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Notre Planète
people
M
. Jonathan M. Hutton
a été nommé Directeur
du
Centre
mondial
du PNUE pour la surveillance
continue de la conservation de
la nature par M. Klaus Toepfer,
Directeur exécutif du PNUE.
Précédemment Directeur régional
du programme Flora and Fauna
International pour l’Afrique, il
a eu une carrière remarquable
depuis plus de 20 ans dans le
domaine de la conservation de la faune et de la gestion des
ressources naturelles, tant au sein de la fonction publique que
du secteur privé.
Maude Barlow et Tony Clarke, animateurs de la campagne
pour le droit des pauvres d’avoir accès à l’eau, figurent parmi
les quatre lauréats du prix Right Livelihood pour 2005 qui
seront couronnés lors d’une cérémonie au Parlement suédois
en décembre.
Ces militants canadiens, qui ont au fil des ans épousé de
nombreuses causes, ont depuis quelque temps concentré leur
action sur les ressources en eau, agissant de concert avec un
réseau d’activistes des pays en développement. Une grande
part de leur action a consisté à visiter et aider les communautés
qui revendiquent leur droit à l’eau.
Barlow – pendant longtemps dirigeante très en vue du
mouvement féministe au Canada et conseillère auprès de
Pierre Trudeau pendant qu’il était Premier ministre pour les
questions féminines – a joué un rôle important dans la campagne
qui a abouti, en Uruguay, à l’adoption par référendum d’une
révision constitutionnelle faisant de l’accès à l’eau courante
et à l’assainissement un droit fondamental de l’individu et
établissant que les considérations sociales devraient primer
sur les considérations économiques dans la formulation des
politiques de l’eau. Actuellement, elle participe très activement
à une campagne internationale pour l’établissement d’une
Convention des Nations Unies sur le droit à l’eau, en s’inspirant
de la nouvelle législation uruguayenne.
Clarke – qui a travaillé sur un large éventail de questions de
justice sociale – a collaboré étroitement avec Barlow pendant
de nombreuses années. Son dernier livre, Inside the Bottle,
met en exergue les problèmes liés à l’industrie de l’eau mise
en bouteille et ses répercussions sur l’accès des pauvres aux
ressources en eau.
Ils partagent ce prix d’une valeur de deux millions de
couronnes suédoises avec Irene Fernandez, ainsi que
l’organisation First People of the Kalahari et son fondateur Roy
Sesana. En tant que présidente du Pesticide Action Network
dans les années 1990, Fernandez a œuvré pour l’intégration de
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la parité entre les sexes dans ce domaine d’action, donnant ainsi
une visibilité aux agricultrices d’Asie demeurées jusque-là peu
remarquées. Cela l’a également amené à s’impliquer dans
d’autres campagnes sur la santé, les OGM et le contrôle des
semences. Tout récemment, elle a fait campagne pour les droits
des travailleurs saisonniers dans son pays, la Malaisie. Le prix
a été décerné à Sesana, une bochiman, et à son organisation
pour « leur ferme résistance à l’expulsion forcée des bochimans
de leurs terres ancestrales et le respect du droit à leur mode de
vie traditionnel ».
Le prix honorifique Right Livelihood pour 2005 est
attribué à l’artiste mexicain de renom Francisco Toledo, pour
récompenser « sa contribution, à travers l’art à la protection,
la promotion et la renaissance du patrimoine architectural et
culturel, de l’environnement naturel et de la vie traditionnelle
de la région d’Oaxaca dont il est originaire » n
Le secrétariat de la Convention-cadre des Nations Unies
sur les changements climatiques a annoncé le décès
profondément attristant de sa Secrétaire exécutive,
Mme Joke Waller-Hunter. Originaire des Pays-Bas,
Mme Waller-Hunter a été, de 1994 à 1998, la première
Directrice en charge du développement durable à l’ONU,
puis Directrice du Département de l’environnement
à l’Organisation de coopération et de développement
économiques (OCDE), avant de rejoindre le secrétariat
de la Convention-cadre, où elle a supervisé l’entrée en
vigueur du Protocole de Kyoto.
M. Kofi Annan, Secrétaire général de l’ONU, a dit de
Mme Waller-Hunter qu’elle était « une fervente adepte
des principes du développement durable », ajoutant
qu’elle « avait compris que la coopération mondiale était
essentielle pour l’avancement de cette cause ».