La tête du gisant de Jeanne de Bourbon, reine de France
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La tête du gisant de Jeanne de Bourbon, reine de France
JEUDI 11 DECEMBRE 2014 A 15 H La tête du gisant de Jeanne de Bourbon, reine de France ? Couronnée de succès… 1 150 000 € pour le chef-d’œuvre du XIVe siècle retrouvé EXPERT Laurence Fligny Assistée de Benoît Bertrand +33 1 45 48 53 65 [email protected] CONTACT PRESSE Isabelle de Puysegur +33 1 45 49 17 97 [email protected] Communiqué de presse 1 Le 11 décembre 2014, PIASA et l’expert Laurence Fligny ont dispersé leurs plus prestigieux meubles et objets Haute Epoque pour une vente inaugurale dans les nouveaux locaux du Faubourg Saint-Honoré. L’événement de la vente était une tête de gisant en marbre, vers 1370/1380, attribuée à Jean de Liège ou à son atelier qui revêtait une importance historique et qui a été acquise 1 150 000 €. Cette œuvre majeure a suscité un vif intérêt auprès de nombreux amateurs et collectionneurs français et étrangers. Cette tête féminine - à la coiffure en tresses suivant la mode de cette époque - pourrait être en effet celle du gisant de Jeanne de Bourbon, épouse du roi Charles V. Il demeure seulement dans la Basilique de Saint-Denis, comme on le sait, le gisant du roi provenant du tombeau du couple royal vandalisé à la Révolution ainsi que quelques fragments conservés au musée du Louvre. Mais rien n’avait été retrouvé jusqu’ici du gisant de la reine. Il s’agirait donc d’une découverte majeure. Cette tête, bien conservée malgré de légers accidents au nez et aux lèvres, a été détachée volontairement d’un important gisant. Ses dimensions en rapport avec celles de la tête du gisant de Charles V, son style se référant à l’art de Jean de Liège, sculpteur de nombre des visages féminins de la famille royale, sa couronne de marbre destinée à recevoir une parure d’orfèvrerie à l’image du dessin du tombeau relevé par Gaignières vers 1700 et enfin ses graffitis de même nature que ceux observés sur les tombeaux de Saint-Denis incite à penser au gisant de Jeanne de Bourbon. Plusieurs raisons militent en faveur à la partenance au cercle royal. Jean de Liège, en effet, a exercé son activité en tant que tombier essentiellement auprès de Jeanne d’Evreux, femme de Charles IV le Bel, de Charles V ou de certains proches comme Philippe d’Aulnoy qui était son maître d’hôtel. Les dimensions de cette tête (hauteur 23 cm) la placent comme la plus grande des têtes féminines connues qui mesurent quant à elles entre 17,5 cm pour Jeanne de France et 21,5 cm pour Blanche de Navarre, ce qui la rattache à une personne de haut rang à l’image du roi Charles V dont la tête est de taille comparable. La vente à Paris a permis aux amateurs et collectionneurs internationaux de découvrir cette belle et émouvante sculpture qui provient d’une collection belge. 2 Importante tête de gisant de femme en marbre sculpté. Ile-de-France, attribuée à Jean de Liège ou à son atelier, vers 1370/1380. Visage avec large et haut front bombé, yeux en amande aux paupières inférieures gonflées, lèvres minces aux commissures légèrement marquées, menton rond et alourdi ; coiffure élaborée avec double tresses de chaque côté des tempes retournées en angle droit vers l’arrière et laissant visible l’extrémité du lobe de l’oreille ; ces tresses sont séparées des joues par un ornement à décor de chevrons allant en s’évasant vers le bas et s’arrêtant au niveau des oreilles ; mince couronne à la bordure dessinant des merlons, percée de deux trous au-dessus des tempes et d’un trou au centre à l’arrière du merlon médian. Nombreux graffitis, certains très anciens dont plusieurs croix gravées sur le front. Arrière de la tête montrant des traces de sciage de chaque côté avec arrachage de la partie centrale. Hauteur : 23 cm - Largeur : 21 cm - Profondeur : 19 cm (petits accidents au nez et aux lèvres, manques aux bas des tresses, quelques griffures) Provenance : collection d’un industriel belge (acquise depuis plus de cinquante ans et demeurée dans la famille) Coiffée selon la mode du temps de Charles V, cette tête pourrait se révéler être celle de Jeanne de Bourbon, l’épouse du roi dont le gisant est toujours à la Basilique SaintDenis. Il ne reste en effet de celui de la reine, détruit à la Révolution, que les fragments de l’entourage du tombeau à décor d’arcatures visibles au musée du Louvre. Vendue : 1 150 000 € 3 4 Jeudi 11 décembre 2014 à 15 h Haute Époque et Curiosités Expert Laurence Fligny assistée de Benoît Bertrand Tél. /Fax : 01.45.48.53.65 [email protected] Contact presse Isabelle de Puysegur +33 1 45 49 17 97 [email protected] Contact PIASA Giulia Ponti Tel : +33 (0)1 53 34 12 38 [email protected] 5