RESSOURCE 28(1) FINAL_FRE.qxp

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Harmonisation internationale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
Activités des commités permanents du CCPA . . . . . . . . . . . . . . 3
Lignes directrices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
Éducation, formation et communications . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
Stage au CCPA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
Méthodes d'évaluation du bien-être des poissons
de laboratoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
Invitation au partage des pratiques exemplaires . . . . . . . . . . . . 7
Changements au Conseil . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
Rubrique évaluations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
Réunions préparatoires à la recherche–
Théorie et pratique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
Nouvelles du Secrétariat . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
Inventaire de l’utilisation des animaux du CCPA–2002 . . . . . . 11
RESSOURCE
Volume 28, numéro 1
Conseil canadien de protection des animaux
Planification stratégique à l'appui
de la science et du bien-être animal
Par Joseph Davison, Ph.D., Président du CCPA
et Clément Gauthier, Ph.D., Directeur général du CCPA
É
tant donné l'évolution rapide des
réalités sociétales et de la recherche, élaborer un plan quinquennal
pour une organisation qui coordonne le travail de plus de 2000 bénévoles, qu'ils soient chercheurs, vétérinaires, représentants du public
ou des mouvements axés sur le bienêtre animal, et ce dans l'optique d'assurer l'utilisation éthique des animaux en science n'est ni sans
conséquence pour l'avenir, ni futile.
Le CCPA est passé par sa première revue intégrée de planification
stratégique, en commençant par la
consultation avec les participants à
son programme, lors du Forum du
CCPA - Tracer la voie de l'avenir, qui
a eu lieu en mars 1998. S'appuyant
sur les suggestions faites lors du
Forum, les comités permanents ont
élaboré divers plans d'action. S'en
sont suivies les soumissions de budget au comité des Finances et l'établissement des priorités par le
Conseil d’administration. Le processus a mené à l'élaboration d'un plan
quinquennal intégré à la demande
de subvention du CCPA, déposée en
décembre 1998 auprès du Conseil de
« Réduction » par l’amélioration
du design expérimental
Par Michael Festing, M.Sc., Ph.D., D.Sc., CStat., BIBiol.
Président, Comité « Réduction », FRAME
N
ombre de scientifiques sont
hautement compétents, même
brillants dans leur domaine, mais
personne ne leur a enseigné à préparer correctement des expériences. En
conséquence, le design de nombre
d'expériences biomédicales est mal
conçu et les expériences incorrectement analysées. Il s'ensuit un gaspillage des ressources scientifiques et
des fonds alloués, et un questionnement compréhensible quant à la per-
tinence de toute justification éthique
de l'utilisation des animaux.
Les expériences doivent être
conçues pour éviter les biais. Une
randomisation appropriée, l'utilisation d'échantillons codés et, lorsque
cela se peut, l'utilisation des méthodes en simple ou double aveugle
pour les traitements, devraient assurer qu'aucun groupe n'a un environnement plus favorable que celui
d'un autre.
Printemps 2005
recherches médicales (CRM, depuis
rebaptisé Instituts canadiens de recherche en santé (ICRS)) et du
Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie (CRSNG), intitulée « Good Animal Practice: an Ethical Partnership for Quality Science ».
L'exercice de planification stratégique a grandement contribué au vote
de confiance du CRM et du CRSNG,
avec pour effet une augmentation du
financement de 10 %. Cette augmentation a permis la consolidation du
Programme des lignes directrices
par la création de deux postes, dont
l'un pour un directeur à temps plein
et l'autre pour un assistant de recherche.
Depuis 1999-2000, le CCPA a fusionné ses rapports portant sur les
cadres de planification et de présenSuite à la page 2
On procèdera à des tests de puissance et ainsi, s'il existe une différence significative entre les groupes
traités, l'expérience aura une bonne
chance de la révéler. Ceci est effectué
en contrôlant tous les paramètres qui
pourraient engendrer de la variabilité, dont le génotype, l'âge, le poids
et les traitements antérieurs faits aux
animaux. On devrait considérer sérieusement l'utilisation de souches
isogéniques de souris ou de rats, lesquelles présentent un génotype
contrôlé, réduisant de ce fait la variation. Les variables temps et espace peuvent être contrôlées par des
schémas expérimentaux particuliers
tels la dispersion aléatoire de blocs
ou l'utilisation de la méthode du
Suite à la page 4
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nents. En mars 2004, le Conseil du
CCPA a adopté le plan quinquennal
2004-2009. Celui-ci décrit, pour les
cinq prochaines années, les besoins
perçus, les conditions et les résultats
(suite de la page 1)
attendus pour chacun des programmes, ainsi qu'il établit des métation des résultats pour en faire des canismes favorisant l'échange
rapports de performance, depuis mutuel d'informations entre prolors publiés tous les six mois. Ce grammes afin de rendre plus efficace
suivi continu de la mise en œuvre le système de révision éthique, et de
du mandat du CCPA a clairement surveillance du soin et de l'utilisadémontré que le CCPA ne pouvait tion des animaux à des fins scienplus faire face à la charge de travail tifiques au Canada.
croissante résultant tant des investisLe lecteur pourra se reporter à la
sements nettepage suivante
ment accrus du « Une bonne gouvernance exige des pour le résumé
Gouvernement ‘ cercles vertueux d'apprentissage ’ où des
activités
fédéral dans la tous les intervenants puissent apprendre présentes et à
de leurs succès et de leurs échecs. Ces
recherche que cercles devraient reposer sur des normes venir de chacun
des
change- vérifiées empiriquement. »
des
comités
ments au niveau
p
e
r
m
a
nents,
Commission du droit du Canada (2000)
des politiques
présenté sous
Gouvernance de la recherche en santé avec
des
Agences
des sujets humains forme abrégée et
subventionnaipar
ordre
res fédérales. La demande de sub- décroissant de priorité.
vention de décembre 2001 déposée
Un thème central, qui émerge du
auprès des ICRS et du CRSNG, inti- Plan quinquennal, est la nécessité de
tulée « Adapting to New Research développer des mécanismes d'inforRealities: A Responsible Partnership mation interactifs entre les profor GAP-Good Animal Practice » a grammes du CCPA, dans l'objectif
résulté en une augmentation de 42% d'améliorer la réponse aux besoins
du budget, ce qui a permis l'alloca- des participants, et d'ajouter un
tion de ressources humaines addi- niveau de responsabilité et de transtionnelles à l'appui des activités du parence au système. Par exemple, le
secteur des évaluations, la publica- programme des Lignes directrices
tion de douze modules de formation pourra utiliser l'information
pour les utilisateurs d'animaux sur générique provenant du programme
le site Web du CCPA, et la consolida- d'Évaluation pour justifier et quantition du Programme Éducation, for- fier la nécessité d'élaborer des lignes
mation et communications (ÉTC).
directrices sur un thème particulier.
Le programme d'Éducation, formaPlan quinquennal 2004-2009
tion et communications pourra
À l'automne 2003, le Conseil d’ad- utiliser des renseignements simiministration du CCPA a mandaté le laires pour offrir des ateliers ciblés
comité permanent Planification et ou publier des articles et des anpriorités pour effectuer l'élaboration nonces en ligne afin de rencontrer
d'un second plan quinquennal, en les demandes reconnues. En outre,
collaboration avec le Secrétariat et des outils de mise en œuvre
les quatre autres comités perma- favoriseront la délivrance d'informa-
Planification
stratégique...
tions sur les lignes directrices aux
participants au programme du
CCPA, y compris lors des visites
d'évaluation.
En plus d’être Président du Conseil du CCPA,
le Dr Davison est professeur au Département
de Physiologie et biophysique de la Faculté de
médecine de l’Université de Calgary.
Le Dr Clément Gauthier est Directeur général
du CCPA.
Harmonisation
internationale
L
e Canada est le premier pays à
publier des lignes directrices sur
les points limite appropriés. Publiées
en 1988, les Lignes directrices du
CCPA: choisir un point limite approprié
pour les expériences faisant appel à
l'utilisation des animaux en recherche,
en enseignement et dans les tests, ont
été identifiées comme un outil de
raffinement efficace, ainsi qu'un document préparé par l'OCDE en 1999
intitulé Guidance Document on the Recognition, Assessment and Use of Clinical Signs as Humane Endpoints présenté dans le cadre du 1999 Third
World Congres on Alternatives and
Use of Animals in Life Science.
Suite aux discussions tenues lors
d'une première réunion du Conseil
International des Sciences de l'Animal de Laboratoire tenue à Nantes,
en France, les 13 et 14 juin 2004 et
portant sur l'harmonisation des lignes directrices au niveau international. Les lignes directrices du CCPA
ainsi que le document publié par
l'OCDE sont les seules références
prises en considération par le
Conseil International des Sciences de
l'Animal de Laboratoire dans le
cadre du développement de
recommandations.
Publié en 2004...
Lignes directrices du CCPA sur :
les animaleries – les caractéristiques, la
conception, et le développement*
Recommandations du CCPA spécifiques : les amphibiens et les reptiles*
Guidelines development and
scientific uncertainty: the care and
use of fish in research, teaching and
testing (Publié dans Animal Welfare,
Vol. 13 supplément, mai 2004)
Rapport annuel du CCPA 2003-2004*
*Les documents ci-dessus sont disponibles gratuitement sur le site Web du CCPA (www.ccac.ca).
2
Incorporation of the principles of
the Three Rs in wildlife research
(Publié dans ATLA, Vol. 32 supplément 1A, juin 2004)
Inventaire de l’utilisation des
animaux–2001*
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Activités des comités permanents du CCPA
Évaluation
1. Visites d'évaluation, visites spéciales, initiales et d'orientation avec
rapports pour chacune des visites
2. Suivi des rapports institutionnels
de mise en œuvre et suivi des
questions auxquelles font face les
institutions (nouveaux participants, nouvelle construction ou
rénovation d'animaleries, problèmes avec la structure ou l'administration de l'institution, avec le
matériel, les comités de protection
des animaux (CPA) ou avec la dotation en personnel
3. Révision continue du Formulaire
de révision du Programme de soin
et d'utilisation des animaux, pour
le rendre adéquat et facile à utiliser par tous les participants au
programme du CCPA ainsi que
par les membres des équipes
d'évaluation et, de ce fait, améliorer
le processus d'évaluation
4. Travailler avec les acteurs du programme des Lignes directrices
pour les informer de l'utilisation
faite par les institutions des lignes
directrices en vigueur ainsi que de
tout renseignement glané au gré
des évaluations qui soit pertinent
à l'élaboration de nouvelles lignes
directrices, y compris le recours à
5.
6.
7.
8.
l'utilisation d'une base de données
regroupant les recommandations
faites dans les rapports d'évaluation
Production de statistiques annuelles sur l'utilisation des animaux
Création et révision des énoncés
de politique
Création et révision des bulletins
d'information et d'interprétation
Recrutement de nouvelles institutions dans le cadre du programme
du CCPA
Lignes directrices
1. Harmonisation internationale des
principes de base qui soustendent les normes nationales à
l'appui de l'élaboration optimale
de lignes directrices, d'une collaboration scientifique à l'échelle
internationale, de l'acceptation générale des données scientifiques et
du commerce international
2. Interaction avec la communauté
scientifique
3. Soutien amélioré des sous-comités
4. Amélioration du processus d'élaboration des lignes directrices
5. Élaborer une stratégie pour fixer
les priorités d'élaboration des li-
gnes directrices
6. Développer des outils pour la
mise en œuvre des lignes directrices
7. Développer un cadre théorique
pour l'élaboration des lignes
directrices
Éducation, formation et communications
1. Développer des possibilités et ressources éducatives pour les utilisateurs d'animaux, les membres
des CPA institutionnels et la communauté scientifique
2. Fournir au Conseil et au Secrétariat une infrastructure développée
en technologie de l'information et
améliorer les outils de communication
3. Accroître l'éducation du public
quant à l'examen éthique et à la
surveillance de l'utilisation des
animaux en recherche, en enseignement et dans les tests
4. Aider tous les secteurs (Administration, Évaluation, Lignes directrices, et EFC), à prendre avantage
des nouvelles technologies, veiller
à ce que les employés aient la formation appropriée, et, avec identification des objectifs, effectuer des
activités ciblées de communication
2. Élaboration d'un modèle d'affaires
pour déterminer le nombre d'institutions que le CCPA pourra effi-
cacement intégrer au cours des
cinq années à venir
du gouvernement fédéral par le
biais de protocoles d'entente
2. Intensifier et continuer de mettre
l'accent mis sur la promotion du
Principe des Trois R avec une
égale attention à l'égard des alternatives de remplacement
3. Identification des enjeux scientifiques spécifiques ayant besoin
d'être traités à l'appui de la création et de la révision des normes et
des lignes directrices, avec communication de ces enjeux aux
agences subventionnaires appropriés
4. Révision des politiques développées par le CPP depuis 2000 pour
amener une nouvelle expertise au
CCPA et reconnaître les contributions de ses bénévoles
5. Pourvoir à l'éducation continue
structurée requise par les membres des CPP et CF pour s’aquitter
de leurs responsabilités ayant trait
aux programmes du CCPA
conformément aux règlements du
CCPA
Finances
1. Revue du processus du cycle
d'établissement de rapport, en application depuis 1999
Planification et priorités
1. Accroître la reconnaissance du
CCPA comme entité nationale
quasi-réglementaire grâce à :
• La référence à ses normes dans les
provinces qui n'ont pas légiféré
quant à l'utilisation des animaux
en recherche;
• La recherche active de forums permettant d'informer les parlementaires et législateurs fédéraux sur
le système de certification du
CCPA; et
• Le développement d'accords officiels avec les ministères et agences
3
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LIGNES
DIRECTRICES
Principes de
Réduction
L
e Dr Michael Festing est l'un des
administrateurs du FRAME
(Fund for the Replacement of Animals in Medical Experiments). Au
cours des 36 dernières années,
FRAME s’est bâti une solide réputation pour son approche équilibrée
dans l'application du principe des
Trois R de Russell et Burch. En particulier, le Dr. Festing est membre du
Comité de réduction du FRAME qui
« Réduction » par
l’amélioration...
(suite de la page 1)
carré Latin. L'expérience doit être
réalisée dans des dimensions appropriées : trop grande, on assiste à un
gaspillage de matériel scientifique et
trop petite, l'expérience perd de sa
valeur. Pour déterminer la taille des
échantillons, un test de puissance
devrait être utilisé autant que faire
se peut. Ce test dépend des relations
mathématiques qui existent entre la
taille de l'échantillon, la puissance
de l'expérience (souvent exprimée en
pourcentage), l'écart type, le niveau
de signifi-cation et la dimension de
l'effet (par exemple entre le groupe
traité et le groupe de contrôle) que
l'expérience peut détecter. Lorsqu'on
ne peut pas procéder à un test de
puissance, il faut recourir à la méthode de « l' équation ressource ».
Celle-ci suppose que pour des expériences avec point limite quantitatif,
le degré de liberté du terme d'erreur
doit être compris entre dix et vingt.
Dans la plupart des expériences,
les chercheurs devraient approfondir
la généralité des réponses observées.
L'effet observé est-il commun aux
deux sexes ou différent selon les
a travaillé intensivement au développement de stratégies pour la mise
en oeuvre des principes de réduction. Les recommandations du comité du FRAME sont disponibles au :
www.frame.org.uk/reductioncommittee/bibliointro.htm.
Le CCPA a invité le Dr Festing à
soumettre un article portant sur l'importance des protocoles de recherche
pour la réduction du nombres d'animaux utilisés en recherche, en enseignement et dans les tests. Pour beaucoup de comités locaux de
protection des animaux (CPA), particulièrement ceux qui n'ont pas accès
souches d'animaux? Quelles incidences ont l'âge, le poids, le génotype,
l'environnement, etc? L'utilisation
des deux sexes ou de deux souches
ne signifie pas, comme on le pense à
tort, qu'il faut nécessairement utiliser deux fois plus d'animaux. En réalité, le partage des groupes moitié
mâles et moitié femelles, etc., en utilisant des plans expérimentaux factoriels, fait très peu perdre de précision au bénéfice d'un gain
substantiel d'informations.
La complexité des expériences ne
devrait pas être telle qu'elle engendre des erreurs. On devrait toujours
écrire les protocoles, et discuter de
ceux-ci avec le personnel de l'animalerie. Il s'agit de choisir avant de procéder à l'expérience, quelles seront
les méthodes statistiques utilisées
pour l'analyse des résultats, et si nécessaire, consulter un statisticien. Il
est important que cela soit fait au
stade de la conception du design expérimental et non à la fin de l'expérience.
En dernier lieu, il est fortement
recommandé de procéder à des études pilotes faisant intervenir un petit
nombre d'animaux. Ces études permettent de s'assurer que l'expérience
est possible sur un plan logistique,
que tout le matériel et tous les réactifs sont disponibles, que les doses
4
à un biostatisticien, s'assurer que les
investigateurs demandent un nombre approprié d'animaux peut être
une tâche complexe. Les deux publications citées par le Dr Festing avec
la bibliographie du matériel de formation sur la conception expérimentale et l'analyse statistique développée par le Comité de réduction de
FRAME sont disponibles à
www.frame.org.uk/reductioncommittee/bibliointro.htm, et constituent une ressource des plus utiles
pour les chercheurs et les membres
des CPA. En outre, l'information de
base sur la conception expérimentale
et le rôle qu'elle joue pour la réduction est présentée dans le troisième
des douze modules de formation du
Programme national de formation institutionnelle des utilisateurs d'animaux
(PNFIUA) du CCPA, disponible à
www.ccac.ca/fr/CCAC_Programs/
ETCC/module03F/TableofContents
Module03F.htm.
de toute drogue administrée sont appropriées, de même qu'elles donnent
des indications préliminaires sur le
type de résultats auxquels on peut
s'attendre.
Des lignes directrices concernant
le design et l'analyse des expériences
avec des animaux sont présentées
par Festing and Altman (1). Une version complète en est disponible sur
le
site
Web
de
ILAR
(http://dels.nas.edu/ilar/). Elles expliquent en plus amples détails la
plupart des points discutés ci-dessus. Un livre écrit à l'intention des
chercheurs, sur le design des expériences faites avec des animaux, détaille la majorité de ces points (2).
1.Festing,M.F.W. and Altman,D.G. (2002): Guidelines for the
design and statistical analysis of experiments using
laboratory animals. ILAR Journal, 43:233-243.
2.Festing,M.F.W., Overend,P., Gaines Das,R., Cortina
Borja,M., and Berdoy,M. (2002): The Design of Animal
Experiments. Laboratory Animals Ltd., London.
À surveiller en 2005...
Lignes directrices du CCPA sur : le soin
et l'utilisation des poissons en recherche,
en enseignement et dans les tests
Recommandations spécifiques aux espèces :
oiseaux
Recommandations spécifiques aux espèces :
mammifères marins
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ÉDUCATION,
FORMATION ET
COMMUNICATIONS
Alex Livingston
Président, comité ÉFC
Nouvelles du comité ÉFC
Le Dr Alex Livingston est professeur et chercheur au Western College of Veterinary Medicine. Ses centres d'intérêt principaux tournent autour de la douleur et du contrôle de
celle-ci chez les animaux.
Le Dr Livingston est un membre du Conseil
du CCPA. Il a présidé le comité d'Éducation,
formation et communications de 2004 à 2005
et a été élu Vice-président du Conseil du
CCPA en février 2005.
l
l y a eu un développement des
plus intéressants au niveau du rôle
que le CCPA joue en ce qui a trait à
la qualité des soins vétérinaire offerts pour les animaux de laboratoire
au Canada. Cette initiative, financée
par le ICRS et le CRNSG, fournira
50 % des coûts impliqués afin de défrayer la formation spécialisée pour
les vétérinaires qui fournissent des
services aux établissements tombant
sous le mandat du CCPA. Le financement permettra à 10 personnes
d'étudier pour l'obtention d'un certificat en médecine des animaux de laboratoire offert à l'Université de
Guelph. Ce cours de courte durée résulte d'un effort de collaboration
entre le CCPA et les personnes et organismes à travers le Canada pour
fournir de la formation aux vétérinaires qui travaillent à temps partiel
dans ce domaine et qui doivent améliorer leurs qualifications au niveau
de la médecine des animaux de laboratoire, mais qui n'ont pas le temps
ou les ressources nécessaires pour
suivre un cours universitaire à
temps plein.
Le rôle central que le CCPA joue
au niveau de la coordination de ce
programme entre les Agences subventionnaires, l'Université de
Guelph et les divers organismes et
individus impliqués, reflète bien le
mandat du Conseil, qui vise à améliorer tous les aspects des soins des
animaux de laboratoire au Canada.
En plus de ces développements
au niveau des programmes de formation et d'éducation, des initiatives
concernant certains aspects des communications ont aussi eu lieu. Beaucoup d'efforts sont investis dans le
développement du site Web du
Conseil. C'est désormais une réalité
que la source principale d'information, pour la majorité du public, est
maintenant électronique plutôt
qu'imprimée. Comment concevoir
que, presque neuf mille fois par jour,
il y a un accès au site Web du CCPA.
Même si certains de ces derniers
sont par erreur ou par simple curiosité, un nombre significatif sera pour
une recherche véritable. Si un nombre équivalent d'appels téléphoniques étaient placés au CCPA, chacun
pour une durée de deux minutes,
ceci occuperait les lignes téléphoniques vingt quatre heures par jour et
le personnel du CCPA ne serait pas
en mesure d'entreprendre aucune
autre fonction. Il est aussi intéressant
de considérer la nature des téléchargements et visites effectués. Alors
qu'il n'est pas surprenant de constater que les lignes directrices et politiques récemment mises en œuvre
sont en grande demande, une proportion significative de télécharge-
ments et visites visent les modules
de formation. Ceci indique bien
comment le site Web du CCPA fournit un service important aux individus et aux établissements comme
source d'information sur les soins
des animaux de laboratoire. L'éventail des personnes accédant au site
reflète bien la réputation internationale du Conseil.
Comme a été rapporté ailleurs, le
Conseil a acquis les droits pour l'utilisation de la marque déposée Bonnes pratiques animales-BPAMD . Un
logo incorporant ce message a été
conçu pour le CCPA d'une façon très
élégante et saisissante (voir ci-bas).
Les Bonnes pratiques animales en
science encapsule et reflète vraiment l’essentiel du mandat du
CCPA.
Réjuvénation du site Web du
CCPA! Avec sa nouvelle présentation, le site Web du CCPA propose des menus déroulants pour
en faciliter la visite. L'année à
venir aura pour défi d'en revoir et
mettre à jour le contenu, en plus
de le doter de nouvelles fonctionnalités. Toutes les politiques, lignes directrices ainsi que tout le
matériel de formation du CCPA
sont disponible en ligne au:
www.ccac.ca
Le Certificat de Bonnes pratiques animalesMD est attribué aux institutions qui participent pleinement
aux programmes du CCPA et qui ont été évaluées par des équipes d'experts et dont les normes de
soin et d'utilisation des animaux satisfont aux lignes directrices et politiques du CCPA, et qui ont,
en conséquence, reçu un statut de Conformité ou de Conformité conditionnelle du CCPA.
5
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Stage au CCPA
Par Maryse Boulay, DMV
Trop peu de vétérinaires se spécialisent
dans la médecine des animaux de laboratoire, ce qui crée une pénurie de personnel
possédant l'expérience nécessaire pour
rencontrer les besoins courants. Afin de
contribuer à remédier à cette situation, un
premier stage au Secrétariat du CCPA a été
offert à une finissante du programme de
médecine vétérinaire.
I
l n'y a pas si longtemps, on s'inscrivait à l'école vétérinaire pour revenir dans son coin de pays traiter
les vaches et chevaux de la paroisse.
L'image publique du vétérinaire s'est
depuis diversifiée. À notre époque,
les écoles vétérinaires sont remplies
en majorité de femmes qui se sont
inscrites en médecine des petits animaux. Cependant, en cours d'études,
une ouverture se produit et porte les
étudiants à considérer d'autres domaines de pratique.
Le DMV est un passeport vers
une multitude de carrières différentes et intéressantes. De plus en plus
d'étudiants veulent qu'on leur propose des avenues autres que la dichotomie grands ou petits animaux.
La médecine des animaux de laboratoire est une option des plus intéressantes, mais malheureusement très
mal connue. Cette spécialité est sujette a énormément de préjugés de la
part du public et de la communauté
vétérinaire. Il est évident que ces
fausses perceptions sont générées
par le manque d’information. La médecine des animaux de laboratoire
est perçue comme un choix de carrière marginal, alors qu'il s'agit
d'une spécialité enrichissante et très
appréciée de ses adeptes. Ceux qui
s'y intéressent l'ont souvent découvert par accident. Dans mon cas,
plusieurs personnes ont contribué à
mon éveil.
L'été avant de quitter le NouveauBrunswick pour la Faculté de Médecine Vétérinaire (FMV) de SaintHyacinthe, je me suis retrouvée dans
le Parc National Kouchibouguac à
étudier la biologie de notre Castor
canadensis. Ce fut une expérience
grâce à tous ces gens une médecine
de qualité, évoluant rapidement et
ayant le pouvoir de cultiver la passion du vétérinaire.
Mon récent séjour au CCPA m'a
permis de mieux saisir le fonctionnement de ses trois secteurs: évaluations, lignes directrices et éducation,
inoubliable qui m'a permis de dé- formation & communications. J'ai
mystifier l'utilisation des animaux été témoin du travail acharné et
en recherche. Je dois remercier Cé- consciencieux de ces gens qui font la
line Bérubé, PhD, ainsi que le promotion de l'utilisation éthique
CRSNG pour cette expérience qui des animaux en recherche. Je n'apfut le germe de ma carrière. L'été préhenderai pas les évaluations du
suivant, je me retrouvais dans un la- CCPA puisque je connais l'esprit de
boratoire de biomédecine à la FMV ses programmes et j'accueillerai avec
sous la supervision de David Silver- reconnaissance leurs recommandasides, DMV, Ph.D. et encore une fois tions. Le travail fait afin de dévelopgrâce au CRSNG, ce fut mon intro- per les lignes directrices est colossal,
duction à l'animal de laboratoire de ce qui en fait un outil de travail d'autant plus
référence, la
apprécié. Le
souris;
la
CCPA
se
graine avait
veut
un
germé. C'est
consultant
après
ma
p l u t ô t
deuxième
qu'une poannée à la
lice, il vise
FMV que je
un idéal joifus initiée
gnant le resaux fonctions
pect de la
du médecin
vie animale
vétérinaire en
et l'avancei n d u s t r i e , (de la gauche ) Dr Michael Baar, Mlle Marie Bédard et
ment de la
grâce au Dr Dre Maryse Boulay
science.
Hélène Perras et Dr Stéphane Goulet de CTBR. Cette expérience fut un complément
précieux à ma formation. Grâce à ce
Mon choix de carrière était fait !
Ce domaine étant une spécialité, stage, je serai une meilleure vétérile DMV ne fait qu'effleurer les espè- naire, j'en suis convaincue. Les
ces, pathologies et enjeux d'intérêt. connaissances acquises m'ont servi à
J'ai donc bénéficié de la générosité plusieurs reprises depuis que je trade plusieurs vétérinaires afin d'ac- vaille comme vétérinaire auprès
quérir l'expérience nécessaire. Je dois d'animaux de laboratoire dans
citer ici Dr Patricia Nichols, Dr Scott l’industrie.
Mischler et Dr Patricia Smiler de
Wyeth Research; Dr Marylin Brown
de Charles River Short Course; Dr
N’oubliez pas...
Josée Dupras et Dr Pascal Vachon de
la FMV; Dr Michele Bailey, Dr Jim
Le CCPA procède actuellement
Gourdon, Dr Cécile Baccanale, Dr
à la collecte des données d’utiMarc Tuffs, Dr Wendy Williams, de
lisation des animaux pour 2004.
Cornell University; Dr Patricia TurLes institutions sont invitées à
ner, de OVC; ainsi que Marie Bésoumettre leur Fiche d’utilisadard, Dr Gilles Demers et Dr Mition des animaux d’expérimenchael Barr du CCPA. La liste est
tation le plus rapidement
longue, mais loin d'être complète. Je
possible.
dois souligner que tous les vétérinaiPour plus d’information, veuilres en animaux de laboratoire que
lez consulter le site Web du
j'ai eu la chance de rencontrer, m'ont
CCPA au http://www.ccac.ca/
paru ravis de leur choix de carrière.
fr/CCAC_Programs/Assessment/
Leur enthousiasme n'a fait que nourAUDFen.htm
rire mes aspirations. J'ai découvert
6
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de ces groupes de critères pour évaluer le bien-être, et naturellement les
interpréter avec bon sens.
Méthodes d'évaluation du
bien-être des poissons de
laboratoire
Stéphanie Hue est étudiante de troisième cycle
et membre du comité de protection des animaux
de l'Université de Guelph.
Par Stephanie Hue
L
e terme « bien-être » est difficile à
définir. Pour certains, un bienêtre optimal se caractérise par le fait
d'avoir une bonne santé physique relevant d'un bon fonctionnement du
biologique. Pour d'autres, il se caractérise par une bonne santé psychologique et l'absence de souffrances induites par le vécu d'expériences
subjectives négatives. Par suite, selon
que l'on considère les poissons
comme étant des êtres doués de sensation ou purement comme des machines biologiques, « bien-être » peut
prendre des sens différents. Or, une
récente étude scientifique tend à indiquer que les poissons démontreraient un certain niveau de sensation.
De cela, il découle que le bien-être
des poissons peut maintenant être à
la fois défini en termes psychologiques et physiques.
Le bien-être peut être évalué selon
quatre groupes de critères : la santé,
la productivité, la physiologie du
stress et le comportement.
1) Des perturbations de la croissance
attendue dite « normale » peuvent
indiquer des problèmes de santé.
Peuvent être prises des mesures
de la croissance du corps (ex. : synthèse des protéines), de la conformation du corps (coefficient K) et
de la croissance en fonction de la
composition (pourcentage de gras,
de protéines, d'eau, etc.) pour lesquelles des résultats « anormaux »
seraient les indicateurs d'une
santé sous-optimale. Néanmoins,
bien qu'être « en santé » soit nécessaire pour un bien-être optimal,
cela n'est pas en soi suffisant. Il est
évident que le bien-être d'un animal « en santé » peut se trouver
diminué si l'animal est frustré ou a
peur.
2) Nombreux sont ceux qui avanceront que le bien-être d'un animal
de ferme est optimal si l'animal
produit bien. Mais, un bon rendement n'est pas synonyme de « bon
bien-être ». Par exemple, alors que
les poissons génétiquement modi-
fiés peuvent croître plus rapidement et démontrer un excellent
gain de poids, leur appétit vorace
peut les amener à avoir tout le
temps faim et à accroître leur
agressivité. La productivité peut
certes servir d'indicateur général
du bien-être mais avec prudence.
Par exemple, si un poisson ne produit pas selon son potentiel génétique, son bien-être est probablement moins qu'idéal.
3) En raison des liens entre stresseurs et changements endocriniens, la mesure des « hormones
de stress » est une méthode couramment utilisée pour évaluer le
bien-être. Or, des concentrations
accrues de catécholamines et de
corticostéroïdes ne signifient pas
nécessairement que le bien-être est
moindre. À titre d'exemple, les niveaux de cortisol augmentent parfois lors d'expériences positives
(ex. : accouplement de l'étalon) et
ne sont donc pas nécessairement
l’évidence d'un bien-être diminué.
4) Le comportement est sans doute
ce qui donne la meilleure idée de
l'état du bien-être de l'animal.
Comme son observation n'est pas
invasive, elle se fait facilement en
laboratoire comme sur le terrain,
et offre ce que l'on pourrait qualifier de lecture instantannée de ce
que l'animal ressent. On peut
néanmoins se tromper; en particulier, quelqu'un qui n'est pas familier avec les poissons court le risque de mal interpréter leurs
comportements moteurs. Les méthodes behaviorales les plus utiles
supposent de rechercher les comportements anormaux (stéréotypiques), de tester les préférences (c.à-d., de laisser les animaux nous
montrer ce qu'ils préfèrent parmi
plusieurs choix) et de quantifier
l'intensité des préférences (faire
travailler l'animal pour qu'il obtienne ou évite quelque chose).
Il est recommandé d'utiliser autant que faire se peut une combinason
7
Une invitation du
CCPA à partager
les pratiques
exemplaires
A
vec le souci d'informer sur les
pratiques exemplaires en ce qui a
trait aux procédures utilisées en recherche requérant l'utilisation d'animaux que couvrent Les lignes directrices du CCPA sur : le soin et l'utilisation
des animaux sauvages, le CCPA a commencé à élaborer des recommandations s'appliquant a des espèces spécifiques. Sont actuellement affichées sur
le site web des recommandations relatives aux chauves-souris ainsi qu'aux
reptiles et amphibiens. Suivront en
2005 des recommandations spécifiques aux oiseaux et aux mammifères
marins. Le concept même de « pratique exemplaire » étant perfectible
avec le temps, les recommandations
émises seront révisées suite à l'acquisition de nouvelles connaissances. Le
CCPA souhaiterait convier tous ceux
qui travaillent avec les animaux sauvages à lui envoyer tout élément susceptible d'améliorer ces procédures et
ainsi contribuer au processus. Les informations reçues seront évaluées par
les pairs avant d'être ajoutées aux recommandations spécifiques aux espèces.
Nous vous invitons également à
identifier les domaines pour lesquels
des recommandations du CCPA seraient utiles. Les commentaires des
personnes impliquées (chercheurs,
scientifiques, vétérinaires, techniciens,
administrateurs des installations de
recherche, représentants du public,
etc.) sont essentiels au partage des
pratiques exemplaires.
Veuillez faire parvenir vos suggestions à Mme Julie Dale, par courriel
([email protected]). Mme Dale répondra
avec plaisir à vos questions portant
sur l'élaboration de recommandations
relatives à des espèces spécifiques et
sur les lignes directrices du CCPA.
RESSOURCE 28(1) 2005
Atelier national du CCPA
Programme
Hôtel Sheraton - Vancouver
le 29 juin 2005
Cet atelier national du CCPA est organisé afin de fournir aux
membres des comités institutionnels de protection des animaux l'occasion d'explorer les nouveaux défis en ce qui a trait
à l'utilisation des animaux en recherche, en enseignement et
dans les tests. Le format de la rencontre permettra aux participants de rencontrer les membres du personnel du CCPA responsables de l'évaluation de la qualité des soins prodigués
aux animaux, leur utilisation à travers le Canada, ainsi que
d'échanger avec les membres d'autres comités afin de faciliter
l'amélioration des programmes institutionnels de soin et
d'utilisation des animaux.
Sont invités les chercheurs; les vétérinaires; le personnel responsable des soins aux animaux; les membres des comités
institutionnels de protection des animaux, y compris les représentants de la communauté; les administrateurs des universités et des organismes gouvernementaux; les chefs de file des
industries pharmaceutique et de biotechnologie ainsi que
toutes les personnes qui désirent acquérir une meilleure
connaissance des enjeux et défis auxquels font face les comités
de protection des animaux.
Changements
au Conseil
Les nominations et les départs suivants entreront en vigueur le 1er avril 2005 :
Conseil d’administration
Dr Andrew Tasker, Président du
Conseil du CCPA
Dr Alex Livingston, Vice-président
du Conseil du CCPA
Dr Joseph Davison, Président sortant du CCPA, a été élu Président du
Comité Planification et priorités
Session 1 : Fonctionnement efficace d'un
programme de soin et
d'utilisation des animaux
Session 2 : Mise-en-place de points limites
appropriés
Session 3 : Mise à jour sur les nouvelles
lignes directrices du CCPA
Session 4 : Évaluation du bien-être des
animaux génétiquement modifiés
La Dre Patricia Harper a été élue Présidente du Comité Éducation, formation et communication.
M. Henrik Kreiberg a été élu Président du Comité des lignes directrices.
Le Dr Mark Evered et Mme Patricia
Mortimer ont accepté de poursuivre
leurs mandats, respectivement à titre de
Président du Comité des évaluations et
Présidente du Comité des finances.
Départs
Dr Jack Bend, Association des facultés de médecine du Canada
Dr Andrew Fletch, Association canadienne de la médecine des animaux
de laboratoire
8
Pour de plus amples informations
ou pour vous inscrire, veuillez
communiquer avec nous à
l'adresse suivante : [email protected]
Dr William Milsom, Société canadienne de zoologie
Dr Luc-Alain Giraldeau, Conseil de
recherches en sciences naturelles et
en génie
Membres au mandat limité
L’association canadienne de médecine vétérinaire (ACMV) s’est jointe
au Conseil à titre de membre au mandat limité. La Dre Diane Frank agit à
titre de représentante.
Le terme de l’Institut canadien pour
la santé animale (ICSA) a été reconduit pour un second mandat de trois
ans, et la Dre Kristina BennettSteward agit à titre de représentante.
RESSOURCE 28(1) 2005
RUBRIQUE
ÉVALUATIONS
Quoi de neuf aux évaluations
L
es membres du Programme des
évaluations continuent à améliorer la manière dont les évaluations
sont conduites et à prodiguer des
conseils aux participants au Programme du CCPA. Le Formulaire de
révision du programme de soin et
d'utilisation des animaux déjà largement utilisé par les institutions dans
la documentation pré-évaluation
qu'elles transmettent au CCPA, sera
affiné et ajusté en fonction des divers
types d'institutions (petites universités, laboratoires gouvernementaux
de recherche, institutions privées, et
utilisateurs d'animaux de ferme, de
poissons ou de la faune), et pour fa-
ciliter le travail des membres des
équipes d'évaluation. À partir de
2005, toutes les institutions devront
remplir ce formulaire tous les trois
ans.
Nous avons également entrepris
la révision de la politique du CCPA
sur le Mandat des comités de protection
des animaux (2000), en tenant compte
des améliorations que nombre de
participants au Programme du
CCPA ont effectuées pour les besoins
de leur comité institutionnel de protection des animaux. Nous formulerons également des conseils à l'intention des gestionnaires ayant la
responsabilité des programmes de
Réunions préparatoires à la
recherche - Théorie et pratique
Par Badru Moloo, DMV
T
outes les institutions doivent s'assurer d'avoir établi des procédures
adéquates pour veiller à ce que les
protocoles faisant appel à l'utilisation
d'animaux soient préparés, révisés et
mis en place de manière appropriée. Il
s'avère particulièrement efficace pour
faciliter ce processus d'organiser des
réunions avec le(s) chercheur(s) qui
soumette(nt) un protocole, selon le
schéma suivant :
• Une première réunion dont l'objectif est de conseiller le chercheur en
ce qui a trait au design expérimental et de faire une première évaluation de l'étude avant la réunion du
Comité de protection des animaux
(CPA), et de discuter avec le
chercheur de l'assistance qui pourrait lui être offerte; et
• La tenue d'une ou de plusieurs
réunions subséquentes, appelées
« réunions préparatoires à la
recherche », pour planifier l'application du protocole et définir les
rôles et responsabilités de chacune
des parties impliquées.
Le concept de réunions préparatoires à la recherche n’est pas nouveau.
C’est une procédure normalisée dans
l’industrie pour les études conformes
aux Bonnes pratiques de laboratoire
(BPL), les études complexes et celles
faisant appel à de nombreuses ressources. La dynamique de ces réunions résulte en une meilleure compréhension des diverses perspectives
et promeut l'approche en équipe, ce
qui est essentiel pour les scientifiques,
le CPA, le personnel affecté au soin
9
soin et d'utilisation des animaux.
Dans les prochains numéros de
Ressource, nous inviterons ceux qui
les appliquent à partager avec nos
lecteurs quelques-unes des pratiques
exemplaires au pays. C'est dans cet
esprit que nous avons le plaisir d'introduire notre collaborateur invité à
ce numéro de RESSOURCE, le Dr
Badru Moloo, Directeur du Centre
des ressources animales du University Health Network de Toronto.
Vétérinaire spécialisé dans les animaux de laboratoire, le Dr Moloo
participe depuis nombre d'années au
Programme du CCPA, soit en tant
que membre d'une équipe d'évaluation du CCPA ou en partageant sa
vaste expertise en diverses occassions. Dans l'article ci-dessous, le Dr
Moloo nous offre un aperçu des réunions préparatoires à la recherche.
Celles-ci sont très utiles pour veiller
à ce que s'effectuent avec succès et
de manière appropriée l’application
des protocoles de recherche requérant l'utilisation d'animaux, dont en
particulier les plus invasifs et les
plus complexes.
des animaux et l'institution. L'interaction ne dilue en rien le rôle de surveillance du CPA. Au contraire, elle favorise un contexte où responsabilité
partagée, devoir de rendre compte et
meilleure définition des rôles de chacun des partis impliqués sont plus
clairs.
Selon le type d'étude, les participants à la réunion devraient inclure le
chercheur principal, le personnel de laboratoire ou le(s) étudiant(s) accomplissant les procédures, un représentant du CPA, le directeur ou
superviseur de l'animalerie et le vétérinaire en charge. Si le personnel de
l'animalerie devait effectuer certaines
des procédures techniques, le membre
du personnel désigné devrait être également présent. En effet, si les ser-
vices techniques ne se trouvent pas
nommément dans la proposition originale, la réunion préparatoire leur
offre l’occasion maintenant d'y
prendre part, ce qui est généralement un facteur de motivation
important pour le personnel de
l'animalerie.
Suite à la page 10
RESSOURCE 28(1) 2005
Réunions
préparatoires...
(suite de la page 9)
Avantages des réunions
préparatoires
• Les rôles et responsabilités de toutes
les parties sont clairement définis;
• Les canaux de communication sont
établis, en particulier en ce qui a
trait aux points limites et aux urgences;
• Le design de l'étude est éclairci et
les détails des procédures peuvent
être plus amplement définis et raffinés dans le contexte d'une étude
avec modèle animal. Les procédures peuvent être revues, ce qui
offre une possibilité, en fonction de
la logistique, de rationaliser et minimiser les interventions (accès vasculaires, appareils de télémétrie,
procédures d'échantillonnage);
• Le calendrier et l'allocation d'espace
sont établis; les équipements et le
matériel nécessaires sont confirmés à l'avance;
• Les lignes directrices applicables et
les procédés normalisés de fonc-
Nouvelles du
Secrétariat
D
écoulant de la réorganisation du
Secrétariat, le Dr. Michael Baar,
Directeur des d'évaluations a accepté
des responsabilités additionnelles en
tant que Coordonnateur du Programme des évaluations; Mme Maryse
Dansereau est maintenant Rédactrice
scientifique (français), Évaluations; le
Dr Gilly Griffin devient la première
Directrice du Programme des lignes
directrices; Mme Julie Dale est maintenant Coordonnatrice, Développement
des lignes directrices; et Mme Emily
Verlinden a été promue au poste de
Coordonnatrice des publications. Mme
Jennifer Preece, qui a quitté son poste
de rédactrice scientifique le 21 janvier
dernier, est allée poursuivre sa carrière
avec Environnement Canada. Elle a
considérablement contribué aux
progrès réalisés dans le Secteur des
évaluations.
tionnement (PNF) sont revus, les
PNF spécifiques au nouveau protocole, s'il en ait, sont écrits durant la
réunion. La revue peut inclure les
lignes directrices relatives aux
procédures d'asepsie en chirurgie,
aux points limites appropriés, à
l'utilisation des analgésiques ainsi
que les procédures normalisées générales ou spécifiques à l'étude qui
doivent être suivies.
• Les besoins en formation pour
ceux qui effectuent les procédures
et la nécessité de toute étude pilote
peuvent y être explicités.
Difficultés liées aux réunions
préparatoires
Comme dans toute initiative, il y a
des défis. On peut ainsi penser :
• Aux difficultés inhérentes au fait
d'avoir des ressources limitées;
• Au travail additionnel requis pour
la coordination de ces réunions, la
logistique de leur planification et
les retards s'ensuivant pour le démarrage du projet; et
• Au risque de centrer les propos sur
la logistique du projet au détriment
d'autres questions importantes à
traiter.
Ces défis peuvent être relevés
M
me Chantal Brown
s'est jointe au Secteur de l'Administration,
à titre de Commis-réceptionniste en mai 2004.
Elle était auparavant
employée à ce titre au
Stonehaven Family Chiropractic Life Center.
ne nouvelle rédactrice scientifique
(anglais), Mme Tricia
Abe, s'est jointe à
l'équipe du Secteur des
Évaluations en février
2005. Mme Abe a obtenu
une maîtrise en Sciences
biologiques à l'Université de l'Alberta en 2002, et depuis lors,
a travaillé comme technicienne de recherches à l'Institut de recherches vétérinaires de l'Agence canadienne d'inspection des aliments à Ottawa. Mme
Abe possède de l'expérience dans la
rédaction de rapports et l'édition pour
un large éventail d'audiences, incluant
la communauté scientifique et le public en général.
U
10
grâce :
• Au soutien de la haute administration de l'institution pour un travail
de haut calibre;
• À une bonne stratégie de communication, ce qui favorise l'efficacité
du travail d'équipe;
• À une définition claire des responsabilités cliniques, légales et
morales de chacun des membres
de l'équipe.
Il est crucial de reconnaître l'importance du facteur humain dans
tous ces processus. La manière dont
vous organiserez précisément ces
réunions préparatoires n'est pas importante en soi. Bien plus important
est de tenir ce type de réunion qui
sont d'une valeur inestimable. Elles
permettent de partager de bonnes
idées, de favoriser la synergie et de
faciliter la résolution de tout conflit
éventuel (ce qui ne signifie pas qu'il
n'y ait plus jamais de conflit!). À la
fin de la journée, les réunions préparatoires devraient nous permettre
de réaffirmer notre engagement visà-vis des principes éthiques et des
soins humanitaires envers les animaux prescrits par les Trois R.
Le Dr Badru Moloo est Directeur du Animal
Resources Centre du University Health
Network.
Demande de subvention
En décembre 2004, le CCPA a présenté une demande de subvention
tri-annuelle intitulée Building Capacity and Sharing Knowledge for GAPGood Animal Practice in Science aux
ICRS et au CRSNG. Dans un
contexte où les investissements
directs et indirects des agences fédérales dans la recherche universitaire augmentent, un accroissement du niveau de financement
est demandé afin de rencontrer les
objectifs suivants : la livraison des
rapports d'évaluation dans une période de dix semaines; la réduction
des délais dans le traitement des
rapports de suivi; encourager le
développement plus rapide de
lignes directrices basées sur des
normes scientifiques; le maintien
des projets de développement de
ressources humaines, ainsi que
l'amélioration des communications
avec les Canadiens.
RESSOURCE 28(1) 2005
Inventaire de l’utilisation des animaux du CCPA–2002
L
'inventaire annuel d'utilisation des
animaux en science au Canada est
publié par le Conseil canadien de protection des animaux (CCPA) pour la
septième année consécutive (1996 à
2002) en utilisant les données recueillies à l'aide de la Fiche d'utilisation des
animaux d'expérimentation (FUAE).
Le CCPA remercie toutes les personnes
responsables de soumettre les données
d'utilisation des animaux pour leur
travail consciencieux qui a rendu possible cet inventaire détaillé.
Au total, 2 103 135 animaux ont été
utilisés en recherche, en enseignement
et dans les tests en 2002 (Tableau 1).
Comparées aux données de 2001
(2 136 329), les données de 2002 dé-
montrent une légère diminution quant
au nombre total d'animaux utilisés.
Cette diminution s'explique en majeure partie par une utilisation moins
importante d'oiseaux domestiques
(117 958 en 2002 vs 217 408 en 2001),
notamment dans les études reliées aux
conditions d'hébergement des poulets
(baisse de 48 % par rapport à l'année
2001). Historiquement, le nombre d'oiseaux domestiques utilisés en 2002 est
le plus bas depuis 1996. Il y a eu toutefois une légère augmentation du nombre d'animaux de ferme utilisés en
2002. L'augmentation est relative au
nombre de bovins utilisés (92 252 en
2002 vs 60 377 en 2001), particulièrement pour les études cliniques afin
d'évaluer l'état de santé des troupeaux
au Canada à la lumière des préoccupations de santé qui ont fait surface lors
des années antérieures.
De 1991 à 1997, le nombre de souris
utilisées a diminué jusqu'à 483 368.
Toutefois, à partir de 1998, ce nombre
a augmenté de 574 472 pour atteindre
un total de 759 790 en 2002, reflétant
l'utilisation croissante des souris
(transgéniques dans la plupart des cas)
comme modèles de maladies humaines.
Les données de 2002 indiquent que
70 % des chats et 51 % des chiens en
provenance de fourrières ont été utiliSuite à la page 12
Tableau 1: Inventaires de l’utilisation des animaux—1998, 1999, 2000, 2001 et 2002
Espèces principales
Amphibiens
Animaux à fourrure
Animaux de ferme
Céphalopodes
Chats
d’élevage
de fourrière
source non spécifiée
Chiens
d’élevage
de fourrière
source non spécifiée
Chinchillas
Cobayes
Gerbilles
Hamsters
Lapins
Mammifères marins
Oiseaux domestiques
Poissons
Porcs miniatures
Primates non-humains
Rats
Reptiles
Souris
Espèces sauvages canadiennes
Autres espèces sauvages
non-canadiennes
Total
1998
1999
2000
2001
2002
13 647
1 405
61 451
5
2 634
29 860
480
76 647
41
2 576
43 853
173
70 335
61
2 979
49 350
590
98 395
18
4 093
43 980
452
130 504
91
3 561
385
691
429
735
750
1 803
1 683
2 530
3 348
2 811
446
202
20
10
0
6 978
7 444
8 789
8 512
9 518
2 092
3 472
3 894
4 111
5 359
3 244
3 084
4 375
4 401
4 154
1 642
888
520
0
5
n.d.
34 581
1 817
6 203
16 028
1 523
223 463
399 101
263
875
345 048
3 115
574 472
73 305
n.d.
44 181
2 165
4 976
16 566
1 628
188 309
399 616
130
1 131
268 583
5 665
648 550
47 468
225
37 391
1 361
5 246
16 071
2 219
141 624
411 988
130
2 505
304 656
7 952
697 869
198 335
37
34 595
1 316
7 776
14 167
739
217 408
623 698
27
1 883
289 542
3 292
725 778
54 764
48
28 659
2 147
5 100
14 374
402
117 958
607 367
16
2 109
332 065
2 875
759 790
41 659
59
590
297
349
460
1 765 973
1 746 606
1 954 059
2 136 329
2 103 135
11
RESSOURCE 28(1) 2005
Inventaire...
(suite de la page 11)
sés à des fins d'enseignement, données
très similaires à celles de 2001. L'enseignement de la médecine vétérinaire et
des techniques en santé animale fait
souvent appel à des animaux de fourrière obtenus avec l'accord des SPCA
et des fourrières locales. À la fin de
l'année scolaire, ces animaux abandonnés sont généralement en excellente
santé et sont aptes à être adoptés.
Un nombre total de 2 109 primates
non-humains (PNH) ont été utilisés en
2002 comparativement à 1 883 en 2001.
De ces animaux, 539 ont été utilisés en
recherche fondamentale pour étudier
le comportement des PNH et les mécanismes fondamentaux impliqués dans
les maladies; et 1 162 ont été utilisés
pour des tests liés à la réglementation.
Les autres 329 PNH ont été utilisés
pour la plupart dans le cadre d'études
reliées au développement de produits.
Comme pour les années précédentes, la souris, le poisson et le rat ont été
les espèces animales les plus utilisées
au Canada. Toutefois, pour la première
fois depuis 1996, le nombre d'animaux
de ferme utilisés en 2002 a dépassé le
nombre d'oiseaux domestiques utilisés
(130 504 vs 117 958) pour être la quatrième espèce animale la plus utilisée
après la souris, le poisson et le rat. Les
cinq principales espèces animales utilisées en 2002 (souris, poisson, rat, animaux de ferme et oiseaux domestiques) constituent ainsi 93 % de tous les
animaux utilisés.
En 2002, 50 % des animaux ont été
utilisés principalement pour des études de nature fondamentale (BU 1)
suivi, en ordre décroissant, par les études cliniques (BU 2; 25 %), les études
reliées
à
la
réglementation
(BU 3; 13 %), les études reliées au développement de produits (BU 4;
8,3 %) et les protocoles liés à l'enseignement (BU 5; 3,5 %) (Tableau 2). La
répartition en fonction des divers buts
d'utilisation est similaire à celle observée en 1998, 1999, 2000 et 2001.
La répartition des animaux utilisés
par catégorie de techniques invasives
(CTI) en 2002 demeure similaire à celle
observée en 1998, 1999, 2000 et 2001.
Tel qu'il a été observé depuis 1996, la
plupart des animaux utilisés pour les
procédures de niveau E le sont toujours pour des études reliées à la réglementation (70 % en 2002). Aucun
chien, chat ou PNH n'a été utilisé pour
les procédures de CTI E.
Il est important de noter que les catégories de techniques invasives telles
que définies par le CCPA sont basées
sur une approche préventive et que les
animaux sont classés sous une CTI
selon le niveau potentiel de douleur et
de détresse qu'ils pourraient ressentir.
Pour les procédures invasives, l'utilisation d'anesthésiques/analgésiques est
requise à moins d'une justification
scientifique claire approuvée par le comité de protection des animaux.
Mme Maryse Dansereau
Rédactrice scientifique, Évaluations
Pour plus d’informations...
D’autres tableaux, les inventaires de
1996 à 2002 et les tendances dans
l’utilisation des animaux par espèce
de 1975 à 2002 sont disponibles sur
le site Web du CCPA (www.ccac.ca).
Tableau 2 : Nombres d’animaux utilisés en 2002 par BU et CTI
BU 1
BU 2
BU 3
BU 4
BU 5
Total par CTI
CTI B
521,466
132,281
68,120
18,621
48,191
788,679
CTI C
282,787
146,793
69,986
59,408
22,112
581,086
CTI D
234,722
236,223
70,340
85,089
3,349
629,723
13,558
5,372
72,750
11,967
0
103,647
1,052,533
520,669
281,196
175,085
73,652
2,103,135
CTI E
Total par
BU
Définitions
Nombre d’animaux utilisés par année (AU/An)
Buts d’utilisation des animaux (BU)
BU 1—Études de nature fondamentale dans le
cadre de sciences telles la biologie, la psychologie,
la biochimie, la pharmacologie, la physiologie, etc.
BU 2—Études cliniques qui mettent l'accent sur
les maladies ou des désordres chez les humains ou
les animaux.
BU 3—Études reliées à la réglementation de
produits pour les humains, les animaux ou la
protection de l'environnement.
BU 4—Études reliées au développement de
produits ou de dispositifs pour la médecine humaine ou vétérinaire.
BU 5—Éducation et formation d'individus au
niveau post-secondaire.
Catégories de techniques invasives (CTI)
CTI B—Expériences causant peu ou pas d'inconfort ou de stress.
CTI C—Expériences causant un stress mineur
ou une douleur de courte durée.
CTI D—Expériences causant une détresse ou un
inconfort modéré(e) à intense.
CTI E—Procédures causant de la douleur intense
égale ou au-dessus du seuil de tolérance de la
douleur chez des animaux éveillés non-anesthésiés.
Le CCPA exige qu’un traitement approprié
(anesthésie, analgésie) soit fourni lors de
toute étude de nature invasive, à moins
d’une justification scientifique approuvée
par le comité institutionnel de protection des
animaux.
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RESSOURCE
ISSN 0700-5245
Conseil canadien de protection des animaux
Vol. 28 no 1, printemps 2005
Rédacteur en chef : Clément Gauthier, Ph.D.
Rédactrice adjointe : Claude Charbonneau
Mise en page : Emily Verlinden
Le but du Conseil canadien de protection des
animaux est de veiller, au nom du peuple
canadien, à assurer que, grâce à ses programmes
d’éducation, d’évaluation et de persuasion, lors
de l’utilisation des animaux au Canada là où ils
sont nécessaires pour la recherche, l’enseignement et les tests, l’on applique des soins physiques et psychologiques basés sur des normes
scientifiques acceptables, et à promouvoir un niveau
élevé
de
connaissances,
de
conscience et de sensibilité inhérent aux principes éthiques.
Publié par le :
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130 Albert, Pièce 1510
Ottawa ON Canada K1P 5G4
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