Ras-le-bol - AE-HPI

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Comme chaque année en septembre, la rentrée scolaire pointe son nez, curieuse
de revoir ses jeunes écoliers.
Si pour certains, la rentrée scolaire s’est passée sans problème : changement de
niveau, d’établissement, de saut de classe… Malheureusement encore, cette année l’incompréhension, le manque d’information ou la mauvaise volonté ont eu raison des bonnes résolutions d’un enfant précoce de 6 ans.
Admis en CE1, on lui demande de réintégrer le CP après seulement trois jours de classe
« votre enfant n’a pas le niveau pour suivre un CE1, il est en décalage par rapport aux autres
enfants, il finit toujours le dernier et semble un peu perdu. En primaire, on est grand et on doit
savoir un peu se débrouiller seul » Pourtant qui ne sait pas qu’un mois au minimum est nécessaire à tous pour faire ses preuves ! L’immaturité, la lenteur et les difficultés d’intégration
avancés, après aussi peu de temps passé en classe, semblent plus être des arguments d’excuse
à une volonté affirmée de refuser la décision prise par l’ensemble de la communauté éducative en GS de maternelle : Le saut de classe.
Comme de partout, il y a les partisans du « pour » et les partisans du « contre ». Notre
association AE-HPI LR respecte ce libre arbitre. Néanmoins nous restons partisans, conformément aux textes et BO qui le prévoient, d’un parcours adapté pour les élèves à besoin
éducatif particulier afin de leur permettre de suivre une scolarité dans le respect de leur rythmes d’apprentissage.
Le plus souvent, les parents sont informés à la sortie des classes, souvent le soir, en
fin de semaine et invités avec empressement à donner une réponse. L’enseignant, soucieux
d’apporter une solution rapide au problème de son élève vu l’urgence de la situation, met les
parents devant un fait accompli et les somme de répondre au plus tôt, c'est-à-dire tout de suite. Et les parents, peuvent à contre cœur pour le bien être de leur enfant, peuvent donner foi
aux arguments de ce professeur d’école avec l’espoir que la question du saut de classe soit reconsidérée au mois de janvier si l’enfant progresse et montre enfin « l’étincelle » de sa précocité.
Encore une fois on a confondu élève brillant et élève HPI ?
Et comme toujours se sont les parents et l’enfant
qui devront encore et toujours se justifier.
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