33e Festival Piano aux JacobinsOKOK
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33e Festival Piano aux JacobinsOKOK
1 Sommaire Edito Calendrier des concerts Programmation détaillée Cloître des Jacobins Saint‐Pierre des Cuisines Les Abattoirs – tableaux concerts Cité de l'espace Halle aux grains L’Escale à Tournefeuille Artiste plasticien invité Piano aux Jacobins en Chine Historique des pianistes invités Historique des commandes pour piano Informations pratiques Fondation BNP Paribas Fondation Bru Zane Partenaires p. 3 p. 4‐5 p. 6 p. 26 p. 30 p. 40 p. 42 p. 45 p. 47‐48 p. 49 p. 50 p. 51‐53 p. 54 p. 55 p. 56 p. 57 2 Edito Le pari de l’avenir Fidèle à l’un des objectifs qui l’animent depuis l’origine, Piano aux Jacobins présente une 33e édition comme de coutume très ouverte aux artistes de la nouvelle génération. A une époque qui prône trop souvent le repli sur soi, l’ouverture sur le monde caractérise une programmation où l’on découvre de jeunes interprètes à l’aube de la carrière ‐ Alexander Krichel, Georgy Tchaidze, Anastasya Terenkova ‐ aussi bien que des artistes au parcours déjà riche mais que la France découvre seulement aujourd’hui ‐ Simone Dinnerstein, Anne‐Marie Mac Dermott . Le Festival n’en oublie pas pour autant les légendes qui ont tant fait pour sa réputation : avec Menahem Pressler et Elisabeth Leonskaja, deux grand fidèles et amis de Piano aux Jacobins promettent d’émerveiller le public du Cloître. Le bonheur n’est pas moindre de retrouver Nicholas Angelich, Philippe Bianconi, Nelson Goerner ou Dana Ciocarlie, autres habitués du Festival. C’est avec un immense bonheur que la 33ème édition accueille Henri Barda, artiste depuis longtemps apprécié au Japon et secret parmi les mieux gardés du piano français. La soirée inaugurale du 4 septembre permettra au public de prendre toute la dimension d’un immense poète du clavier que l’actualité discographique récente a mis en lumière. Présent pour trois soirées, le jazz rime avec la jeunesse et le talent de Baptiste Trotignon, Thomas Enhco et Grégory Privat. Les concerts de ces deux derniers offriront en outre l’occasion de stimulantes rencontres avec le public étudiant. Pour la douzième année consécutive, le musée d’art contemporain, Les Abattoirs, accueille une série de « Tableaux‐Concerts », formule originale qui permet à Guillaume Coppola, Florence Cioccolani, Victoria Aja et Alina Azario de faire dialoguer une peinture du musée avec un programme musical conçu en correspondance avec elle. Les soirées à l’Auditorium St Pierre des Cuisines, fruits du partenariat avec la fondation Bru‐Zane, ont désormais trouvé leur public et Emmanuel Swiercz, Vanesssa Wagner et Sandro de Palma y offrent cette fois des programmes riches en partitions rares, françaises en particulier. Peintre associé au 33e Festival, Xiao Fan est un créateur francophile dont l’existence se partage depuis très longtemps entre l’Hexagone et sa Chine natale et dont l’œuvre, synthèse admirable entre Orient et Occident, porte un regard très neuf sur le monde contemporain. 3 Calendrier des concerts Cloître des Jacobins Mardi 4 20h Mercredi 5 20h Jeudi 6 20h Vendredi 7 20h Mardi 11 20h Mercredi 12 20h Jeudi 13 20h Vendredi 14 20h Dimanche 16 16h Mardi 18 20h Mercredi 19 20h Jeudi 20 20h Vendredi 21 20h Mardi 25 20h Mercredi 26 20h Jeudi 27 20h Vendredi 28 20h Henri Barda Ravel ‐ Chopin Anastasya Terenkova Chopin ‐ Scarlatti ‐ Liszt ‐ Moussorgsky Nelson Goerner Bach ‐ Mendelssohn ‐ Chopin Duo Yaara Tal & Andreas Groethuysen Bach ‐ Mozart/Beyer ‐ Mozart ‐ Ysaÿe ‐ Debussy ‐ Strauss/Singer Georgy Tchaidze Beethoven ‐ Prokofiev Simone Dinnerstein Chopin ‐ Felsenfeld ‐ Brahms ‐ Bach ‐ Schuman Menahem Pressler Schubert Anne‐Marie Mac Dermott Haydn Guillaume Vincent Mozart ‐ Chopin ‐ Rachmaninoff Philippe Bianconi Schumann ‐ Debussy Alexander Krichel Beethoven ‐ Schumann ‐ Rachmaninoff Nicholas Angelich Bach Grégory Privat Concert carte blanche jazz Dana Ciocarlie Jaëll ‐ Liszt ‐ Wagner/Jaëll ‐ Wagner/Liszt ‐ Wagner Elisabeth Leonskaja Schubert ‐ Berg ‐ Brahms Elisabeth Leonskaja Mozart ‐ Schoenberg ‐ Beethoven ‐ Tchaïkovski Baptiste Trotignon Concert carte blanche jazz p.7 p.8 p.10 p.11 p.12 p.13 p.15 p.16 p.17 p.18 p.19 p.20 p.21 p.22 p.23 p.23 p.24 4 Saint-Pierre des Cuisines Lundi 10 20h Lundi 17 20h Lundi 24 20h Emmanuelle Swiercz Gouvy ‐ Chopin ‐ Liszt ‐ Schubert/Liszt Vanessa Wagner Chaminade ‐ Séverac ‐ Chopin Sandro de Palma Scarlatti ‐ Respighi ‐ Marcello ‐ Bach ‐ Clementi ‐ Liszt p.27 p.28 p.29 p.31 p.33 p.35 p.38 p.41 Musée les Abattoirs – tableaux concerts Samedi 15 20h Lundi 17 20h Lundi 24 20h Jeudi 27 20h Guillaume Coppola Takemitsu ‐ Debussy ‐ Pires ‐ Webern ‐ Beri ‐ Gao Ping Florence Cioccolani Boulourechliev ‐ Mantovani ‐ De Nolly ‐ Debussy Victoria Aja Albeniz ‐ Donostia ‐ De Falla ‐ Larregla Alina Azario Crumb ‐ Debussy ‐ Scarlati Cité de l'espace Lundi 12 20h Thomas Enhco Concert carte blanche jazz Halle aux grains Samedi 15 20h Vendredi 21 20h Orchestre National du Capitole de Toulouse ‐ Direction : Tugan Sokhiev p.44 Avec Menahem Pressler Mozart ‐ Chostakovitch Krystian Zimerman p.44 Debussy L’Escale - Tournefeuille Mardi 18 20h Karoly Mocsari Debussy p.46 5 Cloître des Jacobins 6 H ENRI B ARDA Mardi 4 septembre - Cloître des Jacobins Élève du pianiste polonais Ignaz Tiegerman au Caire, sa ville natale, il continue ses études à Paris avec Lazare Lévy, puis au Conservatoire de Paris avec Joseph Benvenuti, Jean Hubeau et Madeleine Giraudeau. Il entre par la suite à la Juilliard School de New-York, où, tout en travaillant en privé avec Carlos Buhler, il reçoit l'enseignement de Beveridge Webster et Paul Makanovitsky. Il joue régulièrement en France en récital, en musique de chambre, ou avec orchestre. Il effectue en 1981 une première tournée au Japon, au cours de laquelle il joue avec l'orchestre de la NHK. Parallèlement, Jerome Robbins lui confie l'entrée au répertoire de l'opéra de Paris de l'intégralité de ses ballets sur des œuvres de Chopin. Cette étroite collaboration avec la danse s'est poursuivie pendant plus de dix ans, tant sur la scène du Palais Garnier qu'en tournées internationales. Interprète privilégié et de la première heure de la musique d’Olivier Greif, il a créé sa Sonate dans le goût ancien, et en duo avec le compositeur, le Tombeau de Ravel et la Petite Cantate de Chambre. Il a reçu avec Jean-Jacques Kantorow le prix international du disque Franz Liszt de Budapest en 1978, et le prix international Frédéric Chopin de Varsovie en 1990 pour son disque des trois sonates de Chopin. Parmi ses autres enregistrements, on trouve également la musique de chambre de Ravel et les trios pour cor de Brahms et Ligeti. Souvent invité au Japon, un de ses récitals récents à Tokyo vient d'être publié par Sisyphe. Henri Barda a été titulaire d'une classe de piano au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris pendant douze ans. RAVEL Valses nobles et sentimentales Sonatine Le Tombeau de Couperin Prélude Fugue Forlane Rigaudon Menuet Toccata CHOPIN 24 Préludes op.28 7 A NASTASYA T ERENKOVA Mercredi 5 septembre - Cloître des Jacobins « Piano éblouissant » d’après Diapason …« Parmi la jeune génération de pianistes, Anastasya Terenkova est une artiste à couper le souffle, dont le talent s'impose toujours avec style et élégance. » « Virtuose bien sûr, mais bien plus que cela, raffinée, et précise aussi. Voilà une artiste qui sait assumer ses risques, tenir en haleine, captiver, capturer et charmer son public. » Grand Piano Anastasya Terenkova est née à Moscou. Elle commence le piano à l’âge de 6 ans dans la fameuse Ecole Spéciale de Musique pour les enfants surdoués Gnessine’s à Moscou — d’où sont sortis avant elle des musiciens comme Evgueni Kissin, Boris Beresovsky ou Alexander Kniazev. En 2001, elle est admise au CNSM de Paris dans la classe de Georges Pludermacher et François-Frédéric Guy et ensuite celles de Jacques Rouvier (piano) et Itamar Golan (musique de chambre). Toujours au CNSM de Paris, en 2007, elle est admise première nommée à l’unanimité en Cycle de Perfectionnement de Piano, puis, en septembre 2009, elle prend part, première nommée à l’unanimité, à la première édition du Cycle de Doctorat Diplôme d’Artiste Interprète et toujours auprès de Jacques Rouvier. Anastasya Terenkova est lauréate de plusieurs concours internationaux de piano, parmi lesquels le Cincinnati International World Piano Competition (Cincinnati, USA), 2ème Prix ; Dorothy MacKenzie Artist Recognition Award (New York, USA), 1er Prix ; Concours International « Vibrarte » à Paris, 2ème Prix ; Prix GrandPiano et le prestigieux « Gawon » International Music Award 2010. Soutenue par la Fondation ADAMI et la Fondation Meyer, elle a reçu également une bourse de la Fondation Nadia et Lili Boulanger. En 2007, un piano Bluthner lui a été offert par la Fondation Alfred Reinhold. Anastasya a participé à de nombreuses master classes avec Vladimir Krainev, Dmitri Bashkirov, Philippe Bianconi, Aldo Ciccolini, Christophe Eschenbach et a également régulièrement suivi les conseils du professeur Rena Shereshevskaya. Soliste accomplie, Anastasya est une chambriste dévouée. Elle a collaboré avec Jérôme Ducros, Michel Michalakakos, Laurent Naouri, l’Ensemble Musique Oblique. Depuis plusieurs années, elle joue en duo avec le violoncelliste Georgi Anichenko et récemment en tournée de concerts en Afrique du Sud, avec beaucoup de succès. Depuis 2010, elle a commencé à se produire à deux pianos avec Sergei Dreznin. Elle a enregistré le Troisième Concerto de Rachmaninov avec l’Orchestre des Lauréats du Conservatoire. On la retrouve aux côtés de David Geurrier, Fazil Say et Denis Matsuev sur le CD Souvenirs de l’Opus 28 LIVE, regroupant les meilleurs moments du 28ème Festival International de Musique d’Auvers-sur-Oise. Elle a participé à de nombreuses émissions de radio et télévision, notamment sur France Musique, Le Mardi idéal d’Ariel Buteaux, Le Magazine de Lionel Esparza, Dans la Cours des Grands de Gaëlle le Gallic et sur France 3 Derrière le rideau ; elle a fait partie d’un documentaire, Au Clair de la Lune, présentant les lauréats du concours Vibrarté à Paris, réalisé par la chaîne Mezzo. En septembre 2010, Anastasya a enregistré son premier CD, consacré aux oeuvres de Scarlatti, Chopin et Moussorgski. Anastasya se produit régulièrement en France, notamment au Musée d’Orsay, à l’Auditorium du Louvre, au Théâtre des Champs-Elysées, à la Cité de la Musique, Salle Cortot, à Saint Louis des Invalides, au Théâtre Mogador. Elle est invitée en Italie, Allemagne, Russie, Espagne (Palau de les Arts Reina Sofia à Valencia), Afrique du Sud (UNISA Concert Hall à Pretoria, Lindor Auditorium à Johannesbourg), aux Etats-Unis (Aaronov Center Concert Hall de Cincinnati, Mannes Concert Hall de New York), en Corée du Sud (Sejong Performing Arts Center à Seoul). Elle participe à des festivals tels que ceux de Saint-Riquier, de Dinar, des Rencontres Musicales en Artois, des Vacances de Monsieur Haydn, du Festival GrandPiano, du Festival du Périgord Noir, d’Auvers-sur-Oise, du Bluthner Piano Series à Leipzig, du Trestler Music Series à Montréal, du King’s Place Music Festival à Londres, Annecy Classic Festival. En 2012 Anastasya est invitée dans des festivals prestigieux tels « Le Printemps des Arts de Monte-Carlo » à Monaco, « International Keyaborad Istitute and Festival » à New-York, « Myra Hess Concert Series » à Chicago, « Les Solistes aux Serres d'Auteuil » à Paris, « Musique en Grezivaudant » à Grenoble, « Piano aux Jacobins » à Toulouse ainsi qu’elle débutera en Grèce à Veria Art Center et en Espagne avec l’Orchestre Symphonique de Toledo. La prochaine tournée en Afrique du Sud est prévue en début 2013. 8 CHOPIN Mazurka en ut majeur, op.24 n°2 SCARLATTI Sonate en la majeur, K24 CHOPIN Mazurka en la mineur, op.17 n°4 SCARLATTI Sonate en la majeur, K208 CHOPIN Mazurka en sol majeur, op.68 n°1 SCARLATTI Sonate en sol majeur, K125 CHOPIN Mazurka en fa mineur, op.63 n°2 SCARLATTI Sonate en si mineur, K27 CHOPIN Mazurka en ut dièse mineur, op.63 n°3 SCARLATTI Sonate en ré mineur, K141 LISZT Valse oubliée Paraphrase de concert sur Rigoletto MOUSSORGSKY Tableaux d’une exposition 9 N ELSON G OERNER Jeudi 6 septembre - Cloître des Jacobins Nelson Goerner est né en 1969 à San Pedro, Argentine, il commence l'étude du piano à cinq ans avec Jorge Garruba puis au Conservatoire National de Musique de Buenos Aires avec Juan Carlos Arabian et ensuite avec Carmen Scalcione. En 1980, Nelson Goerner donne son premier concert dans sa ville natale et en 1986 il obtient le Premier Prix du Concours Franz Liszt de Buenos Aires. Grâce à son talent exceptionnel, Martha Argerich lui fait décerner une bourse d'études qui lui permet d'aller au Conservatoire de Genève dans la classe virtuosité pour travailler avec Maria Tipo. Septembre 1990 représente un tournant dans sa carrière avec le Premier Prix à l'unanimité du Concours de Genève dans le Concerto n°3 de Rachmaninov avec l'Orchestre de la Suisse Romande, qui le réinvite la saison suivante avec le Concerto n°1 de Chopin. Ce prix entraîne de nombreux concerts en Europe et une tournée au Japon où il obtient un immense succès. Depuis, Nelson Goerner a été invité par la plupart des grands festivals français : Piano aux Jacobins, La Roque d'Anthéron à Toulouse, La Grange de Meslay (où il remplace Sviatoslav RICHTER au pied levé), Menton, Montpellier, Divonne, Nohant, ainsi qu’au Schleswig-Holstein Festival. Il donne des récitals à Berlin, Munich, Francfort, Leipzig, Stuttgart, Londres, Milan, Florence, Paris, Genève, Lucerne, San Francisco, ainsi qu'en Espagne et en Autriche. Il joue également en musique de chambre avec le Quatuor Takacs en Grande-Bretagne, Espagne, Italie et France, avec le Quatuor Carmina en Suisse, avec le Quatuor Ysaye en Hollande ainsi qu’avec Steven Isserlis et Vadim Repim à Londres. D'autre part, Nelson Goerner s'est produit avec le Philharmonia Orchestra sous la direction de Claus-Peter Flor, le London Philharmonic et l'Orchestre Residentie de La Haye dirigés par Franz Welser-Moest, le Royal Scottish National Orchestra avec Neeme Jarvi, le Deutsches Symphonie-Orchester de Berlin et Andrew Davis, le Bayerische Rundfunk Orchester, le Los Angeles Philharmonic et David Zinman, le Nederland Philharmonic et Vassily Sinaisky, ainsi qu’avec les Orchestres de Montréal, Moscou, Radio Norvégienne, Varsovie, Tonhalle de Zurich, les Orchestres de Bordeaux et Montpellier avec Yutaka Sado, l’Orchestre National de France et Hans Graf. Il a joué au Musikverein de Vienne, au Festspielhaus de Salzbourg ainsi qu’avec le Royal Liverpool Philharmonic et l’Orchestre de la Radio de Leipzig. Ses engagements futurs incluent des concerts avec les orchestres tels que le NHK symphonique, l’Orchestre de la Suisse Romande, l’Orchestre Symphonique de Barcelone, l’Orchestre de la RAI de Turin…Il apparaitra également en récital à Londres, Genève, Lucerne, Madrid, Mineapolis et Buenos Aires. Nelson Goerner a enregistré un récital Chopin (EMI), chez Cascavelle un récital Rachmaninov et les 12 Etudes d’exécution transcendante de Liszt, les Préludes de Rachmaninov et le Concerto N°3 avec le BBC Philharmonic dirigé par Vassily Sinaisky, chez Chandos des œuvres de Busoni pour piano et orchestre, les concertos de Liszt, un récital Brahms et Schubert pour Cascavelle, et une nouvelle œuvre de John Lord pour EMI. Ses récents enregistrements Chopin sur instrument ancien lui ont valu un Diapason d’Or. Son récent enregistrement de Chopin au Wigmore Hall a obtenu le Choice of the Month dans le BBC Magazine. Dans les dernières nouveautés, le récital live en DVD capté pendant le Festival de Verbier 2009 comprend des œuvres de Beethoven et Chopin (Label Ideale-Audience) BACH Partita n°6 en mi mineur, BWV 830 Toccata Allemande Courante Air Sarabande Tempo di Gavotta Gigue MENDELSSOHN Fantaisie en fa dièse mineur, op.28 CHOPIN 24 Préludes op.28 10 D UO Y AARA T AL & A NDREAS G ROETHUYSEN Vendredi 7 septembre - Cloître des Jacobins La pianiste israélite Yaara Tal et son partenaire allemand Andreas Groethuysen sont considérés aujourd’hui comme l’un des duos de piano les plus en vue du monde, après la décision de jouer ensemble en duo en 1985. L’essentiel étant surtout de conférer une nouvelle gloire de soliste au jeu, longtemps négligé et sous-estimé de deux pianistes à un piano. C’est ainsi que le duo Tal & Groethuysen a pu se produire dans des salles internationales parmi les plus renommées comme le Concertgebouw d’Amsterdam, la Philharmonie de Berlin, le Alten Oper de Frankfurt, la Musikhalle d’Hamburg, le Festival Hongkong Arts, la Philharmonie de Cologne, le Teatro alla Scala de Milan, la Philharmonie de München, la Collection Frick de New York, le Forbidden City Concert Hall de Pekin, le Festival de piano à La Roque d´Anthéron, le Musikverein de Vienne, la Tonhalle de Zürich etc., pour en citer quelques-uns. Un élément essentiel du succès international remporté par le duo provient aussi de la collaboration exclusive avec la Maison de disques Sony Classical: le duo a réalisé toute une série d’enregistrements de musique de piano à quatre mains (en grande partie en première exécution, comme Carl Czerny, Max Reger, Felix Mendelssohn, Theodore Gouvy, Charles Koechlin) et qui à plusieurs reprises ont obtenu différents Prix du Disque et qui ont trouvé un écho exceptionnel. Un moment particulièrement fort parmi les productions de disques: le premier enregistrement intégral très remarqué de l’œuvre à quatre mains en 7 parties de Franz Schubert ; un enregistrement auquel on décerna le Prix allemand du Disque "Echo" en 1997 et le «Cannes Classical Award" en 1998. De même, les publications qui ont suivi contenaient à plusieurs reprises des premiers enregistrements: transcriptions à quatre mains de Richard Wagner; "Children´s Corner" ("Prix allemand de la critique du disque " 2002); "Inspiration & Adoration" (Oeuvres de Robert Schumann et de Johannes Brahms) ainsi que Max Reger II ("Prix allemand de la critique du disque" 2004). Et enfin, la première partie d’un enregistrement intégral en trois parties de toutes les oeuvres de Wolfgang A. Mozart pour deux pianistes a reçu en automne 2005 et également en 2007 le Prix "Echo". L’enregistrement « Choral-Préludes » de Brahms, Reger et Febel a reçu le "Prix allemand de la critique du disque" 2008, autant que leurs disques « Mendelssohn for 4 hands » et « Variations Goldberg » (dans la version pour deux pianos par Rheinberger et Reger). En novembre 2010 le duo a publié un enregistrement du 1er concerto pour piano de Brahms, dans la version pour piano à quatre mains, suivi, en août 2011, par les Danses Slaves d’Antonin Dvorak pour piano à quatre mains. W.F BACH Sonate en fa majeur MOZART / BEYER Adagio KV. 546 – Fugue en ut mineur, KV. 426 MOZART Sonate pour deux pianos en ré majeur, KV. 448 Allegro Andante Allegro molto YSAŸE Variations pour deux pianos, op. 10 DEBUSSY Prélude à l’après-midi d´un faune (arrangement du compositeur) STRAUSS Till l'Espiègle, Poème symphonique, op. 28 (arrangement d’Otto Singer, 1833-1894) 11 G EORGY T CHAIDZE Mardi 11 septembre - Cloître des Jacobins L’éblouissant pianiste russe Georgy Tchaidze est le Premier Lauréat du Concours international de piano Honens de Calgary (2009). Le Ottawa Citizen a loué sa prestation du Concerto pour piano n° 2 de Rachmaninov en octobre 2011 avec l’Orchestre du Centre National des Arts, sous la direction de Pinchas Zukerman. En 2012, Georgy Tchaidze fera ses débuts au Glenn Gould Studio de Toronto, à la Salle Zankell du Carnegie Hall de New York et au Wigmore Hall de Londres. Le prix reçu au Concours Honens lui permet de faire connaître son immense talent en Europe et, pour la première fois, en Amérique du Nord. Tchaidze a joué dans le cadre des concerts d’été du «International Holland Music Sessions» aux Pays-Bas, il a effectué une tournée de 10 concerts en Allemagne et a eu l’honneur d’être invité par la Fondation Glenn Gould à jouer pour le Gouverneur Général du Canada. Chambriste très actif, il vient d’achever une tournée au Canada et aux États-Unis avec la violoniste Clara-Jumi Kang, Médaillée d’or au Concours International de Violon d’Indianapolis. Toujours cette saison, il se joindra aux pianistes Boris Berezovsky, Nelson Freire et Anne-Marie McDermott, tous invités par Jean-Efflam Bavouzet, directeur artistique du nouveau Lofoten International Piano Festival, en Norvège. Le premier disque de Tchaidze, un enregistrement d’oeuvres de Schubert, est paru en juillet 2011 sous étiquette Honens. Outre son amour de la musique, Georgy Tchaidze est un cinéphile averti et il admire tout particulièrement l’œuvre de Fassbinder, German, Sokurov et Tarkovsky. BEETHOVEN Sonate n°5 en ut mineur, op.10 n°1 Sonate n°31 en la bémol majeur, op.110 Six Bagatelles op.126 PROKOFIEV Sonate n°4 en ut mineur, op.29 Sonate n°7 en si bémol majeur, op.83 12 S IMONE D INNERSTEIN Mercredi 12 septembre - Cloître des Jacobins Le magazine Slate a dit de la pianiste américaine Simone Dinnerstein qu’elle rappelait « les grandes prêtresses de la musique comme Wanda Landowska et Myra Hess », tandis que Time a loué « sa saisissante fraicheur et sa subtilité ». La pianiste newyorkaise s’est fait une réputation internationale grâce au succès remarquable de son enregistrement des Variations Goldberg de Bach, enregistrement pour lequel elle a ellemême réuni les fonds. Sorti en 2007, il s’est classé en tête des meilleures ventes aux Etats-Unis dès la première semaine et figurait sur de nombreuses listes des meilleurs enregistrements de 2007, dont celles du New York Times, du Los Angeles Times et du New Yorker. Son album suivant, the Berlin Concert, s’est également classé numéro 1. Simone Dinnerstein a signé depuis un contrat d’exclusivité avec Sony Classique et son premier enregistrement pour ce label Bach : A Strange Beauty a été édité en janvier 2011 et fut immédiatement numéro un des ventes de musique classique. Pour le journal San Francisco Chronicle, cet enregistrement est d’un « bonheur, sans ornement, mais profond ». En parrallèle de la sortie de cet album, S. Dinnerstein a été l’invité de la chaine nationale CBS « Sunday Morning ». Elle a été nommée meilleure instrumentaliste de l’année 2011 dans le journal américain des Charts de la musique classique. Le second enregistrement pour Sony Classique est sorti en janvier 2012, Something Almost Being Said et propose les partitas de Bach, les impromptus de Schubert op.90. Cet album a été enregistré à l’Académie des Arts et des Lettres de New York et doit son titre au poème The Trees du poète anglais Philip Larkin.Le calendrier des concerts de Simone Dinnerstein lui a fait faire le tour du monde, depuis ses débuts triomphaux en récital au Weill Recital Hall du Carnegie Hall de New York en 2005 avec les variations Goldberg de Bach. Ses concerts récents et à venir comprennent ses débuts en récital au Kennedy Center for the Performing Arts, au Konzerthaus de Vienne, au Wigmore Hall de Londres, au Mostly Mozart Festival du Lincoln Center, aux festivals d’Aspen et de Ravinia, à Cologne, Paris, Londres, Copenhague, Vilnius, Brême, Rome et Lisbonne, et au Festival Bach de Stuttgart ; ainsi que ses premiers concerts avec l’Orchestre symphonique de la Radio de Francfort, le Philharmonique de Dresde, la Philharmonie Tchèque, le New York Philharmonic, le Minnesota Orchestra, l’Atlanta Symphony, le Baltimore Symphony, l’Orchestra of St Luke’s, l’Absolute Ensemble de Kristjan Järvi, et l’Orchestre symphonique de Tokyo. A New York, elle s’est produite dans la série « grands interprètes » du Lincoln Center, et a donné trois récitals à guichets fermés au Metropolitan Museum of Art. Elle joue souvent au Poisson rouge de New York, un club qui présente des musiques de tout genre à Greenwich Village. Simone Dinnerstein a donné des concerts à travers les Etats-Unis pour la fondation Piatigorsky, organisme qui se consacre à donner des concerts de la musique classique dans des lieux non conventionnels. Elle a notamment joué dans des maisons de retraite, des écoles et des salles municipales. Elle a aussi donné le premier concert de musique classique dans les prisons d’Etat de Louisiane, à l’établissement pénitentiaire d’Avoyeles. Elle s’est également produite à l’institution pénitentiaire pour femmes du Maryland, lors d’un concert organisé par le Baltimore Symphony Orchestra pour coïncider avec ses débuts en compagnie de cette formation. Simone Dinnerstein a en outre fondé les Neighborhood Classics, série de concerts du soir organisé dans des écoles publiques élémentaires New Yorkaises. Les concerts, qui présentent des musiciens qu’elle admire et avec qui elle a collaboré au cours de sa carrière, permettent de collecter des fonds pour les écoles. Les premiers concerts de Neighborhood Classics ont eu lieu à P.S.321, l’école publique élémentaire de Brooklyn que fréquente son fils et où son mari enseigne. Simone Dinnerstein est diplômée de la Juilliard School, où elle a été l’élève de Peter Serkin. Elle a été lauréate des Astral Artist National Auditions et a reçu deux fois le Classical Recording Foundation Award. Elle a également étudié avec Solomon Mikowsky à la Manhattan School of Music et à Londres avec Maria Curcio. 13 CHOPIN Nocturne en ré bémol majeur, op.27 n°2 FELSENFELD The Cohen Variations BRAHMS Intermezzo en la majeur, op.118 n°2 BACH Partita n°2 en ut mineur, BWV 826 SCHUMANN Scènes d’enfants, op.15 BACH Partita n°1 en si bémol majeur, BWV 825 Praeludium Allemande Courante Sarabande Menuets I-II Gigue 14 M ENAHEM P RESSLER Jeudi 13 septembre - Cloître des Jacobins Menahem Pressler, membre fondateur et pianiste du Beaux Arts Trio, est considéré comme l’un des plus remarquables musiciens, avec une carrière de plus de 50 ans. Comme chambriste et comme soliste, Pressler jouit de la plus grande notoriété dans le monde entier. Sa précision musicale et sa profonde connaissance du piano et du répertoire de musique de chambre lui ont aussi valu une réputation internationale de talentueux professeur. Né en 1923 à Magdeburg en Allemagne, Pressler a fui l’Allemagne nazie en 1939 et a émigré en Israël. Sa renommée internationale commence après l’obtention du premier Prix de piano au concours international Debussy à San Francisco en 1946, immédiatement suivi par ses débuts américains très prometteurs avec l’Orchestre de Philadelphie sous la baguette du Maestro Eugène Ormandy. Depuis, ses tournées s’étendent de l’Amérique jusqu’à l’Europe où il joue avec des orchestres prestigieux tels que par exemple l’Orchestre de New York, de Chicago, de Cleveland, de Pittsburgh, de Dallas, de San Francisco, de Londres, de Paris, de Bruxelles, d'Oslo et d'Helsinki. En 1955, le Festival de musique de Berkshire voit le début du Beaux Arts Trio. Cette collaboration établit très rapidement la réputation de Pressler comme l’un des plus prestigieux musiciens de musique de chambre. Après 55 ans, la saison 2007/2008 a vu la fin du Beaux Arts Trio dont Menahem Pressler fut l’unique pianiste. Mais d’autres participations en musique de chambre débouchent sur de multiples concerts avec les Quatuors Juilliard, Emerson, Guarneri, Cleveland Quartets, American Fine Arts ainsi que l’Israël Quartet, sans compter les nombreux engagements en tant que soliste. Depuis près de 60 ans, Menahem Pressler enseigne à l'école de musique de l’Université d’Indiana à Bloomington où il a été lui-même élève et où il vit. Sa renommé internationale de professeur est aussi importante que celle de pianiste, il a été promu "Master Pedagogue" et ses élèves sont primés dans tous les grands concours internationaux tels que le Queen Elizabeth, le Busoni, Rubinstein, le Leeds et Van Cliburn pour n’en citer que quelques uns. En plus de l’enseignement à Bloomington, Menahem Pressler donne des master-classes dans le monde entier et fait partie de nombreux jurys de concours de piano internationaux. Il est Doctor honoris causa des universités du Nebraska et du Kansas. En 1994, il est récompensé "Distinguished Service" pour la musique de chambre et en 1998, il reçoit la prestigieuse récompense Gramophone pour l’œuvre de toute une vie. En 2000, il est nommé membre de l’Académie américaine des Arts et des Lettres et en 2005 il reçoit le Bundesverdienstkreuz Première Classe du Président d’Allemagne et il est nommé commandeur dans l’ordre des Arts et Lettres. En 2007, Pressler a été nommé Honorary Fellow de l’Académie de Musique et de Danse de Jérusalem en reconnaissance de l’œuvre de toute une vie. En plus des enregistrements de pratiquement toute la littérature de musique de chambre pour piano avec le Beaux Arts Trio, Menahem Pressler a fait environ 30 enregistrements en tant que soliste, dans un répertoire de Bach à Ben-Haim. SCHUBERT Sonate n°18 en sol majeur « Fantaisie », op.78-D 894 Sonate n°21 en si bémol majeur, D 960 15 A NNE -M ARIE M AC D ERMOTT Vendredi 14 septembre - Cloître des Jacobins Depuis plus de 25 ans, Anne-Marie Mac Dermott a joué comme soliste de nombreux orchestres, en récital, en musique de chambre dans des centaines de villes à travers les Etats-Unis, l’Europe et l’Asie. Récemment, elle a fait ses débuts au Gewandhaus de Leipzig avec Age of Anxiety de Bernstein et le MDR Orchestra. Elle a également joué avec The Chamber Music Society of Lincoln Center au Wigmore Hall à Londres. Son 4ème enregistrement consacré à Chopin paru chez Bridge Records a été unanimement acclamé. Elle a été invitée au Cartagena International Music Festival pour jouer en musique de chambre, mais aussi le concerto de piano de Schumann. Au cours de la saison à venir, Anne-Marie Mac Dermott sera en Norvège, à Rio de Janeiro, à Rome et à Toulouse. Avec la Philharmonie de New York, elle joue le second concerto pour piano de Tchaïkovski sous la direction de Bramwell Tovev. L’étendue de son répertoire correspond à celui de son instrument : passant de Bach, à Haydn et Beethoven, à Rachmaninoff, Prokofiev et Scriabine, aux œuvres contemporaines, composées par les plus influents compositeurs d’aujourd’hui. Elle a créée des douzaines d’œuvres et notamment une sonate pour piano, qui lui a été dédicacé, par Charles Wuorinen. En plus d’être artiste membre de la Chamber Music Society du Lincoln Center, elle a récemment été nommée Directrice Artistique du Vail Music Festival (CO), et elle continue de diriger les festivals de musique de chambre en Floride et à Curaçao. Dernièrement, elle a été nommée « Conservateur » d’une série du Mainly Mozart Festival à San Diego. C’est en 2005 qu’Anne-Marie Mac Dermott fait son premier enregistrement, avec les partitas et suites anglaises de Bach. Cet enregistrement fut remarqué par Gramophone Magazine « Choix des éditeurs », tout comme son enregistrement consacré à Gershwin : Complete Works for Piano and Orchestra (Orchestre Symphonique de Dallas, 2008, Bridge Records). Lors de la sortie en 2009 de son enregistrement consacré à Prokofiev (The Complete Prokofiev Piano Sonatas), Gramophone écrivit : « Nous avons attendu longtemps un pianiste américain de cette stature ». HAYDN Sonate n°54 en sol majeur, Hob XVI.40 Sonate n°33 en ut mineur, Hob XVI.20 Sonate n°38 en fa mineur, Hob XVI.23 Sonate n°60 en ut majeur, Hob XVI.50 Sonate n°62 en mi bémol majeur, Hob XVI.52 16 G UILLAUME V INCENT A 16H00 - Dimanche 16 septembre - Cloître des Jacobins Guillaume Vincent est né le 9 octobre 1991 à Annecy. Il commence à étudier le piano à l’âge de 7 ans et donne ses premiers récitals dès l’âge de 10 ans. Très vite, son talent est remarqué et encouragé par Henri Gauthier et François-René Duchable, qui le poussent à se présenter au Conservatoire Supérieur de Paris, où il entrera à l’âge de 13 ans dans la classe de Jacques Rouvier et Prisca Benoit. A 16 ans, il y obtient brillamment son Prix de piano à l’unanimité du jury et son diplôme de Formation Supérieure. Il poursuit ses études à Paris avec l’enseignement de Jean-François Heisser et Marie-Josèphe Jude en piano, et Yves Henry en Harmonie, chez qui il obtiendra avec succès son Master de piano et son Prix d’Harmonie à l’âge de 18 ans. Soutenu par ses professeurs Jacques Rouvier et Jean-François Heisser, il entame actuellement une dernière année de formation en 3éme cycle supérieur en attendant d’acquérir son Diplôme d’Artiste Interprète. A seulement 19 ans, Guillaume Vincent est déjà lauréat de nombreux prix : Prix Drouet- Bourgois en 2006, Premier Prix au concours de Leipzig en 2008, Prix de l’Académie Ravel et Prix des Mélomanes de la Côté Sud à Saint-Jean de Luz en 2009, Troisième Grand Prix au concours Marguerite Long - Jacques Thibaud, Prix de la SACEM, Prix de la Fondation Lacroix, et Prix de l’Orchestre National de France en 2009, Premier Prix du concours Adelia Alieva en 2010… De plus, il a récemment été nommé en tant que Révélation Classique par l’ADAMI en 2010. Depuis son plus jeune âge, Guillaume Vincent est habitué à monter sur scène, et confie avoir toujours eu la passion de transmettre à son public son univers musical. Il est régulièrement invité par de nombreux festivals en France et dans le monde entier pour se produire en solo et avec orchestre. On peut compter entre autres le Festival de Nohant, la Folle Journée à Nantes et à Tokyo, la Roque d’Anthéron, le Festival d’Usedom, CHT Goes Classic de Tubingen, le Festival de Pâques et l’Août Musical à Deauville, le Festival de Cordes-sur-ciel, etc... ll se produit également souvent en musique de chambre, et a déjà eu l’occasion de jouer avec Renaud Capuçon, Augustin Dumay, Vanessa Szigeti, Yan Levionnois, Jonas Vitaud, le Quatuor Ardeo. Il fait ses débuts en 2012 avec l’Orchestre de la Radio de Francfort, l’Orchestre du Festival de Budapest, l’Orchestre National de Bordeaux-Aquitaine et sera en tournée au Japon avec l’Orchestre de Kanazawa. Il enregistrera cette année les Préludes de Rachmaninov chez Naïve. MOZART Fantaisie en ut mineur, KV.475 CHOPIN 2ème Ballade en fa majeur, op.38 2ème Scherzo en si bémol mineur, op.31 RACHMANINOFF 13 Préludes op.32 Concert dans le cadre des Journées du Patrimoine 17 P HILIPPE B IANCONI Mardi 18 septembre - Cloître des Jacobins Depuis son succès au Concours Van Cliburn dans les années quatrevingt, Philippe Bianconi mène une carrière internationale et poursuit son itinéraire musical, creusant patiemment son sillon loin de tout tapage médiatique. Il a été salué pour son jeu « allant toujours au cœur de la musique et emplissant l'espace de vie et de poésie » (Washington Post) ; « son lyrisme et sa hauteur de vue….un jeu puissant, qui fait chanter le piano jusque dans la force et la virtuosité…une sonorité haute en couleur » (Le Figaro) ; « une musicalité et une maîtrise technique extraordinaires qui confèrent à la musique une fraîcheur, une immédiateté et une force de conviction rarement rencontrées » (The Times - London) Au cours des dernières saisons, poursuivant toujours une carrière active aux Etats-Unis, Philippe Bianconi a été invité par Piano aux Jacobins pour donner au Théâtre des Champs-Elysées un récital unanimement salué par une presse enthousiaste. A Monaco, à la suite de son succès dans le 2e Concerto de Rachmaninov avec l’Orchestre Philharmonique de Monte Carlo et Yakov Kreizberg, il a été réinvité la saison suivante pour jouer le 3e de Rachmaninov. L’Australie, qui s’attache régulièrement sa collaboration et a pu l’applaudir dernièrement dans le 3e Concerto de Prokofiev avec l’Orchestre de Melbourne, l’accueillera une nouvelle fois cette saison dans le 2e Concerto de Brahms avec l’Orchestre de Sydney. En 2009, Philippe Bianconi a fait ses débuts au Concertgebouw d’Amsterdam avec le Nederlands Philharmonic, dans le Concerto en ré mineur de Mozart. Invité par Piano aux Jacobins, il a également fait ses débuts en Chine en 2008 avec des récitals à Pékin et Shanghai, suivis de tournées en 2010 et 2011. L’Orchestre du Capitole de Toulouse a fait appel à lui deux années de suite pour jouer le Concerto de Schumann, puis le 2e Concerto de Brahms sous la direction de Tugan Sokhiev. Formé au Conservatoire de Nice par Madame Delbert-Février, puis à Paris sous l'égide de Gaby Casadesus, Philippe Bianconi a ensuite approfondi sa connaissance des répertoires allemand et russe à Freiburg-im-Breisgau auprès de Vitalij Margulis. Premier Prix du Concours International des Jeunesses Musicales à Belgrade dès 1977 et du Concours International Robert Casadesus à Cleveland en 1981, il remporte en 1985 la Médaille d'Argent du Concours International Van Cliburn. Son premier grand récital au Carnegie Hall de New York en 1987 a été très acclamé. Dès lors, il s’est produit dans les salles les plus réputées, tant en Amérique (Orchestra Hall de Chicago, Kennedy Center à Washington, San Francisco, Houston...) qu'en Europe (Wigmore Hall à Londres, Philharmonie de Berlin, Konzerthaus de Vienne, Milan, Madrid, Hamburg…), ainsi qu’au Japon et en Australie. Philippe Bianconi a aussi été l’invité d'orchestres prestigieux : Cleveland Orchestra, Chicago Symphony, Los Angeles Philharmonic, Pittsburgh Symphony, Baltimore Symphony, Orchestre Symphonique de Montréal, Orchestre de Paris, Orchestre National de France, Rundfunk Sinfonieorchester Berlin, ... sous la direction de chefs tels que Lorin Maazel, Kurt Masur, Christoph von Dohnanyi, Georges Prêtre, Michel Plasson, James Conlon, Marek Janowski, Gennadi Roshdestvensky, Edo de Waart, David Zinman.… SCHUMANN Kreisleriana op.16 Chants de l’aube op.133 DEBUSSY Préludes (ext. Livre I) Danseuses de Delphes Voiles Les collines d’Anacapri Des pas sur la neige Ce qu’a vu le vent d’Ouest La Cathédrale engloutie Préludes (ext. Livre II) La Puerta del Vino Les Fées sont d’exquises danseuses Général Lavine - eccentric La terrasse des audiences du clair de lune Ondine Feux d’artifice 18 A LEXANDER K RICHEL Mercredi 19 septembre - Cloître des Jacobins Née à Hambourg en 1989, Alexandre Krichel est l’un des talents les plus prometteurs de sa génération. Spectateurs et critiques louent sa technique remarquable et sa fougue autant que ses interprétations mûrement réfléchies, son lyrisme fascinant et la musicalité de son piano. Il a commencé ses études de piano à l’âge de six ans, avec comme premières professeurs sa mère et Nathalia Pogouliaeva. A l’âge de 15 ans, il suit des cours à l’Université d’Hambourg de Musique et de Théâtre (avec comme professeur Ralf Nattkemper). Depuis 2007, il continue ses études avec Vladimir Krainev à l’Université de Musique et de Théâtre d’Hanovre. Il remporte le premier prix de nombreux concours de piano : le Concours International de Piano Steinway & Sons et « Jugend musiziert », le Concours Fédéral Jeune Talents d’Allemagne et après avoir remporté le prix Schrader, qui est décerné aux meilleurs pianistes à l’examen d’entrée de l’Université de Musique et de Théâtre de Hanovre, il est invité à se produire dans des salles renommées telles que le Grands Théâtre de Laeszhalle de Hambourg, le Konzerthaus de Berlin, le Glocke Bremen, le Koncerthaus de Berlin et le Residenz de Munich. Il a également été invité par de très grands festivals et organisations comme le Bad Kissingen Summer Festival, le Festival de Piano de Bayreuth, le Mclenburg-Vorpommern Festival, le WDR (West German Broadcasting) la Société Chopin d’Allemagne, la « Beethoven Haus » (Bonn), la société Brahms Schleswig-Holstein, le Rotary Club et la Bavarian Broadcasting (Munich). Il donne également des concerts en France, aux Etats-Unis, en Amérique du Sud, en Roumanie, en Slovaquie et au Luxembourg. Il joue avec des orchestres tel que le l’Orchestre de Chambre d’Allemagne, l’Orchestre Philharmonique de Chambre de Pologne, le Cappella Istropolitaa, l’Orchestre National Philharmonique du Venezuela et le Slovak Sinfonietta et il travaille avec des chefs d’orchestre tels que Wojciech Rajski, Florian Ludwig, Elisa Vegas et Volker Schmidt-Gertenbach . En 2006 il est nommé Président du comité jury de la « Gina Bachauer International Piano Competition » de Salt Lake City. En 2011 Alexandre Krichel sort son premier disque « Insights » qui est largement salué par la critique allemande et internationale. Il suit des master class aux côtés de Andrzej Jasinski, Matthias Kirshnereit, Valentin Georgiu, Paul Pollei, Natalia Browerman, Andres Froehlich et Vladimir Krainev. Alexander Krichel est boursier de la Fondation Oscar et Vera Ritter, de la Cusanuswerk et de la PE Promotion Society for Music En parallèle de ses succès musicaux, il trouve encore le temps pour de nouveaux défis : il est remarqué par la William Stern Society pour ses dons de mathématicien et est invité à suivre des cours à la Faculté de mathématiques de l’Université de Hambourg. Il remporte plusieurs prix : les Olympiades de Mathématiques, le Concours Fédéral de Langues Etrangères et le Concours Fédéral de Recherche en Biologie qui sont chaque année décernés par le gouvernement Allemand. BEETHOVEN Sonate n°30 en mi majeur, op.109 SCHUMANN Etudes symphoniques op.13 RACHMANINOFF Six moments musicaux op.16 19 N ICHOLAS A NGELICH Jeudi 20 septembre - Cloître des Jacobins Né aux Etats Unis en 1970, Nicholas Angelich donne son premier concert à 7 ans et entre à 13 ans au Conservatoire National Supérieur de Paris et étudie avec Aldo Ciccolini, Yvonne Loriod, Michel Beroff. Il travaille aussi avec Marie-Françoise Bucquet, Leon Fleischer, Dmitri Bashkirov et Maria Joao Pires. Il remporte à Cleveland le 2ème Prix du Concours International R.Casadesus, le 1er Prix du Concours International Gina Bachauer. Sous le parrainage de Leon Fleischer, il reçoit en Allemagne le prix des jeunes talents du « Klavierfestival Ruhr ». Grand interprète du répertoire classique et romantique, il donne l’intégrale des Années de Pèlerinage de Liszt au cours de la même soirée. Il s’intéresse également à la musique du vingtième siècle : Messiaen, Stockhausen, Pierre Boulez, Eric Tanguy et Pierre Henry dont il crée le Concerto sans orchestre pour piano. En mai 2003, il fait ses débuts avec le New York Philharmonic et Kurt Masur (Beethoven n°5). Toujours sous sa direction, mais avec l’Orchestre National de France, il effectue une tournée au Japon (Brahms n°2). Vladimir Jurowski l’invite en octobre 2007 à faire l’ouverture de la saison à Moscou avec le Russian National Orchestra. Nicholas Angelich s’est produit avec le New York Philharmonic, Philadelphia Orchestra, Los Angeles Philharmonic, les orchestres d’Atlanta, Indianapolis, Saint-Louis, Cincinnati, l’Orchestre Métropolitain de Montréal, l’Orchestre Symphonique de Montréal, Toronto Symphony, en France avec les Orchestres de Bordeaux, Lyon, Lille, Strasbourg, Toulouse , Montpellier, Monte-Carlo, l’Orchestre National de France, le Philharmonique de Radio France, l’Orchestre de Chambre de Lausanne, l’Orchestre de la Suisse italienne, Frankfurter Hessischer Rundfunk, l’Orchestre de la Radio de Stuttgart, SWR Baden-Baden, Royal Philharmonic Orchestra, London Phiharmonic, Royal Scottish National Orchestra, Scottish Chamber Orchestra, Seoul Philharmonic, Japan Philharmonic , Hong Kong Sinfonietta, Orchestre National d’Espagne, le Rotterdam Philharmonic, l’Orchestre de la Radio de Stockholm, le Mahler Chamber Orchestra, le Mariinsky Theatre Orchestra sous la direction de : Charles Dutoit, Vladimir Jurowski, Yannick Nézet-Seguin, Tugan Sokhiev, Jaap Van Zweden, Louis Langrée, Stéphane Denève, Christian Zacharias, David Robertson, Michael Gielen, Marc Minkowski, Paavo et Kristian Järvi, Kurt Masur, Jerzy Semkov, Hugh Wolff, Josep Pons, Myung-Whun Chung, Daniel Harding, Sir Colin Davis, Valery Gergiev. En récital et en musique de chambre il joue à Paris, Lyon, Bordeaux, Piano aux Jacobins à Toulouse, Nantes, Genève, Bruxelles, Munich, Luxembourg, Brescia, Crémone, Rome, Milan, Florence, Lisbonne, Bilbao, Madrid, Tokyo, Londres, Amsterdam, Verbier, Festival Martha Argerich de Lugano, Mostly Mozart de New York. Passionné de musique de chambre, il joue avec Joshua Bell, Maxim Vengerov, Akiko Suwanai, Renaud et Gautier Capuçon, Jiang Wang, Daniel Müller-Schott, Leonidas Kavakos, Julian Rachlin, Gérard Caussé, Antoine Tamestit, Paul Meyer, les Quatuors Ebène,Ysaye et Prazak. BACH Variations Goldberg BWV 988 20 G REGORY P RIVAT Vendredi 21 septembre - Cloître des Jacobins Grégory Privat, pianiste de jazz caribéen, est né en Martinique en 1984. A la maison, l’influence musicale de son père José Privat – pianiste du très célèbre groupe antillais Malavoi lui donne les fondements essentiels du musicien qu’il est devenu aujourd’hui. José Privat, ayant étudié le piano en autodidacte, préfère l’inscrire à 6 ans chez un professeur particulier, où il étudiera le piano classique pendant 10 ans. Durant cette période, les cours de solfège ne l’intéressant pas vraiment, Grégory concentrera davantage son attention à développer les aspects techniques de l’instrument. A peine âgé de 16 ans, il commence à composer pour la section de musique de son lycée, dont il devient l’un des membres les plus actifs. Il abandonne le piano classique pour s’orienter vers le Jazz et l’improvisation. Puis, en partant étudier en école d’ingénieur à Toulouse, Grégory multiplie les représentations en solo ou en trio dans quelques clubs de la ville, pour des concerts ou pour l’animation de jam sessions. Par chance, les occasions de se produire sur scène ne manquent pas, et en 2005 Grégory fait la première partie du Festival Biguine Jazz de la Martinique. Fraichement diplômé, Grégory est bien décidé à conquérir les scènes parisiennes. Il fonde alors le groupe Trioka avec Jean Emmanuel Dommergue (basse) et Williame Daubé (Ka), mélange de jazz, de mélodies caribéennes et de Ka (percussion traditionnelle guadeloupéenne). Malgré de belles performances, le groupe rencontre des difficultés et finit par se dissoudre un an plus tard. Pourtant les années qui suivent seront l’occasion pour Grégory de faire des rencontres précieuses avec d’autres musiciens en tant que sideman, parmi lesquels : Rémi Vignolo, Jacques SchwarzBart, Catia Werneck ; Aida Khan, Paco Séry, Hadrien Feraud, Lukmil Perez, Guillaume Perret, Stéphane Guillaume… L’envie de se dépasser et de progresser se faisant de plus en plus sentir, Grégory s’inscrit, par curiosité, à plusieurs concours internationaux de piano. Curiosité qui sera gratifiée, en juillet 2008, par deux places de demi-finalistes au Jazz Piano Solo Competition lors du Montreux Jazz Festival, et en 2010 au Concours Martial Solal. Entre temps, Grégory monte une nouvelle formation, plus personnelle, réunissant la plupart de ses compositions, et se produit actuellement dans de grands clubs de jazz parisiens tels que le Baiser Salé, le New Morning, ou encore le Duc des Lombards…. C’est d’ailleurs avec cette formation qu’il enregistre son tout premier album, Ki Koté. P ROGRAMME J AZZ 21 D ANA C IOCARLIE Mardi 25 septembre - Cloître des Jacobins Formée aux sources de l'école roumaine de piano, Dana Ciocarlie a également étudié à Paris auprès de Victoria Melki, de Dominique Merlet et de Georges Pludermacher. Sa rencontre avec le pianiste allemand Christian Zacharias sera déterminante en particulier pour approfondir l'oeuvre pour piano de Franz Schubert. Son talent a été récompensé par de nombreux prix internationaux prestigieux : un 2ème grand prix au Concours International Robert Schumann à Zwickau, le Prix Spécial Sandor Vegh au Concours Geza Anda à Zurich, le Prix International Pro Musicis, le Young Concert Artist European Auditions à Leipzig, le Concours Ferrucio Busoni en Italie. Parmi ses partenaires de prédilection en musique de chambre, on mentionnera les violonistes Gilles Apap, Jean-Marc Philips, Nicolas Dautricourt, Laurent Korcia, Marina Chiche, les altistes Arnaud Thorette et Pierre Franck, les violoncellistes Sébastien van Kuijk et Raphaël Chrétien, le corniste David Guerrier, le Quatuor Psophos. Ses multiples activités à travers le monde en récital ou en concert avec orchestre l'ont conduite aux Etats-Unis (Boston, New York, Houston, Los Angeles), au Canada, en Chine et Indonésie, en Europe (Allemagne, Suisse, Espagne, Belgique, Luxembourg, Italie, Pays-Bas, Roumanie), en France: Cité de la Musique, Musée d'Orsay, RadioFrance, Théâtre des Champs-Elysées, Auditorium du Louvre, Salle Gaveau à Paris, au MIDEM de Cannes, à l'Opéra de Lyon, et dans différents festivals : La Folle Journée à Nantes, Berlioz à La Côte SaintAndré, Périgord Noir, Radio-France-Montpellier, La Roque d'Anthéron. Elle a joué sous la direction de chefs tels que Lawrence Foster, Yoav Talmi, Edmon Colomer, Horia Andreescu. Douée d'un tempérament vif-argent où la générosité le dispute à l'engagement, Dana Ciocarlie possède un vaste répertoire, s'étendant de Jean-Sébastien Bach aux compositeurs d'aujourd'hui. Certains d'entre eux lui ont dédié des oeuvres tels Karol Beffa, Frédéric Verrières, Helena Winkelman, Dan Dediu et elle est reconnue comme l'une des interprètes majeures de Horatiu Radulescu. Ses nombreux enregistrements lui ont valu des critiques élogieuses de la presse, qui n'hésite pas à la comparer par sa musicalité à Wilhelm Kempff et à Clara Haskil. Sur France Musique, elle poursuit son cycle dédié aux oeuvres de Robert Schumann dans l'émission L'atelier du musicien de Jean-Pierre Derrien qui l'invite régulièrement depuis 2001. Dana Ciocarlie est Professeur à l'Ecole Normale de Musique de Paris Alfred Cortot. Elle prépare actuellement une intégrale Schumann en concert et en disque. En partenariat avec la Fondation Bru Zane JAËLL Deux improvisations d’après Rienzi LISZT R.W. –Venezia La lugubre Gondola, I - II WAGNER / JAËLL Paraphrase de Lohengrin et Tannhaüser WAGNER / LISZT Chœur des Fileuses du Vaisseau fantôme WAGNER Sonate en la bémol majeur « Für das album von M.W. » Transcription, illustrations et paraphrase de Tristan et Isolde WAGNER / LISZT La Mort d’Isolde 22 E LISABETH L EONSKAJA Mercredi 26 septembre et Jeudi 27 septembre – Cloître des Jacobins «La dernière grande Dame de l'Ecole Soviétique » écrit un journaliste français et un critique espagnol la qualifie d'anti-diva. Ils ont raison tous les deux. Depuis plusieurs dizaines d'années, Elisabeth Leonskaja compte parmi les pianistes les plus fêtés de notre époque. Dans un monde dominé par les médias, Elisabeth Leonskaja reste fidèle à elle-même et à la musique, dans la pure tradition des grands interprètes soviétiques comme David Oïstrakh, Sviatoslav Richter ou Emil Gilels qui, malgré les conditions politiques les plus pénibles, restaient toujours soucieux de la quintessence de la musique. Sa modestie quasi légendaire accentue encore sa timidité face aux médias. Mais dès qu'elle entre en scène, le public sent la force qu'elle tire de son dévouement pour la musique. Née d'une famille russe à Tbilissi en Géorgie, elle fut considérée comme une enfant prodige et donna ses premiers concerts à l'âge de 11 ans. Son talent peu commun lui ouvrit les portes du Conservatoire de Moscou. Alors qu'elle y était encore étudiante, elle gagna des prix aux concours internationaux de renom : Enesco, Marguerite Long et Queen Elisabeth L'évolution musicale d'Elisabeth Leonskaja a été marquée par sa coopération avec Sviatoslav Richter. Ce pianiste de génie a su reconnaître son exceptionnel talent dont il a assuré la promotion non seulement par des leçons et des conseils, mais également en l'invitant à jouer en duo avec lui dans le cadre de différents concerts. Un tel duo est un événement musical ! L'amitié musicale et personnelle qui liait Sviatoslav Richter et Elisabeth Leonskaja n'a pris fin qu'avec le décès de Richter en 1997. En 1978, Elisabeth Leonskaja quitta l'Union Soviétique pour s'établir à Vienne. Son remarquable concert au Festival de Salzbourg en 1979 a marqué le début de sa carrière concertante dans les pays de l'ouest. Elisabeth Leonskaja a joué en soliste avec pratiquement tous les orchestres de premier plan comme le New York Philharmonic, le Los Angeles Philharmonic Orchestra, le Cleveland Orchestra, le London Philharmonic Orchestra, le Royal Philharmonic Orchestra, le BBC Orchestra de Londres, le Tonhalle Orchester de Zurich, la Philharmonique de Berlin, le Gewandhausorchester de Leipzig, les orchestres de radio de Hambourg, Cologne et Munich, la Philharmonie Tchèque et de nombreux autres orchestres sous la direction des grands chefs comme: Kurt Masur, Sir Colin Davis, Christoph Eschenbach, Christoph von Dohnany, Kurt Sanderling, Maris Jansons et Yuri Temirkanov pour n'en citer que quelques uns. Elisabeth Leonskaja est régulièrement l'hôte fort appréciée des principaux festivals d'été comme le Festival de Salzbourg, les Festwochen de Vienne, Lucerne Festival, le Festival du Schleswig-Holstein et la Schubertiade de Hohenems, mais aussi des soirées pianistiques régulièrement données dans les grandes métropoles de la musique comme Paris, Madrid, Barcelone, Londres, Edimbourg, Munich, Zurich ou Vienne. CONCERT DU MERCREDI 26 SCHUBERT Sonate n°4 en la mineur, op.164 / D 537 BERG Sonate op.1 SCHUBERT Sonate n°15 en ut majeur « Reliquie », D 840 Moderato Andante BRAHMS Sonate n°3 en fa mineur, op.5 CONCERT DU JEUDI 27 MOZART Sonate en fa majeur, KV.332 SCHOENBERG Trois pièces op.11 BEETHOVEN Sonate n°17 en ré mineur, op.31 n°2 « La Tempête » TCHAIKOVSKY Sonate n°2 en sol majeur, op.37 « Grande Sonate » 23 B APTISTE T ROTIGNON Vendredi 28 septembre - Cloître des Jacobins Baptiste Trotignon est né en 1974 en région parisienne, puis passe son enfance proche de Saumur, dans les Pays de la Loire. Il commence le piano à l’âge de 8 ans, et quelques années plus tard, il rejoint le Conservatoire de Nantes où il obtient à 17 ans des Prix de piano et d’écriture. Adolescent, il découvre le jazz et l’improvisation qu’il apprend en autodidacte, et c’est à Nantes qu’il fait ses premiers concerts à l’âge de 16 ans. En 1994, il est à la fois pianiste et comédien dans le film d’Alain Corneau “le Nouveau Monde”, et un an plus tard, décide de s’installer à Paris. En 1998, il monte son trio avec Clovis Nicolas (contrebasse) et Tony Rabeson (batte¬rie) et développe ainsi ses activités de leader : son premier album “Fluide” sorti en juin 2000 le révèle, à 26 ans, comme l’un des plus spectaculaires, complets et séduisants pianistes de la nouvelle génération. Ce disque se voit décerner en mars 2001 un Django d’Or “Espoir pour un premier disque”. En 2001, toujours avec le même trio, Baptiste Trotignon sort son deuxième disque “Sightseeing” : Jazzman attribue au disque un “Choc de l’année”, et l’Académie de Jazz décerne à Baptiste en décembre 2001 le Prix Django Reinhardt qui récompense le musicien français de jazz de l’année. Progressivement, il apparaît de moins en moins en sideman, mais est de plus en plus présent sur les scènes des festivals internationaux avec son trio, ainsi qu’en solo : Jazz in Marciac, Montréal, La Villette Jazz Festival, Vienne, Nice, Montreux, Vancouver, Toronto, Ramatuelle, Parc Floral de Paris, Nancy Jazz Pulsations … En octobre 2002, il obtient le Grand Prix de la Ville de Paris du Concours International Martial Solal, et quelques mois plus tard, les Victoires du Jazz 2003 lui décernent la Révélation française de l’année. Au printemps 2003, Baptiste Trotignon sort son nouveau disque, cette fois-ci en piano solo, dans un répertoire composé entièrement d’originaux, grandement salué par la presse (“ffff” de Télérama, “Choc de l’année” de Jazzman, “Disque d’émoi” de Jazz Magazine), et succès public autant pour le disque (plus de 15.000 exemplaires vendus) que sur scène (Festival de La Roque d’Anthéron, Piano aux Jacobins à Toulouse, Salle Pleyel à Paris...). Début 2005, sortie d’un excellent quartet en co-leading avec David El-Malek, l’album éponyme “Trotignon – El-Malek” reçoit un très bon accueil du public et des médias. Et le 25 octobre 2005, sortie de “Solo II”, nouveau CD studio agrémenté d’un DVD live à “Piano aux Jacobins” ainsi que d’un entretien avec Michel Contat, sous la double forme d’un Digipack et d’une Longbox en Edition Limitée. Bien au-delà des genres, ce nouvel opus en solo s’inscrit dans la droite ligne du premier album et confirme s’il en était besoin, l’originalité incontestable de Baptiste dans ce domaine. C’est à cette période qu’il rencontre Aldo Romano avec qui une réelle amitié musicale se développe au fil des concerts, la plupart du temps en trio avec Rémi Vignolo, et de cette rencontre nait à l’automne 2006 un album hors du commun, “Flower power”, clin d’oeil nostalgique à cette période de la fin des années 60 au début des années 70. Les trois musiciens y rejouent à leur façon et sans rien renier de leur langage un répertoire choisi de chansons pop où Led Zeppelin, Pink Floyd ou Bob Dylan côtoient Gainsbourg et Polnareff. Tout en multipliant des rencontres dans des directions les plus diverses (concerts en duo avec des improvisateurs de haut vol comme Tom Harrell, Brad Mehldau ou encore avec le pianiste classique Nicholas Angelich ; direction artistique de soirées-hommages à Edith Piaf et Claude Nougaro à Montreux avec des invités tels que Catherine Ringer, Bernard Lavilliers ou encore Ute Lemper ; “expériences classiques” en jouant la “Rhapsody in blue” et le Concerto en Fa de Gershwin joué avec les Orchestres Lamoureux ; musique de film pour le “Sartre” de Claude Goretta…), il continue à développer une musique résolument ouverte et bouillonnante à la fois au sein du quartet co-leadé avec David El-Malek, et de cette union musicale nait leur deuxième album, “Fool time”, en septembre 2007, double CD enregistré Live, toujours aux côtés de Darryl Hall et Dré Pallemaerts. Fin 2008, son label Naive ré-édite pour ses 10 ans son premier album solo regroupé avec un récital en piano solo enregistré Salle Pleyel Mai 2007. A cette occasion il participe à la soirée Naïve au Theatre des Bouffes Du Nord où il joue notamment avec Anne Gastinel. 24 C’est à cette période qu’il renoue avec un de ses premiers amours, l’orgue Hammond B3, en participant à l’album de Stefano Di Battista “Trouble shootin’ “(Blue Note) aux côtés d’Eric Harland, Fabrizio Bosso et Russell Malone, enregistrement suivi d’une tournée de plus de 60 concerts dans les plus beaux festivals européens. Début 2009 sort le premier album “américain” de Baptiste, “SHARE”, enregistré à New-York en juin 2008. Il y retrouve Eric Harland et y réunit deux maîtres qu’il admire tout particulièrement : Tom Harrell, légende vivante et inimitable de l’histoire du jazz, et Mark Turner, deux solistes qu’il aime décrire comme des “warriors of beauty” (“guerriers de la beauté”). L’album est un succès, une vingtaine de concerts avec ce quintet de rêve s’ensuit, dont une tournée d’été en 2009 (avec Jeremy Pelt remplaçant Tom Harrell) où les concerts sont tous enregistrés, donnant ainsi naissance à l’album “Suite…” (enregistré à Londres, sorti en mai 2010) où Baptiste affirme de plus en plus ses qualités de compositeur, ce LIVE survolté étant comme le pendant scénique de l’aventure “Share”. Dans les mois qui suivent il écrit une version avec orchestre à cordes et vents de cette “Suite pour quintet” créée au Festival Jazz in Marciac en août 2010. En 2011, outre des rencontres scéniques inédites (duos avec Alexandre Tharaud, le saxophoniste Mark Turner ou encore Christophe Miossec qu’il invite dans une carte blanche au Printemps de Bourges pour des chansons co-écrites), il entame l’écriture d’un Concerto pour Piano pour Nicholas Angelich et l’Orchestre de l’Opera de Bordeaux. En septembre sort une compilation intitulée “For a while” qui présente une sélection de ses 10 années passées au côtés de la maison de disques Naive (complétée par un DVD bonus de la captation du concert de Marciac d’août 2010), ainsi que l’album “Inner smile” d’Aldo Romano qu’il retrouve en tant que sideman aux côtés d’Enrico Rava. P ROGRAMME J AZZ 25 St Pierre des Cuisines 26 E MMANUELLE S WIERCZ Lundi 10 septembre – St Pierre des Cuisines Elue parmi les « Coups de Cœur » de la revue Pianiste, et « Révélation » du CD « Découvertes » de Classica-Répertoire, Emmanuelle Swiercz consacre son premier disque (Intrada 2007) à Serge Rachmaninov et obtient d’excellentes critiques, accompagnées de récompenses dans la presse spécialisée : Disque recommandé de la revue japonaise Record Geijutsu, 4 étoiles du Monde de la Musique, 9 de Répertoire, etc. : « un récital Rachmaninov absolument somptueux » (Classica-Répertoire). « Une pianiste qui va faire parler d’elle » Alain Duault. En novembre 2008, paraît son deuxième disque consacré à Robert Schumann. “Elle charme et séduit dans chacune de ces pièces, jouées avec autant de verve que de délicatesse, ainsi qu’une intelligence parfaite de leur signification ». (Philippe van den Bosch). Commençant l’étude du piano à l'âge de neuf ans, Emmanuelle donne deux ans plus tard son premier concert avec orchestre. À l’âge de seize ans, elle est admise à l’unanimité du jury deuxième nommée au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris. Son prix de piano en poche, elle entre en cycle de perfectionnement dans les classes de piano de Michel Béroff, Denis Pascal et de Marie-Françoise Bucquet. Elle bénéficie également des conseils de György Sebők, György Kurtág, Dmitri Bashkirov, Leon Fleisher et Murray Perahia. Lauréate de la Fondation d’entreprise Groupe Banque Populaire, de la Fondation Cziffra, du Forum musical de Normandie, et du Mécénat musical Société Générale, elle obtient le second prix au Concours international Ricardo-Viñes et au Tournoi international de musique de Rome, le troisième prix au Concours international Città di Camaiore, ainsi qu’une récompense spéciale au Concours international Maria-Canals. Dans le cadre du Mécénat musical Société générale, elle prend part avec quatre autres pianistes à l’enregistrement intégral des sonates d’Alexandre Scriabine. De nombreux festivals font confiance à son jeune talent : Festival international de La Roque-d’Anthéron, Festival Chopin de Bagatelle, Flâneries musicales de Reims, Les Nouveaux Solistes aux serres d’Auteuil, Musique à l’Empéri à Salon-deProvence, Fêtes romantiques de Nohant… Invitée par plusieurs salles en France (Salle Pleyel, Salle Gaveau, Cité de la Musique, Auditorium du Musée d’Orsay, Invalides et Sénat à Paris, Arsenal de Metz…), elle se produit également à l’étranger, notamment au Concertgebouw d’Amsterdam, au Forum international du piano de Berlin, au Rudolfinum de Prague, à l’Athenaeum de Bucarest, au Théâtre Les Salons de Genève et au Théâtre national des Beaux-Arts de Rio de Janeiro. En soliste, Emmanuelle Swiercz joue avec les orchestre de Kazan et Novossibirsk (Russie), Viareggio (Italie), Kharkov (Ukraine), ainsi qu’avec l’Orchestre du CNSMD de Paris et l’Orchestre de Douai-Région Nord-Pas de Calais. Parmi ses partenaires de musique de chambre figurent des musiciens tels que le Quintette Moraguès, Henri Demarquette, Vladimir Bukac, Eric Le Sage, Denis Pascal, Suzanne Ramon, Françoise Gnéri, Graf Mourja et les Quatuors Talich, Tercea et Psophos. Par le biais du festival International Holland Music Sessions, elle participe à de nombreux concerts et à une tournée en Europe centrale et orientale (République tchèque, Slovaquie, Lituanie, Lettonie et Roumanie). La Fondation Bru-Zane l’a invitée à participer à une série de concerts autour de la musique romantique française. Emmanuelle Swiercz joue régulièrement dans le cadre d’émissions radiophoniques et télévisées, notamment sur France 2 (Journal télévisé de 20 heures, Musiques au cœur), France 3 (Toute la musique qu’ils aiment) Direct 8, Mezzo… En partenariat avec la Fondation Bru Zane GOUVY (1819 – 1898) Vingt Sérénades pour piano (ext.) CHOPIN Nocturne en ut dièse mineur, opus posth. Fantaisie-Impromptu en ut dièse mineur, op.66 LISZT Berceuse en ré bémol majeur, op.57 SCHUBERT / LISZT Der Wanderer LISZT Sonetto104 del Petrarca (ext. 2ème Année de Pèlerinage) Tarantella (ext. Venezia e Napoli) 27 V ANESSA W AGNER Lundi 17 septembre – St Pierre des Cuisines Pianiste curieuse, Vanessa Wagner aime voyager à travers le vaste répertoire, celui du piano-forte qu'elle pratique, jusqu'à la musique de notre temps, celle de Pascal Dusapin notamment, qui lui a dédié plusieurs pièces et dont elle est l'interprète favorite. Son jeu sensible et réfléchi, sa personnalité discrète, ses choix artistiques éclectiques et engagés font d'elle une musicienne singulière. Premier Prix du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris à 17 ans (classe de D. Merlet), elle entre première nommée en Cycle de Perfectionnement (classe de J.F Heisser). Remarquée par Leon Fleisher, elle intègre l'Académie de Cadenabbia, où elle reçoit l'enseignement de grands maîtres tels D.Bashkirov, M.Perahia, Fou T'Song, D.Weissenberg... Les Victoires de la Musique la consacrent " Révélation soliste instrumental" en 1999. Elle se produit depuis partout dans le monde. Son nom est à l'affiche de festivals renommés tels que La Roque d'Anthéron, Piano aux Jacobins, Sceaux, La Meije, Festivals d'Aix en Provence, de l’Epau, de Saintes, Les Folles Journées de Nantes, Festival de Saint-Denis, Festival de Royaumont, Festival International de Sintra, Klavier Ruhr Festival, Wiltz Festival, Musica de Strasbourg, Festival International de Colmar, Festival de Radio-France-Montpellier … mais aussi des grandes salles françaises: Pleyel, Gaveau, Opéra Comique, Théâtre des Champs Élysées, Châtelet, Bouffes du Nord, Cité de la Musique, Grand Théâtre de Provence et étrangères : Philharmonie de Liège, Oriental Art Center de Shanghai, Symphony Hall d'Osaka, Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, Académie Franz Liszt et Opéra de Budapest, Philharmonies de Munich et du Luxembourg, Academia Santa Cecilia de Rome. Sollicitée par des chefs tels que C. Dutoit, M. Plasson, C. Warren-Green, L. Bringuier, A. Dumay, FX. Roth, JC Casadesus, elle joue aux côtés de l'Orchestre National de France, l’Orchestre de la Philharmonie de Munich, les Orchestres Philharmoniques d'Osaka, de Liège et de Budapest, l’Orchestre du Capitole de Toulouse, l’Orchestre Royal de Wallonie, l’Orchestre "Les Siècles ", l’Orchestre SWR Baden Baden et Fribourg, l’Orchestre National de Lille... Chambriste recherchée, elle partage volontiers la scène avec ses amis musiciens, notamment avec Augustin Dumay, Pavel Gomziakov, Sasha Rozhdestvensky ou Karen Vourc’h dont elle est une partenaire privilégiée. Ses enregistrements d'oeuvres de Rameau, Mozart, Haydn, Schumann, Brahms, Rachmaninov, Scriabin, Debussy, Berio, ont tous été couronnés de nombreuses récompenses en France (FFFF Télérama, Choc du Monde de la Musique, Recommandé de Classica), ainsi qu'à l'étranger. Elle a participé à une captation de concert pour "Les Pianos de la Nuit" de la Roque d'Anthéron (Arte / DVD Mirare, recommandé par Classica). Lors d'une écoute à l'aveugle par le magazine Classica, son disque Debussy a été primé comme l'un des plus beaux enregistrements de ce répertoire. Son nouvel enregistrement consacré à F. Schubert est sorti en novembre 2010 chez Aparté (Harmonia Mundi) et a reçu les éloges de la critique. Musicienne éclectique, Vanessa Wagner aime aussi participer à des projets originaux, que ce soit, par exemple, des concerts mêlant les pianos d’époque et moderne, avec danseurs ou encore avec Murcof, musicien électronique très réputé. En novembre 2011, elle a crée avec Georg Nigl (Baryton) la nouvelle œuvre de Pascal Dusapin « O Mensch » au Théâtre des bouffes du Nord qui sera repris en France et en Europe. Vanessa Wagner est Directrice Artistique du "Festival du Château de Chambord" et est Artiste en Résidence à l’Arsenal de Metz. En partenariat avec la Fondation Bru Zane CHAMINADE Sonate SEVERAC Cerdaña (ext.) En Languedoc (ext.) CHOPIN Andante Spianato et Grande Polonaise brillante, op.22 28 S ANDRO DE P ALMA Lundi 24 septembre – St Pierre des Cuisines Sandro de Palma est aujourd’hui considéré comme l’un des représentants les plus importants et originaux du piano italien pour sa sonorité et pour la profondeur visionnaire de son interprétation. Le Napolitain Sandro de Palma fait ses études dans la classe de Massimo Bertucci et Vincenzo Vitale et donne son premier récital à l’age de dix ans, jouant des œuvres de Bach et Schubert. Invité ensuite par Nikita Magaloff à suivre le prestigieux Conservatoire de Genève, il obtient à 19 ans le Premier Prix au Concours International « Alfredo Casella ». Deux ans plus tard, il obtient le Premier Prix de la « Bruce Hungerford Foundation » (New York), le concours Clara Haskil et « Dino Ciani » confortent des aptitudes qu’il consolide à Londres avec Alice Kezeradze-Pogorelich. Sandro de Palma se produit dans toute l’Europe et récemment au Japon. En Italie il donne régulièrement des récitals et concertos avec des grands orchestres tels que « La Fenice », les Orchestres de la Radio de Milan et de Rome. Ses récentes interprétations du Quintette de Franck et du 1er Concerto de Chostakovitch à la Philharmonique de Berlin ont soulevé l’enthousiasme. Il a joué au Festival Beethoven de Bonn, de Varsovie, au Festival Michelangeli de Brescia, au Festival de Ljubljana, au Festival de Ravenne (invité par Riccardo Muti) etc. Récemment il a participé avec grand succès à La folle journée de Nantes et au Festival de La Roque d’Anthéron et au Festival Piano au Jacobins en Chine. En avril 2010 il a joué avec un grand succès le 2ème Concerto de Brahms au Musikverein de Vienne. Il partage sa passion pour la musique de chambre avec des partenaires comme Boris Belkin, Pierre Hommage, Ilya Grubert, Wenzel Fuchs, Darko Brlek ou les vents de la Philharmonique de Berlin et le Quatuor Prazák, le Quatuor Ebène, etc. Ses choix discographiques se sont portés sur Liszt (il n’avait que 16 ans !), Cilea et Brahms et sa participation au premier enregistrement mondial pour Fonit Cetra de Gradus ad Parnassum de Clementi lui vaut le Prix du 20ème Italian Critics Award. SCARLATTI / TAUSIG Sonate en ré mineur, K9 « Pastorale » Sonate en mi majeur, K20 « Capriccio » RESPIGHI Danses et airs antiques pour luth (ext.) Vincenzo Galilei : Gaillarde Anonyme : Sicilienne MARCELLO / BACH Concerto pour hautbois BWV 974 CLEMENTI Sonate en fa dièse mineur, op.25 n°5 LISZT Harmonies poétiques et religieuses (ext.) Funérailles Rêve d’amour n°3 3ème Année de Pèlerinage (ext.) Aux Cyprès de la Villa d’Este. Thrénodie (I) Les jeux d’eau de la Villa d’Este 2ème Ballade en si mineur 29 Musée les Abattoirs Tableaux concerts 30 G UILLAUME C OPPOLA Samedi 15 septembre – Musée les Abattoirs « Un authentique poète du clavier qui trouve sa place parmi les personnalités les plus attachantes du jeune piano français » (À Nous Paris) : Guillaume Coppola est aujourd’hui reconnu comme un musicien des plus accomplis de la jeune génération. En février 2011, Classica lui consacre un portrait dans sa rubrique "Piano : Les 10 stars de demain". Son CD, Franz Liszt - un portrait, a rallié tous les suffrages : Diapason d’Or Découverte, ffff Télérama, le Monde : les meilleurs disques 2009, Coup de cœur de l’Académie Charles Cros… Réédité en octobre 2011 chez Eloquentia, le disque obtient le label "Année Liszt" . On a pu l’entendre dans une vingtaine de pays, des scènes européennes prestigieuses comme le Concertgebouw d’Amsterdam, le Rudolfinum de Prague, la Philharmonie de Bratislava ou le Liepaja International Piano Stars Festival, Shanghai, Xiamen, en passant par l’Amérique du sud. En France : Festival Chopin à Paris, Festival de l’Orangerie de Sceaux, Radio France et Montpellier, Folle Journée de Nantes en région, les Rendez-vous de Rochebonne, les Solistes aux Serres d’Auteuil, Piano en Valois… En 2010, il participe à l’intégrale Chopin donnée salle Pleyel, diffusée sur France 3. Nombreux sont les échanges qui ont forgé cette authentique personnalité artistique : ses débuts à Besançon, la rencontre décisive avec France Clidat à l’âge de quatorze ans, la profonde influence de Bruno Rigutto au Conservatoire, l’enseignement de Nicholas Angelich, Hervé Billaut et Marie-Françoise Bucquet en piano, Christian Ivaldi en musique de chambre, Claude Helffer pour la musique contemporaine, et les masterclasses, ponctuelles mais ô combien marquantes de Leon Fleisher, Dmitri Bashkirov, Dominique Merlet et Jean-Claude Pennetier. Un Premier Prix de piano et de musique de chambre au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris vient couronner ce parcours, suivi de nombreuses distinctions internationales : The International Holland Music Sessions, avec notamment la tournée européenne New Masters on Tour, Prix Déclic CulturesFrance/Gouvernement français, 1er Prix Lion’s Club, Fondation Cziffra… Outre le récital et le concerto avec orchestre – avec l’Orchestre National de Montpellier, le Philharmonique de Besançon…, la musique de chambre lui permet de partager des moments privilégiés avec les violonistes Régis Pasquier, Patrice Fontanarosa ou sa sœur Cécile Coppola, les Quatuors Parisii, Debussy, Voce, Alfama, les pianistes Bruno Rigutto, Eric Le Sage, David Bismuth ou des chanteurs comme Marc Mauillon, Laia Falcón ou Bénédicte Tauran. Musicien complet et curieux, il prend part à des concerts-lectures avec Marie-Christine Barrault, Didier Sandre ou François Castang. Sa collaboration avec plusieurs compositeurs lui a permis d’assurer la création de pièces de Steven Stucky, Gao Ping, et la compositrice Isabel Pires lui a dédié sa dernière œuvre pour piano, Ombres. TAKEMITSU (1959) Pause ininterrompue I : Slowly, sadly and as if to converse with Pause ininterrompue II : Quietly and with a cruel reverberation Pause ininterrompue III : A song of love DEBUSSY La Puerta del Vino (ext. Préludes Livre II) ISABEL PIRES Ombres – à Guillaume Coppola WEBERN Kinderstück DEBUSSY Children’s Corner BERIO Brin (ext. Six encores pour piano) GAO PING Night Alley 31 Samedi 15 septembre – Concert : GUILLAUME COPPOLA Les dames de nage I, 6 1994 Pigments et liants sur toile 187 x 198 cm Collection Musée d’art moderne et d’art contemporain les Abattoirs, Toulouse Inv. : 1999.2.2 Monique Frydman Nages, 1943 Vit et travaille à Paris Photo : André Morin © Adagp, Paris « L’âme adore nager. Pour nager on s’étend sur le ventre. L’âme se déboite et s’en va. Elle s’en va en nageant… » Henri Michaux ; La pare sse, l’ espa ce d u d eda n s Les ondoiements organiques des Dames de nage renvoient au ressourcement de la peinture comme à la vocation du peintre à augmenter l’être. La liquidité, la transparence, le glauque, l’humide ont nourri lentement, comme par strates, la toile. Les vertes humeurs, jusqu’aux bruns calcinés, laissent filtrer des embryons de formes libres en mouvement. "Mon expérience est celle du temps complètement tressé, dilaté ; quelque chose se passe entre moi et le tableau, celle du présent absolu… C’est le moment de la fusion.". Monique Frydman Les Dames de nage renouent par les moyens d’un dessin autre, distancié, émergeant à travers la toile, avec une mémoire retrouvée de figures impossibles à cerner. Le dessin aléatoire et "extérieur" des cordes, traces dans le pigment, réinvestit les forces de la ligne courbe dans cet état d’apesanteur pictural. La représentation où matière, forme et couleur se génèrent, s’effacent, se transforment, sauvegarde le mystère de la peinture, son énigme. Bernadette Morales 32 F LORENCE C IOCCOLANI Lundi 17 septembre – Musée les Abattoirs Après avoir fait ses études musicales au CNR de Grenoble dans la classe de Jean-François Cholé, Florence Cioccolani étudie auprès de Michel Beroff, Denis Pascal et Eric Le Sage au CNSMD de Paris. Elle y obtient le DFS de piano et de musique de chambre en juin 2002. Elle rentre ensuite en cycle de pédagogie et obtient le CA de piano. Ces deux années lui permettent d’écrire un mémoire sur le compositeur Toru Takemitsu. Parallèlement, elle suit le cycle de perfectionnement au CNSMD de Lyon dans la classe de Géry Moutier. Actuellement professeur au CRR de Grenoble, Florence Cioccolani se produit régulièrement en récital et concerts de musique de chambre (auditorium du musée de Grenoble, rencontres musicales de Mittelbergheim, Archives Nationales de Paris, musée Claude Debussy, amphithéâtre de l’opéra national de Lyon…). Attirée par la création et la musique contemporaine, elle collabore régulièrement avec des compositeurs tels que Martin Matalon, Yoko Kubo, Bruno Ducol, Hugues de Nolly, Iradj Sahbai, Arnaud Petit. Florence Cioccolani a obtenu en mars 2008 au 8ème Concours International de Piano d’Orléans: le 1er Prix – Mention Spéciale Blanche Selva pour l’ensemble de ses prestations, le Prix SPEDIDAM décerné au meilleur candidat issu des établissements français d’enseignement musical, le Prix attribué par le Jury des étudiants du Conservatoire d’Orléans lors de la Finale Musique de Chambre et soutenu par Hitachi Computer Products (Europe) S.A.S. Elle a été choisie pour sa création mondiale de l’œuvre Burning comme lauréate du Prix de l’Académie des Beaux-Arts (Institut de France) par Edith Canat de Chizy, Membre de cette Académie et compositrice de l’œuvre. Florence Cioccolani est notamment invitée à l’automne 2008 par le Festival Jeunes Talents à Metz, par l’Orchestre Symphonique de Varna en Bulgarie ainsi qu’à Venise au théâtre de la Fenice ; elle se produit également sur la scène de l’Onde à Vélizy-Villacoublay, au Théatre des Bouffes du Nord à Paris et au Théâtre d’Orléans, en soliste et avec l’Ensemble coréen du Tongyeong International Music Festival pour la création française de Trame IV de Martin Matalon. En mai 2009, elle est invitée au festival de Sully. Elle se produit à l'auditorium du musée d'Orsay dans le cadre des « nouveaux talents Yamaha » et joue, en tant que soliste, sous la direction de F-X Roth avec l'orchestre « Les Siècles » à Arles et à La Rochelle. A cette occasion, ils enregistrent en live Trame IV pour piano et ensemble de Martin Matalon. Le disque est paru chez « Actes Sud ». Elle vient de faire une tournée de récitals et de Master classes à l’attention des élèves pianistes des conservatoires de la région Centre et des universités de Tours et d’Orléans (11 villes). Son disque "Le temps recréé" vient de paraître chez Sisyphe. BOUCOURECHLIEV 6 Etudes d’après Piranèse MANTOVANI Suonare DE NOLLY Métamorphoses pour piano et bande DEBUSSY Préludes (ext.) Feux d’artifice Livre II Voiles Livre I Des pas sur la neige Livre I La Puerta del Vino Livre II Ce qu’à vu le vent d’Ouest Livre I 33 Lundi 17 septembre – Concert : FLORENCE CIOCCOLANI Skadzo n°6 1986 Techniques mixtes sur toile 200 x 200 cm Collection Musée d’art moderne et d’art contemporain les Abattoirs, Toulouse Inv. : D.1995.3.9 Gérald Thupinier Moulins (Allier), 1950 Vit et travaille à Nice (Alpes-Maritimes) Photo : Jean-Luc Auriol et Alain Gineste © Gérald Thupinier Gérald Thupinier envisage la peinture comme un vecteur, un foyer ontologique. Au milieu des années 1980, il s’extrait de la logique du langage à travers une matière dense qui conserve la trace, le signe d’un langage archaïsant. Le verbe se fait chair dans sa recherche plastique dénuée de couleur outre l’essence du noir et du blanc. Il cultive la matière picturale en prenant le temps de la laisser vivre dans sa propre complexité. L’inscription "fondatrice" s’efface dans les couches successives de la matière mémorielle sous l’action d’un Thupinier-Chronos à moins qu’elle ne resurgisse par un effet de palimpseste. Apparition, disparition semblent établir les bases même de la communication voire de l’acte créateur. Derrière la gravité de l’œuvre et son apparence écran-opaque, l’artiste appelle l’imaginaire au détour d’une accroche, d’un collage-pensée. Bernadette Morales 34 V ICTORIA A JA Lundi 24 septembre – Musée les Abattoirs Victoria Aja est née à Vizcaya (Espagne). Elle commence ses études musicales à Bilbao et les poursuit au Conservatoire Supérieur de Musique de Madrid avec Manuel Carra (élève de Manuel de Falla). Grâce à une bourse du « Diputacion Floral de Vizcaya » elle part à Londres se perfectionner auprès Maria Curcio, Craig Sheppard et Benjamin Kaplan et à la « Guildhall School of Music » avec Paul Berkowitz. Elle travaille également auprès de Murray Perahia qui ne tarit pas d’éloges lors de ses récitals. A 18 ans, elle remporte en Espagne le concours « Luis Coleman », concours de musique espagnole, puis le Concours de l’ « Academie Franck Marshall » à Barcelone et obtient le diplôme « Rosa Sabater » de la « Musica en Compostela » pour la musique espagnole. Elle a joué dans de nombreux lieux en Espagne: Sociedad Filarmónica à Bilbao, Palacio Euskalduna de la Música y Congresos, Teatro de los Campos Elíseos, Teatro Arriaga, Real Academia de Bellas Artes de San Fernando, Fondation Juan March, Fondation Marcelino Botín, Rotary Club International, Fondation Caja Madrid, Club Diario Levante. Elle se produit aussi en Angleterre (Wigmore Hall, London Oxford Proms- Regent Hall Summer Festival, Clothworkers Hall, Peel Hall, Burgh House…), en Allemagne (Schleswig-Holstein Musik Festival), en France, à New York (Carnegie Hall), en Egypte (Opéra du Caire), au Maroc (Théâtre Mohammed V à Rabat, Casablanca, Tanger Semana Cultural Española Tanger- Larache y Casablanca, avec le partenariat du Ministère de la Culture et l’Ambassade d’Espagne), en Inde (à Mumbai organisé par la Fondation Mehli Mehta Music; à Bangalore, Pune, et Calcutta). Elle est invitée à jouer lors de nombreuses occasions par l’Institut Cervantes (institut consacré à la diffusion de la culture espagnole et d’Amérique latine). Elle a également joué pour « The Beethoven Piano Society of Europe », The Liszt Society, The ILAMS (Iberian & Latin American Music Society), EPTA London, l’Alliance Française. Victoria Aja a joué avec l’Orchestre Symphonique de Bilbao (OSB), l’Orchestre Philharmonique de la Radio et de la Télévision de Kiev et l’Orchestre de Chambre Russe, avec qui elle a réalisé une tournée en Espagne avec la Rhapsodie Symphonique pour piano et orchestre de Joaquin Turina, qui fut diffusée sur la RNE Radio 2. Elle a également été diffusée par la radio allemande NRD (Nord Deutscher Rundfunk), Bayern 4 klassic (Munich), Radio Nationale Espagnole (RNE-R2), Radio Cultura (Buenos Aires), Radio-Canada, CBC Radio, ABC Classic de Sydney (Australie), KUHF Houston Public Radio, VARA Radio 4- Ongehoord (Hollande), Sveriges Radio-P2 Clasica (Radio suédoise), Radio Catalunya Música, Radio de Bilbao, Radio Cantabria et Radio Euzkad…. Elle est régulièrement invitée comme conférencière, où ses interventions sont toujours ponctuées de démonstrations musicales au piano, sur des thématiques comme la « Musique dans la société », « Vie et oeuvres de Manuel de Falla », « le Nationalisme musical en Espagne: Albéniz, Granados, Turina et Falla ». Récemment, elle a été invitée à donner une master-classe sur la musique espagnole au Conservatoire de Musique de Danse et d´Art Dramatique de Casablanca (Maroc), ainsi qu’à la Fondation Mehli Mehta Music. Lors d’une tournée consacrée à la musique de piano de Manuel de Falla, elle s’est produite à Madrid, Pamplone, Bilbao, Londres, Manchester, Leeds, Paris et au Caire lors de la commémoration du 50ème anniversaire de la mort de Manuel de Falla. Elle y a été acclamée, tant par les critiques que par le public. Elle enregistre pour EMI un Cd consacré à Albeniz, Falla, Turina, Donostia et pour le label Naxos les pièces du compositeur Jesus Guridi, CD qui figure parmi les meilleurs enregistrements dans le magazine américain « Fangare ». Il est d’ailleurs sélectionné par la WRR Radio (USA) pour faire parti d’une compilation de musique espagnole, réalisée par le Meadows Museum de Dallas, à l’occasion de la commémoration de l’exposition espagnole « Fortunity to Picasso », invitant des artistes comme Jesus Lopez Cobos, Enrique Arbos, David Russel , Joaquim Achucarro et Victoria Aja à se produire. Ses récents engagements l’ont amené à faire ses débuts en récital au Wigmore Hall à Londres, en Argentine, en Uruguay, au Maroc (Théâtre Mohammed V à Rabat et Casablanca), au Palacio Euskalduna de la Musica y Congresos à Bibao, au National Centre for performing Arts (NCPA) à Mumbai, et à New York au Carnegie Hall où elle fait ses débuts, à propos desquels Harris Goldsmith écrivit: « Je pense que son travail ressemble souvent à celui d’Alicia de Larrocha. Ce fut sans aucun doute l’un des concerts les plus prometteurs que j’ai entendus ces derniers temps.” 35 ALBENIZ El Puerto (ext. Iberia, 1er cahier) Chants d’Espagne op.232 (ext.) Prélude Sous le palmier Seguidillas DONOSTIA (1886–1956) Preludios Vascos (ext.) DE FALLA L’Amour Sorcier, suite Pantomime Chanson du Feu Follet Danse de la Frayeur Le Cercle Magique Danse Rituelle du Feu LARREGLA (1865–1945) Gran Jota de Concierto « Viva Navarra » 36 Lundi 24 septembre – Concert : VICTORIA AJA Composition avec 4 gants 1970 Huile et sérigraphie, collages et techniques mixtes sur toile 146 x 131 cm Collection du Musée des Augustins Dépôt au Musée d’art moderne et d’art contemporain les Abattoirs, Toulouse Inv. : D.1995.4.3 Antoni Clavé Barcelone (Espagne), 1913 - Saint-Tropez (France), 2005 Photo : Jean-Luc Auriol et Alain Gineste - © Adagp, Paris Ce tableau sombre, pourtant comme éclairé en son centre, pose dans son désordre organisé des indices forts : des coupures de journaux, une gamme colorée réduite et sourde, des gants. L’espace pictural aux inspirations cubistes met à plat une scène où impressions « grasses » de journaux se superposent et se combinent avec un gant réel et des traces de gant (sans doute réalisées avec ce dernier). Une forme pourrait évoquer un piano et le titre jouerait ainsi sur l’idée d’une composition à quatre mains, entre scène intimiste et monde extérieur. Les empreintes de gant multiples et l’extrait possible du journal communiste Le patriote nous projettent dans un quotidien plus embrouillé où l’implication politique paraît cependant plus vaguement mémorielle qu’offensive. Peinture, sérigraphie, objet… quoi qu’il en soit la réalité du matériau l’emporte, « quoi qu’il en soit, je suis sur le moment beaucoup plus libre, n’ayant pas l’impression de faire ‘un tableau’ ou ‘une sculpture’. » AC Antoni Clavé exerce différents métiers (peinture en bâtiment, décoration théâtrale, illustration…) avant de se consacrer dans les années 1950 à la peinture qu’il enrichit au fil du temps d’expérimentations plastiques, matiéristes, fidèle au statut revendiqué d’artiste-artisan. Bernadette Morales 37 A LINA A ZARIO Jeudi 27 septembre – Musée les Abattoirs Remarquée par le pianiste russe Evgeni Koroliov, Alina Azario étudie dans sa classe depuis 2006 à la Hochschule für Musik de Hamburg. Après avoir obtenu son Diplôme en 2010, elle y poursuit ses études en Perfectionnement et y exerce en parallèle une activité d’enseignement. Au cours de sa formation, elle a enrichi ses connaissances auprès de nombreuses personnalités pianistiques telles que Elisabeth Leonskaja, Boris Berman, Jacques Rouvier, Théodore Paraschivesco, Géry Moutier. Elle s’est déjà produite en récital en France, Allemagne, Pays-Bas, Suisse, Danemark, Espagne, Roumanie, Bulgarie. Elle a collaboré avec des chefs d’orchestre tels que Ovidiu Balan, Dietmar Gräf, David Marcian, Ovidiu Marinescu, Janko Zsolt, Emily Freeman Brown, et s’est produite à de nombreuses reprises avec l'Orchestre National de Bacau, l'Orchestre symphonique de Craiova, l'Orchestre National de Sibiu, l'Orchestre National de Vidin. Elle a obtenu un Premier prix au Concours International de Città di Stresa, le Prix spécial du jury au Concours International pour Piano et Orchestre de Cantu, un 1er prix au Concours de Lagny-sur-Marne. En janvier 2011, elle enregistre avec Renaud Capuçon et le Berlin Score Orchestra la bande sonore du film Poulet aux prunes de Marjane Satrapi (Persepolis) et Vincent Paronnaud. Depuis 2008, elle est boursière de la Fondation Oscar und Vera Ritter et reçoit en 2011 le prix Hermann und Milena Ebel. CRUMB Makrokosmos, vol 1 (ext.) Primeval Sounds (Genesis). Cancer Proteus. Pisces Pastorale (from Kingdom of Atlantis, ca. 10 000B.C.) Taurus Crucifixus (Symbol). Capricorn DEBUSSY Préludes (ext. Livre II) Brouillards Général Lavine - Excentrique Feuilles mortes Bruyères SCARLATTI Sonate en fa mineur, K466 Sonate en fa majeur, K518 Sonate en la majeur, K24 CRUMB Makorkosmos, vol. 1 (ext.) Music of Shadows (for aeolian Harp). Libra Spring fires. Aries Dream-Images (Love – Death Music). Gemini Spiral Galaxy (Symbol). Aquarius DEBUSSY Préludes (ext. Livre II) Ondine Les tierces alternées La terrasse des audiences du clair de lune Feux d’artifice 38 Jeudi 27 septembre – Concert : ALINA AZARI0 Knots of Spring 1954 Donation de Daniel Cordier (Juan-les-Pins) en 1989 Centre Georges Pompidou, Musée national d'art moderne Dépôt aux Abattoirs, Toulouse en 1999 Inv. : AM 1989-470 Alfonso-Angel Ossorio © droits réservés Manille (Philippines), 1916 East Hampton (États-Unis), 1990 L’approche de la technique de l’huile permet à Ossorio de donner de l’épaisseur à ses tableaux, jusque-là travaillés souvent en transparence par le moyen de couleur à l’eau, aquarelle et couleurs synthétiques). Son imagerie se vise de toute narration au point qu’il est bientôt défini comme un expressionniste abstrait. Knots of Spring est un exemple ; les couleurs de ce tableau se différencient de la production précédente de l’artiste, par un empâtement de l’huile sur le bois et une luminosité propre à cette technique. Voulant certainement représenter la beauté de la nature au printemps, Ossorio semble obtenir l’effet contraire en Oblitérant par surcharge ce qui devrait être une fête printanière. Aniello Placido 39 Cité de l’Espace 40 T HOMAS E NHCO Lundi 10 septembre – Cité de l’Espace Thomas Enhco est né à Paris le 29 septembre 1988. Il commence le violon à 3 ans et le piano à 6 ans, étudie le classique et le jazz dans les deux instruments, écrit ses premières compositions et donne ses premiers concerts au sein d'un groupe d'enfants. En 1998, à l’âge de neuf ans, il est invité par Didier Lockwood à jouer au festival de Jazz d’Antibes Juan-les-Pins. À 10 ans, il interprète de petits rôles dans des films ; à 12 ans, il entre au Centre des Musiques Didier Lockwood en piano et violon. Il étudie le piano classique avec la concertiste Gisèle Magnan, et intègre le CNSMDP en Jazz et Musiques Improvisées à 16 ans. À 14 ans, il forme son propre groupe, Thomas Enhco & Co, puis il compose et enregistre son premier album, Esquisse (parrainé par Peter Erskine), paru en mars 2006 chez Ames/Harmonia Mundi ; la même année, il est élu Talent du Fonds d’Action Sacem. Depuis, il donne de nombreux concerts en France et dans le monde entier (Chine, Japon, Cambodge, Philippines, USA, Maroc, Algérie, Liban, BurkinaFaso…), au piano comme au violon, et est régulièrement l’invité de radio et de télévision françaises. Il a joué aux côtés de musiciens tels que Peter Erskine, Mike Stern, Billy Cobham, Martin Taylor, André Ceccarelli, Toots Thielemans, Biréli Lagrène, Étienne Mbappé, Sylvain Luc, Johnny Griffin, Hein Van de Geyn ou encore Maxim Vengerov, Vadim Repin, Jane Birkin... En 2008-2009, il crée le spectacle Le Jazz et la Diva Opus II, mis en scène par Alain Sachs, sur la scène du Théâtre de la Gaîté-Montparnasse à Paris (plus de 200 représentations en France), et fait partie du nouveau groupe Didier Lockwood and The Jazz Angels. En 2010, il compose la bande originale du film Aux Arts, Citoyens !. Lors d’une tournée au Japon en 2008, il est repéré par Itoh « 88 » Yasohachi, l’un des plus grands producteurs de jazz japonais, qui décide de produire son deuxième album, Someday My Prince Will Come, sorti en juillet 2009 au Japon (Blue in Green/Universal) et en mars 2010 en France (Ames/Harmonia Mundi). Avec son nouveau trio de jeunes musiciens (Nicolas Charlier à la batterie et Chris Jennings à la contrebasse), Thomas Enhco explore et mélange les éléments qui font sa culture (jazz, musique classique, pop/rock) avec une intelligence et une énergie fantastiques. Il forme également un duo explosif (piano et marimba) avec la jeune percussionniste classique Vassilena Serafimova. En octobre 2010, Thomas Enhco remporte le 3ème prix du Concours international de piano jazz Martial Solal. En novembre 2010, il remporte le Django d’Or « Nouveau Talent » pour son album Someday My Prince Will Come. P ROGRAMME J AZZ 41 Halle aux grains 42 O RCHESTRE NATIONAL DU C APITOLE DE T OULOUSE D IRECTION - T UGAN S OKHIEV P IANO – M ENAHEM P RESSLER p.43 Samedi 15 septembre – Halle aux Grains Depuis le 1er septembre 2008, le chef russe Tugan Sokhiev est directeur musical de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse, après avoir été pendant 3 ans premier chef invité et conseiller musical de la formation toulousaine. Sous son impulsion, l’orchestre a entamé en 2009 un processus de recrutement et compte aujourd’hui 125 musiciens. Michel Plasson dirigea l’Orchestre National du Capitole de 1968 à 2003 ; il en est aujourd’hui chef d’orchestre honoraire. Sous sa direction, la vocation symphonique de la phalange se développe considérablement. Il entreprend de nombreuses tournées à l’étranger et enregistre avec EMI plus d’une soixantaine de disques. L’orchestre présente sa saison symphonique à la Halle aux Grains de Toulouse, donne des concerts en région MidiPyrénées et assure la saison lyrique et chorégraphique du Théâtre du Capitole. Il est l’invité de nombreux festivals : Festival international George Enesco de Bucarest, Quincena musical de Saint-Sébastien, Chorégies d’Orange (Aïda de Verdi et deux concerts en juillet 2011)… Depuis plusieurs saisons, il est programmé à la Salle Pleyel à Paris où il donne quatre concerts en 2011/2012. En janvier 2011, il se produit dans Les Fiançailles au couvent de Prokofiev à l’Opéra Comique. Après la Russie, l’Espagne et l’Italie en 2010/2011, l’orchestre se produit en 2011/2012 au Royaume-Uni, en Allemagne et en Amérique du Sud. En 2012/2013, sont notamment programmées deux tournées en Asie ainsi qu’une série de concerts au Musikverein de Vienne. Quatre disques enregistrés par Tugan Sokhiev et l’Orchestre National du Capitole sont parus chez Naïve : Tableaux d’une Exposition de Moussorgski/Symphonie n°4 de Tchaïkovski (2006), Pierre et le Loup de Prokofiev, avec la participation de Valérie Lemercier (2007), Concerto pour violon n°2 de Prokofiev (par Geneviève Laurenceau, premier violon solo de l’ONCT)/Danses symphoniques de Rachmaninov et tout récemment: Ouverture festive de Chostakovitch/Symphonie n° 5 de Tchaïkovski (novembre 2011). Cette discographie s’étoffera au printemps 2012 avec un disque consacré à Stravinsky : L’Oiseau de feu (1919)/Le Sacre du Printemps. Karol Beffa, compositeur en résidence de septembre 2006 à juin 2009, a composé trois partitions créées sous la baguette de Tugan Sokhiev. Depuis septembre 2010, l’Orchestre National du Capitole collabore avec Bruno Mantovani, compositeur associé. En juin 2012, Alain Altinoglu a dirigé le Double concerto pour pianos, cocommande de l’Orchestre National du Capitole et de la Casa da Música de Porto. MOZART Concerto pour piano n°17 en sol majeur, KV.453 CHOSTAKOVITCH Symphonie n° 5 en ré mineur, op.47 43 K RYSTIAN Z IMERMAN Vendredi 21 septembre – Halle aux grains Krystian Zimerman est né dans une famille riche d'enseignement et tradition musicale. Il commence ses études avec son père, puis, à l'âge de sept ans, travaille avec Andrzej Jasinski au Conservatoire de Katovice (Pologne). Bien que peu attiré par les concours, il suit malgré tout un parcours pianistique classique et remporte plusieurs grands prix de concours internationaux dont le Premier Grand Prix du Concours Chopin de Varsovie en 1975, succès qui lui apporte une très grande notoriété et lui permet alors d’entamer un carrière internationale. Depuis plus de vingt-cinq ans, Krystian Zimerman est particulièrement marqué par un rapport très proche avec son public. Depuis qu'il prend la décision, il y a dix ans, de transporter son propre piano pour ses concerts, il habitue son public et les organisateurs à cette pratique inhabituelle. Le fait de jouer uniquement sur son instrument, combiné à ses compétences d'accordeur (acquises à Katowice et développées grâce à une proche collaboration avec Steinway à Hambourg), lui permet d'atteindre une grande qualité et une forte exigence musicales. Krystian Zimerman a une excellente connaissance de la musique européenne : oeuvres françaises qu'il joue à Paris, Beethoven, Mozart et Schubert à Vienne, Brahms à Hambourg, musique américaine à New York, dirigée alors de façon générale par Leonard Bernstein lui-même. Lutoslowaski lui a dédicacé son concerto, qu'il a donné au festival d'automne de Varsovie, sous la direction même du compositeur. Krystian Zimerman s'est produit en musique de chambre avec Gidon Kremer, Kyung-Wha Chung, Kaja Danczowska et Yehudi Menuhin ainsi qu’avec des chefs d'orchestres tels que Bernstein, Karajan, Ozawa, Muti, Maazel, Previn, Boulez, Mehta, Haitink, Skrowaczewski et Rattle. Il a également eu l'opportunité de rencontrer la précédente génération des grands maîtres tels que Arrau, Michelangeli, Rubinstein et Richter, qui ont exercé sur lui une influence musicale importante. Krystian Zimerman limite ses concerts au nombre de cinquante par an, se donnant ainsi la possibilité d'approcher le piano sous une autre forme, tel que l'accord de l'instrument, l'étude acoustique des salles, les technologies de sons. Il a développé une approche similaire pour l'enregistrement contrôlant tous les stades d'élaboration de ses disques. Krystian Zimerman a enrgistré chez la Deutsche Grammophon plus de trente disques, qui ont remporté les plus prestigieuses récompenses. En 1999, il avait enregistré les deux concertos de Chopin avec le Polish Festival Orchestra avec qui il a effectué une tournée à travers l'Europe et les Etats Unis, jouant ces deux oeuvres pour commémorer le cent cinquantième anniversaire de la mort du compositeur. Ces dernières années, Krystian Zimerman s'est produit en Europe, aux Etats Unis, au Canada, et en Corée. Il a célébré ses vingt-cinq ans de carrière au Japon. Au cours de ces vingt-cinq ans, il aura donné environ cent concerts pour le public japonais avec vingt programmes différents. Cette célébration a coïncidé avec le cent cinquantième anniversaire de la société Steinway & Sons, avec qui Krystian Zimerman travaille très étroitement depuis de nombreuses années. DEBUSSY 44 L’Escale - Tournefeuille 45 K AROLY M OCSARI Mardi 18 septembre – L’Escale-Tournefeuille Károly Mocsári est né à Budapest. Il a obtenu son diplôme dans la classe de György Nádor à l'Académie Franz Liszt à Budapest et a poursuivi ses études de perfectionnement chez Jorge Bolet à l'Institut Curtis de Philadelphie. Il a également suivi les masterclasses d'Yvonne Lefébure à Paris. Il a commencé sa carrière internationale en 1984, en remportant des prix aux concours prestigieux: Terence Judd (Londres), Barcelone, Athènes, Montréal, ainsi qu’aux concours Van Cliburn et Rubinstein. Il est également Lauréat de la Fondation Cziffra. En 1986, il a triomphé au concours International Liszt à Budapest, l’un des concours les plus difficiles organisé seulement tous les cinq ans. Depuis, plusieurs orchestres de grand renom l'ont invité en tant que soliste : Orchestre Hallé de Manchester, London Philharmonic Orchestra, English Chamber Orchestra, Orchestre Symphonique de Nouvelle Zélande, Orchestre de la Radio de Berlin, Orchestre du Festival de Budapest, Orchestre National de Hongrie, etc. Pianiste de classe internationale, Károly Mocsári a donné des récitals dans plus d'une trentaine de pays, dans des salles prestigieuses: Schauspielhaus et Reichstag de Berlin, Beethovenhalle de Bonn, Wigmore Hall et Royal Festival Hall de Londres, Salle Lisinski de Zagreb, Théâtre Maisonneuve de Montréal, Salle Kanagawa de Yokohama, Opéra de Mexico-City, National Concert Hall de Taipei, Auditorium du Louvre, Salle Cortot, Salle Gaveau, Théâtre de la Ville, Théâtre des Champs Elysées de Paris. Parmi les chefs d'orchestre et les solistes avec lesquels Károly Mocsári a travaillé il suffira de rappeler les noms de Youri Bashmet, Sir Andrew Davis, David Grimal, Barbara Hendricks, Zoltán Kocsis, Kobayashi Ken-Ichiro, Sergei Nakariakov, Miklós Perényi, Mstislav Rostropovitch, Vladimir Spivakov, Tamás Vásáry, les quatuors Keller, Takács et Tokyo. Ses enregistrements de Liszt et de Bartók ont été salués par la presse internationale. Il participe régulièrement à des jurys de concours de piano dans le monde entier. CHOPIN Mazurka en do majeur, op.7 n°5 1ère Ballade en sol mineur, op.23 Mazurka en la bémol majeur, op.24 n°3 2ème Ballade en fa majeur, op.38 LISZT Vallée d’Obermann (ext. 1ère Année de Pèlerinage) Funérailles (ext. Harmonies poétiques et religieuses) Rhapsodies hongroises n°5 Rhapsodies hongroises n°16 Rhapsodies hongroises n°14 46 Ru Xiao-Fan, artiste plasticien invité Né à Nankin (Chine), Xiao Fan Ru. Vit et travaille à Paris depuis 1983. Diplomé des Beaux‐Arts de l’Ecole Normale Supérieure de Nankin en 1982. Diplomé de l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux‐Arts de Paris en 1986. Boursier de la Casa Velasquez à Madrid en 1988 et 1990. Dictionnaire des artistes contemporains, Larousse, 2004, 2010 EXPOSITIONS PERSONNELLES 2011 ‐ Galerie RX, Paris, France ‐ Inspire – Expire, Dialogue Space, Beijing, Chine 2010 ‐ « My secret garden », coproduction avec Rue89, Paris, France ‐Translucent, Today Art Museum, Beijing, Chine 2009 ‐ En abondance, Galerie Quintessens, Utrecht, Pays‐Bas. ‐ Art Today Museum, Pékin, Chine. ‐Quintessens Gallery, Utrecht, Pays‐Bas 2008 ‐ Centre d’art du Domaine Orenga de Gaffory, Patrimonio, Corse. ‐ Adam Gallery, Londres, Grande‐Bretagne. ‐ The Mao project, Ca Muse, Venise, Italie. 2007 ‐ Enjoy, Galerie RX, Paris, France. 2006 ‐ Galerie Leehwaik, Séoul, Corée du Sud. ‐ Galerie Hengevoss Dürkop, Hambourg, Allemagne. 2005 ‐ Safe Contact, Musée des Beaux‐Art, Shanghai, Chine. ‐ Safe Contact, Galerie Quintessens, Utrecht, Pays‐Bas. ‐ Safe Contact, Galerie RX, Paris, France. 2004 ‐ Gallery Mickael Goedhuis, New York, U.S.A. ‐ La botanique – mouvement cent fleurs, Médiathèque de l’hôpital Raymond Poincaré, avec collaboration du FRAC Ile‐de‐France, Garches, France. ‐ Bubble Game, Galerie RX, Paris, France. ‐ Bubble Game, White Box, New York, U.S.A. 2003 ‐ Galerie Quintessens, Utrecht, Pays‐Bas. ‐ 100 Fleurs et peintures récentes, Musée des Ursulines, Mâcon, France. 2002 ‐ Charlotte Moser, Genève, Suisse. ‐ Cent Fleurs, Galerie RX, Paris, France. 2001 ‐ Cent Fleurs, La Villa Tamaris, Centre d’Art Contemporain, La Seyne‐sur‐Mer, France. ‐ Galerie Quintessens, Ultrecht, Pays‐Bas. ‐ Art Fair Amsterdam, one man show, Galerie Quintessens, Ultrecht, Pays‐Bas. 1999 ‐ Hundred Flowers, Chapelle Saint Jacques, Saint Gaudens, Ministère de la culture, DRAC Midi‐Pyrénées, France. 1998 ‐ Galerie Quintessens, Ultrecht, Pays‐Bas. 47 CATALOGUES PERSONNELS 2009 ‐ « Translucide » Art Today Museum, texte de Pascale Le Thorel, Pékin, Chine. 2005 ‐ « Safe contact », Ed. Musée des Beaux‐arts de Shanghai, Chine. 2004 ‐ « Bubble Game », Ed. Musée des Ursulines, Macon. 2001 ‐ « Xiao Fan Cent Fleurs », Pascale Le Thorel‐Daviot, Villa Tamaris, La‐Seyne‐sur‐Mer. 1999 ‐ « One Hundred Flowers », Hou Hanru, Bernard Goy, Ed. Association Chapelle‐Saint‐Jacques, Saint Gaudens. 1995 ‐ « Estudio para una escultura », Alain Jones, Ed. Fernando Latorre, Zaragoza. 1992 ‐ « Alpha Centuari », Marie‐Odile Andrade, Ed. Jacques Barrère, Paris. 1988 ‐ « Ru Xiao Fan, Franck Maubert », Ed. Victoire Schlumberger, Paris 48 Piano aux Jacobins en Chine 8 ème Festival - Du 25 mai au 3 juin 2012 Pékin – Théâtre de la Cité Interdite (Forbidden City Concert Hall) 25 mai : Jacky Terrasson : Jazz 26 mai : Kotaro Fukuma : Albeniz – Debussy – Ravel - Liszt 27 mai : Adam Laloum : Schumann - Schubert Wuhan – Wuhan Qintai Concert Hall 25 mai : Kotaro Fukuma : Albeniz – Debussy – Ravel - Liszt 26 mai : Adam Laloum : Schumann - Schubert 27 mai : Jacky Terrasson : Jazz Zhengzhou – Henan Art Center 26 mai : Jacky Terrasson : Jazz 29 mai : Adam Laloum : Schumann - Schubert 1er juin : Philippe Léogé : Jazz Shanghai – Oriental Art Center 1er juin : Kotaro Fukuma : Albeniz – Debussy – Ravel - Liszt 2 juin : Adam Laloum : Schumann - Schubert 3 juin : Philippe Léogé : Jazz 49 Historique des pianistes invités au festival - - 2011 Bertrand Chamayou Boris Berezovsky Gabriele Carcano Til Fellner David Theodor Schmidt Llyr Wiliams Eduardo Fernandez Ronald Brautigam Stephen Kovacevich Nino Gvetadze Alexander Korsantia David Kadouch Luis Fernando Perez Yaron Herman Dana Ciocarlie Menahem Pressler Ieva Jokubaviciute David Greilsammer Nathalia Romanenko Tamara Stefanovich Andrea Bacchetti Dmitry Mayboroda David Violi Paul Lay 2010 Richard Goode Jean‐François Heisser Geoffroy Couteau Bertrand Chamayou Elisabeth Leonskaja Lidija et Sanja Bizjak Arcadi Volodos Alexis Pivot Luis Fernando Perez Zhu Xiao Mei Yaara Tal & Andreas Groethuysen Sean Botkin Khatia Buniatishvili Varduhi Yeritsyan Shai Wosner Adam Laloum Toros Can David Kadouch Jorge Luis Prats Lorraine Desmarais - - - Franck Avitabile Romain Descharmes 2009 Leon Fleisher Franck Avitabile Philippe Léogé Ramin Bahrami Jean‐Efflam Bavouzet Claire Désert Philippe Bianconi Till Fellner Nicholas Angelich Jacky Terrasson Simon Zaoui Dana Ciocarlie Nelson Freire Joaquin Achucarro Martin Helmchen Boris Berezovsky Elisabeth Leonskaja Toros Can Alberto Neuman Christian Zacharias David Fray Nelson Goerner Stephen Kovacevich Randy Weston Karol Beffa Tigran Hamasyan 2008 Fou Ts’ong Edouard Ferlet Bernard Arbus Herbert Schuch Evgeni Koroliov Frank Braley Paul Badura‐Skoda Bertrand Chamayou Gyorgy et Marta Kurtag Ivan Macias Juan Miguel Murani Alexander Drozdov Florent Boffard Boris Berezovsky Menahem Pressler Vanessa Wagner Martial Solal - - - 2007 Bertrand Chamayou Boris Giltburg Yefim Bronfman Racha Arodaky Pierre‐Laurent Aimard Nelson Freire Martha Argerich Nelson Goerner Javier Perianes Daniel Propper Ivan Moravec Dubravka Tomsic Jef Neve Kotaro Fukuma Alexander Korsantia David Greilsammer Aldo Ciccolini 2006 Grigory Sokolov Richard Goode Nicholas Angelich Baptiste Trotignon Elisabeth Leonskaja David Fray Christian Zacharias Joaquin Achucarro Luiz Gustavo Carvalho Stephen Kovacevich Aldo Ciccolini Giovanni Mirabassi Boris Giltburg Jean‐Frédéric Neuburger Gabriela Montero 2005 Louis Lortie Hélène Mercier Alexei Volodin Jonathan Biss Krystian Zimerman Nelson Freire Alexandre Paley Luis Gustavo Carvalho Yaron Herman Hélène Couvert 50 - - - - - Boris Berezovsky Elisso Virsaladze Dezsö Ranki Elena Mouzalas Gonzales 2004 Pierre‐Laurent Aimard Vahan Mardirossian Aldo Ciccolini Leon Fleisher Nicholas Angelich Elisabeth Leonskaja Leif Ove Andsnes Piotr Anderszewski Jacky Terrasson Alain Planès 2003 Arcadi Volodos Alexander Korsantya Leif Ove Andsnes Christian Zacharias Mathieu Papadiamandis / Didier Sandre Paul Lewis Alexandre Tharaud Freddy Kempf Anne‐Marie Mc Dermott Baptiste Trotignon Zhu Xiao‐Mei / Axel Arno Ricardo Requejo Jean‐Pierre Ferey 2002 Zoltan Kocsis Stephen Kovacevich Richard Goode Stephen Hough Jean‐François Heisser Manuel Rocheman Pierre‐Laurent Aimard Piotr Anderszewski Dimitri Bashkirov Ivan Moravec Jacky Terrasson 2001 Maria Luisa Cantos - - - - - Elisabeth Leonskaja Kun Woo Païk Ensemble Ictus Andrea Lucchesini Jay Gottlieb Evgeni Koroliov Ilya Gottlieb Evgeni Koroliov Ilya Itin Dimitri Bashkirov Jonathan Biss Nicholas Angelich 2000 Simon Trpceski Richard Goode Gianluca Cascioli Ivan Moravec Denis Matsouev Dong‐Heyek Lim Bruno Leonardo Gelber Leonid Kuzmin Nelson Freire Sergio Daniel Tiempo 1999 Paul Badura‐Skoda Olli Mustonen Alain Planès Murray Perahia Frédéric Chiu / Sami Frey Leif Ove Andsnes Piotr Anderszewski Hélène Grimaud 1998 Gyorgy Sebok François‐René Duchâble Michel Dalberto Alexander Melnikov Roger Muraro Frank Braley Bruno Leonardo Gelber Charles Rosen Fazil Say 1997 Michel Petrucciani Leon Fleisher - - - - - Nelson Goerner Peter Jablonski Dimitri Bashkirov Giovanni Bellucci Leif Ove Andsnes Christian Zacharias Alexandra Troussowa 1996 Elisso Virssaladze Alexandre Rabinovitch Artur Pizzaro Stephen Hough Alicia de Larrocha Anna Kravtchenko Gyorgy Sandor Alfred Brendel 1995 Stephen Kovacevich Yefim Bronfman Naum Grubert Ivan Moravec Gerhard Oppitz Bella Davidovich Till Fellner Shura Cherkassky 1994 Gyorgy Sebok Boris Berezovsky Dmitri Bashkirov Joaquin Achucarro Annie Fischer François‐René Duchâble Barry Douglas 1993 Frank Braley Midori Nohara Jean‐Bernard Pommier Moura Lympany Rafaël Orozco Stanislav Bunin Rudolph Firkusny Michel Dalberto Vladimir Stoupel Bruno Rigutto 51 - - - - 1992 Jean‐Efflam Bavouzet Alain Planès Lilya Zilberstein Martha Argerich Alexandre Rabinovich Tatania Nikolaeva Leon Fleisher Michel Beroff Laurent Cabasso Dimitri Bashkirov Krystian Zimerman 1991 Claire Désert Katia Skanavi Lazar Berman Nelson Freire Barry Douglas Dimitri Bashkirov Nelson Goerner Stephen Hough Vlado Perlemuter Radu Lupu 1990 Jean‐François Heisser Nikita Magaloff Shura Cherkassky Christian Zacharias Gustavo Romero Mieczyslaw Horszowski Catherine Collard Xu Zhong David Lively 1989 Joseph Villa Georges Pludermacher Jeffrey Swann Jean‐Louis Haguenauer Laurent Cabasso Jean‐Bernard Pommier Alicia de Larrocha Maria Joao Pires Sergio‐Daniel Tiempo Jean‐Claude Pennetier Pierre Barbizet Pierre‐Alain Volondat Michaël Stern - - - - - 1988 Jorge Bolet Emile Naoumoff Gyorgy Cziffra Bruno Rigutto Marc Planel Hélène Grimaud Jean‐Bernard Pommier Jean‐Efflam Bavouzet 1987 Jose Carlos Cocarelli Menahem Pressler Emanuel Ax Du Ning Wu Mikis Theodorakis Elena Mouzalas Pierre‐Alain Volondat Joseph Villa Bruno‐Leonardo Gelber Zoltan Kocsis S. Bishop‐Kovacevich 1986 Vlado Perlemuter Eugene Istomin Dang Thaï Son Jean‐Philippe Collard Jorge Bolet Natasa Veljkovitch Stefan Vladar 1985 Randy Weston Youri Egorov Nelson Freire Duo Crommelynck Emilie Naoumoff Nikita Magaloff Karin Lechner Peter Westenholz Maria Tipo Sergio‐Daniel Tiempo 1984 Jean‐Louis Steuerman Georges Pludermacher Elena Mouzalas Deszo Ranki - - - - Dimitri Alexeiev Jeffrey Swann Rudolph Buchbinder 1983 Alicia de Larrocha Christoph Eschenbach Justus Frantz Angela Ewith Anne Queffelec Muriel Adamo Christian Zacharias Janis Vakarelis David Lively 1982 François‐René Duchâble Sergio di Giacomo Mikhael Rudy Walid Akl David Selig Olivier Gardon Paul Badura‐Skoda Thérèse Budowski Martha Felcman Erik Berchot 1981 Jay Gottlieb David Lively Marie‐Catherine Girod Michel Dalberto Erik Berchot Jean‐Marc Luisada Jacques Gauthier Jacques Bernier Michel Beroff 1980 David Lively Akira Imaï Pascal Devoyon Marie‐Catherine Girod Jacques Gauthier Isidro Barrio Navarro Inger Södergren Jean‐Patrice Brosse 52 Historique des commandes pour piano du festival 1999 > 2009 • 2009 / BRUNO MANTOVANI Le Livre de JEB Création le 8 septembre 2009 par Jean‐Efflam Bavouzet Cloître des Jacobins, Toulouse • 2008 / PHILIPPE FENELON Le calme des Puissances Création le 10 septembre 2008 par Romain Descharmes Cloître des Jacobins, Toulouse • 2006 / BRUNO MANTOVANI Suonare Création le 8 septembre 2006 par Nicholas Angelich Cloître des Jacobins, Toulouse • 2005 / IVAN FEDELE Cadenze Création le 21 septembre 2005 par Hélène Couvert Cloître des Jacobins, Toulouse • 2004 / ERIC TANGUY Poème Création le 9 septembre 2004 par Vahan Mardirossian Cloître des Jacobins, Toulouse • 2003 / BRUNO MANTOVANI • 2002 / PHILIPPE MANOURY La Ville (... première sonate...) pour piano Création le 13 septembre 2002 par Jean‐François Heisser Cloître des Jacobins, Toulouse • 2001 / YAN MARESZ Etude pour piano Création le 14 septembre 2001 par Jay Gottlieb Cloître des Jacobins, Toulouse • 2000 / MARTIN MATALON Dos Formas del Tiempo Création le 22 septembre 2000 par Sergio Daniel Tiempo Cloître des Jacobins, Toulouse • 1999 / PASCAL DUSAPIN Etude n°1 pour piano Origami Commande de Piano aux Jacobins pour son 20e anniversaire Création le 10 septembre 1999 par Alain Planès Cloître des Jacobins, Toulouse Quatre études pour piano ‐ Etude pour les ornements ‐ Etude pour le legato ‐ Etude pour la main gauche ‐ Etude pour les mains alternées Création le 19 septembre 2003 par Alexandre Tharaud Cloître des Jacobins, Toulouse 53 Informations pratiques RENSEIGNEMENTS Lieux : Cloître des Jacobins ‐ Halle aux Grains ‐ Saint‐Pierre des Cuisines ‐ Cité de l’espace ‐ Musée les Abattoirs Bureau du festival : Piano aux Jacobins Tél : 05 61 22 40 05 Fax : 05 61 29 80 46 Email : [email protected] Site internet : www.pianojacobins.com Les photos des artistes de l’édition 2012 du festival et du Cloître des Jacobins sont téléchargeables sur ce site. LOCATIONS Par courrier accompagné de votre règlement : Piano aux Jacobins ‐ 56 rue Gambetta, 31000 Toulouse Par téléphone uniquement par carte bancaire : 0826 30 36 36 (0,15€/min) (uniquement par carte bancaire) Par Email : [email protected] Du lundi au vendredi de 10h à 12h30 et de 14h à 18h30 Les billets et le justificatif CB sont expédiés ou mis à disposition sur le lieu du concert à partir de 19h30. Sur les lieux des concerts à partir de 19h30. Fnac, Carrefour, Géant, Magasins U et points de vente habituels 0892 68 36 22 (0,34€min) – www.fnac.com TARIFS Cloître des Jacobins ère 1 série 38 € ère 1 série tarif réduit 32 € (groupe, CE, carte Toulouse en Liberté, Toulouse Culture) e 2 série 27 € e 3 série 15 € e 3 série tarif réduit* 6 € St Pierre des Cuisines / Cité de l’Espace / Les Abattoirs Plein tarif : 20 € Tarif réduit* : 6 € L’Escale ‐ Tournefeuille Tarif unique : 12 € *Etudiants et demandeurs d’emploi Abonnements * ère Festival 300 € (intégralité des concerts en 1 série) Découverte 75 € (concert d’A.Terenkova, de G. Tchaidze et d’A.Krichel en 1ère série) e Festival étudiants 50 € (intégralité des concerts en 3 série) St Pierre des Cuisines 50 € ère Ballade 130 € (quatre concerts au choix au Cloître en 1 série) Frais de location : 1 € par dossier de réservation * HORS CONCERTS > DE L’ORCHESTRE NATIONAL DU CAPITOLE DE TOULOUSE – SAMEDI 15 SEPTEMBRE : RESERVATION EXCLUSIVEMENT AUPRES DE L’ORCHESTRE AU 05 61 63 13 13 OU PAR INTERNET : WWW.ONCT‐MAIRIE‐TOULOUSE‐FR (A PARTIR DU 3 SEPTEMBRE 2012) > DE K. MOCSARI – MARDI 18 SEPTEMBRE : RESERVATION AUPRES DU FESTIVAL PIANO AUX JACOBINS AU 0 8206 30 36 36 (0,15 euros la minute), à partir du mardi 29 mai > DE K.ZIMERMAN – VENDREDI 21 SEPTEMBRE : RESERVATION EXCLUSIVEMENT AUPRES DES GRANDS INTERPRETES AU 05 61 21 09 00 OU PAR INTERNET : WWW.GRANDSINTERPRETES.COM SERVICE DE PRESSE Opus 64 Valérie Samuel & Pablo S.Ruiz 52 rue de l’Arbre‐sec, 75001 Paris ‐ Tél : 01 40 26 77 94 ‐ Fax: 01 40 26 44 98 ‐ Email: [email protected] 54 Fondation BNP Paribas La Fondation BNP Paribas reconduit son soutien au festival toulousain Piano aux Jacobins, poursuivant une collaboration initiée en 1987. L’engagement de la Fondation BNP Paribas permet au festival de renforcer sa programmation artistique et d’accroître son rayonnement. En confortant une politique tarifaire particulièrement incitative, ce partenariat contribue également à faire connaître et apprécier plus largement le répertoire pianistique, y compris piano‐jazz, et ses interprètes auprès d'un public de non‐initiés. La Fondation accompagne également le développement du festival à l’international, notamment en Chine à Pékin et Shanghai. Découvertes de jeunes pianistes et d’esthétiques variées, rencontres inédites avec des musiciens confirmés, ouverture au plus grand nombre : l’esprit qui préside au festival Piano aux Jacobins est celui d’une fête à laquelle participent depuis vingt‐cinq ans, de nombreux collaborateurs, clients et actionnaires de BNP Paribas. Dès sa création en 1984, la Fondation BNP Paribas décide de faire son entrée sur la scène de la musique classique en épaulant de jeunes musiciens au début de leur carrière. Elle tisse alors des collaborations avec le Concours Marguerite Long‐Jacques Thibaud et la Fondation Samson‐François auxquels elle restera longtemps fidèle, ainsi qu’avec le programme Déclic de l’AFAA. Elle fait aussi cause commune avec des festivals qui font place à la jeunesse, notamment le Festival de l’Orangerie de Sceaux. Elle accompagne également les débuts du Quatuor Ysaÿe, de la soprano Françoise Pollet ou encore du flûtiste Benoît Fromanger, devenus depuis lors de grands noms de la scène musicale internationale. Ce soutien à l’émergence de nouveaux talents ne s’est pas démenti au fil des ans : aujourd’hui, relayant le partenariat tissé par BNP Paribas Fortis en Belgique avec le Concours Musical International Reine Elisabeth de Belgique (CMIREB), la Fondation favorise contacts et tournées à l’international pour les lauréats. Outre son appui au festival Piano aux Jacobins, la Fondation BNP Paribas est partenaire en France de plusieurs évènements musicaux d’envergure : L’Esprit du Piano à Bordeaux, la Folle Journée de Nantes et le Lille Piano(s) Festival. A travers le monde, BNP Paribas et ses filiales sont également présents aux côtés de grands festivals (Festival International Flamand à Bruxelles, Festival des Alizés à Essaouira au Maroc, Festival d’Echternach au Luxembourg) et de prestigieuses institutions de la vie musicale : Opéra National de Paris, La Monnaie à Bruxelles, Grand Théâtre de Genève, Orchestre Philharmonique du Luxembourg, Academia Santa Cecilia à Rome. A propos de la Fondation BNP Paribas Placée sous l'égide de la Fondation de France, la Fondation BNP Paribas s'attache à préserver et faire connaître les richesses des musées, à encourager des créateurs et interprètes dans des disciplines peu aidées par le mécénat d'entreprise et à financer des programmes de recherche dans les champs de la santé et de l’environnement. La Fondation BNP Paribas soutient par ailleurs des projets en faveur de l'éducation, de l'insertion et du handicap. Référent en matière de mécénat au sein du groupe, en liaison étroite avec l'ensemble de ses réseaux en France et à l'étranger, la Fondation BNP Paribas développe ses programmes en accompagnant chacun de ses partenaires dans la durée. www.mecenat.bnpparibas.com A propos de BNP Paribas BNP Paribas (www.bnpparibas.com) est l'une des 6 banques les plus solides du monde* et la première banque de la zone Euro par le montant des dépôts. Avec une présence dans plus de 80 pays et plus de 200 000 collaborateurs, dont 160 000 en Europe, BNP Paribas est un leader européen des services financiers d'envergure mondiale. Il détient des positions clés dans ses trois grands domaines d'activité : Retail Banking, Investment Solutions et Corporate & Investment Banking. En banque de détail, le Groupe a quatre marchés domestiques en Europe : la Belgique, la France, l'Italie et le Luxembourg ; BNP Paribas développe également son modèle intégré dans la zone Europe Méditerranée et a un réseau important aux Etats‐Unis. BNP Paribas Personal Finance est numéro un du crédit aux particuliers en Europe. Pour Corporate & Investment Banking et Investment Solutions, BNP Paribas bénéficie également d'un leadership en Europe, ainsi que d'un dispositif solide et en forte croissance en Asie. * Notée AA par Standard & Poor's, soit la 3ème note sur une échelle de 22. Contact presse pour la Fondation BNP Paribas : Alexandre Carelle / Courriel : [email protected] / Téléphone : 01 42 98 52 31 55 Fondation Bru Zane Le Palazzetto Bru Zane – Centre de musique romantique française a pour vocation de favoriser la redécouverte du patrimoine musical français du grand XIXe siècle (1780‐1920), en lui assurant le rayonnement qu'il mérite et qui lui fait encore défaut. Situé à Venise, dans un palais de 1695 restauré spécifiquement pour l'abriter, le Palazzetto Bru Zane – Centre de musique romantique française est une réalisation de la Fondation Bru. Alliant ambition artistique et exigence scientifique, le Centre reflète l'esprit humaniste qui guide les actions de cette fondation. Recherche et édition, programmation et diffusion de concerts à l'international, et soutien à l'enregistrement discographique, sont les principales activités du Palazzetto Bru Zane qui a ouvert ses portes en 2009. 56 Partenaires 57