Ça ne me gênera jamais de rapper sur du rock

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Ça ne me gênera jamais de rapper sur du rock
Musique
VENDREDI 14 MARS 2014 / 20MINUTES.CH
20 secondes
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«Ça ne me gênera jamais
de rapper sur du rock»
HIP-HOP. Rootwords est
attendu avec «The Rush».
L’artiste ne déçoit pas avec
un son à plusieurs facettes.
Electro-rock du Sud
MARTIGNY. L’énergique forma-
tion marseillaise Nasser présentera son nouvel album le
3 mai au Windstock Festival.
Better than Cookies, The Clive,
Dream Homeless, Ghost Parade et Ragdolls sont également
à l’affiche de l’événement.
Cinq fois en 12 mois
ZURICH. Stromae sera sur la
scène du Hallenstadion le vendredi 5 décembre. Ce sera son
cinquième concert en Suisse
en 12 mois. Les sésames seront disponibles dès lundi aux
points de vente Ticketcorner.
Reporté en automne
LAUSANNE. Azealia Banks ne
jouera pas aux Docks le 8 avril,
mais le 7 octobre. La sortie de
son CD a été ajournée. La rappeuse américaine a donc repoussé toutes les dates de sa
tournée européenne. Les billets
restent valables.
Son nom circule dans le milieu
depuis un moment. Normal:
Julio Nkowane (son vrai nom)
a du talent. Funk, rock, electro
ou reggae s’assemblent autour
d’un flow inimitable. Cet Américano-Zambien installé à Genève a même été distingué au
m4music en 2013. Les titres de
«The Rush» sont déjà joués en
radio.
– Pourquoi autant de styles?
– A cause de
ma façon de
bosser. En premier, je reçois
des maquettes
de tous les styles de mes producteurs. Puis,
j’écris un texte
et pose ma
voix. Ça ne me gênera jamais
de rapper sur du rock.
– Votre musique sonne oldschool, pourquoi?
– Parce que j’ai grandi avec
l’âge d’or du hip-hop dans les
années 1990. Ceux qui m’inspirent? Talib Kweli, Common,
Mos Def et Jedi Mind Tricks. Ça
Une carrière très prometteuse tend les bras au Genevois d’adoption, âgé de 31 ans. –C. ARTIEDA
ne m’empêche pas
de rester attentif à
ce qui se fait
aujourd’hui, ni d’évoluer.
– Que pensez-vous du hip-hop
actuel?
– Il y a parfois trop peu de
mots et de messages chez certains rappeurs. Il y a aussi
beaucoup de trap music. Je
n’en ferai pas, même si c’est à
la mode. Je ne dirai jamais
qu’un truc est bon juste parce
que les gens aiment.
– Pourquoi avoir bossé sur les
CD de Baker et Stevans?
– Je reçois des propositions du
milieu hip-hop, rarement de la
pop. C’est très intéressant pour
mon développement d’entrer
dans un autre univers musical
que le mien.
– Une tournée en Suisse et en
France va commencer. Com-
Ferry Corsten
Samedi dès 23 h. D! Club, Lausanne.
La star a connu son 1er hit mondial avec
le titre «Out of the Blue», en 1998. –DR
«The Rush»
CD dispo le 28 mars. Rootwords en live:
Samedi à 21 h., Undertown, Meyrin.
LE CLIP
DU JOUR
Les modes, il s’en fiche
LAUSANNE. Ferry Corsten a connu son
heure de gloire dans les années 1990.
La trance, son style, était en plein essor à cette époque. Quand la tendance
des musiques électroniques a évolué,
le DJ néerlandais n’a pas vendu son
âme au diable. Plutôt que de suivre les
modes, comme d’autres l’ont fait, il
s’est mis en retrait en produisant dans
l’ombre. Bingo. Ses travaux réalisés
pour U2, Faithless et Moby ont fait
mouche. Replacé sous les feux des projecteurs, il apparaissait a la 7e place du
top 100 de «DJ Mag» en 2009. Depuis
lors, le quadra joue partout à guichets
fermés. Ses fans apprécient sa musique
très mélodieuse. –JULIEN DELAFONTAINE
ment appréhendez-vous l’exercice de la scène?
– C’est dur, je ne sais jamais
comment va réagir le public.
Les gens viennent pour me découvrir. J’ai calculé, ça prend
toujours une vingtaine de minutes pour qu’ils entrent dans
la vibe. –FABIEN ECKERT
tion
élec
La s de n u t e s
i
Avec eux 20
dans la loge
Querelleur en showcase
GENÈVE. On a tendance à l’oublier, Booba fait du
rap. Plutôt bien, même. Reste que si l’on parle
souvent de lui, ce n’est pas pour sa musique. Le
Français de 37 ans, exilé à Miami, est célèbre
pour ses clashes. Kaaris, La Fouine ou Rohff, on
ne compte plus ses victimes. Que va-t-il interpréter au V Club, ce soir? Lui seul le sait. Nous
avons essayé de connaître son programme. L’artiste nous a envoyé balader. Nos questions
étaient «sans aucun intérêt d’un point de vue
marketing». C’est vrai. Aucune ne concernait la
marque d’habits de la star. –JDE
m
Dans «Expectations», on découvre Satin Circus juste
avant un live. Les musiciens finlandais se font
beaux. On comprend rapidement pourquoi. Dans la
salle, des milliers d’ados en
furie les attendent. C’est le
quotidien de ce combo pop,
ennemi juré des 1D. –JDE
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