La chèvre, l`élevage de choix pour le paysan en RDC

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Almanach 2014
Auteur(s) : /
Date de publication : /
Catégorie(s) : Filières
Partenaire(s) : GALVmed
Nombre de pages : 2
Identification : sem-4
AGRICULTURE
DURABLE
La chèvre, l­ ’élevage
de choix pour
le paysan en RDC
Mouton améliorateur de race Dorper.
Sur 10 ans, l'effectif ovin ne s'est accru en Afrique que de 5,75 %,
soit de 0,58 % l'an, tandis que l'effectif caprin connaissait une
progression de 7,54, soit 0,75 % annuellement.
L
a supériorité théorique des petits
ruminants est fondée, pour sa
plus grande part, sur un potentiel
reproductif élevé. L'excellence capacité
reproductrice des Petits Ruminants
Africains Tropicaux et en RDC est conditionnée par une prolificité, moyenne
chez les ovins, bonne à excellente chez
les caprins : 40 % des femelles ont ses
jumeaux en première mise bas ; dans
des conditions d’alimentation correcte,
ce taux monte à 75 % en seconde mise
bas.
Outre le taux de fertilité habituellement
élevé, l’intervalle entre mise-bas peut être
rapidement amélioré par sélection en
conditions alimentaires et d'exploitation
favorables. Grâce à l’absence de saisonnement des périodes de reproduction,
les Petits Ruminants Africains sont susceptibles de reproduire tout au long de
l'année.
Compte tenu de la capacité reproductrice
de ces espèces et de leur potentiel de croit
plus élevé, leur productivité est bien supérieure à celle des bovins. En outre le prix
d’achat d’une chèvre est nettement plus
accessible que celui d’un bovin, et l’acheminement vers le lieu de consommation
est plus aussi facile pour les petits ruminants.
Élevage de petits ruminants dans la région de Likasi.
En ne tenant pas compte des mortalités, le taux de croissance devrait se
situer entre 60 et 125 % pour les ovins
et 60 à 160 % pour les caprins. Avec un
troupeau de taille moyenne, soit environ 12 à 15 femelles reproductrice, il
est possible de vendre chaque mois
deux caprins, tout en gardant un effectif constant.
Toutefois, aujourd’hui en RDC, cette productivité est encore largement contrebalancée par des maladies qui qu'entraîne
un pourcentage fort élevé de pertes, principalement dans le jeune âge. Comme
dans les autres emportent près de 40 %
des chevreaux. Un programme prophylactique soigneux et adapté à la situation
sanitaire régionale permettra de limiter
les mortalités dans une proportion appréciable.
Les éléments d’amélioration de l’élevage
caprin, consistent en la complémentation
sélective des mères allaitantes, le sevrage
et la castration des jeunes mâles, la mise à
disposition de blocs à lécher, et la vaccination préventive contre la peste des petits
ruminants.
La chèvre, l’élevage de choix
pour le paysan en RDC
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Les plantes améliorantes sont :
Albizia, leucaena, poi cajan, comme
fourrages arbustif à couper ; au
paturage, surtout dans les zones dz
savanes à graminées courtes (bateke,
Kwango…) on utilisera le stylosantes,
une légumineuse qui repousse avec le
feu ; les chèvres apprécient aussi les
fanes de patates douce et d’arachide,
les feuilles de manioc.
GALVMED s’implique pour la mise au
point d’un vaccin contre la pleuro pneumonie contagieuse caprine et aussi d’un
vaccin thermostable contre la peste des
petits ruminants.
GALVMED mise sur l’élevage avec des
solutions intégrées mises en place par
des professionnels du secteur qui sont
rémunérés pour leurs services. Une lutte
efficace contre les différentes maladies,
doit s’accompagner d’une amélioration
des techniques d’élevage, de la nutrition…
GALVMED appuie ainsi le futur du
médecin vétérinaire et de l’éleveur professionnel qui sont des facteurs importants de croissance dans notre pays.
Avec l’action du CAVTK, les volailles
du bas Congo, dans la région de Mbanza
Ngungu et de Kimpese sont désormais
protégées et la production augmente ;
les vaccinations massives ont permis
de prouver l’efficacité de la campagne
GALVMED CAVTK, menée par le Dr
Matala.
GALVMED a équipé et appuie le laboratoire vétérinaire de Kinshasa dans la
production d’un vaccin thermostable
contre Newcattle ; utilisable 24 h à température ambiante, les nouveaux vaccins
sont plus faciles à utiliser au village là ou
il n’y a pas d’électricité. Baptiste Dungu,
un vétérinaire diplômé de la faculté de
médecine vétérinaire de Lubumbashi,
directeur de la recherche développement chez GALVMED, suit attentivement le développement d’un futur vaccin tablette qui sera plus facile à utiliser.
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