L`EAU SANTÉ ET BIEN-ÊTRE EN RHONE ALPES Annexes

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L`EAU SANTÉ ET BIEN-ÊTRE EN RHONE ALPES Annexes
MISSION D’INGÉNIERIE TOURISTIQUE RHÔNE-ALPES
(MITRA)
L’EAU SANTÉ ET BIEN-ÊTRE
EN RHONE ALPES
SYNTHESE
réalisée par Sven SCHONEWILLE
Tutorat MITRA : Danielle ROMAGNOLI
Août 2006
Sommaire
• I – Contexte et objectifs de la démarche……………………………….. p 2
•
II – Éléments de recherche complémentaires concernant le tourisme de
santé …………………………………………………………………………. p 3
•
III – Éléments de recherche complémentaires concernant le tourisme de
bien-être ……………………………………………………………............. p 16
•
IV – Préconisations ……………………………………………………….. p 25
•
V – Annexes …………………………………………………………………p 26
1
I Contexte et objectifs de la démarche
Ce document fait suite au rapport « L’eau santé et bien-être – Résultats bruts » issu de la
mission collective en partenariat avec le Master 2 Professionnel « Développement et
promotion des aménagements touristiques » de l’Université Lumière Lyon II.
Celui-ci s’inscrit donc dans la continuité de la réflexion sur la thématique « Eau » en RhôneAlpes, entamée en 2005 par le Service Tourisme et confiée à la Mission d’Ingénierie
Touristique Rhône-Alpes. Il est plus précisément consacré à la typologie « Santé et bienêtre », une des quatre typologies constitutives de la thématique « Eau », les autres étant
« Patrimoine naturel », « Patrimoine culturel » et « Activités ».
La mission collective qui s’est déroulée d’octobre 2005 à mars 2006 a permis d’aboutir à un
référencement très complet de l’offre touristique liée à l’eau en Rhône-Alpes. Le rapport
« L’eau santé et bien-être – Résultats bruts » permet d’avoir une bonne vue d’ensemble
descriptive de cette typologie dans la région.
Ce document vise à fiabiliser/compléter certaines informations issues du dit rapport et à en
compléter l’approche analytique. Celui-ci sera accompagné de trois autres rapports du
même type concernant les autres typologies.
Le rendu final de ces rapports qui seront donc au nombre de 4 aura pour objectifs :
¾ D’aboutir à des préconisations pouvant être intégrées au prochain Schéma Régional
de Développement du Tourisme et des Loisirs Rhône-Alpes
¾ De construire une stratégie circonstanciée afin d’aboutir à un fil conducteur d’une
éventuelle politique régionale
¾ De parvenir à des orientations qui répondent au besoin de professionnalisation et de
structuration de l’offre existante
¾ De définir comment développer le ou les positionnement(s) de Rhône-Alpes par
rapport à l’eau
L’élaboration
de
ce
présent
rapport
s’appuie
avant
tout
sur
des
documents/études/statistiques riches en informations et constituant une base concrète
permettant d’aboutir à des préconisations cohérentes tenant à la fois compte de l’offre et de
la demande (existantes ou potentielles) :
¾ Le rapport « L’eau santé et bien être – Résultats bruts »
¾ Des données statistiques recueillis soit auprès du C.N.E.Th ou de l’ORT soit
directement auprès des établissements thermaux concernés
¾ Diverses études (numéro spécial d’ODIT France sur le bien-être, étude Xerfi, rapport
sur le thermalisme français,…)
2
II Éléments de recherche complémentaires concernant le tourisme de santé
D’après l’étude Détente Consultants – Thermalies 2005, la France est le troisième pays
thermal en Europe après l’Allemagne et l’Italie avec une fréquentation de 570 000 curistes
par an. On y recense 112 établissements, situés dans 108 stations thermales, habilités à
dispenser des cures thermales. Il existe une concentration de stations au sud-est de la ligne
Metz-Bordeaux.
On peut estimer la capacité globale d’hébergement touristique des stations thermales à
982 000 lits marchands qui génèrent un total de 25 millions de nuitées.
Les curistes et accompagnants génèrent 45% des nuitées marchandes dans les stations.
La part des nuitées thermales dépasse les 80% dans certaines stations comme Gréoux,
Balaruc ou Eugénie. En revanche, elle ne s’élève qu’à 10 à 15% dans les villes comme
Vichy ou Aix-les-Bains (source : étude Détente Consultants).
Enfin, il faut noter que si le nombre de cures thérapeutiques a connu une progression
sensible jusqu’en 1991, il connaît une baisse régulière depuis. Cette évolution concerne
principalement les cures traitant des maladies pour lesquelles la médecine traditionnelle a
apporté de nouvelles réponses (troubles digestifs et ORL notamment). La rhumatologie a en
revanche fortement progressé et représente aujourd’hui 70% des affections traitées.
Tableau 1 : Le nombre d’établissements thermaux dans les principales régions thermales
françaises.
Région
Aquitaine
Auvergne
Languedoc-Roussillon
Midi-Pyrénées
Rhône-Alpes
Nombre d’établissements
12
10
13
20
16
Source : C.N.E.Th.
Une analyse détaillée du thermalisme en Rhône-Alpes et de la concurrence à l’échelle
nationale semblait opportune étant donné les statistiques existantes mais souvent très peu
exploitées à des fins analytiques.
À noter qu’une analyse concurrentielle par rapport à Rhône-Alpes ne peut se faire qu’avec
les autres régions françaises et en aucun cas à l’échelle internationale. En effet, la clientèle
est française à 99%, « ce qui s’explique par le statut très médicalisé du thermalisme dans
notre pays ».1
Après un travail d’assemblage des différentes données existantes (mise en commun des
données du S.N.E.T et du C.N.E.Th) et d’analyse, il ressort un certain nombre de points très
intéressants qui sont exposés ci-dessous.
1
« Tourisme de santé et de bien-être ». Dossier du Ministère Délégué au Tourisme (www.tourisme.gouv.fr). p. 2
3
•
Un nombre de curistes en chute libre au niveau national et notamment en
Rhône-Alpes
Tableau 2 : Le nombre de curistes (assurés sociaux) dans les principales régions thermales
françaises et au niveau national, de 1995 à 2005.
Années
Aquitaine
Auvergne
LanguedocRoussillon
Midi-Pyrénées
Rhône-Alpes
France
1995
86 566
83 433
86 874
84 182
106 033
588 590
1996
85 461
77 051
84 771
80 132
100 843
566 066
1997
86 057
71 020
84 772
77 580
97 794
555 630
1998
88 668
66 516
86 793
77 704
88 022
548 003
1999
93 355
64 616
92 936
77 725
93 135
566 885
2000
88 963
57 409
88 817
74 831
87 001
538 165
2001
89 881
55 187
89 826
73 988
93 110
545 334
2002
91 444
52 514
90 054
75 078
92 777
547 157
2003
92 382
51 031
87 372
74 039
87 630
536 781
2004
89 754
44 092
86 691
64 877
84 843
509 424
2005
90 027
42 964
86 092
64 287
84 545
504 560
Sources : séries statistiques extraites des travaux du C.N.E.Th.
Graphique 1 : Le nombre de curistes (assurés sociaux) dans les principales régions thermales
françaises, de 1995 à 2005.
Aquitaine
110
Auvergne
Languedoc-Roussillon
Midi-Pyrénées
Nombre de curistes (en milliers)
100
Rhône-Alpes
90
80
70
60
50
40
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
Années
Source : séries statistiques extraites des travaux du C.N.E.Th.
Le tableau 2 et le graphique 1 montrent que la baisse du nombre de curistes (assurés
sociaux) est une tendance lourde en France puisque celle-ci date au moins de 1995.
Ainsi, en l’espace de 10 ans, la France a perdu plus de 84 000 curistes ce qui représente
tout de même environ 17% de sa clientèle en 2005. Un autre élément qui renforce cette
4
tendance lourde est que parmi les cinq principales régions thermales françaises (Aquitaine,
Auvergne, Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées et Rhône-Alpes), 4 ont perdu des curistes
par rapport à 1995 (bien que le Languedoc-Roussillon n’ait perdu que 500 curistes).
La région Aquitaine est la seule à connaître une évolution positive avec un gain 3 500
curistes.
L’Auvergne a connu une évolution très négative de sa clientèle thermale ayant perdu 40 500
curistes par rapport à 1995 soit la moitié de sa fréquentation en 10 ans !
La région Rhône-Alpes a quant à elle perdu 21 500 curistes par rapport à 1995 ce qui
représente plus d’un quart de sa fréquentation 2005 ! Le graphique 1 démontre de
manière très significative l’évolution négative de la fréquentation des établissements
rhônalpins et la perte de leadership de la région en matière de thermalisme. Classée
première région thermale française en 1995 au nombre de curistes (avec plus de 19 000
curistes de plus que le Languedoc-Roussillon alors deuxième région française !), 10 ans
après, elle se retrouve classée troisième avec un différentiel de 5 500 curistes par rapport à
l’Aquitaine.
Tableau 3 : L’évolution moyenne, par année, du nombre de curistes (assurés sociaux) dans les
principales régions thermales françaises et au niveau national, entre 1995 et 2005.
Régions
Aquitaine
Auvergne
Languedoc-Roussillon
Midi-Pyrénées
Rhône-Alpes
France
Évolution moyenne (entre 1995 et 2005)*
+0,39%
-6,42%
-0,09%
-2,66%
-2,24%
-1,53%
*Évolution logarithmique moyenne
Source : séries statistiques C.N.E.Th. / Traitement Sven Schonewille
Le tableau 3 renforce ce qui a été indiqué précédemment sur l’évolution du thermalisme en
France. On constate que l’Aquitaine et le Languedoc-Roussillon obtiennent les « meilleurs »
résultats par rapport à l’évolution moyenne en France (-1,53%). Rhône-Alpes est là encore
malmenée par ses principaux concurrents à l’échelle nationale. Mais au-delà de l’aspect
purement concurrentiel entre les régions, les chiffres reflètent la « mauvaise santé » du
thermalisme dans sa globalité.
Tableau 4 : Les 3 établissements thermaux « porteurs » de chacune des principales régions
thermales françaises et leur nombre de curistes (assurés sociaux) en 2005.
Région
Aquitaine
Auvergne
Languedoc-Roussillon
Midi-Pyrénées
Rhône-Alpes
Établissement
Nombre de curistes en 2005
Dax
St Paul les Dax
Cambo les Bains
Royat
Le Mont Dore
Vichy
Balaruc les Bains
Amélie les Bains
Lamalou les Bains
Luchon
Barbotan les Thermes
Bagnères Grands Thermes
Aix les Bains (Thermes nationaux)
Brides les Bains
Uriage
52 199
11 355
10 329
8 575
7 427
6 650
35 655
26 220
7 233
15 044
14 726
7 646
30 280
11 992
7 166
Source : données extraites des travaux du C.N.E.Th.
5
Graphique 2 : L’évolution indicielle du nombre de curistes (assurés sociaux) dans les 3
établissements thermaux « porteurs » de chacune des principales régions thermales
françaises, de 1995 à 2005, base 100 = 1995.
Aquitaine
120
Auvergne
LanguedocRoussillon
Midi-Pyrénées
Rhône-Alpes
Indices
100
80
60
40
1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005
Années
Source : séries statistiques C.N.E.Th. / Traitement Sven Schonewille
Le tableau 4 et le graphique 2 trouvent leur utilité dans le fait qu’ils démontrent que même
les plus grosses structures des principales régions thermales françaises ne parviennent pas
à faire face à la tendance à la baisse que traverse le thermalisme depuis 10 ans (excepté
une nouvelle fois pour la région Aquitaine). Cela est un indicateur supplémentaire de la
gravité actuelle de la crise.
En effet, il aurait été imaginable que des établissements tels que Aix-les-Bains Thermes
Nationaux (30 280 curistes) ou Luchon (15 044) soient mieux armés pour faire face à la crise
grâce aux effets de taille et parviennent au moins à stabiliser leur fréquentation mais ce n’est
pas le cas. Entre 1995 et 2005, les trois établissements « porteurs » de la région RhôneAlpes ont connu une baisse de 17,3% de leur fréquentation (contre 20,3% pour l’ensemble
des établissements rhônalpins) et ceux de l’Auvergne 42,8% (contre 48,5% pour l’ensemble
des établissements auvergnats) !
Ainsi, les grandes structures n’ont quasiment pas profité de leur situation de leaders
régionaux. Elles ont connu les mêmes déboires que les structures de taille plus réduite, autre
signe d’une tendance lourde.
6
Il apparaît donc que le thermalisme soit entré depuis un bon moment déjà dans une phase
de déclin du marché qui se traduit par :
o
o
o
o
Une baisse importante du volume de clientèle (chute du nombre de curistes) à cause
de l’arrivée de meilleurs substituts, de changements dans les goûts et les valeurs des
consommateurs et de la situation économique actuelle malgré les investissements
importants faits dans la revalorisation de l’outil (rénovation, extension des
établissements,…)
Seuls certains clients fidèles assurent une base minimale de ventes
Les établissements protègent leur rentabilité par une politique de prix qui tient compte
des acheteurs « captifs » et des faibles risques de nouvelle concurrence (chiffre
d’affaires stable ou en hausse malgré une diminution de la fréquentation résultant
d’une hausse des prix continue qui date du début des années 90 : +32,5% entre 1990
et 20032)
Des établissements qui vont sortir du marché lorsque la rentabilité de leur structure
ne sera plus assurée
Il semble important de préciser que cette phase de déclin du thermalisme pose des
problèmes très préoccupants aux stations thermales. Celles-ci sont en effet souvent des
petites villes de moyenne montagne « pour lesquelles le thermalisme représente l’activité
économique dominante et où le thermalisme est le premier pourvoyeur d’emplois directs ou
indirects dans la région ».3 Il s’agit là d’un élément primordial qu’il est indispensable de
prendre en compte dans la rédaction des préconisations.
À titre indicatif, il semble utile de rappeler que le thermalisme rhônalpin emploie 1 051
personnes, soit 15,7% de l’ensemble des actifs thermalisme-thalassothérapie au niveau
national (chiffres 1999 – INSEE4).
Une actualisation des données concernant l’emploi, voire une analyse des évolutions sur 5
ans, permettraient d’apporter un éclairage complémentaire sur l’impact économique et social
du thermalisme rhônalpin (données disponibles à l’échelle nationale. Source : étude Détente
Consultants).
•
Des investissements financiers dont l’efficacité laisse perplexe
Quand on sait que l’Auvergne a fait du thermalisme l’une de ses priorités dans le XIIème
Plan pour la période 2000-2006, la très forte baisse du nombre de curistes dans la région
pose beaucoup de questions.
En effet, 6,6 millions d’euros de l’État et 5,6 millions d’euros de la Région ont été consacrés
au volet « Thermalisme », les stations thermales étant éligibles au programme régional de
2
« Thermalisme et thalassothérapie. Analyse de marché. Prévisions 2005. Forces en présence ». Collection Etat
du marché, Édition XERFI. Juillet 2005. p. 41
3
« Tourisme de santé et de bien-être ». Dossier du Ministère Délégué au Tourisme (www.tourisme.gouv.fr). p. 2
4
« L’emploi touristique en Rhône-Alpes – Analyse et évolution depuis 1975 ». Etude MédiaSIM. Les cahiers de
la MITRA n°9, Rhône-Alpes Tourisme. Août 2005. p. 10
7
pôles touristiques. L’action régionale a aussi porté « sur la réalisation d’équipements
structurants dans le domaine du thermoludisme et sur la modernisation des établissements
thermaux et de l’hébergement dans les stations ».5 Si l’on se fie uniquement à l’évolution du
nombre de curistes dans les établissements thermaux d’Auvergne et à la courbe plongeante
du graphique 1, on peut douter de l’efficacité de ces investissements pourtant importants.
Concernant cet aspect financier, il faut souligner que les investissements réalisés à
l’aide de fonds publics entre 1989 et 2003 s’élève à 259 millions d’euros pour les cinq
régions étudiées, soit en moyenne 17 millions par an.6
Graphique 3 : La structure des subventions publiques par région pour les cinq principales
régions thermales françaises, de 1989 à 2003
Source : Détente Consultants
La région Rhône-Alpes cumule un montant de 97 millions d’euros sur cette période
(avec une part importante consacrée à la construction du nouvel établissement d’Aix-lesBains) et Midi-Pyrénées un montant de 74 millions d’euros. Sur cette même période,
l’investissement des régions Languedoc-Roussillon et Auvergne a été moindre avec
respectivement 36 et 18 millions d’euros.
À noter un élément surprenant : la région Aquitaine qui est la seule des cinq régions à avoir
connu une évolution positive de son nombre de curistes entre 1995 et 2005 est aussi une
des cinq régions à avoir le moins investi (33 millions d’euros entre 1989 et 2003).
5
« Tourisme de santé et de bien-être ». Dossier du Ministère Délégué au Tourisme (www.tourisme.gouv.fr). p. 3
Etude Détente Consultants « Impact des politiques territoriales sur le secteur thermal en France » - Thermalies
2005
6
8
Graphique 4 : La nature des investissements aidés par région pour les cinq principales régions
thermales françaises, de 1989 à 2003
Source : Détente Consultants
Le graphique 4 détaille la nature des investissements par région. On constate ainsi que la
région Auvergne a largement investi dans la modernisation des bâtiments et équipements de
soins. L’Aquitaine a quant à elle consacré une large partie de ses investissements à la
maîtrise qualitative et quantitative de la ressource en eau (amélioration de la connaissance
et du suivi des captages et forages existants, suivi en continu de la qualité du fluide
thermominéral,…).
•
La perte de leadership de Rhône-Alpes à l’échelle nationale
Tableau 5 : Les parts de marché du nombre de curistes (assurés sociaux) des principales
régions thermales françaises, de 1995 à 2005.
Années
Aquitaine
Auvergne
LanguedocRoussillon
Midi-Pyrénées
Rhône-Alpes
1995
14,71
14,18
14,76
14,30
18,01
1996
15,10
13,61
14,98
14,16
17,81
1997
15,49
12,78
15,26
13,96
17,60
1998
16,18
12,14
15,84
14,18
16,06
1999
16,47
11,40
16,39
13,71
16,43
2000
16,53
10,67
16,50
13,90
16,17
2001
16,48
10,12
16,47
13,57
17,07
2002
16,71
9,60
16,46
13,72
16,96
2003
17,21
9,51
16,28
13,79
16,33
2004
17,62
8,66
17,02
12,74
16,65
17,84
8,52
17,06
12,74
16,76
2005
Source : séries statistiques C.N.E.Th. / Traitement Sven Schonewille
9
Graphique 5 : Les parts de marché du nombre de curistes (assurés sociaux) des principales
régions thermales françaises, de 1995 à 2005.
Aquitaine
20
Auvergne
Languedoc-Roussillon
Midi-Pyrénées
Rhône-Alpes
Parts de marché (%)
18
16
14
12
10
8
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
Années
Source : séries statistiques C.N.E.Th. / Traitement Sven Schonewille
Le tableau 5 et le graphique 5 montrent l’évolution des parts de marché du nombre de
curistes des principales régions thermales françaises entre 1995 et 2005. On s’aperçoit
qu’en 1995, la région Rhône-Alpes était le leader incontesté au niveau national avec
18% de parts de marché, suivi du Languedoc-Roussillon et ses 14,76%.
Alors qu’entre 1995 et 1999, Rhône-Alpes et l’Auvergne connaissaient une perte de parts de
marché importante (la baisse de Midi-Pyrénées étant plus modérée), l’Aquitaine et le
Languedoc-Roussillon en profitaient pour accroître les leurs.
En 2005, le résultat de ces fluctuations est que la région Rhône-Alpes a perdu son
leadership au profit des régions Aquitaine et Languedoc-Roussillon. L’Auvergne est quant à
elle largement dépassée par les autres régions passant de 14,18% de parts de marché en
1995 à 8,52% en 2005 !
Aujourd’hui, la part de marché du thermalisme rhônalpin (assurés sociaux et autres
séjours) se situe environ à 17%.
10
Il est évident que cette perte de leadership pour la région Rhône-Alpes est problématique car
la baisse du nombre de curistes en France (tendance globale) n’explique en aucun cas la
baisse des parts de marché de la région, les autres régions françaises étant soumises aux
mêmes aléas du secteur. S’agit-il d’un problème d’offre par rapport aux attentes des
consommateurs ? De promotion et de communication ? De sensibilisation auprès des
prescripteurs médicaux ? Comment expliquer que la région Aquitaine connaisse à la fois une
augmentation du nombre de curistes et de ses parts de marchés malgré la tendance à la
baisse dans le secteur ?
D’après Philippe TARRICQ, du CRT Aquitaine, plusieurs hypothèses peuvent être
avancées :
o
o
o
o
o
o
Un dynamisme des stations dû à un effet d’entraînement de la conurbation Dax
De nombreuses stations qui bénéficient d’une situation géographique favorable à
proximité de l’océan
Des groupes thermaux dynamiques : en Aquitaine, les thermes sont privés et
intégrés aux établissements hôteliers
Une tentative de diversification de l’activité vers du thermoludisme et de la remise en
forme
Des thérapeutiques thermales porteuses : rhumatologie
La mise en place depuis plusieurs années d’un plan thermal par le Conseil Régional
Graphique 6 : L’évolution indicielle du nombre de curistes (assurés sociaux) dans l’ensemble
des établissements thermaux des principales régions thermales françaises, de 1995 à 2005,
base 100 = 1995.
Aquitaine
110
Auvergne
Languedoc-Roussillon
Midi-Pyrénées
Rhône-Alpes
100
France
Indices
90
80
70
60
50
1995
1996
1997
1998
1999 2000
2001
2002
Années
Source : séries statistiques C.N.E.Th. / Traitement Sven Schonewille
11
2003
2004
2005
De plus, le graphique 6 indique une baisse du nombre de curistes (assurés sociaux) dans les
établissements rhônalpins plus brutale que la moyenne nationale et que ses principaux
concurrents. Seule l’Auvergne fait largement pire.
Ainsi, les établissements thermaux rhônalpins doivent faire face à deux éléments : le déclin
de l’activité thermale et la perte du leadership de la région par rapport aux autres régions
françaises concurrentes.
•
Un avenir peu radieux
Grâce aux séries statistiques qui remontent à 1995, il est possible d’établir des modèles
prévisionnels.
Graphique 7 : Le nombre de curistes (assurés sociaux) dans les établissements thermaux
d’Aquitaine par années de 1995 à 2005 ; les prévisions pour 2006 à 2008 à l’aide d’une
tendance logarithmique.
Valeurs observées
Valeurs prévues
Nombre de curistes (en milliers)
100
80
60
40
1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008
Années
Source : séries statistiques C.N.E.Th. / Traitement Sven Schonewille
12
Graphique 8 : Le nombre de curistes (assurés sociaux) dans les établissements thermaux
d’Auvergne par années de 1995 à 2005 ; les prévisions pour 2006 à 2008 à l’aide d’une
tendance logarithmique.
Valeurs observées
Valeurs prévues
Nombre de curistes (en milliers)
100
80
60
40
1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008
Années
Source : séries statistiques C.N.E.Th. / Traitement Sven Schonewille
Graphique 9 : Le nombre de curistes (assurés sociaux) dans les établissements thermaux du
Languedoc-Roussillon par années de 1995 à 2005 ; les prévisions pour 2006 à 2008 à l’aide
d’une tendance logarithmique.
Valeurs observées
Valeurs prévues
Nombre de curistes (en milliers)
100
80
60
40
1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008
Années
Source : séries statistiques C.N.E.Th. / Traitement Sven Schonewille
13
Graphique 10 : Le nombre de curistes (assurés sociaux) dans les établissements thermaux de
Midi-Pyrénées par années de 1995 à 2005 ; les prévisions pour 2006 à 2008 à l’aide d’une
tendance logarithmique.
Valeurs observées
Valeurs prévues
Nombre de curistes (en milliers)
100
80
60
40
1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008
Années
Source : séries statistiques C.N.E.Th. / Traitement Sven Schonewille
Graphique 11 : Le nombre de curistes (assurés sociaux) dans les établissements thermaux de
Rhône-Alpes par années de 1995 à 2005 ; les prévisions pour 2006 à 2008 à l’aide d’une
tendance logarithmique.
Valeurs observées
Valeurs prévues
Nombre de curistes (en milliers)
100
80
60
40
1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008
Années
Source : séries statistiques C.N.E.Th. / Traitement Sven Schonewille
14
Le modèle prévisionnel à l’aide d’une tendance logarithmique pour les régions Auvergne,
Midi-Pyrénées et Rhône-Alpes indique une baisse continue du nombre de curistes d’ici 2008.
Le thermalisme va mal et l’avenir ne s’annonce pas meilleur si les établissements ne
redéfinissent pas leur domaine d’activité et ne repositionne pas leur offre.
La politique d’augmentation des prix pour contrer les effets négatifs de la baisse du nombre
de curistes sur le chiffre d’affaires a ses limites et ne pourra éternellement continuer d’autant
que plane toujours la menace du déremboursement des cures par la sécurité sociale. La
situation est très préoccupante.
Au final, cette analyse confirme ou indique :
¾ La tendance lourde qui est à la décroissance générale du nombre de curistes
(assurés sociaux) à l’échelle nationale
¾ La phase de déclin dans laquelle est entré le thermalisme, confirmé par l’analyse de
la période concernée par cette étude (10 années)
¾ Malgré des investissements financiers importants de l’État et des régions, la courbe
de fréquentation des stations ne s’est pas redressée
¾ Une offre qui mériterait d’être mieux adaptée aux attentes du marché national et à
fortiori, aux attentes du marché international
¾ La perte du leadership de la région Rhône-Alpes dès 2003
¾ Des perspectives peu favorables pour l’avenir si le secteur du thermalisme continue
sur cette voie
15
III Éléments de recherche complémentaires concernant le tourisme de bien-être
Avant toute chose, il convient de définir ce qui est entendu par bien-être. Chaque culture a
sa propre notion du bien-être même s’il existe une mondialisation des styles de vie. Il s’agit
plus de la manière dont sont effectués les soins qui diffère, que des soins eux-mêmes. La
consommation du bien-être est différente selon les pays. Il s’agit d’une pratique très courante
pour les Allemands par exemple.
L’offre des soins de bien-être en France a longtemps été contrôlée par le corps médical. À
tel point, qu’aujourd’hui, la France a pris beaucoup de retard sur ses concurrents européens
avec une offre bien souvent trop médicalisée. Les habitudes se sont structurées autour de la
thalassothérapie et du thermalisme qui ont été pris en main par les médecins. Aujourd’hui
encore, on assiste à des tentatives de récupération de la pratique « massage » par la
fédération des kinésithérapeutes pour un droit de pratique exclusif, cette dernière jouant
surtout sur la sémantique !7
Parallèlement, une autre tradition française existe : celle des instituts de beauté portés par
l’industrie cosmétique française qui fut longtemps une des premières au monde.
L’histoire de l’utilisation de l’eau à des fins de santé et de mieux-être a connu différentes
phases. Cela s’est traduit par un aller/retour régulier entre deux grandes tendances : une
tendance « santé/curative » avec le thermalisme et la thalasso première génération et une
tendance « convivialité/détente » qui a commencé avec les Thermes romains.
Aujourd’hui, le retard pris par l’offre française en matière de bien-être et la forte demande
pour ce type d’activité ont engendré un développement rapide et multiple de différentes
formes et infrastructures de pratiques. À tel point que les termes « bien-être » et « spa » sont
employés à outrance parfois.
Le numéro « Spécial bien-être : 23 entretiens avec professionnels du secteur » publié par
ODIT France en avril 2006 rassemble des informations très intéressantes à la fois sur la
demande et l’offre (existante et potentielle) du marché du bien-être. Ci-dessous, une
synthèse des éléments les plus pertinents.
Tout d’abord, les mobiles de l’intérêt pour la pratique de l’activité « bien-être » des
consommateurs français sont nombreux mais rejoignent tous la même philosphie :
9
9
9
9
9
9
9
7
Repos
Détente
Découverte
Recherche d’une ambiance
Besoin de décompresser
Besoin de récupérer
Vivre une expérience de relaxation et
de beauté
9
9
9
9
S’occuper de soi-même
Recherche de cocooning
Faire attention à son bien-être hédoniste
Laisser derrière soi fatigue, tension et
stress
9 Recherche d’évasion
9 Entretenir son image (jeunesse)
Magazine « Ça m’intéresse » du mois de juillet 2006
16
Le marché du bien-être est extrêmement large et la demande est très forte. Les attentes
liées au service attendu ne sont pas toutes au même niveau et les pratiques pour parvenir
aux objectifs (détente, repos, détente,…) sont diverses.
•
Le spa
Le spa est d’origine asiatique. Il y a en Asie, une véritable culture du soin, du massage et du
bien-être dans son intégralité. Le spa est une offre produit internationale qui tend à devenir
une composante incontournable d’une destination touristique.
La mode des spas est arrivée avec du retard en France, il y a environ 5 ans. Auparavant, il
existait un monopole des centres de thermalisme et de thalassothérapie sur le tourisme de
bien-être. Mais la dimension holistique que ne possédaient pas les thermes ou la thalasso a
séduit la clientèle française. Les Allemands ont été les initiateurs du phénomène spa suivis
des Anglais et des Italiens.
Les spas autrichiens et allemands ont un caractère familial. Les spas britanniques ont une
ambiance plus cliniques (soins individuels). Quant aux spas américains, on y retrouve
beaucoup d’activités physiques (autant de sport et de détente physique que des massages
passifs). À souligner le contexte procédurier des Etats-Unis, ce qui explique peut-être que
les gestionnaires des spas n’osent pas offrir des prestations de santé.
Les spas ont donc une forte tendance à la personnalisation selon les demandes du marché
national dans lequel ils s’inscrivent. Ainsi, en France, les spas sont moins vastes et plus
intimistes que les offres germaniques par exemple. C’est pourquoi, avant toute création
d’établissement, il convient de bien connaître les attentes et les caractéristiques du marché
sur lequel les gestionnaires souhaitent se positionner.
Bien souvent, l’offre spa est une offre de service de l’hôtel devenue aujourd’hui
indispensable pour un établissement de standing ou un « resort ». C’est un élément
concurrentiel et un vecteur de communication important pour l’établissement hôtelier. Le
niveau d’investissement pour un équipement de qualité est relativement élevé, environ 1 000
euros du m² en 3* à plus de 3 500 en 4*. Par contre, un spa n’est plus nécessairement un
élément fortement différenciateur puisque la majorité des hôtels 4* proposent ces
équipements. Par contre, il s’agit indéniablement d’un critère de sélection pour les clients :
une enquête réalisée par une chaîne volontaire 4* (hôtellerie de charme haut de gamme) a
fait ressortir que 93% des clients ont choisi leur hôtel du fait de la présence du spa mais
seulement 34% l’ont consommé.
Les medias ont positionné les spas dans un univers de luxe et de qualité et donc joué un rôle
fondamental dans la création de l’imaginaire et la fixation du niveau d’attente des clients.
Le marché du spa français est encore en phase de croissance et n’est pas structuré. Il
n’existe aucune fédération ou association apportant une définition précise du spa. Ce dernier
apporte un rajeunissement de la clientèle avec d’autres attentes, moins médicales et plus
hédonistes.
Le spa n’est pas un effet de mode mais une tendance lourde, pour quatre raisons :
o
o
Le cycle de consommation matérielle vient de s’achever : besoin de se
tourner vers une expérience intérieure (l’être plus que l’avoir).
L’entrée dans la période du nouvel âge : période de regain d’intérêt pour les
disciplines orientales, l’harmonie entre le corps et l’esprit.
17
o
o
Le vieillissement de la population : les seniors ont plus de temps pour
s’occuper d’eux et voyager que les tranches d’âges plus jeunes. Les babyboomers sont très attentifs à leur bien-être hédoniste.
L’avènement de la société des loisirs avec des phénomènes particuliers tels
que les 35h qui finissent de légiférer les loisirs comme une culture quasiment
obligatoire.
La clientèle des spas reste à dominante féminine mais les hommes sont de plus en plus
nombreux (30% de la clientèle). L’offre est actuellement adaptée aux hommes dans plus de
90% des spas.
Il existe 3 principales demandes concernant le produit spa :
o
o
o
La demande « thérapeutique » : recherche d’un mieux-être
La demande esthétique : amélioration de l’apparence
La demande spirituelle : équilibre intérieur, harmonie entre corps et esprit
Le spa est un lieu de quiétude où l’on vient se ressourcer en l’espace de quelques heures,
d’une journée ou de quelques jours. Le spa peut être vu comme la version moderne du
thermalisme. Il utilise les bienfaits de l’eau en y ajoutant des éléments de relaxation à travers
l’architecture et la décoration. Il a l’image d’une eau beaucoup plus calme qui répond à un
besoin de maternage, de ressourcement et de relaxation.
Il est indispensable que l’offre de soins et le partenaire cosmétique contribuent au thème
général du spa et véhiculent les mêmes valeurs. Deux grands thèmes se distinguent :
o
o
thème « terroir » : valorisation de l’histoire, de l’environnement, des produits
naturels de la région (Sources de Caudalie, Fermes de Marie,…)
thème « exotique » : dépaysement avec des techniques de soins aux noms
venus d’ailleurs (shiatsu, reiki,…) et des produits originaux (noix de coco,
mangue,…)
Les soins spas mettent avant tout l’accent sur le rapport humain (empathie du personnel qui
humanise les soins et crée une ambiance conviviale et chaleureuse), l’élément central
restant l’eau. Le personnel doit être formé aux techniques esthétiques mais également avoir
des bases de psychologie, un sens de l’accueil et du commerce. Le luxe du spa réside dans
l’ultra personnalisation des services (sur-mesure).
Le spa s’adresse autant au corps qu’à l’esprit et aux sens, c’est avant tout une expérience
que l’on va vivre et qui n’a d’autre objectif que d’offrir détente, relaxation, « lâcher prise ».
Ainsi, l’environnement d’un spa est très important car la relaxation passe nécessairement par
l’éveil des sens. Tout dans la mise en scène doit être fait pour solliciter les cinq sens (olfactif,
visuel, auditif,...). La dimension sensorielle est source de mieux-être.
L’activité spa s’accompagne, en général, d’activités annexes (randonnée, ski de fond,…).
L’offre française se réveille actuellement. Il existe d’excellents produits comme Les Sources
de Caudalie (Aquitaine) ou Les Fermes de Marie (Rhône-Alpes).
Aujourd’hui, le mot « spa » est parfois utilisé de manière excessive et le client peut être déçu
par certains services abusivement proposés sous cette appellation. Il y a également un
risque de trop plein de l’offre par la duplication d’établissements tous semblables. Ils doivent
avoir un caractère propre à chaque lieu, basé sur l’identité locale. Il est indispensable d’avoir
une imprégnation de ce que sont les ressources locales et le passé culturel du lieu. Les
18
Fermes de Marie qui est un établissement intégrant les ressources naturelles liées au
territoire dans lequel il se localise en est un bon exemple.
Au niveau des tendances actuelles, on peut observer :
o
o
o
o
o
o
o
La mise en place d’une offre spa au sein des résidences de tourisme et hôtels 3* qui
sont des produits plus simples nécessitant moins de personnel. Cela permet de lisser
la saisonnalité d’une destination ou de diversifier un mix de clientèle afin de
développer le segment « individuel loisirs ». Cela implique une gestion du spa plus
optimisée car la clientèle 3* ne dispose pas du même pouvoir d’achat que celle des
établissements de luxe. Les axes stratégiques importants pour ces unités sont de
freiner les coûts du personnel et de travailler sur des volumes plus importants
(ouverture à la clientèle extérieure). Mais, il existe le risque de dépersonnaliser le
service.
Une offre qui évolue avec des spas plus qualitatifs : quelques chaînes asiatiques se
sont attachées à proposer une offre réellement luxueuse (Banyan Tree, Six Senses,
Shangri La,…).
L’intégration croissante de l’offre spa dans la chambre même des établissements de
type « Resort ». Le produit devient de plus en plus exclusif.
Les nouveaux spas allemands, qu’ils soient urbains ou ruraux, s’installent souvent
dans des lieux « recyclés ».
L’apparition de concepts basés sur des produits naturels : huiles d’olive, pépins de
raisin,…
La nécessité de spas de proximité, que cela soit des équipements de proximité, dans
les villes et sur les destinations touristiques, ou des spas plus intimistes et plus chers,
par exemple dans l’hôtellerie de luxe.
Le nombre de plus en plus élevé de marques de cosmétiques sur le marché.
Certaines d’entre elles s’investissent dans la création de spas et la formation du
personnel. Certaines sont même uniquement spécialisées dans les produits dédiés
au spa.
Pour conclure, il est difficile d’établir un portrait précis de l’offre rhônalpine concernant les
spas, celle-ci étant très diverse (notamment avec les nombreux spas d’hôtel de différentes
catégories) et en phase de développement. Ce qui est certain est que les spas peuvent
constituer un fort critère de sélection pour les consommateurs et donc être un bon atout pour
Rhône-Alpes étant donné la richesse des activités annexes (montagne hiver, montagne été,
lacs).
À l’heure actuelle, des spas pouvant constituer des motifs de séjours haut standing existent.
À titre d’exemple :
o
o
o
8
« Les Fermes de Marie » à Megève qui a été précédemment citée. Cet
établissement possède une très bonne notoriété nationale de même niveau que
« Les Source de Caudalie » dans la région de Bordeaux.
« Hilton Evian Resort & Spa » qui vient d’ouvrir ses portes le 24 juillet dernier. Il
s’agit du premier resort de la chaîne Hilton en France. Localisé au centre de la
station thermale d’Evian, il intègre un spa de 1 800 m². Ce dernier, portant le
prestigieux nom de Buddha-Bar Spa, se déclinera sur trois niveaux. 40 millions
d’euros ont été investis dans la construction de cet hôtel de 173 chambres (dont 34
suites). Le resort se positionne sur le marché international comptant beaucoup sur la
proximité de Genève et de son aéroport.8
« Evian Royal Resort » (The Leading Hotels of the World)
« Hilton s’implante à Évian ». Rhône-Alpes Tourisme – Newsletter n°3 du 21 juin 2006.
19
Comme le démontre l’implantation du « Hilton Evian Resort & Spa », par ses valeurs
intrinsèques, la région Rhône-Alpes et essentiellement les départements de Savoie et
Haute-Savoie ont tout intérêt à se positionner sur le marché du spa de haut standing
(hôtellerie de luxe) en visant un rayonnement international.
•
La thalassothérapie
Du fait de la nature de l’activité (eau de mer), l’offre en Rhône-Alpes est inexistante et ne
peut être développée. Il semble pourtant opportun de dresser un rapide portrait de cette
pratique dans le sens où elle concurrence le spa et le thermalisme, tous deux étant des
composantes de l’offre touristique « bien-être » rhônalpine.
Aujourd’hui, le marché de la thalasso arrive à maturité. Le premier cycle de vie a duré de
1980 à 2000. Certains opérateurs ont dû abandonner le marché, les autres revoient leurs
outils
Il y a quelques années, il existait une très forte demande pour de la « thalassorééducation ». Il y avait alors un côté thérapeutique fort, un esprit cure hérité du thermalisme.
Cette clientèle est aujourd’hui déclinante et la thalassothérapie doit revoir sa philosophie afin
de conquérir de nouvelles clientèles : re-conception de la cure en gardant la spécificité de
soins à l’eau de mer en y ajoutant d’autres prestations. Cette pratique est aujourd’hui en
pleine évolution. L’offre a vieilli mais suit le mouvement des spas. Il est nécessaire de
repenser la décoration et les ambiances : murs blancs, carrelés du sol au plafond, salles qui
ressemblent à des laboratoires,… Tout l’univers de la thalasso doit être revu.
En effet, la thalassothérapie est passée, en deux ou trois ans, d’un produit à image plutôt
médicale à un vrai plaisir de loisirs.
Elle est l’image de l’eau qui bouge, tonique, vitalisante. Elle est assez ancrée dans les
habitudes françaises. Il s’agit d’une spécialité « franco-française » pour les pays
francophiles.
La demande des clients penche avant tout pour une offre week-ends. En effet, les clients
consomment dans un premier temps des week-ends puis reviennent pour des semaines. Le
taux de retour de la pratique thalasso est élevé. Par contre, l’effet zapping par rapport aux
établissements est important (contrairement à l’époque où la thalasso était un produit
médical).
Les clients cherchent le contact avec la nature, les produits naturels et pas forcément de
grande marque. Les « accros » aux grandes marques existent mais sont une clientèle plus
haut de gamme
Le marché français et le marché étranger ne répondent pas aux mêmes attentes des
clientèles.
En effet, les clients qui séjournent en France cherchent en premier lieu le repos et la détente
alors que pour ceux qui partent à l’étranger (pays du Maghreb et notamment Tunisie), le
20
soleil et le dépaysement constituent la première motivation. Les établissements thalasso
français et ceux du Maghreb ne sont donc pas forcément concurrents (excepté en ce qui
concerne le rapport qualité/prix) puisqu’ils ne répondent pas à la même demande. Dans les
instituts de thalassothérapie en France, les clients ont avant tout fait le choix d’un séjour en
thalasso contrairement à l’étranger où la thalasso est un élément de vacances.
La thalasso reste une destination touristique majeure même si la demande se situe
principalement sur le marché français.
La principale tendance consiste en la création de thalassos plus économiques, liées à une
hôtellerie 2*. La demande pour un produit moyen et haut de gamme est toujours forte mais il
apparaît que, compte tenu des tendances actuelles, le développement d’une thalasso plus
économique rencontrerait un grand succès.
À cette fin, il est nécessaire d’aboutir à un modèle économique qui permette de réduire les
coûts et envisager des soins où l’humain soit moins présent (chose plus aisée que pour le
secteur du spa).
•
Le thermalisme
Le thermalisme en France évolue, certainement pas assez vite, mais il reste médicalisé et lié
à la Sécurité Sociale. Or, comme cela a été démontré auparavant, l’activité santé des
établissements thermaux tend à décroître rapidement ces dernières années et si ceux-ci
souhaitent conserver leur rentabilité économique, il leur faut revoir leur domaine d’activités.
La cure est de moins en moins recherchée. C’est un phénomène qui tend à disparaître.
Toutefois, il existe un savoir-faire en matière de prévention et de santé qui peut être exploité
pour la clientèle bien-être.
Ainsi, les établissements thermaux ont tardé à redéfinir leur domaine d’activité.
Contrairement à leurs homologues européens, ils n’ont pas su apprécier les signaux du
marché indiquant une évolution vers une demande moins voire non médicalisée et une
recherche de rapports humains (qui contraste avec l’usage de machines qui crée une
automatisation des soins). Il s’agit là d’une lacune dans le développement et la
conceptualisation du service. Une évolution qui aurait dû se faire en douceur se fait
actuellement de manière assez brutale car inévitable.
Les thermes doivent donc se recentrer sur le bien-être et l’hygiène de vie pour attirer une
nouvelle clientèle. De nouveaux produits tels que le « spa thermal » et le « thermoludisme »
ont été développés pour répondre aux nouvelles exigences du marché. Ceux-ci rencontrent
un certain succès auprès de la clientèle. Mais chaque station a sa spécificité et il est difficile
de généraliser un concept.
Le thermoludisme s’adresse à une clientèle de masse. Les clientèles visées sont les
clientèles de proximité ou les clientèles touristiques fréquentant la proche région. D’ailleurs, il
est intéressant de noter que dans le dernier cas, les clients choisissent entre deux
destinations comparables celle qui est dotée d’un centre thermoludique. Les clientèles
stressées des centres urbains consomment le thermoludisme de façon régulière. Ce dernier
prend en compte les ambiances (thème, matériaux, décoration,…) afin de faire rêver et de
créer un dépaysement et joue donc sur la dimension sensorielle.
21
Le centre Aquensis est un exemple intéressant de nouveau produit « spa thermal ». Il s’agit
d’une structure de 3 000 m² créée en 2003 dans un bâtiment qui accueillait auparavant un
centre de rééducation fonctionnelle en liaison avec les Thermes de Bagnères de Bigorre
(Midi-Pyrénées). Celle-ci a été conçue en tenant compte de la richesse locale. Cet
établissement a amené une clientèle nouvelle et très variée avec beaucoup de jeunes ce qui
manquait notamment à la station. Il n’existe pas de problème de mixité avec les clientèles
thermales qui fréquentent depuis longtemps la station et qui recherchent eux aussi la détente
et le tourisme (source de mieux-être). La clientèle locale reste assez minoritaire. Il existe une
clientèle régionale qui vient du bassin Palois (60 km) et même de la seconde ceinture de
Toulouse (140 km).
Les records d’affluence d’Aquensis sont en été ou pendant les périodes de forte
fréquentation dans les stations d’hiver proches (février, mars, vacances de Pâques). Les pics
de fréquentation entre 16 et 17h et plutôt quand la météo n’est pas bonne.
Le terme de « spa thermal » a été préféré plutôt que « centre thermoludique » car Aqensis
n’est pas un endroit pour jouer mais pour se détendre, être au calme, se relaxer. Cela
représente un investissement de 6 500 000 euros HT. 48% du montant a été subventionné
(CG Hautes-Pyrénées, Etat sur du FNADT, Europe au titre du FEDER).
Le retour sur investissement avait été fixé à 65 000 clients. Pour la première année
d’exercice (2004), le spa thermal a enregistré 70 234 entrées. En 2005, il y a eu environ
100 000 entrées pour un CA de 1,5 millions d’euros. L’objectif est d’améliorer la
fréquentation et d’agrandir le parc d’hébergement touristique afin d’augmenter la clientèle de
séjours (aujourd’hui 10% de la fréquentation avec pour objectif un tiers).
Les recettes se découpent de la manière suivante :
aqua Pass (accès libre 2
heures)
soins esthétiques
massages
séjours
gym/musculation
boutiques
balnéo
autre
Un autre exemple d’orientation du thermalisme vers le segment « bien-être » est le label
Alpine Welness. Il s’agit d’un projet international développé conjointement par des
responsables autrichiens, suisses, allemands et italiens. Les établissements souhaitant
participer au projet doivent remplir des critères relatifs à la qualité des installations, des
soins, de la formation du personnel, mais également des critères qui visent à mettre en
valeur l’expérience du milieu alpin pour les touristes/clients (gastronomie, panorama offert,
culture,…).
22
Ce concept repose sur 4 caractéristiques principales :
o
o
o
o
le caractère alpin de l’établissement et de son aménagement : situation, vue sur les
Alpes depuis les chambres, matériaux utilisés pour la décoration, style
d’architecture, ambiance générale.
le cocooning alpin : la gastronomie est un élément très important des critères définis
par Alpine Wellness (critères diététiques et utilisation de produits régionaux pour
l’élaboration des menus). Cela inclut également de la documentation et des conseils
prodigués aux hôtels pour tirer parti de l’environnement alpin pour leur bien-être.
le fitness alpin : offre d’activités de fitness/relaxation en lien avec la nature (cours de
méditation sur les sommets, excursions en raquettes ou vélo,…).
la santé alpine : l’utilisation pour les soins de produits à base de matières premières
naturelles issues de la région, palette de soins inspirés par l’environnement alpin
(enveloppements de foin,…).
Ce label montre que, surtout dans les pays germaniques, les structures de type « spa
thermal » ont, depuis bien longtemps, pris le dessus sur l’établissement thermal classique
« à la française » (médicalisé). Ils ont su mettre en œuvre une valorisation de leurs
établissements en incluant dans leur démarche de développement l’expérience client. De
manière générale, il semblerait que les compétences de développement et de marketing des
établissements thermaux français n’aient pas été à la hauteur restant peut-être calquées sur
des modèles industriels excluant toute approche expérientielle. Les derniers investissements
des établissements thermaux français en sont une preuve supplémentaire, le « hard »
tangible (infrastructures) étant très souvent favorisé au dépend du « soft » intangible
(dimension sensorielle, formation du personnel, approche clientèle,…). Les établissements
se sont plutôt concentrés sur leur clientèle traditionnelle sans suivre la dynamique du marché
réalisant trop tardivement que leur métier avait évolué (d’un produit santé à un produit bienêtre au sens large).
L’étude du cas de l’Allemagne est très instructive sur la réussite de la mise en valeur de leur
offre bien-être. Le thermalisme allemand se porte bien avec 6 millions de personnes qui
fréquentent les stations thermales pour raisons de santé et de détente. Seuls 2 millions sont
pris en charge par la Sécurité Sociale. Beaucoup d’Allemands vont dans les stations
thermales pour faire du « médical préventif ». Il y a un développement de « spas thermaux »
avec coexistence d’une clientèle médicalisée et d’une clientèle ludique. Une grande
importance a toujours été accordée aux médecines naturelles : cures ayurvédiques, centres
de médecine traditionnelle chinoise,…
La centrale du Tourisme, à Francfort, a choisi de se positionner sur le marché du bien-être :
création d’une brochure « wellness » qui a été éditée et écrite directement en français par
des Français. Cette première brochure (« Vous êtes bien en Allemagne, vraiment bien ») est
sortie il y a deux ans et présentait des offres de régions spécialement sélectionnées pour le
marché français, notamment assez proches de la frontière et se positionnant sur du
moyen/haut de gamme. Le nombre de Français dans les établissements de la Forêt Noire a
alors augmenté de 25%.
Aujourd’hui, une nouvelle brochure existe (« Allemagne, au bonheur des sens ») incluant des
régions plus éloignées de la France.
La première étape de la stratégie de la Centrale du Tourisme à Francfort consistait en la
création d’une image. La seconde permet de renforcer la présence de l’offre allemande, de
la développer et de communiquer beaucoup plus sur l’ensemble de cette offre.
23
L’offre thermale « bien-être » en Rhône-Alpes est bien présente et est susceptible d’être
développée au sein des 16 établissements thermaux de la région (cf. dossier mini cures
thermales et offre de remise en forme/bien-être dans les stations thermales de Rhône-Alpes,
MITRA 2005/2006).
Des données chiffrées existent sur la fréquentation des établissements thermaux pour les
clientèles hors « assurés sociaux ». Malheureusement, leur fiabilité laissant encore à désirer,
il n’est à l’heure actuelle encore pas possible de mener une approche analytique et
concurrentielle comme celle réalisée précédemment pour le thermalisme (assurés sociaux).
Cela est fort regrettable et peut être un signe supplémentaire du retard pris par le
thermalisme français dans la prise en considération de l’importance de ce marché.
Malgré tout, grâce à la collaboration de certains établissements thermaux rhônalpins, il a été
possible de vérifier ou de mettre à jour les données de 9 établissements sur 16 au total.
Fréquentation (autres séjours) des établissements thermaux rhônalpins entre 1999 et 2005 (nombre de journées)
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
Aix les Bains (Thermes
Aix les Bains (Marlioz)
Allevard les Bains
Brides les Bains
Challes les Eaux
Divonne les Bains
Evian
La Léchère
Montbrun les Bains
Montrond les Bains
Neyrac les Bains
St Gervais
St Laurent les Bains
Thonon les Bains
Uriage les Bains
Vals les Bains
9 483
3 068
6 028
41 172
N.C.
86
9 090
1 080
1 222
2 014
2 602
10 503
2 146
2 585
4 373
0
7 049
2 384
2 574
37 488
N.C.
N.C.
N.C.
N.C.
N.C.
N.C.
N.C.
8 201
N.C.
N.C.
N.C.
N.C.
2 432
2 165
1 807
58 500
N.C.
0
7 681
1 309
0
2 516
1 957
7 900
2 885
0
5 070
0
2 801
1 862
2 479
45 156
288
0
8 800
1 341
0
0
688
11 837
2 269
0
5 379
303
17 490
1 371
1 846
32 620
673
0
8 375
1 010
0
0
0
12 434
2 450
0
4 251
180
10 104
1 397
2 142
35 228
577
720
8 006
1 052
0
0
0
14 831
2 600
0
4 220
0
9 560
1 584
3 000
40 880
607
N.C.
9 370
1 161
N.C.
N.C.
N.C.
17 636
2 500
N.C.
N.C.
N.C.
Nombre de journées RA
95 452
N.C.
94 222
83 203
82 700
80 877
N.C.
Nombre de journées FR
437 073
N.C.
430 114
507 537
317 881
324 624
Part RA / FR
22%
N.C.
22%
16%
26%
25%
Source : C.N.E.Th (avant 2002, U.N.E.T./S.N.E.T.)
Pour les chiffres en gras : recueillis et/ou vérifiés directement auprès des établissements thermaux
N.C.
N.C.
Ce tableau permet d’obtenir une certaine image du marché thermalisme « bien-être » en
Rhône-Alpes. Si on se fie au nombre de journées totales en France (à prendre avec
beaucoup de précautions), on s’aperçoit que la part de marché de Rhône-Alpes à l’échelle
nationale est très bonne (25% en 2004).
La qualité des données du thermalisme « bien-être » ne permet pas d’identifier d’autres
éléments majeurs.
Ainsi, malgré des lacunes importantes au niveau du développement et de la mise en marché
de leur offre bien-être par rapport aux infrastructures de type spa, les établissements
thermaux rhônalpins essaient tout de même de rattraper leur retard. La thermalothérapie
(offre bien-être à la séance ou en séjour) aux Thermes Nationaux d’Aix-les-Bains en est un
exemple même si la sémantique peut laisser à désirer pour certains, la présence du terme
« thérapie » faisant appel à l’image d’une pratique médicalisée (cf. impact négatif de la
thalassothérapie 1ère génération).
24
Autant les structures « bien-être » du type « Hilton Evian Resort & Spa » paraissent être de
formidables opportunités pour la région de se positionner sur des clientèles internationales,
autant l’offre bien-être des centres thermaux, sur le court et moyen terme en tout cas, ne
semble pas permettre encore un tel positionnement. D’une certaine manière, cela peut
constituer une opportunité d’affaires dans le sens où les établissements thermaux ont une
carte à jouer avec la clientèle de proximité et à moindre pouvoir d’achat que les clientèles
spa plutôt haut de gamme. Mais un accompagnement dans le développement et la mise en
marché de l’offre semble indispensable. Des concepts restent à trouver.
IV Préconisations
Paragraphe volontairement retiré de la version mise en ligne.
Préconisations versées à la réflexion concernant le Schéma Régional de Développement du
Tourisme et des Loisirs Rhône-Alpes.
25
MISSION D’INGÉNIERIE TOURISTIQUE RHÔNE-ALPES
(MITRA)
L’EAU SANTÉ ET BIEN-ÊTRE
EN RHONE ALPES
Annexes
SYNTHESE
réalisée par Sven SCHONEWILLE
Tutorat MITRA : Danielle ROMAGNOLI
Août 2006
26
Les 25 facteurs de qualité dans les services touristiques
Dimension 1
FIABILITÉ
1. Fonctionnalité
2. Consistance
3. Risques psychologiques et sociaux
4. Risque de sécurité
5. Risques financiers
Dimension 2
ACCESSIBILITÉ
6. Accessibilité physique
7. Information directionnelle
8. Promptitude du service
9. Gestion de l’attente
10. Gestion des exceptions
Dimension 3
DIVERTISSEMENT
11. Thème et marque
12. Divertissement permanent
13. Programmation d’évènements
14. Apparence et costumes du personnel
15. Produit de mémorabilité
Dimension 4
ENVIRONNEMENT PHYSIQUE
16. Cohérence du décor et du thème
17. Confort physique
18. Confort musical
19. Expérience gustative
20. Expérience olfactive
Dimension 5
ENVIRONNEMENT RELATIONNEL PERSONNALISÉ
21. Empathie du personnel
22. Leadership d’influence
23. Leadership transactionnel
24. L’attention du personnel
25. Action de fidélisation
Copyright : Dr Michel G. Langlois 2003
27
Fréquentation médicale (assurés sociaux) des établissements thermaux d'Aquitaine entre 1995 et 2005 (nombre de curistes)
1995
1 996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
Evolution moyenne*
6 257
7 009
7 530
8 416
9 234
8 689
9 040
10 028
10 104
10 115
10 329
0
0
0
0
0
0
0
979
1 483
1 642
1 702
Dax
53 534
51 865
53 296
54 205
57 314
55 075
56 496
55 288
54 831
53 049
52 199
Les Eaux Bonnes
1 170
1 103
1 088
1 016
979
1 194
1 081
1 060
1 097
1 117
1 054
5,14%
***
-0,25%
-1,04%
Les Eaux Chaudes
1 962
1 957
782
741
721
N.C.
N.C.
N.C.
530
N.C.
394
Eugénie les Bains
3 583
3 910
4 303
4 749
5 092
5 057
5 505
6 096
6 473
6 396
7 018
Préchacq les Bains
1 496
1 379
1 295
1 315
1 423
1 473
1 901
2 069
2 169
2 077
2 126
529
563
481
386
Fermé
Fermé
Fermé
Fermé
Fermé
Fermé
Fermé
Saint Paul les Dax
11 809
11 685
11342
11 945
12 549
11 706
11 854
11 823
11 569
11 517
11 355
Salies de Béarn
2 670
2 677
2 608
2 528
2 641
2 511
2 663
2 766
2 750
2 570
2 623
Saubusse les Bains
1 480
1 399
1 370
1 379
1 384
1 287
1 341
1 335
1 376
1 271
1 227
Tercis les Bains
2 076
1 914
1 962
1 988
2 018
1 971
Fermé
Fermé
Fermé
Fermé
Fermé
Cambo les Bains
Casteljaloux**
Saint Christau
Nombre de curistes AQ
86 566
85 461
86 057
88 668
93 355
88 963
89 881
91 444
92 382
89 754
90 027
Nombre de curistes FR
588 590
566 066
555 630
548 003
566 885
538 165
545 334
547 157
536 781
509 424
504 560
15%
15%
15%
16%
16%
17%
16%
17%
17%
18%
18%
Part AQ / FR
*calculé à partir des évolutions logarithmiques à champ constant
**établissement ouvert depuis le 1er juillet 2002
***exclus de l'étude car trop de données manquantes
Source : C.N.E.Th (avant 2002, U.N.E.T/S.N.E.T)
***
6,95%
3,58%
***
-0,39%
-0,18%
-1,86%
***
0,39%
-1,53%
Fréquentation médicale (assurés sociaux) des établissements thermaux d'Aquitaine entre 1999 et 2005 (nombre de journées)
Evolution moyenne*
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
166 212
N.C.
162 720
178 938
180 384
184 875
188 194
3,70%
Cambo les Bains
0
0
0
17 622
26 694
29 556
30 636
Casteljaloux**
***
1 031 652
N.C.
1 016 928
995 184
986 958
954 882
939 582
Dax
-1,96%
17 622
N.C.
19 458
19 080
19 690
20 106
18 972
Les Eaux Bonnes
-0,63%
12
978
N.C.
N.C.
N.C.
9
540
N.C.
7
092
Les Eaux Chaudes
***
91 656
N.C.
99 090
109 728
115 415
114 040
125 310
Eugénie les Bains
6,04%
25 614
N.C.
34 218
37 242
38 758
37 386
38 091
Préchacq les Bains
2,72%
Fermé
Fermé
Fermé
Fermé
Fermé
Fermé
Fermé
Saint Christau
***
225 882
N.C.
213 372
212 814
208 242
207 306
204 390
Saint Paul les Dax
-1,07%
47 538
N.C.
47 934
49 788
49 500
46 260
47 214
Salies de Béarn
-0,38%
24
912
N.C.
24
138
24
030
24
768
22
878
22 086
Saubusse les Bains
-2,20%
36 324
N.C.
Fermé
Fermé
Fermé
Fermé
Fermé
Tercis les Bains
***
N.C.
0,06%
Nombre de journées AQ
1 680 390
1 617 858
1 644 426
1 659 949
1 617 289
1 621 567
10 202 860
9 816 012
9 847 260
9 628 382
9 152 334
9 051 715
N.C.
-2,01%
Nombre de journées FR
Part AQ / FR
16%
N.C.
16%
17%
*entre 2001 et 2005. Calculé à partir des évolutions logarithmiques à champ constant
**établissement ouvert depuis le 1er juillet 2002
***exclus de l'étude car trop de données manquantes
Source : C.N.E.Th (avant 2002, U.N.E.T./S.N.E.T.)
29
17%
18%
18%
Fréquentation médicale (assurés sociaux) des établissements thermaux d'Auvergne entre 1995 et 2005 (nombre de curistes)
1995
1 996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
Bourbon l'Archambault
4 659
4 249
3 832
3 277
3 260
3 021
2 970
2 778
2 693
2 736
2 711
La Bourboule
17 700
15 893
14 569
13 422
12 756
11 731
10 773
9 793
9 138
4 191
4 640
Châteauneuf
603
591
490
397
633
676
645
616
619
601
630
Châtel Guyon
11 000
10 079
9 103
7 846
7 548
6 980
6 469
5 760
5 379
4 823
4 448
Chaudes Aigues
2 217
2 179
2 108
1 766
1 755
1 727
1 479
1 477
1 522
1 546
1 421
Le Mont Dore
10 770
9 748
9 041
8 443
8 908
8 532
8 280
7 822
7 776
7 763
7 427
Néris les Bains
6 520
5 925
5 403
5 257
5 160
5 406
6 001
6 141
6 333
6 339
6 462
Royat
16 052
14 754
13 018
13 227
11 649
10 950
10 313
10 084
9 808
9 243
8 575
Fermé
Saint Nectaire
1 117
1 130
1127
523
483
421
309
308
300
Fermé
Vichy
12 795
12 503
12 329
12 358
12 464
7 965
7 948
7 735
7 463
6 850
6 650
Nombre de curistes AU
83 433
77 051
71 020
66 516
64 616
57 409
55 187
52 514
51 031
44 092
42 964
Nombre de curistes FR
588 590
566 066
555 630
548 003
566 885
538 165
545 334
547 157
536 781
509 424
504 560
14%
14%
13%
12%
11%
11%
10%
10%
10%
9%
9%
Part AU / FR
*calculé à partir des évolutions logarithmiques à champ constant
**exclu de l'étude car trop de données manquantes
Source : C.N.E.Th (avant 2002, U.N.E.T/S.N.E.T)
30
Evolution moyenne*
-5,27%
-12,53%
0,44%
-8,66%
-4,35%
-3,65%
-0,09%
-6,08%
**
-6,33%
-6,42%
-1,53%
Fréquentation médicale (assurés sociaux) des établissements thermaux d'Auvergne entre 1999 et 2005 (nombre de journées)
Evolution moyenne*
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
58 680
N.C.
53 460
50 004
48 058
48 850
48 521
-2,39%
Bourbon l'Archambault
228 538
N.C.
193 914
176 274
163 606
74 907
83 520
La Bourboule
-18,99%
11 394
N.C.
11 610
11 088
11 142
10 818
11 340
Châteauneuf
-0,59%
135 864
N.C.
116 442
103 680
96 822
86 814
77 943
Châtel Guyon
-9,55%
31
590
N.C.
26
622
26
586
27
396
27
828
25
578
Chaudes Aigues
-1,00%
160 344
N.C.
149 040
140 796
139 968
139 734
133 686
Le Mont Dore
-2,68%
92 880
N.C.
108 018
110 538
113 994
114 102
116 316
Néris les Bains
1,87%
209
682
N.C.
185
634
181
512
175
576
165
403
153
616
Royat
-4,62%
8 694
N.C.
5 562
5 544
5 400
Fermé
Fermé
Saint Nectaire
**
224 352
N.C.
143 064
139 230
134 334
123 300
119 700
Vichy
-4,36%
N.C.
Nombre de journées AU
-6,16%
1 162 018
993 366
945 252
916 296
791 756
770 220
10 202 860
9 816 012
9 847 260
9 628 382
9 152 334
9 051 715
N.C.
-2,01%
Nombre de journées FR
Part AU / FR
11%
N.C.
10%
10%
*entre 2001 et 2005. Calculé à partir des évolutions logarithmiques à champ constant
**exclu de l'étude car trop de données manquantes
Source : C.N.E.Th (avant 2002, U.N.E.T./S.N.E.T.)
31
10%
9%
9%
Fréquentation médicale (assurés sociaux) des établissements thermaux du Languedoc-Roussillon entre 1995 et 2005 (nombre de curistes)
1995
1 996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
Evolution moyenne*
135
145
142
173
174
147
N.C.
75
N.C.
Fermé
Fermé
Amélie les Bains
30 917
29 763
29 767
30 567
32 200
30 091
30 060
29 338
29 266
27 081
26 220
Avène les Bains
1 165
1 306
1 537
1 715
1 873
1 848
1 854
2 023
2 030
2 032
1 885
Bagnols les Bains
1 546
1 534
1 253
1 236
960
1 157
1 075
1 257
1 213
1 237
1 221
**
-1,63%
4,93%
-2,33%
Balaruc les Bains
34 060
33 405
33 129
33 922
37 091
35 311
36 041
35 394
36 127
34 794
35 655
Le Boulou
1 517
1 451
2 085
2 385
2 702
2 763
2 910
3 114
3 007
2 910
3 033
Alet les Bains
La Chaldette
50
95
168
159
219
183
191
186
117
N.C.
N.C.
Les Fumades
2 727
2 634
2 558
2 340
2 245
2 096
2 031
1 920
1 754
1 780
1 181
Lamalou les Bains
5 049
5 111
5308
5 589
6 280
6 353
6 435
6 612
6 840
6 810
7 233
Molitg les Bains
1 330
1 299
1 364
1 671
2 106
2 192
2 605
2 974
3 239
3 068
3 174
La Preste les Bains
3 023
2 865
2 706
2 435
2 361
2 114
1 985
2 414
2 572
2 437
2 534
Rennes les Bains
1 373
1 327
1 339
1 309
1 357
1 262
1 326
1 214
1 207
1 089
943
Vernet les Bains
3 982
3 836
3 416
3 292
3 368
3 300
3 313
3 533
N.C.
3 453
3 013
Nombre de curistes LR
86 874
84 771
84 772
86 793
92 936
88 817
89 826
90 054
87 372
86 691
86 092
Nombre de curistes FR
588 590
566 066
555 630
548 003
566 885
538 165
545 334
547 157
536 781
509 424
504 560
15%
15%
15%
16%
16%
17%
16%
16%
16%
17%
17%
Part LR / FR
*calculé à partir des évolutions logarithmiques à champ constant
**exclus de l'étude car trop de données manquantes
Source : C.N.E.Th (avant 2002, U.N.E.T/S.N.E.T)
32
0,46%
7,17%
**
-8,03%
3,66%
9,09%
-1,75%
-3,69%
-2,75%
-0,09%
-1,53%
Fréquentation médicale (assurés sociaux) des établissements thermaux du Languedoc-Roussillon entre 1999 et 2005 (nombre de journées)
Evolution moyenne*
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
3 132
N.C.
N.C.
1 350
N.C.
Fermé
Fermé
**
Alet les Bains
579 600
N.C.
541 080
528 084
526 788
484 470
469 194
Amélie les Bains
-3,50%
33 714
N.C.
33 372
36 414
36 540
36 272
33 930
Avène les Bains
0,42%
17 280
N.C.
19 350
22 626
21 588
22 133
21 784
Bagnols les Bains
3,01%
667
638
N.C.
648
738
637
092
650
286
626
292
641
790
Balaruc les Bains
-0,27%
48 636
N.C.
52 380
56 052
53 746
51 943
54 205
Le Boulou
0,86%
3 942
N.C.
3 438
3 348
2 106
N.C.
N.C.
La Chaldette
**
40
410
N.C.
36
558
34
560
29
818
32
040
19
488
Les Fumades
-14,55%
113 040
N.C.
115 830
119 016
122 552
121 515
129 118
Lamalou les Bains
2,75%
37 908
N.C.
46 890
53 532
57 512
55 224
56 195
Molitg les Bains
4,63%
42 498
N.C.
35 730
43 452
46 068
43 503
42 020
La Preste les Bains
4,14%
24 426
N.C.
23 868
21 852
21 726
19 602
16 974
Rennes les Bains
-8,17%
60 624
N.C.
59 634
63 594
N.C.
62 154
54 234
Vernet les Bains
-2,35%
N.C.
-1,23%
Nombre de journées LR
1 672 848
1 616 868
1 620 972
1 568 730
1 555 148
1 538 932
10 202 860
9 816 012
9 847 260
9 628 382
9 152 334
9 051 715
N.C.
-2,01%
Nombre de journées FR
Part LR / FR
16%
N.C.
16%
16%
*entre 2001 et 2005. Calculé à partir des évolutions logarithmiques à champ constant
**exclus de l'étude car trop de données manquantes
Source : C.N.E.Th (avant 2002, U.N.E.T./S.N.E.T.)
33
16%
17%
17%
Fréquentation médicale (assurés sociaux) des établissements thermaux midi-pyrénéens entre 1995 et 2005 (nombre de curistes)
1995
1 996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
Argelès Gazost
1 356
1 296
1 228
1 272
1 342
1 269
1 317
1 284
1 218
1 218
1 185
Aulus les Bains
269
315
416
364
334
316
301
363
401
421
431
Aurensan
192
145
98
143
143
147
N.C.
N.C.
Fermé
Fermé
Fermé
Ax les Thermes
8 237
7 694
7 180
7 272
7 522
7 234
7 110
7 435
7 083
6 906
6 632
Bagnères de Bigorre Gds Thermes
7 944
7 812
7 880
8 342
8 426
8 155
8 373
8 168
7 952
7 642
7 646
0
0
0
0
0
0
0
470
475
459
476
Bagnères de Bigorre Thermes de la Reine
Barbazan
291
307
250
370
436
444
N.C.
N.C.
Fermé
Fermé
Fermé
Barbotan les Thermes
16 825
16 646
16 367
17 098
17 313
16 009
15 940
15 698
15 578
14 742
14 726
Barèges Sers
2 427
2 856
2 706
2 539
2 424
2 534
2 430
2 431
2 471
2 397
2 365
Beaucens les Bains
761
708
662
677
609
597
568
579
591
574
603
Capvern les Bains
5 137
4 866
4 624
4 418
4 308
4 111
4 191
4 320
4 378
4 166
4 196
Castera Verduzan
205
238
Fermé
Fermé
Fermé
Fermé
Fermé
Fermé
Fermé
171
218
Cauterets**
9 398
8 477
7 933
7 643
7 091
7 080
6 943
7 068
6 625
N.C.
N.C.
Cransac les Thermes
2 341
2 118
1 891
1 735
1 946
2 174
2 359
2 626
2 964
3 168
3 287
0
0
0
0
38
211
318
0
417
618
746
22 746
21 373
20 818
20 062
19 507
18 491
17 699
17 754
17 137
15 779
15 044
Lectoure***
Luchon
Luz Saint Sauveur
1 630
1 580
1 502
1 530
1 602
1 566
1 627
1 737
1 827
1 781
1 804
Saint Lary
2 216
2 218
2 163
2 231
2 303
2 294
2 377
2 505
2 408
2 306
2 215
Salies du Salat
1 778
1 633
1 638
1 542
1 547
1 514
1 555
1 642
1 576
1 498
1 533
Ussat les Bains
Fermé
Fermé
391
581
724
789
879
958
1 012
1 063
1 118
Nombre de curistes MP
84 182
80 132
77 580
77 704
77 725
74 831
73 988
75 078
74 039
64 877
64 287
Nombre de curistes FR
588 590
566 066
555 630
548 003
566 885
538 165
545 334
547 157
536 781
509 424
504 560
14%
14%
14%
14%
14%
14%
14%
14%
14%
13%
13%
Part MP / FR
*calculé à partir des évolutions logarithmiques à champ
**chiffres 99 arrêtés au 30 octobre
***établissement ouvert depuis octobre 1999
****exclus de l'étude car trop de données manquantes
Source : C.N.E.Th (avant 2002, U.N.E.T/S.N.E.T)
34
Evolution moyenne*
-1,34%
4,83%
****
-2,14%
-0,38%
****
****
-1,32%
-1,61%
-2,30%
-2,00%
****
****
3,45%
****
-4,05%
1,02%
0,00%
-1,47%
14,03%
-2,66%
-1,53%
Fréquentation médicale (assurés sociaux) des établissements thermaux midi-pyrénéens entre 1999 et 2005 (nombre de journées)
Evolution moyenne*
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
24 156
N.C.
23 706
23 112
21 924
21 924
21 330
-2,61%
Argelès Gazost
6 012
N.C.
5 418
6 534
7 218
7 578
7 758
Aulus les Bains
9,39%
2 574
N.C.
N.C.
N.C.
Fermé
Fermé
Fermé
Aurensan
****
135 396
N.C.
127 980
133 830
127 494
123 494
119 342
Ax les Thermes
-1,73%
151 668
N.C.
150 714
155 484
143 136
137 646
137 628
-2,25%
Bagnères de Bigorre Gds Thermes
0
0
0
0
8 550
8 262
8 568
Bagnères de Bigorre Thermes de la Reine
****
7 848
N.C.
N.C.
N.C.
Fermé
Fermé
Fermé
Barbazan
****
311 634
N.C.
286 920
282 564
278 936
263 915
263 480
Barbotan les Thermes
-2,11%
45 612
N.C.
43 758
44 478
43 146
42 570
43 686
Barèges Sers
-0,04%
10 962
N.C.
10 224
10 422
10 638
10 332
10 854
Beaucens les Bains
1,51%
77 544
N.C.
75 438
77 760
78 804
77 148
75 528
Capvern les Bains
0,03%
Fermé
Fermé
Fermé
Fermé
Fermé
3 078
3 924
Castera Verduzan
****
127 638
N.C.
124 974
127 224
119 250
N.C.
N.C.
Cauterets**
****
35 028
N.C.
42 462
47 268
53 020
56 837
58 939
Cransac les Thermes
8,54%
N.C.
N.C.
5 724
0
7 506
11 124
13 428
Lectoure***
****
351 126
N.C.
318 582
319 572
308 466
284 022
270 792
Luchon
-3,98%
28 836
N.C.
29 286
31 266
32 886
32 058
32 472
Luz Saint Sauveur
2,62%
41 454
N.C.
42 786
45 090
43 025
41 113
41 113
Saint Lary
-0,99%
27 846
N.C.
27 990
29 556
28 368
26 964
27 594
Salies du Salat
-0,36%
13 032
N.C.
15 822
17 244
18 190
19 092
20 087
Ussat les Bains
6,15%
N.C.
-4,20%
Nombre de journées MP
936 072
891 594
908 676
892 116
752 784
751 037
10 202 860
9 816 012
9 847 260
9 628 382
9 152 334
9 051 715
N.C.
-2,01%
Nombre de journées FR
Part MP / FR
9%
N.C.
9%
9%
*entre 2001 et 2005. Calculé à partir des évolutions logarithmiques à champ constant
**chiffres 99 arrêtés au 30 octobre
***établissement ouvert depuis octobre 1999
****exclus de l'étude car trop de données manquantes
Source : C.N.E.Th (avant 2002, U.N.E.T./S.N.E.T.)
35
9%
8%
8%
Fréquentation médicale (assurés sociaux) des établissements thermaux rhônalpins entre 1995 et 2005 (nombre de curistes)
1995
1 996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
Aix les Bains (Thermes nationaux)
40 116
37 848
36 358
36 831
37 555
35 712
35 130
33 986
32 382
30 611
30 280
Aix les Bains (Marlioz)
7 159
6 725
6 385
6 476
6 696
6 240
6 113
5 846
5 491
5 129
4 912
Allevard les Bains
7 694
7 141
6 109
5 995
5 935
5 382
5 240
5 042
4 883
4 592
4 563
Brides les Bains
12 084
12 311
12 289
10 666
9 731
8 642
11 586
12 763
10 510
11 260
11 992
Challes les Eaux
3 828
3 557
3 315
3 204
3 189
3 010
2 980
2 821
2 578
2 411
2 366
Divonne les Bains
3 453
2 738
2 527
2 448
2 735
2 069
2 142
2 004
1 763
1 683
1 645
Evian
1 619
1 418
1 320
1 147
1 213
1 296
1 261
1 412
1 193
1 229
824
La Léchère
8 989
8 756
8 779
Fermé
4 218
6 165
6 807
6 962
6 913
6 444
6 311
Montbrun les Bains
514
485
524
462
494
420
438
548
672
604
689
Montrond les Bains
2 035
1 588
1 816
2 086
2 140
1 999
2 068
2 081
2 180
2 141
2 232
Neyrac les Bains
1 624
1 582
1 677
2 010
2 240
2 289
2 497
2 674
2 887
2 918
3 129
St Gervais
4 395
4 410
4 306
3 900
4 104
3 619
3 798
3 695
3 549
3 324
2 899
St Laurent les Bains
1 253
1 254
1 535
1 565
1 674
1 709
1 887
1 974
2 092
2 003
2 051
Thonon les Bains
738
775
885
1 044
1 120
1 040
1 269
1 159
1 231
1 291
1 374
Uriage les Bains
7 610
7 398
7 256
7 414
7 434
7 409
7 370
7 370
7 286
7 214
7 166
Vals les Bains
2 922
2 857
2 713
2 774
2 657
N.C.
2 524
2 440
2 020
1 989
2 112
Nombre de curistes RA
106 033
100 843
97 794
88 022
93 135
87 001
93 110
92 777
87 630
84 843
84 545
Nombre de curistes FR
588 590
566 066
555 630
548 003
566 885
538 165
545 334
547 157
536 781
509 424
504 560
18%
18%
18%
16%
16%
16%
17%
17%
16%
17%
17%
Part RA / FR
*calculé à partir des évolutions logarithmiques à champ constant
Source : C.N.E.Th (avant 2002, U.N.E.T/S.N.E.T)
36
Evolution moyenne*
-2,77%
-3,70%
-5,09%
-0,08%
-4,70%
-7,15%
-6,53%
-3,48%
2,97%
0,93%
6,78%
-4,08%
5,05%
6,41%
-0,60%
-3,19%
-2,24%
-1,53%
Fréquentation médicale (assurés sociaux) des établissements thermaux rhônalpins entre 1999 et 2005 (nombre de journées)
Evolution moyenne*
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
675
990
N.C.
632
340
611
748
582
876
550
998
538
146
-3,95%
Aix les Bains (Thermes nationaux)
120 528
N.C.
110 034
105 228
98 838
92 322
88 416
Aix les Bains (Marlioz)
-5,32%
106 830
N.C.
94 320
90 756
87 894
82 656
82 134
Allevard les Bains
-3,40%
175
158
N.C.
208
548
229
734
189
180
202
680
215
856
Brides les Bains
0,86%
57 402
N.C.
53 640
50 778
45 888
42 928
42 254
Challes les Eaux
-5,79%
42 750
N.C.
38 556
36 072
31 734
30 294
29 610
Divonne les Bains
-6,39%
21 834
N.C.
22 698
25 416
21 474
22 122
14 800
Evian
-10,14%
75 924
N.C.
122 526
125 316
124 434
115 992
113 598
La Léchère
-1,87%
8 892
N.C.
7 884
9 864
12 096
10 872
12 402
Montbrun les Bains
11,99%
38 520
N.C.
37 224
37 458
39 240
38 538
40 176
Montrond les Bains
1,93%
40 320
N.C.
44 946
48 132
51 966
52 524
56 322
Neyrac les Bains
5,80%
73 872
N.C.
68 364
66 510
63 545
59 270
51 328
St Gervais
-6,91%
30 132
N.C.
33 966
35 532
37 309
35 846
36 701
St Laurent les Bains
1,95%
20 160
N.C.
22 842
20 862
22 158
29 298
24 732
Thonon les Bains
2,01%
133
812
N.C.
132
660
132
660
131
148
129
852
129
078
Uriage les Bains
-0,68%
47 826
N.C.
45 432
43 920
36 360
35 802
38 016
Vals les Bains
-4,36%
1
669
950
1
675
980
1
669
986
1
576
140
1
531
994
1
513
569
N.C.
-2,52%
Nombre de journées RA
10 202 860
9 816 012
9 847 260
9 628 382
9 152 334
9 051 715
N.C.
-2,01%
Nombre de journées FR
Part RA / FR
16%
N.C.
17%
17%
*entre 2001 et 2005. Calculé à partir des évolutions logarithmiques à champ constant
Source : C.N.E.Th (avant 2002, U.N.E.T./S.N.E.T.)
37
16%
17%
17%

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