24 - Spirit

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24 - Spirit
nov
#24
04 Plaît-il?
22 Toiles & Lucarnes
30 Formes
06 Sono
24 En garde!
32 Magasinage
Chahdortt Djavann, une intellectuelle perse
exilée au pays des Lumières.
C’est comment la France ?
Philippe Méziat, Proxima Centauri,
Jakob Lenz, le Chicago Blues Festival,
Zones numériques et un auvergnat.
Kaurismaki et les oubliés d’Helsinki,
Pascale Ferran, enfin de retour à l’écran.
Jean Echenoz, Prix François-Mauriac, Tom
Waits et la subjective sélection mensuelle.
12 Cours & Jardins
+ 24 pages
de grandes
traversées
Constanza Macras, Michel Schweizer,
le retour du TNT et tout sur Région(s) en scène.
18 L’œil en faim
www.spiritonline.fr
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Directeur de la publication :
José Darroquy
Directeur associé : Cristian Tripard
Rédacteur en chef : Marc Bertin
Tél. : 05 56 52 50 56
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Direction artistique : Anthony Michel
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Le slim, torture ou sublimation du corps ?
Le vêtement, uniforme des masses ?
34 Tables & Comptoirs
Rue Fondaudège, on peut très bien manger
comme au Bistrot de l’Imprimerie. Pierre
Hurmic, nostalgique du veau de son enfance.
36 Agenda & Peti’potin
Wilfrid Almendra, Jun Yang, Chantal Raguet,
les 15 ans du M.M.E.U... Tout ça est formidable !
Spirit Gironde est publié par
PROXIMÉDIA
31-33, rue Buhan
33 000 Bordeaux
Fax : 05 56 52 12 98
La mue de Michard Arillier, la galerie
du Loup, un designer honoré et tout
sur le béton.
Un truc utile pour sacrifier à la civilisation
des loisirs.
Rédaction : Nadège Alezine, Luc Bourousse,
Cécile Broqua, Emmanuelle Debur,
Guillaume Gwardeath™, Isabelle Jelen,
Serge Latapy, Florent Mazzoleni,
Céline Musseau, André Paillaugue, Odin™,
Joël Raffier, Gilles- Christian Réthoré,
José Ruiz, Madeleine Sabourin, Jean-Pierre
Simard, Nicolas Trespallé, Cyril Vergès
Crédit photos et illustrations :
Lucie Bayens (Slim), Anton Corbijn (Tom
Waits), Frédéric Desmesure (Bleib), Isabelle
Beljen (Pierre Hurmic), Ph. Legrand
(couverture Sure), Constanza Macras (collection
personnelle de l’artiste), TM™ (Jean Echenoz),
Jacques Merle (Trudy Lynn), Philippe Quaisse
(Chadhdortt Djavann), Madeleine Sabourin
(Contrôle d’identité), David Sepeau (BTT
Club), Renaud Subra (Philippe Méziat),
Dorothea Wimmer-Marthaler (Winch only)
Régie publicitaire :
PUB.L.I.C
05 56 520 994 - Fax 05 56 52 12 98
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Pao : Anthony Michel
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Dépôt légal à parution
© Spirit Gironde 2006
Impression : Rotimpres
2005
Plaît-il?
04
Chahdortt Djavann
“Le problème n’est ni de culture,
ni de civilisation, c’est une guerre
de position entre différents pouvoirs.”
Rallumez Les Lumières
L’islam en nouvel impérialisme ; une bonne partie des intellectuels français naviguant entre outrecuidance et culpabilité ; une France, nostalgique de son empire,
ayant passé à la trappe sa population immigrée... Le tableau dépeint ne relève pas de la gentille figuration. Derrière ce regard acéré, une jeune femme de 39 ans,
née en Iran, exilée volontaire à 23 ans, parisienne depuis 1993, et vivant aujourd’hui de sa plume dans une langue qui lui était inconnue à 25 ans. Chahdortt Djavann
est incontestablement un phénomène. Marquée par la dictature de Téhéran, nourrie de la littérature du siècle des Lumières, elle a l’énergie du dernier défenseur,
quitte à négliger les règles du jeu du politiquement correct et à attiser la polémique.
Romancière, son premier livre, Je viens d’ailleurs, parait en 2002. Fragments documentaires sur la société iranienne, il raconte des amitiés féminines à l’heure
de la révolution islamique et les retrouvailles impossibles, 20 ans plus tard. Salut à Montesquieu, Comment peut-on être français ?, est sa dernière livraison
parue, début 2006. En bonne partie autobiographique, elle témoigne d’une béance schizophrène : une exilée se débat dans sa solitude entre une nouvelle société
et sa langue aussi désirées qu’inconnues, et les réminiscences d’un passé et d’une langue maternelle synonyme avant tout de douleur. Mais c’est avec
deux pamphlets que Chahdortt Djavann a tout d’abord défrayé la chronique : Que pense Allah de l’Europe ? (2004), et surtout Bas les voiles (2003),
livre manifeste appelant à l’interdiction du voile pour les musulmanes mineures, à l’école comme ailleurs.
Pour son amour d’une idée de la France universaliste, pays des libertés, pour son regard décalé fruit d’une expérience inédite, Chahdortt Djavann fera partie
des invités du 17ème Festival International du Film d’Histoire de Pessac, conviés autour de l’interrogation : Douce France ?
Vous serez à Pessac à l’occasion d’un débat intitulé
« La France est-elle le pays où l’on vit le mieux ? ».
Quelques pistes ?
Faisons déjà la liste des pays où l’on vit mal :
elle est bien longue, bien plus longue. Le mieux,
ici ? Je ne sais pas, je m’y sens bien. Bien sûr
il y a l’art de vivre : la cuisine -même s’il me fut
difficile au début de rester trois heures à table Paris et ces terrasses, la littérature qui reste un
sujet important, et le vin… Et puis le Français
est devenu la chair de ma vie, je raconte et je me
dis en cette langue, sans pour autant très bien
la connaître. J’aurais toujours 25 ans de retard
dans son apprentissage, mais peut-être cela
me permet d’être plus claire ou de moins me
perdre dans mes écrits.
En fait, j’ai l’impression de devenir plus française
que beaucoup de Français, dans le sens ou je
reconnais les grandes valeurs de la République et
que je connais leur prix. D’une manière générale,
on ne se rend pas bien compte de la chance dont
on jouit ici. Être une femme et s’asseoir en pleine
ville, prendre, ne serait ce qu’un jus de fruit
en terrasse, voilà un fait anodin ici ; il m’a été
impensable des années durant. Un occidental ne
sait pas ce que c’est la nécessité de l’exil, émigrer,
perdre deux années dans un pays tiers juste pour
un visa, arriver à destination et devoir courir,
apprendre, travailler dix fois plus pour construire
une existence ; que dis-je, cent fois plus. Ma vie
m’a coûté très cher, un prix beaucoup trop élevé.
Serions-nous de sales enfants gâtés ?
On m’a demandé un jour de signer une pétition
au moment des manifestations contre le CPE.
Ces jeunes me racontaient également leur inquiétude
pour leur retraite. Cela m’a paru surréaliste. C’est
peut-être important, mais je ne comprends pas
cette préoccupation à leur âge. Pour la plupart, les
gens naissent ici avec un certain confort, des droits,
des libertés. Tant mieux, mais cela peut ne pas
durer sans un minimum de vigilance, d’honnêteté
et d’effort. Il manque cette conscience de l’exception
ici et de la rudesse ailleurs.
Les enfants de l’immigration ont été moins gâtés.
Bien sûr c’est plus difficile, comme ce fut le cas,
à une autre époque, pour toutes les familles
migrantes en provenance du monde rural. Mais
aux problèmes culturels, éducatifs, religieux
s’ajoutent la discrimination. La France n’ayant
pas digéré ses guerres coloniales, elle ne s’est pas
occupée de la génération des parents. Bonne pour
le travail, mais ghettoïsée année après année.
Cinquante ans plus tard, certains ont toujours
autant de mal avec la langue française. Mais le
blocage est des deux côtés. Comme l’a souligné
le sociologue et historien Patrick Weil, beaucoup
de familles sont venues avec le but de rentrer un
jour. Les enfants ont alors grandi dans le mythe
du pays d’origine. La position est schizophrène.
Et ces enfants reprochent à la France d’avoir
acheté leur famille si peu cher, tout en comparant
leur situation à la jeunesse ici, pas de là-bas.
Que dire des avis sur un déclin français ?
À mon premier coup d’œil, la richesse et la
liberté sont encore bien visibles. Si déclin
Plaît-il?
il y a, c’est peut-être du côté de la pensée,
des intellectuels. Leurs mères et pères ont connu
de grands combats : nazisme, colonialisme,
communisme, féminisme… Les intellectuels
français d’aujourd’hui ont la sensation de ne pas
avoir payé bien cher leur place, de Henri IV à
Normal Sup., du XVI° au IV° arrondissement,
ni guerre, ni misère. Ils sont dans une culpabilité
inutile, enchaînent les mea-culpa. Du coup,
ils compensent par un surengagement, on est pro
ou anti à 100%. Prenons l’exemple des États-Unis.
Que l’on émette des critiques est bien normal,
mais être anti ? On n’a pas encore descendu
Chomsky ou Michael Moore que je sache ?
En Russie, en Chine, si.
Votre essai Bas les voiles a ainsi déclenché de
vives hostilités, qualifié de livre passionné sans
références, homogénéisant les populations
musulmanes et pouvant aboutir à une sorte
de « racisme vertueux » appuyé sur la défense
des femmes.
Une femme qui prend parti est passionnée, sinon
on dit « quel homme engagé »... J’ai une maîtrise
de sociologie. Les références, je les ai et ne les
trahis pas. Je prépare pour la fin de l’année un
nouvel essai qui sera lui largement documenté.
Bas les voiles est un pamphlet, son but est une
large diffusion hors du jargon sociologique.
Avec le voile, on fait comme si une histoire
millénaire n’existait pas, une histoire d’aliénation
où les filles apprennent la honte de leur corps dès
le plus jeune âge avant les joies de l’enfermement
et la négation de leur être. Propriétés des pères
ou des maris, elles ne s’appartiennent pas.
Certains penseurs ont trouvé intéressant de se
positionner en défenseur des libertés de quelques
05
gamines. Lâcheté politique, démagogie, intérêts
économiques à l’étranger ont fait le reste dans
l’adoption d’une loi qui ne regarde pas le fond
du problème.
En Europe, loin des théocraties, n’est-ce pas
l’habitude de la jeunesse de détourner les signes
distinctifs, de les vider de leur sens initial et de leur
en donner de nouveau ?
Joue-t-on avec l’étoile jaune ? L’histoire du voile
est une histoire de ségrégation, de discrimination
et de malheurs, une histoire effectivement nonenseignée. Et pour toutes ces jeunes femmes qui
prennent le voile en quête soit-disant d’une liberté
- pour qu’on les laisse tranquilles - leurs raisons
ne marquent-elles pas cette discrimination ?
Il faut que l’État leur réponde et les aide à vivre
au grand jour. Et pour les mineurs, à l’école
comme ailleurs, la loi doit interdire le voile
et leur éviter cette culture niant le voisinage
naturel des sexes et leur égalité.
La problématique que vous posez ne concernet-elle pas le champ plus global des religions, tout
au moins celui de l’islam que vous connaissez
particulièrement?
Je ne veux pas faire la guerre à toute croyance
et tout croyant. Si ça fait du bien à certains,
tant mieux. Je pose le problème du traitement
des femmes dans le contexte d’une religion.
Un islam qui ne nie pas l’autonomie de la personne
et intègre l’égalité des sexes ne me dérange pas.
Peut-être existe-t-il ici, né de l’immigration
maghrébine
des
années
d’après-guerre.
Les hommes ont dû se bricoler une pratique
de leur religion plus solitaire, puis les familles
ont intégré des valeurs dites occidentales,
valeurs que je qualifie plutôt d’universelles.
Pour ma part, je viens de 300 ans en arrière.
L’islam que j’ai appris, celui des docteurs de
Qom, c’est celui de la femme coupable, mais aussi
celui de la charria. Cet islam se glorifie d’être la
religion la plus complète, qui s’occupe de tout, du
travail, du commerce, de la fornication, de savoir
quel pied utiliser pour entrer dans les toilettes…
Il a vocation à régler l’intégralité de la vie
politique et sociale, et à s’exporter tel un nouvel
impérialisme, se nourrissant et se satisfaisant
d’ailleurs très bien des autres, capitalisme en tête.
C’est également cet islam qui essaie de récupérer
les « brebis égarés » d’Occident à travers de
nombreux groupes et associations apparues
depuis une quinzaine d’année.
Le problème n’est ni de culture, ni de civilisation,
c’est une guerre de position entre différents
pouvoirs. Face à ce prosélytisme dur, les autres
musulmans sont inaudibles faute d’organisation,
de courage aussi, de peur de l’amalgame...
Et la faiblesse des gouvernements occidentaux
inquiète. Il est leur devoir, comme celui de la
société civile, de remettre l’islam à sa place. Ces
dessins de Mahomet, une bombe en dulband(1),
« insulte à un milliard de musulmans », ne sont
pour moi qu’une caricature d’un personnage
historique connu comme guerrier et conquérant,
que je m’imagine bien sabre au clair. Pourquoi
pas une bombe en 2006 ? Et si blasphème il y a
dans le fait de représenter le prophète, c’est bien
venu. Par les temps qui courent, c’est un devoir
de blasphémer.
[propos recueillis par José Darroquy]
(1) Turban
Comment peut-on être français ?
Éditions Flammarion
Chahdortt Djavann
e FIFH
èm
Les grands débats du 17
Mercredi 22 novembre
• 17h : Le pays où l’on vit le mieux ? avec L’Histoire.
Invités : Chahdortt Djavann,Jean-Pierre Rioux,
Denis Tillinac.
Jeudi 23 novembre
• 18h30 : La France terre d’accueil ? avec L’Histoire.
Invités : Marie-Claude Blanc-Chaléard, Pascal
Blanchard, Pap Ndiaye.
Vendredi 24 novembre
• 17h : Les Français aiment-ils la démocratie ?
avec L’Histoire.
Invités : Michel Guénaire, Pascal Perrineau,
Michel Winock.
Samedi 25 novembre
• 17h - Débat-duel Faut-il sauver le modèle français ?
avec L’Histoire.
Invités : Nicolas Baverez et Jean-François Kahn.
Dimanche 26 novembre
• 11h : Provinces amères ?
avec l’Université Michel de Montaigne Bordeaux III.
Invités : Anne-Marie Cocula, Joël Cornette,
Jean Lacouture.
• 16h : Une France au-dessus de ses moyens,
en-deça de ses rêves ? avec Le Monde.
Invité : François Dubet.
17ème Festival International du Film d’Histoire
de Pessac,
du mardi 21 au lundi 27 novembre,
Pessac (33600)
Renseignements 05 56 46 25 43
www.cinema-histoire-pessac.com
Sono
06
Philippe Méziat
« Une musique de braconnage
qui va chercher son beurre partout »
Du Puy-de-Dôme à Bordeaux, de l’Education Nationale aux pages de Jazz Magazine, d’Armstrong au free, la vie de Philippe Méziat déroule parmi les pages les plus habitées
d’une passion pour la note bleue. Après avoir embrassé une brève carrière de tromboniste, il a écouté, écrit, partagé. Et surtout initié le Bordeaux Jazz Festival.
C’est un festival populaire, qui plaît au public.
Les revues de presse des trois dernières années
sont plus qu’élogieuses, jusqu’au niveau national.
Qui, à Bordeaux, reçoit un écho aussi favorable
à part les Grandes Traversées ?
Le BJF a-t-il trouvé sa place ?
Les trois premières éditions furent difficiles en
raison de notre politique tarifaire. 2004 a marqué
un frémissement. 2005, c’est une fréquentation
en hausse de 50%. Donc, c’est possible. Il y avait
un manque pour le public. Nous lui proposons
des choses dignes de ses oreilles et de sa tête.
Non de son porte-monnaie. Le public est
beaucoup plus sensible au beau qu’on ne le croit.
Cela dit, on a encore de l’audience à gagner.
Est-ce le travail de toute une année ?
Depuis quarante ans, j’ai accumulé tant d’envies
que lorsque je regarde ma discothèque, j’ai déjà
trois à quatre festivals d’avance. Je crois surtout
au concert. J’ai besoin du live car la scène c’est
la vérité. Alors, grâce à l’AFIJMA(2) on se
déplace chez les collègues comme à l’étranger.
Nous avons également la volonté d’exister toute
l’année en organisant des concerts, des master
classes, des interventions...
Quel est votre parcours ?
1942, naissance à Clermont-Ferrand, puis, en 53,
arrivée à Bayonne. Suivent des études de philo à
Lyon. Professeur certifié en 66, je retourne au pays
Basque avant de m’installer à Bordeaux, en 72.
J’ai enseigné jusqu’en 91, finissant ma carrière au
lycée Montesquieu. Jusqu’en 2000, j’ai été personnel
de direction, notamment principal de collège
à Libourne et Bacalan. En 1989, j’ai commencé
à écrire sur le jazz dans Sud Ouest et Jazz Magazine.
C’est en 2000, enfin retraité, que j’ai fondé
le Bordeaux Jazz Festival avec Philippe Brenot.
Une époque où le jazz était totalement oublié dans
cette ville. Il me semblait que c’était la meilleure
manière de poursuivre cette passion avec le public.
Comment est-elle née ?
À la petite enfance : mon frère aîné de 12 ans m’y
a sensibilisé, me berçant avec ses 78T pendant
qu’il révisait. Adolescent à Bayonne, j’ai repiqué
au truc et commencé à acheter des disques.
J’ai passé tellement d’heures à l’écouter tout
comme l’opéra et le classique. Mais le jazz,
je connais son histoire, sa situation actuelle.
J’en suis imprégné. Totalement.
Avez-vous désiré, à un moment, devenir musicien ?
Comme beaucoup de ma génération, j’ai pensé
dans les années 70 qu’une approche naïve
de l’instrument valait autant que l’approche
savante. J’ai été traversé par cette illusion mais
cela nécessitait un apprentissage or je n’avais ni
le courage ni l’envie de m’y mettre. Aussi, suis-je
resté mélomane. Un état qui vaut toujours autant
pour le festival que dans mon écriture : je vais
au-delà des simples préoccupations musicales.
Avez-vous des héros dans cette discipline ?
Duke Ellington. Incontestablement. C’est
l’intégralité du jazz : les origines, la sophistication
30/40, le blues, des folies proches du free...
Il a enregistré avec tout le monde, d’Armstrong
à Coltrane. Il fait lien. C’est un univers complet,
une figure tutélaire, majeure. Si l’on perdait
tout le jazz mais qu’Ellington demeurait,
on aurait l’essentiel. Sinon, tous les musiciens
noirs américains, ces fondateurs qui ont
montré qu’ils étaient aussi forts que le maître en
créant un truc qui l’impressionne : le jazz et, à
l’intérieur, l’écriture spontanée. La beauté du jazz,
c’est un peuple qui montre son génie dans l’art.
Bordeaux, terre de jazz ?
Absolument ! Avant guerre, il y avait une
section du Hot Club très vivante. Frank
Ténot(1) y est passé tout comme Pierre Merlin,
célèbre dessinateur de pochettes de disques
qui en signa les décors. Ensuite, pour ma part,
d e 7 2 à 78, Sig ma a prés enté tous les
incontournables : Miles Davis, Thelonious
Monk, Stan Getz, l’Art Ensemble of Chicago...
C’est quand même grâce à Roger Lafosse
et Alain Boucanus - fondateur du label
Musica Records - que le deuxième concert
français d’Albert Ayler fut organisé, devant
un public clairsemé contestant cette musique,
en 1966 ! À certains moments, il faut relancer
la machine mais Bordeaux est bien terre de
tous les jazz.
Pourquoi un festival et pourquoi l’automne ?
En 2001, il nous est apparu qu’afin de relancer
le jazz, seul un festival était le meilleur moyen
de diffusion face à l’effacement. Fonder un club,
c’était trop compliqué. En revanche, sensibiliser
les élus et les partenaires sur un événement fort
et ponctuel c’était possible. Quant à l’automne,
j’en avais marre de voir le jazz devenir la bande
son des vacances au bord de l’eau. Ça suffit.
C’est de l’art ! Stop au tourisme culturel ! On peut
en diffuser et l’écouter toute l’année.
Alors le Bordeaux Jazz Festival, c’est l’anti JuanLes-Pins, l’anti Marciac ?
Juan, oui. Marciac, non car il s’agit d’une démarche
très naturelle, menée par un véritable amateur.
Artistiquement, je ne vise pas 6000 personnes
sous un chapiteau, préférant la découverte
et 400 personnes sous la Halle des Chartrons.
Le BJF est populaire, pratique des tarifs populaires ;
contrairement à Marciac. J’y suis très attaché.
À cinq euros, on peut risquer la chose !
« Marre de voir le jazz devenir la
bande son des vacances au bord
de l’eau. Ça suffit. C’est de l’art !
Stop au tourisme culturel ! »
Le BJF peut-il exister sans le label Novart ?
La première édition a eu lieu en octobre 2001,
avant le lancement de Novart. Si par malheur,
Novart disparaissait, le BJF continuerait à
moins que la mairie ne nous soutienne plus.
Mais je ne peux l’imaginer : pourquoi faire
fi du truc pour une manifestation dont le rapport
qualité/prix est aussi magistralement positif ?
Quels sont les incontournables de l’édition 2006 ?
Sina & Stucky, samedi 11 novembre, à 20h30.
Deux chanteuses suisses qu’il faut avoir vu et
entendu ! Sur une instrumentation originale
(samples, tuba et accordéon), elles reprennent
des standards populaires, accompagnées de
projections vidéo maison. Si on a 350, 400
personnes ce soir-là, elles ne le regretteront
pas. Il faut y aller maintenant parce qu’elles
sont totalement inconnues ! Sinon, la soirée du
jeudi 9, avec Dave Burrell et Méderic Collignon,
consacrée à la rencontre entre jazz et opéra.
C’est quoi le jazz en 2006 ?
(long silence). Le jazz est un espace de
création musicale dans lequel la surprise est
encore possible. Sina & Stucky en sont le
parfait exemple : démarche unique, chansons
populaires, instrumentation originale, émotion.
Dans le contemporain, les codes sont connus,
un peu figés. Dans la variété, on produit
et on vend. C’est un fait. Le jazz, lui, permet
la rencontre de champs, de domaines supposés
contraires aux autres.
[propos recueillis par Marc Bertin]
(1) Responsable de presse, critique de jazz, Frank Ténot
fut secrétaire de rédaction à la revue Jazz Hot, aux côtés
de Boris Vian, photographe de presse à Jazz Magazine.
Avec Daniel Filipacchi, il anima Pour ceux qui aiment le jazz
puis Salut les copains. Maire de Marnay-sur-Seine, de 1995
à 2001, il a contribué, avec Jean-François Bizot, à créer
la station de radio parisienne TSF 89.9.
(2) Association des Festivals Innovants en Jazz et Musiques
Actuelles
6ème Bordeaux Jazz Festival,
du lundi 6 au dimanche 12 novembre
Renseignements www.bordeauxjazzfestival.com
08
Sono
Éloge de la constance
Grande fête annuelle de la création contemporaine, la Soirée des musiciens doit tout à l’énergique enthousiasme de Proxima Centauri.
Comment ferait-on sans Proxima Centauri ?
Sans leur infatigable activisme, leur indéfectible
enthousiasme, leur inaltérable conviction ? Cela
fait quinze ans, cette année, que Marie-Bernadette
Charrier et Christophe Havel ont fondé
l’ensemble. Quinze ans que ce quintette inusité
réunissant flûte (Sylvain Millepied), saxophone
(Marie-Bernadette Charrier), piano (Hervé
N’Kaoua), percussion (Clément Fauconnet) et
dispositif électroacoustique (Christophe Havel)
fait flèche de tout bois, tout entier au service de
la musique de son temps, suscitant la création
de plus d’une centaine de pièces spécifiquement
conçues pour eux par une belle famille de
compositeurs - de Thierry Alla à François Rossé
en passant par Jose Luis Campana ou Christian
Lauba - mais s’attachant aussi à faire vivre l’œuvre
de Donatoni ou de Xenakis, celle de Grisey
ou de Scelsi. Créer n’est pas tout : perpétuer
est probablement aussi important.
Assurément, la singularité de l’effectif et
ses possibilités combinatoires, comme leur
adaptabilité de musiciens, permet à Proxima
de défendre avec succès des œuvres relevant
d’esthétiques fort différentes ; mais sans
doute aussi leur volonté de ne pas s’en tenir
à une simple exécution (qui après tout serait
parfaitement légitime), et d’approfondir
leur travail en recherchant toutes sortes de
correspondances visuelles et théâtrales, grâce
notamment aux créations lumière de JeanPascal Pracht. Borderlight, qui ouvre cette Soirée
des musiciens annuelle, est ainsi conçu comme
un véritable spectacle, dont la scénographie
a été confiée au regard affûté de Michel Schweizer.
Réunissant des pièces de George Crumb, Magnus
Lindberg, Kaija Saariaho et deux créations (Vol
de nuit de Claude Lenners et Anapoème de
Gilles Racot), faisant appel à d’autres musiciens la chanteuse Géraldine Keller, Laurence Lacombe
au violoncelle, Jean-Luc Rocchietti à la guitare,
Matthieu Ben Hassen aux percussions et Hervé
Lafon à la contrebasse -Borderlight s’annonce
comme une réalisation emblématique des
aspirations de l’ensemble. Introduction idéale à
une soirée particulièrement prometteuse cette
année avec la prestation solo du violoncelliste
Christophe Roy (Xenakis, De Clercq, Berio)
et Le Champ des larmes qui clôture.
Cet « oratorio électronique » où l’on retrouve
des échos de La Divine Comédie marque
le spectaculaire retour à Bordeaux d’Art Zoyd,
dont certains ont peut-être conservé le souvenir
du Mariage du Ciel et de l’Enfer, ballet conçu en
collaboration avec Roland Petit et présenté au
Grand-Théâtre dans les années quatre-vingts,
après sa création au Festival de la Scala à Milan.
L’œuvre représentait une nouvelle étape dans
l’histoire de l’ensemble, qui n’a eu de cesse depuis
d’élargir ses activités : on attend ces retrouvailles
avec une impatiente curiosité.
[Lulu du Fa-Dièze, par interim]
La soirée des musiciens #4, Proxima Centauri/Christophe Roy/
Art Zoyd, mardi 7 novembre, TnBA, acte #1 à 19h30 (salle Jean
Vauthier), acte #2 à 22h15 (Grande salle).
Renseignements 05 57 95 71 52
www.proximacentauri.fr
Abîmes du romantisme
Pièce inédite à ce jour à Bordeaux, le Grand-Théâtre présente Jakob Lenz, l’opéra de Wolfgang Rihm, fascinant et bouleversant produit de deux siècles
de culture européenne. Adaptation d’une nouvelle de Georg Büchner, restituée par le philosophe et écrivain Michel Deutsch.
Retrouvé mort dans une rue de Moscou, au
matin du 24 mai 1792, Jakob Michael Reinhold
Lenz était né en 1751 à Cessvaine, en Lettonie.
Il suivit l’enseignement de Kant (qui l’encouragea
à lire Rousseau) à Königsberg, se lia avec Goethe
- poussant jusqu’à s’éprendre après lui, sans
succès, de Friederike Brion -, et correspondit
avec Lavater. Sa rupture avec Goethe demeure
l’objet de spéculations, mais n’a sans doute pas
contribué à atténuer ses tendances à l’itinérance
et à l’instabilité. Une attaque de schizophrénie
paranoïde le conduisit, à l’instigation de son
ami Christoph Kaufmann, à faire un bref séjour
dans les Vosges chez le pasteur, psychologue
et philanthrope réputé Jean-Frédéric Oberlin,
avant de rejoindre sa famille désormais établie
à Riga, qu’il quitta bientôt pour Saint-Petersbourg,
et, en dernier lieu, Moscou.
Comme si les fascinantes connexions de Lenz,
ouvrant sur toute la vie intellectuelle de son
temps, ne suffisaient pas, les échos de son destin
et de son œuvre n’ont cessé de se répercuter depuis
plus de deux siècles : Die Soldaten, son drame de
1776, avant d’être la base de l’opéra du même titre
de Bernd Alois Zimmermann (qui se suicidera en
1970, cinq ans après la première de cet important
jalon du théâtre lyrique contemporain), sera
une des sources d’inspiration du Woyzeck
- posthume et inachevé - de Georg Büchner,
universalisé plus tard par Alban Berg en Wozzeck .
Et, dès 1835, l’année de son Dantons Tod (qui,
mis en musique par Gottfried von Einem, sera en
1947 l’un des événements du Salzbourg d’aprèsguerre), le même Büchner avait commencé
à publier dans la Deutsche Revue, bientôt
interdite, de Wienberg et Gutzkow un bref
roman intitulé Lenz, basé sur le récit laissé par
Oberlin des quelques jours de visite que lui fit
l’écrivain. C’est de ce roman que Michael Fröhling
a tiré le livret de l’opéra de Wolfgang Rihm, créé
a Hambourg en 1979, et que Bordeaux va
donc voir ce mois-ci pour la première fois.
Qu’on nous pardonne les multiples parenthèses
qui précèdent : elles soulignent mieux que ne
le feraient de longues explications l’inextricable
enchevêtrement et les perpétuelles mises en
abîme des idées, des perceptions, des théories qui
irriguent la culture européenne, et les multiples
résonances que fait surgir l’œuvre de Rihm, avant
même d’être vue et entendue. On ajoutera que
cette production, présentée à l’Opéra de Nancy
en 2002, signée par l’écrivain et philosophe,
et considérable homme de théâtre, Michel
Deutsch - auquel on doit entre autres le livret de
l’opéra de Philippe Manoury 60ème Parallèle est simplement exemplaire, portée par un trio
sans faille (l’admirable Gregory Reinhart
en Oberlin, Ian Caley en Kaufmann, et le
poignant Lenz de Johannes M. Kösters) et
le travail d’orfèvre du chef Olivier Dejours.
Incontournable.
[Lulu du Fa-Dièze, par interim]
Jakob Lenz, mise en scène de Michel Deutsch, direction
musicale d’Olivier Dejours, ONBA, Membres du Chœur de
l’ONBA, du mardi 14 au dimanche 19 novembre, 20h, sauf
dimanche 19 à 15h.
Renseignements 05 56 00 85 95
www.opera-bordeaux.com
Sono
Madrigal Moderne
Bel exemple de coopération pour ce concert
présenté par l’association Renaissance de l’orgue
dans le cadre de Novart : l’organiste Eva DarracqAntesberger, professeur au Conservateur
de Bordeaux et titulaire des Grandes orgues
de l’église Saint-Augustin, des musiciens de
l’ONBA - et pas des moindres : Etienne Péclard
et ses camarades du Quatuor Dyonisos, Roland
Gaillard - et le Madrigal de Bordeaux (qui par
parenthèse fête cette année son quart de siècle)
sous la direction de sa fondatrice Eliane Lavail.
Bref, un bel aréopage de musiciens reconnus réunis tout simplement pour faire de la musique
nouvelle : Monteverdi est le seul compositeur
non contemporain (peut-être parce qu’il est,
comme Bach ou Mozart, de tous les temps).
Les Harmonies pour orgue de Ligeti ont certes
désormais valeur d’hommage, mais les Quatre
Motets d’Olivier Penard ont été interprétés
pour la première fois à Nantes en 2004, et entre
la sixième et la neuvième heure… d’Emmanuel
Filet est bel et bien une création mondiale.
Quant à … après une lecture de Pétrarque de
Philippe Capdenat, entendu dans sa première
version à Radio-France en 2003, cette nouvelle
mouture vient à point nommé rappeler que
le Madrigal avait créé le Requiem du même
compositeur, écrit à son intention, et souligner
la constance de l’engagement d’Eliane Lavail
en faveur de la musique de son temps : la saison
de Polifonia en témoigne du reste éloquemment.
Dimanche 5 novembre, abbatiale Sainte-Croix de Bordeaux.
Renseignements 05 56 79 39 56 www.polifoniael.org ou
www.france-orgue.fr/bordeaux
La Rock School Barbey en partenariat avec le Crédit Agricole lance l’opération Tremplin Mozaic Rock Challenge 2007.
Ouvert aux groupes des départements 33, 40, 47, ce concours retiendra six groupes pour participer sur scène au tremplin
du samedi 17 février 2007 à la Rock School Barbey. Un groupe sera élu vainqueur par un jury de professionnels et une
compilation hors commerce sera spécialement éditée pour l’occasion, comportant deux titres par groupe finaliste. Parmi
les dotations : Prize money, résidence son et lumière de 2 jours à Barbey, programmation en première partie d’une tête
d’affiche à Barbey et programmation sur la prochaine édition du festival Ouvre La Voix. Les fiches d’inscription sont à
retirer à la Rock School Barbey ou sur le site www.rockschool-barbey.com et dans toutes les agences du Crédit Agricole
d’Aquitaine (www.ca-aquitaine.fr). Le dossier complet (fiche d’inscription + CD audio 3 titres + présentation du groupe)
devra être déposé dans une des agences du Crédit Agricole entre le 1er novembre et le 16 décembre. Renseignements
05 56 33 66 11 www.rockschool-barbey.com ••• Toujours à la Rock School Barbey, lundi 13 et mardi 14 novembre,
c’est la traditionnelle escale bordelaise du festival des Inrocks. Au programme de l’édition 2006 : The Kooks, The Spinto
Band, Boy Kill Boy, Mumm-Ra, Midlake, Love is All, The Guillemots et Bat For Lashes. Renseignements 05 56 33
66 11 www.rockschool-barbey.com ••• Jeudi 9 novembre, dans la Grande Salle du TnBA accueille Susheela Raman.
Née à Londres de parents Tamouls, élevée en Australie, baignée de la ferveur mystique et de la musique sacrée de
l’Inde du Sud, Susheela Raman cherche depuis toujours à fusionner musique classique indienne, rock, jazz, rythmes
africains et sonorités occidentales. Son dernier album, Music for crocodiles, mélange avec une parfaite fluidité le grand
répertoire carnatique du sud de l’Inde, dont une œuvre culte du XVIII° siècle ainsi que des effluves folk, blues et electro.
Renseignements 05 56 33 36 80 www.tnba.org ••• Egérie à la mode au début des années 90, fille du mythique souffleur
Don Cherry et demi-sœur du troubadour folk Eagle Eye Cherry, la ravissante Neneh Cherry refait surface au sein du
combo batave Cirkus. Sur la lancée de Laylow, le quintet s’arrête en ville. Rencontres scolaires, lundi 20 novembre à
Lormont. Forum Fnac le lendemain, à partir de 18h puis concert, à 20h30, à l’Espace culturel du Bois-Fleuri de Lormont.
Renseignements 05 56 94 43 43 www.musiques-de-nuit.com •••
10
Sono
Blues en virée
Le Chicago Blues Festival qui parcourt le pays chaque année à l’automne est loin d’être un cortège moribond. À l’inverse, il démontre une fois de plus
dans son édition 2006 combien les forces vives y sont à l’œuvre, aux côtés des indispensables figures patrimoniales.
Toujours cette histoire de transmission. Le gang
Kinsey, le clan Brooks et la lignée texane, les
trois artistes retenus dans cette édition 2006 du
CBF incarnent un blues soucieux de sa légitimité
historique. Donald Kinsey, fils de son Big Daddy
de père, serait le plus versatile du lot. Pensez, il
a accompagné Bob Marley et enregistré avec lui
quelques plages incandescentes en 1976. Avant
de revenir dans le giron familial former avec
ses deux frères le Kinsey Report dont il est le
leader. Aujourd’hui, il se produit sous son nom
et illuminera la soirée de son jeu élégant, forgé
à l’école d’Albert King. Wayne Baker Brooks,
lui, raconte une autre histoire : celle du blues
en devenir. Une oreille à son premier album
Mystery donne à entendre des plages comme Nu
Kinda blues, scratches acides sur tempo énervé,
en même temps qu’un Sooner or later tout droit
issu des grandes heures de l’Allman Brothers
Band. Celui- là pourrait bien montrer combien
il a retenu les leçons apprises à accompagner
son Lonnie Brooks de paternel pendant 15 ans.
Tout en signifiant l’indispensable renouveau
qu’il apporte, avec son jeu de guitare lumineux,
se jouant des clichés du genre. Puis vient l’heure
des vétérans, et avec elle celle de Trudy Lynn.
Originaire de Houston, Texas, c’est une Dame
qui ont appris le blues à la sauce soul, dans les
années 60, écrit, compose, et délivre un vocal au
timbre rugueux, évoquant le meilleur de Koko
Taylor. Un soul blues puissant, sculpté au fil de
ses 30 années de carrière. Si son nom, malgré
six albums, n’apparaît qu’exceptionnellement
dans les encyclopédies du blues, c’est que Trudy
Lynn a passé plus de temps sur les scènes que
dans les studios. Raison supplémentaire pour
la découvrir dans son élément naturel. Enfin,
difficile de trouver nom aussi peu bluesy qu’Awek.
Pourtant, cette formation toulousaine joue ici les
« locaux de l’étape » avec maîtrise et conviction.
Le quartet, auteur de trois solides albums, aura la
charge d’ouvrir le bal. Joli défi.
[José Ruiz]
14ème Chicago Blues Festival,
samedi 18 novembre, 21h,
Halles de Gascogne, Léognan (33850).
Renseignements 05 56 45 63 23
www.jazzandbluesleognan.com
Le fier amant de la terre
Trouvère égaré dans un monde désenchanté, hérault du noble discours amoureux, folk man anachronique, du col de
la Croix-Morand à l’azur sicilien en passant par Tucson, Jean-Louis Murat ne fait qu’enchanter le morne du quotidien.
Repos de l’âme, apaisant les misères de l’être, Bergheaud d’Auvergne, sanctuaire des cœurs anéantis et des passions privées.
L’été déjà commençait à mourir que Taormina
venait réchauffer le peu d’humanité qui
s’engouffrait comme un seul homme vers un
nouvel automne. Disque de deuil et de rupture
(une nouvelle maison de disques après tant
d’années chez Virgin), l’opus pourtant s’abreuve à
la même source que Mustango, Lilith et Moscou.
Celle du Murat libre et affranchi. Crazy Horse et
Neil Young à la fois, séduisant Leonard Cohen
à la spasmophilie affectée, bottes maculées de
fumier, flirtant avec Jennifer Charles, adaptant
Arab Strap comme Le chant des partisans.
Initialement, l’insatiable travaillait sur un
ambitieux projet : Arverne, double album concept
consacré à l’Auvergne. Mais jamais Murat ne sera
pris au dépourvu. Son chant est si prolixe
que chaque disque achevé sait que son successeur
est quasiment mis en boîte.
Entre rugosité et climats apaisés, Taormina
cristallise une fois encore cette virtuosité à
dire et décliner l’Amour et ses tourments.
Indéniablement la marque de fabrique d’un
des derniers artisans qui chaque jour compose
comme on polit sa pièce sur l’établi. Certes, la
chanson reste un art mais il faut bien le cultiver.
Alors, autant louer la vertu domestique, ce labeur
hérité du monde paysan. Composer sans relâche,
guitare à la main, dans la grange aménagée,
au rythme des saisons, de l’inspiration,
de la vie familiale. Et toujours effluves de
jasmin, d’acacia et de lila, suc de rosée, parcours
de la peine, berger sous ciel de pluie, bestiaire
(poney, raie manta et l’AS Dragon Michaël
Garçon aux claviers sur la présente tournée).
Tel est et sera jusqu’au dernier souffle Murat.
Sursitaire bluesy, poète pur et cristallin,
inestimable guide sur le parcours de la peine.
[Rita Fournier]
Jean-Louis Murat,
Rockschool Barbey, jeudi 23 novembre, 20h30.
Renseignements 05 56 33 66 00
www.rockschool-barbey.com
Taormina (Scarlet/V2)
Trans Présence
Dans le cadre de Novart, Présence Capitale présente en collaboration avec le capcMusée d’art contemporain un symposium dédié aux arts sonores
et au multimédia. Zones numériques ou quand la poésie rencontre les arts électroniques.
La figure d’André Lombardo est si familière à
Bordeaux, et depuis si longtemps, qu’elle semble
avoir fini par s’imposer indépendamment, en
quelque sorte, de toute activité précisément
identifiée : mais ce personnage souriant évolue
au cœur de réseaux internationaux patiemment
constitués depuis une vingtaine d’années, dès
l’époque de DMA (acronyme de Défense des
Musiques Actuelles) 2, initiateur du festival
annuel Divergences / Divisions - considéré alors
comme l’une plus importantes manifestations
vouées aux musiques industrielles en
Europe avec Berlin Atonal, et dont les fastes
(Das
Synthetische
Mischgewebe,
Joan
La Barbara, Laibach, Test Dept, Bourbonese
Qualk... ) alimentent désormais la nostalgie
de quelques survivants...
Témoignage éloquent de sa passion, il a su ne
pas se laisser emprisonner par ses réalisations
passées, et rebondir en fondant, en 1995,
Présence Capitale, association se revendiquant
comme un foyer de réflexion « transnational,
transversal et transdisciplinaire » sur les
enjeux et les interactions entre les pratiques
culturelles contemporaines, et qui organise avec
le capcMusée d’art contemporain de Bordeaux
ce huitième symposium des arts sonores et
multimédias, auquel participent notamment
Jacques Donguy, fondateur de la revue Son@rt,
Joachim Montessuis d’Erratum, le compositeur
Gilles Grand ou le poète hongrois Tibor Papp.
Zones numériques,
8ème Symposium des arts sonores & multimédia,
capcMusée d’art contemporain,
samedi 18 novembre, de 16 h à 22h.
Renseignements 06 88 39 71 31
11
Sono
chronique
Halloween
Bruits de fond : la Mort et des gens qui sont
comme la basse dans le mix du metal.
“Je veux pas de mauvaise surprise sul terrain :
tout le monde sera op ou ça va chier la calamine.
Je veux que tout le monde ait sa paire de BAB,
au moins une paire par binôme, et que ce soit
pas une organisation de branle-quéquette ! “
Yann Moix, Panthéon
Une paire de BAB, même à Bayonne-AngletBiarritz, ça désigne les bouchons antibruit.
Le capitaine hurlant ses ordres aux oreilles de
l’appelé Moix (dans son livre à la typographie :
surprenante. Avec cette utilisation du deuxpoints tout à fait non : conventionnelle) semble
avoir fait des émules jusqu’aux portes des salles
de concert. La grande recommandation d’avant
le show : se foutre des bouchons anti-bruit dans
les oreilles. La bonne idée. Du même registre que
de se coller un masque de soudeur sur les yeux
pour une visite du Musée des Beaux-Arts. Tout
le monde a ses bouchons, public, musiciens sur
scène, et même sonorisateur, tout est prêt pour
la fuite en avant. Choix de l’aberration plutôt
que celui du travail de gestion sonore - il est vrai
plus difficile. Pendant ce temps, les potards de la
console peuvent bien être poussés plus ou moins
à fond (on s’en fout, on a distribué des bouchons)
et les gens continuer à devenir sourds. L’un de
mes potes les plus atteints vient de se décider
à partir habiter à la campagne pour soulager
le martyr de ses acouphènes. Désertion
du champ de bataille. Ne plus être touché par
un décibel perdu.
A cette époque de l’année, de la main qui caresse
les touches de mon iBook j’écris mon billet pour
Spirit, de celle qui plonge dans la poche de mon
treillis je compte la monnaie pour acheter les
Haribo que je distribuerai aux enfants de l’impasse
d’Agen. Halloween, c’est rock’n’roll. Tout de
même, s’habiller en morts, si jeunes. On trouvera
toujours un pisse-vinaigre pour dénoncer la
supercherie (la supermarcherie) d’Halloween et
préférer l’honnêteté des fêtes de Noël. Ou pour
préférer la tradition de la Toussaint (pour le
coup beaucoup plus death metal). Halloween,
c’est rock’n’roll, et, pour twister l’antimétabole, le
rock’n’roll c’est Halloween. Cf., au hasard, Punish
Yourself en concert, créatures dérangées s’agitant
avec frénésie tels des hologrammes spectraux
devant des hordes de cyberpunks attirés comme
des zombies par la cervelle fraîche. Ah, bientôt la
pluie et le cœur pourri de l’automne. La saison
qui donne envie d’aller boire de l’hypocras dans
des chopes en terre à la Taverne, rue Neuve.
L’automne, parce que tout meurt. Vraie saison du
rock, la musique du peuple des caves, le beat des
Morlochs, des hobbits qui ne synthétisent pas la
vitamine D, qui laissent le soleil aux fans de soul,
de funk, de world, et de jazz en plein air.
Je passe des disques dans la nuit, je révise
mes mouvements de air guitar, je tourne en
dansant autour de ma table de mixage, battant
des mélodies à faire danser les ours (quand
on voudrait attendrir les étoiles), et là, il y a
toujours un énergumène pour stopper l’élan et se
poser là comme musicologue des catacombes :
“Franchement, à quoi elle sert la basse dans
le metal ?” Eh bien vois-tu, il y a des potes qui
deviennent dingues, ou sourds. Ou sourdingues.
Ou morts. Ça devrait arriver de plus en souvent,
avec les années. Merde. Je ne verrai plus jamais
Th. de Capbreton. C’est fini sa gueule à la Tarzan
et ses leçons de surf depuis les tables des bistros.
Et W. qui portait un t-shirt d’Alice Donut la
première fois que je l’avais rencontré, ce n’est pas
la reformation du groupe qui lui a sauvé la peau.
Sa sœur a fait suivre un message à tout son carnet
d’adresse et Outlook Express a bien transmis le
message : W. a quitté ce monde tranquillement, en
ayant accepté ce coup du sort, en l’ayant compris,
assimilé, digéré, et en se jouant de la douleur.
Pour nous tous, la vie continue, comme le saphir
sur le sillon du vinyl. La basse, dans le metal, on
ne l’entend quasiment pas. Elle est comme noyée
dans le mix. Mais elle rend l’ensemble cohérent,
mec. Si on la vire, c’est tout le morceau qui
perd son sens.
Quand le destin appellera mon nom pour
aller caner, j’espère bien qu’elle les aura bien
enfoncés dans les cavités osseuses de ses oreilles,
la Faucheuse, ses : bouchons.
[Gwardeath™]
Cours et jardins
12
Ceux qui ont vu Mir 3 a love story, il y a deux ans, s’en souviennent encore. Forcément. Qu’ils se dépêchent d’en parler à leurs copains car cette année,
durant une semaine dans le cadre de Novart, ce n’est pas un spectacle de Constanza Macras qu’ils pourront voir mais six. Ainsi que ceux de ses amis.
Attention, dégagez, faites de la place, Constanza
Macras débarque ! Avec sa bande, ou plutôt,
ses bandes, et ça fait du monde. Une bonne
cinquantaine de personnes, plutôt jeunes voire
très jeunes, bourrées de talent, d’idées et qui ont
pas mal de choses à dire. Cette sixième édition des
Grandes Traversées, qui s’inscrit dans le cadre de
Novart, promet d’être mouvementée voire agitée.
La chorégraphe née en Argentine, qui a vécu à
Amsterdam, New York, puis Berlin aujourd’hui,
est partout chez elle, avec son collectif Dorky
Park, fondé en 2003. Et elle crée comme elle parle :
très vite, en plein de langues, - donc de langages
artistiques -, plutôt fort et avec un enthousiasme
qui soulève des montagnes. En gros, son univers
est surpeuplé, bruyant, drôle, foisonnant,
absolument vivant. Que ceux qui aiment aller
au spectacle, boire une tisane et aller au lit y
restent. Pas la peine de se déplacer. En revanche,
que ceux qui aiment être surpris, rire, découvrir
la beauté de personnes singulières accourent.
En tout cas, Constanza, elle, est très heureuse de
passer une semaine à Bordeaux pour les Grandes
Traversées. « J’ai beaucoup de chance d’avoir une
sorte de rétrospective comme cela. J’ai carrément
pris quelqu’un pour m’accompagner, parce que
tout cela est énorme, entre les techniciens et les
gens qui participent à mes pièces nous sommes
plus de cinquante. Je crois que ça va être la folie. »
Quand on disait qu’elle allait prendre de la place...
« Je suis très contente de présenter tout cela.
Notamment Big Bombay et Back to the present,
qui sont des pièces représentatives de ce que je fais.
Ce sont des grosses créations, qui ont tourné
pendant trois ans un peu partout. Big Bombay est
d’ailleurs toujours en train de grandir : c’est la plus
importante que j’ai faite jusqu’à maintenant. I’m not
the only one est en deux parties. C’est sur l’identité,
le voyage, la relation aux choses de la mythologie,
la nostalgie. Il y a beaucoup de solos dans cette
pièce, mais qui abordent tous le même sujet. Et
c’est pour moi une chance de pouvoir présenter des
extraits en avant-première comme je vais le faire à
Bordeaux. No wonder est une pièce très féminine
sur la folie, sur des choses très personnelles et
pour laquelle j’ai eu une vraie collaboration avec
Lisi Estaras et Nicolas Vlasyslav. La façon
dont nous avons travaillé a orienté ma prochaine
création d’ailleurs. »
Mêlant le baroque au conceptuel, Constanza
Macras est également très attachée au fait
d’être connectée avec la réalité et de présenter
des artistes à la présence physique très forte.
« La création ne s’arrête pas après les répétitions »
explique-t-elle, « j’observe en permanence la
réalité pour mon travail, on fait sur scène des
choses que l’on connaît, un peu comme dans la télé
réalité. Dans mes spectacles, on peut rire et pleurer
en même temps, il peut y avoir de la douleur,
mais aussi une grande capacité d’assimilation
et d’ironie, car je ne peux pas m’exposer. Pour
exprimer tout cela, je n’ai pas pu rester seulement
dans le domaine de la danse, il y a dans ce que
je fais, dans ma façon de travailler, de créer,
autre chose que des mouvements. La musique est
très importante. Les mots aussi. »
Sans oublier les personnalités de chacun de ses
collaborateurs, artistes associés complètement à
chaque création. « Mon travail est très proche de
mes danseurs, je fais avec leurs propres histoires. »
Sa compagnie est constituée de gens de tous pays
: « Dans le monde de la danse, nous sommes tous
nomades » souligne-t-elle. « On parle tous en
anglais même si ce n’est pas toujours vraiment
de l’anglais, mais c’est la vie, c’est comme ça ; on
vit avec plein de gens différents. » Quant à sa
présence sur scène, en tant qu’interprète, elle se
fait relativement rare. « C’est difficile d’intervenir
dans mes propres spectacles, diriger et jouer,
c’est différent. S’il y a quatre personnes sur le
plateau, c’est relativement simple, mais quand il
y en a quinze, il est très difficile de tout suivre.
Et puis j’aime diriger, c’est même ce que je préfère.
J’ai de la distance, je peux mieux réagir à ce qui se
passe, car je suis plus ouverte et concentrée. »
Constanza Macras va donc débarquer avec son
univers, riche de beaucoup de personnalités,
de sensibilités mais avec aussi de nombreux
invités, parmi les personnes qu’elle apprécie
particulièrement. Donc, en plus des six pièces
de son cru, six autres propositions de ses amis,
des expositions, des installations vidéos, des
concerts, et de la danse par dessus tout. « Sara
Vaz (Odette Odile), est très fraîche, très nouvelle
dans son genre tout comme Nicolas Vladyslav
(Transports). Quant à Sam Louwyck, j’ai travaillé
avec lui et ça s’est toujours très bien passé.
En fait, j’ai réuni des gens qui ont travaillé avec
moi ou non, qui dansent dans d’autres compagnies,
mais que je trouve très intéressants, qui sont jeunes
et qui ont des langages très particuliers. »
Nous aurons une semaine pour partir en orbite
avec Constanza Macras.
{Mathilde Petit]
Cours et jardins
14
Michel Schweizer
Pas bouger, l’artiste !
La troisième et dernière partie de Bleib (1) de Michel Schweizer est présentée
à Bordeaux dans le cadre de Novart. Ancien danseur, comédien, metteur en scène,
il est aujourd’hui une nouvelle sorte de chef d’entreprise. Une petite entreprise
qui ne ressemble à aucune autre, mais qui questionne l’art et le monde de l’art,
la société de consommation, réunit sur scène un psy, un philosophe,
des maîtres-chiens et leurs malinois, un danseur... Une drôle de communauté
d’artistes, engagée dans un type de réflexion et de travail aussi politique
qu’humoristique. Et qui prend une tournure de plus en plus élaborée,
provocatrice, et au final, terriblement efficace. Un comble pour Michel Schweizer.
Cela fait trois ans que vous avez commencé à
travailler sur Bleib. La troisième et dernière partie
est présentée au TnBA. Comment s’est déroulée
l’élaboration de cette proposition sur la longueur ?
C’est le projet le plus compliqué que j’ai jamais
conduit. Notamment à cause de la communauté
d’individus présente sur scène. Trois opus sur
un an et demi c’est long, mais en même temps
j’ai bénéficié d’un certain confort et nous avons
réussi à atteindre des seuils de fraternisation,
à nous comprendre plutôt bien, les gens ont
trouvé un véritable intérêt à m’accompagner sur
ce projet. Heureusement car il y a des limites à
l’instrumentalisation de la personne. On m’avait
fait quelques critiques sur le spectacle précédent,
Scan, notamment concernant le manque de
dimension spectaculaire et des propos intellos
assez confus. En écho à cela, ici, l’organisation du
vivant est assez spectaculaire et j’ai pu développer
un argumentaire clair.
Quelles ont été les principales difficultés ?
Sur un an et demi, il y a forcément un peu de
démobilisation, j’ai dû regagner la collectivité.
Mais ce temps était nécessaire également pour
digérer tout ce qui s’est passé. D’un point de vue
pratique, c’était assez périlleux. Par exemple,
le conducteur du chien est très attaché au
dressage, l’animal ne doit pas être parasité par
le reste. Mais si je tenais tant à leur présence,
c’est que l’apparition du vivant dans un théâtre
est très cadrée par l’attente supposée des publics.
D’ailleurs, Bleib est un spectacle où tout est
très cadré.
Quoi de neuf sur cette nouvelle partie ?
Sur cet opus final, j’ai intégré un pur produit
de formatage : un danseur, assez vieux, qui a
une certaine maturité, et qui peut relativiser
une carrière, produire une dépense exemplaire.
C’est une belle rencontre, un nouveau couple
de maître-chien : lui et moi.
Pourquoi ce rejet du danseur, qui n’est d’ailleurs
pas parmi les artistes les plus formatés ?
Les interprètes sont des techniciens de la
danse qui posent d’emblée un niveau de valeur.
Ils sont formatés dans le sens où ils ont conscience
de leur valeur et la somme de ces valeurs est au
service du chorégraphe. C’est pour moi quelque
chose qui reste coupé du monde. Moi-même qui ait commis quelques expériences corporelles
- cela me mettait en jeu sur cette notion d’ego.
J’ai plus ou moins déjoué cela en m’inscrivant
dans la performance.
Mais alors, que faites-vous toujours du côté
des artistes ?
En fait, c’est comme si je m’écartais du statut de
quelqu’un qui fait de l’art. Et surtout, je ne suis
plus du tout préoccupé par le fait de m’inscrire
dans un champ ou une discipline spécifique.
Ce que je fais reste évidemment de la mise en
scène, mais je ne suis pas sûr qu’elle questionne
l’art aujourd’hui. Je continue de faire du
spectacle mais quelque part ça me désole.
C omment tous les inter venants ont vécu
cette expérience ?
Le psychanalyste et le philosophe font référence
à ce qui me nourrit intellectuellement.
Ils é vo quent le for mat age des suj ets
d’aujourd’hui et l’anéantissement de la critique
par un système dominé par le marché,
dans une logique de bien-être immédiat.
Ils sont tous les deux satisfaits de l’expérience
et ils ont bien compris vers quoi je les
délocalisais. Quant aux conducteurs de chiens,
ce sont des personnes habituées à l’exposition
publique, sur des concours, ils sont familiarisés
avec l’espace, ils sont formés aux repères,
aux contraintes. Honnêtement, je crois que
je peux être content de mes capacités de manager.
Comment vous sentez-vous dans ce monde ?
Je fais un travail perpétuel d’appréhension
du monde, et je suis dans une confusion
grandissante. C’est ce qui me fait dire que je
ne peux pas être metteur en scène. Et je me
satisfais difficilement de ce que je vois au théâtre.
On me donne une interprétation du monde,
et il y a là-dedans quelque chose de troublant
et de très autoritaire. Le théâtre et la danse
me donnent tout, je reconnais tout même
la volonté de déstructurer.
Quels sont vos rapports à l’institution ?
Je reste dans cette logique de travail propre
à l’artiste qui est création/production/
diffusion. Mais j’aimerais m’extérioriser dans
des expériences liées à un service public.
En localisant le public, j’aime cependant
déjouer ses attentes, même s’il connaît déjà tout.
Faire une organisation de salle différente.
À l’avenir, j’aimerais m’associer à un lieu et
mettre en place un projet, reconsidérer un lieu
culturel comme un lieu de rencontre et d’usage.
Ne pas être forcément dans une dynamique
culturelle mais proposer des choses du domaine
de l’art, sans toutefois être identifié comme
un lieu culturel, un lieu ouvert quand tout
est fermé, où l’on rentre décomplexé.
[propos recueillis par Mathilde Petit]
(1) Bleib : pas bouger, en allemand.
Bleib, TnBA,
Salle Jean Vauthier,
du mercredi 22 au jeudi 23 novembre, 20h.
Renseignements 05 56 33 36 80
www.tnba.org
Cours et jardins
Marthaler
joue à la Poppée
Metteur en scène novateur et radical, inventeur de formes inclassables entre
théâtre et lyrique, le Suisse Christoph Marthaler présente au TnBA Winch Only.
Variation délirante d’un opéra de Monteverdi qui convoque aussi bien Wagner
et les Kinks, Hugo Claus et Kafka, Schönberg et Mireille Mathieu.
On est content de voir débarquer à Bordeaux
Christoph Marthaler, ne serait ce que s’assurer
que le label de « figure de proue du théâtre
européen » qui l’annonce n’est pas usurpé.
Ce Suisse allemand, né à Zurich il y a 55 ans,
musicien de formation, s’est imposé par ses
créations atypiques, sorte de théâtre musical
déchaîné, revisitant les répertoires lyrique et
populaire. Les critiques ont repéré chez lui un
propos radical, à la fois burlesque et profond,
qui prend pour cible le patriotisme de ses
contemporains et la crise d’identité européenne,
la cupidité et l’inepte croyance en l’économie,
l’étroitesse des petits et grands bourgeois, le
ridicule de personnage déboussolés par l’absurde
modernité. Pendant deux ans, il a dirigé le
prestigieux théâtre de Zurich, avant que la très
conservatrice bourgeoisie locale ne parvienne
à l’en faire partir. Depuis, il vit en Allemagne
et reste la coqueluche des grands lieux et
festivals européens.
Marthaler a fondé une méthode de travail sur
l’improvisation et la création collective, avec
une équipe de fidèles comédiens-chanteurs.
Ses pièces ne partent pas d’un texte dramatique
mais s’imprègnent d’atmosphères et de situations,
urbaines, littéraires et musicales : le résultat mariage ou plus souvent télescopage insolite tient dans ce processus dadaïste.
Comment dès lors présenter un spectacle
dont même le titre (Winch Only, « réservé
au treuillage ») ne souffre pas d’explication ?
Créé en mai dernier au Kunsten Festival à
Bruxelles, l’objet peut se présenter comme une
histoire belge : la scénographie foisonnante
d’Anne Viebrok plante une famille dans espace
éclaté entre salon bourgeois et palais de justice
bruxellois, hall de gare ou maison hantée.
Côté ambiance, Marthaler évoque l’influence
de l’écrivain Hugo Claus, peintre cruel de la
société flamande, mais signale aussi des emprunts
directs à Michaux, Kafka et Maeterlinck.
Lorsqu’ils ne s’engueulent pas dans des langues
étrangères (allemand, anglais, flamand, français
parfois, tout cela surtitré) les personnages y
entonnent par intermittence Le Couronnement
de Poppée. On rappellera que ce chef-d’œuvre
baroque de Monteverdi conte l’ambition sans
limites d’une courtisane prête à toutes les
turpitudes pour la main de Néron - empereur
lui-même assez barré. Cet univers tragique
de tensions, trahisons et incestes, traverse les
personnages, portés également par d’autres
univers musicaux, de Bach à Schönberg
en passant par Schubert, Wagner, Massenet,
les Kinks ou Mireille Mathieu...
Rien d’univoque là-dedans : le metteur en
scène revendique une part de mystère pour
ses créations et met en exergue une formule de
Claus : « Une énigme doit rester une énigme.
Un point c’est tout ». On assure que le miracle
des créations de Marthaler tient à ce qu’il
parvient à bâtir des œuvres sinon cohérentes, du
moins harmonieuses, à partir de ces matériaux
hétéroclites. Tant, mieux, parce que pour tirer
le fil directeur de tout ce fatras multiculturel, il
faudrait s’équiper d’un solide treuil. Winch Only ?
[A.P]
Winch Only,
du jeudi 23 au samedi 25 novembre, 20h30,
sauf jeudi 23 à 19h30, TnBA, Grande Salle.
renseignements 05 56 33 36 80
www.tnba.org
Cours et jardins
16
Le TNT fait des virées sous perf’
Pour Novart, la Manufacture de chaussure se déplace dans le centre, en grande pompe et avec deux paires de plasticiens-chorégraphes. Macha Merrider et Anne
Wamberger présenteront leur garde-robe à danser. Mathias Poisson et Alain Michard leurs Promenades Blanches. Quatre pointures pour sortir des pavés battus.
Au fait, que devient le TNT ? Et bien, il
semblerait que la manufacture de chaussures,
fleuron de la création alternative, ait un petit
coup de spleen automnal. Elle attend la signature
de sa prochaine convention triennale avec les
institutionnels - retardée pour cause d’élections
municipales anticipées - et manque de fraîche
: les locaux mériteraient de sérieux travaux
d’aménagement. La note de chauffage pose
aussi problème. La programmation intra-muros
reprendra en janvier. En attendant l’accueil du
public, le lieu, qui ne chôme pas, propose dans le
cadre de Novart deux rendez-vous en ville. Deux
propositions atypiques et pluridisciplinaires,
souvent uniques et hors des lieux culturels
consacrés. Bref, deux séries de performances,
concept souvent dévoyé dont on rappelle ici le
sens premier. À peine présentables (mais on va
essayer), ces perfs-là louvoient entre mode et
baguenaude, jamais vu et inouï : pour y assister,
il est bon de prendre note ou se rancarder au
numéro ci-dessous.
On commencera par Macha Merrider. Cette
styliste et plasticienne belge, installée à Nantes,
investit le magasin de chaussures Michard
Ardiller, entre la rue Sainte-Catherine et la
Galerie bordelaise, pour y proposer son NRV
(nouveau rendez-vous) Prêt à porter. Elle y
expose sa « garde-robe à danser », composée
d’une soixantaine de pièces, témoins d’une
réflexion, lancée depuis plusieurs années sur les
usages esthétiques, sociaux et symboliques des
habits, les retournements et détournements de
l’étiquette.
« Le vêtement ne sert pas seulement à habiller. Il
suscite l’imaginaire, il implique un comportement
nouveau selon son style, sa coupe, son poids » dit
Macha Derrider. Ses robes sont des œuvres d’art à
enfiler sur place, portées vers des fonctionnalités
inédites : vêtement engageants ou « empêchants
» comme ces habits aux bras croisés PNRF (pourne-rien-faire), costumes « relieurs » taillés pour
deux, robes-coussins, pantalons-portefeuilles...
L’essayage, libre et gratuit, permettra au quidam de
« porter une autre regard sur lui même, d’assumer
une autre identité. » Les pièces de Derrider ne
sont pas à vendre, mais - ici comme ailleurs - on
peut acheter leurs patrons. Merci qui ?
Parallèlement, la boutique sera aussi investie par
la chorégraphe Anne Wamberger, autre Nantaise
qui s’annonce avec l’équipe du BTT club. Ce
ballet-tout-terrain est un groupe à géométrie
et géographie variables, spécialisé dans les
impros sauvage. Il proposera ainsi de courtes
chorégraphies, un défilé de mode, un cours de gym
ou quelques sessions plus ou moins spontanées
sur les variations sonores de musiciens invités.
Le samedi, Anne de Sterk ajoutera son grain de
sel avec Texte à dire, karaoké poétique concocté
avec Frédéric Sourice.
On continuera avec Alain Michard, chorégraphe
vivant à Rennes, en résidence au TNT pour la
deuxième année consécutive, qui propose avec
le plasticien Mathias Poisson une improbable
Revue des cartes de promenades blanches. De quoi
s’agit-il ? À vue de nez, d’une nouvelle édition
de sa Revue Louma, manifestation à thème qui
porte cette fois la double marque d’une réflexion
sur l’espace urbain et d’un travail d’atelier avec
les membres de l’Unadev (union des aveugles et
déficients visuels) de Bordeaux. Comme, ils ne
sont pas à un paradoxe près, le chorégraphe et
le plasticien s’allient pour faire une proposition
de création « décalée du regard » et de l’image au
profit d’une « expérience sensorielle ».
Le première partie du travail tient dans des
Cartes de Promenades Blanches, étranges objets
confectionnées par Mathieu Poisson, jeune artiste
qui travaille sur l’espace public, le lieu perçu et le
moment vécu, toutes choses habituellement fort
peu recensées sur les guides IGN.
Sa carte pour voyants ou non, véritable
palimpseste tactile, devrait superposer au moins
quatre langages (relief, braille, gros et petits
caractères). Mieux que le dico qui contient tous
les romans, l’objet à peine plus grand qu’une
page format A3 « se vit comme un partition,
un point de départ pour une balade sensorielle
», selon l’artiste, et devrait permettre « mille
milliards de promenades, selon la lecture. » 10 000
exemplaires seront distribués en ville, à partir du
10 novembre.
Seconde partie de la manifestation, les
Promenades Blanches s’annoncent comme une
« série de balades guidées, ouvertes au myopes,
déficient visuels et à tous ceux qui ne regardent
pas où ils marchent. » Là encore, Michard et
Poisson ont mis à profit leur travail d’atelier pour
imaginer des « balades sensorielles », tactiles,
gustatives, auditives, olfactives, qui proposent
de « redécouvrir la ville à travers des perceptions
modifiées. »
Les résidents du TNT ont associé d’autres
intervenants à leur projet péripatéticien. La carte
sera fournie à deux guides professionnels de
Bordeaux, Catherine Bord et Catherine Chateau,
qui proposeront leurs propres excursions
sensibles. Il en sera de même avec le collectif du
Bruit du Frigo, spécialisé dans la redécouverte et
l’animation de l’espace urbain.
Quelles formes prendront ces balades ? Le
concept joue sur la surprise et les créateurs
gardent le silence sur la teneur des virées urbaines.
Ils parlent de sensations fortes, descriptions
imaginaires, lunettes déformantes, modes de
locomotion inédits... Très peu de spectacle
chorégraphique. « Nous ne nous mettrons pas
nous-même en jeu », prévient Mathias Poisson.
« La proposition spectaculaire sera présente dans
la perception de chacun. Nous n’allons pas danser
dans le paysage: nous allons tenter d’amener les
gens à faire danser le paysage. »
[Atyla Preges]
Prêt à porter, du lundi 6 au samedi 11 novembre, boutique
Michard Ardiller, de 10 à 19 h
Tous les jours, à 15h et 17h : chorégraphies
Lundi 6/11, à 12h30 : ouverture avec le défilé Prêt à porter,
conception sonore assurée par Guillaume Laidain.
Mercredi 8/11, à 19h : cours de gym avec Heckle et Jeckle.
Vendredi 10/11, à 9h, 11h et 12h30 : improvisations avecShô
(collectif HUB de Nantes).
Samedi 11/11 : à 12h30, remise des prix du concours de
coloriage, et à 19h clôture avec Texte à dire, karaoké proposé
par Anne de Sterck avec Frédéric Sourice.
Renseignements 05 56 85 82 81 www.letnt.com
Promenades Blanches, du vendredi 17 au lundi 20 novembre.
Avec Catherine Bord et Catherine Chateau, vendredi 17, à 11h
et à 14h30, samedi 18 à 14h30, dimanche 19 à 10h, lundi 20 à
11h et à 14h30.
Avec Le Bruit du Frigo, vendredi 17 à 18h, samedi 18 à 12h et
16h30, lundi 20 à 12h et 16h30.
Avec la Revue Louma, Mathias Poisson et Alain Michard, du
vendredi 17 au lundi 20, à 7h du matin et à 16h.
Lecture publique de la carte de Promenades Blanches : dimanche
19, à 16h, à la gare de tram des Quinconces.
Promenades gratuites, sur réservation.
Renseignements 05 56 85 82 81 www.letnt.com
Cours et jardins
Associés
pour mieux diffuser
On est plus fort à plusieurs, surtout si on est petits. C’est ainsi que 15 salles de
spectacles d’Aquitaine ont créé la fédération Mixage, plate-forme d’échanges
autour du spectacle vivant, qui, de Billères à Castillon-La-Bataille, entend faire
découvrir la création régionale au voisinage, professionnels comme simples
spectateurs. Elle organise pour la quatrième fois cette année l’événement
Région(s) en scène, désormais en partenariat avec Pyramide, son homologue
de Midi-Pyrénées. À la tête de Mixage, Sophie Casteigneau. État des lieux
avec une femme pressée.
Déjà, Sophie Casteigneau arbore la casquette
de directrice du Centre Simone Signoret de
Canéjan. De quoi s’occuper à l’année. Mais pour
être attrayant, le programme d’un centre culturel
doit se distinguer. Même un bon carnet d’adresses
ne suffit pas à attirer artistes en vue et public
curieux. Sophie Casteigneau a donc conduit le
lieu qu’elle dirige à rejoindre le Réseau Chaînon
(1) qui regroupe nationalement 9 fédérations
régionales. La mutualisation des moyens
devenue la formule magique du collectif, depuis
deux ans, Mixage s’est associée à son homologue
toulousaine, et les deux structures de proposer à
tour de rôle une vitrine de la création de sa région.
« Les programmateurs des régions concernées et
limitrophes sont bien sûr notre cible privilégiée »,
avoue Sophie Casteigneau. « Toutefois, le public
est toujours le bienvenu dans ces spectacles. Nous
avons retenu 5 compagnies aquitaines pour les 27
et 28 novembre. Parmi elles, les landais de l’Arguia
Théâtre qui jouent Le venin du théâtre et le Théâtre
du Vide Poche des Pyrénées-Atlantiques, avec 2
petites formes de théâtre d’objets. Pour sélectionner
ces 5 troupes, il a fallu qu’au moins 3 parmi les 15
diffuseurs de Mixage aient envie de les défendre.
C’est une part importante de notre travail que de
repérer les spectacles de nos régions. En ce sens, ce
projet nous permet d’aider la création régionale,
en donnant une plus grande visibilité à nos artistes
auprès des programmateurs hors région. »
C omm e n c ez - v o u s à m es u r e r u n p e u l e
retentissement de votre action ?
La Compagnie Bougrelas avec son spectacle
Fédération Française de Théâtre Sportif a
beaucoup tourné, dans le Sud après son passage
à Toulouse l’an dernier. Nous présentons aussi
cette année d’autres artistes girondins comme
le chanteur Olivier Gerbaud, le conteur Ladji
Diallo avec son nouveau spectacle et le one man
show de Marc Depond, La grandeur de JeanJacques Bichon. Nos collègues de Midi-Pyrénées
présentent 7 artistes.
Quelles observations vous inspire la
situation de la création en Aquitaine ?
Il y a de plus en plus de compagnies.
C’est plutôt une bonne chose. Mais la
question de la diffusion se pose. On voit
beaucoup de créations qui ne tournent pas
assez, en regard de toute l’énergie qu’elles
ont demandée. C’est particulièrement le cas
de la danse contemporaine. Une autre réalité,
ce sont les compagnies de théâtre qui proposent
des spectacles à un ou deux artistes, par manque
de moyens. Je le vois beaucoup dans le
spectacle jeune public. Du coup, le spectacle du
Théâtre des Chimères que nous présentons
cette année a valeur d’exception, avec ses
7 comédiens. Et je suis fière de le programmer
pour cela.
Les contraintes économiques sont responsables
de cette situation ?
Oui, bien sûr. Quand on fait un budget de création,
on parle de coût du spectacle, et le nombre de
comédiens sur le plateau le détermine. Certaines
compagnies préféreront prendre un musicien de
plus et supprimeront un technicien. C’est un gros
problème en France aujourd’hui. On peut juste
souhaiter que les aides soient plus importantes
et leur permettent de créer et de présenter des
spectacles comme ils le souhaiteraient.
Le travail de Mixage et de Pyramide s’inscrit dans
cette dynamique ?
Exactement. Pour des programmateurs, se libérer
2 jours pour voir 12 spectacles, découvrir 12
compagnies d’Aquitaine et Midi-Pyrénées, c’est
une belle occasion. En tant que lieu d’accueil,
nous en tirons nous aussi les bénéfices.
L’organisation de Région(s) en scène est-elle la
plus grosse partie de votre travail ?
Les années où la manifestation a lieu ici, oui,
pendant la durée du festival. Mais nous sommes
tous des programmateurs isolés, et l’association
nous permet d’échanger sur nos pratiques, sur
les spectacles vus, les questions administratives...
C’est ce que tous recherchent dans ce réseau.
[propos recueillis par José Ruiz]
(1) cf. Spirit #22
Région(s) en scène à Bègles,
Bruges, Talence et Bordeaux,
lundi 27 et mardi 28 novembre.
Renseignements 05 56 01 45 66
L’œil en faim
18
Gros oeuvre
Du 2 novembre au 13 janvier, le Frac Aquitaine reçoit l’artiste Wilfrid Almendra avec Rock Garden. Programmée par l’association Zebra 3, cette première
exposition monographique présente un ensemble de six sculptures qui témoignent dans le temps d’une évolution du travail de l’artiste. Les pièces,
monumentales pour certaines d’entre elles, ont toutes un rapport extraordinaire au détail. Les sculptures manifestent d’un savoir-faire cher à Wilfrid Almendra
et entretiennent un dialogue singulier avec l’espace du Frac Aquitaine.
à des artisans céramistes. Des techniques que je ne
connais pas du tout. En fait, c’est la mémoire de cet
art qui m’intéresse, pas pour la répéter, mais pour
aller vers de nouvelles possibilités, par exemple en
détournant les techniques et en utilisant toujours
comme fil conducteur, le savoir-faire. L’art anglais
et l’art craft m’intéressent aussi. En réalité,
je suis curieux de toute sorte d’artisanat.
C’est au centre de mon travail. J’ai le désir
d’apprendre, de m’aguerrir, de transformer
pour aller au-delà du modèle et pousser la
technique dans de nouvelles dimensions.
Pour chacune de vos œuvres, vous maîtrisez tout de
l’idée à la réalisation ?
C’est un rapport total en fin de compte que
j’entretiens en permanence avec la fabrication.
Quand je commence la réalisation d’une
céramique dont je ne maîtrise pas complètement
le procédé, je peux à tout moment quand je le
souhaite interrompre le processus. Finalement,
je conserve toujours le contrôle de la fabrication
de la sculpture. En m’accaparant une science
que je ne maîtrise pas, je développe une sorte
de confection parallèle qui va au final donner
un objet forcément décalé et révélateur
du process. D’où l’importance de la fabrication.
Et puis j’aime la matière, la découvrir, la contrer.
Faire avec les accidents…
Rock Garden...
Qu’est-ce que cela raconte sur votre travail ?
En premier lieu, cela fait référence à la pratique
du jardin zen japonais autour de laquelle on peut
voir une forme de religiosité et de mysticisme. Ce
lieu m’intéresse pour la manière très particulière
qu’il a d’être conçu à la fois au travers de ses
compositions florales et par la répétition des
motifs et des mouvements. C’est un principe que
l’on retrouve également dans mon travail. Ce titre
fait également référence à l’artiste architecte et
philosophe indien Nek Chand qui a suivi de près
le projet d’urbanisme et d’architecture de la ville
de Chandigarh imaginé par Le Corbusier. Nek
Chand a composé un jardin de produits récupérés.
C’est un ouvrage monumental autour d’une idée
qui ne connaîtra jamais de fin. Aujourd’hui, ce
jardin est devenu un monument du patrimoine
national indien dédié à l’art brut.
Enfin, dans cette exposition les couleurs et
les éléments que j’utilise comme l’eau, le bois
ou encore les cailloux rappellent eux aussi le
jardin tout comme les références à l’univers
pavillonnaire que je manipule. Je pense à la
pièce que j’ai baptisée VLZ310 qui représente un
ananas assis sur le perron d’une piscine lui-même
bordé d’un petit muret en pierre.
compositions, reste autonome. Je dispose les
objets de façon arbitraire tout en faisant en
sorte qu’ils conservent une indépendance. La
composition, c’est aussi aller plus loin que ce
qu’autorise l’objet seul. C’est-à-dire essayer
de raconter une histoire par le biais d’un jeu
de superposition de strates d’informations.
On est dans un univers à plusieurs dimensions.
Vous présentez à la fois des sculptures qui
développent un travail sur la notion d’objets
avec la pièce Handmade Guitar Bodies (2004)
qui représente une série de corps de guitares
et d’autres plus récentes qui font appel à
des notions de compositions comme VLZ310
(2005) dont vous parlez plus haut. Peut-on y voir
là le signe d’une évolution ?
Oui, clairement… Ou plutôt, une mise en
forme différente, car l’objet, même dans mes
Quel rapport entretenez-vous avec les arts
décoratifs ?
Un rapport étroit et vague en même temps,
car j’y reviens souvent. Les matières, les savoirfaire et l’idée de patrimoine qui va avec l’art
décoratif m’intéressent. Lorsque je fabrique
une pièce, je fais régulièrement appel à des
artisans. Par exemple pour la pièce Good
Bye Sunny Drean (2006), produite par Zebra
3 pour cette exposition, j’ai dû faire appel
Votre travail est traversé de références à la culture
populaire, de quelles manières votre sculpture estelle influencée par l’histoire de l’art contemporain ?
De toutes les manières, qui soient. La culture
pop c’est évidemment la référence première.
J’aime l’art pop. Concernant l’art contemporain,
il est présent. L’art minimal et l’architecture
contemporaine m’intéressent. Les travaux des
Américains Robert Grosvenor et Mike Kelley me
passionnent, mais en fin de compte je suis plus
influencé par le réel que par l’art contemporain.
Est-ce que l’art contemporain m’influence…
O u i , i l m’ i n f l u e n c e … Me s s c u l p t u r e s
sont souvent différentes et me donnent
l’impression qu’elles ne sont pas cataloguées.
Je suis dans l’expérimentation avant tout.
[propos recueillis par Cécile Broqua & Cyril Vergès]
Wilfrid Almendra Rock Garden,
du jeudi 2 novembre au samedi 13 janvier 2007,
Frac-Collection Aquitaine.
Renseignements 05 56 24 71 36
www.frac-aquitaine.net
Mais où a-t-on déjà vu ça, ce genre-là… Sur une affiche ? Un dépliant ? Un journal gratuit ? Le « ça » c’est le style graphique repérable, identifiable bien qu’adapté à telle ou telle cause ou commande. C’est la patte du graphiste, le coup de crayon
ou d’ordinateur d’un Franck Tallon ou d’une Lisa Morand, qui sont des « genres connus » des bordelais. Mais depuis la disparition de la galerie 90° et hormis chez Arc-en-Rêve, les occasions sont rares de rencontrer ces artistes méconnus
- comme les jeunes designers - que sont les graphistes. Jérôme Charbonnier, artiste d’installations, prof et créateur d’images publiques est l’un d’eux.
Ni illustrateur, ni propagandiste ni publicitaire aux ordres d’un tutélaire sclérosé, il est de ces inventeurs de formes qui ont fabriqué leurs propres tics de langage visuel. Comme les caricaturistes. Très « crayonné et plume », très pop & 60’s,
très découpages de magasines féminins ou très typos anciennes bricolées, voire très couleurs gueulardes et métalliques, par exemple, pour certains…
Jérôme Charbonnier préfère faire flotter dans l’éther de la page ses découpages triturés et dérouler des rubans de textes, des spires ou des ondes de ronds excentrés et gazeux.
Le hasard est grand : le N° 1 de Spirit, c’était déjà lui… Et quelques autres aussi.
Garçon, une méthode champenoise y dos aguas con gas, por favor, Bibliothèque de Bacalan, du vendredi 3 au dimanche 5 novembre.
L’œil en faim
chronique
Lost In Translation
Jusqu’au 15 décembre, la galerie Ilka Bree accueille l’artiste sino-autrichien
Jun Yang. Né en 1975 en Chine, il émigre en Autriche, en 1979, avec sa famille.
Cet événement par le biais du métissage culturel qu’il induit se retrouve
en pointillés dans son travail parsemé d’œuvres autofictionnelles,
voire autobiographiques. Entre signes et réalités.
Jun Yang dévore avec ironie les stéréotypes que
le monde occidental fabrique et entretient sur la
chine et les Chinois comme des métaphores de
la globalisation et de la standardisation. Par une
manipulation des idées reçues, l’artiste pose en
filigrane la question suivante : « Qui suis-je ? »
Chacune de ses œuvres est un élément de
réponse. Plus précisément, au travers d’une
dialectique des signes, en utilisant aussi bien le
langage que l’imagerie populaire en provenance
principalement du cinéma nord-américain, Jun
Yang superpose clichés et raccourcis, soulignant
le vide et les contradictions d’une identité
culturelle préfabriquée. Qu’y a-t-il de lui dans les
idées reçues que le monde occidental véhicule
sur la Chine et les Chinois ?
Dans la vidéo Jun Yang and Soldier Woods (2002, 9’)
l’artiste met à l’épreuve son état civil par le
biais de multiples traductions d’un alphabet
à un autre puis d’une langue à l’autre. Chaque
traduction devient l’objet d’une recherche sur sa
signification servant à Jun Yang à faire le récit
d’une identité multiculturelle. Il retiendra de
cette recherche absurde le nom Soldat de bois.
La pièce ready-made Mail for : June Young, Yun
Yang, Jan Jung (2006) fait également le constat
d’un trouble de l’identité. Une série d’enveloppes
adressées à l’artiste ont été encadrées soulignant
le mode opératoire que chacun de nous
utilise face à un mot de consonance étrangère,
« l’utilisation refuge » de la phonétique. Ces deux
pièces déclinent de manière ténue et malicieuse
combien une langue peut en contrarier une
autre, combien la traduction avec ses faux-pas
et ses glissements peut parfois endosser le rôle
de camisole culturelle.
Son récit autofictionnel, le plasticien le poursuit
avec la pièce ICE (2006) en élargissant le point
de vue sur le thème exister parmi les autres.
Pour sa réalisation, Jun Yang a pris au pied de
la lettre la phrase affichée dans les toilettes d’un
train autrichien - « veuillez laisser cet endroit
dans l’état où vous aimeriez le trouver » - pour
mieux s’emparer de l’espace et le transformer
tel qu’il souhaiterait lui-même le trouver en y
entrant. Une customisation d’un lieu de transit
que sont les toilettes d’un train en quelque sorte.
Manipulant à la fois les notions d’intimité et de
standardisation liées à ce lieu, ICE tisse des liens
contradictoires entre individualité et collectifs,
uniformisation et différence. Tout en se mettant
en scène dans ses œuvres, Jun Yang parvient
cependant à rester à distance de lui-même.
Un récit de soi qui évacue l’introspection
et la mise à nu, préférant tricoter avec dérision
un art de l’autofiction.
[Cécile Broqua & Cyril Vergès]
Jun Yang, Miss June Young,
Galerie Ilka Bree,
jusqu’au vendredi 15 décembre.
Renseignements 05 56 44 74 92
www.galerie-ilkabree.com
20
L’œil en faim
Le système des objets
Jusqu’au 7 janvier, la Galerie des projets du capcMusée d’art contemporain
accueille l’artiste plasticienne bordelaise Chantal Raguet. Projet FOMEC
présente une dizaine d’œuvres qui mettent à mal la notion de décoratif. De Genet
à Baudrillard, son travail recharge de sens la notion d’objet en la transposant
dans le champ de l’art contemporain.
Chantal Raguet entretient l’art de la
désobéissance. Le bon goût et le dégoût, l’histoire,
les anachronismes et les usages, sont autant de
notions transversales attachées au décoratif et
à l’objet qui irriguent l’ensemble de son travail.
Cette forme de transgression est à l’œuvre dans
la pièce Louis Caisse composée d’une commode,
d’un petit meuble de chevet et d’une table avec
deux saladiers et des chaises. Des éléments
arrachés à leur univers quotidien sur lesquels
l’artiste sont violemment cloués des centaines
de boutons de coutures. Par le biais d’une
accumulation, cette colonie de boutons donne
rapidement l’impression d’une ornementation
contagieuse, voire, d’une contamination
bactériologique ou virale. Ici, le bouton est à
la fois comme un pixel rond de couleur et une
touche de peinture qui dégouline jusqu’au sol.
Le prélèvement des objets de leur quotidien,
les notions de quantité et d’accumulation sont
également au cœur de la pièce Eat Hit color,
constituée d’une série de 102 tableaux, au format
21/14, réalisés à partir de collages d’emballages
alimentaires récoltés depuis 2000. L’ensemble
dessine une frise où chaque élément retenu est
considéré comme « un mini monochrome de
couleur ». Ce travail prend la forme d’une mise
en abîme entre les stratégies commerciales de
manipulation des consommateurs, dévelopées
autour des couleurs pour doper la vente des
produits, et celles que Chantal Raguet tente de
reproduire dans le champ de l’art contemporain
en utilisant les mêmes codes couleurs.
Ce travail d’endurance de collecte, de découpage
et de collage entrepris durant six années,
dévoile une oeuvre minutieuse et obsessionnelle
sur la colorimétrie tout en déroulant une écriture
poétique du quotidien.
Travail que l’on retrouve dans la pièce intitulée
Projet FOMEC « selon l’appellation stratégique
du camouflage qui explore l’héritage des styles
picturaux qui ont inspiré ces sortes d’imprimés ».
On peut penser à ce sujet au tableau cubiste de G.
Braque Nu dans la forêt (1909-1910) et à la série
Camouflages (1987) d’A. Warhol. Trois panneaux
bout à bout installés au mur reprennent le motif
du camouflage. Devant chacun d’eux, une grille
est disposée une sur laquelle les extrémités
ont été remplacées par des plugs. Enfin, sur
les panneaux sont collées des représentations
pornographiques miniatures d’hommes entre eux
qui se confondent avec l’imprimé. L’installation
imaginée par Chantal Raguet, de sa place d’artiste
femme, questionne les représentations masculines
homosexuelles marginalisées par une société
« hétéronormée ». Les panneaux fonctionnent à
la fois comme camouflage et représentation du
camouflage. Manière de replacer le motif dans
son usage premier - l’annulation et la disparition
- dans lequel les images d’hommes ayant des
rapports sexuels entre eux sont dissimulées.
Référence à la fois aux lieux de dragues masculins
et aux interdits que formalisent clairement les
grilles. Dans cette volonté chez Chantal Raguet
de remettre les choses à leur place (le motif pour
ce qu’il est) tout en dénonçant cette exclusion
des représentations homosexuelles, on peut
également y voir le réemploi et la re-signification
opérée sur cet imprimé par la communauté
homosexuelle. En effet, le motif, par le port
du treillis, a été réinvesti au point d’être aujourd’hui
un symbole à la fois de virilité et d’érotisme tout
comme un signe/étendard de visibilité.
Cette exposition déploie un univers conceptuel
inquiétant, construit autour d’une dizaine
d’œuvres jalonnées par la figure de la frise
et le principe aliénant de la collecte et de
l’accumulation des objets.
[Cécile Broqua & Cyril Vergès]
Chantal Raguet, Projet Fomec, capcMusée d’art contemporain,
Galerie des Projets, jusqu’au dimanche 7 janvier 2007.
Renseignements 05 56 00 81 50 www.bordeaux.fr
Petites ethnographies d’un micro-musée
Le M.M.E.U (1) a quinze ans. Secret, intime,
douillet et impudique, c’est une alcôve d’art à
l’usage - non exclusif - de son fondateur-directeurconservateur-technicien de surface-historien
hagiographe- pourvoyeur en artistes invités-artiste
lui même-globe trotter & prospecteur -inventeur
d’œuvres inouïes.
Biographe officiel de « l’inextricable » Olga
« Plastikäâ » (2) Mariutch - intrigante farouche
et spectre de l’art moderne et contemporain Christophe Trépier, l’hétérodoxe instigateur du
musée en appartement a également reçu une
belle trentaine d’artistes dont M. Rodolosse &
Ch. Quillec, L. Cherry & J. M. Comby, P. Daudon
& S. Mouton Autant de figures éminentes de la
photographie et autres arts visuels, corporels et
acoustiques. Il a lui-même exposé en galeries
et sites d’art ses sculptures, ses photos, ses
installations et « performances autodafés »…
Reste le cas PlastiKäâ, dont Trépier défend les
troubles intérêts : telle une Kusama, une Yoko
O., une Divine ou une Amanda L . et leurs
pygmalions, la finnoise Olga Mariutch aurait
fréquenté André Breton, Vian… et même
Molinier, lors d’un séjour bordelais à la David
Stein. Cette Bourbaki des coteries jet-set, leurre
ou épouvantail pour journalistes et critiques,
transfuge ou réfugiée, intrigue encore les
conservateurs et historiens locaux, malgré les
(non) révélations de Cherry Vanilla , la négresse
littéraire de Bowie (3). Œuvres « disparues »
et notes non déclassifiées pour raison
d’état, nous jure-t-on… Cela dit, durant
tout novembre, l’exigu musée ouvrira ses
portes, sur rendez-vous via site & 05 56 50 39 14.
Archives, rétrospectives et autres réjouissances.
Nous en serons.
[Gilles-Ch. Réthoré]
Renseignements 05 56 50 39 14
http://c.trepier.free.fr
(1) Micro Musée d’Ethnographie Urbaine, site en appartement
et vacations multiples, sis à Bordeaux depuis 1991.
(2) Plusieurs orthographes répertoriées.
(3) Les papiers de Ziggy Stardust, Hachette Littératures - 1998
& 2003.
Nota : le M.M.E.U et le Centre Jean Vigo présenteront
Angkorama, performance musicale et images à 360°,
à la Base sous-marine au printemps 2007.
L’œil en faim
chronique
« Tout ça est formidable » du 3 au 5 novembre...
Par certains aspects, Open Doors Open Eyes a des côtés enthousiasmants. Un Open Bar géant à
l’échelle d’une ville. Qui aurait envie de bouder la visite d’ateliers d’artistes tout en buvant du vin rouge ?
Donner au public un accès libre à des espaces privés, dessiner des parcours dans la ville (Nord, centre
et rive droite) développer un peu de sens, cette année autour de la thématique « Système », par le biais
de conférences et de débats. Tout paraît être étudié pour que cette manifestation soit un temps fort du
festival Novart. Pourtant, d’une année sur l’autre, demeure comme un goût amer, une frustration, qui
laisse le visiteur dans l’expectative. Présentée comme le plus gros événement d’art plastique du festival
Novart, Open Doors Open Eyes est du coup l’objet de toutes les attentes à la fois du public, des artistes
et des structures associés. Or, chaque année, en n’installant qu’un rapport convivial et mondain au
monde des arts plastiques, la manifestation n’est guère plus qu’un gros coup de projecteur sur les
initiatives, quand il y en a, des lieux partenaires. L’autre effet pervers de cette manifestation réside
dans sa capacité à présenter l’ensemble des propositions sur un même plan. À gommer les aspérités
en faisant disparaître les initiatives intéressantes comme la carte blanche donnée à la revue AREA
au capcMusée d’art contemporain ou encore l’exposition du collectif d’artistes de Bordeaux/Cologne
au Hangar en bois, au milieu d’une liste pléthorique de propositions inégales. Quel point commun
entre l’exposition de l’artiste Wilfrid Almendra au Frac-Aquitaine et une rétrospective au Centre
Jean Vigo des affiches des précédentes éditions Open Doors Open Eyes ? Font-ils vraiment partie
du même « Système » ?
[Bon Pied & Bon Œil]
Il est à la fois célèbre et inconnu, Gérard
Sandrey est l’auteur d’une oeuvre
singulière qui comprend des peintures,
des écrits, mais avant tout des dessins à
l’encre de chine. Dès 1988, ce non-artiste
comme il se définit lui-même, est entré
dans les collections du Musée de l’Art Brut
de Lausanne. Ses oeuvres sont aussi dans
toutes les institutions de référence de l’art
brut. Depuis la F.I.A.C. 1999, son travail
a été très peu présenté en France, Gérard
Sendrey exposant surtout à l’étranger.
L’artiste a confié une centaine de dessins
d’une période de son travail à la galerie,
mais aussi quelques pièces permettant de
retracer tout son cheminement artistique.
Une centaine de dessins - anciens et tout
à fait récents - dont de nombreux inédits,
réunis pour la première fois.
Gérard Sendrey, Non-artiste,
jusqu’au samedi 11 novembre,
Le Triangle d’Art, Libourne (33500)
Renseignements 05 57 25 71 06
www.letriangledart.com
22
Toiles et Lucarnes
L’homme sans avenir
Dernier volet de la « trilogie des perdants », entamée avec Au loin s’en vont les nuages et L’Homme sans passé, Les Lumières du faubourg s’affirme comme le film le plus
sombre de son auteur depuis La Fille aux allumettes. Tragique, émouvant, son désespoir lucide et son humanisme en font le plus beau diamant noir de récente mémoire.
Les Lumières du faubourg, Finlande, 2005, 1h18
Un film de Aki Kaurismäki
Avec Janne Hyytiäinen, Maria Heiskanen,
Maria Järvenhelmi
Référence évidente et hautement revendiquée
au chef-d’œuvre de Chaplin, Les Lumières du
faubourg effectue un déplacement géographique
plus que symbolique dans son titre. Si au cœur
des Lumières de la ville, Charlot trouvait l’amour,
peut-il en être de même pour les héros du maître
finnois ? Le faubourg, cet ancêtre de la banlieue,
cet endroit qui ne perçoit de la ville qu’une
espèce de scintillement : la lueur d’étoiles mortes,
forcément inaccessibles. Dans le faubourg
d’Helsinki, on devine juste le port, les mouettes
et la Baltique. La solitude y est réelle.
« Pour Kaurismäki, le marxiste
qui filme avec tendresse les chiens,
le déterminisme n’a pas lieu d’être.
Le fatalisme certainement. »
Koistinen, gardien de nuit, l’incarne dans son
quotidien sombre et sinistre. Objet de railleries,
son statut d’obscur et de sans grade ne lui offre
nulle place, suscitant mépris et rejet. Bloc résigné,
rêvant d’un futur bienveillant, sa confiance se
trouve exploitée par un groupe « d’hommes
d’affaire » transpirant l’obscénité et la fourberie.
Pour mieux piéger leur victime, les crapules
drapées de soie utilisent une femme à l’allure
fatale et slave. Bien évidemment, comme dans
tout film noir, Koistinen se fait manipuler,
misérable pion d’un savant engrenage dont le but
n’est autre qu’un cambriolage dont il sera rendu
l’unique responsable.
Pour Kaurismäki, le marxiste qui filme avec
tendresse les chiens (influence certaine du
poignant Umberto D. de Vittorio De Sica), le
déterminisme n’a pas lieu d’être. Le fatalisme
certainement ; d’autant plus qu’il est souligné
par les tangos de Carlos Gardel. Une rencontre
ne change pas la vie. C’est l’anéantissement
d’un cœur, de la liberté et des rêves. Certes,
il y a toujours une humanité au sein des humbles :
un enfant, une femme bienveillante à qui
l’on se confie sans trop y croire. Pour autant,
cela suffit-il à l’apaisement quand on est plongé
dans le renoncement ?
Concentré de spleen mais nullement dépressif,
Les Lumières du faubourg éclaire crûment, loin de
tout superflu, l’inavouable impasse d’un associal
encore plus démuni. Prisonnier volontaire de
sa solitude, renvoyé à sa médiocrité, Koistinen
encaisse sans broncher, refusant le moindre
échappatoire. Les aubes blafardes succèdent aux
gris crépuscules, les bars aux cafétérias, l’anonymat
d’un centre commercial aux rues sans joie où
pourtant on discute sur le destin des écrivains
russes. Survivre, mais à quel prix ? Disparaître
n’a rien de facile, surtout lorsque l’on a déjà
disparu à soi-même. Alors, autant mourir
un autre jour car, parfois, un simple geste
déclenche une étincelle. Le réconfort, la tendresse,
la douceur. Avant la (re)naissance de l’amour ?
[Marc Bertin]
Éloge du désir, vertiges du plaisir
Silencieuse depuis L’Age des possibles, en 1995, Pascale Ferran revient enfin avec Lady Chatterley, adaptation hautement maîtrisée du classique de D.H Lawrence.
Les promesses jadis à l’œuvre dans Petits arrangements avec les morts trouvent ici un aboutissement lumineux dans un film dont la subtilité et le raffinement impressionnent.
s’immisce pour mieux s’emparer des âmes et des
actions. Face à un époux aimant mais suffisant de
certitudes (Hippolyte Girardot, idoine et altier),
Constance (Marina Hands dont la grâce évoque la
sublime Dominique Sanda) devient enfin femme,
maîtresse de son corps et de son destin dans les
bras d’un homme (Jean-Louis Coulloc’h, carrure
imposante et voix douce presque vulnérable, une
révélation) qui avait également renoncé à l’amour
et recouvre de fleurs avec une infinie tendresse
l’être aimé.
Lady Chatterley, France, 2006, 2h38 Un film de Pascale Ferran
Avec Marina Hands, Jean-Louis Coulloc’h,
Hippolyte Girardot
Dix ans. Presque une éternité. Pourtant, on ne
peut suspecter Pascale Ferran d’être victime du
syndrome Terrence Malick. Hypothèse plus
probable : comment être une cinéaste en France ?
Mais voilà, la bonne nouvelle c’est qu’elle est de
retour aux affaires et, histoire de marquer les
esprits (chagrins et autres), s’attaque au truc cassegueule par excellence : une adaptation de roman.
Pas n’importe lequel. L’Amant de Lady Chatterley
et l’homme des bois, deuxième version d’un récit
dont le soufre est désormais éventé. L’histoire est
connue : Constance Chatterley est mariée à un
aristocrate, Clifford, qui a perdu l’usage de ses
jambes en 1916 dans la campagne des Flandres.
Dans cette région minière et rurale de Wragby,
loin de Londres, elle s’ennuie, déprime, jusqu’au
jour où - à la faveur d’une commission - elle croise
Parkin, le garde-chasse solitaire de son mari.
Si le roman demeure une critique acerbe de la
société de classes des années 20 en Angleterre,
Pascale Ferran choisit clairement de ne pas
s’attarder sur le terrain dominants/dominés.
Comment faire plus éloquent en la matière
que le magnifique Messager de Joseph Losey ?
Son ambition est ailleurs, clairement établie : la
naissance du couple. En l’occurrence, l’histoire
d’une attirance, d’une attraction physique
« Dans une reconstitution
soignée, le film assume presque
frontalement son origine littéraire,
son naturalisme aux accents
panthéistes, sa théâtralité où le
ténu le dispute au naïf. »
d’un corps vers l’autre. La vue de la chair et les
tremblements intimes qu’elle induit dans une âme
qui ne se pensait plus au monde, qui ne croyait
plus en l’amour comme possible révélateur de
vérité. Car avec l’apprentissage charnel naît
une sorte de langue commune dans laquelle
se mêlent désir, abandon, confiance, don de soi,
possession et dépendance.
Dans une reconstitution soignée mais jamais
ostentatoire, le film assume presque frontalement
son origine littéraire, son naturalisme aux accents
panthéistes, sa théâtralité où le ténu le dispute au
naïf. Le temps des saisons s’écoule aux rythmes
des battements de cœur. La force de l’étreinte
rivalise avec la délicatesse requise pour ôter
un bas ou dégrafer un corsage. La sensualité
Aux destins contrariés, aux amants solitaires et
blessés, long est le chemin vers l’amour car tout
est reconstruire, inventer. Lorsque ce dernier est
menacé, comment ne pas songer aux mots de
l’auteur : « Oh ! si seulement on pouvait préserver
la tendre douceur de la vie, la tendre douceur des
femmes, la richesse naturelle du désir. »
[Marc Bertin]
Toiles et lucarnes
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Du jeudi 9 au jeudi 16 novembre, dans le cadre de Novart, le centre Jean Vigo propose
un cycle intitulé « Le cinéma documentaire aujourd’hui : quels réels ? » Soit 30 films
dont 21 inédits et autant d’invités. La notion de documentaire est aussi nébuleuse que
peut l’être celle de fiction ; aucune définition ne saurait en rendre compte de manière
satisfaisante. Au fond, un soupçon plane toujours sur le documentaire, celui de
n’être pas vraiment du cinéma. Pourtant, fiction et documentaire sont les deux
axes d’un même art, aux moyens et aux ambitions différents. De la nécessité du
décryptage des images, à la réflexion sur l’utilisation des nouveaux matériaux que
sont les archives privées, les photographies, la manifestation - qui s’inscrit dans la
7ème édition du mois du film documentaire - offre l’opportunité de nombreuses
avant-premières dont Là-bas de Chantal Akerman, Grand Prix au FID de Marseille 2006, Le
grand jeu de Malek Bensmail, Kigali, des images contre un massacre de Jean-Christophe Klotz, Gypsy caravan
de Jasmine Dellal, El perro negro : histoires de la guerre civile espagnole de Robert Forgacs, Mauriac, un journaliste
engagé de Gilbert Balavoine, Les hommes d’Ariane Michel, Grand Prix de la compétition française au FID
de Marseille 2006.
Renseignements 05 56 44 35 17 - www.jeanvigo.com
Jusqu’au samedi 11 novembre, à l’occasion du cinquantenaire de la révolution
hongroise, Utopia présente la rétrospective Hongrois rêver. Parce qu’une
commémoration n’en est pas une si on ne lui donne pas un sens, elle n’en est pas une
si elle n’invite pas à la réflexion, à la réconciliation de l’Histoire et de la Mémoire.
Si la révolte de 56 a trouvé un retentissement mondial presque immédiat, son
souvenir reste cependant l’objet d’une incompréhension nourrit d’ignorance qu’il
s’agit de combattre : sentiment d’abandon par l’Occident toujours ressenti du côté
hongrois et silence pesant teinté de honte du côté occidental. 2006 constitue la
dernière occasion pour toute la génération contemporaine aux événements de
se retrouver, de débattre et de réfléchir sur l’un des épisodes les plus sombres de
l’Histoire de la Hongrie mais également de l’Histoire des années de guerre froide.
Au programme, des longs métrages sur l’insurrection : Amour de Károly Makk, Prix du Jury et du
meilleur réalisateur à Cannes et Mention Spécial pour les deux actrices principales en 1971, Le temps suspendu
de Péter Gothár, Meilleur film étranger à Cannes et à New York Film Critics Circle Awards en1982, et Coqueluche
de Péter Gárdos mai aussi des classiques tels que Les sans-espoir de Miklós Jancsó, Hanussen d’István Szabó et Les
harmonies de Werkmeister de Béla Tarr.
Renseignements 05 56 52 00 03 - www.cinemas-utopia.org/bordeaux
Du lundi 6 au dimanche 12 novembre, le Festival du Film de Sarlat fête sa 15ème
édition. Au programme, trente-cinq longs métrages inédits dont Babel d’Alejandro
Gonzales Inarritu, Cœurs d’Alain Resnais, Mauvaise Foi de Roschdy Zem, The Last
Show de Robert Altman, Summer Palace de Lou Ye, The Host de Bong Joon Ho,
Fast Food Nation de Richard Linklater, en présence de certaines équipes de films,
une trentaine de courts métrages en compétition avec remises de prix lors de la
cérémonie de clôture mais également de nombreux ateliers, conférences et débats.
Réputé pour sa convivialité, cet événement se veut surtout une passerelle entre
les professionnels du cinéma et les étudiants. En effet, la grande spécificité du
Festival est d’accueillir des lycéens de classe terminale littéraire, option cinéma.
Cette année, plus de 850 lycéens seront présents et le film retenu par l’Éducation
nationale pour l’épreuve du baccalauréat 2006/2007, 2046 de Wong Kar-Waï, fera l’objet d’ateliers
pédagogiques, de conférences et débats encadrés par des spécialistes. En outre, le cinéaste sera honoré par une
rétrospective, du fondateur As tears go by à sa participation au projet Eros.
Renseignements 01 55 37 23 72 - [email protected]
Depuis 17 ans, le Festival International du Film d’Histoire de Pessac croise les regards
du cinéaste et de l’historien pour une meilleure compréhension de notre société
contemporaine. Ainsi, du mardi 21 au lundi 27 novembre, la 17ème édition sera
consacrée au thème « Douce France ? » Des mythes fondateurs aux crises sociales,
des rêves d’universalité aux remises en questions d’un « modèle français », un
panorama de la France à travers une soixantaine de films de 1938 à nos jours et de
nombreux débats, rencontres et conférences sur les grandes questions d’histoire
ou d’actualité liées au thème. Sans oublier la programmation scolaire, les séances
spéciales et le prix du film d’histoire avec en compétitions deux catégories : fiction
(9 films présentés en avant-première) et documentaire (12 parmi les meilleures
productions récentes).
Renseignements 05 56 46 25 43 - www.cinema-histoire-pessac.com
Du lundi 4 au dimanche 10 décembre, le cinéma Le Festival, à Bègles, accueille le
16ème Festival International du Film d’Animation, Les Nuits Magiques. Cette
année, la compétition internationale de courts métrages d’animation propose une
cinquantaine de films répartis en 5 programmes. Par ailleurs, une programmation
thématique rendra hommage au réalisateur russe Youri Norstein et à son homologue
batave Paul Driessen. A noter également, deux documentaires d’importance : Ghibli
ou le mystère Miyazaki et Magia Russica consacré à l’histoire des studio Soyouz
Films. Les Nuits Magiques c’est aussi l’occasion de revoir Origine de Keiichi
Sugiyama et Renaissance de Christian Volckman. Le jeune public a aussi droit à sa
programmation : Bric à Brac (9 films rigolos pour les tout-petits) et deux longs
métrages Azur & Asmar et U. Le festival se poursuivra en 2007 par une tournée
qui devient nationale.
Renseignements 05 56 51 76 60 - www.lesnuitsmagiques.fr
24
En garde
Jean Echenoz
Cet inconnu si familier
Déjà honoré par le prix Médicis en 1983 pour Cherokee et le prix Goncourt en 1999 pour Je m’en vais, Jean Echenoz s’est vu décerner en octobre le prix
François-Mauriac pour Ravel. Ce roman qui retrace les dix dernières années de la vie du compositeur français Maurice Ravel opère une véritable révolution
dans l’œuvre de l’écrivain. Plus qu’une biographie ou qu’un récit à valeur historique, une expérience vertigineuse dans l’âme d’un artiste dont on sait si peu.
Dans cette espèce de règle, je ne voulais pas
inventer de dialogues : tous les moments parlés
sont « extraits » de sa correspondance ou des
conférences données de son vivant.
« C’était comme un petit chemin de
crêtes à tenir ; parfois déséquilibrant,
entre la réalité biographique de
sa vie - possible, vraisemblable et l’interdit que je m’étais fixé
par rapport au fictif. »
En Amérique, Ravel croise Gershwin, comme
un saisissant résumé de la modernité musicale
du XX° siècle. Si ce roman était du jazz, qui serait
son interprète ? Bill Evans pour l’économie ?
Oscar Peterson ? Thelonious Monk pour les ruptures ?
Herbie Hancock ?
Indéniablement, Bill Evans. Mes deux pianistes
jazz préférés sont Evans et Monk. D’ailleurs,
le premier doit beaucoup à la musique européenne
du début du siècle et certainement à Ravel ;
bien plus que Monk. L’interprétation du thème
de Gershwin, I love you Porgy, par Bill Evans m’a
toujours énormément touché. Néanmoins, c’est
Ravel que j’écoutais beaucoup pendant l’écriture.
Le contraste est frappant entre sa stature
de « grand musicien » et son grand vide affectif
et intérieur...
Là, on touche le caractère double du personnage.
Sa vie mondaine, son dandysme (le soin porté
à son apparence, sa toilette, sa garde-robe).
Puis, quand on se rend à Monfort-L’Amaury,
on est frappé par la vie qu’il s’est construit. En outre,
il y a toutes ces « hypothèses » sur sa vie
amoureuse et sentimentale. Tout cela m’a conduit
vers ce projet : un personnage tout à la fois public et
extrêmement mystérieux. Pour toutes ces raisons,
ce fut mon livre le plus difficile à écrire. C’est
un traitement qui ne m’est pas familier. À deux
reprises, j’ai abandonné cette contradiction mais
elle est finalement revenue me chercher.
À l’inverse des biographies anglo-saxonnes,
Ravel condense dix années en 120 pages.
Une espèce de fulgurance. Était-ce une recherche
de l’humeur plutôt que de l’histoire d’un
personnage ayant réellement vécu ?
Au départ, il ne s’agissait pas de ce projet-là.
Je m’étais posé une question très arbitraire :
est-ce que Maurice Ravel et Valéry Larbaud
s’étaient éventuellement rencontrés ? Certaines
choses étaient communes, et puis ces œuvres
m’intéressaient. J’ai donc mené des recherches
dans le sens de cette hypothèse mais elles
n’aboutissaient pas alors que la proximité
avec Ravel s’établissait. Son parcours m’a
impressionné. D’autres éléments aussi sont entrés
en jeu comme sa demeure, à Monfort-L’Amaury,
que j’ai plusieurs fois visitée. J’ai essayé de trouver
tout ce qu’il existait sur Ravel car avant de m’y
intéresser, j’en savais très peu. Or, plus j’en savais
et plus ma connaissance progressait, plus il
s’éloignait. C’est un personnage plein de surprises.
Une émotion par rapport à lui est née, en écho
à sa musique et au rapport qu’elle provoquait
en moi. C’est une musique que j’écoute
depuis l’enfance comme celle de Stravinsky.
Mon sentiment a toujours été double à son
encontre : inconnu et immédiatement familier.
Ravel ne serait-ce pas un récit qui emprunterait le
minimum à la vérité - historique notamment - pour
mieux dérouler un parcours presque métaphysique ?
La dimension solitaire du personnage
m’intéressait. Cependant, la situation était
compliquée pour moi : le suivre dans la réalité
de sa vie en m’autorisant des éléments de fiction
mais pas du tout intrusifs. C’était comme un petit
chemin de crêtes à tenir ; parfois déséquilibrant,
entre la réalité biographique de sa vie - possible,
vraisemblable - et l’interdit que je m’étais fixé par
rapport au fictif. La seconde moitié du roman le
suit d’assez près. Le voyage aux États-Unis est
ainsi une part de fiction construite sur du réel.
La rencontre avec Joseph Conrad, elle, est une
construction sur deux hypothétiques situations de
rencontre. L’équilibre à tenir a été plus compliqué
que d’habitude car il s’agissait d’un personnage
réel. Toutefois, le traitement a été analogue aux
personnages fictifs de mes précédents romans.
À la lecture, on a le sentiment que le fameux
concerto pour main gauche précipite sa chute...
Je ne crois pas. La maladie de Ravel a toujours
été une énigme. L’accident de taxi provoque
et accélère la dégénérescence. Selon certains
psychiatres américains, Le Bolero était déjà
un indice de sa maladie. À mes yeux, c’est une
ineptie totale. Ce qui est sûr c’est que ce concerto
constitue un extraordinaire scénario : la trahison
du compositeur par son interprète, l’infirmité
de l’un par rapport à la dégénérescence de l’autre,
la dénégation de Marguerite Long...
Selon la légende, Ravel composa Ronsard à son âme
pour la main gauche afin de pouvoir continuer
à fumer ses Gauloises de la main droite. En va-t-il
de même pour l’écrivain ?
C’est révélateur de l’homme : cette alliance
de la distance et de l’implication extrême,
composer une pièce avec désinvolture pour
continuer de fumer. Pour ma part, écrire est
un travail physique. Une activité quotidienne,
matérielle et contraignante. C’est une nécessité
de tous les matins et j’aime ça. Le tabac est plutôt
une distraction.
Curieusement, Ravel a presque un goût
« modianesque » : concision, brièveté, luxe
du détail, atmosphères, topographies et noms
symboles d’une époque... Cette saveur vous
surprend-t-elle ?
Jamais je n’avais songé à un tel rapport avec ce
livre. Je ne connais pas personnellement Modiano
mais considère Un pedigree comme l’un des plus
beaux livres français de ces dernières années.
De même que Dora Bruder. En ce moment, au
bout d’une dizaine de romans, je suis en lassitude
de la fiction. Je tiens à garder ma position de
romancier tout en essayant de l’appliquer à des
réalités très diverses. Je nourris une attirance vers
d’autres terrains jusqu’à présent peu explorés.
Mais cette lassitude est peut-être momentanée...
Ravel aurait-il pu s’intituler Je m’en vais ?
Oui. C’est l’histoire d’un abandon, d’un
éloignement au monde mais ce n’est pas
seulement ça. Juste la fin. Son installation,
en 1923, à Monfort-L’Amaury est déjà une façon
de quitter Paris et ses mondanités. Un premier
retrait. Puis avec la maladie, vient celui à la vie.
Effectivement, ça aurait pu s’appeler ainsi
mais le titre était déjà pris.
[propos recueillis par Marc Bertin]
Jean Echenoz, Ravel, Les Editions de Minuit
-Mauriac
is
Le Prix Franço
Créé en 1985 par le Conseil régional
d’Aquitaine, le Prix François-Mauriac
récompensait initialement des auteurs
originaires de l’Aquitaine ou des ouvrages
traitant de thèmes relatifs à la région. En 2002,
à l’occasion du 50ème anniversaire du Prix
Nobel et sous l’impulsion de Bernard Cocula
(alors président du Centre François Mauriac),
l’institution relance le Prix François-Mauriac.
En référence à l’engagement de l’écrivain,
ce prix littéraire élargit sa vocation puisque le
jury retient désormais l’ouvrage d’un écrivain
de langue française dont la teneur, quel
que soit le genre, manifeste un engagement
de l’auteur dans son siècle et qui est évocateur
de la société de son temps. Fixé à la mioctobre (Mauriac est né le 11 octobre 1885),
il est doté de 8000 euros. Depuis sa relance, il
a été attribué à Abdelwahab Meddeb (2002),
Jean-Marie Rouart (2003), Régis Debray
(2004) et Pierre Daix (2005).
En garde
L’ami américain
Deux ans après le mémorable Real Gone, Tom Waits publie Orphans : Brawlers,
Bawlers and Bastards, triple recueil de 54 chansons. Un album condensant
toutes les facettes d’un artiste inépuisable dont la face iconoclaste occulte trop
souvent l’importance dans l’histoire musicale contemporaine.
Selon la légende, Tom Waits serait capable de
décapsuler une bouteille de bière rien qu’en la
regardant... Pas mal pour cet admirateur avoué
de Kerouac et Bukowski qui remit au goût du
jour l’art si raffiné des « saloon songs » dont
Sinatra fit son miel au sommet de sa gloire chez
Capitol. Natif de Pomona, Californie, Waits
vénérait autant le suave Hoagy Charmichael que
Bob Dylan. Écumant les soirées du Troubadour
à Los Angeles, il y rôda sa formule d’obédience
jazz, à grand renfort de monologues sous
influence Lenny Bruce avant de signer, à 21 ans,
chez Asylum Records, label fondé en 71 par
David Geffen. Jusqu’en 78, Waits y accomplit
sa première carrière : néo-beatnik s’imprégnant
de la faune des diners du Strip, osant le pont
entre Kurt Weil et la tradition de Tin Pan Alley.
Tel un Randy Newman pris de boisson jouant du
Irving Berlin mais avec un atout incomparable :
une voix comme prématurément usée par trop de
rye whiskey et de Camel sans filtres. Installé au
mythique Tropicana de Santa Monica Boulevard,
son bungalow abrite un piano de bastringue
d’où naissent de purs bijoux (Ol’ 55, Martha,
Burma Shave, Tom Traubert’s Blues) mais aussi
de mémorables cuites avec Chuck E. Weiss
et Rickie Lee Jones (celle qui l’enlace sur la
pochette de Foreign Affairs).
A l’orée des années 80, lassé par la Californie
et se sentant prisonnier d’un style, Waits s’installe
à New York et s’évade grâce à Coppola qui lui
confie le soin de composer la bande originale de
Coup de cœur - l’un des score les plus sublimes
qui soit, porté par la magie de ses duos avec
Crystal Gayle, divinité country aux yeux d’azur
et à l’incroyable chevelure. Débute alors,
une féconde décennie chez Island qui de
Swordfishtrombones à The Black Rider, le voit
expérimenter, délaissant le piano au profit des
percussions, de la guitare. Surtout son intérêt
pour le son, sa texture et son traitement,
s’affirme. Cette décennie sera également celle
de l’acteur qui traverse Rusty James, Outsiders,
Cotton Club, illumine Down by Law ou Candy
Mountain, brûle les planches avec Frank’s wild
years, pièce écrite avec sa compagne Kathleen
Brennan. En 1992, fidèle à Jim Jarmusch,
il signe la B.O de Night on Earth et sort
l’hallucinant Bone Machine, sommet de
primitivisme punk lo-fi flirtant avec la tentation
industrielle. Après ce coup d’éclat, dont l’écho
s’entend encore chez Beck ou Sparklehorse,
Island se sépare du dandy bruitiste.
Silence radio jusqu’en 1999. L’oiseau de nuit
trouve alors refuge chez Anti-, division arty du
label punk rock californien Epitaph. En guise
de cadeau de noces, Mule variation réaffirme la
prépondérance d’un talent singulier ; celle d’un
artisan opiniâtre, infatigable aventurier dans
son propre langage. Véritable cure de jouvence,
l’album annonce une espèce de maturité dans
le style de Waits qui désormais fonds dans le
même moule l’ineffable storyteller et le féru
d’explorations sonores. Une synthèse plus qu’au
centre de ce roboratif Orphans : Brawlers,
Bawlers and Bastards, sorte d’état des lieux à la
rare générosité. Conçu tel un triptyque, le coffret
embrasse aussi bien le bluesman surréaliste,
héritier de Captain Beefheart, que l’interprète
de poignantes balades en forme d’attrape-cœur,
sans oublier l’alchimiste bonimenteur et son
petit musée des horreurs. Parsemé de reprises
(Ramones, Leadbelly, l’incroyable King Kong de
Daniel Johnston...), Orphans croise en chemin
Bukowksi, lamentations country (Tell It To Me),
valses celtes (Widow’s Grove, Long Way Home,
Two Sisters), folk plaintif (Fannin Street), torch
songs (It’s Over, World Keeps Turning) et le fracas
du monde (Road to Peace, complainte sans appel
en réaction à l’incurie de l’administration Bush
face à la situation israelo-palestinienne).
Et l’histoire pourrait s’arrêter tant cette odyssée en
3 CD est ample. Suffisamment riche pour nourrir
les héritiers, les aspirants, les envieux jusqu’aux
historiens car ici s’écrit tout un pan inestimable
de la musique américaine. Un patrimoine sans
commune mesure. Une geste inestimable.
[Marc Bertin]
Orphans : Brawlers, Bawlers and Bastards (Anti/PIAS)
26
En garde
Livres /BDs
Alain Gerber
La sélection
Paul Desmond
et le côté féminin du monde
Fayard
Nick Cohn
Triksta
Un écrivain blanc chez les rappeurs de la Nouvelle-Orléans
Éditions de l’Olivier
Autant le dire, c’est une histoire d’amour. Le récit
d’une passion. Pour beaucoup, pour l’histoire,
Nick Cohn restera celui qui le premier publia
un ouvrage - Awopbopaloobop Alopbamboom
- sur ce que l’on ne nommait encore la critique
rock. Coup d’éclat d’un jeune homme de 22 ans
qui avait vu la vérité dans Tutti Frutti de Little
Richard. Révélation somme toute logique pour un
petit juif aux origines mêlées, né et élevé dans le
Belfast oppressant des années 50. Cette pulsation
primitive, ce danger, cette trouble séduction seront
l’essence même de sa vie. Et donc de sa carrière
d’écrivain. Installé aux États-Unis en 1969, devenu
depuis citoyen américain, Cohn effectua son
premier pèlerinage à la Nouvelle-Orléans en 1971,
accompagnant les Who. À chacun son Graceland...
Dès lors, il n’a de cesse d’y revenir, fasciné par cette
ville sublimant sa décrépitude, sa déliquescence,
son instinct de mort. Début des années 90, Cohn
n’est plus dans le fantasme de Big Easy. Ni jazz, ni
funk, le rythme de la métropole s’appelle bounce,
un hip hop pur produit made in Crescent City qui
ne parle que de baise, loin des exploits sauvages du
gangsta rap californien ou new yorkais. Pourtant,
le récit débute avec une agression dans Iberville
Project, où l’intrépide - en mal de sensations
fortes - échappe de peu à un tabassage en règle
par un groupe d’ados, ressentant au plus profond
de lui la terreur liée aux noirs. Le comble pour
cet amoureux de la musique noire mais le départ
d’une fascinante odyssée intérieure : celle d’un
homme blanc sexagénaire, épris de cette ville et
de son rythme poisseux, qui désormais se met en
tête de révéler le bounce à la face du monde. Cohn
se mêle à ces jeunes aspirants au rêve américain,
souhaitant fuir le ghetto pour une existence
de flambe et de reconnaissance immédiate.
Leurs noms : Soulja Slim, King George, Choppa,
Big Slack... Ces armées de la nuit trahissent
l’échec d’une nation à les considérer comme de
véritables citoyens. Abandonnés par tout un pays,
ces gamins oscillent le désir de créer une musique
qui fasse date et l’expression brutale de la rage,
de la haine de soi, du ressentiment. Nombreux
finissent abattus. Cohn, lui, s’improvise
producteur de disques avec une confondante
ingénuité, héritant du surnom de Triksta.
« Le trickster, l’escroc, est une figure centrale du
folklore africain. » Cependant, les espoirs fondent
comme neige au soleil : «L’échec est dans la culture
locale. Au début, il était important pour moi de
faire un bon disque ; à la fin, seulement de la bonne
musique.» Qu’importe ? « D’autres hommes de mon
âge couchaient avec de belles idiotes, ou achetaient
des voitures de sport, ou comprimaient leurs
intestins de plus en plus lâches dans un pantalon
de cuir ; moi, je courais après les beats. »
Et surgit l’estocade Katrina. La valeur testamentaire
de Triksta prend alors plus de relief encore.
Ce livre aurait dû s’appeler Un chant d’amour.
[Marc Bertin]
Le pays des ténèbres
Stewart O’Nan
Éditions de l’Olivier
Avec son titre à résonance gothique (The night
country en version originale) et ses multiples
références aux films d’horreur (Romero,
Carpenter et les slashers à la mode), ce nouveau
récit de Stewart O’Nan pourrait passer pour une
sorte d’exercice de style opportuniste. Or, il n’en est
rien. Comme dans Speed Queen, qui le révéla en
1998, Le pays des ténèbres plonge dans les vertiges
des âmes adolescentes. Tel Russell Banks, O’Nan
y ausculte la tragédie d’une jeunesse perdue dans
l’étouffant quotidien des smalltowns. À la veille
d’Halloween, un an après un terrible accident
de voiture, les disparus observent narquois
les survivants qui se débattent entre perte et
dégoût, résignation et envie de mourir. Dans
cette atmosphère de simulacre où l’on défie la
mort pour rire, c’est toute une communauté qui
se délite ; à l’image du « pacte » secret unissant
le taciturne Kyle à l’agent de police Brooks. Ni
morbide, ni cynique, une œuvre compassionnelle
et grave sur la difficulté d’être au monde dans une
société obscène. Ce truc qui s’appelle vivre.
[Marc Bertin]
Robert Filliou Nationalité Poète
La mer de la tranquillité
Sylvain Trudel
Les Allusifs
L’unité des nouvelles que contient ce livre
provient d’un ton et d’un vocabulaire, auxquels
sont peu accoutumés les lecteurs de littérature
hexagonale. Car c’est ici la dimension québécoise
de la francophonie que l’on peut apprécier.
Né à Montréal, en 1963, Sylvain Trudel donne à
entendre la poésie d’une langue qui nous est à la
fois proche et lointaine. Il évoque dans ses récits
les mondes urbains et campagnards, l’enfance,
l’adolescence, les autres âges de la vie. Dans ses
nouvelles, la religion catholique ne résout pas
la question du mal et induit une interrogation
philosophique douloureuse, empreinte en fin de
compte d’un grand pessimisme. Sous la prégnance
du référent religieux, les différences sociales, les
injustices, affleurent sans cesse. L’humour, une
certaine teinte picaresque, ne parviennent jamais
à masquer, tout au contraire, la conscience aiguë
d’une réalité occidentale tissée d’insondable
violence. Pour beaucoup, ces nouvelles seront
sans nul doute une révélation.
Éminent souffleur au sein du Dave Brubeck
Quartet, compositeur en 1959 de Take Five
et Blue Rondo à la Turk, l’énigmatique Paul
Desmond avait, comme son jeu, une vie
sans vibrato, ou presque. Invétéré coureur de
jupons, rien ne l’intéressait plus que de séduire.
Quitte à tout perdre, le bonheur étant dans la
quête, pas la conquête. Et de rentrer seul chez
lui, au petit matin, la tête pleine des brumes
de son whisky préféré, le Deward. Pourtant,
la principale influence d’Anthony Braxton était
un musicien révéré, riche mais seul. Tout dans
le jeu et les développements en contrepoint
du piano de Brubeck, et peu pour le reste,
tant pis. Il composait des airs pour qu’on ait
- prétendait-il - l’impression de voir Audrey
Hepburn pénétrer dans la pièce. Exalter le côté
féminin du monde était sa passion. De l’étendue
du génie du monsieur à son ahurissante culture,
de ses déboires à ses dédains, un accomplissement
certain. L’encyclopédisme d’Alain Gerber
fait beaucoup pour éclairer votre lanterne.
Ceux qui lui trouvent du style sur la fréquence
vont lui en découvrir autant à la plume.
[André Paillaugue]
[J-P Samba]
Au loin, le danger
La guerre d’Espagne,
de la démocratie à la dictature
Pierre Tilman
Les Presses du réel
Eric Ambler
Rivages/noir
C’est étrange comme l’œuvre d’une vie peut
parfois tenir tout entier dans une formule.
C’est le cas pour Robert Filliou et sa célèbre
citation « l’art, c’est ce qui rend la vie plus
intéressante que l’art ». Si Robert Filliou constitue
une référence pour plusieurs générations
d’artistes, c’est qu’il n’a eu de cesse de mettre
en pratique cet aphorisme et de faire de sa
vie une vaste et permanente performance.
Au contact de ses amis artistes dont D.
Spoerri et E. Williams avec qui il était membre
actif du mouvement Fluxus(1962), il a multiplié
les inventions poétiques en rupture avec
les logiques du marché de l’art. Parmi
ses concepts géniaux, citons la galerie
légitime (1962), le Territoire de la République
géniale (1971) et le poïpoïdrome (1978). La biographie désormais essentielle que lui
consacre son ami et poète Pierre Tilman
retrace, par le biais d’une chronologie détaillée
et d’après de nombreux entretiens, les différents
événements constitutifs de la vie et donc
de l’œuvre de R. Filliou.
S’il fallait chercher une descendance à Eric
Ambler, l’auteur des magiques Masque de
Demetrios, l’Énergie du désespoir et N’envoyez
plus de roses, il faudrait regarder du côté de
Manchette pour la finesse de l’analyse politique
mais aussi vers Houellebecq et Dantec pour la
justesse obsessionnelle des descriptions et des
situations. Dans tous ses ouvrages, Ambler parle
du fascisme, de la colonisation et de l’écrasement
continuel des êtres passés à la broyeuse de
l’Histoire. Cet ouvrage, situé à la fin des années
30, met en scène la World Petroleum, société
pétrolière britannique possédant des gisements
en Roumanie et cherchant à les réactiver au
profit de l’Italie de Mussolini, en quête de gasoil
pour son armée à la veille de la Seconde Guerre
mondiale. Tout sera fait pour que le pétrole
jaillisse à nouveau, de pots de vin en complots,
d’intimidations diverses en manipulations
constantes. Si, maintenant, on fait glisser le
décor de l’Europe de l’Est vers le golfe persique
un demi-siècle plus tard, on obtient la guerre
en Irak. Autres acteurs mais mêmes raisons.
Prémonitoire ?
On commémore cette année le 70ème anniversaire
du soulèvement de Franco et de ses sbires contre
le gouvernement élu par les espagnols, en 1936.
Un dictateur falot entrait dans l’histoire, par
la porte de la salle de torture. Le coup d’état
bénéficia sinon de la complicité, du moins de
la « neutralité » des gouvernements français et
anglais, soulagés de voir là un rempart contre les
rouges. Ses alliés déclarés (Adolf Hitler et Benito
Mussolini) perdants de la Seconde guerre n’en
réchappèrent pas. Franco, si. Il maintint durant
40 ans un régime fasciste et brutal dans un pays
européen, sans soulever la moitié du quart de
l’indignation causée par Milosevic. Où étaient
les Goupil, Glucksman ou Lévy de l’époque,
quand le garrot tournait à plein régime ? François
Godicheau, historien bordelais, propose une
relecture des enjeux d’un conflit qui hante
la mémoire de l’Espagne. République, révolution
et guerre civile en sont, selon les travaux
de l’auteur, les 3 axes majeurs. La concision 120 pages - et les nombreuses photos sont
les autres atouts du livre.
[CB&CV]
[J-P Samba]
[José Ruiz]
François Godicheau
Découvertes Gallimard
En garde
BDs
La sélection
Perdida
Bigfoot
Jessica Abel
Delcourt,
collection Contrebande
Richard Corben,
Rob Zombie, Steve Niles
Toth
Née de père mexicain, Carla une jeune
américaine part rejoindre un vague petit ami,
Harry, installé au Mexique. Mais la cohabitation
s’avère explosive avec cet aspirant écrivain
snobinard qui s’imagine marcher sur les traces
de William S. Burroughs en vivant reclus dans
son appartement. Après une énième engueulade,
elle décide de le quitter et se met à fréquenter
Oscar, un DJ dealer de drogue sans le sou et
Mémo, un aspirant révolutionnaire macho. La
vie de Carla va cependant basculer le jour où
elle apprend le kidnapping de Harry. Raconté
à la première personne, Perdida tient autant de
la chronique semi-autobiographique inspirée
de l’expérience mexicaine de la dessinatrice,
que du thriller policier. Si ce dernier aspect
est le moins réussi, ce roman graphique offre
cependant une subtile réflexion sur les préjugés
culturels tout en brossant le portrait réaliste
d’une « perdida », une fille perdue, qui verra ses
illusions se déliter dans la chaleur moite d’un
Mexique plein de faux semblants.
La simple évocation du nom de Corben restera
à jamais indissociable de son chef-d’œuvre
grandiloquent, charnel, barré et bariolé Den,
saga de dark fantasy outrancière qui traumatisa
la génération Métal Hurlant. Grâce à l’initiative
salutaire des éditions Toth, cet auteur
iconoclaste dont le style unique n’a toujours
pas fait école, sort enfin de l’oubli, le temps de
ce comic pop-corn plein de « ARRRGHH » et
de « MRRRWWW », concocté avec Steve Nils
et le métalleux qui fait pleurer les critiques
de Mad Movies, Rob Zombie. Histoire d’un
gros singe énervé se prenant pour King Kong,
Bigfoot pâtit d’un scénario un brin pantouflard
mais offre à Corben le loisir de montrer qu’il n’a
rien perdu de sa maestria graphique et qu’il est
toujours le meilleur quand il s’agit de se livrer
à un déluge cartoonesque et rigolo de corps
déchiquetés, écrasés, malaxés, démantibulés
avec le sérieux imperturbable et le mauvais
goût qu’on lui connaît ! Âmes sensibles…
[Nicolas Trespallé]
[Nicolas Trespallé]
28
En garde
CDs
Rock
Electro
Rock
World
Alamo Race Track
Arpanet
The Byrds
Estrella Morente
Black Cat John Brown
(Fargo/Naïve)
Inertial Frame
(Record Makers/Discograph)
There Is A Season
(Sony/BMG)
Mujeres
(EMI)
Repéré l’an passé sur la foi du très prometteur Birds
at home, Alamo Race Track signe avec ce deuxième
album l’une des plus éclatantes réussites 2006.
Ici, point de fixations frelatées pour les impasses
brit-pop et autres tentations revival rock. Le quatuor
hollandais sonne tout simplement comme un
grand groupe, sans âge ni territoire géographique.
Capable d’embrasser blues rugueux (l’éponyme
morceau d’ouverture), éclat Pretenders début
80 (Don’t beat this dog), urgence pop digne des
Feelies (Kiss me bar), classique oublié de Blondie
(Lee J.Cobb is screaming a lot), Alamo Race Track
tisse autant de motifs sans pour autant diluer son
talent. Plus encore, le groupe offre une cohésion
rare, osant même l’improbable tel ce My heart,
hallucinant mariage entre Velvet Underground
et The Fortunes. Sommet de ces douze titres, The
northern territory est un hymne d’une puissance
folle ; viscéral et possédé comme une imprécation
de Patti Smith ou de Siouxsie. Les émois incarnés
étant devenus si rares, Black Cat John Brown est
hautement recommandé.
Activiste originaire de Detroit, Michigan, Gerald
Donald s’est réinventé durant la décennie 90 sous
les traits de Rudolf Klorzeiger afin d’assouvir
son fantasme électronique sous haute influence
Kraftwerk. Ainsi, au sein du projet Dopllereffekt,
il a durablement marqué les esprits - en compagnie
de Drexciya, Ectomorph ou Flexitone - osant
une convergence entre le radicalisme politique
façon Underground Resistance et la techno
des pionniers à la Derrick May. Après Wireless
Internet et Quantum Transposition, Inertial Frame
confirme l’ambition de son alias Arpanet : faire
fructifier l’héritage du quartet de Düsseldorf à
l’époque de la convergence numérique. À grands
renforts de synthétiseurs analogiques, de vocoders
déraillant et de slogans dignes de Man Machine,
ce nouvel opus frappe par sa retro-modernité
pleinement assumée ; refusant la séduction facile
ou l’appel du dancefloor au profit de paysages
mentaux échappés de Metropolis. En somme,
la bande son idéale pour se replonger dans
l’odyssée métaphysique du Surfeur d’Argent.
Au gré des cent trente-six merveilleuses secondes
de Mr Tambourine Man, les Byrds exprimaient
ce que signifiait être jeune en 1965, comme si
les Beatles avaient chanté du Dylan avec une
rythmique à la Beach Boys. Glorieusement lyrique,
ce premier coup de génie définit tel nul autre son
époque. Non contents de donner naissance au
folk-rock, les Byrds inventèrent également le spacerock avec Eight Miles High, initièrent la révolution
psychédélique des mois avant la concurrence sur
5D, enregistrèrent les chefs-d’œuvre mélancoliques
Younger Than Yesterday et Notorious Byrds Brothers,
saisirent la face cachée de toute une industrie avec
So you want to be a rock’n’roll star, avant de faire
fusionner country et rock sur le rutilant Sweetheart
Of The Rodeo. Et tout cela en à peine trois années
au cours desquelles la douze cordes de Roger
McGuinn, l’angoisse romantique de Gene Clark,
l’hédonisme californien de David Crosby, les
racines bluegrass de Chris Hillman et l’élégance
de Michael Clarke capturèrent l’essence secrète du
milieu des années 1960.
Le syndrome des « fils de » n’épargne pas le monde
du flamenco. Estrella Morente, à l’instar de Celia
Flores, la fille de Antonio Gadés, a hérité du
duende paternel. C’est d’ailleurs Enrique Morente,
celui que l’on surnomme le Picasso du flamenco,
qui assure la direction artistique de Mujeres, un
album d’hommage aux femmes qui comptent
pour sa cantaora de fille. Chanteuses ou actrices,
ce sont surtout les figures que célèbre d’abord ce
disque éblouissant, en s’éloignant des canons du
flamenco, pour explorer des tangos (le Volver de
Carlos Gardel qu’interprète Penelope Cruz dans
le film d’Almodovar), des bulerias, des tarantas,
voire des chansons « classiques » espagnoles.
L’accompagnement, bien qu’académique, compte
avec le piano et même un orchestre de guitares
et de bandourias (le sublime Imperio Argentina).
Grâce à Mujeres, Estrella Morente ajoute sans
peine avec sa voix miraculeuse son propre nom
à la liste de celles qu’elle admire.
[Marc Bertin]
[Marc Bertin]
[Florent Mazzoleni]
[José Ruiz]
UE
HÈQ
World
Outer limits
Classique
Classique
ALE
IDÉ
COT
DIS
Chostakovitch:
Intégrale des
quatuors à cordes
Winston McAnuff
Nosfell
Paris Rockin’
(Black Eye/PIAS)
Kälin Bla Lemsnit Dünfel Labyanit
(Likadë/V2)
Sans y être réfractaire, le reggae est souvent un
plat à la saveur sans surprise. Appliquer toujours
la même recette donne toujours le même plat…
Ici, c’est aux musiciens de Java (le groupe Hip
Hop-musette parisien) que l’on a confié la mise
en sauce et dès les premières notes, on sent tout
de suite que la mayonnaise prend. Rock Soul qui
ouvre l’album aurait pu se nommer Funky Soul
tant il baigne dans le groove, suit un Wandering
Drummer Messenger qui drague sur les terres
du Water Get no Enemy de Fela. L’éponyme
Paris Rockin’ sent la soul suave, soulignée par
de superbes violons, avant que la voix de Java RWan vienne trancher dans le vif et dire tout de
Paris en quelques mots. Si tous les morceaux ne
recèlent pas de saveurs cachées, on y sent un vrai
plaisir à télescoper les instruments inhabituels au
style : accordéon, violon, piano jazzy ou guitare
fuzz. Paris Rockin’ c’est de la nouvelle cuisine :
un respect de la tradition mixé à des saveurs
inédites.
Faisant suite à l’inattendu succès - tant public que
critique - de son premier album, Labyalla Nosfell
revient avec Kälin Bla Lemsnit Dünfel Labyanit.
Plus le succès d’un premier essai est grand, plus
l’attente et la pression entourant le second sont
grandes. Si beaucoup sont tentés de tirer à l’extrême
les ficelles qui ont fait leur réussite, ce n’est pas le cas
avec le jeune Labyala : son prédécesseur donnait
à imaginer des images très colorés, alors qu’ici on
plonge dans le sombre ; noir et gris s’y entrelacent
et la clarté ne vient qu’à de rares occasions illuminer
l’ensemble. Les mélodies pesantes, les rythmiques
hypnotiques et les instants de furie sonique
(le final totalement noisy de Majodilo tepü aredü)
ont remplacé la folk martienne des débuts. Pierre
Bourgeois tire des larmes son violoncelle avant de
le faire hurler la seconde qui suit. Nosfell étend
à nouveau sa voix, du grave au son cristallin ;
de nouveaux instruments font leur apparition
(saxo, batterie). Un nouvel univers exigeant
plusieurs écoutes pour vraiment le découvrir.
[Odin™]
[Odin™]
Quatuor Borodine
(Melodiya)
Chostakovitch : Symphonie n° 5
Orchestre de la Suisse romande,
direction Armin Jordan
(Cascavelle)
Il aurait dû la diriger il y a quelques semaines à
Bordeaux, en ouverture de la saison de l’ONBA.
Cet enregistrement en public, effectué il y a
vingt ans lors d’une de leurs nombreuses
tour né es aux Ét ats-Unis, nous p er met
de retrouver Armin Jordan à la tête de son
Orchestre de la Suisse romande, dans une
œuvre qu’il aimait tout particulièrement.
Dans le Royce Hall de l’Université de Californie
à Los Angeles, la célèbre formation suisse
e t s o n c h e f d é l i v r e n t u n e l e c t u r e d’u n e
délicatesse bouleversante, dont la poignante
intériorité rend pleinement justice à la
subtile ambivalence du grand compositeur russe :
une interprétation singulièrement mémorable,
et un beau souvenir de l’art d’un grand musicien.
[Louis P. Berthelot]
Chostakovitch encore : mais après tout, cette année
du centenaire de sa naissance a suscité quelques
louables initiatives, dont la moindre n’est pas cette
réédition par Melodiya de la légendaire (seconde)
intégrale des quatuors à cordes par les Borodine.
Leur premier enregistrement, réalisé dans les
années soixante, avec les violonistes Rostislav
Dubinsky et Yaroslav Alexandrov, réunissait
certes la célèbre formation dans sa configuration
originale, dont les liens avec le compositeur
conféraient une indéniable force d’évidence à ses
interprétations. Toutefois, elle n’était pas, et pour
cause, véritablement intégrale : les deux derniers
quatuors ayant été composés respectivement
en 1973 et en 1974. Dans la deuxième version,
enregistrée entre 1977 et 1983, les fondateurs
Dmitri Shebalin à l’alto et Valentin Berlinsky au
violoncelle sont toujours présents, préservant la
vigueur, le souffle et l’individualité de la lecture ;
et non seulement les quinze quatuors sont là, mais
également une magnifique exécution du quintette
pour piano, avec l’immense Richter. Un pilier
de discothèque.
[Louis P. Berthelot]
En garde
DVDs
Les Joueurs d’échec
Drôle de Drame
Satyajit Ray
Carlotta/GCTHV
Marcel Carné
Montparnasse
Lucknow,1856, l’armée des Indes vient de
destituer le roi poète Wajid Ali Shah, dernier
nabab régnant. Deux amis indiens bien nés autant
qu’invétérés joueurs d’échec ne font que regarder
l’Angleterre prendre le pouvoir sur leur pays,
sans lever le petit doigt, trop occupés devant leur
échiquier, ne serait-ce que pour marquer leur
indignation. À laisser passer l’Histoire devant
leur porte, mal leur en prendra car, pour un siècle
l’Empire britannique va garder la main sur le
sous-continent indien. Voilà pour la trame, mais
l’intérêt n’est pas que là. Comme toujours Ray
n’a pas son pareil pour camper un décor, le faire
résonner de toutes ses composantes pour que
les personnages qui l’habitent le vivent à l’image
et nous le renvoient. Ainsi, le maître bengali fait
sentir l’écart entre les civilisations, leurs tenants et
aboutissants et le pourquoi des actions de chacun.
Un monde ancien qui n’a plus raison d’être
disparaît devant l’impérialisme anglais, quand
ceux qui le font perdurer, par méconnaissance
d’autre chose, sont en même temps avalés par les
épreuves de l’histoire en marche.
S’il n’atteint pas le niveau des Enfants du Paradis,
le duo Carné/Prévert n’en réussit pas moins là un
incunable du cinéma français, dont le « Bizarre,
bizarre » de Louis Jouvet face à un Michel Simon
déchaîné n’est que le moindre mal… Le casting
a tout bon avec Barrault en tueur de boucher
(après avoir lu les romans noirs de Felix Chapel),
Marcel Duhamel (futur créateur de la Série Noire)
qui joue les utilités et Françoise Rosay en Dame
Molyneux. Adaptation d’un roman anglais non
sensique de J. Storer (His First Offence), Prévert y
tricote des dialogues qui tuent, des personnages
qui luttent entre devoir bourgeois et domestiques
qui fuient, des situations toutes en ricochets et
des quiproquos emboîtés tous plus désopilants et
fondus les uns que les autres. Vérifiant l’axiome
que la botanique, contrairement au crime,
ne paye pas, vous avez là tout pour faire
un « Drôle de drame ». Un film tellement
en avance sur son temps par ses décalages
constants qu’il n’a trouvé son public que dans
les années soixante. Effroyablement drôle,
inénarrable !
[J-P Samba]
[J.P Samba]
30
Formes
Vivre d’art et de chaussures
Chaque bordelais qui se respecte connaît l’adresse de cette véritable institution qu’est la boutique Michard Ardillier.
Depuis quelques mois, ce temple de la chaussure de bon goût accroche une nouvelle corde à son arc,
en ouvrant un espace dédié aussi à l’art contemporain.
L’autre intérêt de cette partie du magasin, c’est
sa forme triangulaire ouverte par une grande
vitrine donnant sur la Galerie bordelaise, l’espace
pourtant exigu est ouvert sur un autre, élargissant
ainsi la perspective du lieu lui-même.
Ce jeu intérieur-extérieur permet une meilleure
visibilité à la fois des expositions artistiques et
commerciales du rayon sportswear proposées
par le concept store. « Un des enjeux du projet,
outre son aspect commercial, c’est de pouvoir
organiser des événements de type happenings au
beau milieu de cet espace. Dernièrement, les BTT
ont donné une performance au beau milieu des
clients et une partie de l’audience a pu la suivre
depuis la galerie » s’enthousiasme Beba Michard.
À l’avenir, d’autres événements artistiques
prendront d’assaut le concept store des Michard,
ouverts à tous les artistes désireux d’investir
cet espace. La sélection se fait surtout suivant
les coups de cœur de Colas et Beba débordant
d’envie de faire vivre leur espace, qui, de fait,
est un peu aussi leur terrain de jeu commun.
Ainsi, très prochainement une association à but
non lucratif sera créée afin de donner corps à ce
projet de mécénat artistique. D’ici là, on peut
toujours y aller faire son shopping en s’attendant
aux surprises que nous réserve cet étonnant
magasin.
[Nadège Alezine]
Michard Ardillier 10, rue Sainte Catherine.
Renseignements www.michardardillier.com
Sous la houlette des enfants Michard, Beba(1), 26
ans, fraîchement diplômée de l’école d’architecture
et de paysage de Bordeaux et Colas, 25 ans,
diplômé de l’école de communication visuelle des
Chartrons, un lieu inédit mélangeant commerce
et art a ouvert ses portes. Le duo a imaginé
le réaménagement de cet espace triangulaire,
communicant entre la boutique proprement dite
et la Galerie bordelaise.
Grâce à leurs formations complémentaires de
graphiste et d’architecte, Beba et Colas ont conçu
un espace dédié au mécénat artistique, au beau
milieu de la boutique familiale. « Nous avons
beaucoup de chance car les parents nous ont laissé
carte blanche pour élaborer ce projet ! » explique
Beba, avec tout l’enthousiasme de ses vingt ans !
Anciennement consacré au rayon enfant de la
boutique, l’espace « concept store » va de pair avec
le travail sur le renouveau de l’identité visuelle
du magasin, chapeautée par Colas. L’espace a été
voulu modulable, épuré. Les murs blancs sont
habillés d’étagères en plexiglas et troués de néons
lumineux aux couleurs changeantes. « Le concept
store a été pensé pour recevoir des décors différents,
suivant les saisons de la boutique, périodes de
soldes, etc. Mais également suivant les univers des
artistes qui utiliseront le lieu » argumente Beba.
A la recherche des antiquités de demain
Depuis le printemps dernier, un espace dédié au design d’intérieur s’est ouvert rue du Loup. Ce show room de près
de 50 mètres carrés recèle des créations contemporaines de jeunes designers français et européens. Au cœur
d’un espace épuré aux murs blancs, la galerie du Loup propose toute une gamme de mobilier, de luminaires,
d’accessoires mais aussi du papier peint.
Sylvain Labrosse, décorateur, et de Frédéric
Class, graphiste et designer, sont les maîtres des
lieux. Ensemble, ils choisissent les créations
contemporaines exposées dans leur show room.
Leur but : dénicher l’objet rare, qui deviendra
une antiquité de demain.
Ce lieu unique en son genre à Bordeaux propose
également des expositions d’artistes locaux,
à chaque nouvelle saison. En ce moment,
on peut y découvrir les photographies
d’Olivier Rousseau exposées dans la boutique
sous le nom de Paysages.
Outre des marques de design connues
et reconnues comme Moooi ou Cappellini ;
le duo de la galerie du Loup dédie également
son espace à des jeunes marques de design
tels les français de 5.5 designers, dont les
objets drôles et ludiques donnent un souffle
nouveau au design un peu guindé de papa.
Cette nouvelle adresse dédiée aux férus de
design permet de venir glaner toute une série
d’objets insolites et somme toute abordables
tout en se laissant séduire par la bibliothèque
en plastique blanc modulable Cloud de
Ronan et Erwan Bouroullec, la lampe prise
électrique des 5.5 designers, le sponge vase
en céramique de Marcel Wanders , la chair
one de Konstantin Grcic mais aussi une sélection
de papiers peint sérigraphiés en trompe l’œil
de Deb Bowness.
[Nadège Alezine]
La galerie du Loup 74, rue du Loup.
Renseignements 05 56 79 24 27 www.galerieduloup.fr
Prêt-à-porter en ville, Micha Deridder et le BTTclub d’Anne
Wambergue, du lundi 6 au samedi 11 novembre
Tous les jours à 15h et 17h : 3mn chorégraphies du BTTclub
selon le son du jour.
Lundi 6, à 12h30 : ouverture avec le défilé Prêt à porter par le
BTTclub avec Guillaume Laidain au son.
Mercredi 8/11, à 19h : cours de gym par le BTTclub avec Heckle
& Jeckel au son.
Vendredi 10/11 à 9h, 11h et 12h30 : improvisations du BTTclub
sur les propositions sonores concoctées Shô (Carine Lequyer et
John Morint du collectif HUB de Nantes).
Samedi 11/11, à 12h30 : remise des prix du concours de
coloriage, et à 19h clôture avec Texte à dire, un karaoké proposé
par Anne de Sterck avec Frédéric Sourice au son.
(1) S+M Sarthou et Michard Architectes
9, rue Lana à Bordeaux.
Renseignements 05 56 43 07 83
Formes
états
ns tous ses
Le béton da
Qu’il soit brut, lissé, essuyé, drapé ou taloché, la tendance se confirme. Oui, le béton crée des ambiances douces et minérales.
Très contemporain et réalisé à la main artisanalement, il recouvre toutes les surfaces et se prête à toutes les empreintes avec
élégance et souplesse. Appliqué directement sur sols et murs ou en carreaux et panneaux d’habillage, il s’adapte à toutes
les exigences que ce soit en neuf ou en rénovation sur petite et grande surface. Effets de matière avec le Tadelack Ciment,
hydrofuge et très décoratif ainsi que l’Argile, cet enduit acoustique, écologique et coloré naturellement sans aucun additif
qui a un rôle régulateur de l’hydrométrie dans la pièce où il est posé. Pour les habillages de façade ou les plans de travail de
cuisine, choisir de préférence le béton Ductal aux propriétés étonnantes de résistance et qui se patine avec le temps.
Plan de travail, plateau de table, table basse, banc, plan et meuble vasque, tabouret, bureau, comptoir, bout de canapé,
console, tête de lit, nombreuses sont les possibilités en forme, taille et teinte. En effet, depuis longtemps, le béton a dépassé
son simple statut de matière pour devenir objet. Désormais, chacun peut personnaliser son intérieur avec des éléments
uniques et tendances synonymes d’une ambiance résolument contemporaine dans tout intérieur qui se respecte.
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d’autres fo
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A
Pour les glaneurs d’objets rares, un détour par
le site catalogue tribu-design
qui répertorie 623 références de designers, 454 éditeurs et près de 1201
meubles, objets et luminaires… Ce site ne propose pas de vente mais présente
de manière éducative les grands classiques du design ainsi que les dernières
nouveautés.
Renseignements www.tribu-design.com
Pour les amatrices d’objets rares et décalés, le créateur désigner James
Piatt vend ses sacs à main coup de poing américain ou bien le fameux
Tinkerbellhands, un vibrant hommage au chien de Paris Hilton,
sur son site Sundae best.
Renseignements www.jamespiatt.com
Concepteur
distingué
Jeune designer bordelais, installé Place de Lerme,
Thomas Félix a remporté le Janus de l’industrie
2006, récompense décernée par l’Institut Français
du Design pour sa remorque automobile WSR
190. Conçue pour le société catalane Europ Trails,
cette remorque automobile de type bagagère est
rotomoulée en polyéthylène haute densité (PEHD).
L’ambition était de réaliser une remorque destinée au
transport de bagages dans des applications de loisirs
(sports nautiques, voyages...) mais avec le souci de se
démarquer de l’utilitaire. Autre parti pris : le choix
d’une technologie, le rotomoulage, avec un objectif de
fabrication industrielle en série (sous-traitance), pour
non seulement répondre à des exigences esthétiques,
mais aussi simplifier le montage ; le tout pour
un prix de vente compétitif (à volume de
chargement comparable).
Ainsi, la WSR 190 se présente comme une coque monolithique et autoportante, réalisée en double peau ce qui
supprime le châssis classique. En outre, la coloration dans la masse autorise une variété de choix de couleurs. Le
PEHD garantit, lui, un produit totalement recyclable et renouvelable. In fine, la valeur affective portée à l’automobile
est transposée à la remorque qui devient une extension du coffre. Le parti pris esthétique crée une continuité entre
remorque et automobile.
La modularité de l’espace intérieur (vide-poches, modules d’extensions, compartimentage), la mise en sécurité
du chargement (capot rigide étudié pour résister aux chocs, fermant à clé, points d’arrimages internes, plancher
nervuré pour maintenir les bagages au sec), l’intégration des passages de roues, accroissent le confort d’utilisation.
Indéniablement le modèle de Thomas Félix provoque une rupture entre la remorque utilitaire et la remorque
bagagère, ouvrant un nouveau segment de marché sur la remorque. Pour le jury, « cette remorque haut de gamme
à des prix étudiés, attirera sans nul doute les futurs utilisateurs, par son esthétique et le caractère émotionnel
qu’elle dégage. Elle se positionne parfaitement dans le domaine des loisirs. » De l’aveu même de l’heureux lauréat,
le réflexe de contacter un designer pour mettre en œuvre un projet est encore fort rare.
Renseignements 05 56 51 24 97 www.thomasfelix.net
32
Magasinage
Contrôle d’identité
Le vêtement apparaît comme un moyen
privilégié pour négocier et exprimer
notre identité, que ce soit dans la
monstration ou la dissimulation. Tout
à chacun choisi alors, ou du moins en
a l’impression, l’image qu’il souhaite
donner à voir. Mais, dès lors que l’on
parle de choix, se pose la question de
savoir comment il s’opère ? Sur quels
éléments repose-t-il ?
Élodie, 21 ans, étudiante en design de mode
consomme à peu près pour 80 euros de vêtements
par mois. Converses aux pieds, leggings verts,
jupe customisée avec application de Princede-Galles, t-shirt à micro pois, bracelet en
tissu imprimé des années 70 et ongles roses
bonbon, elle revendique le côté usé, déjà porté.
Friande de dépôts-ventes et autres friperies,
elle cherche à dégoter la pièce rare. Spécimen
ô combien précieux : son sac Hello Kity circa 1978.
Selon elle, il ne s’agit pas de panoplie, surtout
pas de « total look Zara ou du total look H&M ».
Il convient de parler de réappropriation du
vêtement par la transformation, la customisation.
Elle cherche à ne pas « ressembler au autres »,
elle souhaite se démarquer. Se distinguer d’une
mode « qui n’est qu’un éternel retour, où il n’y a plus
vraiment d’innovation, où tout est standardisé ».
Comment procède-t-elle dans son choix ? Estelle totalement assurée de son libre arbitre ?
Par son refus du « total look Zara ou H&M » et
par son goût pour les friperies et les brocantes,
la possibilité qui lui est offerte de se distinguer
résiderait dans le choix des différents types de
réseaux de diffusion. Mais alors, quelle victoire
écrasante de notre société de consommation reine du marketing et de la publicité - que de nous
laisser penser, pauvres petits consommateurs,
effectuer un choix véritable par la simple
sélection des points de vente. Lieux où nous
ne consommons pas des vêtements, mais de la
construction de valeurs et d’identité.
Si les vêtements n’existaient pas ou,
plus précisément, si la mode
n’existait pas comment
ferions-nous
pour
nous connaître, nous
reconnaître, pour vivre ?
Élodie explique, avec
une franchise tout à fait
louable, que lorsque dans la
rue il lui arrive de croiser le
chemin d’une personne ayant
le même style vestimentaire,
elle ne peut s’empêcher de
penser que cet autre partage peutêtre les même idées, a une vie qui
pourrait ressembler à la sienne et
qu’ils se comprendraient. Et si tout le
monde était vêtu de façon identique…
Imaginons une société uniforme où
tous les êtres seraient vêtus d’une combinaison
verte (exemple tout à fait gratuit). Quels éléments
nous permettraient de nous différencier,
d’exister aux yeux des autres ? Serait-ce les
gênes comme dans Bienvenue à Gattaca
ou les sentiments dans Equilibrium ?
Il est d’ailleurs curieux de constater que
dans beaucoup de ces films de sciencefiction, projetant l’humanité dans le futur,
les humains sont vêtus d’uniformes
identiques. Comme s’il nous était suggéré
que dans notre société contemporaine,
il nous était encore impossible
de négocier notre représentation
identitaire autrement que dans
l’apparat. Effectivement, en ne
nous laissant pas véritablement
le choix, en suivant les mots
d’ordre lancés par la mode
et plus particulièrement le prêtà-porter, le prêt à consommer, le prêt
à vivre, nous étions déresponsabilisés quant
à l’image que l’on choisirait de donner à voir.
Et si nous étions tous déjà en uniforme…
[Madeleine Sabourin]
Le slim dans la peau
Depuis deux saisons, il habille quelques unes des plus belles fesses du gotha mondial de la mode et du rock’n’roll. Chanel, Nicolas Ghesquière pour Balanciaga,
Dolce & Gabbana, Alexander MacQueen, tout le monde y va de son pantalon slim, glissant sur la vague du revival rock romantique des années 80.
Ces modèles seconde peau se portent très serrés,
voire même à la limite de l’asphyxie… C’est ce
qu’on peut constater quand on croise dans la rue
des malheureux boudinés dans leurs slim jean’s.
La prudence est de mise, seuls quelques happy few
peuvent se permettre de se mouler dans la toile
d’un denim slim. Alors, pour tous ceux et toutes
celles qui osent ce retour au moulant sans sourciller,
quelques marques phares comme les suédois
de Cheap Monday ou les français de April 77
offrent une gamme étoffée de pantalons slim,
déclinés de la toile au denim.
A Bordeaux, Noir Kennedy (1) est dépositaire Cheap
Monday, Hell’s Bells et April 77. C’est La boutique
spécialisée dans le total look rock’n’roll et vintage.
Les modèles sont mixtes, des plus excentriques,
imprimés zèbre, toile rouge ou écossaise aux
basiques les plus recherchés, denim noir ou bleu brut.
Noir Kennedy est une des références en la matière.
ANTIKA
Avec son style original, Antika se démarque
par des tenues féminines et griffées à prix
raisonnables. Ici, vous trouverez un large
choix de modèles des marques Skunk funk,
Phard, Colcci, Vive Maria ou Emily the
strange, ainsi que des créateurs locaux tels
Soz et Oscar Galea. Et s’il vous manque un
sac, une paire de chaussures ou une jolie
casquette londonienne, foncez-y !!!
Antika
55, rue du mirail - 33000 Bordeaux
05 56 92 15 54
Lundi 14 à 19h - Mardi au samedi 10 à 19h
Mais le Port de la Lune recèle d’autres boutiques
branchées slim qui ne tarderont pas à devenir
légion. Une des premières à proposer des slims
Cheap Monday a été Rose (2). Face au succès
rencontré par cette tendance (on a même vu
des filles devenir bleues en tentant de se faufiler
dans une taille 28 !), elle continue à proposer
ses basiques (toile ou velours noir, denim brut
ou gris…) et vend depuis peu des séries limitées
April 77, comme le slim hommage à Mick Jagger,
reprise de la pochette Sticky Fingers de Warhol.
Du pur rock’n’roll, on vous dit !
Pour celles qui veulent accentuer le côté féminin
du slim, Miss Bella (3) dispose, quant à elle, de
modèles en denim bleu décorés de coutures de
ruban en satin noir de chez OPDV et également des
pantalons de costumes très 60’s de chez Chiquita.
Quand on demande aux aficionados du slim
comment le porter ? La réponse est unanime.
AXSUM
Dans un espace épuré, alliant des matériaux contemporains novateurs, AXSUM
vous propose un large choix de créateurs
internationaux (Ann Demeulemeester, Yoji
Yamamoto, Martin Margiela, Isabel Marant, Dries Van Noten ou Rick Owens). La
qualité et la poésie des créateurs témoignent
de l’esprit chaleureux de ce lieu décalé.
CHEAPN’CHIC
Barby drôle et funky invente la nouvelle
adresse branchée, où les mecs peuvent
se fringuer sans se ruiner. Elle dénichera
pour vous des articles de luxe, vintage, et
autres accessoires de folie ! Sans oublier
les femmes, qui auront toujours leur petite
place au fond du shop.
AXSUM
24, rue Grassi
33000 Bordeaux
05 56 01 18 69
Cheapn’Chic
80, rue du Loup
33000 BORDEAUX
05 57 87 20 48
Pour les filles, privilégier les talons (pas de bouts
pointus, on le répétera jamais assez !), la ballerine
si vous dépassez le mètre 65 et la Converse si vous
faîtes pas du 46 fillette ! Emma (notre photo) aime
les porter avec de belles bottes vintage très 80’s
et un top aux épaules dénudées !
Pour les garçons, Gaétan de Noir Kennedy
préconise de la belle pompe vintage, qui réveille
le mod’s qui dort en chacun d’entre vous ! Mais un
des classiques reste tout de même la bonne vieille
Convers basse ou montante. Toujours très rock
quoi qu’on en dise !
[Nadège Alezine]
(1) Noir Kennedy 62, rue du Pas Saint-Georges.
Ouvert le lundi de 14h à 20h et du mardi au samedi, de 11h à 20h.
(2) Rose 26, rue Mably.
Ouvert le lundi, 14h à 19h et du mardi au samedi, 10h30 à 19h.
(3) Miss Bella 9, place Camille Jullian à Bordeaux.
Ouvert du mardi au samedi, de 10h à 19h.
BEEBOO’S TEAM
Nouveau lieu incontournable de la mode enfantine, Beeboo’s Team, présente 3Pommes...
d’amour : Une mode à croquer, Chipie :
Le must have des petites filles, IKKS : Plus
qu’une mode, un état d’esprit, Kaloo : Bisous,
calinous, doudous...tout un univers de pure
douceur, de grande complicité et d’éveil...
5% de réduction de bienvenue!
(sur présentation de l’annonce)
Beeboo’s Team - 142 cours Victor Hugo
33130 Bègles - 05 56 85 40 94 - Du mardi
au vendredi : de 9h30 à 12h30 et de 15h à 19h
Le samedi (journée continue) de 9h30 à 17h30
Lolita N°5.
Pour ses 8 ans, finie la Chrysalide de la rue
du Mirail, la petite Lolita est devenu un
joli papillon qui s’est posée sur la grosse
branche de la rue Ste Catherine, au 194,
voici Lolita N°5. Les 2 sœurs Valérie et
Véronique Sallenave ont aménagé un bel
écrin pour les nouvelles collections hiver
de leurs marques fétiches : Desigual, CopCopine, Wrangler, Tim Bargeot, Sessum…
Lolita N°5
194 Rue Sainte Catherine
Tél : 05 56 31 18 25 - Lundi 12h à 19h
Mardi, samedi 10h30 à 19h.
34
Tables et comptoirs
Sous la toque et derrière le piano #9
Alain Juppé et sa famille ne sont pas revenus habiter rue Fondaudège depuis leur retour de Montréal. Ont-ils eu tort ? Peut-être. Alex, lui, y a ouvert une brasserie
de bon aloi : Le Bistrot de l’Imprimerie. Ceci n’expliquant pas cela, petite revue des plaisirs de bouches d’un quartier où l’on mange bien et où l’on glisse beaucoup.
Le rue Fondaudège poursuit une
mutation s’accompagnant, semblet-il, d’un mouvement de plus en
plus perceptible de “décoinçage”
social. Les habitués de cette artère
en savent les inconvénients et les
avantages. Côté inconvénient :
les cacas des toutous, un mal qui
touche principalement les rues
adjacentes.
Côté avantages : la proximité du
jardin public, du Palais-Gallien,
du centre, du tram, de Gambetta,
des quais, font de Fondaudège un
deuxième centre. On y trouve un
des plus fins traiteurs de Bordeaux,
Ladoire, sosie de Napoléon
Bonaparte et collectionneur de
petits cochons de céramique,
dont il est fortement conseillé
d’essayer la choucroute garnie du
samedi ; un couple de primeurs
irremplaçable, au Temps des fruits,
avec Aziz, branché direct avec les
maraîchers d’Eysines, et Chafika,
héroïne du quartier qui distribue
sa présence entre la boutique, où
elle fait merveille, l’éducation de
ses enfants et des études de droit ;
une poissonnerie artisanale unique
en son genre, La bonne mer, où le
banc semble si frais que les poissons paraissent
toujours un peu au bord de la résurrection ;
deux bouchers, l’un spécialisé dans le mouton,
l’autre dans le bœuf. Il manque cruellement
un boulanger.
Pour ce qui est des restaurants, la rue apparaît
moins généreuse mais, là aussi, tout cela est
en train de changer. Il y avait Le Fondaudège,
brasserie intéressante avec ses plats rares d’abats
et de triperie et son pot-au-feu, vrai rendez-vous
de quartier du samedi, et Le bol de riz qui propose
une cuisine asiatique fraîche et imaginative.
Désormais, il y a le Bistrot de l’Imprimerie en
lieu et place de l’imprimerie Castéra ouverte
depuis 1920 et fermée depuis 3 ans. Alex, jeune
trentenaire a monté cette brasserie du midi qui
fait fureur dans le quartier. Pour de bonnes
raisons car on y mange fort bien à des prix très
raisonnables. Alex est né dans le quartier et y
vit. L’imprimerie Castéra, il a toujours connu.
Acheté par des architectes, cet immense local
artisanal a été scindé en deux : habitations côté
Palais-Gallien, restaurant côté Fondaudège. Avec
sa verrière au fond de la salle qui offre clarté
et clapotis de la pluie selon le temps, sa miniterrasse et son accueil impeccable, Le Bistrot
de l’Imprimerie apporte un supplément d’âme
au quartier. À son bar ou sur les banquettes
beiges de la salle se retrouvent commerçants,
employés et copains.
La formule plat du jour à 13 euros (entrée +
plat du jour + dessert) ou celle à 11 euros sont
d’excellent rapport. Les plats du jour (7,90€)
ou suggestions (13 euros) que nous avons
goûté étaient irréprochables. Les calamars à
la basquaise, par exemple, ou l’axoa parmi les
meilleures spécialités basques jamais dégustées
à Bordeaux. La tête de veau sauce Gribiche est
digne de celle d’un président, le porc à la chinoise
et son riz, légèrement marqué d’épices, juste ce
qu’il faut, est également parfait. Rien à dire sur
la cuisson des viandes, des légumes, la facture
des frites ou le goût des tomates à la provençale.
Guillaume Feloneau, chef de ce «Bistrot» fait du
joli travail et se taille une place de choix dans
TERRASSE ST-PIERRE
Adresse incontournable sur Saint-Pierre :
Cuisine du marché, produits frais, pain
maison… Cartes des vins avec + de 100
références, digestifs et caves à cigares. Terrasse, salle à l’étage. Repas de groupes.
Déjeuner à 12€.
Réservation conseillée.
LAURENT GLACIER
C’est sur sa terrasse ombragée en bord de
Garonne que Laurent vous propose un large
choix de glaces artisanales, fabriquées sous
vos yeux, ainsi qu’une carte chatouillante de
cocktails. Profitez de son Happy Hour (19h
20h, un cocktail acheté, le même offert).
Vue imprenable sur Bordeaux.
Formule midi à partir de 10€.
L’ R de rien
Pour boire un verre, goûter les gourmandises de l ’ aprés-midi, déguster
une carte actuelle et savoureuse, ou
bruncher les dimanches de 12 à 15h dans
un cadre moderne et chaleureux.
Terrasse Saint Pierre
7 Place Saint Pierre
Ouvert 7/7, midis et soirs
Tél : 05 57 85 89 17
Laurent Glacier
Hangar 15 – Quais des Chartrons
Ouvert 7/7
Tél : 05 57 87 10 59
L’ R de rien
31, Quai des Chartrons
Ouvert 7j/7
05 56 51 29 55
la rue en restant dans sa case, cette
case bistrot dont tout le monde se
gargarise, si facile à imaginer mais
si difficile à accomplir.
«Nous changeons la carte toutes les
six semaines pour suivre les saisons,
explique le jeune patron toujours
un peu pressé, le truc c’est de créer
un endroit vraiment convivial, que
cela se voit de l’extérieur et que cela
se sente à l’intérieur». Cela se voit,
cela se sent. La disposition des
tables permet une interactivité et,
incontestablement, l’endroit se prête
à la chaleur. Le service est souriant,
agréable et sera irréprochable
après un petit rodage car pour le
moment, le bistrot tâtonne encore
un peu et si le client est l’objet de
toutes les attentions, il sent bien
une fébrilité bien naturelle et plutôt
sympathique car symptomatique du
désir de faire bien. La carte réduite,
simplifie les choix même si, derrière
le petit guichet de la cuisine où
s’abritent deux cuisiniers, on sent
bien que cela ne chôme pas. Pour
le vin, Alex privilégie les vins de
petits propriétaires qu’il sélectionne
avec l’aide d’une cave de la rue du
Palais-Gallien (de 12 à 42 euros). En
entrée, une salade landaise (13,50€) vous calera
pour le déjeuner. Le tartare (13 euros), la côte
de bœuf (limousine, 500 grammes, 17 euros)
font également l’affaire. Le bistrot est ouvert
le vendredi soir et c’est là que le supplément
d’âme intervient vraiment. Car autant la rue
Fondaudège ressemble le jour à une sorte de
rue Gamma, le soir, après le caca général,
la rue reste mortelle. Glissante et mortelle.
[Léo Deschamps]
Le Bistrot de l’Imprimerie, 98 rue Fondaudège
Ouvert du lundi au vendredi de 7 à 19 heures.
Ouvert les vendredi soirs de 19 heures «juskayapupersonne»
avec dégustation de vin et plat unique.
Renseignements 05 56 81 06 69
Ô CAFE ZINHO
Une cuisine originale et métissée, des
légumes frais de « petits producteurs »
locaux. Plats variés tous les jours (Formules
9 € Entrée Plat Café le midi, 12 € Entrée Plat
Dessert le soir), Apéros Tapas « Kemia ».
L’essentiel : se rencontrer, découvrir d’autres
cultures dans un cadre convivial.
Concerts, Expos de créateurs. Internet Terrasse intime.
Ô Café Zinho
13, rue du Serpolet – 33000 Bordeaux
7j / 7 de 12h à 15h et de 17h à 02h
Tél : 05 56 52 17 16
WATO SITA
Entrez et laissez vous transporter dans un
monde de couleurs et de saveurs. Le Wato
Sita, c’est un bar et un restaurant.
Un bar rhumerie et ses apéros thématiques.
Un restaurant à la cuisine ensoleillée
associée aux vins du monde.
Au sous-sol clubbing du jeudi au samedi.
Le Wato Sita, c’est une invitation au voyage…
Wato Sita, 8 rue des Piliers de Tutelle
Du lundi au samedi à partir de 18H30
Restaurant du mardi au samedi
Tél : 05 56 52 61 85
Tables et comptoirs
chronique
La main à la pâte
Une personnalité, une recette, une histoire
Rendez-vous avec Pierre Hurmic, avocat et candidat vert, pour la recette de
l’escalope de veau à la crème.
« C’est un plat tout simple lié à des souvenirs
de la plus tendre enfance. Tous les jeudis midi à l’époque, le jour de congé des enfants c’était le
jeudi - ma mère faisait à ses 4 enfants leur plat
préféré. Et la recette la plus consensuelle, celle
que tout le monde appréciait, c’était l’escalope
de veau à la crème avec une purée de pomme
de terre ; un plat d’une saveur particulière tout
en étant d’une simplicité enfantine. C’était
l’époque où les veaux étaient bien élevés, dont
les mères génitrices n’étaient pas des vaches
folles. Maintenant, le veau ressemble à du carton
bouilli. Les patates aussi étaient bonnes, même
si l’enfance enjolive tout. Mon souvenir le plus
frappant de cette époque, c’est l’odeur. Quand
je suis retourné à Saint-Palais (au Pays basque,
en basse Navarre), dans mon ancienne maison
où j’ai vécu jusqu’à 12 ans, la première chose
qui m’a envahi c’est l’odeur ! »
« Le déjeuner du jeudi, c’était très ludique, en
plus c’était fait par ma maman et j’avais bon
appétit. On faisait un grand trou dans la purée
très épaisse, dans lequel on versait la sauce de
l’escalope : ça ressemblait à un cratère. Je n’en
ai jamais plus mangé depuis. L’après-midi,
j’allais aux Louveteaux avec mes copains,
on faisait surtout des balades à vélo et à cheval.
En fin d’après-midi, on regardait Zorro. »
« À onze ans, on m’a mis en pension avec mes
frères, et là, c’était pas le même régime. C’était à
Bayonne, dans un internat très strict, qui a fermé
en 1968 pour cause de mauvaise hygiène. Il y avait
des rats dans le réfectoire ! Je rentrais rarement
le week-end et la tradition du jeudi s’est perdue
depuis ce jour-là. À cette époque, on mangeait
souvent des artichauts le dimanche soir. Comme
je haïssais le dimanche soir, je détestais aussi les
artichauts. Il y a autre chose que je ne pouvais
pas manger : les escargots. Dans ma famille,
on a un profond respect pour les escargots. Les
jours de pluie, on faisait des courses d’escargots
avec mes frères. Une fois, alors que nous allions
chez le coiffeur, ma mère a découvert que j’avais
des escargots plein les poches. Elle m’a dit de
les reposer et je les ai déposés un à un dans une
flaque d’eau. On ne savait pas que ça pouvait se
manger, mes parents nous avaient caché ça ! »
« Alors, pour la recette du jeudi : on fait revenir
l’escalope dans du beurre. Quand c’est cuit, on
ajoute rapidement la crème fraîche, qui devient
beige foncé au contact de la poêle. On sale, on
poivre et on gratte un peu les sucs de la viande.
Pour la purée, on fait cuire des patates à l’eau,
on les écrase au presse-purée, on rajoute du
lait tiède. On mélange puis on ajoute du beurre
au dernier moment. »
[Lisa Beljen]
Samedi 25 et dimanche 26 novembre, le Syndicat viticole de Loupiac organise des Portes ouvertes sur le plaisir : Loupiac & Foie
gras. Comme la pinte de stout et les chips au vinaigre, c’est l’un des mariages les plus heureux… l’un des couples les plus fidèles !
Pour la 10ème année, une vingtaine de viticulteurs, associée aux producteurs landais font - pour les uns - découvrir plusieurs
millésimes de leurs vins, et pour les autres, toute une variété de foie gras, mais aussi des cous de canard farcis, des magrets,
des confits… Outre les propriétés aux portes et chais ouverts, un déjeuner gourmand sera servi chaque jour dans la salle des fêtes
et des animations rythmeront le week-end : dégustations de vieux millésimes, dégustations vin et chocolat, concert, exposition
de peinture sur bouteilles, projection du film Du caneton à l’assiette, exposition d’outils anciens...
Renseignements 05 56 62 92 22 www.vins-loupiac.com
Depuis le 18 octobre, Quai des Saveurs, école de cuisine de loisirs, a ouvert ses portes à Bordeaux. Situé 16, quai des Chartrons,
cet atelier culinaire à destination du grand public met en scène les produits d’Aquitaine revisités par les grands chefs. Soit un
lieu de rencontres et d’échanges autour de la transmission des savoirs des grands chefs de la région : Jean-Noël Prabonne du
Relais de la Hire à Francescas en Lot-et-Garonne (3 assiettes couronnées au Guide Hubert et 16/20 au GaultMillau), Sébastien
Antoine, de la célèbre pâtisserie Antoine à Bordeaux et de nombreux autres chefs prestigieux… A midi, « La petite faim »
permet en 3/4 d’heure et en petit groupe, de confectionner son plat puis de le déguster à la table d’hôtes, en compagnie du chef.
Recettes traditionnelles, innovantes, cuisines d’ici et d’ailleurs : les chefs de l’atelier culinaire transmettront leurs savoir-faire,
leurs « tournemains » avec générosité. Enfin, chaque mardi, Quai des Saveurs donnera carte blanche à un chef aquitain différent.
Renseignements et inscriptions 05 56 52 94 22 www.quai-des-saveurs.com
Agenda
36
nMusiques
Sam 28/10
n Halloween Suxxx : Otargos + Nirnateh + Lachesis + Svart Crown + Nibbelung
Métal.
18:00 - Son’Art - 12-15€. www.lesonart.org
n Bad Tones
Psychobilly.
20:00 - Le 115 - Entrée libre.
n AlaSourCe
Chanson française, jazz, salsa
20:00 – Le Bokal - 3€. Tél 06 98 19 04 59 - www.lebokal.com
n Alain Ruiz et son accordéon
Festif.
20:00 - Congo Café - Entrée libre.
n Locomotiv Sofia + M’und
Electro pop.
20:00 - Café des Menuts - Entrée libre.
n L’Elisir d’amore
Opéra. De Gaetano Donizetti. Direction musicale de Paolo Olmi. Mise
en scène et chorégraphie de Omar Porras. ONBA. Chœur de l’Opéra
National de Bordeaux.
20:00 - Grand-Théâtre - 8-75€. Tél 05 56 00 85 95 - www.opera-.com
n Diego de Plana
Flamenco.
20:00 - Le Chat gourmand - 5€.
n Mess et les TekTek
Latin jazz.
20:00 - Le Triolet - Entrée libre.
n Spleen
Folk pop.
20:30 – Rock School Barbey - 13€. Tél 05 56 33 66 00 - www.rockschool-barbey.com
n M William
Chanson.
20:30 - Salle Tatry - 10€. Tél 05 57 32 71 39 - www.salletatry.com
n Junior Cony + Webcam
Rock.
20:30 - MAC, Talence - 5€.
n Bad tones
Rock. Pour boucler le week-end Psychobilly Party en beauté…
20:30 - Le 115 - Entrée libre.
n Total Heaven’s Saturday Evening™ # 6 : Damage + Berlin vs. Brooklyn +
Cyann & Ben + Year of No Light + Total Heaven’s Selectors
Electro hip hop breaks, instrumental noise rock, psyche pop, doom.
21:00 - Heretic Club - 6€. - www.hereticclub.com
n Le Plisson
Quatuor a capella. Voir le 27/10.
21:00 - Théâtre du Pont Tournant- 10-15€. Tél 05 56 11 06 11
www.theatre-pont-tournant.com
n Junior Cony + Webcam hi-fi
Dub / Reggae dub.
21:30 - MAC, Pessac - 5€. Tél 05 57 02 21 53 - www.vibrations-urbaines.net
n Duo Awélé
Chansons sur rythmes traditionnels africains. Ewa est Béninois. Avec
sa compagne, Amalia, il chante des compositions accompagnées des
instruments traditionnels africains. Tous ceux qui les ont entendu, ne
serait-ce qu’une fois, n’en disent que du bien.
22:00 - Le Blueberry - 3€. Tél 05 56 94 16 87
n Salsa Combinacion
Salsa. Toutes les assos bordelaises : Danse Avec Nous, A’latica, Tutum Pak,
Tormenta latina.
22:00 – Bt 59, Bègles - 8€. Tél 05 56 85 82 08 – www.bt59.com
n DJ Toborn
Minimal techno.
22:00 – Yaka - Entrée libre.
n Hang the DJ’s : Kurt Russel + Phil March
Mégamix.
23:00 - Le 4Sans - Entrée libre. Tél 05 56 49 40 05 - www.le4sans.com
n DJ Fredx + DJ Psychotrop + Silicon sound
Trance.
23:00 – Bt 59, Bègles - 10€. Tél 05 56 85 82 08 – www.bt59.com
Dim 29/10
n Radio 4 + Carabine
Rock. Disco punk? Punk funk? Post punk? C’est tout simplement une
décharge sonique et dansante que Radio 4 génère sur scène, invitant
les années 80 à célébrer la violence de la fête nocturne. Dance to the
underground !
19:00 – Son’Art - 12-15€. Tél 05 56 52 31 69 - www.allezlesfilles.com
n Shugo Tokumaru + Ramona Cordova
Rock.
20:30 - El Inca - 5€. Tél 08 70 77 67 33
n Trashington DC + Brain Shake + Black Flag cover band
Punk rock.
20:32 - La Bamboula - 3€.
Lun 30/10
n Scène ouverte
Chanson.
19:30 - Congo Café - Entrée libre.
n Texas Terri Bomb + Heartbeeps
Punk rock.
20:30 - Le 115 - Entrée libre.
n The Texas Sluts
Country rock.
21:00 - Planète café - Entrée libre.
Mar 31/10
n « Grand Six : A suivre… » (titre provisoire) - Grand Six
Musique. Sortie publique suite à une résidence de création. Depuis 2001,
Grand Six a entamé la composition d’un cycle de sept « suites » : une pour
chaque membre du groupe, plus une collective. Manquent aujourd’hui,
pour conclure ce cycle, les trois suites consacrées à la section rythmique de
Grand Six : suite pour batterie (festive et dansante), suite pour contrebasse
(descriptive et voyageuse) et suite pour guitare (savante et romanesque).
18:30 - Molière-Scène d’Aquitaine - Gratuit sur réservation.
Tél 05 56 01 45 66 - www.oara.fr
n Deborah
Chanson folk. Deborah est une chanteuse californienne qui habite à
Bordeaux depuis l’an 2000. Inspirée par la musique folk de son pays natal
(Joni Mitchell, Bob Dylan), ainsi que la littérature subversive, elle essaie de
créer, dans ses chansons, d’autres mondes[.].
20:00 - Le Bokal - Entrée libre. Tél 06 68 71 91 23 - www.lebokal.com
n Mardi blues : Tony
Blues.
20:00 - Le Comptoir du jazz - Entrée libre.
n Cabaret
Chanson. Animée par Jean de Grave.
20:30 - Congo Café - Entrée libre.
n ONBA
Symphonique. Direction : Laurent Petitgirard. Orchestre national
Bordeaux Aquitaine, avec le Choeur de l’Opéra National de Bordeaux.
Oeuvre de Maurice Ravel, Daphnis et Chloé.
20:30 - Palais des sports - 5-22€. Tél 05 56 00 85 95 - www.opera-.com
n Jam Session Jazz
Jazz.
22:00 - Le Blueberry - Entrée libre. Tél 05 56 94 16 87
n Halloween Party : William Martin + Cyril M + Adjust + Lastek
Electro, techno.
23:00 - Le 4Sans - 5€. Tél 05 56 49 40 05 - www.le4sans.com
Mer 1/11
n David Gentilini
Apéro-concert.
19:00 - Le Fiacre - Entrée libre.
n Jade
Chanson française.
21:00 - Le Bokal - Entrée libre. www.lebokal.com
n Open Blues’ berry
Boeuf blues acoustique.
21:30 - Le Blueberry - Entrée libre. Tél 05 56 94 16 87
Jeu 2/11
n La Flûte enchantée
Lyrique. D’après l’œuvre de W.A Mozart. Minsk Orchestra. Direction
musicale : Wilhelm Keitel. Conception et scénographie : Sylvia Wanke
Mise en scène & Régie : Stefan Bastians.
20:00 - Olympia, Arcachon - 33-37€. Tél 05 57 52 97 75 - www.arcachon.com
n David Gentilini «Le repas de chanson»
Chanson.
21:30 - Le Triolet, - Entrée libre.
n Hannah DK
Pop folk.
22:00 - Le Lucifer - Entrée libre. www.hannahdk.com
n Pattern out Law + Baby Krugger
Electro noise.
22:00 - Bt 59, Bègles - 7€. Tél 05 56 85 82 08 – www.bt59.com
n Les Gosses de la Rue + Jazz’n Go + Les Valseurs
Jazz manouche. Soirée 5ème anniversaire.
22:00 - Le Blueberry - 4€. Tél 05 56 94 16 87
Ven 3/11
n Hannah DK
Folk rock.
20:00 - Espace 29 - 3€.
n Subotica + Kaligare
Rock.
20:00 - Le Fiacre - 4€.
n Ange + Achil Komodo
Rock Progressif. Un des plus anciens groupes de la scène rock française,
Ange était déjà là en 1970. Les années passent mais le navire n’échoue pas.
Toujours présent et encore plus présent que jamais. On trouve beaucoup
d’émotions et de créativité dans leur nouvel album réellement différent
des autres par la variété de son contenu. Poésie, émotion, rock progressif
ou mélodique, tantôt planant ou jazzy, des morceaux envoûtants. Et une
puissance incroyable sur scène, tant au niveau de la magie, de l’évolution
de la deuxième génération que de ce son si particulier.
20:30 - Salle du Vigean, Eysines - 18-22€. Tél 05 56 16 18 20
www.ville-eysines.fr
n B.Boy Club : Oxmo Puccino & The Jazz Bastards
Hip Hop.
20:30 – Salle Le Galet, Pessac - 5€. Tél 05 57 02 21 53
www.vibrations-urbaines.net
n B.i.s. + Anomaly
Chanson humoristique.
21:00 - Centre culturel Les Tourelles, Pauillac - 1-3€. Tél 05 56 59 07 56
http://les.tourelles.monsite.orange.fr/
n Claire et les radis
Chanson française.
21:00 - Le bokal - 3€. www.lebokal.com
n Nature + Andres & les Chiens-Girafes + La Foumilière
Folk & chansons métissées.
21:00 - Son’Art - 4€. www.lesonart.org
n Soirée Hangar 5 Subotica +Kaligare
Rock.
22:00 - Le Fiacre - 4€.
n Sanctus popus : Exchpoptrue +.Tape. + Zooey + Kurt Russel
Musiques électroniques pop sacrées.
22:00 - capcMusée d’art contemporain, grande nef - 10€. Tél 05 56 00 81 50
www.ma-asso.org
n Affinity
Jazz. Soirée 5ème anniversaire.
22:00 - Le Blueberry - 4€. Tél 05 56 94 16 87
n Paranormal activity : Arakneed
Hardcore. Retour du soundsystem bordelais pour une soirée sans concession.
23:00 - Le 4Sans - Entrée libre. Tél 05 56 49 40 05 - www.le4sans.com
Sam 4/11
n Jimbo farrar
Post rock.
20:00 - L’Estran, Saint-Médard-en-Jalles - Entrée libre. Tél 05 56 95 82 25
n Soirée Festive
20:00 - Le Congo Café - Entrée libre. Tél 05 56 92 58 09
http//congocafe.online.fr
n Simonsenegale feat. le 99 projet + Aki + Diamant Noir + Sinto + Morphine
Hip hop.
20:00 - Son’Art - 5€. www.lesonart.org
n Klub des 7 + Grems + Sept + Kid Beyond + Dj Coshmar
Hip hop. En invité de marque le Klub des 7 : les piliers de la scène hip
hop alternatif, Gérard Baste des Svinkels, Fuzati du Klub des Loosers et
leurs potes !
20:30 - Salle Bellegrave, Pessac - 12.30-14€. Tél 05 57 02 21 53
www.vibrations-urbaines.net
n Meltin’kolcha + 1 suppot et au lit + Totem leika
Rock. Concours de Air Guitar.
20:30 - Foyer communal, Guitres - 5€. Tél 06 07 06 23 97
n ISP + Spudgun
Punk rock.
20:30 - El Inca - 5€.
n Olivier galinou
Chanson française.
21:00 - Le Bokal - 3€. www.lebokal.com
n Wax + Guest
Métal.
21:00 - Salle municipale, Cénac - 3€.
n Semp + Club Amour
Electro wave, synthpop.
21:00 - Le Yaka - Entrée libre.
n Aurélien
Chanson française.
22:00 - Chez le Pépère - Entrée libre. Tél 05 56 44 71 79
n Teddy Costa Quartet + Howling Blues Trio + Cadi Jo
Blues.
22:00 - Le Blueberry - 4€. Tél 05 56 94 16 87
n Antoine Clamaran + Finzy
Tech-house.
23:00 - Le 4Sans - 12€. Tél 05 56 49 40 05 - www.le4sans.com
n Poppy’s Revival : Paco + Mattiu
Electro.
23:00 – Bt 59, Bègles - 10€. Tél 05 56 85 82 08 - www.bt59.com
Dim 5/11
n Concert en balade
Classique. Dans le cadre de Novart, journée contemporaine. Renaud
Largillier, violon - Cécile Coppola, violon- Patrick Calafato, alto - Thomas
Duran, violoncelle - Wenjiao Wang, piano - Richard Ducros, saxophone.
11:00 - Grand-Théâtre - 5€. Tél 05 56 00 85 95 - www.opera-.com
n The Maxim’s dance afternoons
Rock
15:30 - Bt 59, Bègles - 5-7€. Tél 05 56 85 82 08 - wwwbt59.com
n Concert en balade
Contemporain. Oliver Dejours, direction. Oeuvres de Ligeti et de Lauba.
18:30 - Grand-Théâtre - 5€. Tél 05 56 00 85 95 - www.opera-.com
n Random Heroes + Spookey
Punk rock.
20:00 - El Inca - 4€.
Lun 6/11
n Santos Chillemi solo
Jazz.
12:30 - Molière Scène d’Aquitaine - Entrée libre. Tél 05 56 01 45 67
www.jazzfestival.com
n Biréli Lagrène & Gipsy Project
Jazz. Django d’Or en 1993, Victoire de la Musique en 2001 puis en 2002,
ce talentueux guitariste de 35 ans fait désormais figure de référence. Sur
scène Biréli Lagrène est accompagné du saxophoniste Franck Wolf, du
guitariste Hono Winterstein et du contrebassiste Diego Imbert. Ensemble,
ils réinventent le jazz manouche. Surprenant !
20:00 - Casino Barrière de Bordeaux - 20€. Tél 05 56 69 49 00
www.jazzfestival.com
n Jean-Louis Aubert
Variété.
20:30 - Le Pin Galant, Mérignac - 35€. www.lepingalant.com
Mar 7/11
n Antoine Hervé solo : « Inside, cordes et âme »
Jazz.
12:30 – Molière-Scène d’Aquitaine - Entrée libre. Tél 05 56 01 45 67
www.jazzfestival.com
n T’as tout ton temps
Chanson française. Le groupe Bouskidou chante pour les enfants des
chansons intelligentes compréhensibles par les grands.
19:00 - Espace Culturel Teulon, Bruges - 13-16€. Tél 05 56 16 77 00
www.mairie-bruges.fr
n Alain Sourigues
Chanson française. Accompagné de deux musiciens, Alain Sourigues
propose un spectacle de chansons, de textes et d’aphorismes où dominent
l’humour et l’amour des mots. Ce chansonnier, vrai gourmet de la langue
française, aime à ciseler nos petits travers et vraies vanités à la virgule près.
19:00 - Le Champ de Foire , Saint-André-de-Cubzac - 5€. Tél 05 57 43 64 80
n Soirée des musiciens : Proxima Centauri + Christophe Roy + Art Zoyd
Contemporain. Lire page 8.
19:30 – TnBA, Salle Jean Vauthier et Grande Salle – 20-25€.
Tél 05 57 95 71 52 – www.proximacentauri.fr
n Ayo
Chanson soul folk. Née d’une union gitano-nigériane, la jeune et
délicieuse Ayo délivre une musique intimiste et acoustique (quelques
perles d’accordéon, un souffle d’harmonica, et des guitares partout). Des
chansons de toutes les couleurs - folk, soul, reggae - qui font entendre
des blessures et des bonheurs par son chant sensible et habité. Son album
Joyful éclaire comme un grand soleil nos petits cœurs serrés.
20:15 - Krakatoa, Mérignac - 20€. Tél 05 56 24 34 29 - www.krakatoa.org
n ONJ : « Close to heaven »
Jazz. Avec le programme Close to Heaven, Franck Tortiller, 8ème
directeur musical de l’ONJ, témoigne d’un attachement particulier à Led
Zeppelin, quatuor mythique des années soixante-dix. Le propos n’est pas
de faire une simple relecture de cette musique, mais un travail spécifique
sur les arrangements avec une recherche constante de dynamiques et de
prises de parole. L’orchestration, privilégiant les cuivres et les instruments
percussifs, permet de «surfer» sur un univers musical parallèle à celui de
Led Zeppelin. Soliste invité de ce programme: Xavier Garcia.
20:30 - Le Carré des Jalles, Saint-Médard-en-Jalles - 15-20€.
Tél 05 57 93 18 93 – www.carredesjalles.org
n Faust
Ciné-concert.
20:30 - Les Colonnes, Blanquefort - 13-15€. Tél 05 56 95 49 00
www.lescolonnes-blanquefort.fr
n Herman Düne + Baby Skins + Uncle Jelly Fish
Folk. Oublions l’antifolk et parlons seulement d’émotion, de guitares, de
ukulélés, de xylophones, de vraies et belles fausses notes, de tendresse et
de voix ô combien atypiques. A ne pas manquer en première partie les
étonnants surdoués de Saintes : Uncle Jelly Fish.
20:30 – Bt59 - 12-15€. Tél 05 56 52 31 69 - www.allezlesfilles.com
n Baptiste Trotignon solo
Jazz.
20:30 - Salle de la Glacière, Mérignac - 5-8€. Tél 05 57 00 01 30
n Myriam
Chanson française engagée.
21:00 - Le Bokal - Entrée libre. www.lebokal.com
n Jam Session Jazz
Jazz.
22:00 - Le Blueberry - Entrée libre. Tél 05 56 94 16 87
Mer 8/11
n Sylvie Courvoisier solo
Jazz et musique improvisée.
12:30 - Molière-Scène d’Aquitaine - Gratuit sur réservation.
Tél 05 56 01 45 66
n Alain Sourigues
Chanson française. Apéro concert. Voir le 07/11
19:00 - Maison pour tous, Villenave d’Ornon - 5€. Tél 05 56 75 69 08
Agenda
n Carabine + The Garçon™ + 0800
Rock.
20:30 - Bt 59, Bègles - 5€. Tél 05 56 85 82 08 – www.bt59.com
n ONBA
Symphonique. L’Orchestre National Bordeaux Aquitaine, dirigé par
Yutaka Sado. Oeuvres de Toru Takemitsu et de Gustav Mahler.
20:30 - Palais des sports - 5-22€.
n Moken
Chanson française.
21:00 - Le Bokal - Entrée libre. www.lebokal.com
n Sylvie Courvoisier
Jazz et musique improvisée. Dans le cadre du Bordeaux Jazz Festival, la
jeune pianiste Sylvie courvoisier interprète quelques-unes de ses oeuvres
écrites ainsi que des parties improvisées.
21:00 - Salle Le Galet, Pessac - 13-15€. Tél 05 56 45 69 14
www.officeculturelpessac.net
n David Chazam/Anton Legatto duo
Jazz.
21:00 - Halle des Chartrons - 5€. Tél 05 56 39 63 47 - www.jazzfestival.com
n L’Open Blues’ berry
Boeuf blues acoustique.
21:30 - Le Blueberry - Entrée libre. Tél 05 56 94 16 87
n Bordeaux Big Band
Jazz.
22:00 - Halle des Chartrons - 5€. Tél 05 56 39 63 47 - www.jazzfestival.com
Jeu 9/11
n Both Trio
Jazz.
18:30 - Halle des Chartrons - 5€.
n The Apers + Zatopeks + Razor et les Scummettes
Punk rock.
20:00 - El Inca - 4€.
n Susheela Raman
Musique. Née à Londres, de parents Tamouls, elle a cherché à fusionner
musique classique indienne, rock, jazz et rythmes africains.
20:30 - TnBA Grande Salle - 10-25€. Tél 05 56 33 36 80 - www.tnba.org
n Dagoba + Punish Yourself + Jenx
Infus, goth und metal.
20:30 – Rock School Barbey - 18€. Tél 05 56 33 66 00 - www.rockschool-barbey.com
n ONBA
Concert symphonique. Voir le 8/11.
20:30 - Palais des sports - 5-22€.
n Xavier Louise Sénégas
Chanson brésilienne et espagnole.
21:00 - Le Bokal - Entrée libre. www.lebokal.com
n Cabaret Brassens
Concert. Brassens éternel ? Evident. Encore plus évident quand La
Mauvaise Réputation s’en empare. Comédienne rompue à tous les risques,
Cécile Brunel déshabille les poèmes de Brassens pour les revêtir d’un état
naturel grattant, dérangeant. Crânement, le corps en avant et le coeur
ardent, elle nous rend le père Brassens tel qu’en lui même : amoureux
bougon de la vie, combattant sensuel contre la connerie humaine. De
remarquables arrangements font passer sur ce répertoire un souffle de
jeunesse qui le renouvelle sans le trahir. On rit avec cette garce de Mélanie,
on pleure avec le vieux Léon.
21:00 - Chapelle de Mussonville, Bègles - 8-12€. Tél 05 56 49 95 95
www.mairie-begles.fr
n Dave Burrel : « La vie de Bohème »
Jazz.
21:00 - Halle des Chartrons - 5€.
n David Sicard
Chanson.
21:00 - Satin Doll
n Narvalo Swing
Jazz manouche.
21:30 - Le Blueberry - 3€. Tél 05 56 94 16 87
n The Juke Groove Orchestra
Jazz funk.
21:30 – Farenheit - 3€.
n Méderic Collignon : « Porgy and Bess »
Jazz.
22:30 - Halle des Chartrons - 5€.
Ven 10/11
n Le Grain Théâtre de la Voix : « Bar à soupes et autres expériences vocales »
Musique. Avant la Sainte Catherine et toute graine prenant racine, Le
Grain Théâtre de la Voix est en séminaire de préfiguration. Au coeur de ses
journées de rencontres et de travaux internes les artistes du Grain ouvrent
leur « bar à soupes » pour réchauffer le souffle et partager quelques
exercices d’articulation et d’écoute.
12:00 - Molière-Scène d’Aquitaine - Gratuit sur réservation. Tél 05 56 01 45 66
n Franck Carlberg Quintet
Jazz.
18:30 - Halle des Chartrons - 5€.
n Happy Kolo + Condkoï + Betty Boots
Punk Rock.
20:00 - Bt 59, Bègles - 7€. Tél 05 56 85 82 08 – www.bt59.com
n Sfaxi
Chanson française. Sortie du nouvel album.
20:00 - Le Triolet - Entrée libre.
n La Ruda + Kiemsa + Les Voisins d’en Face
Rock Festif. Nul besoin de re-présenter La Ruda, ce groupe rock-ska festif
qui, pour la sortie de son nouvel album sera accompagné de Kiemsa, jeune
groupe au rock saturé débordant d’énergie et de cuivres. Les Voisins d’en
Face seront aussi de la partie.
20:30 - Le Vigean, Eysines - 15-18€. Tél 05 56 52 31 69 - www.allezlesfilles.com
n K2R Riddim
Reggae.
20:30 – Rock School Barbey - 13-15€. Tél 05 56 33 66 00
www.rockschool-barbey.com
n David Rougerie
Chanson.
21:00 – Le Bokal - 3€. www.lebokal.com
n Bik Bent Braam
Jazz.
21:00 - Halle des Chartrons, - 5€.
n Gravité Zéro + 0800
Hip hop.
21:00 - Son’Art - 6-8€. www.lesonart.org
n Soirée Hardtek
Mix.
22:00 - Le Fiacre - 2€. www.le-fiacre.com
n Hello, Joséphine
Blues, zydéco.
22:00 - Le Blueberry - 3€. Tél 05 56 94 16 87
n Bojan Z Trio
Jazz.
22:30 - Halle des Chartrons - 5€.
n Hang The DJ ! : Kurt Russel + Phil March
Mégamix.
23:00 - Le 4Sans - Entrée libre. Tél 05 56 49 40 05 - www.le4sans.com
Sam 11/11
n TTPKC et le Marin
Jazz.
18:30 - Halle des Chartrons - 5€.
n Animal Hospital + Neptune
Outer limits.
19:00 - La Cave - 3-5€.
n Tetsuo + Prosperr
Rock.
20:00 - Le Fiacre - 4€.
n DCNI
Pop, rock.
20:00 - Le Triolet - Entrée libre.
n Difamel + Leolive
Chanson française.
20:00 - Le Congo Café- Entrée libre. Tél 05 56 92 58 09
http//congocafe.online.fr
n Joey Starr
Hip hop.
20:30 – Rock School Barbey - 20-25€. Tél 05 56 33 66 00
www.rockschool-barbey.com
n Les Aristos Swing
Jazz.
20:45 - Palais des Congrès, Arcachon - 6-13€. Tél 05 57 52 97 75
www.arcachon.com
n Zion I Jah sound system + Selecta Gad
Roots et Dancehall.
21:00 - Bar le Bo-ro-ro - Entrée libre.
n Maurice Horsthuis : « Jargon »
Jazz.
21:00 - Halle des Chartrons - 5€.
n La nuit rose
Mégamix. Soirée Spéciale Gay, Hétéro, Bi.
21:00 - Yaka - Entrée libre.
n Vibronics + Uzinadub
Dub.
21:00 - Son’Art - 6-8€. www.lesonart.org
n Soirée Hangar 5: Tetsuo + Prosperr
Duo nervous cabaret, rock noise
22:00 - Le Fiacre - 4€.
n Primo Chorus
Flamenco.
22:00 - Le Blueberry - 3€. Tél 05 56 94 16 87
n Sina & Stucky
Jazz.
22:30 - Halle des Chartrons - 5€.
n David Caretta + Stamba + Kraft
Electro, techno.
23:00 - Le 4Sans- 10€. Tél 05 56 49 40 05 - www.le4sans.com
n Interlope + Jahbass + Norman + Matt
Drum & bass.
23:00 - Bt 59, Bègles - 5€. Tél 05 56 85 82 08 – www.bt59.com
n Dark Night of the Souls : TDS™ + The Black Mamba’s Sounds Orchestral™ +
Bobby R’n’B™ + T®ny Michael™
Fusion, pagode, r’n’b. Warm up : Damian 666™ vs. Ramzy de l’Haisne™.
After : Micha™ vs. Gwendoline™. Satanic strip girl : Beatrix™
23:59 – Les Douves - 100€. Tél 05 56 69 69 69
Dim 12/11
n Evan Parker solo
Jazz.
17:30 - Halle des Chartrons - 5€.
n Danko Jones + Bedoin Soundclash + Gogol Bordello + Disco Ensemble
Rock.
18:00 - Bt 59, Bègles - 13-15€. Tél 05 56 85 82 08 – www.bt59.com
n Scopitones & Co
Jazz.
19:00 - Halle des Chartrons - 3€.
n David Krakauer : « Klezmer Madness »
Jazz.
21:30 - Halle des Chartrons - 12€.
Lun 13/11
n Shri + United Fools + DJ Dil-se + DJ Sindray
Indian vibes.
19:00 - Bt 59, Bègles - 10-12€. Tél 05 56 85 82 08 – www.bt59.com
n Festival des Inrocks : The Kooks + The Spinto Band + Boy Kill Boy + Mumm Ra
20:30 – Rock School Barbey - 18€. Tél 05 56 33 66 00
www.rockschool-barbey.com
n Scène ouverte
Chanson
21:00 - Le Bokal - Entrée libre. www.lebokal.com
Mar 14/11
n Liane Foly
Variété.
20:30 - Le Pin Galant, Mérignac - 27-34€. Tél 05 56 97 82 82
www.lepingalant.com
n Alain Sourigues
Chanson française. Voir le 7/11
19:00 - Espace culturel Treulon, Bruges - 5€. 5-8€. Tél 05 56 16 77 00
www.mairie-bruges.fr
n Jakob Lenz
Opéra. D’après l’œuvre de Wolfgang Rihm. Opéra de chambre en 13
séquences créé à l’opéra de Hambourg le 8 mars 1979. Direction musicale
d’Olivier Dejours. Mise en scène de Michel Deutsch. Orchestre National
Bordeaux Aquitaine, Membres du Choeur de l’Opéra national de
Bordeaux, Jeune académie vocale d’Aquitaine issue de Polifonia Eliane.
20:00 - Grand-Théâtre - 8-50€. Tél 05 56 00 85 95
www.operabordeaux.com
n Daguerre + Béa
Chanson-Rock. Daguerre réussit un savant mélange (rock et chansons,
ambiances électriques et climats acoustiques…), enregistré pour l’essentiel
« live », construit sur une ligne esthétique sobre, claire et épurée, le nouvel
album de Daguerre est un hymne au désir. Les chansons se baladent
: basse, guitare se déchaînent mais jamais ne délaissent l’essentiel : ces
univers traversés, ces couleurs nouvelles ont une âme.
20:30 - L’Antirouille, Talence - 8€. Tél 05 57 35 32 32 - www.rocketchanson.com
38
Agenda
nMusiques
n Seeed + Promoe
Reggae Ragga. La scène berlinoise aux couleurs de la Jamaïque (un
phénomène qui n’est pas récent). Seeed vient nous faire découvrir le
nouveau souffle du Reggae Dance Hall. Autour d’un trio vocal des plus
énergiques, leur reggae old school se mêle à des arrangements raggahiphop-ska pour une réelle performance scénique et musicale. Les
danseuses raviront vos yeux!!! Promoe est un mélange étonnant de hiphop et de reggae, de nationalité suédoise et de lyrics anglaises, au service
d’un message anticapitaliste et antisexiste !
20:30 – Le 4Sans- 18-20€. Tél 05 56 52 31 69 - www.allezlesfilles.com
n Festival des Inrocks : Midlake + Love Is All + Guillemots + Bat For Lashes
20:30 – Rock School Barbey - 18€. Tél 05 56 33 66 00
www.rockschool-barbey.com
n Déborah
Chanson folk pop.
21:00 - Le Bokal - Entrée libre. www.lebokal.com
n Jam Session Jazz
Jazz.
22:00 - Le Blueberry - Entrée libre. Tél 05 56 94 16 87
Mer 15/11
n Manigance
Heavy. Réalisé par Mattias Noren, le design du livret reflète mieux que
jamais ce que Manigance tente d’exprimer à travers sa musique et ses
paroles. Ce nouvel album ne va pas décevoir les fans. Une fois de plus
Manigance leur offre tout ce qu’ils désirent : des mélodies puissantes, juste
assez agressives et venant directement du cœur. Depuis la sortie de Ange
ou démon en 2002, les médias, en France et ailleurs, n’ont pas été avares
en compliments au sujet de Manigance et ont souvent salué la démarche
de ce groupe à part.
20:30 - L’Antirouille, Talence - 15€. Tél 05 57 35 32 32
www.rocketchanson.com
n TV On The Radio + Invités
Rock. Il faut se plonger dans TV On The Radio tant la profondeur de leur
musique est abyssale. Sonorités électroniques qui s’envolent, rythmiques
qui provoquent des secousses sismiques à couper le souffle. Un mur du
son étonnamment complexe qui mêle le post-rock à la soul, la new-wave
au dub, et la beauté mélodique à la tension rythmique. Une urgence et un
patchwork que l’on retrouve aussi chez les Liars ou les Yeah Yeah Yeahs,
dont les albums ont été produits par le leader de TV On The Radio.
20:30 – Le 4Sans - 18-20€. Tél 05 56 52 31 69 - www.allezlesfilles.com
n Orchestre philarmonique de l’Oural
Classique. Direction musicale : Dmitry Liss. Boris Berezovsky au piano.
Interprétation de la polonaise d’Eugéne Oneguine de Tchaikovsky, du
concerto n°3 pour piano et orchestre de Rachmaninov, de l’oeuvre de
Rimsky-Korsakov, et de Borodine.
20:30 - Le Pin Galant, Mérignac - 28-35€. Tél 05 56 97 82 82
www.lepingalant.com
n Busdriver + 0800 + Eclectic
Hip Hop.
20:30 – Rock School Barbey - 12€. Tél 05 56 33 66 00 - www.rockschool-barbey.com
n ONBA
Symphonique. L’Orchestre national Bordeaux Aquitaine, dirigé par
Kwamé Ryan. Jacques Libouban, flûte. Oeuvres de Maurice Ravel, André
Jolivet et de Robert Schumann.
20:30 - Palais des sports - 5-22€.
n Jade
Chanson française rock.
21:00 - Le Bokal - Entrée libre. www.lebokal.com
n Les mercredis de l’IREM : La Fabrik + Spe6Men
Outer limits.
21:00 - Son’Art - Entrée libre. www.lesonart.org
n Brian Auger’s Oblivion Express
Rare groove.
21:30 - Le Comptoir du Jazz – 8€. Tél 05 56 52 31 69 - www.allezlesfilles.com
n Open Blues’ Berry
Blues.
21:30 - Le Blueberry - Entrée libre. Tél 05 56 94 16 87
Jeu 16/11
n Jakob Lenz
Opéra de chambre. Voir le 14/11.
20:00 - Grand-Théâtre - 8-50€. Tél 05 56 00 85 95
www.operabordeaux.com
n Les Blérots de R.A.V.E.L + La Varda
Chanson. Huit musiciens munis d’une quinzaine d’instruments qui
naviguent à la rencontre de nombreuses teintes musicales mêlant rythmes
tziganes, mélodies jazz et fanfare colorée.Depuis l’an 2000, les 6 musiciens
de la Varda promènent leur roulotte et nous emmènent à travers les
paysages sonores d’Irlande, de Suède, de Grèce, de Hongrie... ou de leur
propre pays. Ces deux groupes nous invitent à un voyage dans l’espace et
le temps qui rassemble les peuples et les générations par la fête et la danse.
Une soirée au profit du Secours Populaire .
20:15 - Krakatoa, Mérignac - 17€. Tél 05 56 24 34 29 - www.krakatoa.org
n Uncommonmenfrommars + Sleepers + Microfilm
Punk.
20:30 - Bt 59, Bègles - 10€. Tél 05 56 85 82 08 – www.bt59.com
n Bonobo + Polotone + Ajax Tow
Downtempo.
21:00 - Son’Art, - 8-10€. www.lesonart.org
n Jazz’n Go
Jazz manouche. Un nouveau trio de jazz manouche à découvrir.
21:30 - Le Blueberry - 3€. Tél 05 56 94 16 87
n Soirée Hangar 5
Rock.
22:00 - Le Fiacre, - 4€. www.myspace.com/misspir
Ven 17/11
n Midis musicaux : Till Fechner
Classique.
12:30 - Grand-Théâtre - 5€.
n Alain Sourigues
Chanson française. Voir le 7/11
19:00 - Cercle du Progrès, Camiran - 5€. Tél 05 56 17 36 36 - www.iddac.net
n Jakob Lenz
Opéra de chambre. Voir le 14/11.
20:00 - Grand-Théâtre - 8-50€. Tél 05 56 00 85 95
www.operabordeaux.com
n Saïan Supa Crew + Il Faro
Hip Hop. Des scènes européennes, des collaborations (Wu Tang Clan,
Alpha Blondy, Roots Manuva) et un 3e opus Hold Up en 2005. Le collectif
travaille un hip hop à 6 voix, énergique et original : textes percutants
ou souvent drôles, beats syncopés, samples ludiques, human beat-box,
humour, profondeur et créativité musicale foisonnante sous influence
reggae, ragga, R&B, soul, zouk… Il Faro signifie le phare en italien,
celui qui éclaire, celui qui guide. C’est un label composé de trois entités :
Klepsydre, le Scribe et Kosta.
20:15 - Krakatoa, Mérignac - 17-19€. Tél 05 56 24 34 29 - www.krakatoa.org
n Agnès Jaoui canta
Chansons. L’occasion de découvrir l’autre facette de la comédienne, qui
a plusieurs années de conservatoire derrière elle. Elle interprétra un
répertoire latin. Du fado à la bossa, du boléro au samba.
20:30 - Le Pin Galant, Mérignac - 17-24€. Tél 05 56 97 82 82
www.lepingalant.com
n Tender Forever
Pop. Formule Club.
20:30 – Rock School Barbey - 5€. Tél 05 56 33 66 00
www.rockschool-barbey.com
n Tremplin Scène Croisées :
Fait main + Les Suivants + Silent Crash + The Ratpack + Véto
Rock.
20:30 - Salle Méliès, Villenave d’Ornon - 5€. Tél 05 56 75 69 08
n Minuscule hey + Alamo race track + Kid bombardos
Rock.
21:00 – Heretic Club.
n Moho + Year of No Light + Monarch + Mass Appeal Madness
Metal, hxc.
21:00 - Son’Art - 5€. www.lesonart.org
n Lux Berline
Rock.
22:00 - Le Fiacre - 3€. www.le-fiacre.com
n Clare Moss Quintet
Jazz vocal. Ce quintet avec la chanteuse, Clare, revisite de façon très
agréables des standards de jazz et de bossa.
22:00 - Le Blueberry - 3€. Tél 05 56 94 16 87
n Institubes Paris Terror Club : Para One + DJ Aï + Bobmo + Surkin
Electro, techno. Réservez votre soirée, les prodiges du label parisien
Institubes débarquent. Le renouveau de la scène électro française va vous
faire hurler. Para One, Surkin, Dj Ai et Bobmo embrasent les dance floors
à coup de beats ravageurs, de riffs stridents, d’italo disco et de ghetto
tech. Coqueluches des festivals électro, les quatre surdoués des platines
et laptops s’imposent un peu plus chaque jour dans le paysage
électronique mondial.
23:00 - Le 4Sans - 10-12€. Tél 05 56 49 40 05 - www.le4sans.com
Sam 18/11
n Alain Sourigues
Chanson française. Voir le 7/11
18:30 - Espace Maurice Druon, Coutras - 5€. Tél 05 56 17 36 36
www.iddac.net
n La musique libre sort de son trou : Café Flesh + Act + AltF4
Rock, musiques électroniques.
19:00 - Son’Art - 5€. www.lesonart.org
n Mongol Rodéo + The Jack Nicholson
Punk’n’roll.
20:00 - Le 115 - Entrée libre.
n Lorkha + guest
Rock.
20:00 - Le Fiacre - 3€.
n DCNI
Pop, rock. Reprises des Beatles.
20:00 - Le Congo Café - Entrée libre. Tél 05 56 92 58 09
http//congocafe.online.fr
n Sinik
Hip hop. Né en France en 1980, Sinik a entamé sa carrière au sein du
groupe Amalgame en 1996. Passionné de rap, il sort son premier album
solo en 2005 La main sur le coeur. Son deuxième album Sang froid est sorti
cette année. Du rap honnête pour un vrai chanteur qui allie humour et
thèmes graves de manière sincère et efficace.
20:15 - Krakatoa, Mérignac - 17€. Tél 05 56 24 34 29 - www.krakatoa.org
n Auditions régionales du Printemps de Bourges et de la FNAC :
0800 + Carabine + Madi + Minitel + No hay banda + Zed Van Traumat.
Rock.
20:30 – Rock School Barbey - Entrée libre. Tél 05 56 33 66 00
www.rockschool-barbey.com
n Café Zimmermann
Concert baroque. Bach : Concerto pour deux violons, cordes et basse
continue en ré mineur, Triple concerto pour flûte, violon, clavecin, et
cordes en la mineur, Concerto pour violon en la mineur et Concerto
brandebourgeois n°2 en Fa majeur.
20:30 - Grand-Théâtre - 8-30€.
n Psy4 de la Rime
Hip hop.
20:30 - Salle culturelle, Cissac-Médoc - 20€. www.musicaction.fr
n Marie Cherrier
Chanson française.
21:00 - Salle Méliès, Villenave d’Ornon - 12-15€. Tél 05 56 75 69 08
n 14ème Chicago blues Festival :
Awek + Wayne Baker Brooks + Donald Kinsey + Trudy Lynn
Blues.
21:00 - Halles de Gascogne, Léognan - 18-20€. Tél 05 56 45 63 23
www.jazzandbluesleognan.com
n Lorkha
Rock.
22:00 - Le Fiacre - 3€. www.le-fiacre.com
n Rakoto
Blues malgache. Ce Malgache installé sur la côte basque a déjà produit de
nombreux disques, et est très connu à l’étranger, notamment en Espagne.
Sa musique est une synthèse du blues avec ses origines.
22:00 - Le Blueberry - 3€. Tél 05 56 94 16 87
n DJ Toborn
Minimal techno.
22:00 - Yaka - Entrée libre.
n Chazam & Monsieur Gadou, Champions d’Europe
Concert. Attention, reformation événement ! Proclamés Champions
d’Europe de musique improvisée à Poitiers en 1993, le duo Chazam /
Monsieur Gadou fait son come-back quelques 13 ans plus tard, fidèle à son
credo : faire de la musique improvisée non-chiante. Mêlant sampling et
instruments live, ils entendent perpétuer leur style inclassable, et d’ailleurs
inclassé. A juger sur place.
22:30 - Glob - 5€. Tél 05 56 69 06 66 - www.globtheatre.net
n Renato Cohen + Finzy
Techno.
23:00 - Le 4Sans - 8€. Tél 05 56 49 40 05 -www.le4sans.com
Dim 19/11
n Jakob Lenz
Opéra de chambre. Voir le 14/11.
15:00 - Grand-Théâtre - 8-50€. Tél 05 56 00 85 95
www.operabordeaux.com
n ONBA
Symphonique. Direction artistique : Kwamé Ryan. Flûte : Jacques
Libouban. Œuvres de Ravel, Jolivet et Schuman.
17:00 - Olympia, Arcachon - 15-25€. Tél 05 57 52 97 75 - www.arcachon.com
Lun 20/11
n Les Ignobles du Bordelais
Rock humour.
21:00 - La Vigie - Entrée libre.
Mar 21/11
n Orchestre des Symphonistes d’Aquitaine - Pierre Dutot « Autour de la
trompette »
Classique. Pierre Dutot est l’un de nos plus grands trompettistes français
à la personnalité forte et généreuse. Prix du CNSM de Paris, ex-soliste de
l’Orchestre National de Lyon, sa générosité le mène à prêter son talent à de
nombreux ensembles où son brio n’a d’égal que sa virtuosité.
20:00 - Casino Barrière de Bordeaux - 15€. Tél 05 56 69 49 00 - www.casinobordeaux.com
n Abir Nasraoui + Sofiane Negra : Hommage à Oum Kalsoum
Musique du monde. La chanteuse tunisienne Abir Nasraoui, accompagnée
à l’oud par Sofiane Negra, reprendra une partie du répertoire d’une des plus
grandes divas du monde arabe, Oum Kalsoum. Un documentaire (Simone
Bitton-France-1993) sur cette artiste sera diffusé après le concert.
20:30 - Cinéma Jean Vigo - 8€. Tél 05 56 44 35 17
n Tet + Jean Racine
Chanson.
20:30 – Rock School Barbey - 20€. Tél 05 56 33 66 00 - www.rockschool-barbey.com
n Les Ignobles du Bordelais
Rock humour.
21:00 - La Vigie - Entrée libre.
n Jam Session
Jazz.
22:00 - Le Blueberry - Entrée libre. Tél 05 56 94 16 87
Mer 22/11
n Java invite Winston McAnuff
Reggae, rap Musette. Mêler Rock, musette et rap n’est pas chose aisée, et
Java s’est imposée comme formation incontournable en la matière depuis
leur apparition en l’an 2000. Java invite Winston McAnuff sur la scène de
Barbey, alias « Electric Dread », Jamaïcain né en 1957, dont la réputation
n’est plus à faire !
20:30 – Rock School Barbey - 16-19€. Tél 05 56 33 66 00
www.rockschool-barbey.com
n Psy4 de la Rime
Hip Hop. Aujourd’hui, les ambassadeurs du bonheur portent un masque.
Un masque sale, dangereux. Derrière leurs sourires qui se veulent
rassurants et leurs discours faussement exaltés se dissimulent un cynisme
sans limite et une seule volonté : culpabiliser ceux qui osent encore
privilégier la vérité du quotidien au mythe ridicule de la positive attitude.
Enfants de la Lune, deuxième album des Marseillais de Psy4 de la Rime, se
pose d’entrée comme un ennemi de la facilité et de la collaboration.
20:30 - Salle Culturelle, Cissac-Médoc - 20€.
n Moken
Chanson.
20:30 - Théâtre en Miettes, Bègles - 8-10€. Tél 05 56 43 06 31
n Histoires de Banjo
Spectacle musical. Un voyage de 90 mn dans l’histoire de la musique populaire,
des complaintes d’esclaves à la chanson française en passant par des chants des
plantations, quadrilles, ragtime, tango, western swing, folk-song et un zeste de
jazz. Le spectacle est ponctué de textes et commentaires historiques.
20:32 - Théâtre Onyx - 10-14€. Tél 05 56 44 26 12
n Open Blues’ Berry
Blues. 11
21:30 - Le Blueberry - Entrée libre. Tél 05 56 94 16 87
Jeu 23/11
n Calame
Rock.
20:00 - Le Fiacre - 3€. www.le-fiacre.com
n Moken
Chanson.
20:30 - Théâtre en Miettes, Bègles - 8-10€. Tél 05 56 43 06 31
http://theatreenmiettes.monsite.orange.fr
n Jean-Louis Murat
Chanson.
20:30 – Rock School Barbey - 20€. Tél 05 56 33 66 00 - www.rockschool-barbey.com
n ONBA
Symphonique. L’Orchestre National Bordeaux Aquitaine dirigé par Louis
Langrée. Jean-Claude Pennetier, piano. Oeuvres de Béla Bartok, et de
Ludwig Van Beethoven.
20:30 - Palais des sports - 5-22€.
n Don Caballero + Gâtechien
Math rock, post-rock.
20:30 - Son’Art - 10-15€. www.lesonart.org
n Histoires de Banjo
Spectacle musical. Voir le 22/11.
20:32 - Théâtre Onyx- 10-14€. Tél 05 56 44 26 12
n The Transmeters
Rock steady acoustique.
21:30 - Le Blueberry - 4€. Tél 05 56 94 16 87
Ven 24/11
n Joan Pau Verdier « Léo en Oc »
Chanson en langue d’Oc. Sortie publique suite à une résidence de
(re)création Parce qu’il leur voue une indéfectible fidélité depuis trente
ans, il était inscrit qu’il serait l’artisan de leur rencontre. Joan Pau Verdier
adapte les chansons de Léo Ferré en langue d’Oc, revisitant ainsi l’œuvre
du plus exigeant auteur de la chanson française.
18:30 - Molière-Scène d’Aquitaine - Gratuit sur réservation. Tél 05 56 01 45 66
n Fouchtra + Bloom
Rock.
20:00 - Le Fiacre - 3€.
n Birdy Nam Nam + Dj Palotai
Electro. Leurs débuts remontent à la scène rap française des années 90. Ils
se croisent dans des compétitions de scratch, décident d’unir leurs forces
et de monter un quatuor, Birdy Nam Nam. Dépouillant la soul des années
70 et quelques bons breakbeats, ils sélectionnent la boucle juste, le rythme
mesuré, le grain parfait qu’ils assemblent avec science. Un genre musical
nouveau, basé sur des rythmes et des mélodies inventés à l’aide de platines
et de vinyles !
20:15 - Krakatoa, Mérignac - 15-17€. Tél 05 56 24 34 29 - www.krakatoa.org
n Moken
Chanson.
20:30 - Théâtre en Miettes, Bègles - 8-10€. Tél 05 56 43 06 31
http://theatreenmiettes.monsite.orange.fr
n Nosfell
Folk. Le musicien et performeur français Nosfell se produira en duo avec
le violoncelliste Pierre Le Bourgeois pour une série de concerts mêlant
danse, musique et performance dans un univers fantasmagorique unique.
Nosfell impressionne par la singulière souplesse de sa voix utilisée comme
un instrument à part entière et son implication physique totale.
20:30 – Le 4Sans - 15-18€. Tél 05 56 49 40 05 - www.le4sans.com
n Alain Sourigues
Chanson française. Voir le 7/11
20:30 - Cinéma, Captieux - 5€. Tél 05 56 17 36 36 - www.iddac.net
n Piers Faccini
Folk pop.
20:30 – Rock School Barbey - 13€. Tél 05 56 33 66 00
www.rockschool-barbey.com
n Histoires de Banjo
Spectacle musical. Voir le 22/11.
20:32 - Théâtre Onyx - 10-14€. Tél 05 56 44 26 12
n Subtle + Pan Pan Master + DJ Martial Jesus™
Avant hip hop.
21:00 - Son’Art - 8-10€. www.lesonart.org
n Fouchtra + Bloom
Rock.
22:00 - Le Fiacre - 3€. www.le-fiacre.com
n Mister Tchang
Blues.
22:00 - Le Blueberry - 3€. Tél 05 56 94 16 87
n Madrugada
Musique populaire brésilienne.
22:00 - Le comptoir du jazz - Entrée libre. www.madrugada.org
n Bègladélik part #3
Trance.
23:00 – Bt 59, Bègles -. Tél 05 56 85 82 08
n Soirée « So massive » : Elisa do Brasil + Natty Break Dub Sound system+
Mc Youthstar + Little Mike+ DJ Pone
Dub, drum & bass. 23:30 - Le 4Sans - 6€. Tél 05 56 49 40 05
www.le4sans.com
n Soirée IpodKiller #1
Mégamix. Pousses disques en herbe ou bien talentueux DJ, viens
nombreux défier l’adversaire grâce aux 10 000 tueries contenues dans ton
balladeur MP3 préféré. Le plaisir de constituer une équipe de N*e*r*d*s
te tente ? Alors affûte ta sélection et malheur aux vaincus...
Heretic Club - 4€. + d’infos sur www.myspace.com/cominsoonprod
Sam 25/11
n Rêve de valse
Opérette en trois actes. Livret de F. Dormann et L. Jacobson. Adaptation
française de L. Xandrof et J. Chancel. Musique d’Oscar Straus. Direction
musicale : Claude Cuguillère Mise en scène : Michèle Herbe.
14:30 - Le Pin Galant, Mérignac - 30-37€. Tél 05 56 97 82 82
www.lepingalant.com
n Soirée antillaise : Tumblak
Musique du monde.
18:00 - Centre Social et Culturel Prévert, Bassens - 5-8€.
Tél 05 56 06 24 65 -www.ville-bassens.fr
n Zed Van Traumat + Alain Sourigues
Chanson française. Voir le 7/11.
19:00 - Maison du Temps Libre, Fargues de Langon - 20€.
Tél 06 10 60 60 40
n Vegas + Rouge
Rock.
20:00 - Le Fiacre - 3€.
n Raid Wine
Rockabilly.
20:00 - Le Congo Café - Entrée libre. Tél 05 56 92 58 09
http//congocafe.online.fr
n Sergent Garcia + Invités
Salsamuffin. En cinq albums, Sergent Garcia est devenu l’ambassadeur
français des rythmes ensoleillés. Grâce au créateur de la salsamuffin
(mariage explosif entre raggamuffin et salsa), jamais reggae, salsa, son,
cha cha cha, ska, rumba et ragga n’avaient cohabité de manière aussi
harmonieuse ! Entouré de sa joyeuse bande des Locos del Barrio, Sergent
Garcia chante aussi bien en espagnol qu’en français et en anglais. Une
musique qui frétille et vous donne des fourmis dans les jambes.
20:15 - Krakatoa, Mérignac - 18-20€. Tél 05 56 24 34 29 - www.krakatoa.org
n Moken
Chanson.
20:30 - Théâtre en Miettes, Bègles - 8-10€. Tél 05 56 43 06 31
http://theatreenmiettes.monsite.orange.fr
n Jean-Baptiste Aroztegui
Chants basques. Hommage à Luis Mariano.
20:30 - L’entrepôt, Le Haillan - 13-20€. Tél 05 56 97 82 82
www.lentrepotduhaillan.com
n La Souris Déglinguée + The Saints + H.Burns
Rock.
20:30 - Bt 59, Bègles - 12-18€. Tél 05 56 85 82 08
n Christian Zacharias
Récital.
20:30 - Grand Théâtre - 8-40€.
n Les voisins d’en face + Lips
Ska-core.
20:30 - Son’Art - 5€. www.lesonart.org
n Histoires de Banjo
Spectacle musical. Voir le 22/11.
20:32 - Théâtre Onyx - 10-14€. Tél 05 56 44 26 12
n Daniel Darc + Galinou
Chanson française. Après une longue absence, Daniel Darc revient avec
Crèvecoeur, un disque élégant et racé, et des chansons finement ouvragées.
Sur des textes désespérés mais vivants, il chante avec une voix désincarnée
des histoires de crucifixion et de rédemption, d’amis et d’amours, de
regrets et de soupirs.
21:00 - Le Champ de Foire, Saint-André-de-Cubzac - 9-12€.
Tél 05 57 43 64 80
n Derrière Chez Moi
Soul, reggae, ska.
22:00 - Le Blueberry - 3€. Tél 05 56 94 16 87
n Diamonds
Rock. Ce groupe germano-américain mélange différents univers pour
créer un son frais et excitant : principalement du punk, du surf et du
disco.
22:30 – Rock School Barbey - 15€. Tél 05 56 33 66 00 - www.rockschool-barbey.com
n Joachim Garraud + Cyril M
Tech-house.
23:00 - Le 4Sans - 12€. Tél 05 56 49 40 05 - www.le4sans.com
Dim 26/11
n Rêve de valse
Opérette. Voir le 25/11
14:30 - Le Pin Galant, Mérignac - 30-37€. Tél 05 56 97 82 82
www.lepingalant.com
n Histoires de Banjo
Spectacle musical. Voir le 22/11.
15:32 - Théâtre Onyx- 10-14€. Tél 05 56 44 26 12
n Moken
Chanson.
20:30 - Théâtre en Miettes, Bègles - 8-10€. Tél 05 56 43 06 31
http://theatreenmiettes.monsite.orange.fr
39
Agenda
Lun 27/11
n Golino-Loustalot Quartet
Jazz. Le meilleur saxophoniste de Bordeaux, l’Italo-Grec, Alex Golino,
profite de la venue de l’excellent trompettiste de Grand Six, Yohan
Loustalot, (qui fait maintenant carrière à Paris), pour proposer un concert
unique.
22:00 - Le Blueberry - 3€. Tél 05 56 94 16 87
Mar 28/11
n La Belle et la Bête
Comédie musicale.
20:30 - Ermitage Compostelle, Le Bouscat - 17-25€.
Tél 05 57 22 24 51 - www.mairie-le-bouscat.fr
n Marcel et son orchestre + Carving
Chanson festive.
20:30 – Rock School Barbey - 15€. Tél 05 56 33 66 00 - www.rockschool-barbey.com
n Gladiators + Invités
Reggae.
20:30 - Le 4Sans - 15-20€. Tél 05 56 52 31 69 - www.allezlesfilles.com
n Jam Session
Jazz.
22:00 - Le Blueberry - Entrée libre. Tél 05 56 94 16 87
Mer 29/11
n ONBA
Symphonique. Oeuvres de Jean Sibélius, Antonin Dvorak, et Gustav
Mahler. L’Orchestre national Bordeaux Aquitaine dirigé par Eivind
Gullberg Jensen. James Ehnes, au violon.
20:30 - Palais des Sports - 5-22€.
n Jade
Chanson française.
21:00 - Le Bokal - Entrée libre. www.lebokal.com
n Open Blues’ Berry
Blues.
21:30 - Le Blueberry - Entrée libre. Tél 05 56 94 16 87
Jeu 30/11
n Découverte Concert Amateur
Divers. Rock&Chanson ouvre la scène de L’Antirouille aux groupes
amateurs adhérents à l’association, ainsi qu’aux autres, c’est du live, c’est
gratuit, c’est à l’heure de l’apéro et c’est bien sympathique.
19:00 - L’Antirouille, Talence - Entrée libre. Tél 05 57 35 32 32
www.rocketchanson.com
n Téléphérique Release Party :
Sub-Robot + Monvana + Wandarine ++ DJ Martine
Mégamix. Nouveau label indépendant bordelais, Téléphérique soutient les
artistes auto-produits en marge des modes et du marché des majors.
19:30 - Son’Art - 4€. www.lesonart.org
n Spam + FKN
Punk rock.
20:00 - Le Fiacre - 3€.
n Balbino Medellin
Chansons française. Balbino Medellin chante les ramblas de Pigalle. Entre
Lavilliers et la Mano Négra, il met Paris à l’heure de Barcelone ou l’inverse,
avec talent.
20:30 - Espace Culturel Treulon, Bruges - 13-16€. Tél 05 56 16 77 00
www.marie-bruges.fr
n King Khan & His Shrines + Bob Log III + The Lost Communists
Rock.
20:30 - Le Jimmy au Jonathan II - 10-12€. Tél 05 56 52 31 69
www.allezlesfilles.com
n Julie et le vélo qui pleure
Chanson française rock.
21:00 - Le Bokal - Entrée libre. www.lebokal.com
n Les Gosses de la Rue
Jazz manouche.
21:30 - Le Blueberry - 3€. Tél 05 56 94 16 87
n Spam +FKN
Trio instru noise, punk rock.
22:00 - Le Fiacre - 3€. www.le-fiacre.com
Ven 1/12
n Alain Sourigues
Chanson française. Voir le 7/11
19:00 - Salle François Mauriac , Saint-Macaire - 5€. Tél 05 56 17 36 36
n Soirée Hangar 5 : Call me Loretta + Recife
Noise pop, post pop rock. Label toulousain Dead Bees.
22:00 - Le Fiacre - 4€.
n Debout sur le Zinc + Renan Luce
Chanson. Debout sur le Zinc, c’est un orchestre atypique et éclectique
de sept musiciens, à l’énergie rock, avec des accents de folk traditionnel
parsemés de sons irlandais et d’ambiance gitane. Un heureux mélange des
genres qui prouve que poésie, énergie et engagement sont compatibles.
Un véritable groupe de scène. Jeune homme breton de 26 ans jouant de la
guitare à plumes, voilà Renan Luce et son premier album Repenti. Perdu
quelque part entre Bénabar et Aldebert, le côté folk français en plus.
20:15 - Krakatoa, Mérignac - 15-17€. Tél 05 56 24 34 29 - www.krakatoa.org
n Art Mengo
Chanson.
20:30 - Le Carré des Jalles, Saint-Médard-en-Jalles - 20-25€.
Tél 05 57 93 18 93- www.carredesjalles.org
n Seb Martel & ses amis
Folk pop. Formule Club.
20:30 – Rock School Barbey - 12€. Tél 05 56 33 66 00
n Rossinissimo
Humour musical. « Les meilleures recettes du Maître du Tournedos ».
Au piano : Elizabeth Thiplouse. Mise en scène de Stéphane Alvarez.
20:30 - L’entrepôt, Le Haillan - 13-20€. Tél 05 56 97 82 82
www.lentrepotduhaillan.com
n Zed Van Traumat
Chanson. Voir le 18/11
21:00 - Théâtre du Pont-Tournant - 10-15€. www.zedvan.com
Sam 2/12
n Los Purinos + Turbo Billy
Punk rock.
20:00 - Le Fiacre - 3€. www.le-fiacre.com
n Justus Köhncke (Kompakt), X-Lab, Fannoise
Electro
23h - Heretic Club - 8€. www.myspace.com/comingsoonprod
Dim 3/12
n Concert en balade
Concert en balade. Journée baroque. Ronald Brautigam : pianoforte.
11:00 - Grand-Théâtre - 5€
nSPECTACLES VIVANTS
Jeudi 26/10
n Sauterelles
Théâtre contemporain. D’après Biljana Srbljanovic. Mise en scène de
Dominique Pitoiset.
20:00 – TnBA, Salle Jean-Vauthier - 8-25€. Tél 05 56 33 36 80
www.tnba.org
n Indochine
Théâtre. D’après L’Avion-musique de Stéphane Boudy.. Mise en scène et
interprétation de Maud Andrieux.
20:30 - Le Petit Théâtre - 10€. Tél 05 56 51 04 73
n Mon colocataire est une garce
Comédie.
20:30 - Café-Théâtre des Beaux-Arts - 13-16€. Tél 05 56 94 31 31
www.theatre-beauxarts.fr
n Stress !
Comédie. De et avec Françoise Gouber & Frédéric Kneip.
20:32 - Onyx - 10-14€. Tél 05 56 44 26 12 - www.theatreonyx.net
n Manu Impro # 8
Improvisation danse/musique. La Cie Strap invite danseurs et musiciens
à partager avec le public un événement qui re-questionne l’écriture
chorégraphique et musicale. Une esthétique de l’inattendu et de
l’incontrôlable qui propose un autre regard sue le travail de la composition
instantanée. Avec : Danse : Mari Siles - Céline Kerrec - Emma Carpe Pierre Paute - Carole Vergne - Lucie Madonna Musique : Jeff Petitjean
(saxophone) et invités surprise.
21:00 - Les Ateliers de la Manutention - 5€. Tél 05 56 93 84 27
www.ateliersdelamanutention.com
Ven 27/10
n Sauterelles
Théâtre contemporain. Voir le 26/10.
20:00 - TnBA – Salle Jean-Vauthier - 8-25€. Tél 05 56 33 36 80 - www.tnba.org
n Le Carton
Théâtre. Humour. De Michel Clément.
20:00 - La Comédie Gallien - 10-20€.
n Indochine
Théâtre. Voir le 26/10.
20:30 - Le Petit Théâtre - 10€. Tél 05 56 51 04 73
n Mon colocataire est une garce
Comédie.
20:30 – Café Théâtre des Beaux Arts - 13-16€. Tél 05 56 94 31 31
www.theatre-beauxarts.fr
n Stress !
Comédie. De et avec Françoise Gouber & Frédéric Kneip.
20:32 - Onyx, Bordeaux - 10-14€. Tél 05 56 44 26 12 www.theatreonyx.net
n Karine Ambrosio : «Dressing room»
Humour.
22:00 - La Comédie Gallien - 9-17€.
Sam 28/10
n Sauterelles
Théâtre contemporain. Voir le 26/10.
20:00 - TnBA – Salle Jean-Vauthier - 8-25€. Tél 05 56 33 36 80
www.tnba.org
n Le Carton
Humour. De Michel Clément.
20:00 - La Comédie Gallien - 10-20€.
n Indochine
Théâtre. Voir le 26/10.
20:30 - Le Petit Théâtre - 10€. Tél 05 56 51 04 73
n Mon colocataire est une garce
Comédie.
20:30 – Café Théâtre des Beaux Arts - 13-16€. Tél 05 56 94 31 31
www.theatre-beauxarts.fr
n Karine Ambrosio : «Dressing room»
Humour.
22:00 - La Comédie Gallien - 9-17€.
Dim 29/10
n Indochine
Théâtre. Voir le 26/10.
15:30 - Le Petit Théâtre - 10€. Tél 05 56 51 04 73
n Match d’improvisation : Toulouse vs. Restons calmes
Théâtre. Deux équipes de 6 comédiens, 1 arbitre, 1 musicien, 1 maître de
cérémonie, 1 seul juge : le public.
15:30 - Bt 59, Bègles - 5€. Tél 05 56 85 82 08 – www.bt59.com
Mar 31/10
n Les Tribulations d’Odile
Théâtre contemporain. D’après de Michel Gendarme. Coproduction
Théâtre du Pont Tournant/Chantiers de Blaye/Festival du Théâtre des
Réalités (Bamako, Mali). Mise en scène : Adama Traoré avec Marylène
Rouiller. Odile, femme blanche vit dans un taudis. Geoffroy, homme noir,
est clandestin. Le jardin qu’Odile cultive en secret dépérit, Geoffroy part
en Afrique à la recherche des graines salvatrices. Les Tribulations d’Odile
est un conte urbain dans lequel transparaît le pouvoir des vaincus.
21:00 - Théâtre du Pont Tournant - 10-15€. Tél 05 56 11 06 11
www.theatre-pont-tournant.com
Mer 1/11
n Plan B
Cirque. Un spectacle entre technicité et poésie qui porte haut et loin l’art
du cirque. En ouverture du festival Novart bordeaux.
19:30 - TnBA - Gratuit sur réservation. Tél 05 56 33 36 80 - www.tnba.org
n Les Tribulations d’Odile
Théâtre contemporain. Voir le 31/10.
21:00 - Théâtre du Pont Tournant - 10-15€. Tél 05 56 11 06 11
www.theatre-pont-tournant.com
n Boeing, Boeing
Humour.
21:00 - La Comédie Gallien - 10-20€.
Jeu 2/11
n Plan B
Cirque. Voir le 1/11.
19:30 - TnBA - Gratuit sur réservation. Tél 05 56 33 36 80 - www.tnba.org
n Un tramway nommé dégage
Comédie. D’après Aline Chupé.
20:30 - Café Théâtre des Beaux-Arts - 13-16€. Tél 05 56 94 31 31
www.theatre-beauxarts.fr
n Stress !
Théâtre. Comédie. De et avec Françoise Gouber & Frédéric Kneip.
20:32 - Onyx - 10-14€. Tél 05 56 44 26 12 - www.theatreonyx.net
n Les Tribulations d’Odile
Théâtre contemporain. Voir le 31/10.
21:00 - Théâtre du Pont Tournant - 10-15€. Tél 05 56 11 06 11
www.theatre-pont-tournant.com
n Chin-chilla
Danse contemporaine, vidéo et multimédia. Venue de l’univers des
spectacles de rue, la compagnie Ecart (Nantes) conjugue rigueur
chorégraphique et énergie. « Chin-Chilla », c’est un spectacle en forme
de dialogue à trois : les danseurs interprètes, la vidéo et la composition
électro-musicale. En puisant dans ces trois champs disciplinaires, elle tisse
une œuvre scénique où s’opère petit à petit le mariage des arts numériques
et du mouvement. C’est aussi une entreprise de détournement, du
quotidien, de ses objets, de ses habitudes.
21:00 - GLOB - 8-12€. Tél 05 56 69 06 66 - www.globtheatre.net
n Boeing, Boeing
Théâtre. Humour.
21:00 - La Comédie Gallien - 10-20€.
Ven 3/11
n Tortilla Mucho
Clown-théâtre. Cie le théâtre du chapeau.
20:30 - Théatre La Pergola, Bordeaux Caudéran - 8-12€. Tél 05 56 52 92 06
www.theatre-du-chapeau.com
n Un tramway nommé dégage
Comédie. Voir le 2/11.
20:30 - Café-Théâtre des Beaux-Arts - 13-16€. Tél 05 56 94 31 31
www.theatre-beauxarts.fr
n Plan B
Cirque. Voir le 1/11.
20:30 - TnBA, - Gratuit sur réservation. Tél 05 56 33 36 80 www.tnba.org
n Stress !
Comédie. De et avec Françoise Gouber & Frédéric Kneip.
20:32 - Onyx - 10-14€. Tél 05 56 44 26 12 - www.theatreonyx.net
n Chin-chilla
Danse contemporaine, vidéo et multimédia. Voir le 2/11.
21:00 - GLOB - 8-12€. Tél 05 56 69 06 66 - www.globtheatre.net
n Les Tribulations d’Odile
Théâtre contemporain. Voir le 31/10.
21:00 - Théâtre du Pont Tournant - 10-15€. Tél 05 56 11 06 11
www.theatre-pont-tournant.com
n Après 4.48 je ne parlerai plus
Théâtre contemporain. De Sarah Kane. Cie des Songes. Mise en scène :
Thibault Lebert.
21:00 - Artisse - 3-8€. Tél 05 56 81 93 22
n Boeing, Boeing
Humour.
21:00 - La Comédie Gallien, Bordeaux - 10-20€.
n Soirée Pena
Danse.
22:00 - Bt 59, Bègles - 6-8€. Tél 05 56 85 82 08 – www.bt59.com
Sam 4/11
n Un tramway nommé dégage
Comédie.
20:30 - Café Théâtre des Beaux-Arts - 13-16€. Tél 05 56 94 31 31
www.theatre-beauxarts.fr
n Tortilla Mucho
Clown-théâtre. Cie le théâtre du chapeau.
20:30 - Théatre La Pergola, Bordeaux Caudéran - 8-12€. Tél 05 56 52 92 06
www.theatre-du-chapeau.com
n Stress !
Comédie. De et avec Françoise Gouber & Frédéric Kneip.
20:32 - Onyx - 10-14€. Tél 05 56 44 26 12 - www.theatreonyx.net
n Les Tribulations d’Odile
Théâtre contemporain. Voir le 31/10.
21:00 - Théâtre du Pont Tournant - 10-15€. Tél 05 56 11 06 11
www.theatre-pont-tournant.com
n Chin-chilla
Danse contemporaine, vidéo et multimédia. Voir le 2/11.
21:00 - GLOB - 8-12€. Tél 05 56 69 06 66 - www.globtheatre.net
n Fédération Française de Théâtre Sportif
Théâtre. Et si le spectacle vivant subissait les mêmes dérives que le sport ?
Et si l’argent, le sponsoring, le dopage et la performance prenaient le pas
sur la création, l’artistique et le plaisir de jouer ? La compagnie Bougrelas
participe à la 8ème journée de championnat de théâtre sportif organisé
par la FFTS. Elle présente au public une pièce qu’elle a tirée au sort parmi
une liste imposée par la fédération. Elle va tenter de réaliser les meilleures
performances. La représentation est commentée en direct par une
journaliste sportive et le jury, choisi dans le public, note le spectacle.
21:00 - Gymnase Langevin - Rue de Lauriol, Bègles - 8-12€.
Tél 05 56 49 95 95 - www.mairie-begles.fr
n Après 4.48 je ne parlerai plus
Théâtre contemporain. Vor le 3/11
21:00 - Artisse - 3-8€. Tél 05 56 81 93 22
n Boeing, Boeing
Humour.
21:00 - La Comédie Gallien - 10-20€.
Dim 5/11
n The Maxim’s dance afternoons
Danse.
15:30 - Bt 59, Bègles - 5-7€. Tél 05 56 85 82 08 – www.bt59.com
n Chin-chilla
Danse contemporaine, vidéo et multimédia. Voir le 02/11.
17:00 – GLOB - 8-12€. Tél 05 56 69 06 66 - www.globtheatre.net
n Un tramway nommé dégage
Comédie.
17:00 - Café Théâtre des Beaux-Arts - 13-16€. Tél 05 56 94 31 31
www.theatre-beauxarts.fr
n Après 4.48 je ne parlerai plus
Théâtre contemporain. Voir le 3/11
17:00 - Artisse - 3-8€. Tél 05 56 81 93 22
n Boeing, Boeing
Théâtre. Humour.
17:00 - La Comédie Gallien - 10-20€.
Mar 7/11
n Au bord de mes/nos ténèbres
Théâtre visuel. Le temps qui passe sur nos corps et son usure... Croisant
théâtre, mouvement, chant, musique et vidéo, Au bord de mes/nos
ténèbres nous invite à suivre le cheminement d’un corps qui mûrit, qui
se transforme, qui refuse de vieillir. Le temps qui passe sur nos corps et
son usure. Le temps qui passe aussi sur le corps social, qui n’en finit plus de
durer et de perdurer et qui voudrait faire croire que tout va bien, tentant
de colmater les «fuites», les débordements, comme on tente d’effacer à tout
prix le poids des ans et les rides de nos corps..
20:30 - Porte 2a - 8-12€. Tél 05 56 17 05 77 - www.marchesdelete.com
40
Agenda
nSPECTACLES VIVANTS
n Lily et Lily
Comédie. D’après Pierre Barillet et Jean-Pierre Gredy. Mise en scéne de
Gérard Moulevrier.
20:30 - Pin Galant, Mérignac - 30-37€. Tél 05 56 97 82 82
www.lepingalant.com
n Tortilla Mucho
Clown-théâtre.
20:30 - Théatre La Pergola, Bordeaux Caudéran - 8-12€. Tél 05 56 52 92 06
www.theatre-du-chapeau.com
n Berlioz
Théâtre contemporain. Texte & mise en scène de Florence Berlioz. Cie
Fludessence.
20:45 - Olympia, Arcachon - 6-13€. Tél 05 57 52 97 75 - www.arcachon.com
n Les Tribulations d’Odile
Théâtre contemporain. Voir le 31/10.
21:00 - Théâtre du Pont Tournant - 10-15€. Tél 05 56 11 06 11
www.theatre-pont-tournant.com/
n Boeing, Boeing
Humour.
21:00 - La Comédie Gallien - 10-20€.
Mer 8/11
n Tortilla Mucho
Clown-théâtre. Cie le théâtre du chapeau.
20:30 - Théatre La Pergola, Bordeaux Caudéran - 8-12€. Tél 05 56 52 92 06
www.theatre-du-chapeau.com
n Un tramway nommé dégage
Comédie.
20:30 - Café Théâtre des Beaux-Arts - 13-16€. Tél 05 56 94 31 31
www.theatre-beauxarts.fr
n Novecento
Théâtre contemporain. Le Grand Zampano Théâtre. D’après Alessandro
Baricco. Mise en scène et jeu : Joël Barc. Entre le conte et le théâtre,
l’histoire d’un homme qui connaissait un homme qui vivait sur un bateau
et jouait du piano… Né lors d’une traversée, Novecento, à trente ans, n’a
jamais mis le pied à terre. Naviguant sans répit sur l’Atlantique, il passe
sa vie les mains posées sur les 98 touches noires et blanches d’un piano, à
composer une musique étrange et magnifique qui n’appartient qu’à lui : la
musique de l’océan, dont l’écho se répand dans tous les ports.
20:30 - Théâtre en Miettes, Bègles - 8-10€. Tél 05 56 43 06 31
http://theatreenmiettes.monsite.orange.fr
n Au bord de mes/nos ténèbres
Théâtre visuel. Voir le 7/11.
20:30 - Porte 2a - 8-12€. Tél 05 56 17 05 77 - www.marchesdelete.com
n Lily et Lily
Boulevard. D’après Pierre Barillet et Jean-Pierre Gredy.
20:30 - Le Pin Galant, Mérignac - 30-37€. Tél 05 56 97 82 82
n Les Tribulations d’Odile
Théâtre contemporain. Voir le 31/10.
21:00 - Théâtre du Pont Tournant - 10-15€. Tél 05 56 11 06 11
www.theatre-pont-tournant.com
n Boeing, Boeing
Humour.
21:00 - La Comédie Gallien - 10-20€.
Jeu 9/11
n Anna Maria Uteau
Conte. Conteuse et comédienne chilienne, elle nous transporte à travers
ses histoires dans des univers peuplés de merveilles, d’odeurs et de
couleurs..
19:30 - Théâtre Le Liburnia, Libourne - Entrée libre.
Tél 05 57 74 13 14 - www.ville-libourne.fr
n Les dames du jeudi
Comédie dramatique. D’après Loleh Bellon. Mise en scène : Jean Pierre
Terracol.
20:30 - Théâtre la Lucarne - 10-12€. Tél 05 56 92 25 06 49
n Un tramway nommé dégage
Comédie.
20:30 - Café Théâtre des Beaux-Arts - 13-16€. Tél 05 56 94 31 31
www.theatre-beauxarts.fr
n Novecento
Théâtre contemporain. Voir le 8/11.
20:30 - Théâtre en Miettes - 8-10€. Tél 05 56 43 06 31 - http://theatreenmiettes.
monsite.orange.fr
n Au bord de mes/nos ténèbres
Théâtre visuel. Voir le 7/11.
20:30 - Porte 2a - 8-12€. Tél 05 56 17 05 77 - www.marchesdelete.com
n Tango seduccion
Danse.
20:30 – Le Pin Galant, Mérignac - 22-29€. Tél 05 56 97 82 82
www.lepingalant.com
n Tortilla Mucho
Clown-théâtre. Cie le théâtre du chapeau.
20:30 - Théatre La Pergola, Bordeaux Caudéran - 8-12€. Tél 05 56 52 92 06
www.theatre-du-chapeau.com
n Les Tribulations d’Odile
Théâtre contemporain. Voir le 31/10.
21:00 - Théâtre du Pont Tournant - 10-15€. Tél 05 56 11 06 11
www.theatre-pont-tournant.com/
n Boeing, Boeing
Humour.
21:00 - La Comédie Gallien - 10-20€.
Ven 10/11
n Les dames du jeudi
Comédie dramatique. Voir le 9/11.
20:30 - Théâtre la Lucarne - 10-12€. Tél 05 56 92 25 06 49
n Un tramway nommé dégage
Comédie.
20:30 - Café Théâtre des Beaux-Arts - 13-16€. Tél 05 56 94 31 31
www.theatre-beauxarts.fr
n Novecento
Théâtre contemporain. Voir le 8/11.
20:30 - Théâtre en Miettes - 8-10€. Tél 05 56 43 06 31
http://theatreenmiettes.monsite.orange.fr
n Tortilla Mucho
Clown-théâtre.
20:30 - Théatre La Pergola, Bordeaux Caudéran - 8-12€. Tél 05 56 52 92 06
www.theatre-du-chapeau.com
n Les Tribulations d’Odile
Théâtre contemporain. Voir le 31/10.
21:00 - Théâtre du Pont Tournant - 10-15€. Tél 05 56 11 06 11
http://www.theatre-pont-tournant.com/
n Oblacna Nebesa / Dark Skies
Théâtre. Spectacle présenté en langue originale bosniaque surtitrée. Après
La chambre des visions / Soba od vizije en 2003, le metteur en scène JeanLuc Ollivier retrouve les artistes du SARTR-Théâtre de Guerre de Sarajevo
pour une nouvelle collaboration artistique. Autour de la figure de l’artiste,
Oblacna Nebesa construit un univers sans frontières de temps et de réalité
où s’entrechoquent le doute, le désir, la beauté. Quelquepart entre Platonov
et Melancholia 1 de Jon Fosse, une évocation de l’amour absolu.
21:00 - GLOB - 8-12€. Tél 05 56 69 06 66 - www.globtheatre.net
n Boeing, Boeing
Humour.
21:00 - La Comédie Gallien - 10-20€.
Sam 11/11
n Bagdad café, the musical
Comédie musicale romantique.
14:30 et 20:30 - Le Pin Galant, Mérignac - 35-42€. Tél 05 56 97 82 82
www.lepingalant.com
n Les dames du jeudi
Comédie dramatique. Voir le 09/11.
20:30 - Théâtre la Lucarne - 10-12€. Tél 05 56 92 25 06 49
n Un tramway nommé dégage
Comédie.
20:30 - Café Théâtre des Beaux-Arts - 13-16€. Tél 05 56 94 31 31
www.theatre-beauxarts.fr
n Novecento
Théâtre contemporain. Voir le 8/11.
20:30 - Théâtre en Miettes - 8-10€. Tél 05 56 43 06 31
http://theatreenmiettes.monsite.orange.fr
n Tortilla Mucho
Clown-théâtre.
20:30 - Théatre La Pergola, Bordeaux Caudéran - 8-12€.
Tél 05 56 52 92 06 - www.theatre-du-chapeau.com
n Les Tribulations d’Odile
Théâtre contemporain. Voir le 31/10.
21:00 - Théâtre du Pont Tournant - 10-15€. Tél 05 56 11 06 11
www.theatre-pont-tournant.com
n Oblacna Nebesa / Dark Skies
Théâtre. Voir le 10/11.
21:00 - GLOB - 8-12€. Tél 05 56 69 06 66 - www.globtheatre.net
n Boeing, Boeing
Humour.
21:00 - La Comédie Gallien - 10-20€.
Dim 12/11
n Bagdad café The musical
Théâtre. Comédie musicale romantique. Voir le 11/11.
14:30 - Le Pin Galant, Mérignac - 35-42€. Tél 05 56 97 82 82
www.lepingalant.com
n Novecento
Théâtre contemporain. Voir le 8/11.
16:00 - Théâtre en Miettes - 8-10€. Tél 05 56 43 06 31
http://theatreenmiettes.monsite.orange.fr
n Oblacna Nebesa / Dark Skies
Théâtre. Voir le 10/11.
17:00 - GLOB - 8-12€. Tél 05 56 69 06 66 - www.globtheatre.net
n Un tramway nommé dégage
Comédie.
17:00 - Café Théâtre des Beaux-Arts - 13-16€. Tél 05 56 94 31 31
www.theatre-beauxarts.fr
n Boeing, Boeing
Théâtre. Humour.
17:00 - La Comédie Gallien - 10-20€.
Lun 13/11
n Novar’t/ Novar’t off femmes
Théâtre. Porte 2a propose trois spectacles portés par trois artistes
résidant sur notre territoire : le lieu s’ouvre à un off du in, et accueille
des projets conjugués au féminin. Trois projets tournés autour de cette
quête sans fin d’une justice qui serait juste, trois interprétations d’un
monde contemporain qui n’en finit pas de mettre à mal notre vieille
humanité : temps de guerre, temps de répression, temps de haine, temps
de régression.
19:00 - Porte 2a - 8-12€. Tél 05 56 51 00 78
n Les géants de la montagne
Théâtre. Un vieux poète italien se retire avec une bande de mendiants,
dans une villa en ruine. Une troupe de comédiens errants arrive à la villa
des mendiants. En haut d’une montagne voisine vivent les Géants. Ils ont
entrepris de gigantesques travaux... Mendiants et comédiens se proposent
de jouer pour eux. La rencontre est-elle possible entre la poésie et la réalité
? Laurent Laffargue questionne : quelle est la place de l’art dans une société
mécaniste entièrement tournée vers l’utilitarisme, la production, le commerce
? Rencontre avec L. Laffargue : lundi 13 novembre, après spectacle.
20:30 - Le Carré des Jalles, Saint-Médard-en-Jalles - 15-20€.
Tél 05 57 93 18 93 – www.carredesjalles.org
Mar 14/11
n Mardi à la chaussette
Conférence burlesque et éducative. Alarme citoyenne compagnie donc y
chocs Un véritable exposé sur l’évolution des rapports entre les femmes et
le pouvoir. Deux vrais personnages, Odette et Marcelline, touchantes et
drôles dans leur relation entre elles et avec le public. Sérieux et humour
mêlés avec finesse..
19:00 - Centre Culturel des Carmes, Langon - Entrée libre.
Tél 05 56 63 14 45 - www.lescarmes.fr
n On n’est pas seul dans sa peau
Théâtre. Mise en scène de Julie Bérès. Paniquée à l’idée de perdre la
mémoire, la vieille Madame K se lance dans une errance intérieure.
Un fabuleux voyage dans la conscience humaine qui se nourrit de
sons,lumières , vidéo, textes, acrobaties pour créer un univers à la fois
angoissant, féerique et burlesque..
20:00 – TnBA, Salle Jean Vauthier - 10-25€. Tél 05 56 33 36 80
www.tnba.org
n Les géants de la montagne
Théâtre. Voir le 13/11.
20:30 - Le Carré des Jalles, Saint-Médard-en-Jalles - 15-20€.
Tél 05 57 93 18 93 – www .carredesjalles.org
n Le petit bruit des perles de bois
Théâtre contemporain. Cie A travers temps. Création & mise en scène de
Marie Rouvray. Le mourant est étendu sur le lit et les vivants le regardent.
Et les vivants dissimulent leur impuissance sous les petites phrases
conventionnelles. La mort, c’est banal. Une bouleversante histoire d’amour
entre un père [Jean Darie] en fin de vie, exigeant, capricieux, derrière le
rideau en perles de bois, que traverse sa fille [Marie Rouvray] pour se
rendre à son chevet. Dans ce chassé-croisé, d’une rive à l’autre, entre rires
et larmes, la musique de Nessim Bismuth accentue la sensation d’un autre
mode, très proche….
20:30 - Cinéma Gaumont, Talence - 7-20€. Tél 05 56 84 78 82 - www.ocet.fr
n Expect ! Le Rythme des autres
Cirque-théâtre. Expect ! fable acrobatique et burlesque évoque ces
moments d’indécision, d’hésitation que nous connaissons tous, emballés
par le rythme des autres.
20:45 - Théâtre Le Liburnia, Libourne - 8-16€. Tél 05 57 74 13 14
www.ville-libourne.fr
n Boeing, Boeing
Humour.
21:00 - La Comédie Gallien - 10-20€.
Mer 15/11
n Le Projet Andersen
Théâtre. Conception & mise en scène de Robert Lepage. Le Projet
Andersen marque le début d’une nouvelle façon de raconter des histoires
au théâtre. Encore une fois,le globe-trotter québécois Robert Lepage
innove. Séparation, sexe, désillusion s’entremêlent dans un spectacle à la
fois onirique et concret, d’une grande drôlerie sur le monde du spectacle
et de ses grands travers.
19:30 – TnBA, Grande Salle - 10-25€. Tél 05 56 33 36 80 - www.tnba.org
n On n’est pas seul dans sa peau
Théâtre. Voir le 14/11.
20:00 – TnBA, Salle Jean Vauthier - 10-25€. Tél 05 56 33 36 80 - www.tnba.org
n Les dames du jeudi
Comédie dramatique. Voir le 9/11.
20:30 - Théâtre la Lucarne - 10-12€. Tél 05 56 92 25 06 49
n Un tramway nommé dégage
Comédie. Voir le 2/11.
20:30 – Café Théâtre des Beaux-Arts - 13-16€. Tél 05 56 94 31 31
www.theatre-beauxarts.fr
n Oozing tears
Cirque. Gilles Baron. Cie Origami. Entre cirque et danse, équilibre et
renversement. Solo pour et avec Julia Christ, directement inspiré de La jeune
fille et la mort de Schubert ; un cirque dansé, un parcours âpre et tendu… Un
récit scandé, rock et onirique sur les paradis perdus. Création nationale.
20:30 - Centre culturel Agora, Boulazac (24) - 10-15€. Tél 05 53 35 59 65
n Les géants de la montagne
Théâtre. Voir le 13/11.
20:30 - Le Carré des Jalles, Saint-Médard-en-Jalles - 15-20€. Tél 05 57 93 18
93 – www .carredesjalles.org
n Celtic Legends : The Legend
Danse. Danse irlandaises et écossaises.
20:45 - Olympia, Arcachon - 31-37€. Tél 05 57 52 97 75 - www.arcachon.com
n Paroles de Poilus
Théâtre. Ce spectacle, en partenariat avec Radio France et son directeur
de parution Jean-Pierre Guéno, retrace le souvenir de la vie de nos pères
et grands-pères, à une heure où les poilus n’évoquent plus que des noms
gravés dans la pierre froide des monuments de nos villes.
21:00 - Théâtre du Pont Tournant - 15-10€. Tél 05 56 11 06 11
www.theatre-pont-tournant.com
n Boeing, Boeing
Humour.
21:00 - La Comédie Gallien - 10-20€.
Jeu 16/11
n Le Projet Andersen
Théâtre. Voir le 15/11.
19:30 – TnBA, Grande Salle - 10-25€. Tél 05 56 33 36 80 - www.tnba.org
n Les dames du jeudi
Comédie dramatique. Voir le 9/11.
20:30 - Théâtre la Lucarne - 10-12€. Tél 05 56 92 25 06 49
n Un tramway nommé dégage
Comédie. Voir le 2/11.
20:30 - Café-théâtre des Beaux-Arts - 13-16€. Tél 05 56 94 31 31
www.theatre-beauxarts.fr
n Sorties de résidences
Danse. Trois compagnies, accueillies cet automne, présenteront leurs
créations en cours : Cie Strap Au-delà du moment, Cie Nicky Miller To Do,
Cie L’Improvisible Enquête 1.
20:30 - Les Ateliers de la Manutention - 5€. Tél 05 56 93 84 27
www.ateliersdelamanutention.com
n expect ! le rythme des autres - cie 36 du mois / cirque 360
Cirque. Six Tarzan modernes du genre tête en l’air évoquent ces moments
d’indécision que nous connaissons tous. De trous en chausse-trappes,
de culbutes en bascules, de murmures en fanfare, de mains à mains, ces
énergumènes sont prêts à tout pour conserver leur place. Ils s’agitent pour
trouver l’accord et se font surprendre en plein vol par la petite mélodie
profondément comique de l’existence.
21:00 - Centre culturel des Carmes, Langon - 6-14€. Tél 05 56 63 14 45
www.lescarmes.fr
n Paroles de Poilus
Théâtre. Voir le 15/11.
21:00 - Théâtre du Pont Tournant - 15-10€. Tél 05 56 11 06 11
www.theatre-pont-tournant.com
n Boeing, Boeing
Humour.
21:00 - La Comédie Gallien - 10-20€.
Ven 17/11
n « A banana is a banana »
Danse. TodayCompany Sortie publique suite à une résidence de
(re)création Elle parle avec son corps. Brune Campos, danseuse et
circassienne, se joue des étiquettes convenues. « Performeuse », elle dit
son intérieur, corps évoquant, corps mouvant, corps voyageant. Après
une résidence en avril 2006 aux Ateliers de la Manutention, elle occupe le
plateau du Molière-Scène d’Aquitaine pour investir autrement l’espace et
mettre en lumière son propos. Dans le cadre de Manu Regard #1, organisé
en partenariat avec les Ateliers de la Manutention.
18:30 - Molière-Scène d’Aquitaine, Bordeaux - Gratuit sur réservation.
Tél 05 56 01 45 66
n Les dames du jeudi
Comédie dramatique. Voir le 9/11.
20:30 - Théâtre la Lucarne, Bordeaux - 10-12€. Tél 05 56 92 25 06 49
n Un tramway nommé dégage
Comédie. Voir le 2/11.
20:30 – Café Théâtre des Beaux-Arts - 13-16€. Tél 05 56 94 31 31
www.theatre-beauxarts.fr
n Le Projet Andersen
Théâtre. Voir au 15/11.
20:30 – TnBA, Grande Salle - 10-25€. Tél 05 56 33 36 80 - www.tnba.org
n Les mots et la chose
Théâtre. D’après Jean-Claude Carrière.
20:30 - Espace Culturel Treulon, Bruges - 27-30€. Tél 05 56 16 77 00
www.mairie-bruges.fr
n Le Contre Pitre
Théâtre. Théâtre Alizé. Mise en scène Fabien Lalaux. Le clown ne peut
jamais se déclowner, même quand il quitte la piste... Alors sous leurs nez
rouges, le Clown et le Contre-Pitre sont deux hommes qui nous invitent à
partager leur quotidien - le nôtre peut-être - dans une peau de clown.
20:30 - Salle Simone Signoret, Cenon - 5-7€. Tél 05 56 86 21 45
www.ville-cenon.fr
n La Gueuze
Théâtre. Cie Christian Vieussens. D’après une nouvelle de Patrick
Espagnet.
20:30 - Centre Simone Signoret, Canéjan - 10-13€. Tél 05 56 89 38 93
www.canejan.fr
n Le courage de ma mère
Théâtre contemporain. De George Tabori. Théâtr’action. Mise en scène
de Jürgen Genuit.
20:30 - Artisse - Entrée libre. Tél 05 56 81 93 22
n Elie Semoun se prend pour qui ?
One man show.
20:45 - Olympia, Arcachon - 31-37€. Tél 05 57 52 97 75 - www.arcachon.com
n expect ! le rythme des autres - cie 36 du mois / cirque 360
Cirque. Voir le 16/11.
21:00 - Centre culturel des Carmes, Langon - 6-14€. Tél 05 56 63 14 45
www.lescarmes.fr
n Paroles de Poilus
Théâtre.Voir le 15/11.
21:00 - Théâtre du Pont Tournant - 15-10€. Tél 05 56 11 06 11
www.theatre-pont-tournant.com
n Boeing, Boeing
Humour.
21:00 - La Comédie Gallien - 10-20€.
Sam 18/11
n 80% de réussite
Théâtre. Une matinée de rentrée des classes pour 120 spectateurs-élèves
qui se rendent aux différents cours où la tension monte peu à peu, jusqu’au
moment où… Avec ce spectacle atypique, Opéra Pagaï pointe avec humour
et dérision, les absurdités et les non-sens de notre système éducatif.
11:00 - 16:00 - Ecole Marie Curie, Lormont - 6-12€. Tél 05 57 77 07 30
www.iddac.net
n Cirque Romanès
Cirque.
16:00 et 20:30 - Plaine des Sports, Bègles - 8-15€. Tél 05 56 49 95 95
n Les dames du jeudi
Comédie dramatique. Voir le 9/11.
20:30 - Théâtre la Lucarne - 10-12€. Tél 05 56 92 25 06 49
n Un tramway nommé dégage
Théâtre. Comédie. Voir le 2/11.
20:30 – Café Théâtre des Beaux-Arts - 13-16€. Tél 05 56 94 31 31
www.theatre-beauxarts.fr
n Rachida Khalil :La vie rêvée de Fatna
One woman show.Textes de Rachida Khalil et de Guy Bedos.
20:30 - Le Pin Galant, Mérignac - 19-26€. Tél 05 56 97 82 82
www.lepingalant.com
n Le grand ballet de Mexico
Danse. Folklore mexicain. Direction artistique : Miguel Velez Arceo.
20:30 - L’entrepôt, Le Haillan - 18-25€. Tél 05 56 97 82 82
www.lentrepotduhaillan.com
n Le courage de ma mère
Théâtre. Voir le 17/11
20:30 - Artisse - Entrée libre. Tél 05 56 81 93 22
n L’enfant sur la montagne
Théâtre de marionnettes. Cie Anamorphose. Une très vieille dame
traverse à pied l’Europe, son arrière-petit-fils sur le dos. Jour après jour
ils cherchent un toit, un repas, un train, une pièce... D’aventures légères
en situations graves, ils rencontrent la bêtise, la peur, l’égoïsme. Mais la
curiosité du petit et la ruse de l’aïeule bravent la fatalité.
21:00 – Le Champ de Foire, Saint-André-de-Cubzac - 9-12€.
Tél 05 57 43 64 80
n Paroles de Poilus
Théâtre. Voir le 15/11.
21:00 - Théâtre du Pont Tournant - 15-10€. Tél 05 56 11 06 11
www.theatre-pont-tournant.com
n Boeing, Boeing
Humour.
21:00 - La Comédie Gallien - 10-20€.
Dim 19/11
n Le courage de ma mère
Théâtre. Voir le 17/11
15:00 - Artisse - Entrée libre. Tél 05 56 81 93 22
n Les dames du jeudi
Comédie dramatique. Voir le 9/11.
15:30 - Théâtre la Lucarne - 10-12€. Tél 05 56 92 25 06 49
n Matchs d’improvisations
Théâtre. Deux équipes de 6 comédiens, 1 arbitre, 1 musicien, 1 maître de
cérémonie, 1 seul juge : le public.
15:30 - Bt59, Bègles - 5€. Tél 05 56 85 82 08 – www.bt59.com
n Cirque Romanès
Cirque.
16:00 - Plaine des Sports, Bègles - 8-15€. Tél 05 56 49 95 95
n Un tramway nommé dégage
Comédie.
17:00 - Café Théâtre des Beaux-Arts - 13-16€. Tél 05 56 94 31 31
www.theatre-beauxarts.fr
41
Agenda
Lun 20/11
n Novar’t/ Novar’t off femmes
Théâtre. Voir le 13/11.
19:00 - Porte 2a - 8-12€. Tél 05 56 51 00 78
Mar 21/11
n Oozing Tears mise en scène de Gilles Baron
Théâtre. Mise en scène de Gilles Baron. Sur le thème de la jeune fille et la
mort de Schubert, Gilles Baron a imaginé un spectacle entre cirque, danse
et théâtre. Avec Julia Christ dans le rôle de la jeune fille, une équilibriste
avertie qui pratique son art... La tête en bas !
20:30 – TnBA, Studio de Création - 10-25€. Tél 05 56 33 36 80
www.tnba.org
n Le ballet Preljocaj
Danse. Création chorégraphique. Musique : Les quatre saisons de Vivaldi.
20:30 - Le Pin Galant, Mérignac - 27-34€. Tél 05 56 97 82 82
www.lepingalant.com
n Elisabeth Buffet
Humour.
20:30 - La Comédie Gallien - 9-17€.
Mer 22/11
n Amarante 1275°
Danse. Cie Mutine. La danseuse de chair paraît naître des danseuses de
céramique. Elle se détache lentement pour exécuter une danse aérienne
et poétique qui se déchaîne parfois avant de s’enrouler langoureusement
dans les notes de musique.
16:00 - Théâtre Le Liburnia, Libourne - 3€. Tél 05 57 74 13 14
www.ville-libourne.fr
n Oozing Tears
Théâtre. Voir le 21/11.
19:30 – TnBA, Studio de Création - 10-25€. Tél 05 56 33 36 80 - www.tnba.org
n Bleib
Théâtre. Conception, direction et scénographie de Michel Schweizer.
Six bergers malinois et leurs maîtres-chiens, un philosophe, un
psychanalyste, un électron libre et un ancien légionnaire... Ce casting
innatendu nous parle d’une humanité sans repères spirituels et moraux,
de l’illusoire liberté de consommer et de jouir et pour finir d’une société
aliénée... la nôtre!.
20:00 – TnBA, Salle Jean Vauthier- 10-25€. Tél 05 56 33 36 80 www.tnba.org
n Les dames du jeudi
Comédie dramatique. Voir le 9/11.
20:30 - Théâtre la Lucarne - 10-12€. Tél 05 56 92 25 06 49
n Au bord de mes/nos ténèbres
Théâtre visuel. Voir le 7/11.
20:30 - Porte 2a - 8-12€. Tél 05 56 17 05 77 - www.marchesdelete.com
n Un tramway nommé dégage
Comédie.
20:30 - Café Théâtre des Beaux-Arts - 13-16€. Tél 05 56 94 31 31
www.theatre-beauxarts.fr
n Elisabeth Buffet
Humour.
20:30 - La Comédie Gallien - 9-17€.
Jeu 23/11
n Oozing Tears
Théâtre. Voir le 21/11.
19:30 – TnBA, Studio de Création - 10-25€. Tél 05 56 33 36 80
www.tnba.org
n Winch Only
Théâtre. Conception et réalisation de Christoph Marthaler. Christoph
Marthaler nous mène au palais de justice de Bruxelles. « Rien qu’à
le regarder, on se sent déjà coupable ! » et pénètre peu à peu dans une
histoire pleine de cris et de chuchotements entre Monteverdi et Mireille
Mathieu !
19:30 – TnBA, Grande Salle - 10-25€. Tél 05 56 33 36 80 - www.tnba.org
n Les dames du jeudi
Comédie dramatique. Voir le 9/11.
20:30 - Théâtre la Lucarne - 10-12€. Tél 05 56 92 25 06 49
n Un tramway nommé dégage
Comédie.
20:30 – Café Théâtre des Beaux-Arts - 13-16€. Tél 05 56 94 31 31
www.theatre-beauxarts.fr
n Big in bombay
Danse contemporaine / théâtre / vidéo. Une salle d’attente. Les personnages
les plus divers s’y retrouvent et tuent le temps. Soudain, ce lieu commence
à se transformer, sous l’impulsion de diverses situations qui s’y installent,
le tout associé à des inventions chorégraphiques très Bollywoodiennes.
Dans Big in Bombay, la chorégraphe Consatnza Macras mélange, associe,
combine. Danse, théâtre, comédie musicale, chant, musique live, vidéo,
sur-engagements des corps, tout chez ces 15 performers déconcerte,
réjouit et émeut. Une œuvre extrême et magnifiquement exubérante.
20:30 - Le Carré des Jalles, Saint-Médard-en-Jalles - 15-20€.
Tél 05 57 93 18 93 – www.carredesjalles.org
n Bleib
Théâtre. Voir le 22/11.
20:30 – TnBA, Salle Jean Vauthier - 10-25€. Tél 05 56 33 36 80 - www.tnba.org
n Au bord de mes/nos ténèbres
Théâtre visuel. Voir le 7/11.
20:30 - Porte 2a - 8-12€. Tél 05 56 17 05 77 - www.marchesdelete.com
n Elisabeth Buffet
Humour.
20:30 - La Comédie Gallien - 9-17€.
n Histoire du Banjo
Théâtre musical.
20:32 - Onyx - 10-14€. Tél 05 56 44 26 12 - www.theatreonyx.net
n Les monologues du pénis
Humour.
22:00 - La Comédie Gallien - 10-20€.
Ven 24/11
n Les dames du jeudi
Comédie dramatique. Voir le 9/11.
20:30 - Théâtre la Lucarne - 10-12€. Tél 05 56 92 25 06 49
n Un tramway nommé dégage
Comédie.
20:30 - Café-Théâtre des Beaux-Arts - 13-16€. Tél 05 56 94 31 31
www.theatre-beauxarts.fr
n D’Artagnan, un gascon nommé Désir
Théâtre.
20:30 - Ermitage Compostelle, Le Bouscat - 10-25€. Tél 05 57 22 24 51
www.mairie-le-bouscat.fr
n Big in bombay
Danse contemporaine / théâtre / vidéo. Voir le 23/11.
20:30 - Le Carré des Jalles, Saint-Médard-en-Jalles - 15-20€.
Tél 05 57 93 18 93 – www.carredesjalles.org
n Oozing Tears
Théâtre. Voir le 21/11.
20:30 – TnBA, Studio de Création - 10-25€. Tél 05 56 33 36 80
www.tnba.org
n Winch Only
Théâtre. Voir le 23/11.
20:30 – TnBA, Grande Salle - 10-25€. Tél 05 56 33 36 80 - www.tnba.org
n Au bord de mes/nos ténèbres
Théâtre visuel. Voir le 7/11.
20:30 - Porte 2a - 8-12€. Tél 05 56 17 05 77 www.marchesdelete.com
n Le Petit bruit des perles de bois
Théâtre. Cie A travers temps. D’après Marie Rouvray.
20:30 - Forum des Arts et de la Culture, Talence - 14-20€. Tél 05 56 84 78
85 www.ocet.fr
n Le fait d’habiter Bagnolet
Théâtre. D’après Vincent Delerm. Mise en scène et adaptation de Sophie
Lecarpentier.
20:30 - L’entrepôt, Le Haillan - 13-20€. Tél 05 56 97 82 82
www.lentrepotduhaillan.com
n Un tramway nommé dégage
Comédie.
20:30 - Café Théâtre des Beaux-Arts - 13-16€. Tél 05 56 94 31 31
www.theatre-beauxarts.fr
n Elisabeth Buffet
Humour.
20:30 - La Comédie Gallien - 9-17€.
n Cirque Romanès
Cirque.
20:30 - Plaine des Sports, Bègles - 8-15€. Tél 05 56 49 95 95
n Histoire du Banjo
Théâtre musical.
20:32 - Onyx- 10-14€. Tél 05 56 44 26 12 - www.theatreonyx.net
n El Don Juan
Théâtre. D’après Tirso De Molina. Mise en scène de Omar Porras.
Scénographie de Fredy Poras.
20:45 - Olympia, Arcachon - 25-15€. Tél 05 57 52 97 75
www.arcachon.com
n Attention aux vieilles dames rongées par la solitude
Théâtre. Cie Saliéri-Pagès. Dans un décor de chantier brumeux, envahi
de bidons et de poutrelles métalliques, tel un kaléidoscope sur notre
monde déchiré, liées entre elles par de vrais flashs d’information du jour,
ces histoires à l’humour incisif et noir, rehaussées d’une pointe d’absurde,
portent aussi en elles tous les moments d’espoir qui nous réconcilient
nécessairement avec la vie..
21:00 - Centre Culturel des Carmes, Langon - 5-14€. Tél 05 56 63 14 45
www.lescarmes.fr
n Cafe équitable et decroissance au beurre
Théâtre.
21:00 - Les Tourelles, Pauillac - 8-10€. Tél 05 56 59 07 56
http://les.tourelles.monsite.orange.fr/
n Les monologues du pénis
Humour.
22:00 - La Comédie Gallien - 10-20€.
Sam 25/11
n Cirque Romanès
Cirque.
16:00 et 20:30 - Plaine des Sports, Bègles - 8-15€. Tél 05 56 49 95 95
n Les dames du jeudi
Comédie dramatique. Voir le 9/11.
20:30 - Théâtre la Lucarne - 10-12€. Tél 05 56 92 25 06 49
n Un tramway nommé dégage
Comédie.
20:30 - Café-Théâtre des Beaux-Arts - 13-16€. Tél 05 56 94 31 31
www.theatre-beauxarts.fr
n Winch Only
Théâtre. Voir le 23/11.
20:30 - TnBA Grande Salle - 10-25€. Tél 05 56 33 36 80 - www.tnba.org
n Au bord de mes/nos ténèbres
Théâtre visuel. Voir le 7/11.
20:30 - Porte 2a - 8-12€. Tél 05 56 17 05 77 - www.marchesdelete.com
n Elisabeth Buffet
Théâtre. Humour. .
20:30 - La Comédie Gallien - 9-17€.
n Histoire du Banjo
Théâtre musical.
20:32 - Onyx - 10-14€. Tél 05 56 44 26 12 - www.theatreonyx.net
n Constanza Macras : « Sure, shall we talk about it ? »
Danse contemporaine. Onze danseuses, venues de différents pays
accompagnées par trois musiciens pour une pièce sur les espérances qui
pèsent sur le corps de la femme, et ceci liées à la forme physique, à la
santé et aux marques.
21:00 - Le Cuvier de Feydeau, Artigues-près-Bordeaux - 9-14€.
Tél 05 57 54 10 40 - www.lecuvier-artigues.com
n Les monologues du pénis
Humour.
22:00 - La Comédie Gallien - 10-20€.
Dim 26/11
n Les dames du jeudi
Comédie dramatique. Voir le 9/11.
15:30 - Théâtre la Lucarne - 10-12€. Tél 05 56 92 25 06 49
n Cirque Romanès
Cirque.
16:00 - Plaine des Sports, Bègles - 8-15€. Tél 05 56 49 95 95
n « Transports » & « Arguments »
Danse contemporaine. Deux invités de Constanza Macra nous présentent
leurs créations, Transports de et avec Nicolas Vladyslav et Ali Thabet et
Arguments avec Jill Emerson ; l’une s’interrogeant sur la notion d’identité
et d’appartenance à travers nos « transports » ,et l’autre nous faisant
découvrir le contact improvisation. Démonstration !
16:00 - Théâtre des Quatre Saisons, Gradignan - 12-18€.
Tél 05 56 89 98 23 – www.t4saisons.com
n Les monologues du pénis
Humour.
17:00 - La Comédie Gallien - 10-20€.
n Histoire du Banjo
Théâtre musical. .
20:32 - Onyx - 10-14€. Tél 05 56 44 26 12 - www.theatreonyx.net
n « Odete Odile », « Raspoutine » & « I’m not the only one – Part 1 » Les Grandes Traversées
Danse contemporaine. Les extraits de la future création de Constanza
Macras « I’m not the only one – Part I » sont précédés par les
représentations de deux de ses invités, Odete Odile de Sara Vaz et
Raspoutine de Sam Louwyck. Fin de soirée avec Diamonds, groupe de
rock à l’influence punk, new wave et disco.
20:45 - Théâtre des Quatre saisons, Gradignan - 12-18€. Tél 05 56 89 98 23
www.t4saisons.com
Lun 27/11
n Rififi à Cagette City
Théâtre de comptoir. Textes, décors et voix : Mathias Piquet-Gauthier.
13:30 et 15:30 - Forum des Arts et de la Culture, Talence - Entrée libre.
n Ladji Diallo : « La farantroll des Moumine »
Théâtre. Conte. D’après Teve Jansson..
16:00 - Forum des Arts et de la Culture, Talence - Entrée libre.
n Le Venin du théâtre
Théâtre. Contemporain. Mise en scène : Panchica Velez.
18:00 - Molière-Scène d’Aquitaine - Entrée libre.
n Constanza Macras – « Back to The Present »
Danse. Retour sur le présent, projection dans le passé : la jeune compagnie
Dorky Park dans à corps perdu la mémoire intime à l’heure où la
téléréalité transforme nos vies en un soap opera permanent. Constanza
Macras occupe l’espace des possibles d’un présent que l’on croyait sans
histoire.
20:00 - Casino Barrière de Bordeaux - 25€. Tél 05 56 69 49 00
www.casino-bordeaux.com
n « One to One » & « L’Homme qui parle à lui-même »
Danse contemporaine. Une chanson introduit ce spectacle. Une chanson
qui témoigne de l’interrogation d’un homme. Qui lui rappelle des
souvenirs. Ceux des lèvres de Wanda, si douces, si souriantes. Ses hanches
lumineuses et fermes, son corps qui éveille à jamais le désir au creux de
ses reins.
20:30 - Les Colonnes, Blanquefort - 10-15€. Tél 05 56 95 49 00
www.lescolonnes-blanquefort.fr
Mar 28/11
n Constanza Macras – « Back to The Present »
Danse. Voir le 27/11.
20:00 - Casino Barrière de Bordeaux - 25€. Tél 05 56 69 49 00
www.casino-bordeaux.com
n Constanza Macras - « No Wonder »
Danse contemporaine. Trois « wonder woman » américaines, Wonder
Woman, Super Jaimie et Martha Stuart, incarnent la réussite des femmes
dans les media. « Wonder woman » mais aussi femmes normales qui
nous questionnent sur les valeurs et les normes de l’héroïsme déclinée au
féminin. Performance chorégraphique, théâtrale et musicale pour quatre
danseurs ou comment une femme ordinaire se métamorphose-t-elle en
une héroïne? Un show de danse un théâtre fulminant !
20:30 – TnBA, Salle Jean Vauthier - 18-25€. Tél 05 56 33 36 80
www.tnba.org
n Chevallier & Laspalès
Humour.
20:30 - Le Pin Galant, Mérignac - 34-41€. Tél 05 56 97 82 82
www.lepingalant.com
n Scapin
Comédie. D’après Les fourberies de Scapin de Molière.
20:30 - Café Théâtre des Beaux-Arts - 13-16€. Tél 05 56 94 31 31
www.theatre-beauxarts.fr
n Elisabeth Buffet
Humour.
20:30 - La Comédie Gallien - 9-17€.
n Les monologues du pénis
Humour.
22:00 - La Comédie Gallien - 10-20€.
Mer 29/11
n N’écoutez pas mesdames
Comédie. D’après Sacha Guitry. Mise en scène : Patrick Kerbrat.
20:30 - Le Pin Galant, Mérignac - 30-37€. Tél 05 56 97 82 82
www.lepingalant.com
n Scapin
Théâtre. Voir le 29/11.
20:30 - Café Théâtre des Beaux-Arts - 13-16€. Tél 05 56 94 31 31
www.theatre-beauxarts.fr
n Elisabeth Buffet
Humour.
20:30 - La Comédie Gallien - 9-17€.
n « La Mancha » & « I’m not the only one, part 2”
Danse contemporaine. Des extraits de la future création de Constanza
Macras, I’m not the only one, part 2, et la création de Lisi Esteras, artiste
invitée pour les grandes traversées.
21:00 - Le Cuvier de Feydeau, Artigues-près-Bordeaux - 9-14€.
Tél 05 57 54 10 40 - www.lecuvier-artigues.com
n Les monologues du pénis
Humour.
22:00 - La Comédie Gallien - 10-20€.
n Constanza Macras - « No Wonder »
Danse contemporaine. Voir le 28/11.
22:30 - TnBa, Salle Jean Vauthier - 18-25€. Tél 05 56 33 36 80 - www.tnba.org
Jeu 30/11
n Consommables
Théâtre scientifique.
14:30 - Salle des fêtes, Pauillac - Tél 05 56 59 07 56
http://les.tourelles.monsite.orange.fr/
n Les dames du jeudi
Comédie dramatique. Voir le 9/11.
20:30 - Théâtre la Lucarne - 10-12€. Tél 05 56 92 25 06 49
n Constanza Macras - «MIR - A love Story - Endurance»
Danse contemporaine. Sur des airs rock’n roll, cinq danseurs, un musicien
et quatre femmes d’âge respectable cohabitent dans l’espace et endurent
les mêmes conditions et expériences que celles éprouvées à bord de la
station MIR. Une allégorie de l’amour.
20:30 - TnBA, Grande Salle - 18-25€. Tél 05 56 33 36 80
www.tnba.org
n Scapin
Théâtre. Voir le 29/11
20:30 - Café Théâtre des Beaux-Arts - 13-16€. Tél 05 56 94 31 31
www.theatre-beauxarts.fr
n Elisabeth Buffet
Humour.
20:30 - La Comédie Gallien - 9-17€.
n Les monologues du pénis
Humour.
22:00 - La Comédie Gallien - 10-20€.
Ven 1/12
n Les dames du jeudi
Comédie dramatique. Voir le 9/11.
20:30 - Théâtre la Lucarne, Bordeaux - 10-12€.
Tél 05 56 92 25 06 49, rue Carpenteyre
n Rossinissimo
Théâtre musical. « Les meilleures recettes du Maître du Tournedos ».
Au piano : Elizabeth Thiplouse. Mise en scène de Stéphane Alvarez.
20:30 - L’entrepôt, Le Haillan - 13-20€. Tél 05 56 97 82 82
www.lentrepotduhaillan.com
n Scapin
Théâtre. Voir le 28/11
20:30 - Café Théâtre des Beaux-Arts - 13-16€. Tél 05 56 94 31 31
www.theatre-beauxarts.fr
n Elisabeth Buffet
Humour.
20:30 - La Comédie Gallien - 9-17€.
n Cirque Romanès
Cirque.
20:30 - Plaine des Sports, Bègles - 8-15€. Tél 05 56 49 95 95
n Marcia Hesse
Théâtre. D’après Fabrice Melquiot. Mise en scène d’Emmanuel Demarcy-Mota.
20:45 - Olympia, Arcachon - 25-15€. Tél 05 57 52 97 75 - www.arcachon.com
n Les monologues du pénis
Humour.
22:00 - La Comédie Gallien - 10-20€.
Sam 2/12
n 80% de réussite
Théâtre interactif.
11:00 et 16:00 - Ecole Camille Maumey , Cenon - 6-12€.
Tél 05 56 86 38 43 - www.ville-cenon.fr
n Cirque Romanès
Cirque.
16:00 et 20:30 - Plaine des Sports, Bègles - 8-15€. Tél 05 56 49 95 95
n Les dames du jeudi
Comédie dramatique. Voir le 9/11.
20:30 - Théâtre la Lucarne, Bordeaux - 10-12€.
Tél 05 56 92 25 06 49, rue Carpenteyre
n Jacques le fataliste de Denis Diderot
Théâtre. D’après Diderot.
20:30 - Espace Culturel Treulon, Bruges - 7-7€. Tél 05 56 16 77 00
www.mairie-bruges.fr
n Sylvie Joly : La cerise sur le gâteau
One woman show.
20:30 - Le Pin Galant, Mérignac - 22-29€. Tél 05 56 97 82 82
www.lepingalant.com
n Scapin
Théâtre. Voir le 28/11.
20:30 - Café Théâtre des Beaux-Arts - 13-16€. Tél 05 56 94 31 31
www.theatre-beauxarts.fr
n Ainsi parla Zarathoustra
Théâtre. D’après Friedrich Nietzsche.
20:30 - Petit Théâtre, Bordeaux - 10€. Tél 05 56 51 04 73
n Elisabeth Buffet
Humour.
20:30 - La Comédie Gallien - 9-17€.
n Les monologues du pénis
Humour.
22:00 - La Comédie Gallien - 10-20€.
42
Agenda
nRENDEZ-VOUS
Mar 31/10
n IV° Rencontres du Cinéma Indépendant de Bordeaux
Rencontre. A partir de 20h, projection d’un panorama des meilleurs
courts métrages sélectionnés depuis 2003 et la sélection 2006. En
présence des réalisateurs.
20:00 - Cinéma Le Festival, Bègles - 3€. Tél 06 60 82 90 38 - a.paradoxal.free.fr
Mer 1/11
n L’heure du conte : « Ne fais pas ça » + « Enfants de géants »
Conférence-lecture portant sur l’œuvre de C.Best et Brian Karas et de celle
de B. Deru-Renard et de A-C Boel. En partenariat avec le Conservatoire
National de Région.
16:00 - Librairie Mollat, Espace jeunesse- Entrée libre.
Tél 05 56 56 40 37- www.mollat.com
Jeu 2/11
n Opendoors-Openeyes : « Le désir de sciences des artistes ».
Conférence.
18:00 - Librairie Mollat, Espace galerie- Entrée libre.
Tél 05 56 56 40 37 - www.mollat.com
n Magda Wassef
Rencontre. Cette historienne du cinéma, directrice du département
cinéma de l’Institut du Monde arabe est une spécialiste de l’oeuvre
de Chahine. Elle présentera « Gare centrale » (Y. Chahine-Egypte-1958).
20:15 - Cinéma Jean Vigo- 3.80-4.60€. Tél 05 56 44 35 17 - www.jeanvigo.com
Sam 4/11
n Thierry Marx : « Planète Marx »
Conférence.
16:00 - Librairie Mollat - Entrée libre. Tél 05 56 56 40 37 - www.mollat.com
Dim 5/11
n Régine Bigorne : « Peintures catholiques ou protestantes : les choix
d’une esthétique au XVIe et XVIIe siècle ».
Conférence. Animée par Régine Bigorne, Docteur en Histoire de l’art.
15:00 - Musée d’Aquitaine - Entrée libre.
n Christian Lauba
Conférence sur Ligeti.
18:30 - Grand-Théâtre - Entrée libre.
Lun 6/11
n Prêt à porter
Performance artistique. La garde-robe à danser, installée dans le magasin
de chaussures Michard Ardilier, situé Rue Sainte-Catherine, invite
le public à essayer l’œuvre d’art.
10:00 - boutique Michard Ardilier - Entrée libre. Tél 05 56 85 82 81 - www.letnt.com
n Patrick Szersnovicz : « Gustav Mahler »
Conférence.
18:30 - Grand-Théâtre - Entrée libre.
Mar 7/11
n Catherine Viot : « Le e-maketing »
Conférence.
18:00 - Salons Albert Mollat - Entrée libre. Tél 05 56 56 40 37 - www.mollat.com
Mer 8/11
n La tyrannie de la pénitence : Essai sur le masochisme occidental
Conférence. Ce réquisitoire contre l’esprit de contrition qui marquerait
les sociétés d’Europe poursuit une réflexion inaugurée avec « Le sanglot
de l’homme blanc » en 1983.
18:00 - Salons Albert Mollat - Entrée libre. Tél 05 56 56 40 37 - www.mollat.com
n Souffles des îles : Les écrivains des Antilles et le colonialisme
Rencontre. Animée par Dominique Chancé, maître de conférences
en littérature française et francophone à l’Université de Bordeaux 3, et
lecture de textes dont Discours sur le colonialisme d’Aimé Césaire, par la
comédienne Betty Heurtebise (Cie La Petite Fabrique).
18:00 - Médiathèque Jacques Rivière , Cenon - Entrée libre
n Juan Manuel Florensa : « Sicaire »
Rencontre.
18:00 - Librairie Mollat - Entrée libre. Tél 05 56 56 40 37 - www.mollat.com
n Marc Agostino : « L’Inquisition »
Conférence.
18:00 - Musée d’Aquitaine, Bordeaux - Entrée libre.
Jeu 9/11
n « La licence d’entrepreneur du spectacle »
Journée d’information. L’activité d’entrepreneur de spectacles qu’il soit
producteur, organisateur, exploitant de lieu, ainsi que l’emploi d’artistes
du spectacle, est soumis à l’obligation de détenir une autorisation
professionnelle : la licence d’entrepreneur de spectacle. En présence
de Rose-Marie Bordillon (Bureau des licences, DRAC Aquitaine),
nous définirons le cadre légal de la profession d’entrepreneur, nous
examinerons l’ensemble des procédures administratives liées à l’exercice
de cette activité ainsi que les différents contrats de vente de spectacle ou
d’engagement des artistes.
14:00 - Krakatoa, Mérignac - Entrée libre. Tél 05 56 24 34 29
www.krakatoa.org
n Michel Lenoir : « Des outils et des hommes dans la Préhistoire ».
Conférence.
14:30 - Musée d’Aquitaine - Entrée libre.
n Contre-prêches : chroniques de Abdelwahab Meddeb
Conférence. Ses chroniques entendent lever les tabous et interdits
qui condamnent l’islam à l’archaïsme et l’empêchent de procéder aux
mutations exigées par les temps modernes.
18:00 - Salons Albert Mollat - Entrée libre. Tél 05 56 56 40 37 - www.mollat.com
n Régine Bigorne : « La vie quotidienne »
Parcours-conférence.
18:00 - Musée d’Aquitaine- Entrée libre.
n Nicolas Clauss : « De l’art si je veux »
Rencontre. Peintre autodidacte, Nicolas Clauss pose les pinceaux en
2000 pour se consacrer exclusivement à la toile du net et aux projets
multimédia. Il expliquera sa démarche de création de l’exposition « De
l’art si je veux », ce projet multimédia aussi spectaculaire que somptueux.
Amener les enfants et les adolescents des «quartiers» à s’éveiller à l’art
moderne et contemporain, considéré comme difficile d’accès, c’est le pari
de Nicolas Clauss et de son exposition multimédia.
19:00 - Le carré des jalles, Saint-médard-en-jalles - Entrée libre.
Tél 05 57 93 18 93
Ven 10/11
n Yves Ravey : « L’épave »
Conférence.
18:00 - Librairie Mollat, espace littérature - Entrée libre.
Tél 05 56 56 40 37- www.mollat.com
n Souffles des îles : « Littérature antillaise et colonialisme »
Rencontre et témoignages. Préambule de l’association Cool’eurs du
Monde : témoignages de leur séjour à l’île de Gorée. Rencontre avec
Dominique Chancé, maître de conférences en littérature française et
francophone à l’Université de Bordeaux 3. Lecture de textes d’écrivains
antillais dont Discours sur le colonialisme d’Aimé Césaire.
18:00 - Médiathèque François Mitterrand, Bassens - Entrée libre.
Tél 05 57 80 81 78 -www.ville-bassens.fr
n Alain Juppé : « La France, mon pays »
Conférence. Roman autobiographique.
18:00 - Salons Abert-Mollat - Entrée libre. Tél 05 56 56 40 37- www.mollat.com
n Har paria
Performance artistique. Dans le cadre de la sortie du livre des Tradinaires
Cabirolar los mots (Ed. La part des anges). Présentation officielle du livre
et dédicace à 18h30.
20:00 - Maison des jeunes, Montalivet - 8-10€. Tél 05 56 59 07 56
http://les.tourelles.monsite.orange.fr/
Lun 13/11
n Souffles des îles : « L’île, une histoire de tous les jours »
Rencontre. Exposition des illustrations originales de l’album publié par
les éditions La Compagnie Créative. Un album courageux qui donne à
voir autant qu’il interroge. Voici une île où, un beau matin, les habitants
découvrent un naufragé, homme nu, sans histoire et sans destin. Sur l’avis
du pêcheur, les habitants décident de l’accueillir. Mais bientôt la peur
ressurgit… Prix graphique Octogone 2005
14:00 - Centre Culturel Château Palmer , Cenon - Entrée libre
Mar 14/11
n Sia Figiel et Owen Marshall : « Les belles étrangères »
Rencontre littéraire.
16:30 – Maison des étudiants, Université de Bordeaux3 , Pessac - Entrée libre
n Antoine Garapon
Conférence. A l’occasion de son soixantième anniversaire, la Société
de philosophie de Bordeaux, en collaboration avec l’ENM, a la plaisir
d’inviter Antoine Garapon pour une conférence consacrée à la question
de la justice comme reconnaissance.
18:00 - Salons Albert Mollat - Entrée libre. Tél 05 56 56 40 37 -www.mollat.com
n Jacques Jouet : « La poésie d’abord »
Conférence.
18:00 –Librairie Mollat- Entrée libre. Tél 05 56 56 40 37 -www.mollat.com
n Jorge Semprun : « L’exil de la culture »
Conférence. Rencontre. Le célèbre romancier dramaturge et scénariste
espagnol donnera une conférence en espagnol et en français.
18:00 - Institut Cervantes - Entrée libre. Tél 05 57 14 26 11
n Patrice Cambronne : « Une introduction au Manichéisme. Du Mythe
à la pensée. »
Conférence.
18:00 - Musée d’Aquitaine, Bordeaux - Entrée libre.
Jeu 16/11
J
ue
n « Opus Dei »
Conférence. Animée par J. Bouflet, auteur, spécialiste des phénomènes du
mysticisme et historien auprès des postulateurs du Vatican.
14:30 - Musée d’Aquitaine, Bordeaux - Entrée libre.
n « De l’air du temps : archives du cabinet de courtage en vins Tastet
Lawton, les vignobles du bordelais, 1945-2000 »
Conférence.
18:00 - Librairie Mollat, espace galerie - Entrée libre. Tél 05 56 56 40 37
www.mollat.com
n Jean-Jacques Camarra : « L’ours brun dans les Pyrénées »
Conférence.
19:00 - Muséum d’histoire naturelle - Entrée libre.
n Gypsy caravan
Projections. Soirée-concert autour du film Gypsy caravan. Avant-première
du film. Après la projection, place à la musique avec un concert du trio de
musique tzigane traditionnelle de Marian Cobzaru (Roumanie).
20:15 - Cinéma Jean Vigo - 8€. Tél 05 56 44 35 17
n Proto TV
Performance artistique. Festival Novart Bordeaux 2006. Spectacle vivant
multimédia, vidéo et musique. “Le peintre a ses couleurs, ma palette à
moi c’est le paysage audiovisuel”. Ainsi Anton Legatto définit-il son
concept artistique. Entouré de ses complices Chazam et Monsieur Gadou
pour la section rythmique, il invite le public à participer à une odyssée
cathodique peu commune où la sacro-sainte télévision, ambassadrice des
salons, est disséquée pour mieux être détournée. Quelque part entre vidéo
dada et zapping, Proto TV est un spectacle inclassable aux frontières des
arts visuels et de la création musicale live.
21:00 - Glob- 8-12€. Tél 05 56 69 06 66 - www.globtheatre.Net
Ven 17/11
n Opendoors-Openeyes : « Réseaux de villes en mouvement et espace écologique »
Conférence. Table ronde. Animée par Bernard Lafargue, Université Bordeaux
3, avec la revue AREA, ainsi que le Groupe des cinq, Arc en Rêve centre
d’architecture. Thème : Réseaux de villes en mouvement et espace écologique.
11:00 - capcMusée d’Art contemporain - Entrée libre.
n Michel Hansen, Emeric de Chalon et Jean Luc Chapin : « Les mythes de Bordeaux »
Conférence. 16:00 – Librairie Mollat, Espace Beaux-arts- Entrée libre.
Tél 05 56 56 40 37- www.mollat.com
n Carnets de voyage
Rencontre et projection. Dans le cadre de la Semaine de la Solidarité
Internationale qui a lieu à Bassens du 13 au 18 novembre, l’association
Cool’eurs du Monde propose une soirée de témoignages autour des
jeunes et autour du chantier de solidarité internationale. Projection du
film de Chantal Richard Lili et le baobab.
18:00 - Médiathèque et salle des fêtes, Bassens - Entrée libre. Tél 05 57 77 39 79
n Pierre Lafont : « Les J’accuse de Zola et de Péguy »
Conférence.
18:00 - Librairie Mollat - Entrée libre. Tél 05 56 56 40 37- www.mollat.com
n Proto TV
Performance artistique. Spectacle vivant multimédia. Voir le 16/11.
21:00 - Glob - 8-12€. Tél 05 56 69 06 66 - www.globtheatre.Net
n Souffles des îles : « Contes du pays Martinique »
Rencontre. Lecture musicale. Lecture par la comédienne Betty Heurtebise
(Cie La Petite Fabrique) accompagnée par le pianiste Francis Fontès.
Contes extraits de « Émerveilles » & « Au temps de l’antan ».
21:00 - Centre Culturel Palmer , Cenon - Entrée libre
Sam 18/11
n Journée Jeunesse et Solidarité Internationale
Rencontre. Forum des organisations de Jeunesse et/ou de Solidarité
Internationale (Institutions, Collectivités, Fédérations, Associations…)
: Comment monter et financer son projet ? Présentation des dispositifs
d’accompagnement et financement des projets. S’engager autrement :
présentation de formations. Espace projets jeunes à l’international.
10:00 - Salle des fêtes, Bassens - Entrée libre. Tél 05 57 77 39 79
www.cooleursdumonde.org
n Un week end avec Emmanuel Adély
Rencontre. Stage artistique. En collaboration avec les Enfants du Paradis,
le festival interculturel du conte de Saint-Michel et l’IDDAC. Emmanuel
Adély est écrivain et édité chez Joëlle Losfeld. Avec Mad about a boy et
Mon amour, il dissèque la vie amoureuse contemporaine et ses impasses,
dans un style brut et oral. Il propose au Glob et un atelier d’écriture autour
de son projet Monopoly.
14:00 - Glob - 20€. Tél 05 56 69 06 66 - www.globtheatre.net
n « Indigènes : des marches du festival aux portes d’Aquitaine »
Rencontre et projection.
18:00 - Cinéma Utopia- 5.50€. Tél 05 56 51 00 78
n Proto TV
Performance artistique. Spectacle vivant multimédia. Voir le 16/11.
21:00 - Glob - 8-12€. Tél 05 56 69 06 66 www.globtheatre.net
Dim 19/11
n Un week end avec Emmanuel Adély
Rencontre. Stage artistique. Voir le 18/11.
14:00 - Glob- 20€. Tél 05 56 69 06 66 - www.globtheatre.net
n Promenades blanches
Rencontre.
16:00 - En ville- Gratuit sur réservation. Tél 05 56 85 82 81 www.letnt.com
Lun 20/11
n La Guerre Civile espagnole : histoire et mémoire
Colloque. Débat franco-espagnol. A l’occasion du 70ème anniversaire de
la Guerre Civile espagnole, c’est une réflexion en profondeur qui s’invite.
18:00 - Institut Cervantés- Entrée libre. Tél 05 57 14 26 11
n Jean d’Ormesson : « La creation du monde »
Conférence.
18:00 - Salons Albert Mollat - Entrée libre.
Mar 21/11
n Christian Flavigny : « Parents d’aujourd’hui, enfant de toujours »
Conférence. Analyse de la relation parent-enfant à travers la question de
l’adoption.
18:00 - Salons Albert Mollat - Entrée libre. Tél 05 56 56 40 37 - www.mollat.com
n Lucette Mouline : « Sylvain ou le bois d’œuvre »
Conférence.
18:00 - Librairie Mollat, espace littérature - Entrée libre.
Tél 05 56 56 40 37- www.mollat.com
n La Guerre Civile espagnole : histoire et mémoire
Colloque. Débat franco-espagnol. Voir le 20/11.
18:00 - Institut Cervantés- Entrée libre. Tél 05 57 14 26 11
n Régine Bigorne : « Les non-dits, censures, alibis dans la peinture du
XVe au XVIIIe siècle ».
Conférence.
18:00 - Musée d’Aquitaine.
n Robert Pierron : « Bartok Le concerto pour piano n°2 »
Conférence.
18:30 - Grand-Théâtre- 3€. Tél 05 56 27 00 06
Mer 22/11
n Je cacherai mes peurs sous le tapis
Conférence.
15:00 - Librairie Mollat - Entrée libre.
n Jean Marie Cavada : « Une marche dans le siècle »
Conférence.
18:00 - Salons Albert Mollat - Entrée libre.
n Bernadette Rigal-Cellard et Samaha Khouri : « Fondamentalisme »
Rencontre.
18:00 - Musée d’Aquitaine.
Jeu 23/11
n Michel Lenoir : « Regards sur la Préhistoire ancienne en Gironde »
Conférence.
18:00 - Musée d’Aquitaine - Entrée libre.
Ven 24/11
n La fanfare serbe de Boban Markovic
Rencontre.
17:00 - Déambulation dans la librairie Mollat- Entrée libre.
Tél 05 56 56 40 37- www.mollat.com
n Hervé Castanet : « Entre mot et image »
Conférence.
18:00 - Salons Albert Mollat- Entrée libre. Tél 05 56 56 40 37- www.mollat.com
n Sur un fil - Défilé de mode
Performance artistique. Une présentation originale proposée par Isabelle
Gruand, créatrice de costumes de théâtre, et d’Eugène Lampion.
20:30 - Château de Thouars, Talence - 7€. Tél 05 56 84 78 82 - www.ocet.fr
Sam 25/11
n Portes ouvertes sur le plaisir : « Loupiac & Foie gras »
Animations diverses. C’est l’un des mariages les plus heureux… l’un
des couples les plus fidèles ! Le Loupiac et le Foie Gras fêtent chaque
année leurs noces d’or, un mariage royal célébré aux palais de tous les
gastronomes. Pour la 10ème année, les vins liquoreux de Loupiac et les
Foie Gras des Fermes landaises, proposent deux journées de dégustation,
les 25 et 26 novembre à Loupiac, pour ouvrir le grand banquet des fêtes
de fin d’année.
10:00 - Chais des Viticulteurs de Loupiac - Entrée libre.
Tél. 05 56 62 92 22 - www.vins-loupiac.com
n Constanza Macras en un mot : « Amor »
Rencontre. Dialogue multilingue. Elle est Argentine, vit à Berlin, et se
moque du monde. Celui des codes et des conventions. Ainsi que du
milieu de la mode. Et la société de consommation n’y échappe pas.
11:30 - Institut Cervantés - Entrée libre. Tél 05 57 14 26 11
Dim 26/11
n Portes ouvertes sur le plaisir : « Loupiac & Foie gras »
Animations diverses. Voir le 25/11.
10:00 - Chais des Viticulteurs de Loupiac- Entrée libre.
Tél. 05 56 62 92 22- www.vins-loupiac.com
Lun 27/11
n Michel Serres : « L’art des ponts : homo pontifex »
Conférence.
18:00 - Salons Albert Mollat - Entrée libre. Tél 05 56 56 40 37 -www.mollat.com
n Jacques Clémenty : Sibélius
Conférence.
18:30 - Grand-Théâtre - 3€.
Mar 28/11
n Les partenaires du disque
Conférence. « Un disque – Pourquoi, comment, quand, avec qui ? » Nous
proposons les 28 et 29 novembre, deux journées de conférences/débats
afin de présenter et d’éclaircir le fonctionnement et les enjeux actuels
et futurs de l’industrie phonographique. Avec l’aide d’un représentant
de chacun des maillons de la chaîne (Label major/filiale/indé; Editeur,
major/indé, Distributeur, Groupe signé/auto producteur), nous tenterons
d’explorer tous les cas de figure qu’un groupe en développement est
susceptible de rencontrer.
10:00 - Krakatoa, Mérignac - Entrée libre. Tél 05 56 24 34 29
www.krakatoa.org
n Pierre Hermé : « Comme un chef, techniques et recettes pour réussir »
Rencontre.
17:00 - Librairie Mollat, Espace art de vivre - Entrée libre.
Mer 29/11
n Bernard Lafargue : « Figures de l’art XII : l’art éphémère »
Conférence. Avec la participation d’Etna Corbal, Cédric Moullier, Edwige
Muller, Aline Ribière et Hélène Sorbé.
18:00 - Librairie Mollat, Espace galerie- Entrée libre.
Tél 05 56 56 40 37 - www.mollat.com
Jeu 30/11
n Michel Onfray : « La puissance d’exister »
Conférence.
18:00 - Salons Albert Mollat - Entrée libre.
Tél 05 56 56 40 37 - www.mollat.com
n Jean Marc Dudezert : « Sculpter »
Conférence.
18:00 - Librairie Mollat, Espace galerie- Entrée libre.
Tél 05 56 56 40 37 - www.mollat.com
Ven 1/12
n Les jouets du Coeur
Caritatif. Depuis déjà 9 ans, une poignée de bénévoles se mobilise pour
soutenir Les Restos du Cœur du Sud Gironde. Pour la 3ème année, le Centre
Culturel des Carmes s’associe à cette initiative citoyenne. Ce moment de
partage débutera par un spectacle pour les enfants en fin d’après-midi et
s’achèvera par un concert pour les plus grands dans la soirée. Le principe
est d’amener un jouet neuf pour participer à la soirée. Les jouets collectés
sont remis aux Restos du Cœur du Sud Gironde puis redistribués aux
familles pour que le Père Noël s’arrête dans toutes les maisons.
Horaire communiqué ultérieurement - Centre Culturel des Carmes, Langon
- Tél 05 56 63 14 45 - www.lescarmes.fr
n Patrice Cambronne : « Du Dieu-créateur au Dieu-méchant : une lecture
inversée de la Genèse »
Conférence.
09:00 - Musée d’Aquitaine - Entrée libre.
43
Agenda
nEXPOSITIONS
Jusqu’au mar 31/10
n Frédéric Desmesure
Photographie. Photographe associé à l’OARA. Il est le témoin de la
vitalité artistique de la région aquitaine. Les résidences au Molière-Scène
d’Aquitaine (2005/2006) de Bernard Blancan, Olivier Sens, Lili Cros et
Clyde Chabot.
Molière-Scène d’Aquitaine, Bordeaux - Entrée libre. Tél 05 56 01 45 66
www.oara.fr
n Migwel et Kolowé
Art contemporain.
Café Borie, Bordeaux - Entrée libre.
Du ven 3/11 au dim 5/11
n Présentation exceptionnelle des nouvelles acquisitions 2006 de
l’artothèque de Pessac
Arts-Plastiques. Dans le cadre de Opendoors, Openeyes, les arts au mur
Artothèque répond à l’invitation de MC2A, à la Halle des Chartrons.
Vernissage en présence des artistes vendredi 3 novembre, de 19h à 22h,
avec une performance d’Isabelle Kraiser, et le partenariat du château
Haut-Bacalan de Pessac. La collection de l’artothèque, débutée en 2002, est
dotée à 400 oeuvres qui représentent les principaux mouvements de l’Art
Contemporain des 40 dernières années jusqu’à la création la plus actuelle.
Halle des Chartrons - Entrée libre. Tél 05 56 46 38 41
sam 4/11
Jeu 30/11
n Sonotone, Babeth Rambault
Art contemporain. « L’exagération remplace assez bien l’imagination.
Admettons. Sonotone serait justement un petit appareil qui amplifierait
le malentendu. À commencer par un jeu, Tétris, genre terrain vague
psychologique qui monte vite en panique architecturale. Après, au
balcon, vue imprenable sur l’élémentaire. Si c’est pas du luxe ! Entre, il y
a ce qui me pend au nez pour dire les corps, les mouvements des mots,
les régressions. »
Galerie A Suivre... - Entrée libre. Tél 05 56 94 78 62 - www.asuivre.fr
n AZ’ART Collectif d’artistes
Peinture, dessin, sculpture, photomontage et photographie. Le Collectif
AZ’ART, nouvellement constitué d’artistes de sensibilités et pratiques
diverses vous invite à la découverte de leurs univers.
Le Garage Moderne - Entrée libre. Tél 05 56 50 91 33
www.legaragemoderne.org
Jusqu’au mer 8/11
n Atelier d’urbanisme utopique
Architecture & urbanisme. Cette exposition propose une série de
photomontages illustrant des visions urbaines utopiques, poétiques ou
très concrètes, d’habitants des quartiers St-Michel et Queyries à Bordeaux.
L’atelier d’urbanisme utopique est une démarche libre et collective qui
interroge notre cadre de vie et propose des idées de transformation. Elle
est menée par Bruit du frigo en partenariat avec les Centres sociaux et
culturels St-Michel et Queyries. Vernissage venddredi 3/11 à 19h.
Passe muraille - Entrée libre. Tél 05 56 81 86 12
Jusqu’au sam 11/11
n Gérard Sendrey : Non-artiste
Art brut.
Galerie Le Triangle d’Art, Libourne - Entrée libre. Tél 05 57 25 71 06
www.letriangledart.com
n Hervé Leforestier
Peinture, sculpture. Minutie du maquettiste, patience de l’accumulateur
(objets, de fictions et de réalités), honnêteté mordante d’ironie et
d’émotion. Pour la Mauvaise Réputation, Hervé Leforestier ce « kamikaze
à l’air libre » (J.Hubaut), montre, à travers les œuvres réalisées durant les
10 dernières années, que « Le pire est toujours à venir »...
La Mauvaise Réputation - Entrée libre. Tél 05 56 79 73 54
Jusqu’au lun 13/11
n 1ère Biennale de peinture
Exposition. Dans le cadre de Nov’Art. Organisée par le collectif d’artistes
de la Morue Noire. 50 peintres seront présentés. Vernissage jeu 2
novembre, à 19h.
Batiment 20 - Site des Terres Neuves, Bègles - Entrée libre. Tél 05 56 85 75 84
Jusqu’au jeu 16/11
n NorthSouthEastWest
Photographies.
Jardin public - Entrée libre. www.northsoutheastwest.org
Jusqu’au sam 18/11
n Dabiel Gerhardt, Noir et Dérive d’Errance
Peinture.
Galerie Eponyme - Entrée libre. Tél 05 56 81 40 03 - www.eponyme.org
n Vittorio Santoro, Immortalité provisoire
Installations. Attention ! Cette exposition a lieu : 84, rue Amédée Saint
Germain (33800 Bordeaux).
Galerie Cortex Atheltico - Entrée libre. Tél 05 56 94 31 89
www.cortexathletico.com
Jusqu’au lun 20/11
n Un regard Fauve
Peinture. Les collections du XX° siècle du musée des Beaux-Arts de
Bordeaux apportent un regard spécifique sur le Fauvisme, mouvement
pictural à son apogée en 1905, fondateur d’une nouvelle orientation de
la peinture qui tendra vers l’idéal de la peinture pure, essentiellement
instinctive, expressive et colorée.
Galerie des Beaux-Arts – 2,5-5€. Tél 05 56 10 20 56 - www.bordeaux.fr
n Franck Eon, Taggs in a museum
Peinture. La peinture de Franck Eon puise dans des répertoires d’images
qui appartiennent à des domaines différents : images populaires, images
privées ou références artistiques. Ces images « travaillées par la répétition
et l’arrêt ne disparaissent pas... elles font comme s’il y avait toujours à
voir, toujours encore des images derrière les images. J’ai plein d’idées
différentes sur la peinture, elles sont toutes bonnes mais il n’y en a aucune
qui domine. J’aime qu’elles se confondent pour que leur sens se perde… »
Musée des Beaux-Arts Salles René Domergue - Entrée libre.
Tél 05 56 10 20 56 - www.bordeaux.fr
Jusqu’au sam 25/11
Jusqu’au sam 23/12
n Hommage à Léopold Sédar Senghor
Photographie. Exposition hommage à Léopold Sédar Senghor. Dans le
cadre de Souffles des îles, proposée par le Grand Projet des Villes, en
partenariat avec Lettres du Monde.
Médiathèque François Mitterrand, Bassens - Entrée libre. Tél 05 57 80 81
78 - www.ville-bassens.fr
n Aline Ribière, l’ombre de l’absence
Photographies.
Galerie Arrêt sur l’Image - Entrée libre. Tél 05 56 69 16 48
www.arretsurimage.com
n Kimo Kopczynski, Méta Phora
Art contemporain. Relevés archéo-poïétiques aléatoires Suite séquentielle
de formes, de figures, voire de paysages, de tracés, d’inscriptions,
d’empreintes ou de signes intraduisibles. Enigmatiques témoignages
d’une présence humaine qui laissent le champ libre à toutes les lectures
divagantes possibles. Basé sur l’inscription, l’empreinte, la trace écrite ou
gravée, sur ce qui est illisible ou intraduisible mais parlant. Vernissage
mercredi 29/11, à 18h30.
Centre Culturel des Carmes, Salle George Sand, Langon - Entrée libre.
Tél 05 56 63 14 45 -www.lescarmes.fr
Jusqu’au dim 26/11
Jusqu’au ven 29/12
n Visions et Créations dissidentes
Peinture, sculpture. Exposition collective avec huit nouveaux artistes
venus de tous les horizons : Diana Alva, Marc Bour, Fernando Cometto,
Frédéric, Pascal Masquelière, Manuel Müller, Margrith Roth, Jacqueline
Vizcaïno…
Musée de la Création Franche, Bègles - Entrée libre. Tél 05 56 85 81 73
www.musee-creationfranche.com
n Exposition Peter Klasen
Art contemporain. Parmi les peintres reconnus pionniers du mouvement
de la Figuration Narrative, Peter Klasen occupe une place éminente.
Voilà un artiste qui nous parle d’un monde urbain fascinant et violent.
Il développe un vocabulaire personnel, directement inspiré des signes et
codes de notre environnement urbain. L’usage de l’image photographique,
par le biais de la citation ou réalisée par lui même, sert à analyser, décoder
ce reflet de notre société contemporaine.
Château Lescombes, Eysines - Entrée libre. Tél 05 56 16 18 10
www.ville-eysines.fr
n Bad boys in charlotte forever
Photographie.
El Inca, Bordeaux - Entrée libre. Tél 08 70 77 67 33
n Sante Garibaldi, bâtisseur de libertés
Photographies. Organisée dans le cadre des commémorations du 60ème
anniversaire de la mort de Sante Garibaldi (16 octobre 1885 - 4 juillet 1946).
L’exposition est constituée de 24 panneaux retraçant l’histoire de la famille
Garibaldi. Elle est accompagnée d’objets, issus notamment des archives
municipales, sur le Bordeaux de l’entre-deux-guerres.
Centre Jean-Moulin - Entrée libre. Tél 05 56 79 66 00 - www.bordeaux.fr
n Paysages insolites
Photographie. Exposition de Julie Rey. « Il y a tout juste un an, on m’a
offert un appareil photo, j’ai regardé, j’ai fait clic… et j’ai regardé. Je me suis
rendue compte que le résultat variait selon mes sentiments du moment,
je devrais dire des moments : celui de la prise de vue et celui du tirage. La
photo peut être tout, mais rarement objective, et j’essaie de faire partager
ce que je ressens à cet instant. Repassez plus tard. Si la perception de la
photo n’est plus la même, c’est que l’un de nous a changé. »
Les Tourelles, Pauillac - Entrée libre. Tél 05 56 59 07 56 http://les.tourelles.
monsite.orange.fr/
Jusqu’au jeu 30/11
n Bordeaux la nuit
Photographie. Le collectif SPBordeaux s’est formé presque par hasard,
sur Internet. Ses membres fréquentaient le site Sans www.sanspretention.
com qui est un site de critiques de photos. Lors de discussions dans le
forum, l’idée d’une rencontre bordelaise a été soulevée, le but étant de
faire des sorties photos en groupe. Une trentaine de sorties ont eu lieu
: certaines sont des « café-photos », qui permettent aux membres du
collectif de bavarder, échanger des conseils, préparer des sorties & bien
sûr montrer les photos. Les Photographes : Ludo Pages, François-Xavier
Faidy, Jérôme Neauport, Jean-François Dubroca, Julie & Xavier Rey,
Michaël Korchia, Thierry Magniez, Pierre Wetzel, Laurent Dudo, Alain
Auzeral, Max Ardilouze etAntoine Korchia.
Les Tourelles, Pauillac - Entrée libre. Tél 05 56 59 07 56
http://les.tourelles.monsite.orange.fr/
n De l’art si je veux...
Arts plastiques/multimédia. Nicolas Clauss, peintre rompu à la
programmation, a réussi, par la magie des technologies nouvelles, à intégrer
tous les modes d’approche du réel ou de l’imaginaire. C’est le talent de JeanNoël Montagné qui a permis, par sampling, collage ou incrustation, de
donner une forme plastique définitive à ces images d’un nouveau genre
Nicolas Clauss propose au visiteur de «plonger littéralement» dans ces
créations visuelles et sonores, de les « pénétrer physiquement » et ainsi,
le temps d’une visite, de dépasser la réalité : un projet multimédia aussi
spectaculaire que somptueux. Vernissage jeudi 9 novembre, à 18h30.
Le Carré des Jalles, Saint-Médard-en-Jalles - Entrée libre. Tél 05 57 93 18 93
Jusqu’au sam 2/12
n Véronique Agostini
Sculpture. Vernissage vendredi 3 novembre à 19h.
Galerie Jane Huart - Entrée libre. Tél 05 56 01 12 25 - www.galeriejanehuart.com
Jusqu’au dim 3/12
n Aline Ribière: empreintes-enveloppes du corps
Art contemporain. Plasticienne, depuis 25 ans, Aline Ribière conçoit et
réalise des « vêtements de l’imaginaire ». Le tissu, plus particulièrement le
lin, a constitué la matière d’Aline Ribière, mais son registre de matériaux
s’est étendu aux matériaux composites, aux tissus techniques ou encore
aux épluchures de pommes de terre, ronces, algues, etc. Dans cette
fortification de béton, ces métamorphoses corporelles revêtent des
formes étranges, hybrides, énigmatiques.
Base sous-marine - Entrée libre. Tél 05 56 11 11 50 - www.bordeaux.fr
Jusqu’au ven 15/12
n Mémoires de corps, Ados à corps perdu
Art contemporain. L’exposition propose au public de découvrir les
réalités historiques et ethnographiques du corps à travers les âges dans ses
représentations et ses symboles. Elle permet également une actualisation
contemporaine de l’image du corps dans nos sociétés modernes.
Musée d’Aquitaine, Bordeaux – 2,5-5€. Tél 05 56 01 51 00 - www.bordeaux.fr
n Isabelle Kraiser
Art contemporain. Vernissage lundi 13/11, à 18h30. Théâtre le Liburnia, Libourne - Entrée libre. Tél 05 57 74 13 14
www.ville-libourne.fr
Jusqu’au sam 16/12
n Jun Yang : Miss June Young
Art contemporain. Guidé par son histoire personnelle, l’artiste Chinois
Jun Yang, installé en Autriche depuis son enfance, a fait de l’identité
culturelle son thème de prédilection. Parce qu’il connaît aussi bien les
règles de la société chinoise qu’occidentale, il est capable de nous mettre
face à face avec une représentation réaliste de celles-ci ainsi qu’avec le
regard, parfois stéréotypé, que l’une porte sur l’autre. Jun Yang semble
avoir trouvé là un rôle de médiateur culturel en adéquation parfaite avec
son identité si particulière.
Galerie Ilka Bree - Entrée libre. Tél 05 56 44 74 92
www.galerie-ilkabree.com
Jusqu’au dim 31/12
n Les Cheminots dans la Résistance
Photographie. L’exposition retrace la diversité des activités résistantes
des employés de la SNCF, constamment sollicités par les organisations
clandestines pour les multiples services qu’ils pouvaient leur rendre :
passages clandestins de la ligne de démarcation, transport de la presse
clandestine, transmission de renseignements sur les déplacements
allemands, aide aux sabotages du matériel, des voies et installations..
Centre Jean-Moulin - Entrée libre. Tél 05 56 79 66 00 - www.bordeaux.fr
n Macrophotographies
Photographie.
Agarro, Bordeaux - Entrée libre. Tél 05 56 81 97 96
Jusqu’au jeu 4/01/2007 n Abdelkader Benchamma, Courses, abandons et attentes
Wall drawings et dessins. Vernissage le mardi 14 novembre14, à 19h
Arthothèque, les arts au mur, Pessac - Entrée libre. Tél 05 56 46 38 41
Jusqu’au dim 7/01/2007
n Art, in texto
Art contemporain. Du langage publicitaire à la calligraphie, de nombreux
artistes ont recours à l’efficacité visuelle ou à l’impact émotionnel des
mots ou bien ceux-ci, jetés sur le papier, suffisent pour définir une oeuvre,
dont la réalisation restera virtuelle.
capcMusée d’art contemporain – 2,5-5€. Tél 05 56 00 81 50
www.bordeaux.fr
n Le Musée des rieurs, Caricatures et scènes de moeurs au XIX° siècle
Peinture. Avec l’invention de la lithographie, deux genres se développent
en France dans la première moitié du XIX° siècle : la caricature, souvent
liée à l’actualité politique, et la scène de moeurs, satire sociale en image.
De nombreux artistes ont contribué à cet essor - Daumier, Gavarni,
Monnier, ou Grandville, pour les plus connus. Voir Spirit #23.
Musée Goupil - 3€. Tél 05 56 01 69 40 - www.bordeaux.fr
n Chantal Raguet : Projet Fomec
Sculpture. Chantal Raguet présente une vingtaine d’œuvres (tableaux,
installations, sculptures) dont plusieurs sont inédites et une pièce
spécialement réalisée pour cette exposition, le Projet Fomec.
capcMusée d’art contemporain – 2,5-5€. Tél 05 56 00 81 50 -www.bordeaux.fr
Jusqu’au dim 14/01/2007
n Paul Fréour, Les passants de Bordeaux
Peinture. Professeur de médecine, phtisiologue de renommée
internationale, écrivain, poète, éditeur, Paul Fréour est aussi un artiste
de talent. Commencée au tournant du troisième millénaire, la série des
Passants égrène l’humble spectacle des existences déracinées ou laissées
en suspens et fait part de la richesse des individus.
Musée des Beaux-arts, Salle des essais - Entrée libre.
Tél 05 56 10 20 56 - www.bordeaux.fr
n Enrica Borghi, La Regina
Art contemporain. L’oeuvre présentée par Enrica Borghi évoque plusieurs
domaines : le vêtement féminin, l’habitat et la récupération. Elle recycle
des matériaux recyclables et s’approprie des éléments de son temps pour
créer un univers poétique et régénérant.
Musée des Beaux-Arts – 2,5-5€. Tél 05 56 10 20 56 - www.bordeaux.fr
Jusqu’au lun 29/01/2007
n Sylvain Dubuisson, La face cachée de l’utile
Design. Architecte, designer, né à Bordeaux, Sylvain Dubuisson est l’un des
créateurs les plus singuliers de la génération des années 80. Voir Spirit #23.
Musée des Arts Décoratifs – 2,5-5€. Tél 05 56 10 14 00 - www.bordeaux.fr
Jusqu’au mer 31/01/2007
n Insolites
Photographie. Fruit du hasard, situation absurde, objets curieux ou
regard décalé… Pas d’origine précise pour ces « insolites », clins d’œil
quasi invisibles du quotidien. En marge des habituelles photos de
spectacles, Philippe Gassies traque l’insignifiant pour le placer au-devant
de la scène.
Les Tourelles, Pauillac - Entrée libre. Tél 05 56 59 07 56
http://les.tourelles.monsite.orange.fr/
44
Agenda
Je cacherai mes peurs sous le tapis.
Compagnie Caryatides
L’histoire toute simple d’une petite fille qui poursuivie par des terreurs nocturnes, et des monstres
imaginaires, apprend peu à peu à vivre avec. Découpé en trois parties - le jour, la nuit et la rêverie –
« Je cacherai mes peurs sous le tapis » est une chorégraphie autour des peurs enfantines. En composant
remarquablement avec la danse, la vidéo, la musique électronique et les effets spéciaux (une
immense toile blanche mouvante), en jouant de l’alternance des rythmes, Cyril Viallon nous entraîne
avec délectation dans le monde onirique de l’enfance. Un spectacle chorégraphique mêlant danse,
vidéo, musique électronique et effets spéciaux, particulièrement réussi.
Rencontre chez Mollat avec Cyril Viallon, le chorégraphe du spectacle à 15h.
A partir de 6 ans. 20h. 8 euros.
Grand Théâtre, Opéra National de bordeaux. 05 56 00 85 95
Rencontre chez Mollat avec Cyril Viallon, le chorégraphe e à 15h.
SAM 07/10
MER 08/11
n Tes questions sur les sciences
Les réponses de Zak et Loufok, éditions Bayard Jeunesse,
par Cécile et Patricia,
A partir de 6 ans. 16 h.
Bibliothèque de Bordeaux Mériadeck à Bordeaux.
Gratuit. 05 56 10 30 00 http://www.bordeaux.fr
n Gégé le petit voleur de jouets ...
De 4 à 9 ans. 14h30.
La Comédie Gallien 20 rue Rolland - Bordeaux.
De 7 à 8 euros.05 56 44 04 00
n A moi la lune
Compagnie Bougrelas
Léonie s’est endormie. Elle rêve de rejoindre Timoléon, le héros de
son livre sur la lune. Comment faire ? …Chut, approchez-vous.»
A partir de 2 ans. 15h.
La Boîte à Jouer 50 rue Lombard Bordeaux 05 56 50 37 37
MER 01/11
n Gégé le petit voleur de jouets ...
De 4 à 9 ans. 14h30.
La Comédie Gallien 20 rue Rolland - Bordeaux.
De 7 à 8 euros.05 56 44 04 00
SAM 04/11
n FFTS (Fédération Française de Théâtre Sportif )
Compagnie Bougrelas Théâtre tout public
Et si le spectacle vivant subissait les mêmes dérives que le
sport ? Et si l’argent, le sponsoring, le dopage et la performance
prenaient le pas sur la création, l’artistique et le plaisir de jouer ?
La compagnie Bougrelas participe à la 8ème journée de
championnat de théâtre sportif organisé par la FFTS.
Elle présente au public une pièce qu’elle a tirée au sort parmi
une liste imposée par la fédération. Elle va tenter de réaliser les
meilleures performances et de marquer le maximum de points
afin d’améliorer son classement général. La représentation est
commentée en direct par une journaliste sportive et le jury,
choisi dans le public, note le spectacle.
En famille.21h. De 8 à 12 euros.
Bulle de tennis, Stade A. Moga, Bègles 05 56 49 95 95
n Devine combien je t’aime
Par Christiane.
Petit lapin ne peut pas aller dormir, il a beaucoup trop de
choses à dire à papa lapin. Et puis, ce n’est pas si facile de dire
à son papa combien on l’aime… Surtout quand les petits yeux
commencent à se fermer. Bonne nuit petit lapin, papa lapin
t’aime GRAND COMME CA !!!
De 18 mois à 3 ans. 11h, Entrée libre sur réservation.
Bibliothèque Mériadeck 85, cours du Maréchal Juin ,
Bordeaux 05 56 10 30 00
n Bamtiliyou
Maxime Dejoux
Bamtiliyou a de drôles d’oreille. La droite ressemble à un
tambour et la gauche, à une harpe. Et, ce n’est pas tout.
Bamtiliyou sait jouer de la musique avec ses oreilles. À l’école,
il fait la joie de ses petits camarades en improvisant des concerts
à la récré. Mais, Bamtiliyou aimerait
bien être autre chose qu’une paire d’oreilles…
A partir de 7 ans, 17h. Entrée libre. Réservation indispensable
Bibliothèque municipale, Bègles 05 56 49 95 95
MAR 07/11
n Faust
Cartoun Sardines Théâtre et Friedrich Wilhelm Murnau
Faust conclut un pacte avec Méphisto afin de repousser la
peste hors de la vielle, mais aveuglé par le désir de posséder
une éternelle jeunesse, il se soumet au diable et mène
une vie débridée.
Le film de Murnau est un chef-d’œuvre du cinéma
expressionniste allemand de l’entre-deux guerres (1926), avec
une dramaturgie préfigurant le chaos imminent. Les musiciens
« accompagnent » le film pendant sa projection publique et
l’acteur prête sa voix aux comédiens sans parole… certaines
scènes sont éclairées par la voix imaginaire de Murnau, metteur
en scène… Sur une idée originale de Patrick Ponce.
A partir de 11 ans. 20h30, De 8 à 15 euros.
Les Colonnes 4 rue du Docteur Castéra
Blanquefort 05 56 95 49 00
VEN 10/11
n Les Souliers rouges
de Tiziana Lucattini
En quête de la route du Sud pour échapper à la pauvreté,
Favilla et Mammadera, deux adolescentes, cherchent les
souliers rouges qui, tels des bottes de sept lieux, faciliteraient
leur fuite. Imaginaire et réel se marient pour renouer avec
l’atmosphère fantastique du conte d’Andersen. Entre jeux,
rêveries et chansons, cette pièce militante et bouleversante dit
la cruauté d’un monde qui peut retirer aux plus jeunes leur
part d’enfance.
En famille, 20h30, 5 euros
Halle du Centre Culturel de Cestas, 05 56 89 42 35
SAM 11/11
n Mamie mémoire
D’Hervé Jaouen par le Théâtre des Chimères mise en scène :
Jean-Marie Broucaret
Mamie a des distractions, elle perd de menus objets, elle est
bizarre. Le médecin est formel : elle a la maladie d’Alzheimer.
Sa mémoire est comme les feuilles d’un arbre, elle s’éparpille de
saison en saison. Il faut la stimuler. Alors la famille entre dans
le jeu, l’aide à rassembler les fragments de sa vie, à se souvenir
des visages, des lettres d’amour et des gestes de tous les jours...
Une chronique chaleureuse et pudique, un sujet poignant
abordé avec humour et tendresse.
A partir de 7 ans. 20h30.
Centre Simone Signoret, chemin du Cassiot, Canéjan.
05 56 89 38 93
n A moi la lune
Compagnie Bougrelas
Léonie s’est endormie. Elle rêve de rejoindre Timoléon, le héros
de son livre sur la lune. Comment faire ? …Chut, approchez-vous.»
A partir de 2 ans. 15h.
La Boîte à Jouer 50 rue Lombard Bordeaux 05 56 50 37 37
MAR 14/11
n Fon-Flon et Musette
D’après Elzbieta
Par la compagnie Créature Mise en scène d’Odile Brisset
Toute la journée, Flon-Flon joue avec Musette, tantôt d’un
côté du ruisseau, tantôt de l’autre. Plus tard, ils se marieront.
Mais un soir, le papa de Flon-Flon dit : « Mauvaise nouvelle
! La guerre va bientôt arriver. » Et le lendemain, à la place du
ruisseau, il y a une haie d’épines.
Dans un décor à l’élégante simplicité d’une maison japonaise,
un homme nous raconte l’histoire de Flon-Flon et Musette
en quelques gestes sobres et de courts dialogues. Un spectacle
qui pose des questions profondes sans heurter, et permet de
partager plaisir et émotion en rappelant que la beauté du
monde est souvent détruite par l’avidité et la brutalité des
hommes ; et qui explique aux tout-petits que la guerre ne
meurt jamais, mais surtout que l’amitié et l’amour de deux
enfants sont plus forts.
Dès 4 ans. 19h.
Théâtre Jean Vilar à Eysines 05 56 16 18 10
n Léon le Nul
Association Téotihua (Québec), Texte de Francis Monty
Entre deux mauvaises rencontres à l’école, son frère idéalisé et
les interventions d’une mère exaspérée, Léon mange des clous
en cachette. Léon le nul, comme les autres enfants se plaisent à
l’appeler, rêve de devenir un train, plus grand et plus puissant
que tout le monde. Le comédien québecois seul en scène est
époustouflant de réalisme et d’émotion et nous immerge
totalement dans l’univers de Léon.
Dès 9 ans. 19h. De 5 à 8 euros.
Les Colonnes 4 rue du Docteur Castéra
Blanquefort 05 56 95 49 00
Cette histoire tout en finesse présentée dans une yourte
mongole, parle de la rencontre entre deux caractères différents,
de l’importance de savoir écouter l’autre et en filigrane de la
difficulté à porter un handicap.
En famille. 10 h30 et 14h30, De 7 à 9 euros.
Salle de Lescalle rue de la camarde, Lormont.
Association culture et partage 05 56 38 39 05
JEU 16/11
n expect !
Six Tarzans modernes du genre tête en l’air évoquent ces
moments d’indécision que nous connaissons tous. De trous
en chausse-trappes, de culbutes en bascules, de murmures
en fanfare, de mains à mains, ces énergumènes sont prêts
à tout pour conserver leur place. Ils s’agitent pour trouver
l’accord et se font surprendre en plein vol par la petite mélodie
profondément comique de l’existence.
Cette fable acrobatique et burlesque mêle théâtre, clownerie,
jonglerie, musique, chant et la féerie des corps en l’air. Un
moment drôle et poétique en équilibre sur le fil de la malice du
quotidien. Quel cirque !
En famille. à 21 h 00, Coorganisation IDDAC. De 6 à 14 euros
Centre Culturel des Carmes 8, place des Carmes
Langon 05 56 63 14 45
n Chouette la Chouette
Compagnie Iatus.
Chouette la Chouette est un spectacle de 20 minutes pour les
tout-petits.
A 10h, 10h45 et 15h30
Bègles 05 56 49 95 95
MER 15/11
VEN 17/11
n Gégé le petit voleur de jouets ...
De 4 à 9 ans. 14h30.
La Comédie Gallien 20 rue Rolland - Bordeaux.
De 7 à 8 euros.05 56 44 04 00
n Chouette la Chouette
Compagnie Iatus.
Chouette la Chouette est un spectacle de 20 minutes pour
les tout-petits. Il met en jeu des sons électroacoustiques,
de la poésie sonore, un dispositif multimédia de capteurs et
déclencheurs, des petites lumières et petits moteurs actionnés
par Arnaud autour des gestes et de la voix de Fabienne en scène
... le temps d’une nuit.
Des objets bêtes comme chou émettent des sons en cascade,
des bruissements, des onomatopées, sitôt qu’elle les touche.
Alors puisqu’il en est ainsi, elle émet elle aussi des sons osés,
des bribes, des retours.
Nous sommes au beau milieu d’un univers réactif et interactif.
C’est une petite machinerie qui invite à l’écoute de la poésie du
son, de l’incongru et du futile.
En famille, à 10h. Service culturel de Bègles 05 56 49 95 95
n Je raconte, tu signes
Un conte sur la gourmandise en langue des signes et en français.
Slip, slop, gobe, gobé ou comment le chat mangea le perroquet,
par Christiane, Catherine et Karine Maingault, conteuse sourde.
Dès 5 ans à 10 h 15.
Bibliothèque Mériadeck 85, cours du Maréchal Juin
05 56 10 30 00
n Georges dans le garage
Suite à un accident de chasse, Georges le canard ne peut
malheureusement plus bouger son aile droite qu’il cache
honteusement sous son manteau noir.
Ayant eu vent de l’existence du magasin de retouches magiques
d’Ezza qui «peut résoudre ou recoudre tous les problèmes», il
s’y précipite. Mais gêné, il n’ose parler de son problème. Quand
Ezza lui demande quel est son vœu le plus cher, Georges,
demande tout et n’importe quoi (une nouvelle veste...), sauf
évidemment une nouvelle aile ! Son secret pourtant commence
à lui peser…
n Pacotille de la resquille
Sur la Terre, les hommes sont devenus fous ! Ont-ils trouvé un
nouveau dieu ? Et qui est ce nouveau héros ? Pour le savoir, Zeus
décide d’envoyer ses filles dans la Grande Cité pour rencontrer
ce tout-puissant qui ose mettre en péril l’ordre divin, celui
qui fait malheur et bonheur, celui qui est indispensable, celui
dont tous les hommes rêvent... et que l’on nomme... Argent.
A leur arrivée sur Terre, les trois grâces rencontrent
Pacotille de la Resquille, un personnage intrigant qui va
leur servir de guide. Sur un ton humoristique, marionnettes
et objets nous entraînent ainsi dans les dessous-de-table,
les bakchichs et autres pièges du monde des affaires. Un
numéro exceptionnel de manipulation. A ne pas manquer !!!!!
En famille. 20h30. De 7 à 9 euros.
Espace culturel du Bois Fleuri, Place du 8 mai 1945,
Lormont, Association culture et partage 05 56 38 39 05
n expect !
Nouveau cirque
En famille A 21 h,. Coorganisation IDDAC. De 6 à 14 euros
Centre Culturel des Carmes 8, place des Carmes
Langon 05 56 63 14 45
45
Agenda
SAM 18/11
n Intermède ludique
Apprentissage et épanouissement par le jeu en famille, avec
l’association Ludoludik.
Pour les enfants de 3 à 6 ans et leurs parents. De 16 h à 18 h.
Bibliothèque Mériadeck 85, cours du Maréchal Juin
05 56 10 30 00
n Et rond et rond...
Lulubelle Compagnie
Assis sur des coussins ronds posés sur un tapis rond, accueilli
au son de la mer et d’un bol chantant, rythmant la respiration,
le très jeune public ne verra rien que des ronds prendre vie...
Un parcours du rond rythmé au son d’un violoncelle, odoré
d’un parfum de fruit rond.
Une approche de l’émotion théâtrale, les premières émotions
musicales et sonores, un temps consacré uniquement au
spectacle, un temps de rêve, d’étonnement, de rire... Une
dimension artistique, à avaler tout rond. Dans le cadre du mois
de la petite enfance, du 6 au 24 novembre 2006, sur le thème
des 5 sens.
Dès 1 an. 16h30. 3 euros
Salle Delteil Rue du 11 novembre à Bègles 05 56 49 95 95
n Yapa K’toi
Compagnie Tellem Chao (Paris)
Que le spectacle commence ! Mais lequel ?
Celui de Lola l’accordéoniste ou celui de Tiko le magicienacrobate ? Aïe !Aïe !Aïe ! Deux artistes pour une seule scène…
Que faire ?
Ils discutent, se disputent, rusent, se charment…
Enfin Tiko s’en va et Lola reste seule. Bien vite, elle regrette.
Tiko lui manque. Après tout, la scène est bien assez grande
pour deux. Tiens ! Tiko revient et le spectacle commence.
Un spectacle sans parole, qui parle de la différence, de la
tolérance et de l’acceptation.
Dès 4 ans. 14h30. De 5 à 7 euros.
Centre Simone Signoret, chemin du Cassiot, Canéjan.
05 56 89 38 93
n Semianyki
Teatr Licedeï (Russie)
En famille (à partir de 10 ans). 20h45. De 12 à 22 euros
Théâtre des quatre saisons Parc de Mandavit,
Gradignan 05 56 89 03 23
n L’enfant sur la montagne
Cie Anamorphose (Théâtre, marionnettes,
Tout public à partir de 11 ans) à 21h . De 9 à 12 euros
Salle du champ de foire, Office de Tourisme du Cubzaguais
05 57 43 64 80
1275° pour la température à laquelle sont nées les céramiques
qui ont inspiré le spectacle.
Les céramiques émergent de la pénombre comme autant de
mystères qui se dévoilent. Les oranges qui ont roulé au sol,
le musicien à la voix chaude et rocailleuse et sa guitare nous
transportent au Portugal. La danseuse de chair paraît naître
des danseuses de céramique. Elle se détache lentement pour
exécuter une danse aérienne et poétique qui se déchaîne
parfois avant de s’enrouler langoureusement dans les notes de
musique. Tour à tour impulsive ou mutine, elle crée un univers
simple et riche à la fois, peuplé de grâce et de beauté, silhouette
rouge et noire qui envoûte le regard du public.
En famille. A 16h. 3 €.
Théâtre le Liburnia, Libourne 05 57 74 13 14.
n Les rêves d’une grenouille
La Petite Fabrique, compagnie associée à la scène conventionnée
de Blanquefort
Une grenouille questionne la vie dans sa plus touchante
innocence. Elle partage ses réflexions avec son amie la
souris. La plus intime observation du monde qui les entoure
devient alors une pensée fondamentale. Ces deux charmantes
philosophes nous rappellent le souvenir de la petite enfance où
la découverte des choses s’inscrit dans une beauté universelle.
Dès 5 ans. 15h , de 5 à 8 euros
Les Colonnes 4 rue du Docteur Castéra
Blanquefort 05 56 95 49 00
n Le banquet de la mandibule
MER 22/11
n Gégé le petit voleur de jouets ...
De 4 à 9 ans. 14h30.
La Comédie Gallien 20 rue Rolland - Bordeaux. De 7 à 8
euros.05 56 44 04 00
n Amarante (1275°) Compagnie Mutine
Amarante pour la couleur rouge.
Comme son titre l’indique, Le Banquet de la Mandibule est un
spectacle qui se dévore. Avec les yeux, mais aussi avec les
oreilles. Tout est prétexte à devenir, entre les mains des
matronnes, instruments. Elles-même donnent de la voix pour
apporter une touche finale à cette partition gourmande. En
contrepoint, comme le chef de cette cantine, un violoncelle
s’invite dans le concert culinaire.
Le théâtre devient une immense cuisine où se préparent des
recettes extraordinaires. Sorcières ou fées, les quatre cuisinières
fabriquent des potions magiques avec des grenouilles ou des
serpents, évoquent d’une voix harmonieuse le plaisir de
cuisiner. Le centre de la scène est le lieu d’un ballet du hasard
et de l’improvisation, où les corps se croisent et s’interpellent
par des sons, des onomatopées, des chants, un langage étrange.
Entre leurs mains, les instruments deviennent ustensiles, mets :
tambourins-récipients, arc musical, litophone... Le monde
de l’accessoire culinaire et de l’interprétation musicale se
Festivals en goguette
Festival du film d’histoire
Sur le thème “Douce France ?”
Pour le jeune public : les trois films suivants seront diffusés
durant le festival et feront partie de la sélection à destination
des scolaires, niveau « Primaires » : cycle II et cycle III pour
Pas d’histoires ! ; cycle III pour les deux autres films :
“Pas d’histoires”, programme de 12 courts métrages sur le
racisme et la tolérance , “Mon Oncle” de Jacques Tati (1957),
« Le Gône du Chaaba » de Christophe Ruggia (1997)
Divers lieux, du 22 au 27 novembre
05 56 46 25 43
SAM 25/11
n De livres à oreilles
Par Cécile, pour les tout-petits
Tu veux une histoire, deux, trois ? Et toi aussi ?
Cécile en a plein son tapis…
De 18 mois à 3 ans. 11 h
Bibliothèque Mériadeck 85, cours du Maréchal Juin
05 56 10 30 00
n Bal -concert
En soutien à l’école maternelle bilingue»la Calandreta de la
Dauna»(occitan-français)
En famille, Salle Bellegrave, Avenue Colonel Robert Jacqui.
Pessac 05 56 04 13 83
n Le banquet de la mandibule
A partir de 4 ans. A 15h et 20h. 5 euros
Glob 69 rue Joséphine,
Bordeaux 05 56 69 06 66 / www.globtheatre.net
MAR 28/11
DIM 19/11
n Et rond et rond...
Lulubelle Compagnie
Spectacle pour la petite enfance dès 1 an. 10h et 11h15. 3 euros.
Salle Delteil Rue du 11 novembre à Bègles 05 56 49 95 95
n Semianyki
Spectacle à voir en famille (à partir de 10 ans). 17h.
De 12 à 22 euros.
Théâtre des quatre saisons Parc de Mandavit,
Gradignan 05 56 89 03 23
confondent pour créer un espace sonore comique et poétique.
Mais le chaos n’est jamais loin… La joyeuse farandole se dérègle
parfois, l’harmonie se brise entre les quatre marmitonnes.
La plus jeune exprime alors sa différence en jouant des cordes
de son violoncelle ou de son petit violon, pour conjurer
l’hystérie.
A partir de 4 ans, 15h, 5 euros.
Glob 69 rue Joséphine,
Bordeaux 05 56 69 06 66 / www.globtheatre.net
Le Cirque Romanès revient à Bègles !
Les caravanes du Cirque Romanès sont de retour dans la Ville de
Bègles. Alexandre Romanès et les siens s’installent pour quelques
temps à la Plaine des Sports. De nombreuses représentations
auront lieu du 18 novembre 2006 au 28 janvier 2007.
Issu de la famille Bouglione, Alexandre Romanès a vite préféré
la poésie d’un petit chapiteau bariolé, où la piste n’est pas de
sable, mais des tapis colorés comme les longues jupes à fleurs
des artistes.
Sous l’impulsion d’Alexandre, toute la famille arrive en piste, la
grand-mère, Délia la mère, les enfants, les cousins, les oncles,
les tantes et la chèvre Nathalie.
C’est un tourbillon de piste : jongleries, contorsions, chansons,
musiques et fil d’acier…Un régal pour les spectateurs installés
au cœur de la vie gitane.
Du 18 novembre au 28 janvier
Plaine des Sports – Bègles 05 56 49 95 95
n C’est bien d’être ailleurs aussi
Danse contemporaine / vidéo, Chorégraphie de David Rolland.
Après avoir déposé leur vestiaire, les spectateurs sont invités à
aller directement sur scène où un carnet leur est distribué avec
quelques mots d’explication concernant les gestes, les postures
et les déplacements à exécuter.
«C’est bien d’être ailleurs aussi» est une pièce chorégraphique
qui propose au public de participer à une chorégraphie
collective afin de partager avec les danseurs de la compagnie une
expérience commune au centre d’un dispositif scénographique
associant son, lumière et vidéo.
Une caméra fixée au plafond intervient pour filmer des images
d’ensemble qui sont projetées simultanément sur des écrans, de
manière à montrer la chorégraphie collective en dialogue avec
la lumière projetée sur le sol.
Cette forme chorégraphique questionne la place du corps dans
notre quotidien et en particulier tout ce qui fait dans notre
gestuelle la communication non verbale.
«L’ailleurs» proposé par le titre peut être lu de deux manières :
il concerne tout d’abord la place du spectateur qui se retrouve
acteur sur la scène, ensuite parce que chaque séquence propose
un ailleurs sensitif sur le plan corporel, visuel et sonore.
Tout public dès 9 ans. 19h 6 euros
Le Carré des Jalles – Place de la République
St Médard-en-Jalles 05 57 93 18 93
n Anis et Dune au bal étoilé
Dans un dècor de manège à l’ancienne, deux danseurs explorent
l’univers tactile et sensoriel des tout petits. Après « Balai Ballet
» et « Un, Deux, Trio », la compagnie poursuit son travail de
recherche dans l’univers de la petite enfance.
Sentir si c’est dur, moelleux, doux ou rêche, expérimenter
le monde et découvrir l’autre... C’est cette aventure
qu’entreprennent les deux personnages avec la complicité d’une
famille d’étoiles de mer dans un décor de manège à l’ancienne.
Dès 6 mois. 11h et 16h.
Salle Pierre Cravey à La Teste de Buch 05 57 73 69 20
Mom’ensemble
Festival jeune public à la Teste de Buch :
MER 08/11 :
Chuuut !
Annabelle Sergent
(conte, de 15 mois à 5 ans). Un spectacle à la fois clownesque
et poétique, qui aborde un sujet essentiel aux petits et à leurs
parents : le sommeil.
A 11h et 16h, Salle Pierre Cravey
JEU 09/11 :
A moi la lune
Compagnie Bougrelas (théâtre, de 18 mois à 5 ans) Léonie,
petite fille de 8 ans, s’endort sur sa lecture… Comme Timoléon,
le héros de son livre, elle veut atteindre la lune. Mais elle a
oublié comment il a fait… Léonie cherche une solution…
A 15h30 et 16h30, Maison de la Petite Enfance
VEN 10/11 :
Robinson
«Nouvelles de Mars» (chanson à partir de 4 ans) Des textes
ciselés, des musiques métissées aux univers sonores toujours
pluriels, une équipe de musiciens complices, font de ce
moment un spectacle fort pour grandir ensemble.
A 20h30, Salle Pierre Cravey
MER 29/11
n Les saisons de Pallina
Teatro All’improviso (Italie)
D’après une poésie de E. Dickinson, de et avec Dario Moretti
et Cristina Cazzola
Pallina se transforme et joue en changeant de taille, de forme et
de couleur. Elle devient poisson, fleur, chenille, poussin, flocon
de neige. Une actrice raconte et danse à l’intérieur d’un espace
où le peintre crée, avec de l’eau et des couleurs, les images qui
seront projetées sur un fond de tulle blanc. La musique marque
le rythme du récit et provoque l’actrice, taquine le public avec
des mélodies ironiques, amusantes et inattendues, unit avec
magie les images à la voix.
La parole, tantôt en italien, tantôt en français, réduite au
minimum pour n’être parfois qu’un son, guide l’enfant et le
conduit à l’intérieur d’un monde de formes et de couleurs
créées par Dario Moretti.
De 2 à 8 ans. 10h45. De 7 à 9 euros.
Espace culturel du Bois Fleuri, Place du 8 mai 1945, Lormont.
Association culture et partage 05 56 38 39 05
n Barbouille et Valentine
Compagnie Imagine
Valentine, petite dame poupée, fait construire une maison.
Barbouille est embauché sur le chantier avec son tricycle
utilitaire. Il assemble, cloue, peint et décore la maison. Au
moment de donner la touche finale, il renverse un pot de
peinture…
Comme un trait d’union entre la réalité et l’imaginaire,
Barbouille et Valentine nous invitent dans l’univers chimérique
de l’enfance où tout est possible.
Apparition, disparition… Musiques, danses… Ce spectacle de
théâtre et de magie est drôle, sensible et biscornu !
10 h 30, de 3 à 5 euros.
Centre Culturel des Carmes 8, place des Carmes
Langon 05 56 63 14 45
n Véra veut la vérité
Véra questionne sans cesse ses parents : sur la mort d’une
feuille, d’un pigeon, de son oiseau, de son grand-père. Adapté
du livre pour enfants de Léa et Nancy Huston, Véra veut la
vérité est un spectacle sur l’initiation à la vie, l’apprentissage de
la mort par une petite fille, qui apporte avec des mots justes et
simples, des réponses touchantes à ces questions.
Dès 7 ans. 14h30, De 7 à 20 euros
Centre Social et Culturel de Thouars
Office Culturel et Educatif de Talence Château Peixotto
Talence 05 56 84 78 85
n Gégé le petit voleur de jouets ...
De 4 à 9 ans. 14h30.
La Comédie Gallien 20 rue Rolland - Bordeaux.
De 7 à 8 euros.05 56 44 04 00
JEU 30/11
n Véra veut la vérité
Opéra Light
Dès 7 ans. 20h, De 7 à 20 euros
Centre Social et Culturel de Thouars
Office Culturel et Educatif de Talence Château Peixotto
Talence 05 56 84 78 85
SAM 11/10 :
Musica Maestro
Los Excentricos (clowns, à partir de 5 ans)
Un tango à trois jambes, des tours de magie, du champagne,
quelques gifles...
A 20h30, Salle Pierre Cravey
Mom’ensemble
Du 8 au 11 novembre Tarif : 5 euros / enfant, 2 adultes accompagnateurs invités
Renseignements : Service Culture de la Teste de Buch
05 57 73 69 20
Salles de
concerts et
spectacles
vivants
Cinemas
n EDEN
9bis av Gambetta Arcachon
05 56 54 06 13
n EVASION
Place de la République Ambarès
05 56 77 64 64
n FAVOLS
17 avenue Vignau Anglad Carbon
Blanc 05 56 38 37 05
n FESTIVAL
boulevard Albert 1er Bègles
05 56 85 34 29
n FRANÇAIS
rond point de l’intendance Bx
Prog 08 92 68 04 45 Rens 05 57 96
14 30
n GAUMONT TALENCE
allée du 7 ème Art
0892 696 696
n GRAND ECRAN LIBOURNE
56 avenue Gallieni
08 92 68 20 15
n JEAN EUSTACHE
place de la Ve République Pessac
05 56 46 00 96
n JEAN RENOIR
rue de l’Hortel de Ville Eysines
05 56 49 60 55
n JEAN VIGO
6 rue Franklin Bx
05 56 44 35 17
n LES COLONNES
4 rue du Docteur Castéra Blanquefort
05 56 95 49 08 – 05 56 95 49 07
n MAX LINDER
13 rue du Docteur Marius Fauché
Créon
05 56 23 30 04
n MEGA CGR
Villenave d’Ornon
Prog 08 92 68 04 45
Rens 05 57 96 14 30
n MEGARAMA
7 Quai de Queyries Bx
05 56 40 66 77
n MÉRIGNAC CINÉ
place Charles de Gaulle
08 92 68 70 26
n REX
Cestas Bourg
08 92 68 68 12
n REX
94 rue Etienne Sabatié Libourne
05 57 74 08 63
n RIO
16 allées Jean Jaurès Langon
08 92 68 04 72
n UGC CINE CITE
13-15 rue Georges Bonnac Bx
08 92 70 00 00
n UTOPIA
5 pl Camille Jullian Bx
05 56 52 00 03
n VARIÉTÉS
32 cours Tourny Libourne
05 57 51 01 50
n 4 SANS
40 rue d’Armagnac Bx
05 56 49 40 05 www.le4sans.fr
n ALLEZ LES FILLES - CIMA
9 rue Teulère Bx
05 56 52 31 69
www.allezlesfilles.com
n AREMA ROCK & CHANSON
181 rue F. Boucher Talence
05 57 35 32 32
www.rocketchanson.com
n ATELIERS DE MANUTENTION
13 rue de la manutention
05 56 93 84 27
www.ateliersdelamanutention.com
n BARBEY (ROCKSCHOOL)
18 crs Barbey Bx
05 56 33 66 00
www.rockschool-barbey.com
n BASE SOUS-MARINE
Bd Afred-Daney Bx
05 56 11 11 50
www.mairie.bordeaux.fr
n BOITE A JOUER
50 rue Lombard Bx
05 56 50 37 37
n BOX OFFICE
24 Galerie Bordelaise
05 56 48 26 26
www.boxoffice.fr
n CAFE-THEATRE DES BEAUX-ARTS
angle rue des Beaux-Arts et rue
Peyronnet
05 56 94 31 31
www.theatre-beauxarts.fr
n CARRÉ DES JALLES
Pl. de la République
St Médard en Jalles
05 57 93 18 93 www.carredesjalles.org
n CASINO BARRIERE DE BORDEAUX
rue Cardinal Richaud
05 56 69 49 00
www.casino-bordeaux.com
n CAT
24 rue de la Faïencerie
05 56 39 14 74
n CENTRE SIMONE SIGNORET
Chemin du Cassiot Canéjan
05 56 89 38 93
[email protected]
n CHAMP DE FOIRE
St André de Cubzac
05 57 45 10 16
[email protected]
n CHAPELLE DE MUSSONVILLE
Parc de Mussonville,
chemin A. Labro Bègles
05 56 49 95 95
[email protected]
n COMÉDIE GALLIEN
20 rue Rolland
05 56 44 04 00
www.comediegallien.com
n CUVIER DE FEYDEAU
bd Feydeau Artigues
05 57 54 10 40
www.lecuvier-artigues.com
n ESPACE TREULON
avenue de Verdun Bruges
05 56 16 77 00
n ESPACE CULTUREL DU BOIS FLEURI
pl. du 8 mai 1945 Lormont
05 57 77 07 30
n FEMINA
1 rue de grassi Bx
05 56 52 45 19
n FORUM DES ARTS Talence
www.mairie-talence.fr
n GLOB THEATRE
69 rue Joséphine Bx
05 56 69 06 66
www.globtheatre.net
n HERETIC
58 rue du Mirail Bx
www.hereticclub.com
n KRAKATOA
3 avenue Victor Hugo Mérignac
05 56 24 34 29 www.krakatoa.org
n Le Galet
35, avenue du Pont de l’Orient
33600 Pessac
n L’ENTREPOT
13 rue Georges Clemenceau Le Haillan
05 57 93 11 33
www.lentrepot.com
n ERMITAGE COMPOSTELLE
rue B. Hauret Le Bouscat
05 57 22 24 51
n L’OEIL-LA LUCARNE-THÉÂTRE DE POCHE
49 rue carpenteyre Bx
05 56 92 25 06
www.theatre-la-lucarne.com
n CAFE THEATRE DES BEAUX ARTS
Angle rue des Beaux-Arts
et rue Peyronnet
05 56 62 00 00
www.theatre-beauxarts.fr
n Le Petit Théâtre
8-10 rue du Faubourg des Arts
05 56 51 04 73
n LES CARMES
8 places des Carmes Langon
05 56 63 14 45
www.centrecultureldescarmes.fr
n LES COLONNES
4 rue du Drue Castéra Blanquefort
05 56 95 49 00
www.lescolonnes.ville-blanquefort.fr
n MARCHES DE L’ÉTÈ
17 rue Victor Billon Le Bouscat
05 56 17 05 77
n MC2A - PORTE 2A
16 rue Ferrère Bx
05 56 51 00 78
n MEDOQUINE
224 crs du Maréchal Galliéni Talence
05 56 24 05 09
www.medoquine.com
n MOLIERE - SCENE D’AQUITAINE
33 rue du Temple Bx
05 56 01 45 66
www.oara.fr
n OPERA DE BORDEAUX- GRAND THEATRE
place. de la Comédie Bx
05 56 00 85 95
www.opera-bordeaux.fr
n OCET
Château Peixotto à Talence
05 56 84 78 85
n ONYX
11, rue Fernand Philipart Bx
05 56 44 26 12
n PALAIS DES SPORTS
place. de la Ferme de Richemond Bx
05 56 79 39 61
n PATINOIRE MÉRIADECK
95 crs du Maréchal Juin Bx
05 57 81 43 70 www.axelvega.com
n PIN GALANT
34 av. du Maréchal de Lattre-deTassigny Mérignac
05 56 97 82 82
www.lepingalant.com
n Poquelin Théâtre
52 rue de Nuits Bx
05 57 80 22 09
n Salle Tatry
170, cours du Médoc
33000 Bordeaux
n SON’ART
19 rue Tiffonet Bx
05 56 31 14 66
sonartbx.free.fr
n THEATRE DES 4 SAISONS
Parc de Mandavit Gradignan
05 56 89 03 23
www.t4saisons.com
n THEATRE JEAN VILAR
rue de l’Eglise Eysines
05 56 16 18
n THEATRE NATIONAL DE BORDEAUX
AQUITAINE
Square Jean-Vauthier Bx
05 56 91 98 00 www.tnba.org
n THEATRE LA PERGOLA
rue Fernand-Cazères Bx
05 56 02 62 04
www.theatrelapergola.fr.st
n THEATRE DU PONT TOURNANT
13 rue Charlevoix de Villers Bx
05 56 11 06 11
theatre.pont-tournant.overblog.com
n THEATRE DES SALINIERES
4 rue buhan Bx
05 56 48 86 86 www.salinieres.com
n THEATRE EN MIETTES
2 rue du prêche Bègles
05 56 49 48 69
n THEATRE DU LIBURNIA
14 rue Donnet Libourne
05 57 74 13 14
www.festarts.com
n TNT-MANUFACTURE DE CHAUSSURES
226 bd Albert Premier Bx
05 56 85 82 81
www.letnt.com
Conférences,
rencontres
n ATHÉNÉE MUNICIPALE
Place St Christoly
05 56 51 24 64
n Centre Hâ 32
32 rue du Hâ
05 56 44 95 95
n DES MOTS BLEUS
40 rue Poquelin Molière
05 56 90 01 93
n FORUM FNAC
50 rue Sainte Catherine
05 56 00 22 10
n LA MACHINE A LIRE (salle des
rencontres)
18 rue du Parlement Saint Pierre
05 56 48 03 87
n SALON MOLLAT
11 rue Vital Carles 05 56 56 40 40
Congrès
& autres salles
n BASE SOUS-MARINE
Bd Afred-Daney Bx
05 56 11 11 50
www.mairie.bordeaux.fr
n CITÉ MONDIALE
20 quai des Chartrons
05 56 01 20 20
n DOMAINE DE LESCOMBES
198 avenue du Taillan Eysines
05 56 28 68 22
n HANGAR 14
Quai des Chartrons Bx
05 57 87 45 45
n PALAIS DES CONGRES DE BORDEAUX
rue du Cardinal Richaud Bx
05 56 11 88 88
n PALAIS DES CONGRÈS D’ARCACHON
6 bd Veyrier Montagnères
05 56 22 47 00
n PARC DES EXPOSITIONS
Le Lac
05 56 11 99 00
n SALLE BELLEGRAVE
13 avenue du Colonel Robert Jacqui
Pessac
05 56 45 94 51
n SALLE DELTEIL
Rue du 11 Novembre Bègles
n SALLE LE ROYAL
Avenue Jean Cordier Pessac
n SALLE DU VIGEAN
Rue Serge Merlet Eysines
Clubs, bars
concerts
n ALLIGATOR
3 pl. du Général Sarrail Bx
05 56 92 78 47
n ALRIQ
zone d’activités quai de Queyries Bx
05 56 86 58 49
n BATEAU IVRE
194 Avenue Pasteur Pessac
05 56 36 38 70
n L’ABRENAT
Angle rue du Hamel - Saumenude Bx
05 56 94 74 90
n BLUEBERRY
61 rue Camille Sauvageau Bx
05 56 94 16 87
n CAFÉ DES MENUTS
12 rue des Menuts Bx
05 56 94 10 90
n CHEZ LE PEPERE
19 rue Georges Bonnac Bx,
05 56 44 71 79
n COMPTOIR DU JAZZ
58, quai de Paludate Bx
05 56 49 91 40
n DIBITERI
27 rue Arnaud Miqueu Bx
05 56 51 64 17
n FARENHEIT
20 rue Leyteire Bx
05 56 31 93 06
n FIACRE SOUND BAR
angle rue du Loup/rue de Cheverus Bx
www.le-fiacre.com
n L’INCA
28 rue Ste Colombe, Bx
05 56 51 24 29
n La Crypte
8 rue André Dumercq
05 56 92 76 33
n LE LAMBI
42 rue Ste Colombe Bx
06 60 80 06 75
n LE LUCIFER
35 rue de Pessac Bx
05 56 99 09 02
n LE PETIT ROUGE
8, rue Mauriac Bx
05 56 92 55 04
n LE PIED
Route du Cap Ferret Mérignac
05 56 34 24 21
n Le Saint-Ex Music & Drinks
54, Cours de la Marne
33000 Bordeaux
www.le-saintex.com
n LUNE DANS LE CANIVEAU
39 pl. des Capucins Bx
05 56 31 95 52
n SATIN DOLL
18 rue Bourbon Bx
05 56 29 01 53
n SHADOW LOUNGE
5 rue de Cabannac Bx
05 56 49 36 93
www.leshadow.com
n VHP 2
rue des Boucheries Bx
05 56 79 03 61
n PIER 6
Hangar G2 Bassin à flot
1 quai Lalande Bx
n Le Wato Sita
8 rue des Piliers de Tutelle
05 56 52 61 85
Opérateurs
publics
n DRAC
54 rue Magendie Bx
05 57 95 02 02
www.culture.fr/Groups/aquitaine/
home
n FRAC
Hangar G2, Bassin à flot, quai Armand
Lalande Bx
05 56 24 71 36
www.frac-aquitaine.net
n IDDAC
59 avenue d’Eysines Le Bouscat
05 56 17 36 36
www.iddac.net
n OARA
33 rue du Temple Bx
05 56 01 45 66
www.oara.fr
Lieux
associatifs
n (L’)ASSO NETTE
9 rue Courbin
n CHAT QUI PÊCHE
26 rue Garat Bx
n GARE D’ESPIET
05 57 24 29 48
n LA CENTRALE
23 rue Bouquière Bx
05 56 51 79 16
n LE BOKAL
10 rue Buhan Bx
06 20 41 83 55
n LE LOCAL
61 rue de Tauzia Bx
05 57 59 11 31
n Les Mots Bleus
40, rue Poquelin Molière
05.56.9001.93
n MAC
V4 Domaine universitaire
n N’A QU’1 ŒIL
19 rue Bouquière Bx
05 56 51 19 77
n Parci Parla
62, rue Abbé de l’Epée
Galeries
n ARRÊT SUR L’IMAGE
Hangar G2, Quai Armand Lalande
05 56 69 16 48
www.arretsurlimage.com
n ARTHOTÈQUE LES ARTS AUX MURS
16 av. Jean Jaurès Pessac
05 56 46 38 41
n A SUIVRE
91-93 rue de Marmande, Bx
05 56 94 78 62 - 06 84 69 12 70
www.asuivre.fr
n BASE SOUS-MARINE
Bd Afred-Daney Bx
05 56 11 11 50
www.mairie.bordeaux.fr
n Collection Particulière
29 r Bouffard Bx
06 67 75 38 88
n CORTEX ATHLETICO
1 rue des étables Bx
05 56 94 31 89
www.cortexathletico.com
n ESPACE 29
29, rue Fernand Marin
05 56 51 18 09
http://espace29.free.fr
n ESPACE 37
37 rue Borie
06 70 63 49 58
n FRAC - Collection Aquitaine
Hangar G2, Bassin à flot, quai Armand
Lalande Bx
05 56 24 71 36
www.frac-aquitaine.net
n FORUM DES ARTS ET DE LA CULTURE
300 cours Libération
05 57 12 29 00
n GALERIE EPONYME
23, rue de Ruat
05 56 81 40 03
www.eponyme.fr.nf
n GALERIE ILKA BREE
7 rue Cornac Bx
05 56 44 74 92
www.galerie-ilkabree.com
n GALERIE LE TROISIÈME ŒIL
17 rue des remparts Bx
05 56 44 32 23
n GALERIE DES REMPARTS
63 rue des remparts Bx
05 56 52 22 25
n GALERIE TRIANGLE
1 rue des étables Bx
05 56 91 57 77
n GALERIE TRYPTIQUE
7 r Paul Berthelot Bx
05 56 51 92 94
n LA MORUE NOIRE
7 bis, allée de Franc Bègles
05 56 85 75 84
n PORTE 2A
16 rue Ferrère Bx
05 56 51 00 78
Musées
n ARC EN RÊVE
7 rue Ferrère Bx
05 56 52 78 36
www.arcenreve.com
n CAPCMUSÉE
7 rue Ferrère Bx
05 56 00 81 50
n CAP SCIENCES
20 Quai de Bacalan
05 56 010 707
www.cap-sciences.net
n CENTRE JEAN MOULIN
Place Jean Moulin
05 56 79 66 00
www.mairie-bordeaux.fr
n MAISON DE L’ARCHITECTURE ET DU
CADRE DE VIE
2 place Jean Jaurès Bx
05 56 52 23 68
n GALERIE DES BEAUX-ARTS
Place du colonel Raynal
05 56 96 51 60
n GALERIE DES BEAUX-ARTS
Place du colonel Raynal
05 56 96 51 60
n MUSÉE D’AQUITAINE
05 56 01 51 00
www.mairie-bordeaux.fr
n MUSÉE DES ARTS DÉCORATIFS
05 56 00 72 50
www.mairie-bordeaux.fr
n MUSÉE DES BEAUX-ARTS
05 56 10 20 56
www.mairie-bordeaux.fr
n MUSÉE DES BEAUX-ARTS ET
D’ARCHÉOLOGIE DE LIBOURNE
42 place Abel Surchamp
05 57 55 33 44
n MUSÉUM D’HISTOIRE NATURELLE
05 56 48 26 37
www.mairie-bordeaux.fr
n MUSEE NATIONAL DES DOUANES
1, Place de la Bourse
05 56 48 82 82
n SITE DE LA CRÉATION FRANCHE
58 av. du Maréchal De Lattre de
Tassigny Bègles
05 56 85 81 73
www.musee-creationfranche.com

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