne s’arrête pas après les répétitions » explique-t-elle, « j’observe en permanence la réalité pour mon travail, on fait sur scène des choses que l’on connaît, un peu comme dans la télé réalité. Dans mes spectacles, on peut rire et pleurer en même temps, il peut y avoir de la douleur, mais aussi une grande capacité d’assimilation et d’ironie, car je ne peux pas m’exposer. Pour exprimer tout cela, je n’ai pas pu rester seulement dans le domaine de la danse, il y a dans ce que je fais, dans ma façon de travailler, de créer, autre chose que des mouvements. La musique est très importante. Les mots aussi. » Sans oublier les personnalités de chacun de ses collaborateurs, artistes associés complètement à chaque création. « Mon travail est très proche de mes danseurs, je fais avec leurs propres histoires. » Sa compagnie est constituée de gens de tous pays : « Dans le monde de la danse, nous sommes tous nomades » souligne-t-elle. « On parle tous en anglais même si ce n’est pas toujours vraiment de l’anglais, mais c’est la vie, c’est comme ça ; on vit avec plein de gens différents. » Quant à sa présence sur scène, en tant qu’interprète, elle se fait relativement rare. « C’est difficile d’intervenir dans mes propres spectacles, diriger et jouer, c’est différent. S’il y a quatre personnes sur le plateau, c’est relativement simple, mais quand il y en a quinze, il est très difficile de tout suivre. Et puis j’aime diriger, c’est même ce que je préfère. J’ai de la distance, je peux mieux réagir à ce qui se passe, car je suis plus ouverte et concentrée. » Constanza Macras va donc débarquer avec son univers, riche de beaucoup de personnalités, de sensibilités mais avec aussi de nombreux invités, parmi les personnes qu’elle apprécie particulièrement. Donc, en plus des six pièces de son cru, six autres propositions de ses amis, des expositions, des installations vidéos, des concerts, et de la danse par dessus tout. « Sara Vaz (Odette Odile), est très fraîche, très nouvelle dans son genre tout comme Nicolas Vladyslav (Transports). Quant à Sam Louwyck, j’ai travaillé avec lui et ça s’est toujours très bien passé. En fait, j’ai réuni des gens qui ont travaillé avec moi ou non, qui dansent dans d’autres compagnies, mais que je trouve très intéressants, qui sont jeunes et qui ont des langages très particuliers. » Nous aurons une semaine pour partir en orbite avec Constanza Macras. {Mathilde Petit] Cours et jardins 14 Michel Schweizer Pas bouger, l’artiste ! La troisième et dernière partie de Bleib (1) de Michel Schweizer est présentée à Bordeaux dans le cadre de Novart. Ancien danseur, comédien, metteur en scène, il est aujourd’hui une nouvelle sorte de chef d’entreprise. Une petite entreprise qui ne ressemble à aucune autre, mais qui questionne l’art et le monde de l’art, la société de consommation, réunit sur scène un psy, un philosophe, des maîtres-chiens et leurs malinois, un danseur... Une drôle de communauté d’artistes, engagée dans un type de réflexion et de travail aussi politique qu’humoristique. Et qui prend une tournure de plus en plus élaborée, provocatrice, et au final, terriblement efficace. Un comble pour Michel Schweizer. Cela fait trois ans que vous avez commencé à travailler sur Bleib. La troisième et dernière partie est présentée au TnBA. Comment s’est déroulée l’élaboration de cette proposition sur la longueur ? C’est le projet le plus compliqué que j’ai jamais conduit. Notamment à cause de la communauté d’individus présente sur scène. Trois opus sur un an et demi c’est long, mais en même temps j’ai bénéficié d’un certain confort et nous avons réussi à atteindre des seuils de fraternisation, à nous comprendre plutôt bien, les gens ont trouvé un véritable intérêt à m’accompagner sur ce projet. Heureusement car il y a des limites à l’instrumentalisation de la personne. On m’avait fait quelques critiques sur le spectacle précédent, Scan, notamment concernant le manque de dimension spectaculaire et des propos intellos assez confus. En écho à cela, ici, l’organisation du vivant est assez spectaculaire et j’ai pu développer un argumentaire clair. Quelles ont été les principales difficultés ? Sur un an et demi, il y a forcément un peu de démobilisation, j’ai dû regagner la collectivité. Mais ce temps était nécessaire également pour digérer tout ce qui s’est passé. D’un point de vue pratique, c’était assez périlleux. Par exemple, le conducteur du chien est très attaché au dressage, l’animal ne doit pas être parasité par le reste. Mais si je tenais tant à leur présence, c’est que l’apparition du vivant dans un théâtre est très cadrée par l’attente supposée des publics. D’ailleurs, Bleib est un spectacle où tout est très cadré. Quoi de neuf sur cette nouvelle partie ? Sur cet opus final, j’ai intégré un pur produit de formatage : un danseur, assez vieux, qui a une certaine maturité, et qui peut relativiser une carrière, produire une dépense exemplaire. C’est une belle rencontre, un nouveau couple de maître-chien : lui et moi. Pourquoi ce rejet du danseur, qui n’est d’ailleurs pas parmi les artistes les plus formatés ? Les interprètes sont des techniciens de la danse qui posent d’emblée un niveau de valeur. Ils sont formatés dans le sens où ils ont conscience de leur valeur et la somme de ces valeurs est au service du chorégraphe. C’est pour moi quelque chose qui reste coupé du monde. Moi-même qui ait commis quelques expériences corporelles - cela me mettait en jeu sur cette notion d’ego. J’ai plus ou moins déjoué cela en m’inscrivant dans la performance. Mais alors, que faites-vous toujours du côté des artistes ? En fait, c’est comme si je m’écartais du statut de quelqu’un qui fait de l’art. Et surtout, je ne suis plus du tout préoccupé par le fait de m’inscrire dans un champ ou une discipline spécifique. Ce que je fais reste évidemment de la mise en scène, mais je ne suis pas sûr qu’elle questionne l’art aujourd’hui. Je continue de faire du spectacle mais quelque part ça me désole. C omment tous les inter venants ont vécu cette expérience ? Le psychanalyste et le philosophe font référence à ce qui me nourrit intellectuellement. Ils é vo quent le for mat age des suj ets d’aujourd’hui et l’anéantissement de la critique par un système dominé par le marché, dans une logique de bien-être immédiat. Ils sont tous les deux satisfaits de l’expérience et ils ont bien compris vers quoi je les délocalisais. Quant aux conducteurs de chiens, ce sont des personnes habituées à l’exposition publique, sur des concours, ils sont familiarisés avec l’espace, ils sont formés aux repères, aux contraintes. Honnêtement, je crois que je peux être content de mes capacités de manager. Comment vous sentez-vous dans ce monde ? Je fais un travail perpétuel d’appréhension du monde, et je suis dans une confusion grandissante. C’est ce qui me fait dire que je ne peux pas être metteur en scène. Et je me satisfais difficilement de ce que je vois au théâtre. On me donne une interprétation du monde, et il y a là-dedans quelque chose de troublant et de très autoritaire. Le théâtre et la danse me donnent tout, je reconnais tout même la volonté de déstructurer. Quels sont vos rapports à l’institution ? Je reste dans cette logique de travail propre à l’artiste qui est création/production/ diffusion. Mais j’aimerais m’extérioriser dans des expériences liées à un service public. En localisant le public, j’aime cependant déjouer ses attentes, même s’il connaît déjà tout. Faire une organisation de salle différente. À l’avenir, j’aimerais m’associer à un lieu et mettre en place un projet, reconsidérer un lieu culturel comme un lieu de rencontre et d’usage. Ne pas être forcément dans une dynamique culturelle mais proposer des choses du domaine de l’art, sans toutefois être identifié comme un lieu culturel, un lieu ouvert quand tout est fermé, où l’on rentre décomplexé. [propos recueillis par Mathilde Petit] (1) Bleib : pas bouger, en allemand. Bleib, TnBA, Salle Jean Vauthier, du mercredi 22 au jeudi 23 novembre, 20h. Renseignements 05 56 33 36 80 www.tnba.org Cours et jardins Marthaler joue à la Poppée Metteur en scène novateur et radical, inventeur de formes inclassables entre théâtre et lyrique, le Suisse Christoph Marthaler présente au TnBA Winch Only. Variation délirante d’un opéra de Monteverdi qui convoque aussi bien Wagner et les Kinks, Hugo Claus et Kafka, Schönberg et Mireille Mathieu. On est content de voir débarquer à Bordeaux Christoph Marthaler, ne serait ce que s’assurer que le label de « figure de proue du théâtre européen » qui l’annonce n’est pas usurpé. Ce Suisse allemand, né à Zurich il y a 55 ans, musicien de formation, s’est imposé par ses créations atypiques, sorte de théâtre musical déchaîné, revisitant les répertoires lyrique et populaire. Les critiques ont repéré chez lui un propos radical, à la fois burlesque et profond, qui prend pour cible le patriotisme de ses contemporains et la crise d’identité européenne, la cupidité et l’inepte croyance en l’économie, l’étroitesse des petits et grands bourgeois, le ridicule de personnage déboussolés par l’absurde modernité. Pendant deux ans, il a dirigé le prestigieux théâtre de Zurich, avant que la très conservatrice bourgeoisie locale ne parvienne à l’en faire partir. Depuis, il vit en Allemagne et reste la coqueluche des grands lieux et festivals européens. Marthaler a fondé une méthode de travail sur l’improvisation et la création collective, avec une équipe de fidèles comédiens-chanteurs. Ses pièces ne partent pas d’un texte dramatique mais s’imprègnent d’atmosphères et de situations, urbaines, littéraires et musicales : le résultat mariage ou plus souvent télescopage insolite tient dans ce processus dadaïste. Comment dès lors présenter un spectacle dont même le titre (Winch Only, « réservé au treuillage ») ne souffre pas d’explication ? Créé en mai dernier au Kunsten Festival à Bruxelles, l’objet peut se présenter comme une histoire belge : la scénographie foisonnante d’Anne Viebrok plante une famille dans espace éclaté entre salon bourgeois et palais de justice bruxellois, hall de gare ou maison hantée. Côté ambiance, Marthaler évoque l’influence de l’écrivain Hugo Claus, peintre cruel de la société flamande, mais signale aussi des emprunts directs à Michaux, Kafka et Maeterlinck. Lorsqu’ils ne s’engueulent pas dans des langues étrangères (allemand, anglais, flamand, français parfois, tout cela surtitré) les personnages y entonnent par intermittence Le Couronnement de Poppée. On rappellera que ce chef-d’œuvre baroque de Monteverdi conte l’ambition sans limites d’une courtisane prête à toutes les turpitudes pour la main de Néron - empereur lui-même assez barré. Cet univers tragique de tensions, trahisons et incestes, traverse les personnages, portés également par d’autres univers musicaux, de Bach à Schönberg en passant par Schubert, Wagner, Massenet, les Kinks ou Mireille Mathieu... Rien d’univoque là-dedans : le metteur en scène revendique une part de mystère pour ses créations et met en exergue une formule de Claus : « Une énigme doit rester une énigme. Un point c’est tout ». On assure que le miracle des créations de Marthaler tient à ce qu’il parvient à bâtir des œuvres sinon cohérentes, du moins harmonieuses, à partir de ces matériaux hétéroclites. Tant, mieux, parce que pour tirer le fil directeur de tout ce fatras multiculturel, il faudrait s’équiper d’un solide treuil. Winch Only ? [A.P] Winch Only, du jeudi 23 au samedi 25 novembre, 20h30, sauf jeudi 23 à 19h30, TnBA, Grande Salle. renseignements 05 56 33 36 80 www.tnba.org Cours et jardins 16 Le TNT fait des virées sous perf’ Pour Novart, la Manufacture de chaussure se déplace dans le centre, en grande pompe et avec deux paires de plasticiens-chorégraphes. Macha Merrider et Anne Wamberger présenteront leur garde-robe à danser. Mathias Poisson et Alain Michard leurs Promenades Blanches. Quatre pointures pour sortir des pavés battus. Au fait, que devient le TNT ? Et bien, il semblerait que la manufacture de chaussures, fleuron de la création alternative, ait un petit coup de spleen automnal. Elle attend la signature de sa prochaine convention triennale avec les institutionnels - retardée pour cause d’élections municipales anticipées - et manque de fraîche : les locaux mériteraient de sérieux travaux d’aménagement. La note de chauffage pose aussi problème. La programmation intra-muros reprendra en janvier. En attendant l’accueil du public, le lieu, qui ne chôme pas, propose dans le cadre de Novart deux rendez-vous en ville. Deux propositions atypiques et pluridisciplinaires, souvent uniques et hors des lieux culturels consacrés. Bref, deux séries de performances, concept souvent dévoyé dont on rappelle ici le sens premier. À peine présentables (mais on va essayer), ces perfs-là louvoient entre mode et baguenaude, jamais vu et inouï : pour y assister, il est bon de prendre note ou se rancarder au numéro ci-dessous. On commencera par Macha Merrider. Cette styliste et plasticienne belge, installée à Nantes, investit le magasin de chaussures Michard Ardiller, entre la rue Sainte-Catherine et la Galerie bordelaise, pour y proposer son NRV (nouveau rendez-vous) Prêt à porter. Elle y expose sa « garde-robe à danser », composée d’une soixantaine de pièces, témoins d’une réflexion, lancée depuis plusieurs années sur les usages esthétiques, sociaux et symboliques des habits, les retournements et détournements de l’étiquette. « Le vêtement ne sert pas seulement à habiller. Il suscite l’imaginaire, il implique un comportement nouveau selon son style, sa coupe, son poids » dit Macha Derrider. Ses robes sont des œuvres d’art à enfiler sur place, portées vers des fonctionnalités inédites : vêtement engageants ou « empêchants » comme ces habits aux bras croisés PNRF (pourne-rien-faire), costumes « relieurs » taillés pour deux, robes-coussins, pantalons-portefeuilles... L’essayage, libre et gratuit, permettra au quidam de « porter une autre regard sur lui même, d’assumer une autre identité. » Les pièces de Derrider ne sont pas à vendre, mais - ici comme ailleurs - on peut acheter leurs patrons. Merci qui ? Parallèlement, la boutique sera aussi investie par la chorégraphe Anne Wamberger, autre Nantaise qui s’annonce avec l’équipe du BTT club. Ce ballet-tout-terrain est un groupe à géométrie et géographie variables, spécialisé dans les impros sauvage. Il proposera ainsi de courtes chorégraphies, un défilé de mode, un cours de gym ou quelques sessions plus ou moins spontanées sur les variations sonores de musiciens invités. Le samedi, Anne de Sterk ajoutera son grain de sel avec Texte à dire, karaoké poétique concocté avec Frédéric Sourice. On continuera avec Alain Michard, chorégraphe vivant à Rennes, en résidence au TNT pour la deuxième année consécutive, qui propose avec le plasticien Mathias Poisson une improbable Revue des cartes de promenades blanches. De quoi s’agit-il ? À vue de nez, d’une nouvelle édition de sa Revue Louma, manifestation à thème qui porte cette fois la double marque d’une réflexion sur l’espace urbain et d’un travail d’atelier avec les membres de l’Unadev (union des aveugles et déficients visuels) de Bordeaux. Comme, ils ne sont pas à un paradoxe près, le chorégraphe et le plasticien s’allient pour faire une proposition de création « décalée du regard » et de l’image au profit d’une « expérience sensorielle ». Le première partie du travail tient dans des Cartes de Promenades Blanches, étranges objets confectionnées par Mathieu Poisson, jeune artiste qui travaille sur l’espace public, le lieu perçu et le moment vécu, toutes choses habituellement fort peu recensées sur les guides IGN. Sa carte pour voyants ou non, véritable palimpseste tactile, devrait superposer au moins quatre langages (relief, braille, gros et petits caractères). Mieux que le dico qui contient tous les romans, l’objet à peine plus grand qu’une page format A3 « se vit comme un partition, un point de départ pour une balade sensorielle », selon l’artiste, et devrait permettre « mille milliards de promenades, selon la lecture. » 10 000 exemplaires seront distribués en ville, à partir du 10 novembre. Seconde partie de la manifestation, les Promenades Blanches s’annoncent comme une « série de balades guidées, ouvertes au myopes, déficient visuels et à tous ceux qui ne regardent pas où ils marchent. » Là encore, Michard et Poisson ont mis à profit leur travail d’atelier pour imaginer des « balades sensorielles », tactiles, gustatives, auditives, olfactives, qui proposent de « redécouvrir la ville à travers des perceptions modifiées. » Les résidents du TNT ont associé d’autres intervenants à leur projet péripatéticien. La carte sera fournie à deux guides professionnels de Bordeaux, Catherine Bord et Catherine Chateau, qui proposeront leurs propres excursions sensibles. Il en sera de même avec le collectif du Bruit du Frigo, spécialisé dans la redécouverte et l’animation de l’espace urbain. Quelles formes prendront ces balades ? Le concept joue sur la surprise et les créateurs gardent le silence sur la teneur des virées urbaines. Ils parlent de sensations fortes, descriptions imaginaires, lunettes déformantes, modes de locomotion inédits... Très peu de spectacle chorégraphique. « Nous ne nous mettrons pas nous-même en jeu », prévient Mathias Poisson. « La proposition spectaculaire sera présente dans la perception de chacun. Nous n’allons pas danser dans le paysage: nous allons tenter d’amener les gens à faire danser le paysage. » [Atyla Preges] Prêt à porter, du lundi 6 au samedi 11 novembre, boutique Michard Ardiller, de 10 à 19 h Tous les jours, à 15h et 17h : chorégraphies Lundi 6/11, à 12h30 : ouverture avec le défilé Prêt à porter, conception sonore assurée par Guillaume Laidain. Mercredi 8/11, à 19h : cours de gym avec Heckle et Jeckle. Vendredi 10/11, à 9h, 11h et 12h30 : improvisations avecShô (collectif HUB de Nantes). Samedi 11/11 : à 12h30, remise des prix du concours de coloriage, et à 19h clôture avec Texte à dire, karaoké proposé par Anne de Sterck avec Frédéric Sourice. Renseignements 05 56 85 82 81 www.letnt.com Promenades Blanches, du vendredi 17 au lundi 20 novembre. Avec Catherine Bord et Catherine Chateau, vendredi 17, à 11h et à 14h30, samedi 18 à 14h30, dimanche 19 à 10h, lundi 20 à 11h et à 14h30. Avec Le Bruit du Frigo, vendredi 17 à 18h, samedi 18 à 12h et 16h30, lundi 20 à 12h et 16h30. Avec la Revue Louma, Mathias Poisson et Alain Michard, du vendredi 17 au lundi 20, à 7h du matin et à 16h. Lecture publique de la carte de Promenades Blanches : dimanche 19, à 16h, à la gare de tram des Quinconces. Promenades gratuites, sur réservation. Renseignements 05 56 85 82 81 www.letnt.com Cours et jardins Associés pour mieux diffuser On est plus fort à plusieurs, surtout si on est petits. C’est ainsi que 15 salles de spectacles d’Aquitaine ont créé la fédération Mixage, plate-forme d’échanges autour du spectacle vivant, qui, de Billères à Castillon-La-Bataille, entend faire découvrir la création régionale au voisinage, professionnels comme simples spectateurs. Elle organise pour la quatrième fois cette année l’événement Région(s) en scène, désormais en partenariat avec Pyramide, son homologue de Midi-Pyrénées. À la tête de Mixage, Sophie Casteigneau. État des lieux avec une femme pressée. Déjà, Sophie Casteigneau arbore la casquette de directrice du Centre Simone Signoret de Canéjan. De quoi s’occuper à l’année. Mais pour être attrayant, le programme d’un centre culturel doit se distinguer. Même un bon carnet d’adresses ne suffit pas à attirer artistes en vue et public curieux. Sophie Casteigneau a donc conduit le lieu qu’elle dirige à rejoindre le Réseau Chaînon (1) qui regroupe nationalement 9 fédérations régionales. La mutualisation des moyens devenue la formule magique du collectif, depuis deux ans, Mixage s’est associée à son homologue toulousaine, et les deux structures de proposer à tour de rôle une vitrine de la création de sa région. « Les programmateurs des régions concernées et limitrophes sont bien sûr notre cible privilégiée », avoue Sophie Casteigneau. « Toutefois, le public est toujours le bienvenu dans ces spectacles. Nous avons retenu 5 compagnies aquitaines pour les 27 et 28 novembre. Parmi elles, les landais de l’Arguia Théâtre qui jouent Le venin du théâtre et le Théâtre du Vide Poche des Pyrénées-Atlantiques, avec 2 petites formes de théâtre d’objets. Pour sélectionner ces 5 troupes, il a fallu qu’au moins 3 parmi les 15 diffuseurs de Mixage aient envie de les défendre. C’est une part importante de notre travail que de repérer les spectacles de nos régions. En ce sens, ce projet nous permet d’aider la création régionale, en donnant une plus grande visibilité à nos artistes auprès des programmateurs hors région. » C omm e n c ez - v o u s à m es u r e r u n p e u l e retentissement de votre action ? La Compagnie Bougrelas avec son spectacle Fédération Française de Théâtre Sportif a beaucoup tourné, dans le Sud après son passage à Toulouse l’an dernier. Nous présentons aussi cette année d’autres artistes girondins comme le chanteur Olivier Gerbaud, le conteur Ladji Diallo avec son nouveau spectacle et le one man show de Marc Depond, La grandeur de JeanJacques Bichon. Nos collègues de Midi-Pyrénées présentent 7 artistes. Quelles observations vous inspire la situation de la création en Aquitaine ? Il y a de plus en plus de compagnies. C’est plutôt une bonne chose. Mais la question de la diffusion se pose. On voit beaucoup de créations qui ne tournent pas assez, en regard de toute l’énergie qu’elles ont demandée. C’est particulièrement le cas de la danse contemporaine. Une autre réalité, ce sont les compagnies de théâtre qui proposent des spectacles à un ou deux artistes, par manque de moyens. Je le vois beaucoup dans le spectacle jeune public. Du coup, le spectacle du Théâtre des Chimères que nous présentons cette année a valeur d’exception, avec ses 7 comédiens. Et je suis fière de le programmer pour cela. Les contraintes économiques sont responsables de cette situation ? Oui, bien sûr. Quand on fait un budget de création, on parle de coût du spectacle, et le nombre de comédiens sur le plateau le détermine. Certaines compagnies préféreront prendre un musicien de plus et supprimeront un technicien. C’est un gros problème en France aujourd’hui. On peut juste souhaiter que les aides soient plus importantes et leur permettent de créer et de présenter des spectacles comme ils le souhaiteraient. Le travail de Mixage et de Pyramide s’inscrit dans cette dynamique ? Exactement. Pour des programmateurs, se libérer 2 jours pour voir 12 spectacles, découvrir 12 compagnies d’Aquitaine et Midi-Pyrénées, c’est une belle occasion. En tant que lieu d’accueil, nous en tirons nous aussi les bénéfices. L’organisation de Région(s) en scène est-elle la plus grosse partie de votre travail ? Les années où la manifestation a lieu ici, oui, pendant la durée du festival. Mais nous sommes tous des programmateurs isolés, et l’association nous permet d’échanger sur nos pratiques, sur les spectacles vus, les questions administratives... C’est ce que tous recherchent dans ce réseau. [propos recueillis par José Ruiz] (1) cf. Spirit #22 Région(s) en scène à Bègles, Bruges, Talence et Bordeaux, lundi 27 et mardi 28 novembre. Renseignements 05 56 01 45 66 L’œil en faim 18 Gros oeuvre Du 2 novembre au 13 janvier, le Frac Aquitaine reçoit l’artiste Wilfrid Almendra avec Rock Garden. Programmée par l’association Zebra 3, cette première exposition monographique présente un ensemble de six sculptures qui témoignent dans le temps d’une évolution du travail de l’artiste. Les pièces, monumentales pour certaines d’entre elles, ont toutes un rapport extraordinaire au détail. Les sculptures manifestent d’un savoir-faire cher à Wilfrid Almendra et entretiennent un dialogue singulier avec l’espace du Frac Aquitaine. à des artisans céramistes. Des techniques que je ne connais pas du tout. En fait, c’est la mémoire de cet art qui m’intéresse, pas pour la répéter, mais pour aller vers de nouvelles possibilités, par exemple en détournant les techniques et en utilisant toujours comme fil conducteur, le savoir-faire. L’art anglais et l’art craft m’intéressent aussi. En réalité, je suis curieux de toute sorte d’artisanat. C’est au centre de mon travail. J’ai le désir d’apprendre, de m’aguerrir, de transformer pour aller au-delà du modèle et pousser la technique dans de nouvelles dimensions. Pour chacune de vos œuvres, vous maîtrisez tout de l’idée à la réalisation ? C’est un rapport total en fin de compte que j’entretiens en permanence avec la fabrication. Quand je commence la réalisation d’une céramique dont je ne maîtrise pas complètement le procédé, je peux à tout moment quand je le souhaite interrompre le processus. Finalement, je conserve toujours le contrôle de la fabrication de la sculpture. En m’accaparant une science que je ne maîtrise pas, je développe une sorte de confection parallèle qui va au final donner un objet forcément décalé et révélateur du process. D’où l’importance de la fabrication. Et puis j’aime la matière, la découvrir, la contrer. Faire avec les accidents… Rock Garden... Qu’est-ce que cela raconte sur votre travail ? En premier lieu, cela fait référence à la pratique du jardin zen japonais autour de laquelle on peut voir une forme de religiosité et de mysticisme. Ce lieu m’intéresse pour la manière très particulière qu’il a d’être conçu à la fois au travers de ses compositions florales et par la répétition des motifs et des mouvements. C’est un principe que l’on retrouve également dans mon travail. Ce titre fait également référence à l’artiste architecte et philosophe indien Nek Chand qui a suivi de près le projet d’urbanisme et d’architecture de la ville de Chandigarh imaginé par Le Corbusier. Nek Chand a composé un jardin de produits récupérés. C’est un ouvrage monumental autour d’une idée qui ne connaîtra jamais de fin. Aujourd’hui, ce jardin est devenu un monument du patrimoine national indien dédié à l’art brut. Enfin, dans cette exposition les couleurs et les éléments que j’utilise comme l’eau, le bois ou encore les cailloux rappellent eux aussi le jardin tout comme les références à l’univers pavillonnaire que je manipule. Je pense à la pièce que j’ai baptisée VLZ310 qui représente un ananas assis sur le perron d’une piscine lui-même bordé d’un petit muret en pierre. compositions, reste autonome. Je dispose les objets de façon arbitraire tout en faisant en sorte qu’ils conservent une indépendance. La composition, c’est aussi aller plus loin que ce qu’autorise l’objet seul. C’est-à-dire essayer de raconter une histoire par le biais d’un jeu de superposition de strates d’informations. On est dans un univers à plusieurs dimensions. Vous présentez à la fois des sculptures qui développent un travail sur la notion d’objets avec la pièce Handmade Guitar Bodies (2004) qui représente une série de corps de guitares et d’autres plus récentes qui font appel à des notions de compositions comme VLZ310 (2005) dont vous parlez plus haut. Peut-on y voir là le signe d’une évolution ? Oui, clairement… Ou plutôt, une mise en forme différente, car l’objet, même dans mes Quel rapport entretenez-vous avec les arts décoratifs ? Un rapport étroit et vague en même temps, car j’y reviens souvent. Les matières, les savoirfaire et l’idée de patrimoine qui va avec l’art décoratif m’intéressent. Lorsque je fabrique une pièce, je fais régulièrement appel à des artisans. Par exemple pour la pièce Good Bye Sunny Drean (2006), produite par Zebra 3 pour cette exposition, j’ai dû faire appel Votre travail est traversé de références à la culture populaire, de quelles manières votre sculpture estelle influencée par l’histoire de l’art contemporain ? De toutes les manières, qui soient. La culture pop c’est évidemment la référence première. J’aime l’art pop. Concernant l’art contemporain, il est présent. L’art minimal et l’architecture contemporaine m’intéressent. Les travaux des Américains Robert Grosvenor et Mike Kelley me passionnent, mais en fin de compte je suis plus influencé par le réel que par l’art contemporain. Est-ce que l’art contemporain m’influence… O u i , i l m’ i n f l u e n c e … Me s s c u l p t u r e s sont souvent différentes et me donnent l’impression qu’elles ne sont pas cataloguées. Je suis dans l’expérimentation avant tout. [propos recueillis par Cécile Broqua & Cyril Vergès] Wilfrid Almendra Rock Garden, du jeudi 2 novembre au samedi 13 janvier 2007, Frac-Collection Aquitaine. Renseignements 05 56 24 71 36 www.frac-aquitaine.net Mais où a-t-on déjà vu ça, ce genre-là… Sur une affiche ? Un dépliant ? Un journal gratuit ? Le « ça » c’est le style graphique repérable, identifiable bien qu’adapté à telle ou telle cause ou commande. C’est la patte du graphiste, le coup de crayon ou d’ordinateur d’un Franck Tallon ou d’une Lisa Morand, qui sont des « genres connus » des bordelais. Mais depuis la disparition de la galerie 90° et hormis chez Arc-en-Rêve, les occasions sont rares de rencontrer ces artistes méconnus - comme les jeunes designers - que sont les graphistes. Jérôme Charbonnier, artiste d’installations, prof et créateur d’images publiques est l’un d’eux. Ni illustrateur, ni propagandiste ni publicitaire aux ordres d’un tutélaire sclérosé, il est de ces inventeurs de formes qui ont fabriqué leurs propres tics de langage visuel. Comme les caricaturistes. Très « crayonné et plume », très pop & 60’s, très découpages de magasines féminins ou très typos anciennes bricolées, voire très couleurs gueulardes et métalliques, par exemple, pour certains… Jérôme Charbonnier préfère faire flotter dans l’éther de la page ses découpages triturés et dérouler des rubans de textes, des spires ou des ondes de ronds excentrés et gazeux. Le hasard est grand : le N° 1 de Spirit, c’était déjà lui… Et quelques autres aussi. Garçon, une méthode champenoise y dos aguas con gas, por favor, Bibliothèque de Bacalan, du vendredi 3 au dimanche 5 novembre. L’œil en faim chronique Lost In Translation Jusqu’au 15 décembre, la galerie Ilka Bree accueille l’artiste sino-autrichien Jun Yang. Né en 1975 en Chine, il émigre en Autriche, en 1979, avec sa famille. Cet événement par le biais du métissage culturel qu’il induit se retrouve en pointillés dans son travail parsemé d’œuvres autofictionnelles, voire autobiographiques. Entre signes et réalités. Jun Yang dévore avec ironie les stéréotypes que le monde occidental fabrique et entretient sur la chine et les Chinois comme des métaphores de la globalisation et de la standardisation. Par une manipulation des idées reçues, l’artiste pose en filigrane la question suivante : « Qui suis-je ? » Chacune de ses œuvres est un élément de réponse. Plus précisément, au travers d’une dialectique des signes, en utilisant aussi bien le langage que l’imagerie populaire en provenance principalement du cinéma nord-américain, Jun Yang superpose clichés et raccourcis, soulignant le vide et les contradictions d’une identité culturelle préfabriquée. Qu’y a-t-il de lui dans les idées reçues que le monde occidental véhicule sur la Chine et les Chinois ? Dans la vidéo Jun Yang and Soldier Woods (2002, 9’) l’artiste met à l’épreuve son état civil par le biais de multiples traductions d’un alphabet à un autre puis d’une langue à l’autre. Chaque traduction devient l’objet d’une recherche sur sa signification servant à Jun Yang à faire le récit d’une identité multiculturelle. Il retiendra de cette recherche absurde le nom Soldat de bois. La pièce ready-made Mail for : June Young, Yun Yang, Jan Jung (2006) fait également le constat d’un trouble de l’identité. Une série d’enveloppes adressées à l’artiste ont été encadrées soulignant le mode opératoire que chacun de nous utilise face à un mot de consonance étrangère, « l’utilisation refuge » de la phonétique. Ces deux pièces déclinent de manière ténue et malicieuse combien une langue peut en contrarier une autre, combien la traduction avec ses faux-pas et ses glissements peut parfois endosser le rôle de camisole culturelle. Son récit autofictionnel, le plasticien le poursuit avec la pièce ICE (2006) en élargissant le point de vue sur le thème exister parmi les autres. Pour sa réalisation, Jun Yang a pris au pied de la lettre la phrase affichée dans les toilettes d’un train autrichien - « veuillez laisser cet endroit dans l’état où vous aimeriez le trouver » - pour mieux s’emparer de l’espace et le transformer tel qu’il souhaiterait lui-même le trouver en y entrant. Une customisation d’un lieu de transit que sont les toilettes d’un train en quelque sorte. Manipulant à la fois les notions d’intimité et de standardisation liées à ce lieu, ICE tisse des liens contradictoires entre individualité et collectifs, uniformisation et différence. Tout en se mettant en scène dans ses œuvres, Jun Yang parvient cependant à rester à distance de lui-même. Un récit de soi qui évacue l’introspection et la mise à nu, préférant tricoter avec dérision un art de l’autofiction. [Cécile Broqua & Cyril Vergès] Jun Yang, Miss June Young, Galerie Ilka Bree, jusqu’au vendredi 15 décembre. Renseignements 05 56 44 74 92 www.galerie-ilkabree.com 20 L’œil en faim Le système des objets Jusqu’au 7 janvier, la Galerie des projets du capcMusée d’art contemporain accueille l’artiste plasticienne bordelaise Chantal Raguet. Projet FOMEC présente une dizaine d’œuvres qui mettent à mal la notion de décoratif. De Genet à Baudrillard, son travail recharge de sens la notion d’objet en la transposant dans le champ de l’art contemporain. Chantal Raguet entretient l’art de la désobéissance. Le bon goût et le dégoût, l’histoire, les anachronismes et les usages, sont autant de notions transversales attachées au décoratif et à l’objet qui irriguent l’ensemble de son travail. Cette forme de transgression est à l’œuvre dans la pièce Louis Caisse composée d’une commode, d’un petit meuble de chevet et d’une table avec deux saladiers et des chaises. Des éléments arrachés à leur univers quotidien sur lesquels l’artiste sont violemment cloués des centaines de boutons de coutures. Par le biais d’une accumulation, cette colonie de boutons donne rapidement l’impression d’une ornementation contagieuse, voire, d’une contamination bactériologique ou virale. Ici, le bouton est à la fois comme un pixel rond de couleur et une touche de peinture qui dégouline jusqu’au sol. Le prélèvement des objets de leur quotidien, les notions de quantité et d’accumulation sont également au cœur de la pièce Eat Hit color, constituée d’une série de 102 tableaux, au format 21/14, réalisés à partir de collages d’emballages alimentaires récoltés depuis 2000. L’ensemble dessine une frise où chaque élément retenu est considéré comme « un mini monochrome de couleur ». Ce travail prend la forme d’une mise en abîme entre les stratégies commerciales de manipulation des consommateurs, dévelopées autour des couleurs pour doper la vente des produits, et celles que Chantal Raguet tente de reproduire dans le champ de l’art contemporain en utilisant les mêmes codes couleurs. Ce travail d’endurance de collecte, de découpage et de collage entrepris durant six années, dévoile une oeuvre minutieuse et obsessionnelle sur la colorimétrie tout en déroulant une écriture poétique du quotidien. Travail que l’on retrouve dans la pièce intitulée Projet FOMEC « selon l’appellation stratégique du camouflage qui explore l’héritage des styles picturaux qui ont inspiré ces sortes d’imprimés ». On peut penser à ce sujet au tableau cubiste de G. Braque Nu dans la forêt (1909-1910) et à la série Camouflages (1987) d’A. Warhol. Trois panneaux bout à bout installés au mur reprennent le motif du camouflage. Devant chacun d’eux, une grille est disposée une sur laquelle les extrémités ont été remplacées par des plugs. Enfin, sur les panneaux sont collées des représentations pornographiques miniatures d’hommes entre eux qui se confondent avec l’imprimé. L’installation imaginée par Chantal Raguet, de sa place d’artiste femme, questionne les représentations masculines homosexuelles marginalisées par une société « hétéronormée ». Les panneaux fonctionnent à la fois comme camouflage et représentation du camouflage. Manière de replacer le motif dans son usage premier - l’annulation et la disparition - dans lequel les images d’hommes ayant des rapports sexuels entre eux sont dissimulées. Référence à la fois aux lieux de dragues masculins et aux interdits que formalisent clairement les grilles. Dans cette volonté chez Chantal Raguet de remettre les choses à leur place (le motif pour ce qu’il est) tout en dénonçant cette exclusion des représentations homosexuelles, on peut également y voir le réemploi et la re-signification opérée sur cet imprimé par la communauté homosexuelle. En effet, le motif, par le port du treillis, a été réinvesti au point d’être aujourd’hui un symbole à la fois de virilité et d’érotisme tout comme un signe/étendard de visibilité. Cette exposition déploie un univers conceptuel inquiétant, construit autour d’une dizaine d’œuvres jalonnées par la figure de la frise et le principe aliénant de la collecte et de l’accumulation des objets. [Cécile Broqua & Cyril Vergès] Chantal Raguet, Projet Fomec, capcMusée d’art contemporain, Galerie des Projets, jusqu’au dimanche 7 janvier 2007. Renseignements 05 56 00 81 50 www.bordeaux.fr Petites ethnographies d’un micro-musée Le M.M.E.U (1) a quinze ans. Secret, intime, douillet et impudique, c’est une alcôve d’art à l’usage - non exclusif - de son fondateur-directeurconservateur-technicien de surface-historien hagiographe- pourvoyeur en artistes invités-artiste lui même-globe trotter & prospecteur -inventeur d’œuvres inouïes. Biographe officiel de « l’inextricable » Olga « Plastikäâ » (2) Mariutch - intrigante farouche et spectre de l’art moderne et contemporain Christophe Trépier, l’hétérodoxe instigateur du musée en appartement a également reçu une belle trentaine d’artistes dont M. Rodolosse & Ch. Quillec, L. Cherry & J. M. Comby, P. Daudon & S. Mouton Autant de figures éminentes de la photographie et autres arts visuels, corporels et acoustiques. Il a lui-même exposé en galeries et sites d’art ses sculptures, ses photos, ses installations et « performances autodafés »… Reste le cas PlastiKäâ, dont Trépier défend les troubles intérêts : telle une Kusama, une Yoko O., une Divine ou une Amanda L . et leurs pygmalions, la finnoise Olga Mariutch aurait fréquenté André Breton, Vian… et même Molinier, lors d’un séjour bordelais à la David Stein. Cette Bourbaki des coteries jet-set, leurre ou épouvantail pour journalistes et critiques, transfuge ou réfugiée, intrigue encore les conservateurs et historiens locaux, malgré les (non) révélations de Cherry Vanilla , la négresse littéraire de Bowie (3). Œuvres « disparues » et notes non déclassifiées pour raison d’état, nous jure-t-on… Cela dit, durant tout novembre, l’exigu musée ouvrira ses portes, sur rendez-vous via site & 05 56 50 39 14. Archives, rétrospectives et autres réjouissances. Nous en serons. [Gilles-Ch. Réthoré] Renseignements 05 56 50 39 14 http://c.trepier.free.fr (1) Micro Musée d’Ethnographie Urbaine, site en appartement et vacations multiples, sis à Bordeaux depuis 1991. (2) Plusieurs orthographes répertoriées. (3) Les papiers de Ziggy Stardust, Hachette Littératures - 1998 & 2003. Nota : le M.M.E.U et le Centre Jean Vigo présenteront Angkorama, performance musicale et images à 360°, à la Base sous-marine au printemps 2007. L’œil en faim chronique « Tout ça est formidable » du 3 au 5 novembre... Par certains aspects, Open Doors Open Eyes a des côtés enthousiasmants. Un Open Bar géant à l’échelle d’une ville. Qui aurait envie de bouder la visite d’ateliers d’artistes tout en buvant du vin rouge ? Donner au public un accès libre à des espaces privés, dessiner des parcours dans la ville (Nord, centre et rive droite) développer un peu de sens, cette année autour de la thématique « Système », par le biais de conférences et de débats. Tout paraît être étudié pour que cette manifestation soit un temps fort du festival Novart. Pourtant, d’une année sur l’autre, demeure comme un goût amer, une frustration, qui laisse le visiteur dans l’expectative. Présentée comme le plus gros événement d’art plastique du festival Novart, Open Doors Open Eyes est du coup l’objet de toutes les attentes à la fois du public, des artistes et des structures associés. Or, chaque année, en n’installant qu’un rapport convivial et mondain au monde des arts plastiques, la manifestation n’est guère plus qu’un gros coup de projecteur sur les initiatives, quand il y en a, des lieux partenaires. L’autre effet pervers de cette manifestation réside dans sa capacité à présenter l’ensemble des propositions sur un même plan. À gommer les aspérités en faisant disparaître les initiatives intéressantes comme la carte blanche donnée à la revue AREA au capcMusée d’art contemporain ou encore l’exposition du collectif d’artistes de Bordeaux/Cologne au Hangar en bois, au milieu d’une liste pléthorique de propositions inégales. Quel point commun entre l’exposition de l’artiste Wilfrid Almendra au Frac-Aquitaine et une rétrospective au Centre Jean Vigo des affiches des précédentes éditions Open Doors Open Eyes ? Font-ils vraiment partie du même « Système » ? [Bon Pied & Bon Œil] Il est à la fois célèbre et inconnu, Gérard Sandrey est l’auteur d’une oeuvre singulière qui comprend des peintures, des écrits, mais avant tout des dessins à l’encre de chine. Dès 1988, ce non-artiste comme il se définit lui-même, est entré dans les collections du Musée de l’Art Brut de Lausanne. Ses oeuvres sont aussi dans toutes les institutions de référence de l’art brut. Depuis la F.I.A.C. 1999, son travail a été très peu présenté en France, Gérard Sendrey exposant surtout à l’étranger. L’artiste a confié une centaine de dessins d’une période de son travail à la galerie, mais aussi quelques pièces permettant de retracer tout son cheminement artistique. Une centaine de dessins - anciens et tout à fait récents - dont de nombreux inédits, réunis pour la première fois. Gérard Sendrey, Non-artiste, jusqu’au samedi 11 novembre, Le Triangle d’Art, Libourne (33500) Renseignements 05 57 25 71 06 www.letriangledart.com 22 Toiles et Lucarnes L’homme sans avenir Dernier volet de la « trilogie des perdants », entamée avec Au loin s’en vont les nuages et L’Homme sans passé, Les Lumières du faubourg s’affirme comme le film le plus sombre de son auteur depuis La Fille aux allumettes. Tragique, émouvant, son désespoir lucide et son humanisme en font le plus beau diamant noir de récente mémoire. Les Lumières du faubourg, Finlande, 2005, 1h18 Un film de Aki Kaurismäki Avec Janne Hyytiäinen, Maria Heiskanen, Maria Järvenhelmi Référence évidente et hautement revendiquée au chef-d’œuvre de Chaplin, Les Lumières du faubourg effectue un déplacement géographique plus que symbolique dans son titre. Si au cœur des Lumières de la ville, Charlot trouvait l’amour, peut-il en être de même pour les héros du maître finnois ? Le faubourg, cet ancêtre de la banlieue, cet endroit qui ne perçoit de la ville qu’une espèce de scintillement : la lueur d’étoiles mortes, forcément inaccessibles. Dans le faubourg d’Helsinki, on devine juste le port, les mouettes et la Baltique. La solitude y est réelle. « Pour Kaurismäki, le marxiste qui filme avec tendresse les chiens, le déterminisme n’a pas lieu d’être. Le fatalisme certainement. » Koistinen, gardien de nuit, l’incarne dans son quotidien sombre et sinistre. Objet de railleries, son statut d’obscur et de sans grade ne lui offre nulle place, suscitant mépris et rejet. Bloc résigné, rêvant d’un futur bienveillant, sa confiance se trouve exploitée par un groupe « d’hommes d’affaire » transpirant l’obscénité et la fourberie. Pour mieux piéger leur victime, les crapules drapées de soie utilisent une femme à l’allure fatale et slave. Bien évidemment, comme dans tout film noir, Koistinen se fait manipuler, misérable pion d’un savant engrenage dont le but n’est autre qu’un cambriolage dont il sera rendu l’unique responsable. Pour Kaurismäki, le marxiste qui filme avec tendresse les chiens (influence certaine du poignant Umberto D. de Vittorio De Sica), le déterminisme n’a pas lieu d’être. Le fatalisme certainement ; d’autant plus qu’il est souligné par les tangos de Carlos Gardel. Une rencontre ne change pas la vie. C’est l’anéantissement d’un cœur, de la liberté et des rêves. Certes, il y a toujours une humanité au sein des humbles : un enfant, une femme bienveillante à qui l’on se confie sans trop y croire. Pour autant, cela suffit-il à l’apaisement quand on est plongé dans le renoncement ? Concentré de spleen mais nullement dépressif, Les Lumières du faubourg éclaire crûment, loin de tout superflu, l’inavouable impasse d’un associal encore plus démuni. Prisonnier volontaire de sa solitude, renvoyé à sa médiocrité, Koistinen encaisse sans broncher, refusant le moindre échappatoire. Les aubes blafardes succèdent aux gris crépuscules, les bars aux cafétérias, l’anonymat d’un centre commercial aux rues sans joie où pourtant on discute sur le destin des écrivains russes. Survivre, mais à quel prix ? Disparaître n’a rien de facile, surtout lorsque l’on a déjà disparu à soi-même. Alors, autant mourir un autre jour car, parfois, un simple geste déclenche une étincelle. Le réconfort, la tendresse, la douceur. Avant la (re)naissance de l’amour ? [Marc Bertin] Éloge du désir, vertiges du plaisir Silencieuse depuis L’Age des possibles, en 1995, Pascale Ferran revient enfin avec Lady Chatterley, adaptation hautement maîtrisée du classique de D.H Lawrence. Les promesses jadis à l’œuvre dans Petits arrangements avec les morts trouvent ici un aboutissement lumineux dans un film dont la subtilité et le raffinement impressionnent. s’immisce pour mieux s’emparer des âmes et des actions. Face à un époux aimant mais suffisant de certitudes (Hippolyte Girardot, idoine et altier), Constance (Marina Hands dont la grâce évoque la sublime Dominique Sanda) devient enfin femme, maîtresse de son corps et de son destin dans les bras d’un homme (Jean-Louis Coulloc’h, carrure imposante et voix douce presque vulnérable, une révélation) qui avait également renoncé à l’amour et recouvre de fleurs avec une infinie tendresse l’être aimé. Lady Chatterley, France, 2006, 2h38 Un film de Pascale Ferran Avec Marina Hands, Jean-Louis Coulloc’h, Hippolyte Girardot Dix ans. Presque une éternité. Pourtant, on ne peut suspecter Pascale Ferran d’être victime du syndrome Terrence Malick. Hypothèse plus probable : comment être une cinéaste en France ? Mais voilà, la bonne nouvelle c’est qu’elle est de retour aux affaires et, histoire de marquer les esprits (chagrins et autres), s’attaque au truc cassegueule par excellence : une adaptation de roman. Pas n’importe lequel. L’Amant de Lady Chatterley et l’homme des bois, deuxième version d’un récit dont le soufre est désormais éventé. L’histoire est connue : Constance Chatterley est mariée à un aristocrate, Clifford, qui a perdu l’usage de ses jambes en 1916 dans la campagne des Flandres. Dans cette région minière et rurale de Wragby, loin de Londres, elle s’ennuie, déprime, jusqu’au jour où - à la faveur d’une commission - elle croise Parkin, le garde-chasse solitaire de son mari. Si le roman demeure une critique acerbe de la société de classes des années 20 en Angleterre, Pascale Ferran choisit clairement de ne pas s’attarder sur le terrain dominants/dominés. Comment faire plus éloquent en la matière que le magnifique Messager de Joseph Losey ? Son ambition est ailleurs, clairement établie : la naissance du couple. En l’occurrence, l’histoire d’une attirance, d’une attraction physique « Dans une reconstitution soignée, le film assume presque frontalement son origine littéraire, son naturalisme aux accents panthéistes, sa théâtralité où le ténu le dispute au naïf. » d’un corps vers l’autre. La vue de la chair et les tremblements intimes qu’elle induit dans une âme qui ne se pensait plus au monde, qui ne croyait plus en l’amour comme possible révélateur de vérité. Car avec l’apprentissage charnel naît une sorte de langue commune dans laquelle se mêlent désir, abandon, confiance, don de soi, possession et dépendance. Dans une reconstitution soignée mais jamais ostentatoire, le film assume presque frontalement son origine littéraire, son naturalisme aux accents panthéistes, sa théâtralité où le ténu le dispute au naïf. Le temps des saisons s’écoule aux rythmes des battements de cœur. La force de l’étreinte rivalise avec la délicatesse requise pour ôter un bas ou dégrafer un corsage. La sensualité Aux destins contrariés, aux amants solitaires et blessés, long est le chemin vers l’amour car tout est reconstruire, inventer. Lorsque ce dernier est menacé, comment ne pas songer aux mots de l’auteur : « Oh ! si seulement on pouvait préserver la tendre douceur de la vie, la tendre douceur des femmes, la richesse naturelle du désir. » [Marc Bertin] Toiles et lucarnes s e f n D’u e r t u a ’ l l a v i t Du jeudi 9 au jeudi 16 novembre, dans le cadre de Novart, le centre Jean Vigo propose un cycle intitulé « Le cinéma documentaire aujourd’hui : quels réels ? » Soit 30 films dont 21 inédits et autant d’invités. La notion de documentaire est aussi nébuleuse que peut l’être celle de fiction ; aucune définition ne saurait en rendre compte de manière satisfaisante. Au fond, un soupçon plane toujours sur le documentaire, celui de n’être pas vraiment du cinéma. Pourtant, fiction et documentaire sont les deux axes d’un même art, aux moyens et aux ambitions différents. De la nécessité du décryptage des images, à la réflexion sur l’utilisation des nouveaux matériaux que sont les archives privées, les photographies, la manifestation - qui s’inscrit dans la 7ème édition du mois du film documentaire - offre l’opportunité de nombreuses avant-premières dont Là-bas de Chantal Akerman, Grand Prix au FID de Marseille 2006, Le grand jeu de Malek Bensmail, Kigali, des images contre un massacre de Jean-Christophe Klotz, Gypsy caravan de Jasmine Dellal, El perro negro : histoires de la guerre civile espagnole de Robert Forgacs, Mauriac, un journaliste engagé de Gilbert Balavoine, Les hommes d’Ariane Michel, Grand Prix de la compétition française au FID de Marseille 2006. Renseignements 05 56 44 35 17 - www.jeanvigo.com Jusqu’au samedi 11 novembre, à l’occasion du cinquantenaire de la révolution hongroise, Utopia présente la rétrospective Hongrois rêver. Parce qu’une commémoration n’en est pas une si on ne lui donne pas un sens, elle n’en est pas une si elle n’invite pas à la réflexion, à la réconciliation de l’Histoire et de la Mémoire. Si la révolte de 56 a trouvé un retentissement mondial presque immédiat, son souvenir reste cependant l’objet d’une incompréhension nourrit d’ignorance qu’il s’agit de combattre : sentiment d’abandon par l’Occident toujours ressenti du côté hongrois et silence pesant teinté de honte du côté occidental. 2006 constitue la dernière occasion pour toute la génération contemporaine aux événements de se retrouver, de débattre et de réfléchir sur l’un des épisodes les plus sombres de l’Histoire de la Hongrie mais également de l’Histoire des années de guerre froide. Au programme, des longs métrages sur l’insurrection : Amour de Károly Makk, Prix du Jury et du meilleur réalisateur à Cannes et Mention Spécial pour les deux actrices principales en 1971, Le temps suspendu de Péter Gothár, Meilleur film étranger à Cannes et à New York Film Critics Circle Awards en1982, et Coqueluche de Péter Gárdos mai aussi des classiques tels que Les sans-espoir de Miklós Jancsó, Hanussen d’István Szabó et Les harmonies de Werkmeister de Béla Tarr. Renseignements 05 56 52 00 03 - www.cinemas-utopia.org/bordeaux Du lundi 6 au dimanche 12 novembre, le Festival du Film de Sarlat fête sa 15ème édition. Au programme, trente-cinq longs métrages inédits dont Babel d’Alejandro Gonzales Inarritu, Cœurs d’Alain Resnais, Mauvaise Foi de Roschdy Zem, The Last Show de Robert Altman, Summer Palace de Lou Ye, The Host de Bong Joon Ho, Fast Food Nation de Richard Linklater, en présence de certaines équipes de films, une trentaine de courts métrages en compétition avec remises de prix lors de la cérémonie de clôture mais également de nombreux ateliers, conférences et débats. Réputé pour sa convivialité, cet événement se veut surtout une passerelle entre les professionnels du cinéma et les étudiants. En effet, la grande spécificité du Festival est d’accueillir des lycéens de classe terminale littéraire, option cinéma. Cette année, plus de 850 lycéens seront présents et le film retenu par l’Éducation nationale pour l’épreuve du baccalauréat 2006/2007, 2046 de Wong Kar-Waï, fera l’objet d’ateliers pédagogiques, de conférences et débats encadrés par des spécialistes. En outre, le cinéaste sera honoré par une rétrospective, du fondateur As tears go by à sa participation au projet Eros. Renseignements 01 55 37 23 72 - [email protected] Depuis 17 ans, le Festival International du Film d’Histoire de Pessac croise les regards du cinéaste et de l’historien pour une meilleure compréhension de notre société contemporaine. Ainsi, du mardi 21 au lundi 27 novembre, la 17ème édition sera consacrée au thème « Douce France ? » Des mythes fondateurs aux crises sociales, des rêves d’universalité aux remises en questions d’un « modèle français », un panorama de la France à travers une soixantaine de films de 1938 à nos jours et de nombreux débats, rencontres et conférences sur les grandes questions d’histoire ou d’actualité liées au thème. Sans oublier la programmation scolaire, les séances spéciales et le prix du film d’histoire avec en compétitions deux catégories : fiction (9 films présentés en avant-première) et documentaire (12 parmi les meilleures productions récentes). Renseignements 05 56 46 25 43 - www.cinema-histoire-pessac.com Du lundi 4 au dimanche 10 décembre, le cinéma Le Festival, à Bègles, accueille le 16ème Festival International du Film d’Animation, Les Nuits Magiques. Cette année, la compétition internationale de courts métrages d’animation propose une cinquantaine de films répartis en 5 programmes. Par ailleurs, une programmation thématique rendra hommage au réalisateur russe Youri Norstein et à son homologue batave Paul Driessen. A noter également, deux documentaires d’importance : Ghibli ou le mystère Miyazaki et Magia Russica consacré à l’histoire des studio Soyouz Films. Les Nuits Magiques c’est aussi l’occasion de revoir Origine de Keiichi Sugiyama et Renaissance de Christian Volckman. Le jeune public a aussi droit à sa programmation : Bric à Brac (9 films rigolos pour les tout-petits) et deux longs métrages Azur & Asmar et U. Le festival se poursuivra en 2007 par une tournée qui devient nationale. Renseignements 05 56 51 76 60 - www.lesnuitsmagiques.fr 24 En garde Jean Echenoz Cet inconnu si familier Déjà honoré par le prix Médicis en 1983 pour Cherokee et le prix Goncourt en 1999 pour Je m’en vais, Jean Echenoz s’est vu décerner en octobre le prix François-Mauriac pour Ravel. Ce roman qui retrace les dix dernières années de la vie du compositeur français Maurice Ravel opère une véritable révolution dans l’œuvre de l’écrivain. Plus qu’une biographie ou qu’un récit à valeur historique, une expérience vertigineuse dans l’âme d’un artiste dont on sait si peu. Dans cette espèce de règle, je ne voulais pas inventer de dialogues : tous les moments parlés sont « extraits » de sa correspondance ou des conférences données de son vivant. « C’était comme un petit chemin de crêtes à tenir ; parfois déséquilibrant, entre la réalité biographique de sa vie - possible, vraisemblable et l’interdit que je m’étais fixé par rapport au fictif. » En Amérique, Ravel croise Gershwin, comme un saisissant résumé de la modernité musicale du XX° siècle. Si ce roman était du jazz, qui serait son interprète ? Bill Evans pour l’économie ? Oscar Peterson ? Thelonious Monk pour les ruptures ? Herbie Hancock ? Indéniablement, Bill Evans. Mes deux pianistes jazz préférés sont Evans et Monk. D’ailleurs, le premier doit beaucoup à la musique européenne du début du siècle et certainement à Ravel ; bien plus que Monk. L’interprétation du thème de Gershwin, I love you Porgy, par Bill Evans m’a toujours énormément touché. Néanmoins, c’est Ravel que j’écoutais beaucoup pendant l’écriture. Le contraste est frappant entre sa stature de « grand musicien » et son grand vide affectif et intérieur... Là, on touche le caractère double du personnage. Sa vie mondaine, son dandysme (le soin porté à son apparence, sa toilette, sa garde-robe). Puis, quand on se rend à Monfort-L’Amaury, on est frappé par la vie qu’il s’est construit. En outre, il y a toutes ces « hypothèses » sur sa vie amoureuse et sentimentale. Tout cela m’a conduit vers ce projet : un personnage tout à la fois public et extrêmement mystérieux. Pour toutes ces raisons, ce fut mon livre le plus difficile à écrire. C’est un traitement qui ne m’est pas familier. À deux reprises, j’ai abandonné cette contradiction mais elle est finalement revenue me chercher. À l’inverse des biographies anglo-saxonnes, Ravel condense dix années en 120 pages. Une espèce de fulgurance. Était-ce une recherche de l’humeur plutôt que de l’histoire d’un personnage ayant réellement vécu ? Au départ, il ne s’agissait pas de ce projet-là. Je m’étais posé une question très arbitraire : est-ce que Maurice Ravel et Valéry Larbaud s’étaient éventuellement rencontrés ? Certaines choses étaient communes, et puis ces œuvres m’intéressaient. J’ai donc mené des recherches dans le sens de cette hypothèse mais elles n’aboutissaient pas alors que la proximité avec Ravel s’établissait. Son parcours m’a impressionné. D’autres éléments aussi sont entrés en jeu comme sa demeure, à Monfort-L’Amaury, que j’ai plusieurs fois visitée. J’ai essayé de trouver tout ce qu’il existait sur Ravel car avant de m’y intéresser, j’en savais très peu. Or, plus j’en savais et plus ma connaissance progressait, plus il s’éloignait. C’est un personnage plein de surprises. Une émotion par rapport à lui est née, en écho à sa musique et au rapport qu’elle provoquait en moi. C’est une musique que j’écoute depuis l’enfance comme celle de Stravinsky. Mon sentiment a toujours été double à son encontre : inconnu et immédiatement familier. Ravel ne serait-ce pas un récit qui emprunterait le minimum à la vérité - historique notamment - pour mieux dérouler un parcours presque métaphysique ? La dimension solitaire du personnage m’intéressait. Cependant, la situation était compliquée pour moi : le suivre dans la réalité de sa vie en m’autorisant des éléments de fiction mais pas du tout intrusifs. C’était comme un petit chemin de crêtes à tenir ; parfois déséquilibrant, entre la réalité biographique de sa vie - possible, vraisemblable - et l’interdit que je m’étais fixé par rapport au fictif. La seconde moitié du roman le suit d’assez près. Le voyage aux États-Unis est ainsi une part de fiction construite sur du réel. La rencontre avec Joseph Conrad, elle, est une construction sur deux hypothétiques situations de rencontre. L’équilibre à tenir a été plus compliqué que d’habitude car il s’agissait d’un personnage réel. Toutefois, le traitement a été analogue aux personnages fictifs de mes précédents romans. À la lecture, on a le sentiment que le fameux concerto pour main gauche précipite sa chute... Je ne crois pas. La maladie de Ravel a toujours été une énigme. L’accident de taxi provoque et accélère la dégénérescence. Selon certains psychiatres américains, Le Bolero était déjà un indice de sa maladie. À mes yeux, c’est une ineptie totale. Ce qui est sûr c’est que ce concerto constitue un extraordinaire scénario : la trahison du compositeur par son interprète, l’infirmité de l’un par rapport à la dégénérescence de l’autre, la dénégation de Marguerite Long... Selon la légende, Ravel composa Ronsard à son âme pour la main gauche afin de pouvoir continuer à fumer ses Gauloises de la main droite. En va-t-il de même pour l’écrivain ? C’est révélateur de l’homme : cette alliance de la distance et de l’implication extrême, composer une pièce avec désinvolture pour continuer de fumer. Pour ma part, écrire est un travail physique. Une activité quotidienne, matérielle et contraignante. C’est une nécessité de tous les matins et j’aime ça. Le tabac est plutôt une distraction. Curieusement, Ravel a presque un goût « modianesque » : concision, brièveté, luxe du détail, atmosphères, topographies et noms symboles d’une époque... Cette saveur vous surprend-t-elle ? Jamais je n’avais songé à un tel rapport avec ce livre. Je ne connais pas personnellement Modiano mais considère Un pedigree comme l’un des plus beaux livres français de ces dernières années. De même que Dora Bruder. En ce moment, au bout d’une dizaine de romans, je suis en lassitude de la fiction. Je tiens à garder ma position de romancier tout en essayant de l’appliquer à des réalités très diverses. Je nourris une attirance vers d’autres terrains jusqu’à présent peu explorés. Mais cette lassitude est peut-être momentanée... Ravel aurait-il pu s’intituler Je m’en vais ? Oui. C’est l’histoire d’un abandon, d’un éloignement au monde mais ce n’est pas seulement ça. Juste la fin. Son installation, en 1923, à Monfort-L’Amaury est déjà une façon de quitter Paris et ses mondanités. Un premier retrait. Puis avec la maladie, vient celui à la vie. Effectivement, ça aurait pu s’appeler ainsi mais le titre était déjà pris. [propos recueillis par Marc Bertin] Jean Echenoz, Ravel, Les Editions de Minuit -Mauriac is Le Prix Franço Créé en 1985 par le Conseil régional d’Aquitaine, le Prix François-Mauriac récompensait initialement des auteurs originaires de l’Aquitaine ou des ouvrages traitant de thèmes relatifs à la région. En 2002, à l’occasion du 50ème anniversaire du Prix Nobel et sous l’impulsion de Bernard Cocula (alors président du Centre François Mauriac), l’institution relance le Prix François-Mauriac. En référence à l’engagement de l’écrivain, ce prix littéraire élargit sa vocation puisque le jury retient désormais l’ouvrage d’un écrivain de langue française dont la teneur, quel que soit le genre, manifeste un engagement de l’auteur dans son siècle et qui est évocateur de la société de son temps. Fixé à la mioctobre (Mauriac est né le 11 octobre 1885), il est doté de 8000 euros. Depuis sa relance, il a été attribué à Abdelwahab Meddeb (2002), Jean-Marie Rouart (2003), Régis Debray (2004) et Pierre Daix (2005). En garde L’ami américain Deux ans après le mémorable Real Gone, Tom Waits publie Orphans : Brawlers, Bawlers and Bastards, triple recueil de 54 chansons. Un album condensant toutes les facettes d’un artiste inépuisable dont la face iconoclaste occulte trop souvent l’importance dans l’histoire musicale contemporaine. Selon la légende, Tom Waits serait capable de décapsuler une bouteille de bière rien qu’en la regardant... Pas mal pour cet admirateur avoué de Kerouac et Bukowski qui remit au goût du jour l’art si raffiné des « saloon songs » dont Sinatra fit son miel au sommet de sa gloire chez Capitol. Natif de Pomona, Californie, Waits vénérait autant le suave Hoagy Charmichael que Bob Dylan. Écumant les soirées du Troubadour à Los Angeles, il y rôda sa formule d’obédience jazz, à grand renfort de monologues sous influence Lenny Bruce avant de signer, à 21 ans, chez Asylum Records, label fondé en 71 par David Geffen. Jusqu’en 78, Waits y accomplit sa première carrière : néo-beatnik s’imprégnant de la faune des diners du Strip, osant le pont entre Kurt Weil et la tradition de Tin Pan Alley. Tel un Randy Newman pris de boisson jouant du Irving Berlin mais avec un atout incomparable : une voix comme prématurément usée par trop de rye whiskey et de Camel sans filtres. Installé au mythique Tropicana de Santa Monica Boulevard, son bungalow abrite un piano de bastringue d’où naissent de purs bijoux (Ol’ 55, Martha, Burma Shave, Tom Traubert’s Blues) mais aussi de mémorables cuites avec Chuck E. Weiss et Rickie Lee Jones (celle qui l’enlace sur la pochette de Foreign Affairs). A l’orée des années 80, lassé par la Californie et se sentant prisonnier d’un style, Waits s’installe à New York et s’évade grâce à Coppola qui lui confie le soin de composer la bande originale de Coup de cœur - l’un des score les plus sublimes qui soit, porté par la magie de ses duos avec Crystal Gayle, divinité country aux yeux d’azur et à l’incroyable chevelure. Débute alors, une féconde décennie chez Island qui de Swordfishtrombones à The Black Rider, le voit expérimenter, délaissant le piano au profit des percussions, de la guitare. Surtout son intérêt pour le son, sa texture et son traitement, s’affirme. Cette décennie sera également celle de l’acteur qui traverse Rusty James, Outsiders, Cotton Club, illumine Down by Law ou Candy Mountain, brûle les planches avec Frank’s wild years, pièce écrite avec sa compagne Kathleen Brennan. En 1992, fidèle à Jim Jarmusch, il signe la B.O de Night on Earth et sort l’hallucinant Bone Machine, sommet de primitivisme punk lo-fi flirtant avec la tentation industrielle. Après ce coup d’éclat, dont l’écho s’entend encore chez Beck ou Sparklehorse, Island se sépare du dandy bruitiste. Silence radio jusqu’en 1999. L’oiseau de nuit trouve alors refuge chez Anti-, division arty du label punk rock californien Epitaph. En guise de cadeau de noces, Mule variation réaffirme la prépondérance d’un talent singulier ; celle d’un artisan opiniâtre, infatigable aventurier dans son propre langage. Véritable cure de jouvence, l’album annonce une espèce de maturité dans le style de Waits qui désormais fonds dans le même moule l’ineffable storyteller et le féru d’explorations sonores. Une synthèse plus qu’au centre de ce roboratif Orphans : Brawlers, Bawlers and Bastards, sorte d’état des lieux à la rare générosité. Conçu tel un triptyque, le coffret embrasse aussi bien le bluesman surréaliste, héritier de Captain Beefheart, que l’interprète de poignantes balades en forme d’attrape-cœur, sans oublier l’alchimiste bonimenteur et son petit musée des horreurs. Parsemé de reprises (Ramones, Leadbelly, l’incroyable King Kong de Daniel Johnston...), Orphans croise en chemin Bukowksi, lamentations country (Tell It To Me), valses celtes (Widow’s Grove, Long Way Home, Two Sisters), folk plaintif (Fannin Street), torch songs (It’s Over, World Keeps Turning) et le fracas du monde (Road to Peace, complainte sans appel en réaction à l’incurie de l’administration Bush face à la situation israelo-palestinienne). Et l’histoire pourrait s’arrêter tant cette odyssée en 3 CD est ample. Suffisamment riche pour nourrir les héritiers, les aspirants, les envieux jusqu’aux historiens car ici s’écrit tout un pan inestimable de la musique américaine. Un patrimoine sans commune mesure. Une geste inestimable. [Marc Bertin] Orphans : Brawlers, Bawlers and Bastards (Anti/PIAS) 26 En garde Livres /BDs Alain Gerber La sélection Paul Desmond et le côté féminin du monde Fayard Nick Cohn Triksta Un écrivain blanc chez les rappeurs de la Nouvelle-Orléans Éditions de l’Olivier Autant le dire, c’est une histoire d’amour. Le récit d’une passion. Pour beaucoup, pour l’histoire, Nick Cohn restera celui qui le premier publia un ouvrage - Awopbopaloobop Alopbamboom - sur ce que l’on ne nommait encore la critique rock. Coup d’éclat d’un jeune homme de 22 ans qui avait vu la vérité dans Tutti Frutti de Little Richard. Révélation somme toute logique pour un petit juif aux origines mêlées, né et élevé dans le Belfast oppressant des années 50. Cette pulsation primitive, ce danger, cette trouble séduction seront l’essence même de sa vie. Et donc de sa carrière d’écrivain. Installé aux États-Unis en 1969, devenu depuis citoyen américain, Cohn effectua son premier pèlerinage à la Nouvelle-Orléans en 1971, accompagnant les Who. À chacun son Graceland... Dès lors, il n’a de cesse d’y revenir, fasciné par cette ville sublimant sa décrépitude, sa déliquescence, son instinct de mort. Début des années 90, Cohn n’est plus dans le fantasme de Big Easy. Ni jazz, ni funk, le rythme de la métropole s’appelle bounce, un hip hop pur produit made in Crescent City qui ne parle que de baise, loin des exploits sauvages du gangsta rap californien ou new yorkais. Pourtant, le récit débute avec une agression dans Iberville Project, où l’intrépide - en mal de sensations fortes - échappe de peu à un tabassage en règle par un groupe d’ados, ressentant au plus profond de lui la terreur liée aux noirs. Le comble pour cet amoureux de la musique noire mais le départ d’une fascinante odyssée intérieure : celle d’un homme blanc sexagénaire, épris de cette ville et de son rythme poisseux, qui désormais se met en tête de révéler le bounce à la face du monde. Cohn se mêle à ces jeunes aspirants au rêve américain, souhaitant fuir le ghetto pour une existence de flambe et de reconnaissance immédiate. Leurs noms : Soulja Slim, King George, Choppa, Big Slack... Ces armées de la nuit trahissent l’échec d’une nation à les considérer comme de véritables citoyens. Abandonnés par tout un pays, ces gamins oscillent le désir de créer une musique qui fasse date et l’expression brutale de la rage, de la haine de soi, du ressentiment. Nombreux finissent abattus. Cohn, lui, s’improvise producteur de disques avec une confondante ingénuité, héritant du surnom de Triksta. « Le trickster, l’escroc, est une figure centrale du folklore africain. » Cependant, les espoirs fondent comme neige au soleil : «L’échec est dans la culture locale. Au début, il était important pour moi de faire un bon disque ; à la fin, seulement de la bonne musique.» Qu’importe ? « D’autres hommes de mon âge couchaient avec de belles idiotes, ou achetaient des voitures de sport, ou comprimaient leurs intestins de plus en plus lâches dans un pantalon de cuir ; moi, je courais après les beats. » Et surgit l’estocade Katrina. La valeur testamentaire de Triksta prend alors plus de relief encore. Ce livre aurait dû s’appeler Un chant d’amour. [Marc Bertin] Le pays des ténèbres Stewart O’Nan Éditions de l’Olivier Avec son titre à résonance gothique (The night country en version originale) et ses multiples références aux films d’horreur (Romero, Carpenter et les slashers à la mode), ce nouveau récit de Stewart O’Nan pourrait passer pour une sorte d’exercice de style opportuniste. Or, il n’en est rien. Comme dans Speed Queen, qui le révéla en 1998, Le pays des ténèbres plonge dans les vertiges des âmes adolescentes. Tel Russell Banks, O’Nan y ausculte la tragédie d’une jeunesse perdue dans l’étouffant quotidien des smalltowns. À la veille d’Halloween, un an après un terrible accident de voiture, les disparus observent narquois les survivants qui se débattent entre perte et dégoût, résignation et envie de mourir. Dans cette atmosphère de simulacre où l’on défie la mort pour rire, c’est toute une communauté qui se délite ; à l’image du « pacte » secret unissant le taciturne Kyle à l’agent de police Brooks. Ni morbide, ni cynique, une œuvre compassionnelle et grave sur la difficulté d’être au monde dans une société obscène. Ce truc qui s’appelle vivre. [Marc Bertin] Robert Filliou Nationalité Poète La mer de la tranquillité Sylvain Trudel Les Allusifs L’unité des nouvelles que contient ce livre provient d’un ton et d’un vocabulaire, auxquels sont peu accoutumés les lecteurs de littérature hexagonale. Car c’est ici la dimension québécoise de la francophonie que l’on peut apprécier. Né à Montréal, en 1963, Sylvain Trudel donne à entendre la poésie d’une langue qui nous est à la fois proche et lointaine. Il évoque dans ses récits les mondes urbains et campagnards, l’enfance, l’adolescence, les autres âges de la vie. Dans ses nouvelles, la religion catholique ne résout pas la question du mal et induit une interrogation philosophique douloureuse, empreinte en fin de compte d’un grand pessimisme. Sous la prégnance du référent religieux, les différences sociales, les injustices, affleurent sans cesse. L’humour, une certaine teinte picaresque, ne parviennent jamais à masquer, tout au contraire, la conscience aiguë d’une réalité occidentale tissée d’insondable violence. Pour beaucoup, ces nouvelles seront sans nul doute une révélation. Éminent souffleur au sein du Dave Brubeck Quartet, compositeur en 1959 de Take Five et Blue Rondo à la Turk, l’énigmatique Paul Desmond avait, comme son jeu, une vie sans vibrato, ou presque. Invétéré coureur de jupons, rien ne l’intéressait plus que de séduire. Quitte à tout perdre, le bonheur étant dans la quête, pas la conquête. Et de rentrer seul chez lui, au petit matin, la tête pleine des brumes de son whisky préféré, le Deward. Pourtant, la principale influence d’Anthony Braxton était un musicien révéré, riche mais seul. Tout dans le jeu et les développements en contrepoint du piano de Brubeck, et peu pour le reste, tant pis. Il composait des airs pour qu’on ait - prétendait-il - l’impression de voir Audrey Hepburn pénétrer dans la pièce. Exalter le côté féminin du monde était sa passion. De l’étendue du génie du monsieur à son ahurissante culture, de ses déboires à ses dédains, un accomplissement certain. L’encyclopédisme d’Alain Gerber fait beaucoup pour éclairer votre lanterne. Ceux qui lui trouvent du style sur la fréquence vont lui en découvrir autant à la plume. [André Paillaugue] [J-P Samba] Au loin, le danger La guerre d’Espagne, de la démocratie à la dictature Pierre Tilman Les Presses du réel Eric Ambler Rivages/noir C’est étrange comme l’œuvre d’une vie peut parfois tenir tout entier dans une formule. C’est le cas pour Robert Filliou et sa célèbre citation « l’art, c’est ce qui rend la vie plus intéressante que l’art ». Si Robert Filliou constitue une référence pour plusieurs générations d’artistes, c’est qu’il n’a eu de cesse de mettre en pratique cet aphorisme et de faire de sa vie une vaste et permanente performance. Au contact de ses amis artistes dont D. Spoerri et E. Williams avec qui il était membre actif du mouvement Fluxus(1962), il a multiplié les inventions poétiques en rupture avec les logiques du marché de l’art. Parmi ses concepts géniaux, citons la galerie légitime (1962), le Territoire de la République géniale (1971) et le poïpoïdrome (1978). La biographie désormais essentielle que lui consacre son ami et poète Pierre Tilman retrace, par le biais d’une chronologie détaillée et d’après de nombreux entretiens, les différents événements constitutifs de la vie et donc de l’œuvre de R. Filliou. S’il fallait chercher une descendance à Eric Ambler, l’auteur des magiques Masque de Demetrios, l’Énergie du désespoir et N’envoyez plus de roses, il faudrait regarder du côté de Manchette pour la finesse de l’analyse politique mais aussi vers Houellebecq et Dantec pour la justesse obsessionnelle des descriptions et des situations. Dans tous ses ouvrages, Ambler parle du fascisme, de la colonisation et de l’écrasement continuel des êtres passés à la broyeuse de l’Histoire. Cet ouvrage, situé à la fin des années 30, met en scène la World Petroleum, société pétrolière britannique possédant des gisements en Roumanie et cherchant à les réactiver au profit de l’Italie de Mussolini, en quête de gasoil pour son armée à la veille de la Seconde Guerre mondiale. Tout sera fait pour que le pétrole jaillisse à nouveau, de pots de vin en complots, d’intimidations diverses en manipulations constantes. Si, maintenant, on fait glisser le décor de l’Europe de l’Est vers le golfe persique un demi-siècle plus tard, on obtient la guerre en Irak. Autres acteurs mais mêmes raisons. Prémonitoire ? On commémore cette année le 70ème anniversaire du soulèvement de Franco et de ses sbires contre le gouvernement élu par les espagnols, en 1936. Un dictateur falot entrait dans l’histoire, par la porte de la salle de torture. Le coup d’état bénéficia sinon de la complicité, du moins de la « neutralité » des gouvernements français et anglais, soulagés de voir là un rempart contre les rouges. Ses alliés déclarés (Adolf Hitler et Benito Mussolini) perdants de la Seconde guerre n’en réchappèrent pas. Franco, si. Il maintint durant 40 ans un régime fasciste et brutal dans un pays européen, sans soulever la moitié du quart de l’indignation causée par Milosevic. Où étaient les Goupil, Glucksman ou Lévy de l’époque, quand le garrot tournait à plein régime ? François Godicheau, historien bordelais, propose une relecture des enjeux d’un conflit qui hante la mémoire de l’Espagne. République, révolution et guerre civile en sont, selon les travaux de l’auteur, les 3 axes majeurs. La concision 120 pages - et les nombreuses photos sont les autres atouts du livre. [CB&CV] [J-P Samba] [José Ruiz] François Godicheau Découvertes Gallimard En garde BDs La sélection Perdida Bigfoot Jessica Abel Delcourt, collection Contrebande Richard Corben, Rob Zombie, Steve Niles Toth Née de père mexicain, Carla une jeune américaine part rejoindre un vague petit ami, Harry, installé au Mexique. Mais la cohabitation s’avère explosive avec cet aspirant écrivain snobinard qui s’imagine marcher sur les traces de William S. Burroughs en vivant reclus dans son appartement. Après une énième engueulade, elle décide de le quitter et se met à fréquenter Oscar, un DJ dealer de drogue sans le sou et Mémo, un aspirant révolutionnaire macho. La vie de Carla va cependant basculer le jour où elle apprend le kidnapping de Harry. Raconté à la première personne, Perdida tient autant de la chronique semi-autobiographique inspirée de l’expérience mexicaine de la dessinatrice, que du thriller policier. Si ce dernier aspect est le moins réussi, ce roman graphique offre cependant une subtile réflexion sur les préjugés culturels tout en brossant le portrait réaliste d’une « perdida », une fille perdue, qui verra ses illusions se déliter dans la chaleur moite d’un Mexique plein de faux semblants. La simple évocation du nom de Corben restera à jamais indissociable de son chef-d’œuvre grandiloquent, charnel, barré et bariolé Den, saga de dark fantasy outrancière qui traumatisa la génération Métal Hurlant. Grâce à l’initiative salutaire des éditions Toth, cet auteur iconoclaste dont le style unique n’a toujours pas fait école, sort enfin de l’oubli, le temps de ce comic pop-corn plein de « ARRRGHH » et de « MRRRWWW », concocté avec Steve Nils et le métalleux qui fait pleurer les critiques de Mad Movies, Rob Zombie. Histoire d’un gros singe énervé se prenant pour King Kong, Bigfoot pâtit d’un scénario un brin pantouflard mais offre à Corben le loisir de montrer qu’il n’a rien perdu de sa maestria graphique et qu’il est toujours le meilleur quand il s’agit de se livrer à un déluge cartoonesque et rigolo de corps déchiquetés, écrasés, malaxés, démantibulés avec le sérieux imperturbable et le mauvais goût qu’on lui connaît ! Âmes sensibles… [Nicolas Trespallé] [Nicolas Trespallé] 28 En garde CDs Rock Electro Rock World Alamo Race Track Arpanet The Byrds Estrella Morente Black Cat John Brown (Fargo/Naïve) Inertial Frame (Record Makers/Discograph) There Is A Season (Sony/BMG) Mujeres (EMI) Repéré l’an passé sur la foi du très prometteur Birds at home, Alamo Race Track signe avec ce deuxième album l’une des plus éclatantes réussites 2006. Ici, point de fixations frelatées pour les impasses brit-pop et autres tentations revival rock. Le quatuor hollandais sonne tout simplement comme un grand groupe, sans âge ni territoire géographique. Capable d’embrasser blues rugueux (l’éponyme morceau d’ouverture), éclat Pretenders début 80 (Don’t beat this dog), urgence pop digne des Feelies (Kiss me bar), classique oublié de Blondie (Lee J.Cobb is screaming a lot), Alamo Race Track tisse autant de motifs sans pour autant diluer son talent. Plus encore, le groupe offre une cohésion rare, osant même l’improbable tel ce My heart, hallucinant mariage entre Velvet Underground et The Fortunes. Sommet de ces douze titres, The northern territory est un hymne d’une puissance folle ; viscéral et possédé comme une imprécation de Patti Smith ou de Siouxsie. Les émois incarnés étant devenus si rares, Black Cat John Brown est hautement recommandé. Activiste originaire de Detroit, Michigan, Gerald Donald s’est réinventé durant la décennie 90 sous les traits de Rudolf Klorzeiger afin d’assouvir son fantasme électronique sous haute influence Kraftwerk. Ainsi, au sein du projet Dopllereffekt, il a durablement marqué les esprits - en compagnie de Drexciya, Ectomorph ou Flexitone - osant une convergence entre le radicalisme politique façon Underground Resistance et la techno des pionniers à la Derrick May. Après Wireless Internet et Quantum Transposition, Inertial Frame confirme l’ambition de son alias Arpanet : faire fructifier l’héritage du quartet de Düsseldorf à l’époque de la convergence numérique. À grands renforts de synthétiseurs analogiques, de vocoders déraillant et de slogans dignes de Man Machine, ce nouvel opus frappe par sa retro-modernité pleinement assumée ; refusant la séduction facile ou l’appel du dancefloor au profit de paysages mentaux échappés de Metropolis. En somme, la bande son idéale pour se replonger dans l’odyssée métaphysique du Surfeur d’Argent. Au gré des cent trente-six merveilleuses secondes de Mr Tambourine Man, les Byrds exprimaient ce que signifiait être jeune en 1965, comme si les Beatles avaient chanté du Dylan avec une rythmique à la Beach Boys. Glorieusement lyrique, ce premier coup de génie définit tel nul autre son époque. Non contents de donner naissance au folk-rock, les Byrds inventèrent également le spacerock avec Eight Miles High, initièrent la révolution psychédélique des mois avant la concurrence sur 5D, enregistrèrent les chefs-d’œuvre mélancoliques Younger Than Yesterday et Notorious Byrds Brothers, saisirent la face cachée de toute une industrie avec So you want to be a rock’n’roll star, avant de faire fusionner country et rock sur le rutilant Sweetheart Of The Rodeo. Et tout cela en à peine trois années au cours desquelles la douze cordes de Roger McGuinn, l’angoisse romantique de Gene Clark, l’hédonisme californien de David Crosby, les racines bluegrass de Chris Hillman et l’élégance de Michael Clarke capturèrent l’essence secrète du milieu des années 1960. Le syndrome des « fils de » n’épargne pas le monde du flamenco. Estrella Morente, à l’instar de Celia Flores, la fille de Antonio Gadés, a hérité du duende paternel. C’est d’ailleurs Enrique Morente, celui que l’on surnomme le Picasso du flamenco, qui assure la direction artistique de Mujeres, un album d’hommage aux femmes qui comptent pour sa cantaora de fille. Chanteuses ou actrices, ce sont surtout les figures que célèbre d’abord ce disque éblouissant, en s’éloignant des canons du flamenco, pour explorer des tangos (le Volver de Carlos Gardel qu’interprète Penelope Cruz dans le film d’Almodovar), des bulerias, des tarantas, voire des chansons « classiques » espagnoles. L’accompagnement, bien qu’académique, compte avec le piano et même un orchestre de guitares et de bandourias (le sublime Imperio Argentina). Grâce à Mujeres, Estrella Morente ajoute sans peine avec sa voix miraculeuse son propre nom à la liste de celles qu’elle admire. [Marc Bertin] [Marc Bertin] [Florent Mazzoleni] [José Ruiz] UE HÈQ World Outer limits Classique Classique ALE IDÉ COT DIS Chostakovitch: Intégrale des quatuors à cordes Winston McAnuff Nosfell Paris Rockin’ (Black Eye/PIAS) Kälin Bla Lemsnit Dünfel Labyanit (Likadë/V2) Sans y être réfractaire, le reggae est souvent un plat à la saveur sans surprise. Appliquer toujours la même recette donne toujours le même plat… Ici, c’est aux musiciens de Java (le groupe Hip Hop-musette parisien) que l’on a confié la mise en sauce et dès les premières notes, on sent tout de suite que la mayonnaise prend. Rock Soul qui ouvre l’album aurait pu se nommer Funky Soul tant il baigne dans le groove, suit un Wandering Drummer Messenger qui drague sur les terres du Water Get no Enemy de Fela. L’éponyme Paris Rockin’ sent la soul suave, soulignée par de superbes violons, avant que la voix de Java RWan vienne trancher dans le vif et dire tout de Paris en quelques mots. Si tous les morceaux ne recèlent pas de saveurs cachées, on y sent un vrai plaisir à télescoper les instruments inhabituels au style : accordéon, violon, piano jazzy ou guitare fuzz. Paris Rockin’ c’est de la nouvelle cuisine : un respect de la tradition mixé à des saveurs inédites. Faisant suite à l’inattendu succès - tant public que critique - de son premier album, Labyalla Nosfell revient avec Kälin Bla Lemsnit Dünfel Labyanit. Plus le succès d’un premier essai est grand, plus l’attente et la pression entourant le second sont grandes. Si beaucoup sont tentés de tirer à l’extrême les ficelles qui ont fait leur réussite, ce n’est pas le cas avec le jeune Labyala : son prédécesseur donnait à imaginer des images très colorés, alors qu’ici on plonge dans le sombre ; noir et gris s’y entrelacent et la clarté ne vient qu’à de rares occasions illuminer l’ensemble. Les mélodies pesantes, les rythmiques hypnotiques et les instants de furie sonique (le final totalement noisy de Majodilo tepü aredü) ont remplacé la folk martienne des débuts. Pierre Bourgeois tire des larmes son violoncelle avant de le faire hurler la seconde qui suit. Nosfell étend à nouveau sa voix, du grave au son cristallin ; de nouveaux instruments font leur apparition (saxo, batterie). Un nouvel univers exigeant plusieurs écoutes pour vraiment le découvrir. [Odin™] [Odin™] Quatuor Borodine (Melodiya) Chostakovitch : Symphonie n° 5 Orchestre de la Suisse romande, direction Armin Jordan (Cascavelle) Il aurait dû la diriger il y a quelques semaines à Bordeaux, en ouverture de la saison de l’ONBA. Cet enregistrement en public, effectué il y a vingt ans lors d’une de leurs nombreuses tour né es aux Ét ats-Unis, nous p er met de retrouver Armin Jordan à la tête de son Orchestre de la Suisse romande, dans une œuvre qu’il aimait tout particulièrement. Dans le Royce Hall de l’Université de Californie à Los Angeles, la célèbre formation suisse e t s o n c h e f d é l i v r e n t u n e l e c t u r e d’u n e délicatesse bouleversante, dont la poignante intériorité rend pleinement justice à la subtile ambivalence du grand compositeur russe : une interprétation singulièrement mémorable, et un beau souvenir de l’art d’un grand musicien. [Louis P. Berthelot] Chostakovitch encore : mais après tout, cette année du centenaire de sa naissance a suscité quelques louables initiatives, dont la moindre n’est pas cette réédition par Melodiya de la légendaire (seconde) intégrale des quatuors à cordes par les Borodine. Leur premier enregistrement, réalisé dans les années soixante, avec les violonistes Rostislav Dubinsky et Yaroslav Alexandrov, réunissait certes la célèbre formation dans sa configuration originale, dont les liens avec le compositeur conféraient une indéniable force d’évidence à ses interprétations. Toutefois, elle n’était pas, et pour cause, véritablement intégrale : les deux derniers quatuors ayant été composés respectivement en 1973 et en 1974. Dans la deuxième version, enregistrée entre 1977 et 1983, les fondateurs Dmitri Shebalin à l’alto et Valentin Berlinsky au violoncelle sont toujours présents, préservant la vigueur, le souffle et l’individualité de la lecture ; et non seulement les quinze quatuors sont là, mais également une magnifique exécution du quintette pour piano, avec l’immense Richter. Un pilier de discothèque. [Louis P. Berthelot] En garde DVDs Les Joueurs d’échec Drôle de Drame Satyajit Ray Carlotta/GCTHV Marcel Carné Montparnasse Lucknow,1856, l’armée des Indes vient de destituer le roi poète Wajid Ali Shah, dernier nabab régnant. Deux amis indiens bien nés autant qu’invétérés joueurs d’échec ne font que regarder l’Angleterre prendre le pouvoir sur leur pays, sans lever le petit doigt, trop occupés devant leur échiquier, ne serait-ce que pour marquer leur indignation. À laisser passer l’Histoire devant leur porte, mal leur en prendra car, pour un siècle l’Empire britannique va garder la main sur le sous-continent indien. Voilà pour la trame, mais l’intérêt n’est pas que là. Comme toujours Ray n’a pas son pareil pour camper un décor, le faire résonner de toutes ses composantes pour que les personnages qui l’habitent le vivent à l’image et nous le renvoient. Ainsi, le maître bengali fait sentir l’écart entre les civilisations, leurs tenants et aboutissants et le pourquoi des actions de chacun. Un monde ancien qui n’a plus raison d’être disparaît devant l’impérialisme anglais, quand ceux qui le font perdurer, par méconnaissance d’autre chose, sont en même temps avalés par les épreuves de l’histoire en marche. S’il n’atteint pas le niveau des Enfants du Paradis, le duo Carné/Prévert n’en réussit pas moins là un incunable du cinéma français, dont le « Bizarre, bizarre » de Louis Jouvet face à un Michel Simon déchaîné n’est que le moindre mal… Le casting a tout bon avec Barrault en tueur de boucher (après avoir lu les romans noirs de Felix Chapel), Marcel Duhamel (futur créateur de la Série Noire) qui joue les utilités et Françoise Rosay en Dame Molyneux. Adaptation d’un roman anglais non sensique de J. Storer (His First Offence), Prévert y tricote des dialogues qui tuent, des personnages qui luttent entre devoir bourgeois et domestiques qui fuient, des situations toutes en ricochets et des quiproquos emboîtés tous plus désopilants et fondus les uns que les autres. Vérifiant l’axiome que la botanique, contrairement au crime, ne paye pas, vous avez là tout pour faire un « Drôle de drame ». Un film tellement en avance sur son temps par ses décalages constants qu’il n’a trouvé son public que dans les années soixante. Effroyablement drôle, inénarrable ! [J-P Samba] [J.P Samba] 30 Formes Vivre d’art et de chaussures Chaque bordelais qui se respecte connaît l’adresse de cette véritable institution qu’est la boutique Michard Ardillier. Depuis quelques mois, ce temple de la chaussure de bon goût accroche une nouvelle corde à son arc, en ouvrant un espace dédié aussi à l’art contemporain. L’autre intérêt de cette partie du magasin, c’est sa forme triangulaire ouverte par une grande vitrine donnant sur la Galerie bordelaise, l’espace pourtant exigu est ouvert sur un autre, élargissant ainsi la perspective du lieu lui-même. Ce jeu intérieur-extérieur permet une meilleure visibilité à la fois des expositions artistiques et commerciales du rayon sportswear proposées par le concept store. « Un des enjeux du projet, outre son aspect commercial, c’est de pouvoir organiser des événements de type happenings au beau milieu de cet espace. Dernièrement, les BTT ont donné une performance au beau milieu des clients et une partie de l’audience a pu la suivre depuis la galerie » s’enthousiasme Beba Michard. À l’avenir, d’autres événements artistiques prendront d’assaut le concept store des Michard, ouverts à tous les artistes désireux d’investir cet espace. La sélection se fait surtout suivant les coups de cœur de Colas et Beba débordant d’envie de faire vivre leur espace, qui, de fait, est un peu aussi leur terrain de jeu commun. Ainsi, très prochainement une association à but non lucratif sera créée afin de donner corps à ce projet de mécénat artistique. D’ici là, on peut toujours y aller faire son shopping en s’attendant aux surprises que nous réserve cet étonnant magasin. [Nadège Alezine] Michard Ardillier 10, rue Sainte Catherine. Renseignements www.michardardillier.com Sous la houlette des enfants Michard, Beba(1), 26 ans, fraîchement diplômée de l’école d’architecture et de paysage de Bordeaux et Colas, 25 ans, diplômé de l’école de communication visuelle des Chartrons, un lieu inédit mélangeant commerce et art a ouvert ses portes. Le duo a imaginé le réaménagement de cet espace triangulaire, communicant entre la boutique proprement dite et la Galerie bordelaise. Grâce à leurs formations complémentaires de graphiste et d’architecte, Beba et Colas ont conçu un espace dédié au mécénat artistique, au beau milieu de la boutique familiale. « Nous avons beaucoup de chance car les parents nous ont laissé carte blanche pour élaborer ce projet ! » explique Beba, avec tout l’enthousiasme de ses vingt ans ! Anciennement consacré au rayon enfant de la boutique, l’espace « concept store » va de pair avec le travail sur le renouveau de l’identité visuelle du magasin, chapeautée par Colas. L’espace a été voulu modulable, épuré. Les murs blancs sont habillés d’étagères en plexiglas et troués de néons lumineux aux couleurs changeantes. « Le concept store a été pensé pour recevoir des décors différents, suivant les saisons de la boutique, périodes de soldes, etc. Mais également suivant les univers des artistes qui utiliseront le lieu » argumente Beba. A la recherche des antiquités de demain Depuis le printemps dernier, un espace dédié au design d’intérieur s’est ouvert rue du Loup. Ce show room de près de 50 mètres carrés recèle des créations contemporaines de jeunes designers français et européens. Au cœur d’un espace épuré aux murs blancs, la galerie du Loup propose toute une gamme de mobilier, de luminaires, d’accessoires mais aussi du papier peint. Sylvain Labrosse, décorateur, et de Frédéric Class, graphiste et designer, sont les maîtres des lieux. Ensemble, ils choisissent les créations contemporaines exposées dans leur show room. Leur but : dénicher l’objet rare, qui deviendra une antiquité de demain. Ce lieu unique en son genre à Bordeaux propose également des expositions d’artistes locaux, à chaque nouvelle saison. En ce moment, on peut y découvrir les photographies d’Olivier Rousseau exposées dans la boutique sous le nom de Paysages. Outre des marques de design connues et reconnues comme Moooi ou Cappellini ; le duo de la galerie du Loup dédie également son espace à des jeunes marques de design tels les français de 5.5 designers, dont les objets drôles et ludiques donnent un souffle nouveau au design un peu guindé de papa. Cette nouvelle adresse dédiée aux férus de design permet de venir glaner toute une série d’objets insolites et somme toute abordables tout en se laissant séduire par la bibliothèque en plastique blanc modulable Cloud de Ronan et Erwan Bouroullec, la lampe prise électrique des 5.5 designers, le sponge vase en céramique de Marcel Wanders , la chair one de Konstantin Grcic mais aussi une sélection de papiers peint sérigraphiés en trompe l’œil de Deb Bowness. [Nadège Alezine] La galerie du Loup 74, rue du Loup. Renseignements 05 56 79 24 27 www.galerieduloup.fr Prêt-à-porter en ville, Micha Deridder et le BTTclub d’Anne Wambergue, du lundi 6 au samedi 11 novembre Tous les jours à 15h et 17h : 3mn chorégraphies du BTTclub selon le son du jour. Lundi 6, à 12h30 : ouverture avec le défilé Prêt à porter par le BTTclub avec Guillaume Laidain au son. Mercredi 8/11, à 19h : cours de gym par le BTTclub avec Heckle & Jeckel au son. Vendredi 10/11 à 9h, 11h et 12h30 : improvisations du BTTclub sur les propositions sonores concoctées Shô (Carine Lequyer et John Morint du collectif HUB de Nantes). Samedi 11/11, à 12h30 : remise des prix du concours de coloriage, et à 19h clôture avec Texte à dire, un karaoké proposé par Anne de Sterck avec Frédéric Sourice au son. (1) S+M Sarthou et Michard Architectes 9, rue Lana à Bordeaux. Renseignements 05 56 43 07 83 Formes états ns tous ses Le béton da Qu’il soit brut, lissé, essuyé, drapé ou taloché, la tendance se confirme. Oui, le béton crée des ambiances douces et minérales. Très contemporain et réalisé à la main artisanalement, il recouvre toutes les surfaces et se prête à toutes les empreintes avec élégance et souplesse. Appliqué directement sur sols et murs ou en carreaux et panneaux d’habillage, il s’adapte à toutes les exigences que ce soit en neuf ou en rénovation sur petite et grande surface. Effets de matière avec le Tadelack Ciment, hydrofuge et très décoratif ainsi que l’Argile, cet enduit acoustique, écologique et coloré naturellement sans aucun additif qui a un rôle régulateur de l’hydrométrie dans la pièce où il est posé. Pour les habillages de façade ou les plans de travail de cuisine, choisir de préférence le béton Ductal aux propriétés étonnantes de résistance et qui se patine avec le temps. Plan de travail, plateau de table, table basse, banc, plan et meuble vasque, tabouret, bureau, comptoir, bout de canapé, console, tête de lit, nombreuses sont les possibilités en forme, taille et teinte. En effet, depuis longtemps, le béton a dépassé son simple statut de matière pour devenir objet. Désormais, chacun peut personnaliser son intérieur avec des éléments uniques et tendances synonymes d’une ambiance résolument contemporaine dans tout intérieur qui se respecte. rmes d’autres fo s u o s r i o v A Pour les glaneurs d’objets rares, un détour par le site catalogue tribu-design qui répertorie 623 références de designers, 454 éditeurs et près de 1201 meubles, objets et luminaires… Ce site ne propose pas de vente mais présente de manière éducative les grands classiques du design ainsi que les dernières nouveautés. Renseignements www.tribu-design.com Pour les amatrices d’objets rares et décalés, le créateur désigner James Piatt vend ses sacs à main coup de poing américain ou bien le fameux Tinkerbellhands, un vibrant hommage au chien de Paris Hilton, sur son site Sundae best. Renseignements www.jamespiatt.com Concepteur distingué Jeune designer bordelais, installé Place de Lerme, Thomas Félix a remporté le Janus de l’industrie 2006, récompense décernée par l’Institut Français du Design pour sa remorque automobile WSR 190. Conçue pour le société catalane Europ Trails, cette remorque automobile de type bagagère est rotomoulée en polyéthylène haute densité (PEHD). L’ambition était de réaliser une remorque destinée au transport de bagages dans des applications de loisirs (sports nautiques, voyages...) mais avec le souci de se démarquer de l’utilitaire. Autre parti pris : le choix d’une technologie, le rotomoulage, avec un objectif de fabrication industrielle en série (sous-traitance), pour non seulement répondre à des exigences esthétiques, mais aussi simplifier le montage ; le tout pour un prix de vente compétitif (à volume de chargement comparable). Ainsi, la WSR 190 se présente comme une coque monolithique et autoportante, réalisée en double peau ce qui supprime le châssis classique. En outre, la coloration dans la masse autorise une variété de choix de couleurs. Le PEHD garantit, lui, un produit totalement recyclable et renouvelable. In fine, la valeur affective portée à l’automobile est transposée à la remorque qui devient une extension du coffre. Le parti pris esthétique crée une continuité entre remorque et automobile. La modularité de l’espace intérieur (vide-poches, modules d’extensions, compartimentage), la mise en sécurité du chargement (capot rigide étudié pour résister aux chocs, fermant à clé, points d’arrimages internes, plancher nervuré pour maintenir les bagages au sec), l’intégration des passages de roues, accroissent le confort d’utilisation. Indéniablement le modèle de Thomas Félix provoque une rupture entre la remorque utilitaire et la remorque bagagère, ouvrant un nouveau segment de marché sur la remorque. Pour le jury, « cette remorque haut de gamme à des prix étudiés, attirera sans nul doute les futurs utilisateurs, par son esthétique et le caractère émotionnel qu’elle dégage. Elle se positionne parfaitement dans le domaine des loisirs. » De l’aveu même de l’heureux lauréat, le réflexe de contacter un designer pour mettre en œuvre un projet est encore fort rare. Renseignements 05 56 51 24 97 www.thomasfelix.net 32 Magasinage Contrôle d’identité Le vêtement apparaît comme un moyen privilégié pour négocier et exprimer notre identité, que ce soit dans la monstration ou la dissimulation. Tout à chacun choisi alors, ou du moins en a l’impression, l’image qu’il souhaite donner à voir. Mais, dès lors que l’on parle de choix, se pose la question de savoir comment il s’opère ? Sur quels éléments repose-t-il ? Élodie, 21 ans, étudiante en design de mode consomme à peu près pour 80 euros de vêtements par mois. Converses aux pieds, leggings verts, jupe customisée avec application de Princede-Galles, t-shirt à micro pois, bracelet en tissu imprimé des années 70 et ongles roses bonbon, elle revendique le côté usé, déjà porté. Friande de dépôts-ventes et autres friperies, elle cherche à dégoter la pièce rare. Spécimen ô combien précieux : son sac Hello Kity circa 1978. Selon elle, il ne s’agit pas de panoplie, surtout pas de « total look Zara ou du total look H&M ». Il convient de parler de réappropriation du vêtement par la transformation, la customisation. Elle cherche à ne pas « ressembler au autres », elle souhaite se démarquer. Se distinguer d’une mode « qui n’est qu’un éternel retour, où il n’y a plus vraiment d’innovation, où tout est standardisé ». Comment procède-t-elle dans son choix ? Estelle totalement assurée de son libre arbitre ? Par son refus du « total look Zara ou H&M » et par son goût pour les friperies et les brocantes, la possibilité qui lui est offerte de se distinguer résiderait dans le choix des différents types de réseaux de diffusion. Mais alors, quelle victoire écrasante de notre société de consommation reine du marketing et de la publicité - que de nous laisser penser, pauvres petits consommateurs, effectuer un choix véritable par la simple sélection des points de vente. Lieux où nous ne consommons pas des vêtements, mais de la construction de valeurs et d’identité. Si les vêtements n’existaient pas ou, plus précisément, si la mode n’existait pas comment ferions-nous pour nous connaître, nous reconnaître, pour vivre ? Élodie explique, avec une franchise tout à fait louable, que lorsque dans la rue il lui arrive de croiser le chemin d’une personne ayant le même style vestimentaire, elle ne peut s’empêcher de penser que cet autre partage peutêtre les même idées, a une vie qui pourrait ressembler à la sienne et qu’ils se comprendraient. Et si tout le monde était vêtu de façon identique… Imaginons une société uniforme où tous les êtres seraient vêtus d’une combinaison verte (exemple tout à fait gratuit). Quels éléments nous permettraient de nous différencier, d’exister aux yeux des autres ? Serait-ce les gênes comme dans Bienvenue à Gattaca ou les sentiments dans Equilibrium ? Il est d’ailleurs curieux de constater que dans beaucoup de ces films de sciencefiction, projetant l’humanité dans le futur, les humains sont vêtus d’uniformes identiques. Comme s’il nous était suggéré que dans notre société contemporaine, il nous était encore impossible de négocier notre représentation identitaire autrement que dans l’apparat. Effectivement, en ne nous laissant pas véritablement le choix, en suivant les mots d’ordre lancés par la mode et plus particulièrement le prêtà-porter, le prêt à consommer, le prêt à vivre, nous étions déresponsabilisés quant à l’image que l’on choisirait de donner à voir. Et si nous étions tous déjà en uniforme… [Madeleine Sabourin] Le slim dans la peau Depuis deux saisons, il habille quelques unes des plus belles fesses du gotha mondial de la mode et du rock’n’roll. Chanel, Nicolas Ghesquière pour Balanciaga, Dolce & Gabbana, Alexander MacQueen, tout le monde y va de son pantalon slim, glissant sur la vague du revival rock romantique des années 80. Ces modèles seconde peau se portent très serrés, voire même à la limite de l’asphyxie… C’est ce qu’on peut constater quand on croise dans la rue des malheureux boudinés dans leurs slim jean’s. La prudence est de mise, seuls quelques happy few peuvent se permettre de se mouler dans la toile d’un denim slim. Alors, pour tous ceux et toutes celles qui osent ce retour au moulant sans sourciller, quelques marques phares comme les suédois de Cheap Monday ou les français de April 77 offrent une gamme étoffée de pantalons slim, déclinés de la toile au denim. A Bordeaux, Noir Kennedy (1) est dépositaire Cheap Monday, Hell’s Bells et April 77. C’est La boutique spécialisée dans le total look rock’n’roll et vintage. Les modèles sont mixtes, des plus excentriques, imprimés zèbre, toile rouge ou écossaise aux basiques les plus recherchés, denim noir ou bleu brut. Noir Kennedy est une des références en la matière. ANTIKA Avec son style original, Antika se démarque par des tenues féminines et griffées à prix raisonnables. Ici, vous trouverez un large choix de modèles des marques Skunk funk, Phard, Colcci, Vive Maria ou Emily the strange, ainsi que des créateurs locaux tels Soz et Oscar Galea. Et s’il vous manque un sac, une paire de chaussures ou une jolie casquette londonienne, foncez-y !!! Antika 55, rue du mirail - 33000 Bordeaux 05 56 92 15 54 Lundi 14 à 19h - Mardi au samedi 10 à 19h Mais le Port de la Lune recèle d’autres boutiques branchées slim qui ne tarderont pas à devenir légion. Une des premières à proposer des slims Cheap Monday a été Rose (2). Face au succès rencontré par cette tendance (on a même vu des filles devenir bleues en tentant de se faufiler dans une taille 28 !), elle continue à proposer ses basiques (toile ou velours noir, denim brut ou gris…) et vend depuis peu des séries limitées April 77, comme le slim hommage à Mick Jagger, reprise de la pochette Sticky Fingers de Warhol. Du pur rock’n’roll, on vous dit ! Pour celles qui veulent accentuer le côté féminin du slim, Miss Bella (3) dispose, quant à elle, de modèles en denim bleu décorés de coutures de ruban en satin noir de chez OPDV et également des pantalons de costumes très 60’s de chez Chiquita. Quand on demande aux aficionados du slim comment le porter ? La réponse est unanime. AXSUM Dans un espace épuré, alliant des matériaux contemporains novateurs, AXSUM vous propose un large choix de créateurs internationaux (Ann Demeulemeester, Yoji Yamamoto, Martin Margiela, Isabel Marant, Dries Van Noten ou Rick Owens). La qualité et la poésie des créateurs témoignent de l’esprit chaleureux de ce lieu décalé. CHEAPN’CHIC Barby drôle et funky invente la nouvelle adresse branchée, où les mecs peuvent se fringuer sans se ruiner. Elle dénichera pour vous des articles de luxe, vintage, et autres accessoires de folie ! Sans oublier les femmes, qui auront toujours leur petite place au fond du shop. AXSUM 24, rue Grassi 33000 Bordeaux 05 56 01 18 69 Cheapn’Chic 80, rue du Loup 33000 BORDEAUX 05 57 87 20 48 Pour les filles, privilégier les talons (pas de bouts pointus, on le répétera jamais assez !), la ballerine si vous dépassez le mètre 65 et la Converse si vous faîtes pas du 46 fillette ! Emma (notre photo) aime les porter avec de belles bottes vintage très 80’s et un top aux épaules dénudées ! Pour les garçons, Gaétan de Noir Kennedy préconise de la belle pompe vintage, qui réveille le mod’s qui dort en chacun d’entre vous ! Mais un des classiques reste tout de même la bonne vieille Convers basse ou montante. Toujours très rock quoi qu’on en dise ! [Nadège Alezine] (1) Noir Kennedy 62, rue du Pas Saint-Georges. Ouvert le lundi de 14h à 20h et du mardi au samedi, de 11h à 20h. (2) Rose 26, rue Mably. Ouvert le lundi, 14h à 19h et du mardi au samedi, 10h30 à 19h. (3) Miss Bella 9, place Camille Jullian à Bordeaux. Ouvert du mardi au samedi, de 10h à 19h. BEEBOO’S TEAM Nouveau lieu incontournable de la mode enfantine, Beeboo’s Team, présente 3Pommes... d’amour : Une mode à croquer, Chipie : Le must have des petites filles, IKKS : Plus qu’une mode, un état d’esprit, Kaloo : Bisous, calinous, doudous...tout un univers de pure douceur, de grande complicité et d’éveil... 5% de réduction de bienvenue! (sur présentation de l’annonce) Beeboo’s Team - 142 cours Victor Hugo 33130 Bègles - 05 56 85 40 94 - Du mardi au vendredi : de 9h30 à 12h30 et de 15h à 19h Le samedi (journée continue) de 9h30 à 17h30 Lolita N°5. Pour ses 8 ans, finie la Chrysalide de la rue du Mirail, la petite Lolita est devenu un joli papillon qui s’est posée sur la grosse branche de la rue Ste Catherine, au 194, voici Lolita N°5. Les 2 sœurs Valérie et Véronique Sallenave ont aménagé un bel écrin pour les nouvelles collections hiver de leurs marques fétiches : Desigual, CopCopine, Wrangler, Tim Bargeot, Sessum… Lolita N°5 194 Rue Sainte Catherine Tél : 05 56 31 18 25 - Lundi 12h à 19h Mardi, samedi 10h30 à 19h. 34 Tables et comptoirs Sous la toque et derrière le piano #9 Alain Juppé et sa famille ne sont pas revenus habiter rue Fondaudège depuis leur retour de Montréal. Ont-ils eu tort ? Peut-être. Alex, lui, y a ouvert une brasserie de bon aloi : Le Bistrot de l’Imprimerie. Ceci n’expliquant pas cela, petite revue des plaisirs de bouches d’un quartier où l’on mange bien et où l’on glisse beaucoup. Le rue Fondaudège poursuit une mutation s’accompagnant, semblet-il, d’un mouvement de plus en plus perceptible de “décoinçage” social. Les habitués de cette artère en savent les inconvénients et les avantages. Côté inconvénient : les cacas des toutous, un mal qui touche principalement les rues adjacentes. Côté avantages : la proximité du jardin public, du Palais-Gallien, du centre, du tram, de Gambetta, des quais, font de Fondaudège un deuxième centre. On y trouve un des plus fins traiteurs de Bordeaux, Ladoire, sosie de Napoléon Bonaparte et collectionneur de petits cochons de céramique, dont il est fortement conseillé d’essayer la choucroute garnie du samedi ; un couple de primeurs irremplaçable, au Temps des fruits, avec Aziz, branché direct avec les maraîchers d’Eysines, et Chafika, héroïne du quartier qui distribue sa présence entre la boutique, où elle fait merveille, l’éducation de ses enfants et des études de droit ; une poissonnerie artisanale unique en son genre, La bonne mer, où le banc semble si frais que les poissons paraissent toujours un peu au bord de la résurrection ; deux bouchers, l’un spécialisé dans le mouton, l’autre dans le bœuf. Il manque cruellement un boulanger. Pour ce qui est des restaurants, la rue apparaît moins généreuse mais, là aussi, tout cela est en train de changer. Il y avait Le Fondaudège, brasserie intéressante avec ses plats rares d’abats et de triperie et son pot-au-feu, vrai rendez-vous de quartier du samedi, et Le bol de riz qui propose une cuisine asiatique fraîche et imaginative. Désormais, il y a le Bistrot de l’Imprimerie en lieu et place de l’imprimerie Castéra ouverte depuis 1920 et fermée depuis 3 ans. Alex, jeune trentenaire a monté cette brasserie du midi qui fait fureur dans le quartier. Pour de bonnes raisons car on y mange fort bien à des prix très raisonnables. Alex est né dans le quartier et y vit. L’imprimerie Castéra, il a toujours connu. Acheté par des architectes, cet immense local artisanal a été scindé en deux : habitations côté Palais-Gallien, restaurant côté Fondaudège. Avec sa verrière au fond de la salle qui offre clarté et clapotis de la pluie selon le temps, sa miniterrasse et son accueil impeccable, Le Bistrot de l’Imprimerie apporte un supplément d’âme au quartier. À son bar ou sur les banquettes beiges de la salle se retrouvent commerçants, employés et copains. La formule plat du jour à 13 euros (entrée + plat du jour + dessert) ou celle à 11 euros sont d’excellent rapport. Les plats du jour (7,90€) ou suggestions (13 euros) que nous avons goûté étaient irréprochables. Les calamars à la basquaise, par exemple, ou l’axoa parmi les meilleures spécialités basques jamais dégustées à Bordeaux. La tête de veau sauce Gribiche est digne de celle d’un président, le porc à la chinoise et son riz, légèrement marqué d’épices, juste ce qu’il faut, est également parfait. Rien à dire sur la cuisson des viandes, des légumes, la facture des frites ou le goût des tomates à la provençale. Guillaume Feloneau, chef de ce «Bistrot» fait du joli travail et se taille une place de choix dans TERRASSE ST-PIERRE Adresse incontournable sur Saint-Pierre : Cuisine du marché, produits frais, pain maison… Cartes des vins avec + de 100 références, digestifs et caves à cigares. Terrasse, salle à l’étage. Repas de groupes. Déjeuner à 12€. Réservation conseillée. LAURENT GLACIER C’est sur sa terrasse ombragée en bord de Garonne que Laurent vous propose un large choix de glaces artisanales, fabriquées sous vos yeux, ainsi qu’une carte chatouillante de cocktails. Profitez de son Happy Hour (19h 20h, un cocktail acheté, le même offert). Vue imprenable sur Bordeaux. Formule midi à partir de 10€. L’ R de rien Pour boire un verre, goûter les gourmandises de l ’ aprés-midi, déguster une carte actuelle et savoureuse, ou bruncher les dimanches de 12 à 15h dans un cadre moderne et chaleureux. Terrasse Saint Pierre 7 Place Saint Pierre Ouvert 7/7, midis et soirs Tél : 05 57 85 89 17 Laurent Glacier Hangar 15 – Quais des Chartrons Ouvert 7/7 Tél : 05 57 87 10 59 L’ R de rien 31, Quai des Chartrons Ouvert 7j/7 05 56 51 29 55 la rue en restant dans sa case, cette case bistrot dont tout le monde se gargarise, si facile à imaginer mais si difficile à accomplir. «Nous changeons la carte toutes les six semaines pour suivre les saisons, explique le jeune patron toujours un peu pressé, le truc c’est de créer un endroit vraiment convivial, que cela se voit de l’extérieur et que cela se sente à l’intérieur». Cela se voit, cela se sent. La disposition des tables permet une interactivité et, incontestablement, l’endroit se prête à la chaleur. Le service est souriant, agréable et sera irréprochable après un petit rodage car pour le moment, le bistrot tâtonne encore un peu et si le client est l’objet de toutes les attentions, il sent bien une fébrilité bien naturelle et plutôt sympathique car symptomatique du désir de faire bien. La carte réduite, simplifie les choix même si, derrière le petit guichet de la cuisine où s’abritent deux cuisiniers, on sent bien que cela ne chôme pas. Pour le vin, Alex privilégie les vins de petits propriétaires qu’il sélectionne avec l’aide d’une cave de la rue du Palais-Gallien (de 12 à 42 euros). En entrée, une salade landaise (13,50€) vous calera pour le déjeuner. Le tartare (13 euros), la côte de bœuf (limousine, 500 grammes, 17 euros) font également l’affaire. Le bistrot est ouvert le vendredi soir et c’est là que le supplément d’âme intervient vraiment. Car autant la rue Fondaudège ressemble le jour à une sorte de rue Gamma, le soir, après le caca général, la rue reste mortelle. Glissante et mortelle. [Léo Deschamps] Le Bistrot de l’Imprimerie, 98 rue Fondaudège Ouvert du lundi au vendredi de 7 à 19 heures. Ouvert les vendredi soirs de 19 heures «juskayapupersonne» avec dégustation de vin et plat unique. Renseignements 05 56 81 06 69 Ô CAFE ZINHO Une cuisine originale et métissée, des légumes frais de « petits producteurs » locaux. Plats variés tous les jours (Formules 9 € Entrée Plat Café le midi, 12 € Entrée Plat Dessert le soir), Apéros Tapas « Kemia ». L’essentiel : se rencontrer, découvrir d’autres cultures dans un cadre convivial. Concerts, Expos de créateurs. Internet Terrasse intime. Ô Café Zinho 13, rue du Serpolet – 33000 Bordeaux 7j / 7 de 12h à 15h et de 17h à 02h Tél : 05 56 52 17 16 WATO SITA Entrez et laissez vous transporter dans un monde de couleurs et de saveurs. Le Wato Sita, c’est un bar et un restaurant. Un bar rhumerie et ses apéros thématiques. Un restaurant à la cuisine ensoleillée associée aux vins du monde. Au sous-sol clubbing du jeudi au samedi. Le Wato Sita, c’est une invitation au voyage… Wato Sita, 8 rue des Piliers de Tutelle Du lundi au samedi à partir de 18H30 Restaurant du mardi au samedi Tél : 05 56 52 61 85 Tables et comptoirs chronique La main à la pâte Une personnalité, une recette, une histoire Rendez-vous avec Pierre Hurmic, avocat et candidat vert, pour la recette de l’escalope de veau à la crème. « C’est un plat tout simple lié à des souvenirs de la plus tendre enfance. Tous les jeudis midi à l’époque, le jour de congé des enfants c’était le jeudi - ma mère faisait à ses 4 enfants leur plat préféré. Et la recette la plus consensuelle, celle que tout le monde appréciait, c’était l’escalope de veau à la crème avec une purée de pomme de terre ; un plat d’une saveur particulière tout en étant d’une simplicité enfantine. C’était l’époque où les veaux étaient bien élevés, dont les mères génitrices n’étaient pas des vaches folles. Maintenant, le veau ressemble à du carton bouilli. Les patates aussi étaient bonnes, même si l’enfance enjolive tout. Mon souvenir le plus frappant de cette époque, c’est l’odeur. Quand je suis retourné à Saint-Palais (au Pays basque, en basse Navarre), dans mon ancienne maison où j’ai vécu jusqu’à 12 ans, la première chose qui m’a envahi c’est l’odeur ! » « Le déjeuner du jeudi, c’était très ludique, en plus c’était fait par ma maman et j’avais bon appétit. On faisait un grand trou dans la purée très épaisse, dans lequel on versait la sauce de l’escalope : ça ressemblait à un cratère. Je n’en ai jamais plus mangé depuis. L’après-midi, j’allais aux Louveteaux avec mes copains, on faisait surtout des balades à vélo et à cheval. En fin d’après-midi, on regardait Zorro. » « À onze ans, on m’a mis en pension avec mes frères, et là, c’était pas le même régime. C’était à Bayonne, dans un internat très strict, qui a fermé en 1968 pour cause de mauvaise hygiène. Il y avait des rats dans le réfectoire ! Je rentrais rarement le week-end et la tradition du jeudi s’est perdue depuis ce jour-là. À cette époque, on mangeait souvent des artichauts le dimanche soir. Comme je haïssais le dimanche soir, je détestais aussi les artichauts. Il y a autre chose que je ne pouvais pas manger : les escargots. Dans ma famille, on a un profond respect pour les escargots. Les jours de pluie, on faisait des courses d’escargots avec mes frères. Une fois, alors que nous allions chez le coiffeur, ma mère a découvert que j’avais des escargots plein les poches. Elle m’a dit de les reposer et je les ai déposés un à un dans une flaque d’eau. On ne savait pas que ça pouvait se manger, mes parents nous avaient caché ça ! » « Alors, pour la recette du jeudi : on fait revenir l’escalope dans du beurre. Quand c’est cuit, on ajoute rapidement la crème fraîche, qui devient beige foncé au contact de la poêle. On sale, on poivre et on gratte un peu les sucs de la viande. Pour la purée, on fait cuire des patates à l’eau, on les écrase au presse-purée, on rajoute du lait tiède. On mélange puis on ajoute du beurre au dernier moment. » [Lisa Beljen] Samedi 25 et dimanche 26 novembre, le Syndicat viticole de Loupiac organise des Portes ouvertes sur le plaisir : Loupiac & Foie gras. Comme la pinte de stout et les chips au vinaigre, c’est l’un des mariages les plus heureux… l’un des couples les plus fidèles ! Pour la 10ème année, une vingtaine de viticulteurs, associée aux producteurs landais font - pour les uns - découvrir plusieurs millésimes de leurs vins, et pour les autres, toute une variété de foie gras, mais aussi des cous de canard farcis, des magrets, des confits… Outre les propriétés aux portes et chais ouverts, un déjeuner gourmand sera servi chaque jour dans la salle des fêtes et des animations rythmeront le week-end : dégustations de vieux millésimes, dégustations vin et chocolat, concert, exposition de peinture sur bouteilles, projection du film Du caneton à l’assiette, exposition d’outils anciens... Renseignements 05 56 62 92 22 www.vins-loupiac.com Depuis le 18 octobre, Quai des Saveurs, école de cuisine de loisirs, a ouvert ses portes à Bordeaux. Situé 16, quai des Chartrons, cet atelier culinaire à destination du grand public met en scène les produits d’Aquitaine revisités par les grands chefs. Soit un lieu de rencontres et d’échanges autour de la transmission des savoirs des grands chefs de la région : Jean-Noël Prabonne du Relais de la Hire à Francescas en Lot-et-Garonne (3 assiettes couronnées au Guide Hubert et 16/20 au GaultMillau), Sébastien Antoine, de la célèbre pâtisserie Antoine à Bordeaux et de nombreux autres chefs prestigieux… A midi, « La petite faim » permet en 3/4 d’heure et en petit groupe, de confectionner son plat puis de le déguster à la table d’hôtes, en compagnie du chef. Recettes traditionnelles, innovantes, cuisines d’ici et d’ailleurs : les chefs de l’atelier culinaire transmettront leurs savoir-faire, leurs « tournemains » avec générosité. Enfin, chaque mardi, Quai des Saveurs donnera carte blanche à un chef aquitain différent. Renseignements et inscriptions 05 56 52 94 22 www.quai-des-saveurs.com Agenda 36 nMusiques Sam 28/10 n Halloween Suxxx : Otargos + Nirnateh + Lachesis + Svart Crown + Nibbelung Métal. 18:00 - Son’Art - 12-15€. www.lesonart.org n Bad Tones Psychobilly. 20:00 - Le 115 - Entrée libre. n AlaSourCe Chanson française, jazz, salsa 20:00 – Le Bokal - 3€. Tél 06 98 19 04 59 - www.lebokal.com n Alain Ruiz et son accordéon Festif. 20:00 - Congo Café - Entrée libre. n Locomotiv Sofia + M’und Electro pop. 20:00 - Café des Menuts - Entrée libre. n L’Elisir d’amore Opéra. De Gaetano Donizetti. Direction musicale de Paolo Olmi. Mise en scène et chorégraphie de Omar Porras. ONBA. Chœur de l’Opéra National de Bordeaux. 20:00 - Grand-Théâtre - 8-75€. Tél 05 56 00 85 95 - www.opera-.com n Diego de Plana Flamenco. 20:00 - Le Chat gourmand - 5€. n Mess et les TekTek Latin jazz. 20:00 - Le Triolet - Entrée libre. n Spleen Folk pop. 20:30 – Rock School Barbey - 13€. Tél 05 56 33 66 00 - www.rockschool-barbey.com n M William Chanson. 20:30 - Salle Tatry - 10€. Tél 05 57 32 71 39 - www.salletatry.com n Junior Cony + Webcam Rock. 20:30 - MAC, Talence - 5€. n Bad tones Rock. Pour boucler le week-end Psychobilly Party en beauté… 20:30 - Le 115 - Entrée libre. n Total Heaven’s Saturday Evening™ # 6 : Damage + Berlin vs. Brooklyn + Cyann & Ben + Year of No Light + Total Heaven’s Selectors Electro hip hop breaks, instrumental noise rock, psyche pop, doom. 21:00 - Heretic Club - 6€. - www.hereticclub.com n Le Plisson Quatuor a capella. Voir le 27/10. 21:00 - Théâtre du Pont Tournant- 10-15€. Tél 05 56 11 06 11 www.theatre-pont-tournant.com n Junior Cony + Webcam hi-fi Dub / Reggae dub. 21:30 - MAC, Pessac - 5€. Tél 05 57 02 21 53 - www.vibrations-urbaines.net n Duo Awélé Chansons sur rythmes traditionnels africains. Ewa est Béninois. Avec sa compagne, Amalia, il chante des compositions accompagnées des instruments traditionnels africains. Tous ceux qui les ont entendu, ne serait-ce qu’une fois, n’en disent que du bien. 22:00 - Le Blueberry - 3€. Tél 05 56 94 16 87 n Salsa Combinacion Salsa. Toutes les assos bordelaises : Danse Avec Nous, A’latica, Tutum Pak, Tormenta latina. 22:00 – Bt 59, Bègles - 8€. Tél 05 56 85 82 08 – www.bt59.com n DJ Toborn Minimal techno. 22:00 – Yaka - Entrée libre. n Hang the DJ’s : Kurt Russel + Phil March Mégamix. 23:00 - Le 4Sans - Entrée libre. Tél 05 56 49 40 05 - www.le4sans.com n DJ Fredx + DJ Psychotrop + Silicon sound Trance. 23:00 – Bt 59, Bègles - 10€. Tél 05 56 85 82 08 – www.bt59.com Dim 29/10 n Radio 4 + Carabine Rock. Disco punk? Punk funk? Post punk? C’est tout simplement une décharge sonique et dansante que Radio 4 génère sur scène, invitant les années 80 à célébrer la violence de la fête nocturne. Dance to the underground ! 19:00 – Son’Art - 12-15€. Tél 05 56 52 31 69 - www.allezlesfilles.com n Shugo Tokumaru + Ramona Cordova Rock. 20:30 - El Inca - 5€. Tél 08 70 77 67 33 n Trashington DC + Brain Shake + Black Flag cover band Punk rock. 20:32 - La Bamboula - 3€. Lun 30/10 n Scène ouverte Chanson. 19:30 - Congo Café - Entrée libre. n Texas Terri Bomb + Heartbeeps Punk rock. 20:30 - Le 115 - Entrée libre. n The Texas Sluts Country rock. 21:00 - Planète café - Entrée libre. Mar 31/10 n « Grand Six : A suivre… » (titre provisoire) - Grand Six Musique. Sortie publique suite à une résidence de création. Depuis 2001, Grand Six a entamé la composition d’un cycle de sept « suites » : une pour chaque membre du groupe, plus une collective. Manquent aujourd’hui, pour conclure ce cycle, les trois suites consacrées à la section rythmique de Grand Six : suite pour batterie (festive et dansante), suite pour contrebasse (descriptive et voyageuse) et suite pour guitare (savante et romanesque). 18:30 - Molière-Scène d’Aquitaine - Gratuit sur réservation. Tél 05 56 01 45 66 - www.oara.fr n Deborah Chanson folk. Deborah est une chanteuse californienne qui habite à Bordeaux depuis l’an 2000. Inspirée par la musique folk de son pays natal (Joni Mitchell, Bob Dylan), ainsi que la littérature subversive, elle essaie de créer, dans ses chansons, d’autres mondes[.]. 20:00 - Le Bokal - Entrée libre. Tél 06 68 71 91 23 - www.lebokal.com n Mardi blues : Tony Blues. 20:00 - Le Comptoir du jazz - Entrée libre. n Cabaret Chanson. Animée par Jean de Grave. 20:30 - Congo Café - Entrée libre. n ONBA Symphonique. Direction : Laurent Petitgirard. Orchestre national Bordeaux Aquitaine, avec le Choeur de l’Opéra National de Bordeaux. Oeuvre de Maurice Ravel, Daphnis et Chloé. 20:30 - Palais des sports - 5-22€. Tél 05 56 00 85 95 - www.opera-.com n Jam Session Jazz Jazz. 22:00 - Le Blueberry - Entrée libre. Tél 05 56 94 16 87 n Halloween Party : William Martin + Cyril M + Adjust + Lastek Electro, techno. 23:00 - Le 4Sans - 5€. Tél 05 56 49 40 05 - www.le4sans.com Mer 1/11 n David Gentilini Apéro-concert. 19:00 - Le Fiacre - Entrée libre. n Jade Chanson française. 21:00 - Le Bokal - Entrée libre. www.lebokal.com n Open Blues’ berry Boeuf blues acoustique. 21:30 - Le Blueberry - Entrée libre. Tél 05 56 94 16 87 Jeu 2/11 n La Flûte enchantée Lyrique. D’après l’œuvre de W.A Mozart. Minsk Orchestra. Direction musicale : Wilhelm Keitel. Conception et scénographie : Sylvia Wanke Mise en scène & Régie : Stefan Bastians. 20:00 - Olympia, Arcachon - 33-37€. Tél 05 57 52 97 75 - www.arcachon.com n David Gentilini «Le repas de chanson» Chanson. 21:30 - Le Triolet, - Entrée libre. n Hannah DK Pop folk. 22:00 - Le Lucifer - Entrée libre. www.hannahdk.com n Pattern out Law + Baby Krugger Electro noise. 22:00 - Bt 59, Bègles - 7€. Tél 05 56 85 82 08 – www.bt59.com n Les Gosses de la Rue + Jazz’n Go + Les Valseurs Jazz manouche. Soirée 5ème anniversaire. 22:00 - Le Blueberry - 4€. Tél 05 56 94 16 87 Ven 3/11 n Hannah DK Folk rock. 20:00 - Espace 29 - 3€. n Subotica + Kaligare Rock. 20:00 - Le Fiacre - 4€. n Ange + Achil Komodo Rock Progressif. Un des plus anciens groupes de la scène rock française, Ange était déjà là en 1970. Les années passent mais le navire n’échoue pas. Toujours présent et encore plus présent que jamais. On trouve beaucoup d’émotions et de créativité dans leur nouvel album réellement différent des autres par la variété de son contenu. Poésie, émotion, rock progressif ou mélodique, tantôt planant ou jazzy, des morceaux envoûtants. Et une puissance incroyable sur scène, tant au niveau de la magie, de l’évolution de la deuxième génération que de ce son si particulier. 20:30 - Salle du Vigean, Eysines - 18-22€. Tél 05 56 16 18 20 www.ville-eysines.fr n B.Boy Club : Oxmo Puccino & The Jazz Bastards Hip Hop. 20:30 – Salle Le Galet, Pessac - 5€. Tél 05 57 02 21 53 www.vibrations-urbaines.net n B.i.s. + Anomaly Chanson humoristique. 21:00 - Centre culturel Les Tourelles, Pauillac - 1-3€. Tél 05 56 59 07 56 http://les.tourelles.monsite.orange.fr/ n Claire et les radis Chanson française. 21:00 - Le bokal - 3€. www.lebokal.com n Nature + Andres & les Chiens-Girafes + La Foumilière Folk & chansons métissées. 21:00 - Son’Art - 4€. www.lesonart.org n Soirée Hangar 5 Subotica +Kaligare Rock. 22:00 - Le Fiacre - 4€. n Sanctus popus : Exchpoptrue +.Tape. + Zooey + Kurt Russel Musiques électroniques pop sacrées. 22:00 - capcMusée d’art contemporain, grande nef - 10€. Tél 05 56 00 81 50 www.ma-asso.org n Affinity Jazz. Soirée 5ème anniversaire. 22:00 - Le Blueberry - 4€. Tél 05 56 94 16 87 n Paranormal activity : Arakneed Hardcore. Retour du soundsystem bordelais pour une soirée sans concession. 23:00 - Le 4Sans - Entrée libre. Tél 05 56 49 40 05 - www.le4sans.com Sam 4/11 n Jimbo farrar Post rock. 20:00 - L’Estran, Saint-Médard-en-Jalles - Entrée libre. Tél 05 56 95 82 25 n Soirée Festive 20:00 - Le Congo Café - Entrée libre. Tél 05 56 92 58 09 http//congocafe.online.fr n Simonsenegale feat. le 99 projet + Aki + Diamant Noir + Sinto + Morphine Hip hop. 20:00 - Son’Art - 5€. www.lesonart.org n Klub des 7 + Grems + Sept + Kid Beyond + Dj Coshmar Hip hop. En invité de marque le Klub des 7 : les piliers de la scène hip hop alternatif, Gérard Baste des Svinkels, Fuzati du Klub des Loosers et leurs potes ! 20:30 - Salle Bellegrave, Pessac - 12.30-14€. Tél 05 57 02 21 53 www.vibrations-urbaines.net n Meltin’kolcha + 1 suppot et au lit + Totem leika Rock. Concours de Air Guitar. 20:30 - Foyer communal, Guitres - 5€. Tél 06 07 06 23 97 n ISP + Spudgun Punk rock. 20:30 - El Inca - 5€. n Olivier galinou Chanson française. 21:00 - Le Bokal - 3€. www.lebokal.com n Wax + Guest Métal. 21:00 - Salle municipale, Cénac - 3€. n Semp + Club Amour Electro wave, synthpop. 21:00 - Le Yaka - Entrée libre. n Aurélien Chanson française. 22:00 - Chez le Pépère - Entrée libre. Tél 05 56 44 71 79 n Teddy Costa Quartet + Howling Blues Trio + Cadi Jo Blues. 22:00 - Le Blueberry - 4€. Tél 05 56 94 16 87 n Antoine Clamaran + Finzy Tech-house. 23:00 - Le 4Sans - 12€. Tél 05 56 49 40 05 - www.le4sans.com n Poppy’s Revival : Paco + Mattiu Electro. 23:00 – Bt 59, Bègles - 10€. Tél 05 56 85 82 08 - www.bt59.com Dim 5/11 n Concert en balade Classique. Dans le cadre de Novart, journée contemporaine. Renaud Largillier, violon - Cécile Coppola, violon- Patrick Calafato, alto - Thomas Duran, violoncelle - Wenjiao Wang, piano - Richard Ducros, saxophone. 11:00 - Grand-Théâtre - 5€. Tél 05 56 00 85 95 - www.opera-.com n The Maxim’s dance afternoons Rock 15:30 - Bt 59, Bègles - 5-7€. Tél 05 56 85 82 08 - wwwbt59.com n Concert en balade Contemporain. Oliver Dejours, direction. Oeuvres de Ligeti et de Lauba. 18:30 - Grand-Théâtre - 5€. Tél 05 56 00 85 95 - www.opera-.com n Random Heroes + Spookey Punk rock. 20:00 - El Inca - 4€. Lun 6/11 n Santos Chillemi solo Jazz. 12:30 - Molière Scène d’Aquitaine - Entrée libre. Tél 05 56 01 45 67 www.jazzfestival.com n Biréli Lagrène & Gipsy Project Jazz. Django d’Or en 1993, Victoire de la Musique en 2001 puis en 2002, ce talentueux guitariste de 35 ans fait désormais figure de référence. Sur scène Biréli Lagrène est accompagné du saxophoniste Franck Wolf, du guitariste Hono Winterstein et du contrebassiste Diego Imbert. Ensemble, ils réinventent le jazz manouche. Surprenant ! 20:00 - Casino Barrière de Bordeaux - 20€. Tél 05 56 69 49 00 www.jazzfestival.com n Jean-Louis Aubert Variété. 20:30 - Le Pin Galant, Mérignac - 35€. www.lepingalant.com Mar 7/11 n Antoine Hervé solo : « Inside, cordes et âme » Jazz. 12:30 – Molière-Scène d’Aquitaine - Entrée libre. Tél 05 56 01 45 67 www.jazzfestival.com n T’as tout ton temps Chanson française. Le groupe Bouskidou chante pour les enfants des chansons intelligentes compréhensibles par les grands. 19:00 - Espace Culturel Teulon, Bruges - 13-16€. Tél 05 56 16 77 00 www.mairie-bruges.fr n Alain Sourigues Chanson française. Accompagné de deux musiciens, Alain Sourigues propose un spectacle de chansons, de textes et d’aphorismes où dominent l’humour et l’amour des mots. Ce chansonnier, vrai gourmet de la langue française, aime à ciseler nos petits travers et vraies vanités à la virgule près. 19:00 - Le Champ de Foire , Saint-André-de-Cubzac - 5€. Tél 05 57 43 64 80 n Soirée des musiciens : Proxima Centauri + Christophe Roy + Art Zoyd Contemporain. Lire page 8. 19:30 – TnBA, Salle Jean Vauthier et Grande Salle – 20-25€. Tél 05 57 95 71 52 – www.proximacentauri.fr n Ayo Chanson soul folk. Née d’une union gitano-nigériane, la jeune et délicieuse Ayo délivre une musique intimiste et acoustique (quelques perles d’accordéon, un souffle d’harmonica, et des guitares partout). Des chansons de toutes les couleurs - folk, soul, reggae - qui font entendre des blessures et des bonheurs par son chant sensible et habité. Son album Joyful éclaire comme un grand soleil nos petits cœurs serrés. 20:15 - Krakatoa, Mérignac - 20€. Tél 05 56 24 34 29 - www.krakatoa.org n ONJ : « Close to heaven » Jazz. Avec le programme Close to Heaven, Franck Tortiller, 8ème directeur musical de l’ONJ, témoigne d’un attachement particulier à Led Zeppelin, quatuor mythique des années soixante-dix. Le propos n’est pas de faire une simple relecture de cette musique, mais un travail spécifique sur les arrangements avec une recherche constante de dynamiques et de prises de parole. L’orchestration, privilégiant les cuivres et les instruments percussifs, permet de «surfer» sur un univers musical parallèle à celui de Led Zeppelin. Soliste invité de ce programme: Xavier Garcia. 20:30 - Le Carré des Jalles, Saint-Médard-en-Jalles - 15-20€. Tél 05 57 93 18 93 – www.carredesjalles.org n Faust Ciné-concert. 20:30 - Les Colonnes, Blanquefort - 13-15€. Tél 05 56 95 49 00 www.lescolonnes-blanquefort.fr n Herman Düne + Baby Skins + Uncle Jelly Fish Folk. Oublions l’antifolk et parlons seulement d’émotion, de guitares, de ukulélés, de xylophones, de vraies et belles fausses notes, de tendresse et de voix ô combien atypiques. A ne pas manquer en première partie les étonnants surdoués de Saintes : Uncle Jelly Fish. 20:30 – Bt59 - 12-15€. Tél 05 56 52 31 69 - www.allezlesfilles.com n Baptiste Trotignon solo Jazz. 20:30 - Salle de la Glacière, Mérignac - 5-8€. Tél 05 57 00 01 30 n Myriam Chanson française engagée. 21:00 - Le Bokal - Entrée libre. www.lebokal.com n Jam Session Jazz Jazz. 22:00 - Le Blueberry - Entrée libre. Tél 05 56 94 16 87 Mer 8/11 n Sylvie Courvoisier solo Jazz et musique improvisée. 12:30 - Molière-Scène d’Aquitaine - Gratuit sur réservation. Tél 05 56 01 45 66 n Alain Sourigues Chanson française. Apéro concert. Voir le 07/11 19:00 - Maison pour tous, Villenave d’Ornon - 5€. Tél 05 56 75 69 08 Agenda n Carabine + The Garçon™ + 0800 Rock. 20:30 - Bt 59, Bègles - 5€. Tél 05 56 85 82 08 – www.bt59.com n ONBA Symphonique. L’Orchestre National Bordeaux Aquitaine, dirigé par Yutaka Sado. Oeuvres de Toru Takemitsu et de Gustav Mahler. 20:30 - Palais des sports - 5-22€. n Moken Chanson française. 21:00 - Le Bokal - Entrée libre. www.lebokal.com n Sylvie Courvoisier Jazz et musique improvisée. Dans le cadre du Bordeaux Jazz Festival, la jeune pianiste Sylvie courvoisier interprète quelques-unes de ses oeuvres écrites ainsi que des parties improvisées. 21:00 - Salle Le Galet, Pessac - 13-15€. Tél 05 56 45 69 14 www.officeculturelpessac.net n David Chazam/Anton Legatto duo Jazz. 21:00 - Halle des Chartrons - 5€. Tél 05 56 39 63 47 - www.jazzfestival.com n L’Open Blues’ berry Boeuf blues acoustique. 21:30 - Le Blueberry - Entrée libre. Tél 05 56 94 16 87 n Bordeaux Big Band Jazz. 22:00 - Halle des Chartrons - 5€. Tél 05 56 39 63 47 - www.jazzfestival.com Jeu 9/11 n Both Trio Jazz. 18:30 - Halle des Chartrons - 5€. n The Apers + Zatopeks + Razor et les Scummettes Punk rock. 20:00 - El Inca - 4€. n Susheela Raman Musique. Née à Londres, de parents Tamouls, elle a cherché à fusionner musique classique indienne, rock, jazz et rythmes africains. 20:30 - TnBA Grande Salle - 10-25€. Tél 05 56 33 36 80 - www.tnba.org n Dagoba + Punish Yourself + Jenx Infus, goth und metal. 20:30 – Rock School Barbey - 18€. Tél 05 56 33 66 00 - www.rockschool-barbey.com n ONBA Concert symphonique. Voir le 8/11. 20:30 - Palais des sports - 5-22€. n Xavier Louise Sénégas Chanson brésilienne et espagnole. 21:00 - Le Bokal - Entrée libre. www.lebokal.com n Cabaret Brassens Concert. Brassens éternel ? Evident. Encore plus évident quand La Mauvaise Réputation s’en empare. Comédienne rompue à tous les risques, Cécile Brunel déshabille les poèmes de Brassens pour les revêtir d’un état naturel grattant, dérangeant. Crânement, le corps en avant et le coeur ardent, elle nous rend le père Brassens tel qu’en lui même : amoureux bougon de la vie, combattant sensuel contre la connerie humaine. De remarquables arrangements font passer sur ce répertoire un souffle de jeunesse qui le renouvelle sans le trahir. On rit avec cette garce de Mélanie, on pleure avec le vieux Léon. 21:00 - Chapelle de Mussonville, Bègles - 8-12€. Tél 05 56 49 95 95 www.mairie-begles.fr n Dave Burrel : « La vie de Bohème » Jazz. 21:00 - Halle des Chartrons - 5€. n David Sicard Chanson. 21:00 - Satin Doll n Narvalo Swing Jazz manouche. 21:30 - Le Blueberry - 3€. Tél 05 56 94 16 87 n The Juke Groove Orchestra Jazz funk. 21:30 – Farenheit - 3€. n Méderic Collignon : « Porgy and Bess » Jazz. 22:30 - Halle des Chartrons - 5€. Ven 10/11 n Le Grain Théâtre de la Voix : « Bar à soupes et autres expériences vocales » Musique. Avant la Sainte Catherine et toute graine prenant racine, Le Grain Théâtre de la Voix est en séminaire de préfiguration. Au coeur de ses journées de rencontres et de travaux internes les artistes du Grain ouvrent leur « bar à soupes » pour réchauffer le souffle et partager quelques exercices d’articulation et d’écoute. 12:00 - Molière-Scène d’Aquitaine - Gratuit sur réservation. Tél 05 56 01 45 66 n Franck Carlberg Quintet Jazz. 18:30 - Halle des Chartrons - 5€. n Happy Kolo + Condkoï + Betty Boots Punk Rock. 20:00 - Bt 59, Bègles - 7€. Tél 05 56 85 82 08 – www.bt59.com n Sfaxi Chanson française. Sortie du nouvel album. 20:00 - Le Triolet - Entrée libre. n La Ruda + Kiemsa + Les Voisins d’en Face Rock Festif. Nul besoin de re-présenter La Ruda, ce groupe rock-ska festif qui, pour la sortie de son nouvel album sera accompagné de Kiemsa, jeune groupe au rock saturé débordant d’énergie et de cuivres. Les Voisins d’en Face seront aussi de la partie. 20:30 - Le Vigean, Eysines - 15-18€. Tél 05 56 52 31 69 - www.allezlesfilles.com n K2R Riddim Reggae. 20:30 – Rock School Barbey - 13-15€. Tél 05 56 33 66 00 www.rockschool-barbey.com n David Rougerie Chanson. 21:00 – Le Bokal - 3€. www.lebokal.com n Bik Bent Braam Jazz. 21:00 - Halle des Chartrons, - 5€. n Gravité Zéro + 0800 Hip hop. 21:00 - Son’Art - 6-8€. www.lesonart.org n Soirée Hardtek Mix. 22:00 - Le Fiacre - 2€. www.le-fiacre.com n Hello, Joséphine Blues, zydéco. 22:00 - Le Blueberry - 3€. Tél 05 56 94 16 87 n Bojan Z Trio Jazz. 22:30 - Halle des Chartrons - 5€. n Hang The DJ ! : Kurt Russel + Phil March Mégamix. 23:00 - Le 4Sans - Entrée libre. Tél 05 56 49 40 05 - www.le4sans.com Sam 11/11 n TTPKC et le Marin Jazz. 18:30 - Halle des Chartrons - 5€. n Animal Hospital + Neptune Outer limits. 19:00 - La Cave - 3-5€. n Tetsuo + Prosperr Rock. 20:00 - Le Fiacre - 4€. n DCNI Pop, rock. 20:00 - Le Triolet - Entrée libre. n Difamel + Leolive Chanson française. 20:00 - Le Congo Café- Entrée libre. Tél 05 56 92 58 09 http//congocafe.online.fr n Joey Starr Hip hop. 20:30 – Rock School Barbey - 20-25€. Tél 05 56 33 66 00 www.rockschool-barbey.com n Les Aristos Swing Jazz. 20:45 - Palais des Congrès, Arcachon - 6-13€. Tél 05 57 52 97 75 www.arcachon.com n Zion I Jah sound system + Selecta Gad Roots et Dancehall. 21:00 - Bar le Bo-ro-ro - Entrée libre. n Maurice Horsthuis : « Jargon » Jazz. 21:00 - Halle des Chartrons - 5€. n La nuit rose Mégamix. Soirée Spéciale Gay, Hétéro, Bi. 21:00 - Yaka - Entrée libre. n Vibronics + Uzinadub Dub. 21:00 - Son’Art - 6-8€. www.lesonart.org n Soirée Hangar 5: Tetsuo + Prosperr Duo nervous cabaret, rock noise 22:00 - Le Fiacre - 4€. n Primo Chorus Flamenco. 22:00 - Le Blueberry - 3€. Tél 05 56 94 16 87 n Sina & Stucky Jazz. 22:30 - Halle des Chartrons - 5€. n David Caretta + Stamba + Kraft Electro, techno. 23:00 - Le 4Sans- 10€. Tél 05 56 49 40 05 - www.le4sans.com n Interlope + Jahbass + Norman + Matt Drum & bass. 23:00 - Bt 59, Bègles - 5€. Tél 05 56 85 82 08 – www.bt59.com n Dark Night of the Souls : TDS™ + The Black Mamba’s Sounds Orchestral™ + Bobby R’n’B™ + T®ny Michael™ Fusion, pagode, r’n’b. Warm up : Damian 666™ vs. Ramzy de l’Haisne™. After : Micha™ vs. Gwendoline™. Satanic strip girl : Beatrix™ 23:59 – Les Douves - 100€. Tél 05 56 69 69 69 Dim 12/11 n Evan Parker solo Jazz. 17:30 - Halle des Chartrons - 5€. n Danko Jones + Bedoin Soundclash + Gogol Bordello + Disco Ensemble Rock. 18:00 - Bt 59, Bègles - 13-15€. Tél 05 56 85 82 08 – www.bt59.com n Scopitones & Co Jazz. 19:00 - Halle des Chartrons - 3€. n David Krakauer : « Klezmer Madness » Jazz. 21:30 - Halle des Chartrons - 12€. Lun 13/11 n Shri + United Fools + DJ Dil-se + DJ Sindray Indian vibes. 19:00 - Bt 59, Bègles - 10-12€. Tél 05 56 85 82 08 – www.bt59.com n Festival des Inrocks : The Kooks + The Spinto Band + Boy Kill Boy + Mumm Ra 20:30 – Rock School Barbey - 18€. Tél 05 56 33 66 00 www.rockschool-barbey.com n Scène ouverte Chanson 21:00 - Le Bokal - Entrée libre. www.lebokal.com Mar 14/11 n Liane Foly Variété. 20:30 - Le Pin Galant, Mérignac - 27-34€. Tél 05 56 97 82 82 www.lepingalant.com n Alain Sourigues Chanson française. Voir le 7/11 19:00 - Espace culturel Treulon, Bruges - 5€. 5-8€. Tél 05 56 16 77 00 www.mairie-bruges.fr n Jakob Lenz Opéra. D’après l’œuvre de Wolfgang Rihm. Opéra de chambre en 13 séquences créé à l’opéra de Hambourg le 8 mars 1979. Direction musicale d’Olivier Dejours. Mise en scène de Michel Deutsch. Orchestre National Bordeaux Aquitaine, Membres du Choeur de l’Opéra national de Bordeaux, Jeune académie vocale d’Aquitaine issue de Polifonia Eliane. 20:00 - Grand-Théâtre - 8-50€. Tél 05 56 00 85 95 www.operabordeaux.com n Daguerre + Béa Chanson-Rock. Daguerre réussit un savant mélange (rock et chansons, ambiances électriques et climats acoustiques…), enregistré pour l’essentiel « live », construit sur une ligne esthétique sobre, claire et épurée, le nouvel album de Daguerre est un hymne au désir. Les chansons se baladent : basse, guitare se déchaînent mais jamais ne délaissent l’essentiel : ces univers traversés, ces couleurs nouvelles ont une âme. 20:30 - L’Antirouille, Talence - 8€. Tél 05 57 35 32 32 - www.rocketchanson.com 38 Agenda nMusiques n Seeed + Promoe Reggae Ragga. La scène berlinoise aux couleurs de la Jamaïque (un phénomène qui n’est pas récent). Seeed vient nous faire découvrir le nouveau souffle du Reggae Dance Hall. Autour d’un trio vocal des plus énergiques, leur reggae old school se mêle à des arrangements raggahiphop-ska pour une réelle performance scénique et musicale. Les danseuses raviront vos yeux!!! Promoe est un mélange étonnant de hiphop et de reggae, de nationalité suédoise et de lyrics anglaises, au service d’un message anticapitaliste et antisexiste ! 20:30 – Le 4Sans- 18-20€. Tél 05 56 52 31 69 - www.allezlesfilles.com n Festival des Inrocks : Midlake + Love Is All + Guillemots + Bat For Lashes 20:30 – Rock School Barbey - 18€. Tél 05 56 33 66 00 www.rockschool-barbey.com n Déborah Chanson folk pop. 21:00 - Le Bokal - Entrée libre. www.lebokal.com n Jam Session Jazz Jazz. 22:00 - Le Blueberry - Entrée libre. Tél 05 56 94 16 87 Mer 15/11 n Manigance Heavy. Réalisé par Mattias Noren, le design du livret reflète mieux que jamais ce que Manigance tente d’exprimer à travers sa musique et ses paroles. Ce nouvel album ne va pas décevoir les fans. Une fois de plus Manigance leur offre tout ce qu’ils désirent : des mélodies puissantes, juste assez agressives et venant directement du cœur. Depuis la sortie de Ange ou démon en 2002, les médias, en France et ailleurs, n’ont pas été avares en compliments au sujet de Manigance et ont souvent salué la démarche de ce groupe à part. 20:30 - L’Antirouille, Talence - 15€. Tél 05 57 35 32 32 www.rocketchanson.com n TV On The Radio + Invités Rock. Il faut se plonger dans TV On The Radio tant la profondeur de leur musique est abyssale. Sonorités électroniques qui s’envolent, rythmiques qui provoquent des secousses sismiques à couper le souffle. Un mur du son étonnamment complexe qui mêle le post-rock à la soul, la new-wave au dub, et la beauté mélodique à la tension rythmique. Une urgence et un patchwork que l’on retrouve aussi chez les Liars ou les Yeah Yeah Yeahs, dont les albums ont été produits par le leader de TV On The Radio. 20:30 – Le 4Sans - 18-20€. Tél 05 56 52 31 69 - www.allezlesfilles.com n Orchestre philarmonique de l’Oural Classique. Direction musicale : Dmitry Liss. Boris Berezovsky au piano. Interprétation de la polonaise d’Eugéne Oneguine de Tchaikovsky, du concerto n°3 pour piano et orchestre de Rachmaninov, de l’oeuvre de Rimsky-Korsakov, et de Borodine. 20:30 - Le Pin Galant, Mérignac - 28-35€. Tél 05 56 97 82 82 www.lepingalant.com n Busdriver + 0800 + Eclectic Hip Hop. 20:30 – Rock School Barbey - 12€. Tél 05 56 33 66 00 - www.rockschool-barbey.com n ONBA Symphonique. L’Orchestre national Bordeaux Aquitaine, dirigé par Kwamé Ryan. Jacques Libouban, flûte. Oeuvres de Maurice Ravel, André Jolivet et de Robert Schumann. 20:30 - Palais des sports - 5-22€. n Jade Chanson française rock. 21:00 - Le Bokal - Entrée libre. www.lebokal.com n Les mercredis de l’IREM : La Fabrik + Spe6Men Outer limits. 21:00 - Son’Art - Entrée libre. www.lesonart.org n Brian Auger’s Oblivion Express Rare groove. 21:30 - Le Comptoir du Jazz – 8€. Tél 05 56 52 31 69 - www.allezlesfilles.com n Open Blues’ Berry Blues. 21:30 - Le Blueberry - Entrée libre. Tél 05 56 94 16 87 Jeu 16/11 n Jakob Lenz Opéra de chambre. Voir le 14/11. 20:00 - Grand-Théâtre - 8-50€. Tél 05 56 00 85 95 www.operabordeaux.com n Les Blérots de R.A.V.E.L + La Varda Chanson. Huit musiciens munis d’une quinzaine d’instruments qui naviguent à la rencontre de nombreuses teintes musicales mêlant rythmes tziganes, mélodies jazz et fanfare colorée.Depuis l’an 2000, les 6 musiciens de la Varda promènent leur roulotte et nous emmènent à travers les paysages sonores d’Irlande, de Suède, de Grèce, de Hongrie... ou de leur propre pays. Ces deux groupes nous invitent à un voyage dans l’espace et le temps qui rassemble les peuples et les générations par la fête et la danse. Une soirée au profit du Secours Populaire . 20:15 - Krakatoa, Mérignac - 17€. Tél 05 56 24 34 29 - www.krakatoa.org n Uncommonmenfrommars + Sleepers + Microfilm Punk. 20:30 - Bt 59, Bègles - 10€. Tél 05 56 85 82 08 – www.bt59.com n Bonobo + Polotone + Ajax Tow Downtempo. 21:00 - Son’Art, - 8-10€. www.lesonart.org n Jazz’n Go Jazz manouche. Un nouveau trio de jazz manouche à découvrir. 21:30 - Le Blueberry - 3€. Tél 05 56 94 16 87 n Soirée Hangar 5 Rock. 22:00 - Le Fiacre, - 4€. www.myspace.com/misspir Ven 17/11 n Midis musicaux : Till Fechner Classique. 12:30 - Grand-Théâtre - 5€. n Alain Sourigues Chanson française. Voir le 7/11 19:00 - Cercle du Progrès, Camiran - 5€. Tél 05 56 17 36 36 - www.iddac.net n Jakob Lenz Opéra de chambre. Voir le 14/11. 20:00 - Grand-Théâtre - 8-50€. Tél 05 56 00 85 95 www.operabordeaux.com n Saïan Supa Crew + Il Faro Hip Hop. Des scènes européennes, des collaborations (Wu Tang Clan, Alpha Blondy, Roots Manuva) et un 3e opus Hold Up en 2005. Le collectif travaille un hip hop à 6 voix, énergique et original : textes percutants ou souvent drôles, beats syncopés, samples ludiques, human beat-box, humour, profondeur et créativité musicale foisonnante sous influence reggae, ragga, R&B, soul, zouk… Il Faro signifie le phare en italien, celui qui éclaire, celui qui guide. C’est un label composé de trois entités : Klepsydre, le Scribe et Kosta. 20:15 - Krakatoa, Mérignac - 17-19€. Tél 05 56 24 34 29 - www.krakatoa.org n Agnès Jaoui canta Chansons. L’occasion de découvrir l’autre facette de la comédienne, qui a plusieurs années de conservatoire derrière elle. Elle interprétra un répertoire latin. Du fado à la bossa, du boléro au samba. 20:30 - Le Pin Galant, Mérignac - 17-24€. Tél 05 56 97 82 82 www.lepingalant.com n Tender Forever Pop. Formule Club. 20:30 – Rock School Barbey - 5€. Tél 05 56 33 66 00 www.rockschool-barbey.com n Tremplin Scène Croisées : Fait main + Les Suivants + Silent Crash + The Ratpack + Véto Rock. 20:30 - Salle Méliès, Villenave d’Ornon - 5€. Tél 05 56 75 69 08 n Minuscule hey + Alamo race track + Kid bombardos Rock. 21:00 – Heretic Club. n Moho + Year of No Light + Monarch + Mass Appeal Madness Metal, hxc. 21:00 - Son’Art - 5€. www.lesonart.org n Lux Berline Rock. 22:00 - Le Fiacre - 3€. www.le-fiacre.com n Clare Moss Quintet Jazz vocal. Ce quintet avec la chanteuse, Clare, revisite de façon très agréables des standards de jazz et de bossa. 22:00 - Le Blueberry - 3€. Tél 05 56 94 16 87 n Institubes Paris Terror Club : Para One + DJ Aï + Bobmo + Surkin Electro, techno. Réservez votre soirée, les prodiges du label parisien Institubes débarquent. Le renouveau de la scène électro française va vous faire hurler. Para One, Surkin, Dj Ai et Bobmo embrasent les dance floors à coup de beats ravageurs, de riffs stridents, d’italo disco et de ghetto tech. Coqueluches des festivals électro, les quatre surdoués des platines et laptops s’imposent un peu plus chaque jour dans le paysage électronique mondial. 23:00 - Le 4Sans - 10-12€. Tél 05 56 49 40 05 - www.le4sans.com Sam 18/11 n Alain Sourigues Chanson française. Voir le 7/11 18:30 - Espace Maurice Druon, Coutras - 5€. Tél 05 56 17 36 36 www.iddac.net n La musique libre sort de son trou : Café Flesh + Act + AltF4 Rock, musiques électroniques. 19:00 - Son’Art - 5€. www.lesonart.org n Mongol Rodéo + The Jack Nicholson Punk’n’roll. 20:00 - Le 115 - Entrée libre. n Lorkha + guest Rock. 20:00 - Le Fiacre - 3€. n DCNI Pop, rock. Reprises des Beatles. 20:00 - Le Congo Café - Entrée libre. Tél 05 56 92 58 09 http//congocafe.online.fr n Sinik Hip hop. Né en France en 1980, Sinik a entamé sa carrière au sein du groupe Amalgame en 1996. Passionné de rap, il sort son premier album solo en 2005 La main sur le coeur. Son deuxième album Sang froid est sorti cette année. Du rap honnête pour un vrai chanteur qui allie humour et thèmes graves de manière sincère et efficace. 20:15 - Krakatoa, Mérignac - 17€. Tél 05 56 24 34 29 - www.krakatoa.org n Auditions régionales du Printemps de Bourges et de la FNAC : 0800 + Carabine + Madi + Minitel + No hay banda + Zed Van Traumat. Rock. 20:30 – Rock School Barbey - Entrée libre. Tél 05 56 33 66 00 www.rockschool-barbey.com n Café Zimmermann Concert baroque. Bach : Concerto pour deux violons, cordes et basse continue en ré mineur, Triple concerto pour flûte, violon, clavecin, et cordes en la mineur, Concerto pour violon en la mineur et Concerto brandebourgeois n°2 en Fa majeur. 20:30 - Grand-Théâtre - 8-30€. n Psy4 de la Rime Hip hop. 20:30 - Salle culturelle, Cissac-Médoc - 20€. www.musicaction.fr n Marie Cherrier Chanson française. 21:00 - Salle Méliès, Villenave d’Ornon - 12-15€. Tél 05 56 75 69 08 n 14ème Chicago blues Festival : Awek + Wayne Baker Brooks + Donald Kinsey + Trudy Lynn Blues. 21:00 - Halles de Gascogne, Léognan - 18-20€. Tél 05 56 45 63 23 www.jazzandbluesleognan.com n Lorkha Rock. 22:00 - Le Fiacre - 3€. www.le-fiacre.com n Rakoto Blues malgache. Ce Malgache installé sur la côte basque a déjà produit de nombreux disques, et est très connu à l’étranger, notamment en Espagne. Sa musique est une synthèse du blues avec ses origines. 22:00 - Le Blueberry - 3€. Tél 05 56 94 16 87 n DJ Toborn Minimal techno. 22:00 - Yaka - Entrée libre. n Chazam & Monsieur Gadou, Champions d’Europe Concert. Attention, reformation événement ! Proclamés Champions d’Europe de musique improvisée à Poitiers en 1993, le duo Chazam / Monsieur Gadou fait son come-back quelques 13 ans plus tard, fidèle à son credo : faire de la musique improvisée non-chiante. Mêlant sampling et instruments live, ils entendent perpétuer leur style inclassable, et d’ailleurs inclassé. A juger sur place. 22:30 - Glob - 5€. Tél 05 56 69 06 66 - www.globtheatre.net n Renato Cohen + Finzy Techno. 23:00 - Le 4Sans - 8€. Tél 05 56 49 40 05 -www.le4sans.com Dim 19/11 n Jakob Lenz Opéra de chambre. Voir le 14/11. 15:00 - Grand-Théâtre - 8-50€. Tél 05 56 00 85 95 www.operabordeaux.com n ONBA Symphonique. Direction artistique : Kwamé Ryan. Flûte : Jacques Libouban. Œuvres de Ravel, Jolivet et Schuman. 17:00 - Olympia, Arcachon - 15-25€. Tél 05 57 52 97 75 - www.arcachon.com Lun 20/11 n Les Ignobles du Bordelais Rock humour. 21:00 - La Vigie - Entrée libre. Mar 21/11 n Orchestre des Symphonistes d’Aquitaine - Pierre Dutot « Autour de la trompette » Classique. Pierre Dutot est l’un de nos plus grands trompettistes français à la personnalité forte et généreuse. Prix du CNSM de Paris, ex-soliste de l’Orchestre National de Lyon, sa générosité le mène à prêter son talent à de nombreux ensembles où son brio n’a d’égal que sa virtuosité. 20:00 - Casino Barrière de Bordeaux - 15€. Tél 05 56 69 49 00 - www.casinobordeaux.com n Abir Nasraoui + Sofiane Negra : Hommage à Oum Kalsoum Musique du monde. La chanteuse tunisienne Abir Nasraoui, accompagnée à l’oud par Sofiane Negra, reprendra une partie du répertoire d’une des plus grandes divas du monde arabe, Oum Kalsoum. Un documentaire (Simone Bitton-France-1993) sur cette artiste sera diffusé après le concert. 20:30 - Cinéma Jean Vigo - 8€. Tél 05 56 44 35 17 n Tet + Jean Racine Chanson. 20:30 – Rock School Barbey - 20€. Tél 05 56 33 66 00 - www.rockschool-barbey.com n Les Ignobles du Bordelais Rock humour. 21:00 - La Vigie - Entrée libre. n Jam Session Jazz. 22:00 - Le Blueberry - Entrée libre. Tél 05 56 94 16 87 Mer 22/11 n Java invite Winston McAnuff Reggae, rap Musette. Mêler Rock, musette et rap n’est pas chose aisée, et Java s’est imposée comme formation incontournable en la matière depuis leur apparition en l’an 2000. Java invite Winston McAnuff sur la scène de Barbey, alias « Electric Dread », Jamaïcain né en 1957, dont la réputation n’est plus à faire ! 20:30 – Rock School Barbey - 16-19€. Tél 05 56 33 66 00 www.rockschool-barbey.com n Psy4 de la Rime Hip Hop. Aujourd’hui, les ambassadeurs du bonheur portent un masque. Un masque sale, dangereux. Derrière leurs sourires qui se veulent rassurants et leurs discours faussement exaltés se dissimulent un cynisme sans limite et une seule volonté : culpabiliser ceux qui osent encore privilégier la vérité du quotidien au mythe ridicule de la positive attitude. Enfants de la Lune, deuxième album des Marseillais de Psy4 de la Rime, se pose d’entrée comme un ennemi de la facilité et de la collaboration. 20:30 - Salle Culturelle, Cissac-Médoc - 20€. n Moken Chanson. 20:30 - Théâtre en Miettes, Bègles - 8-10€. Tél 05 56 43 06 31 n Histoires de Banjo Spectacle musical. Un voyage de 90 mn dans l’histoire de la musique populaire, des complaintes d’esclaves à la chanson française en passant par des chants des plantations, quadrilles, ragtime, tango, western swing, folk-song et un zeste de jazz. Le spectacle est ponctué de textes et commentaires historiques. 20:32 - Théâtre Onyx - 10-14€. Tél 05 56 44 26 12 n Open Blues’ Berry Blues. 11 21:30 - Le Blueberry - Entrée libre. Tél 05 56 94 16 87 Jeu 23/11 n Calame Rock. 20:00 - Le Fiacre - 3€. www.le-fiacre.com n Moken Chanson. 20:30 - Théâtre en Miettes, Bègles - 8-10€. Tél 05 56 43 06 31 http://theatreenmiettes.monsite.orange.fr n Jean-Louis Murat Chanson. 20:30 – Rock School Barbey - 20€. Tél 05 56 33 66 00 - www.rockschool-barbey.com n ONBA Symphonique. L’Orchestre National Bordeaux Aquitaine dirigé par Louis Langrée. Jean-Claude Pennetier, piano. Oeuvres de Béla Bartok, et de Ludwig Van Beethoven. 20:30 - Palais des sports - 5-22€. n Don Caballero + Gâtechien Math rock, post-rock. 20:30 - Son’Art - 10-15€. www.lesonart.org n Histoires de Banjo Spectacle musical. Voir le 22/11. 20:32 - Théâtre Onyx- 10-14€. Tél 05 56 44 26 12 n The Transmeters Rock steady acoustique. 21:30 - Le Blueberry - 4€. Tél 05 56 94 16 87 Ven 24/11 n Joan Pau Verdier « Léo en Oc » Chanson en langue d’Oc. Sortie publique suite à une résidence de (re)création Parce qu’il leur voue une indéfectible fidélité depuis trente ans, il était inscrit qu’il serait l’artisan de leur rencontre. Joan Pau Verdier adapte les chansons de Léo Ferré en langue d’Oc, revisitant ainsi l’œuvre du plus exigeant auteur de la chanson française. 18:30 - Molière-Scène d’Aquitaine - Gratuit sur réservation. Tél 05 56 01 45 66 n Fouchtra + Bloom Rock. 20:00 - Le Fiacre - 3€. n Birdy Nam Nam + Dj Palotai Electro. Leurs débuts remontent à la scène rap française des années 90. Ils se croisent dans des compétitions de scratch, décident d’unir leurs forces et de monter un quatuor, Birdy Nam Nam. Dépouillant la soul des années 70 et quelques bons breakbeats, ils sélectionnent la boucle juste, le rythme mesuré, le grain parfait qu’ils assemblent avec science. Un genre musical nouveau, basé sur des rythmes et des mélodies inventés à l’aide de platines et de vinyles ! 20:15 - Krakatoa, Mérignac - 15-17€. Tél 05 56 24 34 29 - www.krakatoa.org n Moken Chanson. 20:30 - Théâtre en Miettes, Bègles - 8-10€. Tél 05 56 43 06 31 http://theatreenmiettes.monsite.orange.fr n Nosfell Folk. Le musicien et performeur français Nosfell se produira en duo avec le violoncelliste Pierre Le Bourgeois pour une série de concerts mêlant danse, musique et performance dans un univers fantasmagorique unique. Nosfell impressionne par la singulière souplesse de sa voix utilisée comme un instrument à part entière et son implication physique totale. 20:30 – Le 4Sans - 15-18€. Tél 05 56 49 40 05 - www.le4sans.com n Alain Sourigues Chanson française. Voir le 7/11 20:30 - Cinéma, Captieux - 5€. Tél 05 56 17 36 36 - www.iddac.net n Piers Faccini Folk pop. 20:30 – Rock School Barbey - 13€. Tél 05 56 33 66 00 www.rockschool-barbey.com n Histoires de Banjo Spectacle musical. Voir le 22/11. 20:32 - Théâtre Onyx - 10-14€. Tél 05 56 44 26 12 n Subtle + Pan Pan Master + DJ Martial Jesus™ Avant hip hop. 21:00 - Son’Art - 8-10€. www.lesonart.org n Fouchtra + Bloom Rock. 22:00 - Le Fiacre - 3€. www.le-fiacre.com n Mister Tchang Blues. 22:00 - Le Blueberry - 3€. Tél 05 56 94 16 87 n Madrugada Musique populaire brésilienne. 22:00 - Le comptoir du jazz - Entrée libre. www.madrugada.org n Bègladélik part #3 Trance. 23:00 – Bt 59, Bègles -. Tél 05 56 85 82 08 n Soirée « So massive » : Elisa do Brasil + Natty Break Dub Sound system+ Mc Youthstar + Little Mike+ DJ Pone Dub, drum & bass. 23:30 - Le 4Sans - 6€. Tél 05 56 49 40 05 www.le4sans.com n Soirée IpodKiller #1 Mégamix. Pousses disques en herbe ou bien talentueux DJ, viens nombreux défier l’adversaire grâce aux 10 000 tueries contenues dans ton balladeur MP3 préféré. Le plaisir de constituer une équipe de N*e*r*d*s te tente ? Alors affûte ta sélection et malheur aux vaincus... Heretic Club - 4€. + d’infos sur www.myspace.com/cominsoonprod Sam 25/11 n Rêve de valse Opérette en trois actes. Livret de F. Dormann et L. Jacobson. Adaptation française de L. Xandrof et J. Chancel. Musique d’Oscar Straus. Direction musicale : Claude Cuguillère Mise en scène : Michèle Herbe. 14:30 - Le Pin Galant, Mérignac - 30-37€. Tél 05 56 97 82 82 www.lepingalant.com n Soirée antillaise : Tumblak Musique du monde. 18:00 - Centre Social et Culturel Prévert, Bassens - 5-8€. Tél 05 56 06 24 65 -www.ville-bassens.fr n Zed Van Traumat + Alain Sourigues Chanson française. Voir le 7/11. 19:00 - Maison du Temps Libre, Fargues de Langon - 20€. Tél 06 10 60 60 40 n Vegas + Rouge Rock. 20:00 - Le Fiacre - 3€. n Raid Wine Rockabilly. 20:00 - Le Congo Café - Entrée libre. Tél 05 56 92 58 09 http//congocafe.online.fr n Sergent Garcia + Invités Salsamuffin. En cinq albums, Sergent Garcia est devenu l’ambassadeur français des rythmes ensoleillés. Grâce au créateur de la salsamuffin (mariage explosif entre raggamuffin et salsa), jamais reggae, salsa, son, cha cha cha, ska, rumba et ragga n’avaient cohabité de manière aussi harmonieuse ! Entouré de sa joyeuse bande des Locos del Barrio, Sergent Garcia chante aussi bien en espagnol qu’en français et en anglais. Une musique qui frétille et vous donne des fourmis dans les jambes. 20:15 - Krakatoa, Mérignac - 18-20€. Tél 05 56 24 34 29 - www.krakatoa.org n Moken Chanson. 20:30 - Théâtre en Miettes, Bègles - 8-10€. Tél 05 56 43 06 31 http://theatreenmiettes.monsite.orange.fr n Jean-Baptiste Aroztegui Chants basques. Hommage à Luis Mariano. 20:30 - L’entrepôt, Le Haillan - 13-20€. Tél 05 56 97 82 82 www.lentrepotduhaillan.com n La Souris Déglinguée + The Saints + H.Burns Rock. 20:30 - Bt 59, Bègles - 12-18€. Tél 05 56 85 82 08 n Christian Zacharias Récital. 20:30 - Grand Théâtre - 8-40€. n Les voisins d’en face + Lips Ska-core. 20:30 - Son’Art - 5€. www.lesonart.org n Histoires de Banjo Spectacle musical. Voir le 22/11. 20:32 - Théâtre Onyx - 10-14€. Tél 05 56 44 26 12 n Daniel Darc + Galinou Chanson française. Après une longue absence, Daniel Darc revient avec Crèvecoeur, un disque élégant et racé, et des chansons finement ouvragées. Sur des textes désespérés mais vivants, il chante avec une voix désincarnée des histoires de crucifixion et de rédemption, d’amis et d’amours, de regrets et de soupirs. 21:00 - Le Champ de Foire, Saint-André-de-Cubzac - 9-12€. Tél 05 57 43 64 80 n Derrière Chez Moi Soul, reggae, ska. 22:00 - Le Blueberry - 3€. Tél 05 56 94 16 87 n Diamonds Rock. Ce groupe germano-américain mélange différents univers pour créer un son frais et excitant : principalement du punk, du surf et du disco. 22:30 – Rock School Barbey - 15€. Tél 05 56 33 66 00 - www.rockschool-barbey.com n Joachim Garraud + Cyril M Tech-house. 23:00 - Le 4Sans - 12€. Tél 05 56 49 40 05 - www.le4sans.com Dim 26/11 n Rêve de valse Opérette. Voir le 25/11 14:30 - Le Pin Galant, Mérignac - 30-37€. Tél 05 56 97 82 82 www.lepingalant.com n Histoires de Banjo Spectacle musical. Voir le 22/11. 15:32 - Théâtre Onyx- 10-14€. Tél 05 56 44 26 12 n Moken Chanson. 20:30 - Théâtre en Miettes, Bègles - 8-10€. Tél 05 56 43 06 31 http://theatreenmiettes.monsite.orange.fr 39 Agenda Lun 27/11 n Golino-Loustalot Quartet Jazz. Le meilleur saxophoniste de Bordeaux, l’Italo-Grec, Alex Golino, profite de la venue de l’excellent trompettiste de Grand Six, Yohan Loustalot, (qui fait maintenant carrière à Paris), pour proposer un concert unique. 22:00 - Le Blueberry - 3€. Tél 05 56 94 16 87 Mar 28/11 n La Belle et la Bête Comédie musicale. 20:30 - Ermitage Compostelle, Le Bouscat - 17-25€. Tél 05 57 22 24 51 - www.mairie-le-bouscat.fr n Marcel et son orchestre + Carving Chanson festive. 20:30 – Rock School Barbey - 15€. Tél 05 56 33 66 00 - www.rockschool-barbey.com n Gladiators + Invités Reggae. 20:30 - Le 4Sans - 15-20€. Tél 05 56 52 31 69 - www.allezlesfilles.com n Jam Session Jazz. 22:00 - Le Blueberry - Entrée libre. Tél 05 56 94 16 87 Mer 29/11 n ONBA Symphonique. Oeuvres de Jean Sibélius, Antonin Dvorak, et Gustav Mahler. L’Orchestre national Bordeaux Aquitaine dirigé par Eivind Gullberg Jensen. James Ehnes, au violon. 20:30 - Palais des Sports - 5-22€. n Jade Chanson française. 21:00 - Le Bokal - Entrée libre. www.lebokal.com n Open Blues’ Berry Blues. 21:30 - Le Blueberry - Entrée libre. Tél 05 56 94 16 87 Jeu 30/11 n Découverte Concert Amateur Divers. Rock&Chanson ouvre la scène de L’Antirouille aux groupes amateurs adhérents à l’association, ainsi qu’aux autres, c’est du live, c’est gratuit, c’est à l’heure de l’apéro et c’est bien sympathique. 19:00 - L’Antirouille, Talence - Entrée libre. Tél 05 57 35 32 32 www.rocketchanson.com n Téléphérique Release Party : Sub-Robot + Monvana + Wandarine ++ DJ Martine Mégamix. Nouveau label indépendant bordelais, Téléphérique soutient les artistes auto-produits en marge des modes et du marché des majors. 19:30 - Son’Art - 4€. www.lesonart.org n Spam + FKN Punk rock. 20:00 - Le Fiacre - 3€. n Balbino Medellin Chansons française. Balbino Medellin chante les ramblas de Pigalle. Entre Lavilliers et la Mano Négra, il met Paris à l’heure de Barcelone ou l’inverse, avec talent. 20:30 - Espace Culturel Treulon, Bruges - 13-16€. Tél 05 56 16 77 00 www.marie-bruges.fr n King Khan & His Shrines + Bob Log III + The Lost Communists Rock. 20:30 - Le Jimmy au Jonathan II - 10-12€. Tél 05 56 52 31 69 www.allezlesfilles.com n Julie et le vélo qui pleure Chanson française rock. 21:00 - Le Bokal - Entrée libre. www.lebokal.com n Les Gosses de la Rue Jazz manouche. 21:30 - Le Blueberry - 3€. Tél 05 56 94 16 87 n Spam +FKN Trio instru noise, punk rock. 22:00 - Le Fiacre - 3€. www.le-fiacre.com Ven 1/12 n Alain Sourigues Chanson française. Voir le 7/11 19:00 - Salle François Mauriac , Saint-Macaire - 5€. Tél 05 56 17 36 36 n Soirée Hangar 5 : Call me Loretta + Recife Noise pop, post pop rock. Label toulousain Dead Bees. 22:00 - Le Fiacre - 4€. n Debout sur le Zinc + Renan Luce Chanson. Debout sur le Zinc, c’est un orchestre atypique et éclectique de sept musiciens, à l’énergie rock, avec des accents de folk traditionnel parsemés de sons irlandais et d’ambiance gitane. Un heureux mélange des genres qui prouve que poésie, énergie et engagement sont compatibles. Un véritable groupe de scène. Jeune homme breton de 26 ans jouant de la guitare à plumes, voilà Renan Luce et son premier album Repenti. Perdu quelque part entre Bénabar et Aldebert, le côté folk français en plus. 20:15 - Krakatoa, Mérignac - 15-17€. Tél 05 56 24 34 29 - www.krakatoa.org n Art Mengo Chanson. 20:30 - Le Carré des Jalles, Saint-Médard-en-Jalles - 20-25€. Tél 05 57 93 18 93- www.carredesjalles.org n Seb Martel & ses amis Folk pop. Formule Club. 20:30 – Rock School Barbey - 12€. Tél 05 56 33 66 00 n Rossinissimo Humour musical. « Les meilleures recettes du Maître du Tournedos ». Au piano : Elizabeth Thiplouse. Mise en scène de Stéphane Alvarez. 20:30 - L’entrepôt, Le Haillan - 13-20€. Tél 05 56 97 82 82 www.lentrepotduhaillan.com n Zed Van Traumat Chanson. Voir le 18/11 21:00 - Théâtre du Pont-Tournant - 10-15€. www.zedvan.com Sam 2/12 n Los Purinos + Turbo Billy Punk rock. 20:00 - Le Fiacre - 3€. www.le-fiacre.com n Justus Köhncke (Kompakt), X-Lab, Fannoise Electro 23h - Heretic Club - 8€. www.myspace.com/comingsoonprod Dim 3/12 n Concert en balade Concert en balade. Journée baroque. Ronald Brautigam : pianoforte. 11:00 - Grand-Théâtre - 5€ nSPECTACLES VIVANTS Jeudi 26/10 n Sauterelles Théâtre contemporain. D’après Biljana Srbljanovic. Mise en scène de Dominique Pitoiset. 20:00 – TnBA, Salle Jean-Vauthier - 8-25€. Tél 05 56 33 36 80 www.tnba.org n Indochine Théâtre. D’après L’Avion-musique de Stéphane Boudy.. Mise en scène et interprétation de Maud Andrieux. 20:30 - Le Petit Théâtre - 10€. Tél 05 56 51 04 73 n Mon colocataire est une garce Comédie. 20:30 - Café-Théâtre des Beaux-Arts - 13-16€. Tél 05 56 94 31 31 www.theatre-beauxarts.fr n Stress ! Comédie. De et avec Françoise Gouber & Frédéric Kneip. 20:32 - Onyx - 10-14€. Tél 05 56 44 26 12 - www.theatreonyx.net n Manu Impro # 8 Improvisation danse/musique. La Cie Strap invite danseurs et musiciens à partager avec le public un événement qui re-questionne l’écriture chorégraphique et musicale. Une esthétique de l’inattendu et de l’incontrôlable qui propose un autre regard sue le travail de la composition instantanée. Avec : Danse : Mari Siles - Céline Kerrec - Emma Carpe Pierre Paute - Carole Vergne - Lucie Madonna Musique : Jeff Petitjean (saxophone) et invités surprise. 21:00 - Les Ateliers de la Manutention - 5€. Tél 05 56 93 84 27 www.ateliersdelamanutention.com Ven 27/10 n Sauterelles Théâtre contemporain. Voir le 26/10. 20:00 - TnBA – Salle Jean-Vauthier - 8-25€. Tél 05 56 33 36 80 - www.tnba.org n Le Carton Théâtre. Humour. De Michel Clément. 20:00 - La Comédie Gallien - 10-20€. n Indochine Théâtre. Voir le 26/10. 20:30 - Le Petit Théâtre - 10€. Tél 05 56 51 04 73 n Mon colocataire est une garce Comédie. 20:30 – Café Théâtre des Beaux Arts - 13-16€. Tél 05 56 94 31 31 www.theatre-beauxarts.fr n Stress ! Comédie. De et avec Françoise Gouber & Frédéric Kneip. 20:32 - Onyx, Bordeaux - 10-14€. Tél 05 56 44 26 12 www.theatreonyx.net n Karine Ambrosio : «Dressing room» Humour. 22:00 - La Comédie Gallien - 9-17€. Sam 28/10 n Sauterelles Théâtre contemporain. Voir le 26/10. 20:00 - TnBA – Salle Jean-Vauthier - 8-25€. Tél 05 56 33 36 80 www.tnba.org n Le Carton Humour. De Michel Clément. 20:00 - La Comédie Gallien - 10-20€. n Indochine Théâtre. Voir le 26/10. 20:30 - Le Petit Théâtre - 10€. Tél 05 56 51 04 73 n Mon colocataire est une garce Comédie. 20:30 – Café Théâtre des Beaux Arts - 13-16€. Tél 05 56 94 31 31 www.theatre-beauxarts.fr n Karine Ambrosio : «Dressing room» Humour. 22:00 - La Comédie Gallien - 9-17€. Dim 29/10 n Indochine Théâtre. Voir le 26/10. 15:30 - Le Petit Théâtre - 10€. Tél 05 56 51 04 73 n Match d’improvisation : Toulouse vs. Restons calmes Théâtre. Deux équipes de 6 comédiens, 1 arbitre, 1 musicien, 1 maître de cérémonie, 1 seul juge : le public. 15:30 - Bt 59, Bègles - 5€. Tél 05 56 85 82 08 – www.bt59.com Mar 31/10 n Les Tribulations d’Odile Théâtre contemporain. D’après de Michel Gendarme. Coproduction Théâtre du Pont Tournant/Chantiers de Blaye/Festival du Théâtre des Réalités (Bamako, Mali). Mise en scène : Adama Traoré avec Marylène Rouiller. Odile, femme blanche vit dans un taudis. Geoffroy, homme noir, est clandestin. Le jardin qu’Odile cultive en secret dépérit, Geoffroy part en Afrique à la recherche des graines salvatrices. Les Tribulations d’Odile est un conte urbain dans lequel transparaît le pouvoir des vaincus. 21:00 - Théâtre du Pont Tournant - 10-15€. Tél 05 56 11 06 11 www.theatre-pont-tournant.com Mer 1/11 n Plan B Cirque. Un spectacle entre technicité et poésie qui porte haut et loin l’art du cirque. En ouverture du festival Novart bordeaux. 19:30 - TnBA - Gratuit sur réservation. Tél 05 56 33 36 80 - www.tnba.org n Les Tribulations d’Odile Théâtre contemporain. Voir le 31/10. 21:00 - Théâtre du Pont Tournant - 10-15€. Tél 05 56 11 06 11 www.theatre-pont-tournant.com n Boeing, Boeing Humour. 21:00 - La Comédie Gallien - 10-20€. Jeu 2/11 n Plan B Cirque. Voir le 1/11. 19:30 - TnBA - Gratuit sur réservation. Tél 05 56 33 36 80 - www.tnba.org n Un tramway nommé dégage Comédie. D’après Aline Chupé. 20:30 - Café Théâtre des Beaux-Arts - 13-16€. Tél 05 56 94 31 31 www.theatre-beauxarts.fr n Stress ! Théâtre. Comédie. De et avec Françoise Gouber & Frédéric Kneip. 20:32 - Onyx - 10-14€. Tél 05 56 44 26 12 - www.theatreonyx.net n Les Tribulations d’Odile Théâtre contemporain. Voir le 31/10. 21:00 - Théâtre du Pont Tournant - 10-15€. Tél 05 56 11 06 11 www.theatre-pont-tournant.com n Chin-chilla Danse contemporaine, vidéo et multimédia. Venue de l’univers des spectacles de rue, la compagnie Ecart (Nantes) conjugue rigueur chorégraphique et énergie. « Chin-Chilla », c’est un spectacle en forme de dialogue à trois : les danseurs interprètes, la vidéo et la composition électro-musicale. En puisant dans ces trois champs disciplinaires, elle tisse une œuvre scénique où s’opère petit à petit le mariage des arts numériques et du mouvement. C’est aussi une entreprise de détournement, du quotidien, de ses objets, de ses habitudes. 21:00 - GLOB - 8-12€. Tél 05 56 69 06 66 - www.globtheatre.net n Boeing, Boeing Théâtre. Humour. 21:00 - La Comédie Gallien - 10-20€. Ven 3/11 n Tortilla Mucho Clown-théâtre. Cie le théâtre du chapeau. 20:30 - Théatre La Pergola, Bordeaux Caudéran - 8-12€. Tél 05 56 52 92 06 www.theatre-du-chapeau.com n Un tramway nommé dégage Comédie. Voir le 2/11. 20:30 - Café-Théâtre des Beaux-Arts - 13-16€. Tél 05 56 94 31 31 www.theatre-beauxarts.fr n Plan B Cirque. Voir le 1/11. 20:30 - TnBA, - Gratuit sur réservation. Tél 05 56 33 36 80 www.tnba.org n Stress ! Comédie. De et avec Françoise Gouber & Frédéric Kneip. 20:32 - Onyx - 10-14€. Tél 05 56 44 26 12 - www.theatreonyx.net n Chin-chilla Danse contemporaine, vidéo et multimédia. Voir le 2/11. 21:00 - GLOB - 8-12€. Tél 05 56 69 06 66 - www.globtheatre.net n Les Tribulations d’Odile Théâtre contemporain. Voir le 31/10. 21:00 - Théâtre du Pont Tournant - 10-15€. Tél 05 56 11 06 11 www.theatre-pont-tournant.com n Après 4.48 je ne parlerai plus Théâtre contemporain. De Sarah Kane. Cie des Songes. Mise en scène : Thibault Lebert. 21:00 - Artisse - 3-8€. Tél 05 56 81 93 22 n Boeing, Boeing Humour. 21:00 - La Comédie Gallien, Bordeaux - 10-20€. n Soirée Pena Danse. 22:00 - Bt 59, Bègles - 6-8€. Tél 05 56 85 82 08 – www.bt59.com Sam 4/11 n Un tramway nommé dégage Comédie. 20:30 - Café Théâtre des Beaux-Arts - 13-16€. Tél 05 56 94 31 31 www.theatre-beauxarts.fr n Tortilla Mucho Clown-théâtre. Cie le théâtre du chapeau. 20:30 - Théatre La Pergola, Bordeaux Caudéran - 8-12€. Tél 05 56 52 92 06 www.theatre-du-chapeau.com n Stress ! Comédie. De et avec Françoise Gouber & Frédéric Kneip. 20:32 - Onyx - 10-14€. Tél 05 56 44 26 12 - www.theatreonyx.net n Les Tribulations d’Odile Théâtre contemporain. Voir le 31/10. 21:00 - Théâtre du Pont Tournant - 10-15€. Tél 05 56 11 06 11 www.theatre-pont-tournant.com n Chin-chilla Danse contemporaine, vidéo et multimédia. Voir le 2/11. 21:00 - GLOB - 8-12€. Tél 05 56 69 06 66 - www.globtheatre.net n Fédération Française de Théâtre Sportif Théâtre. Et si le spectacle vivant subissait les mêmes dérives que le sport ? Et si l’argent, le sponsoring, le dopage et la performance prenaient le pas sur la création, l’artistique et le plaisir de jouer ? La compagnie Bougrelas participe à la 8ème journée de championnat de théâtre sportif organisé par la FFTS. Elle présente au public une pièce qu’elle a tirée au sort parmi une liste imposée par la fédération. Elle va tenter de réaliser les meilleures performances. La représentation est commentée en direct par une journaliste sportive et le jury, choisi dans le public, note le spectacle. 21:00 - Gymnase Langevin - Rue de Lauriol, Bègles - 8-12€. Tél 05 56 49 95 95 - www.mairie-begles.fr n Après 4.48 je ne parlerai plus Théâtre contemporain. Vor le 3/11 21:00 - Artisse - 3-8€. Tél 05 56 81 93 22 n Boeing, Boeing Humour. 21:00 - La Comédie Gallien - 10-20€. Dim 5/11 n The Maxim’s dance afternoons Danse. 15:30 - Bt 59, Bègles - 5-7€. Tél 05 56 85 82 08 – www.bt59.com n Chin-chilla Danse contemporaine, vidéo et multimédia. Voir le 02/11. 17:00 – GLOB - 8-12€. Tél 05 56 69 06 66 - www.globtheatre.net n Un tramway nommé dégage Comédie. 17:00 - Café Théâtre des Beaux-Arts - 13-16€. Tél 05 56 94 31 31 www.theatre-beauxarts.fr n Après 4.48 je ne parlerai plus Théâtre contemporain. Voir le 3/11 17:00 - Artisse - 3-8€. Tél 05 56 81 93 22 n Boeing, Boeing Théâtre. Humour. 17:00 - La Comédie Gallien - 10-20€. Mar 7/11 n Au bord de mes/nos ténèbres Théâtre visuel. Le temps qui passe sur nos corps et son usure... Croisant théâtre, mouvement, chant, musique et vidéo, Au bord de mes/nos ténèbres nous invite à suivre le cheminement d’un corps qui mûrit, qui se transforme, qui refuse de vieillir. Le temps qui passe sur nos corps et son usure. Le temps qui passe aussi sur le corps social, qui n’en finit plus de durer et de perdurer et qui voudrait faire croire que tout va bien, tentant de colmater les «fuites», les débordements, comme on tente d’effacer à tout prix le poids des ans et les rides de nos corps.. 20:30 - Porte 2a - 8-12€. Tél 05 56 17 05 77 - www.marchesdelete.com 40 Agenda nSPECTACLES VIVANTS n Lily et Lily Comédie. D’après Pierre Barillet et Jean-Pierre Gredy. Mise en scéne de Gérard Moulevrier. 20:30 - Pin Galant, Mérignac - 30-37€. Tél 05 56 97 82 82 www.lepingalant.com n Tortilla Mucho Clown-théâtre. 20:30 - Théatre La Pergola, Bordeaux Caudéran - 8-12€. Tél 05 56 52 92 06 www.theatre-du-chapeau.com n Berlioz Théâtre contemporain. Texte & mise en scène de Florence Berlioz. Cie Fludessence. 20:45 - Olympia, Arcachon - 6-13€. Tél 05 57 52 97 75 - www.arcachon.com n Les Tribulations d’Odile Théâtre contemporain. Voir le 31/10. 21:00 - Théâtre du Pont Tournant - 10-15€. Tél 05 56 11 06 11 www.theatre-pont-tournant.com/ n Boeing, Boeing Humour. 21:00 - La Comédie Gallien - 10-20€. Mer 8/11 n Tortilla Mucho Clown-théâtre. Cie le théâtre du chapeau. 20:30 - Théatre La Pergola, Bordeaux Caudéran - 8-12€. Tél 05 56 52 92 06 www.theatre-du-chapeau.com n Un tramway nommé dégage Comédie. 20:30 - Café Théâtre des Beaux-Arts - 13-16€. Tél 05 56 94 31 31 www.theatre-beauxarts.fr n Novecento Théâtre contemporain. Le Grand Zampano Théâtre. D’après Alessandro Baricco. Mise en scène et jeu : Joël Barc. Entre le conte et le théâtre, l’histoire d’un homme qui connaissait un homme qui vivait sur un bateau et jouait du piano… Né lors d’une traversée, Novecento, à trente ans, n’a jamais mis le pied à terre. Naviguant sans répit sur l’Atlantique, il passe sa vie les mains posées sur les 98 touches noires et blanches d’un piano, à composer une musique étrange et magnifique qui n’appartient qu’à lui : la musique de l’océan, dont l’écho se répand dans tous les ports. 20:30 - Théâtre en Miettes, Bègles - 8-10€. Tél 05 56 43 06 31 http://theatreenmiettes.monsite.orange.fr n Au bord de mes/nos ténèbres Théâtre visuel. Voir le 7/11. 20:30 - Porte 2a - 8-12€. Tél 05 56 17 05 77 - www.marchesdelete.com n Lily et Lily Boulevard. D’après Pierre Barillet et Jean-Pierre Gredy. 20:30 - Le Pin Galant, Mérignac - 30-37€. Tél 05 56 97 82 82 n Les Tribulations d’Odile Théâtre contemporain. Voir le 31/10. 21:00 - Théâtre du Pont Tournant - 10-15€. Tél 05 56 11 06 11 www.theatre-pont-tournant.com n Boeing, Boeing Humour. 21:00 - La Comédie Gallien - 10-20€. Jeu 9/11 n Anna Maria Uteau Conte. Conteuse et comédienne chilienne, elle nous transporte à travers ses histoires dans des univers peuplés de merveilles, d’odeurs et de couleurs.. 19:30 - Théâtre Le Liburnia, Libourne - Entrée libre. Tél 05 57 74 13 14 - www.ville-libourne.fr n Les dames du jeudi Comédie dramatique. D’après Loleh Bellon. Mise en scène : Jean Pierre Terracol. 20:30 - Théâtre la Lucarne - 10-12€. Tél 05 56 92 25 06 49 n Un tramway nommé dégage Comédie. 20:30 - Café Théâtre des Beaux-Arts - 13-16€. Tél 05 56 94 31 31 www.theatre-beauxarts.fr n Novecento Théâtre contemporain. Voir le 8/11. 20:30 - Théâtre en Miettes - 8-10€. Tél 05 56 43 06 31 - http://theatreenmiettes. monsite.orange.fr n Au bord de mes/nos ténèbres Théâtre visuel. Voir le 7/11. 20:30 - Porte 2a - 8-12€. Tél 05 56 17 05 77 - www.marchesdelete.com n Tango seduccion Danse. 20:30 – Le Pin Galant, Mérignac - 22-29€. Tél 05 56 97 82 82 www.lepingalant.com n Tortilla Mucho Clown-théâtre. Cie le théâtre du chapeau. 20:30 - Théatre La Pergola, Bordeaux Caudéran - 8-12€. Tél 05 56 52 92 06 www.theatre-du-chapeau.com n Les Tribulations d’Odile Théâtre contemporain. Voir le 31/10. 21:00 - Théâtre du Pont Tournant - 10-15€. Tél 05 56 11 06 11 www.theatre-pont-tournant.com/ n Boeing, Boeing Humour. 21:00 - La Comédie Gallien - 10-20€. Ven 10/11 n Les dames du jeudi Comédie dramatique. Voir le 9/11. 20:30 - Théâtre la Lucarne - 10-12€. Tél 05 56 92 25 06 49 n Un tramway nommé dégage Comédie. 20:30 - Café Théâtre des Beaux-Arts - 13-16€. Tél 05 56 94 31 31 www.theatre-beauxarts.fr n Novecento Théâtre contemporain. Voir le 8/11. 20:30 - Théâtre en Miettes - 8-10€. Tél 05 56 43 06 31 http://theatreenmiettes.monsite.orange.fr n Tortilla Mucho Clown-théâtre. 20:30 - Théatre La Pergola, Bordeaux Caudéran - 8-12€. Tél 05 56 52 92 06 www.theatre-du-chapeau.com n Les Tribulations d’Odile Théâtre contemporain. Voir le 31/10. 21:00 - Théâtre du Pont Tournant - 10-15€. Tél 05 56 11 06 11 http://www.theatre-pont-tournant.com/ n Oblacna Nebesa / Dark Skies Théâtre. Spectacle présenté en langue originale bosniaque surtitrée. Après La chambre des visions / Soba od vizije en 2003, le metteur en scène JeanLuc Ollivier retrouve les artistes du SARTR-Théâtre de Guerre de Sarajevo pour une nouvelle collaboration artistique. Autour de la figure de l’artiste, Oblacna Nebesa construit un univers sans frontières de temps et de réalité où s’entrechoquent le doute, le désir, la beauté. Quelquepart entre Platonov et Melancholia 1 de Jon Fosse, une évocation de l’amour absolu. 21:00 - GLOB - 8-12€. Tél 05 56 69 06 66 - www.globtheatre.net n Boeing, Boeing Humour. 21:00 - La Comédie Gallien - 10-20€. Sam 11/11 n Bagdad café, the musical Comédie musicale romantique. 14:30 et 20:30 - Le Pin Galant, Mérignac - 35-42€. Tél 05 56 97 82 82 www.lepingalant.com n Les dames du jeudi Comédie dramatique. Voir le 09/11. 20:30 - Théâtre la Lucarne - 10-12€. Tél 05 56 92 25 06 49 n Un tramway nommé dégage Comédie. 20:30 - Café Théâtre des Beaux-Arts - 13-16€. Tél 05 56 94 31 31 www.theatre-beauxarts.fr n Novecento Théâtre contemporain. Voir le 8/11. 20:30 - Théâtre en Miettes - 8-10€. Tél 05 56 43 06 31 http://theatreenmiettes.monsite.orange.fr n Tortilla Mucho Clown-théâtre. 20:30 - Théatre La Pergola, Bordeaux Caudéran - 8-12€. Tél 05 56 52 92 06 - www.theatre-du-chapeau.com n Les Tribulations d’Odile Théâtre contemporain. Voir le 31/10. 21:00 - Théâtre du Pont Tournant - 10-15€. Tél 05 56 11 06 11 www.theatre-pont-tournant.com n Oblacna Nebesa / Dark Skies Théâtre. Voir le 10/11. 21:00 - GLOB - 8-12€. Tél 05 56 69 06 66 - www.globtheatre.net n Boeing, Boeing Humour. 21:00 - La Comédie Gallien - 10-20€. Dim 12/11 n Bagdad café The musical Théâtre. Comédie musicale romantique. Voir le 11/11. 14:30 - Le Pin Galant, Mérignac - 35-42€. Tél 05 56 97 82 82 www.lepingalant.com n Novecento Théâtre contemporain. Voir le 8/11. 16:00 - Théâtre en Miettes - 8-10€. Tél 05 56 43 06 31 http://theatreenmiettes.monsite.orange.fr n Oblacna Nebesa / Dark Skies Théâtre. Voir le 10/11. 17:00 - GLOB - 8-12€. Tél 05 56 69 06 66 - www.globtheatre.net n Un tramway nommé dégage Comédie. 17:00 - Café Théâtre des Beaux-Arts - 13-16€. Tél 05 56 94 31 31 www.theatre-beauxarts.fr n Boeing, Boeing Théâtre. Humour. 17:00 - La Comédie Gallien - 10-20€. Lun 13/11 n Novar’t/ Novar’t off femmes Théâtre. Porte 2a propose trois spectacles portés par trois artistes résidant sur notre territoire : le lieu s’ouvre à un off du in, et accueille des projets conjugués au féminin. Trois projets tournés autour de cette quête sans fin d’une justice qui serait juste, trois interprétations d’un monde contemporain qui n’en finit pas de mettre à mal notre vieille humanité : temps de guerre, temps de répression, temps de haine, temps de régression. 19:00 - Porte 2a - 8-12€. Tél 05 56 51 00 78 n Les géants de la montagne Théâtre. Un vieux poète italien se retire avec une bande de mendiants, dans une villa en ruine. Une troupe de comédiens errants arrive à la villa des mendiants. En haut d’une montagne voisine vivent les Géants. Ils ont entrepris de gigantesques travaux... Mendiants et comédiens se proposent de jouer pour eux. La rencontre est-elle possible entre la poésie et la réalité ? Laurent Laffargue questionne : quelle est la place de l’art dans une société mécaniste entièrement tournée vers l’utilitarisme, la production, le commerce ? Rencontre avec L. Laffargue : lundi 13 novembre, après spectacle. 20:30 - Le Carré des Jalles, Saint-Médard-en-Jalles - 15-20€. Tél 05 57 93 18 93 – www.carredesjalles.org Mar 14/11 n Mardi à la chaussette Conférence burlesque et éducative. Alarme citoyenne compagnie donc y chocs Un véritable exposé sur l’évolution des rapports entre les femmes et le pouvoir. Deux vrais personnages, Odette et Marcelline, touchantes et drôles dans leur relation entre elles et avec le public. Sérieux et humour mêlés avec finesse.. 19:00 - Centre Culturel des Carmes, Langon - Entrée libre. Tél 05 56 63 14 45 - www.lescarmes.fr n On n’est pas seul dans sa peau Théâtre. Mise en scène de Julie Bérès. Paniquée à l’idée de perdre la mémoire, la vieille Madame K se lance dans une errance intérieure. Un fabuleux voyage dans la conscience humaine qui se nourrit de sons,lumières , vidéo, textes, acrobaties pour créer un univers à la fois angoissant, féerique et burlesque.. 20:00 – TnBA, Salle Jean Vauthier - 10-25€. Tél 05 56 33 36 80 www.tnba.org n Les géants de la montagne Théâtre. Voir le 13/11. 20:30 - Le Carré des Jalles, Saint-Médard-en-Jalles - 15-20€. Tél 05 57 93 18 93 – www .carredesjalles.org n Le petit bruit des perles de bois Théâtre contemporain. Cie A travers temps. Création & mise en scène de Marie Rouvray. Le mourant est étendu sur le lit et les vivants le regardent. Et les vivants dissimulent leur impuissance sous les petites phrases conventionnelles. La mort, c’est banal. Une bouleversante histoire d’amour entre un père [Jean Darie] en fin de vie, exigeant, capricieux, derrière le rideau en perles de bois, que traverse sa fille [Marie Rouvray] pour se rendre à son chevet. Dans ce chassé-croisé, d’une rive à l’autre, entre rires et larmes, la musique de Nessim Bismuth accentue la sensation d’un autre mode, très proche…. 20:30 - Cinéma Gaumont, Talence - 7-20€. Tél 05 56 84 78 82 - www.ocet.fr n Expect ! Le Rythme des autres Cirque-théâtre. Expect ! fable acrobatique et burlesque évoque ces moments d’indécision, d’hésitation que nous connaissons tous, emballés par le rythme des autres. 20:45 - Théâtre Le Liburnia, Libourne - 8-16€. Tél 05 57 74 13 14 www.ville-libourne.fr n Boeing, Boeing Humour. 21:00 - La Comédie Gallien - 10-20€. Mer 15/11 n Le Projet Andersen Théâtre. Conception & mise en scène de Robert Lepage. Le Projet Andersen marque le début d’une nouvelle façon de raconter des histoires au théâtre. Encore une fois,le globe-trotter québécois Robert Lepage innove. Séparation, sexe, désillusion s’entremêlent dans un spectacle à la fois onirique et concret, d’une grande drôlerie sur le monde du spectacle et de ses grands travers. 19:30 – TnBA, Grande Salle - 10-25€. Tél 05 56 33 36 80 - www.tnba.org n On n’est pas seul dans sa peau Théâtre. Voir le 14/11. 20:00 – TnBA, Salle Jean Vauthier - 10-25€. Tél 05 56 33 36 80 - www.tnba.org n Les dames du jeudi Comédie dramatique. Voir le 9/11. 20:30 - Théâtre la Lucarne - 10-12€. Tél 05 56 92 25 06 49 n Un tramway nommé dégage Comédie. Voir le 2/11. 20:30 – Café Théâtre des Beaux-Arts - 13-16€. Tél 05 56 94 31 31 www.theatre-beauxarts.fr n Oozing tears Cirque. Gilles Baron. Cie Origami. Entre cirque et danse, équilibre et renversement. Solo pour et avec Julia Christ, directement inspiré de La jeune fille et la mort de Schubert ; un cirque dansé, un parcours âpre et tendu… Un récit scandé, rock et onirique sur les paradis perdus. Création nationale. 20:30 - Centre culturel Agora, Boulazac (24) - 10-15€. Tél 05 53 35 59 65 n Les géants de la montagne Théâtre. Voir le 13/11. 20:30 - Le Carré des Jalles, Saint-Médard-en-Jalles - 15-20€. Tél 05 57 93 18 93 – www .carredesjalles.org n Celtic Legends : The Legend Danse. Danse irlandaises et écossaises. 20:45 - Olympia, Arcachon - 31-37€. Tél 05 57 52 97 75 - www.arcachon.com n Paroles de Poilus Théâtre. Ce spectacle, en partenariat avec Radio France et son directeur de parution Jean-Pierre Guéno, retrace le souvenir de la vie de nos pères et grands-pères, à une heure où les poilus n’évoquent plus que des noms gravés dans la pierre froide des monuments de nos villes. 21:00 - Théâtre du Pont Tournant - 15-10€. Tél 05 56 11 06 11 www.theatre-pont-tournant.com n Boeing, Boeing Humour. 21:00 - La Comédie Gallien - 10-20€. Jeu 16/11 n Le Projet Andersen Théâtre. Voir le 15/11. 19:30 – TnBA, Grande Salle - 10-25€. Tél 05 56 33 36 80 - www.tnba.org n Les dames du jeudi Comédie dramatique. Voir le 9/11. 20:30 - Théâtre la Lucarne - 10-12€. Tél 05 56 92 25 06 49 n Un tramway nommé dégage Comédie. Voir le 2/11. 20:30 - Café-théâtre des Beaux-Arts - 13-16€. Tél 05 56 94 31 31 www.theatre-beauxarts.fr n Sorties de résidences Danse. Trois compagnies, accueillies cet automne, présenteront leurs créations en cours : Cie Strap Au-delà du moment, Cie Nicky Miller To Do, Cie L’Improvisible Enquête 1. 20:30 - Les Ateliers de la Manutention - 5€. Tél 05 56 93 84 27 www.ateliersdelamanutention.com n expect ! le rythme des autres - cie 36 du mois / cirque 360 Cirque. Six Tarzan modernes du genre tête en l’air évoquent ces moments d’indécision que nous connaissons tous. De trous en chausse-trappes, de culbutes en bascules, de murmures en fanfare, de mains à mains, ces énergumènes sont prêts à tout pour conserver leur place. Ils s’agitent pour trouver l’accord et se font surprendre en plein vol par la petite mélodie profondément comique de l’existence. 21:00 - Centre culturel des Carmes, Langon - 6-14€. Tél 05 56 63 14 45 www.lescarmes.fr n Paroles de Poilus Théâtre. Voir le 15/11. 21:00 - Théâtre du Pont Tournant - 15-10€. Tél 05 56 11 06 11 www.theatre-pont-tournant.com n Boeing, Boeing Humour. 21:00 - La Comédie Gallien - 10-20€. Ven 17/11 n « A banana is a banana » Danse. TodayCompany Sortie publique suite à une résidence de (re)création Elle parle avec son corps. Brune Campos, danseuse et circassienne, se joue des étiquettes convenues. « Performeuse », elle dit son intérieur, corps évoquant, corps mouvant, corps voyageant. Après une résidence en avril 2006 aux Ateliers de la Manutention, elle occupe le plateau du Molière-Scène d’Aquitaine pour investir autrement l’espace et mettre en lumière son propos. Dans le cadre de Manu Regard #1, organisé en partenariat avec les Ateliers de la Manutention. 18:30 - Molière-Scène d’Aquitaine, Bordeaux - Gratuit sur réservation. Tél 05 56 01 45 66 n Les dames du jeudi Comédie dramatique. Voir le 9/11. 20:30 - Théâtre la Lucarne, Bordeaux - 10-12€. Tél 05 56 92 25 06 49 n Un tramway nommé dégage Comédie. Voir le 2/11. 20:30 – Café Théâtre des Beaux-Arts - 13-16€. Tél 05 56 94 31 31 www.theatre-beauxarts.fr n Le Projet Andersen Théâtre. Voir au 15/11. 20:30 – TnBA, Grande Salle - 10-25€. Tél 05 56 33 36 80 - www.tnba.org n Les mots et la chose Théâtre. D’après Jean-Claude Carrière. 20:30 - Espace Culturel Treulon, Bruges - 27-30€. Tél 05 56 16 77 00 www.mairie-bruges.fr n Le Contre Pitre Théâtre. Théâtre Alizé. Mise en scène Fabien Lalaux. Le clown ne peut jamais se déclowner, même quand il quitte la piste... Alors sous leurs nez rouges, le Clown et le Contre-Pitre sont deux hommes qui nous invitent à partager leur quotidien - le nôtre peut-être - dans une peau de clown. 20:30 - Salle Simone Signoret, Cenon - 5-7€. Tél 05 56 86 21 45 www.ville-cenon.fr n La Gueuze Théâtre. Cie Christian Vieussens. D’après une nouvelle de Patrick Espagnet. 20:30 - Centre Simone Signoret, Canéjan - 10-13€. Tél 05 56 89 38 93 www.canejan.fr n Le courage de ma mère Théâtre contemporain. De George Tabori. Théâtr’action. Mise en scène de Jürgen Genuit. 20:30 - Artisse - Entrée libre. Tél 05 56 81 93 22 n Elie Semoun se prend pour qui ? One man show. 20:45 - Olympia, Arcachon - 31-37€. Tél 05 57 52 97 75 - www.arcachon.com n expect ! le rythme des autres - cie 36 du mois / cirque 360 Cirque. Voir le 16/11. 21:00 - Centre culturel des Carmes, Langon - 6-14€. Tél 05 56 63 14 45 www.lescarmes.fr n Paroles de Poilus Théâtre.Voir le 15/11. 21:00 - Théâtre du Pont Tournant - 15-10€. Tél 05 56 11 06 11 www.theatre-pont-tournant.com n Boeing, Boeing Humour. 21:00 - La Comédie Gallien - 10-20€. Sam 18/11 n 80% de réussite Théâtre. Une matinée de rentrée des classes pour 120 spectateurs-élèves qui se rendent aux différents cours où la tension monte peu à peu, jusqu’au moment où… Avec ce spectacle atypique, Opéra Pagaï pointe avec humour et dérision, les absurdités et les non-sens de notre système éducatif. 11:00 - 16:00 - Ecole Marie Curie, Lormont - 6-12€. Tél 05 57 77 07 30 www.iddac.net n Cirque Romanès Cirque. 16:00 et 20:30 - Plaine des Sports, Bègles - 8-15€. Tél 05 56 49 95 95 n Les dames du jeudi Comédie dramatique. Voir le 9/11. 20:30 - Théâtre la Lucarne - 10-12€. Tél 05 56 92 25 06 49 n Un tramway nommé dégage Théâtre. Comédie. Voir le 2/11. 20:30 – Café Théâtre des Beaux-Arts - 13-16€. Tél 05 56 94 31 31 www.theatre-beauxarts.fr n Rachida Khalil :La vie rêvée de Fatna One woman show.Textes de Rachida Khalil et de Guy Bedos. 20:30 - Le Pin Galant, Mérignac - 19-26€. Tél 05 56 97 82 82 www.lepingalant.com n Le grand ballet de Mexico Danse. Folklore mexicain. Direction artistique : Miguel Velez Arceo. 20:30 - L’entrepôt, Le Haillan - 18-25€. Tél 05 56 97 82 82 www.lentrepotduhaillan.com n Le courage de ma mère Théâtre. Voir le 17/11 20:30 - Artisse - Entrée libre. Tél 05 56 81 93 22 n L’enfant sur la montagne Théâtre de marionnettes. Cie Anamorphose. Une très vieille dame traverse à pied l’Europe, son arrière-petit-fils sur le dos. Jour après jour ils cherchent un toit, un repas, un train, une pièce... D’aventures légères en situations graves, ils rencontrent la bêtise, la peur, l’égoïsme. Mais la curiosité du petit et la ruse de l’aïeule bravent la fatalité. 21:00 – Le Champ de Foire, Saint-André-de-Cubzac - 9-12€. Tél 05 57 43 64 80 n Paroles de Poilus Théâtre. Voir le 15/11. 21:00 - Théâtre du Pont Tournant - 15-10€. Tél 05 56 11 06 11 www.theatre-pont-tournant.com n Boeing, Boeing Humour. 21:00 - La Comédie Gallien - 10-20€. Dim 19/11 n Le courage de ma mère Théâtre. Voir le 17/11 15:00 - Artisse - Entrée libre. Tél 05 56 81 93 22 n Les dames du jeudi Comédie dramatique. Voir le 9/11. 15:30 - Théâtre la Lucarne - 10-12€. Tél 05 56 92 25 06 49 n Matchs d’improvisations Théâtre. Deux équipes de 6 comédiens, 1 arbitre, 1 musicien, 1 maître de cérémonie, 1 seul juge : le public. 15:30 - Bt59, Bègles - 5€. Tél 05 56 85 82 08 – www.bt59.com n Cirque Romanès Cirque. 16:00 - Plaine des Sports, Bègles - 8-15€. Tél 05 56 49 95 95 n Un tramway nommé dégage Comédie. 17:00 - Café Théâtre des Beaux-Arts - 13-16€. Tél 05 56 94 31 31 www.theatre-beauxarts.fr 41 Agenda Lun 20/11 n Novar’t/ Novar’t off femmes Théâtre. Voir le 13/11. 19:00 - Porte 2a - 8-12€. Tél 05 56 51 00 78 Mar 21/11 n Oozing Tears mise en scène de Gilles Baron Théâtre. Mise en scène de Gilles Baron. Sur le thème de la jeune fille et la mort de Schubert, Gilles Baron a imaginé un spectacle entre cirque, danse et théâtre. Avec Julia Christ dans le rôle de la jeune fille, une équilibriste avertie qui pratique son art... La tête en bas ! 20:30 – TnBA, Studio de Création - 10-25€. Tél 05 56 33 36 80 www.tnba.org n Le ballet Preljocaj Danse. Création chorégraphique. Musique : Les quatre saisons de Vivaldi. 20:30 - Le Pin Galant, Mérignac - 27-34€. Tél 05 56 97 82 82 www.lepingalant.com n Elisabeth Buffet Humour. 20:30 - La Comédie Gallien - 9-17€. Mer 22/11 n Amarante 1275° Danse. Cie Mutine. La danseuse de chair paraît naître des danseuses de céramique. Elle se détache lentement pour exécuter une danse aérienne et poétique qui se déchaîne parfois avant de s’enrouler langoureusement dans les notes de musique. 16:00 - Théâtre Le Liburnia, Libourne - 3€. Tél 05 57 74 13 14 www.ville-libourne.fr n Oozing Tears Théâtre. Voir le 21/11. 19:30 – TnBA, Studio de Création - 10-25€. Tél 05 56 33 36 80 - www.tnba.org n Bleib Théâtre. Conception, direction et scénographie de Michel Schweizer. Six bergers malinois et leurs maîtres-chiens, un philosophe, un psychanalyste, un électron libre et un ancien légionnaire... Ce casting innatendu nous parle d’une humanité sans repères spirituels et moraux, de l’illusoire liberté de consommer et de jouir et pour finir d’une société aliénée... la nôtre!. 20:00 – TnBA, Salle Jean Vauthier- 10-25€. Tél 05 56 33 36 80 www.tnba.org n Les dames du jeudi Comédie dramatique. Voir le 9/11. 20:30 - Théâtre la Lucarne - 10-12€. Tél 05 56 92 25 06 49 n Au bord de mes/nos ténèbres Théâtre visuel. Voir le 7/11. 20:30 - Porte 2a - 8-12€. Tél 05 56 17 05 77 - www.marchesdelete.com n Un tramway nommé dégage Comédie. 20:30 - Café Théâtre des Beaux-Arts - 13-16€. Tél 05 56 94 31 31 www.theatre-beauxarts.fr n Elisabeth Buffet Humour. 20:30 - La Comédie Gallien - 9-17€. Jeu 23/11 n Oozing Tears Théâtre. Voir le 21/11. 19:30 – TnBA, Studio de Création - 10-25€. Tél 05 56 33 36 80 www.tnba.org n Winch Only Théâtre. Conception et réalisation de Christoph Marthaler. Christoph Marthaler nous mène au palais de justice de Bruxelles. « Rien qu’à le regarder, on se sent déjà coupable ! » et pénètre peu à peu dans une histoire pleine de cris et de chuchotements entre Monteverdi et Mireille Mathieu ! 19:30 – TnBA, Grande Salle - 10-25€. Tél 05 56 33 36 80 - www.tnba.org n Les dames du jeudi Comédie dramatique. Voir le 9/11. 20:30 - Théâtre la Lucarne - 10-12€. Tél 05 56 92 25 06 49 n Un tramway nommé dégage Comédie. 20:30 – Café Théâtre des Beaux-Arts - 13-16€. Tél 05 56 94 31 31 www.theatre-beauxarts.fr n Big in bombay Danse contemporaine / théâtre / vidéo. Une salle d’attente. Les personnages les plus divers s’y retrouvent et tuent le temps. Soudain, ce lieu commence à se transformer, sous l’impulsion de diverses situations qui s’y installent, le tout associé à des inventions chorégraphiques très Bollywoodiennes. Dans Big in Bombay, la chorégraphe Consatnza Macras mélange, associe, combine. Danse, théâtre, comédie musicale, chant, musique live, vidéo, sur-engagements des corps, tout chez ces 15 performers déconcerte, réjouit et émeut. Une œuvre extrême et magnifiquement exubérante. 20:30 - Le Carré des Jalles, Saint-Médard-en-Jalles - 15-20€. Tél 05 57 93 18 93 – www.carredesjalles.org n Bleib Théâtre. Voir le 22/11. 20:30 – TnBA, Salle Jean Vauthier - 10-25€. Tél 05 56 33 36 80 - www.tnba.org n Au bord de mes/nos ténèbres Théâtre visuel. Voir le 7/11. 20:30 - Porte 2a - 8-12€. Tél 05 56 17 05 77 - www.marchesdelete.com n Elisabeth Buffet Humour. 20:30 - La Comédie Gallien - 9-17€. n Histoire du Banjo Théâtre musical. 20:32 - Onyx - 10-14€. Tél 05 56 44 26 12 - www.theatreonyx.net n Les monologues du pénis Humour. 22:00 - La Comédie Gallien - 10-20€. Ven 24/11 n Les dames du jeudi Comédie dramatique. Voir le 9/11. 20:30 - Théâtre la Lucarne - 10-12€. Tél 05 56 92 25 06 49 n Un tramway nommé dégage Comédie. 20:30 - Café-Théâtre des Beaux-Arts - 13-16€. Tél 05 56 94 31 31 www.theatre-beauxarts.fr n D’Artagnan, un gascon nommé Désir Théâtre. 20:30 - Ermitage Compostelle, Le Bouscat - 10-25€. Tél 05 57 22 24 51 www.mairie-le-bouscat.fr n Big in bombay Danse contemporaine / théâtre / vidéo. Voir le 23/11. 20:30 - Le Carré des Jalles, Saint-Médard-en-Jalles - 15-20€. Tél 05 57 93 18 93 – www.carredesjalles.org n Oozing Tears Théâtre. Voir le 21/11. 20:30 – TnBA, Studio de Création - 10-25€. Tél 05 56 33 36 80 www.tnba.org n Winch Only Théâtre. Voir le 23/11. 20:30 – TnBA, Grande Salle - 10-25€. Tél 05 56 33 36 80 - www.tnba.org n Au bord de mes/nos ténèbres Théâtre visuel. Voir le 7/11. 20:30 - Porte 2a - 8-12€. Tél 05 56 17 05 77 www.marchesdelete.com n Le Petit bruit des perles de bois Théâtre. Cie A travers temps. D’après Marie Rouvray. 20:30 - Forum des Arts et de la Culture, Talence - 14-20€. Tél 05 56 84 78 85 www.ocet.fr n Le fait d’habiter Bagnolet Théâtre. D’après Vincent Delerm. Mise en scène et adaptation de Sophie Lecarpentier. 20:30 - L’entrepôt, Le Haillan - 13-20€. Tél 05 56 97 82 82 www.lentrepotduhaillan.com n Un tramway nommé dégage Comédie. 20:30 - Café Théâtre des Beaux-Arts - 13-16€. Tél 05 56 94 31 31 www.theatre-beauxarts.fr n Elisabeth Buffet Humour. 20:30 - La Comédie Gallien - 9-17€. n Cirque Romanès Cirque. 20:30 - Plaine des Sports, Bègles - 8-15€. Tél 05 56 49 95 95 n Histoire du Banjo Théâtre musical. 20:32 - Onyx- 10-14€. Tél 05 56 44 26 12 - www.theatreonyx.net n El Don Juan Théâtre. D’après Tirso De Molina. Mise en scène de Omar Porras. Scénographie de Fredy Poras. 20:45 - Olympia, Arcachon - 25-15€. Tél 05 57 52 97 75 www.arcachon.com n Attention aux vieilles dames rongées par la solitude Théâtre. Cie Saliéri-Pagès. Dans un décor de chantier brumeux, envahi de bidons et de poutrelles métalliques, tel un kaléidoscope sur notre monde déchiré, liées entre elles par de vrais flashs d’information du jour, ces histoires à l’humour incisif et noir, rehaussées d’une pointe d’absurde, portent aussi en elles tous les moments d’espoir qui nous réconcilient nécessairement avec la vie.. 21:00 - Centre Culturel des Carmes, Langon - 5-14€. Tél 05 56 63 14 45 www.lescarmes.fr n Cafe équitable et decroissance au beurre Théâtre. 21:00 - Les Tourelles, Pauillac - 8-10€. Tél 05 56 59 07 56 http://les.tourelles.monsite.orange.fr/ n Les monologues du pénis Humour. 22:00 - La Comédie Gallien - 10-20€. Sam 25/11 n Cirque Romanès Cirque. 16:00 et 20:30 - Plaine des Sports, Bègles - 8-15€. Tél 05 56 49 95 95 n Les dames du jeudi Comédie dramatique. Voir le 9/11. 20:30 - Théâtre la Lucarne - 10-12€. Tél 05 56 92 25 06 49 n Un tramway nommé dégage Comédie. 20:30 - Café-Théâtre des Beaux-Arts - 13-16€. Tél 05 56 94 31 31 www.theatre-beauxarts.fr n Winch Only Théâtre. Voir le 23/11. 20:30 - TnBA Grande Salle - 10-25€. Tél 05 56 33 36 80 - www.tnba.org n Au bord de mes/nos ténèbres Théâtre visuel. Voir le 7/11. 20:30 - Porte 2a - 8-12€. Tél 05 56 17 05 77 - www.marchesdelete.com n Elisabeth Buffet Théâtre. Humour. . 20:30 - La Comédie Gallien - 9-17€. n Histoire du Banjo Théâtre musical. 20:32 - Onyx - 10-14€. Tél 05 56 44 26 12 - www.theatreonyx.net n Constanza Macras : « Sure, shall we talk about it ? » Danse contemporaine. Onze danseuses, venues de différents pays accompagnées par trois musiciens pour une pièce sur les espérances qui pèsent sur le corps de la femme, et ceci liées à la forme physique, à la santé et aux marques. 21:00 - Le Cuvier de Feydeau, Artigues-près-Bordeaux - 9-14€. Tél 05 57 54 10 40 - www.lecuvier-artigues.com n Les monologues du pénis Humour. 22:00 - La Comédie Gallien - 10-20€. Dim 26/11 n Les dames du jeudi Comédie dramatique. Voir le 9/11. 15:30 - Théâtre la Lucarne - 10-12€. Tél 05 56 92 25 06 49 n Cirque Romanès Cirque. 16:00 - Plaine des Sports, Bègles - 8-15€. Tél 05 56 49 95 95 n « Transports » & « Arguments » Danse contemporaine. Deux invités de Constanza Macra nous présentent leurs créations, Transports de et avec Nicolas Vladyslav et Ali Thabet et Arguments avec Jill Emerson ; l’une s’interrogeant sur la notion d’identité et d’appartenance à travers nos « transports » ,et l’autre nous faisant découvrir le contact improvisation. Démonstration ! 16:00 - Théâtre des Quatre Saisons, Gradignan - 12-18€. Tél 05 56 89 98 23 – www.t4saisons.com n Les monologues du pénis Humour. 17:00 - La Comédie Gallien - 10-20€. n Histoire du Banjo Théâtre musical. . 20:32 - Onyx - 10-14€. Tél 05 56 44 26 12 - www.theatreonyx.net n « Odete Odile », « Raspoutine » & « I’m not the only one – Part 1 » Les Grandes Traversées Danse contemporaine. Les extraits de la future création de Constanza Macras « I’m not the only one – Part I » sont précédés par les représentations de deux de ses invités, Odete Odile de Sara Vaz et Raspoutine de Sam Louwyck. Fin de soirée avec Diamonds, groupe de rock à l’influence punk, new wave et disco. 20:45 - Théâtre des Quatre saisons, Gradignan - 12-18€. Tél 05 56 89 98 23 www.t4saisons.com Lun 27/11 n Rififi à Cagette City Théâtre de comptoir. Textes, décors et voix : Mathias Piquet-Gauthier. 13:30 et 15:30 - Forum des Arts et de la Culture, Talence - Entrée libre. n Ladji Diallo : « La farantroll des Moumine » Théâtre. Conte. D’après Teve Jansson.. 16:00 - Forum des Arts et de la Culture, Talence - Entrée libre. n Le Venin du théâtre Théâtre. Contemporain. Mise en scène : Panchica Velez. 18:00 - Molière-Scène d’Aquitaine - Entrée libre. n Constanza Macras – « Back to The Present » Danse. Retour sur le présent, projection dans le passé : la jeune compagnie Dorky Park dans à corps perdu la mémoire intime à l’heure où la téléréalité transforme nos vies en un soap opera permanent. Constanza Macras occupe l’espace des possibles d’un présent que l’on croyait sans histoire. 20:00 - Casino Barrière de Bordeaux - 25€. Tél 05 56 69 49 00 www.casino-bordeaux.com n « One to One » & « L’Homme qui parle à lui-même » Danse contemporaine. Une chanson introduit ce spectacle. Une chanson qui témoigne de l’interrogation d’un homme. Qui lui rappelle des souvenirs. Ceux des lèvres de Wanda, si douces, si souriantes. Ses hanches lumineuses et fermes, son corps qui éveille à jamais le désir au creux de ses reins. 20:30 - Les Colonnes, Blanquefort - 10-15€. Tél 05 56 95 49 00 www.lescolonnes-blanquefort.fr Mar 28/11 n Constanza Macras – « Back to The Present » Danse. Voir le 27/11. 20:00 - Casino Barrière de Bordeaux - 25€. Tél 05 56 69 49 00 www.casino-bordeaux.com n Constanza Macras - « No Wonder » Danse contemporaine. Trois « wonder woman » américaines, Wonder Woman, Super Jaimie et Martha Stuart, incarnent la réussite des femmes dans les media. « Wonder woman » mais aussi femmes normales qui nous questionnent sur les valeurs et les normes de l’héroïsme déclinée au féminin. Performance chorégraphique, théâtrale et musicale pour quatre danseurs ou comment une femme ordinaire se métamorphose-t-elle en une héroïne? Un show de danse un théâtre fulminant ! 20:30 – TnBA, Salle Jean Vauthier - 18-25€. Tél 05 56 33 36 80 www.tnba.org n Chevallier & Laspalès Humour. 20:30 - Le Pin Galant, Mérignac - 34-41€. Tél 05 56 97 82 82 www.lepingalant.com n Scapin Comédie. D’après Les fourberies de Scapin de Molière. 20:30 - Café Théâtre des Beaux-Arts - 13-16€. Tél 05 56 94 31 31 www.theatre-beauxarts.fr n Elisabeth Buffet Humour. 20:30 - La Comédie Gallien - 9-17€. n Les monologues du pénis Humour. 22:00 - La Comédie Gallien - 10-20€. Mer 29/11 n N’écoutez pas mesdames Comédie. D’après Sacha Guitry. Mise en scène : Patrick Kerbrat. 20:30 - Le Pin Galant, Mérignac - 30-37€. Tél 05 56 97 82 82 www.lepingalant.com n Scapin Théâtre. Voir le 29/11. 20:30 - Café Théâtre des Beaux-Arts - 13-16€. Tél 05 56 94 31 31 www.theatre-beauxarts.fr n Elisabeth Buffet Humour. 20:30 - La Comédie Gallien - 9-17€. n « La Mancha » & « I’m not the only one, part 2” Danse contemporaine. Des extraits de la future création de Constanza Macras, I’m not the only one, part 2, et la création de Lisi Esteras, artiste invitée pour les grandes traversées. 21:00 - Le Cuvier de Feydeau, Artigues-près-Bordeaux - 9-14€. Tél 05 57 54 10 40 - www.lecuvier-artigues.com n Les monologues du pénis Humour. 22:00 - La Comédie Gallien - 10-20€. n Constanza Macras - « No Wonder » Danse contemporaine. Voir le 28/11. 22:30 - TnBa, Salle Jean Vauthier - 18-25€. Tél 05 56 33 36 80 - www.tnba.org Jeu 30/11 n Consommables Théâtre scientifique. 14:30 - Salle des fêtes, Pauillac - Tél 05 56 59 07 56 http://les.tourelles.monsite.orange.fr/ n Les dames du jeudi Comédie dramatique. Voir le 9/11. 20:30 - Théâtre la Lucarne - 10-12€. Tél 05 56 92 25 06 49 n Constanza Macras - «MIR - A love Story - Endurance» Danse contemporaine. Sur des airs rock’n roll, cinq danseurs, un musicien et quatre femmes d’âge respectable cohabitent dans l’espace et endurent les mêmes conditions et expériences que celles éprouvées à bord de la station MIR. Une allégorie de l’amour. 20:30 - TnBA, Grande Salle - 18-25€. Tél 05 56 33 36 80 www.tnba.org n Scapin Théâtre. Voir le 29/11 20:30 - Café Théâtre des Beaux-Arts - 13-16€. Tél 05 56 94 31 31 www.theatre-beauxarts.fr n Elisabeth Buffet Humour. 20:30 - La Comédie Gallien - 9-17€. n Les monologues du pénis Humour. 22:00 - La Comédie Gallien - 10-20€. Ven 1/12 n Les dames du jeudi Comédie dramatique. Voir le 9/11. 20:30 - Théâtre la Lucarne, Bordeaux - 10-12€. Tél 05 56 92 25 06 49, rue Carpenteyre n Rossinissimo Théâtre musical. « Les meilleures recettes du Maître du Tournedos ». Au piano : Elizabeth Thiplouse. Mise en scène de Stéphane Alvarez. 20:30 - L’entrepôt, Le Haillan - 13-20€. Tél 05 56 97 82 82 www.lentrepotduhaillan.com n Scapin Théâtre. Voir le 28/11 20:30 - Café Théâtre des Beaux-Arts - 13-16€. Tél 05 56 94 31 31 www.theatre-beauxarts.fr n Elisabeth Buffet Humour. 20:30 - La Comédie Gallien - 9-17€. n Cirque Romanès Cirque. 20:30 - Plaine des Sports, Bègles - 8-15€. Tél 05 56 49 95 95 n Marcia Hesse Théâtre. D’après Fabrice Melquiot. Mise en scène d’Emmanuel Demarcy-Mota. 20:45 - Olympia, Arcachon - 25-15€. Tél 05 57 52 97 75 - www.arcachon.com n Les monologues du pénis Humour. 22:00 - La Comédie Gallien - 10-20€. Sam 2/12 n 80% de réussite Théâtre interactif. 11:00 et 16:00 - Ecole Camille Maumey , Cenon - 6-12€. Tél 05 56 86 38 43 - www.ville-cenon.fr n Cirque Romanès Cirque. 16:00 et 20:30 - Plaine des Sports, Bègles - 8-15€. Tél 05 56 49 95 95 n Les dames du jeudi Comédie dramatique. Voir le 9/11. 20:30 - Théâtre la Lucarne, Bordeaux - 10-12€. Tél 05 56 92 25 06 49, rue Carpenteyre n Jacques le fataliste de Denis Diderot Théâtre. D’après Diderot. 20:30 - Espace Culturel Treulon, Bruges - 7-7€. Tél 05 56 16 77 00 www.mairie-bruges.fr n Sylvie Joly : La cerise sur le gâteau One woman show. 20:30 - Le Pin Galant, Mérignac - 22-29€. Tél 05 56 97 82 82 www.lepingalant.com n Scapin Théâtre. Voir le 28/11. 20:30 - Café Théâtre des Beaux-Arts - 13-16€. Tél 05 56 94 31 31 www.theatre-beauxarts.fr n Ainsi parla Zarathoustra Théâtre. D’après Friedrich Nietzsche. 20:30 - Petit Théâtre, Bordeaux - 10€. Tél 05 56 51 04 73 n Elisabeth Buffet Humour. 20:30 - La Comédie Gallien - 9-17€. n Les monologues du pénis Humour. 22:00 - La Comédie Gallien - 10-20€. 42 Agenda nRENDEZ-VOUS Mar 31/10 n IV° Rencontres du Cinéma Indépendant de Bordeaux Rencontre. A partir de 20h, projection d’un panorama des meilleurs courts métrages sélectionnés depuis 2003 et la sélection 2006. En présence des réalisateurs. 20:00 - Cinéma Le Festival, Bègles - 3€. Tél 06 60 82 90 38 - a.paradoxal.free.fr Mer 1/11 n L’heure du conte : « Ne fais pas ça » + « Enfants de géants » Conférence-lecture portant sur l’œuvre de C.Best et Brian Karas et de celle de B. Deru-Renard et de A-C Boel. En partenariat avec le Conservatoire National de Région. 16:00 - Librairie Mollat, Espace jeunesse- Entrée libre. Tél 05 56 56 40 37- www.mollat.com Jeu 2/11 n Opendoors-Openeyes : « Le désir de sciences des artistes ». Conférence. 18:00 - Librairie Mollat, Espace galerie- Entrée libre. Tél 05 56 56 40 37 - www.mollat.com n Magda Wassef Rencontre. Cette historienne du cinéma, directrice du département cinéma de l’Institut du Monde arabe est une spécialiste de l’oeuvre de Chahine. Elle présentera « Gare centrale » (Y. Chahine-Egypte-1958). 20:15 - Cinéma Jean Vigo- 3.80-4.60€. Tél 05 56 44 35 17 - www.jeanvigo.com Sam 4/11 n Thierry Marx : « Planète Marx » Conférence. 16:00 - Librairie Mollat - Entrée libre. Tél 05 56 56 40 37 - www.mollat.com Dim 5/11 n Régine Bigorne : « Peintures catholiques ou protestantes : les choix d’une esthétique au XVIe et XVIIe siècle ». Conférence. Animée par Régine Bigorne, Docteur en Histoire de l’art. 15:00 - Musée d’Aquitaine - Entrée libre. n Christian Lauba Conférence sur Ligeti. 18:30 - Grand-Théâtre - Entrée libre. Lun 6/11 n Prêt à porter Performance artistique. La garde-robe à danser, installée dans le magasin de chaussures Michard Ardilier, situé Rue Sainte-Catherine, invite le public à essayer l’œuvre d’art. 10:00 - boutique Michard Ardilier - Entrée libre. Tél 05 56 85 82 81 - www.letnt.com n Patrick Szersnovicz : « Gustav Mahler » Conférence. 18:30 - Grand-Théâtre - Entrée libre. Mar 7/11 n Catherine Viot : « Le e-maketing » Conférence. 18:00 - Salons Albert Mollat - Entrée libre. Tél 05 56 56 40 37 - www.mollat.com Mer 8/11 n La tyrannie de la pénitence : Essai sur le masochisme occidental Conférence. Ce réquisitoire contre l’esprit de contrition qui marquerait les sociétés d’Europe poursuit une réflexion inaugurée avec « Le sanglot de l’homme blanc » en 1983. 18:00 - Salons Albert Mollat - Entrée libre. Tél 05 56 56 40 37 - www.mollat.com n Souffles des îles : Les écrivains des Antilles et le colonialisme Rencontre. Animée par Dominique Chancé, maître de conférences en littérature française et francophone à l’Université de Bordeaux 3, et lecture de textes dont Discours sur le colonialisme d’Aimé Césaire, par la comédienne Betty Heurtebise (Cie La Petite Fabrique). 18:00 - Médiathèque Jacques Rivière , Cenon - Entrée libre n Juan Manuel Florensa : « Sicaire » Rencontre. 18:00 - Librairie Mollat - Entrée libre. Tél 05 56 56 40 37 - www.mollat.com n Marc Agostino : « L’Inquisition » Conférence. 18:00 - Musée d’Aquitaine, Bordeaux - Entrée libre. Jeu 9/11 n « La licence d’entrepreneur du spectacle » Journée d’information. L’activité d’entrepreneur de spectacles qu’il soit producteur, organisateur, exploitant de lieu, ainsi que l’emploi d’artistes du spectacle, est soumis à l’obligation de détenir une autorisation professionnelle : la licence d’entrepreneur de spectacle. En présence de Rose-Marie Bordillon (Bureau des licences, DRAC Aquitaine), nous définirons le cadre légal de la profession d’entrepreneur, nous examinerons l’ensemble des procédures administratives liées à l’exercice de cette activité ainsi que les différents contrats de vente de spectacle ou d’engagement des artistes. 14:00 - Krakatoa, Mérignac - Entrée libre. Tél 05 56 24 34 29 www.krakatoa.org n Michel Lenoir : « Des outils et des hommes dans la Préhistoire ». Conférence. 14:30 - Musée d’Aquitaine - Entrée libre. n Contre-prêches : chroniques de Abdelwahab Meddeb Conférence. Ses chroniques entendent lever les tabous et interdits qui condamnent l’islam à l’archaïsme et l’empêchent de procéder aux mutations exigées par les temps modernes. 18:00 - Salons Albert Mollat - Entrée libre. Tél 05 56 56 40 37 - www.mollat.com n Régine Bigorne : « La vie quotidienne » Parcours-conférence. 18:00 - Musée d’Aquitaine- Entrée libre. n Nicolas Clauss : « De l’art si je veux » Rencontre. Peintre autodidacte, Nicolas Clauss pose les pinceaux en 2000 pour se consacrer exclusivement à la toile du net et aux projets multimédia. Il expliquera sa démarche de création de l’exposition « De l’art si je veux », ce projet multimédia aussi spectaculaire que somptueux. Amener les enfants et les adolescents des «quartiers» à s’éveiller à l’art moderne et contemporain, considéré comme difficile d’accès, c’est le pari de Nicolas Clauss et de son exposition multimédia. 19:00 - Le carré des jalles, Saint-médard-en-jalles - Entrée libre. Tél 05 57 93 18 93 Ven 10/11 n Yves Ravey : « L’épave » Conférence. 18:00 - Librairie Mollat, espace littérature - Entrée libre. Tél 05 56 56 40 37- www.mollat.com n Souffles des îles : « Littérature antillaise et colonialisme » Rencontre et témoignages. Préambule de l’association Cool’eurs du Monde : témoignages de leur séjour à l’île de Gorée. Rencontre avec Dominique Chancé, maître de conférences en littérature française et francophone à l’Université de Bordeaux 3. Lecture de textes d’écrivains antillais dont Discours sur le colonialisme d’Aimé Césaire. 18:00 - Médiathèque François Mitterrand, Bassens - Entrée libre. Tél 05 57 80 81 78 -www.ville-bassens.fr n Alain Juppé : « La France, mon pays » Conférence. Roman autobiographique. 18:00 - Salons Abert-Mollat - Entrée libre. Tél 05 56 56 40 37- www.mollat.com n Har paria Performance artistique. Dans le cadre de la sortie du livre des Tradinaires Cabirolar los mots (Ed. La part des anges). Présentation officielle du livre et dédicace à 18h30. 20:00 - Maison des jeunes, Montalivet - 8-10€. Tél 05 56 59 07 56 http://les.tourelles.monsite.orange.fr/ Lun 13/11 n Souffles des îles : « L’île, une histoire de tous les jours » Rencontre. Exposition des illustrations originales de l’album publié par les éditions La Compagnie Créative. Un album courageux qui donne à voir autant qu’il interroge. Voici une île où, un beau matin, les habitants découvrent un naufragé, homme nu, sans histoire et sans destin. Sur l’avis du pêcheur, les habitants décident de l’accueillir. Mais bientôt la peur ressurgit… Prix graphique Octogone 2005 14:00 - Centre Culturel Château Palmer , Cenon - Entrée libre Mar 14/11 n Sia Figiel et Owen Marshall : « Les belles étrangères » Rencontre littéraire. 16:30 – Maison des étudiants, Université de Bordeaux3 , Pessac - Entrée libre n Antoine Garapon Conférence. A l’occasion de son soixantième anniversaire, la Société de philosophie de Bordeaux, en collaboration avec l’ENM, a la plaisir d’inviter Antoine Garapon pour une conférence consacrée à la question de la justice comme reconnaissance. 18:00 - Salons Albert Mollat - Entrée libre. Tél 05 56 56 40 37 -www.mollat.com n Jacques Jouet : « La poésie d’abord » Conférence. 18:00 –Librairie Mollat- Entrée libre. Tél 05 56 56 40 37 -www.mollat.com n Jorge Semprun : « L’exil de la culture » Conférence. Rencontre. Le célèbre romancier dramaturge et scénariste espagnol donnera une conférence en espagnol et en français. 18:00 - Institut Cervantes - Entrée libre. Tél 05 57 14 26 11 n Patrice Cambronne : « Une introduction au Manichéisme. Du Mythe à la pensée. » Conférence. 18:00 - Musée d’Aquitaine, Bordeaux - Entrée libre. Jeu 16/11 J ue n « Opus Dei » Conférence. Animée par J. Bouflet, auteur, spécialiste des phénomènes du mysticisme et historien auprès des postulateurs du Vatican. 14:30 - Musée d’Aquitaine, Bordeaux - Entrée libre. n « De l’air du temps : archives du cabinet de courtage en vins Tastet Lawton, les vignobles du bordelais, 1945-2000 » Conférence. 18:00 - Librairie Mollat, espace galerie - Entrée libre. Tél 05 56 56 40 37 www.mollat.com n Jean-Jacques Camarra : « L’ours brun dans les Pyrénées » Conférence. 19:00 - Muséum d’histoire naturelle - Entrée libre. n Gypsy caravan Projections. Soirée-concert autour du film Gypsy caravan. Avant-première du film. Après la projection, place à la musique avec un concert du trio de musique tzigane traditionnelle de Marian Cobzaru (Roumanie). 20:15 - Cinéma Jean Vigo - 8€. Tél 05 56 44 35 17 n Proto TV Performance artistique. Festival Novart Bordeaux 2006. Spectacle vivant multimédia, vidéo et musique. “Le peintre a ses couleurs, ma palette à moi c’est le paysage audiovisuel”. Ainsi Anton Legatto définit-il son concept artistique. Entouré de ses complices Chazam et Monsieur Gadou pour la section rythmique, il invite le public à participer à une odyssée cathodique peu commune où la sacro-sainte télévision, ambassadrice des salons, est disséquée pour mieux être détournée. Quelque part entre vidéo dada et zapping, Proto TV est un spectacle inclassable aux frontières des arts visuels et de la création musicale live. 21:00 - Glob- 8-12€. Tél 05 56 69 06 66 - www.globtheatre.Net Ven 17/11 n Opendoors-Openeyes : « Réseaux de villes en mouvement et espace écologique » Conférence. Table ronde. Animée par Bernard Lafargue, Université Bordeaux 3, avec la revue AREA, ainsi que le Groupe des cinq, Arc en Rêve centre d’architecture. Thème : Réseaux de villes en mouvement et espace écologique. 11:00 - capcMusée d’Art contemporain - Entrée libre. n Michel Hansen, Emeric de Chalon et Jean Luc Chapin : « Les mythes de Bordeaux » Conférence. 16:00 – Librairie Mollat, Espace Beaux-arts- Entrée libre. Tél 05 56 56 40 37- www.mollat.com n Carnets de voyage Rencontre et projection. Dans le cadre de la Semaine de la Solidarité Internationale qui a lieu à Bassens du 13 au 18 novembre, l’association Cool’eurs du Monde propose une soirée de témoignages autour des jeunes et autour du chantier de solidarité internationale. Projection du film de Chantal Richard Lili et le baobab. 18:00 - Médiathèque et salle des fêtes, Bassens - Entrée libre. Tél 05 57 77 39 79 n Pierre Lafont : « Les J’accuse de Zola et de Péguy » Conférence. 18:00 - Librairie Mollat - Entrée libre. Tél 05 56 56 40 37- www.mollat.com n Proto TV Performance artistique. Spectacle vivant multimédia. Voir le 16/11. 21:00 - Glob - 8-12€. Tél 05 56 69 06 66 - www.globtheatre.Net n Souffles des îles : « Contes du pays Martinique » Rencontre. Lecture musicale. Lecture par la comédienne Betty Heurtebise (Cie La Petite Fabrique) accompagnée par le pianiste Francis Fontès. Contes extraits de « Émerveilles » & « Au temps de l’antan ». 21:00 - Centre Culturel Palmer , Cenon - Entrée libre Sam 18/11 n Journée Jeunesse et Solidarité Internationale Rencontre. Forum des organisations de Jeunesse et/ou de Solidarité Internationale (Institutions, Collectivités, Fédérations, Associations…) : Comment monter et financer son projet ? Présentation des dispositifs d’accompagnement et financement des projets. S’engager autrement : présentation de formations. Espace projets jeunes à l’international. 10:00 - Salle des fêtes, Bassens - Entrée libre. Tél 05 57 77 39 79 www.cooleursdumonde.org n Un week end avec Emmanuel Adély Rencontre. Stage artistique. En collaboration avec les Enfants du Paradis, le festival interculturel du conte de Saint-Michel et l’IDDAC. Emmanuel Adély est écrivain et édité chez Joëlle Losfeld. Avec Mad about a boy et Mon amour, il dissèque la vie amoureuse contemporaine et ses impasses, dans un style brut et oral. Il propose au Glob et un atelier d’écriture autour de son projet Monopoly. 14:00 - Glob - 20€. Tél 05 56 69 06 66 - www.globtheatre.net n « Indigènes : des marches du festival aux portes d’Aquitaine » Rencontre et projection. 18:00 - Cinéma Utopia- 5.50€. Tél 05 56 51 00 78 n Proto TV Performance artistique. Spectacle vivant multimédia. Voir le 16/11. 21:00 - Glob - 8-12€. Tél 05 56 69 06 66 www.globtheatre.net Dim 19/11 n Un week end avec Emmanuel Adély Rencontre. Stage artistique. Voir le 18/11. 14:00 - Glob- 20€. Tél 05 56 69 06 66 - www.globtheatre.net n Promenades blanches Rencontre. 16:00 - En ville- Gratuit sur réservation. Tél 05 56 85 82 81 www.letnt.com Lun 20/11 n La Guerre Civile espagnole : histoire et mémoire Colloque. Débat franco-espagnol. A l’occasion du 70ème anniversaire de la Guerre Civile espagnole, c’est une réflexion en profondeur qui s’invite. 18:00 - Institut Cervantés- Entrée libre. Tél 05 57 14 26 11 n Jean d’Ormesson : « La creation du monde » Conférence. 18:00 - Salons Albert Mollat - Entrée libre. Mar 21/11 n Christian Flavigny : « Parents d’aujourd’hui, enfant de toujours » Conférence. Analyse de la relation parent-enfant à travers la question de l’adoption. 18:00 - Salons Albert Mollat - Entrée libre. Tél 05 56 56 40 37 - www.mollat.com n Lucette Mouline : « Sylvain ou le bois d’œuvre » Conférence. 18:00 - Librairie Mollat, espace littérature - Entrée libre. Tél 05 56 56 40 37- www.mollat.com n La Guerre Civile espagnole : histoire et mémoire Colloque. Débat franco-espagnol. Voir le 20/11. 18:00 - Institut Cervantés- Entrée libre. Tél 05 57 14 26 11 n Régine Bigorne : « Les non-dits, censures, alibis dans la peinture du XVe au XVIIIe siècle ». Conférence. 18:00 - Musée d’Aquitaine. n Robert Pierron : « Bartok Le concerto pour piano n°2 » Conférence. 18:30 - Grand-Théâtre- 3€. Tél 05 56 27 00 06 Mer 22/11 n Je cacherai mes peurs sous le tapis Conférence. 15:00 - Librairie Mollat - Entrée libre. n Jean Marie Cavada : « Une marche dans le siècle » Conférence. 18:00 - Salons Albert Mollat - Entrée libre. n Bernadette Rigal-Cellard et Samaha Khouri : « Fondamentalisme » Rencontre. 18:00 - Musée d’Aquitaine. Jeu 23/11 n Michel Lenoir : « Regards sur la Préhistoire ancienne en Gironde » Conférence. 18:00 - Musée d’Aquitaine - Entrée libre. Ven 24/11 n La fanfare serbe de Boban Markovic Rencontre. 17:00 - Déambulation dans la librairie Mollat- Entrée libre. Tél 05 56 56 40 37- www.mollat.com n Hervé Castanet : « Entre mot et image » Conférence. 18:00 - Salons Albert Mollat- Entrée libre. Tél 05 56 56 40 37- www.mollat.com n Sur un fil - Défilé de mode Performance artistique. Une présentation originale proposée par Isabelle Gruand, créatrice de costumes de théâtre, et d’Eugène Lampion. 20:30 - Château de Thouars, Talence - 7€. Tél 05 56 84 78 82 - www.ocet.fr Sam 25/11 n Portes ouvertes sur le plaisir : « Loupiac & Foie gras » Animations diverses. C’est l’un des mariages les plus heureux… l’un des couples les plus fidèles ! Le Loupiac et le Foie Gras fêtent chaque année leurs noces d’or, un mariage royal célébré aux palais de tous les gastronomes. Pour la 10ème année, les vins liquoreux de Loupiac et les Foie Gras des Fermes landaises, proposent deux journées de dégustation, les 25 et 26 novembre à Loupiac, pour ouvrir le grand banquet des fêtes de fin d’année. 10:00 - Chais des Viticulteurs de Loupiac - Entrée libre. Tél. 05 56 62 92 22 - www.vins-loupiac.com n Constanza Macras en un mot : « Amor » Rencontre. Dialogue multilingue. Elle est Argentine, vit à Berlin, et se moque du monde. Celui des codes et des conventions. Ainsi que du milieu de la mode. Et la société de consommation n’y échappe pas. 11:30 - Institut Cervantés - Entrée libre. Tél 05 57 14 26 11 Dim 26/11 n Portes ouvertes sur le plaisir : « Loupiac & Foie gras » Animations diverses. Voir le 25/11. 10:00 - Chais des Viticulteurs de Loupiac- Entrée libre. Tél. 05 56 62 92 22- www.vins-loupiac.com Lun 27/11 n Michel Serres : « L’art des ponts : homo pontifex » Conférence. 18:00 - Salons Albert Mollat - Entrée libre. Tél 05 56 56 40 37 -www.mollat.com n Jacques Clémenty : Sibélius Conférence. 18:30 - Grand-Théâtre - 3€. Mar 28/11 n Les partenaires du disque Conférence. « Un disque – Pourquoi, comment, quand, avec qui ? » Nous proposons les 28 et 29 novembre, deux journées de conférences/débats afin de présenter et d’éclaircir le fonctionnement et les enjeux actuels et futurs de l’industrie phonographique. Avec l’aide d’un représentant de chacun des maillons de la chaîne (Label major/filiale/indé; Editeur, major/indé, Distributeur, Groupe signé/auto producteur), nous tenterons d’explorer tous les cas de figure qu’un groupe en développement est susceptible de rencontrer. 10:00 - Krakatoa, Mérignac - Entrée libre. Tél 05 56 24 34 29 www.krakatoa.org n Pierre Hermé : « Comme un chef, techniques et recettes pour réussir » Rencontre. 17:00 - Librairie Mollat, Espace art de vivre - Entrée libre. Mer 29/11 n Bernard Lafargue : « Figures de l’art XII : l’art éphémère » Conférence. Avec la participation d’Etna Corbal, Cédric Moullier, Edwige Muller, Aline Ribière et Hélène Sorbé. 18:00 - Librairie Mollat, Espace galerie- Entrée libre. Tél 05 56 56 40 37 - www.mollat.com Jeu 30/11 n Michel Onfray : « La puissance d’exister » Conférence. 18:00 - Salons Albert Mollat - Entrée libre. Tél 05 56 56 40 37 - www.mollat.com n Jean Marc Dudezert : « Sculpter » Conférence. 18:00 - Librairie Mollat, Espace galerie- Entrée libre. Tél 05 56 56 40 37 - www.mollat.com Ven 1/12 n Les jouets du Coeur Caritatif. Depuis déjà 9 ans, une poignée de bénévoles se mobilise pour soutenir Les Restos du Cœur du Sud Gironde. Pour la 3ème année, le Centre Culturel des Carmes s’associe à cette initiative citoyenne. Ce moment de partage débutera par un spectacle pour les enfants en fin d’après-midi et s’achèvera par un concert pour les plus grands dans la soirée. Le principe est d’amener un jouet neuf pour participer à la soirée. Les jouets collectés sont remis aux Restos du Cœur du Sud Gironde puis redistribués aux familles pour que le Père Noël s’arrête dans toutes les maisons. Horaire communiqué ultérieurement - Centre Culturel des Carmes, Langon - Tél 05 56 63 14 45 - www.lescarmes.fr n Patrice Cambronne : « Du Dieu-créateur au Dieu-méchant : une lecture inversée de la Genèse » Conférence. 09:00 - Musée d’Aquitaine - Entrée libre. 43 Agenda nEXPOSITIONS Jusqu’au mar 31/10 n Frédéric Desmesure Photographie. Photographe associé à l’OARA. Il est le témoin de la vitalité artistique de la région aquitaine. Les résidences au Molière-Scène d’Aquitaine (2005/2006) de Bernard Blancan, Olivier Sens, Lili Cros et Clyde Chabot. Molière-Scène d’Aquitaine, Bordeaux - Entrée libre. Tél 05 56 01 45 66 www.oara.fr n Migwel et Kolowé Art contemporain. Café Borie, Bordeaux - Entrée libre. Du ven 3/11 au dim 5/11 n Présentation exceptionnelle des nouvelles acquisitions 2006 de l’artothèque de Pessac Arts-Plastiques. Dans le cadre de Opendoors, Openeyes, les arts au mur Artothèque répond à l’invitation de MC2A, à la Halle des Chartrons. Vernissage en présence des artistes vendredi 3 novembre, de 19h à 22h, avec une performance d’Isabelle Kraiser, et le partenariat du château Haut-Bacalan de Pessac. La collection de l’artothèque, débutée en 2002, est dotée à 400 oeuvres qui représentent les principaux mouvements de l’Art Contemporain des 40 dernières années jusqu’à la création la plus actuelle. Halle des Chartrons - Entrée libre. Tél 05 56 46 38 41 sam 4/11 Jeu 30/11 n Sonotone, Babeth Rambault Art contemporain. « L’exagération remplace assez bien l’imagination. Admettons. Sonotone serait justement un petit appareil qui amplifierait le malentendu. À commencer par un jeu, Tétris, genre terrain vague psychologique qui monte vite en panique architecturale. Après, au balcon, vue imprenable sur l’élémentaire. Si c’est pas du luxe ! Entre, il y a ce qui me pend au nez pour dire les corps, les mouvements des mots, les régressions. » Galerie A Suivre... - Entrée libre. Tél 05 56 94 78 62 - www.asuivre.fr n AZ’ART Collectif d’artistes Peinture, dessin, sculpture, photomontage et photographie. Le Collectif AZ’ART, nouvellement constitué d’artistes de sensibilités et pratiques diverses vous invite à la découverte de leurs univers. Le Garage Moderne - Entrée libre. Tél 05 56 50 91 33 www.legaragemoderne.org Jusqu’au mer 8/11 n Atelier d’urbanisme utopique Architecture & urbanisme. Cette exposition propose une série de photomontages illustrant des visions urbaines utopiques, poétiques ou très concrètes, d’habitants des quartiers St-Michel et Queyries à Bordeaux. L’atelier d’urbanisme utopique est une démarche libre et collective qui interroge notre cadre de vie et propose des idées de transformation. Elle est menée par Bruit du frigo en partenariat avec les Centres sociaux et culturels St-Michel et Queyries. Vernissage venddredi 3/11 à 19h. Passe muraille - Entrée libre. Tél 05 56 81 86 12 Jusqu’au sam 11/11 n Gérard Sendrey : Non-artiste Art brut. Galerie Le Triangle d’Art, Libourne - Entrée libre. Tél 05 57 25 71 06 www.letriangledart.com n Hervé Leforestier Peinture, sculpture. Minutie du maquettiste, patience de l’accumulateur (objets, de fictions et de réalités), honnêteté mordante d’ironie et d’émotion. Pour la Mauvaise Réputation, Hervé Leforestier ce « kamikaze à l’air libre » (J.Hubaut), montre, à travers les œuvres réalisées durant les 10 dernières années, que « Le pire est toujours à venir »... La Mauvaise Réputation - Entrée libre. Tél 05 56 79 73 54 Jusqu’au lun 13/11 n 1ère Biennale de peinture Exposition. Dans le cadre de Nov’Art. Organisée par le collectif d’artistes de la Morue Noire. 50 peintres seront présentés. Vernissage jeu 2 novembre, à 19h. Batiment 20 - Site des Terres Neuves, Bègles - Entrée libre. Tél 05 56 85 75 84 Jusqu’au jeu 16/11 n NorthSouthEastWest Photographies. Jardin public - Entrée libre. www.northsoutheastwest.org Jusqu’au sam 18/11 n Dabiel Gerhardt, Noir et Dérive d’Errance Peinture. Galerie Eponyme - Entrée libre. Tél 05 56 81 40 03 - www.eponyme.org n Vittorio Santoro, Immortalité provisoire Installations. Attention ! Cette exposition a lieu : 84, rue Amédée Saint Germain (33800 Bordeaux). Galerie Cortex Atheltico - Entrée libre. Tél 05 56 94 31 89 www.cortexathletico.com Jusqu’au lun 20/11 n Un regard Fauve Peinture. Les collections du XX° siècle du musée des Beaux-Arts de Bordeaux apportent un regard spécifique sur le Fauvisme, mouvement pictural à son apogée en 1905, fondateur d’une nouvelle orientation de la peinture qui tendra vers l’idéal de la peinture pure, essentiellement instinctive, expressive et colorée. Galerie des Beaux-Arts – 2,5-5€. Tél 05 56 10 20 56 - www.bordeaux.fr n Franck Eon, Taggs in a museum Peinture. La peinture de Franck Eon puise dans des répertoires d’images qui appartiennent à des domaines différents : images populaires, images privées ou références artistiques. Ces images « travaillées par la répétition et l’arrêt ne disparaissent pas... elles font comme s’il y avait toujours à voir, toujours encore des images derrière les images. J’ai plein d’idées différentes sur la peinture, elles sont toutes bonnes mais il n’y en a aucune qui domine. J’aime qu’elles se confondent pour que leur sens se perde… » Musée des Beaux-Arts Salles René Domergue - Entrée libre. Tél 05 56 10 20 56 - www.bordeaux.fr Jusqu’au sam 25/11 Jusqu’au sam 23/12 n Hommage à Léopold Sédar Senghor Photographie. Exposition hommage à Léopold Sédar Senghor. Dans le cadre de Souffles des îles, proposée par le Grand Projet des Villes, en partenariat avec Lettres du Monde. Médiathèque François Mitterrand, Bassens - Entrée libre. Tél 05 57 80 81 78 - www.ville-bassens.fr n Aline Ribière, l’ombre de l’absence Photographies. Galerie Arrêt sur l’Image - Entrée libre. Tél 05 56 69 16 48 www.arretsurimage.com n Kimo Kopczynski, Méta Phora Art contemporain. Relevés archéo-poïétiques aléatoires Suite séquentielle de formes, de figures, voire de paysages, de tracés, d’inscriptions, d’empreintes ou de signes intraduisibles. Enigmatiques témoignages d’une présence humaine qui laissent le champ libre à toutes les lectures divagantes possibles. Basé sur l’inscription, l’empreinte, la trace écrite ou gravée, sur ce qui est illisible ou intraduisible mais parlant. Vernissage mercredi 29/11, à 18h30. Centre Culturel des Carmes, Salle George Sand, Langon - Entrée libre. Tél 05 56 63 14 45 -www.lescarmes.fr Jusqu’au dim 26/11 Jusqu’au ven 29/12 n Visions et Créations dissidentes Peinture, sculpture. Exposition collective avec huit nouveaux artistes venus de tous les horizons : Diana Alva, Marc Bour, Fernando Cometto, Frédéric, Pascal Masquelière, Manuel Müller, Margrith Roth, Jacqueline Vizcaïno… Musée de la Création Franche, Bègles - Entrée libre. Tél 05 56 85 81 73 www.musee-creationfranche.com n Exposition Peter Klasen Art contemporain. Parmi les peintres reconnus pionniers du mouvement de la Figuration Narrative, Peter Klasen occupe une place éminente. Voilà un artiste qui nous parle d’un monde urbain fascinant et violent. Il développe un vocabulaire personnel, directement inspiré des signes et codes de notre environnement urbain. L’usage de l’image photographique, par le biais de la citation ou réalisée par lui même, sert à analyser, décoder ce reflet de notre société contemporaine. Château Lescombes, Eysines - Entrée libre. Tél 05 56 16 18 10 www.ville-eysines.fr n Bad boys in charlotte forever Photographie. El Inca, Bordeaux - Entrée libre. Tél 08 70 77 67 33 n Sante Garibaldi, bâtisseur de libertés Photographies. Organisée dans le cadre des commémorations du 60ème anniversaire de la mort de Sante Garibaldi (16 octobre 1885 - 4 juillet 1946). L’exposition est constituée de 24 panneaux retraçant l’histoire de la famille Garibaldi. Elle est accompagnée d’objets, issus notamment des archives municipales, sur le Bordeaux de l’entre-deux-guerres. Centre Jean-Moulin - Entrée libre. Tél 05 56 79 66 00 - www.bordeaux.fr n Paysages insolites Photographie. Exposition de Julie Rey. « Il y a tout juste un an, on m’a offert un appareil photo, j’ai regardé, j’ai fait clic… et j’ai regardé. Je me suis rendue compte que le résultat variait selon mes sentiments du moment, je devrais dire des moments : celui de la prise de vue et celui du tirage. La photo peut être tout, mais rarement objective, et j’essaie de faire partager ce que je ressens à cet instant. Repassez plus tard. Si la perception de la photo n’est plus la même, c’est que l’un de nous a changé. » Les Tourelles, Pauillac - Entrée libre. Tél 05 56 59 07 56 http://les.tourelles. monsite.orange.fr/ Jusqu’au jeu 30/11 n Bordeaux la nuit Photographie. Le collectif SPBordeaux s’est formé presque par hasard, sur Internet. Ses membres fréquentaient le site Sans www.sanspretention. com qui est un site de critiques de photos. Lors de discussions dans le forum, l’idée d’une rencontre bordelaise a été soulevée, le but étant de faire des sorties photos en groupe. Une trentaine de sorties ont eu lieu : certaines sont des « café-photos », qui permettent aux membres du collectif de bavarder, échanger des conseils, préparer des sorties & bien sûr montrer les photos. Les Photographes : Ludo Pages, François-Xavier Faidy, Jérôme Neauport, Jean-François Dubroca, Julie & Xavier Rey, Michaël Korchia, Thierry Magniez, Pierre Wetzel, Laurent Dudo, Alain Auzeral, Max Ardilouze etAntoine Korchia. Les Tourelles, Pauillac - Entrée libre. Tél 05 56 59 07 56 http://les.tourelles.monsite.orange.fr/ n De l’art si je veux... Arts plastiques/multimédia. Nicolas Clauss, peintre rompu à la programmation, a réussi, par la magie des technologies nouvelles, à intégrer tous les modes d’approche du réel ou de l’imaginaire. C’est le talent de JeanNoël Montagné qui a permis, par sampling, collage ou incrustation, de donner une forme plastique définitive à ces images d’un nouveau genre Nicolas Clauss propose au visiteur de «plonger littéralement» dans ces créations visuelles et sonores, de les « pénétrer physiquement » et ainsi, le temps d’une visite, de dépasser la réalité : un projet multimédia aussi spectaculaire que somptueux. Vernissage jeudi 9 novembre, à 18h30. Le Carré des Jalles, Saint-Médard-en-Jalles - Entrée libre. Tél 05 57 93 18 93 Jusqu’au sam 2/12 n Véronique Agostini Sculpture. Vernissage vendredi 3 novembre à 19h. Galerie Jane Huart - Entrée libre. Tél 05 56 01 12 25 - www.galeriejanehuart.com Jusqu’au dim 3/12 n Aline Ribière: empreintes-enveloppes du corps Art contemporain. Plasticienne, depuis 25 ans, Aline Ribière conçoit et réalise des « vêtements de l’imaginaire ». Le tissu, plus particulièrement le lin, a constitué la matière d’Aline Ribière, mais son registre de matériaux s’est étendu aux matériaux composites, aux tissus techniques ou encore aux épluchures de pommes de terre, ronces, algues, etc. Dans cette fortification de béton, ces métamorphoses corporelles revêtent des formes étranges, hybrides, énigmatiques. Base sous-marine - Entrée libre. Tél 05 56 11 11 50 - www.bordeaux.fr Jusqu’au ven 15/12 n Mémoires de corps, Ados à corps perdu Art contemporain. L’exposition propose au public de découvrir les réalités historiques et ethnographiques du corps à travers les âges dans ses représentations et ses symboles. Elle permet également une actualisation contemporaine de l’image du corps dans nos sociétés modernes. Musée d’Aquitaine, Bordeaux – 2,5-5€. Tél 05 56 01 51 00 - www.bordeaux.fr n Isabelle Kraiser Art contemporain. Vernissage lundi 13/11, à 18h30. Théâtre le Liburnia, Libourne - Entrée libre. Tél 05 57 74 13 14 www.ville-libourne.fr Jusqu’au sam 16/12 n Jun Yang : Miss June Young Art contemporain. Guidé par son histoire personnelle, l’artiste Chinois Jun Yang, installé en Autriche depuis son enfance, a fait de l’identité culturelle son thème de prédilection. Parce qu’il connaît aussi bien les règles de la société chinoise qu’occidentale, il est capable de nous mettre face à face avec une représentation réaliste de celles-ci ainsi qu’avec le regard, parfois stéréotypé, que l’une porte sur l’autre. Jun Yang semble avoir trouvé là un rôle de médiateur culturel en adéquation parfaite avec son identité si particulière. Galerie Ilka Bree - Entrée libre. Tél 05 56 44 74 92 www.galerie-ilkabree.com Jusqu’au dim 31/12 n Les Cheminots dans la Résistance Photographie. L’exposition retrace la diversité des activités résistantes des employés de la SNCF, constamment sollicités par les organisations clandestines pour les multiples services qu’ils pouvaient leur rendre : passages clandestins de la ligne de démarcation, transport de la presse clandestine, transmission de renseignements sur les déplacements allemands, aide aux sabotages du matériel, des voies et installations.. Centre Jean-Moulin - Entrée libre. Tél 05 56 79 66 00 - www.bordeaux.fr n Macrophotographies Photographie. Agarro, Bordeaux - Entrée libre. Tél 05 56 81 97 96 Jusqu’au jeu 4/01/2007 n Abdelkader Benchamma, Courses, abandons et attentes Wall drawings et dessins. Vernissage le mardi 14 novembre14, à 19h Arthothèque, les arts au mur, Pessac - Entrée libre. Tél 05 56 46 38 41 Jusqu’au dim 7/01/2007 n Art, in texto Art contemporain. Du langage publicitaire à la calligraphie, de nombreux artistes ont recours à l’efficacité visuelle ou à l’impact émotionnel des mots ou bien ceux-ci, jetés sur le papier, suffisent pour définir une oeuvre, dont la réalisation restera virtuelle. capcMusée d’art contemporain – 2,5-5€. Tél 05 56 00 81 50 www.bordeaux.fr n Le Musée des rieurs, Caricatures et scènes de moeurs au XIX° siècle Peinture. Avec l’invention de la lithographie, deux genres se développent en France dans la première moitié du XIX° siècle : la caricature, souvent liée à l’actualité politique, et la scène de moeurs, satire sociale en image. De nombreux artistes ont contribué à cet essor - Daumier, Gavarni, Monnier, ou Grandville, pour les plus connus. Voir Spirit #23. Musée Goupil - 3€. Tél 05 56 01 69 40 - www.bordeaux.fr n Chantal Raguet : Projet Fomec Sculpture. Chantal Raguet présente une vingtaine d’œuvres (tableaux, installations, sculptures) dont plusieurs sont inédites et une pièce spécialement réalisée pour cette exposition, le Projet Fomec. capcMusée d’art contemporain – 2,5-5€. Tél 05 56 00 81 50 -www.bordeaux.fr Jusqu’au dim 14/01/2007 n Paul Fréour, Les passants de Bordeaux Peinture. Professeur de médecine, phtisiologue de renommée internationale, écrivain, poète, éditeur, Paul Fréour est aussi un artiste de talent. Commencée au tournant du troisième millénaire, la série des Passants égrène l’humble spectacle des existences déracinées ou laissées en suspens et fait part de la richesse des individus. Musée des Beaux-arts, Salle des essais - Entrée libre. Tél 05 56 10 20 56 - www.bordeaux.fr n Enrica Borghi, La Regina Art contemporain. L’oeuvre présentée par Enrica Borghi évoque plusieurs domaines : le vêtement féminin, l’habitat et la récupération. Elle recycle des matériaux recyclables et s’approprie des éléments de son temps pour créer un univers poétique et régénérant. Musée des Beaux-Arts – 2,5-5€. Tél 05 56 10 20 56 - www.bordeaux.fr Jusqu’au lun 29/01/2007 n Sylvain Dubuisson, La face cachée de l’utile Design. Architecte, designer, né à Bordeaux, Sylvain Dubuisson est l’un des créateurs les plus singuliers de la génération des années 80. Voir Spirit #23. Musée des Arts Décoratifs – 2,5-5€. Tél 05 56 10 14 00 - www.bordeaux.fr Jusqu’au mer 31/01/2007 n Insolites Photographie. Fruit du hasard, situation absurde, objets curieux ou regard décalé… Pas d’origine précise pour ces « insolites », clins d’œil quasi invisibles du quotidien. En marge des habituelles photos de spectacles, Philippe Gassies traque l’insignifiant pour le placer au-devant de la scène. Les Tourelles, Pauillac - Entrée libre. Tél 05 56 59 07 56 http://les.tourelles.monsite.orange.fr/ 44 Agenda Je cacherai mes peurs sous le tapis. Compagnie Caryatides L’histoire toute simple d’une petite fille qui poursuivie par des terreurs nocturnes, et des monstres imaginaires, apprend peu à peu à vivre avec. Découpé en trois parties - le jour, la nuit et la rêverie – « Je cacherai mes peurs sous le tapis » est une chorégraphie autour des peurs enfantines. En composant remarquablement avec la danse, la vidéo, la musique électronique et les effets spéciaux (une immense toile blanche mouvante), en jouant de l’alternance des rythmes, Cyril Viallon nous entraîne avec délectation dans le monde onirique de l’enfance. Un spectacle chorégraphique mêlant danse, vidéo, musique électronique et effets spéciaux, particulièrement réussi. Rencontre chez Mollat avec Cyril Viallon, le chorégraphe du spectacle à 15h. A partir de 6 ans. 20h. 8 euros. Grand Théâtre, Opéra National de bordeaux. 05 56 00 85 95 Rencontre chez Mollat avec Cyril Viallon, le chorégraphe e à 15h. SAM 07/10 MER 08/11 n Tes questions sur les sciences Les réponses de Zak et Loufok, éditions Bayard Jeunesse, par Cécile et Patricia, A partir de 6 ans. 16 h. Bibliothèque de Bordeaux Mériadeck à Bordeaux. Gratuit. 05 56 10 30 00 http://www.bordeaux.fr n Gégé le petit voleur de jouets ... De 4 à 9 ans. 14h30. La Comédie Gallien 20 rue Rolland - Bordeaux. De 7 à 8 euros.05 56 44 04 00 n A moi la lune Compagnie Bougrelas Léonie s’est endormie. Elle rêve de rejoindre Timoléon, le héros de son livre sur la lune. Comment faire ? …Chut, approchez-vous.» A partir de 2 ans. 15h. La Boîte à Jouer 50 rue Lombard Bordeaux 05 56 50 37 37 MER 01/11 n Gégé le petit voleur de jouets ... De 4 à 9 ans. 14h30. La Comédie Gallien 20 rue Rolland - Bordeaux. De 7 à 8 euros.05 56 44 04 00 SAM 04/11 n FFTS (Fédération Française de Théâtre Sportif ) Compagnie Bougrelas Théâtre tout public Et si le spectacle vivant subissait les mêmes dérives que le sport ? Et si l’argent, le sponsoring, le dopage et la performance prenaient le pas sur la création, l’artistique et le plaisir de jouer ? La compagnie Bougrelas participe à la 8ème journée de championnat de théâtre sportif organisé par la FFTS. Elle présente au public une pièce qu’elle a tirée au sort parmi une liste imposée par la fédération. Elle va tenter de réaliser les meilleures performances et de marquer le maximum de points afin d’améliorer son classement général. La représentation est commentée en direct par une journaliste sportive et le jury, choisi dans le public, note le spectacle. En famille.21h. De 8 à 12 euros. Bulle de tennis, Stade A. Moga, Bègles 05 56 49 95 95 n Devine combien je t’aime Par Christiane. Petit lapin ne peut pas aller dormir, il a beaucoup trop de choses à dire à papa lapin. Et puis, ce n’est pas si facile de dire à son papa combien on l’aime… Surtout quand les petits yeux commencent à se fermer. Bonne nuit petit lapin, papa lapin t’aime GRAND COMME CA !!! De 18 mois à 3 ans. 11h, Entrée libre sur réservation. Bibliothèque Mériadeck 85, cours du Maréchal Juin , Bordeaux 05 56 10 30 00 n Bamtiliyou Maxime Dejoux Bamtiliyou a de drôles d’oreille. La droite ressemble à un tambour et la gauche, à une harpe. Et, ce n’est pas tout. Bamtiliyou sait jouer de la musique avec ses oreilles. À l’école, il fait la joie de ses petits camarades en improvisant des concerts à la récré. Mais, Bamtiliyou aimerait bien être autre chose qu’une paire d’oreilles… A partir de 7 ans, 17h. Entrée libre. Réservation indispensable Bibliothèque municipale, Bègles 05 56 49 95 95 MAR 07/11 n Faust Cartoun Sardines Théâtre et Friedrich Wilhelm Murnau Faust conclut un pacte avec Méphisto afin de repousser la peste hors de la vielle, mais aveuglé par le désir de posséder une éternelle jeunesse, il se soumet au diable et mène une vie débridée. Le film de Murnau est un chef-d’œuvre du cinéma expressionniste allemand de l’entre-deux guerres (1926), avec une dramaturgie préfigurant le chaos imminent. Les musiciens « accompagnent » le film pendant sa projection publique et l’acteur prête sa voix aux comédiens sans parole… certaines scènes sont éclairées par la voix imaginaire de Murnau, metteur en scène… Sur une idée originale de Patrick Ponce. A partir de 11 ans. 20h30, De 8 à 15 euros. Les Colonnes 4 rue du Docteur Castéra Blanquefort 05 56 95 49 00 VEN 10/11 n Les Souliers rouges de Tiziana Lucattini En quête de la route du Sud pour échapper à la pauvreté, Favilla et Mammadera, deux adolescentes, cherchent les souliers rouges qui, tels des bottes de sept lieux, faciliteraient leur fuite. Imaginaire et réel se marient pour renouer avec l’atmosphère fantastique du conte d’Andersen. Entre jeux, rêveries et chansons, cette pièce militante et bouleversante dit la cruauté d’un monde qui peut retirer aux plus jeunes leur part d’enfance. En famille, 20h30, 5 euros Halle du Centre Culturel de Cestas, 05 56 89 42 35 SAM 11/11 n Mamie mémoire D’Hervé Jaouen par le Théâtre des Chimères mise en scène : Jean-Marie Broucaret Mamie a des distractions, elle perd de menus objets, elle est bizarre. Le médecin est formel : elle a la maladie d’Alzheimer. Sa mémoire est comme les feuilles d’un arbre, elle s’éparpille de saison en saison. Il faut la stimuler. Alors la famille entre dans le jeu, l’aide à rassembler les fragments de sa vie, à se souvenir des visages, des lettres d’amour et des gestes de tous les jours... Une chronique chaleureuse et pudique, un sujet poignant abordé avec humour et tendresse. A partir de 7 ans. 20h30. Centre Simone Signoret, chemin du Cassiot, Canéjan. 05 56 89 38 93 n A moi la lune Compagnie Bougrelas Léonie s’est endormie. Elle rêve de rejoindre Timoléon, le héros de son livre sur la lune. Comment faire ? …Chut, approchez-vous.» A partir de 2 ans. 15h. La Boîte à Jouer 50 rue Lombard Bordeaux 05 56 50 37 37 MAR 14/11 n Fon-Flon et Musette D’après Elzbieta Par la compagnie Créature Mise en scène d’Odile Brisset Toute la journée, Flon-Flon joue avec Musette, tantôt d’un côté du ruisseau, tantôt de l’autre. Plus tard, ils se marieront. Mais un soir, le papa de Flon-Flon dit : « Mauvaise nouvelle ! La guerre va bientôt arriver. » Et le lendemain, à la place du ruisseau, il y a une haie d’épines. Dans un décor à l’élégante simplicité d’une maison japonaise, un homme nous raconte l’histoire de Flon-Flon et Musette en quelques gestes sobres et de courts dialogues. Un spectacle qui pose des questions profondes sans heurter, et permet de partager plaisir et émotion en rappelant que la beauté du monde est souvent détruite par l’avidité et la brutalité des hommes ; et qui explique aux tout-petits que la guerre ne meurt jamais, mais surtout que l’amitié et l’amour de deux enfants sont plus forts. Dès 4 ans. 19h. Théâtre Jean Vilar à Eysines 05 56 16 18 10 n Léon le Nul Association Téotihua (Québec), Texte de Francis Monty Entre deux mauvaises rencontres à l’école, son frère idéalisé et les interventions d’une mère exaspérée, Léon mange des clous en cachette. Léon le nul, comme les autres enfants se plaisent à l’appeler, rêve de devenir un train, plus grand et plus puissant que tout le monde. Le comédien québecois seul en scène est époustouflant de réalisme et d’émotion et nous immerge totalement dans l’univers de Léon. Dès 9 ans. 19h. De 5 à 8 euros. Les Colonnes 4 rue du Docteur Castéra Blanquefort 05 56 95 49 00 Cette histoire tout en finesse présentée dans une yourte mongole, parle de la rencontre entre deux caractères différents, de l’importance de savoir écouter l’autre et en filigrane de la difficulté à porter un handicap. En famille. 10 h30 et 14h30, De 7 à 9 euros. Salle de Lescalle rue de la camarde, Lormont. Association culture et partage 05 56 38 39 05 JEU 16/11 n expect ! Six Tarzans modernes du genre tête en l’air évoquent ces moments d’indécision que nous connaissons tous. De trous en chausse-trappes, de culbutes en bascules, de murmures en fanfare, de mains à mains, ces énergumènes sont prêts à tout pour conserver leur place. Ils s’agitent pour trouver l’accord et se font surprendre en plein vol par la petite mélodie profondément comique de l’existence. Cette fable acrobatique et burlesque mêle théâtre, clownerie, jonglerie, musique, chant et la féerie des corps en l’air. Un moment drôle et poétique en équilibre sur le fil de la malice du quotidien. Quel cirque ! En famille. à 21 h 00, Coorganisation IDDAC. De 6 à 14 euros Centre Culturel des Carmes 8, place des Carmes Langon 05 56 63 14 45 n Chouette la Chouette Compagnie Iatus. Chouette la Chouette est un spectacle de 20 minutes pour les tout-petits. A 10h, 10h45 et 15h30 Bègles 05 56 49 95 95 MER 15/11 VEN 17/11 n Gégé le petit voleur de jouets ... De 4 à 9 ans. 14h30. La Comédie Gallien 20 rue Rolland - Bordeaux. De 7 à 8 euros.05 56 44 04 00 n Chouette la Chouette Compagnie Iatus. Chouette la Chouette est un spectacle de 20 minutes pour les tout-petits. Il met en jeu des sons électroacoustiques, de la poésie sonore, un dispositif multimédia de capteurs et déclencheurs, des petites lumières et petits moteurs actionnés par Arnaud autour des gestes et de la voix de Fabienne en scène ... le temps d’une nuit. Des objets bêtes comme chou émettent des sons en cascade, des bruissements, des onomatopées, sitôt qu’elle les touche. Alors puisqu’il en est ainsi, elle émet elle aussi des sons osés, des bribes, des retours. Nous sommes au beau milieu d’un univers réactif et interactif. C’est une petite machinerie qui invite à l’écoute de la poésie du son, de l’incongru et du futile. En famille, à 10h. Service culturel de Bègles 05 56 49 95 95 n Je raconte, tu signes Un conte sur la gourmandise en langue des signes et en français. Slip, slop, gobe, gobé ou comment le chat mangea le perroquet, par Christiane, Catherine et Karine Maingault, conteuse sourde. Dès 5 ans à 10 h 15. Bibliothèque Mériadeck 85, cours du Maréchal Juin 05 56 10 30 00 n Georges dans le garage Suite à un accident de chasse, Georges le canard ne peut malheureusement plus bouger son aile droite qu’il cache honteusement sous son manteau noir. Ayant eu vent de l’existence du magasin de retouches magiques d’Ezza qui «peut résoudre ou recoudre tous les problèmes», il s’y précipite. Mais gêné, il n’ose parler de son problème. Quand Ezza lui demande quel est son vœu le plus cher, Georges, demande tout et n’importe quoi (une nouvelle veste...), sauf évidemment une nouvelle aile ! Son secret pourtant commence à lui peser… n Pacotille de la resquille Sur la Terre, les hommes sont devenus fous ! Ont-ils trouvé un nouveau dieu ? Et qui est ce nouveau héros ? Pour le savoir, Zeus décide d’envoyer ses filles dans la Grande Cité pour rencontrer ce tout-puissant qui ose mettre en péril l’ordre divin, celui qui fait malheur et bonheur, celui qui est indispensable, celui dont tous les hommes rêvent... et que l’on nomme... Argent. A leur arrivée sur Terre, les trois grâces rencontrent Pacotille de la Resquille, un personnage intrigant qui va leur servir de guide. Sur un ton humoristique, marionnettes et objets nous entraînent ainsi dans les dessous-de-table, les bakchichs et autres pièges du monde des affaires. Un numéro exceptionnel de manipulation. A ne pas manquer !!!!! En famille. 20h30. De 7 à 9 euros. Espace culturel du Bois Fleuri, Place du 8 mai 1945, Lormont, Association culture et partage 05 56 38 39 05 n expect ! Nouveau cirque En famille A 21 h,. Coorganisation IDDAC. De 6 à 14 euros Centre Culturel des Carmes 8, place des Carmes Langon 05 56 63 14 45 45 Agenda SAM 18/11 n Intermède ludique Apprentissage et épanouissement par le jeu en famille, avec l’association Ludoludik. Pour les enfants de 3 à 6 ans et leurs parents. De 16 h à 18 h. Bibliothèque Mériadeck 85, cours du Maréchal Juin 05 56 10 30 00 n Et rond et rond... Lulubelle Compagnie Assis sur des coussins ronds posés sur un tapis rond, accueilli au son de la mer et d’un bol chantant, rythmant la respiration, le très jeune public ne verra rien que des ronds prendre vie... Un parcours du rond rythmé au son d’un violoncelle, odoré d’un parfum de fruit rond. Une approche de l’émotion théâtrale, les premières émotions musicales et sonores, un temps consacré uniquement au spectacle, un temps de rêve, d’étonnement, de rire... Une dimension artistique, à avaler tout rond. Dans le cadre du mois de la petite enfance, du 6 au 24 novembre 2006, sur le thème des 5 sens. Dès 1 an. 16h30. 3 euros Salle Delteil Rue du 11 novembre à Bègles 05 56 49 95 95 n Yapa K’toi Compagnie Tellem Chao (Paris) Que le spectacle commence ! Mais lequel ? Celui de Lola l’accordéoniste ou celui de Tiko le magicienacrobate ? Aïe !Aïe !Aïe ! Deux artistes pour une seule scène… Que faire ? Ils discutent, se disputent, rusent, se charment… Enfin Tiko s’en va et Lola reste seule. Bien vite, elle regrette. Tiko lui manque. Après tout, la scène est bien assez grande pour deux. Tiens ! Tiko revient et le spectacle commence. Un spectacle sans parole, qui parle de la différence, de la tolérance et de l’acceptation. Dès 4 ans. 14h30. De 5 à 7 euros. Centre Simone Signoret, chemin du Cassiot, Canéjan. 05 56 89 38 93 n Semianyki Teatr Licedeï (Russie) En famille (à partir de 10 ans). 20h45. De 12 à 22 euros Théâtre des quatre saisons Parc de Mandavit, Gradignan 05 56 89 03 23 n L’enfant sur la montagne Cie Anamorphose (Théâtre, marionnettes, Tout public à partir de 11 ans) à 21h . De 9 à 12 euros Salle du champ de foire, Office de Tourisme du Cubzaguais 05 57 43 64 80 1275° pour la température à laquelle sont nées les céramiques qui ont inspiré le spectacle. Les céramiques émergent de la pénombre comme autant de mystères qui se dévoilent. Les oranges qui ont roulé au sol, le musicien à la voix chaude et rocailleuse et sa guitare nous transportent au Portugal. La danseuse de chair paraît naître des danseuses de céramique. Elle se détache lentement pour exécuter une danse aérienne et poétique qui se déchaîne parfois avant de s’enrouler langoureusement dans les notes de musique. Tour à tour impulsive ou mutine, elle crée un univers simple et riche à la fois, peuplé de grâce et de beauté, silhouette rouge et noire qui envoûte le regard du public. En famille. A 16h. 3 €. Théâtre le Liburnia, Libourne 05 57 74 13 14. n Les rêves d’une grenouille La Petite Fabrique, compagnie associée à la scène conventionnée de Blanquefort Une grenouille questionne la vie dans sa plus touchante innocence. Elle partage ses réflexions avec son amie la souris. La plus intime observation du monde qui les entoure devient alors une pensée fondamentale. Ces deux charmantes philosophes nous rappellent le souvenir de la petite enfance où la découverte des choses s’inscrit dans une beauté universelle. Dès 5 ans. 15h , de 5 à 8 euros Les Colonnes 4 rue du Docteur Castéra Blanquefort 05 56 95 49 00 n Le banquet de la mandibule MER 22/11 n Gégé le petit voleur de jouets ... De 4 à 9 ans. 14h30. La Comédie Gallien 20 rue Rolland - Bordeaux. De 7 à 8 euros.05 56 44 04 00 n Amarante (1275°) Compagnie Mutine Amarante pour la couleur rouge. Comme son titre l’indique, Le Banquet de la Mandibule est un spectacle qui se dévore. Avec les yeux, mais aussi avec les oreilles. Tout est prétexte à devenir, entre les mains des matronnes, instruments. Elles-même donnent de la voix pour apporter une touche finale à cette partition gourmande. En contrepoint, comme le chef de cette cantine, un violoncelle s’invite dans le concert culinaire. Le théâtre devient une immense cuisine où se préparent des recettes extraordinaires. Sorcières ou fées, les quatre cuisinières fabriquent des potions magiques avec des grenouilles ou des serpents, évoquent d’une voix harmonieuse le plaisir de cuisiner. Le centre de la scène est le lieu d’un ballet du hasard et de l’improvisation, où les corps se croisent et s’interpellent par des sons, des onomatopées, des chants, un langage étrange. Entre leurs mains, les instruments deviennent ustensiles, mets : tambourins-récipients, arc musical, litophone... Le monde de l’accessoire culinaire et de l’interprétation musicale se Festivals en goguette Festival du film d’histoire Sur le thème “Douce France ?” Pour le jeune public : les trois films suivants seront diffusés durant le festival et feront partie de la sélection à destination des scolaires, niveau « Primaires » : cycle II et cycle III pour Pas d’histoires ! ; cycle III pour les deux autres films : “Pas d’histoires”, programme de 12 courts métrages sur le racisme et la tolérance , “Mon Oncle” de Jacques Tati (1957), « Le Gône du Chaaba » de Christophe Ruggia (1997) Divers lieux, du 22 au 27 novembre 05 56 46 25 43 SAM 25/11 n De livres à oreilles Par Cécile, pour les tout-petits Tu veux une histoire, deux, trois ? Et toi aussi ? Cécile en a plein son tapis… De 18 mois à 3 ans. 11 h Bibliothèque Mériadeck 85, cours du Maréchal Juin 05 56 10 30 00 n Bal -concert En soutien à l’école maternelle bilingue»la Calandreta de la Dauna»(occitan-français) En famille, Salle Bellegrave, Avenue Colonel Robert Jacqui. Pessac 05 56 04 13 83 n Le banquet de la mandibule A partir de 4 ans. A 15h et 20h. 5 euros Glob 69 rue Joséphine, Bordeaux 05 56 69 06 66 / www.globtheatre.net MAR 28/11 DIM 19/11 n Et rond et rond... Lulubelle Compagnie Spectacle pour la petite enfance dès 1 an. 10h et 11h15. 3 euros. Salle Delteil Rue du 11 novembre à Bègles 05 56 49 95 95 n Semianyki Spectacle à voir en famille (à partir de 10 ans). 17h. De 12 à 22 euros. Théâtre des quatre saisons Parc de Mandavit, Gradignan 05 56 89 03 23 confondent pour créer un espace sonore comique et poétique. Mais le chaos n’est jamais loin… La joyeuse farandole se dérègle parfois, l’harmonie se brise entre les quatre marmitonnes. La plus jeune exprime alors sa différence en jouant des cordes de son violoncelle ou de son petit violon, pour conjurer l’hystérie. A partir de 4 ans, 15h, 5 euros. Glob 69 rue Joséphine, Bordeaux 05 56 69 06 66 / www.globtheatre.net Le Cirque Romanès revient à Bègles ! Les caravanes du Cirque Romanès sont de retour dans la Ville de Bègles. Alexandre Romanès et les siens s’installent pour quelques temps à la Plaine des Sports. De nombreuses représentations auront lieu du 18 novembre 2006 au 28 janvier 2007. Issu de la famille Bouglione, Alexandre Romanès a vite préféré la poésie d’un petit chapiteau bariolé, où la piste n’est pas de sable, mais des tapis colorés comme les longues jupes à fleurs des artistes. Sous l’impulsion d’Alexandre, toute la famille arrive en piste, la grand-mère, Délia la mère, les enfants, les cousins, les oncles, les tantes et la chèvre Nathalie. C’est un tourbillon de piste : jongleries, contorsions, chansons, musiques et fil d’acier…Un régal pour les spectateurs installés au cœur de la vie gitane. Du 18 novembre au 28 janvier Plaine des Sports – Bègles 05 56 49 95 95 n C’est bien d’être ailleurs aussi Danse contemporaine / vidéo, Chorégraphie de David Rolland. Après avoir déposé leur vestiaire, les spectateurs sont invités à aller directement sur scène où un carnet leur est distribué avec quelques mots d’explication concernant les gestes, les postures et les déplacements à exécuter. «C’est bien d’être ailleurs aussi» est une pièce chorégraphique qui propose au public de participer à une chorégraphie collective afin de partager avec les danseurs de la compagnie une expérience commune au centre d’un dispositif scénographique associant son, lumière et vidéo. Une caméra fixée au plafond intervient pour filmer des images d’ensemble qui sont projetées simultanément sur des écrans, de manière à montrer la chorégraphie collective en dialogue avec la lumière projetée sur le sol. Cette forme chorégraphique questionne la place du corps dans notre quotidien et en particulier tout ce qui fait dans notre gestuelle la communication non verbale. «L’ailleurs» proposé par le titre peut être lu de deux manières : il concerne tout d’abord la place du spectateur qui se retrouve acteur sur la scène, ensuite parce que chaque séquence propose un ailleurs sensitif sur le plan corporel, visuel et sonore. Tout public dès 9 ans. 19h 6 euros Le Carré des Jalles – Place de la République St Médard-en-Jalles 05 57 93 18 93 n Anis et Dune au bal étoilé Dans un dècor de manège à l’ancienne, deux danseurs explorent l’univers tactile et sensoriel des tout petits. Après « Balai Ballet » et « Un, Deux, Trio », la compagnie poursuit son travail de recherche dans l’univers de la petite enfance. Sentir si c’est dur, moelleux, doux ou rêche, expérimenter le monde et découvrir l’autre... C’est cette aventure qu’entreprennent les deux personnages avec la complicité d’une famille d’étoiles de mer dans un décor de manège à l’ancienne. Dès 6 mois. 11h et 16h. Salle Pierre Cravey à La Teste de Buch 05 57 73 69 20 Mom’ensemble Festival jeune public à la Teste de Buch : MER 08/11 : Chuuut ! Annabelle Sergent (conte, de 15 mois à 5 ans). Un spectacle à la fois clownesque et poétique, qui aborde un sujet essentiel aux petits et à leurs parents : le sommeil. A 11h et 16h, Salle Pierre Cravey JEU 09/11 : A moi la lune Compagnie Bougrelas (théâtre, de 18 mois à 5 ans) Léonie, petite fille de 8 ans, s’endort sur sa lecture… Comme Timoléon, le héros de son livre, elle veut atteindre la lune. Mais elle a oublié comment il a fait… Léonie cherche une solution… A 15h30 et 16h30, Maison de la Petite Enfance VEN 10/11 : Robinson «Nouvelles de Mars» (chanson à partir de 4 ans) Des textes ciselés, des musiques métissées aux univers sonores toujours pluriels, une équipe de musiciens complices, font de ce moment un spectacle fort pour grandir ensemble. A 20h30, Salle Pierre Cravey MER 29/11 n Les saisons de Pallina Teatro All’improviso (Italie) D’après une poésie de E. Dickinson, de et avec Dario Moretti et Cristina Cazzola Pallina se transforme et joue en changeant de taille, de forme et de couleur. Elle devient poisson, fleur, chenille, poussin, flocon de neige. Une actrice raconte et danse à l’intérieur d’un espace où le peintre crée, avec de l’eau et des couleurs, les images qui seront projetées sur un fond de tulle blanc. La musique marque le rythme du récit et provoque l’actrice, taquine le public avec des mélodies ironiques, amusantes et inattendues, unit avec magie les images à la voix. La parole, tantôt en italien, tantôt en français, réduite au minimum pour n’être parfois qu’un son, guide l’enfant et le conduit à l’intérieur d’un monde de formes et de couleurs créées par Dario Moretti. De 2 à 8 ans. 10h45. De 7 à 9 euros. Espace culturel du Bois Fleuri, Place du 8 mai 1945, Lormont. Association culture et partage 05 56 38 39 05 n Barbouille et Valentine Compagnie Imagine Valentine, petite dame poupée, fait construire une maison. Barbouille est embauché sur le chantier avec son tricycle utilitaire. Il assemble, cloue, peint et décore la maison. Au moment de donner la touche finale, il renverse un pot de peinture… Comme un trait d’union entre la réalité et l’imaginaire, Barbouille et Valentine nous invitent dans l’univers chimérique de l’enfance où tout est possible. Apparition, disparition… Musiques, danses… Ce spectacle de théâtre et de magie est drôle, sensible et biscornu ! 10 h 30, de 3 à 5 euros. Centre Culturel des Carmes 8, place des Carmes Langon 05 56 63 14 45 n Véra veut la vérité Véra questionne sans cesse ses parents : sur la mort d’une feuille, d’un pigeon, de son oiseau, de son grand-père. Adapté du livre pour enfants de Léa et Nancy Huston, Véra veut la vérité est un spectacle sur l’initiation à la vie, l’apprentissage de la mort par une petite fille, qui apporte avec des mots justes et simples, des réponses touchantes à ces questions. Dès 7 ans. 14h30, De 7 à 20 euros Centre Social et Culturel de Thouars Office Culturel et Educatif de Talence Château Peixotto Talence 05 56 84 78 85 n Gégé le petit voleur de jouets ... De 4 à 9 ans. 14h30. La Comédie Gallien 20 rue Rolland - Bordeaux. De 7 à 8 euros.05 56 44 04 00 JEU 30/11 n Véra veut la vérité Opéra Light Dès 7 ans. 20h, De 7 à 20 euros Centre Social et Culturel de Thouars Office Culturel et Educatif de Talence Château Peixotto Talence 05 56 84 78 85 SAM 11/10 : Musica Maestro Los Excentricos (clowns, à partir de 5 ans) Un tango à trois jambes, des tours de magie, du champagne, quelques gifles... A 20h30, Salle Pierre Cravey Mom’ensemble Du 8 au 11 novembre Tarif : 5 euros / enfant, 2 adultes accompagnateurs invités Renseignements : Service Culture de la Teste de Buch 05 57 73 69 20 Salles de concerts et spectacles vivants Cinemas n EDEN 9bis av Gambetta Arcachon 05 56 54 06 13 n EVASION Place de la République Ambarès 05 56 77 64 64 n FAVOLS 17 avenue Vignau Anglad Carbon Blanc 05 56 38 37 05 n FESTIVAL boulevard Albert 1er Bègles 05 56 85 34 29 n FRANÇAIS rond point de l’intendance Bx Prog 08 92 68 04 45 Rens 05 57 96 14 30 n GAUMONT TALENCE allée du 7 ème Art 0892 696 696 n GRAND ECRAN LIBOURNE 56 avenue Gallieni 08 92 68 20 15 n JEAN EUSTACHE place de la Ve République Pessac 05 56 46 00 96 n JEAN RENOIR rue de l’Hortel de Ville Eysines 05 56 49 60 55 n JEAN VIGO 6 rue Franklin Bx 05 56 44 35 17 n LES COLONNES 4 rue du Docteur Castéra Blanquefort 05 56 95 49 08 – 05 56 95 49 07 n MAX LINDER 13 rue du Docteur Marius Fauché Créon 05 56 23 30 04 n MEGA CGR Villenave d’Ornon Prog 08 92 68 04 45 Rens 05 57 96 14 30 n MEGARAMA 7 Quai de Queyries Bx 05 56 40 66 77 n MÉRIGNAC CINÉ place Charles de Gaulle 08 92 68 70 26 n REX Cestas Bourg 08 92 68 68 12 n REX 94 rue Etienne Sabatié Libourne 05 57 74 08 63 n RIO 16 allées Jean Jaurès Langon 08 92 68 04 72 n UGC CINE CITE 13-15 rue Georges Bonnac Bx 08 92 70 00 00 n UTOPIA 5 pl Camille Jullian Bx 05 56 52 00 03 n VARIÉTÉS 32 cours Tourny Libourne 05 57 51 01 50 n 4 SANS 40 rue d’Armagnac Bx 05 56 49 40 05 www.le4sans.fr n ALLEZ LES FILLES - CIMA 9 rue Teulère Bx 05 56 52 31 69 www.allezlesfilles.com n AREMA ROCK & CHANSON 181 rue F. Boucher Talence 05 57 35 32 32 www.rocketchanson.com n ATELIERS DE MANUTENTION 13 rue de la manutention 05 56 93 84 27 www.ateliersdelamanutention.com n BARBEY (ROCKSCHOOL) 18 crs Barbey Bx 05 56 33 66 00 www.rockschool-barbey.com n BASE SOUS-MARINE Bd Afred-Daney Bx 05 56 11 11 50 www.mairie.bordeaux.fr n BOITE A JOUER 50 rue Lombard Bx 05 56 50 37 37 n BOX OFFICE 24 Galerie Bordelaise 05 56 48 26 26 www.boxoffice.fr n CAFE-THEATRE DES BEAUX-ARTS angle rue des Beaux-Arts et rue Peyronnet 05 56 94 31 31 www.theatre-beauxarts.fr n CARRÉ DES JALLES Pl. de la République St Médard en Jalles 05 57 93 18 93 www.carredesjalles.org n CASINO BARRIERE DE BORDEAUX rue Cardinal Richaud 05 56 69 49 00 www.casino-bordeaux.com n CAT 24 rue de la Faïencerie 05 56 39 14 74 n CENTRE SIMONE SIGNORET Chemin du Cassiot Canéjan 05 56 89 38 93 [email protected] n CHAMP DE FOIRE St André de Cubzac 05 57 45 10 16 [email protected] n CHAPELLE DE MUSSONVILLE Parc de Mussonville, chemin A. Labro Bègles 05 56 49 95 95 [email protected] n COMÉDIE GALLIEN 20 rue Rolland 05 56 44 04 00 www.comediegallien.com n CUVIER DE FEYDEAU bd Feydeau Artigues 05 57 54 10 40 www.lecuvier-artigues.com n ESPACE TREULON avenue de Verdun Bruges 05 56 16 77 00 n ESPACE CULTUREL DU BOIS FLEURI pl. du 8 mai 1945 Lormont 05 57 77 07 30 n FEMINA 1 rue de grassi Bx 05 56 52 45 19 n FORUM DES ARTS Talence www.mairie-talence.fr n GLOB THEATRE 69 rue Joséphine Bx 05 56 69 06 66 www.globtheatre.net n HERETIC 58 rue du Mirail Bx www.hereticclub.com n KRAKATOA 3 avenue Victor Hugo Mérignac 05 56 24 34 29 www.krakatoa.org n Le Galet 35, avenue du Pont de l’Orient 33600 Pessac n L’ENTREPOT 13 rue Georges Clemenceau Le Haillan 05 57 93 11 33 www.lentrepot.com n ERMITAGE COMPOSTELLE rue B. Hauret Le Bouscat 05 57 22 24 51 n L’OEIL-LA LUCARNE-THÉÂTRE DE POCHE 49 rue carpenteyre Bx 05 56 92 25 06 www.theatre-la-lucarne.com n CAFE THEATRE DES BEAUX ARTS Angle rue des Beaux-Arts et rue Peyronnet 05 56 62 00 00 www.theatre-beauxarts.fr n Le Petit Théâtre 8-10 rue du Faubourg des Arts 05 56 51 04 73 n LES CARMES 8 places des Carmes Langon 05 56 63 14 45 www.centrecultureldescarmes.fr n LES COLONNES 4 rue du Drue Castéra Blanquefort 05 56 95 49 00 www.lescolonnes.ville-blanquefort.fr n MARCHES DE L’ÉTÈ 17 rue Victor Billon Le Bouscat 05 56 17 05 77 n MC2A - PORTE 2A 16 rue Ferrère Bx 05 56 51 00 78 n MEDOQUINE 224 crs du Maréchal Galliéni Talence 05 56 24 05 09 www.medoquine.com n MOLIERE - SCENE D’AQUITAINE 33 rue du Temple Bx 05 56 01 45 66 www.oara.fr n OPERA DE BORDEAUX- GRAND THEATRE place. de la Comédie Bx 05 56 00 85 95 www.opera-bordeaux.fr n OCET Château Peixotto à Talence 05 56 84 78 85 n ONYX 11, rue Fernand Philipart Bx 05 56 44 26 12 n PALAIS DES SPORTS place. de la Ferme de Richemond Bx 05 56 79 39 61 n PATINOIRE MÉRIADECK 95 crs du Maréchal Juin Bx 05 57 81 43 70 www.axelvega.com n PIN GALANT 34 av. du Maréchal de Lattre-deTassigny Mérignac 05 56 97 82 82 www.lepingalant.com n Poquelin Théâtre 52 rue de Nuits Bx 05 57 80 22 09 n Salle Tatry 170, cours du Médoc 33000 Bordeaux n SON’ART 19 rue Tiffonet Bx 05 56 31 14 66 sonartbx.free.fr n THEATRE DES 4 SAISONS Parc de Mandavit Gradignan 05 56 89 03 23 www.t4saisons.com n THEATRE JEAN VILAR rue de l’Eglise Eysines 05 56 16 18 n THEATRE NATIONAL DE BORDEAUX AQUITAINE Square Jean-Vauthier Bx 05 56 91 98 00 www.tnba.org n THEATRE LA PERGOLA rue Fernand-Cazères Bx 05 56 02 62 04 www.theatrelapergola.fr.st n THEATRE DU PONT TOURNANT 13 rue Charlevoix de Villers Bx 05 56 11 06 11 theatre.pont-tournant.overblog.com n THEATRE DES SALINIERES 4 rue buhan Bx 05 56 48 86 86 www.salinieres.com n THEATRE EN MIETTES 2 rue du prêche Bègles 05 56 49 48 69 n THEATRE DU LIBURNIA 14 rue Donnet Libourne 05 57 74 13 14 www.festarts.com n TNT-MANUFACTURE DE CHAUSSURES 226 bd Albert Premier Bx 05 56 85 82 81 www.letnt.com Conférences, rencontres n ATHÉNÉE MUNICIPALE Place St Christoly 05 56 51 24 64 n Centre Hâ 32 32 rue du Hâ 05 56 44 95 95 n DES MOTS BLEUS 40 rue Poquelin Molière 05 56 90 01 93 n FORUM FNAC 50 rue Sainte Catherine 05 56 00 22 10 n LA MACHINE A LIRE (salle des rencontres) 18 rue du Parlement Saint Pierre 05 56 48 03 87 n SALON MOLLAT 11 rue Vital Carles 05 56 56 40 40 Congrès & autres salles n BASE SOUS-MARINE Bd Afred-Daney Bx 05 56 11 11 50 www.mairie.bordeaux.fr n CITÉ MONDIALE 20 quai des Chartrons 05 56 01 20 20 n DOMAINE DE LESCOMBES 198 avenue du Taillan Eysines 05 56 28 68 22 n HANGAR 14 Quai des Chartrons Bx 05 57 87 45 45 n PALAIS DES CONGRES DE BORDEAUX rue du Cardinal Richaud Bx 05 56 11 88 88 n PALAIS DES CONGRÈS D’ARCACHON 6 bd Veyrier Montagnères 05 56 22 47 00 n PARC DES EXPOSITIONS Le Lac 05 56 11 99 00 n SALLE BELLEGRAVE 13 avenue du Colonel Robert Jacqui Pessac 05 56 45 94 51 n SALLE DELTEIL Rue du 11 Novembre Bègles n SALLE LE ROYAL Avenue Jean Cordier Pessac n SALLE DU VIGEAN Rue Serge Merlet Eysines Clubs, bars concerts n ALLIGATOR 3 pl. du Général Sarrail Bx 05 56 92 78 47 n ALRIQ zone d’activités quai de Queyries Bx 05 56 86 58 49 n BATEAU IVRE 194 Avenue Pasteur Pessac 05 56 36 38 70 n L’ABRENAT Angle rue du Hamel - Saumenude Bx 05 56 94 74 90 n BLUEBERRY 61 rue Camille Sauvageau Bx 05 56 94 16 87 n CAFÉ DES MENUTS 12 rue des Menuts Bx 05 56 94 10 90 n CHEZ LE PEPERE 19 rue Georges Bonnac Bx, 05 56 44 71 79 n COMPTOIR DU JAZZ 58, quai de Paludate Bx 05 56 49 91 40 n DIBITERI 27 rue Arnaud Miqueu Bx 05 56 51 64 17 n FARENHEIT 20 rue Leyteire Bx 05 56 31 93 06 n FIACRE SOUND BAR angle rue du Loup/rue de Cheverus Bx www.le-fiacre.com n L’INCA 28 rue Ste Colombe, Bx 05 56 51 24 29 n La Crypte 8 rue André Dumercq 05 56 92 76 33 n LE LAMBI 42 rue Ste Colombe Bx 06 60 80 06 75 n LE LUCIFER 35 rue de Pessac Bx 05 56 99 09 02 n LE PETIT ROUGE 8, rue Mauriac Bx 05 56 92 55 04 n LE PIED Route du Cap Ferret Mérignac 05 56 34 24 21 n Le Saint-Ex Music & Drinks 54, Cours de la Marne 33000 Bordeaux www.le-saintex.com n LUNE DANS LE CANIVEAU 39 pl. des Capucins Bx 05 56 31 95 52 n SATIN DOLL 18 rue Bourbon Bx 05 56 29 01 53 n SHADOW LOUNGE 5 rue de Cabannac Bx 05 56 49 36 93 www.leshadow.com n VHP 2 rue des Boucheries Bx 05 56 79 03 61 n PIER 6 Hangar G2 Bassin à flot 1 quai Lalande Bx n Le Wato Sita 8 rue des Piliers de Tutelle 05 56 52 61 85 Opérateurs publics n DRAC 54 rue Magendie Bx 05 57 95 02 02 www.culture.fr/Groups/aquitaine/ home n FRAC Hangar G2, Bassin à flot, quai Armand Lalande Bx 05 56 24 71 36 www.frac-aquitaine.net n IDDAC 59 avenue d’Eysines Le Bouscat 05 56 17 36 36 www.iddac.net n OARA 33 rue du Temple Bx 05 56 01 45 66 www.oara.fr Lieux associatifs n (L’)ASSO NETTE 9 rue Courbin n CHAT QUI PÊCHE 26 rue Garat Bx n GARE D’ESPIET 05 57 24 29 48 n LA CENTRALE 23 rue Bouquière Bx 05 56 51 79 16 n LE BOKAL 10 rue Buhan Bx 06 20 41 83 55 n LE LOCAL 61 rue de Tauzia Bx 05 57 59 11 31 n Les Mots Bleus 40, rue Poquelin Molière 05.56.9001.93 n MAC V4 Domaine universitaire n N’A QU’1 ŒIL 19 rue Bouquière Bx 05 56 51 19 77 n Parci Parla 62, rue Abbé de l’Epée Galeries n ARRÊT SUR L’IMAGE Hangar G2, Quai Armand Lalande 05 56 69 16 48 www.arretsurlimage.com n ARTHOTÈQUE LES ARTS AUX MURS 16 av. Jean Jaurès Pessac 05 56 46 38 41 n A SUIVRE 91-93 rue de Marmande, Bx 05 56 94 78 62 - 06 84 69 12 70 www.asuivre.fr n BASE SOUS-MARINE Bd Afred-Daney Bx 05 56 11 11 50 www.mairie.bordeaux.fr n Collection Particulière 29 r Bouffard Bx 06 67 75 38 88 n CORTEX ATHLETICO 1 rue des étables Bx 05 56 94 31 89 www.cortexathletico.com n ESPACE 29 29, rue Fernand Marin 05 56 51 18 09 http://espace29.free.fr n ESPACE 37 37 rue Borie 06 70 63 49 58 n FRAC - Collection Aquitaine Hangar G2, Bassin à flot, quai Armand Lalande Bx 05 56 24 71 36 www.frac-aquitaine.net n FORUM DES ARTS ET DE LA CULTURE 300 cours Libération 05 57 12 29 00 n GALERIE EPONYME 23, rue de Ruat 05 56 81 40 03 www.eponyme.fr.nf n GALERIE ILKA BREE 7 rue Cornac Bx 05 56 44 74 92 www.galerie-ilkabree.com n GALERIE LE TROISIÈME ŒIL 17 rue des remparts Bx 05 56 44 32 23 n GALERIE DES REMPARTS 63 rue des remparts Bx 05 56 52 22 25 n GALERIE TRIANGLE 1 rue des étables Bx 05 56 91 57 77 n GALERIE TRYPTIQUE 7 r Paul Berthelot Bx 05 56 51 92 94 n LA MORUE NOIRE 7 bis, allée de Franc Bègles 05 56 85 75 84 n PORTE 2A 16 rue Ferrère Bx 05 56 51 00 78 Musées n ARC EN RÊVE 7 rue Ferrère Bx 05 56 52 78 36 www.arcenreve.com n CAPCMUSÉE 7 rue Ferrère Bx 05 56 00 81 50 n CAP SCIENCES 20 Quai de Bacalan 05 56 010 707 www.cap-sciences.net n CENTRE JEAN MOULIN Place Jean Moulin 05 56 79 66 00 www.mairie-bordeaux.fr n MAISON DE L’ARCHITECTURE ET DU CADRE DE VIE 2 place Jean Jaurès Bx 05 56 52 23 68 n GALERIE DES BEAUX-ARTS Place du colonel Raynal 05 56 96 51 60 n GALERIE DES BEAUX-ARTS Place du colonel Raynal 05 56 96 51 60 n MUSÉE D’AQUITAINE 05 56 01 51 00 www.mairie-bordeaux.fr n MUSÉE DES ARTS DÉCORATIFS 05 56 00 72 50 www.mairie-bordeaux.fr n MUSÉE DES BEAUX-ARTS 05 56 10 20 56 www.mairie-bordeaux.fr n MUSÉE DES BEAUX-ARTS ET D’ARCHÉOLOGIE DE LIBOURNE 42 place Abel Surchamp 05 57 55 33 44 n MUSÉUM D’HISTOIRE NATURELLE 05 56 48 26 37 www.mairie-bordeaux.fr n MUSEE NATIONAL DES DOUANES 1, Place de la Bourse 05 56 48 82 82 n SITE DE LA CRÉATION FRANCHE 58 av. du Maréchal De Lattre de Tassigny Bègles 05 56 85 81 73 www.musee-creationfranche.com