33e Festival Piano aux JacobinsOKOK

Transcription

33e Festival Piano aux JacobinsOKOK
1
   Sommaire
Edito
Calendrier
des
concerts
Programmation
détaillée
Cloître
des
Jacobins
Saint‐Pierre
des
Cuisines
Les
Abattoirs
–
tableaux
concerts
Cité
de
l'espace
Halle
aux
grains
L’Escale
à
Tournefeuille
Artiste
plasticien
invité
Piano
aux
Jacobins
en
Chine
Historique
des
pianistes
invités
Historique
des
commandes
pour
piano
Informations
pratiques
Fondation
BNP
Paribas
Fondation
Bru
Zane
Partenaires
p.
3
p.
4‐5
p.
6
p.
26
p.
30
p.
40
p.
42
p.
45
p.
47‐48
p.
49
p.
50
p.
51‐53
p.
54
p.
55
p.
56
p.
57
2
   Edito
Le
pari
de
l’avenir
Fidèle
à
l’un
des
objectifs
qui
l’animent
depuis
l’origine,
Piano
aux
Jacobins
présente
une
33e
édition
comme
de
coutume
très
ouverte
aux
artistes
de
la
nouvelle
génération.
A
une
époque
qui
prône
trop
souvent
le
repli
sur
soi,
l’ouverture
sur
le
monde
caractérise
une
programmation
où
l’on
découvre
de
jeunes
interprètes
à
l’aube
de
la
carrière
‐
Alexander
Krichel,
Georgy
Tchaidze,
Anastasya
Terenkova
‐
aussi
bien
que
des
artistes
au
parcours
déjà
riche
mais
que
la
France
découvre
seulement
aujourd’hui
‐
Simone
Dinnerstein,
Anne‐Marie
Mac
Dermott
.
Le
Festival
n’en
oublie
pas
pour
autant
les
légendes
qui
ont
tant
fait
pour
sa
réputation
:
avec
Menahem
Pressler
et
Elisabeth
Leonskaja,
deux
grand
fidèles
et
amis
de
Piano
aux
Jacobins
promettent
d’émerveiller
le
public
du
Cloître.
Le
bonheur
n’est
pas
moindre
de
retrouver
Nicholas
Angelich,
Philippe
Bianconi,
Nelson
Goerner
ou
Dana
Ciocarlie,
autres
habitués
du
Festival.
C’est
avec
un
immense
bonheur
que
la
33ème
édition
accueille
Henri
Barda,
artiste
depuis
longtemps
apprécié
au
Japon
et
secret
parmi
les
mieux
gardés
du
piano
français.
La
soirée
inaugurale
du
4
septembre
permettra
au
public
de
prendre
toute
la
dimension
d’un
immense
poète
du
clavier
que
l’actualité
discographique
récente
a
mis
en
lumière.
Présent
pour
trois
soirées,
le
jazz
rime
avec
la
jeunesse
et
le
talent
de
Baptiste
Trotignon,
Thomas
Enhco
et
Grégory
Privat.
Les
concerts
de
ces
deux
derniers
offriront
en
outre
l’occasion
de
stimulantes
rencontres
avec
le
public
étudiant.
Pour
la
douzième
année
consécutive,
le
musée
d’art
contemporain,
Les
Abattoirs,
accueille
une
série
de
«
Tableaux‐Concerts
»,
formule
originale
qui
permet
à
Guillaume
Coppola,
Florence
Cioccolani,
Victoria
Aja
et
Alina
Azario
de
faire
dialoguer
une
peinture
du
musée
avec
un
programme
musical
conçu
en
correspondance
avec
elle.
Les
soirées
à
l’Auditorium
St
Pierre
des
Cuisines,
fruits
du
partenariat
avec
la
fondation
Bru‐Zane,
ont
désormais
trouvé
leur
public
et
Emmanuel
Swiercz,
Vanesssa
Wagner
et
Sandro
de
Palma
y
offrent
cette
fois
des
programmes
riches
en
partitions
rares,
françaises
en
particulier.
Peintre
associé
au
33e
Festival,
Xiao
Fan
est
un
créateur
francophile
dont
l’existence
se
partage
depuis
très
longtemps
entre
l’Hexagone
et
sa
Chine
natale
et
dont
l’œuvre,
synthèse
admirable
entre
Orient
et
Occident,
porte
un
regard
très
neuf
sur
le
monde
contemporain.
3

Calendrier des concerts
 Cloître des Jacobins
Mardi
4
20h
Mercredi
5
20h
Jeudi
6
20h
Vendredi
7
20h
Mardi
11
20h
Mercredi
12
20h
Jeudi
13
20h
Vendredi
14
20h
Dimanche
16
16h
Mardi
18
20h
Mercredi
19
20h
Jeudi
20
20h
Vendredi
21
20h
Mardi
25
20h
Mercredi
26
20h
Jeudi
27
20h
Vendredi
28
20h
Henri
Barda
Ravel
‐
Chopin
Anastasya
Terenkova
Chopin
‐
Scarlatti
‐
Liszt
‐
Moussorgsky
Nelson
Goerner
Bach
‐
Mendelssohn
‐
Chopin
Duo
Yaara
Tal
&
Andreas
Groethuysen
Bach
‐
Mozart/Beyer
‐
Mozart
‐
Ysaÿe
‐
Debussy
‐
Strauss/Singer
Georgy
Tchaidze
Beethoven
‐
Prokofiev
Simone
Dinnerstein
Chopin
‐
Felsenfeld
‐
Brahms
‐
Bach
‐
Schuman
Menahem
Pressler
Schubert
Anne‐Marie
Mac
Dermott
Haydn
Guillaume
Vincent
Mozart
‐
Chopin
‐
Rachmaninoff
Philippe
Bianconi
Schumann
‐
Debussy
Alexander
Krichel
Beethoven
‐
Schumann
‐
Rachmaninoff
Nicholas
Angelich
Bach
Grégory
Privat
Concert
carte
blanche
jazz
Dana
Ciocarlie
Jaëll
‐
Liszt
‐
Wagner/Jaëll
‐
Wagner/Liszt
‐
Wagner
Elisabeth
Leonskaja
Schubert
‐
Berg
‐
Brahms
Elisabeth
Leonskaja
Mozart
‐
Schoenberg
‐
Beethoven
‐
Tchaïkovski
Baptiste
Trotignon
Concert
carte
blanche
jazz
p.7
p.8
p.10
p.11
p.12
p.13
p.15
p.16
p.17
p.18
p.19
p.20
p.21
p.22
p.23
p.23
p.24
4
 Saint-Pierre des Cuisines
Lundi
10
20h
Lundi
17
20h
Lundi
24
20h
Emmanuelle
Swiercz
Gouvy
‐
Chopin
‐
Liszt
‐
Schubert/Liszt
Vanessa
Wagner
Chaminade
‐
Séverac
‐
Chopin
Sandro
de
Palma
Scarlatti
‐
Respighi
‐
Marcello
‐
Bach
‐
Clementi
‐
Liszt
p.27
p.28
p.29
p.31
p.33
p.35
p.38
p.41
 Musée les Abattoirs – tableaux concerts
Samedi
15
20h
Lundi
17
20h
Lundi
24
20h
Jeudi
27
20h
Guillaume
Coppola
Takemitsu
‐
Debussy
‐
Pires
‐
Webern
‐
Beri
‐
Gao
Ping
Florence
Cioccolani
Boulourechliev
‐
Mantovani
‐
De
Nolly
‐
Debussy
Victoria
Aja
Albeniz
‐
Donostia
‐
De
Falla
‐
Larregla
Alina
Azario
Crumb
‐
Debussy
‐
Scarlati
 Cité de l'espace
Lundi
12
20h
Thomas
Enhco
Concert
carte
blanche
jazz
 Halle aux grains
Samedi
15
20h
Vendredi
21
20h
Orchestre
National
du
Capitole
de
Toulouse
‐
Direction
:
Tugan
Sokhiev
p.44
Avec
Menahem
Pressler
Mozart
‐
Chostakovitch
Krystian
Zimerman
p.44
Debussy
 L’Escale - Tournefeuille
Mardi
18
20h
Karoly
Mocsari
Debussy
p.46
5
   Cloître
des Jacobins
6
H ENRI B ARDA
Mardi 4 septembre - Cloître des Jacobins
Élève du pianiste polonais Ignaz Tiegerman au Caire, sa ville natale, il
continue ses études à Paris avec Lazare Lévy, puis au Conservatoire de
Paris avec Joseph Benvenuti, Jean Hubeau et Madeleine Giraudeau.
Il entre par la suite à la Juilliard School de New-York, où, tout en travaillant
en privé avec Carlos Buhler, il reçoit l'enseignement de Beveridge Webster
et Paul Makanovitsky.
Il joue régulièrement en France en récital, en musique de chambre, ou avec
orchestre. Il effectue en 1981 une première tournée au Japon, au cours de
laquelle il joue avec l'orchestre de la NHK.
Parallèlement, Jerome Robbins lui confie l'entrée au répertoire de l'opéra de
Paris de l'intégralité de ses ballets sur des œuvres de Chopin. Cette étroite
collaboration avec la danse s'est poursuivie pendant plus de dix ans, tant sur
la scène du Palais Garnier qu'en tournées internationales.
Interprète privilégié et de la première heure de la musique d’Olivier Greif, il a créé sa Sonate dans le goût ancien, et en duo
avec le compositeur, le Tombeau de Ravel et la Petite Cantate de Chambre.
Il a reçu avec Jean-Jacques Kantorow le prix international du disque Franz Liszt de Budapest en 1978, et le prix
international Frédéric Chopin de Varsovie en 1990 pour son disque des trois sonates de Chopin. Parmi ses autres
enregistrements, on trouve également la musique de chambre de Ravel et les trios pour cor de Brahms et Ligeti.
Souvent invité au Japon, un de ses récitals récents à Tokyo vient d'être publié par Sisyphe.
Henri Barda a été titulaire d'une classe de piano au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris pendant douze
ans.

RAVEL
Valses nobles et sentimentales
Sonatine
Le Tombeau de Couperin
Prélude
Fugue
Forlane
Rigaudon
Menuet
Toccata
CHOPIN
24 Préludes op.28
7
A NASTASYA T ERENKOVA
Mercredi 5 septembre - Cloître des Jacobins
« Piano éblouissant » d’après Diapason …« Parmi la jeune génération de pianistes,
Anastasya Terenkova est une artiste à couper le souffle, dont le talent s'impose
toujours avec style et élégance. »
« Virtuose bien sûr, mais bien plus que cela, raffinée, et précise aussi. Voilà une
artiste qui sait assumer ses risques, tenir en haleine, captiver, capturer et charmer son
public. » Grand Piano
Anastasya Terenkova est née à Moscou. Elle commence le piano à l’âge de 6 ans
dans la fameuse Ecole Spéciale de Musique pour les enfants surdoués Gnessine’s à
Moscou — d’où sont sortis avant elle des musiciens comme Evgueni Kissin, Boris
Beresovsky ou Alexander Kniazev. En 2001, elle est admise au CNSM de Paris dans
la classe de Georges Pludermacher et François-Frédéric Guy et ensuite celles de
Jacques Rouvier (piano) et Itamar Golan (musique de chambre). Toujours au CNSM
de Paris, en 2007, elle est admise première nommée à l’unanimité en Cycle de
Perfectionnement de Piano, puis, en septembre 2009, elle prend part, première
nommée à l’unanimité, à la première édition du Cycle de Doctorat Diplôme d’Artiste Interprète et toujours auprès de
Jacques Rouvier.
Anastasya Terenkova est lauréate de plusieurs concours internationaux de piano, parmi lesquels le Cincinnati International
World Piano Competition (Cincinnati, USA), 2ème Prix ; Dorothy MacKenzie Artist Recognition Award (New York,
USA), 1er Prix ; Concours International « Vibrarte » à Paris, 2ème Prix ; Prix GrandPiano et le prestigieux « Gawon »
International Music Award 2010.
Soutenue par la Fondation ADAMI et la Fondation Meyer, elle a reçu également une bourse de la Fondation Nadia et Lili
Boulanger. En 2007, un piano Bluthner lui a été offert par la Fondation Alfred Reinhold.
Anastasya a participé à de nombreuses master classes avec Vladimir Krainev, Dmitri Bashkirov, Philippe Bianconi,
Aldo Ciccolini, Christophe Eschenbach et a également régulièrement suivi les conseils du professeur Rena Shereshevskaya.
Soliste accomplie, Anastasya est une chambriste dévouée. Elle a collaboré avec Jérôme Ducros, Michel Michalakakos,
Laurent Naouri, l’Ensemble Musique Oblique. Depuis plusieurs années, elle joue en duo avec le violoncelliste Georgi
Anichenko et récemment en tournée de concerts en Afrique du Sud, avec beaucoup de succès. Depuis 2010, elle a
commencé à se produire à deux pianos avec Sergei Dreznin.
Elle a enregistré le Troisième Concerto de Rachmaninov avec l’Orchestre des Lauréats du Conservatoire. On la retrouve
aux côtés de David Geurrier, Fazil Say et Denis Matsuev sur le CD Souvenirs de l’Opus 28 LIVE, regroupant les meilleurs
moments du 28ème Festival International de Musique d’Auvers-sur-Oise. Elle a participé à de nombreuses émissions de
radio et télévision, notamment sur France Musique, Le Mardi idéal d’Ariel Buteaux, Le Magazine de Lionel Esparza, Dans
la Cours des Grands de Gaëlle le Gallic et sur France 3 Derrière le rideau ; elle a fait partie d’un documentaire, Au Clair de
la Lune, présentant les lauréats du concours Vibrarté à Paris, réalisé par la chaîne Mezzo. En septembre 2010, Anastasya a
enregistré son premier CD, consacré aux oeuvres de Scarlatti, Chopin et Moussorgski.
Anastasya se produit régulièrement en France, notamment au Musée d’Orsay, à l’Auditorium du Louvre, au Théâtre des
Champs-Elysées, à la Cité de la Musique, Salle Cortot, à Saint Louis des Invalides, au Théâtre Mogador. Elle est invitée en
Italie, Allemagne, Russie, Espagne (Palau de les Arts Reina Sofia à Valencia), Afrique du Sud (UNISA Concert Hall à
Pretoria, Lindor Auditorium à Johannesbourg), aux Etats-Unis (Aaronov Center Concert Hall de Cincinnati, Mannes
Concert Hall de New York), en Corée du Sud (Sejong Performing Arts Center à Seoul). Elle participe à des festivals tels
que ceux de Saint-Riquier, de Dinar, des Rencontres Musicales en Artois, des Vacances de Monsieur Haydn, du Festival
GrandPiano, du Festival du Périgord Noir, d’Auvers-sur-Oise, du Bluthner Piano Series à Leipzig, du Trestler Music Series
à Montréal, du King’s Place Music Festival à Londres, Annecy Classic Festival.
En 2012 Anastasya est invitée dans des festivals prestigieux tels « Le Printemps des Arts de Monte-Carlo » à Monaco,
« International Keyaborad Istitute and Festival » à New-York, « Myra Hess Concert Series » à Chicago, « Les Solistes aux
Serres d'Auteuil » à Paris, « Musique en Grezivaudant » à Grenoble, « Piano aux Jacobins » à Toulouse ainsi qu’elle
débutera en Grèce à Veria Art Center et en Espagne avec l’Orchestre Symphonique de Toledo. La prochaine tournée en
Afrique du Sud est prévue en début 2013.
8

CHOPIN
Mazurka en ut majeur, op.24 n°2
SCARLATTI
Sonate en la majeur, K24
CHOPIN
Mazurka en la mineur, op.17 n°4
SCARLATTI
Sonate en la majeur, K208
CHOPIN
Mazurka en sol majeur, op.68 n°1
SCARLATTI
Sonate en sol majeur, K125
CHOPIN
Mazurka en fa mineur, op.63 n°2
SCARLATTI
Sonate en si mineur, K27
CHOPIN
Mazurka en ut dièse mineur, op.63 n°3
SCARLATTI
Sonate en ré mineur, K141
LISZT
Valse oubliée
Paraphrase de concert sur Rigoletto
MOUSSORGSKY
Tableaux d’une exposition
9
N ELSON G OERNER
Jeudi 6 septembre - Cloître des Jacobins
Nelson Goerner est né en 1969 à San Pedro, Argentine, il commence l'étude du piano
à cinq ans avec Jorge Garruba puis au Conservatoire National de Musique de Buenos
Aires avec Juan Carlos Arabian et ensuite avec Carmen Scalcione. En 1980, Nelson
Goerner donne son premier concert dans sa ville natale et en 1986 il obtient le Premier
Prix du Concours Franz Liszt de Buenos Aires.
Grâce à son talent exceptionnel, Martha Argerich lui fait décerner une bourse d'études
qui lui permet d'aller au Conservatoire de Genève dans la classe virtuosité pour
travailler avec Maria Tipo.
Septembre 1990 représente un tournant dans sa carrière avec le Premier Prix à
l'unanimité du Concours de Genève dans le Concerto n°3 de Rachmaninov avec
l'Orchestre de la Suisse Romande, qui le réinvite la saison suivante avec le Concerto
n°1 de Chopin. Ce prix entraîne de nombreux concerts en Europe et une tournée au
Japon où il obtient un immense succès.
Depuis, Nelson Goerner a été invité par la plupart des grands festivals français : Piano aux Jacobins, La Roque d'Anthéron
à Toulouse, La Grange de Meslay (où il remplace Sviatoslav RICHTER au pied levé), Menton, Montpellier, Divonne,
Nohant, ainsi qu’au Schleswig-Holstein Festival. Il donne des récitals à Berlin, Munich, Francfort, Leipzig, Stuttgart,
Londres, Milan, Florence, Paris, Genève, Lucerne, San Francisco, ainsi qu'en Espagne et en Autriche. Il joue également en
musique de chambre avec le Quatuor Takacs en Grande-Bretagne, Espagne, Italie et France, avec le Quatuor Carmina en
Suisse, avec le Quatuor Ysaye en Hollande ainsi qu’avec Steven Isserlis et Vadim Repim à Londres.
D'autre part, Nelson Goerner s'est produit avec le Philharmonia Orchestra sous la direction de Claus-Peter Flor, le London
Philharmonic et l'Orchestre Residentie de La Haye dirigés par Franz Welser-Moest, le Royal Scottish National Orchestra
avec Neeme Jarvi, le Deutsches Symphonie-Orchester de Berlin et Andrew Davis, le Bayerische Rundfunk Orchester, le
Los Angeles Philharmonic et David Zinman, le Nederland Philharmonic et Vassily Sinaisky, ainsi qu’avec les Orchestres
de Montréal, Moscou, Radio Norvégienne, Varsovie, Tonhalle de Zurich, les Orchestres de Bordeaux et Montpellier avec
Yutaka Sado, l’Orchestre National de France et Hans Graf. Il a joué au Musikverein de Vienne, au Festspielhaus de
Salzbourg ainsi qu’avec le Royal Liverpool Philharmonic et l’Orchestre de la Radio de Leipzig. Ses engagements futurs
incluent des concerts avec les orchestres tels que le NHK symphonique, l’Orchestre de la Suisse Romande, l’Orchestre
Symphonique de Barcelone, l’Orchestre de la RAI de Turin…Il apparaitra également en récital à Londres, Genève,
Lucerne, Madrid, Mineapolis et Buenos Aires.
Nelson Goerner a enregistré un récital Chopin (EMI), chez Cascavelle un récital Rachmaninov et les 12 Etudes d’exécution
transcendante de Liszt, les Préludes de Rachmaninov et le Concerto N°3 avec le BBC Philharmonic dirigé par Vassily
Sinaisky, chez Chandos des œuvres de Busoni pour piano et orchestre, les concertos de Liszt, un récital Brahms et Schubert
pour Cascavelle, et une nouvelle œuvre de John Lord pour EMI. Ses récents enregistrements Chopin sur instrument ancien
lui ont valu un Diapason d’Or. Son récent enregistrement de Chopin au Wigmore Hall a obtenu le Choice of the Month
dans le BBC Magazine. Dans les dernières nouveautés, le récital live en DVD capté pendant le Festival de Verbier 2009
comprend des œuvres de Beethoven et Chopin (Label Ideale-Audience)

BACH
Partita n°6 en mi mineur, BWV 830
Toccata
Allemande
Courante
Air
Sarabande
Tempo di Gavotta
Gigue
MENDELSSOHN
Fantaisie en fa dièse mineur, op.28
CHOPIN
24 Préludes op.28
10
D UO Y AARA T AL & A NDREAS G ROETHUYSEN
Vendredi 7 septembre - Cloître des Jacobins
La pianiste israélite Yaara Tal et son partenaire allemand Andreas Groethuysen sont
considérés aujourd’hui comme l’un des duos de piano les plus en vue du monde, après
la décision de jouer ensemble en duo en 1985. L’essentiel étant surtout de conférer une
nouvelle gloire de soliste au jeu, longtemps négligé et sous-estimé de deux pianistes à
un piano.
C’est ainsi que le duo Tal & Groethuysen a pu se produire dans des salles
internationales parmi les plus renommées comme le Concertgebouw d’Amsterdam, la
Philharmonie de Berlin, le Alten Oper de Frankfurt, la Musikhalle d’Hamburg, le
Festival Hongkong Arts, la Philharmonie de Cologne, le Teatro alla Scala de Milan, la
Philharmonie de München, la Collection Frick de New York, le Forbidden City Concert
Hall de Pekin, le Festival de piano à La Roque d´Anthéron, le Musikverein de Vienne,
la Tonhalle de Zürich etc., pour en citer quelques-uns.
Un élément essentiel du succès international remporté par le duo provient aussi de la
collaboration exclusive avec la Maison de disques Sony Classical: le duo a réalisé toute
une série d’enregistrements de musique de piano à quatre mains (en grande partie en
première exécution, comme Carl Czerny, Max Reger, Felix Mendelssohn, Theodore
Gouvy, Charles Koechlin) et qui à plusieurs reprises ont obtenu différents Prix du Disque et qui ont trouvé un écho
exceptionnel.
Un moment particulièrement fort parmi les productions de disques: le premier enregistrement intégral très remarqué de
l’œuvre à quatre mains en 7 parties de Franz Schubert ; un enregistrement auquel on décerna le Prix allemand du Disque
"Echo" en 1997 et le «Cannes Classical Award" en 1998. De même, les publications qui ont suivi contenaient à plusieurs
reprises des premiers enregistrements: transcriptions à quatre mains de Richard Wagner; "Children´s Corner" ("Prix
allemand de la critique du disque " 2002); "Inspiration & Adoration" (Oeuvres de Robert Schumann et de Johannes
Brahms) ainsi que Max Reger II ("Prix allemand de la critique du disque" 2004). Et enfin, la première partie d’un
enregistrement intégral en trois parties de toutes les oeuvres de Wolfgang A. Mozart pour deux pianistes a reçu en automne
2005 et également en 2007 le Prix "Echo". L’enregistrement « Choral-Préludes » de Brahms, Reger et Febel a reçu le "Prix
allemand de la critique du disque" 2008, autant que leurs disques « Mendelssohn for 4 hands » et « Variations Goldberg »
(dans la version pour deux pianos par Rheinberger et Reger). En novembre 2010 le duo a publié un enregistrement du 1er
concerto pour piano de Brahms, dans la version pour piano à quatre mains, suivi, en août 2011, par les Danses Slaves
d’Antonin Dvorak pour piano à quatre mains.

W.F BACH
Sonate en fa majeur
MOZART / BEYER
Adagio KV. 546 – Fugue en ut mineur, KV. 426
MOZART
Sonate pour deux pianos en ré majeur, KV. 448
Allegro
Andante
Allegro molto
YSAŸE
Variations pour deux pianos, op. 10
DEBUSSY
Prélude à l’après-midi d´un faune (arrangement du compositeur)
STRAUSS
Till l'Espiègle, Poème symphonique, op. 28 (arrangement d’Otto Singer, 1833-1894)
11
G EORGY T CHAIDZE
Mardi 11 septembre - Cloître des Jacobins
L’éblouissant pianiste russe Georgy Tchaidze est le Premier Lauréat du Concours
international de piano Honens de Calgary (2009). Le Ottawa Citizen a loué sa prestation du
Concerto pour piano n° 2 de Rachmaninov en octobre 2011 avec l’Orchestre du Centre
National des Arts, sous la direction de Pinchas Zukerman. En 2012, Georgy Tchaidze fera
ses débuts au Glenn Gould Studio de Toronto, à la Salle Zankell du Carnegie Hall de New
York et au Wigmore Hall de Londres.
Le prix reçu au Concours Honens lui permet de faire connaître son immense talent en
Europe et, pour la première fois, en Amérique du Nord. Tchaidze a joué dans le cadre des
concerts d’été du «International Holland Music Sessions» aux Pays-Bas, il a effectué une
tournée de 10 concerts en Allemagne et a eu l’honneur d’être invité par la Fondation Glenn
Gould à jouer pour le Gouverneur Général du Canada. Chambriste très actif, il vient
d’achever une tournée au Canada et aux États-Unis avec la violoniste Clara-Jumi Kang,
Médaillée d’or au Concours International de Violon d’Indianapolis. Toujours cette saison, il
se joindra aux pianistes Boris Berezovsky, Nelson Freire et Anne-Marie McDermott, tous
invités par Jean-Efflam Bavouzet, directeur artistique du nouveau Lofoten International
Piano Festival, en Norvège.
Le premier disque de Tchaidze, un enregistrement d’oeuvres de Schubert, est paru en juillet 2011 sous étiquette Honens.
Outre son amour de la musique, Georgy Tchaidze est un cinéphile averti et il admire tout particulièrement l’œuvre de
Fassbinder, German, Sokurov et Tarkovsky.

BEETHOVEN
Sonate n°5 en ut mineur, op.10 n°1
Sonate n°31 en la bémol majeur, op.110
Six Bagatelles op.126
PROKOFIEV
Sonate n°4 en ut mineur, op.29
Sonate n°7 en si bémol majeur, op.83
12
S IMONE D INNERSTEIN
Mercredi 12 septembre - Cloître des Jacobins
Le magazine Slate a dit de la pianiste américaine Simone Dinnerstein qu’elle rappelait
« les grandes prêtresses de la musique comme Wanda Landowska et Myra Hess »,
tandis que Time a loué « sa saisissante fraicheur et sa subtilité ». La pianiste newyorkaise s’est fait une réputation internationale grâce au succès remarquable de son
enregistrement des Variations Goldberg de Bach, enregistrement pour lequel elle a ellemême réuni les fonds. Sorti en 2007, il s’est classé en tête des meilleures ventes aux
Etats-Unis dès la première semaine et figurait sur de nombreuses listes des meilleurs
enregistrements de 2007, dont celles du New York Times, du Los Angeles Times et du
New Yorker. Son album suivant, the Berlin Concert, s’est également classé numéro 1.
Simone Dinnerstein a signé depuis un contrat d’exclusivité avec Sony Classique et son
premier enregistrement pour ce label Bach : A Strange Beauty a été édité en janvier
2011 et fut immédiatement numéro un des ventes de musique classique. Pour le journal
San Francisco Chronicle, cet enregistrement est d’un « bonheur, sans ornement, mais
profond ». En parrallèle de la sortie de cet album, S. Dinnerstein a été l’invité de la
chaine nationale CBS « Sunday Morning ».
Elle a été nommée meilleure instrumentaliste de l’année 2011 dans le journal américain
des Charts de la musique classique. Le second enregistrement pour Sony Classique est sorti en janvier 2012, Something
Almost Being Said et propose les partitas de Bach, les impromptus de Schubert op.90. Cet album a été enregistré à
l’Académie des Arts et des Lettres de New York et doit son titre au poème The Trees du poète anglais Philip Larkin.Le
calendrier des concerts de Simone Dinnerstein lui a fait faire le tour du monde, depuis ses débuts triomphaux en récital au
Weill Recital Hall du Carnegie Hall de New York en 2005 avec les variations Goldberg de Bach. Ses concerts récents et à
venir comprennent ses débuts en récital au Kennedy Center for the Performing Arts, au Konzerthaus de Vienne, au
Wigmore Hall de Londres, au Mostly Mozart Festival du Lincoln Center, aux festivals d’Aspen et de Ravinia, à Cologne,
Paris, Londres, Copenhague, Vilnius, Brême, Rome et Lisbonne, et au Festival Bach de Stuttgart ; ainsi que ses premiers
concerts avec l’Orchestre symphonique de la Radio de Francfort, le Philharmonique de Dresde, la Philharmonie Tchèque,
le New York Philharmonic, le Minnesota Orchestra, l’Atlanta Symphony, le Baltimore Symphony, l’Orchestra of St
Luke’s, l’Absolute Ensemble de Kristjan Järvi, et l’Orchestre symphonique de Tokyo. A New York, elle s’est produite
dans la série « grands interprètes » du Lincoln Center, et a donné trois récitals à guichets fermés au Metropolitan Museum
of Art. Elle joue souvent au Poisson rouge de New York, un club qui présente des musiques de tout genre à Greenwich
Village.
Simone Dinnerstein a donné des concerts à travers les Etats-Unis pour la fondation Piatigorsky, organisme qui se
consacre à donner des concerts de la musique classique dans des lieux non conventionnels. Elle a notamment joué dans
des maisons de retraite, des écoles et des salles municipales. Elle a aussi donné le premier concert de musique classique
dans les prisons d’Etat de Louisiane, à l’établissement pénitentiaire d’Avoyeles. Elle s’est également produite à
l’institution pénitentiaire pour femmes du Maryland, lors d’un concert organisé par le Baltimore Symphony Orchestra
pour coïncider avec ses débuts en compagnie de cette formation.
Simone Dinnerstein a en outre fondé les Neighborhood Classics, série de concerts du soir organisé dans des écoles
publiques élémentaires New Yorkaises. Les concerts, qui présentent des musiciens qu’elle admire et avec qui elle a
collaboré au cours de sa carrière, permettent de collecter des fonds pour les écoles. Les premiers concerts de
Neighborhood Classics ont eu lieu à P.S.321, l’école publique élémentaire de Brooklyn que fréquente son fils et où son
mari enseigne.
Simone Dinnerstein est diplômée de la Juilliard School, où elle a été l’élève de Peter Serkin. Elle a été lauréate des Astral
Artist National Auditions et a reçu deux fois le Classical Recording Foundation Award. Elle a également étudié avec
Solomon Mikowsky à la Manhattan School of Music et à Londres avec Maria Curcio.
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13
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CHOPIN
Nocturne en ré bémol majeur, op.27 n°2
FELSENFELD
The Cohen Variations
BRAHMS
Intermezzo en la majeur, op.118 n°2
BACH
Partita n°2 en ut mineur, BWV 826
SCHUMANN
Scènes d’enfants, op.15
BACH
Partita n°1 en si bémol majeur, BWV 825
Praeludium
Allemande
Courante
Sarabande
Menuets I-II
Gigue
14
M ENAHEM P RESSLER
Jeudi 13 septembre - Cloître des Jacobins
Menahem Pressler, membre fondateur et pianiste du Beaux Arts Trio, est considéré
comme l’un des plus remarquables musiciens, avec une carrière de plus de 50 ans.
Comme chambriste et comme soliste, Pressler jouit de la plus grande notoriété dans le
monde entier. Sa précision musicale et sa profonde connaissance du piano et du répertoire
de musique de chambre lui ont aussi valu une réputation internationale de talentueux
professeur.
Né en 1923 à Magdeburg en Allemagne, Pressler a fui l’Allemagne nazie en 1939 et a
émigré en Israël. Sa renommée internationale commence après l’obtention du premier
Prix de
piano au concours international Debussy à San Francisco en 1946,
immédiatement suivi par ses débuts américains très prometteurs avec l’Orchestre de
Philadelphie sous la baguette du Maestro Eugène Ormandy. Depuis, ses tournées
s’étendent de l’Amérique jusqu’à l’Europe où il joue avec des orchestres prestigieux tels
que par exemple l’Orchestre de New York, de Chicago, de Cleveland, de Pittsburgh, de
Dallas, de San Francisco, de Londres, de Paris, de Bruxelles, d'Oslo et d'Helsinki.
En 1955, le Festival de musique de Berkshire voit le début du Beaux Arts Trio. Cette
collaboration établit très rapidement la réputation de Pressler comme l’un des plus prestigieux musiciens de musique de
chambre. Après 55 ans, la saison 2007/2008 a vu la fin du Beaux Arts Trio dont Menahem Pressler fut l’unique pianiste.
Mais d’autres participations en musique de chambre débouchent sur de multiples concerts avec les Quatuors Juilliard,
Emerson, Guarneri, Cleveland Quartets, American Fine Arts ainsi que l’Israël Quartet, sans compter les nombreux
engagements en tant que soliste. Depuis près de 60 ans, Menahem Pressler enseigne à l'école de musique de
l’Université d’Indiana à Bloomington où il a été lui-même élève et où il vit. Sa renommé internationale de professeur est
aussi importante que celle de pianiste, il a été promu "Master Pedagogue" et ses élèves sont primés dans tous les grands
concours internationaux tels que le Queen Elizabeth, le Busoni, Rubinstein, le Leeds et Van Cliburn pour n’en citer que
quelques uns.
En plus de l’enseignement à Bloomington, Menahem Pressler donne des master-classes dans le monde entier et fait
partie de nombreux jurys de concours de piano internationaux. Il est Doctor honoris causa des universités du Nebraska
et du Kansas. En 1994, il est récompensé "Distinguished Service" pour la musique de chambre et en 1998, il reçoit la
prestigieuse récompense Gramophone pour l’œuvre de toute une vie. En 2000, il est nommé membre de l’Académie
américaine des Arts et des Lettres et en 2005 il reçoit le Bundesverdienstkreuz Première Classe du Président
d’Allemagne et il est nommé commandeur dans l’ordre des Arts et Lettres.
En 2007, Pressler a été nommé Honorary Fellow de l’Académie de Musique et de Danse de Jérusalem en
reconnaissance de l’œuvre de toute une vie. En plus des enregistrements de pratiquement toute la littérature de musique
de chambre pour piano avec le Beaux Arts Trio, Menahem Pressler a fait environ 30 enregistrements en tant que soliste,
dans un répertoire de Bach à Ben-Haim.
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SCHUBERT
Sonate n°18 en sol majeur « Fantaisie », op.78-D 894
Sonate n°21 en si bémol majeur, D 960
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A NNE -M ARIE M AC D ERMOTT
Vendredi 14 septembre - Cloître des Jacobins
Depuis plus de 25 ans, Anne-Marie Mac Dermott a joué comme soliste de
nombreux orchestres, en récital, en musique de chambre dans des centaines de
villes à travers les Etats-Unis, l’Europe et l’Asie. Récemment, elle a fait ses
débuts au Gewandhaus de Leipzig avec Age of Anxiety de Bernstein et le MDR
Orchestra. Elle a également joué avec The Chamber Music Society of Lincoln
Center au Wigmore Hall à Londres. Son 4ème enregistrement consacré à Chopin
paru chez Bridge Records a été unanimement acclamé.
Elle a été invitée au Cartagena International Music Festival pour jouer en
musique de chambre, mais aussi le concerto de piano de Schumann. Au cours
de la saison à venir, Anne-Marie Mac Dermott sera en Norvège, à Rio de
Janeiro, à Rome et à Toulouse.
Avec la Philharmonie de New York, elle joue le second concerto pour piano de Tchaïkovski sous la direction de Bramwell
Tovev.
L’étendue de son répertoire correspond à celui de son instrument : passant de Bach, à Haydn et Beethoven, à
Rachmaninoff, Prokofiev et Scriabine, aux œuvres contemporaines, composées par les plus influents compositeurs
d’aujourd’hui. Elle a créée des douzaines d’œuvres et notamment une sonate pour piano, qui lui a été dédicacé, par Charles
Wuorinen.
En plus d’être artiste membre de la Chamber Music Society du Lincoln Center, elle a récemment été nommée Directrice
Artistique du Vail Music Festival (CO), et elle continue de diriger les festivals de musique de chambre en Floride et à
Curaçao. Dernièrement, elle a été nommée « Conservateur » d’une série du Mainly Mozart Festival à San Diego.
C’est en 2005 qu’Anne-Marie Mac Dermott fait son premier enregistrement, avec les partitas et suites anglaises de Bach.
Cet enregistrement fut remarqué par Gramophone Magazine « Choix des éditeurs », tout comme son enregistrement
consacré à Gershwin : Complete Works for Piano and Orchestra (Orchestre Symphonique de Dallas, 2008, Bridge
Records).
Lors de la sortie en 2009 de son enregistrement consacré à Prokofiev (The Complete Prokofiev Piano Sonatas),
Gramophone écrivit : « Nous avons attendu longtemps un pianiste américain de cette stature ».
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HAYDN
Sonate n°54 en sol majeur, Hob XVI.40
Sonate n°33 en ut mineur, Hob XVI.20
Sonate n°38 en fa mineur, Hob XVI.23
Sonate n°60 en ut majeur, Hob XVI.50
Sonate n°62 en mi bémol majeur, Hob XVI.52
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G UILLAUME V INCENT
A 16H00 - Dimanche 16 septembre - Cloître des Jacobins
Guillaume Vincent est né le 9 octobre 1991 à Annecy. Il commence à étudier
le piano à l’âge de 7 ans et donne ses premiers récitals dès l’âge de 10 ans.
Très vite, son talent est remarqué et encouragé par Henri Gauthier et
François-René Duchable, qui le poussent à se présenter au Conservatoire
Supérieur de Paris, où il entrera à l’âge de 13 ans dans la classe de Jacques
Rouvier et Prisca Benoit.
A 16 ans, il y obtient brillamment son Prix de piano à l’unanimité du jury et
son diplôme de Formation Supérieure. Il poursuit ses études à Paris avec
l’enseignement de Jean-François Heisser et Marie-Josèphe Jude en piano, et
Yves Henry en Harmonie, chez qui il obtiendra avec succès son Master de
piano et son Prix d’Harmonie à l’âge de 18 ans.
Soutenu par ses professeurs Jacques Rouvier et Jean-François Heisser, il entame actuellement une dernière année de
formation en 3éme cycle supérieur en attendant d’acquérir son Diplôme d’Artiste Interprète.
A seulement 19 ans, Guillaume Vincent est déjà lauréat de nombreux prix : Prix Drouet- Bourgois en 2006, Premier Prix au
concours de Leipzig en 2008, Prix de l’Académie Ravel et Prix des Mélomanes de la Côté Sud à Saint-Jean de Luz en
2009, Troisième Grand Prix au concours Marguerite Long - Jacques Thibaud, Prix de la SACEM, Prix de la Fondation
Lacroix, et Prix de l’Orchestre National de France en 2009, Premier Prix du concours Adelia Alieva en 2010… De plus, il a
récemment été nommé en tant que Révélation Classique par l’ADAMI en 2010.
Depuis son plus jeune âge, Guillaume Vincent est habitué à monter sur scène, et confie avoir toujours eu la passion de
transmettre à son public son univers musical. Il est régulièrement invité par de nombreux festivals en France et dans le
monde entier pour se produire en solo et avec orchestre. On peut compter entre autres le Festival de Nohant, la Folle
Journée à Nantes et à Tokyo, la Roque d’Anthéron, le Festival d’Usedom, CHT Goes Classic de Tubingen, le Festival de
Pâques et l’Août Musical à Deauville, le Festival de Cordes-sur-ciel, etc...
ll se produit également souvent en musique de chambre, et a déjà eu l’occasion de jouer avec Renaud Capuçon, Augustin
Dumay, Vanessa Szigeti, Yan Levionnois, Jonas Vitaud, le Quatuor Ardeo.
Il fait ses débuts en 2012 avec l’Orchestre de la Radio de Francfort, l’Orchestre du Festival de Budapest, l’Orchestre
National de Bordeaux-Aquitaine et sera en tournée au Japon avec l’Orchestre de Kanazawa.
Il enregistrera cette année les Préludes de Rachmaninov chez Naïve.
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MOZART
Fantaisie en ut mineur, KV.475
CHOPIN
2ème Ballade en fa majeur, op.38
2ème Scherzo en si bémol mineur, op.31
RACHMANINOFF
13 Préludes op.32
Concert dans le cadre des Journées du Patrimoine
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P HILIPPE B IANCONI
Mardi 18 septembre - Cloître des Jacobins
Depuis son succès au Concours Van Cliburn dans les années quatrevingt, Philippe Bianconi mène une carrière internationale et poursuit
son itinéraire musical, creusant patiemment son sillon loin de tout
tapage médiatique.
Il a été salué pour son jeu « allant toujours au cœur de la musique et
emplissant l'espace de vie et de poésie » (Washington Post) ; « son
lyrisme et sa hauteur de vue….un jeu puissant, qui fait chanter le piano
jusque dans la force et la virtuosité…une sonorité haute en couleur »
(Le Figaro) ; « une musicalité et une maîtrise technique extraordinaires
qui confèrent à la musique une fraîcheur, une immédiateté et une force
de conviction rarement rencontrées »
(The Times - London)
Au cours des dernières saisons, poursuivant toujours une carrière active aux Etats-Unis, Philippe Bianconi a été invité par
Piano aux Jacobins pour donner au Théâtre des Champs-Elysées un récital unanimement salué par une presse enthousiaste.
A Monaco, à la suite de son succès dans le 2e Concerto de Rachmaninov avec l’Orchestre Philharmonique de Monte Carlo
et Yakov Kreizberg, il a été réinvité la saison suivante pour jouer le 3e de Rachmaninov. L’Australie, qui s’attache
régulièrement sa collaboration et a pu l’applaudir dernièrement dans le 3e Concerto de Prokofiev avec l’Orchestre de
Melbourne, l’accueillera une nouvelle fois cette saison dans le 2e Concerto de Brahms avec l’Orchestre de Sydney.
En 2009, Philippe Bianconi a fait ses débuts au Concertgebouw d’Amsterdam avec le Nederlands Philharmonic, dans le
Concerto en ré mineur de Mozart. Invité par Piano aux Jacobins, il a également fait ses débuts en Chine en 2008 avec des
récitals à Pékin et Shanghai, suivis de tournées en 2010 et 2011. L’Orchestre du Capitole de Toulouse a fait appel à lui
deux années de suite pour jouer le Concerto de Schumann, puis le 2e Concerto de Brahms sous la direction de Tugan
Sokhiev.
Formé au Conservatoire de Nice par Madame Delbert-Février, puis à Paris sous l'égide de Gaby Casadesus, Philippe
Bianconi a ensuite approfondi sa connaissance des répertoires allemand et russe à Freiburg-im-Breisgau auprès de Vitalij
Margulis.
Premier Prix du Concours International des Jeunesses Musicales à Belgrade dès 1977 et du Concours International Robert
Casadesus à Cleveland en 1981, il remporte en 1985 la Médaille d'Argent du Concours International Van Cliburn.
Son premier grand récital au Carnegie Hall de New York en 1987 a été très acclamé. Dès lors, il s’est produit dans les
salles les plus réputées, tant en Amérique (Orchestra Hall de Chicago, Kennedy Center à Washington, San Francisco,
Houston...) qu'en Europe (Wigmore Hall à Londres, Philharmonie de Berlin, Konzerthaus de Vienne, Milan, Madrid,
Hamburg…), ainsi qu’au Japon et en Australie.
Philippe Bianconi a aussi été l’invité d'orchestres prestigieux : Cleveland Orchestra, Chicago Symphony, Los Angeles
Philharmonic, Pittsburgh Symphony, Baltimore Symphony, Orchestre Symphonique de Montréal, Orchestre de Paris,
Orchestre National de France, Rundfunk Sinfonieorchester Berlin, ... sous la direction de chefs tels que Lorin Maazel,
Kurt Masur, Christoph von Dohnanyi, Georges Prêtre, Michel Plasson, James Conlon, Marek Janowski, Gennadi
Roshdestvensky, Edo de Waart, David Zinman.…
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SCHUMANN
Kreisleriana op.16
Chants de l’aube op.133
DEBUSSY
Préludes (ext. Livre I)
Danseuses de Delphes
Voiles
Les collines d’Anacapri
Des pas sur la neige
Ce qu’a vu le vent d’Ouest
La Cathédrale engloutie
Préludes (ext. Livre II)
La Puerta del Vino
Les Fées sont d’exquises danseuses
Général Lavine - eccentric
La terrasse des audiences du clair de lune
Ondine
Feux d’artifice
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A LEXANDER K RICHEL
Mercredi 19 septembre - Cloître des Jacobins
Née à Hambourg en 1989, Alexandre Krichel est l’un des talents les plus
prometteurs de sa génération. Spectateurs et critiques louent sa technique
remarquable et sa fougue autant que ses interprétations mûrement
réfléchies, son lyrisme fascinant et la musicalité de son piano.
Il a commencé ses études de piano à l’âge de six ans, avec comme
premières professeurs sa mère et Nathalia Pogouliaeva.
A l’âge de 15 ans, il suit des cours à l’Université d’Hambourg de
Musique et de Théâtre (avec comme professeur Ralf Nattkemper). Depuis
2007, il continue ses études avec Vladimir Krainev à l’Université de
Musique et de Théâtre d’Hanovre.
Il remporte le premier prix de nombreux concours de piano : le Concours
International de Piano Steinway & Sons et « Jugend musiziert », le
Concours Fédéral Jeune Talents d’Allemagne et après avoir remporté le prix Schrader, qui est décerné aux meilleurs
pianistes à l’examen d’entrée de l’Université de Musique et de Théâtre de Hanovre, il est invité à se produire dans des
salles renommées telles que le Grands Théâtre de Laeszhalle de Hambourg, le Konzerthaus de Berlin, le Glocke Bremen, le
Koncerthaus de Berlin et le Residenz de Munich.
Il a également été invité par de très grands festivals et organisations comme le Bad Kissingen Summer Festival, le Festival
de Piano de Bayreuth, le Mclenburg-Vorpommern Festival, le WDR (West German Broadcasting) la Société Chopin
d’Allemagne, la « Beethoven Haus » (Bonn), la société Brahms Schleswig-Holstein, le Rotary Club et la Bavarian
Broadcasting (Munich). Il donne également des concerts en France, aux Etats-Unis, en Amérique du Sud, en Roumanie, en
Slovaquie et au Luxembourg.
Il joue avec des orchestres tel que le l’Orchestre de Chambre d’Allemagne, l’Orchestre Philharmonique de Chambre de
Pologne, le Cappella Istropolitaa, l’Orchestre National Philharmonique du Venezuela et le Slovak Sinfonietta et il travaille
avec des chefs d’orchestre tels que Wojciech Rajski, Florian Ludwig, Elisa Vegas et Volker Schmidt-Gertenbach . En 2006
il est nommé Président du comité jury de la « Gina Bachauer International Piano Competition » de Salt Lake City.
En 2011 Alexandre Krichel sort son premier disque « Insights » qui est largement salué par la critique allemande et
internationale.
Il suit des master class aux côtés de Andrzej Jasinski, Matthias Kirshnereit, Valentin Georgiu, Paul Pollei, Natalia
Browerman, Andres Froehlich et Vladimir Krainev. Alexander Krichel est boursier de la Fondation Oscar et Vera Ritter, de
la Cusanuswerk et de la PE Promotion Society for Music
En parallèle de ses succès musicaux, il trouve encore le temps pour de nouveaux défis : il est remarqué par la William Stern
Society pour ses dons de mathématicien et est invité à suivre des cours à la Faculté de mathématiques de l’Université de
Hambourg. Il remporte plusieurs prix : les Olympiades de Mathématiques, le Concours Fédéral de Langues Etrangères et le
Concours Fédéral de Recherche en Biologie qui sont chaque année décernés par le gouvernement Allemand.
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BEETHOVEN
Sonate n°30 en mi majeur, op.109
SCHUMANN
Etudes symphoniques op.13
RACHMANINOFF
Six moments musicaux op.16
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N ICHOLAS A NGELICH
Jeudi 20 septembre - Cloître des Jacobins
Né aux Etats Unis en 1970, Nicholas Angelich donne son premier concert à 7 ans et entre à
13 ans au Conservatoire National Supérieur de Paris et étudie avec Aldo Ciccolini, Yvonne
Loriod, Michel Beroff. Il travaille aussi avec Marie-Françoise Bucquet, Leon Fleischer,
Dmitri Bashkirov et Maria Joao Pires. Il remporte à Cleveland le 2ème Prix du Concours
International R.Casadesus, le 1er Prix du Concours International Gina Bachauer. Sous le
parrainage de Leon Fleischer, il reçoit en Allemagne le prix des jeunes talents du
« Klavierfestival Ruhr ».
Grand interprète du répertoire classique et romantique, il donne l’intégrale des Années de
Pèlerinage de Liszt au cours de la même soirée. Il s’intéresse également à la musique du
vingtième siècle : Messiaen, Stockhausen, Pierre Boulez, Eric Tanguy et Pierre Henry dont
il crée le Concerto sans orchestre pour piano.
En mai 2003, il fait ses débuts avec le New York Philharmonic et Kurt Masur (Beethoven
n°5). Toujours sous sa direction, mais avec l’Orchestre National de France, il effectue une
tournée au Japon (Brahms n°2). Vladimir Jurowski l’invite en octobre 2007 à faire
l’ouverture de la saison à Moscou avec le Russian National Orchestra.
Nicholas Angelich s’est produit avec le New York Philharmonic, Philadelphia Orchestra,
Los Angeles Philharmonic, les orchestres d’Atlanta, Indianapolis, Saint-Louis, Cincinnati,
l’Orchestre Métropolitain de Montréal, l’Orchestre Symphonique de Montréal, Toronto Symphony, en France avec les
Orchestres de Bordeaux, Lyon, Lille, Strasbourg, Toulouse , Montpellier, Monte-Carlo, l’Orchestre National de France, le
Philharmonique de Radio France, l’Orchestre de Chambre de Lausanne, l’Orchestre de la Suisse italienne, Frankfurter
Hessischer Rundfunk, l’Orchestre de la Radio de Stuttgart, SWR Baden-Baden, Royal Philharmonic Orchestra, London
Phiharmonic, Royal Scottish National Orchestra, Scottish Chamber Orchestra, Seoul Philharmonic, Japan Philharmonic ,
Hong Kong Sinfonietta, Orchestre National d’Espagne, le Rotterdam Philharmonic, l’Orchestre de la Radio de Stockholm,
le Mahler Chamber Orchestra, le Mariinsky Theatre Orchestra sous la direction de : Charles Dutoit, Vladimir Jurowski,
Yannick Nézet-Seguin, Tugan Sokhiev, Jaap Van Zweden, Louis Langrée, Stéphane Denève, Christian Zacharias, David
Robertson, Michael Gielen, Marc Minkowski, Paavo et Kristian Järvi, Kurt Masur, Jerzy Semkov, Hugh Wolff, Josep Pons,
Myung-Whun Chung, Daniel Harding, Sir Colin Davis, Valery Gergiev.
En récital et en musique de chambre il joue à Paris, Lyon, Bordeaux, Piano aux Jacobins à Toulouse, Nantes, Genève,
Bruxelles, Munich, Luxembourg, Brescia, Crémone, Rome, Milan, Florence, Lisbonne, Bilbao, Madrid, Tokyo, Londres,
Amsterdam, Verbier, Festival Martha Argerich de Lugano, Mostly Mozart de New York.
Passionné de musique de chambre, il joue avec Joshua Bell, Maxim Vengerov, Akiko Suwanai, Renaud et Gautier
Capuçon, Jiang Wang, Daniel Müller-Schott, Leonidas Kavakos, Julian Rachlin, Gérard Caussé, Antoine Tamestit, Paul
Meyer, les Quatuors Ebène,Ysaye et Prazak.
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BACH
Variations Goldberg BWV 988
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G REGORY P RIVAT
Vendredi 21 septembre - Cloître des Jacobins
Grégory Privat, pianiste de jazz caribéen, est né en Martinique en 1984. A la maison,
l’influence musicale de son père José Privat – pianiste du très célèbre groupe antillais Malavoi
lui donne les fondements essentiels du musicien qu’il est devenu aujourd’hui. José Privat,
ayant étudié le piano en autodidacte, préfère l’inscrire à 6 ans chez un professeur particulier,
où il étudiera le piano classique pendant 10 ans. Durant cette période, les cours de solfège ne
l’intéressant pas vraiment, Grégory concentrera davantage son attention à développer les
aspects techniques de l’instrument.
A peine âgé de 16 ans, il commence à composer pour la section de musique de son lycée, dont
il devient l’un des membres les plus actifs. Il abandonne le piano classique pour s’orienter
vers le Jazz et l’improvisation. Puis, en partant étudier en école d’ingénieur à Toulouse,
Grégory multiplie les représentations en solo ou en trio dans quelques clubs de la ville, pour
des concerts ou pour l’animation de jam sessions. Par chance, les occasions de se produire sur
scène ne manquent pas, et en 2005 Grégory fait la première partie du Festival Biguine Jazz de
la Martinique.
Fraichement diplômé, Grégory est bien décidé à conquérir les scènes parisiennes. Il fonde
alors le groupe Trioka avec Jean Emmanuel Dommergue (basse) et Williame Daubé (Ka), mélange de jazz, de mélodies
caribéennes et de Ka (percussion traditionnelle guadeloupéenne). Malgré de belles performances, le groupe rencontre des
difficultés et finit par se dissoudre un an plus tard. Pourtant les années qui suivent seront l’occasion pour Grégory de faire
des rencontres précieuses avec d’autres musiciens en tant que sideman, parmi lesquels : Rémi Vignolo, Jacques SchwarzBart, Catia Werneck ; Aida Khan, Paco Séry, Hadrien Feraud, Lukmil Perez, Guillaume Perret, Stéphane Guillaume…
L’envie de se dépasser et de progresser se faisant de plus en plus sentir, Grégory s’inscrit, par curiosité, à plusieurs
concours internationaux de piano. Curiosité qui sera gratifiée, en juillet 2008, par deux places de demi-finalistes au Jazz
Piano Solo Competition lors du Montreux Jazz Festival, et en 2010 au Concours Martial Solal. Entre temps, Grégory monte
une nouvelle formation, plus personnelle, réunissant la plupart de ses compositions, et se produit actuellement dans de
grands clubs de jazz parisiens tels que le Baiser Salé, le New Morning, ou encore le Duc des Lombards…. C’est d’ailleurs
avec cette formation qu’il enregistre son tout premier album, Ki Koté.
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P ROGRAMME J AZZ
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D ANA C IOCARLIE
Mardi 25 septembre - Cloître des Jacobins
Formée aux sources de l'école roumaine de piano, Dana Ciocarlie a également étudié à
Paris auprès de Victoria Melki, de Dominique Merlet et de Georges Pludermacher. Sa
rencontre avec le pianiste allemand Christian Zacharias sera déterminante en particulier
pour approfondir l'oeuvre pour piano de Franz Schubert.
Son talent a été récompensé par de nombreux prix internationaux prestigieux : un 2ème
grand prix au Concours International Robert Schumann à Zwickau, le Prix Spécial Sandor
Vegh au Concours Geza Anda à Zurich, le Prix International Pro Musicis, le Young
Concert Artist European Auditions à Leipzig, le Concours Ferrucio Busoni en Italie.
Parmi ses partenaires de prédilection en musique de chambre, on mentionnera les
violonistes Gilles Apap, Jean-Marc Philips, Nicolas Dautricourt, Laurent Korcia, Marina
Chiche, les altistes Arnaud Thorette et Pierre Franck, les violoncellistes Sébastien van
Kuijk et Raphaël Chrétien, le corniste David Guerrier, le Quatuor Psophos.
Ses multiples activités à travers le monde en récital ou en concert avec orchestre l'ont
conduite aux Etats-Unis (Boston, New York, Houston, Los Angeles), au Canada, en
Chine et Indonésie, en Europe (Allemagne, Suisse, Espagne, Belgique, Luxembourg,
Italie, Pays-Bas, Roumanie), en France: Cité de la Musique, Musée d'Orsay, RadioFrance, Théâtre des Champs-Elysées, Auditorium du Louvre, Salle Gaveau à Paris, au
MIDEM de Cannes, à l'Opéra de Lyon, et dans différents festivals : La Folle Journée à Nantes, Berlioz à La Côte SaintAndré, Périgord Noir, Radio-France-Montpellier, La Roque d'Anthéron. Elle a joué sous la direction de chefs tels que
Lawrence Foster, Yoav Talmi, Edmon Colomer, Horia Andreescu.
Douée d'un tempérament vif-argent où la générosité le dispute à l'engagement, Dana Ciocarlie possède un vaste répertoire,
s'étendant de Jean-Sébastien Bach aux compositeurs d'aujourd'hui. Certains d'entre eux lui ont dédié des oeuvres tels Karol
Beffa, Frédéric Verrières, Helena Winkelman, Dan Dediu et elle est reconnue comme l'une des interprètes majeures de
Horatiu Radulescu.
Ses nombreux enregistrements lui ont valu des critiques élogieuses de la presse, qui n'hésite pas à la comparer par sa
musicalité à Wilhelm Kempff et à Clara Haskil.
Sur France Musique, elle poursuit son cycle dédié aux oeuvres de Robert Schumann dans l'émission L'atelier du musicien
de Jean-Pierre Derrien qui l'invite régulièrement depuis 2001.
Dana Ciocarlie est Professeur à l'Ecole Normale de Musique de Paris Alfred Cortot.
Elle prépare actuellement une intégrale Schumann en concert et en disque.
En partenariat avec la Fondation Bru Zane
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JAËLL
Deux improvisations d’après Rienzi
LISZT
R.W. –Venezia
La lugubre Gondola, I - II
WAGNER / JAËLL
Paraphrase de Lohengrin et Tannhaüser
WAGNER / LISZT
Chœur des Fileuses du Vaisseau fantôme
WAGNER
Sonate en la bémol majeur « Für das album von M.W. »
Transcription, illustrations et paraphrase de Tristan et Isolde
WAGNER / LISZT
La Mort d’Isolde
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E LISABETH L EONSKAJA
Mercredi 26 septembre et Jeudi 27 septembre – Cloître des Jacobins
«La dernière grande Dame de l'Ecole Soviétique » écrit un journaliste français et un
critique espagnol la qualifie d'anti-diva. Ils ont raison tous les deux.
Depuis plusieurs dizaines d'années, Elisabeth Leonskaja compte parmi les pianistes
les plus fêtés de notre époque. Dans un monde dominé par les médias, Elisabeth
Leonskaja reste fidèle à elle-même et à la musique, dans la pure tradition des grands
interprètes soviétiques comme David Oïstrakh, Sviatoslav Richter ou Emil Gilels qui,
malgré les conditions politiques les plus pénibles, restaient toujours soucieux de la
quintessence de la musique. Sa modestie quasi légendaire accentue encore sa timidité
face aux médias. Mais dès qu'elle entre en scène, le public sent la force qu'elle tire de
son dévouement pour la musique.
Née d'une famille russe à Tbilissi en Géorgie, elle fut considérée comme une enfant
prodige et donna ses premiers concerts à l'âge de 11 ans. Son talent peu commun lui
ouvrit les portes du Conservatoire de Moscou. Alors qu'elle y était encore étudiante,
elle gagna des prix aux concours internationaux de renom : Enesco, Marguerite Long et Queen Elisabeth
L'évolution musicale d'Elisabeth Leonskaja a été marquée par sa coopération avec Sviatoslav Richter. Ce pianiste de génie
a su reconnaître son exceptionnel talent dont il a assuré la promotion non seulement par des leçons et des conseils, mais
également en l'invitant à jouer en duo avec lui dans le cadre de différents concerts. Un tel duo est un événement musical !
L'amitié musicale et personnelle qui liait Sviatoslav Richter et Elisabeth Leonskaja n'a pris fin qu'avec le décès de Richter
en 1997. En 1978, Elisabeth Leonskaja quitta l'Union Soviétique pour s'établir à Vienne. Son remarquable concert au
Festival de Salzbourg en 1979 a marqué le début de sa carrière concertante dans les pays de l'ouest.
Elisabeth Leonskaja a joué en soliste avec pratiquement tous les orchestres de premier plan comme le New York
Philharmonic, le Los Angeles Philharmonic Orchestra, le Cleveland Orchestra, le London Philharmonic Orchestra, le Royal
Philharmonic Orchestra, le BBC Orchestra de Londres, le Tonhalle Orchester de Zurich, la Philharmonique de Berlin, le
Gewandhausorchester de Leipzig, les orchestres de radio de Hambourg, Cologne et Munich, la Philharmonie Tchèque et de
nombreux autres orchestres sous la direction des grands chefs comme: Kurt Masur, Sir Colin Davis, Christoph Eschenbach,
Christoph von Dohnany, Kurt Sanderling, Maris Jansons et Yuri Temirkanov pour n'en citer que quelques uns. Elisabeth
Leonskaja est régulièrement l'hôte fort appréciée des principaux festivals d'été comme le Festival de Salzbourg, les
Festwochen de Vienne, Lucerne Festival, le Festival du Schleswig-Holstein et la Schubertiade de Hohenems, mais aussi
des soirées pianistiques régulièrement données dans les grandes métropoles de la musique comme Paris, Madrid,
Barcelone, Londres, Edimbourg, Munich, Zurich ou Vienne.
   CONCERT DU MERCREDI 26
SCHUBERT
Sonate n°4 en la mineur, op.164 / D 537
BERG
Sonate op.1
SCHUBERT
Sonate n°15 en ut majeur « Reliquie », D 840
Moderato
Andante
BRAHMS
Sonate n°3 en fa mineur, op.5
   CONCERT DU JEUDI 27
MOZART
Sonate en fa majeur, KV.332
SCHOENBERG
Trois pièces op.11
BEETHOVEN
Sonate n°17 en ré mineur, op.31 n°2 « La Tempête »
TCHAIKOVSKY
Sonate n°2 en sol majeur, op.37 « Grande Sonate »
23
B APTISTE T ROTIGNON
Vendredi 28 septembre - Cloître des Jacobins
Baptiste Trotignon est né en 1974 en région parisienne, puis passe son
enfance proche de Saumur, dans les Pays de la Loire. Il commence le
piano à l’âge de 8 ans, et quelques années plus tard, il rejoint le
Conservatoire de Nantes où il obtient à 17 ans des Prix de piano et
d’écriture. Adolescent, il découvre le jazz et l’improvisation qu’il apprend
en autodidacte, et c’est à Nantes qu’il fait ses premiers concerts à l’âge de
16 ans.
En 1994, il est à la fois pianiste et comédien dans le film d’Alain Corneau
“le Nouveau Monde”, et un an plus tard, décide de s’installer à Paris.
En 1998, il monte son trio avec Clovis Nicolas (contrebasse) et Tony
Rabeson (batte¬rie) et développe ainsi ses activités de leader : son premier
album “Fluide” sorti en juin 2000 le révèle, à 26 ans, comme l’un des plus spectaculaires, complets et séduisants
pianistes de la nouvelle génération. Ce disque se voit décerner en mars 2001 un Django d’Or “Espoir pour un premier
disque”. En 2001, toujours avec le même trio, Baptiste Trotignon sort son deuxième disque “Sightseeing” : Jazzman
attribue au disque un “Choc de l’année”, et l’Académie de Jazz décerne à Baptiste en décembre 2001 le Prix Django
Reinhardt qui récompense le musicien français de jazz de l’année.
Progressivement, il apparaît de moins en moins en sideman, mais est de plus en plus présent sur les scènes des festivals
internationaux avec son trio, ainsi qu’en solo : Jazz in Marciac, Montréal, La Villette Jazz Festival, Vienne, Nice,
Montreux, Vancouver, Toronto, Ramatuelle, Parc Floral de Paris, Nancy Jazz Pulsations …
En octobre 2002, il obtient le Grand Prix de la Ville de Paris du Concours International Martial Solal, et quelques mois
plus tard, les Victoires du Jazz 2003 lui décernent la Révélation française de l’année. Au printemps 2003, Baptiste
Trotignon sort son nouveau disque, cette fois-ci en piano solo, dans un répertoire composé entièrement d’originaux,
grandement salué par la presse (“ffff” de Télérama, “Choc de l’année” de Jazzman, “Disque d’émoi” de Jazz Magazine),
et succès public autant pour le disque (plus de 15.000 exemplaires vendus) que sur scène (Festival de La Roque
d’Anthéron, Piano aux Jacobins à Toulouse, Salle Pleyel à Paris...).
Début 2005, sortie d’un excellent quartet en co-leading avec David El-Malek, l’album éponyme “Trotignon – El-Malek”
reçoit un très bon accueil du public et des médias. Et le 25 octobre 2005, sortie de “Solo II”, nouveau CD studio
agrémenté d’un DVD live à “Piano aux Jacobins” ainsi que d’un entretien avec Michel Contat, sous la double forme
d’un Digipack et d’une Longbox en Edition Limitée. Bien au-delà des genres, ce nouvel opus en solo s’inscrit dans la
droite ligne du premier album et confirme s’il en était besoin, l’originalité incontestable de Baptiste dans ce domaine.
C’est à cette période qu’il rencontre Aldo Romano avec qui une réelle amitié musicale se développe au fil des concerts,
la plupart du temps en trio avec Rémi Vignolo, et de cette rencontre nait à l’automne 2006 un album hors du commun,
“Flower power”, clin d’oeil nostalgique à cette période de la fin des années 60 au début des années 70. Les trois
musiciens y rejouent à leur façon et sans rien renier de leur langage un répertoire choisi de chansons pop où Led
Zeppelin, Pink Floyd ou Bob Dylan côtoient Gainsbourg et Polnareff.
Tout en multipliant des rencontres dans des directions les plus diverses (concerts en duo avec des improvisateurs de haut
vol comme Tom Harrell, Brad Mehldau ou encore avec le pianiste classique Nicholas Angelich ; direction artistique de
soirées-hommages à Edith Piaf et Claude Nougaro à Montreux avec des invités tels que Catherine Ringer, Bernard
Lavilliers ou encore Ute Lemper ; “expériences classiques” en jouant la “Rhapsody in blue” et le Concerto en Fa de
Gershwin joué avec les Orchestres Lamoureux ; musique de film pour le “Sartre” de Claude Goretta…), il continue à
développer une musique résolument ouverte et bouillonnante à la fois au sein du quartet co-leadé avec David El-Malek,
et de cette union musicale nait leur deuxième album, “Fool time”, en septembre 2007, double CD enregistré Live,
toujours aux côtés de Darryl Hall et Dré Pallemaerts.
Fin 2008, son label Naive ré-édite pour ses 10 ans son premier album solo regroupé avec un récital en piano solo
enregistré Salle Pleyel Mai 2007. A cette occasion il participe à la soirée Naïve au Theatre des Bouffes Du Nord où il
joue notamment avec Anne Gastinel.
24
C’est à cette période qu’il renoue avec un de ses premiers amours, l’orgue Hammond B3, en participant à l’album de
Stefano Di Battista “Trouble shootin’ “(Blue Note) aux côtés d’Eric Harland, Fabrizio Bosso et Russell Malone,
enregistrement suivi d’une tournée de plus de 60 concerts dans les plus beaux festivals européens.
Début 2009 sort le premier album “américain” de Baptiste, “SHARE”, enregistré à New-York en juin 2008. Il y
retrouve Eric Harland et y réunit deux maîtres qu’il admire tout particulièrement : Tom Harrell, légende vivante et
inimitable de l’histoire du jazz, et Mark Turner, deux solistes qu’il aime décrire comme des “warriors of beauty”
(“guerriers de la beauté”). L’album est un succès, une vingtaine de concerts avec ce quintet de rêve s’ensuit, dont une
tournée d’été en 2009 (avec Jeremy Pelt remplaçant Tom Harrell) où les concerts sont tous enregistrés, donnant ainsi
naissance à l’album “Suite…” (enregistré à Londres, sorti en mai 2010) où Baptiste affirme de plus en plus ses qualités
de compositeur, ce LIVE survolté étant comme le pendant scénique de l’aventure “Share”. Dans les mois qui suivent il
écrit une version avec orchestre à cordes et vents de cette “Suite pour quintet” créée au Festival Jazz in Marciac en août
2010.
En 2011, outre des rencontres scéniques inédites (duos avec Alexandre Tharaud, le saxophoniste Mark Turner ou encore
Christophe Miossec qu’il invite dans une carte blanche au Printemps de Bourges pour des chansons co-écrites), il
entame l’écriture d’un Concerto pour Piano pour Nicholas Angelich et l’Orchestre de l’Opera de Bordeaux.
En septembre sort une compilation intitulée “For a while” qui présente une sélection de ses 10 années passées au côtés
de la maison de disques Naive (complétée par un DVD bonus de la captation du concert de Marciac d’août 2010), ainsi
que l’album “Inner smile” d’Aldo Romano qu’il retrouve en tant que sideman aux côtés d’Enrico Rava.

P ROGRAMME J AZZ
25
   St
Pierre des Cuisines
26
E MMANUELLE S WIERCZ
Lundi 10 septembre – St Pierre des Cuisines
Elue parmi les « Coups de Cœur » de la revue Pianiste, et « Révélation » du CD
« Découvertes » de Classica-Répertoire, Emmanuelle Swiercz consacre son premier disque
(Intrada 2007) à Serge Rachmaninov et obtient d’excellentes critiques, accompagnées de
récompenses dans la presse spécialisée : Disque recommandé de la revue japonaise Record
Geijutsu, 4 étoiles du Monde de la Musique, 9 de Répertoire, etc. : « un récital
Rachmaninov absolument somptueux » (Classica-Répertoire). « Une pianiste qui va faire
parler d’elle » Alain Duault.
En novembre 2008, paraît son deuxième disque consacré à Robert Schumann. “Elle charme
et séduit dans chacune de ces pièces, jouées avec autant de verve que de délicatesse, ainsi
qu’une intelligence parfaite de leur signification ». (Philippe van den Bosch).
Commençant l’étude du piano à l'âge de neuf ans, Emmanuelle donne deux ans plus tard
son premier concert avec orchestre. À l’âge de seize ans, elle est admise à l’unanimité du
jury deuxième nommée au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de
Paris. Son prix de piano en poche, elle entre en cycle de perfectionnement dans les classes
de piano de Michel Béroff, Denis Pascal et de Marie-Françoise Bucquet.
Elle bénéficie également des conseils de György Sebők, György Kurtág, Dmitri Bashkirov,
Leon Fleisher et Murray Perahia.
Lauréate de la Fondation d’entreprise Groupe Banque Populaire, de la Fondation Cziffra, du Forum musical de Normandie,
et du Mécénat musical Société Générale, elle obtient le second prix au Concours international Ricardo-Viñes et au Tournoi
international de musique de Rome, le troisième prix au Concours international Città di Camaiore, ainsi qu’une récompense
spéciale au Concours international Maria-Canals. Dans le cadre du Mécénat musical Société générale, elle prend part avec
quatre autres pianistes à l’enregistrement intégral des sonates d’Alexandre Scriabine.
De nombreux festivals font confiance à son jeune talent : Festival international de La Roque-d’Anthéron, Festival Chopin
de Bagatelle, Flâneries musicales de Reims, Les Nouveaux Solistes aux serres d’Auteuil, Musique à l’Empéri à Salon-deProvence, Fêtes romantiques de Nohant… Invitée par plusieurs salles en France (Salle Pleyel, Salle Gaveau, Cité de la
Musique, Auditorium du Musée d’Orsay, Invalides et Sénat à Paris, Arsenal de Metz…), elle se produit également à
l’étranger, notamment au Concertgebouw d’Amsterdam, au Forum international du piano de Berlin, au Rudolfinum de
Prague, à l’Athenaeum de Bucarest, au Théâtre Les Salons de Genève et au Théâtre national des Beaux-Arts de Rio de
Janeiro.
En soliste, Emmanuelle Swiercz joue avec les orchestre de Kazan et Novossibirsk (Russie), Viareggio (Italie), Kharkov
(Ukraine), ainsi qu’avec l’Orchestre du CNSMD de Paris et l’Orchestre de Douai-Région Nord-Pas de Calais. Parmi ses
partenaires de musique de chambre figurent des musiciens tels que le Quintette Moraguès, Henri Demarquette, Vladimir
Bukac, Eric Le Sage, Denis Pascal, Suzanne Ramon, Françoise Gnéri, Graf Mourja et les Quatuors Talich, Tercea et
Psophos.
Par le biais du festival International Holland Music Sessions, elle participe à de nombreux concerts et à une tournée en
Europe centrale et orientale (République tchèque, Slovaquie, Lituanie, Lettonie et Roumanie).
La Fondation Bru-Zane l’a invitée à participer à une série de concerts autour de la musique romantique française.
Emmanuelle Swiercz joue régulièrement dans le cadre d’émissions radiophoniques et télévisées, notamment sur France 2
(Journal télévisé de 20 heures, Musiques au cœur), France 3 (Toute la musique qu’ils aiment) Direct 8, Mezzo…
En partenariat avec la Fondation Bru Zane

GOUVY (1819 – 1898)
Vingt Sérénades pour piano (ext.)
CHOPIN
Nocturne en ut dièse mineur, opus posth.
Fantaisie-Impromptu en ut dièse mineur, op.66
LISZT
Berceuse en ré bémol majeur, op.57
SCHUBERT / LISZT
Der Wanderer
LISZT
Sonetto104 del Petrarca (ext. 2ème Année de Pèlerinage)
Tarantella (ext. Venezia e Napoli)
27
V ANESSA W AGNER
Lundi 17 septembre – St Pierre des Cuisines
Pianiste curieuse, Vanessa Wagner aime voyager à travers le vaste répertoire,
celui du piano-forte qu'elle pratique, jusqu'à la musique de notre temps, celle de
Pascal Dusapin notamment, qui lui a dédié plusieurs pièces et dont elle est
l'interprète favorite.
Son jeu sensible et réfléchi, sa personnalité discrète, ses choix artistiques
éclectiques et engagés font d'elle une musicienne singulière.
Premier Prix du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris à 17 ans
(classe de D. Merlet), elle entre première nommée en Cycle de
Perfectionnement (classe de J.F Heisser).
Remarquée par Leon Fleisher, elle intègre l'Académie de Cadenabbia, où elle
reçoit l'enseignement de grands maîtres tels D.Bashkirov, M.Perahia, Fou T'Song, D.Weissenberg...
Les Victoires de la Musique la consacrent " Révélation soliste instrumental" en 1999. Elle se produit depuis partout dans
le monde.
Son nom est à l'affiche de festivals renommés tels que La Roque d'Anthéron, Piano aux Jacobins, Sceaux, La Meije,
Festivals d'Aix en Provence, de l’Epau, de Saintes, Les Folles Journées de Nantes, Festival de Saint-Denis, Festival de
Royaumont, Festival International de Sintra, Klavier Ruhr Festival, Wiltz Festival, Musica de Strasbourg, Festival
International de Colmar, Festival de Radio-France-Montpellier … mais aussi des grandes salles françaises: Pleyel,
Gaveau, Opéra Comique, Théâtre des Champs Élysées, Châtelet, Bouffes du Nord, Cité de la Musique, Grand Théâtre
de Provence et étrangères : Philharmonie de Liège, Oriental Art Center de Shanghai, Symphony Hall d'Osaka, Palais des
Beaux-Arts de Bruxelles, Académie Franz Liszt et Opéra de Budapest, Philharmonies de Munich et du Luxembourg,
Academia Santa Cecilia de Rome.
Sollicitée par des chefs tels que C. Dutoit, M. Plasson, C. Warren-Green, L. Bringuier, A. Dumay, FX. Roth, JC
Casadesus, elle joue aux côtés de l'Orchestre National de France, l’Orchestre de la Philharmonie de Munich, les
Orchestres Philharmoniques d'Osaka, de Liège et de Budapest, l’Orchestre du Capitole de Toulouse, l’Orchestre Royal
de Wallonie, l’Orchestre "Les Siècles ", l’Orchestre SWR Baden Baden et Fribourg, l’Orchestre National de Lille...
Chambriste recherchée, elle partage volontiers la scène avec ses amis musiciens, notamment avec Augustin Dumay,
Pavel Gomziakov, Sasha Rozhdestvensky ou Karen Vourc’h dont elle est une partenaire privilégiée.
Ses enregistrements d'oeuvres de Rameau, Mozart, Haydn, Schumann, Brahms, Rachmaninov, Scriabin, Debussy,
Berio, ont tous été couronnés de nombreuses récompenses en France (FFFF Télérama, Choc du Monde de la Musique,
Recommandé de Classica), ainsi qu'à l'étranger.
Elle a participé à une captation de concert pour "Les Pianos de la Nuit" de la Roque d'Anthéron (Arte / DVD Mirare,
recommandé par Classica).
Lors d'une écoute à l'aveugle par le magazine Classica, son disque Debussy a été primé comme l'un des plus beaux
enregistrements de ce répertoire.
Son nouvel enregistrement consacré à F. Schubert est sorti en novembre 2010 chez Aparté (Harmonia Mundi) et a reçu
les éloges de la critique.
Musicienne éclectique, Vanessa Wagner aime aussi participer à des projets originaux, que ce soit, par exemple, des
concerts mêlant les pianos d’époque et moderne, avec danseurs ou encore avec Murcof, musicien électronique très
réputé.
En novembre 2011, elle a crée avec Georg Nigl (Baryton) la nouvelle œuvre de Pascal Dusapin « O Mensch » au
Théâtre des bouffes du Nord qui sera repris en France et en Europe.
Vanessa Wagner est Directrice Artistique du "Festival du Château de Chambord" et est Artiste en Résidence à l’Arsenal
de Metz.
En partenariat avec la Fondation Bru Zane

CHAMINADE
Sonate
SEVERAC
Cerdaña (ext.)
En Languedoc (ext.)
CHOPIN
Andante Spianato et Grande Polonaise brillante, op.22
28
S ANDRO DE P ALMA
Lundi 24 septembre – St Pierre des Cuisines
Sandro de Palma est aujourd’hui considéré comme l’un des représentants les
plus importants et originaux du piano italien pour sa sonorité et pour la
profondeur visionnaire de son interprétation. Le Napolitain Sandro de Palma
fait ses études dans la classe de Massimo Bertucci et Vincenzo Vitale et donne
son premier récital à l’age de dix ans, jouant des œuvres de Bach et Schubert.
Invité ensuite par Nikita Magaloff à suivre le prestigieux Conservatoire de
Genève, il obtient à 19 ans le Premier Prix au Concours International « Alfredo
Casella ». Deux ans plus tard, il obtient le Premier Prix de la « Bruce
Hungerford Foundation » (New York), le concours Clara Haskil et « Dino
Ciani » confortent des aptitudes qu’il consolide à Londres avec Alice
Kezeradze-Pogorelich.
Sandro de Palma se produit dans toute l’Europe et récemment au Japon. En Italie il donne régulièrement des récitals et
concertos avec des grands orchestres tels que « La Fenice », les Orchestres de la Radio de Milan et de Rome. Ses récentes
interprétations du Quintette de Franck et du 1er Concerto de Chostakovitch à la Philharmonique de Berlin ont soulevé
l’enthousiasme. Il a joué au Festival Beethoven de Bonn, de Varsovie, au Festival Michelangeli de Brescia, au Festival de
Ljubljana, au Festival de Ravenne (invité par Riccardo Muti) etc.
Récemment il a participé avec grand succès à La folle journée de Nantes et au Festival de La Roque d’Anthéron et au
Festival Piano au Jacobins en Chine.
En avril 2010 il a joué avec un grand succès le 2ème Concerto de Brahms au Musikverein de Vienne.
Il partage sa passion pour la musique de chambre avec des partenaires comme Boris Belkin, Pierre Hommage, Ilya
Grubert, Wenzel Fuchs, Darko Brlek ou les vents de la Philharmonique de Berlin et le Quatuor Prazák, le Quatuor
Ebène, etc.
Ses choix discographiques se sont portés sur Liszt (il n’avait que 16 ans !), Cilea et Brahms et sa participation au premier
enregistrement mondial pour Fonit Cetra de Gradus ad Parnassum de Clementi lui vaut le Prix du 20ème Italian Critics
Award.

SCARLATTI / TAUSIG
Sonate en ré mineur, K9 « Pastorale »
Sonate en mi majeur, K20 « Capriccio »
RESPIGHI
Danses et airs antiques pour luth (ext.)
Vincenzo Galilei : Gaillarde
Anonyme : Sicilienne
MARCELLO / BACH
Concerto pour hautbois BWV 974
CLEMENTI
Sonate en fa dièse mineur, op.25 n°5
LISZT
Harmonies poétiques et religieuses (ext.)
Funérailles
Rêve d’amour n°3
3ème Année de Pèlerinage (ext.)
Aux Cyprès de la Villa d’Este. Thrénodie (I)
Les jeux d’eau de la Villa d’Este
2ème Ballade en si mineur
29
   Musée les Abattoirs
Tableaux concerts
30
G UILLAUME C OPPOLA
Samedi 15 septembre – Musée les Abattoirs
« Un authentique poète du clavier qui trouve sa place parmi les
personnalités les plus attachantes du jeune piano français » (À Nous Paris) :
Guillaume Coppola est aujourd’hui reconnu comme un musicien des plus
accomplis de la jeune génération. En février 2011, Classica lui consacre un
portrait dans sa rubrique "Piano : Les 10 stars de demain". Son CD, Franz
Liszt - un portrait, a rallié tous les suffrages : Diapason d’Or Découverte,
ffff Télérama, le Monde : les meilleurs disques 2009, Coup de cœur de
l’Académie Charles Cros… Réédité en octobre 2011 chez Eloquentia, le
disque obtient le label "Année Liszt" .
On a pu l’entendre dans une vingtaine de pays, des scènes européennes
prestigieuses comme le Concertgebouw d’Amsterdam, le Rudolfinum de
Prague, la Philharmonie de Bratislava ou le Liepaja International Piano Stars Festival, Shanghai, Xiamen, en passant par
l’Amérique du sud. En France : Festival Chopin à Paris, Festival de l’Orangerie de Sceaux, Radio France et Montpellier,
Folle Journée de Nantes en région, les Rendez-vous de Rochebonne, les Solistes aux Serres d’Auteuil, Piano en Valois…
En 2010, il participe à l’intégrale Chopin donnée salle Pleyel, diffusée sur France 3.
Nombreux sont les échanges qui ont forgé cette authentique personnalité artistique : ses débuts à Besançon, la rencontre
décisive avec France Clidat à l’âge de quatorze ans, la profonde influence de Bruno Rigutto au Conservatoire,
l’enseignement de Nicholas Angelich, Hervé Billaut et Marie-Françoise Bucquet en piano, Christian Ivaldi en musique de
chambre, Claude Helffer pour la musique contemporaine, et les masterclasses, ponctuelles mais ô combien marquantes de
Leon Fleisher, Dmitri Bashkirov, Dominique Merlet et Jean-Claude Pennetier.
Un Premier Prix de piano et de musique de chambre au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris vient
couronner ce parcours, suivi de nombreuses distinctions internationales : The International Holland Music Sessions, avec
notamment la tournée européenne New Masters on Tour, Prix Déclic CulturesFrance/Gouvernement français, 1er Prix
Lion’s Club, Fondation Cziffra…
Outre le récital et le concerto avec orchestre – avec l’Orchestre National de Montpellier, le Philharmonique de Besançon…,
la musique de chambre lui permet de partager des moments privilégiés avec les violonistes Régis Pasquier, Patrice
Fontanarosa ou sa sœur Cécile Coppola, les Quatuors Parisii, Debussy, Voce, Alfama, les pianistes Bruno Rigutto, Eric Le
Sage, David Bismuth ou des chanteurs comme Marc Mauillon, Laia Falcón ou Bénédicte Tauran.
Musicien complet et curieux, il prend part à des concerts-lectures avec Marie-Christine Barrault, Didier Sandre ou François
Castang. Sa collaboration avec plusieurs compositeurs lui a permis d’assurer la création de pièces de Steven Stucky, Gao
Ping, et la compositrice Isabel Pires lui a dédié sa dernière œuvre pour piano, Ombres.

TAKEMITSU
(1959)
Pause ininterrompue I : Slowly, sadly and as if to converse with
Pause ininterrompue II : Quietly and with a cruel reverberation
Pause ininterrompue III : A song of love
DEBUSSY
La Puerta del Vino (ext. Préludes Livre II)
ISABEL PIRES
Ombres – à Guillaume Coppola
WEBERN
Kinderstück
DEBUSSY
Children’s Corner
BERIO
Brin (ext. Six encores pour piano)
GAO PING
Night Alley
31
Samedi 15 septembre – Concert : GUILLAUME COPPOLA
Les dames de nage I, 6
1994
Pigments et liants sur toile
187 x 198 cm
Collection Musée d’art moderne
et d’art contemporain les Abattoirs, Toulouse
Inv. : 1999.2.2
Monique Frydman
Nages, 1943
Vit et travaille à Paris
Photo : André Morin © Adagp, Paris
« L’âme adore nager. Pour nager on s’étend sur le ventre.
L’âme se déboite et s’en va.
Elle s’en va en nageant… »
Henri Michaux ; La pare sse, l’ espa ce d u d eda n s
Les ondoiements organiques des Dames de nage renvoient au ressourcement de la peinture comme à la vocation du
peintre à augmenter l’être. La liquidité, la transparence, le glauque, l’humide ont nourri lentement, comme par
strates, la toile. Les vertes humeurs, jusqu’aux bruns calcinés, laissent filtrer des embryons de formes libres en
mouvement. "Mon expérience est celle du temps complètement tressé, dilaté ; quelque chose se passe entre moi et
le tableau, celle du présent absolu… C’est le moment de la fusion.".
Monique Frydman
Les Dames de nage renouent par les moyens d’un dessin autre, distancié, émergeant à travers la toile, avec une
mémoire retrouvée de figures impossibles à cerner. Le dessin aléatoire et "extérieur" des cordes, traces dans le
pigment, réinvestit les forces de la ligne courbe dans cet état d’apesanteur pictural. La représentation où matière,
forme et couleur se génèrent, s’effacent, se transforment, sauvegarde le mystère de la peinture, son énigme.
Bernadette Morales
32
F LORENCE C IOCCOLANI
Lundi 17 septembre – Musée les Abattoirs
Après avoir fait ses études musicales au CNR de Grenoble dans la classe de Jean-François
Cholé, Florence Cioccolani étudie auprès de Michel Beroff, Denis Pascal et Eric Le Sage
au CNSMD de Paris. Elle y obtient le DFS de piano et de musique de chambre en juin
2002. Elle rentre ensuite en cycle de pédagogie et obtient le CA de piano. Ces deux
années lui permettent d’écrire un mémoire sur le compositeur Toru Takemitsu.
Parallèlement, elle suit le cycle de perfectionnement au CNSMD de Lyon dans la classe
de Géry Moutier.
Actuellement professeur au CRR de Grenoble, Florence Cioccolani se produit
régulièrement en récital et concerts de musique de chambre (auditorium du musée de
Grenoble, rencontres musicales de Mittelbergheim, Archives Nationales de Paris, musée
Claude Debussy, amphithéâtre de l’opéra national de Lyon…). Attirée par la création et la
musique contemporaine, elle collabore régulièrement avec des compositeurs tels que
Martin Matalon, Yoko Kubo, Bruno Ducol, Hugues de Nolly, Iradj Sahbai, Arnaud Petit.
Florence Cioccolani a obtenu en mars 2008 au 8ème Concours International de Piano d’Orléans:
le 1er Prix – Mention Spéciale Blanche Selva pour l’ensemble de ses prestations,
le Prix SPEDIDAM décerné au meilleur candidat issu des établissements français d’enseignement musical,
le Prix attribué par le Jury des étudiants du Conservatoire d’Orléans lors de la Finale Musique de Chambre et soutenu par
Hitachi Computer Products (Europe) S.A.S.
Elle a été choisie pour sa création mondiale de l’œuvre Burning comme lauréate du Prix de l’Académie des Beaux-Arts
(Institut de France) par Edith Canat de Chizy, Membre de cette Académie et compositrice de l’œuvre.
Florence Cioccolani est notamment invitée à l’automne 2008 par le Festival Jeunes Talents à Metz, par l’Orchestre
Symphonique de Varna en Bulgarie ainsi qu’à Venise au théâtre de la Fenice ; elle se produit également sur la scène de
l’Onde à Vélizy-Villacoublay, au Théatre des Bouffes du Nord à Paris et au Théâtre d’Orléans, en soliste et avec
l’Ensemble coréen du Tongyeong International Music Festival pour la création française de Trame IV de Martin Matalon.
En mai 2009, elle est invitée au festival de Sully. Elle se produit à l'auditorium du musée d'Orsay dans le cadre des
« nouveaux talents Yamaha » et joue, en tant que soliste, sous la direction de F-X Roth avec l'orchestre « Les Siècles » à
Arles et à La Rochelle. A cette occasion, ils enregistrent en live Trame IV pour piano et ensemble de Martin Matalon. Le
disque est paru chez « Actes Sud ».
Elle vient de faire une tournée de récitals et de Master classes à l’attention des élèves pianistes des conservatoires de la
région Centre et des universités de Tours et d’Orléans (11 villes). Son disque "Le temps recréé" vient de paraître chez
Sisyphe.

BOUCOURECHLIEV
6 Etudes d’après Piranèse
MANTOVANI
Suonare
DE NOLLY
Métamorphoses pour piano et bande
DEBUSSY
Préludes (ext.)
Feux d’artifice Livre II
Voiles Livre I
Des pas sur la neige Livre I
La Puerta del Vino Livre II
Ce qu’à vu le vent d’Ouest Livre I
33
Lundi 17 septembre – Concert : FLORENCE CIOCCOLANI
Skadzo n°6
1986
Techniques mixtes sur toile
200 x 200 cm
Collection Musée d’art moderne
et d’art contemporain
les Abattoirs, Toulouse
Inv. : D.1995.3.9
Gérald Thupinier
Moulins (Allier), 1950
Vit et travaille à Nice (Alpes-Maritimes)
Photo : Jean-Luc Auriol et Alain Gineste © Gérald Thupinier
Gérald Thupinier envisage la peinture comme un vecteur, un foyer ontologique. Au milieu des années 1980, il
s’extrait de la logique du langage à travers une matière dense qui conserve la trace, le signe d’un langage
archaïsant. Le verbe se fait chair dans sa recherche plastique dénuée de couleur outre l’essence du noir et du
blanc. Il cultive la matière picturale en prenant le temps de la laisser vivre dans sa propre complexité.
L’inscription "fondatrice" s’efface dans les couches successives de la matière mémorielle sous l’action d’un
Thupinier-Chronos à moins qu’elle ne resurgisse par un effet de palimpseste.
Apparition, disparition semblent établir les bases même de la communication voire de l’acte créateur. Derrière la
gravité de l’œuvre et son apparence écran-opaque, l’artiste appelle l’imaginaire au détour d’une accroche, d’un
collage-pensée.
Bernadette Morales
34
V ICTORIA A JA
Lundi 24 septembre – Musée les Abattoirs
Victoria Aja est née à Vizcaya (Espagne). Elle commence ses études musicales à
Bilbao et les poursuit au Conservatoire Supérieur de Musique de Madrid avec Manuel
Carra (élève de Manuel de Falla). Grâce à une bourse du « Diputacion Floral de
Vizcaya » elle part à Londres se perfectionner auprès Maria Curcio, Craig Sheppard et
Benjamin Kaplan et à la « Guildhall School of Music » avec Paul Berkowitz.
Elle travaille également auprès de Murray Perahia qui ne tarit pas d’éloges lors de ses
récitals. A 18 ans, elle remporte en Espagne le concours « Luis Coleman », concours
de musique espagnole, puis le Concours de l’ « Academie Franck Marshall » à
Barcelone et obtient le diplôme « Rosa Sabater » de la « Musica en Compostela » pour
la musique espagnole.
Elle a joué dans de nombreux lieux en Espagne: Sociedad Filarmónica à Bilbao, Palacio Euskalduna de la Música y
Congresos, Teatro de los Campos Elíseos, Teatro Arriaga, Real Academia de Bellas Artes de San Fernando, Fondation
Juan March, Fondation Marcelino Botín, Rotary Club International, Fondation Caja Madrid, Club Diario Levante. Elle
se produit aussi en Angleterre (Wigmore Hall, London Oxford Proms- Regent Hall Summer Festival, Clothworkers
Hall, Peel Hall, Burgh House…), en Allemagne (Schleswig-Holstein Musik Festival), en France, à New York
(Carnegie Hall), en Egypte (Opéra du Caire), au Maroc (Théâtre Mohammed V à Rabat, Casablanca, Tanger Semana
Cultural Española Tanger- Larache y Casablanca, avec le partenariat du Ministère de la Culture et l’Ambassade
d’Espagne), en Inde (à Mumbai organisé par la Fondation Mehli Mehta Music; à Bangalore, Pune, et Calcutta).
Elle est invitée à jouer lors de nombreuses occasions par l’Institut Cervantes (institut consacré à la diffusion de la
culture espagnole et d’Amérique latine). Elle a également joué pour « The Beethoven Piano Society of Europe », The
Liszt Society, The ILAMS (Iberian & Latin American Music Society), EPTA London, l’Alliance Française.
Victoria Aja a joué avec l’Orchestre Symphonique de Bilbao (OSB), l’Orchestre Philharmonique de la Radio et de la
Télévision de Kiev et l’Orchestre de Chambre Russe, avec qui elle a réalisé une tournée en Espagne avec la Rhapsodie
Symphonique pour piano et orchestre de Joaquin Turina, qui fut diffusée sur la RNE Radio 2.
Elle a également été diffusée par la radio allemande NRD (Nord Deutscher Rundfunk), Bayern 4 klassic (Munich),
Radio Nationale Espagnole (RNE-R2), Radio Cultura (Buenos Aires), Radio-Canada, CBC Radio, ABC Classic de
Sydney (Australie), KUHF Houston Public Radio, VARA Radio 4- Ongehoord (Hollande), Sveriges Radio-P2 Clasica
(Radio suédoise), Radio Catalunya Música, Radio de Bilbao, Radio Cantabria et Radio Euzkad….
Elle est régulièrement invitée comme conférencière, où ses interventions sont toujours ponctuées de démonstrations
musicales au piano, sur des thématiques comme la « Musique dans la société », « Vie et oeuvres de Manuel de Falla »,
« le Nationalisme musical en Espagne: Albéniz, Granados, Turina et Falla ».
Récemment, elle a été invitée à donner une master-classe sur la musique espagnole au Conservatoire de Musique de
Danse et d´Art Dramatique de Casablanca (Maroc), ainsi qu’à la Fondation Mehli Mehta Music.
Lors d’une tournée consacrée à la musique de piano de Manuel de Falla, elle s’est produite à Madrid, Pamplone,
Bilbao, Londres, Manchester, Leeds, Paris et au Caire lors de la commémoration du 50ème anniversaire de la mort de
Manuel de Falla. Elle y a été acclamée, tant par les critiques que par le public.
Elle enregistre pour EMI un Cd consacré à Albeniz, Falla, Turina, Donostia et pour le label Naxos les pièces du
compositeur Jesus Guridi, CD qui figure parmi les meilleurs enregistrements dans le magazine américain « Fangare ».
Il est d’ailleurs sélectionné par la WRR Radio (USA) pour faire parti d’une compilation de musique espagnole,
réalisée par le Meadows Museum de Dallas, à l’occasion de la commémoration de l’exposition espagnole « Fortunity
to Picasso », invitant des artistes comme Jesus Lopez Cobos, Enrique Arbos, David Russel , Joaquim Achucarro et
Victoria Aja à se produire.
Ses récents engagements l’ont amené à faire ses débuts en récital au Wigmore Hall à Londres, en Argentine, en
Uruguay, au Maroc (Théâtre Mohammed V à Rabat et Casablanca), au Palacio Euskalduna de la Musica y Congresos
à Bibao, au National Centre for performing Arts (NCPA) à Mumbai, et à New York au Carnegie Hall où elle fait ses
débuts, à propos desquels Harris Goldsmith écrivit: « Je pense que son travail ressemble souvent à celui d’Alicia de
Larrocha. Ce fut sans aucun doute l’un des concerts les plus prometteurs que j’ai entendus ces derniers temps.”
35

ALBENIZ
El Puerto (ext. Iberia, 1er cahier)
Chants d’Espagne op.232 (ext.)
Prélude
Sous le palmier
Seguidillas
DONOSTIA
(1886–1956)
Preludios Vascos (ext.)
DE FALLA
L’Amour Sorcier, suite
Pantomime
Chanson du Feu Follet
Danse de la Frayeur
Le Cercle Magique
Danse Rituelle du Feu
LARREGLA
(1865–1945)
Gran Jota de Concierto « Viva Navarra »
36
Lundi 24 septembre – Concert : VICTORIA AJA
Composition avec 4 gants
1970
Huile et sérigraphie, collages et techniques mixtes sur toile
146 x 131 cm
Collection du Musée des Augustins
Dépôt au Musée d’art moderne
et d’art contemporain les Abattoirs, Toulouse
Inv. : D.1995.4.3
Antoni Clavé
Barcelone (Espagne), 1913 - Saint-Tropez (France), 2005
Photo : Jean-Luc Auriol et Alain Gineste - © Adagp, Paris
Ce tableau sombre, pourtant comme éclairé en son centre, pose dans son désordre organisé des indices forts : des
coupures de journaux, une gamme colorée réduite et sourde, des gants. L’espace pictural aux inspirations cubistes
met à plat une scène où impressions « grasses » de journaux se superposent et se combinent avec un gant réel et des
traces de gant (sans doute réalisées avec ce dernier). Une forme pourrait évoquer un piano et le titre jouerait ainsi sur
l’idée d’une composition à quatre mains, entre scène intimiste et monde extérieur. Les empreintes de gant multiples
et l’extrait possible du journal communiste Le patriote nous projettent dans un quotidien plus embrouillé où
l’implication politique paraît cependant plus vaguement mémorielle qu’offensive. Peinture, sérigraphie, objet… quoi
qu’il en soit la réalité du matériau l’emporte, « quoi qu’il en soit, je suis sur le moment beaucoup plus libre, n’ayant
pas l’impression de faire ‘un tableau’ ou ‘une sculpture’. » AC
Antoni Clavé exerce différents métiers (peinture en bâtiment, décoration théâtrale, illustration…) avant de se
consacrer dans les années 1950 à la peinture qu’il enrichit au fil du temps d’expérimentations plastiques, matiéristes,
fidèle au statut revendiqué d’artiste-artisan.
Bernadette Morales
37
A LINA A ZARIO
Jeudi 27 septembre – Musée les Abattoirs
Remarquée par le pianiste russe Evgeni Koroliov, Alina Azario étudie dans sa classe depuis
2006 à la Hochschule für Musik de Hamburg. Après avoir obtenu son Diplôme en 2010, elle y
poursuit ses études en Perfectionnement et y exerce en parallèle une activité d’enseignement.
Au cours de sa formation, elle a enrichi ses connaissances auprès de nombreuses personnalités
pianistiques telles que Elisabeth Leonskaja, Boris Berman, Jacques Rouvier, Théodore
Paraschivesco, Géry Moutier.
Elle s’est déjà produite en récital en France, Allemagne, Pays-Bas, Suisse, Danemark,
Espagne, Roumanie, Bulgarie. Elle a collaboré avec des chefs d’orchestre tels que Ovidiu
Balan, Dietmar Gräf, David Marcian, Ovidiu Marinescu, Janko Zsolt, Emily Freeman Brown,
et s’est produite à de nombreuses reprises avec l'Orchestre National de Bacau, l'Orchestre
symphonique de Craiova, l'Orchestre National de Sibiu, l'Orchestre National de Vidin.
Elle a obtenu un Premier prix au Concours International de Città di Stresa, le Prix spécial du
jury au Concours International pour Piano et Orchestre de Cantu, un 1er prix au Concours de
Lagny-sur-Marne.
En janvier 2011, elle enregistre avec Renaud Capuçon et le Berlin Score Orchestra la bande
sonore du film Poulet aux prunes de Marjane Satrapi (Persepolis) et Vincent Paronnaud.
Depuis 2008, elle est boursière de la Fondation Oscar und Vera Ritter et reçoit en 2011 le prix Hermann und Milena Ebel.

CRUMB
Makrokosmos, vol 1 (ext.)
Primeval Sounds (Genesis). Cancer
Proteus. Pisces
Pastorale (from Kingdom of Atlantis, ca. 10 000B.C.) Taurus
Crucifixus (Symbol). Capricorn
DEBUSSY
Préludes (ext. Livre II)
Brouillards
Général Lavine - Excentrique
Feuilles mortes
Bruyères
SCARLATTI
Sonate en fa mineur, K466
Sonate en fa majeur, K518
Sonate en la majeur, K24
CRUMB
Makorkosmos, vol. 1 (ext.)
Music of Shadows (for aeolian Harp). Libra
Spring fires. Aries
Dream-Images (Love – Death Music). Gemini
Spiral Galaxy (Symbol). Aquarius
DEBUSSY
Préludes (ext. Livre II)
Ondine
Les tierces alternées
La terrasse des audiences du clair de lune
Feux d’artifice
38
Jeudi 27 septembre – Concert : ALINA AZARI0
Knots of Spring
1954
Donation de Daniel Cordier (Juan-les-Pins) en
1989
Centre Georges Pompidou, Musée national
d'art moderne
Dépôt aux Abattoirs, Toulouse en 1999
Inv. : AM 1989-470
Alfonso-Angel Ossorio
© droits réservés
Manille (Philippines), 1916
East Hampton (États-Unis), 1990
L’approche de la technique de l’huile permet à Ossorio de donner de l’épaisseur à ses tableaux, jusque-là travaillés
souvent en transparence par le moyen de couleur à l’eau, aquarelle et couleurs synthétiques). Son imagerie se vise
de toute narration au point qu’il est bientôt défini comme un expressionniste abstrait. Knots of Spring est un
exemple ; les couleurs de ce tableau se différencient de la production précédente de l’artiste, par un empâtement de
l’huile sur le bois et une luminosité propre à cette technique. Voulant certainement représenter la beauté de la
nature au printemps, Ossorio semble obtenir l’effet contraire en Oblitérant par surcharge ce qui devrait être une fête
printanière.
Aniello Placido
39
   Cité
de l’Espace
40
T HOMAS E NHCO
Lundi 10 septembre – Cité de l’Espace
Thomas Enhco est né à Paris le 29 septembre 1988. Il commence le violon à 3 ans et le
piano à 6 ans, étudie le classique et le jazz dans les deux instruments, écrit ses premières
compositions et donne ses premiers concerts au sein d'un groupe d'enfants. En 1998, à
l’âge de neuf ans, il est invité par Didier Lockwood à jouer au festival de Jazz d’Antibes
Juan-les-Pins. À 10 ans, il interprète de petits rôles dans des films ; à 12 ans, il entre au
Centre des Musiques Didier Lockwood en piano et violon. Il étudie le piano classique
avec la concertiste Gisèle Magnan, et intègre le CNSMDP en Jazz et Musiques
Improvisées à 16 ans. À 14 ans, il forme son propre groupe, Thomas Enhco & Co, puis
il compose et enregistre son premier album, Esquisse (parrainé par Peter Erskine), paru
en mars 2006 chez Ames/Harmonia Mundi ; la même année, il est élu Talent du Fonds
d’Action Sacem. Depuis, il donne de nombreux concerts en France et dans le monde
entier (Chine, Japon, Cambodge, Philippines, USA, Maroc, Algérie, Liban, BurkinaFaso…), au piano comme au violon, et est régulièrement l’invité de radio et de télévision
françaises. Il a joué aux côtés de musiciens tels que Peter Erskine, Mike Stern, Billy
Cobham, Martin Taylor, André Ceccarelli, Toots Thielemans, Biréli Lagrène, Étienne
Mbappé, Sylvain Luc, Johnny Griffin, Hein Van de Geyn ou encore Maxim Vengerov,
Vadim Repin, Jane Birkin... En 2008-2009, il crée le spectacle Le Jazz et la Diva Opus II, mis en scène par Alain
Sachs, sur la scène du Théâtre de la Gaîté-Montparnasse à Paris (plus de 200 représentations en France), et fait partie
du nouveau groupe Didier Lockwood and The Jazz Angels. En 2010, il compose la bande originale du film Aux Arts,
Citoyens !. Lors d’une tournée au Japon en 2008, il est repéré par Itoh « 88 » Yasohachi, l’un des plus grands
producteurs de jazz japonais, qui décide de produire son deuxième album, Someday My Prince Will Come, sorti en
juillet 2009 au Japon (Blue in Green/Universal) et en mars 2010 en France (Ames/Harmonia Mundi). Avec son
nouveau trio de jeunes musiciens (Nicolas Charlier à la batterie et Chris Jennings à la contrebasse), Thomas Enhco
explore et mélange les éléments qui font sa culture (jazz, musique classique, pop/rock) avec une intelligence et une
énergie fantastiques. Il forme également un duo explosif (piano et marimba) avec la jeune percussionniste classique
Vassilena Serafimova. En octobre 2010, Thomas Enhco remporte le 3ème prix du Concours international de piano
jazz Martial Solal. En novembre 2010, il remporte le Django d’Or « Nouveau Talent » pour son album Someday My
Prince Will Come.

P ROGRAMME J AZZ
41
   Halle aux grains
42
O RCHESTRE NATIONAL DU C APITOLE DE T OULOUSE
D IRECTION - T UGAN S OKHIEV
P IANO – M ENAHEM P RESSLER
p.43
Samedi 15 septembre – Halle aux Grains
Depuis le 1er septembre 2008, le chef russe Tugan Sokhiev est
directeur musical de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse,
après avoir été pendant 3 ans premier chef invité et conseiller
musical de la formation toulousaine. Sous son impulsion,
l’orchestre a entamé en 2009 un processus de recrutement et
compte aujourd’hui 125 musiciens.
Michel Plasson dirigea l’Orchestre National du Capitole de 1968 à
2003 ; il en est aujourd’hui chef d’orchestre honoraire. Sous sa
direction, la vocation symphonique de la phalange se développe
considérablement. Il entreprend de nombreuses tournées à
l’étranger et enregistre avec EMI plus d’une soixantaine de
disques.
L’orchestre présente sa saison symphonique à la Halle aux Grains de Toulouse, donne des concerts en région MidiPyrénées et assure la saison lyrique et chorégraphique du Théâtre du Capitole. Il est l’invité de nombreux festivals :
Festival international George Enesco de Bucarest, Quincena musical de Saint-Sébastien, Chorégies d’Orange (Aïda
de Verdi et deux concerts en juillet 2011)… Depuis plusieurs saisons, il est programmé à la Salle Pleyel à Paris où il
donne quatre concerts en 2011/2012. En janvier 2011, il se produit dans Les Fiançailles au couvent de Prokofiev à
l’Opéra Comique. Après la Russie, l’Espagne et l’Italie en 2010/2011, l’orchestre se produit en 2011/2012 au
Royaume-Uni, en Allemagne et en Amérique du Sud. En 2012/2013, sont notamment programmées deux tournées en
Asie ainsi qu’une série de concerts au Musikverein de Vienne.
Quatre disques enregistrés par Tugan Sokhiev et l’Orchestre National du Capitole sont parus chez Naïve : Tableaux
d’une Exposition de Moussorgski/Symphonie n°4 de Tchaïkovski (2006), Pierre et le Loup de Prokofiev, avec la
participation de Valérie Lemercier (2007), Concerto pour violon n°2 de Prokofiev (par Geneviève Laurenceau,
premier violon solo de l’ONCT)/Danses symphoniques de Rachmaninov et tout récemment: Ouverture festive de
Chostakovitch/Symphonie n° 5 de Tchaïkovski (novembre 2011). Cette discographie s’étoffera au printemps 2012
avec un disque consacré à Stravinsky : L’Oiseau de feu (1919)/Le Sacre du Printemps.
Karol Beffa, compositeur en résidence de septembre 2006 à juin 2009, a composé trois partitions créées sous la
baguette de Tugan Sokhiev. Depuis septembre 2010, l’Orchestre National du Capitole collabore avec Bruno
Mantovani, compositeur associé. En juin 2012, Alain Altinoglu a dirigé le Double concerto pour pianos, cocommande de l’Orchestre National du Capitole et de la Casa da Música de Porto.
  
MOZART
Concerto pour piano n°17 en sol majeur, KV.453
CHOSTAKOVITCH
Symphonie n° 5 en ré mineur, op.47
43
K RYSTIAN Z IMERMAN
Vendredi 21 septembre – Halle aux grains
Krystian Zimerman est né dans une famille riche d'enseignement et tradition
musicale. Il commence ses études avec son père, puis, à l'âge de sept ans,
travaille avec Andrzej Jasinski au Conservatoire de Katovice (Pologne).
Bien que peu attiré par les concours, il suit malgré tout un parcours
pianistique classique et remporte plusieurs grands prix de concours
internationaux dont le Premier Grand Prix du Concours Chopin de Varsovie
en 1975, succès qui lui apporte une très grande notoriété et lui permet alors
d’entamer un carrière internationale.
Depuis plus de vingt-cinq ans, Krystian Zimerman est particulièrement
marqué par un rapport très proche avec son public. Depuis qu'il prend la
décision, il y a dix ans, de transporter son propre piano pour ses concerts, il
habitue son public et les organisateurs à cette pratique inhabituelle.
Le fait de jouer uniquement sur son instrument, combiné à ses compétences d'accordeur (acquises à Katowice et
développées grâce à une proche collaboration avec Steinway à Hambourg), lui permet d'atteindre une grande qualité et
une forte exigence musicales.
Krystian Zimerman a une excellente connaissance de la musique européenne : oeuvres françaises qu'il joue à Paris,
Beethoven, Mozart et Schubert à Vienne, Brahms à Hambourg, musique américaine à New York, dirigée alors de façon
générale par Leonard Bernstein lui-même. Lutoslowaski lui a dédicacé son concerto, qu'il a donné au festival d'automne
de Varsovie, sous la direction même du compositeur.
Krystian Zimerman s'est produit en musique de chambre avec Gidon Kremer, Kyung-Wha Chung, Kaja Danczowska et
Yehudi Menuhin ainsi qu’avec des chefs d'orchestres tels que Bernstein, Karajan, Ozawa, Muti, Maazel, Previn, Boulez,
Mehta, Haitink, Skrowaczewski et Rattle. Il a également eu l'opportunité de rencontrer la précédente génération des
grands maîtres tels que Arrau, Michelangeli, Rubinstein et Richter, qui ont exercé sur lui une influence musicale
importante.
Krystian Zimerman limite ses concerts au nombre de cinquante par an, se donnant ainsi la possibilité d'approcher le piano
sous une autre forme, tel que l'accord de l'instrument, l'étude acoustique des salles, les technologies de sons. Il a
développé une approche similaire pour l'enregistrement contrôlant tous les stades d'élaboration de ses disques.
Krystian Zimerman a enrgistré chez la Deutsche Grammophon plus de trente disques, qui ont remporté les plus
prestigieuses récompenses. En 1999, il avait enregistré les deux concertos de Chopin avec le Polish Festival Orchestra
avec qui il a effectué une tournée à travers l'Europe et les Etats Unis, jouant ces deux oeuvres pour commémorer le cent
cinquantième anniversaire de la mort du compositeur.
Ces dernières années, Krystian Zimerman s'est produit en Europe, aux Etats Unis, au Canada, et en Corée. Il a célébré ses
vingt-cinq ans de carrière au Japon. Au cours de ces vingt-cinq ans, il aura donné environ cent concerts pour le public
japonais avec vingt programmes différents. Cette célébration a coïncidé avec le cent cinquantième anniversaire de la
société Steinway & Sons, avec qui Krystian Zimerman travaille très étroitement depuis de nombreuses années.
  
DEBUSSY
44
   L’Escale - Tournefeuille
45
K AROLY M OCSARI
Mardi 18 septembre – L’Escale-Tournefeuille
Károly Mocsári est né à Budapest. Il a obtenu son diplôme dans la classe de György
Nádor à l'Académie Franz Liszt à Budapest et a poursuivi
ses études de
perfectionnement chez Jorge Bolet à l'Institut Curtis de Philadelphie. Il a également
suivi les masterclasses d'Yvonne Lefébure à Paris.
Il a commencé sa carrière internationale en 1984, en remportant des prix aux concours
prestigieux: Terence Judd (Londres), Barcelone, Athènes, Montréal, ainsi qu’aux
concours Van Cliburn et Rubinstein. Il est également Lauréat de la Fondation Cziffra.
En 1986, il a triomphé au concours International Liszt à Budapest, l’un des concours les
plus difficiles organisé seulement tous les cinq ans.
Depuis, plusieurs orchestres de grand renom l'ont invité en tant que soliste : Orchestre
Hallé de Manchester, London Philharmonic Orchestra, English Chamber Orchestra,
Orchestre Symphonique de Nouvelle Zélande, Orchestre de la Radio de Berlin,
Orchestre du Festival de Budapest, Orchestre National de Hongrie, etc.
Pianiste de classe internationale, Károly Mocsári a donné des récitals dans plus d'une
trentaine de pays, dans des salles prestigieuses: Schauspielhaus et Reichstag de Berlin,
Beethovenhalle de Bonn, Wigmore Hall et Royal Festival Hall de Londres, Salle
Lisinski de Zagreb, Théâtre Maisonneuve de Montréal, Salle Kanagawa de Yokohama,
Opéra de Mexico-City, National Concert Hall de Taipei, Auditorium du Louvre, Salle Cortot, Salle Gaveau, Théâtre de
la Ville, Théâtre des Champs Elysées de Paris.
Parmi les chefs d'orchestre et les solistes avec lesquels Károly Mocsári a travaillé il suffira de rappeler les noms de
Youri Bashmet, Sir Andrew Davis, David Grimal, Barbara Hendricks, Zoltán Kocsis, Kobayashi Ken-Ichiro, Sergei
Nakariakov, Miklós Perényi, Mstislav Rostropovitch, Vladimir Spivakov, Tamás Vásáry, les quatuors Keller, Takács et
Tokyo.
Ses enregistrements de Liszt et de Bartók ont été salués par la presse internationale. Il participe régulièrement à des
jurys de concours de piano dans le monde entier.
  
CHOPIN
Mazurka en do majeur, op.7 n°5
1ère Ballade en sol mineur, op.23
Mazurka en la bémol majeur, op.24 n°3
2ème Ballade en fa majeur, op.38
LISZT
Vallée d’Obermann (ext. 1ère Année de Pèlerinage)
Funérailles (ext. Harmonies poétiques et religieuses)
Rhapsodies hongroises n°5
Rhapsodies hongroises n°16
Rhapsodies hongroises n°14
46
   Ru Xiao-Fan, artiste plasticien invité
Né
à
Nankin
(Chine),
Xiao
Fan
Ru.
Vit
et
travaille
à
Paris
depuis
1983.
Diplomé
des
Beaux‐Arts
de
l’Ecole
Normale
Supérieure
de
Nankin
en
1982.
Diplomé
de
l’Ecole
Nationale
Supérieure
des
Beaux‐Arts
de
Paris
en
1986.
Boursier
de
la
Casa
Velasquez
à
Madrid
en
1988
et
1990.
Dictionnaire
des
artistes
contemporains,
Larousse,
2004,
2010
EXPOSITIONS
PERSONNELLES
2011
‐
Galerie
RX,
Paris,
France
‐
Inspire
–
Expire,
Dialogue
Space,
Beijing,
Chine
2010
‐
«
My
secret
garden
»,
coproduction
avec
Rue89,
Paris,
France
‐Translucent,
Today
Art
Museum,
Beijing,
Chine
2009
‐
En
abondance,
Galerie
Quintessens,
Utrecht,
Pays‐Bas.
‐
Art
Today
Museum,
Pékin,
Chine.
‐Quintessens
Gallery,
Utrecht,
Pays‐Bas
2008
‐
Centre
d’art
du
Domaine
Orenga
de
Gaffory,
Patrimonio,
Corse.
‐
Adam
Gallery,
Londres,
Grande‐Bretagne.
‐
The
Mao
project,
Ca
Muse,
Venise,
Italie.
2007
‐
Enjoy,
Galerie
RX,
Paris,
France.
2006
‐
Galerie
Leehwaik,
Séoul,
Corée
du
Sud.
‐
Galerie
Hengevoss
Dürkop,
Hambourg,
Allemagne.
2005
‐
Safe
Contact,
Musée
des
Beaux‐Art,
Shanghai,
Chine.
‐
Safe
Contact,
Galerie
Quintessens,
Utrecht,
Pays‐Bas.
‐
Safe
Contact,
Galerie
RX,
Paris,
France.
2004
‐
Gallery
Mickael
Goedhuis,
New
York,
U.S.A.
‐
La
botanique
–
mouvement
cent
fleurs,
Médiathèque
de
l’hôpital
Raymond
Poincaré,
avec
collaboration
du
FRAC
Ile‐de‐France,
Garches,
France.
‐
Bubble
Game,
Galerie
RX,
Paris,
France.
‐
Bubble
Game,
White
Box,
New
York,
U.S.A.
2003
‐
Galerie
Quintessens,
Utrecht,
Pays‐Bas.
‐
100
Fleurs
et
peintures
récentes,
Musée
des
Ursulines,
Mâcon,
France.
2002
‐
Charlotte
Moser,
Genève,
Suisse.
‐
Cent
Fleurs,
Galerie
RX,
Paris,
France.
2001
‐
Cent
Fleurs,
La
Villa
Tamaris,
Centre
d’Art
Contemporain,
La
Seyne‐sur‐Mer,
France.
‐
Galerie
Quintessens,
Ultrecht,
Pays‐Bas.
‐
Art
Fair
Amsterdam,
one
man
show,
Galerie
Quintessens,
Ultrecht,
Pays‐Bas.
1999
‐
Hundred
Flowers,
Chapelle
Saint
Jacques,
Saint
Gaudens,
Ministère
de
la
culture,
DRAC
Midi‐Pyrénées,
France.
1998
‐
Galerie
Quintessens,
Ultrecht,
Pays‐Bas.
47
CATALOGUES
PERSONNELS
2009
‐
«
Translucide
»
Art
Today
Museum,
texte
de
Pascale
Le
Thorel,
Pékin,
Chine.
2005
‐
«
Safe
contact
»,
Ed.
Musée
des
Beaux‐arts
de
Shanghai,
Chine.
2004
‐
«
Bubble
Game
»,
Ed.
Musée
des
Ursulines,
Macon.
2001
‐
«
Xiao
Fan
Cent
Fleurs
»,
Pascale
Le
Thorel‐Daviot,
Villa
Tamaris,
La‐Seyne‐sur‐Mer.
1999
‐
«
One
Hundred
Flowers
»,
Hou
Hanru,
Bernard
Goy,
Ed.
Association
Chapelle‐Saint‐Jacques,
Saint
Gaudens.
1995
‐
«
Estudio
para
una
escultura
»,
Alain
Jones,
Ed.
Fernando
Latorre,
Zaragoza.
1992
‐
«
Alpha
Centuari
»,
Marie‐Odile
Andrade,
Ed.
Jacques
Barrère,
Paris.
1988
‐
«
Ru
Xiao
Fan,
Franck
Maubert
»,
Ed.
Victoire
Schlumberger,
Paris
48
   Piano
aux Jacobins en Chine
8 ème Festival - Du 25 mai au 3 juin 2012
Pékin – Théâtre de la Cité Interdite (Forbidden City Concert Hall)
25 mai : Jacky Terrasson : Jazz
26 mai : Kotaro Fukuma : Albeniz – Debussy – Ravel - Liszt
27 mai : Adam Laloum : Schumann - Schubert
Wuhan – Wuhan Qintai Concert Hall
25 mai : Kotaro Fukuma : Albeniz – Debussy – Ravel - Liszt
26 mai : Adam Laloum : Schumann - Schubert
27 mai : Jacky Terrasson : Jazz
Zhengzhou – Henan Art Center
26 mai : Jacky Terrasson : Jazz
29 mai : Adam Laloum : Schumann - Schubert
1er juin : Philippe Léogé : Jazz
Shanghai – Oriental Art Center
1er juin : Kotaro Fukuma : Albeniz – Debussy – Ravel - Liszt
2 juin : Adam Laloum : Schumann - Schubert
3 juin : Philippe Léogé : Jazz
49
   Historique des pianistes invités au festival
-
-
2011
Bertrand
Chamayou
Boris
Berezovsky
Gabriele
Carcano
Til
Fellner
David
Theodor
Schmidt
Llyr
Wiliams
Eduardo
Fernandez
Ronald
Brautigam
Stephen
Kovacevich
Nino
Gvetadze
Alexander
Korsantia
David
Kadouch
Luis
Fernando
Perez
Yaron
Herman
Dana
Ciocarlie
Menahem
Pressler
Ieva
Jokubaviciute
David
Greilsammer
Nathalia
Romanenko
Tamara
Stefanovich
Andrea
Bacchetti
Dmitry
Mayboroda
David
Violi
Paul
Lay
2010
Richard
Goode
Jean‐François
Heisser
Geoffroy
Couteau
Bertrand
Chamayou
Elisabeth
Leonskaja
Lidija
et
Sanja
Bizjak
Arcadi
Volodos
Alexis
Pivot
Luis
Fernando
Perez
Zhu
Xiao
Mei
Yaara
Tal
&
Andreas
Groethuysen
Sean
Botkin
Khatia
Buniatishvili
Varduhi
Yeritsyan
Shai
Wosner
Adam
Laloum
Toros
Can
David
Kadouch
Jorge
Luis
Prats
Lorraine
Desmarais
-
-
-
Franck
Avitabile
Romain
Descharmes
2009
Leon
Fleisher
Franck
Avitabile
Philippe
Léogé
Ramin
Bahrami
Jean‐Efflam
Bavouzet
Claire
Désert
Philippe
Bianconi
Till
Fellner
Nicholas
Angelich
Jacky
Terrasson
Simon
Zaoui
Dana
Ciocarlie
Nelson
Freire
Joaquin
Achucarro
Martin
Helmchen
Boris
Berezovsky
Elisabeth
Leonskaja
Toros
Can
Alberto
Neuman
Christian
Zacharias
David
Fray
Nelson
Goerner
Stephen
Kovacevich
Randy
Weston
Karol
Beffa
Tigran
Hamasyan
2008
Fou
Ts’ong
Edouard
Ferlet
Bernard
Arbus
Herbert
Schuch
Evgeni
Koroliov
Frank
Braley
Paul
Badura‐Skoda
Bertrand
Chamayou
Gyorgy
et
Marta
Kurtag
Ivan
Macias
Juan
Miguel
Murani
Alexander
Drozdov
Florent
Boffard
Boris
Berezovsky
Menahem
Pressler
Vanessa
Wagner
Martial
Solal
-
-
-
2007
Bertrand
Chamayou
Boris
Giltburg
Yefim
Bronfman
Racha
Arodaky
Pierre‐Laurent
Aimard
Nelson
Freire
Martha
Argerich
Nelson
Goerner
Javier
Perianes
Daniel
Propper
Ivan
Moravec
Dubravka
Tomsic
Jef
Neve
Kotaro
Fukuma
Alexander
Korsantia
David
Greilsammer
Aldo
Ciccolini
2006
Grigory
Sokolov
Richard
Goode
Nicholas
Angelich
Baptiste
Trotignon
Elisabeth
Leonskaja
David
Fray
Christian
Zacharias
Joaquin
Achucarro
Luiz
Gustavo
Carvalho
Stephen
Kovacevich
Aldo
Ciccolini
Giovanni
Mirabassi
Boris
Giltburg
Jean‐Frédéric
Neuburger
Gabriela
Montero
2005
Louis
Lortie
Hélène
Mercier
Alexei
Volodin
Jonathan
Biss
Krystian
Zimerman
Nelson
Freire
Alexandre
Paley
Luis
Gustavo
Carvalho
Yaron
Herman
Hélène
Couvert
50
-
-
-
-
-
Boris
Berezovsky
Elisso
Virsaladze
Dezsö
Ranki
Elena
Mouzalas
Gonzales
2004
Pierre‐Laurent
Aimard
Vahan
Mardirossian
Aldo
Ciccolini
Leon
Fleisher
Nicholas
Angelich
Elisabeth
Leonskaja
Leif
Ove
Andsnes
Piotr
Anderszewski
Jacky
Terrasson
Alain
Planès
2003
Arcadi
Volodos
Alexander
Korsantya
Leif
Ove
Andsnes
Christian
Zacharias
Mathieu
Papadiamandis
/
Didier
Sandre
Paul
Lewis
Alexandre
Tharaud
Freddy
Kempf
Anne‐Marie
Mc
Dermott
Baptiste
Trotignon
Zhu
Xiao‐Mei
/
Axel
Arno
Ricardo
Requejo
Jean‐Pierre
Ferey
2002
Zoltan
Kocsis
Stephen
Kovacevich
Richard
Goode
Stephen
Hough
Jean‐François
Heisser
Manuel
Rocheman
Pierre‐Laurent
Aimard
Piotr
Anderszewski
Dimitri
Bashkirov
Ivan
Moravec
Jacky
Terrasson
2001
Maria
Luisa
Cantos
-
-
-
-
-
Elisabeth
Leonskaja
Kun
Woo
Païk
Ensemble
Ictus
Andrea
Lucchesini
Jay
Gottlieb
Evgeni
Koroliov
Ilya
Gottlieb
Evgeni
Koroliov
Ilya
Itin
Dimitri
Bashkirov
Jonathan
Biss
Nicholas
Angelich
2000
Simon
Trpceski
Richard
Goode
Gianluca
Cascioli
Ivan
Moravec
Denis
Matsouev
Dong‐Heyek
Lim
Bruno
Leonardo
Gelber
Leonid
Kuzmin
Nelson
Freire
Sergio
Daniel
Tiempo
1999
Paul
Badura‐Skoda
Olli
Mustonen
Alain
Planès
Murray
Perahia
Frédéric
Chiu
/
Sami
Frey
Leif
Ove
Andsnes
Piotr
Anderszewski
Hélène
Grimaud
1998
Gyorgy
Sebok
François‐René
Duchâble
Michel
Dalberto
Alexander
Melnikov
Roger
Muraro
Frank
Braley
Bruno
Leonardo
Gelber
Charles
Rosen
Fazil
Say
1997
Michel
Petrucciani
Leon
Fleisher
-
-
-
-
-
Nelson
Goerner
Peter
Jablonski
Dimitri
Bashkirov
Giovanni
Bellucci
Leif
Ove
Andsnes
Christian
Zacharias
Alexandra
Troussowa
1996
Elisso
Virssaladze
Alexandre
Rabinovitch
Artur
Pizzaro
Stephen
Hough
Alicia
de
Larrocha
Anna
Kravtchenko
Gyorgy
Sandor
Alfred
Brendel
1995
Stephen
Kovacevich
Yefim
Bronfman
Naum
Grubert
Ivan
Moravec
Gerhard
Oppitz
Bella
Davidovich
Till
Fellner
Shura
Cherkassky
1994
Gyorgy
Sebok
Boris
Berezovsky
Dmitri
Bashkirov
Joaquin
Achucarro
Annie
Fischer
François‐René
Duchâble
Barry
Douglas
1993
Frank
Braley
Midori
Nohara
Jean‐Bernard
Pommier
Moura
Lympany
Rafaël
Orozco
Stanislav
Bunin
Rudolph
Firkusny
Michel
Dalberto
Vladimir
Stoupel
Bruno
Rigutto
51
-
-
-
-
1992
Jean‐Efflam
Bavouzet
Alain
Planès
Lilya
Zilberstein
Martha
Argerich
Alexandre
Rabinovich
Tatania
Nikolaeva
Leon
Fleisher
Michel
Beroff
Laurent
Cabasso
Dimitri
Bashkirov
Krystian
Zimerman
1991
Claire
Désert
Katia
Skanavi
Lazar
Berman
Nelson
Freire
Barry
Douglas
Dimitri
Bashkirov
Nelson
Goerner
Stephen
Hough
Vlado
Perlemuter
Radu
Lupu
1990
Jean‐François
Heisser
Nikita
Magaloff
Shura
Cherkassky
Christian
Zacharias
Gustavo
Romero
Mieczyslaw
Horszowski
Catherine
Collard
Xu
Zhong
David
Lively
1989
Joseph
Villa
Georges
Pludermacher
Jeffrey
Swann
Jean‐Louis
Haguenauer
Laurent
Cabasso
Jean‐Bernard
Pommier
Alicia
de
Larrocha
Maria
Joao
Pires
Sergio‐Daniel
Tiempo
Jean‐Claude
Pennetier
Pierre
Barbizet
Pierre‐Alain
Volondat
Michaël
Stern
-
-
-
-
-
1988
Jorge
Bolet
Emile
Naoumoff
Gyorgy
Cziffra
Bruno
Rigutto
Marc
Planel
Hélène
Grimaud
Jean‐Bernard
Pommier
Jean‐Efflam
Bavouzet
1987
Jose
Carlos
Cocarelli
Menahem
Pressler
Emanuel
Ax
Du
Ning
Wu
Mikis
Theodorakis
Elena
Mouzalas
Pierre‐Alain
Volondat
Joseph
Villa
Bruno‐Leonardo
Gelber
Zoltan
Kocsis
S.
Bishop‐Kovacevich
1986
Vlado
Perlemuter
Eugene
Istomin
Dang
Thaï
Son
Jean‐Philippe
Collard
Jorge
Bolet
Natasa
Veljkovitch
Stefan
Vladar
1985
Randy
Weston
Youri
Egorov
Nelson
Freire
Duo
Crommelynck
Emilie
Naoumoff
Nikita
Magaloff
Karin
Lechner
Peter
Westenholz
Maria
Tipo
Sergio‐Daniel
Tiempo
1984
Jean‐Louis
Steuerman
Georges
Pludermacher
Elena
Mouzalas
Deszo
Ranki
-
-
-
-
Dimitri
Alexeiev
Jeffrey
Swann
Rudolph
Buchbinder
1983
Alicia
de
Larrocha
Christoph
Eschenbach
Justus
Frantz
Angela
Ewith
Anne
Queffelec
Muriel
Adamo
Christian
Zacharias
Janis
Vakarelis
David
Lively
1982
François‐René
Duchâble
Sergio
di
Giacomo
Mikhael
Rudy
Walid
Akl
David
Selig
Olivier
Gardon
Paul
Badura‐Skoda
Thérèse
Budowski
Martha
Felcman
Erik
Berchot
1981
Jay
Gottlieb
David
Lively
Marie‐Catherine
Girod
Michel
Dalberto
Erik
Berchot
Jean‐Marc
Luisada
Jacques
Gauthier
Jacques
Bernier
Michel
Beroff
1980
David
Lively
Akira
Imaï
Pascal
Devoyon
Marie‐Catherine
Girod
Jacques
Gauthier
Isidro
Barrio
Navarro
Inger
Södergren
Jean‐Patrice
Brosse
52
   Historique des commandes pour piano du festival
1999 > 2009
•
2009
/
BRUNO
MANTOVANI
Le
Livre
de
JEB
Création
le
8
septembre
2009
par
Jean‐Efflam
Bavouzet
Cloître
des
Jacobins,
Toulouse
•
2008
/
PHILIPPE
FENELON
Le
calme
des
Puissances
Création
le
10
septembre
2008
par
Romain
Descharmes
Cloître
des
Jacobins,
Toulouse
•
2006
/
BRUNO
MANTOVANI
Suonare
Création
le
8
septembre
2006
par
Nicholas
Angelich
Cloître
des
Jacobins,
Toulouse
•
2005
/
IVAN
FEDELE
Cadenze
Création
le
21
septembre
2005
par Hélène Couvert
Cloître
des
Jacobins,
Toulouse
•
2004
/
ERIC
TANGUY
Poème
Création
le
9
septembre
2004
par Vahan Mardirossian
Cloître des Jacobins, Toulouse
•
2003
/
BRUNO
MANTOVANI
•
2002
/
PHILIPPE
MANOURY
La
Ville
(...
première
sonate...)
pour
piano
Création
le
13
septembre
2002
par
Jean‐François
Heisser
Cloître
des
Jacobins,
Toulouse
•
2001
/
YAN
MARESZ
Etude
pour
piano
Création
le
14
septembre
2001
par
Jay
Gottlieb
Cloître
des
Jacobins,
Toulouse
•
2000
/
MARTIN
MATALON
Dos
Formas
del
Tiempo
Création
le
22
septembre
2000
par
Sergio
Daniel
Tiempo
Cloître
des
Jacobins,
Toulouse
•
1999
/
PASCAL
DUSAPIN
Etude
n°1
pour
piano
Origami
Commande
de
Piano
aux
Jacobins
pour
son
20e
anniversaire
Création
le
10
septembre
1999
par
Alain
Planès
Cloître
des
Jacobins,
Toulouse
Quatre
études
pour
piano
‐
Etude
pour
les
ornements
‐
Etude
pour
le
legato
‐
Etude
pour
la
main
gauche
‐
Etude
pour
les
mains
alternées
Création
le
19
septembre
2003
par
Alexandre
Tharaud
Cloître
des
Jacobins,
Toulouse
53
   Informations pratiques
RENSEIGNEMENTS
Lieux
:
Cloître
des
Jacobins
‐
Halle
aux
Grains
‐
Saint‐Pierre
des
Cuisines
‐
Cité
de
l’espace
‐
Musée
les
Abattoirs

Bureau
du
festival
:
Piano
aux
Jacobins
Tél
:
05
61
22
40
05
Fax
:
05
61
29
80
46
Email
:
[email protected]
Site
internet
:
www.pianojacobins.com
Les
photos
des
artistes
de
l’édition
2012
du
festival
et
du
Cloître
des
Jacobins
sont
téléchargeables
sur
ce
site.
LOCATIONS



Par
courrier
accompagné
de
votre
règlement
:
Piano
aux
Jacobins
‐
56
rue
Gambetta,
31000
Toulouse
Par
téléphone
uniquement
par
carte
bancaire
:
0826
30
36
36
(0,15€/min)
(uniquement
par
carte
bancaire)
Par
Email
:
[email protected]
Du
lundi
au
vendredi
de
10h
à
12h30
et
de
14h
à
18h30
Les
billets
et
le
justificatif
CB
sont
expédiés
ou
mis
à
disposition
sur
le
lieu
du
concert
à
partir
de
19h30.

Sur
les
lieux
des
concerts
à
partir
de
19h30.

Fnac,
Carrefour,
Géant,
Magasins
U
et
points
de
vente
habituels
0892
68
36
22
(0,34€min)
–
www.fnac.com
TARIFS
Cloître
des
Jacobins
ère
1 série
38
€
ère
1 série
tarif
réduit
32
€
(groupe,
CE,
carte
Toulouse
en
Liberté,
Toulouse
Culture)
e
2 série
27
€
e
3 série
15
€
e
3 série
tarif
réduit*
6
€

St
Pierre
des
Cuisines
/
Cité
de
l’Espace
/
Les
Abattoirs
Plein
tarif
:
20
€
Tarif
réduit*
:
6
€

L’Escale
‐
Tournefeuille
Tarif
unique
:
12
€
*Etudiants
et
demandeurs
d’emploi

Abonnements
*
ère
Festival
300
€
(intégralité
des
concerts
en
1 série)
Découverte
75
€
(concert
d’A.Terenkova,
de
G.
Tchaidze
et
d’A.Krichel
en
1ère
série)
e
Festival
étudiants
50
€
(intégralité
des
concerts
en
3 série)
St
Pierre
des
Cuisines
50
€
ère
Ballade
130
€
(quatre
concerts
au
choix
au
Cloître
en
1 série)
Frais
de
location
:
1
€
par
dossier
de
réservation
* HORS
CONCERTS
>
DE
L’ORCHESTRE
NATIONAL
DU
CAPITOLE
DE
TOULOUSE
–
SAMEDI
15
SEPTEMBRE
:
RESERVATION
EXCLUSIVEMENT
AUPRES
DE
L’ORCHESTRE
AU
05
61
63
13
13
OU
PAR
INTERNET
:
WWW.ONCT‐MAIRIE‐TOULOUSE‐FR
(A
PARTIR
DU
3
SEPTEMBRE
2012)
>
DE
K.
MOCSARI
–
MARDI
18
SEPTEMBRE
:
RESERVATION
AUPRES
DU
FESTIVAL
PIANO
AUX
JACOBINS
AU
0
8206
30
36
36
(0,15
euros
la
minute),
à
partir
du
mardi
29
mai
>
DE
K.ZIMERMAN
–
VENDREDI
21
SEPTEMBRE
:
RESERVATION
EXCLUSIVEMENT
AUPRES
DES
GRANDS
INTERPRETES
AU
05
61
21
09
00
OU
PAR
INTERNET
:
WWW.GRANDSINTERPRETES.COM
SERVICE
DE
PRESSE

Opus
64
Valérie
Samuel
&
Pablo
S.Ruiz
52
rue
de
l’Arbre‐sec,
75001
Paris
‐
Tél
:
01
40
26
77
94
‐
Fax:
01
40
26
44
98
‐
Email:
[email protected]
54
   Fondation BNP Paribas
La
Fondation
BNP
Paribas
reconduit
son
soutien
au
festival
toulousain
Piano
aux
Jacobins,
poursuivant
une
collaboration
initiée
en
1987.
L’engagement
de
la
Fondation
BNP
Paribas
permet
au
festival
de
renforcer
sa
programmation
artistique
et
d’accroître
son
rayonnement.
En
confortant
une
politique
tarifaire
particulièrement
incitative,
ce
partenariat
contribue
également
à
faire
connaître
et
apprécier
plus
largement
le
répertoire
pianistique,
y
compris
piano‐jazz,
et
ses
interprètes
auprès
d'un
public
de
non‐initiés.
La
Fondation
accompagne
également
le
développement
du
festival
à
l’international,
notamment
en
Chine
à
Pékin
et
Shanghai.
Découvertes
de
jeunes
pianistes
et
d’esthétiques
variées,
rencontres
inédites
avec
des
musiciens
confirmés,
ouverture
au
plus
grand
nombre
:
l’esprit
qui
préside
au
festival
Piano
aux
Jacobins
est
celui
d’une
fête
à
laquelle
participent
depuis
vingt‐cinq
ans,
de
nombreux
collaborateurs,
clients
et
actionnaires
de
BNP
Paribas.
Dès
sa
création
en
1984,
la
Fondation
BNP
Paribas
décide
de
faire
son
entrée
sur
la
scène
de
la
musique
classique
en
épaulant
de
jeunes
musiciens
au
début
de
leur
carrière.
Elle
tisse
alors
des
collaborations
avec
le
Concours
Marguerite
Long‐Jacques
Thibaud
et
la
Fondation
Samson‐François
auxquels
elle
restera
longtemps
fidèle,
ainsi
qu’avec
le
programme
Déclic
de
l’AFAA.
Elle
fait
aussi
cause
commune
avec
des
festivals
qui
font
place
à
la
jeunesse,
notamment
le
Festival
de
l’Orangerie
de
Sceaux.
Elle
accompagne
également
les
débuts
du
Quatuor
Ysaÿe,
de
la
soprano
Françoise
Pollet
ou
encore
du
flûtiste
Benoît
Fromanger,
devenus
depuis
lors
de
grands
noms
de
la
scène
musicale
internationale.
Ce
soutien
à
l’émergence
de
nouveaux
talents
ne
s’est
pas
démenti
au
fil
des
ans
:
aujourd’hui,
relayant
le
partenariat
tissé
par
BNP
Paribas
Fortis
en
Belgique
avec
le
Concours
Musical
International
Reine
Elisabeth
de
Belgique
(CMIREB),
la
Fondation
favorise
contacts
et
tournées
à
l’international
pour
les
lauréats.
Outre
son
appui
au
festival
Piano
aux
Jacobins,
la
Fondation
BNP
Paribas
est
partenaire
en
France
de
plusieurs
évènements
musicaux
d’envergure
:
L’Esprit
du
Piano
à
Bordeaux,
la
Folle
Journée
de
Nantes
et
le
Lille
Piano(s)
Festival.
A
travers
le
monde,
BNP
Paribas
et
ses
filiales
sont
également
présents
aux
côtés
de
grands
festivals
(Festival
International
Flamand
à
Bruxelles,
Festival
des
Alizés
à
Essaouira
au
Maroc,
Festival
d’Echternach
au
Luxembourg)
et
de
prestigieuses
institutions
de
la
vie
musicale
:
Opéra
National
de
Paris,
La
Monnaie
à
Bruxelles,
Grand
Théâtre
de
Genève,
Orchestre
Philharmonique
du
Luxembourg,
Academia
Santa
Cecilia
à
Rome.
A
propos
de
la
Fondation
BNP
Paribas
Placée
sous
l'égide
de
la
Fondation
de
France,
la
Fondation
BNP
Paribas
s'attache
à
préserver
et
faire
connaître
les
richesses
des
musées,
à
encourager
des
créateurs
et
interprètes
dans
des
disciplines
peu
aidées
par
le
mécénat
d'entreprise
et
à
financer
des
programmes
de
recherche
dans
les
champs
de
la
santé
et
de
l’environnement.
La
Fondation
BNP
Paribas
soutient
par
ailleurs
des
projets
en
faveur
de
l'éducation,
de
l'insertion
et
du
handicap.
Référent
en
matière
de
mécénat
au
sein
du
groupe,
en
liaison
étroite
avec
l'ensemble
de
ses
réseaux
en
France
et
à
l'étranger,
la
Fondation
BNP
Paribas
développe
ses
programmes
en
accompagnant
chacun
de
ses
partenaires
dans
la
durée.
www.mecenat.bnpparibas.com
A
propos
de
BNP
Paribas
BNP
Paribas
(www.bnpparibas.com)
est
l'une
des
6
banques
les
plus
solides
du
monde*
et
la
première
banque
de
la
zone
Euro
par
le
montant
des
dépôts.
Avec
une
présence
dans
plus
de
80
pays
et
plus
de
200
000
collaborateurs,
dont
160
000
en
Europe,
BNP
Paribas
est
un
leader
européen
des
services
financiers
d'envergure
mondiale.
Il
détient
des
positions
clés
dans
ses
trois
grands
domaines
d'activité
:
Retail
Banking,
Investment
Solutions
et
Corporate
&
Investment
Banking.
En
banque
de
détail,
le
Groupe
a
quatre
marchés
domestiques
en
Europe
:
la
Belgique,
la
France,
l'Italie
et
le
Luxembourg
;
BNP
Paribas
développe
également
son
modèle
intégré
dans
la
zone
Europe
Méditerranée
et
a
un
réseau
important
aux
Etats‐Unis.
BNP
Paribas
Personal
Finance
est
numéro
un
du
crédit
aux
particuliers
en
Europe.
Pour
Corporate
&
Investment
Banking
et
Investment
Solutions,
BNP
Paribas
bénéficie
également
d'un
leadership
en
Europe,
ainsi
que
d'un
dispositif
solide
et
en
forte
croissance
en
Asie.
*
Notée
AA
par
Standard
&
Poor's,
soit
la
3ème
note
sur
une
échelle
de
22.
Contact
presse
pour
la
Fondation
BNP
Paribas
:
Alexandre
Carelle
/
Courriel
:
[email protected]
/
Téléphone
:
01
42
98
52
31
55
   Fondation Bru Zane
Le
Palazzetto
Bru
Zane
–
Centre
de
musique
romantique
française
a
pour
vocation
de
favoriser
la
redécouverte
du
patrimoine
musical
français
du
grand
XIXe
siècle
(1780‐1920),
en
lui
assurant
le
rayonnement
qu'il
mérite
et
qui
lui
fait
encore
défaut.
Situé
à
Venise,
dans
un
palais
de
1695
restauré
spécifiquement
pour
l'abriter,
le
Palazzetto
Bru
Zane
–
Centre
de
musique
romantique
française
est
une
réalisation
de
la
Fondation
Bru.
Alliant
ambition
artistique
et
exigence
scientifique,
le
Centre
reflète
l'esprit
humaniste
qui
guide
les
actions
de
cette
fondation.
Recherche
et
édition,
programmation
et
diffusion
de
concerts
à
l'international,
et
soutien
à
l'enregistrement
discographique,
sont
les
principales
activités
du
Palazzetto
Bru
Zane
qui
a
ouvert
ses
portes
en
2009.
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   Partenaires
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