ROB TOGNONI - « ENERGY RED » CD (Dixiefrog, Mars 2012)

Transcription

ROB TOGNONI - « ENERGY RED » CD (Dixiefrog, Mars 2012)
ROB TOGNONI - « ENERGY RED » CD
(Dixiefrog, Mars 2012)
Critiques de disques
Liste des titres CD:
01 Take You Home Now
02 Boogie Don't Need No Rest
03 Fire from Hell
04 Someone To Love Me
05 Don't Love
06 Queensland Heat
07 Blue Butterfly (Seven Reasons)
08 Can't You See
09 I Remember When I Was Young
10 As Tears Go By
11 Better Be Home Soon
12 So Fuckin' Bored
13 I Wanna Play An Iggy Pop Record Today
BCR MAGAZINE:
Deux ans après «2010 dB» et dernièrement une compilation «Boogie like you never did» le guitariste
australien Rob Tognoni revient avec un nouvel album intitulé "Energie red". Entre temps il a changé de
maison de disques. Il nous présente treize titres dont une grande majorité de compositions
personnelles. Rob à la guitare et au chant s'est entouré de Franck Lennartz à la basse et de Mirko
Kirch à la batterie. Tognoni annonce la couleur d'entrée: le rouge. La guitare est rouge, la pochette de
l'album est rouge, le CD est rouge! L'album aurait même pu s'intituler tout simplement : «Red» ! Ca
démarre fort sur «Take you home novv». Avec c'est à noter une introduction au didgeridoo en bon
australien qu'il est! Et ensuite il fait place au son hard rock. Ça sonne à fond AC/DC. Rob tout au long
de cet album sera à l'offensive. Balles neuves. Au service l'australien. Il monte au filet! Guitarement
parlant il va se donner, prendre des risques pour notre plus grand plaisir. Sur «Boogie don't need no
rest» il vient boxer dans la catégorie Boogie avec les ZZ Top et consorts 1 II se défend bien le bougre.
Le «Fire from hell» est du même tonneau que «Take you home novv». Puis le power trio réalise un
passage dans le répertoire blues avec «Someone to love me» appuyé par l'orgue Hammond. Un titre
surprenant, il s'agit de «Don't love». Un rock puissant avec une intro au tam—tam qui marquera la
percussion jusqu'au bout.
Le très rock « Queensland heat » aux riffs d'enfer, met la voix de Rob en exergue. Place à la tendresse
avec «Blue butterfly (Seven reasons)».
Un slow comme savent si bien les interpréter les guitaristes de Hard—Rock. Dans la seconde partie du
CD, Rob attaque une série de reprises : «Can't you see» de l'américain Tony Caldwel (Marshal Tucker
band). Il y a un gros son qui rappelle à la fois le rock Texan et des séquences de heavy metal
marquées très sudiste. C'est une sorte de compromis entre les deux styles. Intéressant. Sur «I
remember when I was young» de l'australien Matt Taylor (Chain). Le trio nous livre un morceau boogie
rock à décorner les boeufs. Interprété à fond, le pied au plancher. Ensuite ils nous offrent une version
acoustique très honorable d'«As tears go by» des Stones bien entendu. Puis encore de l'acoustique
avec «Better be home soon» de Neil Finn, un musicien néo-zélandais très connu en Australie. Retour
dans le bon vieux rock et toujours prêt à en découdre sur le très électrique «So fuckin' bored». Le
Monsieur avec la blouse blanche et les petites pastilles est passé par là avec un vaccin de rappel
d'AC/DC. On voudrait que ça dure !
Le dernier morceau «I wanna play an lggy Pop record today» est délirant. Endiablé à outrance, le trio
déborde d'énergie. Dévastateur ! Pour résumer ce disque, nous avons affaire à un album de guitariste.
Rob Tognoni nous dévoile pas mal de facettes de son talent au manche de sa six cordes. L'artiste se
bonifie au fil des albums.
Stéphane Charruault
LE CRI DU COYOTE MAGAZINE:
Après plus de trente ans de carrière et plus de dix albums, le guitariste australien, sauvage et inspiré,
revient sur le devant de la scène blues rock avec un opus dans lequel il a encore mis les gaz quelle
énergie I Rob (gtr, vo) ne fatigue-t-il donc jamais, ce grand-père bien loin du gamin en chemise banche
et nœud papillon qu'il était vers ses 10 ans ? C'est le Diable de Tasmanie en personne qui déboule, un
kangourou énervé qui assène ses quatre vérités. Avec ses potes Franck Lennartz (bss) et Mirko Kirch
(drm), il forme un trio qui se suffit à lui-même pour un blues d'enfer. A ses compositions il ajoute les
reprises très personnelles de I Remember When I Was Young (Matt Taylor) As Tears Go By (Rolling
Stones) et Botter Be Home Soon (Neil Finn). Si sa marque de fabrique est une certaine "violence coup
de poing", il sait aussi pratiquer la douceur avec une belle efficacité.
PASSION ROCK MAGAZINE:
Je ne sais pas si Rob Tognoni a trouvé une boisson énergisante rouge pour le doper, quoi qu'il en soit,
son nouvel opus ne manque pas de pêche. En effet, les trois premiers titres, "Take Your Home Now",
"Boogie Don't Need No Rest" et "Fire From Hell" sont de véritables brûlots qui mélangent allègrement
rock et blues avant de calmer le jeu à travers un blues pur ("Someone To Love"). Cela continue sur les
chapeaux de roue, cette attaque franche et directe n'empêchant pas le trio de faire preuve de légèreté,
notamment à travers "Don't Love" et ses percussions. Mais le trio australien sait aussi aérer son blues,
à la manière de l'irlandais Pat McManus, dont on sent l'influence sur "Blue Butterfly (Seven Reasons)",
tout en incorporant différents courants, comme le rock sudiste sur "Can't You See". L'attrait de cet opus
se trouve dans sa variété, qui va du blues en passant, par le rock et le boogie ("I remember When I
Was Young") et même l'acoustique ("As Tears Go By", "Better Be Home Soon"), mais également dans
le jeu de guitare de Rob, spontané et direct, tout en ayant la faculté de sonner différemment selon les
tonalités des compositions. Un album qui devrait plaire à un public large allant bien au delà du cercle
des amateurs de blues.
Yves Jud
SOUL BAG MAGAZINE:
Rob Tognoni sait garder son (bard) rock écoutable par tous en évitant les débordements. Il ménage des
temps de respiration, la section rythmique est sobre, le chant est hargneux sans être hurleur, les
compositions sont habiles, les durées adaptées et les titres lents donnent une coloration blues agréable
et crédible.
Christophe Mourot
ÉCOUTER MAGAZINE:
Le didieridoo qui ouvre l'album ne trompe pas : Rob est australien. Et sa guitare est électrique ! Bon
sang. Ce type chante avec une voix bien râpeuse, enchaîne les rifts et balance des solos à la volée
comme si ZZ Top n'avait jamais existé. Voilà du blues-rock pur jus, du chaud bouillant, avec quelques
ballades pour chialer dans sa bière comme cette reprise du As Tears Go By des Stones. lm-pec-ca-ble !
T. B.
GUITAR PART MAGAZINE:
Au pays d'AC./DC, Rob Tognoni est une pointure du blues rad( qui envoie, du boogie qui bastonne.
Après trente ans de carrière, mais aussi de galère, « Energy Red », son onzième album solo, ne
déroge pas à sa réputation scénique, et sent la Stratocaster en blouse de garçon vacher. Si l'écueil du
slow, avec chorus too much et tout le tralala tape dans le cliché (Someone To Love Me, Blue Butterfly),
le gars ne manque pas d'énergie quand il lâche du riff au kilomètre (Take You Home Now, Boogie Don't
Need No Rest, Queensland Heat), et se fait même plaisir avec quelques reprises, dont As Tears Go By
des Stones. Et Tognoni boucle ce disque à l'électricité bodybuildée par uni Wanna Play An lggy Pop
Record Today à toute berzingue.
Flavien Giraud
Rob Tognoni Website: http://www.robtog.com
Email: [email protected]