Favoriser l`éco-exemplarité des structures publiques
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Favoriser l`éco-exemplarité des structures publiques
Favoriser l’éco-exemplarité des structures publiques dans le cadre du Programme Local de Prévention du SYMEVAD 2e rencontre du réseau « Exemplarité » « Montrer l’exemple, c’est déjà agir ! » Lambres-lez-Douai, 04 novembre 2014 1- Objectifs de la rencontre Depuis 2010, le SYMEVAD pilote son Programme Local de Prévention (PLP). Son objectif est de réduire de 7 % la production des déchets ménagers. L’un des axes de travail de ce PLP, intitulé « Eco-exemplarité des administrations » concerne la mise en œuvre d’actions permettant de réduire la production de déchets issue de l’activité des administrations. Cette année, comme l’an dernier, le SYMEVAD a organisé une table-ronde « Eco-exemplarité des administrations » le mardi 04 novembre 2014, à la Salle des Fêtes de Lambres-lez-Douai. A travers l’organisation de cette journée de rencontre et de dialogue, l’objectif poursuivi par le SYMEVAD était de faire le lien entre les communes pour partager les expériences réussies, mais aussi de proposer des outils, des ateliers de démonstration en matière de réduction de la production de déchets afin de pouvoir apporter, le cas échéant, un soutien technique et/ou logistique adapté. Le présent document synthétise les points clés présentés lors de la séance plénière du matin et des ateliers thématiques organisés l’après-midi. 1- Présents Sébastien CHAPELET, Directeur Général des Services, SYMEVAD Emilie GALLOIS, Chargée de missions prévention déchets, SYMEVAD Gaëlle MOUQUET, Assistante prévention déchets, SYMEVAD Carole PAMART, Assistante prévention déchets, SYMEVAD Martial VANDEWOESTYNE, Maire de Lambres-lez-Douai, Président SYMEVAD Nathalie RICAILLE, Responsable du pôle environnement, Espace Environnement Agnès JACQUES, Chef de Pôle Territoires, Direction Nord-Pas-de-Calais de l’ADEME Marie-Line BICOCCHI, Rédacteur, Mairie de Courchelettes Yves-Marie BLOCQUET, Conseiller municipal, mairie de Courchelettes Didier DEGORGUE, Adjoint aux travaux, Mairie de Brebières Jean-Michel DELANOYE, Adjoint, Mairie de Neuvireuil Frédéric DELVAL, Adjoint à l’environnement, Mairie de Sin-le-Noble Christophe DEPLANQUE, Responsable espaces verts, Mairie de Libercourt Virginie DENOYELLE, Responsable déchet, CAHC 2ème rencontre du réseau « Exemplarité » / Novembre 2014 Page 1 sur 15 Benoit DERAM, Responsable de la Maison de l’Environnement et du Développement Durable (MEDD), CAHC Norbert DERECOURT, Conseiller Municipal, Mairie de Cagnicourt Jean-Claude DHALLUIN, Maire de Courchelettes, Vice-Président du SYMEVAD Joachim DINCQ, Agent technique, Mairie d’Esquerchin Jean-Marie DOISY, Agent de maîtrise, mairie de Courchelettes Patrick DUCCESSCHI, Conseiller municipal, Mairie de Bugnicourt Daniel DUCROCQ, Adjoint à l’environnement, Mairie d’Auby Olivier DUMONT, Agent technique, Mairie d’Hamel Jean-François GRAF, Maire de Courcelles-les-Lens Hervé FENAIN, Responsable services techniques, Mairie d’Auby David FRANCOIS, Responsable des espaces verts, CAD Frédéric GUENEZ, Adjoint à l’environnement, Mairie de Lambres-lez-Douai Mauricette HELIN, Adjoint aux sports, Mairie d’Auby Gustave HERBO, Conseiller municipal, Mairie d’Arleux Georges HOUZIAUX, Maire d’Izel-les-Esquerchin Virginie KOWALKA, Conseillère municipale, Mairie d’Auby Omar LATRECHE, Directeur de pôle citoyenneté, Mairie d’Auby Sébastien LAVALLEE, Agent des services techniques, Mairie de Courchelettes Michel LEBLOND, Adjoint à l’urbanisme, Mairie de Férin Marie-Danièle LECOCQ, Directrice Générale des Services, Mairie de Lambres-lezDouai Serge LEROY, Adjoint, Mairie de Courchelettes Patrick MERCIER, Maire de Villers-au-Tertre Martine MERVILLE, Secrétaire de mairie, Mairie de Neuvireuil Marie-Claude PAYAGE, Adjoint, mairie de Courchelettes Fabrice PERU, Responsable déchets, CC Osartis-Marquion Jean-Luc POPULAIRE, Conseiller municipal, Mairie d’Arleux Henri ROBAK, Adjoint, Mairie de Courchelettes Monique ROUSSEAU, Adjoint à la communication, Mairie de Férin Henri SADOWSKI, Conseiller municipal, Maire de Flers-en-Escrebieux Yves SALINGUE, Adjoint, Mairie de Libercourt Sabrina SAINT-GHISLAIN, Responsable agents d’entretien, Mairie d’Auby Jean-Marie SCREVE, Technicien, mairie de Cuincy Bertrand SIX, Conseiller municipal, Mairie d’Arleux Michael STIENNE, Responsable environnement, CC Osartis-Marquion Joël THOREZ, Conseiller municipal, Mairie d’Arleux Philippe USMIAL, Adjoint, Mairie de Boiry-Notre-Dame 2ème rencontre du réseau « Exemplarité » / Novembre 2014 Page 2 sur 15 2- Programme de travail 09.30 : Accueil café 09.45 : Pourquoi et comment réduire les déchets municipaux « Montrer l’exemple, c’est déjà agir ! » par Martial VANDEWOESTYNE, Président du SYMEVAD et Sébastien CHAPELET, Directeur Général des Services 10.15 : La prévention des déchets au niveau national, par Agnès JACQUES, Direction régionale ADEME Nord-Pas de Calais Pause-café 11.00 : Bonnes pratiques en matière de réduction des déchets : retours d’expérience de collectivités locales : - témoignage de la Communauté d’Agglomération Hénin-Carvin : informer et sensibiliser les habitants au respect de l’environnement : l’exemple d’Aquaterra, la Maison de l’Environnement d’Henin-Beaumont, par Benoît DERAM - présentation du retour d’expérience de la commune de Corbehem (par le SYMEVAD): Supprimer les produits désherbants chimiques lors de l’entretien des espaces verts et démarche de subventions de l’Agence de l’Eau et Noréade. - questions-réponses 12.00 : Rôle et outils du SYMEVAD pour encourager les pratiques exemplaires sur le territoire, par Gaëlle MOUQUET, SYMEVAD 12.30 : Déjeuner 14.00 : Ateliers thématiques au choix : O Trier les déchets dans les services de la commune : comment mettre en place une collecte sélective efficace des déchets dans les services municipaux : quelle organisation ? Quels freins ? avec le concours des services déchets des trois agglomérations et le SYMEVAD. O Gestion différenciée des espaces verts : découverte des installations de la Plaine de Jeux de la ville de Lambres-lez-Douai, démonstration du matériel (désherbeurs thermiques…) et dialogue direct avec des représentants du service des Espaces Verts de la collectivité. O Nettoyage écologique par l’utilisation du vinaigre ou autres produits alternatifs dans les locaux communaux : découverte des pratiques de la ville de Lambres, échanges avec la commune d’Auby, recommandations pour la mise en place d’une démarche interne. 16.30 : Clôture des travaux Animation par Espace Environnement. L’ensemble des présentations de la journée évoquées ci-avant a été remis, aux collectivités présentes, sur une clé USB et sont également disponibles sur la plate-forme dématérialisée du SYMEVAD : http://www.symevad.org/collectivite/espace-collectivit%C3%A9s 2ème rencontre du réseau « Exemplarité » / Novembre 2014 Page 3 sur 15 3- Contenus Accueil et mise en contexte Nathalie RICAILLE, Espace Environnement, souhaite la bienvenue aux participants et présente brièvement le programme de la matinée. Elle passe ensuite la parole au Président du SYMEVAD, Martial VANDEWOESTYNE. Ce dernier se félicite de constater que, comme l’an dernier, une assistance nombreuse s’est déplacée pour l’occasion et l’interprète comme un intérêt réel des communes et collectivités adhérentes pour la thématique de l’éco-exemplarité. Il rappelle les enjeux liés à cette thématique, particulièrement essentielle à ses yeux et insiste sur la nécessité d’articuler de manière efficiente les actions de prévention et les outils de gestion des déchets, dans une recherche de cohérence, à l’échelle territoriale. Il conclut en souhaitant de fructueuses discussions aux participants et insiste sur la disponibilité des services du SYMEVAD pour poursuivre le débat, au-delà de la table ronde de ce jour. Sébastien CHAPELET, DGS du SYMEVAD, revient sur le cadre de la prévention, les actions déjà menées, les principaux résultats obtenus ainsi que les perspectives en lien avec l’appel à projet national « Territoires zéro déchets zéro gaspillage » initié par le Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable et l’Energie (MEDDE), dans le cadre duquel la candidature du SYMEVAD sera présentée. Dans le droit fil de l’argumentaire déroulé par le Président, S. Chapelet insiste sur l’échelon communal, relais de proximité incontournable pour donner corps aux dynamiques impulsées par le syndicat mixte. Présentation du concept d’économie circulaire – enjeux liés Agnès JACQUES, Chef du Pôle Territoires à la Direction Régionale de l’ADEME Nord / Pas-de-Calais, introduit ensuite le concept d’économie circulaire (dans lequel s’inscrit l’appel à projets évoqué ciavant). Il devient nécessaire de évoluer notre modèle de consommation actuel vers un modèle soutenable permettant de produire des biens et des services tout en limitant fortement le gaspillage des matières premières ainsi que des sources d'énergies non renouvelables. Ce modèle intègre les notions d'économie verte, d’économie de la fonctionnalité (rentabiliser l’usage), d’économie de la performance ainsi que le principe de l'écologie industrielle qui veut, par exemple, que le déchet d'une industrie puisse être soit recyclé en matière première dans son process ou celui d’une autre industrie. En généralisant ces principes, on pourrait limiter fortement la production de déchets tout en offrant des services de qualité. A. JACQUES félicite le SYMEVAD pour son engagement pionnier dans cette réflexion et l’encourage à poursuivre dans le même sens. 2ème rencontre du réseau « Exemplarité » / Novembre 2014 Page 4 sur 15 Bonnes pratiques en matière de réduction des déchets : retours d’expérience de collectivités locales La parole est ensuite laissée à Benoît DERAM, Communauté d’Agglomération Hénin-Carvin, pour la présentation des activités de la Maison de l’Environnement et du Développement Durable (MEDD) située à Hénin-Beaumont. Quelques questions sont posées, notamment concernant la territorialité des services proposés par la MEDD ? B. DERAM précise donc bien que les services d’animation proposés sont réservés aux structures basées sur le territoire de la CAHC. Par contre, il est possible de visiter la MEDD de manière libre, en utilisant les supports pédagogiques mis à disposition de chacun. B. DERAM précise qu’à ce stade, l’agenda des visites guidées est déjà bien chargé. Un participant fait remarquer que les associations du territoire (ex : le pleurote sinois), qui font également un réel travail de terrain en matière de sensibilisation à l’environnement, peuvent être associées à l’action de la Maison de l’Environnement. Il préconise le recours à un mode de communication simple, ludique et très visuel, permettant d’inclure spontanément la nature dans le cadre de vie de l’habitant, dans une logique de progrès. B. DERAM confirme que c’est aussi l’option prise par les services de la CAHC et la MEDD notamment. Gaëlle MOUQUET assistante prévention déchets du SYMEVAD présente ensuite le retour d’expérience de la commune de Corbehem en matière de mise en place d’alternatives à la gestion conventionnelle des espaces verts. Cette expérience a fait l’objet d’une fiche de capitalisation disponible sur le site internet du SYMEVAD. Au travers de ce retour d’expérience, G. MOUQUET aborde les subventions possibles pour les communes (50 % des montants pour l’achat du matériel) dans le cadre de la charte d’entretien des espaces publics de l’Agence de l’Eau Artois-Picardie. Elle apporte également un complément sur l’accompagnement technique de Noréade sur la mise en place de cette charte (plan de désherbage) et de la FREDON (Fédération Régionale de Défense des Organismes Naturels) sur certaines communes. Cette intervention constitue une bonne entrée en matière pour l’atelier de l’après-midi, consacré à la visite de la plaine de jeux de Lambres-lez-Douai, au sein de laquelle sont mis en œuvre des principes de gestion différenciée. Un participant met en évidence les contraintes supplémentaires liées à l’utilisation de techniques alternatives, notamment le désherbage thermique, qui nécessite de multiplier les passages et postule donc le recours à des heures de travail supplémentaires. M. VANDEWOESTYNE rappelle bien que lorsque l’on utilise des produits phytosanitaires, une partie des herbicides et pesticides part dans les sols et les pollue. En conséquence, certes, le passage à des techniques plus « naturelles » demande une fréquence de passage plus intense mais demeure plus respectueuse de l’environnement et de la santé, ce qui est le but recherché. Par ailleurs, il est nécessaire de cumuler les techniques pour multiplier les effets : paillage, essences à pousse lente… C’est donc à une refonte globale de la réflexion communale en matière de gestion des espaces verts qu’il convient de procéder. G. MOUQUET présente ensuite les outils développés par le SYMEVAD à destination des communes, afin d’inspirer ces dernières en matière d’éco-exemplarité. Il s’agit, entre autres, de fiches de retours d’expérience, mais aussi d’un projet de newsletter voire de la proposition de modules de formation 2ème rencontre du réseau « Exemplarité » / Novembre 2014 Page 5 sur 15 adaptés (modules CNFPT, notamment). Le nouveau site internet du SYMEVAD, qui comprend un onglet consacré aux administrations, est aussi présenté. Déjeuner Le déjeuner proposé par le SYMEVAD a été réalisé avec des produits locaux issus d’artisans du territoire. De même, dans sa démarche d’éco-exemplarité, le SYMEVAD a veillé à respecter les points suivants tout au long des moments de convivialité proposés : Mise en place de poubelles de tri (emballages, biodéchets, autres) Réduction des emballages (grandes quantités et produits frais, vaisselle durable) Limitation du gaspillage alimentaire (réflexion sur les quantités, denrées à durée de consommation plus longue). Pour ceux qui souhaitent dupliquer ces initiatives, il existe des outils développés à l’échelle régionale : http://www.eco-evenements-npdc.org/ Ce moment d’échanges informel a permis à chacun de faire mieux connaissance et de déterminer auquel des 3 ateliers thématiques proposés il souhaitait contribuer. 2ème rencontre du réseau « Exemplarité » / Novembre 2014 Page 6 sur 15 Ateliers thématiques Gestion différenciée des espaces verts (visite de la plaine de jeux de Lambres-lez-Douai), animé par Ariane GODEAU, Espace Environnement. Programme de l’atelier 14.00 : accueil et mise en contexte de l’atelier, par Patrick LOY, Directeur du Service Espaces Verts de la commune de Lambres-lez-Douai, tour de présentation des participants 14.15 – 15.15 : visite de la plaine de jeux, guidée par Laurent PANNECOCKE, agent du Service Espaces Verts de la ville - présentation des différentes initiatives mises en place sur le site, - résultats obtenus, - investissements humains et financiers associés, - freins rencontrés, - accueil de la démarche par le public (acceptabilité) et communication. 15.15 – 16.00 : démonstration de différents types de machines utilisées pour le désherbage alternatif (avantages et limites) 16.00 – 16.30 (à la Salle des Fêtes) : questions/réponses, débats éventuels 16.30 : clôture des travaux Réflexions issues de la visite des installations de la plaine de jeux & pistes d’actions : La gestion différenciée des espaces verts est une action complexe à mettre en œuvre dans le sens où elle intègre la réduction des quantités de déchets verts produits ainsi que la dangerosité des produits utilisés (phytosanitaires) qui deviennent par la suite des déchets, dans une démarche d’écoexemplarité. Le désherbage "zéro pesticide" n'est pas facile à mettre en place et des actions au niveau supracommunal pourraient être intéressantes à développer. Le SYMEVAD, notamment, pourrait porter ces actions. 2ème rencontre du réseau « Exemplarité » / Novembre 2014 Page 7 sur 15 Ex : - le matériel pour un désherbage alternatif est parfois coûteux -> Aide financière utile pour l'achat ou mutualisation du gros matériel - le passage à la gestion différenciée nécessite un changement des pratiques -> Formation des agents communaux, journées de démonstration... - le passage à la gestion différenciée nécessite un changement des mentalités -> Actions de communication et de sensibilisation tant au niveau des agents communaux que des élus ou de la population + mise à disposition d'outils de communication "prêts à l'emploi" à personnaliser - mise en commun d'informations, nécessité d’une veille réglementaire -> Mise à disposition d’une base de données sur les plantes vivaces, indigènes, sur les pelouses et autres essences à croissance lente, infos sur le mulching, le paillage, sur les avantages et inconvénients des différentes machines disponibles pour désherbage, exemples de cahiers des charges pour la sous-traitance en gestion différenciée et "zéro-phyto"... - la gestion différenciée nécessite une réflexion globale de la gestion des espaces verts -> Soutien méthodologique pour mettre ça en place ? Mise à disposition d'outils de gestion des espaces verts et de planification (logiciel adapté ?) 2ème rencontre du réseau « Exemplarité » / Novembre 2014 Page 8 sur 15 Nettoyage écologique des locaux communaux, animé par Nathalie RICAILLE, Espace Environnement Programme de l’atelier 14.00 : accueil et mise en contexte de l’atelier, par Nathalie RICAILLE, Espace Environnement Tour de table, présentation des participants (identité et attentes par rapport à l’atelier) 14.20 – 14.40 : Exercice (Post-It): dresser spontanément la liste des éléments en faveur et en défaveur de l’utilisation de produits d’entretien alternatifs dans les locaux communaux Mise en commun des réponses données et débat entre participants 14.40 – 15.10 : projection d’une bonne pratique en vidéo (hors territoire) : Accompagnement des collectivités à l'utilisation de produits ménagers respectueux de la santé et de l'environnement par le Programme Boréal, en Nord-Pas de Calais Echanges d’idées 15.10 – 15.40 : présentation du retour d’expérience de la ville de Lambres-lez-Douai, par Danielle LECOCQ, DGS et Dominique PLATEAU, agent d’entretien Mise en contexte, présentation des actions menées, démonstration (techniques et produits), résultats, recommandations Questions/réponses 15.40 – 16.00 : retours d’expérience éventuels d’autres participants (Auby, CCAS, …) 16.00 – 16.30 : expression des attentes vis-à-vis du SYMEVAD (accompagnement, audit, formation, mise en réseau d’expériences, …) 16.30 : clôture des travaux Présents – état des lieux & expression des attentes Marie-Line BICOCCHI (Marchés et commandes publiques – Courchelettes) Mauricette HELIN (Adjoint au Maire, Chargée des Sports - Auby). Objectif : limiter les produits chimiques et les risques Michel LEBLOND (Adjoint à l’urbanisme et au Développement Durable - Férin) La commune a signé la charte de l’Agence de l’Eau au niveau 5 mais pas d’initiative en cours en matière de produits d’entretien alternatifs Marie-Danièle LECOCQ (DGS - Lambres-lez-Douai) Martine MERVILLE (Secrétariat de Mairie - Neuvireuil) : Identification des risques dans le cadre du document unique et recherche de solutions pour limiter les produits toxiques Actions déjà mises en place : tri sélectif dans les écoles et à la mairie, compostage, ramassage des piles, charte niveau 3 Agence de l’eau Marie-Claude PAYAGE (Adjointe aux affaires scolaires, culture et patrimoine – Courchelettes) Mme PLATEAU (Agent d’entretien - Lambres-lez-Douai) Yves SALINGUE (Adjoint au Maire, chargé de l’écologie urbaine – Libercourt) Désireux d’entendre des retours d’expérience Sabrina SAINT-GHISLAIN (Responsable des agents et du service entretien – Auby) La ville souhaite s’engager dans une démarche de réduction de produits et déchets dangereux Mickaël STIENNE (Responsable service tourisme et patrimoine - Osartis-Marquion) En attente de pistes pour des techniques plus saines et respectueuses de l’environnement 2ème rencontre du réseau « Exemplarité » / Novembre 2014 Page 9 sur 15 Résultats de l’exercice : Quels arguments en faveur du passage aux produits d’entretien écologiques à la commune ? Santé et sécurité du personnel Protection de l’environnement Simplicité d’utilisation et gain de temps : 1 seul produit suffit Gains financiers Quelles bonnes raisons pour ne pas changer les pratiques actuelles ? Changement des comportements et habitudes difficile ! Efficacité des produits en place prouvée versus efficacité des produits dits alternatifs encore à démontrer (des doutes sont exprimés) L’absence d’odeurs de synthèse déroute (« ça ne sent pas le propre ») Les services municipaux ne voient pas de raisons particulières pour changer d’habitudes Le soutien aux entreprises locales (si des producteurs de produits conventionnels sont présents sur le territoire : Mickaël STIENNE précise qu’au sein des services d’Osartis-Marquion, à une époque, ils n’achetaient pas de papier recyclé pour soutenir la survie de STORA. Il est un constat bien réel, c’est qu’il existe une méconnaissance des risques induits par l’utilisation des produits conventionnels aussi bien que par le recours aux alternatives. Le consommateur doit pouvoir faire un choix éclairé au moment de l’achat. Retour d’expérience de Lambres-lez-Douai : Marie-Danièle LECOCQ veut alerter sur les usages actuels, notamment le surdosage. A Lambres, une partie des locaux sont nettoyés au vinaigre et les agents de nettoyage font leur propre dosage. La démarche de la ville a été inspirée par la ville d’Haubourdin qui a reçu un prix pour sa démarche alliant santé du personnel et prévention des déchets. Lambres a dupliqué cette initiative depuis 2013. Ils ont commencé à faire un test sur un bâtiment avec une personne référente. Il est important de commencer par des petites surfaces (sols et carreaux des locaux administratifs par exemple) avant de généraliser. Le portage politique de ce type d’initiative est une condition essentielle de réussite. Attention aux préjugés tenaces : si ça ne mousse pas, ça ne lave pas ! « ça sent le propre » : comment changer cette idée ? Atouts : gain de temps pour les éviers et l’inox 1 seul produit et pas besoin de rinçage gain financier : le budget « nettoyage » est passé en 1 an de 14 000 à 8 000 € moins de sortes de produits différents, uniformisation et meilleure gestion des stocks 2ème rencontre du réseau « Exemplarité » / Novembre 2014 Page 10 sur 15 Questions des participants : sur l’hygiène des toilettes : le vinaigre est un désinfectant mais est-il aussi bactéricide ? Lambres l’utilise pur dans les toilettes mais certaines personnes sont incommodées par l’odeur. Recette : vinaigre blanc dilué ½ verre pour 5 litres d’eau mais dosage revu à la baisse + qq gouttes d’huiles essentielles. Quelle efficacité ? Libercourt est perplexe Le vinaigre est un très bon dégraissant, il est donc très utile sur les vitres près de la friteuse de la cantine, par exemple. Quels autres produits en alternative ? notamment pour nettoyer les parquets. Le vinaigre a une odeur très prégnante, qui peut déranger. Est-il possible de contourner ce problème ? Il existe du vinaigre ménager aromatisé mais la mairie de Lambres -qui l’a testé- ne trouve pas l’odeur agréable et certaines personnes sont même incommodées. Comment organiser au mieux la gestion des stocks ? La gestion des stocks est importante. Neuvireuil gère directement les stocks pour limiter le surdosage (la mise à disposition de produits est conditionnée au bon usage). Le recours à une centrale de dilution peut aussi être une bonne idée pour une meilleure maîtrise des quantités (envisagée à Auby). Quelle réglementation pour la restauration scolaire ? Existe-t-il une norme ? Beaucoup n’osent pas imaginer le recours aux produits alternatifs pour les cantines, pour des raisons d’hygiène. Il faudrait poser la question aux inspections académiques ou à l’ARS ou au médecin de travail du centre de gestion qui réalise les visites d’inspection pour avoir des informations fiables. Y a-t-il d’autres produits à conseiller que le vinaigre ? Oui, notamment le citron, le savon de Marseille, le bicarbonate de soude. Mais il ne faut pas uniquement prendre en compte le produit lui-même, mais également la manière de l’utiliser. Il faut aussi redécouvrir l’usage du papier journal notamment pour les vitres et l’usage des tissus microfibres, également très efficaces. Existe-t-il une étude sur l’impact sur la qualité (acidification possible ?) des eaux usées du recours au vinaigre pour le nettoyage des locaux ? Pistes d’actions: Les conclusions de l’échange laissent apparaître la nécessité pour les communes de disposer d’une interface pour poser leurs questions et, surtout, obtenir des réponses qui orienteront leur action ultérieure vers des pratiques alternatives. Le SYMEVAD pourrait jouer ce rôle en centralisant les informations (ex : liste de fournisseurs à consulter) et en contribuant à les diffuser, via la mise en place d’un groupe de travail, l’organisation de modules de formation (CNFPT ou via des fournisseurs dédiés), de visites de terrain, etc. Sur son territoire, les EPCI (CAD, CAHC et Osartis-Marquion) pourraient également fédérer à leur échelle. Le SYMEVAD pourrait également assurer une veille réglementaire et transmettre des informations d’actualité via son site internet, à travers un espace dédié qui serait uniquement accessible aux 2ème rencontre du réseau « Exemplarité » / Novembre 2014 Page 11 sur 15 communes. Un forum interactif pourrait aussi être créé, de manière à ce que les communes puissent directement s’y échanger infos et astuces. Enfin, le SYMEVAD pourrait assister les communes dans la réalisation d’audits de terrain, destinés à dresser un état des lieux initial des pratiques pour ensuite envisager la mise en place d’un plan d’actions adapté. Des attentes sont également exprimées quant à la nécessité d’un soutien sur la rédaction et l’inclusion de clauses environnementales dans les marchés publics. 2ème rencontre du réseau « Exemplarité » / Novembre 2014 Page 12 sur 15 Tri des déchets dans les locaux communaux, animation par Sébastien CHAPELET (SYMEVAD) Atelier Tri dans les communes Présents : Yves-Marie BLOQUET (adjoint au Maire - Courchelettes) Virginie DENOYELLE (Responsable déchets - Communauté d’Agglomération Hénin-Carvin) Christophe DEPLANQUE (Responsable espaces verts - Libercourt) Olivier DUMONT (Agent technique - Hamel) Jean-François GRAF (Maire de Courcelles-les-Lens) Fabrice PERU (Responsable déchets - Communauté de Communes OSARTIS-MARQUION) Monique ROUSSEAU – (Adjointe à la communication – Férin) Joël THOREZ (Conseiller municipal - Arleux) (Mairie de Courchelettes) Suite au tour de table permettant à chacun d’exposer ses attentes dans le cadre de cet atelier, Sébastien CHAPELET rappelle que les conditions de collecte des administrations sont assez différentes d’une agglomération à l’autre. Ainsi, la CAD applique la Redevance spéciale aux bâtiments municipaux avec des tarifs différents en fonction de la nature des déchets déposés à la collecte (ordures ménagères ou collecte sélective) et une « décote » pour les productions inférieures à 1 100 litres. Les collectivités sont donc incitées financièrement à produire moins et à trier mieux. Pour la ville d’Arleux, il y aurait une économie possible de 3 500 € par an. La CAHC, pour sa part, collecte « gratuitement » (c’est-à-dire sans redevance spéciale) les déchets assimilés aux ordures ménagères produits par les administrations (déchets de bureaux et des équipements municipaux tels que les salles de sport, les cimetières, les écoles, etc.) mais ne collecte pas les déchets spécifiques des services techniques (déchets de chantier, d’entretien des espaces verts, etc.). Pour ce dernier type de déchets, un groupement de commande intégrant la majorité des communes du territoire s’est formé pour leur collecte et traitement par une société privée. Ce sont principalement sur ces flux de déchets qui représentent un enjeu puisque s’exerce la pression financière. Dans tous les cas et quelle que soit l’organisation, le niveau de tri dans les communes est très inégal. Il semble néanmoins que les principales difficultés se concentrent sur : - Les cimetières, Les salles des fêtes proposées en location, Les déchets de voiries (poubelles de ville, dépôts sauvages). Il y a une différence entre le tri que doivent faire les agents de la commune dans le cadre de leurs activités professionnelles et le tri qui doit être opéré par les usagers des services publics. Jean-François GRAF indique qu’il est très compliqué de faire évoluer les habitudes et qu’il est difficile d’imposer une modification des comportements. 2ème rencontre du réseau « Exemplarité » / Novembre 2014 Page 13 sur 15 S. CHAPELET souligne l’importance d’impliquer tous les acteurs de la chaîne permettant de mettre en place le tri dans les bureaux : Décision politique Application par la Direction Mise en place des moyens de tri (corbeilles, bacs de réception des piles, des cartouches, etc.) Sensibilisation et information des agents Evolution du travail des agents d’entretien Contrôle et sortie des bacs de tri. Témoignage de la commune de Férin : Le tri semble bien réalisé et une opération de compostage des déchets de cantine a été mise en place avec succès. Il semble qu’un soutien technique extérieur à la commune serait une bonne solution pour accompagner les collectivités dans leur volonté de mettre en place des opérations et de tri et de réduction de leurs déchets municipaux Deux remarques : Il semblerait normal de mettre en place des contrôles voire des sanctions envers les usagers qui ne trient pas ou qui trient mal comme cela peut se faire plus souvent dans l’est de la France. Les techniciens des agglomérations indiquent que ces contrôles ont lieu et que des refus de collecte de bacs de tri mal triés sont réalisés régulièrement. Concernant les dépôts sauvages, la commune de Libercourt explique que des recherches d’adresse sont faites lorsqu’il y a des sacs de déchets pour réaliser une sensibilisation auprès des contrevenants, Il serait utile que des broyeurs soient installés dans les déchèteries pour permettre aux habitants de bénéficier du service leur permettant de faire broyer leur taille et de récupérer éventuellement le broyat. Fabrice PERU explique qu’une telle opération a reçu un franc succès sur la déchèterie de Baralle (anciennement Communauté de Communes de Marquion). S. Chapelet estime que ce type d’opération serait difficile à mettre en place sur les déchèteries plus urbaines du SYMEVAD où la fréquentation est très importante (longue file de voitures notamment le weekend). Pour inciter au tri : il faut toucher au « porte-monnaie » = intérêt de la mise en place de la redevance incitative Problématique du tri dans les cimetières : malgré la communication réalisée sur les bacs, dès lors que les usagers sont livrés à eux-mêmes et qu’il ne s’agit pas de leur poubelle, il est très difficile d’obtenir un tri de qualité et l’on retrouve n’importe quoi dans les poubelles de déchets organiques par exemple. La problématique de déresponsabilisation des usagers est la même pour les poubelles de ville. Concernant les salles municipales, il semble particulièrement difficile d’imposer le tri lors de la location des salles des fêtes et nombres de communes ont arrêté de proposer le tri constatant que celui-ci était très mal respecté (verre / emballages / OM). D’autres indiquent mettre le plus souvent les bacs de tri à la collecte des OM tant la qualité du tri est mauvaise. Expérience de la Mairie d’HAMEL parvenu à obtenir un bon tri (9 fois sur 10) grâce à une obligation inscrite dans la convention de location, à de l’information auprès des usagers lors de la remise des clés et, quand c’est possible, à un contrôle à postériori avec l’usager lors de la levée de caution. 2ème rencontre du réseau « Exemplarité » / Novembre 2014 Page 14 sur 15 Pistes d’actions : Challenge tri/propreté entre les communes d’un même territoire avec récompense et/ou labellisation de la démarche Importance de la sensibilisation dans les écoles et intérêt de la visite du pavillon de la communication. Inciter la visite des conseils municipaux et des agents municipaux (bus pour un ramassage collectif dans les communes ?) Besoin d’un accompagnement extérieur (audit ?) pour aider les collectivités à trouver les bonnes organisations pour mettre en place le tri et la réduction des déchets A minima, création d’outils (plaquettes d’information) auprès des usagers en utilisant les services communication des communes sensibiliser sur la collecte des piles. La journée s’est clôturée vers 16.30. 2ème rencontre du réseau « Exemplarité » / Novembre 2014 Page 15 sur 15