LAMPE JEAN MARAIS - Antiquités Rodriguez Décoration

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LAMPE JEAN MARAIS - Antiquités Rodriguez Décoration
 LAMPE
JEAN MARAIS (1913 – 1998)
LAMPE « HISTOIRES DE MA VIE »
Céramique
XXe
H. 102 cm – L. 51 cm – P. 24 cm
Lampe en céramique représentant sur son abat-jour un masque et un visage, y est inscrit de la main de Jean Marais
« Histoires de ma vie » : le dessin est un autoportrait portant un masque telle une allégorie de sa vie d’Homme de
Théâtre et de Cinéma.
Jean Marais en 1947
© Domaine public
JEAN MARAIS (1913 – 1998)
Jean Alfred Villain-Marais est un acteur Français, né lé 11 Décembre 1913 à Cherbourg, et décédé le 08
Novembre 1998 à Cannes.
Il est également metteur en scène, écrivain, peintre, sculpteur, potier et cascadeur.
Il reçut un César d’honneur en 1993.
Ce fut sa rencontre en 1937 avec Jean Cocteau, lors d’une audition pour la mise en scène d’Oedipe Roi, qui
marquera le véritable lancement de sa carrière tel un tremplin. Jean Cocteau lui offre un rôle muet car il ne maitrise
pas encore suffisamment sa voix pour le théâtre, la cigarette l’aidera à la transformer.
Depuis ce jour, une histoire d’amour naitra et ils deviendront inséparables jusqu’à la mort de Jean Cocteau en 1963.
Jean Marais aura la reconnaissance de toute la Profession grâce à une pièce sur mesure écrite pour sa personne par
Jean Cocteau : Les Parents terribles en 1938.
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1942 : Jean Marais sera aux côtés de Viviane Romance dans Carmen, adapté par Christian Jacques.
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1943 : C’est en jouant un Tristan moderne dans l’Eternel retour de Jean Delannoy, qu’il deviendra l’idole de
sa génération, grâce à un critique d’art, Alain Laubreaux, qui ne pesa pas ses mots en le qualifiant de
« L’homme au Cocteau entre les dents » et en affirmant qu’il ne doit son statut qu’aux hautes relations de
Cocteau. Cette altercation sera fondatrice pour sa carrière.
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1944 : Il montera Renaud et Armide, pièce qui sera vite interrompue par les collaborationnistes. Jean Marais
gagnera encore en popularité devenant un symbole de résistance à l’occupant, et s’engagera dans l’armée
Française après la libération de Paris en Aout.
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C’est à la fin de la seconde guerre mondiale, que Jean Marais entre dans la légende en incarnant le
personnage de la Bête dans le fabuleux film La Belle et la Bête écrit par Jean Cocteau pour lui.
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1946 : Il jouera dans la pièce L’aigle à deux têtes, de Jean Cocteau
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1949 : Il jouera dans le plus célèbre film de Jean Cocteau, Orphée.
C’est à la fin des années 40, qu’il entre à la Comédie Française, en tant que comédien, metteur en scène et
décorateur. Il se fâchera avec le Directeur et la quittera.
Dans les années 50, il tournera auprès des plus grandes vedettes féminines :
- Les Chouans avec Madeleine Robinson
- Ruy Blas avec Danielle Darrieux
- Aux yeux du souvenir avec Michèle Morgan
Et s’éloignera de Jean Cocteau en tournant avec de grands cinéastes tel que Luchino Viconti, Jean Renoir et Sacha
Guitry.
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1954 : Il jouera Le Comte de Monte Cristo, seconde adaptation de Robert Vernay du roman d’Alexandre
Dumas. Ce sera son plus grand succès en salle de cinéma.
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1956 : Il sera le Général François Rollan auprès d’Ingrid Bergman dans Elena et les Hommes de Jean
Renoir.
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1957 : Il sera engagé par Luchino Visconti dans Nuits Blanches.
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1959 : Il jouera le rôle d’Oedipe dans le Testament d’Orphée de Jean Cocteau. Et ce film marquera la fin de
leur magnifique histoire d’amour, Jean Cocteau décèdera quelques années plus tard en 1963.
A partir de 1959, Jean Marais débutera une nouvelle carrière en s’engageant dans des œuvres moins intellectuelles,
et découvrira un nouveau public.
Il jouera dans :
- Le Bossu avec Bourvil, d’André Hunebelle
- Le Capitan avec Bourvil , d’André Hunebelle
- Le Capitaine Fracasse de Pierre Gaspard-Huit (1961)
- Le Masque de fer d’Henri Decoin (1962)
- Fantomas avec Louis de Funès (1964-1966)
Malgré sa grande popularité, et l’envolée du nombre de visiteurs dans les salles, Jean Marais estime que ses films
dans lesquels il s’engage non pas le prestige des précédents.
Il se retire alors de la scène cinématographique mais sera rattrapé par Jacques Demy en 1970, où il jouera son
dernier grand rôle auprès de Catherine Deneuve dans le merveilleux Peau d’âne. En 1973, il retrouvera également le
type de succès qu’il aime tant en jouant dans Joseph Balsamo d’André Hunebelle. Cette même année, il apparaitra
dans Italiques, œuvre parlant de Cocteau de Moretti et dans l’Age du Verseau de Louis Nucera.
Jean Marais se retirera dans les Alpes Maritimes tout d’abord à Cabris, puis à Vallauris où il pratiquera la poterie, la
sculpture et encore le théâtre, il est alors âgé d’une soixante d’années. Il y ouvrira un magasin ainsi qu’une galerie
d’Art grâce à un couple d’amis potiers.
« L’art m’attire, me fascine, je travaille de mes mains, ma tête les conduit moins que mon cœur »
IL créera de nombreuses pièces : des vases, des pichets etc., des lampes, des clin d’œil chargés d’histoire tel que le
Lion en résonnance au film La Belle et la Bête, des bustes de Jean Gabin, de Michel Simon et de Jean Cocteau, des
sculptures dont une évocation au Passe-Murailles de Marcel Aimé, installée à Montmartre devant la maison où
l’écrivain habitait. Il fera également de nombreux dessins, des lithographies et des tableaux.
© Domaine Public
Equilibristes
Lion
« Histoire de ma Vie »
Lithographie
Vers 1980, il monte un spectacle « Cocteau Marais » et devient le gardien de l’œuvre de Jean Cocteau, sans en avoir
légalement les droits.
Cette même année et jusqu’en 1997, il continuera à tenir des rôles étant toujours convoité (Le Cid, Le Roi Lear, Les
Monstres Sacrés, Parking, Les Misérables du XXe siècle). Il jouera son dernier rôle au cinéma en 1995 dans Beauté
volée de Bernardo Bertolucci ; et au théâtre en 1997, en jouant le rôle du Berger Balthazar dans l’Arlésienne, aux
Folies Bergères.
Il écrira également quelques livres, L’Inconcevable Jean Cocteau, des comtes et des poèmes, ainsi que ses
Mémoires.
Jean Marais décèdera à Cannes le 08 Novembre 1998, et sera enterré dans le petit cimetière de Vallauris, la ville des
potiers, où il a passé les dernières années de sa Vie.
A Montmartre, près de la Basilique du Sacré-Cœur, une place Jean Marais est inaugurée le 26 Avril 2008. Une
exposition « L’Eternel Retour » lui est consacrée pour les 10 ans de sa Mort.
http://www.youtube.com/watch?v=FgTWdlcBB5w
En 1988, il enregistrera la chanson « On oublie tout, on oublie rien… » de François Valéry et Gilbert Sinoué, chez
Franceval.

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