Droit de réponse au Daily Telegraph
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Droit de réponse au Daily Telegraph
Droit de réponse adressé le 16 mars 2010 au directeur de publication du Daily Telegraph C’est avec beaucoup de peine et d’indignation que nous avons lu, dans le Telegraph du 4 mars 2010, l’article nécrologique consacré à Emile Fradin, notre père. Oser soutenir publiquement qu’il a pu être “one of the most industrious and productive forgers ever known”, c’est se livrer délibérément à la diffamation. De surcroît, c’est contester la chose jugée, au mépris de l’imprescriptibilité des décisions de justice. Car Emile Fradin avait été blanchi de cette accusation en 1931. Cette allégation, purement gratuite, est injurieuse pour sa mémoire et sans respect pour le deuil de sa famille et de ses proches. Comment le directeur de publication du Telegraph ou l’auteur de l’article apprécieraient-ils qu’on attribue à leurs parents ou grands-parents des crimes fantastiques ? L’honneur d’Emile Fradin, comme celui de tout un chacun, n’est pas un objet de débat public. Et la liberté de la presse n’est pas celle de dire n’importe quoi. Des excuses, dans les colonnes du Telegraph, nous semblent s’imposer, même si elles ne corrigeront pas le préjudice moral déjà causé par une démarche aussi légère et peu professionnelle. enfants d’Emile Fradin