Traitement raisonné du syndrome rotulien, De Gunsch
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Traitement raisonné du syndrome rotulien, De Gunsch
Traitement raisonné du syndrome rotulien, De Gunsch Eric . 2015 L’éthiopathogénie du syndrome rotulien est multi factorielle comme en témoigne cette synthèse proposée en 2005 par Mac- Connel. Divers facteurs ont été étudiés, notamment la responsabilité de l’angle Q. A la lecture de la littérature entre 1970 (Perry) et 2005, la controverse est évidente. Elle peut s’expliquer en 4 points : - Les études sont réalisées sur cadavres ou in vivo. Approches analytique ou globale Etudes en chaines cinétiques ouverte ou fermée Mouvements volontaire ou provoqué Il n’est pas inutile de rappeler que ce sésamoïde intégré dans le tendon du quadriceps jouit de 6 degrés de liberté de mouvement. Sa double fonction de poulie de réflexion et de supplément de bras de levier entraine quelques inconvénients, en particulier une instabilité latérale lors de son incursion dans la gorge trochléenne. C’est le mouvement de « tilt » et de « shift » qui attire toute l’attention des chercheurs. Ils cherchent un acteur actif et naturellement c’est le vaste médial qui décroche l’oscar. Dès lors, des questions se posent : Déficit? Quel genre? Stabilisateur rotule dans plan frontal? Déséquilibre ratio VI/VE pathologie? Déficit de coordination entre les différents chefs du quadriceps ? Renforcement vaste interne ? Nous allons essayer d’y répondre, notamment par une étude EMG sur la fatigue et par un mémoire in vivo sur la balistique. La première indique qu’aucune différence dans les mécanismes d’adaptation à la fatigue ne peut être montrée entre les vastes en isométrique, et la seconde montre que tilt et shift peuvent uniquement être modifiés par électrostimulation du vastus médialis. D’autres facteurs ont un rôle important et bien connu du chirurgien : la hauteur de la rotule, la qualité des ailerons, la géométrie de la gorge. Mais certains fautifs restent encore à l’abri de nos regards : il s’agit de tout ce qui modifie l’échange de rotation tibia-fémur : rotation de la hanche, rotation tibiale, pro-supination du pied. Pour examiner cette nouvelle voie, la plateforme de force devient un outil indispensable et Il y a là matière à franche collaboration avec la nouvelle génération de podologues « dynamiques ». L’influence des contentions a été étudiée et reste encore floue. En guise de conclusion : - Le PFPS est influencé par l’interaction des trois segments du membre inférieur. La morphologie et les mouvements anormaux du tibia, du fémur et du pied affectent la mécanique FP. Dans cette idée, les interventions qui visent à controler les mouvements du bassin, de la hanche, de la cheville et du pied doivent être entreprises dans ces syndromes. Il reste toujours une place pour le renforcement du vaste interne mais exclusivement en électrostiomulation ET couplée à du quadriceps en global dans les 20 derniers degrés d’extension.