Le Liant

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Le Liant
Le liant
No. 47
Editorial
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LOGISTIQUE
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éQUIPE COMMERCIALE
6
INNOVATIONS, SERVICES
8
SOLUTION CENTRE
| SEPTEMBRE 2012
Ces derniers mois nous
ont permis de vérifier, une
fois de plus, combien nos
métiers nous obligent à
anticiper sur des évolutions
dont les contours sont
souvent inattendus.
Ainsi, nous avons su nous engager suffisamment
tôt dans le développement d’un réseau européen
d’approvisionnement qui nous a permis de réagir du
mieux possible à la fermeture soudaine de plusieurs
raffineries françaises. Nos équipes commerciales et
approvisionnement, les personnels des raffineries
de Godorf et de Pernis, ainsi que nos partenaires
transporteurs se sont intensivement mobilisés pour
livrer nos bitumes, là où ils étaient attendus.
De nouveaux projets viendront prochainement
compléter nos dispositifs, tel le transport multimodal
que nous mettons en oeuvre.
Ce numéro du Liant rend compte du travail de nos
équipes et de leurs préoccupations vis-à-vis de
nos clients, que nous tenons à remercier pour leur
compréhension. Nous vous proposons également
d’aller à la rencontre des ingénieurs régionaux
Bitumes, vos interlocuteurs privilégiés. Leur proximité
nous permet de travailler au plus juste de vos
préoccupations et de vos remarques auxquelles nos
équipes sont sensibles. Les améliorations apportées
aux chargements bitumes de Godorf ou aux
nouvelles factures en sont la marque. Enfin, nous
attachons toujours la même importance à la qualité
des procédures et des produits. Cette qualité, nous la
devons aussi à notre équipe d’assistance technique
et au European Solution Centre de Strasbourg, vos
partenaires dans l’avancée de vos chantiers et le
développement de vos nouveaux produits.
Cela fera 30 ans, cette année, que Le Liant vous
accompagne dans sa version papier actuelle. La
prochaine édition marquera un tournant vers plus
de proximité et de réactivité, et vous parviendra de
manière électronique.
J’aurai un grand plaisir à vous y retrouver.
Nicolas Lunot
Directeur Bitumes France et Benelux
LOGISTIQUE
APPROVISIONNEMENTS : une logistique
structurellement européenne
Engagée depuis plusieurs années, la transformation des
approvisionnements Shell Bitumes à l’échelle européenne
connaît aujourd’hui un nouveau rythme, permettant
d’apporter les premiers éléments de réponse aux
fermetures récentes et soudaines de raffineries en France.
Cette organisation repose sur un réseau de dépôts et de
raffineries reliés aux clients par des voies de transport
multimodales. Elle vise à continuer d’assurer la sécurité des
approvisionnements et une qualité de service satisfaisante
dans un environnement de plus en plus complexe.
ANTICIPER LES
TRANSFORMATIONS DES
CIRCUITS DE PRODUCTION
Directeur Bitumes France
et Benelux, Nicolas Lunot répond
à nos questions sur le réseau
européen de distribution Shell
Bitumes et sur la place des dépôts
dans cette nouvelle organisation.
Où en est le développement du
réseau européen de distribution
Shell Bitumes ?
Ce réseau vient répondre à la
raréfaction de la production de
bitumes ?
Nicolas Lunot : Nous y sommes engagés
depuis plusieurs années. L’analyse qui nous
a conduit sur cette voie repose sur des
éléments fondamentaux plus que jamais
réalistes, mais dont les conséquences
potentielles ont été précipitées par les crises
européennes successives du raffinage
et de la dette. Notre situation en matière
d’approvisionnement s’est compliquée
après la fermeture soudaine des raffineries
françaises auprès desquelles nous assurions
de manière historique notre fourniture.
Il nous a fallu accélérer la mise en œuvre
de solutions depuis nos sites européens, à
commencer par la raffinerie de Godorf en
Allemagne, mais également avec le début
de la production de bitume à la raffinerie de
Pernis, et la contractualisation de nouveaux
dépôts approvisionnés par voies maritimes
ou fluviales.
À partir de juin, nous avons aussi pu nous
réapprovisionner au départ de
Petit-Couronne. Nous sommes conscients
que tout ceci n’a pas été sans conséquences
pour nos clients, et nous les remercions de
leur compréhension dans cette période de
transition.
Le bitume est souvent produit dans des
raffineries peu complexes qui sont les
premières à souffrir de l’évolution du
marché, à l’image des unités récemment
mises à l’arrêt en France.
L’objectif est de développer un réseau
européen pour répondre de manière durable
à la demande de nos partenaires. Ce réseau
permettra de concentrer la production sur
nos raffineries possédant une taille et une
complexité suffisantes, d’intégrer des sites
de production et de stockage de tiers, et
d’organiser la distribution à partir de ces
sites par voies multimodales. Cette mise en
œuvre implique de pouvoir également gérer
plus en aval de nombreuses contraintes qui
pesaient jusqu’à présent sur le raffinage,
telles que la saisonnalité ou la diversité des
grades en déplaçant par exemple une partie
de la complexité vers nos futurs dépôts.
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No. 47 | SEPTEMBRE 2012
Comment vont fonctionner ces
dépôts ?
Les dépôts sont l’une des pièces primordiales
de notre réseau européen qui comptera
à terme plus d’une dizaine de points
d’approvisionnement. Nous pourrons y
mélanger, au plus près de nos clients, les
bases bitumes afin d’obtenir la majeure
partie des grades de bitumes souhaités,
à partir d’une quantité limitée de bases
produites par les raffineurs.
Ce réseau de dépôts nous permettra aussi
d’optimiser nos capacités de stockage, et
d’absorber une partie des contraintes de
saisonnalité d’un pays à l’autre.
Ces dépôts sont-ils déjà une réalité ?
A l’heure actuelle, nous sommes
contractuellement engagés avec des dépôts
aux Pays-Bas, en Allemagne ainsi que dans
les Pays Nordiques. Récemment, nous avons
également annoncé le projet de reprise de
la raffinerie de Coryton, en Angleterre, afin
de reconvertir une partie du site en dépôt
bitume.
Coté français, le dépôt allemand de
Worms nous a permis, en recevant par voie
fluviale des barges de Godorf dès le début
de 2012, d’augmenter sensiblement nos
capacités de fourniture vers la France.
Deux nouveaux dépôts, en cours de
construction, verront également le jour,
à Nantes dès février 2013 puis à Bayonne
pour le début de la saison prochaine.
Votre réseau de distribution est-il
opérationnel ?
Notre réseau va principalement s’appuyer
sur deux raffineries stratégiques pour
Shell, celles de Godorf, en Allemagne, et
de Pernis, aux Pays-Bas, où la conduite
conjointe d’un projet stratégique avec la
direction du site nous a permis de reprendre
20 ans après la production de bitume. Les
premières tonnes sont sorties par bateau au
mois d’avril de cette année !
Depuis Godorf, nous avons déjà développé
des moyens logistiques innovants à partir
de barges, de camions, de containers et de
trains. Toutes ces initiatives nous ont permis
d’augmenter fortement la production de la
raffinerie, malgré une gare routière déjà au
maximum de sa capacité.
Le développement du transport multimodal
par containers nous permettra quant à
lui de répondre pour partie à la question
de l’approvisionnement de la région
méditerranéenne.
Enfin, nos partenaires transporteurs
sont impliqués très en amont dans
cette démarche afin de permettre le
développement fiable et sûr de ces
nouveaux projets.
Toutes nos équipes sont mobilisées pour
faire de ces projets une réalité, et c’est
au prix d’une mise en œuvre exemplaire
de tous les composants de notre réseau
de distribution, respectant les exigences
de sécurité sans compromis que nous
appliquons à nos activités, que nous
resterons de manière durable les partenaires
de référence de nos clients.
Transport multimodal : la sécurité des approvisionnements
Comment continuer de livrer, au bon
moment et au bon endroit, les grades de
bitumes commandés, dans un contexte
d’approvisionnement aussi changeant ?
« En innovant sur le plan logistique, en
faisant de cette situation une opportunité »,
répond Sophie Valette, responsable
du développement opérationnel des
approvisionnements bitumes.
Si l’arrêt de raffineries françaises est récent,
cette préoccupation a été le moteur d’une
réorganisation logistique entamée depuis
plusieurs années à l’échelle européenne.
En combinant voies fluviales, rail
et route, le réseau européen de
distribution Shell Bitumes choisit
la diversité pour mieux garantir la
sécurité.
Les partenariats établis avec des dépôts
ont ainsi permis de construire les bases
de routes d’approvisionnement combinant
les transport terrestre et fluvial le long du
Rhin, par exemple, ou maritime, entre la
Hollande, l’Irlande et la Norvège.
La France n’est pas en reste puisque les
deux nouveaux terminaux de Nantes et de
Bayonne seront opérationnels dès 2013,
permettant d’approvisionner plus facilement
les clients Shell Bitumes situés sur la façade
atlantique. « Pour le sud-est, nous innovons
aussi en combinant le rail et la route depuis
notre raffinerie de Godorf », ajoute
Sophie Valette.
Shell Bitumes et le transporteur Groupe
Charles André ont ainsi conçu des
conteneurs chauffants spécialement adaptés
au transport de bitumes par ces deux
moyens. Ils se chargent aussi bien sur des
châssis camions que sur des wagons.
« En février, les premiers tests en réel
nous ont permis de valider la conception
définitive de ces conteneurs dont nous avons
reçu les dix premiers exemplaires entre juillet
et septembre », précise-t-elle.
Une quarantaine d’autres sera livrée dans
les mois à venir. Les plus grands possibles,
ils devaient être compatibles avec les
installations des points de chargement et des
dépôts, tout en tenant compte des tonnages
fixés par la réglementation routière.
Cette sécurité d’approvisionnement,
garantie par la régularité des déplacements
ferroviaires, et dans de meilleurs délais,
a pour contrepartie une gestion
prévisionnelle assez précise des
commandes, si possible à l’échelle d’une
semaine. « Un client régulier est ainsi assuré
de recevoir son approvisionnement plusieurs
fois par semaine ».
Carte des réseaux d’approvisionnement par transport
multimodal (fluvial, rail et route) mis en place
depuis les raffineries de Pernis (Pays-Bas) et Godorf
(Allemagne).
Grâce au multimodal, Shell s’autorise
plusieurs points d’entrée et de sortie pour
ses produits, livrés à Lyon ou à Fos-sur-Mer
depuis l’Allemagne.
Alors que le ferroviaire pur demanderait
des modifications d’installations importantes
chez les clients, la combinaison rail-route
permet de livrer n’importe quel poste
d’enrobage.
D’un point de vue environnemental,
l’utilisation du rail sur l’essentiel des trajets
permet d’améliorer l’empreinte écologique
du transport et de désengorger les routes.
Solution d’avenir à l’échelle européenne,
le transport multimodal a encore de beaux
jours devant lui.
SOPHIE VALETTE
Responsable du
développement opérationnel
des approvisionnements
bitumes et souffre pour l’Europe
Entrée chez Shell en 1998. Ingénieure en génie chimique de formation, elle débute
sa carrière à Berre, en tant qu’ingénieur de production dans le domaine des
polymères.
Elle séjourne un an en Corée puis quatre ans au Qatar, dans le cadre du projet
Pearl GTL développé par Shell. Elle y vit une expérience multiculturelle très forte.
De retour en France, elle rejoint le monde des bitumes, un secteur dynamique qui
lui permet d’utiliser ses connaissances techniques, tout en s’investissant dans le
développement logistique où la proximité avec le client est essentielle.
Shell Bitumes et le transporteur Groupe Charles André
ont conçu des conteneurs chauffants spécialement
adaptés au transport de bitumes par le rail et la route.
L’équipe développement opérationnel des
approvisionnements
Dirigée par Sophie Valette, cette équipe
de trois personnes étudie la faisabilité
des initiatives lancées dans le secteur
des bitumes au niveau européen.
Chargée de tester les idées et leur
viabilité, elle accompagne leur mise à
l’épreuve dans l’ensemble des processus d’approbation interne et externe,
jusqu’au lancement opérationnel des
projets.
Le transport multimodal est le résultat
concret d’une de ces initiatives, conduite
dans un temps extrêmement court.
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éQUIPE COMMERCIALE
équipe commerciale : des interlocuteurs de premier rang
L’équipe commerciale Shell Bitumes répond chaque jour aux besoins, aux préoccupations
et aux impératifs des professionnels en accompagnant les demandes et en apportant les
produits et les solutions qui y répondent le mieux. Rencontre avec celle et ceux qui ont
choisi de mettre la relation clients au service de la technique et au cœur de leur métier.
Alors qu’une nouvelle organisation de la logistique s’affirme à l’échelle européenne, l’équipe commerciale est au premier rang des relations avec
les utilisateurs et les prescripteurs des produits Shell Bitumes.
Sous la direction de Nicolas Lunot, elle assure l’interface entre les besoins de chaque commanditaire, les questions techniques issues des
chantiers et les différentes structures Bitumes, depuis le service supply jusqu’au Solution Centre.
Durant la transition qui a suivi la cession par Shell de ses raffineries en France, ces interlocuteurs privilégiés ont poursuivi leur travail avec
la même rigueur. Les transformations qui se poursuivent aujourd’hui se concrétisent par des engagements à tous les niveaux.
Construites dans la proximité, les relations de partenariat voulues par l’équipe commerciale s’appuient sur des valeurs partagées de ce qu’est
leur métier. Depuis juillet 2011, une partie de l’équipe s’est renouvelée. Issus d’horizons divers, porteurs d’expériences variées, les professionnels
qui la composent aujourd’hui mettent chacun l’accent sur ce qui fait l’intérêt de leur travail et qu’ils ont en commun. Le plaisir de rencontrer et
d’échanger avec des professionnels du BTP attentifs, comme eux, à la qualité des relations qui se construisent au jour le jour et dans la durée.
Attentifs, ils se font le relais de la parole de chacun au service de la réussite de projets qui deviennent ainsi, très vite, des projets partagés.
Pour cela, ils font en sorte que les bitumes livrés le soient en temps et en heure, dans les volumes et les grades demandés pour chaque chantier.
Ceci dans un contexte d’approvisionnement largement transformé, où l’anticipation, par chacun, est devenue une nécessité.
CORINNA
PANE
Ouest, Centre-Ouest
Après des études universitaires en génie
des procédés, Corinna Pane rejoint Shell en
1991, dans le secteur des lubrifiants.
Elle y débute au centre de recherche
de Petit-Couronne, avant de devenir
responsable d’une équipe technique à l’usine
européenne de Nanterre.
En 2005, elle part à Londres dans le
cadre du projet informatique SAP, qui
vise l’harmonisation des procédés et des
contrôles Shell au niveau mondial.
Elle y apporte ses connaissances des
processus de fabrication et de contrôle
dans la fabrication des huiles. Un an
plus tard, elle rejoint l’équipe assistance
technique bitumes, dans le domaine des
enrobés. En outre, elle y est responsable du
développement technico-commercial des
produits de spécialité, pour certains pays
d’Europe. L’an passé, elle devient IRB.
« Un poste à l’interface des besoins et
attentes du client et de notre organisation
interne », précise-t-elle. Elle doit aussi
accompagner l’ouverture du dépôt bitumes
de Nantes, afin d’y corréler au mieux
capacités de stockage et besoins des
utilisateurs. Ses compétences techniques sont
un atout pour accompagner certains projets,
comme les liants de synthèse pour enrobés
colorés. « Dans ma fonction, j’ai la chance
de rencontrer des personnes passionnées
par leur métier et avec qui je partage le
même enthousiasme de la route. Toutes ces
rencontres m’enrichissent tant sur le plan
personnel que professionnel », ajoute-t-elle.
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No. 47 | SEPTEMBRE 2012
LAURENT
GUERESCHI
NORD-EST
A dix-huit ans, bachelier, Laurent Guereschi
crée une puis deux entreprises spécialisées
dans l’installation de matériels audiovisuels.
Entré chez Shell à trente ans, en 1992,
il commercialise les lubrifiants Shell Hélix
auprès de la grande distribution.
En 2006, il est responsable de la gestion
commerciale et de la distribution des
produits Shell auprès des centrales
nationales d’achat Leclerc, Système U
et Feu Vert Services. Vingt ans plus tard,
il quitte le monde des lubrifiants pour
celui des bitumes.
Passionné par la fonction commerciale,
curieux de la diversité des personnes
qu’il rencontre, il aime répondre aux
préoccupations de chacun de ses clients.
« En rejoignant les bitumes, j’avais envie de
changer de profils d’acheteurs, de produits
et de connaître un autre secteur d’activité
Shell », raconte-t-il.
En poste depuis le 1er septembre, il rencontre
« des personnes très professionnelles
qui connaissent l’aspect technique
des produits, beaucoup plus dans la
relation, l’engagement et la confiance, le
développement de partenariats, que dans la
grande distribution ».
On est dans le « donnant-donnant », chacun
cherchant à travailler avec l’autre.
« Avec les moyens que nous mettons en
place actuellement, nous répondons avec
la réactivité dont ces professionnels ont
besoin », ajoute-t-il.
FREDERIC
MAGANA
IDF, NORMANDIE
Après une formation à l’école de commerce
de Lyon, Frédéric Magana débute en 1989
chez Renault Véhicules Industriels, puis
devient chef de marque chez un lunetier.
De 1992 à 2003, il est d’abord
chef de secteur dans le réseau des stations
services Elf, responsable cellule prix, puis
entre au secteur compétition du pétrolier.
Responsable commercial, il négocie
la fourniture de carburants auprès
d’organisateurs de courses et d’écuries de
Formule 1 aux quatre coins du monde.
Il rejoint ensuite, comme consultant, une
société de formation en management et
négociation commerciale pour cadres
dirigeants. De retour dans l’univers
de l’automobile, il est chargé du
développement commercial des carburants
Shell Compétition à partir de 2009.
Frédéric Magana découvre les bitumes
trois ans plus tard. « L’environnement m’a
paru attractif, explique-t-il. Alors que
précédemment mes collègues et moi-même
étions éparpillés dans différents pays, j’ai le
sentiment de rejoindre une équipe. Le plus
passionnant dans mon métier, ajoute-t-il, est
de créer des relations de confiance et de
ne pas être simple fournisseur de produits
parmi d’autres. Dans le BTP, les gens disent
les choses. J’espère être un interlocuteur de
qualité ». Il souligne encore que « d’énormes
efforts ont été faits par tous, ici, afin de faire
face au contexte difficile actuel ».
Thibaut
Laurier
Michaël
Gantois
Sud-Est
Titulaire d’un DUT Génie civil,
Thibaut Laurier poursuit sa formation dans
une école de commerce et de gestion
industrielle. Conducteur de travaux dans le
bâtiment, pour une filiale de GTM, il y gère
un chantier expérimental. Il poursuivra ses
activités dans une agence de location
de matériel pour le BTP.
Il intègre Shell en 1998, où il suit le réseau
des stations de carburant des revendeurs
puis des postes officiels. Riche de son
expérience dans le BTP, il rejoint l’équipe
commerciale bitumes en 2004.
« Le métier des travaux publics est un milieu
qui me plaît, les relations y sont franches
et directes », précise-t-il. Pour lui, d’une
certaine manière, les acheteurs ont autant
besoin de nous que nous d’eux, « ce qui
conduit à des relations de partenariat, dans
la mesure où nos intérêts sont les mêmes ».
De chaque côté, il y a nécessité de
construire sur le long terme.
Son secteur d’intervention couvre des
régions dynamiques en matière de routes.
La concurrence espagnole et des bitumiers
« low cost » italiens, « qui n’ont pas les
mêmes contraintes que nous » y est forte.
« Nous avons une force et un atout, chez
Shell : nous maîtrisons ce que nous faisons,
ce qui est indispensable puisque notre métier
consiste de plus en plus à gérer des flux ».
Sud-Ouest
En juillet 1998, BTS Transport Logistique
en poche, Michaël Gantois entre au centre
d’exploitation transport (CET) de Shell,
en charge de l’approvisionnement en
carburants des stations-service.
Il y devient chef de groupe jusqu’en août
2004, date à laquelle il rejoint l’activité
bitumes.
Assistant transport, il s’occupe de la
logistique pour la France et le Benelux.
Il est responsable de l’équipe prise de
commandes et de l’interface entre les
raffineries et l’équipe commerciale qu’il
intègre trois ans plus tard, avec une
excellente connaissance des produits.
La diversité des parcours de ses membres
« permet de bénéficier de connaissances
dans des domaines variés et de nous
entraider » souligne-t-il. Dans le métier, il
apprécie d’avoir à négocier avec les mêmes
personnes. Son activité est d’autant plus
riche qu’il a « pour interlocuteurs tous les
maillons de la chaîne, du chef de poste au
directeur d’usine ou pdg de filiale ».
Bien entendu, l’arrêt de raffineries françaises
a compliqué les approvisionnements dans
le sud de son secteur, « mais l’ouverture
prochaine du dépôt de Bayonne devrait
permettre de redynamiser le marché en y
réaffirmant la présence de Shell ».
KAREL
PONCELET
BENELUX
Ingénieur en automatisation industrielle de
formation, Karel Poncelet est responsable
des ventes bitumes pour le Benelux depuis
avril dernier. Au sein d’un grand groupe
industriel, il travaille d’abord comme chargé
de missions automatisation de process
auprès de différentes entreprises.
Il deviendra responsable technique et qualité
de l’une d’entre elles, spécialisée dans les
membranes bitumineuses. Il est ensuite
commercial pour un producteur bruxellois
d’enrobés et d’asphaltes, avant de prendre
la direction d’une usine de membranes
bitumineuses pour ce même fabriquant.
Le 1er janvier 2000, il entre comme
responsable clientèle bitumes routes et
industries à Shell Belgique, une activité
qui concerne aussi les lubrifiants et les
carburants. Quatre ans plus tard, il est
responsable des bitumes de spécialité,
liants synthétiques et enrobés tièdes pour
l’Europe. Il contribue à leur développement
dans les différents pays européens, en
soutien des équipes techniques, de vente ou
de marketing. Aujourd’hui, ses fonctions sont
tout autant commerciales que techniques,
dans une région où le marché est loin
d’être uniforme. « Il faut pouvoir travailler
en plusieurs langues, mais aussi avec des
certifications différentes, chaque pays du
Benelux conservant ses spécificités propres
en matière de bitume », nous dit-il. Mais
les bitumes, de spécialité ou non, y sont
produits par des raffineries toutes proches.
Nicolas
PAncrate
industrie France et Benelux
Diplômé en 2005 d’ESG Paris, Nicolas Pancrate est titulaire d’un Master marketing et publicité, orienté commerce et techniques de vente.
à la recherche d’une première expérience professionnellement et culturellement marquante, il entre à Mexico-City comme développeur des
ventes junior pour une revue immobilière gratuite haut de gamme, dont il crée le réseau de distribution.
Passionné par les univers techniques, il travaille ensuite au Royaume-Uni en tant que chef de marché terrain, au sein de la division matériaux
de construction pour l’étanchéité du groupe Grace. Il y développe le marché espagnol. De retour en France, il est ingénieur commercial en
étanchéité. Ces années lui permettent de découvrir les bitumes.
Très attiré par les postes à dimensions technique et commerciale, il rejoint Shell Bitumes au 1er octobre, en occupant une fonction qui lui permet
de concilier les deux. C’est une suite logique à ses expériences antérieures. L’esprit d’équipe, aussi, lui a plu. « Je trouve passionnant d’échanger
avec des clients sur leurs besoins techniques, sur la manière dont on peut leur apporter des solutions qui correspondent vraiment à ce qu’ils
recherchent », souligne-t-il.
No. 47 | SEPTEMBRE 2012
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INNOVATIONS, SERVICES
Shell Bitumes : des équipes mobilisées
Les activités industrielles,
comme toutes les autres,
doivent faire face à des
situations imprévues.
Shell Bitumes met un point
d’honneur à répondre au
mieux aux intérêts
de ses clients, même
dans les situations les plus
complexes. Cette réactivité
passe par une attention
soutenue aux remarques
qui lui sont faites, une
capacité à engager les
investissements nécessaires
et des équipes de qualité
à même d’œuvrer à la
recherche de solutions
pertinentes.
Alors que la raffinerie Shell de Pernis, aux
Pays-Bas, produit du bitume depuis quelques
mois, celle de Godorf, en Allemagne, en a
toujours livré pour l’Allemagne et le Benelux.
Raffinerie de Godorf :
soutenir des cadences
accrues.
Depuis l’an passé, elle fournit aussi des
clients français, produisant même du bitume
35/50 destiné à ce seul marché.
Début 2012, la raffinerie de Godorf est
sollicitée pour l’approvisionnement de
l’ensemble du marché français.
« Elle a toutes les capacités pour le faire,
mais c’est un changement brutal et radical
qui nous mobilise tous, les transporteurs
comme les équipes qui doivent des
explications aux clients. Les cadences de
chargement augmentent considérablement.
« On peut parler d’exploit du collectif »,
souligne Laurent Sibuet, responsable des
opérations bitumes pour la France et
le Benelux. En effet, tout est alors fait
pour livrer en moins de trois jours des
chantiers jusqu’à Brest ou dans le
sud-ouest de la France.
Une performance.
6
No. 47 | SEPTEMBRE 2012
Des problèmes techniques résolus
Mais, au premier trimestre, des soucis de
production et des problèmes techniques
au niveau des pompes et du système
de récupération des vapeurs, grippent
cette organisation et affectent les vitesses
de chargement. « Nous avons joué de
malchance. Il fallait trois ou quatre heures
pour réparer, puis une nouvelle pièce
tombait en panne. En une demi-journée,
nous avions une cinquantaine de camions
de bitumes en attente de chargement et
des retards chez les clients, explique-t-il.
Malheureusement, certains clients auront
été touchés plus que d’autres, pour qui ces
incidents ne poseront aucun problème ».
La réduction des écueils techniques,
l’amélioration de la production et des
conditions de chargement ont permis
de revenir à une situation normale
dès le deuxième trimestre.
Tout en tenant compte des procédures
de sécurité, un travail important d’accueil,
mais aussi de simplification du processus
d’enregistrement des camions de livraison,
notamment français, est engagé.
Des personnels parlant français rejoignent
les équipes de la raffinerie.
Plus près des clients français
Planifiée dès 2011, l’utilisation du dépôt
de Worms, près de Karlsruhe, plus proche
de l’Alsace, permet désormais de réduire
les délais de livraison à destination de la
France.
Une fois par semaine, au moins, des
transports par barges de 1 500 tonnes de
bitumes 35/50 et de 50/70 alimentent le
dépôt depuis Godorf.
En parallèle, le système multimodal de
conteneurs rail route, opérationnel depuis la
raffinerie de Godorf, permettant de charger
de nuit comme le samedi, rend désormais
possible des livraisons dans les quarante-huit
heures à Vénissieux, près de Lyon, ou à Fossur-Mer ! Evidemment, cela se planifie.
Le travail sur l’isolation de ces containers
paye « Même s’ils viennent de loin, les
bitumes livrés depuis Godorf sont à une
excellente température d’application,
parfois même meilleure que celle de nos
concurrents », relève Laurent Sibuet.
Le système multimodal
de conteneurs rail route
rend désormais possible
des livraisons dans les
quarante-huit heures
jusque dans le sud de
la France.
Modifications de NOS factures :
une réponse aux attentes des clients
Quand les factures nées de l’harmonisation internationale
du système informatique de Shell déplaisent, il est urgent
de tenir compte des remarques qui sont faites. Les services
qualités des différentes entités Shell se sont penchés sur la
question pour répondre aux attentes légitimes des services
comptables.
En juillet 2010, Shell France s’engage dans
l’harmonisation de son système informatique
déjà engagé à l’échelle mondiale.
Il s’agit alors de proposer des documents
unifiés à l’ensemble des clients, quel que soit
le pays où ils exercent leurs activités, afin de
leur en faciliter le traitement.
La présentation des factures bitumes
France, comme d’autres, est ainsi affectée
par le nouveau dispositif. « Nous avons
eu de nombreux commentaires de la part
des services comptables de nos clients à
réception de nos nouvelles factures, car
leur temps de traitement avait augmenté »,
raconte Béatrice Gantois, responsable
qualité et amélioration des process.
Ainsi, le récapitulatif des tonnages achetés
par produit et par raffinerie avait disparu,
tandis que certaines factures voyaient leur
nombre de page doubler ou tripler en
fonction des livraisons. « Les conditions
générales de vente qui tenaient autrefois sur
une seule page en occupaient beaucoup
plus à cause d’un mauvais formatage, les
feuilles détaillant chaque livraison étaient
devenues illisibles… alors que l’on essayait
de limiter la consommation de papier ».
main sur ces modifications de facture. Cela
passait par d’autres services. Par contre,
nous avons été très vigilants à imposer les
remarques de nos clients, comme l’ajout
d’une page récapitulative ». Aujourd’hui,
les factures restent au format international,
tout en bénéficiant d’adaptations nationales,
notamment législatives. Si certains espaces
restent toujours vides sur les factures
françaises, c’est parce qu’à cet endroit…
ils sont remplis de texte destinés à d’autres
pays. L’Allemagne, le Benelux, l’Angleterre et
maintenant la France voient la présentation
de leurs factures rectifiée.
« Nous avons vraiment fait le maximum pour
prendre en compte toutes les réclamations
et remarques de nos clients concernant les
nouvelles factures », conclut-elle.
Un nouveau point sera fait fin 2013 pour
prendre en compte les éventuelles remarques
complémentaires de nos clients.
LA PATIENCE RéCOMPENSéE
En réalité, ces remontées n’affectent pas
que le secteur bitumes, mais aussi d’autres
pôles d’activité Shell. Un groupe projet
transversal est organisé afin de travailler
sur l’amélioration du format des documents
comptables. « Nous sommes revenus
aujourd’hui à un format répondant plus
aux attentes tout en sachant qu’il nous
était impossible de faire totalement marche
arrière », remarque Béatrice Gantois.
On retrouve désormais des sous-totaux
par produit, le détail des livraisons est plus
lisible, tandis que les conditions générales
de vente tiennent de nouveau sur un seul
feuillet. Des séries de tests ont été effectuées
pour chaque secteur d’activité, puis pour
chaque type de facture et chaque type de
client, afin de vérifier que tout fonctionnait
de nouveau au mieux. « Ces améliorations
ont pris du temps et nos clients ont dû être
patients. Nous aussi, reconnaît-elle, car au
niveau des bitumes nous n’avions pas la
Le Service facturation
bitumes France et Benelux repose
sur deux personnes.
Elles travaillent en lien avec l’équipe
commerciale et les raffineries qui
valident les chargements de produits
effectivement réalisés.
Le Service comptabité et recouvrement
est basé à Cracovie, en Pologne,
et fonctionne avec des équipes
multilingues.
©Thibault Schvartz - Créocéan
Shell en
Guyane :
un consortium
mené par Shell
prospecte au
large des côtes
guyanaises
Shell Exploration and Production France
(SEPF), filiale du groupe Shell, est depuis le
1er février 2012 l’opérateur, pour le compte
d’un consortium, des activités d’exploration
ouvertes dans le cadre du permis de
recherche d’hydrocarbures Guyane
Maritime. Ce permis, qui court jusqu’à
mi 2016, couvre une zone d’exploration
d’une superficie de 24 100 km2, à 150 km
des côtes de la Guyane Française.
Le consortium - qui à l’époque était mené
par Tullow Oil - a foré le premier puits
d’exploration en mars 2011.
Le 9 septembre 2011, il annonce avoir
découvert un réservoir pétrolifère de
plus de 70 mètres, à plus de 2 000 m
de profondeur, dont le volume total
d’hydrocarbures reste à évaluer.
Une nouvelle campagne d’exploration
et d’évaluation a depuis été engagée afin
de confirmer et préciser le potentiel de
cette zone. A l’occasion de cette nouvelle
phase qui débute, SEPF a programmé
quatre nouveaux forages qui devraient
avoir lieu dans les prochains mois.
Il utilise pour cela le navire de forage Stena
IceMax, l’un des plus modernes au monde,
qui est notamment doté d’un système de
positionnement dynamique lui permettant
de rester parfaitement stable au milieu des
courants. Les résultats obtenus permettront
de déterminer les étapes suivantes du
projet.
Le consortium Guyane Maritime est
composé de la société SEPF (45 %),
filiale du groupe Shell, Hardman
Petroleum France (27,5 %), filiale du
groupe Tullow Oil, Total Exploration
Production Guyane Française (25 %) et
Northern Petroleum (2,5 %).
No. 47 | SEPTEMBRE 2012
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SOLUTION CENTRE
European Solution Centre SHELL :
un laboratoire de pointe
Le European Solution Centre accompagne le
développement de produits bitumineux Shell en Europe.
Son expertise au service de l’Assistance technique est un
atout dont bénéficient quotidiennement bon nombre de
clients. Après son installation à Strasbourg, retour sur ses
réalisations.
Implanté à Illkirch, au sud de Strasbourg,
le European Solution Centre accompagne
les demandes des clients Shell Bitumes
qui lui parviennent par l’intermédiaire de
l’assistance technique, notamment des
études de formulation d’enrobés.
Depuis son inauguration en avril 2011,
son équipe d’une dizaine de personnes est
intervenue sur environ trois cent dossiers.
« Nous travaillons aussi sur une très grosse
mission : le marquage CE des liants modifiés
de nos usines européennes, une obligation
pour les commercialiser », précise
Sonia Hauguel, responsable du
European Solution Centre. L’équipe a ainsi
dû analyser deux cents produits issus de huit
sites de production et valider leur conformité
aux spécifications exigées.
Le rôle du European Solution Centre est en
effet d’adapter les produits aux contraintes
du marché européen et aux standards de
Shell. Ainsi, l’équipe est intervenue lors
de l’implémentation des bitumes issus
des nouvelles lignes de production de la
raffinerie de Pernis, aux Pays-Bas.
Elle vérifie alors les propositions faites par
Recherche & Développement et peut
suggérer des recettes plus conformes aux
normes du marché. « Nous réalisons une
évaluation complète des nouvelles bases
bitumes qui nous sont proposées », souligne
Sonia Hauguel. Les aspects sanitaires,
prépondérants, sont d’abord testés, puis la
qualité des produits, soit six à sept essais
par mélange et jusqu’à une dizaine pour les
bitumes modifiés.
Le European Solution Centre remplit
également des missions de formation.
En avril dernier, une délégation d’une
dizaine de clients français est venue deux
jours à Illkirch, afin de se former aux
bitumes, à leurs applications et aux essais
de laboratoire. « Cela fait partie des
services que nous proposons. On y parle
ouvertement des préoccupations techniques
rencontrées sur les sites de production »,
poursuit-elle. L’équipe du laboratoire se rend
aussi sur certains chantiers afin de mieux en
comprendre les contraintes.
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No. 47 | SEPTEMBRE 2012
Ces relations de partenariat font que
l’équipe, en lien avec l’assistance
technique, peut être impliquée dans des
essais industriels pour le développement
de nouveaux produits, comme lors
d’essais récents en matière d’étanchéité
et d’insonorisation. « Nous avons mis
nos moyens à disposition du client, venu
avec ses nouveaux produits, afin de les
travailler ensemble au laboratoire avant leur
passage aux tests industriels auxquels nous
assisterons », raconte Sonia Hauguel.
Des clients souvent impressionnés par les
moyens et la réactivité du laboratoire.
Ses outils sont là pour eux.
Le 18 juin dernier, sur le chantier de l’autoroute A4,
aux environs de St-Avold (57), l’application d’une
couche de roulement BBTM.
En mars, le European Solution Centre Shell réalisait
l’étude Module et Fatigue du BBME (20/30 Shell
Mannheim) présent en sous-couche.
LE LIANT :
30 ans et bientôt
en version
électronique.
Vous tenez entre les mains le dernier
numéro papier du Liant qui fête
ses trente ans.
Un laboratoire
européen
Basé à Strasbourg, au cœur de
l’Europe, le European Solution Centre
occupe 1 000 m², dont 850 de
laboratoire liants et enrobés.
Son équipe y travaille en français, en
anglais et en allemand. Il peut réaliser
des études de formulation de niveau
4 pour la France. Il se doit aussi d’être
excellent sur les marchés anglais et
allemands qui, malgré les normes
européennes, conservent leurs essais
spécifiques. Les équipements sont
donc dédoublés.
Le European Solution Centre est
membre du Club des Laboratoires
routiers de l’Est (CLaRE), réseau de
laboratoires d’entreprises de travaux
publics. Par ailleurs, il peut participer
aux expertises dans le cadre de
groupes de normalisation en Europe.
Sa prochaine édition sera entièrement
électronique. Son rythme de diffusion sera
trimestriel. Vous aurez alors sur votre écran
un format allégé, plus court et, de fait, plus
réactif à vos préoccupations.
Au sommaire, des numéros thématiques
et variés : techniques, livraisons, évolution
du marché… qui se succèderont à une
fréquence plus soutenue.
Bonne lecture et à très bientôt.
Revue éditée par la Société des Pétroles Shell
Direction Bitumes
Tél. : 01 57 60 61 00 - Fax : 01 57 60 62 99
http://www.bitumes.shell.fr
N° ISSN : 1969-3583
Directeur de Publication : P. Ross
Rédactrice en chef : M. Thillou
Ont collaboré à ce numéro : Ph. Chenot, P. Peaudeau
Conception - Réalisation : PxR media
Imprimerie : Baron
Crédits photos : ©iStockphoto - GCA - ©Shell
Réf : LIANTN°47 - 2 500 ex. - Toute reproduction, même
partielle, de ce document, est formellement interdite
(Loi du 1er mars 1957). Pour toute demande
d’autorisation, s’adresser au directeur de la publication.