Marseille-Cassis : rendez
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Marseille-Cassis : rendez
Marseille-Cassis : rendez-vous avec un 33e succès. Extrêmement populaire, le semi-marathon de Marseille-Cassis réunit chaque année 15 000 participants, à la recherche de cette ambiance si particulière et de son cadre d'exception. Mais se placer sur la ligne de départ relève déjà du challenge. Qu'importe le marathon : la classique internationale Marseille-Cassis s'impose comme la course de Marseille par excellence. Le 29 octobre prochain, 15 000 participants partiront à l'assaut des 20 km qui séparent le boulevard Michelet du port de Cassis. Christine, bénévole à la SCO Sainte Marguerite - l'association organisatrice de l'évènement explique : "Marseille-Cassis, c'est surtout une très belle course. Il y a en fait tout ce que l'on aime du paysage de la région : le soleil, la mer, et puis à l'arrivée, le petit village de Cassis". Christophe, un habitué du semi-marathon, confirme : "L'avantage avec Marseille-Cassis, c'est aussi qu'on ne tourne pas en rond dans la ville. C'est une course à part, qu'on fait pour la beauté du paysage". On y participe peut être pour le cadre, mais l'ambiance n'est pas en reste ; Des traditionnels coureurs déguisés en garçon de café aux pom-pom girls, tout le monde se côtoie. Même quelques célébrités. Certains, dont Christophe, croisent les doigts et parient déjà sur le retour de Jean-Jacques Goldman, présent en 2006 et 2009. Les entrainements s’intensifient au Parc Borély ; ambiance couché de soleil et bord de mer, tout de même. Se motiver, sans se prendre la tête. On en oublierait presque que Marseille-Cassis est avant tout une épreuve sportive ! Il faut tout de même le monter, ce col de la Gineste, avec ses 327 mètres de dénivelés. Alors pour les coureurs amateurs, il est temps d’intensifier les sessions d'entrainement. Mais "sans se prendre la tête", rassure Magali, membre de Run In Crès. Cette association héraultaise envoie cette année 11 de ses membres les plus motivés relever le challenge. Ils s'entrainent spécifiquement depuis 10 semaines. En groupe, avec les autres membres de l’association, histoire de garder intacte la motivation. Objectif : ne pas dépasser les deux heures de course. Une moyenne honorable, quand on sait que le kenyan James Kwambai détient le record de 59 minutes, et que la limite, elle, est fixée à 3 heures. A l’instar de Run In Crès, les membres du SCO Sainte Marguerite se retrouvent plusieurs fois par semaines pour des sessions d'entrainement au Parc Borély. Au programme : deux entrainements techniques en semaine, et deux sorties de récupération le week-end. Premier défi : dérocher un dossard. Marseille-Cassis, une histoire d'équipe ? A vrai dire, difficile de faire autrement : La course étant très prisée, les 15 000 dossards se vendent en un instant. Cette année, 10 heures auront suffit pour qu'il n'en reste plus un seul. Il faut dire qu'une grande partie des dossards est réservée par des entreprises de la région qui font participer leurs salariés d'une année sur l'autre. L'occasion de jouer sur la "cohésion d'équipe" d'après Christophe, salarié de l'une de ces entreprises. Au final, difficile pour les coureurs solitaires de décrocher le précieux sésame. Pas étonnant donc que certains s'organisent sur les réseaux sociaux pour faire la chasse aux blessés et leurs dossards soudainement disponibles. Mais il faut alors y mettre le prix ; Sur le site de vente aux enchères Ebay, des dossards se revendent jusqu'à 67 euros, soit près du double de leur prix d'origine. Daisy Lorenzi