Les cadeaux de la cigogne - Immobilier Tanger , Maroc

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Les cadeaux de la cigogne - Immobilier Tanger , Maroc
RESULTATS DU BAC 2007
AU LYCEE REGNAULT
SERIE ES:
Mention Bien: CASTANO Alexia, CHAKIR Soraya.
Mention Assez-bien: BENJELLOUN Yassine, MAIMOUNI
Dania, LOH Hiba.
Passable: EL OUAGHMARI Yesmina, EL AHMAR
HIHIDouae, BA MOHAMMED Salma, GOUMISS Manale,
TATARI Mahmoud, EL MRABET Elias, BAKHAT
KENITAR Ilias, DZAFIC Damir.
SERIE L:
Mention Assez-bien: FERHATI Amna.
Passable: SALVY Flaminia.
SERIE S:
Mention Très-bien: CHARKANI EL HASSANI Rim, DE
ROCHAMBEAU Golvine, SEBTI Saad.
Mention Bien: RAOUD Mariam, BEN ALLAL Ahmed,
TRACHEN Yasmine, EL HAMMOUTI Rim, AGOUMI
Sakina, EL JAYIDI Sou’ha, EL HADRIOUI Badr Eddine,
MAANINOU Yassine, AL BIKRI Anas, SEKKANI Myriam,
CHARRAT Younes.
Mention Assez-bien: AJDIR Tachfine, BENNANI ZEHOUAN
Mariam, OUEDRHIRI AZZOUZI Myriam, BENNANI Dina,
OURAHOU Mehdi, CHAOUDRI Noam, EL KHOUMSSI
Walid.
Passable: OUSSALEH TAOUFIK Othman, BENCHEKROUN
Soukaina, BENNANI Omar, LARAKI Alien, BEN SAID
Hamza, TATARI Khaled, MSAADI Oussama, BENKIRANE
Hamza, ABDELMOULA Leila, BERRADA Mehdi Mohamed,
TATARI Azhar, BEKKALI Othmane, EL KHOUMSSI Badr.
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Les cadeaux de la cigogne
Toutes nos félicitations aux heureux parents de :
Nomedya MODENA née le 5 juillet 2007
Rayne SEFRIOUI né le 13 juin 2007
Consulat général de France à Tanger :
Coordonnées : 2 place de France, B.P.1281, Tanger
Tél. : 039.33.96.00 – Fax 039.33.96.02
www.consulfrance-ma.org
Horaires d’ouverture : du lundi au vendredi, de 9h00 à
12h00 (Pièce d’identité à présenter à l’entrée)
Pour le courrier : n’oubliez pas l’adresse de l'expéditeur
En cas d’urgence : Une permanence est assurée dès la
fermeture des bureaux. Composez le numéro du
consulat ; un répondeur vous donnera les coordonnées
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LES FRANÇAIS DE TANGER
CE MOIS-CI : M. LAVOIX
Tanger est une ville de destin et de destins. Chaque « expatrié »
habitant cette ville mythique a sa propre histoire, aucune ne
ressemble à une autre, mais chacune est insolite et devient une
destinée.
Pour moi, né dans une ville du Nord de la France, à Douai, si éloignée
du Maroc, il y eut plusieurs étapes. Car la première fois que j’ai
entendu prononcer le nom de Tanger, en 1946 ou 47, j’avais alors 7
ou 8 ans, ce fut lorsque j’entendis ma mère mettre en garde notre
nouvelle petite bonne qui demandait la permission d’aller avec sa
soeur au bal du samedi soir, en lui recommandant de bien faire
attention de ne pas danser avec des inconnus car,…. elle pourrait se
retrouver à Tanger, où, lui dit elle « il y a la traite des
blanches »…Pour moi, enfant, ce terme m’avait vivement intrigué, car
je savais que l’on trayait les vaches, mais les blanches…? Comme
j’avais écouté cette conversation derrière la porte de la cuisine, je
n’avais pas osé demander ce que cela pouvait signifier et je suis resté
avec cette image « rupestre » de Tanger, jusqu’à ce que des
camarades d’école plus évolués et aussi un peu plus âgés que moi
m’en donne l’explication
Après quelques années assez laborieuses de lycées en collèges, je
fus envoyé à 11 ans dans une école Anglaise puis, revenu en France,
j’entrais chez les Jésuites de Reims en 1955. En 1957, en plein
trimestre scolaire, deux nouveaux élèves sont arrivés au collège,
dont l’un venait de Meknès que sa famille avait du quitter. Au cours
des semaines qui suivirent, je me liais d’amitié avec ce garçon « pas
comme les autres », car sauvage, rebelle, perdu d’avoir abandonné
ce qu’il me décrivait comme un paradis, un pays de légende, le
Maroc, et sa ville natale Meknès, dont jusqu’alors je connaissais à
peine le nom. Ses descriptions de cette ville Impériale, avec des
palais gigantesques, des écuries pouvant contenir des milliers de
chevaux, des souks chargés d’odeurs et d’épices, un climat
magnifique, une végétation merveilleuse, des rues bordées
d’orangers dont les fleurs au Printemps embaumaient l’air ainsi que
d’autres fleurs suaves aux noms pour moi encore inconnus,
tubéreuse, jasmin, et entre autre l’envoûtant mais vénéneux datura,
qui enflammèrent mon imagination et me firent imaginer effectivement
un pays de rêve et de légende.
Le premier bac fut obtenu à Saint Joseph puis, en 1959, nous
quittâmes Douai pour la ville voisine d’Arras. Ce fût pour moi, une
vraie chance car j’y rejoins le lycée Robespierre. C’est là que sous
l’enseignement d’un professeur de philo remarquable (bien que
Marxiste !) j’obtins mon bac de philo avec mention (AB seulement !) !
Alors que j’étais en fait très intéressé par la profession de la
décoration, fasciné que j’avais été par la rénovation de notre ancienne
maison par un grand décorateur Parisien quelques années plus tôt,
mes parents jugèrent plus sérieux de m’orienter vers ce que mes
résultats au Bac leur avait paru représenter comme une piste, en
l’occurrence, l’école de journalisme de la Faculté Catholique de Lille.
Mes études universitaires se résumèrent à un trimestre! En effet, je
compris vite que je ne pourrai jamais attendre trois ans d’étude puis
deux ans (à l’époque) de service militaire avant de pouvoir me jeter
dans la mêlée de la vie active ; or, je voulais tout de suite gagner mon
indépendance financière, et suivant l’exemple d’un camarade de
lycée qui exerçait l’activité de surveillant d’externat à mi-temps au
lycée Robespierre, je postulais pour le même poste, ce que j’obtins et
ce qui me permis de financer mon premier voyage aux USA en 1961.
Ce voyage fut un électrochoc sur la façon dont un jeune homme doit
affronter la vie. Savoir s’engager, prendre des risques, être
constamment disponible, (le train passe pour tout le monde mais ne
s’arrête qu’une seule fois !)
Au cours de ce voyage organisé par une association Américaine «
Experiment in International Living », j’eus donc la chance
d’expérimenter la vie sur un campus universitaire, puis de partager la
vie d’une famille typique américaine, et surtout , au cours de la visite
de Washington, de rencontrer le président John Kennedy qui nous
reçut devant son bureau à la Maison Blanche et nous tint un discours
dans lequel il nous dit que en substance que « nous représentions la

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