La directive européenne relative au reporting extra
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La directive européenne relative au reporting extra
Zoom sur… La directive européenne relative au reporting extra- financier Juin 2014 I. Déclarations annuelles sur la RSE et la diversité à intégrer au rapport de gestion 2 II. Grenelle 2 et directive : revue croisée 3 III. Materialité et reporting intégré : faire de la RSE un instrument de pilotage de l’entreprise. 4 1 Dans la Stratégie européenne 2011/ 2014 sur la RSE, la Commission reconnaissait que les entreprises doivent disposer d’un processus destiné à intégrer les préoccupations en matière sociale et environnementale dans leurs activités commerciales et que la transparence non financière constitue un élément essentiel à toute politique RSE. Ce principe a été également consacré au paragraphe 47 de la Déclaration finale du Sommet de Rio+20. terme à la justice sociale et à la protection de l'environnement ». Elle « contribue à l'évaluation, au suivi et à la gestion des performances des entreprises et de leurs incidences sur la société » en répondant notamment aux besoins de comparabilité des investisseurs et autres parties prenantes et en facilitant l’accès à l’information aux consommateurs. Une approche « utile et pertinente » a été retenue puisque les entreprises pourront justifier de l’exclusion de certains domaines qu’elles estiment non pertinents, en application du principe « report or explain ». Partant du triple constat que seul un petit nombre de grandes sociétés européennes (environ 6%, 2.500 sur 42.000) publie des informations, « de qualité très variable », que les directives comptables en la matière n’ont pas eu l’efficacité voulue et que la fragmentation des réglementations nationales augmente l’insécurité juridique, la Commission a élaboré un projet de directive qui rend obligatoire la publication d’informations non financières au sein des rapports de gestion pour certaines sociétés. Ces obligations, qui concernent à ce stade les entités d'intérêt public (entreprises cotées, banques et compagnies d'assurance) de plus de 500 salariés, seront intégrées à la directive relative aux états financiers annuels, aux états financiers consolidés et aux rapports y afférents de certaines formes 2 d'entreprise. Le Parlement européen a approuvé le texte le 15 avril 2014. Il doit, pour être applicable, faire l’objet d’une transposition par les Etats membres dans un délai de deux ans à compter de sa publication au JOCE. La Commission Européenne a ainsi mis en exergue le fait que cette communication « est essentielle pour mener à bien la transition vers une économie mondiale durable, en associant la rentabilité à long 1 2 Communication de la Commission au Parlement européen, au Conseil, au Comité économique et social européen et au Comité des régions du 25 octobre 2011, intitulée «Responsabilité sociale des entreprises: une nouvelle stratégie de l'UE pour la période 20112014». Directive 2013/34/ CE adoptée le 26 juin 2013. Elle vient par ailleurs modifier l'article 46 de la 4ème directive comptable (relative aux comptes annuels des sociétés de capitaux - 78/660/EEC) et à l'article 36 de la 7ème directive comptable (directive 83/349/EEC relatives aux comptes consolidés des sociétés de capitaux. 1 I.DECLARATIONS ANNUELLES SUR LA RSE ET LA DIVERSITE A INTEGRER AU RAPPORT DE GESTION indiqués dans les états financiers annuels et des explications supplémentaires y afférentes. Le texte de la directive ne fixe aucune obligation sur le contenu des politiques. Les entreprises concernées pourront s’appuyer sur des cadres nationaux, européens (Emas, eco-management and audit scheme), et internationaux (Pacte mondial des Nations-Unies, Principes directeurs de l'ONU sur les entreprises et droits de l'homme, Principes directeurs de l'OCDE sur les multinationales, Déclaration de l'OIT, Norme ISO 26000, Cadre de la GRI, etc) » et l’indiqueront alors dans leur déclaration. Pour renforcer la transparence en matière d’information extra-financière et la diversité au sein des organes décisionnels, la directive prévoit que les rapports annuels des sociétés concernées devront désormais contenir deux nouvelles déclarations. Le respect de ces obligations est placé sous la responsabilité (collective) des organes de gouvernance de l’entreprise. Déclaration annuelle sur la diversité au sein des organes de gouvernance Déclaration non financière Les consultations préalables menées par la Commission ont permis de montrer que malgré l’augmentation des demandes d’information extrafinancière, les avantages d’une telle publication «sont [encore] perçues par certaines parties prenantes comme étant à long terme difficiles à quantifier avec précision alors que les coûts à court terme, seraient plus apparents et plus facilement mesurables ». Pour renforcer les obligations en la matière, plusieurs options stratégiques ont été évaluées. La solution retenue vise à imposer la publication d’une déclaration non financière dans le rapport de gestion. Afin de réduire le « manque de diversité au sein des conseils d’administration ou de surveillance », résultant de « pratiques inadéquates » contribuant à perpétuer « la sélection de personnes à profils similaires », qui peut entrainer « une communauté de vues des membres, [une pensée de groupe] et une résistance accrue aux idées innovantes », le projet de directive prévoit l’obligation de publier des informations relatives à la politique de diversité au sein des organes de 3 gouvernance de certaines grandes entreprises. Ces dernières devront désormais faire figurer dans la déclaration sur leur gouvernement d’entreprise une description de leur politique en matière de diversité (objectifs, modalités de mise en œuvre et résultats) pour les instances de gouvernance (organes administratif, de direction et de surveillance), notamment sur les questions d'âge, de genre, de diversité géographique, de parcours professionnel et de formation. Les entités n'ayant pas de politique de diversité n'y sont pas contraintes, et ne sont pas obligées d'en mettre en place, mais devront expliquer clairement cette absence dans ladite déclaration. Les sociétés concernées devront désormais publier chaque année une déclaration comprenant : - une brève description du modèle commercial de l’entreprise « nécessaire à la compréhension de l'évolution des affaires, des résultats et de la situation de l'entreprise ainsi que des retombées de ses activités » ; - une description de la politique suivie par l’entreprise sur les questions d'environnement, sociales et de personnel, de respect des droits de l'homme et de lutte contre la corruption, dont les processus de diligence raisonnable mis en place ; - le résultat de ces politiques ; - les principaux risques liés à ces questions : o les domaines « particulièrement vulnérables face à la concrétisation des principaux risques de graves incidences » identifiés ou déjà survenus, évalués à l'aune de leur ampleur et de leur gravité ; o les risques en rapport avec les opérations de l'entreprise, y compris (si nécessaire et proportionné) les relations d'affaires, les produits ou les services de l'entreprise, qui sont susceptibles d'entraîner des incidences négatives ; - les indicateurs clés de performance de nature non financière applicables aux activités en question. - le cas échéant, des renvois aux montants Si ce volet de la directive reste beaucoup moins ambitieux, dans ses objectifs et obligations, que la proposition de Directive de la Commission de 20124 qui visait à porter à 40% la proportion de postes d’administrateurs non exécutifs occupés par le sexe sous représenté au sein des conseils des sociétés cotées, à l’exception de petites et moyennes entreprises, il représente cependant une avancée certaine, en encourageant les entreprises à ouvrir leurs instances de gouvernance et à communiquer sur leurs politiques en la matière… la politique des petits pas sans doute. 3 Les sociétés concernées n’ont pas encore été définies. Proposition de directive du Parlement européen et au Conseil relative à un meilleur équilibre hommes-femmes parmi les administrateurs non exécutifs des sociétés cotées en bourse et à des mesures connexes, COM (2012) 614 final. 4 2 l’obligation de publication lorsque « ces informations sont publiées par la société qui les contrôle […] de manière détaillée par filiale ou société, et que ces filiales ou sociétés contrôlées indiquent comment y accéder dans leur propre rapport de gestion. ». II.GRENELLE 2 ET DIRECTIVE : REVUE CROISEE Au vu de la diversité des réglementations nationales existantes, la directive prévoit que les Etats membres disposeront d’une certaine latitude pour atteindre les objectifs fixés et définir des exigences de reporting complémentaires. La réglementation française est l’une des plus développées en la matière en Europe, une anticipation de l’évolution des obligations applicables s’impose néanmoins. La directive quant à elle prévoit : - la possibilité pour les sociétés mères de préparer un « rapport distinct » (du rapport de gestion). Il doit néanmoins respecter les exigences prévues pour la déclaration non-financière et être rendu public, soit avec le rapport de gestion consolidé, soit sur le site internet de la société mère, dans un délai n’excédant pas 6 mois suivant 6 la clôture de l’exercice ; - qu’une entreprise qui est une filiale est exemptée, si elle-même et ses filiales sont comprises dans le rapport consolidé de gestion ou le rapport distinct de la société mère (qui respecte les exigences de la directive). Les sociétés visées Alors que la proposition initiale de la Commission visait toutes les grandes entreprises de plus de 500 salariés (environ 42. 000), le texte final concerne uniquement les entités d'intérêt public (entreprises cotées, banques et compagnies d'assurance) de plus de 500 salariés et de 20 millions d’euros de bilan, ou 40 millions de chiffre d’affaire net (soit 6.000 entreprises environ). Les exceptions à l’obligation de reporting La directive prévoit deux exceptions, reprises de la pratique anglo-saxonne, à l’obligation de reporting : le « report or explain » et le « safe harbour ». Les Etats membres ont cependant la possibilité d’étendre ces obligations à d’autres catégories de sociétés à la faveur de la transposition du texte en droit national. Par ailleurs, la clause de révision de la directive (dans les 4 ans) ouvre également la possibilité d’extension à l’avenir. Le premier cas, similaire à ce qui prévu dans la loi Grenelle 2, prévoit que si l'entreprise ne poursuit pas de politiques en relation avec l'une des thématiques listées, elle pourra s’abstenir de communiquer des informations mais sa déclaration devra fournir une explication « claire et raisonnée » justifiant de cette exclusion. En France, rappelons uniquement que la loi Grenelle 2 dans son article 225 a renforcé l’obligation de reporting d’informations extra-financières par les entreprises cotées et pour les entreprises non cotées (SA et SCA) de plus de 500 salariés et de plus de 100 millions de chiffre d’affaire ou de bilan, là où la loi NRE ne concernait que les sociétés cotées. Le second cas prévoit une clause de « safe harbour » (règle refuge), qui consiste à permettre à une entreprise de ne pas publier certaines informations « portant sur les évolutions prochaines ou les affaires en cours de négociation » si elle estime que cela porte gravement préjudice à « la position commerciale » du groupe. Traitement des filiales et sociétés contrôlées Ces obligations soulèvent des enjeux spécifiques pour les filiales et entreprises contrôlées, la cible première de la directive étant les entreprises présentes dans plusieurs Etats-membres, des aménagements spécifiques ont été prévus afin d’une part de limiter les obligations applicables aux sociétés d’un même groupe et d’autre part de conserver la logique du texte qui vise à donner une meilleure information sur la politique RSE d’un groupe dans son ensemble. Ces « cas exceptionnels » requièrent un « avis dument justifié » des organes de gouvernance et ne doivent pas faire obstacle à une compréhension juste et équilibrée de l'évolution des affaires, des résultats ou de la situation de l'entreprise, ainsi que des retombées de son activité. Concernant la réglementation française Grenelle 2, la 5 loi Warsmann de simplification du droit (du 22 mars 2012) avait précisé que les filiales ou sociétés contrôlées qui dépassent les seuils sont dispensées de 5 Cette loi avait également réintroduit ; en modifiant l’article L.225-102-1 du code du commerce, une liste d’informations à produire différenciée entre les sociétés admises aux négociations sur un marché réglementé et celles qui ne le sont pas. 6 Une référence devra alors être ajoutée dans le rapport de gestion consolidé. 3 La vérification par un organisme tiers méthodologie de comptabilité environnementale harmonisée. Si plusieurs Etats-membres ont adopté des législations au cours de la dernière décennie visant à fournir un cadre national au reporting dans la perspective de 7 l’harmonisation des standards européens, la France est aujourd’hui le seul pays à prévoir la vérification par un organismes tiers externe indépendant pour les sociétés soumises à la la loi Grenelle 2 afin d’attester d’une part de la présence des 42 informations prévues par les textes, et d’autre part de la sincérité de ces informations. sociale et Plusieurs référentiels internationaux existent néanmoins comme la norme AA 1000 qui repose sur une consultation des parties prenantes ou la GRI qui recommande d’axer le reporting sur les thèmes reflétant les principaux impacts de l’entreprise et de ses activités ou influençant de manière significative les décisions des parties prenantes. La prise en compte du contexte géographique et temporel dans lequel le groupe et ses filiales opèrent s’impose également. La volonté des entreprises de concentrer leur reporting sur leurs enjeux « matériels » a poussé plusieurs d’entres elles à organiser la structure de leurs rapports de gestion autours de leurs thématiques stratégiques tout en publiant une grille de conformité, attestant de la présence des thématiques requises de la loi. La Directive prévoit quant à elle que les contrôleurs légaux des comptes et les cabinets d'audit devront vérifier que la déclaration non financière ou le rapport distinct ont bien été fournis. Les Etats membres pourraient, s’ils le souhaitent, rendre obligatoire une vérification de ces informations par un prestataire de services d'assurance indépendant lors de la transposition. Gestion et reporting intégrés L’étape suivante qui commence se concrétiser est la gestion intégrée qui consiste pour une organisation à avoir une vision holistique des relations et des interdépendances entre ses diverses unités d’exploitation et fonctions mais aussi des capitaux qu’elle utilise ou qu’elle altère. Elle tient compte de la connectivité et de l’interdépendance entre les différents facteurs qui impactent la création de valeur à court, moyen et long terme. Plus elle est ancrée dans l’organisation et les activités de l’entreprise et plus la connectivité de l’information imprègne son pilotage et la communication d’information. Le reporting intégré permet ainsi une information de meilleure qualité, plus cohérente et efficiente. Il favorise aussi une meilleure coordination des acteurs internes impliqués et une prise de conscience que la RSE est un levier de pilotage de l’entreprise. III.MATERIALITE ET REPORTING INTEGRE : FAIRE DE LA RSE UN INSTRUMENT DE PILOTAGE DE L’ENTREPRISE. La matérialité : dépasser la conformité Le reporting social et environnemental est parfois perçu comme un exercice de conformité réglementaire exigeant de couvrir un maximum de thèmes exigés alors que l’objectif poursuivi devrait être de présenter les principaux enjeux environnementaux, sociaux et sociétaux. C’est bien là la logique poursuivie par la directive et consacrée par la notion de matérialité. Si l’on reprend les termes de la proposition, ces informations « matérielles » sont celles nécessaires à « l'évaluation, au suivi et à la gestion des performances des entreprises et de leurs incidences sur la société ». Lignes directrices sur les indicateurs clés de performance. Dans les deux prochaines années, la Commission européenne devrait préparer des lignes directrices noncontraignantes comprenant des indicateurs clés de performance extra-financière généraux et sectoriels. Pour les aspects environnementaux, elle devrait s'intéresser à minima à l'usage des terres et de l'eau, aux émissions de gaz à effet de serre ainsi qu'à l'utilisation des matières premières. La Commission devrait tenir compte des meilleures pratiques actuelles et procéder à des consultations appropriées. L’IIRC (International Integrated Reporting Council) et la GRI recommandent ainsi aux entreprises de réaliser une « analyse de la matérialité » en amont de la publication des informations extra-financières afin de déterminer les enjeux pertinents pour elles. Si en audit financier, le « seuil de matérialité » est défini comme le pallier au-delà duquel une erreur comptable peut avoir un impact significatif sur la vérité des comptes, il n’existe pas à l’heure actuelle de Ce nouveau texte européen pose donc les bases d’une harmonisation des pratiques européennes en matière de reporting extra-financier. Le délai de transposition de deux ans semble raisonnable pour permettre aux sociétés concernées de préparer leur conformité à ces obligations futures. 7 Avis du CESE sur la « proposition de directive du Parlement Européen et du Conseil » COM (2013) 207 final. 4 Qui : les sociétés concernées Loi Grenelle 2 après 2014 Sociétés concernées o o o Directive sur le reporting extra-financier Sociétés dont les titres sont admis aux négociations sur un marché réglementé (sociétés cotées) ; sociétés anonymes et sociétés en commandite par actions non cotées. Application dans le temps Seuils o o – A minima : Entités dites d'intérêt public (entreprises cotées, les banques et compagnies d'assurance) et entités d'intérêt public qui sont des entreprises mères d'un grand groupe y compris les sociétés à capitaux cotées sur les marchés européens, même de droit non européen. Mais une extension à d’autres types de sociétés est possible par les réglementations des EM. Plus de 500 salariés et de plus de 100 millions de chiffre d’affaire ou de bilan. o Plus de 500 salariés (en moyenne) et de 20 millions d’euros de bilan, ou 40 millions d’euros de chiffre d’affaire net Dernier palier prévu par a loi : o Exercices ouverts après le 31/12/13 : publication des informations et attestation de présence par un OTI. o Exercices clos au 31/12/16 : avis du vérificateur sur la sincérité des informations publiées. o Le délai de transposition prévu par la directive est de 2 ans à compter de la publication du texte. Les Etats membres devront s’assurer que les obligations s’appliquent aux sociétés visées pour (ou au cours) de er l’exercice débutant au 1 janvier de l’année suivant l’expiration du délai de transposition. o Quoi : les thématiques o o o o o Directive Communautaire o Politique générale en matière environnementale Pollution et gestion des déchets Utilisation durable des ressources Changement climatique Protection de la biodiversité. o o o o o o o o o o Emploi Organisation du travail Relations sociales Santé et sécurité Formation Egalité de traitement Promotion et respect des stipulations conventions fondamentales de l’OIT. o o Impact territorial, économique et social de l’activité Relations entretenues avec les personnes ou les organisations intéressées par l’activité de la société, notamment les associations d’insertion, les établissements d’enseignement, les associations de défense de l’environnement, les associations de consommateurs et les populations riveraines Sous-traitance et fournisseurs Loyauté des pratiques Autres actions engagées en faveur des DH. Sociétal Social et personnel Environnement Loi Grenelle 2 o o o Détails sur les incidences actuelles et prévisibles des activités de l'entreprise sur l'environnement et, le cas échéant, sur la santé et la sécurité, L'utilisation d'énergie renouvelable et/ou non renouvelable, Les émissions de gaz à effet de serre, L'utilisation de l'eau et la pollution de l'air. Mesures prises pour garantir : o l’égalité hommes-femmes, o la mise en œuvre des conventions fondamentales de l'Organisation internationale du travail (OIT), o les conditions de travail, o le dialogue social, o le respect du droit des travailleurs à être informés et consultés, o le respect des droits syndicaux, o la santé et la sécurité sur le lieu de travail. des 5 o Le dialogue avec les communautés locales et/ou les actions entreprises en vue de garantir la protection et le développement de ces communautés. o Informations sur la prévention des violations des droits de l'homme et/ou les instruments en vigueur pour lutter contre la corruption CONTACTS Mazars 61 rue Henri Regnault 92075 Paris La Défense Cedex Emmanuelle Rigaudias Associée RSE & Développement Durable Tel. : +33 1 49 97 65 80 Mobile : +33 6 62 83 83 33 [email protected] Laure Allibert Manager RSE & Développement Durable Tel: +33 (0)1 49 97 60 77 | Mob +33 (0)6 65 94 97 09 [email protected] 6