FEMOSTON Conti (SOLVAY PHARMA)
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FEMOSTON Conti (SOLVAY PHARMA)
FEMOSTON® Conti (SOLVAY PHARMA) 1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT FEMOSTON CONTI 1 mg / 5 mg comprimés pelliculés 2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE Chaque comprimé pelliculé contient 1 mg d'oestradiol comme oestradiol hemihydrate et 5 mg de dydrogestérone. Pour les excipients, cf. section: "Liste des excipients". 3. FORME PHARMACEUTIQUE Comprimé pelliculé. Les comprimés pelliculés 1/5 mg sont de couleur rose saumon, ronds, biconvexes, avec l’inscription "S" d'un côté et “379” de l'autre. 4. DONNÉES CLINIQUES 4.1 Indications thérapeutiques • Traitement hormonal substitutif (THS) pour le soulagement des symptômes de carence en œstrogènes chez les femmes étant ménopausées depuis plus de 12 mois. • Prévention de l'ostéoporose chez les femmes ménopausées présentant un risque élevé de fractures et qui ne tolèrent pas d'autres médicaments approuvés pour la prévention de l'ostéoporose ou pour qui ces médicaments sont contre-indiqués. (voir aussi section: "Mises en garde spéciales et précautions particulières d'emploi") L’expérience de ces indications thérapeutiques chez les femmes âgées de plus de 65 ans est limitée. 4.2 Posologie et mode d'administration Femoston Conti est un THS continu combiné. Le dosage est de 1 comprimé par jour. La prise de Femoston Conti doit être continue, sans interruption entre les boîtes. Femoston Conti peut être pris avec ou sans nourriture. Démarrage de Femoston Conti : Les femmes ayant une ménopause naturelle doivent commencer le traitement à base de Femoston Conti 12 mois après leurs dernières règles naturelles et peuvent commencer le traitement à un jour de choix. Pour une ménopause provoquée chirurgicalement, le traitement peut démarrer immédiatement. Les femmes qui ne prennent pas de préparation de TSH ou qui passent d’une autre préparation de THS continu combiné au Femoston Conti : le traitement peut démarrer à un jour au choix. Les femmes qui passent d’un autre type de préparation de THS (cyclique, continu séquentiel) au Femoston Conti doivent le faire à la fin de la phase œstroprogestative, sans arrêt de la prise du médicament. En cas d’oubli de prise d’une dose, il faut la prendre au plus vite possible. Si plus de 12 heures sont passées, il est recommandé de continuer avec la dose suivante sans la prise du comprimé oublié. Un oubli peut augmenter la probabilité de spottings et de saignements. Pour l’initiation et la poursuite du traitement des symptômes de la ménopause, la plus petite dose efficace doit être utilisée pendant la durée la plus courte possible (voir aussi section: "Mises en garde spéciales et précautions particulières d'emploi"). 4.3 Contre-indications • Cancer du sein connu ou suspecté ou antécédent de cancer du sein ; • Tumeurs malignes œstrogénodépendantes (cancer de l’endomètre, par exemple) connues ou suspectées ; • Saignement vaginal d’étiologie inconnue ; • Hyperplasie de l’endomètre non traitée ; • Accident thromboembolique veineux idiopathique ancien ou en cours (thrombose veineuse profonde, embolie pulmonaire) ; • Maladie thromboembolique artérielle en évolution ou récente (angine de poitrine, infarctus du myocarde, par exemple) ; • Affection hépatique aiguë ou antécédents d’affection hépatique, aussi longtemps que les tests de la fonction hépatique restent anormaux ; • Hypersensibilité connue aux substances actives ou à un des excipients ; • Porphyrie. 4.4 Mises en garde spéciales et précautions particulières d’emploi Pour le traitement des symptômes post-ménopausiques, le THS ne doit être initié que lorsque les symptômes altèrent la qualité de la vie. Dans tous les cas, une évaluation attentive des risques et des bénéfices doit être réalisée au moins annuellement et le THS ne sera maintenu que si le bénéfice est supérieur au risque. Examen médical/Suivi • Avant l’instauration ou la reprise d’un THS, une anamnèse personnelle et familiale complète doit être effectuée. Des examens physiques (en particulier pelvien et mammaire) doivent être réalisés en tenant compte des contre-indications et des précautions d’emploi. Au cours du traitement, il est également recommandé de procéder à un examen médical périodique dont la fréquence et la nature seront adaptées à chaque patiente. Les femmes seront informées des anomalies mammaires devant être signalées à leur médecin ou infirmière (voir la section ‘Cancer du sein’ ci-dessous). Des contrôles réguliers, y compris une mammographie, adaptés aux nécessités cliniques individuelles, doivent être réalisés selon les pratiques de dépistage actuelles. Conditions nécessitant une surveillance • Si l’un des états suivants est présent, est survenu précédemment et/ou s’est aggravé lors d’une grossesse ou d’un traitement hormonal antérieur, la patiente doit être étroitement surveillée. Il convient de prendre en compte que ces états sont susceptibles de récidiver ou de s’aggraver au cours du traitement par Femoston Conti, en particulier : - léiomyome (fibrome utérin) ou endométriose - antécédents thromboemboliques ou présence de facteurs de risque (voir ci-dessous) - facteurs de risque de tumeurs œstrogénodépendantes, (p.ex. cancer du sein chez un parent de premier degré) - hypertension - affections hépatiques (par ex. adénome hépatique) - diabète sucré avec ou sans complications vasculaires - lithiase biliaire - migraines ou céphalées (sévères) - lupus érythémateux disséminé - antécédent d’hyperplasie endométriale (voir ci-dessous) - épilepsie - asthme - otosclérose. Motifs d’interruption immédiate du traitement Le traitement doit être interrompu en cas de découverte d’une contre-indication et dans les cas suivants - ictère ou détérioration de la fonction hépatique - augmentation significative de la pression artérielle - nouvel épisode de céphalées de type migraineux - grossesse. Hyperplasie de l’endomètre • Le risque d’hyperplasie de l’endomètre et de carcinome est augmenté quand les œstrogènes sont administrés seuls pendant de longues périodes (voir section: "Effets indésirables"). L’association d’un progestatif pendant au moins 12 jours par cycle chez les femmes non hystérectomisées réduit nettement ce risque. • Des saignements de rupture et des spottings peuvent survenir durant les premiers mois de traitement. S’ils apparaissent après un certain temps de traitement ou persistent après l’arrêt du traitement, il faut en rechercher la cause, ce qui peut nécessiter une biopsie de l’endomètre pour exclure une malignité. Cancer du sein Une étude randomisée contrôlée versus placebo, l’étude Women’s Health Initiative (WHI), ainsi que des études épidémiologiques, dont la Million Women Study (MWS), ont montré un risque accru de cancer du sein chez les femmes traitées par des œstrogènes, des associations œstroprogestatives ou par la tibolone dans le cadre d’un THS pris pendant plusieurs années (voir section: "Effets indésirables"). Pour tous les THS, un risque accru devient apparent après quelques années d’utilisation et augmente avec la durée de la prise; ce risque revient cependant à son niveau de base au cours des années (5 ans au maximum) qui suivent l’arrêt du traitement. La MWS a montré que le risque relatif de cancer du sein lié à la prise d’œstrogènes équins conjugués (EEC) et d’estradiol (E2) augmentait lorsqu’un progestatif était ajouté, que ce soit de manière séquentielle ou continue, et ceci, indépendamment du type de progestatif. Aucune donnée n’indique qu’il existe une différence de risque entre les différentes voies d’administration. Dans l’étude WHI, l’utilisation d’un traitement combiné continu associant les œstrogènes équins conjugués et l’acétate de médroxyprogestérone (EEC + AMP) a montré une légère augmentation de la taille des cancers du sein et de la fréquence des métastases au niveau des ganglions lymphatiques régionaux par rapport au placebo. Le THS, en particulier le traitement œstroprogestatif combiné, augmente la densité des images mammographiques, ce qui peut affecter négativement la détection radiologique du cancer du sein. Maladie thromboembolique veineuse Le THS est associé à une augmentation du risque relatif de développer un épisode thromboembolique veineux (TEV), c’est-à-dire une thrombose veineuse profonde ou une embolie pulmonaire. Une étude randomisée contrôlée et plusieurs études épidémiologiques ont montré un risque deux à trois fois supérieur chez les femmes traitées par rapport aux femmes non traitées. Pour les femmes non traitées, on estime que le nombre d’accidents thromboemboliques veineux survenant sur une période de 5 ans est d’environ 3 pour 1000 femmes âgées de 50 à 59 ans et de 8 pour 1000 femmes âgées de 60 à 69 ans. Chez les femmes en bonne santé traitées depuis 5 ans, on estime que le nombre de cas supplémentaires de TEV sur une période de 5 ans sera de 2 à 6 (meilleure estimation : 4) pour 1000 patientes âgées de 50 à 59 ans et entre 5 et 15 (meilleure estimation : 9) pour 1000 patientes âgées de 60 à 69 ans. L’apparition d’un TEV est plus probable lors de la première année de THS. • Les facteurs de risque de TEV généralement reconnus sont un antécédent personnel ou familial, une obésité sévère (IMC > 30 kg/m²), un lupus érythémateux disséminé (LED). Il n’y a pas de consensus sur le rôle éventuel des varices dans la survenue d’une thrombose veineuse. • Les patientes qui ont un antécédent de TEV ou une thrombophilie présentent un risque accru de TEV. Le THS peut accroître ce risque. Un antécédent personnel ou familial de TEV grave ou des antécédents d’avortements spontanés récidivants doivent être investigués pour exclure une prédisposition à une thrombophilie. Jusqu’à l’évaluation minutieuse des facteurs thrombophiliques ou l’initiation d’un traitement anticoagulant, le THS doit être considéré comme une contre-indication chez ces patientes. Les femmes déjà sous traitement anticoagulant doivent bénéficier d’une attention particulière quant au rapport bénéfice/risque du THS. • Le risque de TEV peut être temporairement augmenté lors d’une immobilisation prolongée, d’un traumatisme majeur ou d’une intervention chirurgicale majeure. Comme pour tout patient en post-opératoire, une attention scrupuleuse doit être apportée aux mesures prophylactiques de prévention de TEV post-opératoire. Lorsqu’une immobilisation prolongée fait suite à une intervention chirurgicale élective, en particulier une chirurgie abdominale ou orthopédique des membres inférieurs, il y a lieu, dans la mesure du possible, d’envisager d’arrêter temporairement le THS quatre à six semaines avant l’intervention et de ne le reprendre que lorsque la patiente est à nouveau complètement mobile. • Si une TEV se produit après le début du traitement, celui-ci doit être interrompu. Les patientes doivent être informées de la nécessité de contacter immédiatement leur médecin dès la survenue d’un éventuel symptôme thromboembolique (c’est-à-dire gonflement douloureux d’une jambe, douleur soudaine dans la poitrine, dyspnée). Maladie des artères coronaires Les études randomisées contrôlées n’ont pas montré de bénéfice cardiovasculaire avec un traitement combiné continu associant œstrogènes conjugués et l’acétate de médroxyprogestérone (AMP). Deux études cliniques importantes (WHI et HERS c.-à-d. la Heart and Estrogen/progestin Replacement Study) ont montré une possibilité de risque accru de morbidité cardiovasculaire pendant la première année de traitement et aucun bénéfice cardiovasculaire global. Concernant les autres THS, on ne dispose actuellement que de données limitées issues d’études randomisées contrôlées évaluant les effets en termes de morbidité et de mortalité cardiovasculaires. Il n’est dès lors pas certain que ces données s’appliquent aux autres THS. Accident vasculaire cérébral (AVC) Une large étude clinique randomisée (étude WHI) a révélé, en objectif secondaire, une augmentation du risque d’AVC ischémique chez les femmes en bonne santé au cours d’un traitement combiné continu associant œstrogènes conjugués et AMP. Pour les femmes non traitées, le nombre estimé d’AVC survenant sur une période de 5 ans est d’environ 3 cas pour 1000 femmes âgées de 50 à 59 ans et de 11 cas pour 1000 femmes âgées de 60 à 69 ans. Pour les femmes traitées par l’association œstrogènes conjugués et MPA pendant 5 ans, on estime que le nombre de cas supplémentaires se situera entre 0 et 3 (meilleure estimation = 1) pour 1000 femmes âgées de 50 à 59 ans et entre 1 et 9 (meilleure estimation = 4) pour 1000 femmes de 60 à 69 ans. Il n’est pas certain que cette augmentation du risque s’applique aux autres THS. Cancer de l’ovaire L’utilisation à long terme (au moins 5 - 10 ans) d’un THS composé d’œstrogènes seuls chez les femmes hystérectomisées a été associée à un risque accru de cancer de l’ovaire dans certaines études épidémiologiques. On ignore si l’utilisation à long terme d’un traitement hormonal substitutif combiné entraîne un risque différent de celui des œstrogènes seuls. Autres conditions • Les œstrogènes peuvent induire une rétention de liquide et, par conséquent, les patientes atteintes d’un dysfonctionnement cardiaque ou rénal seront étroitement surveillées. Les patientes atteintes d’insuffisance rénale terminale doivent être étroitement surveillées car les taux circulants des composants actifs de Femoston Conti sont susceptibles d’augmenter. • Les femmes ayant une hypertriglycéridémie pré-existante doivent être étroitement surveillées lors d’un traitement œstrogénique seul ou d’un traitement hormonal substitutif, en raison de l’observation sous œstrogénothérapie de rares cas d’augmentation importante des triglycérides plasmatiques pouvant être responsables de pancréatites. • Les œstrogènes augmentent la « thyroid binding globulin » (TBG) pouvant conduire à une augmentation des taux circulants totaux d’hormone thyroïdienne, mesurés selon la technique de PBI (protein-bound iodine), de T4 (colonne ou radio-immunoessai) ou de T3 (radio-immunoessai). La capture de T3 par les résines est diminuée, démontrant l’augmentation de TBG. Les concentrations de T3 et T4 libres ne sont pas modifiées. Le taux d’autres protéines peut augmenter par exemple la protéine porteuse du cortisol (CBG), la protéine porteuse des hormones sexuelles (SHBG) pouvant conduire à une augmentation des taux circulants respectifs de corticostéroïdes et de stéroïdes sexuels. Les concentrations en hormone active libre ou biologique sont inchangées. D’autres protéines plasmatiques peuvent être augmentées (angiotensinogène/substrat de la rénine, alpha-1-antitrypsine, céruloplasmine). • Il n’existe pas de preuve concluante quant à l’amélioration des fonctions cognitives. L’étude WHI tend à démontrer une augmentation du risque de démence probable chez les femmes commençant, après 65 ans, un traitement combiné continu à base d’œstrogènes conjugués et d’acétate de médroxyprogestérone. On ignore si ces observations s’appliquent aussi aux femmes postménopausées plus jeunes ou aux autres THS. • Ce médicament contient du lactose monohydraté. Les patients présentant des problèmes héréditaires rares d’intolérance au galactose, d’une déficience de la Lapp lactase ou d’une malabsorption du glucose-galactose ne devraient pas prendre ce médicament. 4.5 Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interaction • Le métabolisme des œstrogènes et des progestatifs peut être augmenté par l’utilisation simultanée d’inducteurs enzymatiques, notamment les enzymes du cytochrome P450, comme les anticonvulsivants (comme le phénobarbital, la phénytoïne, la carbamazépine) ou les anti-infectieux (comme la rifampicine, la rifabutine, la névirapine, l’éfavirenz). • Le ritonavir et le nelfinavir, bien que connus comme des inhibiteurs enzymatiques puissants, se comportent comme des inducteurs quand ils sont utilisés de façon concomitante avec des hormones stéroïdiennes. • Les préparations de phytothérapie contenant du millepertuis (Hypericum perforatum) peuvent stimuler le métabolisme des œstrogènes et des progestatifs. • Cliniquement, une augmentation du métabolisme des œstrogènes et des progestatifs peut conduire à une diminution de l’effet et à des modifications du profil de saignement utérin. 4.6 Grossesse et allaitement Grossesse Femoston Conti n’est pas indiqué pendant la grossesse. Si une grossesse survient durant le traitement par Femoston Conti, ce dernier doit être arrêté immédiatement. En clinique, les données disponibles sur un nombre présumé important de femmes exposées pendant la grossesse n'indiquent aucun effet défavorable de la dydrogestérone sur le fœtus. A ce jour, les résultats de la majorité des études épidémiologiques n’ont pas montré d’effet tératogène ou fœtotoxique lié à une exposition accidentelle du fœtus à des œstroprogestatifs combinés. Allaitement Femoston Conti n’est pas indiqué pendant l’allaitement. 4.7 Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines Le Femoston Conti n'a aucun effet sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. 4.8 Effets indésirables Les effets indésirables suivants ont été rapportés dans les essais cliniques et en cours de l’expérience post-marketing : Système d’organes MedDRA Infections et infestations Tumeurs bénignes, malignes et non précisées Affections Effets indésirables fréquents >1/100 ; < 1/10 Effets indésirables peu fréquents > 1/1.000 ; <1/100 Effets indésirables rares: > 1/10.000 ; < 1/1.000 Effets indésirables très rares: < 1/10.000, y compris cas isolés Syndrome semblable à la cystite, candidose vaginale Augmentation de la taille du léiomyome Anémie hémolytique hématologiques et du système lymphatique Affections psychiatriques Affections du système nerveux Affections oculaires Céphalées, migraine Affections gastrointestinales Affections hépatobiliaires Infarctus du myocarde Accident vasculaire cérébral Hypertension, maladie périphérique vasculaire, varices, thrombo-embolie veineuse Effets indésirables fréquents >1/100 ; < 1/10 Nausées, douleurs abdominales, gonflement Effets indésirables peu fréquents > 1/1.000 ; <1/100 Effets indésirables rares: > 1/10.000 ; < 1/1.000 Dyspepsie Maladie de la vésicule biliaire Affections de la peau et du tissus souscutané Affections musculosquelettiques et systémiques Affections des organes de reproduction et du sein Chorée Intolérance aux lentilles de contact, accentuation de la courbure de la cornée Affections cardiaques Affections vasculaires Système d’organes MedDRA Dépression, changements dans la libido, nervosité Vertiges Vomissements Perturbations des fonctions hépatiques parfois accompagnées d’ictère, d’ asthénie ou malaise et de douleurs abdominales Réactions cutanées allergiques (par ex. éruption, urticaire, prurit) Crampes dans les jambes Mal au dos Mastalgie, sensibilité des seins à la palpation, des saignements de rupture et spotting, douleurs pelviennes Changement de l’érosion cervicale et du degré de sécrétion cervicale, dysménorrhée, ménorragie, métrorragie Affections congénitales, familiales et génétiques Troubles généraux et Asthénie anomalies au site d’administration Investigations Augmentation/ Effets indésirables très rares: < 1/10.000, y compris cas isolés Chloasma ou mélasma qui peut persister lorsque la prise du médicament est interrompue, érythème polymorphe, érythème noueux, purpura vasculaire, angioedème Gonflement des seins, symptômes de type prémenstruel Aggravation de la porphyrie Œdème périphérique diminution du poids Cancer du sein Comme le démontrent un grand nombre d’études épidémiologiques et une étude randomisée contrôlée versus placebo, l’étude WHI, le risque total de cancer du sein augmente avec la durée du traitement chez les femmes sous THS ou chez les utilisatrices récentes de THS. Pour les THS composés d’œstrogènes seuls, les estimations du risque relatif (RR) obtenu par la réanalyse des données originales de 51 études épidémiologiques (parmi lesquelles > 80 % des THS étaient composés d’œstrogènes seuls) et lors de l’étude épidémiologique (MWS) sont semblables, respectivement de 1,35 (IC95% 1,21 – 1,49) et 1,30 (IC95% 1,21-1,40). Pour les THS combinés, œstrogène plus progestatif, plusieurs études épidémiologiques ont rapporté un risque total de cancer du sein plus élevé qu’avec les œstrogènes seuls. La MWS a montré que par comparaison aux femmes n'ayant jamais pris de THS, l'utilisation de divers types de THS œstroprogestatifs était associée à un risque accru de cancer du sein (RR = 2,00 IC 95%: 1,88 ; – 2,12) par rapport à l'utilisation d'œstrogènes seuls (RR = 1,30 IC 95% 1,21 – 1,40) ou de tibolone (RR = 1,45 IC 95% 1,25-1,68). L'étude WHI a rapporté une estimation du risque relatif de 1,24 (IC 95% 1,01 – 1,54), par rapport au placebo, après 5,6 ans de THS œstroprogestatif (CEE + MPA) chez toutes les utilisatrices. Le risque absolu calculé par la MWS et les études du WHI est présenté ci-dessous: La MWS a estimé, sur base de l'incidence moyenne connue de cancer du sein dans les pays industrialisés, que: ➢ Pour les femmes n'utilisant pas de THS, on peut s’attendre à ce qu’un cancer du sein soit diagnostiqué chez environ 32 femmes sur 1000 femmes entre 50 et 64 ans. ➢ Pour 1000 utilisatrices actuelles ou récentes de THS, le nombre de cas supplémentaires au cours de la période correspondante sera: ⇨ Pour les utilisatrices d'une thérapie substitutive par œstrogènes seuls • entre 0 et 3 (valeur médiane de 1,5) pour 5 ans de traitement • entre 3 et 7 (valeur médiane de 5) pour 10 ans de traitement. ⇨ Pour les utilisatrices d'un THS œstroprogestatif, • entre 5 et 7 (valeur médiane de 6) pour 5 ans de traitement • entre 18 et 20 (valeur médiane de 19) pour 10 ans de traitement. L'essai WHI a estimé qu'après 5,6 années de suivi de femmes âgées entre 50 et 79 ans, 8 cas supplémentaires de cancer du sein invasif peuvent être attribués à un THS œstroprogestatif (CEE + MPA) par 10.000 femmes/années. Selon les calculs basés sur les données de l'essai, on estime que: ➢ Pour 1000 femmes du groupe placebo, • environ 16 cas de cancer du sein invasif seront diagnostiqués en 5 ans. ➢ Pour 1000 femmes ayant utilisé un THS œstroprogestatif (CEE + MPA), le nombre de cas supplémentaires sera: • entre 0 et 9 (valeur médiane de 4) pour 5 ans de traitement. Le nombre de cas supplémentaires de cancer du sein est globalement similaire, quel que soit l’âge auquel la femme a débuté le THS (chez les femmes âgées de 45 à 65 ans) (voir rubrique: "Mises en garde spéciales et précautions particulières d'emploi"). Cancer de l'endomètre Chez les femmes dont l'utérus est intact, le risque d'hyperplasie endométriale et de cancer de l'endomètre augmente avec la durée du traitement œstrogénique en monothérapie. Selon les données d'études épidémiologiques, la meilleure estimation du risque est celle applicable aux femmes sans THS : on peut s’attendre à environ 5 diagnostics de cancer de l'endomètre sur 1000 femmes âgées de 50 à 65 ans. Selon la durée du traitement et du dosage d'œstrogènes, l'augmentation du risque de cancer de l'endomètre parmi les utilisatrices d'œstrogènes seuls varie entre 2 et 12 fois en comparaison avec les non-utilisatrices. L'ajout d'un progestatif à la thérapie par œstrogènes seuls atténue considérablement ce risque accru. D’autres effets indésirables suivants ont été rapportés lors de l’administration d’un traitement œstroprogestatif : • Tumeurs œstrogéno-dépendantes bénignes et malignes, ex. cancer de l’endomètre • Une thrombo-embolie veineuse, p.ex. une thrombose veineuse profonde pelvienne ou des jambes et une embolie pulmonaire, arrive plus fréquemment chez des utilisatrices d'un THS que chez des non-utilisatrices. Pour de plus amples informations voir les sections: "Contre-indications" et "Mises en garde spéciales et précautions particulières d'emploi". • Démence probable (voir section: "Mises en garde spéciales et précautions particulières d'emploi"). 4.9 Surdosage Aussi bien l'œstradiol que la dydrogestérone sont des substances dont la toxicité est faible. Symptômes théoriques possibles en cas de surdosage sont : nausées, vomissements, somnolence, vertiges. Il est improbable qu’un traitement spécifique ou symptomatique soit nécessaire, tant pour les adultes que pour les enfants. 5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES Propriétés pharmacodynamiques Le code ATC est G03FA14. (Oestrogènes : système uro-génital et hormones sexuelles). THS (combinaison oestradiol et dydrogestérone). Oestradiol: Le principe actif est le 17β-œstradiol de synthèse, chimiquement et biologiquement identique à l’œstradiol endogène humain. Il se substitue à la perte de production œstrogène chez les femmes ménopausées et soulage les symptômes ménopausiques. Les œstrogènes préviennent la perte osseuse après la ménopause ou après une ovariectomie. Dydrogestérone: les œstrogènes favorisant la prolifération de l’endomètre, des œstrogènes seuls augmentent le risque d’hyperplasie et de cancer de l’endomètre. L’association d’un progestatif réduit mais n’annule pas le risque d’hyperplasie endométriale liée aux œstrogènes chez les femmes non hystérectomisées. Information sur base des études cliniques • Soulagement des symptômes liés au déficit œstrogénique et saignements Le soulagement des symptômes de la ménopause a été obtenu dès les premières semaines de traitement. Une aménorrhée a été observée chez 76 % des femmes pendant 10 à 12 mois de traitement. Des saignements et/ou spottings sont survenus chez 29 % des femmes pendant les 3 premiers mois de traitement et chez 24 % pendant 10 à 12 mois de traitement. • Prévention de l’ostéoporose - La carence en œstrogènes à la ménopause est associée à une augmentation du turn-over osseux et à une diminution de la masse osseuse. L’effet des œstrogènes sur la densité minérale osseuse est dose-dépendant. L’effet protecteur est efficace aussi longtemps que le traitement est poursuivi. A l’arrêt du THS, la masse osseuse diminue à une vitesse similaire à celle observée chez les femmes nontraitées. - Les données de l’étude WHI et des études de méta-analyse montrent que l’utilisation actuelle du THS, seul ou en association avec un progestatif – administré à des femmes globalement en bonne santé – réduit le risque de fractures de la hanche, des vertèbres et des autres fractures ostéoporotiques. Le THS peut aussi prévenir le risque de fracture chez les femmes ayant une faible densité osseuse et/ou une ostéoporose établie, mais les données à ce sujet sont limitées. Après 2 années de traitement par Femoston Conti, l’augmentation de la densité minérale osseuse (DMO) de la colonne lombaire était de 5,20 %± 3,76 % (moyenne ± écart type). Le pourcentage de femmes dont la DMO lombaire s’est maintenue ou a augmenté pendant le traitement était de 95 %. Femoston Conti avait également un effet sur la DMO de la hanche. L’augmentation après 2 années, était de 2,7% ± 4,2 % (moyenne ± écart type) au niveau du col du fémur et de 3,5% ± 5,0% (moyenne ± écart type) au niveau du trochanter et 2,7% ± 6,7% (moyenne ± écart type) au niveau du triangle de Wards. Le pourcentage de femmes dont la DMO de la hanche s’est maintenue ou a augmenté pendant le traitement était de 67-78% %. Propriétés pharmacocinétiques Oestradiol Suite à la prise orale, l'oestradiol micronisé (taille des particules < 5 μm) est rapidement et efficacement résorbé du tube digestif. Les principaux métabolites non-conjugués et conjugués sont l'estrone et le sulfate d'estrone. Ces métabolites peuvent contribuer à l'activité des œstrogènes soit directement soit après conversion en oestradiol. Les œstrogènes sont excrétés dans la bile et réabsorbés des intestins. En cours de cette circulation entéro-hépatique les œstrogènes sont métabolisés. Les œstrogènes sont excrétés dans l'urine sous forme de composés biologiquement inactifs glucuroconjugués et sulfatés (90-95 %), ou dans les selles (5-10%) principalement sous forme non conjugée. Les œstrogènes sont excrétés dans le lait des mères allaitantes. Cmoyenne est 28 pg/ml, Cmin est 20 pg/ml et Cmax est 54 pg/ml. Le ratio E1/E2 (estrone/œstradiol) est 7,0. Dydrogestérone 63 % en moyenne de la prise orale de dydrogestérone marquée est excrétée dans les urines. L'excrétion est complète endéans les 72 heures. Chez les humains, la dydrogestérone est entièrement métabolisée. Le métabolite principal de la dydrogestérone est la 20 αdihydrodydrogestérone (DHD) qui se retrouve dans les urines essentiellement sous la forme d'acide glucuronique conjugué. Un élément commun de tous les métabolites identifiés est le maintien de la configuration 4,6 diène-3-un des molécules mères et l'absence de 17αhydroxylation. Ceci explique l'absence d'effets œstrogéniques et androgéniques de la dydrogestérone. Après une prise orale de dydrogestérone, les concentrations plasmatiques de la DHD sont nettement plus élevées que celles de dydrogestérone. Les rapports ASC et Cmax de la DHD par rapport à la dydrogestérone sont respectivement de l'ordre de 40 et 25. La dydrogestérone est rapidement absorbée. Les valeurs Tmax de la dydrogestérone et de la DHD varient entre 0,5 et 2,5 heures. Les demi-vies terminales moyennes de la dydrogestérone et de la DHD varient respectivement entre 5 et 7 heures et 14 et 17 heures. Pour dihydroxydydrogestérone Cmoyenne est 13ng/ml, Cmin est 4,1 ng/ml et Cmax est 63 ng/ml. Pour dydrogestérone Cmoyenne est 0,38 ng/ml, Cmin est < 0,1 ng/ml et Cmax est 2,5 ng/ml. La dydrogestérone n'est pas excrétée dans les urines sous forme de prégnandiol, comme la progestérone. L'analyse de la production de progestérone endogène à partir de l'excrétion de prégnandiol demeure donc possible. Données de sécurité précliniques Des doses supraphysiologiques élevées (administration prolongée) d'oestradiol ont été associées chez toutes les variétés de rongeur testées à l'apparition de tumeurs dans des organes cibles œstrogénodépendants. De plus, inhérent à son activité hormonale, l’œstradiol présente des effets embryotoxiques indésirables et une féminisation de fœtus masculins a été observée occasionnellement. Les changements observés avec la dydrogestérone au cours d’études de toxicité chez l’animal ont été associés avec les effets des progestatifs. Les résultats in vitro et in vivo ne révèlent aucun effet mutagène de la dydrogestérone. Des doses administrées au rat et à la souris, suffisantes pour induire des changements hormonaux, n’ont pas révélé de potentiel cancérigène. 6. DONNÉES PHARMACEUTIQUES 6.1 Liste des excipients Noyau du comprimé pelliculé Lactose monohydraté Hypromellose Amidon de maïs Silice colloïdale anhydre Stéarate de magnésium Pelliculage : Hypromellose Macrogol 400 Dioxide de titane (E171) Oxide de fer, jaune et rouge (E172) 6.2 Incompatibilités Sans objet. 6.3 Durée de conservation 3 ans. 6.4 Précautions particulières de conservation A conserver à une température ne dépassant pas 30°C. Conserver les plaquettes thermoformées dans l’emballage extérieur. 6.5 Nature et contenu de l’emballage Emballages calendrier de 14, 28, 84 (3 x 28) ou 280 (10 x 28) comprimés sous plaquettes alvéolées PVC-Al. Il est possible que toutes les présentations ne soient pas commercialisées. 6.6 Instructions pour l’utilisation et la manipulation Pas d’application. 7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ SOLVAY PHARMA S.A. Av. Brg. E. Demunter 3 1090 BRUXELLES 8. NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ BE 219992 9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION A. Date de première autorisation : 18.12.2000. B. Date de renouvellement de l’autorisation : 06-2009. 10. DATE DE DERNIERE MISE A JOUR /APPROBATION DE LA NOTICE A. Date de dernière mise à jour du résumé des caractéristiques du produit : Mars 2005. B. Date de l’approbation du résumé des caractéristiques du produit : ……… CLASSIFICATION ATC5 Classe G03FA14 Description SYSTEME URO-GENITAL ET HORMONES SEXUELLES HORMONES SEXUELLES ET MODULATEURS DU SYSTEME GENITAL PROGESTATIFS ET ESTROGENES EN ASSOCIATION PROGESTATIFS ET ESTROGENES, ASSOCIATIONS DYDROGESTERONE ET ESTROGENES PRIX Nom FEMOSTON Conti Conditionnement 3X28 COMP . CNK Prix Rb Type Cat. Presc. 1607-639 € 42,38 D Original MR Oui