Du courant solaire dès 2016 à Cap`Découverte

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L’horreur de la Déportation en photos
À l’occasion du 70e anniversaire de la libération des camps
de concentration, le Souvenir Français (comité d’Albi) ,
la mairie, l’office national des anciens combattants
(ONAC) et l’association des Réservistes de l’Albigeois
proposent une exposition composée de onze panneaux
tous plus réalistes d’effroi et saisissants sur cette macabre période et intitulée «1945 : le retour des Déportés ».
Déjà 500 visiteurs en huit jours
CUQ-LES-VIELMUR > Collision frontale : deux blessés. Les pompiers de Vielmur
et Castres et une équipe médicale du SMUR de Castres sont
intervenus hier vers 11 heures
sur la R.D. 92 pour une collision
frontale impliquant deux voitures. Les secours ont dû procéder à la désincarcération d’un
septuagénaire de 78 ans évacué à la clinique du Sidobre
grièvement blessé. Le second
conducteur, légèrement blessé,
a été transporté à l’hôpital de
Castres.
en bref
CHASSEURS > Assemblée
générale de la Fédération. L’assemblée générale extraordinaire de la Fédération
départementale des chasseurs
du Tarn se tiendra le mardi
15 décembre à 20 h 30 au gymnase de Bellegarde. L’accueil des
délégués se fera à partir de
19 h 30. L’ordre du jour est le suivant : désignation du bureau de
l’assemblée, présentation et
vote du schéma départemental
de gestion cynégétique.
Portes du Tarn
Les fouilles
ont débuté
Des silex paléolithiques ont
été découverts sur le chantier
des Portes du Tarn au sud de
l’autoroute A68 à st Sulpice .
Cette découverte de vestiges
préhistoriques effectuée en
mars 2015 a lancé une procédure de fouilles; fouilles qui
ont démarré ce lundi sur les
premiers hectares.
Elles seront réalisées sur 3
hectares à la pelle mécanique. Les 5 engins de chantier
vont creuser la zone de fouille
centimètre par centimètre sur
plus d’un mètre de profondeur avec 15 archéologues.
12 secteurs de fouilles devront être passés au crible.
Le site pourrait être déterminant pour la compréhension
du mode vie de l’homme paléolithique.
Claude Guy, membre du Comité d’Albi du Souvenir Français, hier salle Jaurès à l’hôtel de ville./ Photo DDM, Jérôme Rivet
camps de la mort. »
Ces onze panneaux noir et blanc montrent par le biais
d’images chocs la réalité crue parfois niée des camps de
carmausin
Du courant solaire
dès 2016 à Cap’Découverte
l’essentiel ▼
faits divers
Commencée le 3 novembre dernier, cet événement couplé à une autre exposition sur les sapeurs-pompiers est
encore visible de 9 heures à midi et de 14 heures à 18 heures jusqu’au 14 novembre. Elle a d’ores et déjà rassemblé plus de 500 visiteurs de tous âges. « Certains m’ont
dit que ces clichés étaient trop durs, indique Claude Guy,
membre du Souvenir Français d’Albi, et colonel à la retraite du Service de Santé. C’est vrai mais ils reflètent
juste la triste réalité de ce qu’ont découvert les soldats
russes, français, anglais ou américains à la libération des
concentration. On peut y voir les généraux Patton et Eisenhower se recueillir à Ohrdruf, près de Buchewald devant les tas de corps sans vie des déportés invalides abattus à la hâte par les Nazis. À Dachau ou Bergen-Belsen,
des monceaux de cadavres ont été laissés pour illustrer
les atrocités commises. Sur un cliché, un petit martyr apparaît figé en position assise, décédé gelé à Auschwitz
au côté de cadavres de femmes assassinées d’une balle
dans la tête.
Fin 1945,les fours crématoires servent maintenant de cuisine. Sur une autre, on distingue un homme brûlé vif au
lance-flammes par les SS lors du massacre de Gardelegen avec mille autres Juifs français et russes. Le retour
des survivants est illustré par des photos noir et blanc avec
notamment des retrouvailles de Déportés avec leurs familles devant le Lutetia, ex-QG de la Kommandantur.
Le but des Alliés à l’époque était le même que celui de
cette exposition : montrer l’horreur au monde entier.
Jérôme Rivet
ÉLECTRICITÉ
POUR 15 000
Le chantier du nouveau parc photovoltaïque de Cap’Découverte est lancé depuis
un mois et bat son
plein. Neoen et le
Smad ont signé les
baux emphytéotiques.
rop acides, les terres extraites de l’ancienne mine
à ciel ouvert ne sont pas
favorables à la végétation. Les
panneaux photovoltaïques, eux,
poussent comme des champignons. Les pieux métalliques qui
les supportent sont implantés à
raison de 200 à 400 par jour, au
moyen d’une frappeuse, sorte de
marteau-pilon. Un mois après le
début des travaux, le futur parc
solaire de Cap’Découverte a
franchi un nouveau cap. Les
baux emphytéotiques ont été signés officiellement, sur la base
chantier, établie près de l’espace
grands festivals.
Le résultat d’une longue gestation de sept ans, puisque le projet remonte à 2008. Il restera à
relier les panneaux au réseau
EDF, après avoir transformé le
courant continu en alternatif.
Mais tout va aller vite maintenant. «La première mise en service est prévue à la fin du premier semestre 2016», prévoit
Jean-François Croisille, directeur général adjoint de Neoen.
La reprise début 2015 par cet
opérateur parisien de Juwi ENR
HABITANTS
T
La visite des premiers panneaux solaires près de l’espace grands festivals. / Photo DDM,MPV
qui en étant auparavant le porteur a débloqué « un projet « qui
paraissait moribond », rappelle
M. Croisille, évoquant « les efforts » de toutes les parties qui
ont permis que ça se fasse.
«Un symbole fort »
La livraison s’échelonnera sur
un an. Réparti sur les communes
de Blaye-les-Mines, Cagnacles-Mines et le Garric, le parc
photovoltaïque de 55 hectares
est divisé en quatre terrasses,
qui seront équipées tour à tour
par Bouygues énergies services
et Schneider electric, qui assurent la réalisation pour Neoen.
Mais dès l’an prochain, du cou-
rant solaire sera produit à
Cap’Découverte.
Bernard Bacabe, président du
syndicat mixte d’aménagement
de la Découverte (Smad), y voit
« un symbole fort » du passage
de cet ancien site minier où l’on
extrait du charbon depuis des
siècles à une énergie renouvelable. « À l’heure où l’on parle
de transition énergétique et à
l’approche de la Cop 21 de Paris, conférence internationale
pour prévenir le changement
climatique en limitant l’émission
de gaz à effet de serre, c’est du
concret ! », renchérit la Carmausine Catherine Pinol, vice-présidente du Smad et conseillère
régionale candidate à sa réélection sur la liste PS.
C’est aussi pour le Smad une
source de revenus. «La location
des terrains rapportera 125 000 €
par an, qui seront utilisés à améliorer le site multiloisirs », promet Bernard Bacabe. La hauteur
maximum des panneaux fixes
orientés plein sud sera de 2,5
mètres, ce qui pour Neon limite
l’impact visuel. L’esthétique
n’est pas pour autant du goût de
tous. Ce à quoi Bernard Bacabe
répond: «Vous préférez celle
d’une centrale nucléaire?»
Alain-Marc Delbouys
POUR ALLER PLUS LOIN
Journal numérique : cliquez sur l’image
pour voir un diaporama.
La production annuelle du parc
photovoltaïque de Cap’Découverte sera de 39 000 mégawatts
heure, soit l’équivalent de la consommation d’une ville de 15 000
habitants ou bien encore 27 fois
celle du pôle multiloisirs, pompage compris.
La puissance installée est de 31
mégawatts crête. C’est plus que
les 24 de l’ancienne centrale à
charbon de Carmaux, beaucoup
plus polluante et qui dégageait
quatre tonnes de poussière par
jour.
Fossile ou solaire, c’est toujours
de l’énergie. Une «petite revanche» pour Patrick Garcia, ancien
de Charbonnages de France qui
œuvre désormais au Smad.
Même si on est loin des grandes
heures du charbon, c’est le retour
«d’une petite activité industrielle» sur le site.
L’idée de moutons tondeurs
L’entretien comprend une tonte
sitôt que besoin, pour éviter que
des broussailles ne masquent des
panneaux. Plus écologique, le patron de Neon n’exclut pas d’effectuer à terme ce nettoyage du sol
en faisant brouter des moutons
dans les quatre parcs clôturés
pour raison de sécurité, comme
cela avait été un temps envisagé.
«L’idée n’est pas abandonnée.»
albi/Scène nationale
«C’est quoi, le théâtre?» avec la tournée «Au fil du Tarn»
Une vraie conférence interactive: réflexions théâtralisées sur le théâtre. Entre humour et profondeur, sans
prise de tête./Photo DDM
32.
LA DÉPÊCHE
DU
MIDI.
Jeudi 12 novembre 2015.
Classique ou contemporain, de
texte ou d’objet, tragique ou comique, de rue ou d’improvisation, le théâtre est un art aux
multiples facettes et sur lequel
les a priori sont parfois nombreux. Mais au juste, c’est quoi
le théâtre ?
C’est sur cette question que se
penchent les LabOrateurs : jeunes comédiens issus de la «
Classe Labo » du Conservatoire
d’Art Dramatique de Toulouse,
que la Scène Nationale d’Albi
avait invités à participer au spectacle d’ouverture du Grand
Théâtre en février 2014.
Qu’est-ce qui peut nous plaire,
nous étonner ou nous émouvoir
au théâtre ? Pourquoi aller au
théâtre ? Qu’est-ce qui fait théâtre ? Autant de réflexions abordées dans cette « vraie fausse
conférence interactive » où l’on
croisera tout autant Sophocle,
Shakespeare et Molière que
Kermann, Picq et Novarina.
Avec drôlerie et inventivité, les
LabOrateurs se jouent des codes du théâtre pour notre plus
grand plaisir et nous rappellent
à quel point cet art est nécessaire
et accessible à tous.
Théodore Oliver et Quentin
Quignon se sont chargés de la
création et interprétation, Fanny
Violeau de l’assistante à la mise
en scène et de la direction d’acteurs. Mélanie Rochis a assuré
le regard extérieur et Chloé Sar-
rat l’aide costumes avec Militza
Gorbatchevsky.
Séances scolaires : En tournée
en novembre - dispositif « Collèges au théâtre » et « Lycéens
abonnés au théâtre ». Après
Carmaux, le 10 novembre, la
Tournée continue ce vendredi
13 novembre à 20h30 à la salle
communale à Lescure. Puis
viendront en enfilade les dates
suivantes. Samedi 14 novembre
à 20h30, à la salle des fêtes de
Réalmont, jeudi 19 novembre
à 20h30 au Rond-point de Labruguière, vendredi 20 novembre à 20h30 à L’Ibère familier à
Graulhet et enfin le samedi 21
novembre à 18heures, salle de
conférence à Lautrec.